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Dimanche, les Polonais élisent leur président au second tour d'un scrutin crucial. Au-delà de l'affrontement politique entre le pro-européen Rafał Trzaskowski et le conservateur Karol Nawrocki, c'est l'avenir économique de la Pologne qui se joue. Entre modernisation, compétitivité et transition énergétique, les orientations des deux candidats pourraient transformer en profondeur le cap du pays. Décryptage. Depuis son entrée dans l'Union européenne en 2004, la Pologne connaît un développement économique fulgurant. Le produit intérieur brut par habitant a plus que doublé, signe d'un enrichissement rapide. Avec une croissance estimée à 2,9%, le pays se place parmi les leaders économiques d'Europe centrale. Le chômage, quant à lui, atteint un niveau historiquement bas à 5,2 %, classant la Pologne au deuxième rang européen sur ce critère. Pour le prochain président, il s'agira donc de préserver cette dynamique. Mais derrière cette croissance se cachent des fragilités structurelles qui nécessiteront des réponses stratégiques.Fragilité commerciale et pression internationaleL'un des signaux d'alerte concerne le commerce extérieur. En un an, l'excédent commercial polonais a fondu, passant de 10 milliards à moins d'un milliard d'euros. Cette chute s'explique en grande partie par le recul des exportations, notamment vers l'Allemagne, principal partenaire économique du pays.Autre défi de taille, la montée en puissance de la concurrence internationale, notamment chinoise, qui met sous pression les secteurs industriels historiquement porteurs de la croissance polonaise. L'appréciation du zloty, la monnaie nationale, accentue cette difficulté en réduisant l'attractivité prix des produits polonais à l'export.Charbon, transition énergétique et choix politiques opposésAu cœur des préoccupations économiques figure aussi la question énergétique. La Pologne reste le pays européen le plus dépendant au charbon. Cette position complique sa transition vers une économie bas-carbone. Le dilemme est clair: poursuivre l'exploitation du charbon pour maintenir l'indépendance énergétique ou miser sur les énergies renouvelables au risque de fragiliser certaines régions minières.Sur ce point, les deux candidats présentent des visions opposées. Rafał Trzaskowski souhaite accélérer la transition écologique avec un investissement public massif, soutenu notamment par les 60 milliards d'euros du plan de relance européen. Karol Nawrocki, lui, prône une approche plus prudente, soucieux de ne pas déstabiliser l'équilibre industriel régional. En somme, cette présidentielle polonaise dépasse le simple enjeu électorale. Elle engage le pays sur des choix économiques majeurs, qui résonnent jusqu'à l'échelle européenne. Avec une base industrielle solide, une main-d'œuvre qualifiée et une position géographique stratégique, la Pologne pourrait jouer un rôle clé dans la relance industrielle du continent.
Cela fait quatre ans que les prix du charbon n'ont pas été si bas, on parle du charbon thermique, celui qui est utilisé dans les centrales pour produire de l'électricité. Depuis leur sommet de 2022, les prix ont perdu un quart de leur valeur. Au moment du déclenchement de la guerre en Ukraine, les prix du charbon se sont envolés, comme ceux de nombreuses matières premières. La perspective d'une crise gazière avec la Russie a provoqué un regain d'intérêt pour le charbon. Les prix sont restés à leur sommet jusqu'au début 2023 avant de dégringoler. Depuis, ils évoluent dans une fourchette basse et le charbon a même retrouvé un niveau plus bas que celui d'avant-guerre. Cette chute est due essentiellement à une mécanique bien connue : quand les prix étaient à la hausse, les investisseurs ont misé sur le charbon et ont fait grimper artificiellement la demande, et donc les prix. Le contexte a poussé en parallèle les grands producteurs, la Chine, l'Inde, et l'Indonésie, à produire plus et cela a été d'autant plus facile qu'ils ont mis en service de nouvelles mines ces dernières années, rappelle le Financial Times. Des stocks au plus hautLes volumes de charbon disponibles n'ont fait qu'augmenter. Cette surabondance a fait baisser les importations des gros acheteurs, ce qui a aussi alimenté la baisse des prix : au cours des quatre premiers mois de 2025, la Chine a importé 13% de moins par rapport à la même période un an plus tôt, selon les données de suivi maritime du cabinet franco-belge Kpler, cité par l'agence Reuters. En parallèle, la production chinoise a atteint un niveau record au premier trimestre, selon l'agence Bloomberg. Ce qui n'est pas consommé, ni exporté, s'accumule. Les stocks sont si élevés que même si les prix étaient plus bas, « personne n'achèterait du charbon », assure un analyste de Kpler. Ce n'est pas la demande actuelle qui peut bousculer les choses : on est dans une période creuse pour l'hémisphère Nord : l'hiver est terminé et la saison où la Chine et l'Inde allument leurs climatiseurs n'est pas encore arrivée. Un redressement des prix à partir de cet été ?Les stocks et la production sont tels qu'ils ne sont pas de nature à relever les prix dans l'immédiat. Il y a même eu des moments ces dernières semaines où les prix du charbon chinois ont atteint un niveau inférieur aux coûts de production. Face à la chute de leurs bénéfices, ceux qui le peuvent ralentissent la cadence : c'est le cas de deux sociétés en Colombie : Cerrejón filiale de Glencore et Drummond ont annoncé des coupes de production.Les cours pourraient repartir à la hausse cet été, avec la demande estivale, selon plusieurs experts, à moins que la part d'électricité produite par énergie renouvelable connaisse une nette augmentation. C'est une éventualité en Chine où la libéralisation du marché de l'électricité sera actée à partir du mois de juin et devrait rendre les énergies renouvelables moins chères, rappelle l'agence Bloomberg. « Comme c'est le cas depuis 25 ans, la Chine, qui consomme 30% de charbon de plus que le reste du monde réuni, continuera à définir les tendances mondiales » résumait fin décembre l'Agence internationale de l'énergie dans son rapport sur les perspectives du marché du charbon.
Charbon, gaz ou électrique ? Choisir un nouveau barbecue à l'approche de l'été peut constituer un dilemme terrible. RTL vous aide à choisir en passant en revue les forces et les faiblesses des différents types de barbecues. Ecoutez Le conseil conso avec La rédaction de RTL du 26 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Charbon, gaz ou électrique ? Choisir un nouveau barbecue à l'approche de l'été peut constituer un dilemme terrible. RTL vous aide à choisir en passant en revue les forces et les faiblesses des différents types de barbecues. Ecoutez Le conseil conso avec La rédaction de RTL du 26 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 12/04/2025 Ce samedi, Jean-Mathieu Pernin décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Meriem Amellal, journaliste à France 24, spécialiste du Moyen-Orient ; Daniel Borrillo, juriste, enseignant à l'Université Paris Nanterre ; Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien suisse Blick.fr et le dessinateur de presse Patrick Chappatte. Les États-Unis vont “doper” l'extraction de charbon : le grand bond en arrière climatique ?Donald Trump a signé, mardi 8 avril, des décrets pour “doper” l'extraction de charbon aux États-Unis afin de “doubler” la production d'électricité du pays. “Nous allons mettre fin à l'orientation anti-charbon du précédent gouvernement”, a-t-il précisé. Il a assuré qu'il serait “possible d'extraire d'énormes quantités de minerais stratégiques et de terres rares”. La production du charbon, l'énergie fossile la plus polluante, a été divisée par deux aux États-Unis entre 2008 et 2023, tandis que les investissements étaient massifs dans les énergies renouvelables. Ce revirement risque de causer à l'avenir une hausse de la consommation mondiale de charbon, qui a atteint un nouveau record en 2024, qui était aussi l'année la plus chaude de l'Histoire. Entre les États-Unis et la Chine, le début d'un duel sans merci ?Donald Trump a déclaré “une guerre nucléaire commerciale” contre la Chine et réévalué, une énième fois le 10 avril, les droits de douane sur les produits chinois à 145 %, en réponse notamment à la réplique chinoise. Face à cette escalade quasi-quotidienne, la Chine a annoncé le 11 avril porter ses taxes sur les produits américains à 125 %. Ce duel entre les deux premières économies mondiales pourrait réduire “jusqu'à 80 %” le commerce entre elles et effacer “près de 7 %” du PIB mondial sur le long terme, selon la directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce. Les États-Unis ne sortiront probablement pas vainqueurs de cette guerre dans l'immédiat puisque leur déficit commercial avec la Chine s'élève à 279 milliards de dollars en 2023. Ainsi, le prix de nombreux biens de consommation pourrait exploser, à commencer par celui de l'Iphone. Cet affrontement économique se double d'importantes tensions géopolitiques dans l'Indo-Pacifique avec la menace chinoise sur Taïwan dont les États-Unis ont fait un enjeu majeur. Nous recevons la biologiste de l'évolution de la biodiversité Aude Lalis, l'une des référentes scientifiques de l'exposition "Déserts" au Muséum d'histoire naturelle, à Paris, jusqu'au 30 novembre. Si le désert nous évoque un paysage aride et chaud, il en existe pourtant une multitude. Le Sahara n'est d'ailleurs que le troisième désert du monde derrière l'Antarctique et l'Arctique. Les déserts recouvrent un tiers de la surface émergée de la Terre et sont des espaces sentinelles du changement climatique et de l'évolution de la biodiversité. Valérie Brochard rend visite à nos voisins irlandais où le conseil municipal de Dublin a positionné des gardes à côté de Molly Malone, la statue emblématique de sa ville. Elle est devenue, comme beaucoup d'autres statues de femmes dans le monde, l'objet d'une tradition graveleuse qui consiste à toucher sa poitrine pour se porter chance. Une pratique qui laisse penser “qu'agresser les femmes est normal et même traditionnel”, d'après une étudiante dublinoise. Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Peter Navarro, l'économiste de 75 ans derrière les taxes douanières de Donald Trump. Le président américain l'a nommé nouveau conseiller au commerce et à l'industrie après sa victoire en novembre dernier et le propulse “Tsar des tarifs douaniers”.Marjorie Adelson zappe sur la télé britannique et sur la première naissance d'un bébé après une greffe d'utérus au Royaume-Uni.Paola Puerari s'intéresse à l'entreprise Colossal Biosciences qui cherche à ressusciter des animaux disparus comme les mammouths. Un futur Jurassic Park est-il souhaitable ? Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : que deviennent les petits savons qu'on n'utilise pas dans les hôtels ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 12 avril 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
Sais-tu comment était la vie des mineurs, au temps de tes grands parents et de tes arrière-grands parents ? Aujourd'hui, on t'emmène sur les pas des mineurs: c'était tout un monde sous terre, celui du charbon. Un monde fascinant qui a marqué notre région.Pour te raconter cette histoire, on a poussé les portes du centre historique minier de Lewarde, qui se trouve près de Douai.Dans ce premier épisode, on va te parler du charbon. Le charbon a longtemps été comme un trésor super précieux car il servait à se chauffer. Dans la région, on a commencé à exploiter le charbon au XVIIIe siècle. Mais c'est quand on invente toutes les machines à vapeur que l'exploitation des mines démarre à fond…
In de eerste aflevering van Ramadan Gesprekken hebben Ustaadh Abdurazzaq, Ilias Vietto en Charbon een broederlijk gesprek over de regels omtrent het vasten in de Ramadan, het exposen van zondes, de struggles van de intentie en nog veel meer.Support the show
MISES EN SCENE le mercredi et vendredi à 9h30 et 18h30. Chronique théâtrale animée par Géraldine Elbaz qui traite de l'actualité des pièces de théâtre. Cette semaine, Géraldine nous parle de la pièce "Du Charbon dans les Veines" de Jean-Philippe Daguerre au Théâtre Saint Georges. 1958, à Noeux-Les- Mines, petite ville minière du Nord de la France. Pierre et Vlad sont les deux meilleurs amis du monde. Ils partagent tout leur temps en creusant à la mine, en élevant des pigeons-voyageurs et en jouant de l'accordéon dans l'orchestre local dirigé par Sosthène « boute en train-philosophe de comptoir », personnage central de cette petite sphère joviale et haute en couleurs malgré la poussière du charbon. À partir du jour où la jolie Leila vient jouer de l'accordéon dans l'orchestre, le monde des deux meilleurs amis ne sera plus le même… Renseignement : https://theatre-saint-georges.com/du-charbon-dans-les-veines/ © Théâtre Saint-Georges Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Retour dans la Vallée de la Meuse, en ce début du mois de décembre 1930, recouverte d'un épais et mystérieux brouillard qui a affectés hommes et bêtes, laissant dans son sillages plusieurs victimes. Au lendemain des premières analyses et affirmations des experts, peu convaincantes, des commissions d'enquêtes recherchent les causes véritables de la pollution. Aucune ne semble pointer explicitement ce qui pourtant devrait sauter aux yeux : l'extraction intensive du charbon, l'activité industrielle continue au cœur de la Vallée de la Meuse depuis plus d'un siècle. Quel est l'état réel des connaissances scientifiques, au croisement des 19e et 20e siècle, quant à la qualité de l'air respiré dans et alentours des usines et des charbonnages ? Quelles réflexions sont portées sur l'hygiène et la sécurité ? Et comment vont réagir les autorités pour assurer, après 1930, aux habitants de la Vallée de la Meuse et d'ailleurs, une meilleur qualité de l'air qu'ils respirent? Dans son libre “Brouillards toxiques. Vallée de la Meuse 1930, contre-enquête” (Editions Amsterdam) Alexis Zimmer (Université de Liège) s'attache à extirper de la brume ces responsabilités, à souligner les tentatives de naturalisation des pollutions humaines et démonter la fabrique de l'ignorance. Sujets traités : Vallée, Meuse, brouillard, pollution, charbon, industrie, hygiène, toxique Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Lakers traversent une période délicate avec l'absence prolongée de LeBron James, blessé à l'aine depuis le 9 mars. Alors qu'ils occupaient la deuxième place de la conférence Ouest, la franchise a chuté à la cinquième position après trois défaites en quatre matchs. Si Luka Doncic tente de porter l'équipe, il sera difficile de maintenir un haut niveau sans le King. Avec des matchs compliqués à venir contre les Nuggets, les Bucks et les Bulls, la marge de manœuvre de Los Angeles se réduit. La prudence autour de LeBron est compréhensible, mais son retour en pleine forme sera essentiel pour espérer une belle campagne en playoffs.Avec Jacques Monclar et Baptiste Denis.Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra. En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.
La transition énergétique avance, parfois même là où on l'attend le moins. En 2023, les énergies renouvelables ont atteint 30 % de la production mondiale d'électricité, et les États-Unis viennent de franchir un cap symbolique : pour la première fois, l'éolien et le solaire ont généré plus d'électricité que le charbon. D'après les chiffres du think tank Ember, le charbon a représenté 15 % de l'électricité produite aux États-Unis l'an dernier, contre 17 % pour le solaire et l'éolien. Une inversion de tendance qui semble aller à contre-courant du discours politique de Donald Trump, fervent défenseur des hydrocarbures et critique des énergies vertes. Pourtant, même dans une Amérique attachée aux énergies fossiles, le vent du changement souffle.Cette progression est largement portée par le solaire, qui a représenté 81 % des nouvelles capacités de production énergétique installées en 2023, selon l'Administration américaine pour l'information énergétique. Un développement qui tombe à point nommé : après quinze ans de stagnation, la demande en électricité a augmenté de 3 % l'an dernier, notamment sous l'effet de l'essor des véhicules électriques et des data centers. Si ce basculement marque un tournant, il reste à voir s'il s'inscrit dans une dynamique durable. Avec un mix énergétique en pleine mutation, les États-Unis semblent, malgré eux, avoir enclenché une transition qui s'accélère. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À Charleroi, le carnaval, c'est bien plus qu'une tradition : c'est un moment où la ville se réinvente. Depuis 2016, aux côtés des Gilles, Spirous, Climbiats, Rescapés et Géants, un néofolklore a émergé, porté par le Centre culturel l'Eden. L'objectif ? Créer un imaginaire collectif où chaque Carolo peut se reconnaître. Au cœur de ce renouveau, un personnage mystérieux s'est imposé : le corbeau. Un animal noir pour le Pays noir, en écho aux terrils et au charbon. Sa légende, imaginée par la Maison du Conte de Charleroi, est encore récente, mais déjà bien ancrée. Quelle est cette histoire ? Pour la découvrir, Fanny Cuisset s'est rendue sur place avec Jacky Druaux, conteur de la Maison du Conte de Charleroi, quelques jours avant les festivités... Si cette plongée dans le néofolklore carolo vous a donné envie de faire la fête, rendez-vous ce Mardi Gras à Charleroi ! Venez vibrer au rythme de la Grande Parade, assister au brûlage du corbeau et voir les idées noires s'envoler en fumée. Et qui sait ? Vous croiserez peut-être Jacky Druaux, conteur de la Maison du Conte de Charleroi et juge de ce procès fictif, qui vient tout juste de nous raconter cette histoire… Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:17:47 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les deux millions de Kosovars font face à des coupures de courant régulières. Toute la région de l'ex-Yougoslavie s'accrochent pourtant au charbon, qui comptent en tout 18 centrale très émettrices de dioxyde de soufre. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Laurent Hazgui Photojournaliste indépendant
durée : 00:02:19 - Bientôt chez vous - Cette recette pourrait potentiellement révolutionner beaucoup d'industries et réduire énormément les émissions de CO2 sur la planète. Tous les grands sidérurgistes de la planète décortiquent les dernières annonces de ces chercheurs.
Alors que de nombreux pays s'éloignent du charbon pour verdir leur mix énergétique, la Chine semble faire le choix inverse. Le pays augmente sa dépendance à ce minerai polluant avec un nombre record de nouvelles centrales en service, en construction ou récemment approuvées. Cette tendance soulève de sérieux doutes sur l'engagement de Pékin à atteindre la neutralité carbone d'ici 2060.Un rapport du Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (CREA) et du Global Energy Monitor (GEM) révèle une accélération préoccupante de l'industrie charbonnière chinoise. En 2024, le pays a mis en service 30,5 GW de nouvelles capacités charbonnières. Mais ce n'est pas tout : les chantiers en cours représentent 94,5 GW supplémentaires, un niveau inédit depuis 2015. Pour mieux comprendre l'ampleur du phénomène, c'est bien plus que la puissance totale du parc nucléaire français (61 GW).Malgré les promesses du président Xi Jinping de réduire progressivement l'exploitation du charbon, les approbations de nouvelles centrales ont explosé en 2024, atteignant 66,7 GW en fin d'année. Plusieurs facteurs expliquent cette montée en puissance. D'abord, les entreprises minières investissent massivement dans de nouvelles centrales pour sécuriser leur activité, indépendamment de la demande énergétique. Cela pourrait même entraîner un risque de surcapacité électrique. De plus, de gros acheteurs sont liés par des contrats à long terme avec les exploitants de centrales à charbon, compliquant tout basculement vers des énergies plus propres sous peine de lourdes pénalités financières.La Chine justifie cette politique énergétique par le principe du « établir avant de détruire ». En clair, le pays souhaite d'abord construire un parc solide d'énergies renouvelables avant de réduire sa dépendance au charbon. Résultat, les énergies propres continuent de croître : en 2024, 356 GW de capacités renouvelables ont été ajoutées, soit 4,5 fois plus que les nouvelles installations de l'Union européenne. Pourtant, malgré cet essor, le charbon reste un pilier du système énergétique chinois. Le CREA avertit d'ailleurs que Pékin opte davantage pour une addition d'énergie qu'une véritable transition. Les énergies renouvelables et fossiles se développent en parallèle, compliquant l'atteinte des objectifs climatiques. Le CREA recommande à la Chine de fixer des objectifs clairs de réduction du charbon dans son prochain plan quinquennal (2026-2030). Le rapport préconise aussi de limiter les contrats d'achat à long terme avec les exploitants de charbon et de réduire leurs heures de fonctionnement pour laisser plus de place aux renouvelables sur le marché. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Du charbon dans les veines » est un spectacle écrit et mis en scène par Jean-Philippe Daguerre. Rappelez-vous, c'est l'auteur de « Adieu Mr Haffmann » et du « Petit coiffeur ». Des relations humaines l'ont amené à s'intéresser à l'univers de la mine. Nous sommes en 1958 dans une petite ville minière du Nord de la France. On découvre Pierre et Vlad qui sont les meilleurs amis du monde. Quand ils ne creusent pas la mine ensemble, ils jouent de l'accordéon dans l'orchestre local. Malgré leurs conditions de vie difficiles, les personnages restent optimistes. J'ai ressenti pour eux de la tendresse. Les comédiens sont excellents, notamment Jean-Jacques Vanier. « Du charbon dans les veines », c'est actuellement au Théâtre Saint-Georges, 51 rue Saint-Georges dans le 9ème Les représentations ont lieu du mercredi au samedi à 19 heures, et le dimanche à 15 heures. Photo : Grégoire Matzneff
L'Ukraine propose d'envoyer du charbon "gratuitement" en Transnistrie pour plusieurs raisons stratégiques et géopolitiques, comme l'explique l'article de BFMTV. Cette décision intervient dans un contexte particulièrement tendu en Europe de l'Est, en raison de la guerre en Ukraine et des tensions entre la Russie et ses voisins.La Transnistrie est une région séparatiste de la Moldavie, soutenue politiquement et militairement par la Russie, bien qu'elle ne soit pas reconnue par la communauté internationale. L'Ukraine, tout en étant en guerre avec la Russie, cherche à affaiblir l'influence russe dans cette zone et à mettre en place des actions qui pourraient modifier les équilibres dans cette région stratégique.Proposer du charbon "gratuitement" à la Transnistrie est donc une manière pour l'Ukraine de renforcer ses relations avec cette région en difficulté, notamment en raison de la dépendance énergétique de la Transnistrie vis-à-vis de la Russie et des restrictions énergétiques liées au conflit. La Transnistrie, qui ne bénéficie pas d'un accès direct aux marchés internationaux, fait face à des pénuries d'énergie, et l'Ukraine, en lui offrant du charbon, pourrait se positionner comme un fournisseur alternatif à la Russie. Cela pourrait ainsi créer une dépendance énergétique de la Transnistrie vis-à-vis de l'Ukraine, tout en affaiblissant le contrôle de Moscou sur cette région.D'un autre côté, cette offre de charbon gratuit s'inscrit aussi dans une logique de politique étrangère. En offrant ce soutien, l'Ukraine cherche à diviser l'influence russe en Moldavie et à affirmer son rôle comme acteur clé dans la région. Cette démarche pourrait également être perçue comme un geste de bonne volonté vis-à-vis des populations vivant en Transnistrie, mais aussi comme un moyen d'exercer une pression indirecte sur la Russie en perturbant les chaînes d'approvisionnement de cette dernière dans une région où elle exerce une grande influence.Ainsi, au-delà de l'aide humanitaire ou économique immédiate, cette proposition d'Ukraine de fournir du charbon gratuitement en Transnistrie est également un moyen de déstabiliser l'influence de la Russie tout en gagnant le soutien de cette région isolée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Jamais la part de l'électricité du renouvelable n'a été aussi importante en Europe. Près de la moitié de la production vient désormais du soleil, du vent ou encore de l'eau. Les énergies fossiles sont en train de perdre du terrain, et pas qu'un peu. Le charbon, le combustible le plus polluant, est progressivement rayé de la carte européenne. Près de la moitié des pays de l'UE l'ont soit éliminé totalement, soit réduit sa part à moins de 5% de leur mix énergétique. Le gros du charbon européen est partagé par deux pays : l'Allemagne et la Pologne.
Cet épisode un peu spécial de Chaleur humaine est un extrait du premier Festival des idées organisé par l'équipe du podcast le 14 décembre 2024 au théâtre de la Ville, à Paris. Pendant dix jours, je vous propose dix épisodes avec les invités du Festival, pour se donner des idées pour commencer l'année 2025. Dans cette conversation, la spécialiste de l'industrie Anaïs Voy-Gillis propose la mise en place d'une taxe sur les importations venant de pays qui utilisent beaucoup de charbon dans leur production électrique. Son conseil : promouvoir le « made in France » auprès du CSE de son entreprise.-------------------Ces épisodes ont été produits par Cécile Cazenave et réalisé par Amandine Robillard, qui a également composé la musique originale.Le Festival Chaleur humaine a été organisé par une équipe de choc : Adèle Ponticelli, Josefa Lopez, Amandine Robillard, Estelle Lavielle, Yoanna Sultan, Kevin Hurtaud et Cécile Cazenave. Un grand merci aussi à celles et ceux qui ont rendu tout cela possible, toutes les équipes du Théâtre de la Ville à Paris, la Maif mais aussi les inestimables Elisa Bellanger, Thomas Steffen, Arnaud Aubron, Alexis Delcambre, la compagnie Zygomatic le label Mangroove Music et la dessinatrice Morgane Guerry.« Chaleur humaine » est un podcast hebdomadaire de réflexion et de débat sur les manières de faire face au défi climatique. Ecoutez gratuitement chaque mardi un nouvel épisode, sur Lemonde.fr, Apple Podcast ou Spotify. Retrouvez ici tous les épisodes.Chaleur humaine c'est aussi un livre qui reprend 18 épisodes du podcast en version texte, que vous pouvez retrouver dans votre librairie favorite.C'est toujours une infolettre hebdomadaire à laquelle vous pouvez vous inscrire gratuitement ici. Vous pouvez toujours m'écrire et poser vos questions à l'adresse chaleurhumaine@lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Une sélection des actualités du jour qui ont un impact direct ou indirect sur vos finances personnelles. Avec : Antoine Larigaudrie, journaliste bourse à BFM Business, Laurent Grassin, directeur des contenus chez Boursorama, et Maud Caillaux, fondatrice de la néobanque GreenGot.
La Chine en plein paradoxe. La Chine reste extrêmement dépendante du charbon… et à la fois elle tente de relever par tous les moyens le défi des énergies renouvelables. Gros enjeux : cela lui permettrait de dominer le marché mondial du solaire ou de l'éolien. Deux fers au feu : puisqu'elle s'est engagée à atteindre un pic d'émissions de dioxyde de carbone d'ici la fin de la décennie et à les éliminer d'ici 2060. À l'heure de la Conférence internationale sur le Climat de Bakou, essentielle pour l'avenir, la Chine a adopté vendredi dernier (8 novembre 2024) une nouvelle loi sur l'énergie dans l'optique de «promouvoir la neutralité carbone».Notre envoyée spéciale permanente à Pékin nous emmène à la rencontre d'une Chine volontaire, face à ses vieux démons…«Énergie verte et dépendance au charbon : le paradoxe chinois ?», un Grand reportage de Clea Broadhurst, avec la collaboration de Chi Xiangyuan. À écouter aussiLa Chine influenceuse du mouvement climatique mondial
durée : 00:02:09 - Le brief politique - La centrale de Saint-Avold, l'une des deux dernières centrales à charbon françaises, recommence, mardi matin, à produire de l'électricité. Les salariés restent néanmoins inquiets pour leur avenir sur le site.
À Bakou, les pays les plus riches ont jusqu'au 22 novembre 2024 pour déterminer le montant de l'aide qu'ils peuvent apporter à la transition énergétique des pays en développement. En Europe, la transition bien entamée doit se poursuivre. COP 29Les discussions sur le climat ont démarré à Bakou en Azerbaïdjan avec en toile de fond l'arrivée à la tête des États-Unis d'un président climatosceptique. En Europe, même l'objectif de la sortie du fossile est loin d'être atteint. Si le charbon n'est qu'un souvenir pour certains pays, d'autres peinent encore à s'en passer. La Pologne notamment. Avec 3 500 000 tonnes par an, elle est le premier producteur du continent. Plus de la moitié de l'énergie consommée dans le pays vient encore de ce combustible fossile qui cause pourtant beaucoup de dégâts sur la santé des habitants. Reportage en Silésie, région minière de Pologne, Adrien Sarlat.Au Royaume Uni, pays pionnier du charbon, la dernière centrale a fermé ses portes il y a 6 semaines. Située à Ratcliffe-on-Soar, dans le centre de l'Angleterre, elle avait ouvert il y a 56 ans. Sa disparition, qui marque la fin d'une époque, rappelle aussi qu'il est important d'accompagner la population dans la transition énergétique. Les explications de Marie Billon.De l'énergie, il faut et il en faudra de plus en plus pour le stockage des données... En France le secteur des data center a une croissance 7 fois plus forte que le reste de l'économie. Et avec l'arrivée de l'intelligence artificielle, la demande mondiale n'est pas près de ralentir. En Europe, l'Espagne est en passe de rattraper ses voisins : depuis quelques mois, les grandes multinationales technologiques choisissent l'Espagne pour y installer leurs nouvelles infrastructures. Le revers de la médaille, c'est l'approvisionnement en énergie et en eau de ces mastodontes. On en parle avec François Musseau à Madrid.MédiasEn Slovaquie, un an après le retour au pouvoir de Robert Fico les médias sont sous la pression du gouvernement. L'audiovisuel public, tout comme certains médias privés. Restructurations, pressions, tri des journalistes aux conférences de presse : au sein des médias slovaque, déjà traumatisés en 2018 par l'assassinat du journaliste d'investigation Jan Kuciak, l'ambiance est à la morosité et à l'inquiétude. Reportage à Bratislava, Alexis Rosenzweig.PortraitAu Royaume-Uni, le parti conservateur confirme son virage à droite toute en nommant à sa tête Kemi Badenoch. Agée de 44 ans, élevée au Nigéria, elle devient la première femme d'origine africaine à occuper un tel poste dans le pays. Daniel Vallot.
À Bakou, les pays les plus riches ont jusqu'au 22 novembre 2024 pour déterminer le montant de l'aide qu'ils peuvent apporter à la transition énergétique des pays en développement. En Europe, la transition bien entamée doit se poursuivre. COP 29Les discussions sur le climat ont démarré à Bakou en Azerbaïdjan avec en toile de fond l'arrivée à la tête des États-Unis d'un président climatosceptique. En Europe, même l'objectif de la sortie du fossile est loin d'être atteint. Si le charbon n'est qu'un souvenir pour certains pays, d'autres peinent encore à s'en passer. La Pologne notamment. Avec 3 500 000 tonnes par an, elle est le premier producteur du continent. Plus de la moitié de l'énergie consommée dans le pays vient encore de ce combustible fossile qui cause pourtant beaucoup de dégâts sur la santé des habitants. Reportage en Silésie, région minière de Pologne, Adrien Sarlat.Au Royaume Uni, pays pionnier du charbon, la dernière centrale a fermé ses portes il y a 6 semaines. Située à Ratcliffe-on-Soar, dans le centre de l'Angleterre, elle avait ouvert il y a 56 ans. Sa disparition, qui marque la fin d'une époque, rappelle aussi qu'il est important d'accompagner la population dans la transition énergétique. Les explications de Marie Billon.De l'énergie, il faut et il en faudra de plus en plus pour le stockage des données... En France le secteur des data center a une croissance 7 fois plus forte que le reste de l'économie. Et avec l'arrivée de l'intelligence artificielle, la demande mondiale n'est pas près de ralentir. En Europe, l'Espagne est en passe de rattraper ses voisins : depuis quelques mois, les grandes multinationales technologiques choisissent l'Espagne pour y installer leurs nouvelles infrastructures. Le revers de la médaille, c'est l'approvisionnement en énergie et en eau de ces mastodontes. On en parle avec François Musseau à Madrid.MédiasEn Slovaquie, un an après le retour au pouvoir de Robert Fico les médias sont sous la pression du gouvernement. L'audiovisuel public, tout comme certains médias privés. Restructurations, pressions, tri des journalistes aux conférences de presse : au sein des médias slovaque, déjà traumatisés en 2018 par l'assassinat du journaliste d'investigation Jan Kuciak, l'ambiance est à la morosité et à l'inquiétude. Reportage à Bratislava, Alexis Rosenzweig.PortraitAu Royaume-Uni, le parti conservateur confirme son virage à droite toute en nommant à sa tête Kemi Badenoch. Agée de 44 ans, élevée au Nigéria, elle devient la première femme d'origine africaine à occuper un tel poste dans le pays. Daniel Vallot.
Alors la Grande-Bretagne ferme ses dernières mines de charbon, la Pologne peine à se débarrasser de cette énergie polluante, responsable du changement climatique. Elle reste le premier producteur en Europe, avec 3,5 millions de tonnes extraites chaque année. Plus de la moitié de l'énergie consommée dans le pays provient encore du charbon et l'impact de cette énergie fossile sur la santé des habitants se fait sentir. À écouter aussiLa Pologne, malade de son charbon À lire aussiCOP29 à Bakou: les chefs d'État de plusieurs puissances mondiales ne feront pas le déplacement
Le charbon... Une énergie fossile comme le pétrole et le gaz, qui a joué un rôle crucial dans l'histoire industrielle de l'humanité. Cette roche sédimentaire formée, il y a 350 millions d'années, est la source d'énergie qui a permis à l'Angleterre de réaliser sa révolution industrielle au XVIIIème siècle. Mais aujourd'hui encore : le charbon est la principale source d'électricité dans le monde, alors que c'est la plus polluante ! (Rediffusion du 12 juillet 2024). Il est aussi très utilisé pour produire du ciment et de l'acier. Sa consommation est responsable de 40% des émissions de CO₂ chaque année. Ce puissant gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement climatique. Face à ce constat, de nombreux pays cherchent à réduire leur dépendance au charbon. L'Espagne fait figure de pionnière en Europe. Le pays a fermé ses mines de charbon et ses centrales thermiques sans bruit ni grèves, en une vingtaine d'années… Pour compenser, les Espagnols ont rapidement et massivement développé les énergies renouvelables. Mais comment faire cette transition ? D'ailleurs, est-ce réellement une transition ?Reportage en Espagne de Pauline Gleize : comment le pays sort-il du charbon ?Financé par l'Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n'engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l'Union européenne ou de l'Agence exécutive européenne pour l'éducation et la culture (EACEA). Ni l'Union européenne ni l'EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables.Avec Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l'environnement, chercheur au CNRS et auteur de Sans transition, une nouvelle histoire de l'énergie, publiée dans la collection Ecocène des éditions du Seuil.
L'émission 28 minutes du 01/10/2024 Christophe Girard, le flic qui témoigne de la détresse psychologique des policiers Devenir policier était un rêve d'enfant pour Christophe Girard. 27 ans de service plus tard, il témoigne de son parcours au sein de la brigade anti-criminalité (BAC) à Paris puis à Dijon, et des nombreux traumatismes qu'il a vécus au fil de sa carrière. Suicide de ses collègues, altercations violentes en mission, horaires à rallonge, manque de considération de la hiérarchie et exposition permanente à la mort… Christophe Girard a progressivement sombré dans la dépression, sans vraiment s'en rendre compte. Une violence au quotidien qui l'a poussé à tenter de mettre fin à ses jours, à deux reprises. Dans son livre "J'ai failli en finir" (éditions de l'Archipel, 2024), il alerte ses pairs sur l'importance de la santé mentale dans ce milieu, "afin qu'ils sachent qu'ils ont le droit de craquer, sans pour autant être de mauvais flics, ni craindre d'être désavoués par leur hiérarchie." Le monde est-il vraiment prêt à se passer du charbon ? La dernière centrale à charbon du Royaume-Uni, située à Ratcliffe-on-Soar, a fermé ses portes lundi 30 septembre. Un tournant historique dans un pays qui a vu naître la toute première centrale à charbon, créée par Thomas Edison en 1882. Le Royaume-Uni devient donc le premier pays du G7 à arrêter l'exploitation de ce combustible fossile, espérant ainsi décarboner son électricité d'ici à 2030, puis atteindre la neutralité carbone en 2050. Mais pourrait-il servir d'exemple dans le reste du monde ? Si la sortie du charbon fait consensus — d'un point de vue scientifique et politique —, son application est lente dans les pays industrialisés. Les économies émergentes, comme la Chine et l'Inde, en sont les principaux producteurs et consommateurs. Selon l'Agence internationale de l'énergie, la consommation charbonnière mondiale se chiffrerait même autour de 8,7 milliards de tonnes pour l'année 2024 — un record. Le monde est-il vraiment prêt à se passer de charbon ? Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire des dockers aux États-Unis, et Marie Bonnisseau nous explique pourquoi Netflix pourrait être poursuivi pour diffamation à cause de sa série à succès "Mon petit renne". 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 1er octobre 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 01/10/2024 Le monde est-il vraiment prêt à se passer du charbon ? La dernière centrale à charbon du Royaume-Uni, située à Ratcliffe-on-Soar, a fermé ses portes lundi 30 septembre. Un tournant historique dans un pays qui a vu naître la toute première centrale à charbon, créée par Thomas Edison en 1882. Le Royaume-Uni devient donc le premier pays du G7 à arrêter l'exploitation de ce combustible fossile, espérant ainsi décarboner son électricité d'ici à 2030, puis atteindre la neutralité carbone en 2050. Mais pourrait-il servir d'exemple dans le reste du monde ? Si la sortie du charbon fait consensus — d'un point de vue scientifique et politique —, son application est lente dans les pays industrialisés. Les économies émergentes, comme la Chine et l'Inde, en sont les principaux producteurs et consommateurs. Selon l'Agence internationale de l'énergie, la consommation charbonnière mondiale se chiffrerait même autour de 8,7 milliards de tonnes pour l'année 2024 — un record. Le monde est-il vraiment prêt à se passer de charbon ? 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 1er octobre 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Ce lundi 30 septembre, la dernière centrale électrique à charbon du Royaume-Uni ferme ses portes, le pays devient ainsi le premier du G7 à renoncer au charbon, dans son objectif de parvenir à produire une énergie 100 % propre d'ici à 2030. La centrale de Ratcliffe-on-Soar, dans la région de Nottingham, fonctionnait depuis près de 60 ans. De notre envoyée spéciale à Ratcliffe-on-Soar, Huit immenses tours dominent le paysage de ce bout de campagne anglaise. Ce sont les tours de refroidissement de la centrale à charbon de Ratcliffe-on-Soar, la dernière du pays à produire de l'électricité au charbon. Pour John, un habitant du village qui a grandi à cinq kilomètres de la centrale, elles sont tout un symbole : « Quand vous rentrez chez vous après un long trajet et que vous apercevez ces tours, vous savez que vous êtes à la maison ».Cette proximité avec la centrale a parfois joué un rôle dans la trajectoire des jeunes de la région. « Il y a une vingtaine d'années, j'ai failli devenir apprenti en ingénierie électrique. On était une centaine à postuler, se rappelle John. On nous a montré ces trois énormes turbines au travers desquelles passait la vapeur… Les gens avaient l'air d'adorer leur travail. Ils avaient un bon régime de retraite, et il y avait même un terrain de golf sur le site ! » « La fin du charbon au Royaume-Uni marque vraiment un tournant mondial. »Devenu jardinier, le quadragénaire souligne avec fierté que le Royaume-Uni est le premier pays à renoncer totalement au charbon, le charbon qui ne pèse plus qu'1 % dans le mix énergétique britannique. Pour l'analyste Jess Ralston, du think tank Energy and Climate Intelligence Unit, le Royaume-Uni opère un pas de géant. « Cela montre au reste du monde que c'est faisable, se réjouit-elle. On nous promettait des blackouts, des coupures de courant, des discours qu'on entend aujourd'hui au sujet des énergies renouvelables, alors que le solaire et l'éolien sont désormais peu chers, que des batteries commencent à arriver pour stocker l'énergie… La fin du charbon au Royaume-Uni marque vraiment un tournant mondial. »À lire aussi États-Unis : l'énergie éolienne dépasse le charbon sur deux mois consécutifsMais toutes et tous ne partagent pas cet engouement. Ray State, ancien ingénieur ferroviaire qui acheminait le charbon jusqu'à Ratcliffe, regrette la fin d'une époque : « On parlait du Roi Charbon ! Notre révolution industrielle s'est basée sur le charbon : la génération d'énergie, toutes nos usines fonctionnaient au charbon… » Aujourd'hui délégué de la centaine d'habitants du village, le retraité enchaîne les rendez-vous avec les dirigeants de la centrale. Son inquiétude : l'avenir du site au milieu d'une zone rurale tranquille, puisque l'entreprise n'a pas détaillé ses plans. « Nous ne savons pas qui va s'installer, quel type d'entreprise, s'alarme-t-il. Que va-t-il se passer si ce ne sont pas des entreprises vertueuses, mais des indésirables ? Un centre de distribution par exemple ? » À écouter dans C'est pas du vent Sortir du charbon : l'exemple de l'EspagneLe Royaume-Uni a-t-il les moyens de parvenir à une énergie propre en 2025 ? Selon l'analyste Jess Ralston, du think tank Energy and Climate Intelligence Unit, c'est tout à fait possible : « Nous aurons du travail : il faudra développer beaucoup plus le renouvelable, l'éolien en mer… Il faudra s'assurer que le réseau de transmission de l'électricité peut supporter cet apport. C'est ambitieux, mais nous sommes nombreux à penser que c'est possible, avec de la volonté politique. »Le nouveau gouvernement travailliste a déjà annoncé la création d'un fournisseur d'énergie renouvelable public, pour fournir en électricité plus de 6 millions de foyers d'ici à 2030.
C'est la fin de 142 ans d'histoire, la fin de la révolution industrielle du XIXe siècle et le début d'une industrie et d'une économie décarbonée : au Royaume-Uni, on va fermer la toute dernière centrale à charbon du pays.
C'est la fin de 142 ans d'histoire, la fin de la révolution industrielle du XIXe siècle et le début d'une industrie et d'une économie décarbonée : au Royaume-Uni, on va fermer la toute dernière centrale à charbon du pays.
durée : 00:05:32 - La Revue de presse internationale - La presse zimbabwéenne salue les rapprochements économiques conclus au forum Chine-Afrique à Pékin, mais une enquête nous plonge dans l'envers du décor, dans l'enfer, même, que constituent des mines de charbon pour les habitants dans la région de Hwange, où s'implantent des entreprises chinoises.
À base de déchets organiques ou de résidus agricoles, le charbon vert est une formidable alternative à l'utilisation du charbon de bois, principale combustible utilisé pour cuisiner en Afrique. Moins cher et dégageant moins de fumée lors de la combustion, l'utilisation du charbon vert est aussi une solution pour lutter contre la déforestation et la destruction des mangroves. (Rediffusion du 16/02/2024) L'association Initiatives Climat a créé le « Cluster Africain Charbon Vert » en juin 2019 qui rassemble des producteurs d'une douzaine de pays d'Afrique francophoneReportage au Cameroun avec Steve Djeutchou qui se bat pour le développement du charbon vert à Yaoundé avec son entreprise Stema et dans son académie de formation sur les énergies renouvelables.Invité : Benoît Théau, co-fondateur avec Meriem Houzir de Initiatives Climat Afrique Francophone.
durée : 00:48:06 - Je reviens du monde d'avant - par : Giv Anquetil - Reportage en Corée du Sud, dans ce pays encore largement dépendant aux énergies fossiles, où des fans de Kpop luttent contre une nouvelle centrale au charbon. - réalisé par : Karen DEHAIS, Maria Pasquet
Le charbon... Une énergie fossile comme le pétrole et le gaz, qui a joué un rôle crucial dans l'histoire industrielle de l'humanité. Cette roche sédimentaire formée, il y a 350 millions d'années, est la source d'énergie qui a permis à l'Angleterre de réaliser sa révolution industrielle au XVIIIème siècle. Mais aujourd'hui encore : le charbon est la principale source d'électricité dans le monde, alors que c'est la plus polluante ! Il est aussi très utilisé pour produire du ciment et de l'acier. Sa consommation est responsable de 40% des émissions de CO₂ chaque année. Ce puissant gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement climatique. Face à ce constat, de nombreux pays cherchent à réduire leur dépendance au charbon. L'Espagne fait figure de pionnière en Europe. Le pays a fermé ses mines de charbon et ses centrales thermiques sans bruit ni grèves, en une vingtaine d'années… Pour compenser, les Espagnols ont rapidement et massivement développé les énergies renouvelables. Mais comment faire cette transition ? D'ailleurs, est-ce réellement une transition ?Reportage en Espagne de Pauline Gleize : comment le pays sort-il du charbon ?Avec Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l'environnement, chercheur au CNRS et auteur de Sans transition, une nouvelle histoire de l'énergie, publiée dans la collection Ecocène des éditions du Seuil.
L'Allemagne a décidé de tourner la page du charbon, au plus tard en 2038. La Lusace, une région minière située à 150 km au sud de Berlin, en ex-RDA, est particulièrement concernée. Cinq mines de lignite, ce charbon de piètre qualité particulièrement polluant, y sont encore exploitées, alimentant deux centrales électriques toujours vitales pour la région. Mais l'heure est au changement. À Grossräschen, presque tout est en place pour tourner la page du charbon. La colossale faille creusée dans la nature par des décennies d'exploitation à ciel ouvert depuis la RDA s'est transformée en lac. Un petit port attend les bateaux, la plage est prête à accueillir les baigneurs et la vigne locale qui s'étend sur les rives du lac donne déjà chaque année 10 000 bouteilles d'un vin plusieurs fois primé. Eckhard Hoika, ancien salarié des mines, s'est reconverti dans le tourisme. « Ma famille habitait ici dans la région, et a été déplacée à cause du charbon. Je ne peux plus montrer à mes enfants où j'ai joué dans ma jeunesse, tous ces endroits n'existent plus et sont aujourd'hui engloutis, témoigne-t-il. J'ai moi-même travaillé dans le bâtiment, pour les mines. C'était notre vie. En 2003, je me suis mis à mon compte, et j'organise des voyages touristiques ici, dans la région », confie-t-il.Des villages rayés de la carteDans la Lusace, la nature a été comme retournée par la main d'un géant déchaîné. En 100 ans d'exploitation, des dizaines de villages ont été rayés de la carte, leurs habitants déplacés. Des forêts abattues. La revitalisation des gisements, leur transformation en lacs artificiels, aura coûté plus de 15 milliards d'euros.« Jusqu'à 75 000 personnes ont travaillé ici pour le charbon, rien que dans la Lusace, du temps de la RDA. Ils ont extrait jusqu'à 200 000 tonnes par an. C'est vrai, le fait d'inonder les mines est une atteinte colossale au paysage. Au final, ce n'est pas forcément plus beau qu'avant le charbon, c'est différent. Et plusieurs des lacs déjà achevés sont réussis. Aux États-Unis, au Canada ou en Australie, les compagnies minières laissent les mines abandonnées, sans les revitaliser. Vous avez sous les yeux le plus gros chantier paysager d'Europe, on déplace d'énormes quantités de terre, on jette d'énormes sommes d'argent dans le sable, mais de façon positive. Ici naissent de nouveaux paysages utilisables par l'homme », explique Uwe Steinhuber, porte-parole de la société publique LMBV et chargée des travaux.De la vigne et des touristes à vélo, cela ne suffira pas pour faire vivre la Lusace. Avec le soutien de l'Union européenne, qui investit des milliards dans la région, la Lusace espère devenir un pôle pour les énergies renouvelables et les technologies d'avenir.À lire aussiCharbon: recomposition de la demande, qui reste toujours record en Asie
durée : 00:08:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Grâce à cette archive nous écoutons Jean Monnet qui intervient en mai 1953 sur les actualités de la Chaîne nationale : il lance la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier en direct du Luxembourg dans l'usine de Belval où sera coulé le premier lingot d'acier européen. - invités : Jean Monnet Ancien président de la Haute autorité de la CECA
A Tocopilla, au Chili, les centrales thermiques ont poussé pour les besoins en énergie de l'industrie minière. Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invitée Sharon Wajsbrot détaillent les défis de la transition énergétique dans un pays riche de son charbon.Retrouver l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryLa Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juin 2024. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitée : Sharon Wajsbrot (journaliste spécialiste de l'Energie aux « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Cristian Rudolffi/EFE/SIPA. Sons : France 24, TV5 Monde, Los Koyas « El canto del cuculi » (2008), Les Inconnus « JT Bretagne » (2007), Ministerio de Energía – Chile, « Astérix chez les Bretons » (1986), Euronews. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans un étrange retournement ironique, les mines de charbon abandonnées qui produisaient jadis le combustible fossile le plus sale commencent à être exploitées pour produire de l'énergie propre.Traduction :In a strange twist of irony, abandoned coal mines that once produced among the dirtiest fossil fuels are starting to be exploited for clean energy. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Dans un étrange retournement ironique, les mines de charbon abandonnées qui produisaient jadis le combustible fossile le plus sale commencent à être exploitées pour produire de l'énergie propre.Traduction :In a strange twist of irony, abandoned coal mines that once produced among the dirtiest fossil fuels are starting to be exploited for clean energy. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Des militants pour le climat ont accusé la police de « pure violence » après des affrontements lors d'une manifestation dans un village allemand rasé pour permettre l'extension d'une mine de charbon.Traduction :Climate activists have accused police of "pure violence" after clashes during a demonstration at a German village being razed to make way for a coal mine expansion. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Des militants pour le climat ont accusé la police de « pure violence » après des affrontements lors d'une manifestation dans un village allemand rasé pour permettre l'extension d'une mine de charbon.Traduction :Climate activists have accused police of "pure violence" after clashes during a demonstration at a German village being razed to make way for a coal mine expansion. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
durée : 00:55:12 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Reportage grand format de Giv Anquetil en Corée du Sud, un pays qui a bâti sa croissance sur une dépendance massive aux énergies fossiles, où des fans de Kpop se battent contre le charbon. - réalisé par : Valérie AYESTARAY
durée : 00:55:12 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Reportage grand format de Giv Anquetil en Corée du Sud, un pays qui a bâti sa croissance sur une dépendance massive aux énergies fossiles, où des fans de Kpop se battent contre le charbon. - réalisé par : Valérie AYESTARAY
À l'occasion de cette "journée de l'Europe", créée en souvenir du 9 mai 1950. Lorànt Deutsch revient sur l'histoire de l'ancêtre de l'Union européenne : la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier. Du lundi au vendredi, Lorànt Deutsch vous donne rendez-vous dans la matinale de RTL. Chaque jour, l'animateur de "Entrez dans l'histoire" revient sur ces grands moments qui ont façonné notre pays.
“Génération santé mentale” : ces paroles de la jeune chanteuse Yoa ont tout de suite parlé à nos oreilles, et on a voulu l'inviter pour un épisode de Folie Douce, que l'on partage aujourd'hui avec vous. Suite à la sortie de son deuxième EP, Chansons (+) tristes, Yoa évoque au micro de Lauren Bastide sa démarche créative, et sa grosse tournée de l'année passée. Parfois considérée comme la porte-parole d'une génération régulièrement taxée de “ouin-ouin”, ou encore de snowflakes, elle décrit une jeunesse impactée par les confinements, impliquée, et désirant changer l'ordre des choses pour une meilleure inclusivité et en accord avec l'écologie. Il lui est naturel de parler de sa santé mentale, elle qui a vécu des épisodes d'anxiété, de dépression, et qui est touchée par des troubles du comportement alimentaire. Yoa raconte également son expérience dans le milieu du théâtre, gangréné par un racisme systémique, mais aussi son besoin de solitude, et sa faculté à se mettre en priorité, tout en s'ajustant à sa notoriété toute neuve. Cet épisode de Folie Douce évoque la dépression et les troubles du comportement alimentaire. Quelques ressources évoquées dans cet épisode : La chaîne YouTube StyleLikeU L'étude co-réalisée par Mélissa Macalli sur la santé mentale des étudiants avant et après le Covid L'association NightLine, qui s'engage pour la santé mentale des jeunes ➡️ Rejoignez la communauté sur Instagram. ➡️ Abonnez vous à la newsletter pour recevoir des conseils de professionnels de la santé mentale, des recommandations de livres et une curation de contenus, événements et podcasts. Folie Douce est disponible gratuitement sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, PodcastAddict, Amazon Music .. Si vous avez aimé cet épisode, laissez nous des étoiles ⭐ et abonnez vous pour ne rater aucun nouvel épisode. Folie Douce donne la parole à des artistes, des militant·es, penseur·euses pour explorer leur parcours de santé mentale à la lumière de leur travail artistique ou politique. Ce podcast a pour vocation de faire émerger des récits à la première personne. Les propos de ses invité·es n'ont pas valeur d'expertise. Le terme « folie » est employé ici à des fins de renversement du stigmate et de réappropriation d'une identité habituellement imposée et marginalisée. ------------------- Folie Douce est une émission produite par Lauren Bastide. Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur une musique composée par Irma. Montage et mixage : Marion Emerit. Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Léa Rivière. Partenariats : The Podcast Bureau / melanie@thepodcastbureau.fr Consultant : Morgan Noam
Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! Il y a vingt ans, la fermeture des puits de charbon de la Houve, marquait la fin de l'épopée de l'extraction du charbon en France. Une histoire qui a profondément marqué son territoire et ses esprits. Mais pour comprendre comment le charbon a façonné les sociétés qui l'ont extrait, il faut regarder en Angleterre, où le charbon a fait le plus grand étalage de sa puissance... et de sa noirceur. Pour disséquer cet emblème de la révolution industrielle, Virginie Girod s'entretient avec Charles-François Mathis, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, auteur de La Civilisation du Charbon (éd. Vendémiaire). Contrairement à la France, les gisements et les mines de charbon sont assez uniformément répartis sur le territoire anglais. On dispose de témoignages de sa combustion pour le chauffage, dès le Moyen Âge. Le grand essor du charbon, c'est bien évidemment le XVIIIe siècle et la révolution industrielle. “D'abord pour l'utilisation dans la machine à vapeur, notamment pour mouvoir les locomotives. (...) L'autre usage industriel important du charbon, c'est pour la métallurgie” précise Charles François Mathis. En 1900, le charbon couvre 95 % des besoins énergétiques du pays. Un quasi-monopole, et le socle de la puissance de l'empire Britannique. Le “roi charbon” est cependant un souverain cruel. Non seulement la crainte de la pénurie hante très tôt l'imaginaire britannique mais les conditions de son extraction à la mine sont aussi très difficiles et dangereuses et sa combustion est très polluante. La suie est omniprésente, jusque dans l'intimité du foyer. “L'impact sur la santé est énorme” souligne Charles François Mathis. En 1873, un brouillard de charbon recouvre Londres, causant la mort de 700 personnes. Et le charbon est loin d'appartenir au passé. “On n'a jamais autant brûlé de charbon dans le monde qu'aujourd'hui” rappelle Charles François Mathis. Thèmes abordés : révolution industrielle, Angleterre, charbon, mine, ère victorienne, énergie, "Au Coeur de l'Histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentatrice : Virginie Girod - Production : Nathan Laporte et Caroline Garnier - Réalisation : Clément Ibrahim- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Diffusion : Nathan Laporte- Communication : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin
Nous sommes le 18 avril 1977, dans le bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington. Devant les caméras de télévision, le président des Etats-Unis, Jimmy Carter, déclare : « Nous avons connu, au cours des derniers siècles, deux transitions dans la façon dont nous utilisons l'énergie. La première a eu lieu il y a environ deux cents ans, lorsque nous sommes passés du bois au charbon (…). Ce changement est à l'origine de la révolution industrielle. La seconde a eu lieu au cours de ce siècle, avec l'utilisation du pétrole et du gaz naturel. » Il faut préciser qu'à l'époque, le pays est confronté à une hausse des prix de l'énergie et que, donc, parler de transition peut laisser penser aux Américains que le sacrifice demandé ne sera que temporaire. Deux ans plus tard, en 1979, la déclaration issue de la première conférence mondiale sur le changement climatique qui se tient à Genève affirme : « Il est possible que les effets du changement climatique deviennent significatifs au milieu du siècle prochain. Cette échelle de temps est suffisante pour réorienter si nécessaire la manière dont opère l'économie mondiale, l'agriculture et la production énergétique ». De quelle manière la notion de transition énergétique s'est-elle imposée au monde ? L'Histoire de l'énergie, telle qu'elle a été racontée jusqu'ici, nous éclaire-t-elle de manière pertinente ? Invité : Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l'environnement. « Sans transition – Une nouvelle histoire de l'énergie » aux éditions Seuil. Sujets traités : Energie, transition, charbon, pétrole , gaz , changement climatique, économie, environnement, agriculture Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:03:55 - Le Biais d'Heïdi Sevestre - par : Heidi Sevestre - Le Svalbard effectue sa transition énergétique, abandonnant le charbon au profit du solaire. Une transformation due au travail d'ingénieurs français. Baptisés les "energy boys", ils ont permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 70 %.