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Trois ans après le début de la guerre en Ukraine, l'équilibre mondial continue de se redessiner. L'Europe se trouve à la croisée des chemins : comment affirmer son indépendance stratégique face à une Amérique en mutation et aux menaces d'intimidations commerciales ? L'idée d'une défense européenne autonome peut-elle enfin se concrétiser ? Cette semaine, nous recevons Thierry Breton, ancien Commissaire européen au marché intérieur et ancien ministre de l'Économie. Il nous livre son analyse sur les grands enjeux du moment : l'évolution des relations transatlantiques, l'impact de la guerre en Ukraine, l'avenir de l'industrie de la défense, mais aussi l'influence croissante d'acteurs non étatiques comme Elon Musk, qui bousculent les équilibres traditionnels. Une conversation essentielle pour comprendre les défis auxquels l'Europe doit faire face et les leviers dont elle dispose pour rester un acteur majeur sur la scène internationale. Margot Haddad, journaliste française et présentatrice, reçoit Thierry Breton. Episode produced by Situation Room Studios. Original music composed and produced by Leo Sidran.
C'est une question d'heure… Quelle heure est-il en Europe en ce début mars 2025 ? “Minuit moins le quart”, selon Emmanuel MACRON, pour qui il est donc encore temps d'éviter le pire après l'altercation historique entre TRUMP et ZELENSKY dans le bureau ovale, mais à condition de se dépêcher… Une Europe qui se retrouve au pied du mur, au bord du gouffre disent même certains, en tout cas face à l'Histoire, au moment de faire des choix qui engagent l'avenir du continent et qui pose crûment la question de notre rapport aux Etats-Unis… Nous allons en débattre ce soir avec nos invités… Après la tentative d'humiliation de ZELENSKY à Washington, jusqu'où faut-il affronter les Américains ? Faut-il rendre coup pour coup et accepter le divorce avec notre allié historique, comme le disent les uns ? Ou être réaliste et regarder en face notre dépendance à Washington comme le disent les autres ? Bref, le réveil et la sécurité de l'Europe face à la menace russe passent-t-il par la rupture avec le grand frère américain ?On en parle avec nos invités… ▶︎Jacques RUPNIK, Historien, politologue, directeur de recherche émérite au CERI de Sciences Po▶︎Arnaud LE GALL, Député LFI du Val-d'Oise, membre de la Commission des affaires étrangères▶︎Guillaume ANCEL, Ancien officier et chroniqueur de guerre, auteur de « Petites leçons sur la guerre. Comment défendre la paix sans avoir peur de se battre» aux éditions Autrement (05.03.25)▶︎Maud QUESSARD, Directrice du domaine « Europe, Espace transatlantique, Russie » à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM)▶︎Aline LE BAIL KREMER, Journaliste et co-fondatrice de Stand With Ukraine
durée : 00:38:49 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Aux élections législatives allemandes, l'AfD, le parti d'extrême droite allemande, recueille 20,8 % des suffrages, score historique. Dans un contexte de coalition en déroute et d'économie en crise, l'avenir politique du pays reste incertain. Une sortie de crise est-elle possible ? - réalisation : François Richer, Camille Mati - invités : Alexandre Robinet-Borgomano Responsable du programme Allemagne de l'Institut Montaigne; Elisa Goudin Professeure en études germaniques à l'université Sorbonne Nouvelle et co-rédactrice du blog « Regards sur la RDA et l'Allemagne de l'Est »; Cécile Leconte Politiste, spécialiste des extrêmes droites germanophones et de la politique comparée austro-allemande, professeure des universités à Science-Po Lille
durée : 00:38:49 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Aux élections législatives allemandes, l'AfD, le parti d'extrême droite allemande, recueille 20,8 % des suffrages, score historique. Dans un contexte de coalition en déroute et d'économie en crise, l'avenir politique du pays reste incertain. Une sortie de crise est-elle possible ? - réalisation : François Richer, Camille Mati - invités : Alexandre Robinet-Borgomano Responsable du programme Allemagne de l'Institut Montaigne; Elisa Goudin Professeure en études germaniques à l'université Sorbonne Nouvelle et co-rédactrice du blog « Regards sur la RDA et l'Allemagne de l'Est »; Cécile Leconte Politiste, spécialiste des extrêmes droites germanophones et de la politique comparée austro-allemande, professeure des universités à Science-Po Lille
A l'heure où les Etats-Unis se désengagent encore un peu plus du vieux continent, la question d'une défense européenne gagne en acuité. Une Europe qui vit aussi en attente des résultats de élections fédérales allemandes.
A l'heure où les Etats-Unis se désengagent encore un peu plus du vieux continent, la question d'une défense européenne gagne en acuité. Une Europe qui vit aussi en attente des résultats de élections fédérales allemandes.
A l'heure où les Etats-Unis se désengagent encore un peu plus du vieux continent, la question d'une défense européenne gagne en acuité. Une Europe qui vit aussi en attente des résultats de élections fédérales allemandes.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la guerre en Ukraine et des relations entre l'Europe et les États-Unis.
Ce jeudi 23 janvier, la position de l'Europe face à ses concurrents sur le commerce mondial suite aux décrets de Donald Trump, a été abordée par Lionel Fontagné, professeur à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Denis Payre, président de Nature & People First, et Nathalie Janson, professeur à Neoma Business School, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
L'institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants identifie plusieurs centaines de personnes exerçant leur métier avec un faux statut. L'Inasti fait la chasse parmi ceux qu'il doit protéger. Le nombre d'enquêtes a doublé l'année dernière par rapport à 2023. Donald Trump veut forer, encore et encore, pour extraire toutes les énergies du sol de l'Amérique. "Nous avons des réserves et nous les utiliserons", a-t-il martelé lors de son investiture. Le président américain met le cap, sans se retourner, vers le pétrole et le gaz. Quelles seront les conséquences de cette politique? Analyse dans ce podast. Enfin, la présidente de la Commission européenne a esquissé la feuille de route de l'UE pour les cinq années à venir. Ursula von der Leyen intervenait hier à Davos. Elle en a profité pour égratigner, en filigrane, la position très conservatrice des États-Unis. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
35 ans après la chute du Mur, la société allemande reste divisée. Malgré le rattrapage économique depuis la réunification, ils restent encore sous-représentés à la tête des entreprises, des médias. Une association appelée Troisième Génération Est tente depuis vingt ans de faire entendre leur voix . Delphine Nerbollier a rencontré à Rostock, dans le nord-est du pays, certains de ces « enfants du changement », comme on les appelle en Allemagne. Une Europe à l'heure de l'ère Trump, deuxième mandatClap de fin pour Kamala Harris ... il restera aussi de cette campagne un mot sélectionné par le dictionnaire britannique Collins comme le mot de l'année. Brat, sale gosse en anglais, avait été sélectionné par l'équipe démocrate comme un slogan.... c'est aussi une chanson de l'artiste britannique Charlie XIX... bref, le mot vit une seconde jeunesse au-delà des aléas politiques. Marie Billon. Le tour des médias européens avec Franceline Beretti Les élections américaines qui font les gros titres des médias en Europe... mais ce n'est pas le seul combat au sommet qui était à la Une cette semaine, après l'éclatement de la coalition en Allemagne. Du cannabis pour les soldats ukrainiens en stress post-traumatiqueCombien de soldats ukrainiens blessés dans la guerre déclenchée par la Russie ? «400 000», disent les estimations, le gouvernement Zelensky préfère lui garder le silence.Des soldats qui souffrent de blessures physiques et psychologiques pour soigner leur stress post-traumatique, ils sont de plus en plus nombreux à recourir au cannabis. Son usage médical vient d'être autorisé dans le pays, mais pas pour calmer les angoisses des soldats. Des scientifiques des politiques et des soldats militent désormais pour un accès libre. C'est le reportage à Kiev de Cerise Sudry Le Du. Du porc dans les boulettes de viande halalEn Turquie, une chaîne de restauration est au cœur d'un scandale après que des traces de viande porcine ont été détectées dans ses produits... Plusieurs marques sont concernées, un manque de contrôle qualité en lien direct avec l'inflation qui frôle encore aujourd'hui les 50% dans le pays. À Ankara, les explications d'Anne Andlauer.
35 ans après la chute du Mur, la société allemande reste divisée. Malgré le rattrapage économique depuis la réunification, ils restent encore sous-représentés à la tête des entreprises, des médias. Une association appelée Troisième Génération Est tente depuis vingt ans de faire entendre leur voix . Delphine Nerbollier a rencontré à Rostock, dans le nord-est du pays, certains de ces « enfants du changement », comme on les appelle en Allemagne. Une Europe à l'heure de l'ère Trump, deuxième mandatClap de fin pour Kamala Harris ... il restera aussi de cette campagne un mot sélectionné par le dictionnaire britannique Collins comme le mot de l'année. Brat, sale gosse en anglais, avait été sélectionné par l'équipe démocrate comme un slogan.... c'est aussi une chanson de l'artiste britannique Charlie XIX... bref, le mot vit une seconde jeunesse au-delà des aléas politiques. Marie Billon. Le tour des médias européens avec Franceline Beretti Les élections américaines qui font les gros titres des médias en Europe... mais ce n'est pas le seul combat au sommet qui était à la Une cette semaine, après l'éclatement de la coalition en Allemagne. Du cannabis pour les soldats ukrainiens en stress post-traumatiqueCombien de soldats ukrainiens blessés dans la guerre déclenchée par la Russie ? «400 000», disent les estimations, le gouvernement Zelensky préfère lui garder le silence.Des soldats qui souffrent de blessures physiques et psychologiques pour soigner leur stress post-traumatique, ils sont de plus en plus nombreux à recourir au cannabis. Son usage médical vient d'être autorisé dans le pays, mais pas pour calmer les angoisses des soldats. Des scientifiques des politiques et des soldats militent désormais pour un accès libre. C'est le reportage à Kiev de Cerise Sudry Le Du. Du porc dans les boulettes de viande halalEn Turquie, une chaîne de restauration est au cœur d'un scandale après que des traces de viande porcine ont été détectées dans ses produits... Plusieurs marques sont concernées, un manque de contrôle qualité en lien direct avec l'inflation qui frôle encore aujourd'hui les 50% dans le pays. À Ankara, les explications d'Anne Andlauer.
Impulser davantage de l'économie sociale et solidaire en Europe, c'est ce que tente de faire Mathieu Corneti grâce à sa plateforme Impact Partners. Avec cet incubateur, il accompagne les entrepreneurs à impact du vieux continent. Il publie également « Manifeste pour une Europe à impact ».-----------------------------------------------------------------------SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsableSMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
Le compte à rebours des Jeux Olympiques 2024 est enfin lancé. Tous les yeux du monde se tournent sur un Paris en ébullition, fin prêt pour disputer cette compétition historique. Mais avant de déclarer les jeux ouverts, chefs d'État du monde entier et personnalités politiques étaient invités par le couple Macron ce jeudi 25 juillet 2024 pour un dîner au sommet dans le cadre enchanteur du Louvre, visité quelques jours plus tôt par Céline Dion à l'approche de la cérémonie d'ouverture qui réserva bien des surprises. Parmi les convives triés sur le volet, Charles Michel, président du Conseil européen, n'a pas pu s'empêcher d'évoquer quelques sujets prioritaires : « Les Jeux Olympiques sont évidemment un moment de rassemblement de l'humanité autour de valeurs partagées et autour du sport. Mais quand il y a des chefs d'État, c'est l'occasion aussi d'identifier le sport comme un vecteur central pour plus d'inclusion, pour faire reculer les discriminations » explique notre invité sur le plateau des 4 vérités ce vendredi 26 juillet 2024. Dissolution : un conseil aux Français ? Un peu plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron avait reçu les chefs d'entreprise étrangers avec pour objectif de rassurer ses partenaires après la dissolution en France. En effet, le climat politique s'est drastiquement tendu depuis la décision choc du président de la République. « Je suis très confiant. Nous voyons qu'il y a des institutions qui sont robustes et solides […] il y a une tradition de coalition parlementaire dans beaucoup de pays européens […] il faut tenter de faire des accords et voir quels sont les intérêts prioritaires autour desquels on peut se retrouver pour mettre en place un gouvernement » rassure Charles Michel. Ce dernier a lui-même été Premier ministre de la Belgique suite aux élections fédérales de juin 2014, une nomination après quatre mois de travail acharné et de compromissions suite aux négociations de coalition. Un schéma proche du chaos en France au moment même où les différents groupes politiques ne parviennent pas à se mettre d'accord pour former ce nouveau gouvernement post dissolution. « Il faut parfois accepter qu'un peu de patience est nécessaire pour mettre en place une équipe gouvernementale […] On voit que la France fonctionne et qu'elle fonctionne plutôt bien » poursuit notre invité. Après ces législatives anticipées, l'Hexagone a-t-il perdu de son influence à l'international ? « On a un regard sur nous-même qui est plus pessimiste que le regard que les autres portent sur vous-même […] le Président Macron est très engagé sur les sujets européens depuis le début de son parcours politique. Beaucoup de sujets portés par la France, une Europe plus ambitieuse, plus souveraine sur le plan économique, plus engagée sur le plan géopolitique. On voit que l'Europe est inspirée par ces sujets-là. Et donc ça montre bien qu'il y a bien un impact » défend le président du Conseil européen. Et les Jeux Olympiques devraient redorer le blason de la France et offrir un tout autre spectacle sur le plan diplomatique. C'est une occasion de mettre en lumière le savoir-faire à la française et vendre aux yeux du monde les atouts d'un pays « qui se tourne vers l'avenir ». Dans quelques mois, Charles Michel devra quitter ses fonctions à la présidence du Conseil européen. Et c'est l'ancien chef du gouvernement portugais, António Costa, qui doit prendre la relève avec le soutien de son prédécesseur : « C'est une très bonne décision. Il est essentiel de faire fonctionner ce projet européen […] la solidarité européenne, la capacité et la volonté d'agir ensemble sur certains sujets protègent mieux nos citoyens dans l'ensemble des pays. On a une vision assez claire au niveau des 27 sur ce que sont les priorités communes partagées pour les cinq prochaines années. Nous voulons plus de développement économique, moins de lourdeurs administratives. Et nous voulons aussi investir plus dans la sécurité et la défense » affirme Charles Michel avant de mettre fin aux rumeurs concernant ses relations jugées exécrables avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui planche actuellement sur la composition de la nouvelle Commission européenne. Verdict ? Point de friture sur la ligne. Lorsque Charles Michel a été élu pour la première fois à la tête du Conseil européen, son objectif était d'obtenir « Une Europe unie respectant la diversité nationale avec des notions de solidarité, de liberté et de respect mutuel ». En cinq ans, l'Europe a été secoué par le Brexit, la crise Covid, la guerre en Ukraine, le réchauffement climatique, les répercussions du conflit israélo-palestinien. L'Europe est-elle affaiblie par toutes ces balles perdues ? « Tous ces défis ont permis de renforcer l'Union européenne. Et probablement, c'est ça la magie de l'Europe. Quand on fait face aux situations les plus difficiles, on a un sursaut de responsabilité » défend notre invité.
LE DOSSIER : Nourrir l'Europe avec l'agroécologie En 2018, une étude de SciencsPo Paris avait étudié « Une Europe agroécologique en 2050 : une agriculture multifonctionnelle pour une alimentation saine - Enseignements d'une modélisation du système alimentaire européen ». Qu'en est-il aujourd'hui ? Quelles seraient les conséquences sur les plans nutritionnelles, environnementales, climatiques et de biodiversité, économiques, sociales et sur les politiques agricoles, de ce scénario. On en parle avec Alain Peeters de Terres Vivantes, Simon Chavez de de la House of Agroecology. On parle également de l'utilisation des champignons qui revalorisent les déchets, soignent et nourrissent, avec Quentin Gobert de la mycosphère. https://lamycosphere.com/ Merci pour votre écoute Tendances Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 10h à 11h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Tendances Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11090 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
L'initiative des trois mers, méconnue du grand public, a pour ambition de bâtir l'Europe de demain. Début avril à Vilnius, en Lituanie, s'est tenue son sommet. Un projet de transports va équiper treize pays de nouvelles routes, ports, voies ferrées et aéroports. Portée par la Pologne, l'idée vise un détachement total de la Russie. (Rediffusion du 4 mai 2024)C'est impressionnant de voir les travaux avancer aussi vite ! nous dit Léa Xailly, chercheuse en Études stratégiques à Lyon et Paris. Cette spécialiste de la Pologne écrit une thèse sur le projet des 3 mers : « Pour comprendre ce projet porté par la Croatie, mais principalement par le Président polonais Andrzej Duda depuis 2016, il faut prendre une règle et tracer une ligne droite ! » La chercheuse Léa Xailly également enseignante à l'Inalco, Institut des langues orientales de Paris, explique que les pays des 3 mers (mer Baltique, mer Noire, mer Adriatique) sont 13 pays d'Europe centrale membres de l'Union européenne.« Les trois Pays baltes (Lituanie, Estonie, Lettonie) la Pologne, la Croatie, la Roumanie, la Bulgarie, la République tchèque, la Slovénie, la Slovaquie, la Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie, l'Autriche et la dernière arrivée en 2023, la Grèce », liste la chercheuse. « Leur projet est de développer les insfratructures énergiques et économiques et numériques (terminaux de GNL Gaz Natuel Liquéfié, routes, ports, rails, aéroports, trains...) pour ne plus dépendre de la Russie. »Risque de fragmentation de l'Union européenne « Un ensemble de projets qui va améliorer les connexions au centre de l'Europe sur un axe nord-sud », explique Léa Xailly. « Les premiers nouveaux terminaux gaziers fonctionnent déjà en Pologne, en Croatie et en Lituanie. Vous avez aussi la construction de méga projets la Carpatia (autoroute entre la Lituanie et la Grèce). Ensuite le Rail Baltica (réseaux de voies ferrées entre la Finlande, les pays baltes et la Pologne. Et d'autre part, l'aéroport géant au sud de Varsovie. Cet aéroport sera relié au train à grande vitesse et aux autoroutes du pays. »Au départ, en 2016, l'Union européenne était réticente. Il fallait assurer l'approvisionnement en énergie, donc de gaz et de pétrole provenant de Russie. L'UE préservait ses liens politiques et économiques avec Vladimir Poutine. La guerre en Ukraine est arrivée et les avis économiques, mais aussi politiques ont vite changé, explique Georges Prevlakis, spécialiste franco-grec en géopolitique : « En Europe aujourd'hui, deux tendances s'opposent. Une tendance continentale réticente à l'influence américaine et une tendance maritime encouragée directement ou indirectement pas les États-Unis », analyse le spécialiste. « Les pays des 3 mers s'alignent sur la tendance maritime (ports, terminaux gaziers et routes rattachées...) favorable au soutien américain. Le groupe des 3 mers est convaincu d'un détachement complet de la Russie. Ces pays sont pour la plupart d'anciens satellites de l'Union soviétique et sous-équipés en transports avec des routes construites d'est en ouest. Beaucoup de travail reste à faire pour faire des routes sur l'axe nord-sud. »Pas de secrétariat, mais un fonds d'investissementL'Ukraine et la Moldavie ont été invitées en tant que membres associés au groupe des 3 mers. Une façon d'appuyer et peut-être d'anticiper leur future intégration à l'Union européenne. Le groupe des 3 mers n'a pas de secrétariat général ni de patron. Son fonds d'investissement réunit ses différents budgets (neuf organismes publics et deux partenaires privés) sous la responsabilité de Christian Roy, du Fonds Amber Infrastructure, nommé conseiller du Fonds d'investissement des 3 mers. Au forum des 3 mers de Vilnius début avril, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait le déplacement. On y a également parlé du soutien des États-Unis, une possible contribution de près de 300 millions de dollars.
L'émission 28 Minutes du 11/06/2024 Un philosophe à couteaux tirés avec les vegans pour défendre le steakVégétarisme et véganisme : un danger qui menace les fondements de notre société ? C'est du moins la crainte du philosophe Jean-Claude Poizat formulée dans son livre "Pro-steak. Le carnivorisme est un humanisme". Pourtant, il l'écrit lui-même, les consommateurs de viande représentent 97,8 % de la population française, soit une très large majorité. Mais cette majorité serait menacée par une forme d'obscurantisme incarné par le "végétaro-animalisme" qui "en mettant au centre des préoccupations sociales les droits des animaux [...] en vient peu à peu à attaquer les fondements de nos sociétés contemporaines démocratiques et leurs valeurs humanistes." Pour lui, une partie de notre identité est liée à notre condition de carnivore. Dans son ouvrage, il revient au fondement de la consommation de viande, à ses relations conflictuelles avec les religions, ainsi qu'à la façon dont la philosophie s'est intéressée à cette question.Lendemain d'élections : la France affaiblie dans une Europe qui penche à droite ? L'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale ferait presque oublier le résultat des élections européennes. À première vue, la morphologie du Parlement de Strasbourg n'a pas beaucoup évolué. La droite, incarnée par le Parti populaire européen (PPE), conserve sa première place même si avec ses 181 élus, elle est loin de la majorité absolue. Viennent ensuite les Socialistes et démocrates, qui comptent 135 élus. En ajoutant les 82 eurodéputés Renew, dont fait partie Renaissance, une coalition capable de gouverner l'assemblée est envisageable. Néanmoins, outre la dégringolade des écologistes, le scrutin a été marqué par la progression de l'extrême droite, en tête en Italie, en Belgique, en Hongrie, en Autriche, et en France. Alors qu'elle comptait dans ses rangs 118 eurodéputés dans la dernière assemblée — en excluant le Fidesz, parti hongrois de Viktor Orban — elle en dénombre désormais 128 — excluant toujours le Fidesz mais aussi l'AfD allemand. Cette progression est largement le fait du Rassemblement national, qui envoie trente eurodéputés à Strasbourg. De quoi influencer la politique européenne des cinq prochaines années ? Les deux partis européens de droite radicale, Conservateurs et réformistes européens (ECR) et Identité et démocratie (ID), pourraient-ils faire cause commune malgré leurs différends ? Une alliance entre le PPE et l'ECR est-elle envisageable ? Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 11 juin 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
L'émission 28 Minutes du 11/06/2024 Lendemain d'élections : la France affaiblie dans une Europe qui penche à droite ? L'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale ferait presque oublier le résultat des élections européennes. À première vue, la morphologie du Parlement de Strasbourg n'a pas beaucoup évolué. La droite, incarnée par le Parti populaire européen (PPE), conserve sa première place même si avec ses 181 élus, elle est loin de la majorité absolue. Viennent ensuite les Socialistes et démocrates, qui comptent 135 élus. En ajoutant les 82 eurodéputés Renew, dont fait partie Renaissance, une coalition capable de gouverner l'assemblée est envisageable. Néanmoins, outre la dégringolade des écologistes, le scrutin a été marqué par la progression de l'extrême droite, en tête en Italie, en Belgique, en Hongrie, en Autriche, et en France. Alors qu'elle comptait dans ses rangs 118 eurodéputés dans la dernière assemblée — en excluant le Fidesz, parti hongrois de Viktor Orban — elle en dénombre désormais 128 — excluant toujours le Fidesz mais aussi l'AfD allemand. Cette progression est largement le fait du Rassemblement national, qui envoie trente eurodéputés à Strasbourg. De quoi influencer la politique européenne des cinq prochaines années ? Les deux partis européens de droite radicale, Conservateurs et réformistes européens (ECR) et Identité et démocratie (ID), pourraient-ils faire cause commune malgré leurs différends ? Une alliance entre le PPE et l'ECR est-elle envisageable ? 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 11 juin 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Retrouvez la matinale de Tocsin, tous les matins de 7h30 à 9h30. Au menu : 00:00 Introduction et flash info2:30 Elections européennes : le bilan sans concession d'Alexis PoulinAvec Alexis Poulin, journaliste chroniqueur, co-fondateur du site ”Le Monde Moderne”15:00 Après les européennes, l'union des droites est-elle encore possible ?Avec Guillaume Bernard, historien du droit, politologue30:00 Le coup de marteau de Pascal Pointud40:00 Une Europe plus identitaire peut-elle changer le système ?Avec David Engels, historien, philosophe de l'Histoire ;Et Ghislain Benhessa, avocat, docteur en droit1:15:00 Le coup de marteau de Guy de la Fortelle1:30:00 Macron, européennes : l'entretien sans filtre de Pozzo di Borgo !Avec Yves Pozzo di Borgo, sénateur UDI de Paris entre 2004 et 2017 (vice-président de la Commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat), ancien conseiller de Paris, ex-représentant du Parlement français au Conseil de l'Europe.Pour nous soutenir : https://www.tocsin-media.fr/soutienwww.tocsin-media.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:34:08 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Il y a eu peu d'événements aussi décisifs dans le cours de l'Histoire — avec un grand H — et nous fêtons aujourd'hui ses 80 ans. Pour fêter un grand moment, nous recevons un grand historien : Antony Beevor nous raconte le D-Day et la bataille de Normandie. - invités : Antony Beevor Historien anglais
Au lendemain d'une journée chaotique à l'Assemblée nationale, qui a vu les débats s'interrompre après qu'un député Insoumis brandisse un drapeau de la Palestine, la tête de liste du Parti Socialiste affiche sa distanciation face aux actions menées par le parti de Jean-Luc Mélenchon. Au micro de Thomas Sotto, Raphaël Glucksmann déplore en effet une « tiktokisation » de la vie politique française et une recherche de « buzz » dont il se place à l'antithèse. « Le but des Insoumis, c'est qu'on parle d'eux plutôt que la situation en Palestine », condamne le leader de Place Publique. À l'inverse, il profite de son temps d'antenne pour réaffirmer ses positions « très fermes vis-à-vis de Netanyahu » et son combat pour une reconnaissance immédiate de la souveraineté palestinienne. Il explique que « ce qui nourrit l'organisation terroriste du Hamas, c'est le fait que les Palestiniens voient sans cesse leurs droits repoussés » et que seule la fameuse « solution à deux États » peut apaiser la situation. Sur un tout autre sujet, celui du débat entre le Premier ministre Gabriel Attal et la tête de liste du Rassemblement national Jordan Bardella, diffusé sur TF1 le 23 mai dernier, notre invité considère l'événement médiatique comme un « scandale démocratique » : « voler à ce point la vedette à sa tête de liste [Valérie Hayer, ndlr], c'est un problème démocratique comme de relation aux femmes », fustige-t-il. Un problème qu'il estimerait nul si Attal était candidat aux élections européennes, mais qu'il qualifie en l'état comme une « captation de l'élection par l'exécutif ». Il espère pouvoir envoyer un « message puissant » ce dimanche lors du passage aux urnes pour les européennes, pour enfin « tourner la page du duel Macron/Le Pen, qui nous fait suffoquer depuis des années ». Il invite celles et ceux à voir en sa candidature une autre alternative au macronisme que l'extrême-droite. Une Europe puissante Raphaël Glucksmann ne rougit pas de l'annoncer : il espère arriver en seconde place aux élections à venir. Il revient sur sa montée dans les sondages, qui ne le placent aujourd'hui qu'à un point des intentions de vote de la tête de liste Renaissance. Le cœur de son discours sur l'Europe ? La puissance du continent. Pour la mettre en place, il insiste sur l'importance d'organiser une prise de décision « cohérente » à Bruxelles, en mettant notamment fin au droit de veto. « Ce n'est qu'à l'échelle européenne qu'on va pouvoir reprendre en main notre destin face aux multinationales et à un monde devenu chaotique », tempête notre invité, larmes aux yeux et visiblement ému. Pour accompagner la montée en puissance de l'Europe, la tête de liste des Socialistes propose une insistance sur la militarisation du continent. Il se dit favorable à l'envoi d'instructeurs français en Ukraine, faisant fi des « lignes rouges dictées par Moscou ». Donner des armes à l'Ukraine fait également partie de ses priorités : « si vous voulez la paix, il faut être ferme face aux tyrans qui commencent des guerres. En baissant la tête et en étant faibles, vous rapprocherez la guerre de nous et vous aurez sacrifié notre honneur et notre crédibilité politique », développe-t-il. À ceux qui l'accusent d'être un « va-t-en-guerre », il réplique placer la sécurité des français et des européens en haute estime : « la cible de Poutine, c'est nous ». Pour lui, ce n'est qu'en Europe que l'on peut prendre « les grandes décisions ». « L'Europe, c'est le combat de ma vie », conclut-il.
Aurore Lalucq, est en quatrième position sur la liste du Parti socialiste et de Place publique, menée par Raphaël Glucksmann. L'eurodéputée était l'invitée de la matinale RCF à la veille des commémorations des 80 ans du débarquement et à l'avant-veille des élections européennes. La liste "PS-PP" défend une ligne europhile et même fédéraliste, face notamment aux menaces d'ingérences étrangères.
En février, l'ancien président américain Donald Trump menaçait ses alliés de l'OTAN, à l'occasion d'un meeting en Caroline du Sud : s'il est réélu en novembre, il n'hésitera pas à les laisser se débrouiller seuls en cas d'invasion armée de la Russie s'ils ne remplissent pas leurs obligations de dépenses militaires.Cette intimidation a déstabilisé les pays européens membres de l'organisation militaire transatlantique, qui comptent fortement sur les Américains en cas de conflit avec un pays tiers.Après l'invasion russe de l'Ukraine, un autre électrochoc pour le Vieux Continent, cette provocation de Donald Trump a été une nouvelle occasion pour les Vingt-Sept de se demander comment mieux faire face aux menaces extérieures et comment développer la défense européenne, alors même que les traités interdisent à l'Union européenne (UE) toute dépense militaire.Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Philippe Jacqué, correspondant du Monde à Bruxelles, nous explique comment l'idée de défense européenne est née et comment elle a évolué depuis la création de l'UE.Un épisode de Cyrielle Bedu. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi. ---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr
À moins de trois semaines des élections européennes, la liste de la majorité présidentielle portée par Valérie Hayer, atteint son plus faible score à 15,5%. La liste PS de Raphaël Glucksmann gagne un point à 13%, alors que la liste RN de Jordan Bardella est toujours en tête avec 32%. Les partis d'extrême droite, qui ont le vent en poupe à quelques semaines du scrutin, étaient rassemblés à Madrid le 19 mai, aux côtés du parti nationaliste espagnol Vox. Pourquoi le RN et sa tête de liste Jordan Bardella conservent-ils une large avance dans les sondages ? Peut-on parler d'une internationale de l'extrême droite, comme l'affirme Vox ?
Après une réécriture puis un report, le très attendu projet de loi agricole est examiné à partir de ce mercredi à l'Assemblée nationale. Alors qu'il entend répondre aux objectifs de transition, il est jugé comme potentiellement néfaste pour l'écologie. Pourquoi ?Peut-on nourrir la planète tout en respectant l'environnement ? Le modèle agricole actuel est-il tenable ? Pour en débattre Xavier Poux, ingénieur agronome consultant et chercheur chez AScA (bureau d'études pour la gestion de l'environnement)Co-auteur de l'étude Une Europe agroécologique en 2050 : une agriculture multifonctionnelle pour une alimentation saine, et d'un livre « Demain, une Europe agroécologique » éditions Actes Sud Jean-Bernard Lozier, polyculteur, membre de la Confédération Paysanne en charge de la question des pesticides Rémi Dumas, vice-président national des Jeunes Agriculteurs, viticulteur et éleveur de brebis laitières dans l'Hérault
Après une réécriture puis un report, le très attendu projet de loi agricole est examiné à partir de ce mercredi (15 mai 2024) à l'Assemblée nationale. Alors qu'il entend répondre aux objectifs de transition, il est jugé comme potentiellement néfaste pour l'écologie. Pourquoi ? Peut-on nourrir la planète tout en respectant l'environnement ? Le modèle agricole actuel est-il tenable ? Pour en débattre :- Xavier Poux, ingénieur agronome consultant et chercheur chez AScA (Bureau d'études pour la gestion de l'environnement). Co-auteur de l'étude « Une Europe agroécologique en 2050 : une agriculture multifonctionnelle pour une alimentation saine », et d'un livre « Demain, une Europe agroécologique » éditions Actes Sud- Jean-Bernard Lozier, polyculteur, membre de la Confédération Paysanne en charge de la question des pesticides- Rémi Dumas, vice-président national des Jeunes Agriculteurs, viticulteur et éleveur de brebis laitières dans l'Hérault.
durée : 00:09:13 - L'invité de 7h50 - par : Alexandra Bensaid - La tête de liste des écologistes aux élections européennes Marie Toussaint milite pour un investissement massif dans les énergies renouvelables. Elle souhaite notamment "couvrir la France d'éoliennes et de panneaux solaires". - invités : Marie Toussaint - Marie Toussaint : Eurodéputée, membre de l'ONG "Endecocide", présidente et co fondatrice de l'association "Notre affaire à tous"
durée : 00:09:13 - L'invité de 7h50 - par : Alexandra Bensaid - La tête de liste des écologistes aux élections européennes Marie Toussaint milite pour un investissement massif dans les énergies renouvelables. - invités : Marie Toussaint - Marie Toussaint : Eurodéputée, membre de l'ONG "Endecocide", présidente et co fondatrice de l'association "Notre affaire à tous"
L'Initiative des trois mers, méconnue du grand public, a pour ambition de bâtir l'Europe de demain. Début avril à Vilnius, en Lituanie, s'est tenue son sommet. Un projet de transports va équiper treize pays de nouvelles routes, ports, voies ferrées et aéroports. Portée par la Pologne, l'idée vise un détachement total de la Russie.
C'est un anniversaire à haute charge symbolique ! Voilà 20 ans que l'Europe s'est élargie à dix pays, de l'Estonie à Chypre, en passant par la Pologne... Un anniversaire en forme de bilan alors que neuf pays sont toujours dans la salle d'attente, dont les plus récents et non des moindres, l'Ukraine, pays envahi et en guerre avec la Russie, et la Moldavie et la Géorgie deux pays soumis à une forte pression et une ingérence russe. L'urgence est là, mais l'Europe qui doit déjà batailler dur avec certains membres frondeurs comme la Hongrie, qui doit relancer son industrie à l'heure des nouveaux défis de la défense, de l'intelligence artificielle et du climat, l'Europe peut-elle se le permettre ? Notre invitée est Sylvie Goulard Elle a été députée européenne, conseillère du président de la Commission européenne et ministre de la Défense en France, et signe un petit livre incisif aux éditions Tallandier intitulé « L'Europe enfla si bien qu'elle creva ».Le miracle économique polonaisÉconomiquement, l'Europe a un vrai pouvoir d'entraînement pour les pays qui la rejoignent. Exemple la Pologne qui est le pays de l'est de l'Europe qui enregistre le meilleur taux de croissance. Un développement fulgurant dû aux fonds européens, dont le pays est le premier bénéficiaire net. Le reportage d'Adrien Sarlat dans une start-up polonaise qui doit son succès à l'UE. L'Europe puissance, l'Europe de la défenseCe sont des objectifs défendus, la semaine dernière, par le président de la République lors de son discours de la Sorbonne. La guerre menée par la Russie en Ukraine a, bien sûr, remis la question en haut de l'agenda. Les pays baltes mettent en garde depuis longtemps contre cette menace russe sans avoir vraiment été entendus par le passé. Pour Marielle Vitureau, notre correspondante à Vilnius, la victoire de l'Ukraine est considérée ici comme le meilleur garant pour la sécurité de la région.
C'est un anniversaire à haute charge symbolique ! Voilà 20 ans que l'Europe s'est élargie à dix pays, de l'Estonie à Chypre ,en passant par la Pologne... Un anniversaire en forme de bilan alors que neuf pays sont toujours dans la salle d'attente, dont les plus récents et non des moindres, l'Ukraine, pays envahi et en guerre avec la Russie, et la Moldavie et la Géorgie deux pays soumis à une forte pression et une ingérence russe. L'urgence est là, mais l'Europe qui doit déjà batailler dur avec certains membres frondeurs comme la Hongrie, qui doit relancer son industrie à l'heure des nouveaux défis de la défense, de l'intelligence artificielle et du climat, l'Europe peut elle se le permettre ? Notre invitée est Sylvie Goulard Elle a été députée européenne, conseillère du président de la Commission européenne et ministre de la Défense en France, et signe un petit livre incisif aux éditions Tallandier intitulé « L'Europe enfla si bien qu'elle creva ».Le miracle économique polonaisÉconomiquement l'Europe a un vrai pouvoir d'entrainement pour les pays qui la rejoignent. Exemple la Pologne qui est le pays de l'Est de l'Europe qui enregistre le meilleur taux de croissance. Un développement fulgurant dû aux fonds européens, dont le pays est le premier bénéficiaire net. Le reportage d'Adrien Sarlat dans une start-up polonaise qui doit son succès à l'UE. L'Europe puissance, l'Europe de la défenseCe sont des objectifs défendus la semaine dernière par le président de la République lors de son discours de la Sorbonne. La guerre menée par la Russie en Ukraine a bien sûr remis la question en haut de l'agenda. Les pays baltes mettent en garde depuis longtemps contre cette menace russe sans avoir vraiment été entendus par le passé. Pour Marielle Vitureau, notre correspondante à Vilnius, la victoire de l'Ukraine est considérée ici comme le meilleur garant pour la sécurité de la région.
Chaque jour, entre 9h et 9h30, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce vendredi, il revient sur l'inquiétude d'Omar Sy face à la montée de l'extrême droite, les propos de Rachida Dati sur Aya Nakamura et sur le discours d'Emmanuel Macron à la Sorbonne.
durée : 00:20:15 - Journal de 18h - "L'Europe est mortelle, elle peut mourir" : Emmanuel Macron avait des accents alarmistes ce matin à la Sorbonne pour exposer sa vision de la construction européenne. Une Europe menacée par les nationalistes, a dit le chef de l'Etat dans une allusion limpide aux enjeux du scrutin européen.
durée : 00:20:27 - Journal de 12h30 - Même lieu, même format, même durée. 7 ans après, le président Emmanuel Macron est de retour à la Sorbonne avec un nouveau discours sur l'Europe.
durée : 00:20:15 - Journal de 18h - "L'Europe est mortelle, elle peut mourir" : Emmanuel Macron avait des accents alarmistes ce matin à la Sorbonne pour exposer sa vision de la construction européenne. Une Europe menacée par les nationalistes, a dit le chef de l'Etat dans une allusion limpide aux enjeux du scrutin européen.
durée : 00:20:27 - Journal de 12h30 - Même lieu, même format, même durée. 7 ans après, le président Emmanuel Macron est de retour à la Sorbonne avec un nouveau discours sur l'Europe.
durée : 00:09:31 - L'invité de 7h50 du week-end - par : Ali Baddou, Marion L'hour - L'écrivaine Lola Lafon a participé à l'écriture du hors série du magazine Zadig en partenariat avec Arte, "Rêver l'Europe", alors que les élections européennes se tiennent le 9 juin. Ce magazine sera disponible en librairie et en kiosque à partir du 24 avril.
Rangée derrière le candidat et actuel commissaire luxembourgeois Nicolas Schmit, la gauche européenne espère faire mieux en Europe que ne l'est sa représentation dans les parlements nationaux. Une Europe qui commence à anticiper et calculer le coût d'une entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne
Débat entre Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors, Jean-Marc Rickli, responsable des risques mondiaux et émergents au Centre de politique de sécurité de Genève, Jean-Luc Addor, conseillr national (UDC/VS) et Alain Franco.
durée : 00:38:46 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Depuis plusieurs jours, les agriculteurs font entendre leur colère et manifestent partout en France. Le mot d'ordre : trop de normes, nationales, européennes, commerciales et environnementales.
C dans l'air du 19 janvier 2024 - Canons Caesar, missiles Scalp : la France au secours de l'Ukraine ? L'Ukraine appelle l'Occident à faire plus pour "juguler" la production d'armes de la Russie et alerte sur la "pénurie de munitions " de son armée au moment où ses alliés viennent de lancer à Paris une coalition "artillerie". A l'approche du deuxième anniversaire du début de l'invasion par l'armée russe, cette nouvelle étape, pilotée par la France et les Etats-Unis, doit permettre de mieux répondre aux besoins en armement de Kiev. Les "feux", comme les appellent les militaires, sont aujourd'hui un vecteur essentiel pour tenir la ligne de front, figée depuis l'échec de la contre-offensive ukrainienne lancée au début de l'été 2023. L'Ukraine dispose encore d'un stock de canons soviétiques. Ils sont adaptés à des obus de 122 mm alors que les systèmes occidentaux utilisent des obus de 155 mm. Pour armer ces canons, l'Union européenne avait annoncé la fourniture d'un million de munitions à l'Ukraine d'ici le printemps 2024. Mais seuls 300 000 obus ont été livrés à ce jour, selon des parlementaires européens. Pour aider l'Ukraine à se défendre, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a indiqué que la France allait produire 78 canons Caesar en 2024 et qu'elle était prête à en financer 12 en débloquant une somme de 50 millions d'euros. 6 canons seront financés par l'Ukraine et seront livrés "dans les prochaines semaines", les 54 autres canons Caesar devront être financés par les autres alliés. L'Ukraine, visée presque chaque nuit par des drones et des missiles lancés par Moscou, a également exprimé le besoin de renforcer sa défense aérienne et d'agir pour limiter la production de l'industrie militaire russe, estimant que 95 % des "composants critiques " utilisés dans les armements russes étaient produits par des sociétés occidentales. La Russie a complètement réorienté ces derniers mois son économie sur l'industrie de l'armement et a démultiplié sa production, malgré les sanctions qui doivent permettre de gêner la fabrication de munitions et d'armes. Moscou est parvenue à contourner certaines de ces mesures, et à acquérir par exemple la microélectronique dont elle a besoin, notamment en provenance d'Asie. L'Ukraine, de son côté, voit l'aide militaire occidentale se tarir, sur fond de dissensions internes, en particulier aux États-Unis, mais aussi en Europe. Dans ce contexte, Emmanuel Macron a annoncé mardi, lors de sa conférence de presse, fournir à Kiev quarante missiles air-sol Scalp à longue portée et "plusieurs centaines de bombes". Le chef de l'Etat a, également, mis en avant la nécessité de construire "une Europe plus forte, qui sache se protéger elle-même et qui ne dépende pas des autres" alors que l'hypothèse d'un retour de Donald Trump à la Maison Blanche en novembre fait craindre des conséquences sur l'engagement des Etats-Unis dans l'Otan. Le président de la République a par la suite soutenu à Davos la proposition du Commissaire européen Thierry Breton de créer un fonds européen de 100 milliards d'euros, destiné à développer les industries de défense du continent, et des infrastructures communes ; y compris un porte-avion commun aux "27". Le débat sur une défense européenne est relancé sur le Vieux continent alors que l'Otan s'apprête à lancer la semaine prochaine l'exercice le plus important depuis la Guerre froide. Alors à quoi va servir cette coalition "artillerie", comment va-t-elle fonctionner et quelle aide va-t-elle apporter aux soldats ukrainiens ? Quelle est la situation sur le terrain ? Une Europe de la défense peut-elle voir le jour, indépendamment des Etats-Unis ? Enfin que pensent les Russes de la guerre ? Des échauffourées rarissimes ont éclaté dans la république du Bachkortostan, après la condamnation d'un opposant local qui avait critiqué l'invasion de l'Ukraine. La colère gronde-t-elle dans le pays ? NOS EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de "Ce qui nous attend" - ISABELLE LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express - GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l'armée française - Écrivain
En proposant à Benyamin Nétanyahou que la coalition contre l'Etat Islamique puisse lutter aussi contre le Hamas, Emmanuel Macron montre sa volonté de prendre le leadership par rapport aux alliés américain et européens. Une Europe qui reste encore divisée sur les questions de cessez-le-feu et de corridor humanitaire
À la veille d'un sommet à Grenade en Espagne, les pays membres de l'Union européenne ont trouvé un accord sur la façon de faire face à des situations de crise migratoire. C'était une étape nécessaire pour que le pacte asile immigration soit débattu au Parlement européen. Ce texte pourra-t-il être adopté avant les élections européennes de 2024 ? Entretien avec Marie Toussaint, députée européenne écologiste et tête de liste Europe Écologie-Les Verts (EELV) pour ces prochaines élections.
durée : 00:58:07 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - La grande reporter Anne Nivat revient de Tchétchénie dont le dirigeant autoritaire Ramzan Kadyrov s'investit dans l'effort de guerre russe / Plus de quarante chefs d'Etat étaient réunis en Moldavie lors du deuxième sommet de la Communauté politique européenne. Une Europe unie face à la Russie ? - invités : Anne Nivat Grande reporter au Point; Simon Carraud Journaliste à Contexte; Florent Parmentier Secrétaire général du CEVIPOF/ Sciences Po, chercheur associé au Centre de géopolitique de HEC.
La Communauté politique européenne (CPE) s'est réunie pour la deuxième fois de son histoire. Une Europe non plus à 27 mais à 47 pays. Le choix de la Moldavie est symbolique. Ce pays de 2 millions et demi d'habitants fait l'objet d'opérations de déstabilisations massives de la part de la Russie. Ce sommet est donc un message d'unité face à Moscou. La présidente moldave a redit son impatience de rejoindre l'union européenne et Volodymyr Zelensky a défendu la nécessité de l'entrée de son pays dans l'OTAN.
.. Alléluia on va enfin en terminer avec le podcast 79 (qui est en fait le 127ème Rourou Foot..).. bon, la saison suit son cours et nous voici sensiblement dans la dernière ligne droite, et notamment celle des Coupes d'Europe.. alors que parallèlement cette Europe on l'attaque au niveau des équipes nationales, avec les éliminatoires infernaux (je rigole, encore qu'ils le sont vu d'un certain côté de la lorgnette hihi..) de ce championnat, dont la phase finale aura lieu, vous le savez j'imagine, en Allemagne.. l'air de rien, et par rapport aux 4 compétitions (les 3 Coupes au niveau des clubs, et celle, même si on dit championnat - je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, peut-être pour qu'il n'y ait pas de confusion..- , des nations.. maintenant on dit souvent Euro, ce qui règle le problème finalement..) il me semble qu'il y a pas mal de questions à se poser, de débats à poser sur la table .. et puis par ailleurs 2,3 choses dans un autre secteur qui me paraissent assez alarmantes.. bref y'a de quoi dire, de quoi parler, et bonne écoute à toutes les Bravettes et à tous les Braves..
durée : 00:03:13 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - Lors du Conseil européen qui s'est tenu vendredi, les 27 ont opté pour faire de l'Union une forteresse : construire des murs aux frontières extérieures, contre les flux migratoires…
durée : 00:03:13 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - Lors du Conseil européen qui s'est tenu vendredi, les 27 ont opté pour faire de l'Union une forteresse : construire des murs aux frontières extérieures, contre les flux migratoires…
durée : 00:03:03 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le Président ukrainien était hier à Londres et Paris, puis aujourd'hui à Bruxelles où il rencontrera les « 27 » de l'UE : un déplacement pour demander plus d'armes à un moment décisif dans cette guerre. L'UE continuera de l'aider car elle estime que le sort de l'Ukraine engage celui de l'Europe.
durée : 00:03:03 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le Président ukrainien était hier à Londres et Paris, puis aujourd'hui à Bruxelles où il rencontrera les « 27 » de l'UE : un déplacement pour demander plus d'armes à un moment décisif dans cette guerre. L'UE continuera de l'aider car elle estime que le sort de l'Ukraine engage celui de l'Europe.