Podcasts about course au large

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Into The Wind
#119 Stephan Kandler, la quête de la Coupe

Into The Wind

Play Episode Listen Later May 30, 2025 197:51


Il a découvert la voile à l'adolescence, entre Toulouse et Gruissan, dans une famille baignée par l'aéronautique - loin des capitales de la régate. C'est aux côtés de son père Ortwin, pionnier d'Airbus, que Stephan Kandler fait ses premières armes, en croisière puis en course, avant de professionnaliser cette passion au sein de K Yachting. Très actif dans les années 1990 sur les circuits ILC 40, Mumm 30 ou Corel 45, il construit des programmes ambitieux en équipage, repère de futurs grands noms (Juan Kouyoumdjian, Guillaume Verdier) et attire les meilleurs navigateurs français des circuits inshore.En 2001, à 30 ans, il se lance dans l'aventure Coupe de l'America avec la création de K-Challenge. Six ans plus tard, son équipe représente la France à Valence sous le nom Areva Challenge, après avoir frôlé la banqueroute. Le défi français se classe sixième de la Louis Vuitton Cup et parvient à rivaliser avec des écuries bien mieux dotées. L'avenir s'annonce prometteur - Stephan Kandler assure avoir alors réuni un budget de 60 millions d'euros grâce à un mécène et un partenaire -, mais le conflit judiciaire entre Oracle et Alinghi gèle tout projet de suite et tout s'effondre.Il rebondit en TP52 avec All4One durant trois saisons, sans parvenir à revenir dans la Coupe et prend ce qu'il pense être sa retraite de la voile pour se tourner vers les vignes pendant près de huit ans. Kandler revient à la voile en 2021, motivé par l'évolution technologique des supports et l'essor de SailGP. Il s'associe à Bruno Dubois et relance K-Challenge, avec l'objectif de concourir à la 37e America's Cup à Barcelone. C'est le groupe Accor, via sa marque Orient Express, qui relance définitivement la machine fin 2022. En deux ans à peine, un AC75 est construit chez Multiplast, issu du design package des Kiwis et l'équipe s'aligne dans les délais.Sur le plan sportif, Quentin Delapierre et les siens créent la surprise en remportant la première régate officielle à Villanova en AC40. Mais le manque d'entraînement sur l'AC75 et l'inexpérience de ce type de support pénalisent la suite du parcours. Malgré une victoire symbolique contre Alinghi, le défi tricolore ne se qualifie pas pour les demi-finales. Une "déception" sportive, Kandler ne s'en cache pas.Aujourd'hui, K-Challenge poursuit l'aventure à travers sa présence en SailGP, où elle aligne le même équipage qu'en America's Cup. L'équipe s'est ancrée à Lorient, via des activités technologiques (hydrogène, software embarqué, simulateur) qui nourrissent à la fois la performance et des débouchés industriels.Alors que la 38e édition de la Coupe se profile à Naples en 2027, Stéphane Kandler affiche son ambition : capitaliser sur l'expérience de Barcelone pour construire une équipe encore plus compétitive. La France a (re)pris pied dans la Coupe. Il reste désormais à s'y imposer. Et Stephan Kandler en est sûr : jamais cela n'a été aussi possible.Diffusé le 30 Mai 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
#118 Antoine Mermod, l'ingénieur devenu président

Into The Wind

Play Episode Listen Later May 21, 2025 128:55


Il fût longtemps un technicien de haut vol ; il occupe désormais une place centrale dans l'écosystème de la course au large. Président de l'Imoca depuis 2017, Antoine Mermod, 48 ans, élu par les coureurs, dirige la classe phare des monocoques de 60 pieds. Il a commencé par l'habitable à La Trinité-sur-Mer où la famille passe ses vacances, alors véritable Mecque de la voile dans les années 1990-2000. Étudiant en école d'ingénieur, il se forme au contact de Bruno Peyron, multiplie les coups de main et les expériences avant de plonger dans l'univers des Orma. Avec Karine Fauconnier chez Sergio Tacchini puis au sein du Gitana Team, il vit de l'intérieur l'âge d'or des trimarans de 60 pieds, à une époque où peu d'équipes disposent de bureaux d'études intégrés.Il a à peine 30 ans et déjà beaucoup d'expérience quand il vit son premier Vendée Globe avec Gitana 80 : il dissèque la jauge et découvre les émotions puissantes d'un tour du monde. Il renouvellera l'expérience en 2016-2017 en construisant No Way Back et en gérant le projet de Pieter Heerema. Entre-temps, il est directeur technique des 5 Imoca de la Fnob sur la Barcelona World Race, 2011 puis rejoint les frères Peyron pour participer à l'aventure Energy Team dans la Coupe de l'America.Il est élu président de l'Imoca au printemps 2017, à l'issue du premier Vendée Globe des foilers, lorsque partisans et opposants à la monotypie s'affrontent : l'ingénieur passionné par les protos se retrouve président d'une association de coureurs. Sous sa houlette, l'Imoca va se transformer en une véritable ligue professionnelle (une dizaine de collaborateurs, 1,7 million d'euros de budget), profitant de l'engouement pour le Vendée Globe 2020-2021 et du choix par The Ocean Race - sur sa proposition - de faire des Imoca le support de ses épreuves en équipage.Prochain objectif : faire en sorte que les coureurs, qui prennent tous les risques, vivent mieux de leur sport. Et continuer à vivre les émotions si uniques d'un tour du monde...Diffusé le 21 Mai 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
#117 Sébastien Marsset, la sobriété performante

Into The Wind

Play Episode Listen Later May 5, 2025 164:45


Il disposait probablement du plus petit budget de cette édition du Vendée Globe : 900 000 € au total pour les trois saisons et la course, qu'il termine en 27e position, après un peu plus de 91 jours de mer. Pas question pour Sébastien Marsset, malgré ces bouts de ficelles, de renoncer à la régate : d'où le concept de "sobriété performante" revendiqué par le Nantais, né à Paris voilà un peu plus de 40 ans.Formé sur le tas, à l'école de l'habitable et du convoyage, d'abord, à l'Ecole nationale de voile où il passe son brevet d'Etat, ensuite, il se lance, après de nombreuses régates en équipage, dans le circuit mini : 4 saisons d'apprentissage, avant d'être recruté comme petite main chez Groupama, pour des coups de main techniques ponctuels. Toujours dispo, toujours candidat, il finit par être embarqué comme technicien et navigateur de moins de 30 ans remplaçant d pour la Volvo Ocean Race 2011-2012 remportée par l'équipe de Franck Cammas.Le solide gaillard, connu pour son impact physique et son engagement, change de dimension, le téléphone se met à sonner : l'équipe Spindrift l'appelle pour naviguer sur l'ex Maxi Trimaran Banque Populaire, puis c'est Alvimedica qui l'engage pour la Volvo 2014-2015 - où il court, cette fois, toutes les étapes sauf une - avant de retourner boucler un Trophée Jules Verne avec Spindrift, sans parler des circuits GC32 et match racing avec l'équipage de Yann Guichard.Il passe ensuite au solo en Claass40 mais doit abandonner le Rhum 2018, enchaîne avec la Solitaire l'année suivante avant d'être recruté par Romain Attanasio sur son projet Imoca. C'est là que son projet de Vendée Globe prend corps, un peu ralenti par le Covid l'année suivante. En 2021, il accomplit une nouvelle saison avec Romain Attanasio, sur l'ex-Malizia, goûtant au foiler, mais il est temps de voler de ses propres ailes en Imoca : en 2022, il achète l'ancien Delta Dore à Erik Nigon et se lance dans les qualifs du Vendée Globe, montant une petite équipe commando qui l'emmène au départ avec le plus vieux bateau de la flotte.Un Vendée Globe où il prend du plaisir, malgré une remontée de l'Atlantique difficile, et qui lui donne immédiatement envie de recommencer ! Mais pas à n'importe quel prix, lui qui sait les sacrifices que demande cette épreuve : pour 2028, Sébastien veut jouer avec les foilers, visant un bateau d'occasion de la génération 2020 et un budget largement redimensionné. Trois mois après son retour, il y travaille déjà - "le large me manque".Diffusé le 5 Mai 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
#116 Sam Goodchild : toucher à tout, pour réaliser un rêve de 20 ans.

Into The Wind

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 117:56


Rares sont les marins à avoir goûté à autant de supports, si jeune : à 35 ans, Sam Goodchild, qui vient de boucler le Vendée Globe à la 9e position après 76 jours de course, n'a que le mot "apprendre" à la bouche. Alors, depuis qu'à 15 ans il s'est mis en tête de boucler le tour du monde en solitaire, le jeune Anglais multiplie les expériences.Après une jeunesse vécue aux Antilles sur le bateau familial, il rentre en Angleterre en pension puis intègre le circuit habitable et goûte au match racing, toujours partant pour filer un coup de main pour bricoler. C'est comme ça qu'il rencontre Alex Thomson et Mike Golding et vit le Vendée Globe 2008 de l'intérieur, après des premières transatlantiques et transpacifiques. Il a à peine 18 ans et arrête ses études : il sera marin.Il entre à l'Artemis Offshore Academy, et se lance en Figaro, pour quatre saisons : un apprentissage rude mais précieux, d'autant que, déjà, à côté, il multiplie les piges en Class40, gagnant la Normandy Channel Race en 2012. Quelques mois plus tard, il tombe à la mer lors de la deuxième étape de la Global Ocean Race, récupéré après 40 minutes à l'eau par son équipier Conrad Colman.Pendant ces riches années, il navigue en VOR65, en MOD70, en Imoca, désormais reconnu par les marins français, qui apprécient sa polyvalence... et son français parfait ! Habitué aux projets des autres, il se lance en Class40 pour le Rhum 2018, soutentu par Netflix, mais il démâte quelques jours après le départ. L'année suivante, il fait la rencontre de Leyton, qui lui confie la barre du Figaro, puis celle de l'Ocean Fifty.Cette fois, il a son propre projet, deux saisons complètes - dont une 3e place sur la Transat Jacques Vabre - et un statut de favori au départ de la Route du Rhum 2022 ; malheureusement, il est gravement blessé par sa colonne de winch dès le départ et doit renoncer.La suite était déjà écrite : à peine remis, il prend la barre de l'ancien Imoca de Thomas Ruyant et intègre la structure du Nordiste pour préparer le Vendée Globe, enfin ! En deux saisons, il accumule les places de 3e et décroche un titre de champion du monde Imoca, participe à The Ocean Race avec Holcim PRB, démâte quelques semaines avant le départ mais prend le départ de son tour du monde en solo serein et heureux.Il avait deux objectifs : terminer classé et prendre du plaisir. Objectifs atteints, et maintenant ? Sam Goodchild reconnaît que se remettre en selle n'est pas forcément évident et que réaliser son rêve est un peu vertigineux. Mais, désormais, courir autour du monde n'est plus un rêve, c'est son métier, et il a bien l'intention de continuer à le pratiquer.Diffusé le 22 Avril 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
#115 Tanguy Le Turquais, naviguer aligné avec ses valeurs

Into The Wind

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 146:04


Si on s'en tient aux grandes dates de sa carrière nautique, la trajectoire de Tanguy Le Turquais, 35 ans, est limpide : une enfance à bord d'un bateau amarré à Vannes, un brevet d'Etat voile et un capitaine 200 comme diplômes, cinq saisons en Mini 6.50, cinq saisons en Figaro, trois saisons en Imoca et un magnifique Vendée Globe 2024-2025 conclu en 84 jours, un petit 1/4 d'heure derrière Benjamin Ferré, premier bateau à dérives.Dans les faits, évidemment, ça a été un peu plus compliqué que ça !Issu d'un milieu modeste et pas très porté par les études, il travaille d'abord très jeune en école de voile, se spécialise en mécaniqie marine et entame une carrière de convoyeur qui lui forge son expérience sur le terrain. Sans le sou, il achète avec Clarisse Crémer, qu'il rencontre en croisière, un Pogo pour se lancer dans la Mini. Au bout de deux saisons de vaches maigres, avec deux bouts de ficelles et sans le sou, il finit 6e de la Mini 2013 et récidive en 2015 pour accrocher un podium, toujours en série. Bilan des années mini : deux titres de champion de France promotion.Les années Figaro constituent un passage obligatoire, à ses yeux, pour parfaire son apprentissage vers le Vendée Globe, un projet qui commence à germer dans un coin de sa tête. Mais il le dit lui-même, il n'y prend pas beaucoup de plaisir. C'est là, aussi, que germe en lui l'envie de "ne pas être qu'un simple panneau publicitaire". Il ne parvient pas à convaincre son sponsor Queguiner de le suivre en Imoca, alors il y va tout seul, en soutenant une cause, celle de Lazare, qui organise des colocations entre sans-abris et jeunes actifs.A l'automne 2021, il lance son projet en achetant l'ancien Imoca de Damien Seguin : là aussi, le chemain sera semé d'embûches, entre Transat Jacques Vabre finie in extremis et sprint retour, accusations de triche avec sa compagne Clarisse Crémer - ils ont été blanchis par la FF Voile - mais toujours en jouant dans le paquet de tête des bateaux à dérives.Son Vendée Globe sera à l'image de l'homme et du marin : une explosion d'émotions au début, puis à fond, jusqu'au dernier jour, pour finir juste derrière Benjamin Ferré, avec qui une relation unique s'est créée.Et maintenant ? Pas de Vendée Globe supplémentaire : pour lui, cette course ne se vit qu'une fois, et les émotions y ont été tellement fortes, qu'on ne peut les galvauder.Mais celui qui dit être devenu "entrepreneur malgré lui" a déjà repris son bâton de pélerin pour se lancer dans un nouveau projet, en Ocean Fifty cette fois. Et toujours sous les couleurs de Lazare, parce que naviguer aligné avec ses valeurs compte beaucoup pour Tangy Le TurquaisDiffusé le 4 Avril 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
#114 Benjamin Ferré, trajectoire accélérée

Into The Wind

Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 146:35


Il parle d'une voix calme et tranquille, mais sous chaque intonation percent les convictions et une passion pour son métier, qu'il Sur le papier un destin de cadre sup à La Défense l'attendait à la sortie de son école de commerce. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Et 10 ans plus tard, Benjamin Ferré s'est retrouvé au départ du Vendée Globe, bouclé en un peu moins de 85 jours, premier bateau à dérives.En retraçant son parcours, on comprend que la route initiale n'était pas aussi tracée que cela. Pas beaucoup de bateau pendant sa jeunesse, mais beaucoup de sport ; un tour du monde en stop pendant son année de césure - quand ses camarades de promo enchaînaient les stages - dont il revient changé ; une traversée de l'Atlantique au sextant avec des copains ; une expérience en start-up et très vite le goût de l'entrepreneuriat, puisqu'il crée sa boîte et multiplie les projets.Et puis, un jour à Paris, un dîner avec un concurrent de la Mini Transat, rencontré par hasard, va tout changer. Il se lance dans la préparation de l'édition 2019 en rachetant le bateau de Clarisse Crémer. Tout aurait pu s'arrêter en 2018 avec une double hernie discale, mais il surmonte l'obstacle, progresse à vitesse grand V pour finir par décrocher un podium en bateau de série.S'il se fait plus discret ensuite, c'est qu'il réfléchit avec beaucoup de méthode au Vendée Globe. En est-il capable ? Un dîner avec Jean Le Cam va faire tomber la dernière barrière et sceller entre les deux hommes une relation forte et durable. Après des mois de travail, il trouve de quoi acheter l'ancien Banque Populaire avec lequel Clarisse Crémer vient de terminer son premier Vendée Globe et signe avec Monnoyeur.La marche est haute, mais comme pour la Mini Transat, Benjamin Ferré va beaucoup travailler et beaucoup naviguer, enchaînant les courses et les performances pendant les 2 années de préparation. Résultat : un Vendée Globe marqué par une bataille homérique avec Tanguy Le Turquais, qu'il devance de 16 minutes pour la première place des "dériveurs".Et maintenant ? Priorité aux proches, la famille, les amis. Mais l'homme de projets, devenu marin, a beaucoup d'envies, et pas que dans la voile...Diffusé le 21 Mars 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
[REDIFFUSION] - #9 Fabrice Amedeo, le marin entrepreneur qui a plus d'un projet dans sa baille

Into The Wind

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 93:52


En écho à l'arrivée de Fabrice Amedeo, dernier concurrent classé du Vendée Globe, nous plongeons ce vendredi dans les archives d'Into The Wind et l'épisode #9, enregistré le 6 septembre 2019 à Levallois avec l'ex-journaliste du Figaro..A cette époque, Fabrice Amedeo n'a couru "que" un Vendée Globe et s'apprête à prendre le départ de la Transat Jacques Vabre sur son foiler Newrest - Arts & Fenêtres, un an avant sa deuxième participation au tour du monde, soldée par un abandon à Cape Town. Un bateau qu'il va perdre lors de la Route du Rhum 2022.Le marin-journaliste va reconstruire ensuite son projet, avec un bateau à dérives, pour s'aligner sur son troisième départ de Vendée Globe et le boucler en 114 jours.-- Fabrice Amedeo détonne parmi les marins : domicilié à Paris et multipliant les aller-retours avec La Trinité-sur-Mer, le skipper de Newrest Arts & Fenêtres, 41 ans, n'est pas issu de la filière bretonne traditionnelle.Arrivé tardivement dans le monde de la course par les croisières parentales, ce diplômé de philo et de Sciences-Po a été journaliste au Figaro, auteur de 8 livres et 2 documentaires, avant de devenir coureur professionnel à plein temps.Passé par le Class40 avant de s'attaquer au Vendée Globe - qu'il termine en 11e position en 2017 - il compte également trois Route du Rhum et trois Transat Jacques Vabre dans les bottes. Au cours de cet épisode, il raconte la vie très organisée d'un marin père de 3 filles habitant en banlieue parisienne, sa détermination, ses doutes, son bonheur d'être en mer, son goût pour l'entrepreneuriat et ses projets : les deux prochaines éditions du Vendée Globe, une balade en Antarctique... Une parole directe, carrée, sans détours.Rediffusé le 07 mars 2025Diffusé le 06 septembre 2019Générique : In Closing – Days PastPost-production : Clovis Tisserand - Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
#113 Guillaume Verdier, architecte naval en bande organisée

Into The Wind

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 169:17


Il parle d'une voix calme et tranquille, mais sous chaque intonation percent les convictions et une passion pour son métier, qu'il raconte pour autant avec beaucoup de recul. A 54 ans, Guillaume Verdier est une star de l'architecture navale.Ses bateaux ont tout gagné, ou presque. Le vainqueur du Vendée Globe, Macif Santé Prévoyance ? C'est lui. Le vainqueur de The Ocean Race, 11th Hour Racing ? C'est encore lui. Le vainqueur de la Route du Rhum et de l'Arkéa Ultim Challenge Brest, Maxi Edmond de Rothschild ? C'est toujours lui. Et la liste n'est pas exhaustive, puis ses plans ont franchi la ligne en tête en Mini, en Class40, en Multi50, etc. Sans parler, bien sûr, de la Coupe de l'America où il oeuvre pour Team New Zealand depuis 2010.On parle de "plans Verdier", mais lui ne vous parlera que de son équipe, une bande d'une quinzaine d'experts dans tous les métiers de l'architecture navale, avec qui il collabore depuis de nombreuses années et qu'il prend soin d'énumérer, angoissé à l'idée d'en oublier certains.C'est au fond de la rade de Brest, à Logonna-Daoulas, qu'il découvre la voile en camps de vacances ; s'il adore la nature, il ne se prendra jamais de passion pour la course côté pratique. Destiné aux grandes écoles d'ingénieurs, il bifurque après la prépa et entre à l'école d'archi de Southampton, avant de compléter son cursus à l'université voisine. Un détour par l'université de Copenhague et le voilà chez Finot-Conq en 1997, à l'époque où le cabinet de Jouy-en-Josas domine le Vendée Globe. Il y apprend le métier pendant 4 ans, travaillant sur une flopée d'Imoca, avant de devenir indépendant.Il travaille ensuite sur le projet d'Hydraplaneur d'Yves Parlier, où il rencontre une bonne partie de ceux qui l'entourent encore aujourd'hui : Benjamin Muyl, Hervé Penfornis et Romaric Neyhousser... Après un premier passage marquant sur la Coupe de l'America chez Areva Challenge pour l'édition 2007, puis il entame une frutueuse collaboration avec VPLP qui se lance alors dans les Imoca. Leur premier bébé, Safran, révolutionne le genre, premier d'une longue lignée.En 2010, il intègre l'une des plus belles équipes du monde : Team New Zealand, les All Blacks de la voile. Avec eux, il va d'abord perdre (en 2013) puis remporter la Coupe en 2017 et 2021, Une expérience profondément marquante. En parallèle il continue à concevoir énormément de bateaux : des Imoca, bien sûr (qu'il dessine désormais sans VPLP), mais aussi des Minis, des Class40 et des Ultims : après Gitana 17, qui marque son époque, sa prochaine grosse livraison est Gitana 18. Nul doute que cette nouvelle machine made in Verdier & Co. ne devrait laisser personne indifférent !Diffusé le 21 février 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
#111 Marc Thiercelin, mille vies sur la mer... et ailleurs

Into The Wind

Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 195:36


Préparer le Vendée Globe 2028 à 64 ans ? Rien qui n'inquiète vraiment Marc Thiercelin, qui rappelle en rigolant qu'il a "un an de moins que Jean Le Cam". D'autant que l'homme aux 5 tours du monde porte un projet d'Imoca en bois auquel il croit dur comme fer. Et au vu de son parcours, il n'y aurait rien d'étonnant à le voir s'aligner au départ.Enfant, il pratique l'optimist tout en se destinant, très tôt, à devenir luthier, ce qui l'amène à entrer à l'Ecole Boulle à 14 ans, avant de s'installer à La Rochelle, où il se lance dans le Laser puis dans une préparation olympique en 470. Il bifurque ensuite au milieu des années 1980 vers le Brésil où il est directeur artistique d'une agence de pub, puis rentre en France enseigner la  voile.L'histoire aurait pu s'arrêter là : en avril 1990, à 30 ans, il passe à deux doigts de la mort, après avoir pris une bôme dans la tête ; réanimé de justesse, il en garde à vie une surdité de l'oreille droite. Verdict des médecins : "Vous allez vous en sortir, mais vous ne naviguerez plus jamais".C'est mal connaître l'animal. Car à partir de là, Marc Thiercelin, malgré son profil atypique, va cocher toutes les cases : la Mini Transat en 1991, la première de ses sept Solitaire du Figaro l'année suivante et, très vite, un projet de Vendée Globe pour lequel il lance un jeu de société Captain Marck et décroche des sponsors pour s'aligner au départ de l'édition dantesque de 1996-1997 qu'il termine 2e à la barre de Crédit Immobilier de France.Derrière, il enchaîne sur Around Alone 1998-199 vec un bateau neuf - construit en quatre mois ! - mis à l'eau quelques semaines avant le départ, puis sur un deuxième Vendée Globe en 2000-2001, terminé à la 4e place. Trois tours du monde en 4 ans et demi - sans compter Transat Jacques Vabre et auters - qui vont laisser des traces.Il prépare un nouveau Vendée Globe sur Pro Form, l'ancien plan Lombard de Catherine Chabaud, en 2004-2005, qu'il termine non classé après avoir abandonné en Nouvelle-Zélance, puis un quatrième, en 2008-2009, cette fois sous les couleurs de DCNS, où il démâte... au bout de deux jours de course.La suite, il la voit en multicoque, investit dans l'ex Oman Air, mais son sponsor ne suit pas. On est en 2012 et Marc Thiercelin, sans partenaire, est resté à quai depuis - il en parle sans fard, avec sincérité. Il fera beaucoup d'autres choses, mais à terre.Pourtant, il n'a jamais perdu espoir, multipliant les projets et les idées, sans succès. Jusqu'à cette révélation l'an dernier : un cinquième Vendée Globe, sur un Imoca en bois, un concept qui semble séduire. Un dernier, pour la route !Diffusé le 24 janvier 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
[REDIFFUSION] - #88 Alex Pella, l'Espagnol qui parlait... breton !

Into The Wind

Play Episode Listen Later Jan 3, 2025 159:57


Tip & Shaft vous propose d'écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes d'Into The Wind les plus suivis de l'année 2024. Votre podcast revient dans son format habituel le vendredi 10 janvier. D'ici là, toute l'équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2025 ! -- Ils sont quelques marins espagnols à être recherchés pour leurs talents de navigateur ; mais dans le club fermé des coureurs au large ibères admis chez les Frenchies, Alex Pella est le premier d'entre eux. Sans doute parce qu'il parle un français parfait, hérité de sa famille maternelle ; aussi parce qu'il a l'enthousiasme contagieux ; et surtout parce qu'il excelle dans le métier, en solo, en double et en équipage...Barcelonais bercé par la mer en famille, il commence, à la vingtaine, par être préparateur de Figaro à la fin des années 1990 et découvre la Bretagne, pas encore le centre du monde de la course au large. : toute sa carrière il alternera entre séjour "là-haut", comme il dit, et préparation de ses projets sur les rives de la Méditerranée. "Maintenant, je suis mi-espagnol, mi-breton !" rigole-t-il.Il fait ses armes sur les Mini Transats (2003, 2005, 2007) se faisant rapidement remarquer, multipliant les embarquements sur tout ce qui navigue - une de ses marques de fabrique. Il ne met pas longtemps à passer en Class40 puis en Imoca, avec, notamment une 5e place sur la Barcelona World Race en 2011.Mais c'est sa victoire magistrale sur la Route du Rhum en Class40, en 2014, avec un projet 100% espagnol, qui le fait changer de catégorie. Francis Joyon, Sidney Gavignet, Lalou Roucayrol l'appellent - il est de l'équipage d'Idec qui tourne autour de la planète en à peine plus de 40 jours en 2017. Insatiable, il enchaîne ensuite avec - entre autres - Soldini sur Maserati, avec Le Blévec sur Actual, Pilliard sur UseItAgain...A 51 ans , l'équipier très recherché s'est trouvé un nouveau projet depuis l'an dernier : le sien. Il a racheté l'ex  Club Med, catamaran de 33 mètres vainqueur de The Race en 2000. Objectif : boucler  à l'hiver 2025 en 100 jours le trophée océanique Elcano, du nom du capitaine qui termina le voyage de Magellan, premier tour du monde à la voile recensé, contre les vents et les courants, voilà plus de 500 ans. "C'est dingue, c'est le tour du monde originel, et il est à l'envers ! Je me suis dit tout de suite que c'était pour moi."Rediffusé le 3 janvier 2025Diffusé le 19 janvier 2023Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Du grain à moudre
Vendée Globe, quel horizon pour la course au large ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Dec 31, 2024 41:23


durée : 00:41:23 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - L'année 2025 sera l'Année de la mer : le Vendée Globe, qui a débuté le 10 novembre dernier, constitue un lieu de mise en lumière des questions écologiques liées à l'océan. Est-il possible d'envisager de nouvelles manières de naviguer, en respectant davantage les milieux marins ? - réalisation : François Richer - invités : Catherine Chabaud Navigatrice, participante du Vendée Globe en 1996 et 2000. Journaliste. Députée européenne de 2019 à 2024. Initiatrice des “Assises Course au large 2030”.; Alexia Barrier Navigatrice. Participante du Vendée Globe 2020. Elle a fondé en 2010 l'association 4MyPlanet.; Simon Fellous Directeur de recherche à l'INRAE, membre du collectif La Vague

France Culture physique
Vendée Globe, quel horizon pour la course au large ?

France Culture physique

Play Episode Listen Later Dec 31, 2024 41:23


durée : 00:41:23 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - L'année 2025 sera l'Année de la mer : le Vendée Globe, qui a débuté le 10 novembre dernier, constitue un lieu de mise en lumière des questions écologiques liées à l'océan. Est-il possible d'envisager de nouvelles manières de naviguer, en respectant davantage les milieux marins ? - réalisation : François Richer - invités : Catherine Chabaud Navigatrice, participante du Vendée Globe en 1996 et 2000. Journaliste. Députée européenne de 2019 à 2024. Initiatrice des “Assises Course au large 2030”.; Alexia Barrier Navigatrice. Participante du Vendée Globe 2020. Elle a fondé en 2010 l'association 4MyPlanet.; Simon Fellous Directeur de recherche à l'INRAE, membre du collectif La Vague

Into The Wind
[REDIFFUSION] - #96 Charles Caudrelier, entrer dans la légende à 50 ans - 1ère partie

Into The Wind

Play Episode Listen Later Dec 27, 2024 92:30


Tip & Shaft vous propose d'écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes d'Into The Wind les plus suivis de l'année 2024. Votre podcast revient dans son format habituel le vendredi 10 janvier. D'ici là, toute l'équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2025 !-- Chez Into The Wind, Charles Caudrelier n'est pas un invité comme les autres, pour la simple et bonne raison, qu'il a été le tout premier à venir passer du temps devant notre micro. C'était le 6 octobre 2018 et il était alors le récent et inoubliable vainqueur de la Volvo Ocean Race 2017-2018, skipper de Dongfeng Race Team. Il affichait alors déjà un solide palmarès et sa victoire dans la Volvo couronnait un parcours d'exception.Mais 6 ans plus tard, c'est un autre Charles Caudrelier que nous avons invité, avec de nouvelles histoires à nous raconter. Car entre temps, le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2004 a sacrément étoffé son CV : quelques semaines après ce premier enregistrement, il a en effet fait son entrée dans le Gitana Team en compagnie de Franck Cammas et... remporté depuis toutes les courses auxquelles il a participé - à l'exception de la Transat Jacques Vabre 2023 - à bord de l'Ultim Edmond de Rothschild.Le Fastnet, la Brest Atlantiques, la Transat Jacques Vabre 2021, et, bien sûr, la Route du Rhum Destination Guadeloupe en 2022 et puis, cette année, l'Arkéa Ultim Challenge l'ont vu franchir la ligne d'arrivé en tête. A 50 ans, il peut se targuer d'afficher désormais une carrière hors norme.Dans cet épisode en deux parties, Charles Caudrelier revient longuement sur ces 6 années intenses et incroyables au sein du Gitana Team.Un moment rare avec un marin d'exception.Rediffusé le 27 décembre 2024Diffusé le 17 mai 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
#109 Quentin Delapierre, trajectoire au cordeau

Into The Wind

Play Episode Listen Later Dec 13, 2024 172:52


Il fait partie d'un club très sélect de la voile : celui des marins qui naviguent casqués avec un micro en flirtant régulièrement avec des vitesses de 50 nœuds. A 32 ans, Quentin Delapierre est un pilote, qui tient le volant du F50 français sur le circuit SailGP et a participé à la dernière Coupe de l'America en tant que skipper de l'AC75 d'Orient Express Racing Team.Un "top gun", donc. Et pourtant, quand le Vannetais raconte son parcours, il évoque d'abord le plaisir de naviguer avec les copains, une bande de potes pour beaucoup rencontrés à la Cataschool de Larmor-Baden - du fun, mais des résultats.Fils de planchiste de haut niveau, c'est par le Laser qu'il va entrer pour de bon dans le jeu de la régate, jusqu'à intégrer le pôle France de Brest, mais une blessure aux deux chevilles va mettre un terme à ses ambitions à la sangle de rappel. Il bifurque alors vers le J80 avec bonheur - champion d'Europe en 2014 - avant de se lancer en Diam 24 et de gagner le Tour Voile à deux reprises en 2016 et 2018.Entre-temps, il a été repéré par Thomas Coville qui va en faire son performeur ; le large l'attire, mais les ambitions olympiques de ses années Laser le titillent encore fortement. Alors quand son sponsor Lorina lui propose un projet en Multi50, il hésite. Il appelle sa mère, qui lui rappelle ses rêves de médailles - ce sera non.Quelques semaines plus tard le voilà lancé dans une campagne pour Tokyo 2020 avec Manon Audient en Nacra 17, une opération commando, où le duo, formé 18 mois plus tôt, chipe la sélection aux stars Riou-Besson, quadruples champions du monde. Les résultats (8e) ne sont pas à la hauteur des espérances du duo.Mais à peine le temps de souffler qu'à l'automne 2021 Bruno Dubois l'appelle pour remplacer Billy Besson à la barre du F50 français sur le circuit SailGP : jeté dans le grand bain, Delapierre ne coule pas et un an plus tard offre sa première victoire aux tricolores, désormais reconnus comme capables d'aller chercher le titre.C'est tout naturellement qu'il enchaîne avec sa première Coupe de l'America - un rêve de gosse. Une opération commando, là encore, dont il fait le debrief sans se défiler. Mais dont on sent bien que ce n'est pour lui que le début de l'histoire...Diffusé le 13 décembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
#108 Jérémie Mion, la passion chevillée au trapèze

Into The Wind

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 116:54


Il faut écouter un athlète olympique qui a pris 15 jours de vacances après les Jeux de Paris avant de reprendre l'entraînement pour comprendre ce que signifie réellement la passion, la vraie, la pure, celle qui vous fait vous lever la nuit pour "regarder des vidéos d'empannage de Peter Burling". Après trois participations aux JO, Jérémie Mion n'en a pas fini avec sa quête olympique : à peine sa 6e place en 470 avec Camille Lecointre digérée qu'il se relançait sur une nouvelle campagne pour LA 2028 en 49er avec Jean-Baptiste Bernaz !Sur le papier, un tel destin n'était pas vraiment écrit, car Jérémie Mion est né à Paris, élevé dans le Val d'Oise par des parents qui ne naviguaient pas... Mais c'est sur le lac de Cergy-Pontoise qu'il découvre la voile à 11 ans et se lance dans le jeu de la régate. Et ça va très vite très bien marcher, au point qu'il part au Havre pas encore majeur pour s'entraîner avant d'entrer au pôle France de Brest.Il a tout juste 20 ans quand il décroche les titres européens et mondiaux jeunes en 470 avec Sofian Bouvet, en 2009 et 2010. Trois ans plus tard, ils sont champions d'Europe, rebelote en 2016 avec, en plus, une médaille de bronze aux mondiaux avant une place de 7e aux Jeux de Rio. Il change de barreur et multiplie les perfs, : 2018, c'est l'or qu'il décroche avec Kévin Peponnet, puis un troisième titre européen en 2021, avant d'échouer à Tokyo, avec une 11e place aux JO.Ni une, ni deux, il tente l'aventure en Class40 sur la Transat Jacques Vabre 2021, 3 mois après les JO, sans avoir jamais passé une nuit en mer ! Bilan : une incroyable 3e place avec Cédric Chateau, l'un de ses premiers entraîneurs...Nouveau changement de barreur avec le passage au 470 mixte avec Camille Lecointre où, là aussi les résultats sont au rendez-vous : bronze aux Mondiaux de 2022 quelques semaines après avoir débuté l'entraînement, victoire dans le test event en 2023, victoire dans deux étapes de la Coupe du Monde en 2024, nouvelle médaille de bronze à l'Européen...Ils font clairement partie des favoris pour les Jeux de Paris, mais ne finissent que 6e, une déception. Le debrief est en cours, mais déjà Jérémie Mion est reparti en campagne. La passion, toujours...Diffusé le 29 novembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
#107 Benjamin Schwartz, par les chemins de traverse

Into The Wind

Play Episode Listen Later Nov 15, 2024 177:47


C'est l'histoire d'un marin très recherché, qui enchaîne embarquements et coups d'éclat, mais n'a pas vraiment suivi les voies d'accès traditionnelles à la voile de compétition. Né à Lyon dans une famille où personne ne pratique le bateau, c'est grâce à... son prof de judo qu'il découvre la voile en Méditerranée. C'est là qu'il va progressivement faire son trou et se spécialiser dans l'électronique et la navigation sur des bateaux de propriétaires, de plus en plus gros, tout en suivant des études en géologie à Lyon.En 2014, il embarque sur l'ex VOR 70 SFS avec Lionel Péan, qui sillonne en course toute la Grande Bleue. Deux ans et demi plus tard, début 2017, il tente sa chance et candidate chez Dongfeng : il participe à la campagne victorieuse de Charles Caudrelier et des siens dans la Volvo Ocean Race, en charge, dans l'équipe technique, de l'électronique.Cette fois c'est le grand bain, il a été repéré et est appelé par Spindrift, tandis que l'équipe Dongfeng l'encourage à assumer ses envies de Figaro, lui qui n'a jamais couru en solitaire. Il se jette à l'eau en 2019 et le bizuth explose sur la Solitaire avec une 6e place et même, du jamais vu, un titre de champion de France élite de course au large.Désormais installé à Lorient, son téléphone sonne de plus en plus souvent : tout en enchaînant les stand-by et les tentatives de Trophée Jules Verne avec Spindrift, il gagne le championnat d'Europe mixte de course au large avec Marie Riou, est recruté pour The Ocean Race Europe sur Corum, puis navigue à bord d'Holcim-PRB sur The Ocean Race, où il finit skipper après l'affaire Escoffier.Fin 2023, il doit participer à la Transat Jacques Vabre avec Nicolas Troussel, mais le sponsor finit par renoncer après un démâtage sur le Défi Azimut. En 2024, il découvre le Class40 avec Fabien Delahaye (1er et 2e sur la Normandy Channel Race et Québec Saint-Malo) et le duo Alberto Riva-Jean Marre (2e sur la Niji 40). Il intègre le team Gitana pour cet hiver, avant que le maxi-trimaran Edmond de Rothschild ne démâte à Gibraltar. Le téléphone sonne quelques jours plus tard et l'équipage de Sodebo le récupère pour le Trophée Jules Verne.Pour la saison prochaine, il n'a rien de prévu, pour le moment. Ça ne saurait durer...Diffusé le 15 novembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Story
François Gabart, de la course au large à la marine marchande

La Story

Play Episode Listen Later Nov 15, 2024 20:42


Episode 2/2 Le navigateur François Gabart et ses associés au sein de Vela Sail for Goods ont l'ambition de participer à la décarbonation du transport maritime. Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités reviennent - en deux épisodes - sur un mode de transport qui a le vent en poupe. La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en novembre 2024. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : François Gabart (navigateur et cofondateur de Vela Sail for Goods). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : SIPA. Sons : C8, «Météo Marine» France Inter, France 3 Provence Alpes Cote d'Azur.Retrouver l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

InterNational
Vendée Globe : "Quelle course au large dans l'avenir ?... "

InterNational

Play Episode Listen Later Nov 14, 2024 4:14


durée : 00:04:14 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - L'occasion d'une conversation à bâtons rompus avec le "Roi Jean" comme on l'appelle, Jean Le Cam, avant son départ dimanche dernier sur son bateau "Tout commence en Finistère – Armor Lux", un Imoca simple et efficace, et un maximum de fiabilité.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 8h - 10/11/2024

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 10, 2024 9:09


Au sommaire de la dernière édition du journal :Départ du Vendée Globe, course autour du monde en solitaire, avec 40 navigateurs et navigatrices prêts à traverser les océans pendant 3 mois.Menace de grève illimitée de la SNCF à partir du 11 décembre contre le démantèlement du fret, qui s'ajoute à d'autres mouvements sociaux prévus dans différents secteurs.Crainte de tensions autour du match de football France-Israël jeudi, après les violences antisémites survenues à Amsterdam lors d'un match impliquant des supporters israéliens.Relaxe en appel de la SNCF dans l'affaire du chat écrasé en gare de Montparnasse.Météo mitigée sur la France avec un temps gris et pluvieux, sauf dans le sud.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Le journal - Europe 1
Le journal de 8h - 10/11/2024

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 10, 2024 9:09


Au sommaire de la dernière édition du journal :Départ du Vendée Globe, course autour du monde en solitaire, avec 40 navigateurs et navigatrices prêts à traverser les océans pendant 3 mois.Menace de grève illimitée de la SNCF à partir du 11 décembre contre le démantèlement du fret, qui s'ajoute à d'autres mouvements sociaux prévus dans différents secteurs.Crainte de tensions autour du match de football France-Israël jeudi, après les violences antisémites survenues à Amsterdam lors d'un match impliquant des supporters israéliens.Relaxe en appel de la SNCF dans l'affaire du chat écrasé en gare de Montparnasse.Météo mitigée sur la France avec un temps gris et pluvieux, sauf dans le sud.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Into The Wind
#106 Yann Penfornis, une boîte pour la vie

Into The Wind

Play Episode Listen Later Nov 1, 2024 128:18


Yann Penfornis, une seule boîte pour la vieYann Penfornis, 58 ans, directeur général de Multiplast, est du genre carré et direct : quand il vous résume son parcours, il rappelle que sa trajectoire tient en 3 kilomètres, ceux qui séparent sa jeunesse vannetaise de ses bureaux au bord du golfe du Morbihan à la vue imprenable. Et quand il raconte sa vie, elle est d'abord rythmée par les mises à l'eau des bateaux qui sortent du chantier où il œuvre depuis plus de 32 ans.Petit dernier d'une famille de 7 enfants, avec un père marin au commerce sur les pétroliers, il découvre la voile comme tout le monde au bord de la mer ; mais lui plonge vite dedans et sait dès la seconde qu'il veut être architecte naval. Il part donc au fameux Southampton Institute qui a déjà vu passer, quelques années avant lui Vincent Lauriot Prévost, Marc Van Peteghem et Marc Lombard.Quand il sort de l'école, en 1989, il n'a qu'un objectif : être recruté chez Multiplast, créé en 1981 par Gilles Ollier et installé à Vannes en 1984, dont il peut admirer sur le parking les dernières productions comme Jet Services ou Elf Aquitaine.Après une première mission pour le défi français de Marc Pajot qui y fait construire son Class America, il entre chez Multiplast comme on entre en religion au printemps 1990 ; il y est depuis, nommé directeur général lorsque Gilles Ollier vend à Dominique Dubois, en 2009, puis resté aux commandes lorsque ce dernier a cédé à son tour l'entreprise à Damien Harlé et Jean-Denis Bargibant en 2022.En plus de trois décennies de présence, cet admirateur de Napoléon qui se reconnaît deux mentors - Gilles Ollier et Jean Maurel - a construit quelques-unes des plus belles machines de la voile de compétition. Parmi elles, Commodore Explorer, le vainqueur du premier Trophée Jules Verne (issu de Jet Services V), Club Med, Orange 2, Groupama 3 et 4, les MOD70, les VOR65, GItana XVII, la liste est longue...Des bateaux qui ont à peu près tout gagné, sauf deux courses : le Vendée Globe - et Yann Penfornis espère bien l'accrocher au palmarès de la boîte lors de cette édition - et la Coupe de l'America, pour laquelle Multiplast a construit 7 bateaux. Dans son bureau, la photo du pichet d'argent trône en bonne place...Diffusé le 1er novembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
#105 Gildas Mahé, toujours disponible

Into The Wind

Play Episode Listen Later Oct 18, 2024 114:11


En cette veille de Vendée Globe, on a trouvé une denrée rare : un marin français... qui n'a pas envie de faire le tour du monde en solitaire ! Trop long, trop dur, trop seul... Car Gildas Mahé - c'est lui - est d'abord un animal social, un coureur qui aime l'échange, l'équipage, le double. Trois mois tout seul enfermé dans un Imoca ? Pas pour lui ! Pourtant, à près de 50 ans (il les aura l'année prochaine), le Brestois a coché toutes les cases au fil d'une longue carrière,.Un parcours commencé dans les années 1980 par la voile légère : 10 années à enfiler les titres d'abord en Optimist (champion de France, vice-champion du monde par équipe) puis en 420 (titres français et européens, vice-champion du monde), avec une bande de copains qu'on retrouvera pour beaucoup au plus haut niveau aujourd'hui. Il n'ira pas plus loin dans la filière olympique et se dirige alors vers l'habitable en parallèle de ses études en Staps.Il touche à tout : Mini, Figaro en équipage, IRC, Mumm 30 et l'incroyable école du Tour de France à la voile qui bat son plein, entraîne au Pôle Finistère course au large... En 2005, il est embarqué par Thierry Chabagny sur le Tour de Bretagne à la voile, qu'ils gagnent. C'est "la victoire qui change tout", avec l'arrivée d'un sponsor et sa première Solitaire du Figaro en 2006. Il s'installe dans le top 10 du circuit et n'en repartira plus, ou presque, alternant période faste avec un partenaire et période de disette où il régate avec trois bouts de ficelle.La recherche de sponsors n'est pas son truc - "c'est toujours eux qui m'ont trouvé plus que l'inverse" - mais il ne pose jamais sac à terre, ou presque : régatier de haut vol et technicien hors pair, on vient toujours le chercher. Depuis toujours, il vit au jour le jour, sans trop planifier la suite. Son secret : "Être toujours disponible !"En 2018, malgré tout, il est choisi par Breizh Cola et va courir, chose exceptionnelle, quatre saisons sous les mêmes couleurs, c'est là qu'il réalisera ses meilleures saisons avec des podiums sur l'AG2R, la Solitaire et le championnat de France. Depuis 2023, il est passé en Class40 avec Achille Nebout, et le duo de figaristes truste les victoires (Québec-Saint-Malo et MedMax cette année).Pour la saison prochaine, est-il "disponible" ? Et non, il enchaîne une troisième saison à bord d'Amarris ! Mais on dirait que ça lui va bien...Diffusé le 18 octobre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Culture médias - Philippe Vandel
«Seul» : Samuel Le Bihan est l'invité de Culture médias

Culture médias - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Oct 15, 2024 8:24


Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Samuel Le Bihan, qui incarne Yves Parlier dans le téléfilm "Seul" et qui retrace l'histoire du navigateur pendant le Vendée Globe en 2000. Il sera bientôt diffusé sur France 2 en résonnance avec le Vendée Globe dont le départ est prévu pour le 10 novembre.

Into The Wind
#104 Éric Péron, un tour du monde pour toute une vie

Into The Wind

Play Episode Listen Later Oct 4, 2024 129:44


Parfois il faut atteindre un certain âge pour comprendre pourquoi un projet s'impose à vous. C'est ce qui est arrivé à Eric Peron, quand il a décidé de se lancer dans la préparation de l'Arkea Ultim Challenge : tout à coup, il a compris qu'il rêvait de tour du monde depuis son enfance et le départ du deuxième Vendée Globe.Ce n'était pas forcément écrit : fils de voileux installés en Finistère - sa mère a rencontré son père en portant réclamation contre lui en régate ! - il plonge d'abord dans la régate en optimist, en 420 et en 470, jusqu'à rentrer en équipe de France. Mais le rêve olympique est inatteignable, alors le jeune Péron se lance en Figaro au mitan des années 2000, avec une première Transat AG2R en 2004, à 23 ans, puis une première Solitaire en 2006. Il va devenir un habitué de la classe, intégrant le team Skipper Macif, et multipliant les places d'honneur, en particulier sur la transat en double.Le figariste change de dimension en intégrant l'équipage de Dongfeng sur la Volvo Ocean Race 2014-2015 : il adore, et la petite graine d'un tour du monde en solo commence à grandir. Il revient au Figaro, multiplie les embarquements en Imoca et en Class40 sur des Transat Jacques Vabre (2015, 2017, 2019, 2021). Il pense même pouvoir s'aligner au départ du Vendée Globe, avant que son sponsor, en faillite, ne le plante et le laisse avec des dettes...Eric Péron raconte bien les hauts et les bas de la vie de skipper-entrepreneur - un statut endossé par contrainte, mais qu'il a appris à apprécier, alors il se lance en Ocean Fifty sur le Rhum 2022, et décide de s'aligner au départ de l'Arkea Ultim Challenge : "Ce projet, c'est toute ma vie", explique-t-il tout simplement. Une préparation commando et un sponsor arrivé quelques semaines plus tôt vont lui permettre d'aller au bout de son rêve.Comme tous ceux qui ont participé à l'épreuve, bouclée en 66 jours, il en revient marqué, physiquement et psychologiquement, et le raconte avec beaucoup de franchise, d'une voix douce, en cherchant parfois ses mots pour trouver le ton juste.Rien qui ne l'empêche de vouloir repartir à nouveau, et en Ultime si possible...Diffusé le 4 octobre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
#103 Marc Van Peteghem et Vincent Lauriot Prévost, quatre lettres et 40 ans d'architecture navale

Into The Wind

Play Episode Listen Later Sep 20, 2024 150:44


Comment résumer en quelques lignes quatre décennies d'un duo d'amis devenus références de l'architecture navale ? Pas simple...Marc Van Peteghem et Vincent Lauriot Prévost sont tous les deux parisiens d'origine, et naviguent en famille pendant les vacances dans les années 1960 et 1970, l'un en Méditerranée, l'autre en Bretagne. Ils se rencontrent à Southampton, à la fin des années 1970, où la formation en architecture navale n'est pas encore aussi réputée qu'aujourd'hui. Ils ne finiront pas leur cursus : ils rêvent déjà de simplicité, de légèreté, de multicoque, surtout - tout ce que n'offre pas encore l'école.S'ils prennent des chemins séparés pour leurs premiers jobs, Marc appelle Vincent quelques années plus tard pour dessiner un foiler de 50 pieds commandé par Vincent Lévy : Gérard Lambert sera le premier plan signé VPLP. On est en 1983, c'est le début d'une longue et prolifique carrière pour un sigle qui va entrer dans le langage commun de la voile.Van Pet' et Lauriot Prévost sont, au début, des spécialistes de la course (Poulain, Biscuits Cantreau), et sur trois coques. Mais très vite, ils se lancent dans la plaisance, sur deux coques, avec les Lagoon, qui seront construits à plusieurs milliers d'exemplaires. Ils gagnent la Route du Rhum avec Florence Arthaud et Pierre 1er en 1990, puis avec Laurent Bourgnon et Lionel Lemonchois, gagnent des Trophée Jules Verne, participent à l'Hydroptère, dessinent Groupama 3 et le maxi-trimaran Banque Populaire V, la liste est trop longue !La Coupe de l'America, en 2010 - ils sont embarqués dans le défi américain et conçoivent USA 17, le trimaran de 90 pieds à aile rigide qui va l'emporter - emmène VPLP dans un autre monde : après la course et la plaisance, Marc Van Peteghem et Vincent Lauriot Prévost s'intéressent au transport maritime et aux bateaux de travail, en ayant très tôt l'intuition que l'expertise de la course pouvait servir dans le monde de la marine marchande. Un transfert de technologie illustré par le lancement en 2023 de Canopée, un roulier de 120 mètres de long, propulsé par des ailes rigides, conçu par le cabinet.Entre-temps, il y aura eu les Imoca avec Guillaume Verdier et des victoires dans toutes les courses dont le Vendée Globe, des Ultims, des Ocean Fifty, le Figaro 3...En 2021, les deux copains de Southampton mesurent ensemble qu'il est temps de passer progressivement la main à la nouvelle génération d'une agence qui emploie près d'une quarantaine de personnes.Pas de regrets, l'histoire est belle. Jamais d'engueulades ? "Si, comme dans un couple ! (...) Mais ce qu'on n'a jamais perdu, c'est la confiance l'un envers l'autre".Diffusé le 20 septembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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#102 Armel Tripon, patience et résilience

Into The Wind

Play Episode Listen Later Sep 6, 2024 112:53


Armel Tripon, 49 ans, a une qualité majeure pour un marin : avec lui, ce n'est jamais fini. Plusieurs fois, il aurait pu renoncer, mais cela ne lui est pas souvent arrivé. "Tant que le plaisir d'aller sur l'eau est là...", résume de ce ton calme et tranquille dont il semble ne jamais se départir.Nantais pur beurre mais pas voileux, il a la révélation de la mer à l'approche du bac, sur le Muscadet des copains. Pas très passionné par les études, il rentre à 20 ans aux Glénans, où il apprend tout : la navigation et le bricolage sur les bateaux. Il y fait une rencontre marquante : Erwan Le Roux, avec qui il s'intéresse progressivement aux Minis. Il tente sa chance sur la Mini 2001 en série, qu'il abandonne, et embraye sur 2003, qu'il remporte ! Il trouve un sponsor dans la foulée, se lance dans le grand bain du Figaro : de longues et dures années d'apprentissage, au goût parfois amer.Après sept saisons, il bascule en Class40 aux côtés de Fabrice Amedeo, où il retrouve le plaisir, et, surtout, travaille à un viel objectif : le Vendée Globe.Il monte le projet Imagine, sur l'ex Groupe Bel, décroche une incroyable quatrième place sur le Rhum 2014, mais se fait débarquer quelques jours plus tard ! Jamais mort, il rebondit ensuite en Multi50, attiré par son ami Erwan Le Roux, enchaîne les podiums avant de revenir en vainqueur sur le Rhum 2018 sur Chocolat RéautéEn même temps, il a relancé un projet Imoca avec L'Occitane, sur un bateau qui marque les esprits, le premier scow sur plan Maniard. La machine est démoniaque mais manque de préparation, il boucle son premier Vendée Globe en onzième position, loin du potentiel de son embarcation. Et, à peine arrivé, le bateau est vendu par le sponsor...Armel Tripon n'a qu'une idée : remonter un projet pour le Vendée Globe 2024. ce sera un plan VPLP, sistership de Malizia, construit avec du carbone déclassé par l'aéronautique et qui portera les couleurs de l'association Les P'tits Doudous. Le projet prend du retard, le bateau sera mis à l'eau début 2025 et l'objectif est désormais le Vendée Globe 2028.En attendant, il remonte avec son équipe de fidèle, un projet Ocean Fifty, sur l'ancien bateau de Lalou Roucayrol. Trois mois avant la Jacques Vabre 2021, il démâte, mais parvient à être au départ et à monter sur le podium ; puis il chavire en avril 2022, 6 mois avant la Route du Rhum, dont il prend là aussi le départ pour se classer 5e.Armel Tripon ? Jamais mort, on vous dit.Diffusé le 6 septembre 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
[REDIFFUSION] - #55 Jeanne Grégoire - Un été de coaches

Into The Wind

Play Episode Listen Later Aug 16, 2024 130:55


Chaque vendredi du 26 juillet au 16 août Tip & Shaft vous propose sa traditionnelle série estivale Un Été de Coaches, en hommage à tous ceux et toutes celles qui passent des heures sur l'eau sur un semi-rigide et en salle de débriefing, avec la rediffusion de quatre épisodes d'Into The Wind. Vous pourrez ainsi (ré)écouter vendredi 26 juillet Christian Le Pape, puis Philippe Presti le 2 août, Tanguy Leglatin le 9 août et Jeanne Grégoire le 16 août.--C'est l'un des jobs les plus en vue du monde de la voile de compétition : la direction du Pôle Finistère course au large de Port-la-Forêt, l'usine à champions où sont passés - entre autres - Michel Desjoyeaux, Franck Cammas et nombre de vainqueurs de la Solitaire du Figaro, de la Route du Rhum et du Vendée Globe. Une "institution", selon ses propres dires, dont la patronne est Jeanne Grégoire, 45 ans, qui a succédé en juin 2021 à Christian Le Pape, cofondateur du pôle, à sa tête durant trois décennies.Rien ne prédestinait, pourtant, la petite Jeanne, née à Paris, élevée dans l'Aisne, à se tourner vers la mer. Mais un stage aux Glénans, à 18 ans, chamboule sa prépa Sciences Po en cours - "une révélation". De stagiaire elle devient bénévole puis monitrice et enchaîne les diplômes (Brevet d'Etat, BPPV). Dans la foulée, son chemin croise celui de la Mini Transat en 1999 et elle se jette dans le grand bain, terminant 8e de l'édition 2001 - "une confirmation, j'étais à ma place".Quelques semaines plus tard, début 2002, la ministe est admise à Porlaf, comme on appelle déjà le Pôle Finistère course au large, et se lance dans le Figaro. Douze saisons denses s'annoncent - interrompues par la naissance de sa fille en 2009 -, qui vont transformer la voileuse en athlète de haut niveau : Jeanne Grégoire va enchaîner les podiums sur la Transat AG2R avec Gérald Véniard, décrochant également en 2008 une 5e place sur la Solitaire, ce qui reste, à ce jour, la meilleure performance pour une femme dans l'épreuve. Skipper du Figaro Banque Populaire de 2005 à 2012, elle rêvait de s'aligner sur le Vendée Globe, mais la banque de la voile lui préféra Armel Le Céac'h - "Je suis arrivée trop tôt", résume-t-elle sans amertume.Au mitan des années 2010, elle commence ses premières piges de coach, et y prend vite goût. Dès 2015, Christian Le Pape lui demande d'accompagner les figaristes de Porlaf : son regard, son expérience et sa légitimité font mouche. Elle s'impose dans le paysage du pôle, d'autant qu'elle a complété sa formation à l'Ecole nationale de voile, et c'est en 2019, au départ de la Transat Jacques Vabre, qu'un coureur pose franchement la question de l'avenir à Christian Le Pape, qui bute sur la recherche de son successeur. Dix-huit mois plus tard, le boss du pôle part en vacances avant de prendre sa retraite et de laisser officiellement les rênes du pôle à Jeanne Grégoire.Et alors, madame la directrice, ces premiers mois ? La réponse fuse, toute simple : "Je me régale !"Diffusé le 22 avril 2022Rediffusé le 16 août 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
[REDIFFUSION] - #54 Tanguy Leglatin - Un été de coaches

Into The Wind

Play Episode Listen Later Aug 9, 2024 134:21


Chaque vendredi du 26 juillet au 16 août Tip & Shaft vous propose sa traditionnelle série estivale Un Été de Coaches, en hommage à tous ceux et toutes celles qui passent des heures sur l'eau sur un semi-rigide et en salle de débriefing, avec la rediffusion de quatre épisodes d'Into The Wind. Vous pourrez ainsi (ré)écouter vendredi 26 juillet Christian Le Pape, puis Philippe Presti le 2 août, Tanguy Leglatin le 9 août et Jeanne Grégoire le 16 août.--[NB : nous avons eu un souci de micro au début de cet épisode, qui s'est résolu à la 19e minute]Il se définit comme un "professionnel de l'incompétence", qui "voit beaucoup de choses", mais n'est "expert en rien". Un drôle d'autoportrait pour celui qui est devenu, en presque deux décennies de pratique, un coach que nombre de coureurs, des débutants aux plus capés, s'arrachent. A 43 ans, le teint buriné été comme hiver, le Lorientais Tanguy Leglatin passe près de 250 jours par an sur l'eau à décortiquer le comportement des bateaux et des marins. Une observation attentive qu'il transforme en conseils lors de longs débriefings qu'absorbent ses ouailles qui s'en vont ensuite conquérir les podiums dans toutes les séries de la course au large.Rien ne le prédestinait à pareil destin. Un père photographe et une mère institutrice, moyennement portés sur la voile, un frère versé dans la planche à voile et un dériveur à retaper offert à son entrée en 6e dessinent l'essentiel du décor de ses débuts. C'est la rencontre avec Michel Beaudouin, président de la Société nautique de Larmor-Plage et passionné de Snipe - un vieux dériveur américain -, qui va le lancer dans le monde de la régate. Il enchaîne avec le First Class8 mené par une bande de copains lorientais, puis s'éloigne du bateau en suivant une licence de Staps - option... escalade ! - à Brest.Quelques remplacements comme prof de sport le convainquent que l'Education nationale n'est pas faite pour lui, mais une nouvelle rencontre avec Laurent Moisson, ex entraîneur au Centre Nautique de Lorient, et les difficultés pour s'entraîner sur son nouveau projet en Melges 24, l'embarquent dans la création d'An Oriant Sail (AOS), un centre d'entraînement privé qui accueille à partir de l'hiver 2004 ses premiers pensionnaires. A l'époque, Tanguy Leglatin passe l'essentiel de son temps à faire de la logistique et s'il va sur l'eau entraîner les clients... c'est qu'AOS ne trouve pas grand monde pour le faire !Il a 25 ans et la première promo d'AOS truste immédiatement tous les podiums du circuit Mini, Peter Laureyssens, l'un des tout premiers clients, remporte même la Mini Transat en bateaux de série. "Le coach", comme on l'appelle vite, va apprendre en même temps que les coureurs qui affluent à l'ancienne base des sous-marins, qui n'est pas encore le haut lieu de la course qu'elle est devenue. "J'appends d'eux autant que je leur apprends", résume-t-il joliment. En 2007, il prend son indépendance en devenant free-lance. Anne Liardet puis Sam Davies l'embarquent en Imoca, puis c'est au tour des figaristes et de Sébastien Josse, alors chez Gitana, de faire appel à ses services.Sa "carrière" est lancée : il accueille des coureurs comme Thomas Ruyant, Ian Lipinski, Justine Mettraux, Clarisse Crémer, Erwan Le Draoulec et bien d'autres selon un schéma bien rodé. Détectés en Mini 6.50, ils conservent le coach qui les a révélés quand ils attaquent Figaro, Class40 ou Imoca. Car depuis ses débuts, Tanguy Leglatin a toujours gardé la même ligne de conduite : travailler avec les pros, mais aussi continuer à entraîner les débutants et les faire grandir, en prenant en compte l'ensemble des paramètres d'un projet. Le secret d'un coach qui, désormais, ne cache plus son envie d'aller appliquer lui-même en course ce qu'il enseigne depuis près de vingt ans.Diffusé le 8 avril 2022Rediffusé le 9 août 2024Générique : In Closing – Days PastPost-prod : Julien Badoil/Studio Juno

Into The Wind
[REDIFFUSION] - #41 Philippe Presti - Un été de coaches

Into The Wind

Play Episode Listen Later Aug 2, 2024 90:14


Chaque vendredi du 26 juillet au 16 août Tip & Shaft vous propose sa traditionnelle série estivale Un Été de Coaches, en hommage à tous ceux et toutes celles qui passent des heures sur l'eau sur un semi-rigide et en salle de débriefing, avec la rediffusion de quatre épisodes d'Into The Wind. Vous pourrez ainsi (ré)écouter vendredi 26 juillet Christian Le Pape, puis Philippe Presti le 2 août, Tanguy Leglatin le 9 août et Jeanne Grégoire le 16 août.--Les mômes qui apprennent la voile sur le lac de Cazaux ne gagnent pas tous la Coupe de l'America. Mais on en compte au moins un, et il s'appelle Philippe Presti.A 56 ans, l'Arcachonnais est un coach très recherché par les teams qui se lancent dans la conquête de l'aiguière d'argent. Avant de devenir une référence, ce prof d'EPS a appris la voile à Bordeaux, avant de tomber dans la régate, presque par hasard.Lasériste à l'origine, il passe sur Finn et, trois ans plus tard, devient champion du monde en 1993, à 28 ans, puis champion d'Europe en 1995, avant de partir aux Jeux d'Atlanta en 1996 (14e) et d'enchaîner avec un nouveau titre mondial ! Il se lance ensuite dans le Soling (9e aux Jeux de Sydney) qui lui permet de découvrir le circuit mondial de match-racing, à l'époque antichambre de la Coupe de l'America.En 2003, il découvre la Coupe pour de bon, avec le défi français 6e Sens : c'est le début d'une longue histoire, toujours en cours, près de vingt ans plus tard. Luna Rossa (2007), BMW Oracle (2010), Oracle Team USA (2013 et 2017), Luna Rossa (2021), Philippe Presti participe comme coach aux cinq dernières éditions, en remportant deux, dont la mythique remontada face aux Kiwis à San Francisco en 2013.Enfin, depuis 2018, il cumule la Coupe avec le circuit SailGP, gagnant la première édition avec l'équipe australienne, avant d'être transféré dans l'équipe américaine à l'arrivée de Jimmy Spithill, avec qui il a collaboré lors de cinq des six éditions auxquelles il a participé.Une carrière - toujours en cours ! - incroyable, que Philippe Presti prend le temps de nous raconter avec chaleur et précision tout au long de cet épisode diffusé en deux parties.Diffusé le 3 septembre 2021Rediffusé le 2 août 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Clovis TisserandHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
[REDIFFUSION] - #23 Christian Le Pape - Un été de coaches

Into The Wind

Play Episode Listen Later Jul 26, 2024 137:02


Chaque vendredi du 26 juillet au 16 août Tip & Shaft vous propose sa traditionnelle série estivale Un Été de Coaches, en hommage à tous ceux et toutes celles qui passent des heures sur l'eau sur un semi-rigide et en salle de débriefing, avec la rediffusion de quatre épisodes d'Into The Wind. Vous pourrez ainsi (ré)écouter vendredi 26 juillet Christian Le Pape, puis Philippe Presti le 2 août, Tanguy Leglatin le 9 août et Jeanne Grégoire le 16 août.--Christian Le Pape se serait bien vu comme nombre de ses copains de la baie de la Forêt dans les années 1980 - les Le Cam, Jourdain, Guillemot - devenir coureur à plein temps. Mais la vie de saltimbanque sans statut qui allait avec ne l'emballait pas trop et il a préféré devenir prof de gym.De ce choix cornélien de sa jeunesse, le Finistérien gardera une trace qui l'amènera, en 1990, a créer une structure qui va profondément transformer et organiser la voile de compétition en France : le Pôle Finistère Course Au Large de Port-La-Forêt.Trois décennies plus tard, Christian Le Pape, 61 ans, raconte dans cet épisode le cheminement qui amène des marins - qui, longtemps, ont préféré investir dans le matériel - vers l'entraînement et la professionnalisation de leur pratique.Trente années passées à survoler les podiums et à se construire un palmarès incroyable, d'abord en Figaro (la Solitaire n'a pas échappé depuis 2002 à un coureur du pôle) puis en Imoca (idem pour le Vendée Globe depuis 2000-2001), qui font de Portlaf', comme on dit, une référence en or massif de la course au large.L'ex prof d'EPS n'occulte pas les difficultés, les discussions, les dissensions sur la route du succès mais évoque aussi le chercheur de pépites qu'il est, ayant détecté tour à tour Franck Cammas, Armel Le Cléac'h, François Gabart, Sébastien Simon.Plus de 2 heures d'émission pour découvrir comment fonctionne, non pas la Star Ac' de la voile, comme on a pu parfois appeler le Pôle, mais plutôt le Harvard de la course au large !Diffusé le 7 novembre 2020Rediffusé le 26 juillet 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Clovis TisserandHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Navigantes
[REDIFFUSION] - Pauline Courtois - Un été de Coupe de l'America

Navigantes

Play Episode Listen Later Jul 24, 2024 48:46


Chaque mercredi, du 24 juillet au 14 août, Tip & Shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de Navigantes, le podcast des femmes en course et des femmes de la course. A l'approche de 37e édition de la Coupe de l'America, nous avons choisi 4 navigatrices impliquées dans le défi français Orient Express Racing Team. Première invitée : Pauline Courtois. Écoutez-la dans Navigantes #21, enregistré le 19 juillet 2023.-- A 34 ans, Pauline Courtois est la reine incontestée du match racing féminin. A la tête de son équipage de Match in Pink by Normandy Elite Team, elle vient en effet de rafler un troisième titre mondial d'affilée, une performance XXL sur un circuit qui a compris très tôt qu'il fallait faire de la place aux femmes : “En match racing, on a la chance d'avoir un circuit féminin, il y a aussi des épreuves mixtes, le Mondial jeunes par exemple, donc une vraie volonté de favoriser la mixité dans cette discipline”, commente-t-elle. Si elle domine la discipline, cette dernière n'est pour autant pas professionnelle : quand elle ne navigue pas, elle est professeure d'EPS dans un collège du Havre : “Je savais que la voile ferait partie de ma vie, mais je voulais quelque chose à côté et j'ai choisi d'être professeure d'EPS, j'ai un emploi du temps aménagé”, explique celle qui confie “aimer transmettre des valeurs comme le partage et l'esprit d'équipe” à ses élèves. Ses qualités de barreuse en un contre un, son aptitude à mener une équipe et un projet, et son palmarès ont permis à la Brestoise d'origine, devenue Normande d'adoption, d'être retenue dans la sélection du défi Orient Express Racing Team pour la première Women's America's Cup de l'histoire, à l'automne 2024 à Barcelone. Ce qui pourrait lui permettre de recroiser un certain Peter Burling, côtoyé en 2006 sur un Mondial jeunes en 420. “Tout était déjà très clair pour lui : le 420, le 470, les JO, la Coupe de l'America…  Ça nous faisait marrer et ça s'est vérifié !” Pauline est aussi une femme qui aime relever des défis auxquels elle n'avait pas initialement pensé, comme la toute première Transat Paprec en double mixte, courue au printemps dernier avec Corentin Horeau. “Je n'envisageais pas du tout de faire de la course au large, mais Corentin m'a dit qu'on voyait toujours des bateaux à côté et que ça pouvait ressembler à du match race géant." L'essai a été concluant avec une troisième place à la clé, preuve une nouvelle fois que la trentenaire sait s'adapter, vite et bien.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 19 juillet 2023Rediffusé le 24 juillet 2024Post production :  Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
Pour le 100e épisode d'Into The Wind, la parole aux auditeurs - 2e partie

Into The Wind

Play Episode Listen Later Jul 19, 2024 102:39


Pour la 100e d'Into The Wind, nous vous proposons un dispositif un peu spécial, avec une "interview" de Pierre-Yves Lautrou, par les auditeurs du podcast, via les questions posées sous forme de message vocal sur un groupe WhatsApp dédié.Le dispositif a très bien fonctionné, avec plus de 70 questions posées !On espère avoir été aussi complets que dans nos épisodes habituels 

Into The Wind
Pour le 100e épisode d'Into The Wind, la parole aux auditeurs - 1ère partie

Into The Wind

Play Episode Listen Later Jul 12, 2024 105:12


Pour la 100e d'Into The Wind, nous vous proposons un dispositif un peu spécial, avec une "interview" de Pierre-Yves Lautrou, par les auditeurs du podcast, via les questions posées sous forme de message vocal sur un groupe WhatsApp dédié.Le dispositif a très bien fonctionné, avec plus de 70 questions posées !On espère avoir été aussi complets que dans nos épisodes habituels 

Into The Wind
#99 Jonathan Lobert, passion olympique

Into The Wind

Play Episode Listen Later Jun 28, 2024 128:20


On peut naître loin de la mer (à Metz), découvrir la voile sur un fleuve (la Saône), passer sa jeunesse sur des plans d'eau intérieurs (à Tours), entamer ses études dans une grande métropole (à Lille)... et décrocher une médaille aux Jeux Olympiques (à Londres, en 2012). C'est le destin du finniste Jonathan Lobert, 39 ans, qui commentera les épreuves de voiles de Paris 2024, à Marseille.Car les plans d'eaux intérieurs, aux vents tourmentés et "shifty", sont une sacrée école de la tactique : 7 ans après avoir découvert l'Optimist, le jeune Lobert se classe 21e aux championnats du monde, en Martinique ! Un an plus tard, devant sa télévision, il assiste au sacre de Ben Ainslie à Sydney et la médaille olympique devient un rêve d'ado.Pas de plan de carrière pour autant, juste la passion et le plaisir, qui le font enchaîner les supports - l'Europe, puis le Laser, qui l'emmène en équipe de France jeune.Mais son mètre quatre-vingt-treize n'est pas idéal pour la bôme si basse du futur ILCA7, alors, en 2007, il se lance en Finn, roi des supports olympiques, par où sont passés les plus grands et les stars de la Coupe de l'America.Désormais installé à La Rochelle, le jeune Lobert commence à briller et intègre l'équipe de France, avant d'enchaîner les bonnes performances et d'être sélectionné pour les JO de Londres, où il décroche une médaille de bronze - il faut l'entendre raconter la medal race de Weymouth pour comprendre ce que c'est qu'une finale olympique...Lors de la préparation olympique suivante, il ne sort pas du top 5 mondial, mais les jeux de Rio sont un échec (14e) sur lequel il revient avec franchise. Un an plus tard, opéré du genou, il est champion d'Europe ! Mais les saisons suivantes sont plus difficiles, et un démâtage rarissime alors qu'il s'apprêtait à se qualifier pour ses troisièmes JO puis une 30e place aux mondiaux de Porto en 2021 mettent fin sa carrière, sans amertume.La suite c'est la reconversion d'un athlète de haut niveau, qui reprend ses études, multiplie les conférences, les interventions, se forme au coaching.Et reste, toujours et encore - cela s'entend tout au long de ces deux heures - animé par la passion inextinguible de son sport.Diffusé le 28 juin 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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#98 Anthony Marchand, pousser les portes et provoquer le destin

Into The Wind

Play Episode Listen Later Jun 14, 2024 119:51


C'est l'histoire d'un gars que rien ne prédestinait à la voile et qui est entré en début d'année, à moins de 40 ans, dans le club fermé des skippers d'Ultims à avoir bouclé un tour du monde en solitaire.Car si le skipper d'Actual Ultim 3 est breton des Côtes d'Armor, c'est par hasard qu'il découvre la voile, lors d'une sortie scolaire. Mais c'est le coup de foudre, à 8 ans.Optimist, Laser, 470, ses premiers amours sont olympiques, avant que le Figaro et sa Solitaire ne l'appellent, non sans un rapide détour par le Mini, mais aussi les trimarans (Brossard, Sodebo, Sopra).Il sera donc figariste, passé par la sélection Challenge Espoir Région Bretagne, un taulier de la classe, décrochant deux podiums en 2018 et 2019, et gagnant trois étapes en 9 participations.Capable, aussi de pas de côté, avec une Volvo Ocean Race avec Mapfre en 2015, qui le fait grandir et progresser.Après une décennie en Figaro, il ressent l'envie de souffler. Et comme il l'a toujours fait, depuis sa première demande de stage, il n'hésite pas à pousser les portes et provoquer le destin : une petite pige dans le team Actual en 2021 se transforme en embarquement sur la Transat Jacques Vabre avec Yves Le Blévec en Ultim, qui lui confie les clés du plan VPLP pour l'Arkea Ultim Challenge.Comme ses concurrents, il en rentre barbu, fourbu. Et surtout transformé par 64 jours d'une odyssée engagée, un peu folle.Et la suite ? La même chose ! Il le dit en début d'épisode, pour lui les deux plus beaux bateaux du monde sont l'Optimist et l'Ultim...Diffusé le 14 juin 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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#97 Stan Thuret, au bout de ses convictions

Into The Wind

Play Episode Listen Later May 31, 2024 146:09


Ils ne sont pas si nombreux que ça à accorder leurs paroles et leurs actes, au point de se retirer bien avant l'heure de la retraite. Stan Thuret est de ceux-là, et quand il a renoncé à la course pour raisons écologiques et l'a annoncé le 15 février 2023, à 36 ans, cela a fait du bruit. Beaucoup. Et les réactions ont été violentes.Pourtant, le "cinéaste-navigateur" ne trustait pas les podiums et sa carrière avait été courte ; mais il faut croire - c'est son hypothèse - qu'il avait "appuyé sur une blessure bien réelle", en soulignant que "l'urgence climatique et l'effondrement de la biodiversité sont incompatibles avec la manière de vivre de la course au large et la compétition".Il a grandi loin de la mer, dans un petit village du Val d'Oise, et n'approche l'océan qu'épisodiquement, en vacances, sur le dériveur familial. Il travaille déjà dans le cinéma quand il approche, au début des années 2010, le monde des ministes et plonge dedans, en achetant un bateau en 2014. Trois ans plus tard, il boucle sa Mini-Transat et déjà, le milieu a repéré ce personnage sympa et drôle, qui produit des vidéos décalées. Mediaman pour Conrad Colman, Yves Le Blévec, il fait son trou et succède début 2019 à Clarisse Crémer à la tête du projet Everial, d'abord en Figaro puis en Class40.Mais déjà, une dissonance s'installe entre sa passion de la navigation en course et ses convictions environnementales, de plus en plus solides. Dans son livre Réduire la voilure (Robert Laffont), qui sort le 6 juin, Stan Thuret ne cache rien de ses paradoxes, qui l'amènent à rentrer dans la carrière tout en se posant une foule de questions.Des questions qui l'amènent, à l'issue de la Route du Rhum 2022, à trouver une réponse claire : pour lui, il n'est pas possible de changer les choses de l'intérieur, alors il faut avoir le courage de "déserter" les courses à la voile, et d'y renoncer, tant qu'elles ne sont pas durables.Car il le rappelle en guise de conclusion : "J'espère revenir un jour à la course au large, quand elle aura retrouvé son équilibre."Diffusé le 31 mai 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
#96 Charles Caudrelier, entrer dans la légende à 50 ans - 1ère partie

Into The Wind

Play Episode Listen Later May 17, 2024 92:37


Chez Into The W!nd, Charles Caudrelier n'est pas un invité comme les autres, pour la simple et bonne raison, qu'il a été le tout premier à venir passer du temps devant notre micro. C'était le 6 octobre 2018 et il était alors le récent et inoubliable vainqueur de la Volvo Ocean Race 2017-2018, skipper de Dongfeng Race Team. Il affichait alors déjà un solide palmarès et sa victoire dans la Volvo couronnait un parcours d'exception.Mais 6 ans plus tard, c'est un autre Charles Caudrelier que nous avons invité, avec de nouvelles histoires à nous raconter. Car entre temps, le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2004 a sacrément étoffé son CV : quelques semaines après ce premier enregistrement, il a en effet fait son entrée dans le Gitana Team en compagnie de Franck Cammas et... remporté depuis toutes les courses auxquelles il a participé - à l'exception de la Transat Jacques Vabre 2023 - à bord de l'Ultim Edmond de Rothschild.Le Fastnet, la Brest Atlantiques, la Transat Jacques Vabre 2021, et, bien sûr, la Route du Rhum Destination Guadeloupe en 2022 et puis, cette année, l'Arkéa Ultim Challenge l'ont vu franchir la ligne d'arrivé en tête. A 50 ans, il peut se targuer d'afficher désormais une carrière hors norme.Dans cet épisode en deux parties, Charles Caudrelier revient longuement sur ces 6 années intenses et incroyables au sein du Gitana Team.Un moment rare avec un marin d'exception.Diffusé le 17 mai 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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#95 Alexis Loison, par amour de la Solitaire

Into The Wind

Play Episode Listen Later May 3, 2024 132:40


Il aura 40 ans le 11 août, quelques jours avant le départ de la Solitaire du Figaro, à Rouen, sa ville natale. Est-ce un signe ? Alexis Loison se dit "un peu superstitieux, mais moins que d'autres". Pas au point de croire au mauvais œil, celui qui le poursuivrait, lui qui vise, pour sa 18e participation, la victoire dans la prochaine édition.Pourquoi un tel acharnement, alors que les figaristes d'aujourd'hui restent moins longtemps que leurs glorieux aînés, qui consentaient à quitter le circuit au bout d'une dizaine d'années pour beaucoup d'entre eux ? Parce qu'il aime cette course, tout simplement.Une passion qui le tient depuis son plus jeune âge : un virus transmis par son père et les croisières familiales depuis Cherbourg, le port d'attache des Loison. puis les courses du Rorc, le Laser, le First Class 8, le Figaro 1 avec Alexandre Toulorge... Lycéen, il rêve de Figaro., pas de Route du Rhum ou de Vendée Globe !Il plonge enfin dans le grand bain en 2006, à l'occasion du départ de la Solitaire depuis Cherbourg : et c'est parti pour 17 participations consécutives - avec juste une pause en 2022. Il lui faudra six éditions pour rentrer dans le top 10, quand, enfin, après des années de vaches maigres, il décroche un vrai sponsor - Fiva - et entre au Pôle Finistère course au large. Depuis il fait partie des habitués du top 10, candidat "naturel" à la victoire, même s'il n'a remporté qu'une seule étape et n'est jamais monté sur le podium.Figariste, Alexis Loison est aussi stakhanoviste, n'hésitant pas à multiplier les supports, en particulier l'IRC, qu'il fréquente assidûment sur les courses du Rorc : en 2013, avec son père, il réalise un exploit, remportant le Fastnet en double et au général - une épreuve qu'il a remportée 4 fois au total. Il est aussi habitué de Sydney-Hobart, remporté à deux reprises. Il goûte aussi au Class40, avec trois Transat Jacques Vabre dans les bottes.Quand il entre comme technico-commercial chez Technique Voile, en 2022, mettant la Solitaire en pause, ce n'est que pour mieux revenir l'an dernier : avec un nouveau sponsor et toujours la même passion, tout en continuant son nouveau job chez Incidences.Le Figaro dans la peau, toujours...Diffusé le 3 mai 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
#94 Luc Talbourdet, du pétrole aux foils construits par des robots

Into The Wind

Play Episode Listen Later Apr 19, 2024 167:27


Si les chats ont 9 vies, Luc Talbourdet, 57 ans, en a 3... et c'est déjà pas mal.La première, pour ce fils de fonctionnaire né à Saint-Quentin, dans l'Aisne, mais dont les racines sont du côté de Dinan, est celle d'un ingénieur qui commence sa carrière dans l'exploration pétrolière, enchaîne par un MBA à HEC suivi de cinq années à gérer un site de production de bonbons dans les Deux-Sèvres. La mer est loin - la course encore plus -, même s'il la pratique comme un plaisancier lambda, avec un objectif d'année sabbatique à moyen terme.Sauf qu'à HEC, il a rencontré un certain Jean-Pierre Dick, avec qui il a monté un projet de participation au Tour de France à la Voile. Alors quand son copain de promo, avec qui il s'est lié d'amitié, lui dit, à l'automne 2001, qu'il recherche quelqu'un pour gérer son projet de Vendée Globe, Luc Talbourdet se porte candidat, pensant que cette aventure fera office de "pause" dans sa carrière. Elle durera en fait... 16 années, pendant lesquelles, en tant que team manager d'Absolute Dreamer, il vivra 4 Vendée Globe aux côtés de Jean-Pierre Dick, gagnera 4 Transat Jacques Vabre et 2 Barcelona World Race - sans parler de ses mandats de président de l'Imoca...Mais Luc Talbourdet garde depuis longtemps en lui l'envie d'être aux commandes seul, d'entreprendre. C'est sa troisième vie : dans le giron d'Absolute Dreamer, il développe une innovation, la construction de foils, d'abord d'ETF26, par robot. Les tests sont concluants, la recherche scientifique valide le concept et il lance Avel Robotics en 2017 avec Adrien Marchandise. Sept ans plus tard, l'entreprise - 30 salariés - construit des foils pour de nombreux Imoca, participe au consortium Solid Sail qui construit les mâts pour les paquebots SilenSeas et se diversifie dans l'aéronautique.Une nouvelle tranche de vie, encore loin d'être arrivée à terme à écouter Luc Talbourdet...Diffusé le 19 avril 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Into The Wind
#93 Denis Horeau, Monsieur le Directeur

Into The Wind

Play Episode Listen Later Apr 5, 2024 138:43


Il vit désormais dans les Alpes, face au Mont-Blanc, loin de la mer et du Vendée Globe, qu'il a incarné en tant que directeur de course pendant quatre éditions. Mais à 73 ans, huit années après avoir lâché la barre, Denis Horeau reste un observateur attentif de l'institution qu'est devenu le tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance - l'un de ses plus fins connaisseurs, aussi.Rien, sur le papier, ne le prédestinait à de pareilles fonctions. Fils de médecin installé à Nantes amoureux des bateaux, il passe ses vacances en presqu'île de Guérande avec son frère Michel - dont le fils, Corentin, brille sur de nombreux supports - mais vit le reste de l'année en pension, où il s'ennuie ferme et passe son temps à dessiner des bateaux. Il commence beaucoup d'études mais ne les finit pas, vit en communauté et traverse l'Atlantique une première fois en mode coup de main, avant de plonger dans la vie de convoyeur.Des années 1970, marquées par le voyage, aux années 1980, qui voient les grands multicoques briller, il n'y a qu'un pas que Denis Horeau franchit en participant à La Baule-Dakar, sur un trimaran (l'ex Three Legs of Man), loué sur un coup de tête. Sa carrière de coureur démarre, il multiplie les embarquements avec les plus grands marins, équipier et préparateur recherché, il gagne ainsi entre autres la Course de l'Europe avec Philippe Jeantot en 1985.C'est ce même Jeantot qui vient le chercher pour être le premier directeur de course du premier Vendée Globe Challenge, en 1989. Avec son équipe, il va inventer le métier de directeur de course et mener à bon port cette première circumnavigation au départ de Sables d'Olonne. Il est cependant débarqué par Jeantot lorsqu'il rentre à terre, les deux hommes n'ont pas la même vision du tour du monde.Avec une partie de son équipe - dont Eric Coquerel, désormais président de la commission des finances de l'Assemblée nationale -, Denis Horeau crée en 1992 l'agence de communication Seven Seas, avant d'être nommé directeur de course de la Solitaire du Figaro/ Neuf années de bonheur, avant que Philippe de Villiers, qui a racheté en 2004 le Vendée Globe en difficulté à Philippe Jeantot, ne l'appelle pour être le nouveau directeur de course.De 2004 à 2012, Denis Horeau mettra en musique trois éditions marquées par l'avènement des régatiers, mais s'attachera à conserver l'ADN de la course, pour laquelle il continue à vouer passion et admiration. Il prépare une quatrième édition mais 6 mois avant le départ, en mai 2016, épuisé et en désaccord avec la SAEM Vendée, il préfère jeter l'éponge.Avec une pointe d'amertume, il ne cache pas que les mois qui suivent n'ont pas été faciles : "Tout s'arrête en une fraction de seconde", résume-t-il. Alors Denis Horeau passe à autre chose, lançant un évènement dédié aux solutions environnementales à Annecy, organisant un rassemblement de voiliers classiques sur le lac Léman (Les voiles d'Yvoire)... et s'apprêtant à chroniquer le prochain Vendée Globe sur TV8 Mont-Blanc.Si loin, si près...Diffusé le 5 avril 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire Levillain

Into The Wind
#92 Gilles Martin-Raget, la classe marseillaise

Into The Wind

Play Episode Listen Later Mar 22, 2024 126:02


Gilles Martin-Raget est une légende de la photo de voile. Mais pour autant, vous ne trouverez pas grand-chose sur lui en ligne, à part de nombreuses photos, évidemment. Car l'homme est discret même s'il promène sa silhouette longiligne sur les plans d'eaux depuis plus de 40 ans.Né à Arles - un comble pour un photographe ! -, il plonge, adolescent, dans l'univers maritime par la littérature, comme beaucoup dans ces années 1970 où Moitessier et les autres influencent une génération. C'est à l'université à Montpellier qu'il se met à pratiquer et découvre la régate avant de s'y jeter à corps perdu. On est en Méditerranée, alors il enchaîne les embarquements en équipage sur des maxis - avec, souvent un appareil photo pas loin : le journalisme le titille depuis longtemps.En 1983, le défi français d'Yves Rousset-Rouard recrute pour la Coupe de l'America et les marins qui connaissent les navigations en équipage sur de gros bateaux ne sont pas nombreux : le voilà embarqué dans sa première coupe, d'abord comme coureur et puis, une fois le défi français éliminé, comme journaliste. C'est le début d'une longue passion pour l'aiguière d'argent.Rapidement, sa plume et son regard font mouche, et il enchaîne les couvertures d'évènements, en particulier pour Voiles et voiliers. Il sera de la Coupe, bien sûr, et de toutes les éditions depuis 40 ans, emmenant régulièrement femme et enfants s'installer à l'autre bout du monde. Mais aussi des Jeux Olympiques (3 fois), de la Nioulargue et des Voiles de Saint-Tropez - "la plus belle course du monde" - et aussi, des grandes courses au large (Vendée Globe, Route du Rhum...).Mais s'il a souvent fait la route vers l'Ouest depuis le Sud, Gilles Martin-Raget n'a jamais renoncé à sa Méditerranée, dont il sait lire les couleurs et les lumières mieux que personne, sur l'eau mais aussi à terre. Depuis sa maison marseillaise, on embrasse les rades sud et nord d'un coup d'œil : à portée de téléobjectif, ou presque, les ronds olympiques sont déjà sillonnés par les coureurs de Paris 2024. Pour une fois, Gilles Martin-Raget n'aura pas besoin de faire ses valises...Diffusé le 22 mars 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire Levillain

Into The Wind
#91 Fabien Delahaye, stakhanoviste discret mais efficace - 2ème partie

Into The Wind

Play Episode Listen Later Mar 15, 2024 91:57


Avec ses lunettes rondes et son air de jeune homme de bonne famille, on donnerait facilement le bon Dieu sans confession à Fabien Delahaye. Ses adversaires... un peu moins ! Car à même pas 40 ans, le discret Normand a déjà parcouru un sacré bout de chemin, et souvent en tête de la flotte.Jugez plutôt. Issue d'une famille éloignée de la voile, il découvre la pratique par le biais de l'école. S'ensuivent de longues années de voile légère, en Equipe, en 420 puis en 470, à Ouistreham, où il apprend la rigueur du support olympique. Mais le large le tente pour devenir pro : les études bouclées, il se lance dans les sélections en Mini et en Figaro, avant de monter son propre projet.A 24 ans, il se jette dans le grand bain, et apprend à nager assez vite : 1er bizuth pour sa première saison, vainqueur de la transat AG2R avec Armel Le Cléac'h l'année suivante, 2e de la Solitaire et champion de France pour sa troisième saison ! Les trois saisons suivantes il court sous les couleurs de Skipper Macif, multipliant les places d'honneur, remportant au passage la Transat Jacques Vabre en 2013, avec Sébastien Rogues en Class40.En 2015, saturé de Figaro, il découvre l'Imoca avec Jean-Pierre Dick, qu'il accompagne dans son dernier Vendée Globe. Puis c'est Charles Caudrelier qui le recrute pour analyser la performance de Dongfeng dans la Volvo Ocean Race 2017-2018, remportée par l'équipe franco chinoise. A l'occasion, Fabien Delahaye développe une expertise reconnue en la matière, pour laquelle il est souvent sollicité.Sevré de la vie de marin à terre, il retrouve ensuite le circuit Figaro pour trois saisons, entrecoupées Transat Jacques Vabre en Class40 (2019) ou en Imoca (2021), puis de coaching et d'analyse de performance ; ces saisons denses - parfois plus de 200 jours sur l'eau - sont sa marque de fabrique.A l'image de nombreux figaristes, il s'est engagé depuis 2022 dans un projet Class40, avec Legallais, et un bateau neuf à la clé. Après une Transat Jacques Vabre abrégée pour cause d'avarie, il a remis son plan Lombard à l'eau le dernier jour de février, avant de le convoyer à Lorient en solo depuis Caen, histoire de préparer une saison chargée. Il a promis que cette année, il ne ferait que du Class40. Stakhanoviste, on vous dit !Diffusé le 15 mars 2023Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire Levillain

Basilic
[REDIFFUSION] Renoncer à la course au large pour des raisons écologiques, Stan Thuret

Basilic

Play Episode Listen Later Mar 12, 2024 49:32


De nouveaux épisodes de Basilic arrivent dès mardi 19 mars. D'ici là, je vous propose une rediffusion de l'un de mes épisodes préférés. Vous pouvez désormais poser vos questions aux prochains invités de Basilic, rendez-vous sur : https://www.videoask.com/fkn7uz99m Dans cet épisode, découvrez le témoignage inspirant de Stanislas Thuret, cinéaste et navigateur professionnel qui a décidé de mettre un terme à sa carrière pour des raisons écologiques. ⛵️ Il partage avec nous son parcours personnel. À 35 ans, il considère il considère qu'il a déjà eu « deux vies dans sa vie ». Après une carrière professionnelle de 8 ans en tant qu'assistant réalisateur sur des plateaux de cinéma, il est devenu navigateur, et a participé aux courses les plus réputées au monde, comme la Route du Rhum ou la course Jacques Vabre. Pourtant, 7 ans après le début de sa carrière de navigateur, Stan a pris une décision radicale : arrêter la course au large pour des raisons écologiques. Si le milieu de la course au large n'a pas apprécié la prise de position de Stan, c'est pourtant un choix de vie qui était juste pour lui à ce moment là. En abordant des sujets tels que le changement climatique, le végétarisme et l'impact de la construction des bateaux , cet épisode offre une perspective unique sur les défis auxquels font face les passionnés de la mer en matière de durabilité. Stan Thuret a décidé de sensibiliser le public aux enjeux écologiques de la navigation.

Into The Wind
#91 Fabien Delahaye, stakhanoviste discret mais efficace - 1ère partie

Into The Wind

Play Episode Listen Later Mar 8, 2024 97:20


Avec ses lunettes rondes et son air de jeune homme de bonne famille, on donnerait facilement le bon Dieu sans confession à Fabien Delahaye. Ses adversaires... un peu moins ! Car à même pas 40 ans, le discret Normand a déjà parcouru un sacré bout de chemin, et souvent en tête de la flotte.Jugez plutôt. Issue d'une famille éloignée de la voile, il découvre la pratique par le biais de l'école. S'ensuivent de longues années de voile légère, en Equipe, en 420 puis en 470, à Ouistreham, où il apprend la rigueur du support olympique. Mais le large le tente pour devenir pro : les études bouclées, il se lance dans les sélections en Mini et en Figaro, avant de monter son propre projet.A 24 ans, il se jette dans le grand bain, et apprend à nager assez vite : 1er bizuth pour sa première saison, vainqueur de la transat AG2R avec Armel Le Cléac'h l'année suivante, 2e de la Solitaire et champion de France pour sa troisième saison ! Les trois saisons suivantes il court sous les couleurs de Skipper Macif, multipliant les places d'honneur, remportant au passage la Transat Jacques Vabre en 2013, avec Sébastien Rogues en Class40.En 2015, saturé de Figaro, il découvre l'Imoca avec Jean-Pierre Dick, qu'il accompagne dans son dernier Vendée Globe. Puis c'est Charles Caudrelier qui le recrute pour analyser la performance de Dongfeng dans la Volvo Ocean Race 2017-2018, remportée par l'équipe franco chinoise. A l'occasion, Fabien Delahaye développe une expertise reconnue en la matière, pour laquelle il est souvent sollicité.Sevré de la vie de marin à terre, il retrouve ensuite le circuit Figaro pour trois saisons, entrecoupées Transat Jacques Vabre en Class40 (2019) ou en Imoca (2021), puis de coaching et d'analyse de performance ; ces saisons denses - parfois plus de 200 jours sur l'eau - sont sa marque de fabrique.A l'image de nombreux figaristes, il s'est engagé depuis 2022 dans un projet Class40, avec Legallais, et un bateau neuf à la clé. Après une Transat Jacques Vabre abrégée pour cause d'avarie, il a remis son plan Lombard à l'eau le dernier jour de février, avant de le convoyer à Lorient en solo depuis Caen, histoire de préparer une saison chargée. Il a promis que cette année, il ne ferait que du Class40. Stakhanoviste, on vous dit !Diffusé le 8 mars 2023Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire Levillain

Into The Wind
[REDIFF PODIUM] - #50 - Thomas Coville, le marin curieux qui sait faire des phrases - 1ere partie

Into The Wind

Play Episode Listen Later Mar 1, 2024 110:40


Exceptionnellement cette semaine, Tip & Shaft vous propose de réécouter à l'occasion de l'arrivée des trois premiers concurrents de l'Arkea Ultim Challenge- Brest, les trois épisodes d'Into The Wind qui leur ont été consacrés. De Charles Caudrelier, grand vainqueur, à Armel Le Cléac'h, troisième, en passant par Thomas Coville, deuxième ; revivez leurs carrières à travers ces épisodes enregistrés le 18 septembre 2018 pour Charles Caudrelier, le 1er avril 2020 pour Armel Le Cléac'h et le 1er janvier 2022 pour Thomas Coville.-- Quand on s'assoit face à lui après avoir installé les micros, on sait qu'on va en avoir pour son argent... et qu'il faut se caler confortablement. Car Thomas Coville, 53 ans, est un marin éclectique, doublé d'un formidable conteur.L'invité idéal, donc, pour fêter ce 50e épisode d'Into The Wind : un épisode exceptionnel en trois parties pour six heures d'interview - avec une pause déjeuner au milieu, rassurez-vous - mais nous n'avons pas vu le temps passer !Thomas Coville, boulimique de la mer et des bateaux, a couru sur presque tous les supports et sur toutes les mers, en plus de trois décennies d'une carrière d'une rare intensité. A part la voile olympique, c'est bien simple, il a touché à tout.Première diffusion le 21 janvier 2022Rediffusé le 1er mars 2024Le Tour de France à la voile ? Il les enchaîne en guise de formation dans les années 1980. Le multicoque ? Il apprend tout avec Laurent Bourgnon. La Coupe de l'America ? Il participe à l'édition 1995 au sein du team de Marc Pajot.En rentrant de San Diego, il réalise un enchaînement impeccable : Trophée Jules Verne avec Olivier de Kersauson (record), Mini Transat quelques mois plus tard (2e), puis Route de l'Or avec Yves Parlier (vainqueur) qui lui confie Aquitaine Innovations pour le Rhum 1998 après sa chute de parapente (vainqueur).C'est là qu'il est recruté par Sodebo pour remplacer Raphaël Dinelli sur l'Imoca vendéen : victoire dans la Transat Jacques Vabre 1999 et Vendée Globe dans la foulée (6e). S'en suivent plus de deux décennies de partenariat qui courent encore.Aux cinq saisons - difficiles - en Orma, succèdent dix années ou presque d'une quête personnelle, celle du Trophée Saint-Exupéry, le record du tour du monde en solitaire "overall", qu'il décroche à sa cinquième tentative, le jour de Noël 2016.Sans parler des "extras", qu'il pratique avec bonheur, des piges sur le Trophée Jules Verne - remporté une seconde fois avec Franck Cammas en 2010 - et sur la Volvo Ocean Race - plusieurs participations, dont une victoire, toujours avec Cammas en 2012.Bilan : 8 tours du monde, 10 passages du cap Horn, une vingtaine de transats... et la liste n'est pas close. Désormais pilote d'Ultime, Thomas Coville vise le Rhum 2022 puis le Tour du monde en solitaire en 2023. Insatiable.Première diffusion le 21 janvier 2022Rediffusé le 1er mars 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Clovis Tisserand

Into The Wind
[REDIFF PODIUM] - #15 - Armel Le Cléac'h, de la baie de Morlaix à la victoire dans le Vendée Globe

Into The Wind

Play Episode Listen Later Mar 1, 2024 133:27


Exceptionnellement cette semaine, Tip & Shaft vous propose de réécouter à l'occasion de l'arrivée des trois premiers concurrents de l'Arkea Ultim Challenge- Brest, les trois épisodes d'Into The Wind qui leur ont été consacrés. De Charles Caudrelier, grand vainqueur, à Armel Le Cléac'h, troisième, en passant par Thomas Coville, deuxième ; revivez leurs carrières à travers ces épisodes enregistrés le 18 septembre 2018 pour Charles Caudrelier, le 1er avril 2020 pour Armel Le Cléac'h et le 1er janvier 2022 pour Thomas Coville.--C'est l'un des marins-stars de l'époque : double vainqueur de Solitaire du Figaro, double vainqueur de la Transat AG2R et, bien sûr, vainqueur en titre du Vendée Globe, remporté en 2017 à bord de Banque Populaire après une incroyable bagarre avec Alex Thomson.A 42 ans, Armel Le Cléac'h est tout simplement l'un des meilleurs coureurs au large français, issu comme Jérémie Beyou et Nicolas Troussel, de l'incroyable creuset de la baie de Morlaix.Des croisières aux Scillys de son enfance à sa Transat Jacques Vabre 2019 avec Clarisse Crémer, en passant par 2018, année noire soldée par un chavirage puis la perte de son trimaran géant, l'enfant de Saint-Pol-de-Léon passe en revue - sans langue de bois et en détail - un parcours au plus haut niveau.Un moment très rate : plus de 2 heures de conversation avec un immense champion...Première diffusion le 1er avril 2020Rediffusé le 1er mars 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Clovis Tisserand-----------------Pour vous abonner à Tip & Shaft, le média des professionnels et des passionnés de voile de compétition, c'est par ici : www.tipandshaft.com/abonnement

Into The Wind
[REDIFF PODIUM] - #1 - Charles Caudrelier, de la baie de La Forêt à la Volvo

Into The Wind

Play Episode Listen Later Mar 1, 2024 82:22


Exceptionnellement cette semaine, Tip & Shaft vous propose de réécouter à l'occasion de l'arrivée des trois premiers concurrents de l'Arkea Ultim Challenge- Brest, les trois épisodes d'Into The Wind qui leur ont été consacrés. De Charles Caudrelier, grand vainqueur, à Armel Le Cléac'h, troisième, en passant par Thomas Coville, deuxième ; revivez leurs carrières à travers ces épisodes enregistrés le 18 septembre 2018 pour Charles Caudrelier, le 1er avril 2020 pour Armel Le Cléac'h et le 1er janvier 2022 pour Thomas Coville.-- Les marins français qui peuvent aligner deux victoires dans la Volvo Ocean Race sur leur CV ne sont pas légion ; ceux qui peuvent prétendre être montés sur le podium lors des trois dernières éditions encore moins ; et un seul d'entre eux peut se targuer d'ajouter une Solitaire du Figaro et plusieurs Transat Jacques Vabre à son palmarès : il s'appelle Charles Caudrelier.A 44 ans, le skipper de Dongfeng Race Team vient de consacrer une décennie à courir l'exigeante Volvo Ocean Race, couronnée par une incroyable victoire sur le fil en juin dernier à la barre du bateau chinois.Pour ce premier numéro d'Into The Wind, il revient longuement sur son parcours, depuis ses premiers bords en baie de la Forêt, jusqu'à l'option victorieuse au large des côtes du Danemark, cet été. Un entretien plein d'anecdotes et de révélations, où Charles Caudrelier, désormais star en Chine, ne fait pas mystère de son envie de retourner au solitaire.Première diffusion le 18 septembre 2018Rediffusé le 1er mars 2024Générique : In Closing – Days PastPost-production : Clovis Tisserand -----------------Pour vous abonner à Tip & Shaft, le média des professionnels et des passionnés de voile de compétition, c'est par ici : www.tipandshaft.com/abonnement

Into The Wind
#90 Daniel Souben, tout pour la compétition

Into The Wind

Play Episode Listen Later Feb 16, 2024 123:49


Il le dit très simplement : "Moi, ce qui m'intéresse, c'est la compétition". Toute sa vie, ou presque, Daniel Souben, 63 ans, n'a cherché qu'une chose : aller plus vite que le voisin. Forcément, après plus de cinq décennies de régates, ça vous pose un homme ; discret et peu connu du grand public, le Vannetais né en pays bigouden est une figure du milieu, très respectée de ses pairs.Cette passion, elle débute dès le plus jeune âge, grâce à un père passionné, et un frère qui devient naturellement l'équipier. A l'âge où l'on pratique l'Optimist, il est déjà en 420, écume les régates locales dès ses 10 ans, titille le haut des classements alors qu'il est encore ado, et les premiers podiums nationaux et mondiaux arrivent alors qu'il n'a pas 18 ans. C'est parti pour une longue carrière dans la voile olympique, en 470, d'abord, en Tornado ensuite.La sélection pour les JO se refusera à lui, mais il sait se diversifier : dès la fin des années 1980, les coureurs au large en multicoque viennent chercher les marins de l'olympisme, appréciés pour leur finesse de barre et leur rigueur. Souben est de ceux-là : sur Jet Services, puis avec Laurent Bourgnon sur Primagaz.Pendant ce temps, il n'oublie pas qu'il est prof de gym en disponibilité : à la fin des années 1980, il est sollicité par un groupe de très jeunes marins qui veulent faire du catamaran de sport, alors que la filière jeune est inexistante. Il lance avec eux la Cataschool et les fait grandir : les frères Morvan, Matthieu Vandame, son fils Matthieu Souben, Arnaud Jarlegan, Gurvan Bontemps font tous de très belles carrières dans la voile, au plus haut niveau.Au début des années 2000, il devient enfin professionnel en passant chez Banque Populaire, dont il structure l'équipe Orma, avant de travailler avec Franck Cammas puis Jean-Luc Nélias. Il rencontre ensuite Géry Trentesaux, qui lui demande d'organiser une équipe gagner le Tour de France à la voile. Daniel Souben, qui n'a pas couru en monocoque depuis le 470, se met à la tâche avec méthode et professionnalisme : ce sera l'aventure Courrier Dunkerque, soldée par trois victoires dans le TFV entre 2008 et 2014.En 2015, il pose sac à terre, mais son savoir-faire reste demandé : il coache et route nombre de marins - Erwan Le Roux, Yann Eliès, Sébastien Rogues (qui gagne la Transat Jacques Vabre avec son fils Matthieu en 2021) - et prend, en 2022, la tête d'Orlabay, le centre d'entraînement de La Trinité-sur-Mer. Avec toujours les mêmes objectifs : être devant, et transmettre.Diffusé le 16 février 2023Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire Levillain

Into The Wind
#89 Thibaut Vauchel-Camus, plusieurs coques, sinon rien !

Into The Wind

Play Episode Listen Later Feb 2, 2024 184:04


Diffusé le 2 février 2023Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire Levillain

Into The Wind
[REDIFFUSION] - 71 Sam Manuard, le ministe devenu architecte éclectique

Into The Wind

Play Episode Listen Later Jan 12, 2024 134:17


Tip & Shaft vous propose d'écouter ou de réécouter les 3 épisodes d'Into The Wind les plus suivis de l'année 2023. Votre podcast revient dans son format habituel le vendredi 19 janvier. D'ici là, toute l'équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2024 !C'est une histoire de ministe - une de plus. Mais un ministe devenu architecte naval, qui collabore avec les équipes les plus prestigieuses de la discipline, du team Imoca Charal jusqu'à Alinghi Red Bull Racing. Tout en ayant appris son métier sur le tas. Cette histoire, c'est celle de Sam Manuard, qui a fait de l'éclectisme une quasi-discipline.Elle commence par un atavisme familial, qui a vu son grand-père et son père construire des bateaux - dans son jardin, pour le second, qui emmène, à la fin des années 1970, sa famille naviguer vers l'Afrique puis le Brésil. Le jeune Sam vit la voile d'abord comme un mode de vie, mais une fois étudiant, c'est la Mini Transat qui l'attire, et en particulier les objets fascinants que sont les Minis 6.50.A la fin des années 1990, il se lance dans son premier dessin, en pur autodidacte, et le construit dans la foulée, pour s'aligner sur sa première Mini Transat en 2001 qu'il finit 4e. C'est le début d'une passion pour la classe et ces bateaux qui dure encore, 20 ans plus tard. Au cours de ces années Mini, il démâte à 60 milles de l'arrivée, en tête de l'édition 2003 de la transat, voit l'un de ses plans l'emporter en 2005 aux mains de Corentin Douguet, fait connaissance avec Kristian Hajnsek et Andraz Mihelin, duo slovène qui l'emmènera loin...Son premier dessin hors Mini 6.50 est le Mach45, puis il enchaîne avec la Class40, révolutionnant le genre en 2010, avec le lancement du premier Mach40 - on en est à la version 5. Il finit 4e de la Route du Rhum en 2010 en Class40, gagne la Transat Jacques Vabre en Multi50 avec Yves Le Blevec en 2011, nourrissant en permanence son travail d'architecte de ses navigations en course.En 2018, Armel Tripon lui commande son premier Imoca, L'Occitane. Là aussi, un bateau radical qui tape dans l'œil des spécialistes : quelques jours avant le départ du Vendée Globe 2020, c'est le team Charal qui vient le chercher pour le prochain Imoca de Jérémie Beyou. Curieux, touche-à-tout et passionné de tous les bateaux, Sam Manuard a dessiné des skiffs, des classes A, un Mini de série en lin... et collabore avec Beneteau via ses amis slovènes de la Mini 2005 : son First 36 est Bateau européen de l'année ! Jusqu'aux Suisses d'Alinghi Red Bull, qui l'ont recruté pour la prochaine Coupe de l'America.Quand on écoute Sam Manuard parler travail, ce sont les mots "plaisir", "rencontre", "apprendre", "génial" qui reviennent souvent. Deux heures de conversation qui passent très vite ! Diffusé le 17 mars 2023Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire Levillain