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durée : 00:57:57 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Alors que la diplomatie climatique semble dans l'impasse après l'échec de la Conférence des Nations Unies sur le climat de Bakou de 2024, la COP30 s'ouvrira à Belém au Brésil en novembre 2025, en tentant de redonner du sens à ce grand rendez-vous climatique. - réalisation : Vivian Lecuivre, Cassandre Puel - invités : Amy Dahan Mathématicienne, directrice de recherche émérite au CNRS et historienne des sciences spécialisée dans l'interaction entre sciences et politique au sujet du climat; Lola Vallejo Directrice de l'équipe Diplomatie à la fondation européenne pour le climat et ancienne conseillère spéciale Climat au sein de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI); Eve-Anne Bühler Enseignante-chercheuse en géographie à l'Université fédérale de Rio de Janeiro
En quelques semaines, le président Donald Trump a fait sortir les États-Unis de l'accord de Paris de 2015 sur le climat, mis fin au Green New Deal, multiplié les coupes budgétaires dans la recherche, entravé l'action de nombreuses agences fédérales dédiées à l'environnement… Un recul majeur pour la lutte contre le changement climatique, alors même que les États-Unis sont le deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre du monde, derrière la Chine. Est-ce possible de sauver la planète sans Washington ? N'était-on déjà pas en retard ? Comment remobiliser les autres acteurs ? Pour en débattre :- Sébastien Treyer, directeur général de l'Institut du Développement durable et des Relations internationales (IDDRI) et président du Comité scientifique et technique du Fonds français pour l'environnement mondial (FFME)- Simon Rozé, chef du service environnement-climat de RFI- Christophe Clergeau, eurodéputé du groupe des Socialistes et démocrates du Parlement européen, membre de la Commission de l'environnement, du climat et de la sécurité alimentaire et de la Commission de la santé publique.
En quelques semaines, le président Donald Trump a fait sortir les États-Unis de l'accord de Paris de 2015 sur le climat, mis fin au Green New Deal, multiplié les coupes budgétaires dans la recherche, entravé l'action de nombreuses agences fédérales dédiées à l'environnement… Un recul majeur pour la lutte contre le changement climatique, alors même que les États-Unis sont le deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre du monde, derrière la Chine. Est-ce possible de sauver la planète sans Washington ? N'était-on déjà pas en retard ? Comment remobiliser les autres acteurs ? Pour en débattre :- Sébastien Treyer, directeur général de l'Institut du Développement durable et des Relations internationales (IDDRI) et président du Comité scientifique et technique du Fonds français pour l'environnement mondial (FFME)- Simon Rozé, chef du service environnement-climat de RFI- Christophe Clergeau, eurodéputé du groupe des Socialistes et démocrates du Parlement européen, membre de la Commission de l'environnement, du climat et de la sécurité alimentaire et de la Commission de la santé publique.
durée : 00:11:25 - Les Enjeux internationaux - par : Jean Leymarie - Le GIEC - le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat - se réunit depuis hier en Chine et pour quatre jours encore, pour entamer son 7e cycle de travaux. - réalisation : Daphné Leblond - invités : Sébastien Treyer Directeur général de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).
durée : 00:08:37 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Alors que la proposition de loi d'orientation agricole s'apprête à être adoptée définitivement par les parlementaires après des années de discussions, que prévoit cette loi pour atteindre garantir à la France une "souveraineté alimentaire" ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Aurélie Catallo directrice Agriculture France pour l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
L'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) recommande de réduire sa consommation de viande pour des raisons écologiques et de santé. La consommation de viande aurait augmenté de 3 % en dix ans.
The new High Seas Biodiversity Treaty establishes a global process to create high seas marine protected areas. But how can we do the monitoring, control and surveillance of human activities in these vast and remote parts of the Ocean? Klaudija Cremers, Senior Research Fellow in IDDRI's Ocean team answers Sophie Larmoyer's questions. Ted Schmitt, Director of Conservation at the Allen Institute for Artificial Intelligence, provides insights into the innovative technologies we can use. #Ocean #BBNJ #MPAs #MarineProtectedAreas #HighSeas #UN #Biodiversity #AI #ArtificialIntelligence #technology #MCS #Fishing #Satellites #Climate #Marine #Sea
durée : 00:58:36 - De cause à effets, le magazine de l'environnement - par : Aurélie Luneau - En quoi cette année 2025 est-elle cruciale pour le climat et la planète ? - réalisation : Alexandra Malka - invités : Valérie Masson-Delmotte Paléoclimatologue, co-présidente du groupe de travail sur les bases physiques du climat du GIEC; Sébastien Treyer Directeur général de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).; Audrey Garric Journaliste
durée : 00:17:06 - 8h30 franceinfo - Lola Vallejo, conseillère spéciale Climat à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) était l'invitée du "8h30 franceinfo", samedi 23 novembre 2024.
durée : 00:58:53 - De cause à effets, le magazine de l'environnement - par : Aurélie Luneau - Ouverture de la COP29, à Bakou, en Azerbaïdjan : des pays à la peine sur les négociations en matière de financements et de plans climat. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Lola Vallejo Directrice du programme climat de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI); Jean Jouzel Climatologue, ancien vice-président du GIEC; Emmanuel Hache adjoint scientifique et responsable matériaux critiques à l'IFP Energies nouvelles et directeur de recherche à l'IRIS
Ce sont des mots qui ont fait le tour du monde : ceux de Justin Tkatchenko, le ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour expliquer pourquoi son pays, pourtant déjà victime de l'élévation du niveau de la mer provoquée par le réchauffement climatique, allait boycotter la COP29. Il a déclaré : "C'est une perte de temps totale." La COP est-elle effectivement une perte de temps ou gagne-t-on toujours à se parler en matière de climat ? On en parle avec Lola Vallejo, conseillère spéciale climat à l'Institut de développement durable et des relations internationales (IDDRI) et Jean Jouzel, climatologue et ancien membre du GIEC.
COP29 in Baku will cover several topics, including finance. But the issue of just transition, which has risen over the years as a crucial one, will also be addressed, as equity has a central and moral role in climate negotiations. Where does this concept come from? What purpose does it serve? Do all the countries agree on what just transition is? IDDRI's climate director Marta Torres Gunfaus answers Sophie Larmoyer's questions. #COP29 #Climate #Ambition #Baku #COP #Climatechange #Equity #Fairness #Justice #Internationalnegotiations #Implementation
La COP16 biodiversité entre dans les prolongations, suspendue à la question du financement. Les discussions ont duré toute la nuit, tôt ce matin, et ça continue. Statut renforcé des peuples autochtones, création d'un fonds multilatéral dédié à la biodiversité, partage des données génétiques de la biodiversité… On fait le point avec notre invitée sur place à Cali, en Colombie, Juliette Landry, responsable de recherche sur la gouvernance internationale de la biodiversité à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). À lire aussiCali: les peuples autochtones obtiennent un statut renforcé dans les COP biodiversité
Il y a trois périls qui menacent l'avenir harmonieux de l'humanité sur cette planète : le changement climatique, la dégradation des sols et la disparition à une vitesse jamais égalée de la biodiversité. Pour chacun de ces défis, l'organisation des Nations unies a créé en 1992 des conventions internationales auxquelles presque tous les pays du monde participent. C'est ce que l'on appelle les COP pour conference of the parties, les conférences des parties que sont justement les pays. Et figurez-vous que 3 COP vont se dérouler d'ici la fin de l'année 2024 : la plus connue, la COP climat aura lieu du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, en Azerbaïdjan. La Cop désertification sur la dégradation des sols se déroulera, elle, à Riyad en Arabie saoudite, du 2 au 13 décembre et lundi prochain, c'est la Cop biodiversité qui s'ouvre à Cali en Colombie. Nous allons vous faire découvrir un peu de la richesse biologique de ce pays grâce à un reportage de Raphaël Moran. Nous irons dans le nord de la Colombie visiter la réserve naturelle El Silencio... La COP Biodiversité, la COP16 aura lieu du 21 octobre au 1er novembre 2024 à Cali en Colombie.Avec l'éclairage de Sébastien Treyer, docteur en gestion de l'environnement, directeur général de l'Institut du développement durable et des Relations internationales (IDDRI).
Il y a trois périls qui menacent l'avenir harmonieux de l'humanité sur cette planète : le changement climatique, la dégradation des sols et la disparition à une vitesse jamais égalée de la biodiversité. Pour chacun de ces défis, l'organisation des Nations unies a créé en 1992 des conventions internationales auxquelles presque tous les pays du monde participent. C'est ce que l'on appelle les COP pour conference of the parties, les conférences des parties que sont justement les pays. Et figurez-vous que 3 COP vont se dérouler d'ici la fin de l'année 2024 : la plus connue, la COP climat aura lieu du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, en Azerbaïdjan. La Cop désertification sur la dégradation des sols se déroulera, elle, à Riyad en Arabie saoudite, du 2 au 13 décembre et lundi prochain, c'est la Cop biodiversité qui s'ouvre à Cali en Colombie. Nous allons vous faire découvrir un peu de la richesse biologique de ce pays grâce à un reportage de Raphaël Moran. Nous irons dans le nord de la Colombie visiter la réserve naturelle El Silencio... La COP Biodiversité, la COP16 aura lieu du 21 octobre au 1er novembre 2024 à Cali en Colombie.Avec l'éclairage de Sébastien Treyer, docteur en gestion de l'environnement, directeur général de l'Institut du développement durable et des Relations internationales (IDDRI).
durée : 00:35:53 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Emmanuel Macron reçoit ce mardi la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs à l'Élysée, cinq jours avant l'ouverture du Salon de l'Agriculture. Alors que l'UE tente toujours de faire passer un accord de libre-échange avec le Mercosur, quelles sont leurs inquiétudes et leurs revendications ? - invités : Maxime Combes Économiste à l'AITEC; Yannick Fialip Président de la commission Économie de la FNSEA et président de la chambre d'agriculture de Haute-Loire; Aurélie Catallo directrice Agriculture France pour l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
La présidente de la Commission européenne doit présenter cet après-midi un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) au niveau européen pour 2040. Une feuille de route dévoilée dans un contexte très compliqué, entre colère des agriculteurs et élections européennes qui se profilent à l'horizon. Le décryptage de Lola Vallejo, directrice du programme climat de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).
durée : 00:59:12 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - Nous recevons aujourd'hui Aurélie Catallo, directrice Agriculture France pour l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI) et Thierry Pouch, économiste pour les Chambres d'agriculture.
durée : 00:58:11 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Réunis à Londres en juillet 2023, les pays membres de l'OMI (Organisation Maritime Internationale) annonçaient renforcer leurs efforts de décarbonation du transport maritime. Un texte critiqué pour ses ambiguïtés et son manque d'ambition par les ONG… - invités : Yann Briand Responsable de recherche Climat et Transports, IDDRI ; Julia Tasse Chercheuse à l'IRIS; Kevin Parthenay Professeur de sciences politiques à l'Université de Tours, chercheur associé à l'OPALC/CERI
durée : 00:59:06 - De cause à effets, le magazine de l'environnement - par : Aurélie Luneau - Pourquoi, au regard de l'histoire, la transition énergétique serait une illusion… - invités : Lola Vallejo Directrice du programme climat de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI); Jean-Baptiste Fressoz Historien des sciences, des techniques et de l'environnement
En matière environnementale, les voyants semblent être au rouge. La Chine, premier pollueur mondial, a annoncé ce mardi que 2023 avait été l'année la plus chaude depuis le début des relevés météorologiques. Cependant l'espoir est de mise pour l'avenir après une COP28 qualifiée « d'historique », où pour la première fois les énergies fossiles ont été mentionnées dans le texte final.Comment les engagements en faveur du climat peuvent-ils commencer à se concrétiser cette année ? 2024 s'annonce-t-elle comme un tournant ? Pour en débattre :Anne Bringault, directrice des programmes au Réseau Action Climat Sébastien Treyer, directeur général de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI) et spécialiste des négociations internationales sur le développement durable François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat, directeur de l'Observatoire Hugo à l'Université de Liège, enseignant à Sciences-Po et à la Sorbonne, auteur du livre L'écologie n'est pas un consensus éditions Fayard, 2022)
En matière environnementale, les voyants semblent être au rouge. La Chine, premier pollueur mondial, a annoncé ce mardi que 2023 avait été l'année la plus chaude depuis le début des relevés météorologiques. Cependant l'espoir est de mise pour l'avenir après une COP28 qualifiée « d'historique », où pour la première fois les énergies fossiles ont été mentionnées dans le texte final.Comment les engagements en faveur du climat peuvent-ils commencer à se concrétiser cette année ? 2024 s'annonce-t-elle comme un tournant ? Pour en débattre :Anne Bringault, directrice des programmes au Réseau Action Climat Sébastien Treyer, directeur général de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI) et spécialiste des négociations internationales sur le développement durable François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat, directeur de l'Observatoire Hugo à l'Université de Liège, enseignant à Sciences-Po et à la Sorbonne, auteur du livre L'écologie n'est pas un consensus éditions Fayard, 2022)
Over 40 ministers met today in Dubai in support of subnational climate action, joining the COP28 Presidency to announce a series of partnerships to accelerate the net-zero transition and climate resilience in cities.The announcements span sectors including buildings, waste and resource management systems, urban water resilience, and urban nature restoration. They build on the 1 December launch of the Coalition for High Ambition Multilevel Partnerships for Climate Action (CHAMP) to include cities and regions in the design of federal climate commitments and strategies.“Meeting the aims of the Paris Agreement and keeping 1.5°C within reach depends on the leadership and support of the world's mayors and governors,” said Dr. Al Jaber, “That is why at COP28 we have empowered leaders and communities by launching CHAMP and working with organizations like UN-Habitat and Bloomberg Philanthropies to recognize and support the important roles cities and their leaders can play in addressing climate change."Multilevel Action, Urbanization, Built Environment and Transport Day hosted the second Urban Climate Ministerial, co-organized with United Nations Human Settlements Programme (UN-Habitat), and the UN Climate Change High-Level Champion for COP28,and concludes a week of unprecedented mayoral and gubernatorial participation in the COP process. Brazil's Minister of Cities, HE Jader Barbalho Filho, closed the meeting by announcing Brazil's plans to widen participation and mobilization for the Ministerial at COP30.The COP28 Presidency and Bloomberg Philanthropies partnered to deliver the Local Climate Action Summit (LCAS) (1-2 December), which saw over 500 subnational leaders join the summit portion of a COP for the first time. Nearly USD $500 million of new city-focused climate investment was also announced.6 December outcomes include:The Buildings BreakthroughThe Buildings Breakthrough, launched with the support of 27 countries, is led by France and Morocco. The partnership aims to make ‘near-zero and resilient buildings' the new normal by 2030, addressing the fact that the building sector alone accounts for nearly 40 percent of global energy-related CO2 emissions, 50 percent of extracted materials, and one-third of global waste.The Cement BreakthroughThe Cement and Concrete Breakthrough was launched by Canada and the UAE, along with an inaugural cohort of endorsing countries that include the United Kingdom, Ireland, Japan and Germany. The initiative strives to make clean cement the preferred choice in global markets, with near-zero emission cement production established and growing in every region of the world by 2030.The Waste to Zero initiativeWaste to Zero[1] is a voluntary coalition made up of governments of all levels, NGOs, and the private sector to decarbonize the waste management sector and transform waste into resources[2]. Waste to Zero is an official initiative under the UAE's ‘Year of Sustainability' and spearheaded by the UAE Ministry of Climate Change and Environment (MOCCAE), Abu Dhabi Waste Management Company (Tadweer), and Roland Berger.The Waste MAPThe Waste MAP is the first-ever global platform to use satellite monitoring to track and measure methane emissions from waste, developed by the Global Methane Hub[3], Google Foundation, Rocky Mountain Institute, Clean Air Taskforce (CATF), the Netherlands Institute for Space Research (SRON)/GHGSat, and Carbon Mapper. Local governments and NGOs can use the platform to identify and mitigate methane emissions before they become hazardous. The platform is set to go live in 20 global megacities that are collectively home to over 100 million people.Two new programmes to accelerate the adoption of 15-minute city (15MC)/proximity planning policies and measure their impactC40, a network of nearly 100 mayors of the world's leading cities, is increasing actions to accelerate the adoption of the 15-minute City (15MC) - highly liveable, walkable, and people-oriented cities. The Green and Thriving Neighborhoods programme created in collaboration with Urban Partners provides deep support to more than 40 cities to help them turn the 15MC into reality through the implementation of concrete pilot projects. C40 also launched a tool to measure the impacts of 15MC with Novo Nordisk. The Healthy Neighborhoods Explorer, created with Novo Nordisk's Cities will enable policymakers to measure how 15MCs significantly reduce emissions and offer residents better health.The Generation Restoration projectGuided by the Paris Agreement and the Global Biodiversity Framework, the Generation Restoration[4] project (2023-2025) is currently supporting pilot projects to catalyze urban ecosystem restoration and emissions mitigation in eight world cities[5]. These cities include Douala (Cameroon); Dakar-Plateau & Thies (Senegal); Quezon City (the Philippines); Kochi (India); Sirajganj (Bangladesh); Samborondon (Ecuador); Mexico City (Mexico); and Manaus (Brazil).Commitments to fossil fuel-free land transportWorld transport systems are vital for people's lives and livelihoods, with transport representing around 22 percent of global carbon emissions.The COP28 Presidency, the UAE Ministry of Energy and Infrastructure, the International Transport Forum, and the International Energy Agency have come together to organize the first ever transport-energy ministerial at a COP. Working closely with key delivery partners, including the SLOCAT Partnership, the Air Transport Action Group and the UN Climate Change High-Level Champions team, the COP28 Presidency spotlighted key solutions to decarbonize the transport sector.The sustainable land transport community, led primarily by the SLOCAT Partnership, agreed to mark the first ever World Sustainable Transport Day on 26 November 2023, and issued a call to action to double the share of energy efficient and fossil-free forms of land transport by 2030. Initiated by SLOCAT and REN21 jointly with IDDRI, Institute for Transportation and Development Policy (ITDP), International Association of Railways (UIC), International Union of Railways (UITP) and World Resources Institute (WRI), and endorsed by Chile and Columbia and 60 multi stakeholder organizations.‘A Playbook foThis show is part of the Spreaker Prime Network, if you are interested in advertising on this podcast, contact us at https://www.spreaker.com/show/6022096/advertisement
Marta Torres Gunfaus, investigadora principal sobre Clima y Energía en el IDDRI, analiza los principales acuerdos y obstáculos presentes en la COP28.
Analizamos la marcha de la COP28 desde Dubái con Marta Torres Gunfaus, investigadora principal sobre clima y energía en IDDRI (think tank europeo Instituto para el desarrollo sostenible y las relaciones internacionales- París. Tertulia con Julián Salcedo, Doctor en Economía, presidente del Foro de Economistas Inmobiliarios; Rafael Ramiro, Profesor de Icade Business School; e Isabel Aguilera consultora empresarial.
durée : 00:15:12 - Journal de 12h30 - L'assaillant, un homme français de 26 ans est entendu par les enquêteurs ce dimanche. Connu des services de police et de renseignements pour troubles psychiatriques et islamisme radical, il a tué un touriste germano-philippin de 23 ans hier soir avec un couteau. - invités : Lola Vallejo Directrice du programme climat de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
durée : 00:15:12 - Journal de 12h30 - L'assaillant, un homme français de 26 ans est entendu par les enquêteurs ce dimanche. Connu des services de police et de renseignements pour troubles psychiatriques et islamisme radical, il a tué un touriste germano-philippin de 23 ans hier soir avec un couteau. - invités : Lola Vallejo Directrice du programme climat de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
durée : 00:57:57 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Confrontée à la pire sécheresse de son histoire depuis le printemps 2023, l'Espagne se trouve aujourd'hui face à un dilemme : préserver la sécurité hydrique du pays, menacée par le réchauffement climatique, ou sauvegarder le modèle agricole espagnol, fleuron de l'économie nationale. - invités : Nacima Baron Professeure de géographie humaine à l'université Gustave-Eiffel, membre senior de l'Institut universitaire de France; Inès Bouacida Chercheuse sur le climat et l'énergie à l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
En France, le projet de loi « Industrie verte » arrive devant le Sénat ce mardi après-midi, avant d'être étudié le mois prochain à l'Assemblée nationale. Le gouvernement veut faire de la réindustrialisation et en particulier de l' « industrie verte » « une priorité absolue du deuxième quinquennat ». Mais que contient ce projet de loi ? Ce projet de loi vise à donner un coup de pouce à la fois à la décarbonation de l'industrie existante et à la création d'une nouvelle industrie. Paris mise sur cinq technologies : les pompes à chaleur, les éoliennes, les panneaux solaires, les batteries électriques et l'hydrogène vert. Pour cela, le texte actionne plusieurs leviers : une réduction des délais des autorisations en vue d'installer une nouvelle usine, un plan d'épargne vert pour soutenir l'investissement, ou encore l'aménagement par l'Etat de 50 sites clés en mains. Car, le nerf de la guerre, c'est le foncier. C'est d'ailleurs l'un des points chauds au Sénat. Le gouvernement veut laisser l'Etat délivrer lui-même les autorisations pour implanter des projets « d'intérêt national majeur ». Ce n'est évidemment pas du goût des collectivités locales. En fin de compte, les maires devraient donc être systématiquement consultés. Autre question délicate :celle de l'artificialisation des sols. En commission, les sénateurs ont proposé que les projets d'industries vertes dérogent à l'objectif de Zéro artificialisation nette des sols. Mais une proposition de loi, votée en première lecture mi-mars au Sénat, pour faciliter la mise en œuvre du « zéro artificialisation nette », est examinée cette semaine par l'Assemblée nationale. Le gouvernement souhaite que ce soit au sein de ce texte que soient déterminées les modalités dérogatoires de la prise en compte du ZAN.Alors ce texte est-il à la hauteur ? Tout le monde ne voit pas la « véritable révolution idéologique » annoncée par Bruno Le Maire. La commission des Affaires économiques du Sénat juge le texte consensuel mais « très en-deçà des objectifs affichés ». Pas de mesures « transformationnelles » non plus aux yeux de Nicolas Berghmans. Expert Energie Climat de l'Institut du développement durable des relations internationales (IDDRI), il regrette qu'une grande partie des mesures visant à accélérer l'installation de nouveaux sites « s'appliquerait à l'ensemble des nouvelles installations industrielles et non uniquement aux industries réputées nécessaires pour atteindre la neutralité climatique ». Peut-il permettre à la France de rivaliser dans la course internationale ? Plusieurs spécialistes mettent en garde contre une cacophonie européenne ou peut-être au contraire contre une monotonie européenne. Ils encouragent les États de l'UE à se spécialiser dans quelques secteurs. « Il y a un vrai besoin de coordination européenne, explique Xavier Timbeau, directeur principal de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Tous les pays membres ne peuvent pas couvrir tous les secteurs mais l'Europe pourrait avoir un panier industriel quasi complet. » Au contraire, le risque d'une concurrence intra-européenne, c'est que les acteurs européens soient affaiblis et ne soient plus en mesure de contrer la vigueur de la concurrence américaine et chinoise. Concurrence qui jouit d'un certain nombre d'avantagesAu rang de ces avantages : l'énergie moins chère aux États-Unis qu'en Europe et bien sûr les aides colossales de l'Inflation reduction act de Joe Biden. Or, les Etats-Unis et l'Union européenne ont des stratégies divergentes. Le Vieux continent a, il y a longtemps, opté pour « le bâton » celui du marché carbone.Les entreprises soumises aux quotas sont incitées à réduire leurs émissions pour ne pas avoir à mettre la main au porte-monnaie et avec la fin progressive des quotas gratuits pour l'industrie - entre 2026 et 2034 -, les usines vont commencer à payer le prix fort. Bâton brandit également en direction des entreprises étrangères avec l'instauration d'une « taxe carbone aux frontières ». De son côté, Washington préfère appâter les investisseurs avec des subventions. Des subventions, il y en a également de ce côté de l'Atlantique mais pas de manière très coordonnée. Thomas Pellerin-Carlin directeur du programme Europe de l''institut de l'économie pour le climat I4CE résume ainsi la situation : « on ne voit pas de carotte européenne comme ce que propose l'IRA, mais des carottes nationales de tailles très variées » et cela « risque de créer des disparités très fortes entre les pays ». Parmi ceux qui frappent fort : l'Allemagne avec un plan pour la décarbonation de l'industrie estimé à 50 milliards d'euros. Cela dit un plan commun est en train d'émerger. La Commission européenne a présenté son Net-Zero Industry Act en mars. Il prévoit des simplifications de procédure, de la formation, l'ajout de critères environnementaux dans les appels d'offres publics et des soutiens à l'investissement. Alors comment financer le verdissement de l'industrie ? La question fait débat en FranceBruno Le Maire ne veut recourir ni à une hausse des impôts ni à la dette publique, deux solutions préconisées par Jean Pisani-Ferry dans un rapport commandé par Matignon. « La question c'est de savoir, assure l'économiste, si l'Europe peut être à la fois championne du climat, de la discipline budgétaire et championne du multilatéralisme », et de noter quela discipline budgétaire n'est pas au rang des priorités pour les Américains ni pour les Chinois.
durée : 00:57:54 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - Présenté comme une solution miracle de la transition énergétique, l'hydrogène vert suscite l'intérêt de nombreux États et rebat les cartes de la géopolitique de l'énergie. - invités : Thomas Pellerin-Carlin Directeur Europe de l'institut de l'énergie pour le climat; Inès Bouacida Chercheuse sur le climat et l'énergie à l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI); Maria-Eugenia Sanin Coordinatrice du groupe d'Economie Appliqué au Centre d'Economie de Paris-Saclay et auteur de nombreux articles sur l'économie de l'énergie en Amérique Latine.
durée : 01:59:15 - Les Matins - par : Jean Leymarie - Depuis le 21 janvier, la France est touchée par une sécheresse hivernale qui bat le record de 31 jours établi en avril 2020. Quels sont les scénarios à l'étude pour faire face au manque d'eau ? Quels sont les leviers d'action pour s'adapter au changement climatique ? - invités : Eric Sauquet Directeur de recherche en hydrologie à l'INRAE (l'Institut National de Recherche Agronomique) ; Lola Vallejo directrice du programme climat de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
Vous l'avez sans doute vu sur Twitter ou dans les médias ces dernières semaines, le groupe de militant·es Dernière Rénovation amène le sujet de la rénovation thermique des bâtiments sur la table. C'est évident, la rénovation est une priorité, et tout le monde a à y gagner. Robin Lemoine va vous le prouver dans cet épisode. Il s'est entretenu avec Michel Colombier, chercheur à l'Institut du développement durable et des relations internationales et membre du Haut conseil pour le climat et Maxime Ledez, chargé de recherche à l'Institut de la l'économie pour le climat. Où en est la France quant à ses promesses sur la rénovation thermique ? Pourquoi avance t-on a pas de tortue par rapport à nos voisins ? Quels freins restent-ils encore à surmonter ? Et quelles politiques publiques faut-il accélérer ? Sources utilisées pour l'écriture de l'épisode : Rapport de l'IDDRI : Réussir le pari de la rénovation énergétique, Andreas Rüdinger (Iddri), Albane Gaspard (Ademe)Rapport du Haut Conseil pour le Climat : Rénover mieux, Leçon d'Europe. Communiqué de Presse de l'agence Nationale de l'habitat, 26 janvier 2022 Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC), Ministère de la Transition énergétique Rapport pour une réhabilitation énergétique massive, simple et inclusive des logements privés, Olivier Sichel Splash est un podcast produit par Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Robin Lemoine en compagnie d'Emmanuel MartinChargée de production : Mathilde JoninPrise de son, montage, et mixage : Adrien Beccaria à l'Arrière Boutique StudioDirectrice des productions : Marion GourdonVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
durée : 00:20:20 - Journal de 12h30 - À quoi bon convoquer un nouveau sommet, dès lors que les actions décidées lors des précédentes rencontres sont restées largement lettre morte ? - invités : Lola Vallejo directrice du programme climat de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
durée : 00:20:20 - Journal de 12h30 - À quoi bon convoquer un nouveau sommet, dès lors que les actions décidées lors des précédentes rencontres sont restées largement lettre morte ? - invités : Lola Vallejo directrice du programme climat de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
C'est un carburant qui présente de nombreuses qualités : l'hydrogène. Il ne pollue pas lors de son utilisation. C'est un gaz extrêmement prometteur, mais aussi particulièrement complexe à produire en grandes quantités. Un chiffre pour comprendre cette complexité de ce gaz, la température de liquéfaction de l'hydrogène est de moins 253 degrés Celsius. L'hydrogène présenté comme le combustible de l'avenir. Il fait rêver. Mais du rêve à la réalité, il y a encore du chemin. Chemin escarpé que nous allons tenter de débroussailler ce soir avec deux nos invités. À l'heure d'une crise énergétique planétaire, l'hydrogène est-ce la solution ? Avec vos invités : - Mikaa Mered, enseignant en Géopolitique de l'hydrogène à Sciences Po et HEC - Inès Bouacida, chercheuse experte de l'Énergie à l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).
Cette semaine, la Commission européenne a détaillé ses propositions pour enrayer la flambée des prix du gaz et de l'électricité. Les ministres en charge de l'Énergie doivent se prononcer le 30 septembre prochain à Bruxelles, après s'être concertés vendredi dernier. À la table des négociations, entre autres personnalités, Teresa Ribera, la ministre espagnole de la Transition écologique. Teresa Ribera a fait parler d'elle ces dernières semaines en France, car elle fait partie des promoteurs du projet de gazoduc MidCat. Elle a engagé un bras de fer avec la France à ce sujet. La troisième vice-présidente du gouvernement espagnol veut relancer, au nom de la solidarité européenne, ce gazoduc entre Barcelone et le sud de la France. Un projet engagé en 2013 avant d'être interrompu, en partie pour des raisons environnementales et budgétaires. Paris s'oppose toujours à sa finalisation. Mais Teresa Ribera n'entend pas capituler si vite comme elle l'a laissé entendre sur la radio espagnole OndaCero début septembre : « Je ne crois pas que le débat puisse être clos avec l'avis d'un seul pays, mais nous verrons. Je crois que le président français a fait cette déclaration pour l'opinion publique française. » « Un petit peu rentre-dedans » La ministre espagnole a évoqué le sujet des infrastructures lors du Conseil énergie de la semaine dernière à Bruxelles. Des réunions de ministres qui se multiplient pour faire face à la crise. Et dans les débats européens, Teresa Ribera est habituée à prendre sa part, se souvient Barbara Pompili, ancienne ministre française de la Transition écologique et homologue de Teresa Ribera jusqu'au printemps dernier : « C'est quelqu'un qui fait partie des animateurs des réunions. Elle s'exprime souvent, en apportant des arguments qui n'ont pas été apportés par ailleurs. Et elle a un côté un petit peu rentre-dedans qui est important dans des réunions où parfois, on a tendance à décliner des éléments de langage. » ► À lire aussi : L'Espagne ne décolère pas après le rejet du gazoduc franco-espagnol Midcat par la France D'autant que la Madrilène de 53 ans est réputée de ne pas lâcher facilement. Barbara Pompili confirme : elle est « déterminée et elle sait où elle veut aller. Il y a beaucoup de ministres qui sont plus dans la réaction et essaient de gérer au jour le jour. Elle fait partie de ces ministres qui ont une structure politique et qui s'en servent. » « Politicienne pas tout à fait standard » Cette vision, Teresa Ribera l'aura puisée dans son expérience et sa connaissance des dossiers climatiques. Diplômée de droit et de sciences politiques, Teresa Ribera a été présidente du comité consultatif de l'initiative Momentum for change de la convention cadre de l'ONU pour le changement climatique. Elle a été dans les années 2000 directrice du Bureau espagnol sur le changement climatique et secrétaire d'État dans le gouvernement Zapatero. Elle a ensuite rejoint l'Institut de développement durable et des relations internationales (Iddri) basé à Paris. Teresa Ribera, qui maîtrise la langue de Molière, l'a même dirigé avant d'être appelée dans le gouvernement de Pedro Sanchez. Ce parcours fait de cette Madrilène, une « politicienne pas tout à fait standard », estime son successeur à la tête de l'Iddri. Sébastien Treyer retient notamment son engagement lors de sa première expérience gouvernementale entre 2008 et 2011. « Elle a aidé à renouer le dialogue entre les pays du Sud et du Nord qui s'étaient séparés fâchés à Copenhague en 2009, lors du grand échec de la négociation climatique de [la COP] 2009. Juste après ça, Teresa Ribera a été jugée comme étant une personnalité à la fois très à l'écoute des pays du Sud et à la fois très crédible sur ce que les pays du Nord pouvaient accepter ou pas comme position, notamment sur des questions, aujourd'hui très présentes, d'adaptation. » Quant à la négociation plus récente pour une sortie du charbon en Espagne, Sébastien Treyer salue « une négociation qui fait aujourd'hui référence ». Son engagement européen ne l'empêche pas de critiquer ouvertement des décisions européennes. Elle a qualifié d'erreur l'inclusion du gaz naturel et du nucléaire dans la taxonomie verte européenne. Cela ne l'empêche pas non plus de tenter de faire évoluer certains mécanismes. Il y a presque un an déjà, elle demandait le découplage du prix du gaz et de l'électricité pour l'Espagne. Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a promis ce mercredi 14 septembre, une réforme structurelle « en profondeur » du marché de l'électricité. Entre temps, Madrid et Lisbonne ont obtenu une mesure d'exception.
Cette semaine, la Commission européenne a détaillé ses propositions pour enrayer la flambée des prix du gaz et de l'électricité. Les ministres en charge de l'Énergie doivent se prononcer le 30 septembre prochain à Bruxelles, après s'être concertés vendredi dernier. À la table des négociations, entre autres personnalités, Teresa Ribera, la ministre espagnole de la Transition écologique. Teresa Ribera a fait parler d'elle ces dernières semaines en France, car elle fait partie des promoteurs du projet de gazoduc MidCat. Elle a engagé un bras de fer avec la France à ce sujet. La troisième vice-présidente du gouvernement espagnol veut relancer, au nom de la solidarité européenne, ce gazoduc entre Barcelone et le sud de la France. Un projet engagé en 2013 avant d'être interrompu, en partie pour des raisons environnementales et budgétaires. Paris s'oppose toujours à sa finalisation. Mais Teresa Ribera n'entend pas capituler si vite comme elle l'a laissé entendre sur la radio espagnole OndaCero début septembre : « Je ne crois pas que le débat puisse être clos avec l'avis d'un seul pays, mais nous verrons. Je crois que le président français a fait cette déclaration pour l'opinion publique française. » « Un petit peu rentre-dedans » La ministre espagnole a évoqué le sujet des infrastructures lors du Conseil énergie de la semaine dernière à Bruxelles. Des réunions de ministres qui se multiplient pour faire face à la crise. Et dans les débats européens, Teresa Ribera est habituée à prendre sa part, se souvient Barbara Pompili, ancienne ministre française de la Transition écologique et homologue de Teresa Ribera jusqu'au printemps dernier : « C'est quelqu'un qui fait partie des animateurs des réunions. Elle s'exprime souvent, en apportant des arguments qui n'ont pas été apportés par ailleurs. Et elle a un côté un petit peu rentre-dedans qui est important dans des réunions où parfois, on a tendance à décliner des éléments de langage. » ► À lire aussi : L'Espagne ne décolère pas après le rejet du gazoduc franco-espagnol Midcat par la France D'autant que la Madrilène de 53 ans est réputée de ne pas lâcher facilement. Barbara Pompili confirme : elle est « déterminée et elle sait où elle veut aller. Il y a beaucoup de ministres qui sont plus dans la réaction et essaient de gérer au jour le jour. Elle fait partie de ces ministres qui ont une structure politique et qui s'en servent. » « Politicienne pas tout à fait standard » Cette vision, Teresa Ribera l'aura puisée dans son expérience et sa connaissance des dossiers climatiques. Diplômée de droit et de sciences politiques, Teresa Ribera a été présidente du comité consultatif de l'initiative Momentum for change de la convention cadre de l'ONU pour le changement climatique. Elle a été dans les années 2000 directrice du Bureau espagnol sur le changement climatique et secrétaire d'État dans le gouvernement Zapatero. Elle a ensuite rejoint l'Institut de développement durable et des relations internationales (Iddri) basé à Paris. Teresa Ribera, qui maîtrise la langue de Molière, l'a même dirigé avant d'être appelée dans le gouvernement de Pedro Sanchez. Ce parcours fait de cette Madrilène, une « politicienne pas tout à fait standard », estime son successeur à la tête de l'Iddri. Sébastien Treyer retient notamment son engagement lors de sa première expérience gouvernementale entre 2008 et 2011. « Elle a aidé à renouer le dialogue entre les pays du Sud et du Nord qui s'étaient séparés fâchés à Copenhague en 2009, lors du grand échec de la négociation climatique de [la COP] 2009. Juste après ça, Teresa Ribera a été jugée comme étant une personnalité à la fois très à l'écoute des pays du Sud et à la fois très crédible sur ce que les pays du Nord pouvaient accepter ou pas comme position, notamment sur des questions, aujourd'hui très présentes, d'adaptation. » Quant à la négociation plus récente pour une sortie du charbon en Espagne, Sébastien Treyer salue « une négociation qui fait aujourd'hui référence ». Son engagement européen ne l'empêche pas de critiquer ouvertement des décisions européennes. Elle a qualifié d'erreur l'inclusion du gaz naturel et du nucléaire dans la taxonomie verte européenne. Cela ne l'empêche pas non plus de tenter de faire évoluer certains mécanismes. Il y a presque un an déjà, elle demandait le découplage du prix du gaz et de l'électricité pour l'Espagne. Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a promis ce mercredi 14 septembre, une réforme structurelle « en profondeur » du marché de l'électricité. Entre temps, Madrid et Lisbonne ont obtenu une mesure d'exception.
Interview de Lola Vallejo, directrice du programme climat de l'Iddri.
Julien Rochette, directeur du « programme océan » à l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), est l'Invité du matin de RFI. Il répond aux questions d'Anne Verdaguer au sujet du traité international pour protéger la haute mer qui doit être signé cette semaine à New York par les États membres des Nations unies.
Ante el incremento brutal del precio de la energía y la reducción de las importaciones de gas ruso, varios países europeos como Alemania, Francia o Austria reabren sus centrales eléctricas con carbón. Una decisión que contradice los compromisos ambientales europeos de acabar con estas plantas particularmente contaminantes. En menos de seis meses, la invasión de Ucrania por Rusia y la reducción de importaciones de gas ruso a Europa han desestabilizado el mercado de la energía. Los precios que ya estaban en aumento con la recuperación post pandemia se han elevado. Y ya planea una penuria de energía en Europa donde varios países europeos han optado por algo hasta ahora impensable: reabrir temporalmente sus centrales con carbón para reemplazar los combustibles rusos. De bajo costo, esta fuente energética es también la que emite más cantidades de CO2 en la atmósfera recuerda Francisco del Pozo coordinador del área de combustibles fósiles en la ONG Greenpeace España. "Puede estar entre 600 y 1000 gramos por kilovatio por hora. Si lo comparamos con el gas, tendríamos cantidades más bajas entre los 400 y los 600 de gramos de CO2 por KV/H", detalla el activista, entrevistado por RFI. A pesar del compromiso europeo de eliminar esta fuente energética que contribuye fuertemente al efecto invernadero, varios países dieron marcha atrás. En Austria, obreros fueron movilizados para reactivar la planta con carbón de Mellach, en Francia, se postergó el cierre de unas de las últimas plantas con carbón del país ubicada en Saint Avold mientras que Italia, Reino Unido y Países bajos tomaron levantaron también restricción sobre la generación eléctrica con carbón. Alemania, por su parte, principal potencia industrial europea, dejó de comprar gas ruso y utilizará carbón, anunciaron las autoridades. "Las decisiones de utilizar más carbón en la producción eléctrica no es una buena noticia para el clima", advierte Lola Vallejo. La experta en transición energética en el centro de análisis IDDRI con sede en París explica que Europa enfrenta dos crisis: la reducción de las importaciones de gas ruso que bajaron un 40% desde junio y la necesaria transición energética. Preocupa en particular la situación de Alemania, particularmente dependiente del gas y carbón ruso, y que renunció a la energía nuclear. Reactivar El Cerrejón El carbón representa ahora un tercio de la generación eléctrica. Danny Carvajal, activista de origen colombiano y líder en Alemania de la campaña #VidaNoCarbón que agrupa a 165 organizaciones de 28 países, alerta sobre las consecuencias de esta penuria. Y en nuestro mundo globalizado, el embargo al gas ruso terminará impactando a países en el otro extremo del planeta. El 6 de abril pasado, el canciller alemán Olaf Schulz sostuvo una conversación telefónica con su homólogo colombiano Iván Duque en la que acordaron incrementar las exportaciones de carbón colombiano a Alemania para reemplazar el gas y el carbón ruso. Pero las poblaciones locales de La Guajira, región colombiana donde se extrae gran parte del carbón, temen que la reactivación de El Cerrejón, la principal mina de carbón para responder a la demanda alemana agrave la deforestación y las violaciones a de los derechos humanos. Danny Carvajal, activista colombiano de la campaña #VidaNoCarbón pide frenar las exportaciones de carbón a Alemania. "Hay un punto de encuentro de las crisis, porque hay una crisis humanitaria en Colombia de destrucción de medio ambiente sistemática", explica. ¿Comprar gas ruso y financiar la guerra en Ucrania o importar carbón colombiano en detrimento de los derechos ecológicos y sociales? Para salir de esta alternativa mortífera, los expertos son unánimes: desarrollar fuentes de energía verdes como las eólicas no será suficiente. "Habrá que recurrir más a las fuentes de energías renovables", exhorta Lola Vallejo, experta en transición energética. Abandonar el carbón no solo es una urgencia para países como Alemania o Polonia que genera el 70% de su electricidad con esta fuente de energía. Gigantes como China o India también enfrentan este reto. Asia representa el 70% de la producción de carbón mundial y su producción aumentó más de 6% en 2021 según el observatorio Enerdata. Aunque sea temporal, la reapertura de las centrales con carbón, y el aumento de la producción mundial de este combustible altamente nefasto para el clima, muestra que la transición energética es una tendencia frágil. Las ONG ambientalistas insisten en Europa, la prioridad es reducir el consumo y el desperdicio de energía para para la carrera al extractivismo. Entrevistas: ►Lola Vallejo, investiga del Instituto para el desarrollo y las relaciones internacionales IDDRI (París), y experta en cuestiones climáticas. ►Francisco del Pozo, coordinador del área de combustibles fósiles en la ONG Greenpeace España. ►Danny Carvajal, líder en Alemania e la campaña #VidaNoCarbón que agrupa a 165 organizaciones de 28 países.
Nicolas Berghmans, responsable Europe et expert énergie et climat à IDDRI, était l'invité de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce jeudi 23 juin. Ils sont revenus sur l'enjeu de l'accord des eurodéputés sur la réforme du marché carbone sur les objectifs climats de l'Union européenne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
En 1997, à l'issue du sommet climat de Kyoto, quelques personnes font le constat qu'il manque en France une équipe capable de faire le lien entre les négociateurs et la science. La communauté scientifique est très mobilisée, le corps diplomatique très présent, mais encore faut-il permettre la mise en politique de la question scientifique… C'est de ce constat qu'est né l'Iddri, il y a 20 ans. Une histoire jalonnée de grands évènements nationaux et internationaux auxquels l'institut a pu prendre part à son échelle. Et demain, quel doit être son rôle pour aider à réussir la transition? L'Iddri, c'est aussi une histoire de femmes et d'hommes, que nous raconte Michel Colombier, co-fondateur avec Laurence Tubiana, dans ce dialogue mené par Sophie Larmoyer. Vous pouvez nous retrouver sur Twitter et LinkedIn. #Iddri #thinktank #écologie #transition #transitionécologique #recherche #COP #nationsunies #climat #biodiversité #environnement #protocoledeKyoto #CCNUCC #histoire
Le marché du commerce équitable poursuit sa progression et dépasse en France, pour la première fois, la barre des 2 milliards d'euros de ventes en 2021, une croissance de + 11% selon l'Observatoire du commerce équitable. À l'occasion de l'ouverture de la Quinzaine du commerce équitable qui se tient jusqu'au 22 mai, retour sur un système qui dit favoriser la juste rétribution des producteurs. Dans un contexte de marché de la grande consommation atone (-0,3 % pour les ventes de produits frais et libre-service en 2021 – source LSA), et un pouvoir d'achat mis à mal par l'inflation, il est étonnant de voir que le commerce équitable continue sa progression. Première explication : les consommateurs restent attachés aux valeurs de juste rémunération des producteurs. Les produits équitables venus des pays du Sud voient leur consommation progresser de 12% en 2021 en France. Ces produits concernent 65% des ventes totales. Il y a aussi, selon le leader sur le marché, Max Havelaar, un effet rebond post-Covid-19 de la consommation hors domicile : dans les cafétérias, machines à café, restaurants et cantines. Le café restant le produit équitable le plus vendu. La banane équitable a aussi franchi un cap en 2021, grâce à une présence dans toutes les enseignes de distribution. Enfin, le chocolat fair trade est passé de 1 000 à 2 000 références en un an. Les produits chocolatés connaissent une croissance remarquable de +28% en 2021, selon l'Observatoire du commerce équitable. Dans le contexte actuel de hausse des prix pour de nombreuses denrées alimentaires, comment se situent les marques de commerce équitable ? Pour Max Havelaar, la réponse est « le commerce équitable est une course de fond ». Autrement dit, garantir un revenu minimum pour les producteurs, et des critères sociaux décents aux travailleurs, cela veut dire les protéger des fluctuations du marché, ils ne subissent donc pas les baisses… et de facto, pas les hausses de prix non plus. C'est tout le principe de ce système. Pour Frederic Amiel, chercheur à l'Institut du développement durable des relations internationales (IDDRI), le problème est ailleurs : ce prix garanti aux producteurs n'est aujourd'hui pas suffisamment élevé pour leur assurer une amélioration de leur niveau de vie. Et il faudrait plutôt « repenser la régulation du commerce des matières agricoles, en arrêtant de considérer les produits équitables comme des compléments de gamme à ceux déjà installés dans les supermarchés, et en imposant les normes du commerce équitable à l'ensemble des produits » (source : La Croix). Car si le commerce équitable a été pensé au départ comme une alternative au commerce mondial, en repensant les rapports Nord-Sud, aujourd'hui, des voix s'élèvent pour dénoncer notamment l'impact écologique de ce système qui s'appuient sur les échanges internationaux, là où la tendance actuelle est de privilégier les produits locaux et de saison, afin d'éviter le déversement de plusieurs tonnes de CO2 dans l'atmosphère lors du transport des denrées. Chez Max Havelaar, le commerce équitable s'applique d'ailleurs désormais à de nombreux produits « made in France ». La marque s'est associée à des producteurs de lait du Cotentin en Normandie, mais aussi à des producteurs de la filière blé dans le Gers. L'idée étant de ne plus seulement assurer une vie décente aux producteurs du Sud, mais aussi de s'intéresser au sort des agriculteurs français dont 18% vit sous le seuil de pauvreté. Le label certifie des produits transformés mêlant des ingrédients des deux parties du monde avec notamment un fromage blanc à la vanille de Madagascar et du sucre de canne certifié 100 % commerce équitable disponible à partir de cette semaine en France. Une multitude de labels Selon une étude européenne, le principal frein au commerce équitable pour le consommateur, reste le prix. Mais le facteur économique n'est pas le seul à entrer en ligne de compte. Le manque d'information et de compréhension joue également un rôle. Il existe des dizaines de marques de commerce équitables à travers le monde aujourd'hui. En France, la loi climat prévoit qu'à partir de 2023, tous les produits issus du commerce équitable doivent avoir un label ou un système de garantie reconnu. Les acteurs du commerce équitable réclament aussi un fonds de soutien gouvernemental équivalent à celui du bio. Ils attendent aussi des distributeurs la mise en place de rayons dédiés et des « clauses miroirs » dans les négociations commerciales.
durée : 00:58:03 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - 60% de la population mondiale vit à proximité de la mer : les littoraux ont une importance économique majeure pour les territoires. Mais la montée du niveau des eaux et des risques d'érosion pourraient entrainer, entre autres, des bouleversements démographiques sans précédent. - invités : Jill Madelenat chargée d'étude à la Fabrique écologique; Alexandre Magnan Géographe, chercheur à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et spécialiste des questions de vulnérabilité et d'adaptation des sociétés au changement climatique.
durée : 00:57:58 - Cultures Monde - par : Florian Delorme - La guerre en Ukraine et les sanctions prises contre la Russie ont plus que jamais mis en lumière la dépendance européenne au gaz russe. L'Europe peut-elle saisir cette opportunité pour décarboner son énergie ? - invités : Inès Bouacida chercheuse climat et énergie pour le thinktank IDDRI; Carole Mathieu Responsable des Politiques européennes de l'énergie et du climat à l'IFRI (Institut français des relations internationales), auteure de la note « L'alliance européenne des batteries passe à la vitesse supérieure », publiée en mai 2019 pour l'IFRI; Pierre Wokuri Docteur en sciences politiques, chercheur au Centre d'études européennes de Sciences Po
Vagues de chaleur, inondations, sécheresses, incendies ponctueront les prochaines décennies selon le GIEC qui vient de paraître un nouveau rapport. Issu du travail du groupe 2, sur les "impacts, l'adaptation et la vulnérabilité", cette publication alerte sur l'urgence climatique et met en avant le thème de l'adaptation au changement climatique. Pour les scientifiques, les effets du changement climatique sont déjà là, il faut donc mettre en place des mesures d'adaptation, et ne plus seulement prôner son atténuation, alors que nous sommes déjà à +1,1° et que les +1,5°, par rapport à l'ère pré-industrielle, devraient être atteint dès 2030. La montée des eaux est estimée à 20 centimètres en 2050. Les rendements agricoles devraient être gravement impactés d'ici 2100. Le risque de mortalité lors des vagues de chaleur sera multiplié par deux ou par trois. Les inondations causeront dix fois plus de dégâts d'ici la fin du siècle. Les canicules comme celle de 2003 se répèteront. Ces faits établis par le GIEC constituent quelques unes des catastrophes de "l'atlas de la souffrance humaine" que désigne Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies en parlant du nouveau rapport du groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Ce nouveau document, celui du groupe 2 du GIEC qui travaille sur les "impacts, l'adaptation et la vulnérabilité" au changement climatique, est le fruit de la mobilisation de 270 scientifiques, issus de 67 pays. Il fait suite au rapport du groupe 1, publié en août 2021, qui expliquait que les +1,5° seront atteint en 2030, soit 10 ans plus que tôt la précédente prévision du GIEC. Un troisième groupe prévoit un rapport au printemps 2022, pour finaliser le sixième rapport d'évaluation. Pour en débattre, Le Média reçoit deux auteurs du GIEC : - Wolfgang Cramer, écologue au CNRS et à l'Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie marine et continentale, auteur du GIEC depuis 1995. - Alexandre Magnan, géographe à l'Institut du développement durable et des relations internationale (IDDRI), spécialiste des questions de vulnérabilité et d'adaptation aux changements environnementaux, également auteur du rapport spécial du GIEC sur les océans et la cryosphère en 2019. ▶ Soutenez Le Média :
270 chercheurs, 34 000 études scientifiques, un total de 3 675 pages… Le deuxième volet du 6e rapport du GIEC a été rendu public ce lundi 28 février 2022. Plus que jamais, la science est claire : les effets du réchauffement climatique se font déjà sentir, ils sont graves, et ne cela ne va pas s'arranger à l'avenir. Les moyens de s'y adapter existent, cependant. Il y a néanmoins urgence à agir, la fenêtre d'action est déjà en train de se refermer. Nous faisons le point avec trois des auteurs de ce rapport. Invités : - Delphine Deryng, de l'Université de Humboldt à Berlin - Edmond Totin, de l'Université nationale d'agriculture du Bénin, coordinateur du chapitre Afrique du rapport - Alexandre Magnan, géographe à l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).
Selon une étude menée par l'ONG britannique Christian Aid, le réchauffement climatique ne menace pas seulement la biodiversité mondiale, il menace également les finances du monde. Cette année, les dix catastrophes climatiques les plus coûteuses ont dépassé les 170 milliards de dollars de dégâts. Un montant plus important comparé à celui de l'année précédente, selon Christian Aid. Analyse de la situation avec Sébastien Treyer, directeur général de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).
durée : 00:58:27 - De cause à effets, le magazine de l'environnement - par : Aurélie Luneau - Ce rendez-vous en demi-teinte suffira-t-il à éteindre le feu ? - invités : Corinne Le Quéré Maître de conférence en climatologie et politiques climatiques à l'Université East Anglia, présidente du Haut Conseil pour le Climat; Lola Vallejo directrice du programme climat de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI); Pierre Canet Directeur du plaidoyer et des campagnes du WWF
durée : 00:14:39 - Journal de 12h30 - La COP26 s'est achevée hier soir à Glasgow avec un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. - invités : Lola Vallejo directrice du programme climat de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
durée : 00:14:39 - Journal de 12h30 - La COP26 s'est achevée hier soir à Glasgow avec un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. - invités : Lola Vallejo directrice du programme climat de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
La COP26 touche à sa fin. La Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique doit se refermer demain (vendredi 12 novembre 2021), après deux semaines de négociation à Glasgow, en Écosse. 39 500 participants de 196 pays étaient présents, dont pas moins de 120 dirigeants internationaux. Plusieurs engagements ont été pris : la Chine et les États-Unis, premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre ont, par exemple, annoncé un accord surprise, visant à renforcer leurs mesures de lutte contre le réchauffement climatique. Une quarantaine de pays se sont également engagés à abandonner le charbon d'ici à 2030 pour les pays développés, et d'ici à 2040 pour les nations les plus pauvres. Comment se sont déroulées les négociations ? Le protocole sanitaire lié au Covid-19 a-t-il pesé sur l'événement ? Quels sont les éventuels dysfonctionnements de cette COP26 ? Décryptage avec : - Anne-Cécile Bras, présentatrice de l'émission « C'est pas du vent » sur RFI, envoyée spéciale à Glasgow. - Sébastien Treyer, directeur général de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRi).
durée : 00:25:06 - Journal de 12h30 - Près de 200 dirigeants et organisations sont rassemblés aujourd'hui à Glasgow en Écosse, pour donner le coup d'envoi de la COP26, dernière opportunité afin d'enrayer le réchauffement climatique. - invités : Lola Vallejo directrice du programme climat de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
durée : 00:25:06 - Journal de 12h30 - Près de 200 dirigeants et organisations sont rassemblés aujourd'hui à Glasgow en Écosse, pour donner le coup d'envoi de la COP26, dernière opportunité afin d'enrayer le réchauffement climatique. - invités : Lola Vallejo directrice du programme climat de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
Thème 6 : La durabilité Épisode 3 – Chaud devant ! Ce nouvel épisode de Lost In Transportation est consacré aux scénarios de transition et aux solutions concrètes vers une mobilité bas carbone. En France, les transports sont le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre avec 136 Mt de CO2 eq, soit environ 30% du total des gaz à effets de serre. Sur ce total de 136 MT eq, le transport de passagers représente environ 70% et le transport de marchandise environ 30%. Dans un contexte d'urgence de la crise climatique, encore souligné par la publication du dernier rapport du GIEC, il est particulièrement alarmant de constater que ces émissions de baissent pas. Dans cet épisode, nous nous intéressons d'abord aux raisons qui ont amené à une telle situation. Si les émissions ont tellement augmenté pendant l'ère industrielle, c'est avant tout parce que nous avons augmenté considérablement les distances des déplacements en substituant des déplacements à la marche par des déplacements effectués en modes motorisés. Résultat ? Nous sommes aujourd'hui boqués dans un monde aménagé par la voiture, dont il est difficile de sortir. Nous abordons ensuite les pistes de solutions. Schématiquement, deux schémas de transition se présentent à nous : l'un est entièrement technologique et suppose l'électrification des flottes ; l'autre se fonde sur une évolution plus en profondeur des modes de vie. Force est de constater que nous nous dirigeons aujourd'hui plutôt vers le premier chemin. Mais est-ce vraiment la bonne solution ? Et nous terminons par la question la plus politique : mais au fait, qui devrait payer pour la transition écologique de transports ? Références IDDRI (2017). Pathways to deep decabonisation of the passenger transport sector Bigo, Aurelien (2020). Les transports face au défi de la transition énergétique. Explorations entre passé et avenir, technologie et sobriété, accélération et ralentissement. Grimal, Richard. (2015). L'auto-mobilité au tournant du millénaire: une approche emboîtée, individuelle et longitudinale Jouzel, Jean. & Michelot, Agnès. (2020). Quelle justice climatique pour la France ? [1]. Revue de l'OFCE, 165, 71-96.
How are the world's oceans governed? What are the legal and policy implications of large-scale ocean energy developments? How can we manage fish stocks more sustainably? These are the type of questions that are discussed in this special episode dedicated to the World's Ocean Day. We invited Klaudija Cremers and Glen Wright, who are research fellows at IDDRI and work on various aspects of international ocean governance and marine policy. Also, Glen and Klaudija explain the 'high seas', the EU's Common Fisheries Policy, marine spatial planning, and ocean energy futures. Check out Glen's and Klaudija's profiles: https://www.iddri.org/en/about-iddri/team/glen-wright https://www.iddri.org/en/about-iddri/team/klaudija-cremers
A new report from the French think-tank the IDDRI - which specialising in sustainability - finds transitioning to agroecological farming systems and local food supply chains would increase rural jobs, provide sustainable diets, and combat climate change. But how would that work in practise and would it mean increased food prices? The long-awaited Environment Bill is returning to the House of Commons after being delayed several times. The Bill includes new amendments to set and meet legally binding targets on species abundance by 2030. There will also be amendments to reduce the harm from storm overflows to rivers, waterways and coastlines and a plan will be published to reduce sewage discharges into rivers by September 2022, with progress having to be reported to Parliament. Pollinator strips on farmland could be helping bumblebees more than we thought. New research shows the nectar from some wildflowers contains caffeine, which helps protect bumblebees against disease. Anna Hill hears from a scientist who says wildflower mixes could be tailored to act as a natural pharmacy for the bumblebees in that area. And with many family days-out closed over lockdown last summer, farms offering Pick Your Own saw a big increase in footfall. But that can present new challenges! We visit a farm offering PYO asparagus and soft fruit in Surrey, which is now issuing guidelines to visitors on how to behave and has even been employing martials, to keep the crowds in check. Presented by Anna Hill Produced for BBC Audio in Bristol by Heather Simons
durée : 00:59:12 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Le Danemark a annoncé en décembre dernier la fin de l’exploitation de gaz naturel et de pétrole dès 2050. Mais pour d'autres, le gaz naturel est présenté comme un carburant « de transition ». Alors, dans quelle mesure le gaz naturel liquéfié est-il compatible avec une transition énergétique ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Marc-Antoine Eyl-Mazzega Directeur du Centre Energie et climat de l'Ifri.; Anna Creti professeure d’économie à l’université Paris Dauphine et membre du Centre de géopolitique de l'énergie et des matières premières rattaché au Laboratoire d'économie de Dauphine.; Inès Bouacida chercheuse climat et énergie pour le thinktank IDDRI
Les rapports et les mises en demeure se multiplient pour pointer l’incapacité de la France à tenir ses objectifs climatiques. Le Conseil d’État, dernier en date, a sommé le gouvernement de lui prouver qu’il pourra atteindre son objectif de réduction des gaz à effet de serre pour 2030. Autre décision historique, le 3 février 2021, du tribunal administratif de Paris qui juge illégal l’inaction climatique de l’tat. Où en est la France en matière climatique et son retard est-il inéluctable ? Invitée : - Lola Vallejo, directrice du Programme climat de l'Institut du développement durable et des Relations internationales (Iddri) et spécialiste des politiques d'atténuation et d'adaptation au changement climatique.
C'est l'un des premiers décrets qu'il a signé. Le jour même de son investiture, le 20 janvier 2021, le président américain Joe Biden tenait sa promesse de campagne et les États-Unis réintégraient l'accord de Paris sur la limitation de la hausse des températures. D'autres décisions symboliques contre le changement climatique ont suivi en attendant le green new deal. Mais pendant quatre ans sous Donald Trump et presque partout ailleurs dans le monde, du retard s'est accumulé. Le retour des États-Unis dans l'accord de Paris peut-il changer la donne pour le climat ? C'est la question du jour. Pour en débattre : - Maya Kandel, historienne, spécialiste des des États-Unis, chercheuse associée à l'Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Auteure «Les États-Unis et le monde de Georges Washington à Donald Trump», éditions Perrin et co-auteure «a catastrophe climatique», Hachettes Littératures 2009 - Aurore Mathieu, responsable Politiques Internationales au Réseau Action Climat - Sébastien Treyer, directeur général de l'Institut de développement durable et de relations internationales (Iddri).
durée : 00:08:06 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Les émissions de CO2 des pays du G20 ont très légèrement baissé en 2019. "C'est la première fois que ces émissions baissent sans que ce soit l'effet d'une crise économique", détaille Sébastien Treyer, directeur de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).
durée : 02:00:02 - Le 5/7 - Les émissions de CO2 des pays du G20 ont légèrement baissé en 2019. C’est la première fois que ça arrive hors période de crise ! Sébastien Treyer directeur de l'institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI) est l'invité du 5/7.
Despite the early green ambitions, the new Common Agricultural Policy may end up looking rather like business as usual. But, following policy delays, the CAP will now be delivered under the EU presidency of Ursula von der Leyen. The new Commission has prioritised environmental action, and the Farm to Fork Strategy is at the heart of the European Green Deal. In this programme I'm crossing the English Channel to find out what's happening with agricultural policy in mainland Europe? ffinlo Costain speaks to Nick Jacobs, the Director of IPES Food, and to Pierre-Marie Aubert, the Coordinator of the European Agriculture Initiative for IDDRI. IPES Food's influential 2019 report, Towards a Common Food Policy for the EU, can be found here. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/farmgate/message
Các giống loài bị diệt vong nhanh chóng, khắp nơi rừng bị tàn phá, đất đai, sông ngòi, đại dương bị khai thác kiệt quệ, ô nhiễm nặng nề… Giới khoa học cảnh báo nếu không hành động kịp thời, khủng hoảng Đa dạng Sinh học sẽ đe dọa chính tương lai của nhân loại. Mà không thể hành động đúng trong tương lai, nếu không đối mặt với các bài học quá khứ. Cộng đồng quốc tế phải chấp nhận một thực tế cay đắng: Không có mục tiêu nào trong số « 20 Mục tiêu Đa dạng Sinh học », được đề ra cách nay 10 năm tại Thượng đỉnh Liên Hiệp Quốc về đa dạng sinh học (COP 10), được thực hiện thành công. Rất nhiều mục tiêu hoàn toàn thất bại. Đọc thêm : Đa dạng sinh học bị hủy hoại: Con người trước trách nhiệm với chính mình Năm 2010, tại thành phố Nairobi, tỉnh Aichi, Nhật Bản, khoảng 190 quốc gia tham gia Công ước Đa Dạng Sinh Học của Liên Hiệp Quốc đã thông qua một chiến lược hành động đến năm 2020 đầy tham vọng, nhằm giảm áp lực của xã hội con người đối với thế giới tự nhiên, bảo tồn Đa dạng Sinh học. Nhân Thượng đỉnh Liên Hiệp Quốc về Đa dạng Sinh học cuối tháng 9/2020, giới chuyên gia và truyền thông quốc tế điểm lại những thất bại của việc thực hiện các mục tiêu của Thượng đỉnh Aichi, nhằm rút ra các bài học cho việc chuẩn bị chiến lược hành động cho giai đoạn 10 năm tiếp theo, dự kiến sẽ được vạch ra tại Thượng đỉnh Đa dạng Sinh học (COP 15) tại Côn Minh, Trung Quốc, vào năm tới. 20 mục tiêu không mục tiêu nào thành công Báo cáo Global Biodiversity Outlook (GBO) lần thứ 5 của Cơ quan Liên chính phủ về Đa dạng Sinh học (IPBES), đánh giá việc thực hiện 20 mục tiêu đề ra tại Thượng đỉnh Aichi, được công bố hôm 15/09/2020, cho thấy các giống loài sinh vật tiếp tục bị diệt vong, các hệ sinh thái bị hủy diệt, các nguồn tài nguyên thiên nhiên bị khai thác quá mức và sử dụng lãng phí… Chỉ có 6 trên tổng số 20 mục tiêu đề ra được thực hiện một phần. Và, với các mục tiêu còn lại, đã không hề có tiến bộ đáng kể nào, thậm chí có lĩnh vực mà tình hình có xu hướng tồi tệ còn nhanh chóng hơn so với trước, cụ thể là tình trạng san hô ở các đại dương chết trên quy mô lớn (mục tiêu thứ 10). San hô được coi là « rừng của biển », có vai trò thiết yếu với đời sống của các sinh vật biển. Nhà sinh thái học Anne Larigauderie, thư ký điều hành của IPBES, đặc biệt chú ý đến « hai ví dụ tiêu biểu », tình trạng rừng bị tàn phá và nạn khai thác hải sản cạn kiệt (trả lời phỏng vấn ici.radio-canada.ca ngày 15/09/2020). Vào thời điểm 2010, cộng đồng quốc tế từng tin tưởng có thể đảo ngược được các xu thế này. Tốc độ rừng bị phá hàng năm hiện nay là 10 triệu hecta/năm, so với tốc độ 12 triệu hecta/năm. Mục tiêu của Thượng đỉnh Aichi là giảm diện tích rừng bị phá xuống còn 6 triệu hecta/năm (mục tiêu thứ 5). Tình hình sông ngòi cũng rất đáng sợ. Đánh giá tình trạng 12 triệu km sông ngòi toàn cầu năm 2019, các nhà điều tra ghi nhận chỉ có 37% trên tổng số các dòng sông, có độ dài hơn 1.000 km, là có dòng chảy còn thông suốt. Và chỉ có gần một phần tư trong các con sông này là có thể chảy được ra đại dương. Theo báo cáo thứ 5 của IPBES, tỉ lệ trữ lượng cá được khai thác bền vững tiếp tục sụt giảm trong thập niên vừa qua : từ 71% vào năm 2010 xuống 65,8% vào năm 2017. Có nghĩa là một phần ba trữ lượng cá bị khai thác quá mức. Mục tiêu của Thượng đỉnh Aichi là « toàn bộ trữ lượng cá và các loài nhuyễn thể, thực vật dưới nước được quản lý và khai thác một cách bền vững » (mục tiêu thứ 6). Mục tiêu thứ 8 cũng được coi là một thất bại đau đớn. Thượng đỉnh Aichi đặt ra kỳ vọng là ô nhiễm do phân bón, các loại hóa chất như thuốc trừ sâu, nylon và các loại rác thải khác được giảm xuống mức không gây tổn hại cho các hệ đa dạng sinh thái và sinh vật. Thực tế cho thấy ngược lại, số lượng thuốc trừ sâu trung bình cho một hecta không giảm trong khoảng thời gian từ 2010 đến 2017, cho dù cũng không tăng. Rác thải nylon trở thành một đại nạn. Hàng năm hơn 10 triệu tấn rác thải nhựa trôi ra các đại dương. Khoảng từ hơn 1 triệu đến hơn 2,4 triệu trôi dạt trên các dòng sông. Tổng cộng ước tính hơn 5 nghìn tỉ phần tử rác nhựa siêu nhỏ, với tổng cân nặng hơn 260 nghìn tấn lơ lửng trong các đại dương, đe dọa sự sống của các loài cá, chim và các sinh vật biển khác. Rác thải nhựa cũng là tác nhân gây bệnh đối với các hệ san hô (bảo vệ san hô là mục tiêu thứ 10). Sự tuyệt chủng quy mô rất lớn của các động vật có xương sống cũng là một thất bại nặng nề khác. Tính từ năm 2010 đến nay, gần một phần ba các giống loài động vật có xương sống (như các loài chim và động vật có vú) tuyệt diệt. Mục tiêu thứ 12 của Thượng đỉnh Aichi, tránh để có thêm các giống loài mới tuyệt chủng, đã hoàn toàn thất bại. Thiếu lộ trình kiểm soát Vì sao đa số các mục tiêu của thượng đỉnh Aichi bất thành ? Giới chuyên gia đưa ra nhiều cách lý giải khác nhau. Bao gồm từ việc thiếu lượng hóa trong các mục tiêu (theo thư ký điều hành của IPBES, nhà sinh thái học Anne Larigauderie), cho đến việc thiếu các phương tiện để thực hiện mục tiêu (theo David Cooper, một tác giả chính của bản báo cáo Global Biodiversity Outlook của Cơ quan Liên chính phủ về Đa dạng sinh học IPBES) (phát biểu trên Le Point, ngày 15/09/2020). Về phần mình, trong cuộc trả lời phỏng vấn đài France Culture, nhà sinh thái học và chuyên gia về chính sách môi trường Aleksandar Rankovic, Viện Phát triển Bền vững và Quan hệ Quốc tế Pháp (IDDRI), nhấn mạnh đến một nguyên nhân căn bản dẫn đến thất bại là việc thiếu cơ chế kiểm tra, giám sát việc thực hiện các mục tiêu của Thượng đỉnh Aichi : « Cho đến nay, trong lĩnh vực Đa dạng Sinh học, để nói một cách khái lược, người ta đề ra các mục tiêu, và người ta đặt ra kỳ hạn 10 năm, để xem xem có thành công hay không. Nhưng trong quá trình đó, có rất ít việc kiểm tra giám sát thực hiện. Rất ít thời điểm mà các quốc gia kiểm tra xem xem họ có đang đi đúng lộ trình hay không. Đây là điều rất quan trọng, bởi đó là dịp cho phép chính quyền các nước thảo luận về mặt chính sách, nhưng cũng rất quan trọng đối với cả các tác nhân xã hội. Bởi, đây cũng chính là thời điểm họ tiếp cận với các báo cáo, tham gia vào các thảo luận, để đưa ra các yêu sách cụ thể của mình, cũng như để gây áp lực. Về tất cả những thời điểm mang tính trung gian như vậy, chúng ta đã thành công trong lĩnh vực khí hậu, ít nhất về cái khuôn khổ hành động, mà chúng ta đã xác lập được với Thỏa thuận Khí hậu Paris 2015. Cụ thể là, tổ chức các kỳ hạn mang tính chất chính trị, làm nên lộ trình hướng đến mục tiêu. Điều này chúng ta đã không thực hiện được trong lĩnh vực Đa dạng Sinh học ». Chuyên gia về chính sách môi trường Aleksandar Rankovic cũng thừa nhận đòi hỏi trên chỉ là điều kiện cần thiết, nhưng chưa đủ đế thực hiện thành công các mục tiêu Aichi. Theo ông, nếu như chính quyền các nước không nỗ lực vận động xây dựng các mục tiêu quốc gia phù hợp với các mục tiêu mà cộng đồng quốc tế đã thống nhất tại Thượng đỉnh Aichi, thì kể như thất bại. Báo cáo lần thứ 5 của Cơ quan Liên chính phủ về Đa dạng Sinh học (IPBES) tổng kết rõ, chỉ có 10% trên tổng số các mục tiêu do các nước đề ra là trùng với các chỉ tiêu mà cộng đồng quốc tế đã thống nhất. Mục tiêu quốc gia đề ra còn bất cập, chưa kể đến các phương tiện thiếu thốn đủ đường : Viễn cảnh thất bại của các mục tiêu Thượng đỉnh Aichi đã được báo trước. Sức nặng của hệ thống kinh tế truyền thống Trong các giải thích về lý do thất bại, đáng chú ý có nhận định của nhà sinh vật biển David Obura, Trung tâm Coastal Oceans Research and Development chuyên về Ấn Độ Dương, có trụ sở tại Kenya. Nhà sinh vật biển nhấn mạnh đến việc việc điều hành kiểm soát thực thi các mục tiêu Thượng đỉnh Aichi, có nghĩa là liên quan đến hàng loạt các lĩnh vực gây áp lực với thiên nhiên, như khai thác rừng, đánh bắt hải sản, giao thông, sản xuất năng lượng, nông nghiệp… mà các tổ chức hùng mạnh nắm giữ quyền kiểm soát các lĩnh vực này lại không mấy quan tâm đến các mục tiêu bảo vệ Đa dạng Sinh học của Thượng đỉnh Aichi. Về vấn đề này, chuyên gia về chính sách môi trường Aleksandar Rankovic đưa ra cái nhìn tổng quan: « Nếu như chúng ta lùi lại để nhìn nhận vấn đề này từ xa, thì có thể thấy, kể từ rất lâu, nhưng đặc biệt kể từ khi chấm dứt Thế chiến Hai, cụ thể là châu Âu đã định hướng toàn bộ mô hình nông nghiệp theo hướng thâm canh, hướng đến năng suất ngày càng cao. Toàn bộ các nhà nghiên cứu về phát triển, các bộ môn khoa học đều đi theo hướng này. Việc đầu tư, các khoản tiền cho nông dân vay, việc xây dựng các hệ thống ngành nghề… cho đến toàn bộ chuỗi sản xuất – tiêu thụ toàn cầu, toàn bộ thị trường thế giới đã được tổ chức như vậy. Mục tiêu hướng đến là xuất khẩu ngày càng nhiều hơn. Để tháo gỡ toàn bộ hệ thống rất lâu đời này, chúng ta không thể nào chuyển hướng một cách quá đột ngột. Hệ thống lâu đời này đã có cơ sở chắc chắn (ví dụ như các nghiệp đoàn nông nghiệp, chiếm đa số, không dễ dàng ủng hộ cho việc chuyển hướng đột ngột như vậy). Chúng ta có thể lấy một ví dụ, cuộc điều tra của Tổ chức Hợp tác và Phát triển Kinh tế (OCDE) về các đầu tư có hại cho Đa dạng Sinh học. Theo báo cáo của OCDE hồi tháng 7/2019, khoảng 500 tỉ đô la hàng năm được tài trợ cho các hoạt động có hại cho Đa dạng Sinh học, một phần lớn là cho các năng lượng hóa thạch, và một phần lớn khác là cho các hoạt động nông nghiệp có hại cho Đa dạng Sinh học. Chúng ta vẫn còn nằm trong một hệ thống, mà người ta cổ vũ cho việc lấy tiền từ ngân sách Nhà nước để đầu tư cho mô hình nông nghiệp có hại cho Đa dạng Sinh học. Hàng chục năm ròng như vậy đã tạo ra rất nhiều lực cản. Không dễ để thay đổi tất cả những điều đó chỉ trong vòng vài năm ». Báo cáo của Cơ quan Liên chính phủ về Đa dạng Sinh học (IPBES) của Liên Hiệp Quốc cũng ghi nhận việc tổng số đầu tư hàng năm cho bảo vệ Đa dạng Sinh học của chính phủ các nước trong 10 năm vừa qua chỉ ở mức từ 80 đến 90 tỉ đô la. Một con số quá ít ỏi so với 500 tỉ đô la cho các hoạt động hủy diệt Đa dạng Sinh học. Loại bỏ các đầu tư có hại cho Đa dạng sinh học là mục tiêu thứ 3 của Thượng đỉnh Aichi. Thế nhưng, theo báo cáo của IPBES, chỉ có 20% các nước đưa ra các biện pháp để giảm bớt các đầu tư có hại. Cần một tiến trình « chuyển tiếp công bằng » Theo chuyên gia về chính sách môi trường Aleksandar Rankovic, gần 30 năm sau khi Công ước về Đa dạng Sinh học được thông qua (tại Rio de Jainero, Brazil, năm 1992), chỉ đến lúc này, cộng đồng quốc tế mới đạt đến « sự trưởng thành » về phương pháp tiếp cận hệ thống trong lĩnh vực Đa dạng Sinh học, để hướng đến lộ trình hành động có tính bài bản, tương tự như trong lĩnh vực khí hậu : « Trên thực tế, cũng tương tự như trong vấn đề khí hậu, cần phải thực hiện điều mà trong thuật ngữ của giới chuyên môn gọi là ‘‘tiến trình chuyển tiếp công bằng’’. Điều đó có nghĩa phải lập kế hoạch cho giai đoạn chuyển tiếp, thậm chí cho việc chấm dứt sự tồn tại của toàn bộ nhiều lĩnh vực kinh tế - nói một cách sòng phẳng là như vậy. Cần phải lập kế hoạch cho từ 10 đến 15 năm tới. Chúng tôi thấy là trong lĩnh vực khí hậu đã có sự trưởng thành trong các đối thoại. Cụ thể như trong vấn đề chia tay với than đá, thì ở đây rõ ràng là đã có các lộ trình cụ thể, chứ không thể đơn giản nói chia tay là chia tay. Phải đồng hành với khu vực này, tìm thấy các việc làm mới cho những người làm việc trong ngành này. Với Đa dạng Sinh học, tôi cho rằng chúng ta cũng đang bắt đầu bước vào giai đoạn trưởng thành trong cách nhìn nhận vấn đề, bắt đầu hiểu được những được - mất mang tính hệ thống như vậy. Và tiến trình xoay chuyển hướng đi của xã hội sẽ phải được lập kế hoạch cho giai đoạn từ 10 đến 15 năm tới. Thực ra, đây cũng chính là điều đang được thương thuyết để chuẩn bị cho Thượng đỉnh COP 15 về Đa dạng Sinh học năm tới tại Trung Quốc. Các nhà đàm phán cũng ý thức được điều này. Điều mà họ hướng đến là một tiến trình chuyển tiếp sẽ phải kéo dài từ 10 năm, kéo dài thậm chí đến 30 năm ». Bảo vệ Đa dạng Sinh học cũng khẩn cấp như Khí hậu Đa dạng Sinh học khó quy được về một yếu tố duy nhất, là nhiệt độ, như trong lĩnh vực khí hậu. Đây là thách thức lớn cho việc xây dựng một hệ thống mục tiêu thống nhất, dễ dàng được cộng đồng quốc tế chia sẻ. Bảo vệ thiên nhiên, bảo vệ Đa dạng Sinh học liên quan đến quá nhiều lĩnh vực khác nhau. Đây cũng là điều dẫn đến việc bảo vệ Đa dạng Sinh học nhiều khi bị coi là thứ yếu so với tình trạng Khẩn cấp về khí hậu. Tuy nhiên, tuy hai mà một. Đọc thêm : Tiếp cận ‘‘Một Sức khoẻ Duy nhất’’: Công cụ tối ưu ngăn ngừa dịch bệnh Tình trạng Đa dạng Sinh học bị hủy hoại và việc Trái đất bị hâm nóng đều có cùng một cội rễ chung: các hoạt động khai thác – tiêu thụ thái quá của xã hội con người. Đại dịch Covid-19 bùng lên buộc hầu hết các phối hợp quốc tế quan trọng về Đa dạng Sinh học trong năm nay 2020 đã phải hoãn lại. Nhưng đại dịch này cũng khiến cho nhân loại nhận ra rõ hơn mối quan hệ mật thiết giữa con người và Thiên nhiên. Thiên nhiên bị tàn phá trên quy mô toàn cầu cũng chính là điều kiện cho dịch bệnh phát sinh trên quy mô toàn cầu. Bảo vệ Đa dạng Sinh học – vốn góp phần quan trọng kìm hãm đà hâm nóng khí hậu và kìm chế dịch bệnh – đang ngày trở nên mục tiêu khẩn cấp của nhân loại.
Dans le cadre du séminaire "Soutenabilités", dont l'ambition est de construire un cadre adéquat d’élaboration et de conduite des politiques publiques, France Stratégie a réalisé une série de trois épisodes de podcast, consacrée à la capacité de la modélisation à nous prévenir de l'insoutenable. Pour en discuter, Mathilde Viennot, économiste à France Stratégie, reçoit Henri Waisman, chercheur au sein du programme climat de l’IDDRI, spécialiste des trajectoires de décarbonation et co-auteur du rapport spécial du GIEC de 2018 “1.5°C de réchauffement planétaire”, et Jean-Philippe Bouchaud, spécialiste de physique statistique, président et directeur de la recherche de la société Capital Fund Management, membre de l’Académie des Sciences et professeur au Collège de France, titulaire de la chaire « Innovation technologique Liliane Bettencourt ». Retrouvez toutes les informations sur le séminaire "Soutenabilités" sur le site de France Stratégie : www.strategie.gouv.fr
La crise du coronavirus pose la question des enjeux environnementaux. Avec les mesures de confinement, une baisse de 200 millions de tonnes des émissions de CO2 a été observée en février 2020 en Chine, soit l’équivalent de deux tiers de ce qu’émet la France en un an. Les images de la présence d’animaux sauvages dans le centre de grandes villes du monde ont circulé sur les réseaux sociaux. La pandémie permettra-elle de faire reculer la menace climatique ? Ou bien cette dernière s’imposera-t-elle plus fortement encore avec la reprise économique ? Nos Invités :- Maxime Combes, économiste et spécialiste du climat à Attac France- Sébastien Treyer, directeur général de l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).
Lundi 11 mai 2020, première journée du déconfinement en France. Déconfinement progressif, mais qui va permettre à de nombreuses activités économiques à l’arrêt, ou réduites, depuis un mois et demi, de reprendre. C’est notamment le cas dans l’industrie, où beaucoup d’usines étaient à l’arrêt. Mais cette reprise suscite presque autant d’espoirs que de craintes, tant les incertitudes sont nombreuses sur le long terme… Par exemple dans cette PME de Cestas, près de Bordeaux, où l’on fabrique des pièces métalliques. Notre envoyé spécial David Baché s’y est rendu. Conséquence de cette situation, trois questions se posent aux populations concernées comme aux équipes au pouvoir. D’abord, comment concilier la reprise d’une activité économique normale avec le maintien des gestes barrières et de la distanciation sociale ? Deuxième question : quid de la crise économique ? Quelle sera sa nature, son intensité ? Les dizaines de millions de chômeurs américains retrouveront-ils un emploi rapidement ? La consommation européenne va-t-elle repartir au galop ? Enfin dernière question, cette crise fournit-elle une occasion de faire de nos économies des systèmes de production compatibles avec la préservation de la planète ? Toutes ces questions posées par Jean-Pierre Boris aux trois invités que voici : - Paul Jorion, anthropologue et sociologue, s’intéresse beaucoup à l’économie et à la finance. L’un de ses derniers livres, paru aux Éditions Fayard : À quoi bon penser à l’heure du grand collapse. - Véronique Riches Flores, économiste indépendante. Son site. - Lucas Chancel, co-directeur du Laboratoire sur les inégalités mondiales à l’École d’économie de Paris et également chercheur associé à l’IDDRI, l’Institut du développement durable et des relations internationales. Il enseigne à l’Institut d’Études Politiques. Bergame en Italie a été très durement touchée par l’épidémie de coronavirus. Les commerçants souffrent de l’arrêt de leur activité. Et ils ne pourront pas compter sur un tourisme, en berne, pour la relancer rapidement. Reportage de Pauline Gleize. Lundi 11 mai 2020, ce sera la première journée de déconfinement en France. De nombreuses activités économiques à l’arrêt vont reprendre, notamment dans l’industrie. Mais, cette reprise suscite presque autant d’espoirs que de craintes, et d'incertitudes. Par exemple, dans cette PME de Cestas, près de Bordeaux, où l’on fabrique des pièces métalliques. Reportage de David Baché. En Afrique du Sud, le confinement y a été décrit comme le plus strict au monde avec 70 000 soldats pour le faire respecter. Depuis le 1er mai 2020, le pays se rouvre progressivement. Mais un seul mois de confinement aura suffi, selon le Trésor sud-africain, pour détruire entre 3 et 7 millions d’emplois. Or, depuis la crise de 2008, l’un des principaux piliers de l’économie sud-africaine, le secteur minier périclite. Et la crise actuelle pourrait porter un coup sévère à un autre secteur stratégique, la construction automobile. Reportage de Noé Hochet-Bodin. Le pays le plus riche au monde est peut-être l’un des plus inégalitaires. Aux États-Unis, on en est aujourd’hui à plus de 30 millions de chômeurs. Un Américain sur cinq est au chômage. La faim fait son apparition. Et des foules se précipitent vers les banques alimentaires. Reportage d'Éric de Salve.
durée : 00:39:34 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Si les incendies sont monnaie courante en Australie, ceux de l’année 2019 ont pris des tournures exceptionnelles. Qualifiés de « megafeux » par leur taille et leur caractère immaitrisable par l’Homme, leur puissance interroge : sont-ils la conséquence du réchauffement climatique ? - réalisation : Marie-Laure Ciboulet, Thomas Dutter - invités : David Camroux Chercheur honoraire au CERI (Centre d’Etudes Internationales) de Sciences-Po, professeur invité à l’Université nationale du Vietnam de Hanoï; Joëlle Zask Philosophe, enseignante à l'université de Provence, spécialiste de philosophie politique; Yann Robiou du Pont Chercheur climat à l’Iddri.
durée : 00:39:34 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Si les incendies sont monnaie courante en Australie, ceux de l’année 2019 ont pris des tournures exceptionnelles. Qualifiés de « megafeux » par leur taille et leur caractère immaitrisable par l’Homme, leur puissance interroge : sont-ils la conséquence du réchauffement climatique ? - réalisation : Marie-Laure Ciboulet, Thomas Dutter - invités : David Camroux Chercheur honoraire au CERI (Centre d’Etudes Internationales) de Sciences-Po, professeur invité à l’Université nationale du Vietnam de Hanoï; Joëlle Zask Philosophe, enseignante à l'université de Provence, spécialiste de philosophie politique; Yann Robiou du Pont Chercheur climat à l’Iddri.
Earlier this year Soil Association hosted a lecture in memory of environmental campaigner Peter Melchett. The lecture covered issues that Peter cared deeply about and was delivered by Professor Dave Goulson, Professor of Biology at Sussex University and Sébastien Treyer, Executive Director of IDDRI, an independent French policy research institute.
durée : 00:58:12 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Hélaine Lefrançois - Concernant le climat, la moindre déclaration commune demande des jours de pourparlers comme on l'a encore observé lors du G20 du mois de mai. La mobilisation populaire actuelle peut-elle finalement pousser les Etats à agir collectivement ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Amy Dahan Historienne des sciences, mathématicienne, directrice de recherche émérite au CNRS, co-auteure avec Stefan C. Aykut de « Gouverner le Climat ? 20 ans de négociations climatiques ».; Jean-Paul Marechal maître de conférence à l'université Paris Sud; Julien Rochette juriste spécialisé dans les questions marines et côtières, coordinateur à l’Iddri du programme Océans et zones côtières
durée : 00:39:47 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Une soixantaine de maires ont décidé de limiter l’usage de produits phytosanitaires sur leur territoire. De son côté, le gouvernement vient de lancer une consultation sur les zones d’épandages. Est-il urgent et possible de diminuer notre consommation de pesticides ? - réalisation : Marie-Laure Ciboulet, Thomas Dutter - invités : Eugénia Pommaret Ingénieur agronome, Directrice de l'Union des industries de la protection des plantes (UIPP).; Daniel Gilles Maire (sans étiquette) de Saoû dans la Drôme, signataire d'un arrêt anti-pesticides.; Xavier Poux Ingénieur agronome, membre du bureau d’études AScA et chercheur associé à l’IDDRI; Philippe Despras Agriculteur en Gaec dans l’Ain
durée : 00:39:47 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Une soixantaine de maires ont décidé de limiter l’usage de produits phytosanitaires sur leur territoire. De son côté, le gouvernement vient de lancer une consultation sur les zones d’épandages. Est-il urgent et possible de diminuer notre consommation de pesticides ? - réalisation : Marie-Laure Ciboulet, Thomas Dutter - invités : Eugénia Pommaret Ingénieur agronome, Directrice de l'Union des industries de la protection des plantes (UIPP).; Daniel Gilles Maire (sans étiquette) de Saoû dans la Drôme, signataire d'un arrêt anti-pesticides.; Xavier Poux Ingénieur agronome, membre du bureau d’études AScA et chercheur associé à l’IDDRI; Philippe Despras Agriculteur en Gaec dans l’Ain
We live in a globalised world. Just as people, goods and services cross borders, so do the impacts of climate change and our subsequent adaptation responses. A localised drought, occurring more frequently and intensely as a result of climate change, disrupts a global supply chain, which in turn affects consumers many thousands of miles away. An adaptation response, to increase irrigation by tapping a transboundary river, affects a shared ecosystem and shifts sensitive political dynamics across a region. The stakes are high, yet our current adaptation plans often fail to recognise or account for such transboundary risks or our global interdependence. Ahead of the UN Climate Action Summit 2019, ODI and Wilton Park convene a high-level discussion to present new research on transboundary climate risk. Together with our partners, SEI and IDDRI, we are also launching a new initiative–Adaptation without borders–to harness the international cooperation needed to effectively govern and manage such risks. We explore how we can raise visibility of transboundary climate risks, gather evidence and analysis, build connections between stakeholders and drive action from both policy-makers and practitioners, to ultimately reposition adaptation as a global public good. We cannot afford to wait. The last four years were the hottest on record. Winter temperatures in the Arctic have risen by 3°C since 1990. As governments grapple with the adaptation actions required today and tomorrow, we must complement local action with enhanced multilateral cooperation–'adaptation without borders’ is a global imperative.
La venue de la militante suédoise Greta Thunberg à l’Assemblée Nationale en juillet 2019 a donné lieu à des remarques qu’on qualifiera pudiquement de “paternalistes” de la part de certains de nos député·e·s. Dans un contexte où les discussions sur le climat sont toujours plus polarisées, que ce soit dans les sphères politiques, militantes, et populaires sur les réseaux sociaux, ce genre de séquence nous conforte dans l’idée que la crise écologique est un sujet inédit, angoissant, mais indispensable à traiter. Petit retour sur les enseignements et les questionnements qui ont croisé notre route cette saison.Thomas Rozec rencontre Lola Vallejo, directrice du programme climat au sein de l’IDDRI, l’Institut du développement durable et des relations internationales.LES ÉPISODES CITÉS DANS L’ÉMISSIONYoutubeurs et climat, contradictions d’une lutte / Épisode 03Ce que nous coûte la viande / Épisode 139Jeunes, mobilisation en climat tempéré / Épisode 84Militant·e·s écolos, action ou rébellion ? / Épisode 163CRÉDITSProgramme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Cet épisode a été produit en juillet 2019 dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Quentin Bresson et Louise Petrouchka. Chargée de production et d’édition : Lorraine Besse. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Illustration : Tommi Bloom / CC / Flickr. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
L'invité d’Internationales, ce dimanche 5 mai 2019, est Yann Laurans, directeur du programme biodiversité à l’IDDRI (Institut du développement durable et des relations internationales). À l’issue d’une semaine de discussions cruciales, qui rassemblait à Paris les délégations de 130 pays au sujet de la biodiversité, nous interrogeons Yann Laurans sur l’impact économique et social d’une disparition accélérée de nombreuses espèces, phénomène en lien avec le réchauffement climatique. Quelles sont les solutions, avec quels moyens et pour quels résultats ? Faut-il se lancer dans un processus tel que la Cop21, malgré la volonté de certains pays pollueurs de se tenir à l’écart de toute démarche multilatérale ? Comment agir à l’échelle de la planète, quand les gouvernements brésilien ou américain refusent de s’engager ? Yann Laurans est interrogé par Sophie Malibeaux (RFI), Françoise Joly (TV5 Monde) et Martine Valo (Le Monde).
Andrew Simms of New Economics Foundation and Global Witness shares his thoughts on the IDDRI conference in Paris.