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Traverser vers grandir.Emporté par la puissance de la reliance, je pense à toi.Puisse ce canal t'aider à relever la tête, à être fière de la grandeur que tu rayonnes et digne de tout ce que tu donnes et reçois, car tu ne reçois jamais rien sans donner, au moins ton accueil.À distance, je m'efforce d'instant en instant d'être avec toi, et je te tiens la main.Puisque tu donnes tant, alors la Vie te rend. Elle est en train de te faire le cadeau de l'épreuve, tout simplement parce qu'elle te fait confiance pour la passer.Tu ne sais plus quand tu as gravi la première marche de l'escalier. Depuis, tu en as déjà tant gravi, le plus souvent dans la grâce de l'insouciance.Il y aura toujours d'autres marches. Chacune est le nouveau pas du « pas à pas » qui est le tien, au rythme de ton potentiel grandissant à l'infini.Je sens qu'il y a cette vérité inscrite dans l'intention première de l'origine de tout : rien, absolument rien, n'advient pour qui ou quoi n'est pas à la hauteur de le traverser.Le défi qui se présente n'a rien de l'apparence.Aucune apparence n'a de réelle substance.Si le besoin réel est d'être nourri, le potentiel réel est cette monnaie dont la face est le goût et le revers la faim. La saveur n'a que la volatilité de l'apparence.Ici, le défi est l'épopée de la suivante marche, le petit pas possible d'après, plus grand pourtant, toujours plus grand, sur le chemin de devenir soi-même.Ce chemin est ta fortune.Bienvenue aux problèmes !Remettre en mouvement des muscles endormis occasionne crampes et courbatures. C'est la santé de l'âme qui s'éveille. La douleur de la renaissance. Les problèmes sont les tourments utiles de l'éclosion. Celui de la chenille est sa destinée de papillon qui la pousse à quitter sa chrysalide via la rupture lente et sensible des membranes menant au renouveau.La tentation est grande de relâcher les bras et de se résigner à demeurer dans sa coquille. En plus d'être vain, funeste et stérile, cela demanderait le courage inconscient d'une épreuve bien plus grande et bien plus douloureuse que d'aller de l'avant, l'esprit libre et le cœur vaillant.Il en est ainsi.Tu as toute liberté de quitter cette salle pour entrer dans la suivante, mais à mesure que tu attends, les murs se rétrécissent. Cela s'appelle le temps.Il sert la Vérité qui est emplie d'Amour.Quelle que soit ta place, une autre t'attend. Jusqu'à ce que tu te trouves.---Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique : ©Franz Liszt - Rêve d'amourHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Unicité singulière d'ÊtreHumains,artistes et poètes,voyageurs funambules des fils d'éternitéaux crêtes infinies des myriades d'horizons,quels paysages se dessinentde vos graines semées aux vents ?Être est avant,avant Savoir,avant Vouloir et Pouvoir,avant Naître,tout avant et après tout.Savoir, Vouloir, Pouvoir n'ont de sens en dehors d'Être,aucune essence.C'est Être seulement qui sait, veut et peut,Être qui s'ouvre, émet et reçoit.Être suffit et demeure,le premier à l'origineet le dernier au boutque l'expérience révèle.Quels diamants enfouissurgissent et resplendissentde l'assaut des tempêtesd'espérance, d'illusions, de vérité et de néant ?Être est.Être est nous,nous tous,nous tout.Nous ne savons pas qui nous sommes,Être que nous sommes.Nous croyons être ce que nous savons,là où nous sommes ce que nous ne savons pas.Le nous que nous croyons êtren'est que la visée portée d'un je qui s'y voit au centre,ignorant qu'il n'y a pas de centre,que le centre est tout,que la vision centrée réduit et sépare de ce qui est infiniment ouvert et grand.Je, vibre de la magnificence d'Êtrepuis projette en ce qui n'est pas.La toute grandeur de Je est la vibration d'Être,rien de ce prétendu « il » ou « elle » personnifié.Être nourrit tout et partout,loin de ce Je centré,agrément oublié d'une approche solitairequi n'approche rien,ni de soi, ni de toi, ni d'eux,la flamme qui s'éteint où l'énergie s'épuisecar passe l'abondance d'où s'éloigne le vrai.Si ici vibre en Je la juste résonnance, laquelle vient là, à toi, présent au diapason,et jusque eux là-bas, tous mus à l'unisson...l'unicité singulière en l'unité des singuliersne choisit pas le pluriel qu'elle est.Telle est la liberté du bon ordredu Je dans le Nouset du Nous en Étre.Nous, toutes et tous,sommes les zooms avants, arrières,les particules de l'infiniment grand,les étoiles de la galaxie,les rubans des nuées de tous les macrocosmes,les gouttes de l'océan,les grains de sable de la plage,là même où elle s'avère être un désert.Nous sommes l'Amourqui jaillit dans les cœurs,bien au-delà des poitrines et des corps,la petite ou la grande lueurqui brille dans tous les yeux.Derrière les voiles de l'illusion,nous sommes l'espérance réaliséed'être qui nous sommes.---Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique : ©Niccolo Paganini - La campanellaHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Elle est originaire de Pikine, elle a passé son enfance dans la grande banlieue de Yeumbeul où elle a découvert sa passion pour la musique. Elle chante contre l'injustice, dénonce la corruption et donne de la voix aux femmes. Maguette Diop, dit Magui est notre invité dans ce nouveau numéro Pulsation.
Buy : https://genotypejjungle.bandcamp.com/album/mastermind-dnb-pulsation-ep Tracks : 1. The Squire 2. Rate 3. Honey Tea 4. Pulsation 5. Question Of Love Social Links : Soundcloud : https://www.soundcloud.com/genotype-justjungle-1 Bandcamp http://genotypejjungle.bandcamp.com/ Instagram http://Instagram.com/genotypejjungle Genotype & Just Jungle Official Group Page https://www.facebook.com/groups/
Par l'esprit funambule du fil du temps qui passe, nous devenons ce qui nous façonne de ce qui nous fascine.L'ouverture régulière au questionnement subtil vient colorer de sens le bout du temps qui passe. Il est tant de moments sans but en apparence, qu'il devient inspirant de sillonner en nous ce qui est essentiel.Aucune seconde ne manque. Chaque fraction mentale, comme chainon cardinal, est le témoin qui passe l'intime de l'infime de l'éternel présent, en cadeau de principe, à la fraction suivante du fil de la Vie, où continuellement nous nous réinventons.Là, le temps oublié, en soi n'est pas perdu. L'empreinte de tout instant vient nourrir l'existence, où ce que nous perdons est bien trop l'occasion d'exercer consciemment notre intense pouvoir qui est le don de vivre ! Ce qui, tout à la fois, féconde l'expérience en la fertilisant, la rend reproductible autant que transmissible.Nos croisières formées de toutes circonstances tressent nos destinées comme s'entrecroisent en nous nos spirales d'ADN. Le premier filament est le soin, que la langue, cocasse, dit prendre pour signifier donner : soin de tout, soin de toi, de Soi, pour agréer, garder et protéger le temps impénétrable, mystérieusement alloué. L'œuvre du second brin, en principe mentor, l'élan et l'acuité, l'intensité vivante d'une conscience d'être se cherchant elle-même, consacre le précieux temps à nous actualiser vers l'idéal du Soi, la version la plus proche du meilleur abouti d'un potentiel sublime, ceci parfois au prix de notables détours que dessine pour nous l'école de la Vie, procurant tôt ou tard, lorsqu'on le réalise, ce qu'est une joie saine et la paix tendre et simple. Connaissons seulement que la saveur ancrée d'une telle potion fait intégralement partie de l'équation.Meilleure version de nous-mêmes, ou bien tout au contraire, la pâle copie dont nous sommes tout aussi capables, en nous illusionnant de leurres édifiants, méandres de décorums dont nous sommes, bien sûr, les seuls architectes et les orchestrateurs, juste par le regard posé sur chaque chose, ou sur chaque personne, fait ou situation. Regard, bien sûr emprunt de toute nos mémoires, néanmoins souverain autant que fondateur. C'est lui à l'origine de nos émotions, de la moindre pensée, de nos élocutions et enfin de nos actes. Tant d'éléments boomerangs qui, en miroir, emplissent l'air immédiat des bulles respirées par nous et tous nos entourages en interdépendances. Regard qui, déjà et toujours, conditionne la suite.Or, si observe et s'exprime en nous une présence qui témoigne si bien de notre façon de voir, c'est qu'un tel regard ainsi vu de la sorte, en fait n'est pas le nôtre, mais la fausse apparence de ce que nous croyons être, là où nous nous cachons l'être ultime que nous sommes, qui voit sans être vu derrière la glace sans tain de l'absolue conscience du perpétuel présent.Voici sans doute pourquoi les sages de toutes traditions nous tannent d'investir pleinement et authentiquement, dans le grand défilé, le temps seul sans durée, celui où épouser l'identité réelle du pouvoir que nous sommes vraiment, de faire que notre Vie soit vivante, à jamais.C'est lorsque le passé ne se laisse couler qu'il faut s'en alarmer. Notre mémoire s'inscrit tout autant dans le corps, dans l'âme et dans l'esprit. Tout ce que maintenant nous faisons du passé fonde les conditions faisant naître au présent ce qui sert le futur.Le passé qui n'a pas pu passer, ce n'est plus du passé, mais du présent qui bloque, turbulent, submergé. Il ne trouve plus ni place ni élan pour aller de l'avant. C'est alors maintenant qu'il reste encore du temps, de reprendre les rênes et fluidifier la vie, d'accepter, réguler (...)---Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique : ©Nocturnes by ChopinHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si la danse était bien plus qu'un simple mouvement ? Si elle était une pulsion de vie, une force capable de réveiller notre corps, d'apaiser notre esprit et de nous reconnecter à nous-mêmes ?Dans cet épisode fascinant, je reçois France Schott-Billmann, psychanalyste et pionnière de la danse-thérapie, qui nous plonge au cœur des pouvoirs ancestraux du rythme et du mouvement. Ensemble, nous explorons comment la danse, depuis les rituels traditionnels jusqu'à la transe contemporaine, peut libérer nos émotions, stimuler notre énergie et même favoriser la guérison.De l'expression primitive aux cérémonies vaudou, en passant par le rôle du battement du cœur et la magie de la pulsation collective, cet épisode vous invite à ressentir, vibrer et redécouvrir la danse sous un nouveau prisme.
Hommage à l'ouverture et à la délicatesse.À toi mon amie, petite sœur qui ouvres grand ton cœur aux pièces embuées de leur fraîche éclosion, offrant à chacune d'elles, en parure de naissance, tous les écrins sonores et inspirés qui font nos épisodes.Au début, c'est comme une énergie prégnante et nébuleuse qui cherche à s'exprimer et dont j'ignore beaucoup. Je ferme les yeux et la laisse résonner en moi, afin qu'elle prenne corps et sillonne des mots parfois mal assurés. Un message passe, tout d'abord mystérieux, qui se révèle de locutions, nuances, métaphores et autres paraboles, en un matériau qui finalement habite ma conscience et que j'écris, le plus souvent avec plaisir et pas toujours adroitement ni sans inconfort.Commence alors une relation, qui ne va plus loin qu'avec amour pour l'intention naissante, à accueillir, apprivoiser et à laquelle aussi m'acclimater, afin d'en comprendre et de bien en ingérer et intégrer le sens, et commencer à apprécier la profondeur et les contours de ce qu'elle vient m'apprendre et transmettre.Le texte qui se dessine n'est cependant pas uniquement signifiant, mais aussi et surtout vivant, doté d'une humeur, d'une tonalité émotionnelle qui s'impose dans la séquence d'affinage au cours de laquelle je me sens être autant acteur qu'observateur ouvert et apprenant de la fidélité nouvellement installée qu'il m'inspire, où il se hisse à une hauteur bonifiée de circonstances et de formulations qui lui donnent image et relief, jusqu'à être lisible à haute voix, ce qui le porte en réalisation, encore objet de moult ajustements avant de pouvoir être enregistré, avec la vigilance qui, à nouveau, donne lieu à nombre d'itérations pour le son, le timbre, le rythme et l'intonation.Arrive alors le grand moment de solitude pour moi vivant sa mise au monde, d'en envisager le partage à toi qui n'a pas fait ce voyage et te trouves sans doute surprise par l'angle choisi pour éclairer une vérité dont tu n'attendais généralement ni l'un ni l'autre. Mise en abîme, enseignante une fois de plus, de l'estime que je porte à l'auteur que je deviens, quant à la confiance que j'accorde à la justesse de mon rêve émergeant ainsi au Réel, délicate intimité que je te confie.Ce bébé est en train de naître, mais il n'a toujours pas poussé son premier cri qui va le rendre viable. Cri qui échappe à mon pouvoir tout autant que celui d'un juste né se dérobe au contrôle de sa mère encore suffocante. La viabilité du texte résonne du rythme, des espaces et de la respiration prodigués par le costume d'effets sonores dans lequel, en sage femme sensible et avisée, tu choisis de l'emmailloter : la forme mélodieuse dans laquelle tu le destines à rayonner, bien plus largement que le sens verbal du vécu, de l'énergie et de l'intention dont il provient et dont il est porteur.De texte né dans son plus simple appareil, à présent, le voici revêtu, grâce à toi, de la parure l'élevant au rang de l'œuvre à laquelle il advient, de faire vibrer nos âmes et celles de ceux qui la captent.Merci, Mille Mercis de savoir ainsi t'ouvrir pour comprendre, comprendre pour sentir, sentir pour habiller et parer des épisodes sans quoi nul ne connaîtrait le simple halo de leur éclat.---Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique : Youtube ©Musique Fantastique, Musique de Fée et MagieHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mais que célébrons-nous, en réalité ? Le jour de ton anniversaire, je pense fort à toi et m'efforce de te rendre visite, d'appeller ou bien t'écrire pour témoigner et le célébrer.J'ai cherché le sens réel et sincère de ce que je souhaite pour toi ce jour-là : c'est que tu ailles et sois bien, dans ta tête, dans ton cœur, ton corps et ton esprit... dans ta vie, en fait.Voilà qui me relie à ce que je visualise, en toi et pour toi, aux moments où je suis à tes côtés, de près ou de loin.Nous avons cette coutume existentielle de témoigner présence et attention à celle ou celui qui compte pour nous et dont l'âge s'incrémente d'une année.Je me souviens d'avoir lu que, dans « Les béatitudes », Yvan AMAR s'offusquait de telles félicitations, arguant que nul ne mérite rien de particulier du seul fait de passer de la veille au jour de son anniversaire.De plus, à mesure que l'âge progresse, il peut s'avèrer délicat de le célébrer. D'aucuns préféreraient qu'on ne le leur rappelle point, alors qu'en vérité, ils supporteraient certainement mal d'être pris au mot, puisque l'attention de la famille et des amis découle justement du fait d'avoir des proches, de compter pour eux, et donc d'être aimé.Mais, ne sommes-nous pas à la superficie de la question ? Sur le plan spirituel, nous avons appris, voire réalisé, que le temps n'existe pas et qu'au fond, la fraîcheur de notre esprit est assurément celle incarnée de l'enfant intérieur, éternel et serein, que nous ne cessons d'être, qui n'a rien d'infantile, qu'il soit de quelques heures ou bien de décennies et quelle que soit son apparence.Le mien ne cesse de sourire au tien qui transparaît et m'éblouit d'être qui tu es.Si le temps n'existe pas, il est suffisamment ancré en nous pour être bien compté : chaque seconde, chaque minute, heure, jour, semaine, mois ou année symbolise nos pas ou quelques enjambées sur un chemin, qui sans doute n'a pas commencé, ayant pourtant « Soi » pour origine, et sans doute ne finira-t-il pas, allant pourtant résolument vers « Soi », en conscience ou inconsciemment.Voilà le vrai sens que j'y vois.Chaque foulée, aussi grande ou infime soit-elle, qu'elle marque un détour ou un raccourci, est toujours un rapprochement de l'éternelle jeunesse de l'Âme.La succession des anniversaires tisse, à la longue, les prémices de la célébration des célébrations : celle d'enfin devenir le « Soi » tangible et immuable qui ne nous a jamais quitté, que nous avons illusionné d'avoir quitté, et dont notre expérience magnifie la Présence en la découvrant, en la réalisant, l'éprouvant et la manifestant.Nous sommes animés de nostalgie, petit pincement inséré dans les battements du cœur, qui n'a peut-être, maintenant pour nous, ni nom, ni sens, mais brodée en vérité au revers de notre espérance, dont la face n'est autre que la perspective des retrouvailles de l'Âme en Soi, de l'Âme en Dieu.Il semblerait que nous ascensionnions, d'instant en instant !C'est tout de même bon de pouvoir s'offrir de méditer là-dessus, une fois chaque année, à chaque tour de roue, après avoir vécu, avoir senti le souffle né de l'élan d'origine, nourri sur la période que l'aboutissement, le jalonnement efface en la livrant à la mémoire.Voilà !Je t'embrasse et t'enveloppe de toute Joie et toute Paix, justes pour toi, en ce si beau jour.----Texte déposé ©Renaud SoubiseMusiques : ©Happy Birthday on a Vienna Waltz - Classic Orchestra version ; Johann Strauss II - The Blue Danube WaltzHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
This episode is the talk from our Core Strength Clam Mind Guided Meditation Series, which is now also available in our Life Force Meditations Series.The Life Force Meditation Series has bundled three of our programs, Prana, Core Strength, and Chakras, into one mega program, which is divided into three phases. The first phase covers all you need to know about prana to generate and store prana.This talk introduces phase two of this mega program. Phase 2 focuses on developing core strength through grounding, alignment, and pulsation practices. These are the keys to self-regulation and building resilience in handling the stresses and challenges of daily life.You will learn powerful yogic techniques to cultivate a deep sense of inner stability, strength, and connection to your body-mind. You gain essential tools for establishing a solid foundation for your meditation practice and to remain grounded, centered, and stable in daily life.The meditations in this phase guide you in exploring how to ground yourself, align your physical and energetic bodies, and work with the natural pulsations of life force within you.To build energy and resilience, you will learn to manipulate two important internal muscles: the respiratory diaphragm and the pelvic floor.By the end of this phase, you will have developed practical skills for centering yourself, managing your energy, and maintaining a strong, relaxed presence even in challenging situations.You will better understand the subtle anatomy of the body-mind system and how to work with it for greater stability and awareness in meditation and in daily life.These practices lay the groundwork for more advanced chakra meditations and ajapa japa in phase 3 of the course.
La vie, qui se donne à elle-même et ainsi se perpétue.Trois faisceaux de trajectoires d'énergie de l'Esprit, de la psyché et de la matière se rencontrent, se fondent et se soutiennent en l'ouverture et la fulgurance de la Vie, une vie infime et intime qui vient grandir de ce qu'elle est déjà grande, transformer de ce qu'elle change déjà tout, prendre place, là où n'est rien moins que l'Univers.L'Amour, qui s'appartient à lui-même et comprend tout, vient s'incarner pour donner à nouveau, sur ce plan qui comprend peu, le sens de l'innocence, refoulée et oubliée, qui ne s'y perd point, s'émancipant à la mesure du besoin du monde.----Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique : ©Il était une fois l'homme _Toccata et FugueHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sortie du rêve, fin de la récréation !Du plus profond de nos mémoires, un vieux clou tordu et rouillé restait irréversiblement planté au mur de notre ancien dortoir.Un grand sac pesant, à l'étoffe incertaine, tout aussi oublié que quiconque l'ayant accroché là, le tirait vers le bas, se fatigant lui-même, ainsi qu'il fatiguait d'un contenu massif, sa patère de fortune.Il arrivait aux unes, aux uns, aux autres de faire ici la sieste, les hivers calfeutrés, l'été, fenêtres ouvertes aux sons de la campagne et de la maisonnée, auxquels, à notre insu, se mêlait la complainte discrète et continue qu'endurait la matière et du clou et du sac.Lieu de repos ou de passage, de rencontre et de partage, de séduction ou de conquête, de frottement ou de transgression et de compromission, de recul et de rupture, d'indifférence, de plénitude et/ou de solitude... Se vivaient là les rêves fous, ensommeillés ou engourdis du drame et de la comédie, les affres de la scène humaine, en ce théâtre de lumière, d'insouciance, d'allégresse, d'excitation, de tolérance ou d'étroitesse, de déception et de tracas.Nul ne prêtait attention aux grincements insignifiants d'un sac usé et tiraillé, pendu à un clou biscornu d'une arrière-salle de l'univers, s'empesant depuis la nuit des temps de l'épaisseur de l'erreur, par laquelle se séparaient, se dispersaient et s'enfermaient les esprits, s'allégeant par ailleurs de toute réalisation de la vérité, dont se nourrissent et s'illuminent les âmes.Calibré à l'équilibre, le clou ployait sous la charge depuis des millénaires, sa structure craquelante et l'anse déformée du sac gémissant en s'échangeant des tics tacs fondus dans le profond silence des ignorances.Tension jusqu'à l'extrême déchirure qui initia le grand vacarme de la chute du sac, dont la brutalité assourdissante fracassa toute individualité, depuis son lieu d'éloignement, sur l'unique et implacable vérité du Réel.C'était la fin du mirage, déjà oublié et ignoré, anéanti, enfoui, en même temps que tout son décorum, comme l'était aussi la sieste qui n'avait pas eu lieu.L'humanité l'ignorait. À force de s'enfoncer dans l'erreur et dans ses illusions, elle a lesté le sac jusqu'à le faire craquer. Chacun est tombé de sa chaise, d'où qu'il était dans son délire, a délaissé sa singularité pour revenir dans l'Unité qu'il n'avait jamais quitté.---------Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique : ©Rossini - William Tell Overture - Part 1Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Het was de droom van Philip Dirix om een succesvol studiotechnieker te worden en met al zijn verwezenlijkingen kan je die droom alleen maar als geslaagd beschouwen. Met een hand in enkele iconische danceproducties, waaronder Acid Dream van Cherrymoon Trax, Airport van Armani & Ghost en verschillende hits van DJ Peter Project, heeft de artist also known as Flip Vanderputte duidelijk zijn stempel gedrukt op de dance scene. Wanneer hij niet met andere artiesten in de studio dook, bracht dit technisch talent ook soloproducties uit. Apache van Starfighter, Jump-A-Round van Pulsation en The Sun Goes Down van Stormtraxx zijn maar enkele van zijn bekendere hits. Mocht dat nog niet genoeg zijn, dook Flip ook de studio in met X-Session, Kate Ryan en zelfs Shaggy. Hoog tijd dus om de man achter de knopjes aan het woord te laten! In deze aflevering vertelt ‘Da Flip' onder andere hoe de vriendschappelijke vete tussen Antwerpen en Limburg hem het idee gaf om ‘The Fly Is Dead' te maken en hoe technologische beperkingen hem net een creatieve boost gaven. Verder kom je te weten hoe Flip een wispelturige fan verraste van achter zijn Cherrymoonmasker. Een aflevering boordevol weetjes en geschiedenis. Heb je honger naar meer? Abonneer je dan nu op The Beat of Belgium en mis geen enkel verhaal uit het Belgische dancelandschap.
If you love your classic trance then we've got you covered with a 1 hour show including the The Golden Oldie, an all time classic from the nineties.1. Cevin Fisher's Big Freak - The Freaks Come Out (Sharp Freaks At Trade Mix)2. Motorcycle - As The Rush Comes (Gabriel & Dresden Sweeping Strings Remix)3. Neo & Farina - Rococo4. G&M Project - Feeling The Sun (Up Mix)5. Jam & Spoon Feat Rea - Be Angeled (Hiver & Hammer Remix)6. TGO Lost Tribe - My Soul (Original Mix)7. Alphazone - Rockin (Original Mix)8. DJ Overdog - Bassmaschine (YOMC Remix)9. DJ Vortex - Incoming (Beam Vs Cyrus Remix)10. Pulsation 1 - Mirage (Aura Type 4 Mix)
This week's episode is a scriptural reading from the Spanda-kārikā, or the Stanzas on Divine Pulsation, by the great 9th-century tantrik master Kallaṭa from Kashmir. The Spanda-kārikā is a foundational text of Kashmir Shaivism or nondual Shaiva Tantra, and it explores the dynamic nature of consciousness and how we can access it to live an awakened and liberated life. This episode presents a straightforward translation of the scripture, allowing the teachings to simmer in you on a deeper level beyond the mental or intellectual. For further insight, commentary on the text is available across three blog posts: 'First Flow,' 'Second Flow,' and 'Third Flow.'Discover a treasure trove of guided meditations, teachings, and courses at tantrailluminated.org. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Pourquoi maintenant, t'inquiètes-tu de tout si partiellement ? J'ai ouvert un œil. Le jour se lève tout juste. Il doit être à peine six heures. L'air est si doux. C'est le début de l'été. La forêt est une symphonie. Me rendormir serait tout indiqué, mais je sens qu'une grande vitalité, une énergie fringante et décidée me voudrait déjà dehors. Le jardin donne sur un très beau sentier s'ouvrant sous les arbres. Je ne proteste pas bien longtemps, avec de faibles arguments. C'est comme un ordre nouveau venant de ma profondeur, indiscutable. Allons-y. Je gagne l'extérieur en ronchonnant un peu contre moi-même. Tout de même, ce n'est pas très malin, à pareille heure. La température est extra. Tout est calme, paisible, doux et majestueux. La lumière de l'aurore a la magie de réveiller doucement les couleurs, et de pastelliser toute la puissance éclatante et flamboyante de l'été, comme pour mieux l'annoncer. Je n'ai que des espadrilles, mais je n'irai pas loin dans le sous-bois. Juste une petite promenade pour marcher en silence dans la forêt, goûter la nature resplendissante. L'orée de la forêt. Le sentier en faux plat est ample, sablonneux, entortillé de racines. J'ai l'impression que mes sens sont d'une réceptivité fantastique, tout est amplifié comme jamais. Une pensée du fond de moi, que j'entends comme une voix. « Tu as tout le temps, apprécie ! » Mes semelles sont assez fines pour me donner à palper la souplesse du sable et à deviner les nervures en travers du chemin. Je suis parti sur un rythme très lent. Dessous, la terre est assez dure et pas très loin. J'en perçois la nuance sans laquelle ce serait moins facile. Une petite couche de douceur sur une terre solide et soutenante, sécurisante, c'est idéal. Je me sens porté. Une odeur d'humus, mêlée du végétal des fougères et de quelques feuillus, vient sobrement tempérer la sève dominante des pins. Mon visage est caressé par une petite brise si douce, agréable, faisant bruisser les feuilles. Surtout, ce sont les chants des oiseaux. Ils sont chez eux. La vie bat son plein. Ils se répondent, partageantla charge d'orner le beau silence de l'aube, tout en le consacrant dans ce petit bout de forêt pyrénéenne. Je suis touché par la nature accessible, offrant sa beauté et une telle paix, si simples. La paix, j'en ai tellement besoin. Le choc est passé, mais pas la douleur, ni le ressentiment, encore moins mon inquiétude.Quelle sera ma vie à présent ? Et puis ces charges et tout ce travail… « Chhhhhh ! Ici, la forêt. À présent, l'aube ». Ok, ok. Les pas, le souffle, le cœur, la mélodie, tant de battements s'accordent sur le rythme lent. Je m'enfonce dans la grande allée de la cathédrale aux colonnes massives, tortueuses et écorcées, avec sa voute chlorophylle, bariolée de verdure, aux chœurs de mille anges à plumes. « Tu es bien, là ! ». Tu parles ! Marche silencieuse. Inspir. Expir. Ressenti dans les pieds, les jambes, les bras, jusqu'au bout des doigts, tout le bassin, le dos, et la poitrine, le visage aussi et la bouche. Verticalité. Extension. Relâchement.Qualité de présence. Force de Vie, Silence de Paix. Énergie du Vivant. Amour. Je progresse une quarantaine de minutes sur le sentier, habité de cette sage autorité, aimante et exigeante, qui parle du fond de ma poitrine, et veille à faire taire ma tête. Une petite clairière. Plusieurs belles souches.Je m'assieds sur celle qui m'attendait, je ne sais combien de temps. Le vide. Les oiseaux. Un clocher au loin. Les arbres serrés les uns contre les autres. Leurs branches se mêlent et forment une tapisserie murale à maille si fine que je n'arrive plus à les différencier. Cela devient un tout, une unité. La qualité du vide établi en moi est exceptionnelle. Moment de plénitude jamais vécu comme tel. (...)---Texte déposé ©Renaud Soubise Musique : ©Dvorjak : Symphonie n°9 « Du Nouveau Monde » (Orchestre philharmonique de Radio France)
Michel Bauwens (Substack and X) is a thought leader and researcher in the space of commons. Also the founder of the P2P foundation. We speak of the state of the commons, dive into the pulsation of the commons, the rise and fall of civilizations, and much more. Michel makes a beautiful argument for why we are currently moving towards a time when communities will again steward commons in ways that has not been deemed efficient for some time and why the state+market structure we are currently in is crumbling under it's own weight. Enjoy! Host: Amit Paul
Éveil de la conscience, seul chemin d'ouverture sur le Réel.En ouvrant les yeux, au sortir de rêves qui déjà s'oublient, je sonde l'Amour qui vibre en moi : cette sensation indicible dont la source dépasse la dimension sentimentale. Elle n'est ni de mon intellect, ni du corps. Elle emplit les lieux les plus infimes, investit tout, passe partout.Je capte cette vague d'énergie hors de toute idée, de tout vocabulaire et de toute émotion. C'est un halo, un bruit, une lueur, au sens premier d'une sensation, qui se dilate et se répand à l'intérieur autant qu'à l'extérieur, au-delà de toute barrière matérielle ou psychologique.Le vrai et grand cadeau, exceptionnel, est la réalisation concrète que cette onde manifeste le Vivant dont elle émane, ce qui induit, dans l'instant qui s'en saisit, une formidable inversion des plans. Ce sont les doigts qui se lâchent, les mains qui s'ouvrent, les battements du cœur qui s'estompent, les inspirs et les expirs qui se muent en un souffle perpétuel, le silence qui se densifie et s'éternise... tant de signes, d'abord montés en surface en déposant le mental, se mélangeant désormais dans un même fond contemplatif qui reflue à son tour, laissant place maintenant à la surenchère d'intensité et d'expansion du signal d'Amour. Comme si la Vie s'ébrouait de grâce de sa propre reconnaissance qu'enfin se rejoignent toutes les parts d'elle-même qui avaient oublié leur Unité. Se perçoivent alors les effets libérateurs du délicieux étirement au réveil de l'être, pour lequel ce moment devient nourriture subtile de l'âme et de l'esprit.Le flux exprime continûment la substance de vie qui m'anime. J'ai l'intuition que ma perception de chaque instant se joue au niveau de mon ouverture de conscience, laquelle progresse sur sa propre voie vers un degré de complétude qui recule indéfiniment, comme la ligne d'horizon. Cette infinition révèle ce que je ressens être l'Espérance : la reconnaissance confiante et réconfortante, niant la mort, qui lui serait contraire en tant qu'abandon de toute évolution.Ce n'est pas l'Amour qui s'interrompt, mais l'attention que je lui porte. L'Amour ne traverse pas non plus, tel qu'Il m'apparaît, ni ne s'expanse au-delà de frontières et des reliefs de l'existence. C'est ma conscience qui élargit, en grandissant, sa trouée de l'opacité qui me sépare de Son Omniprésence.À l'instant, c'est une réalité inédite que je découvre, de l'Amour infini, sans objet. Si cet Amour avait un objet, ce serait la Joie, sans cause. Et si cette Joie avait une cause, ce serait la Paix, indécelable, c'est à dire Absolue... que nous ne devinons qu'en la perdant, en traversant l'erreur, agrandissant l'illusion nous permettant de croire que l'on s'est éloigné, et d'oublier, en nous drapant d'une enveloppe d'insouciance... pour croire alors, et sans limite, au monde de tous les contraires, ce qui nous livre à l'arrogance de la suffisance dans la connivence en la bonne cause, le bien-entendu sur notre bon droit, nos arrêts sur nos acquis, nos frontières et nos paroles définitives, fascinantes d'assurance, justifiant et renforçant nos croyances et nos leurres d'être satisfaits, alors qu'il n'en est rien.L'ignorance et la cécité n'altèrent nullement la Vérité dont elles éloignent ou qu'elles dissimulent : connaissance que l'Amour demeure infiniment intense et étendu. Rien n'est de ce qu'Il n'est pas, car rien n'est que Lui, et, au travers de nos flots d'erreurs et filtres d'illusions, la distorsion nostalgique qui nous reste est l'énergie d'avoir ce en quoi l'on a cru : longue et douloureuse attente, autant vaine qu'obstinée.L'attente n'est vraiment pas l'Espérance, la possession vraiment pas l'Amour, avoir raison vraiment pas la Vie. Plus tard ou ailleurs, il n'y a ni bonheur à mériter, ni sommets à gravir, ni de graal à gagner. (...)---Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique : ©Antonio Vivaldi - L' estate (Été)
Refléter en soi sans réfléchir Ce qui, de toi, parle en moi n'est peut-être pas vraiment toi ; l'interface plutôt où, quoiqu'il arrive, en cette ouverture au-dedans, face à toi, je sens et approche cet autre... que je suis, sans doute pas vraiment moi... La projection est là, c'est d'ici, de ce point de contact, qu'elle part. Ses rayons se déploient encore plus loin, encore après. Quels miroirs intérieurs témoignent du cœur de la rencontre ? De ces faces minérales, immuables et froides que plaquent les Hommes dans tous leurs lieux de vie pour ajuster leurs masques, ou bien ces aires fluides, naturelles et plissées d'émotions, frontières entre sensibles profondeurs à la chaleur d'un souffle ou du gel de la terre ? Question d'acuité, de conscience, de sens, d'intention. Alors, détaché, devantla voie ouverte par cette lumière, je peux très bien ici entrer dans le miroir sentir et ne pas réfléchir, à l'origine des reflets. Merci, sœur ou frère, ami, petit tyran, cet « Autre » face à moi que tu es, tu touches et frottes pareillement que ce soit où j'ai mal ou là où je vais bien. De ce qui me gêne et m'irrite chez toi, je vois ce que chez moi je voudrais tant changer. Ce qui me pique de tes attentes, atteintes et critiques, depuis longtemps, je le réprime en moi et devrais l'accepter pour au moins m'en guérir. Ce que je reconnais et assume de ce qui t'agace en moi, que tu refuses et me pousses à revoir, ne parle que de toi. Tout ce que je trouve admirable et aime chez toi me touche et me ravit, parce que je l'ai aussi. Nous pataugeons dans les mêmes eaux et chacun, balloté par les remous de l'autre y apprend à nager, à se tenir à flots. Il me faut te laisser à tes bonnes raisons de faire, de retenir, de taire ou bien de dire pour panser tes impacts et colmater tes failles. Je retiens la leçon que notre lien révèle, s'offrant à mon éveil : l'autre m'est salutaire en miroir innocent. --- (Rediffusion)Texte déposé : ©Renaud SoubiseMusique : ©Villa-Lobos - Bachianas Brasileiras No. 5 - Mouvement 1 Aria Cantilena, texte de Ruth Valadares Correa (1938)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes en quête de miracles, ignorant ceux que nous banalisons d'instant en instant.Élu à vie à la Vie, ou bien simple mortel, pas encore mort ? Je marche, au rythme de mes pas, de mon souffle et du cœur, une mélodie en tête. Devant moi, le chemin pierreux, lumineux. La forêt respire de mille nuances d'ombre et de transparence. Le vif des fleurs et des fougères, le parfum de la terre mêlé aux essences, le ruissellement, les bourdonnements et les chants, la douce brise, caresse des cimes des arbres, toute la nature, paisible, quelque part en France, à la débordante insouciance d'un matin d'été. Ici, sur toutes les latitudes, maintenant, depuis la nuit des temps et en toute saison, tout est donné et continue de s'offrir, de lieu en lieu et d'instant en instant. La valeur de ce présent est juste la Vie, inestimable, d'une Unique Unité. Ô Gratitude ! Le pur Amour s'exprime au-dessus de moi, devant mes yeux, sous mes pieds, dans ma poitrine, et tout ce que j'en perçois me vient, comme si infime. S'il est un lieu où coule la douceur de l'Éden, il est bien ici-bas ! Nous ne voyons plus le prodige, le si peu et si simple, acquis perpétuel et routinier, dont on ne se satisfait, et n'imaginons pas perdre à jamais, ce qu'aucun millénaire humain ne saurait rendre. En nous, s'est pauvrement banalisée l'osmose subtile de l'esprit dans la matière du corps et de l'univers. Nous aspirons à un ailleurs au-delà de nous-même, en deçà devrais-je dire, un n'importe où, où nous asservir à tenter frêlement de régner sur quelque chose. Ce faisant, nous ignorons qu'ici nous sommes dignes héritiers, dépositaires, tout à la fois princes et princesses, reines et souverains, aimés en tout cas, profondément aimés, d'un Amour si présent dont la quête d'absolu nous fait partir si loin, et pour si peu... C'est par fascination de nos vaines fringales, que nous fermons les yeux, bouchons nos oreilles, et nous pinçons le nez, contre-façonnons notre intelligence, d'ignorance en suffisance, pour compenser nos vides par nos agitations, et nous assoupir dans une passivité choisie pour facile. Notre prix, cash, est celui de l'exil, du doute, de la peur et du manque, des ressentiments et de tous nos regrets. Tant de séparations qui ne disent pas leur nom, et auxquelles nous croyons. Si, quelque part, crache un feu d'Enfer, c'est bien dans le mental des Hommes. Ce lieu n'a pas d'issue car ce n'est pas un lieu. Son espace, insensible et sans limite, est à la mesure des vents et des torrents deturbulences que nous y tolérons. Aucune force ne nous y tient, autre que nous-mêmes. Sa plus solide serrure est notre préférence. Vois comment les grilles de ta geôle … Pourquoi y restes-tu ? … s'ouvrent sur l'Éden qui contient tout, te choie et les ignore. Pas facile, n'est-ce pas ? En témoignent tant de traditions humaines et millénaires, sur rouleaux de parchemins et encyclopédies. Ton énergie en quête de causes extérieures, ne fait en toi que mieux sceller ton propre enfermement. Or, il n'y a que toi pour voir et pour savoir, pour vouloir et pouvoir, assurément que toi pour, ni faire, ni agir, et prendre encore moins, mais discerner, connaître ce qui est à lâcher et être qui tu es, hors de ta conception. L'Amour n'existe pas : Il Est. L'existence n'est pas l'Essence. L'Essence est ce qui tient debout. L'existence concerne ce que nous mettons en dehors de Cela. Le Bien Est. Le bon appartient à l'existence, et c'est bien ! Si tu vis par la Loi, ta vie est triste et pauvre, comme celle du roi banni d'un royaume qui demeure endeuillé. Si tu vis par la Grâce, ta Loi est ta propre Nature. En Lui étant fidèle, tu règnes en Maître. ---(Rediffusion)Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique : ©Schubert - Notturno for Piano Trio in E-flat major (Op. 148 / D.897)
L'immanente nostalgie d'un trésor perdu Elle a toujours été là cette montagne,surplombant des plaines et des vallées à perte de vue en plateaux verdoyantsd'herbes grasses. C'est un pays de cocagne façonné au contraste des saisons, parsemé de villes et de villages sur un lit de campagnes. Bariolé de couleurs, à la fois tapissé du foisonnement des fleurs et de vertes cultures, bois, forêts, champs et prairies, et maintes nuances blondes des blés et autres céréales. Quadrillé de routes, tacheté de lacs et strié de sentiers, cabossé de vallons et de collines, traversé de rus et de rivières, pétri enfin d'une épopée humaine jalonnée de riches patrimoines. Ici, les Hommes se sustentent, mus de fringales d'absolu, s'efforçant librement depuis la nuit des temps de rejoindre d'insaisissables horizons, en poussant les chimères de leurs bonheurs contenus. Si bien servies en ce fertile et généreux royaume, nulles vocations, ni richesses, pas même en collections, ne comblent vraiment leur quête d'infini. Les plus éveillés, de guerre lasse, s'illuminent au gré d'intuitions et d'évolution. Ils accèdent en conscience à l'immanente nostalgie d'un trésor perdu, ce qui leur révèle leur conception duale de l'existence. Pourront-ils, un jour enfin, mesurer comment et à quel point ils se sont éloignés de ce qui est assez simple pour être la Vérité, et l'incroyable complexité qu'ils ont maintenant à défaire pour y revenir et s'y rétablir ? Cette hauteur, ils ont un jour choisi de la dévaler pour venir jouir en contrebas, autant qu'il leur en fallait, jusqu'à sans péril en reconnaître la vanité et recevoir en leur âme l'appel de ce sommet. Sans doute n'avaient-ils pas su le voir avant de descendre, n'imaginant pas un jour revenir sur leurs pas, mais il n'existe pas d'autre voie pour un tel retour, que l'une parmi ces deux apparaissant aussi impraticables l'une que l'autre, sur lesquelles peu s'aventurent à jamais : la première face du mont géant, impensable, côté sud, et la seconde, impossible, au nord. C'est bien sûr leur propre tricot d'existence, l'imposture par laquelle chacun s'est lui-même ici ré-énoncé pour survivre et ne pas devenir fou, qui, dans le mental, est à la manœuvre, remplaçant en permanence tout ressenti par la pensée qui l'arrange. La route du sud, qu'exècre ce fantasque, lui inspire résolument d'engager l'ascension par la face nord. Les Hommes en reviennent alors rompus, épuisés, voire impatients ou désespérés par l'implacable Vérité. Le passage ne peut plus donc que se trouver par la voie qu'il refuse obstinément, sachant depuis l'origine que, menant au Sacré, à la Pure Vérité, à la Totale Lumière, elle ne peut que s'emprunter sans lui. Ainsi, nul Homme ne saurait en fouler le premier gravillon, empesé d'une once de ce pauvre mentor. Après s'être mépris d'avoir ignoré leur dualité, la deuxième erreur des Hommes n'est-elle pas d'y croire ? Souvent, un long intermède sépare les tentatives de retour par la première voie qui n'en était pas une, de celles par la seconde, si tant est qu'elles aient lieu. Un temps d'abord ponctué de ruse, de marchandage et de contrefaçon, dont use et excelle l'avatar du Soi pour exiger de demeurer en bas, car, s'il est une contrée de mirages pour lui servir deterrain de jeu, c'est bien ce pays ouvert aux quatre vents, qu'il ne peut pas quitter. Que ceux, si attachés à leurs idéaux, continuent donc de vaquer à leur guise, à s'assoiffer des charmes des vallons. Les autres, par ailleurs, réalisent qu'il n'est qu'à l'ego inconcevable que l'ego soit dissout. Ils prennent le parti de le déposer, ce qui ne constitue pour eux nullement le but ou le bout du chemin, mais bien la condition première du retour. (...)---Rediffusion / Texte déposé ©Renaud Soubise Musique : ©Aquarium / K. MacLeod / Incompetech (licence Ausha) ; ©Grieg - Morning Mood - Orchestre Symphonique / Creative Commons
Pensée pour elle Pensée de miel Adieu sommeil. Pensée pour elle. Pensée de miel. Il se pourrait qu'à son réveil elle décèle Nathanaël et Michaël veillant sur elle, car c'est pour elle qu'une ribambelle d'anges de zèle déploient leurs ailes sous le soleil caramel. Pensée vermeille, journée merveille, à toi la belle aux yeux pastel qui me rappelle aux vœux du ciel. ---(Rediffusion) Texte déposé ©Renaud Soubise Musique : Ausha - adagio-classic-string-ballad-in-dorian-mood-2075Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Puissions-nous réaliser que nous vivons tous le même. Je voudrais célébrer la Paix d'un jour nouveaude Joie et de Lumière,ce qu'il y a de plus beau.Il n'a rien d'hier.Il ne finira paset n'a pas commencé.Il contient tous nos pas,tous nos pas cadencés. Nous sommes tous de ce jourde cœurs et de souriresqui rassemble nos rireset nous unit d'Amour.C'est un doux jour d'enfancebercé dans l'insouciancede nos neuves consciences,où le temps arrêtédes souffles suspendussur nos airs entendustisse d'éternitéle manteau d'Une Vie.Si haut il nous convieà former une rondedont la chaleur abondeentre nos mains ouvertesà toute découverte,pour accueillir les âmesqui dans le matin calme,à la gloire d'Une flamme,finissent leur erranceet entrent dans la danse.----Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique : ©Pirouettes - Danse Classique · C'est la danseBallet Essentials – Back on Stage, the Best Piano Music for Ballet Ever Made2019 Winter Hill Records - Composer: Giordano Trivellato ; Giuliano SacchettoMusic Publisher: Tobacco Music Edition (Gema)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ode à la femme, à la vie, à nos esprits inspirés animant le souffle humain qui nous traverse. Tu n'es jamais si belle qu'épanouie, femme libre, Ornant de légèreté de ce monde la fibre. Chaque journée nouvelle, enrichie, où tu vibres Emplit à satiété nos vies en équilibre. Tu es souffle de Vie. Le cycle de ton corps, pour la nativité, Te relie en cadence au tempo des saisons. Et pour donner la vie, Swing et blues en accord, de ton altérité, Rythment en permanence fusions et défusions. Étant en résonnance au cœur de l'invisible, Tu rayonnes du sens de l'Amour, du sensible. D'intuitions en action, tu joues dans les nuances, Tu es en relation, nous sommes là où tu danses. Connectée à la terre et aux grands Univers Tu reçois leur appel, dès lors tu t'y attelles. Elle sera accomplie, la mission qui t'habite, Quand de la galaxie les besoins seront quittes. Toute occasion t'engage. Tu te charges de veille. Trop peu tu te ménages, négligeant ton sommeil À transcender le monde hérissé de querelles Pour en faire une ronde heureuse et fraternelle. Ouvrant tes paires de bras comme des banderoles, Tu pousses notre sagesse à quitter nos paresses Et œuvres de caresse, entourant de largesse, Par tes précieux extras, dans de si nombreux rôles. Prendre soin, assainir, nourrir pour faire grandir, Rassembler pour unir, aimer pour embellir. Sertir en paraboles des choses bien futiles, Composer l'inutile en créativité, En sortir des symboles éclairés et subtils, Élevant notre plan en écrin de beauté. Ta force, tu la tiens de ta fragilité Rarement tu t'abstiens devant l'adversité. Si tu peux consentir à la réalité, Stimulée du Réel à ne rien concéder, Tu trouves en toi la voie de la persévérance À bouger des frontières sans user de violence. Tu n'es jamais si belle et même si tu doutes, Comme ferait une abeille qui rentrerait bredouille, Ne laisse pas de fiel t'écarter de la route. Ouvrière éphémère devant les alvéoles, C'est chez toi qu'est le miel, ce n'est pas toi la folle. Car tu es du Soleil des essaims de lucioles Qui tapissent en Ciel la nuit dense des sols. --- (Rediffusion)Texte déposé : ©Renaud Soubise Musique : ©Le Duo CelloPiano (Chocolat Musical) Violoncelle : Marion Colas Piano : Ludivine Lecureur Musique : Femmes... Je vous aime (Julien Clerc) https://youtube.com/playlist?list=PLSHFrm5PN7z_Xa72dACmFPfvG7duwMquO Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis ce lieu que je voudrais continuer de choisir, où je ne choisis pas ce que je vois, ni vraiment ce que je dis.Je te souhaite un très beau voyage.Plein de Lumière.C'est important la Lumière, car elle illumine tout !Une belle et grande Paix.La Paix est éternelle si tu sais la trouver dans le silence d'une respiration, autant que sous les assauts du chaos.Je te souhaite la Vérité.La première des vérités est qu'on ne la connaît ni suffisamment, ni finalement.Je te souhaite de pouvoir alors la chercher et la connaître assez, pour ne plus jamais..., quoiqu'il arrive... ne plus avoir peur, ne plus, rien ni personne, affliger ou culpabiliser, et aussi ne jamais rien regretter.Pour trouver la Vérité, il te suffit d'écouter ton cœur, où elle se trouve bien solidement ancrée et protégée, et de regarder les autres en devinant, en chacune et en chacun, le visage de l'enfant calme, l'enfant espiègle ou farceur, l'enfant en tout cas innocent, qui l'habite perpétuellement.Regarde les bien toutes et tous, et regarde toi : n'est-il pas là cet enfant ? Il ne quitte jamais ton intuition, faufilée dans l'air entrant dans tes poumons, ni l'éclat qui jaillit et brille en ton regard.La Lumière, la Paix, la Vérité, je te les souhaite sans trop d'effort, puisqu'elles ne t'ont jamais quitté et ne te laisseront pas, que tu saches ou non les garder.Il se peut que tu t'imagines autrement, en retrait ou plus loin, mais ce n'est alors qu'un rêve, un rêve qui n'a rien de mauvais, qui t'enseigne l'absurde du détour que tu fais de la part du réel que tu as laissée libre.Tu dors alors en réalité, dans le confort immuable de la présence, là, parfaitement en toi et en elles.En remuant tout cela bien doucement au-dedans de toi, cela pourrait déclencher la réaction naturelle, systématique, automatique et zygomatique de la Joie.Ce n'est pas tout.En effet, tu n'es pas loin de la noyade, et je t'en prie, ne t'en prives pas, dans les grands flots de l'Amour infini et sans condition.Tout cela est là si tu ouvres les yeux.Tout cela est en toi si tu ouvres ton cœur.Tout cela est toi si tu ouvres les mains.Toi, autant que chacune et chacun, soit qui le connaît, soit qui, en sommeil, se croit ailleurs.Ces mots t'offrent ce que tu as déjà.Ils me viennent depuis ce lieu que je voudrais continuer de choisir, où je ne choisis pas ce que je vois ni vraiment ce que je dis.Je te les donne simplement en partage et en commun sur notre beau chemin, dans le grand sourire de la Vie.-----Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique : ©The Dying Poet by LOUIS MOREAU GOTTSCHALK - ROLLIN WILBERHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À quoi bon être sans en avoir conscience ?Nous gagnons en doublant la mise, à être conscient d'être conscient au lieu et au moment présent, et non pas dans un ailleurs ou un autre temps. Cet état est variable en fonction de ce qui s'y passe. Or, le plus souvent, nous y trouvons vite l'ennui sans voir alors l'intérêt paradoxal que ce sentiment est seulement la première ligne de défense du mental, l'évitement de la preuve d'un stade meilleur, la résistance du petit-moi au bien-être qui s'instaurerait sans lui. Il suffit du trop-peu minimum d'une simple dose de conscience pour que s'opère le retour mécanique au bercail du conditionnement, ce pli marqué en soi de nous extraire coûte que coûte d'une intériorisation dont l'inconnu nous pousse à préférer nous refugier vers n'importe quoi d'autre de décentrant : la projection reflexe dans une pensée ou le premier écran venu, le premier bavardage ou un acte compulsif créant le déséquilibre, préférablement anxiogène, dont notre intellect zélé s'empare promptement, justifiant de l'utilité tant rassurante qu'anihilante de son agitation à traiter du futile qu'il nous déguise en importance. À la hauteur de cette disposition, il nous est loisible de nous laisser porter de confiance et de curiosité pour changer d'espace et découvrir ce que nous tenons pour le néant, puisque échappant à nos sens. Il nous suffit pour cela de nous éloigner du volontaire autant que de tout concept, idée ou opinion, et nous ouvrir à l'intention flottante de percevoir pour sentir sans yeux ce que nous observons, sans ouïe ce que nous entendons, sans derme ce qui nous touche et le goût sans papilles que nous avons de l'abondance du vide, de la vérité poétique blottie dans le silence, des ondulations douces de l'immobilité, de la paix sans limite sous-jacente au tumulte. Atténuant toute emprise sur ce qui est et se vit en soi, nos sens inversés, retournés vers l'intérieur et si discrets soient-ils, impriment malgré tout une imparable, même infime influence, laquelle aussitôt s'expanse et se dilue dans la sphère observée, ce, jusqu'à la plus profonde dissolution du « moi existentiel » traduisant à juste proportion le réinvestissement du Soi : cette incontestable, pleine, vivante et paisible présence dont la place supplante celles de tous sujets d'attention, de peur ou d'affection, désormais enfouis à l'arrière-plan bien estompé. Retiré des pensées, de l'espace et du temps, le mental se désidentifie et se mue dans la protection subtile du témoin intérieur de l'harmonie de la vie inscrite dans le corps en relation à son environnement : la toute nature dont la proximité affine la reconnaissance enseignante de la Nature du Tout. --- (Rediffusion 2024)Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique : ©Gurvitz Weiner, Night Shadows licence Ausha Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:47 - Piotr Anderszewski : la pulsation dicte le tempo - par : Aurélie Moreau - En évoquant le pianiste Piotr Anderszewski, on pense d'abord à Bach et aussi à Chopin, ou encore Mozart qu'il dirige du clavier dans un récent album. Vient de paraître son disque consacré à Bartók, Janáček et Szymanowski (Warner Classics).
Les nuages ne servent qu'à prouver le ciel. Dessous toutes les couches de nos existences, il y a la vie que l'on oublie. Or elle est là en mouvement permanent qui se donne, sans que nous n'ayons rien fait spécialement pour cela et nous n'avons rien à faire d'autre qu'à être. La pulsation qui est à l'origine de tout est pur amour et pure joie. Nous la recouvrons de nos travers, ce qui nous empêche de la voir, de la sentir et de réaliser qu'elle est là, toujours là, cette pulsation. En fait, nous la recouvrons par du rien, ce qui fait qu'elle n'est en rien recouverte. Juste, ce rien, que sont nos projections et nos conditionnements, nous ferme à notre sens de voir et de sentir spirituellement, si bien que nous oublions que la pulsation pulse en continu et qu'elle nous constitue. Quoique tu penses, quoique tu te dises, cela pulse. Que tu y prêtes ou non attention, cela pulse. Que tu en aies conscience ou non, cela pulse. Cette pulsation ne te demande rien, elle fournit tout. Elle est en joie de te savoir être qui tu es. Elle ne s'inquiète en rien de voirque tu tournes en rond, que tu te tracasses et que tu t'inquiètes, car seul compte le Réel. Comme le père et la mère des inquiétudes de l'enfant, même s'ils sont pleins d'amour pour l'enfant et veillent à lui apporter tout ce dont il a besoin, ce à quoi l'enfant ne pense pas, alors qu'il est préoccupé par ses pensées d'enfant. Le Réel n'est pas le vent qui souffle dans ton esprit d'enfant, mais cette pulsation d'amour et de joie qui vibre en toi, qui est toi en même temps que tout l'Univers. Elle ne s'inquiète de rien. L'inquiétude est de nous, pas d'elle. Nos météos, nos états d'âme passeront comme passent les nuages. La joie du ciel est toujours là et le sera toujours. Tant que nous prendrons l'accessoire pour l'essentiel et l'essentiel pour l'accessoire, nous serons dans l'errance. Nous avons besoin de cette errance pour apprendre de son usure et aller au bout de notre fatigue pour nous retourner. La fatigue n'est pas la fin de tout. Elle est la fin de l'étape où l'on s'est fatigué. Pendant ce temps, imperturbablement, généreusement, amoureusement, cela pulse, d'une joie et d'un amour qui ne connaissent pas la fatigue. Toute vie renaît, toute fatigue s'évanouit dans le repos, toute inquiétude, préoccupation ou état d'âme existentiel meure à l'essentielle pulsation de l'Univers. Ne nous inquiétons pas, ne t'inquiète de rien.Les nuages ne servent qu'à prouver le Ciel. ----(Rediffusion)Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique : ©Baron Eraser - Pulsations Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il n'y a rien à faire, tout est à défaire.L'école de Soi est l'autre.L'école de l'autre est Soi.Voilà qui parle d'Unité,de Vie, école de la Vie.De nos itinérairessur notre sphère la Terre,nos arrivées, fondéesau rêve sédentaire,ne sont-elles pas plutôt des passages :les marches d'escalierd'une vocation nomadeque trace notre focaleà l'onde circulaire ?Tu règles ta grandeurà la hauteur de vueque fixe à ton regardl'estime que tu te doisdepuis la perceptionque tu comprends d'autrui,l'amour que tu reçoiset que tu resplendis.Attribut de la Viequi s'écoule en rivièrescomme le font aussil'eau, l'air et la lumière.Que tu la prennes ou n'oses,la place dont tu disposesest pour un temps donné.Elle vient de tes viséesqualités, compétences,de la coïncidencede quelques circonstancescachées dans la nuancequ'en plus de ces critères,eh oui, ce sont les autresqui, ou bien te l'accordentou encore te l'imposent.Des autres qui tâtonnentsur leurs propres cheminsque leurs élans façonnentà viser leurs destinsjalonnés des ornièresde pareils mystères.Ai-je gagné la chanceoù danse ma providence ?Ou bien, ai-je le tortd'avoir le mauvais sort ?Est-ce moi qui mériteles choses dont j'hérite,avec quoi je composecelles que je propose ?Puis-je être à l'originede ce que j'accomplissi je n'ai pas crééau-delà du mystèretout ce qui m'y conduit :le charme qui promet,le sens qui repère,l'intellect qui prospère,les moyens qui opèrentet le cœur qui espère ?Du fond de ma poitrine,un élan s'illumineet mon cœur tambourineafin que je m'inclineà mieux voir autrement.Nous sommes de l'importancedes gouttes de l'océan,de ces bouffée d'air purqui volent dans le vent,les pousses sur la mousse,les grains d'or sur la dune,les barbes d'une plume.De mer, d'atmosphère,de frères et de terretout était là avant,et demeure après noussans être autre que nous.Dans l'impensable, il est possibleet l'essentiel s'y tiententre paix et silence.En m'assumant, je deviens fort.En acceptant, je guéris.En prenant soin de moi, je rayonne le meilleur.Parce que je doute, je me rassure.En sachant quoi attendre, j'apprécie et reçois.Ayant droit à l'erreur, je m'affirme fiable.Me ressentant si libre, je demeure fidèle.En épousant nos solitudes,nous nous unissons.Si tu m'écoutes, je peux dire.Si tu m'entends, je peux changer.En fermant les yeux, je vois mieux.Et puis, j'ai cheminé,à mesure que je marche,mon pas s'est allégé,levant les conditions,à pardonner, à être et à aimer.Là est mon intention.---Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique libre de droits Isolated - CountlessHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:55:17 - Very Good Trip - par : Michka Assayas - Ce soir, nous commençons par nos invités d'honneur de la semaine, qui vont vous entraîner en un peu plus de cinq minutes dans un voyage d'une surprenante variété musicale et rythmique.
Fallait-il être à bord du direct Paris de 6h54 pour faire un tel voyage ?C'est dans le direct Paris de 6h54, que cela se produit. C'est la fin de l'automne ou le début de l'hiver. Il fait nuit et froid dehors, ce qui me procure un confort douillet et embrumé dans la relative obscurité de l'heure matinale.Affalé sur les deux sièges à droite de l'entrée de la rame, je me suis recroquevillé comme j'ai pu dans mon manteau avec une écharpe entortillée autour du cou, mon feutre sur le visage renvoyant la chaleur de mon souffle, et la tempe appuyée sur la paroi du wagon.Les vibrations du train me bercent des contrastes entre froideur glacée de la vitre et fraîcheur de l'habitacle, dans la tiède ambiance de mon cocon.Sans que j'en aie l'intention, mon cerveau s'affaire à syntoniser le brouhaha sourd et mécanique du tangage, pour me servir « Hôtel California », ce morceau que d'innombrables écoutes au cours de décennies a fini par graver en moi, si bien qu'il ne résonne pas dans ma tête comme un pâle souvenir : j'entends réellement les arrangements des cuivres et des guitares, les percussions et les tonalités des voix, comme si j'avais chaussé des écouteurs. Cette loyauté vocale et instrumentale est inespérée et exquise. Plus encore, j'ai la capacité consciente de guider le phénomène à loisir, en choisissant mentalement la séquence de l'œuvre. J'en profite pour réentendre d'autres zones de mémoire, avec « West Side Story », Brassens, Les Doors, Chopin, Tchaïkovski… Tout se joue merveilleusement d'une étonnante fidélité.Je me laisse porter au point où il devient vain d'opter entre veille et sommeil, observant passivement le déplacement de bulles et de filaments, ces inutiles formes dont je n'ai jamais su ce qui l'emportait entre réalité et virtualité. Elles évoluent lentement sur le fond de mon œil intime, de pastelle pénombre, fade et ocre, frayée entre mes paupières mi-closes sous mon chapeau. Je repère une sorte de spirale pyramidale qui se détache des autres microcosmes, se dessinant d'une géométrie nette et harmonieuse. Sa silhouette remonte imperceptiblement la diagonale de mon champ de vision au rythme du boléro de Ravel en tournant lentement sur elle-même. Au moment où elle va sortir de ma vue, j'entends le grincement de la porte coulissante et, juste à ma gauche, l'intimation ferme et convenue du contrôleur de lui présenter mon titre de transport.Cela arrive à cet instant. Mais ce n'est qu'après s'être terminé que je l'ai su.Il y a d'abord une période de sas, comme une très grande nuit, que je ne parcoure pas vraiment tant ma conscience est enfouie. À son issue, en percevant la puissante ankylose de mon esprit, j'apprécie l'inimaginable, sirupeuse et pesante profondeur de cet intermède. Il en faut du temps, un temps incalculable et indicible pour que mon éveil se clarifie enfin.Puis rien, absolument rien. Et au contraire : Tout. Rien ne se passe et tout est là. Je ne dors pas. Je suis incomparablement vivant, éveillé comme jamais, dans une conscience que j'ai du mal à qualifier. C'est trop long, si je donne des adjectifs : il en faudrait un seul qui évoquerait superlativement et positivement La Vie : à la fois résonnance, acuité, présence, paix, joie, lumière, confiance… Je ne me demande pas où je suis, et pourtant j'ai toute capacité de m'interroger. Rien ne manque. Rien ne me surprend. Je me sens affranchi : non pas de bouger, car il n'y a pas d'espace ; sans que cela conduise à la moindre inquiétude, du reste devenue impossible.Que de beauté ! L'idée même d'une idée est révolue. Il n'y a pas plus de pensée que d'étendue. Est-ce cela libre ?Je ne me suis pas rendu compte tout de suite que le « où » a aussi disparu. Je me découvre esprit hors de tout corps et de tout confinement, entouré d'une sorte de réseau immatériel. Je n'ai besoin de rien. (...)---[Rediffusion]Texte déposé ©Renaud SoubiseMusiques : free music projets ; extrait Hotel California ; Tchaikovsky ; Ravel (Boléro)
In this episode, Elliott explores the transformative impact of bioenergetic pulsation on the human body, delving into its influence on responses to threats and pleasurable experiences. Providing a comprehensive overview of bioenergetic fitness, he blends theoretical insights with practical exercises, emphasizing the importance of patience and an open mind. Throughout, Elliott connects the concepts of expansion and contraction to various aspects of human existence, from muscle development and physical touch to the interconnectedness of the central nervous system and the profound impact of fear on mental and physical states.
À l'écoute du silence et en présence de notre Étoile intérieure, chaque instant nous ouvre une fenêtre d'éternité.Ma conscience s'est ouverte à la noirceur de la nuit, diluée dans la profondeur du silence.L'obscurité est telle que je dois clore à nouveau mes paupières, pour voir.Il me suffit de sentir la joie simple et spontanée de mon cœur, pour réaliser que l'énergie de sa tranquille présence n'a pas varié d'avec celle qui m'habitait avant que le sommeil ne m'emporte, et la reconnaissance qui grandit maintenant, ravive ce lien.Je me prépare en vitesse, change de pièce, mets mon ordinateur en marche et rejoins la mosaïque souriante de notre groupe de méditation. Une fois passée la courte et savoureuse séquence d'accueil bienveillant des uns aux autres, nous commençons notre temps de partage du silence, en quête d'unité.Je détourne les velléités de captation de mon intellect en fixant mon attention sur elle-même, par la conscientisation des points de contact de mon assise, tout en m'assurant de l'alignement de ma posture, observant ma respiration et jaugeant le débit, la fluidité et la chaleur comparés de l'air qui me visite, dont je tente de suivre le voyage jusque dans mes centres d'énergie.Après quelques minutes, je me retrouve dans l'état exalté de conscience, ouverte sur elle-même, où le temps disparaît et le mental s'éteint.La paix est vivante.Je la ressens comme la présence sereine enveloppant tout ce sur quoi ma conscience s'expanse, au-dedans, au-delà de mon corps, et des murs, et de l'espace.Je concentre mon attention sur l'énergie-amour qui règne, et veille à ce qu'elle ne soit pas le fruit de pensées illusoires, mais bien le flux réel et ressenti dans lequel je me fonds, et qui m'identifie.Je suis prêt à recevoir l'enseignement qui, ici, parle en moi, tel qu'un fluide ardent coule et m'illumine dans la verticalité, jusque le haut du crâne érigé vers le ciel, jusqu'à la pointe de ma colonne orientée au sol.Mon esprit, à présent, est à sa juste place de beauté, de droiture et de sécurité. Sa signature universelle s'inscrit à jamais dans les milliards des plus infimes particules. Sa pureté est le fond de mon Âme auquel rien absolument ne peut être retiré, ni ajouté.Je suis au-delà de toute conception hors de toute frontière.La lumière éternelle est l'esprit de ma substance, autant que la substance de mon esprit, l'étoile d'où je viens, là où je suis et où je vais. Elle est ma véritable quête, car c'est elle qui me cherche à chaque fois que les tribulations de l'existence m'en écartent. Dans ces moments, l'ayant même oubliée jusqu'à la méconnaître, mon manque d'elle devient le déchirement rémanent qui me jette sur tous les substituts d'illusions et de limitations, lesquels, non seulement ne me la rendent pas, mais, au contraire, m'en privent davantage. La douleur induite réveille le souvenir salutaire de mon origine qui se rappelle à moi.À présent, tout cela est loin. J'incarne la nature de cet amour dans le monde, loin de tout sentiment d'appartenance.L'idée de danser de nouveau au tempo de l'effroi, de l'infamie et de la fascination, m'apparaît impensable, tant mon être se reconnaît au cœur de la grâce et rayonne de gratitude, mais il se trouve que malgré moi cette idée me traverse et que je ne suis pas dupe.Ici et maintenant, la beauté du silence de l'aube, sa mélodie, son empreinte, son parfum et sa saveur gardent en moi les attributs de paix et de joie pures et sans objet signant l'immuable sourire du fidèle esprit qui m'irradie.Puisse Sa lumière demeurer dans ma conscience, jalonner et éclairer ma journée. De sorte que, quels que soient les causes et les effets de l'environnement et du remous des autres, mon centre garde sa stabilité et y soit protégée et préservée la félicité de la plénitude si solidement établie et ancrée en moi en cet instant. Même si mon expérience pluri-quotidienne atteste immanquablement, qu'elle finit par s'estomper (...)---Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique : ©Beethoven's Silence
La réponse est toujours l'Amour. Lorsqu'un chêne tombe, la terre tremble tout autour.C'est d'Amour qu'elle tremble.Aimer encore plus fort et plus profond.Tu te relèves à peine qu'une branche principale t'assomme.Assommé d'Amour.Nos turbulences, nos erreurs d'Amour,ne font que soulever des nuages et des nuées d'Amour.L'Amour n'est pas plus Grand à la fin qu'au début.Il est Grand de bout en bout, sans bout, sans but. Il est Grand pour l'Amour.La réponse est toujours l'Amour,et rien d'autre n'y peut jamais,car rien n'est autre.Il n'y a que l'Amour.Quand deux êtres s'aiment,ce n'est pas leur Amour qui se rejoint.Ce sont eux qui rejoignent l'Amour.Ils n'aiment pas davantage.Ils sont davantage conscients d'être conscients d'Aimer.Aimer, c'est connaître de plus en plus,et inversement.--- [Rediffusion]Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique ©ScottBuckley-Sleep Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Entre héritage familial, culturel, spirituel, philosophique et scientifique, la quête de sens est omniprésente chez l'être humain. La vie est-elle une suite logique de cause à effet ou une force invisible plus forte que nous, nous guide-t-elle ? Installées dans un état de conscience profond, entre le sommeil et l'éveil, nous entendrons des personnes en réflexions autour de l'existence d'une vie après la mort, de la notion d'âme, d'expériences d'exorcisme, de théorie mathématique, de révélation chamanique ou de rejet de toutes pensées mystiques. Une réalisation de Julie Michaud et Nora Helali Suivi de : Ecoute la pulsation du monde : Ecoute. La respiration du monde. Le souffle contenu. Le souffle retrouvé. Déployé. Ecoute le battement de ton coeur. La pulsation de la vie. Le chant de la Terre. Couche-toi tout contre. Contre la peau, contre la paume du temps. Ecoute la mémoire qui gronde. Ecoute ma voix qui rejoint la tienne. Et garde la main ouverte... Un texte écrit et lu par Tatiana Gerkens Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
À l'écoute de l'essentiel ultime. Au Commencement était le Verbe, le seul qui soit n'ayant de cesse d'étayer, du fond de l'univers, toutes autres expressions aux portées éphémères. Commencement dont l'évocation nous parle aux plus anciennes de nos mémoires. Nostalgie d'une impulsion enfouie dans l'Éternel Présent. Emprise ou frémissement aux expansions jaillissantes de la Vie, déjà et toujours là, vibrant à l'infini. Siège d'avant le premier égarement, précédant toute errance et tout enfermement. Havre de l'ultime et implacable retour, au bout des efforts, de tout retournement, des tournoiements, de la fatigue et de la résilience, lorsqu'il n'y a plus rien à explorer, rien à exploiter, ni à miser, ni à même essayer. Visée de la libération de maintes chutes et évasions, boucles d'impasses et de rechutes, las, après que soient déposées les tendances, les influences, les incidences, les importances, les urgences et les déchéances. Alors qu'ont tous été tentés les impossibles, lâchés les impensables et consommés les possibles, loin des bruits du monde et de l'humanité, arrive enfin le Saint Moment du Règne de la Vérité où la meilleure des mises en mots fait place à l'éloquence du silence, emprunt de la Singulière Présence transcendant l'espace et le temps. Soufflant et fredonnant depuis la profondeur, rayonnant sur l'épopée salutaire de la conscience humaine, Il l'aura, mine de rien, permise, suggérée, inspirée, soutenue, habitée selon le Plan Divin de Son Unique volonté, par Son Unique façon d'œuvrer, dans Son Unique Amour. Au temps béni où les fleurs de la diversité encensent d'équilibre et d'harmonie les fausses baies de ronces des différences et de la multitude, S'actualise la pleine et primordiale Paix dans le Commencement Perpétuel du Verbe Éternel. --- Texte déposé ©Renaud Soubise Musique : © Philip Glass Truman SleepsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Lorsque la conscience spirituelle devient plus réelle, les conditions de l'existence humaine s'améliorent. » Joël S. Goldsmith. Suis-je ce qui m'arrive ou bien m'arrive-t-il qui je suis ? Ni l'une ni l'autre et plutôt la deuxième. Croyant être qui tu crois, ce qui t'arrive est à la fois ton besoin de devenir et l'errance que trace le manque d'autant plus profondément que ce que tu te racontes t'éloigne de qui tu es. Le sens de cette distance est d'être parcourue en retour pour que tu ancres en toi la valeur inexorable de ton identité, ce qui intégralement élimine tout personnage. Il ne t'arrive plus alors que la Liberté inhérente à la Vérité. --- Texte déposé ©Renaud Soubise Musique : ©Mozart's Piano Concerto No.21 (2nd movement)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Éloge d'une faute de frappe Christiane Singer a dit : « S'il n'y a pas un changement aussi ténu soit-il en apparence, un glissement délicat, Il n'y a pas eu rencontre ». Yvan Amar : « Nous n'épousons pas par hasard. Chacun incarne la faille de l'autre », « S'aimer, c'est grandir ensemble ». Soyez fidèles à vous-mêmes, aimez. Ne cherchez pas le bonheur, aimez. Ne soyez pas sages, aimez. Le témoin adulé, convié dans l'intense, choisit, vient et avance, se laisse surprendre, découvre. Il apprécie, apprend, embrasse puis convole, va, se moule et se love... Autant qu'il est nourri, offre l'être chéri qui, immanquablement, par le temps du besoin, dans le secret intime, cherche à nicher sa place, se frottant aux contours en repoussant les murs s'écartant de la voie, débusquant des travers aux portes dérobées. Ainsi mis à l'épreuve, l'Amour Se reconnaît. Car ce n'est que par Lui que, sur le fil de crête et à la grâce de l'autre, on supporte cela : accepter, assumer, oser se bonifier, devenir sans se perdre, s'appuyer sur le vrai les mains nouées serrées pour s'élever à soi, et le cœur engagé, exalter notre nous. Nous ne laissons quiconque farfouiller dans nos ombres sans délicatement les embaumer d'amour. Le langage est subtil, sans doute est-ce pourquoi nous insérons un « Aime » dans les plis de la faille, pour faire notre famille. -- Texte déposé ©Renaud Soubise Musique : ©Geoy musique libre de droits - Musique Classique Adagio ViolonHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pulsation of Consciousness Yoga Nidra This 15-minute Yoga Nidra meditation draws inspiration from the profound teachings of the Spanda Karikas, specifically verses 30-34, penned by the sage Vasugupta in 800 CE. The term "Spanda" in Sanskrit refers to the Divine Creative Pulsation of Consciousness, while "Karikas" denotes a collection of verses. These timeless verses, originating over a millennium ago, encapsulate the wisdom of Shaiva Tantra Meditation, offering invaluable insights for our modern lives. In the container of this Yoga Nidra practice, we are guided into a state of deep relaxation, where we effortlessly tap into our own inner pulsating creative awareness. As we surrender to the practice, we connect with the essence of Spanda, experiencing the profound interplay between our consciousness and the divine creative energy that permeates all of existence. This meditation invites us to explore the depths of embodied consciousness, allowing us to access a state of profound relaxation and inner stillness. By aligning ourselves with the pulsation of consciousness, we open ourselves to the infinite possibilities and creative potential that reside within us. Recorded Live at Blue Hot Yoga in Swampscott, MA by Melissa Abbott author of “ Yoga Nidra Illuminated Art of Crafting Yoga Nidra for Yoga Teachers and Students” link to Melissa Books, Yoga Classes, Podcasts, Cards, and Goddess Circles: https://linktr.ee/melissaabbott
Il est des solitudes où la seule arme à ne pas déposer est la légèreté de l'humour sur soi même, dans sa confrontation au génie opiniâtre et malicieux de la situation. Bien avant la pandémie, je prenais souvent part à une soirée réseau sur mon territoire d'adoption qu'est le joli coin de Normandie où nous venions de nous établir, et que je connaissais encore assez mal. De telles sessions me permettaient à la fois d'assister à une conférence pertinente sur un sujet humain et professionnel que j'affectionne, de rencontrer les acteurs locaux et de tisser des liens, ce qui m'aidait à m'implanter professionnellement dans mon nouveau secteur. Ce jour-là, la conférence débutait à 18h précise dans un petit château cossu en pleine campagne. À une heure de route de mon lieu de travail, je n'étais pas parti suffisamment tôt, avais subi quelque embouteillage et pris, de surcroît, une mauvaise direction au milieu du parcours, ayant mal compris l'indication de l'assistant GPS à une bifurcation. J'arrivais donc sur les lieux, alors que la conférence avait déjà commencé depuis une bonne vingtaine de minutes. J'ai malheureusement encore perdu du temps en allant me garer assez loin en limite de propriété puisque le parking était bondé, ce qui m'obligea à revenir longuement à pied jusqu'au bâtiment principal. Une fois à l'intérieur, il n'y avait plus personne pour m'accueillir et m'indiquer où se trouvait la réunion, et j'ai dû me hasarder seul au rez-de-chaussée puis dans l'escalier du château, pour trouver à l'étage une grande porte boisée derrière laquelle résonnait la voix du conférencier. Plutôt contrarié de devoir ainsi peut-être gêner le cours de sa prestation, je me promettais de me faire tout petit pour me fondre sur la première chaise disponible. J'ouvris donc doucement la lourde porte en essayant d'éviter le moindre bruit. Peine perdue car j'acquittais immédiatement le prix d'un grincement retentissant qui instaura un silence bien douloureux. Je me trouvais en haut d'un amphithéâtre plein comme un œuf. Des dizaines de visages s'étaient retournés vers moi, au moment où l'expert, sur la scène en bas, que l'assistance écoutait religieusement, avait interrompu son discours pour un « Bonsoir Monsieur » qui acheva mon dernier espoir de discrétion, juste avant de l'enterrer, alors que je cherchais fébrilement où prendre place pour disparaître, par cette invite aussi assassine que bienveillante : « Si vous voulez bien descendre jusqu'ici, il reste cette place au deuxième rang, qui vous attend ». Je n'ai pu que bredouiller quelques confus regrets avant de m'engager dans une procession très gênante dont le trop long silence s'étoffait de la complainte du vieux bois tapissé de chacune des marches. Loin de se finir là, mon calvaire fut encore d'obliger une petite dizaine de personnes à se lever pour libérer un passage étroit jusqu'au milieu de la rangée de sièges. Je m'assis, encombré de mon manteau plié sur mes genoux, que je n'avais pas pu laisser ailleurs. Fin de l'épisode, croyais-je. L'orateur repris son propos, là où il l'avait laissé, et je recommençais à respirer normalement, quand soudain fut claironnée depuis mon vêtement devant moi cette sentence à l'élocution numérisée, féminine et enjouée : « Signal GPS perdu ! ». Ce qui déclencha le fou rire général du public qui, finalement, entraîna le mien de bon cœur, absorbant la dernière goutte de la lie de ce mémorable breuvage qu'avait voulu obstinément être ce soir-là mon hallali. --- Texte déposé ©Renaud Soubise Musique : ©BouzoukHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vas tranquille, Homme de foi. Je suis ce Je suis Présent dans la Présence Calme dans l'abandon Apaisé de Lumière Riche d'humilité Possesseur de rien Serein de solitude Empli de vacuité Éclairé de silence Amoureux de douceur Jubilateur d'Amour Illuminé de Paix Appartenant au TOUT Confiant dans l'Abondance L'Harmonie, la Justice Et l'Ordre du Royaume --- Texte déposé ©Renaud Soubise Musique : ©Naruto - Sadness and Sorrow (Violin Cover) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Soon est chaque humain naissant, riche de la Nature Enseignante et Universelle de l'Amour et de l'Unité. Soon, enfant chéri qui nait, nulle brume tamisant ta parfaite innocence, aucun voile estompant les rayons de ta joie, ni de grève endiguant le flux de ton amour. Tu émerges d'un ciel d'une lumière unie, intense d'harmonie, d'où nous sommes venus en t'ayant précédé, où nous retournerons et que tu rejoindras, si tant est qu'un instant nous l'ayons délaissé. Voûte ici bigarrée des pesantes nuées de la séparation et des limitations que nous croyons y voir, enrôlant notre amour dans les fièvres du monde. Nous te prénommerons puis notre éducation te les rendra réelles, ces stries que ton élévation sera de surmonter. Funeste destinée des humains séparés, se défiant de leur sort, protégeant leurs enfants, leur fourbissant les armes de la lutte ici bas, contre l'adversité qu'ils maintiennent entre eux depuis la nuit des temps que leurs filles et fils les rejoignent, si riches de l'objet de leur quête, qu'ils connaissent si peu. --- Texte déposé ©Renaud Soubise Musique : ©Lully's Lost Score - Royalty Free Baroque Stock Music - Musique Baroque Libre de DroitHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce qui t'est donné, l'est par toi, c'est toi, c'est Tout, c'est la valse du don, une danse à quatre temps. Librement inspiré de la lecture de « La révolution du don » de Jean-Édouard GRESY et Alain CAILLÉ. Nos corps et nos esprits tiennent de la biologie et de l'énergie que nous buvons, mangeons et respirons, besoin qui n'est pas né de lui-même, mais du renouveau donné auquel il aspire, de mêmes nature et origine. L'Amour, ce flux qui coule en cycles de rus en rivières, en fleuves en mers et océans, en toutes ces contrées de soi et par le Soi de tous les Univers, cet Amour qui demande, qui donne, qui reçoit, puis redonne, suivant la valse à quatre temps, la danse de la Vie. Que tu choisisses bien ou mal ta nourriture et l'air que tu respires, la couleur, la saveur que tu colles au vécu, que tu saches ou non tranquilliser ton pas et bien te rassurer dans la valse du don, que tu passes ou trébuches sur de fausses mélodies, au rythme des attentes, de l'exigence, des créances, des dettes et de l'ingratitude, il reste que c'est de cet élan que tu es venu, et toujours d'où tu pars et jusqu'où tu iras. Traversant les épreuves, les croyances de l'expérience, t'identifiant au corps, à ton esprit, à la piste de danse et tout ce qui t'entoure, à l'air, à l'énergie, ce qui te fait tourner... jusqu'à... sortir du temps et de l'espace. Ici et maintenant, au bout de l'affinage, rien n'est plus de ce qui n'est pas et n'a jamais été. Nul n'est besoin, car tout est déjà là. En cet instant d'éternité, tu es la particule d'immensité, la lumière indicible de l'Amour qui résonne en ton mouvement singulier sur ta musique unique. Sans quoi, de toujours et à jamais, rien ne serait Vraiment Tout. --- Texte déposé ©Renaud Soubise Musique : ©Dmitri Shostakovich - Waltz No. 2.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Welcome to the a brand new episode of Trancescension. Every other week we bring you the latest and greatest tracks out there in this 1 hour long show. We will hit you with everything from the biggest uplifting trance to the hardest hitting progressive and psy basslines. We want to keep growing the show and the community and for that we need your support. Visit patreon.com/triplenovamusic and lets spread our love for the music. Follow us on social so you don't miss a thing. Youtube: youtube.cpom/@triplenovamusic Twitch: twitch.tv/triplenovamusic Facebook: facebook.com/trancescension Twitter: twitter.com/trancescension Discord: discord.gg/3K6fQSDS5n You can also hear this show on many of the big streaming services like Google Podcast, Itunes Store, Deezer, TuneIn and more. Track List: 00:00) Welcome To Trancescension 01:03) Nebula - Satisfaction [ Desigual Records ] 07:26) Sean Tyas, Solid Haze, Milez presents abSTrakt - Reduxed [ Black Hole Recordings ] 12:22) Talla 2xlc - The Rebel [ ZYX ] 17:14) Pulsation 1 - Siegel Des Lichts [ Desigual Records ] 21:48) The Act - Something About U Pete Delete [ Nocturnal Knights Reworked ] 25:28) Kinuba - World Of Happyness [ Yeiskomp Records ] 29:07) The Airshifters - Phoenix [ The Airshifters ] 36:18) Sonic Wave - Brain Corrupted [ Radiation Recordings ] 40:18) Audorn - Rattlesnake [ Skullduggery ] 45:23) Michael Milov - Antidote [ Suanda Music ] 49:02) John O'Callaghan, Tom Colontonio, Sinead McCarthy - Reality [ Subculture ] 53:37) (ATOW) Alan Morris, Sarah Lynn - Take Me On A Journey [ Amsterdam Trance Records (Raznitzanmusic) ]
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Today's episode is with master practitioner and renowned Polarity Therapy and Craniosacral Unwinding Instructor, Gary Strauss. We discuss the primary pulsation of life, coming back to the self, esoteric anatomy and how we are dimensional beings operating within broader fields. We explore the therapeutic journey of practitioner and client, how energy helps us transcend the polarities of life and how to orient towards effective trauma healing. Gary is the founder and director of Life Energy Institute and Polarity Healing Arts of CA. He has helped thousands of people find greater health and well-being with his work and mentoring. His educational programs have uplifted many students to greater levels of skill, self-awareness, empowerment, and deep understanding of the principals of life energy. To experience Gary's unique perspective on healing, energy and “holding space” is profound.www.lifeenergyinstitute.netLiked what you heard? Help us reach more people! Please rate and review us on Apple Podcasts Start Energy Healing Today!Unlock your healing potential with our informative and fun introductory 10 hour LIVE online class in energy healing Our Flagship Training is Setting the Standard in Energy HealingThe next 100 hour EHT-100 Energy Healing Training is open for enrollment! LIVE & online - 10th February - 21st July 2024. Join us in Bali in 2024 - Our Retreat AND first in-person EHT-100 Training are now booking! Contact Field Dynamics Email us at info@fielddynamicshealing.com fielddynamicshealing.com Thanks for listening!
durée : 00:25:35 - Les Nuits de France Culture - Kerouac a fait école en tant qu'écrivain mais son héritage va bien au-delà du milieu littéraire et a agi dans l'imaginaire de beaucoup de jeunes qui ne l'ont même pas forcément lu. Cinquième et dernier moment des "Chemins de la connaissance" sur l'héritage de la Beat Generation. - invités : Kenneth White; Yves Le Pellec écrivain et universitaire (1945-1999); Bertrand Agostini professeur, poète, spécialiste de Jack Kerouac
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