Legal defence that prevents an accused person from being tried twice on the same charges
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Patrick Mahomes est aujourd'hui loin du niveau des tous meilleurs quarterbacks.Autrefois cité parmi les meilleurs quarterbacks de la NFL, où est-ce qu'il a régressé ? Est-ce qu'il lui reste encore de la magie en lui ?Nithinya Simuong et Kevin Renaudet viennent à son secours pour essayer de trouver des solutions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:25:28 - Alfred Brendel, pianiste (5/5) - par : Philippe Cassard - Le grand pianiste Alfred Brendel (né en 1931) a reçu France Musique dans sa maison londonienne. Il revient sur plus de 60 ans d'une immense carrière au micro de Philippe Cassard. - réalisé par : Pierre Willer Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Autrefois, quand mes parents me disaient « tu restes à la cantine », c'était pas cool pour moi… Pour la cantine à vélos de Dijon, c'est une autre histoire : je suis partant pour y rester un moment. Dans une chaude ambiance où flotte l'odeur des gaufres faites maison, comment ne pas trainer un moment ici pour profiter de l'ambiance construite autour de la passion pour l'histoire et la modernité du vélo actuel. Vincent Clément et son équipe nous accueillent dans ce nouveau lieu cycliste, 73 rue Monge à Dijon. Vincent Clément baigne dans le monde du vélo depuis sa jeunesse, dans la compétition cycliste et par la suite dans le monde professionnel où il a fait toute sa carrière. Après être passé par une période très formatrice dans le Pas-de-Calais chez Decathlon, puis chez Giant, Trek et Accell Group, Vincent est arrivé en Bourgogne chez Lapierre où il est resté 11 ans. Heureux papa d'un petit Louison, il a décidé de poser son bagage à Dijon et de créer ici sa propre petite entreprise pour réaliser son rêve : ouvrir un lieu convivial à taille humaine, au service de la passion du vélo et de l'accueil. En 2019, il découvre à Londres chez Look Mam no hands le concept des cafés vélos où l'on ne vient pas seulement pour acheter un vélo ou le faire réparer. Pour Vincent, ce n'est pas sans les mains qu'il pétrit la pâte de ses gaufres Liégeoises, non loin du quartier de la gastronomie. Écoutez Vincent nous parler de son projet : entrons avec lui chez Eddy…Liens : Le site : https://chez-eddy.cc/InstagramFacebookHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les matins à 8H10, on vous donne des infos aléatoires du monde.
"Maintenant Vous Savez" c'est également deux autres podcasts qui décryptent la culture avec "Maintenant Vous Savez - Culture" et la santé avec "Maintenant Vous Savez - Santé". Quatre fois par semaine, nous vous proposons de découvrir les meilleurs épisodes. D'après le rapport sur l'inégalité hommes-femmes publié en 2022 par Oxfam, les femmes françaises gagnent toujours en moyenne 23% de moins que les hommes et sont payées 16,5% de moins à poste égal. Pourtant, dans de nombreux couples hétérosexuels, toutes les dépenses sont partagées à part égales. Autrefois symbole de la prise d'indépendance de la femme face à son conjoint, ce système est désormais remis en cause. Depuis quand les femmes sont-elles indépendantes financièrement ? Comment répartir les dépenses si le couple gagne la même chose ? Est-ce que l'équité serait la solution ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. Première diffusion : 16 septembre 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que la French Touch ? Comment éloigner les guêpes ? Qu'est-ce que le phénomène du pénis d'été? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Parmi les nombreux changements qui ont bouleversé nos vies depuis la révolution industrielle, il en est un dont on prend rarement la mesure : la chaise. Autrefois réservée à une élite, nous y passons aujourd'hui tout notre temps, et cela a de nombreuses conséquences malheureuses. Alexandre Dana a réalisé une formidable enquête sur les effets déplorables de cette sédentarité sur notre santé physique et mentale, et surtout, sur les moyens de s'en sortir. Et vous allez voir, c'est beaucoup plus surprenant que vous le pensez... Le lien de précommande du livre d'Alexandre : https://preco.editions-eyrolles.com/la-chaise-tue Mon site : https://www.fabricemidal.comFacebook Fabrice Midal : https://www.facebook.com/FabriceMidalFacebook du podcast Dialogues : https://www.facebook.com/dialogues.fmInstagram Fabrice Midal : https://www.instagram.com/fabricemidalInstagram du podcast Dialogues : https://www.instagram.com/fabricemidal_dialogues/Tiktok : https://www.tiktok.com/@fabricemidal Reso, mon école de méditation :https://www.reso.cohttps://www.facebook.com/reso.meditationhttps://www.instagram.com/reso_meditation Mots clé : Comment échapper à la sédentarité et remettre son corps en marche ? La réponse se trouve dans le livre La Chaise tue Obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires, mais également anxiété et créativité en berne… La sédentarité tue sans bruit. Nous sommes faits pour être en mouvement. Et, bonne nouvelle, le remède est gratuit, plaisant, et accessible à tout âge ! Il n'est pas nécessaire de courir un marathon ou de s'inscrire en salle de sport, du moment qu'on modifie son environnement et ses habitudes. En s'appuyant sur les travaux de scientifiques, d'éducateurs, de sociologues et d'architectes, Alexandre Dana et Victor Fersing proposent des solutions concrètes pour remettre du mouvement simple dans nos vies : au travail, dans nos loisirs, avec nos proches ou encore dans nos villesHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis ces derniers jours, tribunes, éditoriaux et autres chroniques au vitriol se succèdent dans les colonnes des journaux au Maroc, avec comme cible une série d'articles publiés récemment par le quotidien français Le Monde. Au total, 6 articles, 6 pleines pages sur le souverain chérifien. Une série intitulée « l'énigme Mohammed VI », avec 6 épisodes donc. On peut citer quelques titres : « au Maroc, une atmosphère de fin de règne pour Mohammed VI » ; « Mohammed VI, le monarque des réformes inachevées » ; « Mohammed VI, roi des grandes manœuvres diplomatiques », ou encore, « Mohammed VI, le makhzen et l'art des secrets de palais ». Le Monde présente ainsi sa série : « Vingt-six ans après son arrivée au pouvoir, le souverain marocain demeure un personnage complexe, dont le rapport au pouvoir ne cesse d'interroger. Alors que la question de sa succession commence à se poser, nous retraçons son parcours ». « Ignominie journalistique… » La presse marocaine a donc très vite réagi. Dès le lendemain de la parution du premier article du Monde, le quotidien L'Opinion faisait grincer sa plume : « la vilénie qui sous-tend la trame malicieusement tissée de cet article mensonger est d'une bassesse inégalée et franchement étonnante de par sa médiocrité. Si le méfait était l'œuvre d'un vulgaire tabloïd […], on ne s'en serait guère étonné et même pas offusqué. Mais que cette ignominie journalistique émane d'un journal aussi expérimenté et prestigieux que Le Monde ne peut que décevoir ». Quelques jours plus tard, le site d'information Hespress, l'un des plus lus dans le royaume, dégaine à son tour : « les Marocains n'avaient pas besoin d'une nouvelle preuve que Le Monde a perdu ce qui lui restait de crédibilité, s'exclame-t-il. Autrefois respecté et considéré comme un média d'élite, le mythe du journalisme français est tombé très bas, devenu une machine à salir, un papier de basse besogne désolant. Ces articles consacrés au Maroc et à son roi sont publiés sous forme d'une pseudo "enquête journalistique" comme s'il s'agissait d'une découverte scientifique, alors qu'en réalité ce n'est rien d'autre qu'un pamphlet médiocre, réalisé dans un esprit de rancune et de règlement de comptes ». Un « deal médiatico-politique » ? le360, autre site d'information marocain, enfonce le clou, avec ce titre : « Le Monde à l'envers. […] Au lieu d'éclairer, dénonce-t-il, le journal cabotine. L'enquête prend la forme d'un miroir convexe où défilent clichés orientalistes et colportage de cancans. La fécondité créatrice de la fiction se mue en stérilité journalistique, incapable de produire autre chose que des reflets biaisés orientés vers le sensationnel. Le journal ne décrit pas le Royaume : il monte son propre spectacle ». Et le360 de dénoncer « un choix éditorial qui ressemble fort à un deal médiatico-politique. Certaines voix, à Paris comme à Alger, chercheraient-elles à renouer le fil ? Le quotidien ajuste sa focale et joue sa partition. […] Lorsqu'un organe de presse travestit sa mission et se met au service d'influences étrangères, peut-on encore parler de média indépendant ? ». Et puis le monde politique marocain a également réagi… à l'unisson. Même l'opposition a exprimé son indignation. Exemple, cité par le site Yabiladi : « le journal Bayane Al Yaoum du PPS, le Parti du progrès et du socialisme, a estimé que la série d'articles du Monde "ne relevait pas du cadre de la pratique journalistique professionnelle ou des différences légitimes d'approche, mais plutôt d'une campagne systématique visant le Maroc, s'appuyant sur des rumeurs et de la désinformation" ». L'énigme Mohammed VI… Levée de boucliers donc de la presse et du monde politique. En revanche, aucune réaction officielle. C'est ce que souligne Afrik.com : « fait remarquable, le palais royal maintient un silence total. Aucun communiqué, aucune réaction formelle émanant directement de l'institution monarchique. Cette stratégie du mutisme contraste avec l'agitation médiatique orchestrée en sous-main ». Au final, analyse Afrik.com, « Mohammed VI reste effectivement une "énigme", mais peut-être pas celle que décrit Le Monde. L'énigme n'est pas tant dans sa santé fragile ou ses absences répétées que dans sa capacité à maintenir un système monarchique absolutiste au XXIe siècle, à quelques kilomètres de l'Europe démocratique ». Et Afrik.com de s'interroger : « Comment concilier l'image d'un roi moderne, amateur de jet-ski et de sports mécaniques, avec celle du Commandeur des croyants, héritier d'une tradition séculaire ? Comment gérer la transition vers son fils dans un contexte régional instable ? Comment maintenir l'équilibre entre ouverture économique et fermeture politique ? Comment gérer une alliance avec Israël, premier fournisseur d'armement du Royaume, alors que la population soutient massivement Gaza ? ».
Depuis ces derniers jours, tribunes, éditoriaux et autres chroniques au vitriol se succèdent dans les colonnes des journaux au Maroc, avec comme cible une série d'articles publiés récemment par le quotidien français Le Monde. Au total, 6 articles, 6 pleines pages sur le souverain chérifien. Une série intitulée « l'énigme Mohammed VI », avec 6 épisodes donc. On peut citer quelques titres : « au Maroc, une atmosphère de fin de règne pour Mohammed VI » ; « Mohammed VI, le monarque des réformes inachevées » ; « Mohammed VI, roi des grandes manœuvres diplomatiques », ou encore, « Mohammed VI, le makhzen et l'art des secrets de palais ». Le Monde présente ainsi sa série : « Vingt-six ans après son arrivée au pouvoir, le souverain marocain demeure un personnage complexe, dont le rapport au pouvoir ne cesse d'interroger. Alors que la question de sa succession commence à se poser, nous retraçons son parcours ». « Ignominie journalistique… » La presse marocaine a donc très vite réagi. Dès le lendemain de la parution du premier article du Monde, le quotidien L'Opinion faisait grincer sa plume : « la vilénie qui sous-tend la trame malicieusement tissée de cet article mensonger est d'une bassesse inégalée et franchement étonnante de par sa médiocrité. Si le méfait était l'œuvre d'un vulgaire tabloïd […], on ne s'en serait guère étonné et même pas offusqué. Mais que cette ignominie journalistique émane d'un journal aussi expérimenté et prestigieux que Le Monde ne peut que décevoir ». Quelques jours plus tard, le site d'information Hespress, l'un des plus lus dans le royaume, dégaine à son tour : « les Marocains n'avaient pas besoin d'une nouvelle preuve que Le Monde a perdu ce qui lui restait de crédibilité, s'exclame-t-il. Autrefois respecté et considéré comme un média d'élite, le mythe du journalisme français est tombé très bas, devenu une machine à salir, un papier de basse besogne désolant. Ces articles consacrés au Maroc et à son roi sont publiés sous forme d'une pseudo "enquête journalistique" comme s'il s'agissait d'une découverte scientifique, alors qu'en réalité ce n'est rien d'autre qu'un pamphlet médiocre, réalisé dans un esprit de rancune et de règlement de comptes ». Un « deal médiatico-politique » ? le360, autre site d'information marocain, enfonce le clou, avec ce titre : « Le Monde à l'envers. […] Au lieu d'éclairer, dénonce-t-il, le journal cabotine. L'enquête prend la forme d'un miroir convexe où défilent clichés orientalistes et colportage de cancans. La fécondité créatrice de la fiction se mue en stérilité journalistique, incapable de produire autre chose que des reflets biaisés orientés vers le sensationnel. Le journal ne décrit pas le Royaume : il monte son propre spectacle ». Et le360 de dénoncer « un choix éditorial qui ressemble fort à un deal médiatico-politique. Certaines voix, à Paris comme à Alger, chercheraient-elles à renouer le fil ? Le quotidien ajuste sa focale et joue sa partition. […] Lorsqu'un organe de presse travestit sa mission et se met au service d'influences étrangères, peut-on encore parler de média indépendant ? ». Et puis le monde politique marocain a également réagi… à l'unisson. Même l'opposition a exprimé son indignation. Exemple, cité par le site Yabiladi : « le journal Bayane Al Yaoum du PPS, le Parti du progrès et du socialisme, a estimé que la série d'articles du Monde "ne relevait pas du cadre de la pratique journalistique professionnelle ou des différences légitimes d'approche, mais plutôt d'une campagne systématique visant le Maroc, s'appuyant sur des rumeurs et de la désinformation" ». L'énigme Mohammed VI… Levée de boucliers donc de la presse et du monde politique. En revanche, aucune réaction officielle. C'est ce que souligne Afrik.com : « fait remarquable, le palais royal maintient un silence total. Aucun communiqué, aucune réaction formelle émanant directement de l'institution monarchique. Cette stratégie du mutisme contraste avec l'agitation médiatique orchestrée en sous-main ». Au final, analyse Afrik.com, « Mohammed VI reste effectivement une "énigme", mais peut-être pas celle que décrit Le Monde. L'énigme n'est pas tant dans sa santé fragile ou ses absences répétées que dans sa capacité à maintenir un système monarchique absolutiste au XXIe siècle, à quelques kilomètres de l'Europe démocratique ». Et Afrik.com de s'interroger : « Comment concilier l'image d'un roi moderne, amateur de jet-ski et de sports mécaniques, avec celle du Commandeur des croyants, héritier d'une tradition séculaire ? Comment gérer la transition vers son fils dans un contexte régional instable ? Comment maintenir l'équilibre entre ouverture économique et fermeture politique ? Comment gérer une alliance avec Israël, premier fournisseur d'armement du Royaume, alors que la population soutient massivement Gaza ? ».
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, histoire de gang pour commencer. Le Soudan du Sud, dernier au classement de l'ONU en développement humain, est marqué par une forte criminalité juvénile à Juba, la capitale. Ces jeunes organisés en gangs font régner la terreur dans les rues, délaissés par leurs familles sous le trauma de la guerre civile. En deuxième partie, objectif dépollution de la baie de Dakar. La capitale sénégalaise est bien belle et ses alentours au fort potentiel de loisirs et de tourisme. Mais voilà, la grande baie de Hann est polluée. Gravement pollué. Comment faire marche arrière ? (Rediffusion) Soudan du Sud: à Juba, les jeunes sous l'emprise des gangs Vols à l'arrachée, cambriolages nocturnes, combats de rue à coups de machette… À Juba, la capitale du Soudan du Sud, la criminalité des jeunes explose. Des dizaines de gangs quadrillent la ville. Leurs membres sont en majorité des adolescents ayant fui leurs familles démunies, voire maltraitantes, souvent durement frappées par la guerre civile. Pour eux, le gang est une nouvelle famille, et c'est une source de subsistance. Mais c'est surtout un univers violent, un piège. Nous sommes allés à la rencontre de ces jeunes gangsters de Juba, que l'ONG Gredo, soutenue par l'Unicef, tente d'aider à s'en sortir. Un Grand reportage de Florence Miettaux qui s'entretient avec Jacques Allix. À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie La capitale sénégalaise, côté pile, incarne le décor idyllique des cartes postales : corniche qui surplombe l'océan Atlantique, plages animées et surfeurs. Mais côté face, la réalité de Dakar est tout autre. La baie de Hann est massivement polluée. Elle s'étend sur 20 kilomètres à l'est de la capitale et abrite : le port de Dakar, des quartiers de pêcheurs et une vaste zone industrielle. Autrefois appréciée des habitants et des visiteurs pour ses eaux calmes et ses plages de sable fin, la baie est aujourd'hui envahie par les ordures : 65% des déchets industriels et 35% des déchets ménagers de Dakar y sont déversés. Pollution maximum, danger pour la santé. Un nouveau projet de dépollution, lancé en 2018, avance doucement. Une grosse station d'épuration devrait être achevée l'an prochain, et tout le réseau d'assainissement repensé. Un Grand reportage de Juliette Dubois qui s'entretient avec Jacques Allix.
La capitale sénégalaise, côté pile, incarne le décor idyllique des cartes postales : corniche qui surplombe l'océan Atlantique, plages animées et surfeurs. Mais côté face, la réalité de Dakar est tout autre. La baie de Hann est massivement polluée. Elle s'étend sur 20 kilomètres à l'est de la capitale et abrite : le port de Dakar, des quartiers de pêcheurs et une vaste zone industrielle. Autrefois appréciée des habitants et des visiteurs pour ses eaux calmes et ses plages de sable fin, la baie est aujourd'hui envahie par les ordures : 65% des déchets industriels et 35% des déchets ménagers de Dakar y sont déversés. Pollution maximum, danger pour la santé. Un nouveau projet de dépollution, lancé en 2018, avance doucement. Une grosse station d'épuration devrait être achevée l'an prochain, et tout le réseau d'assainissement repensé. (Rediffusion du 8 avril 2025) « À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie », un Grand reportage de Juliette Dubois.
Autrefois, l'eau qui descendait du glacier s'en donnait un petit peu trop à cœur joie. Résultat : les champs et les prés se retrouvaient inondés. Alors pour canaliser l'eau qui coulait à flots, on a inventé les bisses ! Mes histoires sont écrites par Christine Pompéï. Anouck Merz me prête sa voix. Cet épisode a été réalisé par Jean-Philippe Zwahlen et produit par Anouck Merz.
Fabien Cousinié est ancient pilote professionnel de VTT de descente, manager du team UR NS Bikes et gérant de l'agence Creatur Productions.Fabien est ce que j'appelle un génie touche à tout. Le genre de type plutôt énervant, à l'aise sur à peu près n'importe quel type d'engin et capable de s'en sortir dans n'importe quel type de situation.Autrefois pilote pro en descente, il a monté son propre team et a embarqué avec lui certains pilotes emblématiques comme Florent Payet, Mickaël Pascal, Mick et Tracey Hannah, Et plus récemment Alexandre Fayolle.Et tous ces noms ont un point commun: c'est que Fabien leur a donné ou redonné une chance en les intégrant dans son team, à l'image de Tracey Hannah qui remporte la victoire lors de sa première participation à une coupe du Monde, après 5 ans sans compétition et que Fabien a recruté dans son team alors qu'elle travaillait dans une mine de sable.Des histoires comme celle-ci, Fabien en a vécu un paquet et dans cet entretien, on revient sur certaines d'entre elles et sur ce qui a le plus compté pour Fabien dans sa carrière de pilote et de manager.Dans cet épisode, attendez-vous à découvrir:- Comment Fabien a lancé son team et réussi à recruter des pilotes de premier plan- Comment il a relancé la carrière de Mick et de Tracy Hannah et leur a permis de réaliser les plus beaux résultats de leur carrière- Le coup de génie grâce auquel il a permis à Aaron Gwin de gagner sa première coupe du Monde. - Son regard sur l'évolution de la descente et ses inquiétudes sur l'accessibilité au sport- Comment il voit avancer la place des juniors et des filles dans les teams- Comment il partage sa vie entre le Canada et la Nouvelle Zélande et pourquoi il a choisi de s'y installer- Quelques anectotes bien pépites glânées au cours de sa carrière- Et pleins d'autres choses.---En Roue Libre vous est présenté par Line, l'agence de communication spécialisée dans le vélo.Line aide les entrepreneurs et les entreprises à augmenter leur visibilité, leur notoriété et leurs ventes en les accompagnant sur la définition de leur stratégie de communication, la création de contenus, l'animation de leurs réseaux sociaux, le conseil et la formation.Pour en savoir plus, rendez-vous sur Linkedin ou prenez rendez-vous avec moi sur agenceline.fr - Merci à l'hôtel Mercure de Loudenvielle Peyragudes pour nous avoir reçus comme des princes.--Les chapitres de la vidéo00:01 Teaser02:00 Présentation En Roue Libre02:32 Présentation Fabien Cousinié03:34 Sommaire04:12 Présentation de l'Agence Line04:49 Retour aux sources?06:06 son arrivée dans le vélo21:49 L'arrivée de Mick Pascal dans le team26:55 Comment il a recruté Mick Hannah33:16 la première coupe du Monde de Mick et Tracey Hannah35:55 Un rapide message38:38 Le jour ou il a dépanné Aaron Gwin43:37 Le retour d'Alex Fayolle53:13 son agence Creatur Production57:40 La mégavalanche01:00:17 Son regard sur la compétition aujourd'hui01:08:40 Comment détecter et accompagner les juniors01:11:32 Les filles01:17:24 Des petits prodiges en approche?01:18:20 Que lui souhaiter pour la suite?01:20:14 un mot pour finir?01:24:45 Merci au Mercure de Loudenvielle01:26:38 ConclusionEn Roue Libre sur le web:- Soutenez le travail d'En Roue Libre sur la plateforme Tipeee: tipeee.com/enrouelibre- Abonnez-vous à la newsletter En Roue Libre ici: bit.ly/newsletterEnRoueLibre- Suivez En Roue Libre sur Instagram : instagram.com/enrouelibrepodcast/- Suivez-moi sur Linkedin : linkedin.com/in/taillo/- Visitez le site enrouelibre.cc
Dans cet épisode, l'ami Olivier Swift nous parle de l'extraordinaire parade nuptiale de la Barge à queue noire, une sacrée voltigeuse ... difficile à suivre pour un bioacousticien.Olivier parle aussi du Râle des genêts (Crex crex) ou Roi caille; Ce rallidé migrateur niche au sol. Il établit son nid à la mi-mai dans les prairies de fauche en Europe. Sa nidification dure deux mois. à l'automne, il migre dans le sud de l'Afrique.Autrefois commune, l'espèce est en fort déclin, victime de la disparition de son habitat et de l'intensification agricole entraînant une fauche des prés précoce fatale aux jeunes voire aux adultes eux-mêmes._______Le FIFO (Festival international du film ornithologique) de Ménigoute est un rendez-vous incontournable pour les passionnés du documentaire animalier et pour les amoureux du Vivant.Le FIFO propose des projections de films, mais aussi un forum des assos et autres acteurs naturalistes, un salon d'Art animalier, des rencontres-débats, un festival off, des sorties et ateliers nature. L'entrée est gratuite et chaque projection payante. C'est simple, riche et “familial”.BSG a eu l'honneur et la chance d'y être invité pour la 38 e édition, fin octobre 2022. Marc y a réalisé 48 interviews, en se laissant guider par le hasard, au petit bonheur la grande chance. Il en est revenu les cales pleines de belles rencontres et de pépites naturalistes.___
« Une catastrophe nationale ». C'est ainsi que le président turc qualifie la tendance de ses compatriotes à faire de moins en moins d'enfants. Une « catastrophe », mais aussi un échec pour Recep Tayyip Erdogan, qui depuis plus de 15 ans appelle les Turcs à faire au moins trois enfants, et même quatre ou cinq si possible. Le chef de l'État, qui a décrété l'année 2025 « année de la famille », a annoncé le 16 juillet de nouvelles mesures pour relancer la natalité. Mais les Turcs ne l'entendent pas de cette oreille et la chute du pouvoir d'achat de ces dernières années y est pour quelque chose. De notre correspondante à Ankara, Ayçen et Zeliha sont amies d'enfance. Elles ont grandi à Ankara, non loin du parc où elles emmènent désormais leurs enfants, un enfant chacune. Ayçen est mère au foyer. Zeliha, employée de banque. Elles ont 32 et 33 ans, mais aucune n'a envie d'agrandir sa famille. « Ma fille va dans une école privée dont les frais de scolarité ont explosé. Mon but, c'est de donner les meilleures chances à mon enfant. Avec un, c'est déjà difficile », confie Ayçen. « La première raison, c'est l'économie. La deuxième, c'est que je travaille et que je n'ai pas de solution de garde. Si l'État apportait un réel soutien financier ou si on me laissait travailler à mi-temps, j'aurais peut-être un deuxième enfant », abonde Zeliha. L'enfant unique est en train de devenir une banalité en Turquie. L'indice de fécondité – le nombre moyen d'enfants par femme – est aujourd'hui de 1,5 contre 2,4 en 2001. Nombreuses en sont les raisons : l'urbanisation, la hausse du niveau d'études des femmes – donc l'âge de plus en plus tardif de la première grossesse, 27 ans actuellement -. La Turquie n'est pas différente des autres pays développés qui enregistrent une baisse de l'indice de fécondité. Ce qui est frappant, c'est l'accélération des dernières années. Elle a pris de court les autorités, autant que les démographes. Sutay Yavuz est professeur à l'Université des sciences sociales d'Ankara. Les conditions économiques – l'inflation à deux chiffres depuis maintenant huit ans – sont décisives, selon lui. Notamment dans le choix des jeunes couples : « Autrefois, il y avait une norme non écrite et étonnamment stable, qui voyait le premier enfant arriver en moyenne 22 mois après le mariage. Cette durée est désormais de plus en plus longue. On voit que les jeunes couples attendent de plus en plus pour avoir un enfant, et que ceux qui en ont un attendent de plus en plus pour en avoir un deuxième, ou bien y renoncent. C'est clairement lié au climat inflationniste des dernières années et à la conviction, chez ces couples, que la situation ne va pas s'améliorer. » En cette année dite « de la famille », le gouvernement multiplie les mesures pro-natalité. Les familles de deux enfants bénéficient depuis quelques mois d'une aide mensuelle de 1 500 livres, portée à 6 500 livres – soit un quart du salaire minimum brut – pour un troisième enfant. Récemment, le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les fonctionnaires pourraient travailler à mi-temps jusqu'à l'entrée de leurs enfants à l'école primaire. Mais les ONG féministes s'inquiètent. « Ces politiques ont pour but affiché d'augmenter la population, de réduire les divorces. Ils auraient mieux fait de décréter 2025 « année de lutte contre les violences faites aux femmes ». Car c'est malheureusement au sein de la famille qu'elles subissent le plus de violences et qu'elles meurent le plus », dénonce l'avocate Özlem Günel Teksen, membre de la plateforme ESIK. Sur les six premiers mois de l'année, au moins 136 femmes ont été tuées en Turquie. Près de la moitié par leur mari ou leur ancien mari, et un quart par un autre membre de leur famille. À lire aussiErdogan cherche à criminaliser les minorités LGBT avec une loi répressive aux conséquences radicales
durée : 00:04:42 - Le Zoom de France Inter - [REDIFFUSION]. Autrefois très répandus à cause de la rareté des douches dans les logements coréens, les bains publics sont aujourd'hui en déclin. En cause, la démocratisation de l'eau chaude et la pandémie de Covid-19. En réaction, le gouvernement veut protéger cet élément du patrimoine sud-coréen. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« Une catastrophe nationale ». C'est ainsi que le président turc qualifie la tendance de ses compatriotes à faire de moins en moins d'enfants. Une « catastrophe », mais aussi un échec pour Recep Tayyip Erdogan, qui depuis plus de 15 ans appelle les Turcs à faire au moins trois enfants, et même quatre ou cinq si possible. Le chef de l'État, qui a décrété l'année 2025 « année de la famille », a annoncé le 16 juillet de nouvelles mesures pour relancer la natalité. Mais les Turcs ne l'entendent pas de cette oreille et la chute du pouvoir d'achat de ces dernières années y est pour quelque chose. De notre correspondante à Ankara, Ayçen et Zeliha sont amies d'enfance. Elles ont grandi à Ankara, non loin du parc où elles emmènent désormais leurs enfants, un enfant chacune. Ayçen est mère au foyer. Zeliha, employée de banque. Elles ont 32 et 33 ans, mais aucune n'a envie d'agrandir sa famille. « Ma fille va dans une école privée dont les frais de scolarité ont explosé. Mon but, c'est de donner les meilleures chances à mon enfant. Avec un, c'est déjà difficile », confie Ayçen. « La première raison, c'est l'économie. La deuxième, c'est que je travaille et que je n'ai pas de solution de garde. Si l'État apportait un réel soutien financier ou si on me laissait travailler à mi-temps, j'aurais peut-être un deuxième enfant », abonde Zeliha. L'enfant unique est en train de devenir une banalité en Turquie. L'indice de fécondité – le nombre moyen d'enfants par femme – est aujourd'hui de 1,5 contre 2,4 en 2001. Nombreuses en sont les raisons : l'urbanisation, la hausse du niveau d'études des femmes – donc l'âge de plus en plus tardif de la première grossesse, 27 ans actuellement -. La Turquie n'est pas différente des autres pays développés qui enregistrent une baisse de l'indice de fécondité. Ce qui est frappant, c'est l'accélération des dernières années. Elle a pris de court les autorités, autant que les démographes. Sutay Yavuz est professeur à l'Université des sciences sociales d'Ankara. Les conditions économiques – l'inflation à deux chiffres depuis maintenant huit ans – sont décisives, selon lui. Notamment dans le choix des jeunes couples : « Autrefois, il y avait une norme non écrite et étonnamment stable, qui voyait le premier enfant arriver en moyenne 22 mois après le mariage. Cette durée est désormais de plus en plus longue. On voit que les jeunes couples attendent de plus en plus pour avoir un enfant, et que ceux qui en ont un attendent de plus en plus pour en avoir un deuxième, ou bien y renoncent. C'est clairement lié au climat inflationniste des dernières années et à la conviction, chez ces couples, que la situation ne va pas s'améliorer. » En cette année dite « de la famille », le gouvernement multiplie les mesures pro-natalité. Les familles de deux enfants bénéficient depuis quelques mois d'une aide mensuelle de 1 500 livres, portée à 6 500 livres – soit un quart du salaire minimum brut – pour un troisième enfant. Récemment, le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les fonctionnaires pourraient travailler à mi-temps jusqu'à l'entrée de leurs enfants à l'école primaire. Mais les ONG féministes s'inquiètent. « Ces politiques ont pour but affiché d'augmenter la population, de réduire les divorces. Ils auraient mieux fait de décréter 2025 « année de lutte contre les violences faites aux femmes ». Car c'est malheureusement au sein de la famille qu'elles subissent le plus de violences et qu'elles meurent le plus », dénonce l'avocate Özlem Günel Teksen, membre de la plateforme ESIK. Sur les six premiers mois de l'année, au moins 136 femmes ont été tuées en Turquie. Près de la moitié par leur mari ou leur ancien mari, et un quart par un autre membre de leur famille. À lire aussiErdogan cherche à criminaliser les minorités LGBT avec une loi répressive aux conséquences radicales
durée : 00:41:17 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Autrefois marginal, le tatouage s'impose comme une pratique culturelle de masse : un Français sur cinq en porte un, et surtout des Françaises. Loin des clichés virils ou transgressifs, il séduit désormais toutes classes sociales et toutes générations. Que révèlent ces motifs gravés sur notre peau ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La suspension de la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, le 1er juillet, a plongé le royaume dans une nouvelle zone de turbulences. Face à l'instabilité chronique et à un système verrouillé par les élites conservatrices et le pouvoir militaire, de jeunes Thaïlandais expriment leur désarroi, et parfois une fragile lueur d'espoir. De notre correspondant à Bangkok, Valentin Cebron Angelo n'avait que trois ans quand l'armée a renversé Thaksin Shinawatra en 2006. Cet étudiant de 22 ans se souvient en revanche du chaos qui a précédé le coup d'État de 2014 et des années de junte militaire qui ont suivi. Alors aujourd'hui, la suspension par la Cour constitutionnelle de la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, fille de Thaksin, ne le rassure pas. « Ce qui se passe actuellement ressemble beaucoup aux évènements qu'on a connus ces vingt dernières années. J'ai le sentiment que la Thaïlande peut replonger dans une nouvelle phase d'instabilité. Tout cela s'inscrit dans le prolongement du déclin démocratique amorcé en 2006. » Il en veut à la Cour constitutionnelle, qui, en moins de deux ans, a dissous le parti progressiste vainqueur des élections de 2023, et destitué un Premier ministre l'année suivante. « La Cour constitutionnelle est une institution politiquement corrompue, utilisée par la classe dirigeante pour servir ses intérêts et se débarrasser de ses opposants. Ça reste le mécanisme le plus attrayant pour les tenants du pouvoir, car elle est moins bruyante qu'un coup d'État militaire. » « Ce changement, l'État ne pourra pas l'ignorer » Selon un sondage, 83% des Thaïlandais de 18-24 ans sont inquiets de l'instabilité politique de leur pays. Ice, 21 ans, est dépitée : « Je ne suis pas surprise. C'est toujours le même schéma. En tant que jeune thaïlandaise, honnêtement, je me sens triste et sans espoir… » Manifestation ultra-nationaliste, appels au putsch : la crise actuelle fait redouter le pire à certains jeunes, comme Tong, 29 ans : « J'ai peur que l'armée profite de cette situation pour organiser un nouveau coup d'État, en prétextant des troubles et en invoquant la nécessité de reprendre le contrôle. Ça serait le pire des scénarios ». Pour Malinee Khumsupa, vice-doyenne de la faculté de sciences politiques à l'université de Chiang Mai, les aspirations de la jeunesse ne se réaliseront pas de sitôt : « La structure politique thaïlandaise est depuis longtemps enfermée dans un cercle vicieux. Elle ne changera pas du jour au lendemain. Mais la jeunesse me donne de l'espoir. Autrefois, les politiciens étaient plus âgés, et les partis ne recrutaient que dans les milieux d'affaires ou l'élite. Aujourd'hui, des jeunes et des gens ordinaires peuvent devenir candidats. Chaque année, je vois de plus en plus de mes étudiants rejoindre un parti. Ce changement culturel, porté par une génération qui défend la démocratie, l'État ne pourra pas éternellement l'ignorer ». Itim, 22 ans, fait partie de ces jeunes, qui veulent rester confiants : « C'est frustrant de voir ces crises se répéter sans arrêt. On n'arrête pas de réclamer des réformes, alors que la structure elle-même, les règles du jeu, n'ont pas changé. Mais les jeunes se font entendre depuis 2019, et la foi qui s'est éveillée à cette époque reste vivace chez beaucoup d'entre nous. C'est ce qui me donne l'espoir qu'un jour, nous pourrons briser ce cycle ». Si Paetongtarn Shinawatra est destituée dans les semaines à venir, la Thaïlande pourrait se retrouver avec un septième Premier ministre en moins de quatre ans. À lire aussiDes affrontements frontaliers entre le Cambodge et la Thaïlande font une dizaine de victimes civiles
La suspension de la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, le 1er juillet, a plongé le royaume dans une nouvelle zone de turbulences. Face à l'instabilité chronique et à un système verrouillé par les élites conservatrices et le pouvoir militaire, de jeunes Thaïlandais expriment leur désarroi, et parfois une fragile lueur d'espoir. De notre correspondant à Bangkok, Valentin Cebron Angelo n'avait que trois ans quand l'armée a renversé Thaksin Shinawatra en 2006. Cet étudiant de 22 ans se souvient en revanche du chaos qui a précédé le coup d'État de 2014 et des années de junte militaire qui ont suivi. Alors aujourd'hui, la suspension par la Cour constitutionnelle de la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, fille de Thaksin, ne le rassure pas. « Ce qui se passe actuellement ressemble beaucoup aux évènements qu'on a connus ces vingt dernières années. J'ai le sentiment que la Thaïlande peut replonger dans une nouvelle phase d'instabilité. Tout cela s'inscrit dans le prolongement du déclin démocratique amorcé en 2006. » Il en veut à la Cour constitutionnelle, qui, en moins de deux ans, a dissous le parti progressiste vainqueur des élections de 2023, et destitué un Premier ministre l'année suivante. « La Cour constitutionnelle est une institution politiquement corrompue, utilisée par la classe dirigeante pour servir ses intérêts et se débarrasser de ses opposants. Ça reste le mécanisme le plus attrayant pour les tenants du pouvoir, car elle est moins bruyante qu'un coup d'État militaire. » « Ce changement, l'État ne pourra pas l'ignorer » Selon un sondage, 83% des Thaïlandais de 18-24 ans sont inquiets de l'instabilité politique de leur pays. Ice, 21 ans, est dépitée : « Je ne suis pas surprise. C'est toujours le même schéma. En tant que jeune thaïlandaise, honnêtement, je me sens triste et sans espoir… » Manifestation ultra-nationaliste, appels au putsch : la crise actuelle fait redouter le pire à certains jeunes, comme Tong, 29 ans : « J'ai peur que l'armée profite de cette situation pour organiser un nouveau coup d'État, en prétextant des troubles et en invoquant la nécessité de reprendre le contrôle. Ça serait le pire des scénarios ». Pour Malinee Khumsupa, vice-doyenne de la faculté de sciences politiques à l'université de Chiang Mai, les aspirations de la jeunesse ne se réaliseront pas de sitôt : « La structure politique thaïlandaise est depuis longtemps enfermée dans un cercle vicieux. Elle ne changera pas du jour au lendemain. Mais la jeunesse me donne de l'espoir. Autrefois, les politiciens étaient plus âgés, et les partis ne recrutaient que dans les milieux d'affaires ou l'élite. Aujourd'hui, des jeunes et des gens ordinaires peuvent devenir candidats. Chaque année, je vois de plus en plus de mes étudiants rejoindre un parti. Ce changement culturel, porté par une génération qui défend la démocratie, l'État ne pourra pas éternellement l'ignorer ». Itim, 22 ans, fait partie de ces jeunes, qui veulent rester confiants : « C'est frustrant de voir ces crises se répéter sans arrêt. On n'arrête pas de réclamer des réformes, alors que la structure elle-même, les règles du jeu, n'ont pas changé. Mais les jeunes se font entendre depuis 2019, et la foi qui s'est éveillée à cette époque reste vivace chez beaucoup d'entre nous. C'est ce qui me donne l'espoir qu'un jour, nous pourrons briser ce cycle ». Si Paetongtarn Shinawatra est destituée dans les semaines à venir, la Thaïlande pourrait se retrouver avec un septième Premier ministre en moins de quatre ans. À lire aussiDes affrontements frontaliers entre le Cambodge et la Thaïlande font une dizaine de victimes civiles
Il y a encore quelques décennies, impossible d'imaginer voir des martins-pêcheurs, des vanneaux huppés ou même des castors batifoler sur les rives de l'Emscher, au cœur de la Ruhr. Cette rivière allemande, qui serpente entre les anciennes zones minières de Duisbourg et Dortmund, était surnommée "l'égout à ciel ouvert de l'Allemagne industrielle". Aujourd'hui, c'est un tout autre tableau. Sur les berges, on croise des libellules, des demoiselles, des crevettes d'eau douce, et surtout, des promeneurs ravis. Car oui, l'Emscher revit.Le professeur Daniel Hering, écologue à l'université de Duisbourg, résume cette transformation en une phrase : « Autrefois, c'était un égout. Aujourd'hui, c'est une rivière. » Flashback. Au XIXe siècle, la révolution industrielle bat son plein. Mines de charbon, aciéries, usines... et une population en explosion. Les eaux usées, faute de réseau d'égout souterrain – les sols miniers étant trop instables – sont alors directement déversées dans l'Emscher. Résultat : une rivière canalisée, bétonnée, pestilentielle, et vectrice de maladies comme le choléra ou la typhoïde.Il faudra attendre l'effondrement de l'industrie charbonnière dans les années 1980 pour qu'un projet de réhabilitation voie le jour. L'objectif : dépolluer ce cours d'eau qui servait, selon le Guardian, de toilettes à plus de 2,5 millions de personnes. Le chantier est titanesque : une "autoroute de l'assainissement" de 51 kilomètres, 436 km de canalisations, quatre stations d'épuration... 5,5 milliards d'euros plus tard, l'eau est redevenue propre, les berges accueillantes, et la biodiversité florissante. Depuis 2021, plus aucun effluent ne se déverse dans la rivière. L'Emscher est aujourd'hui un symbole du ré-ensauvagement, un exemple inspirant alors qu'en Europe, moins de 4 masses d'eau sur 10 sont en bon état écologique. L'Union européenne entend restaurer 25 000 km de rivières d'ici 2030. Un objectif ambitieux, mais l'Emscher le prouve : la nature, quand on lui tend la main, sait revenir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Autrefois, le luxe se chuchotait. Il se transmettait dans le secret feutré des salons, se cachait derrière les rideaux épais d'un palace ou d'un vestiaire bien né. Aujourd'hui, il est partout — en story, en vitrine, en slogan, en NFT. Il habille nos imaginaires, investit nos désirs, colonise nos représentations. À force d'être brandi comme étendard, le voilà devenu quasi-synonyme de culture populaire. Une drôle de trajectoire pour un univers qui, il n'y a pas si longtemps, cultivait l'ombre, l'exclusivité et l'entre-soi..Pour comprendre comment le luxe est passé du territoire de l'exclusif à l'occupation permanente de l'espace symbolique, j'ai eu le plaisir de recevoir la journaliste Sophie Abriat, plume fine et acérée, collaboratrice de M Le Magazine du Monde et de T, le magazine du Temps..À l'occasion de la parution de son essai Danser sur le volcan (Editions Grasset), elle nous livre une réflexion vive et documentée sur une industrie qui vend bien plus que des vêtements : des récits, des valeurs, des affects. Une conversation qui interroge sans condamner, qui dévoile sans détruire, dans laquelle Sophie Abriat mêle sens critique et sensibilité, pour interroger ce que le luxe fait à nos imaginaires… et ce que nos imaginaires révèlent du monde. Retrouvez le podcast sur instagram : @decousupodcast, et bon épisode !
Autrefois, l'eau qui descendait du glacier s'en donnait un petit peu trop à cœur joie. Résultat : les champs et les prés se retrouvaient inondés. Alors pour canaliser l'eau qui coulait à flots, on a inventé les bisses ! Mes histoires sont écrites par Christine Pompéï. Anouck Merz me prête sa voix. Cet épisode a été réalisé par Jean-Philippe Zwahlen et produit par Anouck Merz.
FIN D'UNE ÈRE ? Le Déclin CHOQUANT de la Ford Mustang en 2024-2025 !TORQ PODCAST - Épisode 421Est-ce la fin d'une icône ? Dans cet épisode crucial du Torq Podcast (#XXX), Jul Torq se penche sur un sujet alarmant : le déclin choquant des ventes de la Ford Mustang en 2024 et 2025 ! Autrefois reine incontestée des "muscle cars", la Mustang semble perdre de son lustre. Que se passe-t-il réellement ?Jul Torq explore en profondeur les raisons potentielles derrière cette chute des ventes :L'Impact des Véhicules Électriques : La transition vers l'électrique détourne-t-elle les acheteurs des sportives thermiques ? Le succès de la Mustang Mach-E nuit-il à sa cousine classique ?Changement des Priorités des Consommateurs : Les acheteurs préfèrent-ils désormais les VUS et pick-ups aux coupés sport ?Concurrence Accrue : Les rivales de la Mustang sont-elles devenues trop fortes ?Évolution du Modèle : Le style ou les performances de la nouvelle génération de Mustang répondent-ils encore aux attentes des fans ?Facteurs Économiques : L'inflation, les taux d'intérêt élevés... Ces éléments freinent-ils l'achat de voitures plaisir ?L'Analyse de Jul Torq : Une opinion franche sur l'avenir de la Mustang et les défis que doit relever Ford pour relancer les ventes de sa légendaire sportive.Si vous êtes un puriste de la Ford Mustang, un passionné de muscle cars, ou simplement curieux de comprendre les tendances du marché automobile, cette vidéo est faite pour vous ! Le sort de cette légende est en jeu.Ne manquez pas cette analyse percutante de Jul Torq et partagez votre avis en commentaires. La Mustang peut-elle inverser la tendance ? Abonnez-vous au Torq Podcast pour des décryptages sans concession de l'actualité auto !YOUTUBE Membres VIP :https://www.youtube.com/channel/UCbha0iHrKImRyDXbDNO-EJw/joinSpotify Membres VIP :https://podcasters.spotify.com/pod/show/torqpodcast/subscribeTORQ MEDIASite Web : https://torqmedia.ca FAST WHEELS https://fastco.ca/Fast-Wheels/HomeONEBONE Site Web : https://onebonebrand.com/jultorqCode : JULTORQ ( - 15% Rabais )Suivez-Nous sur Instagram :@JulTorq : https://www.instagram.com/jultorq/@EveTorq : https://www.instagram.com/evetorq/#FordMustang #Mustang #MuscleCar
Dans le monde de la science des matériaux, il existe un phénomène aussi fascinant que redouté : la "barbe métallique", ou "whisker" en anglais. Imaginez de minuscules filaments, semblables à des poils d'acier, qui se mettent à pousser spontanément à la surface de certains métaux ou alliages. Un phénomène discret, encore mal compris, mais qui peut provoquer des dégâts considérables dans l'industrie électronique.Ces fameuses barbes apparaissent principalement sur des métaux comme l'étain, le zinc, le cadmium, ou encore l'argent. Leur formation résulte d'un phénomène cristallographique complexe. Sous certaines conditions, le métal va littéralement faire pousser des filaments ultra-fins et longs, qui peuvent atteindre plusieurs millimètres, voire davantage.Mais comment cela se produit-il ? C'est là que le mystère commence. Les scientifiques pensent que ces barbes naissent d'un phénomène de contrainte interne dans le matériau. Lorsque le métal subit un stress mécanique, thermique ou chimique — par exemple après un dépôt de couche mince, un vieillissement ou une oxydation partielle — des déséquilibres se créent dans son réseau cristallin. Pour soulager ces contraintes, les atomes du métal migrent peu à peu vers la surface et s'assemblent en filaments, comme si le métal cherchait à "évacuer" son trop-plein d'énergie.Ce phénomène reste encore partiellement inexpliqué. On sait que l'humidité de l'air, les impuretés du métal ou les traitements de surface peuvent influencer la croissance des barbes, mais il n'existe pas encore de modèle prédictif universel. C'est un véritable casse-tête pour les ingénieurs en fiabilité des composants électroniques.Car si ces barbes métalliques peuvent paraître anecdotiques à l'œil nu, leurs conséquences sont bien réelles. Dans un circuit imprimé, par exemple, un filament d'étain peut traverser l'espace entre deux pistes conductrices et provoquer un court-circuit brutal. Des cas célèbres de défaillances de satellites, de systèmes militaires ou de télécommunications ont été attribués à ces minuscules barbes invisibles.Le problème s'est accentué depuis les restrictions sur l'utilisation du plomb dans les alliages électroniques. Autrefois, le plomb ajoutait une certaine souplesse et limitait la formation de whiskers dans les soudures à l'étain. Aujourd'hui, avec les alliages sans plomb, les ingénieurs redoublent de vigilance face à ce phénomène.En résumé, la "barbe métallique" est un exemple parfait de ces phénomènes discrets mais redoutables qui émergent dans le monde des matériaux. Une simple pousse de quelques microns… qui peut suffire à faire tomber un satellite en panne. La recherche continue pour mieux comprendre et contrôler cette étrange pilosité des métaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Sierra Leone est l'un des pays au monde les plus exposés à l'érosion côtière. Près de deux millions de personnes établies le long des côtes encourraient le risque de perdre leur habitation et leurs moyens de subsistance. La montée des eaux est particulièrement inquiétante pour ceux qui vivent sur les îles au large des côtes sierra-leonaises. Ainsi, sur l'île Plantain, située au sud de la capitale Freetown, des dizaines de bâtiments ont déjà disparu, la terre se réduisant chaque jour un peu plus. La terre sablonneuse semble avoir fondu à force d'être léchée par les vagues. Le rivage s'enfonce maintenant à pic dans l'océan. L'érosion de la côte a déjà emporté une partie de l'école de Plantain Island, en Sierra Leone. L'extrémité du bâtiment est détruite et frôle le vide. Le professeur Ibrahim Tarawally se remémore son arrivée sur place, il y a presque vingt ans : « Beaucoup d'entre nous sont venus ici depuis le nord, pendant la guerre civile. Maintenant, cette île est en train de disparaître, à cause de l'érosion et des intempéries. Oui, j'ai peur ! Regardez cette école... une salle de classe et le bureau du principal sont tombés dans la mer. Graduellement, l'île rétrécit de plus en plus. Et quand elle disparaîtra, il faudra bien partir. » La population était initialement de plus de 5 000 personnes, il n'en resterait que quelques centaines. En contrebas, les vagues turquoises viennent se briser à quelques mètres seulement d'une petite mosquée bleue. Autrefois, ce bâtiment se trouvait au centre du village. « Une partie des murs s'est déjà effondrée, donc les gens viennent encore prier, mais ils ont peur. Alors quand la marée est haute, les fidèles prient vite, vite, le plus vite possible avant de repartir », témoigne l'imam Djibril Alhaji Kamara, qui continue d'y diriger la prière. Une voisine s'approche. Kadiatou Diallo porte un long voile noir qui recouvre son corps sec. La vieille femme originaire de Côte d'Ivoire pointe la surface lisse qui a fait disparaître de nombreuses maisons. « Avant, on pouvait marcher jusqu'à la petite île, tout là-bas. Il y avait une route, des maisons et une autre mosquée, mais tout a disparu. Juste là, c'était ma maison. Nous vivions de manière très confortable. En fait, on ne pouvait même pas entendre les vagues quand on dormait. Il y a des années, on ne pouvait même pas deviner qu'on vivait sur une île quand on se tenait ici ! On ne voyait même pas la mer », se souvient-elle. L'agence pour la protection de l'environnement en Sierra Leone et l'Organisation internationale pour les migrations ont mené récemment une étude pour voir comment améliorer la vie des habitants sur place. « Pour ceux qui veulent rester sur l'île, il y a un besoin de prendre des mesures de protection. Par exemple, on réfléchit à la manière dont on pourrait restaurer les mangroves qui entourent l'île, car cette végétation permet de ralentir l'érosion et de protéger la côte », explique Henry David Bayo, consultant pour l'agence gouvernementale. Une bonne partie des habitants de l'île Plantain n'ont tout simple nulle part d'autre où aller, ni même les moyens de quitter leur habitat en plein déclin. À écouter aussi8 milliards de voisins: les villes côtières du continent face à l'érosion
À l'hôpital Georges-Pompidou, à Paris, la radiothérapie entre dans une nouvelle ère. Fini le temps où les médecins passaient des heures à dessiner à la main chaque organe sur les images d'un scanner. Désormais, l'intelligence artificielle s'invite dans le protocole, en assistant les équipes médicales dans cette tâche aussi cruciale que chronophage.Avant chaque traitement par rayons, les praticiens doivent identifier la tumeur et les zones à préserver, image par image. Une tâche complexe, réalisée manuellement depuis des décennies. Mais depuis peu, un outil numérique automatise l'analyse, en segmentant les scanners en quelques minutes à peine. L'IA repère les organes, isole la tumeur, et propose un modèle prêt à être relu et validé. Le médecin garde bien entendu la main. La machine ne décide rien seule : elle fait office de super-assistant. « En trois minutes, tout est déjà contouré », explique le professeur Jean-Emmanuel Bibault, oncologue et enseignant à l'université Paris-Cité. Chaque organe – cœur, poumons, moelle – apparaît dans une couleur distincte. Autrefois, ce travail nécessitait plusieurs heures, avec un balayage patient par patient, coupe par coupe. Aujourd'hui, l'automatisation allège cette phase technique et redonne du temps aux consultations. « Ce logiciel nous a changé la vie », résume le professeur Bibault.Florence, 63 ans, en traitement pour un cancer du poumon, se dit rassurée : « Je fais confiance à l'équipe, pas à une machine. Mais si elle peut aider, tant mieux. » Le système agit comme un interne : il propose un brouillon, que le médecin valide ou corrige. Demain, ces outils pourraient aller plus loin : aider à calculer les doses, affiner les plans thérapeutiques. Une avancée prometteuse, mais qui ne doit pas masquer les inégalités. L'OMS alerte : ces technologies restent hors de portée de nombreux pays en développement. Une révolution, oui — mais à condition qu'elle soit partagée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Toute cette semaine, la ville de Nice dans le sud de la France accueille la troisième conférence des Nations unies sur l'océan. L'océan, qui occupe 70 % de notre planète, est sous pression du changement climatique et malmené par l'activité humaine. Au point, parfois, de ne plus offrir aux populations des littoraux les ressources nécessaires. C'est le cas en Afrique de l'Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs reporters de RFI sont allés à leur rencontre en Guinée, en Sierra Leone, au Ghana et au Sénégal. La lourde embarcation, poussée, tirée, glisse sur cette plage. Les cris des pêcheurs en plein effort percent le grondement des vagues. Les pirogues qui partent et reviennent ont cousu ensemble, au fil des siècles, l'histoire de la communauté Lébou et l'océan. L'océan est tellement au cœur de la vie Lébou qu'une confrérie soufie, tournée vers les flots, est née ici : les Layènes.Yoff. Une commune de Dakar, Sénégal. Le vendredi, un haut-parleur diffuse dans les rues, à 100 mètres de la plage, la prière du vendredi. Face à l'océan, Seydina Diop, un érudit layène, évoque l'histoire du fondateur de la confrérie, Seydina Limamou Laye (1843-1909). Et son lien avec la mer. « C'est, explique-t-il, comme si l'océan avait signé un pacte avec Seydina Limamou Laye et sa famille. Tôt après la prière du matin, il s'est dirigé vers la mer en compagnie de ceux qui priaient derrière lui. Arrivé à la mer, il lui intime l'ordre de reculer. Et la mer recule comme une natte sur plusieurs dizaines de mètres. Il a dit, "j'espère que ça suffit ici pour installer ma maison ici". Et s'adressant à ses compagnons : "Vous, vous ne me connaissez pas, mais la mer me connaît, connaît ma dimension et respectera mes ordres". » Depuis l'époque du fondateur, les vagues ont épargné le sanctuaire Layène. Mais Seydina Diop en convient, ailleurs dans le pays, l'océan n'est plus tout à fait le même. « C'est comme si effectivement la mer était en colère. Cette côte va passer par le village de Kayar, une zone poissonneuse, et les gens sont très inquiets. Vous continuez à Thiaroye c'est la même situation, vous continuez à Mbao c'est la même situation. Donc pourquoi ? »De plus en plus loin pour trouver du poissonKayar, aux eaux réputées poissonneuses… Le quai de pêche est bondé de monde, mais la localité, située à une soixantaine de kilomètres de Dakar, se nourrit de plus en plus difficilement de l'océan. Les sécheuses de poisson se plaignent d'attendre de plus en plus longtemps l'arrivée de la matière première : « Comme vous le voyez, nous sommes assises ici à discuter, explique l'une d'elles, Khoudia Touré, installée sous un parasol. Cela veut dire qu'il n'y a pas de poissons ; il arrive parfois que nous passons des journées entières sans aucune activité parce qu'il n'y a pas de poisson, alors que c'est notre matière première et qu'on a des commandes à honorer. Quand les pêcheurs partent en mer, ils restent plusieurs jours d'affilée, car il n'y plus rien. »À lire aussiDix choses à savoir sur la surpêche, fléau des océans au fil des sièclesLes conséquences se font également sentir au Ghana, à Tema, le plus gros marché de pêche artisanale du pays. Une femme, vendeuse depuis 28 ans, regrette les bacs de poisson qu'elle vendait par le passé : « Quand j'ai commencé à travailler, dit-elle, les revenus étaient bons, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. On ne reçoit plus beaucoup de poissons. Quand on recevait beaucoup de poissons, nous avions de l'argent pour mettre nos enfants à l'école. Maintenant, vu que les pêcheurs n'en ramènent plus, nous n'avons plus grand-chose à vendre. Nous n'avons plus d'argent, nous sommes fatigués. »Même chose en Sierra Leone. Tombo, à une cinquantaine de la capitale, Freetown, était autrefois un port de pêche prospère. La ville est aujourd'hui en déclin. Les pêcheurs y sont de plus en plus nombreux, les poissons de plus en plus rares, et les conditions de travail de plus en plus difficiles. « Nous avons beaucoup de soucis aujourd'hui, confie Chernor Bah, le capitaine du port de Tombo. Mais surtout, il n'y a plus de poisson et nous avons du mal à survivre. Maintenant, pour trouver du poisson, on est obligé de brûler beaucoup d'essence. On part tôt le matin, mais ce n'est pas avant 10 heures ou 11 heures qu'on arrive à trouver un endroit avec du poisson... Autrefois, on dépensait peut-être 20 litres, 30 litres d'essence pour aller attraper du poisson... C'était possible de faire des affaires. Mais aujourd'hui, il faut peut-être utiliser 100 litres... 150 litres de carburant pour arriver au même résultat. » La raréfaction du poisson menace, selon certaines études, la sécurité alimentaire de la Sierra Leone. Les produits de la mer représentent en effet 80 % des apports en protéines dans le pays.Toute la région est concernée par l'épuisement de la ressource. Boulbinet est l'un des principaux ports de pêche artisanale de Conakry, la capitale guinéenne. Les prises sont versées à même le sol, sur des bâches tendues sur la digue. Les pêcheurs guinéens doivent, eux aussi, aller de plus en plus loin. Prendre de plus en plus de risques pour trouver le poisson. « Vous savez que cette pêche-là, ça représente un danger, indique Abdoulaye Camara, membre de l'Union des pêcheurs artisanaux, parce que, vous savez, la mer a sa façon de faire. Même le temps où il n'y a pas de pluie, la mer peut s'agiter elle-même. Au fur et à mesure que l'embarcation va très loin, c'est là qu'elle se retrouve en danger. Parce que la mer, c'est la mer. Cette méthode d'aller pêcher loin, c'est pas parce qu'ils veulent aller loin, mais le poisson est un peu éloigné maintenant. »Soumah Seny, alias « Tozo », a une cinquantaine d'années. Il est responsable de l'association des doradiers de Boulbinet. Avec la chute des prises, il explique que de nombreux pêcheurs connaissent une situation financière difficile : « Si vous sortez faire quatre à cinq, six jours, sixième jour vous rentrez. Si vous enlevez la dépense, tu peux te retrouver avec 50 000 dans ta main. Ça permet difficilement de pourvoir aux dépenses de la maison ! Les pêcheurs ne gagnent pas beaucoup d'argent. On peut faire un an sans acheter de viande, parce qu'on n'a pas d'argent pour en acheter. Le prix d'un sac de riz, quand tu reviens de la mer, des fois, tu ne peux même pas gagner ça. » À lire aussiConférence de l'ONU sur l'océan 2025 : l'Afrique particulièrement concernée par ses enjeuxEffondrement de la ressourceCette raréfaction de la ressource, constatée en mer par les pêcheurs, a été documentée par des recherches de l'IRD, l'Institut de recherche pour le développement. « On a étudié un peu les quantités débarquées dans chaque pays au fil des années, explique Timothée Brochiet, chercheur à l'IRD. On s'est rendus compte que pour le Sénégal, les quantités maximales qui ont été débarquées étaient tombées en 2011. Et on s'est rendus compte qu'à partir de 2019, on tombe en dessous de 10 % de cette quantité-là. Et selon une définition qui a été donnée en halieutique, on peut parler d'un stock "écroulé" quand, après quatre années d'affilée, les quantités débarquées sont inférieures à 10 % du maximum. » La situation est à ce point alarmante qu'une mobilisation se met en place pour propager la voix des communautés menacées.Ce jour-là, à Ngor au Sénégal, il s'agit de faire entendre le cœur de l'océan aux jeunes générations, grâce à un enregistrement sous-marin, réalisé avec un hydrophone. Fabrice Monteiro, photographe engagé, participe ce jour-là à l'animation. « Ça m'évoque le pouls de la planète, qu'on partage tous un monde commun et que même sous l'eau, il y a toute une vie, il y a des échanges, il y a des tas de choses auxquelles on pense pas parce qu'on nous a expliqué qu'on pouvait disposer de tout et que finalement la vie comptait pour très peu si ce n'est la nôtre. » Pour cet artiste, l'humanité doit « changer de logiciel ». Et le photographe dit vouloir utiliser ses images pour participer à cette conversation.Comment expliquer ces difficultés croissantes à trouver du poisson ? Les pêcheurs artisanaux mettent régulièrement en cause la pêche industrielle. Une critique partagée par le chercheur sierra-léonais Salieu Kabba Sankho : « Quand nous avons commencé la lutte contre la pêche illégale, de nombreux navires sont venus s'enregistrer. Mais cela a fait augmenter de manière conséquente le nombre de bateaux de pêche industriels. Ces navires achètent un permis qui correspond à la taille du bateau, pas au nombre de poissons qu'ils pêchent. Cela va peut-être couter 15 ou 20 000 euros par an, pour un permis qui permet de pêcher 365 jours sur une année et autant de poissons que vous pouvez en attraper. C'est comme un chèque en blanc pour les industriels. Il y a un gros risque de surpêche et d'effondrement des réserves de poissons. »À lire aussiConférence sur l'Océan : « L'Afrique s'attend à » avoir « plus de poids dans la discussion », dit Foga AgbetossouTrop de bateaux de pêche ?Mais le problème semble aller au-delà de la pêche industrielle : trop de bateaux cherchent désormais à puiser les ressources de l'océan. Cette surexploitation a conduit à une véritable bataille du poisson entre pêcheurs industriels et artisanaux, mais aussi entre pêcheurs artisanaux de nationalités différentes. « Les pêcheurs industriels, comme les pêcheurs artisanaux, sont coresponsables de la baisse des réserves de poissons, indique Thomas Turay, le président d'un syndicat de pêcheurs sierra-léonais qui essaie de promouvoir des pratiques plus respectueuses de l'océan. Il y a vingt ans, ici même, dans ce bureau, on avait 75 000 pêcheurs enregistrés et maintenant, on compte 150 000 personnes qui dépendent de la pêche... Il y a beaucoup de chômage, donc les gens viennent ici pour devenir pêcheurs. La fermeture des mines a aussi joué un rôle. Avant, on voyait des "mango fish", c'est-à-dire des espèces de poissons qui apparaissaient au début de la saison des mangues, qui précède la saison des pluies. Mais aujourd'hui, on ne voit plus ça. C'est quand il pleut seulement qu'on comprend que c'est le début de la saison des pluies. »Dans ce contexte de compétition, les règles sont de moins en moins respectées. « Il y a le problème des chalutiers, poursuit Thomas Turay, qui viennent pêcher jusque dans la Zone d'exclusion côtière, qui nous est réservée, plutôt que d'aller au large, dans la Zone économique exclusive où ils sont autorisés à pêcher. Et puis, il y a des braconniers ! Et notre marine n'est pas équipée pour surveiller la mer pendant toute une journée. Donc, dès que la marine s'en va, les braconniers viennent depuis la Guinée ou le Sénégal. À cela s'ajoute la corruption. Des étrangers viennent et enregistrent leurs bateaux comme s'ils étaient des Sierra-Léonais. Ils paient une commission, c'est tout. »À cette compétition pour la ressource s'ajoute le dérèglement climatique, qui provoque le réchauffement des océans. Ces changements de températures provoquent la migration de certaines espèces vers des eaux plus froides. Le chercheur ghanéen John Kusimi, professeur associé de géographie physique au département de géographie et développement des ressources à l'Université du Ghana, a travaillé sur le phénomène. « Au cours des dernières décennies, indique-t-il, la température à la surface de la mer dans le golfe de Guinée a augmenté de 0,2 à 0,4 degré Celsius. Cette augmentation de la température a poussé les petits poissons pélagiques, ceux que pêchent les pêcheurs artisanaux, à migrer des eaux tropicales vers des mers plus tempérées, où l'eau est plus froide. Cela a également eu pour effet de pousser ces poissons, qui ont le sang-froid, à plonger dans les profondeurs des mers tropicales pour réguler leur chaleur corporelle, les rendant souvent inaccessibles aux pêcheurs traditionnels. Donc tout cela, en ajoutant d'autres facteurs humains, a provoqué un déclin de 60 à 80 % de la population de poissons pélagiques depuis les années 90 jusqu'à aujourd'hui. »Un phénomène chimique menace également la biodiversité de l'océan : son acidification, le fait que sa composition chimique devienne de plus en plus acide. Les premières mesures ont été faites au large des côtes californiennes, mais le professeur Malick Diouf, de biologie animale à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, craint que le phénomène n'en vienne à se répandre : « S'il y a acidité, ça veut dire que tous ceux qui ont une coquille calcaire ont leur vie qui va être hypothéquée, parce que le calcaire est attaqué par l'acide. Et si on regarde les animaux qui ont un test calcaire, aussi bien unicellulaires que pluricellulaires, il y en a des masses. On va vers une perte drastique de la biodiversité. »À écouter aussiSommet des océans à Nice : l'acidification de l'eau menace la biodiversité marineMieux contrôler qui pêche quoiQue faire face à l'effondrement en cours et aux menaces futures ? Depuis ses bureaux de Dakar, l'ONG Greenpeace appelle les autorités à mieux contrôler qui pêche quoi… Le Dr Aliou Ba est responsable de la campagne « Océans » pour Greenpeace Afrique. « La majeure partie de nos pêcheries sont en situation d'accès libre. L'accès libre conduit à la surpêche, à la surexploitation des ressources. Donc, pour parer à cela, il faudrait que l'on contrôle la capacité de pêche dans ces pêcheries, mais aussi accentuer la surveillance pour baisser vraiment ce qu'on appelle la pêche INLA. » Greenpeace essaie aussi d'obtenir une régulation des usines de farine de poisson qui sont à terre et qui sont en concurrence avec le marché local.Reprendre le contrôle ? Les gouvernements de la région disent qu'ils ne cherchent pas autre chose. Le ministère des Ressources maritimes et de la Pêche sierra-léonais est installé au Youyi building, le grand immeuble gouvernemental de la capitale, Freetown. Sheku Sei reçoit à la sortie d'un entretien avec la ministre. Il est responsable de l'aquaculture et de la pêche artisanale au ministère : « Nous avons en tant que pays commencé à mettre en place un système de "saison fermée", durant laquelle les pêcheurs artisanaux ne peuvent plus aller en mer – et au mois d'avril, nous faisons la même chose pour la pêche industrielle. L'idée, c'est qu'il y ait une période de repos biologique pour que les poissons puissent grossir et que la population cesse de décliner, comme ça, on aura plus de poissons dans nos eaux et on pourra produire plus de nourriture. Car un des objectifs, c'est de garantir la sécurité alimentaire et la nutrition. Donc, la fermeture saisonnière de la pêche, les aires marines protégées, mais aussi, nous aimerions avoir plus de fonds pour opérer des patrouilles de surveillance de nos côtes. Donc, nous allons prendre des contacts pendant la conférence de Nice. Nous allons aussi voir si l'on peut améliorer notre système de surveillance à distance, le moderniser, pour pouvoir suivre les opérations des navires en mer, sans avoir à nous déplacer. »À écouter aussiPourquoi les forêts de mangrove sont importantes pour la biodiversité ? Certaines solutions dorment également aux portes de l'océan, dans ces zones charnière que constituent les mangroves. Malmenées par les exploitants miniers, surexploitées par les communautés locales, elles sont pourtant essentielles. En Guinée, des associations s'activent pour les défendre, comme Guinée écologie. Aboubacar Soumah, l'un de ses cadres, guide le visiteur sur un débarcadère de Dubreka. Ici, les communautés pratiquent la pêche artisanale, mais également la riziculture, et elles mènent des activités de reboisement de la mangrove.Aboubacar Soumah longe la digue d'une aire de riziculture abandonnée. À gauche, des terres en friche. À droite, les terres en cours de restauration. Les jeunes pousses de mangrove pointent déjà vers le ciel et le militant écologiste espère que, d'ici à quelques années, cet espace redeviendra propice pour la reproduction des poissons. À marée basse, l'eau s'engouffre dans un petit chenal. Quand la marée monte, l'océan inonde la mangrove et emmène avec lui les poissons, qui y trouvent un milieu favorable pour se reproduire. « Restaurer la mangrove, dit Aboubacar Soumah, ça a beaucoup d'avantages. C'est un espace vital pour les poissons juvéniles. C'est dans ces milieux, dans les zones de mangrove, les zones ombragées, que les gros poissons viennent pondre les œufs. C'est dans cet espace aussi que les juvéniles grandissent jusqu'à atteindre un certain stade de maturité avant de migrer en mer. »Les mangroves grouillent encore de vie, de crabes et d'insectes, dans des sols riches de nutriments et de minéraux charriés depuis l'amont, un écosystème fixé par les racines des palétuviers. Les mangroves sont de véritables incubateurs de vie marine. Leur restauration, explique Aboubacar Soumah, est indispensable pour protéger l'avenir des communautés de pêcheurs.À écouter aussiEn Gambie, des pêcheurs dans une mauvaise passe
C'est ce qu'ont annoncé hier les Nations unies après plus de deux ans de guerre civile. Et à ce triste chiffre, il faut en ajouter un autre, rappelle Al Jazeera : « Dix millions et demi de personnes environ sont des déplacés internes ». En deux ans, loin de s'être atténuée, « la violence s'est intensifiée » rappelle encore le titre, particulièrement « dans la région occidentale du Darfour (...) aggravant la faim dans la zone ». Et l'aide humanitaire ne suffit pas – d'autant que les convois sont parfois attaqués, comme lundi sur la route d'El-Fasher. De nombreux autres fléauxDans tous les secteurs, la guerre entraîne son lot de catastrophes… Dans un autre article,Al Jazeera toujours, pointe l'épidémie de choléra qui frappe le pays. Dans la région de Khartoum, « de nombreux 'retournés' ont commencé à tomber malades ». Beaucoup d'entre eux s'étaient installés à Omdourman, en face de la capitale… « la ville est rapidement devenue surpeuplée » se désole Al Jazeera, « ce qui a entraîné une propagation accélérée du choléra » … Au point, raconte un témoin interrogé par le journal « que de nombreux corps se décomposent dans le Nil, ou dans ses environs » … Ce qui en retour aggrave encore la contagion, puisque le choléra se transmet en ingérant de l'eau contaminée. Les malades se précipitent ensuite dans des hôpitaux surchargés, aggravant encore le problème. Dans les médias aussi, « le paysage est sinistre », et c'est cette fois The Sudan Tribune qui le dit. « Autrefois épicentre du journalisme national, la capitale [Khartoum] abrite désormais des bureaux vidés de leur substance et des studios brisés » se désole le quotidien. À l'exception de la radio et de la télévision nationales, tous les médias ont été « réduits à des coquilles vides (…), où résonne l'effondrement de ce qui fut une presse vibrante ». Il y a bien sûr le coût financier des destructions et des pillages – les logiciels, le matériel perdu, les bibliothèques sonores. Mais il y a surtout une chose, inestimable : « notre voix, notre présence » se souvient le directeur d'une radio populaire… « maintenant, il n'y a plus que le silence ». Du mieux entre Martin Fayulu et Félix Tshisekedi, en RDC L'opposant Martin Fayulu a proposé lundi une rencontre avec le président Félix Tshiskedi; ce dernier a dit oui et est même allé plus loin, relate Actualite.cd, puisqu'il a « salué le patriotisme et le sens d'engagement pour la cohésion nationale affichés » par son adversaire. C'est en tout cas, s'étonne Le Potentiel, un changement radical de posture pour un chef politique dont « l'intransigeance (…) envers le pouvoir de Félix Tshisekedi a longtemps été caractéristique ». Il est encore bien « trop tôt » pour parler d' « alliance » analyse de son côté le correspondant de la Deutsche Welle en RDC, mais tout de même : si cette rencontre a bien lieu, elle marquera un « signe de pardon » entre les deux hommes. Ce prélude au rabibochage montre-t-il, comme le pense Le Potentiel, « la volonté de faire des concessions » du président ? Aujourd'hui au Faso semble plutôt pencher pour le bon sens : si Félix Tshiskedi accepte de rencontrer Martin Fayulu, c'est bien que ce dernier « a dit des choses sensées » et « qu'il est sérieux » croit savoir le titre burkinabè… mais aussi, peut-être, qu'il joue sa survie politique « s'il ne saisit pas cette main de Fayulu dont il a besoin de nos jours ». Un perdant dans ce rapprochementUn perdant du nom de Joseph Kabila, qui a refait surface à Goma dans l'est il y a quelques jours. Le Potentiel estime en tout cas qu'il s'agit là d'un « coup dur » pour l'ancien chef d'État et sa « posture belliqueuse » - le journal estime que Fayulu fait, au contraire, preuve d'une « approche constructive ». Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose lorsqu'il juge que l'opposant « se pose en médiateur » là où, analyse Le Point Afrique, Joseph Kabila « intrigue, inquiète, et divise ».Mais il ne faut pas trop se perdre en conjectures… pour l'heure, au-delà des déclarations politiques, rien n'a été décidé, fixé, organisé… or, conclut la Deutsche Welle, « ce n'est pas la première fois que Martin Fayulu tend la main au président Félix Thisekedi (…). Ce que la coalition attend donc, c'est la concrétisation de ce rendez-vous ».
Walid et son équipe sont au Salon à Silly, l'ancienne salle de fanfare de cette commune rurale de Wallonie picarde. Autrefois, on y répétait des marches. Aujourd'hui, on y improvise des réponses avec deux équipes qui vont s'affronter : Vincent et Juan d'Oultremont VS. Anne et Michaël Albas. On évoque l'origine des dominos, le fait d'enfourcher pégase, la photographie, des montres à crédit et les joues du hamster, on s'amuse autant qu'on en apprend ! Le tout en une heure pile pour les candidats, et on compte sur notre personnalité du jour pour veiller au grain, détenteur d'un savoir ancien, précis et rare : Gaspard Falys est un jeune horloger-pendulier installé dans la commune. Il nous parle de son parcours et de ce qu'il implique… Top chrono ! https://www.horlogerie-gf.be/ Merci pour votre écoute Salut les copions, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Salut les copions sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/19688 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent et comparent la France actuelle à celle d'antan.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cole Palmer traverse une période difficile sur le plan statistique et de la performance, une situation qui inquiète fortement tant les fans de Chelsea que ceux du football anglais. Autrefois vu comme un prodige, Palmer semble méconnaissable, tant dans son approche devant le but que dans ses statistiques. En dépit de son potentiel énorme, il est devenu presque invisible sur le terrain, peinant à se démarquer et à concrétiser ses occasions. Son incapacité à répondre aux attentes place son avenir sous une pression de plus en plus lourde.Pour plus d'anecdotes secrètes sur tes joueurs préférés, abonne-toi à Colinterview ! Ce déclin surprenant est d'autant plus frappant lorsque l'on regarde ses performances chiffrées : peu de buts, peu d'assists et une présence effacée. Celui qui était un espoir prometteur semble être sur une trajectoire descendante, décevant au-delà des simples résultats. Ses chiffres, loin d'être ceux qu'on attendait d'un jeune talent à ce niveau, interrogent sur sa capacité à s'imposer dans un club comme Chelsea et à retrouver le niveau qui avait fait de lui l'un des joueurs les plus scrutés du football anglais.
Autrefois réservées à une minorité d'amateurs discrets, les pratiques BDSM s'affichent désormais sans complexe dans les médias. BDSM pour Bondage et Discipline, Domination et Soumission, Sadisme et Masochisme. Ce sont des pratiques sexuelles utilisant la douleur, la contrainte ou l'humiliation, en tenues de cuir ou de latex. On aurait pu penser que ces démarches resteraient dans des cercles très intimes, mais elles ont infiltré les différents domaines de la pop culture depuis quelques années, et plutôt fièrement. Quels domaines par exemple ? Existe-t-il des films qui montrent ce phénomène ? Écoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Béatrice Jumel. A écouter aussi : Qui sont ces réalisateurs qui ont torturé leurs actrices ? Quels sont les secrets des scènes de sexe au cinéma ? Pourquoi la cité interdite en Chine est-elle interdite ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez ". Suivez Bababam sur Instagram. Date de première diffusion : 18 juillet 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, nous avons rendez-vous avec Nicolas Rocca à Taïwan en position défensive face à la menaces chinoise et avec Juliette Dubois qui nous parle du projet de dépollution de la baie de Hann à Dakar au Sénégal. La défense taïwanaise au défi de la pression chinoise Après les infiltrations multidimensionnelles de la Chine, aujourd'hui, l'armée taïwanaise sur la défensive. Les manœuvres de l'armée chinoise à portée de canon de Taïwan ne cessent de se multiplier : bruits de bottes, bourdonnements dans le ciel, ronds dans l'eau de frégates agressives.Dans un paysage géopolitique instable, l'avenir de la petite île de 23 millions d'habitants, séparée de la République populaire de Chine depuis 1949, est incertain. De Pékin, Xi Jinping ravivant régulièrement son rêve de triomphante réunification. Alors que les États-Unis, seul pays qui accepte de vendre des armes à Taipei, se désengagent des affaires du monde, l'île s'organise, seule, avec les moyens du bord. Un Grand reportage de Nicolas Rocca qui s'entretient avec Jacques Allix.À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie La capitale sénégalaise, côté pile, incarne le décor idyllique des cartes postales : corniche qui surplombe l'océan Atlantique, plages animées et surfeurs. Mais côté face, la réalité de Dakar est tout autre. La baie de Hann est massivement polluée. Elle s'étend sur 20 kilomètres à l'est de la capitale et abrite : le port de Dakar, des quartiers de pêcheurs et une vaste zone industrielle. Autrefois appréciée des habitants et des visiteurs pour ses eaux calmes et ses plages de sable fin, la baie est aujourd'hui envahie par les ordures : 65% des déchets industriels et 35% des déchets ménagers de Dakar y sont déversés. Pollution maximum, danger pour la santé. Un nouveau projet de dépollution, lancé en 2018, avance doucement. Une grosse station d'épuration devrait être achevée l'an prochain, et tout le réseau d'assainissement repensé. Un Grand reportage de Juliette Dubois qui s'entretient avec Jacques Allix.
La technologie a changé de visage. Autrefois célébrée pour ses prouesses techniques, elle est aujourd'hui au cœur de combats politiques, économiques et géopolitiques. Cet épisode propose une réflexion sur cette transformation profonde de l'univers numérique.De la fascination pour la puissance des machines à l'affrontement entre États autour de TikTok ou de l'intelligence artificielle, en passant par la modération algorithmique ou les guerres d'influence, la tech s'impose désormais comme un levier de pouvoir. Plus qu'un secteur d'innovation, elle devient un enjeu de souveraineté et un révélateur des tensions du monde contemporain.À travers des exemples concrets – l'orientation idéologique des IA, les décisions d'Elon Musk ou les stratégies éditoriales des médias tech – le numérique est devenu un terrain d'affrontement politique, obligeant journalistes, citoyens et entreprises à repenser leurs grilles de lecture.-----------
La catatonie est un trouble psychiatrique fascinant et souvent méconnu. Lorsqu'on entend ce mot, on imagine parfois une personne totalement figée, immobile, les yeux dans le vide. Et cette image n'est pas complètement fausse. Mais la catatonie, c'est bien plus complexe. C'est un syndrome, c'est-à-dire un ensemble de symptômes, qui affecte à la fois le comportement, le mouvement et parfois même les fonctions vitales.Qu'est-ce que la catatonie ?La catatonie est un état psychomoteur anormal, qui peut se manifester par une immobilité extrême, mais aussi, paradoxalement, par des mouvements répétitifs, désorganisés ou incontrôlés. Elle peut survenir dans le cadre de troubles psychiatriques graves — comme la schizophrénie ou les troubles bipolaires — mais aussi à la suite d'affections neurologiques, métaboliques ou médicales.Autrefois, on associait presque exclusivement la catatonie à la schizophrénie. Mais on sait aujourd'hui qu'elle peut apparaître dans de nombreuses situations cliniques, y compris chez des personnes atteintes de dépression sévère, de troubles autistiques ou même lors d'infections, de traumatismes ou d'empoisonnements.Quels sont les symptômes ?Les signes de catatonie varient beaucoup, mais on en identifie plusieurs types caractéristiques :Le mutisme : la personne ne parle plus, même si elle est consciente.La stupeur : un état d'immobilité totale, sans réaction aux stimuli extérieurs.La catalepsie : les muscles restent figés dans la position dans laquelle on place la personne. Par exemple, si on lève son bras, il reste levé.La négativisme : un refus actif de bouger ou d'obéir à des instructions simples.L'écholalie : répétition automatique des mots entendus.L'échopraxie : imitation automatique des gestes d'autrui.L'agitation catatonique : un état où la personne bouge de manière désordonnée, sans but apparent, souvent en silence.Dans les formes les plus sévères, la catatonie peut devenir une urgence médicale. Une personne totalement figée pendant plusieurs jours peut développer des complications : déshydratation, malnutrition, thromboses, infections… Dans de rares cas, on parle de catatonie maligne, qui peut être mortelle si elle n'est pas traitée rapidement.Quelles sont les causes ?La catatonie n'est pas une maladie en soi, mais plutôt un symptôme d'un trouble sous-jacent. Elle peut résulter d'un choc émotionnel intense, d'un déséquilibre chimique dans le cerveau, d'une maladie neurologique, ou encore d'une intoxication médicamenteuse. Elle illustre de manière spectaculaire comment l'esprit peut prendre le contrôle – ou bloquer – le corps.Comment traite-t-on la catatonie ?Heureusement, des traitements existent. Le plus souvent, on utilise des benzodiazépines, comme le lorazépam, qui peuvent agir rapidement. Dans les cas résistants, l'électroconvulsivothérapie (ou ECT, parfois appelée « électrochocs ») peut être extrêmement efficace, malgré sa réputation controversée. Le traitement de la cause sous-jacente — qu'elle soit psychiatrique ou médicale — est aussi essentiel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La capitale sénégalaise, côté pile, incarne le décor idyllique des cartes postales : corniche qui surplombe l'océan Atlantique, plages animées et surfeurs. Mais côté face, la réalité de Dakar est tout autre. La baie de Hann est massivement polluée. Elle s'étend sur 20 kilomètres à l'est de la capitale et abrite : le port de Dakar, des quartiers de pêcheurs et une vaste zone industrielle. Autrefois appréciée des habitants et des visiteurs pour ses eaux calmes et ses plages de sable fin, la baie est aujourd'hui envahie par les ordures : 65% des déchets industriels et 35% des déchets ménagers de Dakar y sont déversés. Pollution maximum, danger pour la santé.Un nouveau projet de dépollution, lancé en 2018, avance doucement. Une grosse station d'épuration devrait être achevée l'an prochain, et tout le réseau d'assainissement repensé. « À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie », un Grand reportage de Juliette Dubois.
Superbus était l'invité du Double Expresso RTL2 ce vendredi 28 mars. Le groupe a échangé avec Grégory Ascher et Justine Salmon sur son retour en force avec le single "Lola", revisité avec Hoshi et Nicola Sirkis, un titre dévoilé en exclusivité dans #LeDriveRTL2 la veille de sa sortie le 7 février, depuis entré dans le Top 10 de l'airplay et le Top 20 Shazam. À l'approche d'un nouvel album prévu pour l'été 2025, Superbus a également évoqué sa grande tournée estivale et son concert au Zénith de Paris le 16 octobre prochain. Le groupe a interprété en live "Lola" ainsi que le gold "Radio Song", pour le plus grand plaisir des auditeurs de la station Pop-Rock. L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon ont évoqué les nouvelles règles du permis de conduire et les changements à venir pour les automobilistes. Le winner du jour : - La préfecture de l'Aube récompense les bons conducteurs avec des places pour un parc d'attraction ou des matchs de foot ! Le flashback de novembre 1996 - Sortie du premier jeu vidéo Tomb Raider avec le personnage emblématique de Lara Croft. - En salle, Disney dévoilait "Le Bossu de Notre-Dame" avec Quasimodo et Esmeralda. Les savoirs inutiles : - Autrefois, une culotte désignait un pantalon court porté par les hommes. C'est de là que vient l'expression "porter la culotte", pour désigner celui ou celle qui a l'autorité dans le couple. Le jeu surprise : Emmanuel de Veretz vers Tours gagne un séjour d'une nuit pour 4 personnes au Parc Astérix. La banque RTL2 : - Julien de Mouguerre vers Bayonne repart avec un bon d'achat de 100 € sur THE FORK. - Bénédicte d'Ajou vers Évreux gagne 200 euros. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Retour sur l'élection hier jeudi de Kirsty Coventry à la tête du Comité international olympique. La double championne olympique de natation zimbabwéenne l'a emporté dès le premier tour (avec un total de 49 voix sur 97 votes exprimés) et s'est imposée face à six autres candidats. Comment a-t-elle été élue, pourquoi, et qu'est-ce que cela signifie pour l'Afrique ? Jean-Loup Chappelet est professeur émérite à l'Université de Lausanne. Grand spécialiste du mouvement olympique, il répond aux questions de Christophe Jousset. RFI : Vous observez la vie du mouvement olympique depuis plus de 50 ans. Quelle a été votre réaction en apprenant la victoire de Kirsty Coventry ? Jean-Loup Chappelet : Ça a été un peu une surprise, effectivement, parce qu'avec sept candidats, tout le monde attendait plusieurs tours de scrutin et elle a gagné au premier tour au-delà de la majorité absolue, c'est quand même un exploit. Et c'est une très bonne nouvelle, je trouve, pour le CIO, pour toutes sortes de raisons.On citait deux favoris supposés Juan Antonio Samaranch Junior, qui obtient 28 voix, Sebastian Coe se contente de huit voix… La surprise est effectivement considérable ?Oui, Sebastian Coe était vu comme un favori surtout par les médias et les médias britanniques, en particulier, parce qu'il a fait une campagne orientée sur les médias et sur les réseaux sociaux. Mais ceux qui votent, ce ne sont pas les journalistes, ce ne sont pas les gens qui regardent les réseaux sociaux, ce sont les membres du CIO. Et il y a la moitié des membres qui sont des femmes aussi. Et il y a une incontestable poussée des athlètes parmi les membres et des personnes assez jeunes aussi. Je pense que l'âge a joué un rôle. Autrefois, pour être président du CIO, il fallait avoir environ 60 ans. Aujourd'hui, Kirsty Coventry a 41 ans.On continue de voir le CIO comme un mouvement plutôt conservateur. On se trompe ? Oui, je pense que depuis longtemps, le CIO a évolué. On n'est plus au temps de Coubertin, on est au XXIᵉ siècle et au XXIᵉ siècle, le pouvoir des athlètes est de plus en plus important. Kirsty Coventry a quand même gagné sept médailles, dont deux d'or, ce qui fait d'elle la première présidente du CIO qui est autant médaillée.Quel a été le poids du soutien du président sortant Thomas Bach dans la victoire de Kirsty Coventry, selon vous ? Je pense qu'il a été essentiel. Je pense qu'il a déjà incité Kirsty Coventry à être candidate, en tant qu'athlète, en tant que présidente de la Commission des athlètes à un moment donné, en tant qu'africaine aussi. Je pense qu'il a favorisé cette candidature parce qu'il y a vu un plus pour le CIO, un coup de jeune, si j'ose dire, pour le CIO.On dit que Kirsty Coventry avait le programme le moins concret des sept candidats, elle a été habile ?Je ne crois pas que ce soit vrai. Il y a des choses très intéressantes dans ces manifestes. C'est sûr que présider le CIO doit tenir compte des évolutions de la société et des changements. Et on ne peut pas prendre de position absolue sans tenir compte de ce qui se passe dans le monde. Par exemple, l'élection de Donald Trump aux États-Unis, parce que le premier défi de la présidente du CIO, ça sera d'avoir des Jeux olympiques en 2028 à Los Angeles et de gérer la question des athlètes féminines. Le président des États-Unis tient à ce que, à juste titre d'ailleurs, des femmes puissent participer à la catégorie féminine.À propos de l'accès des athlètes transgenres aux Jeux olympiques de Los Angeles, Kirsty Coventry a dit « Nous ne dérogerons pas à nos valeurs de solidarité ». C'est un bras de fer qui s'annonce avec Donald Trump ?Je ne pense pas. La solidarité, elle doit être avec les athlètes qui sont femmes, c'est-à-dire qui sont biologiquement avec le chromosome X X. Et ça, c'est quand même la première solidarité pour que ces athlètes puissent concourir de façon sûre et avoir une chance de gagner une médaille.C'est la première fois que l'Afrique se retrouve à la tête du Comité international olympique. Est-ce que pour 2036, qui sont les prochains Jeux d'été à attribuer, ça peut être décisif ? Ça peut être une première pour l'Afrique ?Ça peut l'être, mais c'est loin d'être certain parce qu'il n'y a pas pour l'instant de candidature africaine aux Jeux de 2036. Alors peut être la décision d'aujourd'hui créera des candidatures, par exemple en Afrique du Sud, par exemple au Maroc ou ailleurs en Afrique. Mais il y a aussi des candidatures en Asie et il y a une rotation des continents. Après donc l'Europe avec Paris 2024, les Etats-Unis avec Los Angeles 2028, l'Australie avec Brisbane 2032, ça peut être aussi le tour de l'Asie ou de l'Afrique.À lire aussiKirsty Coventry, une vie consacrée au sport
Le Sahara, aujourd'hui le plus grand désert chaud du monde, n'a pas toujours été une étendue aride et inhospitalière. Il y a plusieurs milliers d'années, cette région était une savane luxuriante, peuplée d'animaux et d'humains. La transformation du Sahara en désert est due à une combinaison de facteurs climatiques naturels et de changements environnementaux à long terme.Un Sahara vert il y a 10 000 ansPendant le dernier maximum glaciaire, il y a environ 20 000 ans, le Sahara était déjà un désert. Mais vers 10 000 av. J.-C., la situation change radicalement grâce à un phénomène appelé l'optimum climatique africain. Ce changement est causé par des variations de l'orbite terrestre et de son axe d'inclinaison, qui influencent la répartition des rayons solaires et modifient les régimes de mousson.Ces transformations entraînent des précipitations plus abondantes en Afrique du Nord, faisant du Sahara une région verdoyante, parcourue par de grands lacs, des rivières et des forêts. Des peintures rupestres découvertes dans le désert témoignent de la présence d'hippopotames, girafes et éléphants, ainsi que de communautés humaines pratiquant l'agriculture et l'élevage.Le retour de l'ariditéVers 5000 av. J.-C., l'inclinaison de la Terre change de nouveau, modifiant les régimes climatiques et réduisant progressivement les pluies. Ce processus, appelé aridification du Sahara, s'étend sur plusieurs milliers d'années. La végétation disparaît peu à peu, les lacs s'assèchent et les populations sont contraintes de migrer vers des régions plus hospitalières, notamment vers la vallée du Nil, où naîtra la civilisation égyptienne.Les causes de la désertificationPlusieurs facteurs expliquent cette transformation :1. Changements astronomiques : Les variations de l'orbite terrestre influencent la répartition des pluies en Afrique. 2. Effet d'albédo : Avec la disparition de la végétation, le sol clair du Sahara réfléchit davantage la lumière solaire, accentuant le réchauffement et l'aridité. 3. Action humaine ? Certains chercheurs suggèrent que la surexploitation des ressources par les premiers habitants (déforestation, surpâturage) a pu accélérer la désertification. Un processus encore en coursAujourd'hui, le Sahara continue de s'étendre vers le sud en raison du changement climatique et des activités humaines. Cependant, des cycles de verdissement sont observés à très long terme, ce qui suggère que, dans plusieurs milliers d'années, le Sahara pourrait redevenir verdoyant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La France possède l'un des plus grands stocks d'or au monde, avec environ 2 436 tonnes de métal précieux conservées dans un lieu emblématique : la Souterraine, une salle blindée située sous la Banque de France, en plein cœur de Paris. Ce « Fort Knox français », caché sous le siège de l'institution rue Croix-des-Petits-Champs, protège l'un des trésors nationaux les plus impressionnants, évalué à plusieurs dizaines de milliards d'euros selon le cours de l'or.Mais pourquoi l'État conserve-t-il un tel magot ? Loin d'être un simple reliquat du passé, cet or joue encore un rôle crucial dans la stabilité économique du pays.Une réserve stratégiqueL'or de la Banque de France sert avant tout de garantie de la solidité financière du pays. Autrefois utilisé comme étalon pour garantir la valeur de la monnaie, il constitue aujourd'hui une réserve de confiance pour les marchés financiers et les institutions internationales. En cas de crise économique majeure, ce stock pourrait être mobilisé pour soutenir la monnaie nationale ou garantir des emprunts.Depuis les années 2000, plusieurs pays, notamment la Chine et la Russie, ont augmenté leurs réserves d'or, témoignant d'un regain d'intérêt pour ce métal en tant qu'actif refuge. Contrairement aux devises qui peuvent perdre de la valeur sous l'effet de l'inflation, l'or conserve une valeur intrinsèque sur le long terme.Une gestion active du stockSi la France ne vend plus son or depuis 2009, elle le gère activement. La Banque de France le prête régulièrement sur les marchés financiers, notamment pour des opérations de refinancement entre banques centrales. Ces prêts génèrent des revenus, contribuant ainsi au financement de l'économie.En 2021, la Banque de France a annoncé vouloir renforcer la place de Paris comme centre de négoce de l'or, en développant notamment des opérations de swaps et de refinancement autour du métal précieux. Cette stratégie vise à optimiser la rentabilité de cette réserve tout en garantissant sa pérennité.Un trésor intouchable ?Si l'idée de vendre une partie de ce stock pour financer des dépenses publiques revient régulièrement dans le débat politique, la Banque de France reste prudente. L'or représente un filet de sécurité ultime, un atout que l'État préfère conserver pour faire face aux incertitudes économiques à venir.Ainsi, bien à l'abri sous Paris, ce magot continue de jouer un rôle discret mais essentiel dans la stratégie financière de la France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Autrefois symbole de dynamisme et de modernité, le quartier d'affaires de La Défense traverse une crise sans précédent depuis la pandémie de Covid. Avec la généralisation du télétravail et des tours vieillissantes, le taux de vacance des bureaux a explosé. La Défense est-elle condamnée à ce déclin ou peut-elle se réinventer et trouver un nouveau modèle ?
Invitée: Michèle Riot-Sarcey. Autrefois, lʹémancipation était associée à une liberté acquise collectivement contre les pouvoirs établis. Aujourdʹhui, réduite à une quête individuelle, elle nous pousse à lʹépuisement. Comment refaire de lʹémancipation un projet collectif et porteur dʹespoir? Tribu reçoit lʹhistorienne Michèle Riot-Sarcey, professeure émérite dʹhistoire contemporaine et dʹhistoire du genre de lʹuniversité Paris-VIII-Saint-Denis. Elle publie "Mais où est passée l'émancipation?" aux éditions du Détour.
Olivier Babeau analyse la fin de la démocratisation de l'automobile. Autrefois symbole d'émancipation et de confort, la voiture devient de plus en plus un luxe réservé à une minorité. Le prix moyen d'un véhicule neuf a en effet bondi de 10 000 euros en 6 ans, rendant son achat inaccessible pour de nombreux Français. Cette évolution se traduit par une bipolarisation du marché, avec d'un côté les ménages les plus aisés pouvant se permettre des voitures neuves, et de l'autre la majorité se tournant vers le marché de l'occasion. Cette situation touche particulièrement les zones périurbaines et rurales, où la voiture reste une nécessité. Olivier Babeau pointe également l'impact négatif de la multiplication des normes réglementaires, qui contribue à cette inflation des prix.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
durée : 00:25:28 - Les Grands entretiens - par : Judith Chaine - Le grand pianiste Alfred Brendel (né en 1931) a reçu France Musique dans sa maison londonienne. Il revient sur plus de 60 ans d'une immense carrière au micro de Philippe Cassard.
Maxime Vachier-Lagrave, connu sous le nom de « MVL » pour les plus initiés, est l'un des meilleurs joueurs mondiaux d'échecs.Et surtout, l'un des meilleurs joueurs français de tous les temps !Il devient Grand Maître International à seulement 14 ans et fait partie du cercle très fermé des joueurs dont le classement ELO a dépassé les 2800 points.En effet, dans l'histoire des échecs, seulement 15 joueurs ont pu atteindre ce niveau.Comme Magnus Carlsen, il appartient à la génération née au début des années 1990, qui a dominé la compétition jusqu'à l'arrivée récente d'une nouvelle vague de joueurs nés à la fin des années 2000.Sa génération a appris les échecs dans les livres et a assisté à l'avènement des ordinateurs, qui ont bouleversé la façon de jouer.La technologie a indéniablement augmenté le niveau des compétitions grâce à des analyses éclaires et un apprentissage plus rapide. Autrefois, les machines étaient un simple outil.Aujourd'hui, elles surpassent les joueurs et remettent en cause de nombreuses stratégies. Elles permettent aux joueurs du monde entier de s'affronter et de progresser plus rapidement.Les meilleurs logiciels sont accessibles à tous notamment sur des plateformes comme Chess.com ou Lichess et ont largement démocratisé les échecs.Pour gagner, il faut faire preuve de créativité et d'innovation, à la manière d'un entrepreneur, afin de sortir l'adversaire de sa zone de confort.Il faut également savoir prendre des décisions rapidement, à l'instinct, notamment dans les parties rapides (entre 10 et 60 minutes par joueur) et les parties blitz (moins de 10 minutes), où Maxime excelle.Dans cet épisode, il évoque l'importance de la préparation mentale et physique, la gestion du stress et du temps, ainsi que l'évolution de sa carrière.Il partage aussi quelques conseils pour progresser aux échecs et des astuces sur les meilleures stratégies à adopter.Bonne écoute !===========================
Le village de Polleur, niché au bord de la Hoëgne dans la province de Liège, est aujourd'hui un lieu paisible où il fait bon vivre. Mais selon une légende locale, ce village n'a pas toujours été un havre de tranquillité. Autrefois, dans la forêt de Staneux, vivait une créature monstrueuse qui terrorisait les habitants. Quelle était cette bête étrange ? Comment s'en débarrasser ? Et qui a eu le courage de l'affronter ? Les réponses se trouvent dans la légende de la Bête de Staneux, racontée par Marc de la Croix et Fanny Cuisset. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
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durée : 00:30:20 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Marine Vlahovic - À Marseille, on les appelle les « sans P ». Autrefois utilisées par les retraités, les voiturettes — souvent customisées — font désormais fureur chez les lycéens des quartiers aisés. - réalisation : David Jacubowiez