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Au programme : sécurité routière, essai Honda Prelude, recharge Drop & Charge, 20 d'Allopneus et vignette collection.
durée : 00:06:15 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Il faut passer "par la pénalisation très importante de la détention de protoxyde d'azote" pour les conducteurs, plaide Me Antoine Régley, avocat des parents de Mathis, tué à 19 ans début novembre à Lille (Nord) par un conducteur ayant consommé du protoxyde d'azote. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Sécurité routière : depuis le début de l'année, plus de 2 718 conducteurs positifs à l'alcool et près de 2 707 aux drogues by TOPFM MAURITIUS
Le CFPPA Provence-Ventoux, situé à Carpentras, est une ressource essentielle pour les adultes souhaitant se former aux métiers de l’agriculture et du paysage. Pour en parler nous avons reçu sur l’antenne d’RTVFM, Geneviève Largaud chargée de développement et Cyril Clop coordinateur de parcours et formateur. Ils ont mis en lumière [...]
Avec : Élise Goldfarb, entrepreneure. Yael Mellul, ancienne avocate. Et Frédéric Hermel, journaliste. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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L’expression « vaut mieux en rire » à son meilleur !
Des amendes de plusieurs milliers d'euros: c'est la mauvaise surprise qu'ont reçu, ces dernières semaines, des centaines de propriétaires de logements Airbnb à Bruxelles. La Région tente de récupérer des inscriptions et des taxes impayées. Il sera inutile désormais de prouver votre bonne foi auprès du fisc en cas de première erreur sur votre déclaration fiscale. L'administration devra considérer, avant toute chose, que c'était de l'inattention. Mais des sanctions restent encore possibles. Le leader mondial taïwanais de la fabrication des semi-conducteurs TSMC, victime de fuites de données industrielles. Des employés auraient diffusé des secrets d'entreprise. La société agit pour contrer cette affaire. Hiroshima, 80 ans après. Les articles sur l'entrée du monde dans l'ère du nucléaire sont à lire ici et là. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Alors que l'intelligence artificielle continue de croître à une vitesse fulgurante, elle pourrait bien fragiliser les bases même sur lesquelles elle repose. Car les semi-conducteurs, essentiels à sa fabrication, sont de plus en plus menacés par les pénuries d'eau, lesquelles sont amplifiées par le réchauffement climatique... auquel contribue de plus en plus l'intelligence artificielle. L'intelligence artificielle (IA) n'est pas sans conséquences environnementales. Son déploiement s'appuie sur des infrastructures énergivores, et surtout hydrovores. Les semi-conducteurs en sont le cœur technologique et nécessitent en effet d'importantes quantités de cuivre, métal dont l'extraction requiert jusqu'à 85 litres d'eau par kilo produit. Or, 28 millions de tonnes sont consommées chaque année à l'échelle mondiale, selon l'Association internationale des producteurs de cuivre. Une industrie au bord de la surchauffe Avec la multiplication des épisodes de sécheresse, les chaînes d'approvisionnement se fragilisent. Le Chili, premier producteur mondial de cuivre, est déjà classé à haut risque hydrique, impactant 7% de la production actuelle de semi-conducteurs. Selon un rapport du cabinet PwC, cette proportion pourrait grimper à 32% d'ici à 2035, avec des effets en cascade sur d'autres pays clés comme la Chine, la Corée du Sud, le Japon ou encore les États-Unis. Cela arrive alors que le marché des semi-conducteurs s'apprête, selon la filière, à franchir les 1 000 milliards de dollars de valeur d'ici à cinq ans. Dans ce contexte, chaque menace pesant sur la chaîne de production prend une dimension stratégique. Les semi-conducteurs sont qualifiés par PwC d'« élément vital » de la technologie moderne. Ils sont présents partout : télécommunications, intelligence artificielle, véhicules électriques, défense... Des réponses encore limitées Pour faire face à ces tensions, il y a plusieurs leviers d'action. Le premier – et plus important – est cependant le moins utilisé par les acteurs du domaine : la réduction des émissions par les activités humaines de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique, pour s'attaquer à la racine du problème. La filière opte en revanche pour des approches plus techniques : des techniques d'extraction moins consommatrices d'eau sont en cours de développement, et certains projets misent sur la désalinisation de l'eau de mer. Cette solution reste pourtant controversée en raison de ses impacts écologiques non négligeables. Pour les semi-conducteurs, la recherche se penche sur des matériaux alternatifs au cuivre. Mais l'un des leviers les plus concrets reste le recyclage : en 2022, un tiers du cuivre consommé provenait déjà de sources recyclées, et ce chiffre pourrait encore augmenter. Car contrairement à d'autres matériaux, le cuivre peut être recyclé sans perte de performance. À lire aussiL'intelligence artificielle fait grimper la facture d'électricité des Américains
C'est un métal discret mais indispensable. Présent dans nos téléphones, nos ordinateurs, nos voitures, et surtout dans les semi-conducteurs, le cuivre est devenu l'un des piliers de notre économie numérique et énergétique. Et pourtant, il est aujourd'hui en danger.Depuis les années 2000, 28 millions de tonnes de cuivre sont extraites chaque année à travers le monde, selon l'International Copper Association. Mais face à l'intensification des sécheresses, cette exploitation est de plus en plus menacée. Car extraire du cuivre, c'est aussi consommer énormément d'eau. 1 600 litres, rien que pour récupérer les 19 kilos nécessaires à une voiture thermique. Pour un véhicule électrique ? Il faut quatre fois plus. Et c'est bien là le problème. Le Chili, premier producteur mondial, fait face à des sécheresses chroniques, tout comme le Pérou, le Mexique ou encore la République démocratique du Congo. Des régions-clés pour le cuivre, et donc pour l'industrie électronique mondiale. En 2021, Taïwan, le plus gros producteur de semi-conducteurs, a connu une sécheresse sévère. Résultat : l'approvisionnement en cuivre a chuté, et avec lui, une partie de la chaîne économique mondiale.Selon PwC, d'ici 2035, un tiers du cuivre nécessaire à la production de semi-conducteurs pourrait ne plus être disponible. Et près de 60 % en 2050. Le tout, alors que la demande mondiale va exploser, poussée par les énergies renouvelables et l'électrification des transports. Quelles solutions ? Plusieurs pays misent sur la désalinisation de l'eau de mer, ou sur des matériaux alternatifs comme l'argent ou les nano-carbones. Mais surtout, le recyclage apparaît comme une priorité. En 2022, un tiers du cuivre utilisé dans le monde provenait déjà de matériaux recyclés. Et ce n'est pas anodin : recycler le cuivre permet d'économiser jusqu'à 80 % d'énergie par rapport à une extraction classique. Alors oui, les estimations parlent encore de 5 000 millions de tonnes en réserve. Mais ces chiffres reposent sur des scénarios très optimistes. Une chose est sûre : si notre consommation ne ralentit pas, ces réserves pourraient s'épuiser en à peine 30 ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Le nombre de conducteurs sans assurance explose ! Les Français fâchés avec leur brosse à dent
(00:00:38) C'est quoi ce flou sur la défense collective dans l'OTAN ? (00:04:45) Les pires et les meilleurs conducteurs d'Europe (00:12:26) Tibet: l'histoire en sursis (3/5) - des réfugiés racontent l'inaccessible
Tous les jours à 5h50, Anthony Morel, expert High-Tech vous fait découvrir les dernières actus techno, dans Charles Matin, sur RMC.
Tous les matins, 8h50 sur Chérie FM, Alex et Tiffany l'équipe du Réveil Chérie vont chacun vous donner une info ! Une seule est vraie ! L'autre est complètement fausse !" A vous de trouver qui dit vrai !
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En Corée du Sud, les semi-conducteurs font la richesse du pays, mais aussi la souffrance de nombreux travailleurs. Exposés à des produits chimiques, les ouvriers des usines de semi-conducteurs dénoncent un manque de protection qui provoque de nombreux cancers. Un problème sur lequel de nombreuses entreprises ferment les yeux. Après 20 ans de carrière passée à Samsung, Jeong Hyang-suk porte un constat amer sur son travail qui l'a poussée à démissionner en 2015 : « J'étais fière de travailler pour Samsung, mais cela a failli me tuer. Quand je suis arrivée dans l'entreprise après le lycée, je n'avais pas eu de formation sur les dangers de ce métier. On ne savait pas les risques, on allait dans l'inconnu ». Sur les chaînes de production des semi-conducteurs, elle et ses collègues ont été exposés pendant des années à des produits chimiques dangereux entraînant notamment des cancers. Des maladies dont souffrent encore Jeong Hyang-suk et ses anciens collègues : « J'ai fait deux fausses couches, eu des problèmes d'infertilité et deux tumeurs, l'une à l'utérus et l'autre à la tête. Je suis encore aujourd'hui sous traitement. Autour de moi aussi, les gens tombaient malades. Mes deux supérieurs, l'un a eu un cancer de la peau, l'autre un cancer du poumon, ils en sont morts. J'ai aussi vu une collègue accoucher d'un enfant mort-né. Une cheffe d'équipe est décédée très vite, sans que l'on sache de quelle maladie il s'agissait. Avec le recul, on pense que c'était peut-être une leucémie. À l'époque, on ne connaissait pas cette maladie. Elle n'avait que 24 ou 25 ans. Ça m'a choquée ». À lire aussiCorée du Sud: le gouvernement dépose un projet de loi pour augmenter la durée de travail hebdomadaire Plusieurs centaines de produits chimiques différents sont utilisés dans les usines de semi-conducteurs de n'importe quelle entreprise du secteur. Seulement, en Corée du Sud, la législation autorise les sociétés à garder secrète la liste exacte des composants utilisés. Une mesure pour se protéger de la concurrence mais qui ne permet pas de demander des mesures de protection adéquates. Lee Jong-ran, de l'association Sharps, qui regroupe d'anciens employés du secteur, témoigne de la difficulté à mieux protéger les ouvriers : « Samsung par exemple, après avoir été condamné en justice en 2018, s'est excusé pour le manque de protection et a promis des améliorations. Mais dans le même temps, l'entreprise a décidé de sous-traiter une grande partie de sa production à des sociétés externes qui sont moins regardantes et ne peuvent tenir Samsung pour responsable. Le problème s'est déplacé ». Aujourd'hui encore, les travailleurs des usines de semi-conducteurs ont deux à trois fois plus de chance de développer un cancer à cause des produits chimiques. Les syndicats et la communauté scientifique appellent à lever le secret industriel autour des composants de fabrication. À lire aussiLa Corée du Sud investit pour devenir un leader des semi-conducteurs liés à l'IA
En Corée du Sud, les semi-conducteurs font la richesse du pays, mais aussi la souffrance de nombreux travailleurs. Exposés à des produits chimiques, les ouvriers des usines de semi-conducteurs dénoncent un manque de protection qui provoque de nombreux cancers. Un problème sur lequel de nombreuses entreprises ferment les yeux. Après 20 ans de carrière passée à Samsung, Jeong Hyang-suk porte un constat amer sur son travail qui l'a poussée à démissionner en 2015 : « J'étais fière de travailler pour Samsung, mais cela a failli me tuer. Quand je suis arrivée dans l'entreprise après le lycée, je n'avais pas eu de formation sur les dangers de ce métier. On ne savait pas les risques, on allait dans l'inconnu ». Sur les chaînes de production des semi-conducteurs, elle et ses collègues ont été exposés pendant des années à des produits chimiques dangereux entraînant notamment des cancers. Des maladies dont souffrent encore Jeong Hyang-suk et ses anciens collègues : « J'ai fait deux fausses couches, eu des problèmes d'infertilité et deux tumeurs, l'une à l'utérus et l'autre à la tête. Je suis encore aujourd'hui sous traitement. Autour de moi aussi, les gens tombaient malades. Mes deux supérieurs, l'un a eu un cancer de la peau, l'autre un cancer du poumon, ils en sont morts. J'ai aussi vu une collègue accoucher d'un enfant mort-né. Une cheffe d'équipe est décédée très vite, sans que l'on sache de quelle maladie il s'agissait. Avec le recul, on pense que c'était peut-être une leucémie. À l'époque, on ne connaissait pas cette maladie. Elle n'avait que 24 ou 25 ans. Ça m'a choquée ». À lire aussiCorée du Sud: le gouvernement dépose un projet de loi pour augmenter la durée de travail hebdomadaire Plusieurs centaines de produits chimiques différents sont utilisés dans les usines de semi-conducteurs de n'importe quelle entreprise du secteur. Seulement, en Corée du Sud, la législation autorise les sociétés à garder secrète la liste exacte des composants utilisés. Une mesure pour se protéger de la concurrence mais qui ne permet pas de demander des mesures de protection adéquates. Lee Jong-ran, de l'association Sharps, qui regroupe d'anciens employés du secteur, témoigne de la difficulté à mieux protéger les ouvriers : « Samsung par exemple, après avoir été condamné en justice en 2018, s'est excusé pour le manque de protection et a promis des améliorations. Mais dans le même temps, l'entreprise a décidé de sous-traiter une grande partie de sa production à des sociétés externes qui sont moins regardantes et ne peuvent tenir Samsung pour responsable. Le problème s'est déplacé ». Aujourd'hui encore, les travailleurs des usines de semi-conducteurs ont deux à trois fois plus de chance de développer un cancer à cause des produits chimiques. Les syndicats et la communauté scientifique appellent à lever le secret industriel autour des composants de fabrication. À lire aussiLa Corée du Sud investit pour devenir un leader des semi-conducteurs liés à l'IA
Conducteurs en machinisten zijn klaar met hun werkgever, de NS. En dus gaan ze morgen staken. Dennis zoekt voor je uit waarom en wat jij daarvan merkt.
durée : 00:01:04 - Le GEIQ Mobilité fait étape à Périgueux pour recruter et former les futurs conducteurs de bus et cars - Dans le cadre du Mobilité Job Tour, le GEIQ Mobilité Nouvelle-Aquitaine s'arrête à Périgueux pour informer, échanger et recruter les futurs conducteurs de voyageurs.
Tous les jours à 5h50, Anthony Morel, expert High-Tech vous fait découvrir les dernières actus techno, dans Charles Matin, sur RMC.
[SPONSORISÉ] Dans notre société ultra-connectée, les semi-conducteurs sont omniprésents, des smartphones aux voitures électriques et autonomes, en passant par les ordinateurs et les objets connectés. Dans cet épisode, nous vous invitons à découvrir ce monde fascinant et complexe qui se cache au cœur des technologies que nous utilisons tous les jours. Que sont exactement les semi-conducteurs ? Comment fonctionnent-ils et pourquoi jouent-ils un rôle aussi crucial dans l'innovation et l'économie mondiale ? Nicolas Blasco, Senior Expert, Intégration des technologies pour l'activité Électronique d'Air Liquide, nous éclaire sur le sujet. Que vous soyez un passionné des nouvelles technologies ou simplement curieux, cet épisode décrypte ce qui se cache dans vos appareils quotidiens et les enjeux technologiques de demain. Alors, préparez-vous à voyager au cœur de l'infiniment petit pour comprendre le pouvoir immense de ces micro-composants. _ Grâce à des experts du Groupe, des collaborateurs passionnés, nous vous dévoilons les coulisses de l'innovation, pour mieux saisir l'importance de ces avancées et de leur impact sur nos vies. Rejoignez-nous dès aujourd'hui pour faire avancer le monde de demain : https://www.airliquide.com/fr/rejoignez-nous/carrieres-chez-air-liquide Air Liquide est un leader mondial des gaz, technologies et services pour l'industrie et la santé. Oxygène, azote et hydrogène sont des petites molécules essentielles à la vie, la matière et l'énergie. Elles incarnent le territoire scientifique d'Air Liquide et sont au cœur du métier du Groupe depuis sa création en 1902. _ Find the english version above
Face aux accidents et à un climat d'insécurité croissante sur les routes mauriciennes, le gouvernement envisage de relancer le permis à points,. Introduit en 2013, puis abandonné, ce système sera remis en place très rapidement. L'objectif est clair : responsabiliser les conducteurs, sauver des vies et renforcer la sécurité routière. Actuellement, l'île Maurice compte environ 720 000 véhicules motorisés. Sur les 40 dernières années, l'augmentation constante du nombre de véhicules a entraîné une hausse significative des risques d'accidents. Alain Jeannot, près de l'association Prévention routière avant tout, a souligné que le permis à points est une initiative importante, mais qu'il devra impérativement être accompagné d'un effort soutenu de sensibilisation du public. De son côté, le sergent Mohess, de la Traffic Branch, estime que ce système pourrait avoir un réel impact sur le comportement des conducteurs, contribuant ainsi à la réduction des accidents sur nos routes.
Sécurité routière : L'apprentissage de la conduite centré sur l'examen pratique doit être revu pour assurer que les apprentis conducteurs soient aptes à prendre la route, soutient Manoj Rajcoomar by TOPFM MAURITIUS
Ce matin sur Skyrock, Difool nous fait découvrir des experts de la route avec une petite compile !
Aujourd'hui, Fatima Aït-Bounoua, Antoine Diers et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
A 10h, ce mercredi 9 avril 2025, les GG : Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Etienne Liebig, éducateur, et Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, débattent de : Faut-il brider les voitures des jeunes conducteurs ?
Direction la Centrafrique pour parler de la nostalgie des conducteurs des taxis et bus. Après l'indépendance en 1960, le secteur du transport en commun était dominé par ces véhicules qui circulaient dans toute la capitale à moindre coût, facilitant le déplacement des biens et des personnes. Mais après les crises sécuritaires qui ont secoué le pays, ce secteur est fragilisé en raison de la dégradation avancée des routes, du pillage des terminaux et des lieux de stationnement, du vol des véhicules et de la montée de l'insécurité qui empêchent taxis et bus de couvrir toute la capitale. Aujourd'hui, de nombreux propriétaires préfèrent remplacer leur taxi et bus par des moto-taxis, entraînant progressivement la disparition du noble métier de chauffeur. De notre correspondant à Bangui,Assis dans un fauteuil, Nathan se désaltère avec un sachet d'eau glacée. À cause de la chaleur, il a mis une serviette sur son épaule pour éponger de temps en temps sa sueur. À ses côtés, une dizaine d'autres conducteurs de taxis et bus sont installés sur des bancs, en forme de U. Nathan est devenu conducteur à la fin des années 1980.« L'activité des chauffeurs de taxis et de bus était au top. Il y avait plus de 5 000 bus qui desservaient une dizaine de lignes dans la capitale. Maintenant, on ne compte qu'une cinquantaine de bus qui desservent cinq lignes. À l'époque, dans la cabine, je gagnais 18 000 francs CFA par jour (27,45€) et mon receveur lui gagnait 20 000 francs CFA (30 euros). Maintenant, la recette des bus varie entre 6 000 francs CFA (9 euros) et 7 000 francs CFA (10,67 euros). »Ici, au terminal nord, seulement quatre bus des dix places desservent cette partie de la capitale. L'endroit est presque désert. À l'intérieur d'un bus de couleur verte stationné, quelques usagers patientent. Charlemagne regrette le bon vieux temps : « Il y avait un problème de transport. On se bousculait pour avoir une place dans un taxi ou un bus. Aujourd'hui, il nous faut patienter plusieurs minutes, le temps de remplir le véhicule. Je préfère les bus à cause de la sécurité, mais c'est désolant de constater leur disparition progressive. »À lire aussiCentrafrique: Igwé Motor, un service de motos-taxi plus sécuriséEn regardant cette scène de désolation, Nathan, nostalgique, affalé dans son fauteuil, secoue la tête : « Mon patron a vendu son bus pour acheter une dizaine de moto-taxis. Il a dit que les motos sont très rentables et ne paient aucune taxe. Maintenant, je me retrouve sans boulot. Je passe des journées entières ici, au terminal nord. Parfois, je remplace des collègues à l'heure de pause pour quelques minutes. Mais avec ce rythme, je n'arrive plus à joindre les deux bouts avec ma famille. »Non loin de là, Marius, un conducteur de taxi, se gare au bord de la route pour acheter des noix de colas chez un vendeur ambulant. Il n'a pas envie de continuer la course : « Devenir conducteur de taxi a toujours été mon ambition. Contrairement aux décennies précédentes, le prix du carburant à la pompe a augmenté de 80%. Le terrain est devenu difficile et je n'ai plus envie de travailler, parce que les usagers ne s'intéressent plus aux taxis. »Selon le syndicat des taxis et bus, environ 5 000 conducteurs sont aujourd'hui au chômage. Quelques centaines se sont reconvertis et travaillent dans des organisations non gouvernementales.À lire aussiCentrafrique: dix conducteurs de moto taxis tués dans une embuscade vers Bria
Physicienne de formation, Maud Vinet est l'une des figures clés du quantique en France. Fondatrice et PDG de Quobly, elle ambitionne de faire de cette start-up un leader des processeurs quantiques basés sur le silicium, une approche qui pourrait bouleverser l'industrie des semi-conducteurs. Diplômée de l'École normale supérieure et titulaire d'un doctorat en physique appliquée, elle débute sa carrière au CEA-Leti, l'un des principaux laboratoires mondiaux en microélectronique. Dans un secteur où la loi de Moore – cette règle selon laquelle la puissance des puces double tous les deux ans – semble atteindre ses limites, Maud Vinet perçoit très tôt l'opportunité du quantique. À la tête de plusieurs programmes de recherche au Leti, elle explore les transistors en silicium comme base pour des qubits, ces unités élémentaires de calcul quantique.En 2023, forte de plus de vingt ans d'expertise en microélectronique, Maud franchit un cap en cofondant Quobly (ex-Siquance). L'idée est simple : utiliser le silicium, matériau déjà au cœur de l'industrie des semi-conducteurs, pour développer des processeurs quantiques compatibles avec les infrastructures existantes. Un choix stratégique qui s'oppose aux approches plus exotiques du quantique (supraconducteurs, photons) et qui pourrait accélérer l'industrialisation de cette technologie de rupture.Dans un contexte de souveraineté technologique et de compétition accrue avec les États-Unis et la Chine, Quobly bénéficie du soutien des grands acteurs français et européens du semi-conducteur, notamment STMicroelectronics. Maud s'impose ainsi comme une voix influente du quantique made in Europe, plaidant pour une approche pragmatique et industrialisable du secteur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour débuter l'émission de ce jeudi 6 mars 2025, les GG : Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie, Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, et Frédéric Farah, économiste, débattent du sujet du jour : Faut-il imposer un examen médical aux conducteurs seniors ?
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour. Alors que la guerre en Ukraine dure depuis trois ans, une paix est-elle envisageable ? Quelle est la stratégie de Donald Trump et de Vladimir Poutine ? Que peut faire Emmanuel Macron en visite à Washington ?
Pour débuter l'émission de ce vendredi 21 février 2025, les GG : Bruno Poncet, cheminot, Marie-Sophie Bufarull, secrétaire, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, débattent du sujet du jour : "Laisser la police contrôler les conducteurs de train ?".
A 10h, ce mercredi 19 février 2025, les GG : Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Etienne Liebig, éducateur, et Antoine Diers, consultant, débattent de : Interdire les voitures puissantes aux jeunes conducteurs ?
Après le drame à Châteaudun, les contrôles de sécurité routière se multiplient en France pour s'assurer que les conducteurs de bus et de car ne conduisent pas sous stupéfiants ou sous alcool. Près de Cannes, les gendarmes multiplient les contrôles, pour la satisfaction des premiers concernés.
Après le drame à Châteaudun, les contrôles de sécurité routière se multiplient en France pour s'assurer que les conducteurs de bus et de car ne conduisent pas sous stupéfiants ou sous alcool. Près de Cannes, les gendarmes multiplient les contrôles, pour la satisfaction des premiers concernés.
L'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis a déjà des répercussions sur le secteur technologique. Après les cryptomonnaies et l'intelligence artificielle, c'est désormais l'industrie des semi-conducteurs qui est dans son viseur. Son objectif ? Réindustrialiser l'Amérique, et pour y parvenir, le 47ᵉ président entend imposer de nouveaux droits de douane sur les produits stratégiques.Lors d'un discours à Miami devant des élus républicains, Donald Trump a annoncé vouloir taxer lourdement certaines importations, notamment les médicaments et les semi-conducteurs. Selon Bloomberg, ces droits de douane seraient bien supérieurs aux 2,5 % actuels. Une rupture avec la politique de son prédécesseur Joe Biden, qui avait misé sur les subventions pour attirer les industriels.L'ancien président critique vivement le CHIPS Act, un programme de plus de 50 milliards de dollars destiné à soutenir la production de puces électroniques aux États-Unis. Contrairement à Biden, qui a encouragé les investissements en distribuant des aides financières, Trump estime que les entreprises viendront s'implanter d'elles-mêmes pour éviter de payer ces nouvelles taxes. « Nous ne voulons pas leur donner des milliards de dollars comme ce programme ridicule de Biden », a-t-il déclaré. Mais cette stratégie protectionniste pourrait avoir des effets secondaires. Si ces taxes sont appliquées, le coût des semi-conducteurs, indispensables à de nombreux produits électroniques, risque d'augmenter. Une hausse qui pourrait se répercuter sur le prix des biens de consommation, en contradiction avec la promesse de Trump de redonner du pouvoir d'achat aux Américains. Reste à voir si cette politique convaincra les industriels… et les consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 31 janvier 2025 - Châteaudun : une lycéenne victime de la drogue au volant La commune de Châteaudun en Eure-et-Loir est en deuil, au lendemain de l'accident mortel impliquant un car scolaire qui transportait plusieurs dizaines d'élèves. Le véhicule a quitté la chaussée jeudi matin avant de se retrouver couché sur le bas-côté : la sortie de route a coûté la vie à une lycéenne de 15 ans et a blessé 20 autres élèves. Le conducteur, âgé de 26 ans et inconnu de la justice, a été placé en garde à vue. Un premier test salivaire aux stupéfiants s'est "révélé positif", et le parquet de Chartres a indiqué, ce mercredi midi, que les résultats de la prise de sang révèlent que le chauffeur avait consommé de la résine de cannabis avant l'accident. Le conducteur, lui, nie une consommation récente. "Le gardé à vue continue d'indiquer, pour sa part, qu'il s'agit non pas d'une consommation de produits stupéfiants mais d'une contamination passive qui expliquerait la présence ainsi détectée, n'ayant pas consommé de produits stupéfiants depuis le mois de décembre dernier", a-t-il poursuivi. C'est sa compagne qui consomme régulièrement, indique-t-il, et qui pourrait être à l'origine de ce résultat. En déplacement sur place, le ministre chargé des Transports a annoncé que "des contrôles de plus en plus importants" des chauffeurs – notamment "au niveau des stupéfiants" – allaient être menés. « Malheureusement, ce qui avait été fait (...) contre l'alcool auprès d'un certain nombre de chauffeurs il y a quelques années, devra se faire au niveau des stupéfiants», a affirmé Philippe Tabarot, alertant sur les risques de la prise de stupéfiants avant de prendre le volant. 20 % des accidents mortels impliquent un conducteur sous stupéfiants, soit un accident sur cinq. Des députés portent un projet de loi pour changer la qualification "involontaire" de ces homicides. Nos journalistes ont rencontré le chef Yannick Alléno qui en a fait son combat depuis la mort de son fils Antoine, fauché par un chauffard récidiviste en 2022.Selon le dernier rapport de la Sécurité routière, la vitesse excessive ( 33 %) demeure la première cause de mortalité, devant l'alcool (25 %). La secrétaire générale de la Ligue de Défense des Conducteurs alerte également sur les dangers des routes mal entretenues, mettant en avant le constat selon lequel l'infrastructure apparaît comme l'un des facteurs mis en cause dans 30 % des accidents mortels.Les experts :- Gilles DANSART - Journaliste spécialiste des transports et des questions de mobilité, rédacteur en chef du site Mobilettre- Pierre CHASSERAY - Délégué général de 40 millions d'automobilistes- Caroline TICHIT - Avocate en droit routier - Aude LEROY - Grand reporter
Au menu de la troisième heure des GG du vendredi 24 janvier 2025 : Hausse du prix de la carte grise, conducteurs dépouillés ? ; avec Zohra Bitan, fonctionnaire, Mourad Boudjellal, éditeur de BD, et Bruno Pomart, ex-policier du raid.
Avec : Yael Mellul, ancienne avocate et présidente de l'association "Femme et libre". Laurent Dandrieu, rédacteur en chef culture à Valeurs Actuelles. Et Périco Légasse, journaliste à Marianne. - Après le succès d'audience rencontré cette année, Estelle Denis repart pour une nouvelle saison. Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
durée : 00:37:12 - Secrets d'info - par : Benoît COLLOMBAT, Cellule investigation de Radio France - L'explosion d'airbags au nitrate d'ammonium a provoqué la mort d'au moins 15 personnes en France, dont 14 en outre-mer. L'enquête de la cellule investigation de Radio France révèle l'ampleur du scandale, les rappels de véhicules trop tardifs et les alertes négligées. - réalisé par : Christophe IMBERT
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.
Un nouvel épisode d'espionnage industriel secoue la France, ciblant cette fois le secteur stratégique des semi-conducteurs. Vendredi dernier, un ressortissant chinois d'une trentaine d'années a été mis en examen pour des transferts illégaux de technologies sensibles, au profit présumé des armées chinoise et russe. L'affaire, baptisée « Ommic », du nom de l'entreprise française spécialisée dans les puces électroniques, éclaire un réseau complexe impliquant cinq suspects depuis 2023 : deux Français et trois Chinois. Au cœur de cette affaire, le nitrure de gallium, un matériau essentiel pour accroître la puissance des semi-conducteurs et réduire la taille des batteries, un enjeu technologique et militaire de premier plan. Selon les enquêteurs, Ruodan Z., homme d'affaires chinois ayant racheté Ommic en 2018, et Marc R., directeur général de l'entreprise, auraient orchestré des stratagèmes sophistiqués pour contourner les réglementations. Ces transferts de technologies, potentiellement destinés aux industries militaires chinoises et russes, auraient été réalisés malgré les interdictions. Marc R. est déjà mis en examen depuis 2023 pour transmission de documents sensibles à une puissance étrangère. Les charges retenues, notamment pour « association de malfaiteurs » et « complicité d'abus par dirigeant », soulignent la gravité des faits. Ce scandale met en lumière les risques que les entreprises technologiques françaises encourent face à des stratégies d'espionnage transnationales. Dans un contexte où la souveraineté technologique européenne est plus que jamais une priorité, ces révélations constituent un sérieux avertissement. Alors que les semi-conducteurs sont au cœur des innovations civiles et militaires, ce dossier rappelle l'urgence de protéger ces ressources stratégiques face à des menaces économiques et géopolitiques croissantes. Une affaire à suivre de très près. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[PARTENARIAT] Le marché mondial des composants électroniques connaît de graves tensions économiques et géopolitique depuis plusieurs années. Patrice Duboé, directeur de l'innovation pour l'Europe du Sud chez Capgemini et porte-parole de Technovision, décrypte ce phénomène planétaire. Les puces électroniques sont indispensables à notre vie numérique. Cependant, l'actualité est rythmée par les soubresauts du marché mondial de ces fameux semi-conducteurs à base de silicium qui inquiète les grandes entreprises. Comment en est-on arrivé là, cinquante ans après l'invention du microprocesseur ? L'explication est à la fois technologique et économique, selon Patrice Duboé. D'abord, en 20 ans, la gravure des puces est passée de 130 à 2 nanomètres. Cela permet de produire des composants toujours plus puissants mais toujours plus chers à fabriquer. Ces coûts de fabrication pharaoniques ont conduit à réduire le nombre d'acteurs sur le marché. Il en résulte les tensions que nous connaissons aujourd'hui. -----------♥️ Soutien : https://donorbox.org/monde-numerique
C'est une nouvelle qui fait grand bruit dans le monde de la tech : le géant des semi-conducteurs Intel aurait été approché par Qualcomm en vue d'un rachat. Un mouvement qui pourrait marquer un tournant décisif pour ce secteur déjà rythmé par une course à l'innovation et des tensions géopolitiques. Alors que l'Europe cherche à renforcer son autonomie grâce au Chips Act, on fait le point avec Bertrand Garé, le rédacteur en chef de l'Informaticien et Charaf Louhmadi, consultant dans le secteur financier et conférencier. -----------------------------------------------------------------------SMART TECH - Le magazine quotidien de l'innovationDans SMART TECH, l'actu du numérique et de l'innovation prend tout son sens. Chaque jour, des spécialistes décryptent les actualités, les tendances, et les enjeux soulevés par l'adoption des nouvelles technologies.
Mélanie Akkari partage sa nostalgie de la journée sans voiture à Bruxelles, regrettant le retour de l'arrogance des conducteurs d'Audi et de Porsche en ville. Elle s'interroge sur l'efficacité de cette initiative, la percevant parfois comme un simple "pansement" sur un problème de mobilité plus profond. La mobilité est un sujet complexe, et l'opinion de Mélanie varie selon qu'elle se trouve en voiture, à vélo ou en tram. Merci pour votre écoute N'héistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de MAtin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQ Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWME Les Clés : https://audmns.com/DvbCVrH Le Tournant : https://audmns.com/moqIRoC 5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssr Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
À Bangui, capitale de la République centrafricaine, le transport en commun reste un moyen de déplacement efficace. La majorité des habitants se déplacent avec des taxis, des minibus, des moto-taxis et des taxis-brousse. Ces moyens de transport desservent la capitale et les localités environnantes. Il suffit de se positionner au bord de la route ou dans un carrefour pour se faire embarquer. Et dans ces transports, les passagers sont accompagnés par des programmes radio, des musiques et même des sketches proposés par le conducteur pour divertir les usagers. De notre correspondant à Bangui,Le soir, à l'heure de la sortie des bureaux, des centaines de Centrafricains, salariés ou étudiants, se bousculent au terminal nord de Bangui pour avoir une place dans un minibus ou un taxi. Le minibus « Dieu est Grand », de couleur verte, est vite bondé. Sans perdre une seconde, Davy, le conducteur, se met route. Selon Davy, le client est roi : « Les clients sont satisfaits lorsqu'il y a une bonne ambiance dans le bus. Les sketches leur font oublier leurs difficultés. Je fais la ligne qui relie le centre-ville au PK12. Avec mon lecteur audio, je joue les sketches centrafricains en complicité avec mon receveur [celui qui perçoit l'argent du voyage], pour distraire nos clients. » Davy prend son métier à cœur : « Les clients ont souvent beaucoup de problèmes. Il est de notre devoir de les mettre à l'aise. » Pour commencer, il met un spectacle audio du groupe Linga Théâtre.« Ce groupe théâtral fait rire le pays depuis plusieurs décennies. Ils sensibilisent le public sur un ton comique tout en dénonçant les mauvaises pratiques qui montent en puissance dans notre pays. »Assis sur la banquette arrière gauche, Jethro, un maçon, n'arrête pas de rire depuis 2 km. « Je suis très malheureux parce que j'ai perdu mon père. Le chagrin m'emporte et je réfléchis beaucoup depuis deux jours, se confie-t-il. Ils ont réussi à m'arracher un sourire avec ce spectacle. Il suffit d'un instant dans un bus pour oublier ma douleur. »À lire aussiL'humour africain sous les projecteursAlléger des journées bien chargées grâce à l'humourAu croisement du quatrième arrondissement, quatre passagers descendent. Agrippé d'une main à la portière latérale du minibus, le receveur, qui perçoit l'argent du voyage, cherche activement d'autres passagers. « Comme vous le voyez, le trajet est long, témoigne-t-il. Ces dizaines de passagers que nous transportons rentrent après une journée bien chargée. C'est aussi notre devoir de les divertir jusqu'à l'arrivée. »La distance et même les secousses n'ont plus d'effet sur Mamadou, l'un des passagers qui avale une gorgée d'eau glacée en rigolant : « Actuellement, ils ont décidé de jouer un sketch qui prodigue des conseils. Mais dans d'autres occasions, ça pourraient être des programmes radio, de la musique et même des prédications religieuses pour conscientiser les jeunes. »Arrivés au PK12, les passagers descendent tout contents d'avoir passé un voyage agréable. Le conducteur prépare d'autres sketches et le receveur cherche de nouveaux clients pour repartir au centre-ville.À lire aussiKenya: les matatus de Nairobi, une plate-forme pour les DJ débutants [1/4]
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Frédéric Farah et Mehdi Ghezzar débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Au menu de la troisième heure des GG du mardi 4 juin 2024 : "Les conducteurs âgés sont-ils des dangers publics ?" avec Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, Jérôme Marty, médecin généraliste, et Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie.