DeepTechs, c’est le nouveau Podcast de la rédaction de Challenges. Le principe de votre nouveau rendez-vous : pendant 30 minutes, nous parlons d’innovations de rupture, de technologies profondes et de tout ce qu’elles impliquent sur nos modes de vie. On décrypte les tendances, on va au fond des choses avec les meilleurs experts. Avec Gilles Fontaine, rédacteur en chef à Challenges et Guillaume Payan, entrepreneur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est l'histoire d'un vétéran de la tech qui n'avait jamais rêvé de le devenir. François Paulus, cofondateur du fonds Breega, a été CTO de l'opérateur 9Cegetel avant de devenir entrepreneur multirécidiviste. Il raconte un parcours truffé de virages, depuis les machines-outils de l'usine paternelle jusqu'au financement des robots d'Exotec. Il y a une dizaine d'années, quand il lance Breega avec deux associés, le venture capital français balbutie. Pas de licornes à l'horizon, peu de fonds, encore moins d'appétit pour la deep tech. Mais c'est justement là qu'il plante ses banderilles. Premier pari gagnant : Exotec, fleuron français de la robotique, financé dès 2016, bien avant que le mot deep tech ne devienne sexy. Breega se démarque par une culture d'anciens fondateurs et un ADN très opérationnel : « Tous nos investisseurs ont été de l'autre côté de la barrière », résume François Paulus. Résultat : un accompagnement musclé des start-ups, une équipe dédiée au scaling, et surtout un triptyque assumé – profit, planète, people. 80 % des projets financés doivent avoir un impact sociétal positif. Aujourd'hui, Breega pèse 700 millions d'euros sous gestion, investit en Europe et en Afrique, avec une nette préférence pour les projets tech à impact. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans un paysage de la chasse de tête sinistré, marqué par une chute d'activité de 17% en 2024, et une vague de consolidation une agence fait figure d'exception : AFemaleAgency, cofondée par Sarah Huet. Leur secret ? Une radicalité assumée : ne recruter que des femmes pour les postes de direction.Ancienne du fonds Partech, Sarah Huet a quitté le monde feutré du capital-risque pour transformer un secteur figé depuis les années 1960. Exit les Egon Zehnder et consorts, place à une approche "B2C" disruptive : AFemaleAgency chasse pour un réseau de 4 000 talents féminins européens et internationaux, bâtie depuis un simple compte Instagram devenu véritable vivier. Résultat : 200 femmes placées en quatre ans, et une croissance insolente de 30 % en 2023.Particulièrement efficace dans le domaine de la Tech, le modèle est simple, mais redoutable : cooptation, accompagnement individualisé et outils maison pour sourcer les profils. Une réponse concrète au plafond de verre qui fracture les parcours féminins autour de 35 ans. Alors que les femmes représentent à peine 18 % des dirigeants en France, leur présence s'efface aux étages du pouvoir. Et dans un marché au ralenti, leur modèle détonne : parce qu'il redonne aussi du sens à un métier devenu mécanique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Accrochez vos ceintures. Le futur domestique arrive plus vite qu'un drone d'Amazon. Dans DeepTechs, le podcast signé Challenges en partenariat avec Mascaret, le conseil en communication des entreprises de la Tech, nous recevons Pierre-Louis Biojout, 25 ans, jeune prodige de la robotique et cofondateur de Phospho, une startup qui veut injecter de l'intelligence dans la mécanique.Pierre Louis Biojout n'a jamais bossé en entreprise. Un parcours sans détour : Polytechnique, HEC, puis la Silicon Valley où il code jour et nuit pendant que le monde découvre ChatGPT. C'est là que naît l'envie de créer des outils capables de donner corps à l'intelligence artificielle. Initialement, Phospho développe une solution d'analyse pour applications IA, avant de pivoter. Leur nouveau terrain de jeu ? Les cerveaux pour robots. Des briques logicielles capables d'interpréter le réel pour faire agir un bras articulé, une pince, un moteur. Objectif : sortir la robotique de ses carcans industriels. Fini les machines monotâches ou les aspirateurs autonomes, place aux robots généralistes, capables de s'adapter et d'apprendre, comme des humains.Phospho mise sur les early adopters : développeurs, hackers, makers. Leur kit coûte 1 000 euros et comprend un bras robotisé, des caméras, un logiciel, et l'accès à une plateforme d'apprentissage. Pas besoin d'être ingénieur : tout est monté, calibré. Et l'entraînement se fait par imitation. L'utilisateur, casque de réalité augmentée sur le crâne, montre au robot quoi faire. Trente démonstrations suffisent pour que la machine sache faire. Phospho s'appuie sur les grands modèles d'IA, dérivés des LLM comme ChatGPT. L'ambition est de mettre un cerveau intelligent dans chaque robot. Et de faire entrer la robotique dans l'ère du plug & play. Car ce que propose Jean-Louis Biojout, c'est ni plus ni moins qu'un système d'exploitation pour le monde physique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans la saison 3 de DeepTechs, le podcast de Challenges. Un moment particulier pour l'équipe puisque nous avons la grande joie de vous annoncer l'arrivée de Mascaret, le conseil en communication des entreprises de Tech, comme partenaire de notre émission. Challenges et Mascaret ont régulièrement collaboré sur des dossiers divers comme le classement des influenceurs ou le baromètre des initiatives IA des grandes entreprises. Cette collaboration est donc, pour nous, une évolution naturelle. L'ouverture de cette nouvelle saison est aussi l'occasion de rappeler que DeepTechs, c'est d'abord une équipe : Flora Issingui, Maël Lorand, Charly Labyod, Guillaume Payan, et Gilles Fontaine.Et comme entrée en matière, nous vous proposons une conversation avec une personnalité exceptionnelle : Cécile Rap-Veber, directrice générale de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM). Nommée en 2021, elle est la première femme à occuper ce poste depuis la création de l'institution, en 1851. Avocate de formation, spécialiste de la propriété intellectuelle, elle a d'abord travaillé pour Universal Music France où elle a occupé successivement les postes de directrice legal & business affairs, puis de directrice consulting & content. Elle est arrivée à la Sacem en 2013, en tant que directrice des licences et membre du comité exécutif. Ses responsabilités se sont rapidement étendues à l'international avant qu'elle ne prenne la tête d'un nouveau département en 2019, couvrant les licences, l'international et les opérations. À ce poste, elle a piloté des négociations stratégiques et des partenariats mondiaux avec les grandes plateformes numériques, de YouTube à Apple en passant par Spotify, contribuant à moderniser la gestion des droits d'auteur à l'ère du streaming. Avec Cécile, nous parlons de DeepTechs et de musique, et du chemin accompli par la plus grande société d'auteurs au monde pour continuer à garantir les droits des créateurs au milieu des bouleversements technologiques du XXIe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Physicienne de formation, Maud Vinet est l'une des figures clés du quantique en France. Fondatrice et PDG de Quobly, elle ambitionne de faire de cette start-up un leader des processeurs quantiques basés sur le silicium, une approche qui pourrait bouleverser l'industrie des semi-conducteurs. Diplômée de l'École normale supérieure et titulaire d'un doctorat en physique appliquée, elle débute sa carrière au CEA-Leti, l'un des principaux laboratoires mondiaux en microélectronique. Dans un secteur où la loi de Moore – cette règle selon laquelle la puissance des puces double tous les deux ans – semble atteindre ses limites, Maud Vinet perçoit très tôt l'opportunité du quantique. À la tête de plusieurs programmes de recherche au Leti, elle explore les transistors en silicium comme base pour des qubits, ces unités élémentaires de calcul quantique.En 2023, forte de plus de vingt ans d'expertise en microélectronique, Maud franchit un cap en cofondant Quobly (ex-Siquance). L'idée est simple : utiliser le silicium, matériau déjà au cœur de l'industrie des semi-conducteurs, pour développer des processeurs quantiques compatibles avec les infrastructures existantes. Un choix stratégique qui s'oppose aux approches plus exotiques du quantique (supraconducteurs, photons) et qui pourrait accélérer l'industrialisation de cette technologie de rupture.Dans un contexte de souveraineté technologique et de compétition accrue avec les États-Unis et la Chine, Quobly bénéficie du soutien des grands acteurs français et européens du semi-conducteur, notamment STMicroelectronics. Maud s'impose ainsi comme une voix influente du quantique made in Europe, plaidant pour une approche pragmatique et industrialisable du secteur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ancien professeur au Collège de France et membre de l'Académie des sciences, Gérard Berry est une figure majeure de l'informatique française. Polytechnicien de formation, il bifurque rapidement vers l'informatique théorique, à une époque où la discipline est encore balbutiante en France. Il intègre l'INRIA (Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique), en 1977, où il développe des travaux pionniers sur les langages de programmation et le parallélisme.Sa grande œuvre ? La création d'Esterel, un langage révolutionnaire pour les systèmes réactifs. Loin d'être confiné aux laboratoires, Esterel a trouvé des applications concrètes dans l'aéronautique, l'automobile et les télécommunications. L'avionique de l'A380 d'Airbus en est l'un des exemples les plus emblématiques. Gérard Berry n'hésite pas à remettre en question les paradigmes établis. En développant sa théorie du temps logique, il s'attaque à l'un des problèmes fondamentaux de l'informatique : la synchronisation des événements dans les systèmes complexes.Son parcours oscille entre recherche fondamentale et applications industrielles. Après l'INRIA, il rejoint l'École des Mines avant d'intégrer, en 2012 le Collège de France, où il occupe la chaire d'Algorithmes, machines et langages. Il s'attache à rendre l'informatique accessible au grand public. À 76 ans, Gérard Berry continue d'interroger notre rapport aux machines et aux algorithmes. Dans un monde de plus en plus numérique, sa voix singulière nous rappelle que comprendre l'informatique est devenu aussi essentiel que savoir lire et écrire. Le chercheur pas à remettre en question les paradigmes établis. En développant sa théorie du temps logique, il s'attaque à l'un des problèmes fondamentaux de l'informatique : la synchronisation des événements dans les systèmes complexes. Son dernier livre Le temps vu autrement (Editions Odile Jacob) nous raconte le temps sous toutes ses facettes. Converser avec lui est un moment précieux. Vous ne regarderez plus votre montre comme avant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Investisseur et essayiste, David Baverez est un bon décrypteur des bouleversements économiques et sociétaux à l'œuvre en Chine, où il est expatrié depuis une quinzaine d'années. Diplômé d'HEC, il a fait ses armes dans la finance d'investissement au sein, notamment, de Fidelity Investments. Mais au début des années 2010, il opère un virage à 180° : convaincu que l'avenir se joue en Asie et plus particulièrement en Chine, il vend tous ses actifs en Europe et s'installe à Hong Kong, puis sur le continent chinois. Cette décision lui permet d'observer in situ l'essor d'un pays en pleine transformation, porté par l'urbanisation accélérée, l'innovation technologique et l'émergence d'une classe moyenne avide de consommation. Sa spécialité : déconstruire les idées reçues véhiculées en Europe sur cette puissance en gestation. Il nous éclaire ainsi sur les succès et les limites du modèle chinois : une croissance dopée par le numérique, un État omniprésent, un capitalisme piloté par le Parti et une société en quête de modernité sous contrôle. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont. Génération Tonique (2015), qui met en avant la vitalité entrepreneuriale chinoise, Chine-Europe : le grand tournant (2021), et Bienvenue en Economie de Guerre (2024). Avec David Baverez, nous parlons de la guerre technologique sans pitié entre les Etats-Unis et la Chine, de la complexité de la relation entre les deux pays. Et de la place très inconfortable de l'Europe entre ces mastodontes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Son ambition est simple : devenir le Google de la vidéo. Adrien Le Fahler a commencé sa carrière dans l'industrie audiovisuelle, où il a passé dix ans à travailler comme monteur et motion designer. Il a travaillé sur une multitude de projets publicitaires et cinématographiques pour arriver à ce triste constat : la grande solitude des professionnels de l'image face aux limitations des outils traditionnels de recherche et de gestion de contenu vidéo. Et c'est là qu'il a eu l'idée de créer ICONO. Cette start-up, qu'il a cofondée avec Louis Develle, propose une technologie de recherche vidéo basée sur l'intelligence artificielle. La techno permet aux utilisateurs d'analyser et de rechercher des segments spécifiques dans un vaste corpus de vidéos en utilisant des descriptions visuelles. Une révolution pour tous les créatifs qui passent des heures à parcourir des contenus pour trouver des plans précis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Robin Rivaton est un hyperactif. A 37 ans, cet entrepreneur issu du milieu ouvrier a su également se faire un nom comme essayiste, économiste, conseiller des politiques. Il a cofondé plusieurs start-up avant de prendre la direction générale de Stonal, une entreprise spécialisée dans l'immobilier. Un job qui lui a valu d'être missionné par le ministre du Logement et de la Ville, Julien Denormandie, en 2019, pour travailler sur la transformation numérique de la construction et de l'immobilier. Diplômé en économie, l'homme a fait ses preuves en tant qu'essayiste et économiste. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont "La France est prête : nous avons déjà changé" (Les Belles Lettres) et "Ubérisation : un ennemi qui vous veut du bien ?" (Dunod). Il y explore les transformations économiques et sociales contemporaines, avec un regard particulier sur l'impact des technologies numériques et des plateformes collaboratives. Ancien co-président du COMEX 40 du Medef, il est aussi à l'origine du Tour de France de l'IA, une radioscopie de l'adoption de ces technologies disruptives par le tissu économique français. Avec ce constat alarmant : Seulement 16 % des PME françaises utilisent aujourd'hui des technologies d'intelligence artificielle, contre 29 % en Allemagne et 32 % aux Pays-Bas. Au lendemain de la grande conférence de l'intelligence artificielle qui s'est tenue à Paris, début 2025, il nous raconte les craintes et le rejet de ces transformations digitales de la part d'une partie des dirigeants d'entreprise. Et l'urgence de faire bouger les mentalités. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Anne-Sophie Carrese est une figure clé du capital-risque en France, une référence dans le domaine des technologies de rupture. Managing Partner chez Elaia Partners depuis 2017, elle a joué un rôle important dans la création de fonds dédiés au financement d'amorçage de startup deep tech, comme le fonds PSL Innovation en partenariat avec l'Université Paris Sciences et Lettres, puis le fonds Elaia Alpha 2 avec l'INRIA.Son parcours est assez dingue, de l'ingénierie aéronautique à la finance : elle a démarré sa carrière comme ingénieur d'essais de moteurs d'avions. Puis elle a travaillé sur différents projets à la Direction du Trésor et à la Caisse des Dépôts, avant de rejoindre Bpifrance Investissement où elle a lancé le fonds mezzanine et structuré le fonds d'investissement écotechnologies.Ancienne élève de l'École polytechnique (X 1995) et membre du Corps de l'Armement, Anne-Sophie Carrese s'intéresse particulièrement aux secteurs de l'énergie, de l'aéronautique, de l'industrie, de l'IoT et surtout des deep tech, un univers qui la passionne. Son regards sur ces matières est absolument rafraichissant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce deuxième épisode de DeepTechs consacré à Alain Aspect, le scientifique évoque les origines et le développement d'une industrie quantique en France.A l'origine, il y a l'Institut d'Optique, aujourd'hui installé au cœur de l'université Paris Saclay. « Passionnante », l'histoire de cet institut de recherche, qu'Alain Aspect adore raconter parce qu'elle pourrait inspirer les politiques, plus d'un siècle après sa création. C'était en 1920. Les députés français avaient réalisé, lors de la Première Guerre mondiale, que l'optique allemande était bien meilleure que l'optique française. Et dans leur grande sagesse, ils vont, par une loi, créer un institut, l'Institut d'Optique dont la mission est de faire de la recherche et de transmettre ces progrès à l'industrie. Il est aussi chargé de former des ingénieurs pour effectivement mettre en œuvre ces progrès.Et le professeur n'a cessé d'assurer cette double mission, travaillant sur des projets de recherche fondamentale, qu'il transcrivait en applications industrielles, pour ensuite les transmettre à l'industrie. Dans le domaine de l'informatique quantique, il est allé plus loin puisqu'il a encouragé ses étudiants à créer leur start-up, Pasqal et Qandela, deux champions mondiaux qu'il accompagne dans leur développement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alain Aspect ne sait plus où donner de la tête depuis la sortie de son livre Si Einstein avait su (Editions Odile Jacob). Les chaines de télévision et les journaux se l'arrachent. Treize ans de réflexion et deux années de boulot pour enfin sortir cet ouvrage riche et dense qui raconte la façon dont la physique quantique a émergé au début du XXe siècle. La physique quantique, proclame-t-il, « c'est la plus grande révolution conceptuelle depuis Galilée, et ça a bouleversé la société tout autant que la machine à vapeur. » Le scientifique de 77 ans y a pris sa part, tranchant dans le débat sur l'interprétation de la mécanique quantique entre les deux grands physiciens Niels Bohr et Albert Einstein, pour démontre que le second avait tort. Des travaux qui lui ont valu, 50 ans plus tard, en 2022, le Prix Nobel de physique. Et il profite de l'audience que lui offre cette prestigieuse récompense « pour parler de science auprès du public. » Sa mission essentielle, dit-il. Son discours est un plaidoyer pour les sciences et l'innovation. Et aussi un message d'espoir : pour lui, l'Europe et la France, en particulier, ne sont pas si mal armées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le paléoanthropologue Pascal Picq est une légende dans son domaine. Depuis plus de 40 ans, il écrit sur l'homme, ses origines et son évolution. Plus récemment il s'intéresse particulièrement aux influences des nouvelles technologies sur l'espèce humaine, avec des livres comme L'Intelligence artificielle et les Chimpanzés du futur. Dans son dernier ouvrage, L'IA, le philosophe et l'anthropologue, paru en octobre 2024, aux Editions Odile Jacob, Pascal Picq explore une question audacieuse : les machines peuvent-elles un jour posséder un esprit artificiel et philosopher ? Pour y répondre, il engage un dialogue direct avec ChatGPT, une intelligence artificielle générative. A travers cet échange, il évalue la capacité de l'IA à contribuer aux domaines de l'anthropologie et de la philosophie, tout en analysant les implications anthropologiques de cette interaction homme-machine. Il interroge ainsi sur la place des machines dans nos sociétés afin d'envisage les conséquences de l'IA sur l'évolution humaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce deuxième épisode de notre podcast consacré à Bruno Maisonnier, l'entrepreneur pionnier de la robotique et fondateur d'Aldebaran Robotics, raconte sa nouvelle aventure : Another Brain. Fondée en 2017, sa nouvelle entreprise explore une forme d'intelligence artificielle novatrice, baptisée "Organic AI", visant à imiter le fonctionnement des intelligences naturelles, telles que celles des humains ou des animaux.Contrairement aux approches classiques basées sur le deep learning, extrêmement gourmandes en données et en énergie, l'Organic AI d'Another Brain s'inspire du fonctionnement du cortex cérébral. Ce dernier agit comme un système multi-agents, semblable à une colonie d'abeilles. Cette organisation permet de traiter des problèmes complexes avec une efficacité remarquable. "Votre cerveau consomme à peine 10 watts pour ses fonctions cognitives, alors qu'un réseau de neurones profond nécessite des milliers de fois plus", souligne Maisonnier.L'objectif est ambitieux : créer une IA capable d'apprendre et de prendre des décisions dans des contextes inédits, tout comme un enfant ou un animal le ferait, mais avec un volume de données infiniment réduit. Ainsi, cette technologie pourrait révolutionner des secteurs tels que les véhicules autonomes ou l'exploration spatiale, là où les approches actuelles atteignent leurs limites. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bruno Maisonnier, c'est d'abord un superbe parcours d'entrepreneur, qui démarre, comme souvent chez les génies, par un passé de cancre. Le petit Bruno était en échec scolaire, un peu rêveur qui se passionnait pour les comics et les super héros américains, en particulier Iron Man, qui s'est créé son super pouvoir avec son cerveau. Grâce à cette bande dessinée, il découvre les transistors de puissance et l'électronique. Et il réussit à convaincre ses parents de lui payer des cours par correspondance. Et c'est ce qui l'a amené vers la découverte de la robotique – et l'a remis sur le bon chemin à l'école. Parents, ne désespérez pas ! Bruno Maisonnier est entré à Polytechnique et s'est fixé à l'époque comme objectif de devenir l'IBM de la Robotique. Il démarrait de zéro et s'est forgé, peu à peu, un profil d'entrepreneur. En 2005, quittant le Crédit Agricole, il fonde Aldebaran. En quelques années, l'entreprise deviendra un champion mondial de la robotique, qui sera rachetée, en 2012, par le japonais SoftBank. Dans cette première partie de notre discussion, Bruno nous raconte ces années de folies, comment il a pu s'imposer dans une arène dominée par des géants américains et asiatiques, sa relation proche avec Masayoshi Son, le fondateur de SoftBank. Il nous confie ses joies et ses déceptions d'entrepreneur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Anita a rejoint Daphni en juin dernier. Elle a toujours travaillé dans la finance et l'innovation. Depuis 10 ans, elle s'est focalisée sur les sujets d'innovation et de finance à impact, sous différentes formes. Elle a d'abord participé au lancement de Phenix une start-up de l'économie circulaire, spécialisée dans la revalorisation des invendus dans les domaines alimentaires et non alimentaires. Elle a ensuite rejoint Investir&+ un fonds d'impact investing, à un moment où l'impact n'était pas encore un mot à la mode. Le fonds investit uniquement dans des start-up ayant un impact environnemental ou social. Petit rappel : l'investissement à impact consiste à mettre de l'argent dans des boites ayant un modèle économique et qui visent la rentabilité, mais cherchent à apporter une réponse positive à un enjeu social ou environnemental, peu ou mal traité par les entreprises traditionnelles. Elles placent la recherche de l'impact au cœur de leur développement économique. Anita a ensuite rejoint l'univers académique en prenant la direction de l'innovation et de l'entrepreneuriat de CentraleSupélec. C'est là qu'elle a commencé à se frotter à l'innovation deeptech. Sa mission : accélérer la capacité à faire sortir des laboratoires des innovations de marché. Elle poursuit sa mission au sein de la société de gestion Daphni où elle a notamment participé à la fondation de Time4, une initiative rassemblant HEC Paris, Moussa Camara avec son association Les Déterminé, Live for Good de Jean-Philippe Courtois et le fonds Daphni. Son but : changer les pratiques dans le monde du venture pour aller chercher des entrepreneuses et entrepreneurs qui ont un background différent. Elle nous détaille cette initiative très revigorante et revient sur l'évolution de l'investissement à impact dans la French Tech. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Jean-David Blanc aurait pu devenir une icône du jazz. Il est devenu l'une des stars de la scène Tech française et de l'entrepreneuriat. Né le 27 mai 1968 à Neuilly-sur-Seine, dans une famille de musicien, le jeune garçon s'est plutôt tourné vers l'ordinateur. À 13 ans, il crée des jeux vidéo pour l'Apple II et publie des articles dans des revues informatiques. À 15 ans, il cofonde le bulletin board system Futura, une cité virtuelle avec des forums de discussion. En 1985, il fonde Crystal Technologies, une société de services informatiques. À 22 ans, il imagine AlloCiné, un service téléphonique automatisé pour obtenir les horaires des films. Le succès est immédiat et AlloCiné deviendra le site web de référence en France dans le domaine. En 2016, Jean-David Blanc lance Molotov, avec Pierre Lescure. Le service de distribution de chaînes télévisées en streaming, connaît un succès rapide avant d'être racheté, en 2021 par l'américain FuboTV. Il reste dirigeant de l'entreprise en France et combine son activité d'entrepreneur avec celle de business angel. Il a notamment investi dans les pépites Meetic, Stripe ou Square.Jean-David Blanc nous parle de son parcours hors norme d'entrepreneur et explique comment la nouvelle déferlante tech modifie en profondeur le monde de la télé et nos habitudes de consommation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Anthropologue, spécialiste de l'innovation, Daphné Marnat travaille dans l'univers de la Tech depuis une vingtaine d'années. Elle a été formée par Bruno Latour, sociologue, anthropologue, théologien et philosophe des sciences et Dominique Desjeux, sociologue spécialiste de la consommation. Elle s'est donnée une mission : la recherche des terrains de jeux qui sont à inventer dans les laboratoires et les start-up. Unbias, sa propre start-up, a été créée en 2021, mais les vrais débuts remontent à 2019, alors qu'énormément de rapports commençaient à sortir sur l'intelligence artificielle, notamment l'IA éthique. Militante féministe, elle s'est intéressée à la question des biais et des risques discriminatoires. A l'époque, elle lit le livre de la mathématicienne américaine Cathy O'Neil, Algorithmes, la bombe à retardement (Editions les Arènes) qui la réveille sur le sujet. Un réveil brutal : vingt ans de militantisme pour que rien ne change. L'IA, les algorithmes, pense-t-elle, nous aideront à régler ces problèmes systémiques. Objectif : société à mission plus qu'une start-up, en voulant utiliser l'IA pour lutter contre les discriminations sociétales. Avec Daphné, nous discutons des biais des algorithmes, de la manière de les combattre, et des vertus de l'engagement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Greg Madison, c'est son nom de scène. Aujourd'hui installé dans la baie de san Francisco, il a grandi dans le sud de la France. Il raconte qu'il est né dyslexique, est que c'était une chance, car cela l'a prédestiné à devenir magicien durant plus de vingt ans. Mais pas un magicien comme les autres. Son père avait un magasin d'électronique et il a grandi au milieu des ordinateurs et autres appareils. Logiquement, il a voulu mélanger les deux mondes pour créer des illusions à base, notamment, de vidéo projection. Il a participé à différents concours technologiques internationaux, notamment celui organisé par Microsoft en 2009, où il a présenté un casque permettant de projeter sur la réalité des choses virtuelles. Il a fait partie des 6 finalistes et a été repéré par un entrepreneur français avec lequel il a travaillé. Le début d'une suite de nombreuses collaborations. Et il y a neuf ans, il a commencé à travailler pour le moteur de jeux vidéo Unity avec pour mission de repenser comment les gens allaient interagir dans les univers parallèles, pour créer des mondes virtuels, des jeux, des expériences en 3D. Avec Greg, nous parlons de réalité virtuelle et surtout du futur des réalités… Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Isabelle Hébert a consacré toute sa carrière au secteur de l'assurance. Diplômée de l'École Normale Supérieure Paris-Saclay, de l'École Nationale de la Statistique et de l'Administration Économique (ENSAE) et titulaire d'un Diplôme d'Études Approfondies (DEA) d'économie, cette franco-suisse a débuté sa carrière aux Etats-Unis, dans l'assurance santé, chez Cigna Group. De retour en Europe, elle a travaillé chez Malakoff Humanis, où elle s'est occupée d'innovation et de marketing. Elle a ensuite rejoint la mutuelle MGEN avant de tracer sa route chez Allianz France. Membre du comité exécutif, elle est directrice de l'Unité Data, Engagement, Marketing et Stratégie depuis le printemps dernier. Avec Isabelle nous parlons de data, de deeptech, d'intelligence artificielle et de tout ce que ces technologies peuvent apporter au monde de l'assurance. On discute aussi de son engagement pour la place des femmes dans l'univers de la deeptech. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Benoit Morin est ingénieur en calcul haute performance et intelligence artificielle à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), en charge du projet de renouvellement du centre Datarmor, le supercalculateur de l'institut connu pour sa devise : de l'abysse à la surface et des côtes au large. Originaire du Québec, où il a effectué tout son parcours académique, Denis est un expert en intelligence artificielle et en robotique. Il s'est spécialisé en calcul haute performance, technique informatique qui permet de paralléliser un problème, le découper en petites parties et l'effectuer en simultané. Il l'applique aux missions dévolues à l'Ifremer : la protection des écosystèmes, la gestion des ressources marines et le partage des données marines, collectées par satellites ou grâce à la flotte océanique française. Il a travaillé dans plusieurs centres de recherche au Québec avant de rencontrer son épouse, bretonne d'origine. « Qui prend épouse, prend pays », dit-il. Cap sur le grand large ! Avec Benoit Morin, nous parlons de calcul haute performance et notamment à l'application de ces solutions à l'étude des océans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Inès Besbes a 27 ans. Il y a dix ans, baccalauréat en poche, elle a quitté Paris pour faire ses études à l'étranger, d'abord en Hollande, puis en Chine, à Pékin et Hong Kong, où elle a pu pratiquer le mandarin, qu'elle avait appris à l'école pendant six ans. Elle a ensuite suivi un double cursus entre l'Australie et les Etats-Unis et s'est construit un parcours professionnel en parallèle. Elle est passée par Google. Elle a travaillé dans la cybersécurité en Australie. Elle a monté deux boites quand elle était étudiante. Elle a créé Seedext à Paris, durant la pandémie après avoir pitché son idée lors d'un concours Salesforce qu'elle a gagné, en proposant d'augmenter la productivité des entrepreneurs. Seedext est un assistant intelligent qui génère des comptes-rendus ultra personnalisés de toutes les réunions et les échanges que vous pouvez avoir. Sa start-up commence à collaborer avec des géants de la Tech, notamment Microsoft. Avec Ines, nous parlons d'IA générative et de son adoption par les entreprises. On discute aussi de la difficulté – ou pas – de lever des fonds pour une start-up française de deeptech. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Florian Douetteau incarne la réussite de la tech française dans l'univers du big data et de l'intelligence artificielle. Diplômé de l'École normale supérieure de Paris où il a étudié les mathématiques, la logique et les statistiques, il a découvert la “data” à travers les moteurs de recherche, quand il avait 20 ans et qu'il officiait chez le français Exalead. C'est là qu'il a débuté sa carrière en 2000, pour mener une thèse sur le développement du langage de programmation Exascript. Il y restera jusqu'en 2011, occupant successivement plusieurs postes de direction et de vice-président dans les domaines de la recherche, du développement et du management de produits. Le grand tournant survient en 2013, quand il fonde Dataiku, une start-up qui édite une plateforme logicielle d'analyse de données, le Data Science Studio, permettant de faciliter et d'accélérer l'analyse des données brutes des entreprises, afin de les aider à s'en servir pour construire des services prédictifs. Leur solution s'impose aujourd'hui aussi bien en Europe qu'aux Etats-Unis. Il nous parle big data, et des conséquences de l'irruption des technologies d'IA pour l'organisation des entreprises. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lou Martinez Sancho est une grande dame de l'atome. Chief technology officer de Westinghouse Electric, elle conduit également la R&D est l'innovation du groupe américain. Diplômée de l'université Ramon Llull de Barcelone et de l'université Pierre et Marie Curie-Paris VI, Lou dispose d'une expérience d'une vingtaine d'années dans les secteurs de l'énergie, des biotechnologies, de l'automobile, de l'ingénierie et de la construction. Elle a passé une bonne partie de sa carrière dans la Silicon Valley, épicentre de l'innovation Tech mondiale. Avant de rejoindre Westinghouse Electric, elle a notamment occupé le poste de vice-présidente de la stratégie et de l'innovation chez Kairos Power, la start-up américaine spécialisée dans les réacteurs nucléaires de nouvelle génération. Elle nous explique comment les évolutions récentes de la filière changent la donne énergétique et les solutions qu'elles peuvent apporter aux besoins grandissants des géants de la Tech et aux urgences climatiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bernard Liautaud est un éternel optimiste. Une grande force de caractère qui lui a permis de lancer Business Objects, dans les années 90, avec son compère Denis Payre. Et de signer l'une des plus belles réussites de la Tech française en revendant l'entreprise à l'Allemand SAP pour près de 5 milliards d'euros. Depuis, il a pris les commandes de Balderton Capital, la société de capital-risque londonienne, et en a fait l'un des plus gros fonds européens d'investissement. Passionné de voile est aujourd'hui considéré comme l'un des investisseurs européens les plus respectés et écoutés. Il nous parle de l'état du secteur high-tech en général, de la situation des start-up européennes et de l'émergence des technologies d'intelligence artificielle dans ces écosystèmes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Etoile montante de l'écosystème français de la DeepTech, Sarah Najmark est la lauréate de l'édition 2024 du Prix de la femme ingénieure en intelligence artificielle, organisé par Challenges et Tilder. Centralienne, elle a étudié et enseigné à l'université de Stanford, dans la Silicon Valley, avant de rejoindre les équipes de Google X, le bataillon de R&D du géant de l'Internet. Avec sa camarade de promo Luisa Bouneder, elles se sont lancées dans l'entrepreneuriat en mai 2023 : Osium AI, leur start-up, a été incubée au Y Combinator, le célèbre incubateur de la Silicon Valley. Mais c'est en France qu'elles ont choisi d'installer leur entreprise et de lancer leur business, pour profiter de l'écosystème « en pleine effervescence. Leur but : accélérer le développement de nouveaux matériaux et de produits chimiques grâce à l'intelligence artificielle. Sarah nous parle du grand chambardement en préparation dans l'univers industriel grâce à l'IA, mais aussi de la représentation de la femme dans la DeepTech. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Éric Carreel est un pur entrepreneur. Pionnier dans l'univers des objets connectés, il s'est fait un nom et une place, face aux géants américains de la tech, avec Withings, l'entreprise qu'il a cofondée en 2008. Avec ses deux associés, il a lancé le premier pèse-personne connecté au monde, avant de s'imposer rapidement comme un leader dans le domaine de la santé connectée. Après la balance connectée, Withings a ouvert la voie à une large gamme d'appareils allant des tensiomètres aux montres intelligentes, en passant par des capteurs de sommeil. Sous sa direction, la société a connu une croissance rapide et s'est fait racheter par le finlandais Nokia en 2016, avant qu'Éric Carreel ne rachète l'entreprise en 2018 pour lui rendre son indépendance. Il s'est également impliqué dans plusieurs autres projets technologiques, notamment Sculpteo, une entreprise spécialisée dans l'impression 3D, et Invoxia, axée sur l'intelligence artificielle et l'Internet des objets. Il nous raconte le champ des possibles de la santé connectée à l'heure de l'IA et parle aussi des projets de Withings et de la place que ces nouvelles générations d'objets intelligents peuvent utilement prendre dans nos vies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Maxime Bleskine est l'un de ces entrepreneurs visionnaires qui façonnent l'avenir de la transition énergétique. À 34 ans, il est le fondateur et Directeur Général de VoltR, une start-up qui révolutionne l'industrie des batteries. Diplômé de l'Ecole Centrale, Maxime a cofondé VoltR en 2018, avec pour objectif de donner une seconde vie aux batteries usagées en utilisant des technologies de pointe. Grâce à des solutions mêlant intelligence artificielle et analyse prédictive, VoltR reconditionne des cellules de batteries en fin de première vie pour éco-concevoir de nouvelles batteries destinées à un nouvel usage. Avant de se lancer dans cette aventure entrepreneuriale, Maxime Bleskine a fait ses armes chez plusieurs géants du secteur énergétique, où il a été confronté aux lourdeurs d'un secteur peu enclin à évoluer. Frustré par le manque d'innovation, il a décidé de créer sa propre boîte pour apporter des solutions concrètes aux problématiques qu'il avait observées de l'intérieur. En 2023, VoltR a levé 4 millions d'euros en Seed pour développer ses activités en France et en Europe. Avec Maxime Bleskine, nous parlons transition énergétique, démocratisation de l'accès à l'énergie, évolution des régulations, et des cadres législatifs pour favoriser l'innovation et l'intégration des énergies renouvelables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Stanislas de Rémur, 52 ans, s'est forgé une réputation en Europe dans le domaine de la gestion et de la sécurisation des données. Oodrive, qu'il a cofondé en 2000, est spécialisée dans les solutions de gestion de fichiers sécurisés, le cloud computing et la protection des données sensibles. À une époque où le stockage en ligne et la sécurité des informations n'étaient pas encore des priorités pour la plupart des entreprises, il a compris le potentiel de ce marché et développé des services adaptés aux besoins croissants des entreprises en matière de collaboration numérique et de protection des données. Oodrive est devenu l'un des pionniers de la digitalisation des processus de travail, notamment dans des secteurs aussi variés que les services financiers, la santé ou encore l'administration publique et notamment l'armée. Stanislas est également reconnu pour son engagement dans le développement d'un écosystème numérique européen fort, capable de rivaliser avec les géants américains et asiatiques. Il milite pour une souveraineté numérique européenne et a participé activement à de nombreuses initiatives visant à promouvoir l'innovation et la cybersécurité en Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Éric Salobir est le président du comité exécutif de la Human Technology Foundation et le fondateur d'OPTIC, réseau international de recherche plaçant l'humain au cœur du développement des technologies. Ce réseau réalise des projets de recherche en éthique pratique donnant lieu à la publication d'articles et de rapports. Diplômé de l'école de commerce ISC Paris, Éric Salobir a travaillé à l'ambassade de France à Prague et au Crédit Lyonnais (aujourd'hui LCL) dans le département banque d'affaires. Il a rejoint l'Ordre des Prêcheurs (Dominicains) en 2000. Il est prêtre, diplômé en théologie et en philosophie. Il a notamment été responsable de la web TV des émissions catholiques pour la chaîne de télévision française France 2. Eric Salobir est aussi membre du Conseil National du Numérique,. Expert auprès du Saint-Siège, il conseille des dirigeants de grandes entreprises et des acteurs des politiques publiques sur les questions éthiques relatives aux technologies de rupture. Il est l'auteur de l'ouvrage « Dieu et la Silicon Valley ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Marc Feuillée est un mandarin de l'industrie de la presse française. Avant de devenir le directeur général du groupe Le Figaro en 2011, il a dirigé le Groupe L'Express pendant 13 ans. Avec plus de 25 ans d'expérience, il a été au premier plan de la grande transformation du secteur de la presse, y compris le passage au numérique. Il a été l'artisan des diversifications du Figaro et de la valorisation de ses marques sur de nouveaux territoires. Tout au long de sa carrière il a aussi mené les combats contre les big techs américaines, dans un rapport de force souvent inégal. Affrontement avec Google sur les sujets des droits voisins, bagarre avec Apple sur la publicité, montée au créneau pour lutter contre les fake news et la désinformation… Marc Feuillée est à présent engagé dans une nouvelle mission : contre le pillage des contenus de la presse par les champions de l'intelligence artificielle générative. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alexandre Lebrun baigne dans l'intelligence artificielle depuis très longtemps déjà. Ce polytechnicien est un entrepreneur dans l'âme. Il a créé sa première boite en France avant de s'installer dans la Silicon Valley, il y a plus de vingt ans. Il a revendu sa start-up à Nuance et cédé la suivante Wit.ai à Facebook où il a posé ses bagages pendant quelques temps. Alexandre pouvait-il faire autrement ? Yann Le Cun, le grand maitre de l'IA, qui venait lui-même de rejoindre le réseau social, lui a proposé de le rejoindre au sein du Facebook AI research (FAIR) et plus précisément de son laboratoire parisien. En 2018, il a décidé de larguer les amarres et de retourner à l'entrepreneuriat. Nabla, son nouveau bébé, aide les médecins à mieux organiser leur temps grâce à l'intelligence artificielle. Une petite révolution est en marche. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dali Kilani s'est forgé une certitude : le monde de l'IA ne tourne pas très rond. Impossible de continuer sur cette route. Avec son associé Brijesh Tripathi, il se sont mis en tête de remettre cette industrie naissante dans la bonne direction en augmentant les disponibilités de calcul tout en réduisant la consommation électrique des acteurs du secteur. Dali le Tunisien et Brijesh l'Indien se sont rencontrés il y a une vingtaine d'années lorsqu'ils travaillaient tous les deux chez Nvidia, le fabricant californien de cartes graphiques devenu le champion de l'intelligence artificielle. Leurs chemins se sont ensuite séparés, Dali oeuvrant beaucoup dans l'univers des start-up, américaine puis françaises. Brijesh est resté dans le domaine du hardware en enchaînant les responsabilités chez Apple, Tesla ou Intel. Ils viennent de créer FlexAI et on déjà levé 30 millions d'euros. Ils ont choisi Paris pour installer le siège de leur start-up. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Make.org, c'est le projet de sa vie. Figure de la FrenchTech, ce polytechnicien a enchainé les expériences multiples et variées avant de se lancer dans cette nouvelle aventure entrepreneuriale. Entrepreneur dans l'âme, il a aussi dirigé la plateforme musicale française Deezer et piloté la filiale française du géant publicitaire Publicis, au moment où le groupe réalisait sa transformation numérique. En 2016, il décide de fonder Make.org avec Alicia Combaz, unes ancienne d'Orange et de Canal +. Leur sujet, c'est l'activation démocratique. A l'heure des chamboulements sociétaux provoqués par les nouvelles déferlantes technologiques, comment faire en sorte que la démocratie agisse à nouveau sur le réel, qu'elle contribue à réconcilier les populations. Créer le lien entre l'action individuelle et le bénéfice collectif. Considérer le « faire ensemble » comme le nouveau moteur de la cohésion sociale. Des pistes à explorer, selon lui, en ces temps tourmentés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Passé par La Provence, Libération, L'Obs et Les Inrocks, Louis Dreyfus, âgé de 53 ans, dirige le Groupe Le Monde depuis 2011. Un management tranchant et agile qui lui a permis de transformer l'entreprise au pas de charge. A la tête de l'un des plus grands groupes de presse européen, l'homme peut notamment se targuer d'avoir réussi la digitalisation de ses différentes marques : Le Monde, bien-sûr, mais aussi Télérama ou Courrier International. Il est aussi à l'origine d'accords importants avec les géants technologiques américains, notamment sur les droits voisins, avec Google. Ou plus récemment avec Open AI, le champion de l'intelligence artificielle générative. Un deal sévèrement critiqué dans l'industrie des médias. Mais qui sécurise, selon lui, la propriété intellectuelle et le business numérique du groupe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est l'homme d'une seule entreprise, Publicis, au sein de laquelle il a effectué toute sa carrière professionnelle et qu'il a dirigée pendant 30 ans. Il en reste aujourd'hui le président du conseil de surveillance après l'avoir propulsée parmi les leaders mondiaux du secteur de la publicité. Avec cet avantage déterminant sur la concurrence : Publicis a su prendre, avant tout le monde, le délicat virage de la transformation numérique de l'industrie. Souvent précurseur, toujours en mouvement, il est le créateur de Vivatech, le plus grand événement européen consacré aux nouvelles technologies. Ingénieur et entrepreneur, il enchaine les nouveaux défis, accompagné de ses trois fils. Parmi ses nombreux projets, il a lancé sa start-up, YourArt, une plateforme de vente en ligne d'œuvres d'art. Et il vient de prendre le contrôle de Solocal, les anciennes Pages Jaunes, qu'il compte transformer en acteur digital incontournable. Conversation avec un technophile passionné. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sandrine Murcia est une figure de la DeepTech française. Elle est la co-fondatrice de Cosmian, une startup spécialisée dans les solutions de cryptographie appliquées aux échanges de données sensibles. Elle a auparavant occupé le poste de directrice marketing chez Google France et a été directrice générale de Connecthings, une entreprise leader dans l'Internet des Objets Publics. Elle nous parle des évolutions des technologies d'encryptions, de protection des données et de la vie privée et d'enclaves sécurisés. Elle nous raconte aussi les relations parfois compliquées avec les autorités qui ont souvent intérêt à ce que la data soit décryptable, pour des raisons plus ou moins avouables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sur sa page Linkedin, Julien Codorniou se définit lui-même comme un vétéran de la Tech. Mais ce quadra avenant et hyper actif est beaucoup plus que ça. Ancien de Microsoft et de Meta, il a connu et contribué à quelques-uns des grands mouvements de l'industrie high-tech du XXIe siècle. Auprès de Mark Zuckenberg, il était notamment en charge du développement de Workplace by Facebook, la plateforme de collaboration pour les entreprises. Depuis plus de deux ans, il se consacre à l'investissement dans les start-up au sein du fonds Felix Capital, basé à Londres. Il a déjà mis en lumière quelques pépites comme Pigment, dont la valorisation dépasse aujourd'hui le milliard d'euros. L'activité n'est pas vraiment nouvelle pour lui : il joue les business angels depuis plusieurs années déjà, aide et accompagne de nombreux entrepreneuses et entrepreneurs. Il conseille aussi quelques poids lourds de l'industrie des médias dont le groupe Le Monde, dont il est administrateur où la société de production Mediawan, où il était membre du board jusqu'en 2021. Ces expériences composites en font un parfait interlocuteur pour décrypter les grandes tendances des nouvelles technologies de l'information et des communications. Il nous parle métavers, intelligence artificielle et transformation numérique des médias. Avec la sagesse d'un gourou. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Jean Schmitt baigne dans la DeepTech depuis pas mal d'années déjà. Il a commencé en école d'ingénieur, en bricolant, par exemple, des systèmes qui permettaient de piloter des missiles. Il fallait bien payer les fins de mois… Il a créé sa première société juste après sa sortie d'école, autour du sujet de l'IA, de la prédiction du comportement. Il a fondé quatre entreprises au total, dont SLP InfoWare, revendu à Gemplus – aujourd'hui Gemalto. Au début des années 2000, il est passé dans l'autre camp, celui des investisseurs, en rejoignant Sofinova, en charge du secteur des technologies de l'information. En 2012, il décide de lancer son propre fonds, Jolt Capital avec une vision en tête : aider des entreprises technologiques réalisant plus de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires à croître mondialement pour atteindre la barre des 100 millions. Il investit dans le logiciel, le matériel ou les matériaux. Jean Schmitt nous raconte son parcours d'entrepreneur accompli et son rôle de pionnier dans l'investissement deeptech, en France et en Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet épisode prend une forme très particulière. Guillaume Payan, cofondateur et coanimateur de DeepTechs, le podcast de Challenges, a passé une dizaine de jours dans la Silicon Valley. Anesthésiée par la crise du Covid, ranimée par la révolution de l'intelligence artificielle générative, la région renoue avec l'effervescence des années 90 et de l'émergence du World wide web. Parfait connaisseur de la région et de ses rouages, Guillaume nous parle de ses rencontres, de ses visites des ses étonnements au gré de ses discussions avec les acteurs de cet écosystème foisonnant. Ingénieur, entrepreneur, investisseur, Guillaume Payan a passé une quinzaine d'années dans la Silicon Valley. Il a notamment été l'adjoint de Georges Nahon à Orange Silicon Valley, la cellule de veille de l'opérateur à San Francisco. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nejma n'est pas une techos, son parcours est plutôt marqué par les sciences cognitives appliquées. Son principal sujet d'étude peut se résumer ainsi : comment développer des produits permettant d'apprendre et qui favorise une adoption forte. Elle a travaillé un temps pour Facebook à Dublin et baigné ainsi dans l'univers de la tech pendant quelques années. Elle y a notamment travaillé sur une application permettant d'identifier des schémas suspects sur la plateforme Marketplace. Elle est revenue à Paris avec l'objectif de construire des ponts entre les sciences cognitives, les sciences humaines et la tech. Elle a finalement créé la start-up Nolej, en 2018, avec Philippe Decottignies, rencontré dans un salon professionnel. Nolej est une plateforme d'e-learning qui permet aux enseignants de créer automatiquement, en quelques minutes, un certain nombre d'activités interactives : des quiz, des flashcards, un glossaire, des jeux.. Elle nous parle d'IA au service de l'éducation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 18 mars dernier Quandela a livré son tout premier ordinateur quantique à OVH Cloud, pour son centre de données de Croix, dans le Nord. Il s'agit du premier ordinateur quantique jamais livré en Europe à un industriel. Issue des laboratoires du CNRS, Quandela a été fondée en 2017, par Pascale Senellart-Mardon, Niccolo Somasch et Valérian Giesz. Ce dernier, diplômé de l'Institut d'Optique et de HEC Paris, est aujourd'hui le directeur opérationnel de la boîte. Dans ce nouvel épisode de DeepTechs, le podcast de Challenges, il nous parle d'ordinateurs quantiques et plus spécifiquement d'ordinateurs quantiques photoniques et nous aide à comprendre les premières applications concrètes de ces machines. Il nous décrit également le rôle particulier de l'État dans l'émergence de l'écosystème quantique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Romain Huet s'est retrouvé à l'épicentre de quelques-uns des chamboulements technologiques les plus marquants de ces quinze dernières années. Cofondateur avec Tarik Krim, en 2009, de Jolicloud, pionnier de l'informatique en nuage, il s'est envolé pour Londres, il y a une dizaine d'années, officiant dans le management de Twitter, quand l'entreprise connaissait la phase la plus excitante de son ascension. Ensuite, direction la Silicon Valley et le champion du paiement en ligne Stripe, où il s'occupait notamment des relations avec la communauté de développeurs. Depuis septembre dernier, il fait le même job chez Open AI, le pionnier de l'intelligence artificielle générative, inventeur de chat GPT. Responsable de l'expérience développeurs, il nous raconte de l'intérieur, la formidable épopée de la start-up la plus booming de cette dernière décennie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Thomas Clozel est médecin de formation. Il a fait une partie de ses études aux Etats-Unis, à l'université de Cornell, dans l'Etat de New York. De retour en France, il travaille à l'hôpital Henri Mondor à Créteil. A l'époque, les mondes de la médecine et de la tech commençaient à se mélanger de l'autre côté de l'Atlantique. Pas dans l'Hexagone. Tout va changer après sa rencontre avec l'ingénieur Gilles Wainrib, maître de conférences à Normale Sup. Ensemble, il y a sept ans, ils décident de créer Owkin, une start-up franco-américaine. Leur objectif : développer une Tech Bio, une entreprise d'IA, qui essaye de retourner la biotech comme un Flamby en utilisant une plateforme technologique. Dans ce nouvel épisode de DeepTechs, le podcast de Challenges, il nous parle de médecine de précision et de détection de cancers grâce à l'IA. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une bonne partie de sa vie, Georges Nahon a joué les passeurs entre la tech française et les écosystèmes d'innovation aux Etats-Unis. Patron d'Orange Silicon Valley pendant une quinzaine d'année, entre 2003 et 2018, après avoir officié chez Microsoft, il est l'un des meilleurs connaisseurs des rouages de l'industrie high-tech américaine. De retour en France, il continue de décrypter les grandes tendances qui anime le secteur aujourd'hui, des faux pas du métavers à la déferlante de l'intelligence artificielle générative. Alors que Microsoft imprime sûrement sa marque dans le domaine de l'IA et que son grand rival Apple fait son entrée sur le segment des casques de réalité virtuelle, Georges Nahon raconte comment ces séismes technologiques vont chambouler – ou pas - les organisations autant que nos modes de vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pendant longtemps les technologies de reconnaissance de la parole ont été réservées à des applications de niche, notamment dans l'univers médical : un médecin dictant son rapport, automatiquement traduit en texte. Aujourd'hui, le speech to text et le text to speech se démocratisent à grande vitesse. Ekaterina Balnikov a eu la révélation il y a quelques années en lisant le portrait de Luc Julia dans la presse. La jeune commerciale et le scientifique international se sont associés pour fonder Odia, une start-up toulousaine spécialisée dans la transformation de contenus numériques en voix de synthèse. La technologie permet par exemple aux abonnés de Challenges d'écouter les articles publiés sur le site. Mais la route est encore longue et la jeune entrepreneure nous aide à saisir tout le potentiel de cette nouvelle ressource. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 2019, avec quatre autres physiciens de haut vol, cet ancien cadre du groupe Safran a fondé la start-up Pasqal, devenue l'une des trois pépites françaises de l'informatique quantique. Parmi ses associés, Georges-Olivier Reymond compte une star de la spécialité : Alain Aspect, prix Nobel de physique, dont il a été l'élève au prestigieux Institut d'optique, sur le plateau de Saclay, qui forme l'élite française en sciences physiques. En moins de cinq ans, avec son équipe, il a hissé Pasqal parmi l'élite de l'industrie mondiale de l'industrie quantique, rivalisant avec les géants de la high-tech américaine. A travers son expérience entrepreneuriale, il nous raconte les coulisses de cette jeune industrie, les rivalités entre les différentes technologies et les premières réalisations concrètes de Pasqal dans le monde de l'entreprise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il y a huit ans, Denis Barrier a cofondé Cathay Innovation avec MingPo Cai, un entrepreneur chinois installé en France. Après avoir fait l'essentiel de sa carrière chez Orange, notamment au sein de l'activité venture de l'opérateur télécom, il s'est retrouvé en charge de plus de 2 milliards d'euros d'actifs en gestion. Le nouveau fonds de Cathay, doté d'un milliard d'euros est parmi les plus importants d'Europe. Il est principalement dédié à l'intelligence artificielle. En plus de sa force de frappe financière Denis et ses équipes possèdent deux atouts fondamentaux : la présence internationale en Europe, en Chine et aux Etats-Unis et son puissant réseau industriel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ancien chercheur au CNRS, il est devenu un spécialiste de la diversité microbienne de l'atoll de Clipperton, dans l'océan Pacifique. Pas grand chose à voir avec son activité du moment. Il s'est depuis exilé dans la Silicon Valley où il a participé à la création de plusieurs start-up. La dernière en date, Scenario, a été fondée en 2021. Son objectif : aider les développeurs de jeux vidéo et les artistes à créer facilement des éléments de jeu cohérents sur le plan stylistique, en utilisant des modèles d'IA générative créés sur mesure. Il nous parle de création, assistée par l'intelligence artificielle, dans le jeux vidéo ou le cinéma. Et de propriété intellectuelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Charles Beigbeder est un touche à tout du business et du high tech. Entrepreneur, ce centralien a notamment créé l'opérateur d'électricité Poweo et la coopérative céréalière AgroGeneration. Investisseur, il a fondé plusieurs fonds de capital-risque, notamment Quantonation dans le quantique et Expansion dédié aux start-up du New Space. Il nous parle de fusées, de lanceurs, d'exploration et de nouvelles applications dans le domaine spatial. Embarquement immédiat ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ses recherches portent principalement sur l'affective computing, le traitement automatique de la langue parlée, la détection des émotions « real-life », l'interaction homme-machine et la robotique affective et sociale. Membre de la Commission de réflexion sur l'éthique de la recherche en sciences et technologies du numérique (Cerna), elle anime un groupe de travail sur « Ethique en apprentissage machine ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.