Podcast appearances and mentions of edith cresson

Dans le jour où, tous les soirs du lundi au vendredi, le passé éclaire le présent : grâce à ses archives, la rédaction d'Europe 1 fait le récit d'un événement relié à l'actualité.

Elle court, elle court, la rumeur, depuis la nuit des temps. Elle a forgé des mythes, fabriqué des héros, fait et défait des réputations. Comment naît une rumeur ? Comment se propage-t-elle ? Qui la fabrique ? Qui la récupère ? Comment la combattre ou l'anéantir ? Historiens, sociologues et politistes répondent à ces questions en parcourant les siècles de l'Antiquité jusqu'à nos jours.Modérateur :Jean GUARRIGUES, professeur à l'université d'OrléansParticipant·e·s :Colette BEAUNE, historienne médiévisteEdith CRESSON, ancienne Premier ministreJean-Pierre CHRETIEN, historien spécialiste de l'Afrique des Grands LacsPascal FROISSART, sociologue, auteur de La rumeur, histoire et fantasmes (Belin, 2002).Claire SOTINEL, historienne antiquisante, alors professeur à l'université de Tours(00:00) Générique (00:32) Présentation du thème(02:13) Présentation des intervenant·e·s(04:40) Qu'est-ce qui fait rumeur ?(28:14) Comment circule une rumeur ?(57:31) Une rumeur peut-elle être démentie ?(1:18:57) ConclusionTable-ronde issue de l'édition 2007 des Rendez-vous de l'histoire sur le thème "L'Opinion. Information, rumeur, propagande". © Colette Beaune, Edith Cresson, Jean-Pierre Chrétien, Pascal Froissart, Jean Garrigues, Claire Sotinel, 2007. Voix du générique : Michel Hagnerelle (2006), Michaelle Jean (2016), Michelle Perrot (2002) https://rdv-histoire.com/  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La 1ère Ministre Elisabeth Borne, deuxième femme à occuper ce poste après Edith Cresson, a présenté la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron, ce qu'il a accepté. Nous avions prévu de revenir ce soir sur la loi immigration qui a passionné les débats en fin d'année dernière et dont le parcours marquera l'un des temps les plus difficiles et marquants du gouvernement. "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité. Chaque jour, Flavie Flament explore les coulisses et les détails de l'info d'hier et d'aujourd'hui avec un témoin-expert. Une heure d'analyse et d'archives pour comprendre l'actualité.

À 30 ans d'écart, plusieurs points communs rapprochent Edith CRESSON et Sandrine ROUSSEAU. Du moins en ce qui concerne la façon dont elles se sentent traitées par les médias. De l'épisode des "charters" en 1991* qui a pollué la communication de la Première Ministre de François Mitterrand, au passage** récent de la députée verte dans "Complément d'enquête", retour sur l'apparente méconnaissance par les femmes politiques, des règles médiatiques les plus élémentaires. Envie d'aller plus loin en media training ? Consultez mon offre de formation sur https://www.laboiteauximages.com/

Celle dont nous allons parler ce soir est la patronne. Eh oui, ça froisse peut-être les oreilles de certains, mais c'est une réalité : Elisabeth Borne, c'est la patronne. Elle est la deuxième femme de la Ve République à entrer à Matignon après Edith Cresson, c'était il y a 32 ans. A la veille d'un nouveau blocage du pays en réponse à la réforme des retraites, on se demande : Qui est vraiment Elisabeth Borne ? "Jour J", c'est le magazine de l'actualité du temps long. Celle que l'on décrypte et que l'on comprend. Car les évènements d'hier éclairent toujours ceux d'aujourd'hui. Chaque jour sur RTL de 20h à 21h et en podcast, Flavie Flament revient sur un sujet d'actualité.

durée : 00:28:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Dans "Arrêt sur image" le 19 mai 1991, il était question de la nomination toute récente par François Mitterrand d'Edith Cresson Premier Ministre. "Cette femme qui nous gouverne : Edith Cresson à Matignon" une émission avec Elizabeth Martichoux, Hugues Portelli et Janine Mossuz-Lavau. Le 15 mai 1991, François Mitterrand nommait Édith Cresson Premier Ministre. Inutile de rappeler qu'elle était la première femme à occuper cette fonction en France, et qu'elle sera très, très longtemps la seule à l'avoir occupée. Ce que n'imaginaient pas, quatre jours après sa nomination, ceux qui étaient invités à la commenter dans l'émission Arrêt sur image. Ils s'accordaient à dire qu'il s'agissait là d'un pas décisif pour la représentation des femmes dans la vie politique française. On pouvait même entendre "qu'Édith Cresson ouvrait là une brèche que l'on ne pourrait pas refermer". Alors que se profilaient à l'horizon les élections législatives de 1993, les invités envisageaient néanmoins que son passage à Matignon puisse être de courte durée. Mais pas aussi court qu'il fut, puisqu'après la défaite de la gauche aux élections régionales et aux cantonales, Édith Cresson fut remplacée par Pierre Bérégovoy dès 1992, dix mois seulement après sa nomination. Ce que personne ne prévoyait c'était l'impopularité qu'elle allait très vite rencontrer, en devenant la cible d'un feu nourri venu de la droite (mais pas seulement), des chansonniers et de la presse. La faute certes à quelques sorties malheureuses, mais plus sûrement à une misogynie qui trouvait avec elle l'occasion de s'épanouir. François Bedin menait cette table avec la politologue Janine Mossuz-Lavau, la journaliste Elizabeth Martichoux, le professeur en sciences politiques Hugues Portelli, et, en, archives, on pouvait entendre les voix de François Mitterrand et d'Edith Cresson, ainsi que celle d'Edwige Avice et Monique Pelletier. Edith Cresson : Je pense qu'il s'est dit qu'il était peut-être temps de mettre une femme à la tête du gouvernement. Elizabeth Martichoux : On ne peut que se féliciter de cette nomination car, comme vous le savez, la France est considérablement en retard en ce qui concerne la représentation féminine en politique. "L'image" des femmes politiques versus "l'image" des hommes politiques : François Mitterrand l'a bien dit, il a choisi une femme de caractère. Le mot qui revient le plus fréquemment quand on parle d'Edith Cresson c'est le tempérament. C'est d'ailleurs assez frappant de constater que chez les femmes politiques c'est justement la qualité du tempérament qui domine beaucoup plus que chez les hommes chez qui on vante plus communément les qualités intellectuelles, par exemple. Les femmes qui se distinguent aujourd'hui en politique le font par la force de leur tempérament et de leur caractère. Janine Mossuz-Lavau : La France est tout de même un pays où n'a pas confié beaucoup de responsabilité politique aux femmes. Il y a à l'heure actuelle moins de 6% de femmes à l'Assemblée Nationale (...) Mais aujourd'hui il va être difficile aux hommes des partis politiques de dire "à ce poste il vaut mieux présenter un homme qu'une femme" parce que les français ne comprendraient pas et n'accepteraient pas. Par François Bedin Arrêt sur image - Cette femme qui nous gouverne : Edith Cresson à Matignon(1ère diffusion : 19/05/1991) Indexation web : Documentation sonore de Radio France Archive Ina-Radio France

BORNE : LE CAP ET LA MÉTHODE – 06/07/22 Invités Dominique REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l'innovation politique Nathalie SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » Mathieu PLANE Économiste - OFCE Observatoire Français des Conjonctures Économiques Jérôme JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF C'est le grand jour pour Elisabeth Borne. Nommée le 16 mai dernier, la Première ministre vit ce mercredi son baptême du feu devant le Parlement, où elle va prononcer son discours de politique générale. Elle s'exprimera à 15 heures face aux députés, à l'Assemblée nationale, puis plus tard face aux sénateurs mais sans demander un vote de confiance que lui refusent déjà les oppositions. C'est la deuxième fois, dans l'histoire de la Ve République qu'une femme prononcera ce type de discours devant le Parlement. Edith Cresson, le 22 mai 1991, était la première. Elle a écrit elle-même son discours, dans lequel elle devrait évoquer son histoire personnelle : celle d'une fille d'immigré, pupille de la nation, que rien ne prédestinait à ces hautes responsabilités. Face à elle, Elisabeth Borne aura notamment fort à faire avec les nombreux députés de la Nupes. L'alliance de gauche a annoncé qu'elle déposerait une motion de censure juste avant son allocution. Les représentants de cette union la présentent comme une « motion de défiance ». « Cela mettra chacune et chacun face à ses responsabilités », a affirmé devant la presse la présidente des députés de La France insoumise (LFI), Mathilde Panot, qui voit dans cette initiative « une question de principe » face à une cheffe du gouvernement qui « se voile les yeux ». Le communiste Sébastien Jumel a souligné qu'il n'était pas possible pour la gauche d'accorder la confiance « a priori », d'où cette motion de censure, « seul outil à disposition ». « Le gouvernement se soustrait à la tradition républicaine de soumettre son projet à un vote de confiance de l'Assemblée nationale », a avancé sur Twitter Olivier Faure, député et premier secrétaire du Parti socialiste, pour justifier le dépôt d'une telle motion. Les chances de la voir adoptée sont minces. La gauche est en effet loin de disposer de la majorité absolue requise, et le Rassemblement national comme Les Républicains ont fait savoir qu'ils ne s'associeront pas à la démarche. Quelle que soit l'issue de cette motion, la Nupes compte bien peser dans les débats au Palais-Bourbon. Une semaine à peine après son arrivée en force à l'Assemblée, l'alliance de gauche a présenté hier son premier travail législatif : une proposition de loi d'« urgence sociale » servant de contre-projet au texte du gouvernement, auquel ils promettent de s'opposer de manière ferme. Ils veulent ainsi se présenter à la fois comme premiers opposants mais aussi « premiers proposants », selon la formule de plusieurs dirigeants. Hors des murs de l'Assemblée, la colère monte face à l'inflation galopante. Une grève pour les salaires est en cours à la SNCF. Les représentants des salariés protestent pour une augmentation générale qui prenne en compte l'inflation. D'après Le Parisien, la SNCF devrait proposer des « augmentations importantes » en particulier pour les bas salaires. Concernant le trafic, 2 TER sur 5 et 1 Intercités sur 3 sont prévus. Les grandes lignes seront, elles, moins touchées. Le trafic aérien est lui aussi sous la menace du mouvement social. Les syndicats du groupe Aéroports de Paris, qui réclament une revalorisation générale de 6 % des salaires, se disent insatisfaits des propositions de la direction. Ils maintiennent leur préavis de grève pour les journées de vendredi 8, samedi 9 et dimanche 10 juillet. Comment Elisabeth Borne va-t-elle parvenir à gouverner ? Motion de censure, contre-projet de loi, quelle est la méthode Nupes ? L'été sera-t-il marqué par le retour du mouvement social ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Il y a un mois, Marlène Schiappa était évincée du gouvernement. L'ancienne ministre déléguée chargée de la citoyenneté n'a pas été reconduite dans le gouvernement Borne. Alors que la stratégie de remaniement est en marche avant le discours de politique générale qui sera prononcé demain, Marlène Schiappa fait son come-back dans les rangs du gouvernement Macron. « J'étais en train de travailler pour créer une entreprise sur le champ de l'égalité femme/homme » explique notre invitée qui a finalement été rappelée par le Président de la République pour occuper les bancs du ministère. « On est dans un contexte historique de féminisation du pouvoir politique […] être dans le gouvernement de la première femme Première ministre depuis Edith Cresson, avec une femme président de l'Assemblée nationale, une femme présidente du groupe majoritaire, je suis très heureuse de rejoindre cette équipe » explique la nouvelle secrétaire d'État chargée de l'économie sociale et solidaire et de la vie associative. Aujourd'hui, la conseillère régionale d'Ile-de-France se retrouve propulsée à la tête de deux ministères différents pour dédiaboliser le secteur financier : « On a besoin d'avoir un engagement des entreprises, le profit n'est pas le seul but. Il doit y avoir un engagement social, écologique, pour la parité ». Politique de remaniement : des revenants au gouvernement Le remaniement ne penche-t-il pas vers un gouvernement Castex bis ? « C'est un mélange avec des personnes expérimentées, proche du Président de la République mais aussi qui représentent l'ensemble de la majorité et des forces de la société civile » défend l'ancienne ministre délégué chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances. Tandis que la politique de remaniement se dessine, comment répondre au message politique qu'on envoyé les Français par le biais des urnes aux législatives ? Si Emmanuel Macron a ouvert la porte des négociations pour tenter une politique du compromis, certains groupes d'opposition ont rejeté la main tendue du Président de la République. « Je pense qu'il y a des élus d'opposition très responsables qui ne souhaitent pas bloquer le pays. Ils souhaitent faire entendre leur voix et le ligne politique, c'est normal […] ce sera à nous les membres du gouvernement d'aller trouver des majorités de projet » affirme Marlène Schiappa qui reste très positive sur le volet associative sur lequel l'ensemble de l'échiquier politique peut « se retrouver ». Parmi les revenants du gouvernement, toutes ces (re) nominations ne sont pas vues d'un bon œil, notamment celle de Caroline Cayeux et de Christophe Béchu qui avaient signé une tribune contre le mariage pour tous. Sandrine Rousseau a vivement réagi à la ré investiture de ces anciennes figures politiques. Elle a déclaré : « l'homophobie se renforce au gouvernement », au moment même où les États-Unis sont frappés par une politique régressive qui revient sur des droits fondamentaux. « Je pense que les gens peuvent évoluer » soutient notre invitée. Une autre décision a fait trembler le gouvernement. Elisabeth Borne a décidé d'exclure Damien Abad de ses rangs après des semaines de polémique. Accusé d'agressions sexuelles et visé par une enquête pour « tentative de viol », le Ministre des Solidarités a été remplacé par un duo inédit composé Jean-Christophe Combe, directeur général de la Croix-Rouge française, et de Geneviève Darrieussecq, membre du MoDem. Marlène Schiappa qui s'est battue contre les violences conjugales à l'origine du Grenelle, un nouvel outil pour lutter contre les féminicides, s'aligne sur la décision de la Première ministre. « Je trouvais qu'il était extrêmement difficile que Damien Abad reste au gouvernement […] » explique Marlène Schiappa qui ne souhaite pas se prononcer sur l'affaire. Demain, Elisabeth Borne prononcera son discours de politique générale, un événement particulièrement attendu à l'Assemblée. Pour ce faire, pas de vote de confiance mais une motion de censure, ce à quoi Mathilde Panot, président du groupe LFI à l'Assemblée, a réagi : « Nous vous ferons venir de force devant le Parlement ». « Je suis persuadée que la Première ministre et tous mes collègues du gouvernement répondront à toutes les questions qui seront posées par les parlementaires quel que soit leur bord politique » conclut Marlène Schiappa qui ouvre d'ores et déjà la porte des négociations avec tous les groupes d'opposition.

durée : 00:53:36 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Christophe Barreyre - Aujourd'hui, dans Affaires sensibles, l'histoire de la première femme à avoir exercé les fonctions de Première ministre en France : Edith Cresson. - réalisé par : Marion Le Lay

« Allez au bout de vos rêves ! » C'est avec ce message adressé à toutes les petites filles du pays qu'Elisabeth Borne inaugure ses tout premiers instants à Matignon, le 16 mai 2022. L'ancienne ministre du Travail devient ce jour-là la deuxième femme Première ministre dans l'histoire de la République française, trente ans après Edith Cresson.Avant la réélection d'Emmanuel Macron, son nom circulait déjà pour succéder à Jean Castex. Issue de la gauche, patronne de la RATP, passée par le cabinet de Ségolène Royale avant d'occuper plusieurs ministères pendant le quinquennat précédent… Elisabeth Borne, 61 ans, présente un CV idéal pour le poste. À ceci près que certains voyaient davantage en elle une brillante technicienne qu'une redoutable femme politique.Code source retrace le parcours d'Elisabeth Borne avec trois journalistes du Parisien : Rosalie Lucas et Valérie Hacot, cheffes-adjointes du service politique, et Vincent Vérier du service économie.Ecoutez Code source sur toutes les plateformes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Raphaël Pueyo et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network, Epidemic Sound - Identité graphique : Upian - Archives : LCI, INA, France Inter, France Info. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Nouvelle Première ministre Emmanuel Macron voulait un, voire une, Premier ministre « attaché à la question sociale, environnementale et productive ». Le 16 mai, trois semaines après sa réélection et moins d'un mois avant le premier tour des législatives, il a nommé à Matignon, Elisabeth Borne, son ancienne ministre des Transports, puis de la Transition écologique et solidaire, et enfin du Travail. Trente et un an après Edith Cresson, cette polytechnicienne, âgée de 61 ans, devient la deuxième femme Première ministre sous la Ve République. Ancienne du cabinet de Lionel Jospin à Matignon, venant donc de la gauche, elle a cependant porté dans les gouvernements Macron des réformes jugées de droite : SNCF, assurance-chômage. Si la Première ministre n'a jamais été élue, - comme Georges Pompidou, Raymond Barre et Dominique de Villepin - elle est candidate aux législatives dans le Calvados.De la campagne des législatives à la composition du gouvernement, alors que le rôle de patron de la majorité est normalement dévolu au Premier ministre, le président est à la manœuvre. Interrogé pendant la campagne présidentielle sur sa pratique de « monarque », qui « veille à tout et s'occupe de tout », Emmanuel Macron avait défendu une méthode de gouvernance cohérente avec l'esprit de la Ve République, depuis que les législatives se déroulent dans la foulée de la présidentielle. Accusé d'avoir instauré durant son premier quinquennat une présidence « jupitérienne », le chef de l'Etat a promis d'entamer le second comme « un président nouveau pour un mandat nouveau » avec « une nouvelle méthode », plus horizontale et plus participative. Un collectif d'anciens rocardiens regroupés autour du cercle Inventer à gauche, présidé par Michel Destot, ancien maire socialiste de Grenoble, a lancé un « Manifeste pour la social-démocratie », rédigé par l'économiste Jean Peyrelevade critiquant cet exercice de plus en plus centralisé du pouvoir. « Cette évolution, continue depuis plusieurs années, a été fortement accélérée par l'adoption du quinquennat et l'inversion du calendrier électoral qui a ramené l'Assemblée nationale au rôle d'une chambre d'enregistrement. »L'opposition a dénoncé la nomination de la nouvelle Première ministre. « Tout changer pour ne rien changer. Trois semaines de tergiversations et de petits arrangements, sans vision ni perspective. Avec la nomination d'Elisabeth Borne, on repart avec les mêmes », a raillé le président du parti Les Républicains, Christian Jacob. En choisissant Elisabeth Borne, le chef de l'Etat « poursuit sa politique » de « saccage social », a dénoncé la cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, tandis que le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a fustigé la nomination d'une « figure » parmi « les plus dures de la maltraitance sociale ».Dès lundi soir, avant même qu'Elisabeth Borne n'effectue la passation des pouvoirs avec son prédécesseur, le chef de l'Etat a dressé la liste des chantiers qu'il attend qu'elle mène : « écologie, santé, éducation, plein-emploi, renaissance démocratique, Europe et sécurité ».***L'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan La Finlande et la Suède ont formellement transmis le18 mai leur demande d'adhésion à l'Otan. Le principe de neutralité, pourtant ancré dans l'histoire de ces deux pays, a été balayé par l'agression de Moscou en Ukraine. La perspective d'une protection collective, garantie par l'article 5 du traité de l'Atlantique Nord - l'attaque contre un membre est considérée comme une attaque dirigée contre tous - a eu raison des fortes réticences qui s'exprimaient jusqu'alors dans une partie des opinions publiques finlandaise et suédoise. Cela s'est inversé depuis le 24 février, avec l'invasion russe de l'Ukraine. Aujourd'hui, 70 % des Finlandais et 50 % des Suédois sont favorables à une adhésion à l'Otan. « Une nouvelle ère s'ouvre », a déclaré le président finlandais Sauli Niinistö, lançant en direction de Moscou : « Vous avez causé cela. Regardez-vous dans le miroir.L'Otan devrait donc passer de 30 à 32 pays dont 23 membres de l'Union. Ces demandes d'adhésions sont la preuve qu'« une agression » comme la guerre en Ukraine « ne paie pas », s'est félicité le secrétaire général de l'alliance occidentale, Jens Stoltenberg. Déjà membres du Partenariat pour la paix depuis 1994 et partenaires « actifs » dans les opérations de l'Otan depuis 2014, les deux pays intégreront rapidement l'Alliance. En rejoignant l'Union européenne en 1995, les deux voisins s'étaient déjà progressivement éloignés de leur politique de stricte neutralité. Ils ont aussi participé à diverses missions de l'alliance militaire et échangent des renseignements avec elle. Ils pourraient donc bénéficier d'un coupe-file, devançant trois pays déjà sur les rangs : la Géorgie, l'Ukraine et la Bosnie-Herzégovine. Les pays nordiques ont l'avantage de remplir trois critères : être un pays européen, respecter les principes démocratiques et contribuer à la sécurité de la zone euroatlantique.Partageant une frontière de 1 340 km avec la Russie, la Finlande possède une des plus grandes armées européennes comptant 900 000 réservistes, dont 280 000 mobilisables immédiatement pour un total de 5,5 millions d'habitants. La Suède, qui a commencé à réinvestir dans son armée depuis l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, a quant à elle partiellement rétabli le service militaire en 2017. Le pays dispose d'une armée de 25 000 soldats aptes au combat et de 25 000 autres réservistes.Deux pays ont déclaré leur hostilité à ces adhésions. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé sa ferme opposition à l'arrivée de la Finlande et de la Suède dans l'Otan. Les Occidentaux y voient surtout une manœuvre d'Ankara pour obtenir des concessions sur le dossier kurde. Moscou a menacé de renforcer son arsenal nucléaire en mer Baltique et annoncé des mesures de rétorsion « militaro-techniques », dont la suspension de livraisons en électricité à la Finlande. Si le président russe Vladimir Poutine a assuré « n'avoir aucun problème » avec les deux pays, il a averti que l'installation d'infrastructures militaires de l'Otan sur leurs territoires pourrait « entraîner une réponse » de la Russie. La nature de la réponse « dépendra des menaces à notre encontre », a-t-il ajouté.See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

En France, Elisabeth Borne doit former son gouvernement. C'est la deuxième fois seulement qu'une femme entre à Matignon. La première était Edith Cresson, il y a plus de trente ans. Elle avait, à l'époque, subi les pires mufleries de la part d'un monde d'hommes habitués à l'entre soi. Trois décennies plus tard, la classe politique française est-elle toujours sexiste ? La nouvelle cheffe du gouvernement échappera-t-elle aux commentaires machistes ? Pourquoi la nomination d'une femme à ce poste suscite-t-elle des exclamations en France tandis que dans d'autres pays européens, ce genre de fait n'est  même pas mentionné ? Décryptage avec :  - Réjane Sénac, politiste, directrice de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po où elle enseigne ; autrice de Radicales et fluides. Les mobilisations contemporaines (Presses de Sciences Po)   - Merabha Benchikh, docteure en Sociologie, enseignante-chercheuse associée à l'Université de Strasbourg, autrice de Femmes politiques : "le troisième sexe" ?" (L'Harmattan) et elle a écrit le chapitre « l'émergence des nouvelles femmes politiques à l'international » dans Genre(s) sous la direction de Claude Mesmin (éditions les routes de la Soie).  

durée : 00:03:28 - Le billet d'Alex Vizorek - par : Alex VIZOREK - Ce matin, Alex a fait une découverte entre les 2 femmes premières ministres : elles ont les cheveux courts

Elisabeth Borne a été nommée lundi Première ministre et succède à Jean Castex à Matignon. La polytechnicienne de 61 ans, ancienne PDG de la RATP et trois fois ministre sous Emmanuel Macron, est la deuxième femme à entrer à Matignon, 31 ans après Edith Cresson. Le chef de l'Etat a choisi avant tout un profil très technique.

Elisabeth Borne a été nommée lundi Première ministre et succède à Jean Castex à Matignon. La polytechnicienne de 61 ans, ancienne PDG de la RATP et trois fois ministre sous Emmanuel Macron, est la deuxième femme à entrer à Matignon, 31 ans après Edith Cresson. Le chef de l'Etat a choisi avant tout un profil très technique.

durée : 00:36:25 - Le téléphone sonne - par : Marie Claude PINSON - Nommée ce lundi à Matignon par Emmanuel Macron, Elisabeth Borne devient ainsi la deuxième Première ministre française, 30 ans après Edith Cresson. Est-ce un grand événement qu'il faudrait célébrer, ou le signe d'un retard sur la parité au sein du gouvernement en France ? - réalisé par : Tristan Gratalon

durée : 00:14:41 - Journal de 22h - Emmanuel Macron a choisi une femme pour succéder à Jean Castex. Elisabeth Borne devient la deuxième Première ministre de l'histoire de France, après Edith Cresson sous la présidence de François Mitterrand. L'ancienne ministre du Travail appartient à l'aile gauche de la Macronie. - invités : Jérôme Sainte-Marie Spécialiste des études d'opinion, directeur de la société d'études et de conseil Polling Vox, enseignant à l'Institut catholique de Paris

durée : 00:14:41 - Journal de 22h - Emmanuel Macron a choisi une femme pour succéder à Jean Castex. Elisabeth Borne devient la deuxième Première ministre de l'histoire de France, après Edith Cresson sous la présidence de François Mitterrand. L'ancienne ministre du Travail appartient à l'aile gauche de la Macronie. - invités : Jérôme Sainte-Marie Spécialiste des études d'opinion, directeur de la société d'études et de conseil Polling Vox, enseignant à l'Institut catholique de Paris

Avec Benjamin Duhamel, un épisode consacré à la nomination de la première femme à Matignon depuis Edith Cresson en 1991. Pourquoi a-t-elle été choisie après trois semaines d'attente alors qu'elle était le nom qui revenait le plus avant même la réélection d'Emmanuel Macron ?

durée : 00:01:59 - Le vrai du faux - par : Antoine KREMPF - C'est ce qu'a dénoncé dans le JDD, Edith Cresson, seule femme a avoir été Première ministre. D'autres femmes politiques abondent en ce sens. On fait le point avec le "Vrai du faux".

Dans cet épisode, on parle de cicatrices, de misogynie, et de comment on choisit des ministres, entre autres. ---POUR RÉSERVER DES PLACES POUR LE SPECTACLE EN TOURNÉE : https://vulgaire.tix.to/ontourUn podcast de Marine BaoussonRéalisé par Antoine OlierMusique de Guillaume Bérat du collectif Branks.illustrations de Juliette Poneytranscription de cet épisode : https://drive.google.com/drive/folders/12IDU2ly4oBrzBHWMPcRd9HNZJe_d7NJF Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

A França teve 0% de crescimento no primeiro trimestre do ano e a inflação dá sinais de aceleração. A pressão nos preços inibe o consumo e anuncia um segundo mandato complicado para o presidente Emmanuel Macron. A inflação em abril chegou a 4,8% no acumulado de 12 meses na França, a taxa mais alta em 37 anos. A guerra na Ucrânia causou uma explosão nos preços da energia e de cereais, somando dificuldades a uma situação de tensão nos preços que já vinha da retomada pós-pandemia. Mesmo se o preço do petróleo cair nos próximos meses, como os europeus estão mudando a matriz energética para fontes renováveis, e isso exige tempo e investimentos elevados, a eletricidade continuará cara, com impacto direto nos preços da comida e de produtos industrializados.  Em poucos meses, tudo aumentou na França: cereais, frutas, legumes, produtos de higiene e limpeza. O trigo subiu 40% desde o início do ano, o quilo do tomate, 24%, a gasolina, 27%. As pessoas começam a fazer estoques em casa. Esta semana o óleo de girassol desapareceu dos supermercados e reapareceu em sites de revenda por € 3 a € 6 euros o litro (entre R$ 15 e R$ 30).  Para conseguir ser reeleito, o presidente Emmanuel Macron prometeu apresentar uma lei, no começo de julho, para manter as subvenções em vigor, como a redução de € 0,18 no litro do diesel e da gasolina. Os reajustes no gás e na energia, que estão congelados até 30 de junho, poderão ser prolongados. Mas esse tipo de medida custa caro ao Estado e é inviável a longo prazo. Macron também prometeu criar uma espécie de cesta básica, "um cheque alimentar", para os oito milhões de franceses mais pobres. Já está previsto reindexar as aposentadorias à inflação, no começo de julho, algo que não era feito desde os anos 1980 na França. O presidente também anunciou que vai liberar as promoções no funcionalismo, congeladas há 12 anos. Essas são algumas das medidas aventadas, mas os economistas preveem forte pressão nos preços até 2024. Salários achatados A aceleração da inflação surge em um momento de muita insatisfação com os salários. Depois da crise das dívidas, em 2009, a política do Banco Central Europeu manteve a inflação baixa e não houve valorização dos salários durante vários anos.  A pandemia de Covid-19 e a guerra na Ucrânia, duas graves crises consecutivas, mudaram radicalmente os rumos da economia. Há consenso que os salários precisam ser reajustados na França, mas a medida aumenta o risco de uma espiral inflacionária, se o crescimento econômico não compensar os gastos.  Líderes sindicais esperam do presidente reeleito a adoção de medidas urgentes para proteger as famílias mais vulneráveis do aumento da inflação.  Manifestações do Dia do Trabalhador As centrais sindicais farão manifestações em todo país. Além do reajuste de salários, o outro assunto que estará nas ruas no domingo (1°) é a rejeição ao aumento da idade mínima da aposentadoria dos atuais 62 anos para para 64 ou 65 anos, como propôs Macron durante a campanha.  O salário mínimo, como acontece em todo 1° de maio, terá um resjuste de 2,65%, passando para € 1.302 líquidos, cerca de R$ 6.700. No entanto, a maioria dos setores empresariais não pretende repercutir esse reajuste e só deve abrir negociações com os sindicatos em 2023. Nos próximos meses, é provável que a inflação continue subindo, os franceses perdendo poder aquisitivo e o governo seja cobrado nas ruas.   Macron já foi alvejado por tomates quando visitou uma feira na periferia de Paris, na quarta-feira (27). Hoje, em uma visita a um vilarejo de 3.400 habitantes nos Pirineus, onde está enterrada a avó materna, que teve uma influência afetiva e cultural muito forte na vida dele, Macron disse que esperava "um retorno à calma no país".  Expectativa para nomeação do novo governo O nome do novo primeiro-ministro é um segredo guardado a sete chaves. A imprensa passou a semana evocando possíveis chefes de governo, mas nada filtra do Palácio do Eliseu. Está difícil achar a personalidade com fibra social de esquerda, que vá fazer da França a grande nação ecológica que Macron prometeu no discurso da vitória, e ainda comandar projetos industriais inovadores.  Existe uma demanda da sociedade para que seja uma mulher. Até hoje, a França só teve uma chefe de governo, Edith Cresson, mas o mandato durou um ano, durante o segundo mandato do ex-presidente socialista François Mitterand, no começo da década de 1990. Nomear uma mulher poderia diminuir a hostilidade de parte da população contra Macron. Durante a semana circularam os nomes de Christine Lagarde, atual presidente do Banco Central Europeu, Élisabeth Borne, atual ministra do Trabalho de Macron, Nicole Notat, ex-dirigente da central sindical reformista CFDT, e Nathalie Kosciusko-Morizet, ex-ministra do Meio Ambiente, Transportes e Habitação do governo de Nicolas Sarkozy. Lagarde e Kosciusko-Morizet têm a desvantagem de serem de direita. Borne é uma opção, embora seja o perfil de funcionária da alta administração execrado desde o movimento dos coletes amarelos, enquanto Notat nunca ocupou um cargo político. A escolha de Macron segue em aberto. Tudo indica que ele está esperando a mobilização do 1° de maio para depois anunciar a data da posse e o nome do primeiro-ministro que irá liderar a campanha às eleições legislativas de junho. O atual mandato presidencial termina dia 13 de maio, e o primeiro-ministro Jean Castex já disse que não deseja continuar no cargo. Oposição negocia alianças para eleições legislativas As negociações estão avançadas para uma ampla aliança de esquerda em torno de Jean-Luc Mélenchon, o candidato da esquerda radical que ficou em terceiro lugar no primeiro turno. Ecologistas e socialistas já deram sinais de entendimento com o partido A França Insubmissa, de Mélenchon, e podem concluir um acordo em breve.  Na extrema direita, Marine Le Pen tirou uma semana de férias depois da derrota e, por enquanto, rejeita uma aliança com o rival Éric Zemmour. Para o partido de Macron, A República em Marcha, não está fácil articular apoio visando as legislativas de 12 e 19 de junho. A base eleitoral de Macron é composta por dois terços de eleitores de direita. Mesmo que ele atraia nomes da esquerda para o governo, continuará a governar com políticos de direita. Entre Os Republicanos (direita), muitos deputados e senadores querem manter a independência e não ser engolidos pelo partido presidencial. De qualquer forma, os franceses têm a tendência de atribuir uma maioria parlamentar ao presidente eleito para evitar uma paralisação das ações de governo. 

“A extrema direita é um perigo para os direitos das mulheres”: nos últimos dias, cartazes com essa mensagem se multiplicaram pelas ruas de Paris e outras cidades francesas. ONGs e associações feministas reforçaram nesta reta final da campanha a mobilização contra o voto em Marine Le Pen. Desde o início da sua campanha, a candidata da extrema direita à presidência da França, Marine Le Pen, do partido Reunião Nacional, utiliza a ideia de que ser a primeira mulher a ocupar o cargo de chefe de Estado no país seria um avanço. De fato, durante todo o período republicano no país, que teve início em 1792, a França nunca teve uma presidente do sexo feminino. Edith Cresson foi a única francesa a ser primeira-ministra, entre 1991 e 1992, durante o governo do presidente François Mitterrand. Várias mulheres lideram ministérios, governos regionais, prefeituras – como Paris, que é administrada pela prefeita Anne Hidalgo. Mas, uma mulher presidente, até hoje, é algo inédito. Por isso, Le Pen apresenta a possibilidade de ser a primeira representante feminina na presidência como uma das “revoluções” propostas por seu partido. No entanto, em seu programa de governo, intitulado de “Para Todos os Franceses”, a candidata da extrema direita pouco trata dos direitos das mulheres. Nos panfletos, a líder do Reunião Nacional afirma que “como mulher” sente que o modo de vida na França está ameaçado e é preciso preservá-lo. Uma iniciativa que irrita as feministas francesas, que reivindicam o contrário: mudanças que incitem a evolução da mulher na sociedade. Estratégia para não desagradar eleitores Le Pen divide seu programa em vários assuntos: defesa, segurança, saúde, controle da imigração, patrimônio, educação, direitos dos animais, mas não apresenta nada específico às mulheres. Para especialistas, a decisão de exibir um programa vago sobre a questão não é por acaso. “É uma maneira de não abordar esse tema, uma estratégia pensada para não chamar a atenção da opinião pública e não desagradar seu campo político”, afirma o sociólogo Ugo Palheta, da Universidade de Lille, à Franceinfo. No módulo de seu programa intitulado de “família”, Le Pen diz que ela pretende colocar em prática medidas para aumentar a taxa de natalidade. O texto cita um estudo feito pela União Nacional das Associações Familiares da França que aponta que se fosse pela vontade das mulheres a taxa de fecundidade seria de 2,37 contra 1,87 atualmente. Por isso a candidata da extrema direita pretende criar projetos de ajuda social para que as famílias francesas possam ter mais filhos. Para a ONG Nous Toutes, “Marine Le Pen se refere às mulheres apenas sob o prisma da natalidade”. As feministas reclamam que as francesas são vistas pela candidata “como simples reprodutoras”. O Coletivo dos Direitos das Mulheres na França, aponta, em um manifesto divulgado nesta semana, que não há nada no programa da Le Pen “para incitar a evolução da condição das mulheres no mercado de trabalho”, como o combate à desigualdade salarial entre mulheres e homens. Temor da revogação do direito ao aborto Uma das principais críticas das ONGs feministas é sobre o posicionamento de Marine Le Pen sobre o direito ao aborto. A interrupção voluntária da gravidez, conhecida como IVG na França, foi adotada em 1975 após a aprovação da Lei Veil. Em fevereiro deste ano, o período que esse procedimento pode ser realizado passou de 12 semanas de gestação para 14. A ONG Nous Toutes afirma que, quando o projeto de lei foi votado pela Assembleia Nacional da França, no último mês de fevereiro, os representantes do partido Reunião Nacional votaram contra. Embora não esteja explícito em seu programa, Marine Le Pen também se posiciona há anos contra o direito ao aborto. Em 2011, em entrevista ao jornal francês La Croix, ela alegou que “existem suficientemente métodos de contracepção” e “é preciso respeitar a vida na nossa sociedade”. No último mês de março, em entrevista ao site Brut, a candidata afirmou que é contra a extensão da interrupção voluntária da gravidez de 12 para 14 semanas e, que se for eleita, pode revisar a lei. A atitude, para a ONG Noutes Toutes, é uma clara afronta aos direitos das mulheres. “O direito ao IVG foi um momento chave na luta feminista: permitiu às mulheres ter um controle de suas vidas e seus corpos, reduzindo as desigualdades econômicas e as taxas de mortalidade”, defende. Embora Emmanuel Macron, que tenta a reeleição, não seja considerado um grande promotor dos direitos das mulheres pelas feministas, elas pedem em peso o voto no presidente para impedir que Marine Le Pen se eleja no próximo domingo. “Nenhum voto para Le Pen. Não a queremos no governo”, salienta o comunicado do Coletivo dos Direitos das Mulheres na França, divulgado na quarta-feira (20). Segundo uma pesquisa divulgada nesta sexta-feira (22) pelo instituto Ipsos-Sopra Steria, Macron conta com 57% das intenções de voto, contra 43% para Marine Le Pen. O segundo turno da eleição presidencial francesa será realizada no domingo, 24 de abril. 

Dans ce contexte de guerre en Ukraine, nous vous proposons d'en apprendre un plus sur l'Histoire russe en découvrant la vie de Raspoutine. Immanquablement, à l'évocation de son nom, vous risquez d'avoir la fameuse chanson de Boney M dans la tête toute la journée. D'ailleurs, nous vous présentons d'avance toutes nos excuses pour ça ! Cependant, derrière ce refrain entêtant se cache un homme qui a été guérisseur, gourou de secte et conseiller de la famille impériale russe. Et d'autres rumeurs, bien plus triviales, concernant ses conquêtes sexuelles et son anatomie, ont fait de lui un héros singulier. Derrière la légende, découvrez sa True Story. Raspoutine, un important missionnaire de Dieu ? Au début du XXe siècle, une frénésie mystique se répand à Saint-Pétersbourg. Le milieu aristocratique, en particulier, se passionne pour l'occultisme : séances de spiritisme, hypnose, voyance... La famille impériale russe, les Romanov, ne fait pas exception. D'autant plus qu'Alexandra, la femme du Tsar Nicolas II, désespère de ne pas avoir de garçon, alors qu'elle a déjà enfanté quatre filles. Elle s'est déjà tournée vers un guérisseur français, qui lui avait prédit la naissance prochaine d'un fils, miracle qui s'est effectivement produit en 1904. Sur son lit de mort, le guérisseur lui annonce qu'un important missionnaire de Dieu viendra le remplacer. Alexandra, de nature très anxieuse, attend donc avec impatience ce précieux remplaçant... Son histoire incroyable est à écouter dans ce podcast. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : Edith Cresson, l'unique femme Première ministre française De Gaulle, de Charles au Général Elizabeth II, une souveraine qui a traversé les époques Ecriture : Karen Etourneau Réalisation : Celia Brondeau Voix : Andréa Brusque Crédit photo : Wikipedia Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

En ce mois d'élection présidentielle, les figures majeures de la Vème République sont à l'honneur dans True Story. C'est l'histoire d'un homme devenu un modèle républicain. Un homme dont la vie est celle d'un héros national. A la fois avocat, professeur, homme politique et romancier, c'est un homme d'engagement connu pour ses qualités d'orateur. Un homme qui a toujours oeuvré pour la défense des libertés publiques, et surtout pour la lutte contre la peine de mort. Son nom : Robert Badinter. Derrière l'homme de convictions, découvrez sa True Story. Robert Badinter est issu d'une famille juive et modeste mais qui considère avec beaucoup d'importance l'intégration dans leur pays d'accueil. Robert entend donc un français très élégant à la maison. Son père s'exprime avec des expressions fleuries. Ils veillent à ce que Robert travaille bien à l'école et c'est ce qui se passe : le petit se découvre un goût infini pour la littérature. Plus tard, quels seront les combats politiques de Robert Badinter ? Ecoutez la suite de cette histoire incroyable dans ce podcast. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : Edith Cresson, l'unique femme Première ministre française De Gaulle, de Charles au Général Elizabeth II, une souveraine qui a traversé les époques Ecriture : Hélène Vézier Réalisation : Célia Brondeau, Antoine Berry Roger Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

En ce mois d'élection présidentielle, les figures majeures de la Vème République sont à l'honneur dans True Story. Dans cet épisode, découvrez une femme qui fait figure d'exception dans le paysage politique français… La seule femme à avoir occupé le poste de Premier ministre. Elle a aussi été députée, maire, conseillère générale, ministre pendant près de dix ans, et cheffe d'entreprise. Sa carrière et ses engagements ont parcouru le XXème siècle, malgré les difficultés qu'elle a pu rencontrer du fait d'être une femme. Son nom : Edith Cresson. De la carrière idéale à la cruelle méprise, découvrez sa True Story. Engagée dès l'enfance En 1953, Edith a 19 ans. Elle écoute le discours d'investiture de Pierre Mendès France, le Président du conseil. Dans cette allocution à la fois populaire et intelligente, il s'adresse à la jeunesse avec des mots qui touchent la jeune Edith. C'est son premier émoi politique. Dans la famille Campion, on aime la politique. Son père, un inspecteur des finances, est inscrit à la SFIO, l'ancêtre du parti socialiste. Sa mère, issue de la bourgeoisie, est plus détachée de la politique. Elle considère que les filles sont faites pour se marier. C'est dans cet environnement cossu que grandit Edith. Quel est son parcours ? Comment a-t-elle accédé au poste de Premier ministre ? Ecoutez la suite de cette histoire incroyable dans ce podcast. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : De Gaulle, de Charles au Général Elizabeth II, une souveraine qui a traversé les époques Michée Chauderon, la dernière “sorcière” exécutée Ecriture : Hélène Vézier Réalisation : Célia Brondeau, Antoine Berry Roger Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

durée : 00:28:00 - Les Nuits de France Culture - Dans "Arrêt sur image" le 19 mai 1991, il était question de la nomination toute récente par François Mitterrand d'Edith Cresson Premier Ministre. "Cette femme qui nous gouverne : Edith Cresson à Matignon" une émission avec Elizabeth Martichoux, Hugues Portelli et Janine Mossuz-Lavau. - invités : Elizabeth Martichoux Chef service politique de RTL; Hugues Portelli; Monique Pelletier; Janine Mossuz-Lavau Directrice de recherche CNRS au CEVIPOF; François Mitterrand ancien Président de la République française (1916-1996); Edith Cresson femme politique socialiste, ancienne Premier ministre de François Mitterrand

durée : 00:28:00 - Les Nuits de France Culture - Dans "Arrêt sur image" le 19 mai 1991, il était question de la nomination toute récente par François Mitterrand d'Edith Cresson Premier Ministre. "Cette femme qui nous gouverne : Edith Cresson à Matignon" une émission avec Elizabeth Martichoux, Hugues Portelli et Janine Mossuz-Lavau. - invités : Elizabeth Martichoux Chef service politique de RTL; Hugues Portelli; Monique Pelletier; Janine Mossuz-Lavau Directrice de recherche CNRS au CEVIPOF; François Mitterrand ancien Président de la République française (1916-1996); Edith Cresson femme politique socialiste, ancienne Premier ministre de François Mitterrand

durée : 00:37:26 - Politique ! - par : Grégory Philipps - En cette année présidentielle, Edith Cresson, la seule femme premier ministre de France revient sur ses années dans les différents ministères. Comment était acceptée une femme premier ministre dans les années 1990 ? - invités : Edith Cresson femme politique socialiste, ancienne Premier ministre de François Mitterrand

durée : 00:37:26 - Politique ! - par : Grégory Philipps - En cette année présidentielle, Edith Cresson, la seule femme premier ministre de France revient sur ses années dans les différents ministères. Comment était acceptée une femme premier ministre dans les années 1990 ? - invités : Edith Cresson femme politique socialiste, ancienne Premier ministre de François Mitterrand

En 2021, les violences sexistes et sexuelles restent la norme en politique, malgré le combat pour la parité, l'accession au pouvoir, l'égalité des rapports... La “grande cause du quinquennat” n'en est pas vraiment une.Mais pourquoi tant d'hommes politiques continuent de se permettre remarques, gestes, et comportements pourtant punis par la loi ? Tout au long de la campagne présidentielle, la journaliste Hélène Goutany et la collaboratrice d'élu·e·s Fiona Texeire mènent l'enquête.Dans ce premier épisode, Edith Cresson, première et seule femme à accéder à la fonction de Premier Ministre, témoigne de son expérience très concrète du sexisme rampant et enraciné en politique. Geneviève Fraisse, philosophe du féminisme, apporte son analyse de la situation.CRÉDITSProgramme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Cet épisode a été produit en octobre 2021. Réalisation : Elisa Grenet. Production et édition : Lorraine Besse. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Au programme de C à Vous : ÉDITH CRESSON Ancienne Première Ministre Édith Cresson : 30 ans après Matignon É. Cresson, victime de la misogynie en politique La place des femmes en politique a-t-elle évolué ? L'héroïne anti-machos de la Silicon Valley JEAN-JACQUES AILLAGON Directeur général de la Collection Pinault BERTRAND LAVIER Artiste plasticien François Pinault ouvre enfin son musée à Paris La Bourse de Commerce, nouveau musée parisien 5/5. Emmanuel Macron veut payer sa dette à la jeunesse 5/5. Jean Castex en couchette 5/5. Eurovision : la bonne année pour la France ? PATRICK BRUEL NIELS ARESTRUP Patrick Bruel & Niels Arestrup : rencontre au sommet Diffusion : tous les jours de la semaine à 19h Format : 50 minutes Présentation : Anne-Élisabeth Lemoine, Patrick Cohen, Pierre Lescure, Marion Ruggieri, Émilie Tran Nguyen Réalisation : Alexandre Langeard Productions : France Télévisions / Troisième Oeil Productions

Edith Cresson est l'invitée du tête-à-tête de Matthieu Belliard sur Europe 1. Il y a 30 ans, le 15 mai 1991, elle devenait la première femme à accéder au poste de Premier ministre, à l'initiative de François Mitterand. Une expérience malheureuse qui n'aura duré que 10 mois.

Matthieu Belliard est aux commandes de la matinale d'Europe 1. Un point complet sur l'actualité pour l'observer sous tous les angles et mieux la comprendre avec de nombreux entretiens, sans oublier l'interview politique de Sonia Mabrouk. Les auditeurs retrouvent les chroniques de Nicolas Barré, Vincent Hervouët, Nicolas Beytout, Fanny Agostini et Virginie Phulpin.La “Revue de presque” de l'infatigable Nicolas Canteloup, accompagné de Julie, apporte une touche d'humour. Information, convivialité et proximité rythmeront cette matinale !

Le 10 mai 1981, François Mitterrand remporte l'élection présidentielle. Un tsunami pour la France qui n'avait pas eu de président de gauche depuis 1947. A l'occasion de cet anniversaire, les "éléphants" socialistes, tels que François Hollande ou Edith Cresson, se sont réunis au Creusot pour célébrer cette victoire historique. Avec un parti en perdition, sans figure forte et un score de 6% aux dernières élections, l'âge d'or du PS semble bien loin. Que reste-t-il de l'héritage mitterrandien ? L'analyse de Frédéric Sawicki, politologue à l'Université Paris I, Panthéon Sorbonne.  Frédéric Sawicki est l'auteur de La fin des partis ? ( Presses Universitaires de France) 

Every weekday, listeners explore the trials, tragedies, and triumphs of groundbreaking women throughout history who have dramatically shaped the world around us. In each 5 minute episode, we’ll dive into the story behind one woman listeners may or may not know -- but definitely should. These diverse women from across space and time are grouped into easily accessible and engaging monthly themes like Leading Ladies, Activists, STEMinists,  Hometown Heroes, and many more. Encyclopedia Womannica is hosted by WMN co-founder and award-winning journalist Jenny Kaplan. The bite-sized episodes pack painstakingly researched content into fun, entertaining, and addictive daily adventures.Encyclopedia Womannica was created by Liz Kaplan and Jenny Kaplan, executive produced by Jenny Kaplan, and produced by Liz Smith, Cinthia Pimentel, Grace Lynch, and Maddy Foley. Special thanks to Shira Atkins, Edie Allard, Luisa Garbowit, and Carmen Borca-Carrillo.We are offering free ad space on Wonder Media Network shows to organizations working towards social justice. For more information, please email Jenny at jenny@wondermedianetwork.com.You can find Mindful by Design and exclusive guided meditations on the Himalaya Learning platform. Himalaya Learning is an audio learning platform that provides an extensive library of courses from the world's greatest minds like Malcolm Gladwell, Tim Ferriss, Seth Godin, and more. Go to himalaya.com/mindful and enter promo code MINDFUL to get your first 14 days free.Follow Wonder Media Network:WebsiteInstagramTwitter

Les rencontres de Catherine Schwaab qui reçoit Catherine Jacob, actrice, co auteur avec Franck Leclerc du livre "Hommes/Femmes ce qu'elles en disent..." paru aux éditions Pygmalion À propos du livre : «Hommes/Femmes ce qu'elles en disent...» paru aux éditions Pygmalion Jane Evelyn Atwood, Brigitte Bardot, Bérénice Bejo, Jane Birkin, Marie-Claude Bomsel, Hermine de Clermont-Tonnerre, Anny Courtade, matali crasset, Edith Cresson, Mireille Dumas, Nanou Garcia, Nathalie Garçon, Marielle Goitschel, Francine Gomez, Claudie Haigneré, Gwendoline Hamon, Adriana Karembeu, Brigitte Lahaie, Caroline Loeb, Ariane Massenet, Macha Méril, Catherine Millet, Martine Monteil, Michèle Mouton, Orlan, Anne-Sophie Pic, Marina Picasso, Babette de Rozières, Anouche Setbon, Chouchane Abello-Tcherpachian, Sylvie Testud, France Zobda... Catherine Jacob et Franck Leclerc ont interrogé ces personnalités exceptionnelles, abordant leur vision des relations hommes/femmes et la place de ces dernières dans notre société. Chacune s'est racontée sans fard. Ce qu'elles en disent, ce qu'ils en pensent, comment les choses avancent... Les réponses se trouvent entre ces pages.

Cette année, Marie Misset est partie à la rencontre de 19 personnalités âgées de plus de 70 ans. A partir de ces rencontres, toujours passionnantes, elle a eu envie de revenir sur son propre ressenti. Qu'a-t-elle appris ? Qu'est-ce qui l'a choquée, émue, intéressée ? Dans ce premier épisode, elle a décidé de parler des couples et de l'amour. C'est un thème central de Vieille Branche, présent dans de nombreux épisodes. Vous entendrez ou ré-entendrez les voix de la sociologue Monique Pinçon Charlot, du sociologue Daniel Defert, la directrice de publication Catherine Sinet, du chanteur Dave, de la photographe Sabine Weiss, de l'ancienne première ministre Edith Cresson, de l'écrivaine et rescapée de la Shoah Francine Christophe, du journaliste Jean-Paul Ribes, et de l'écrivaine Chantal Thomas.

Dans cet épisode de Vieille Branche, Marie Misset s'est rendue dans le bureau d'Edith Cresson, à Paris. Ensemble elles ont discuté de sa carrière de femme politique, du statut unique qu'elle possède en France, puisqu'elle est la seule à avoir jamais accédé au poste de première ministre. Edith Cresson est revenue sur cette étape décisive de sa vie, et sur les réactions, souvent violentes et misogynes qu'elle a subies à cette époque. Elles ont ensuite parlé de politique française et étrangère, de l'association des Ecoles de la deuxième chance.Edith Cresson est née en 1934 à Boulogne-Billancourt. Après des études à l'école HEC, elle adhère au parti socialiste en 1971. En 1977, elle est élue mairesse de la ville de Thuré, et députée européenne en 1979. En 1981, elle devient la première femme à accéder au poste de Ministre de l'agriculture, sous François Mitterrand. Du 15 mai 1991 au 2 avril 1992, elle est la première femme à accéder à la fonction de chef de gouvernement en France.Vieille Branche est une émission de Nouvelles écoutes, animée par Marie Misset. Réalisation par Aurore Meyer-Mahieu, Mixage par Laurie Galligani, Prise de son et coordination par Marine Raut.

Quand on passe la porte du bureau d’Edith Cresson, on se prend le souffle de l’histoire. Très vite, elle vous confie : « Pourquoi j’ai accepté d’être Premier ministre ? Parce que Mitterrand a tellement insisté… Je lui ai dit : “mais donnez ça à Bérégovoy… il n’attend que ça depuis très longtemps ! ” Elle a conquis un nouveau terrain de jeu pour les femmes où elle est encore bien seule. Vous êtes face à une aristocrate de la politique à l’humour acidulé : « à Matignon, il y a deux moments agréables : quand on arrive et quand on part ». C’est comme si le sexisme en politique avait été inventé pour elle : « Monsieur d’Aubert qui a été ministre de la recherche a dit, à mon sujet, « voilà la Pompadour ! ». À ma connaissance, la Pompadour n’a jamais été élue. Moi j’ai été élue députée, maire, conseiller général et cinq fois ministre. C’est donc que même le suffrage universel n’apporte pas de légitimité aux femmes ». Et l’histoire de la cicatrice et des bas filés (Michelle n’est pas une spoileuse), c’est le pompon de la Pompadour.

Året är 1991 och vi befinner oss denna gång i maj månad. Det är en tid då Guns N' Roses snart ska komma till Stockholm och då flygvärdinnor kan få kicken för att de inte sminkar sig. Det är en tid då delfinungen Mio dör på en djurpark och några pingstvänner i Värnamo upprörs över buktaleriets inträde i Kristi hus. Edith Cresson blir premiärminister och David visar sig vara Siewert Öholm. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.