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C dans l'air du 24 mars 2025 - Ukraine : Trump va-t-il gagner son pari ?Les négociations se poursuivent à Ryad. Après un rendez-vous avec les Ukrainiens hier, une délégation américaine reçoit cette fois les Russes, à Ryad, pour tenter de négocier un cessez-le-feu. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la sécurité de la navigation en mer Noire serait au cœur des négociations. Côté États-Unis, on se veut très optimiste sur l'issue des discussions. L'émissaire de Trump en Russie Steve Witkoff dit s'attendre "à de vrais progrès" et considère même que Vladimir Poutine "veut la paix". De leur côté, les Russes tempèrent : "Il s'agit d'un sujet très complexe et il y a beaucoup à faire". Pendant ce temps, l'Ukraine et la Russie continuent de se bombarder mutuellement. La Russie accuse l'Ukraine d'avoir envoyé un drone sur une station de pompage de pétrole de Kropotkinskaïa, mettant en péril le cessez-le-feu accepté par Poutine sur les infrastructures énergétiques. Les Russes ont répliqué, dans la nuit de dimanche à lundi, par l'envoi d'une centaine de drones sur les oblasts de Kiev, Kharkiv, Soumy, Kirovohrad et Zaporijia.Aux États-Unis, le président Donald Trump continue de faire la guerre aux grandes universités américaines, accusées de pervertir l'enseignement avec l'idéologie "wokiste", et d'encourager les manifestations pro-palestiniennes. Symbole de ce bras de fer, l'arrestation le 8 mars dernier du Syrien Mahmoud Khalil, l'un des leaders de la contestation propalestinienne sur le campus de l'université Columbia. La veille, l'administration avait annoncé couper 400 millions de dollars de subvention à cette institution new-yorkaise : "Aujourd'hui, nous démontrons à Columbia et aux autres universités que nous ne tolérerons plus leur inaction déplorable", a ainsi déclaré la ministre de l'éducation, Linda McMahon. L'offensive trumpiste contre le monde académique n'est pas nouvelle : cet été, les ultra-conservateurs avaient déjà obtenu la fermeture de l'observatoire de Stanford sur la désinformation. Et Donald Trump ne compte pas s'arrêter là. La semaine dernière, il a acté le démantèlement du ministère de l'Éducation, faute de pouvoir le supprimer purement et simplement.En Europe, on observe avec inquiétude les gesticulations de Trump. Face au possible retrait des États-Unis de l'Otan, la commission européenne a acté la semaine dernière un plan de financement de 800 milliards d'euros pour réarmer l'Europe d'ici 2030. Pour le ministre français de l'Europe, Benjamin Haddad, l'UE doit créer une préférence européenne concernant l'armement. Si "vous avez le savoir-faire technologique, vous avez le contrôle de son utilisation", a-t-il ainsi déclaré lors d'une interview à Euronews. L'heure est donc à l'autonomie : "450 millions d'Européens ne devraient pas dépendre de 340 millions d'Américains pour les défendre", affirmait la semaine dernière le commissaire européen à la défense, Andrius Kubilius.Sur quels points se concentrent les négociations à Riyad ? Pourquoi Donald Trump a-t-il déclaré la guerre aux universités américaines ? Et comment l'Europe veut-elle organiser son autonomie militaire ?Les experts :- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d'état-major et ex-commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de "Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang"- Corentin SELLIN - Professeur d'Histoire en classe préparatoire, spécialiste des Etats-Unis et Chroniqueur - Les Jours- Georgina WRIGHT - Conseillère spéciale, spécialiste des questions transatlantiques pour le Think tank German Marshall Fund- Nicolas BACHARAN (par skype) - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis Éditorialiste - Ouest-France
L'émission 28 minutes du 22/02/2025 Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Isabelle Durant, experte droit au développement au Conseil des Droits de l'Homme ; Gérald Olivier, chercheur franco-américain à l'Institut Prospective & Sécurité en Europe ; Meriem Amellal, journaliste à France 24, spécialiste du Moyen-Orient et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz.Élections en Allemagne : reflet des défis qui agitent l'Europe ?Dimanche 23 février, les Allemands voteront pour élire leurs députés. Ce scrutin sera observé de près par toute l'Europe, tant l'Allemagne est devenue le reflet de tous les défis qui traversent les pays européens, de la montée de l'extrême droite aux relations avec les États-Unis. Selon les derniers sondages, le parti d'extrême droite allemand AfD doublerait son score par rapport aux dernières élections : environ 20 % aujourd'hui contre 10,3 % en 2021. L'immigration a été au cœur de la campagne menée par la CDU, le parti chrétien-démocrate, qui a choisi une stratégie de rapprochement avec l'AfD sur ce sujet. En parallèle, la situation économique de l'Allemagne se dégrade avec notamment une croissance en berne. Elle pourrait s'aggraver si une guerre commerciale éclatait entre l'Europe et les États-Unis puisque l'Allemagne était leur premier partenaire commercial l'an passé. Guerre en Ukraine : Trump s'aligne sur Poutine ?Le président américain a sidéré les Européens en multipliant, ces derniers jours, les attaques contre Volodymyr Zelensky. Il a accusé le président ukrainien d'être un “dictateur sans élections” assurant qu'il n'avait que 4 % d'opinions favorables dans sa population. Il a aussi affirmé que l'Ukraine était l'agresseur dans le conflit. Ce faisant, il reprend la rhétorique de Vladimir Poutine sur Kiev. Est-ce le signe qu'il partage la même vision du monde ou bien le président américain se fait-il manipuler par son homologue russe ? Nous recevons le youtubeur Benjamin Martinie, qui publie “Voyager en train avec Hourrail !”, aux éditions Hachette. Depuis 2019, il a décidé de ne plus prendre l'avion à cause de l'impact sur l'environnement de ce mode de transport. Pourtant, c'était un habitué des vols : il racontait sur YouTube les voyages qu'il avait faits et revenait sur les idées reçues que nous avons sur certains pays étrangers. À présent, il voyage en train, près de chez lui en France, dans l'Aveyron ou encore dans la Creuse. Valérie Brochard rend visite à nos chers voisins écossais qui veulent vider les prisons pour lutter contre la surpopulation carcérale. En Écosse, près de 400 prisonniers ayant purgé au moins 40 % d'une peine de moins de quatre ans seront libérés dans les prochaines semaines. Ces libérations anticipées ne concernent pas les détenus condamnés pour violences domestiques ou infractions sexuelles. Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Kirill Dmitriev, homme de l'ombre du Kremlin dans les négociations russo-américaines. Ce financier d'origine ukrainienne et proche du Kremlin était présent cette semaine à Ryad pour préparer une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télé brésilienne et l'inculpation de Jair Bolsonaro pour tentative de coup d'État. L'ancien président pourrait-il renaître de ses cendres comme Donald Trump ? Marjorie Adelson s'intéresse aux jeunes qui ne veulent plus être chefs et prendre de grandes responsabilités au travail. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : que faire avec les vieux avions ? 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 22 février 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio
C'est un dessin publié par le Times à Londres : on y voit Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe brandissant une hache ensanglantée et demandant à Marco Rubio, son homologue américain, assis en face de lui : « quel morceau de l'Ukraine voulez-vous ? »La rencontre entre les deux ministres des Affaires étrangères, américain et russe, hier à Ryad en Arabie saoudite et les propos tenus au même moment par Donald Trump sont à la fois, surréalistes, inédits et historiques…« Le revirement de Trump vers la Russie de Poutine bouleverse des décennies de politique étrangère américaine », s'exclame le New York Times. En effet, précise-t-il, « alors que les pourparlers de paix s'ouvraient en Arabie saoudite hier, le président Trump a clairement indiqué que l'époque de l'isolement de la Russie était révolue et a suggéré que l'Ukraine était responsable de son invasion. D'après lui, les dirigeants ukrainiens sont responsables de la guerre parce qu'ils n'ont pas accepté de céder des territoires à la Russie, et, par conséquent, ils ne méritent pas de participer aux pourparlers de paix. “Vous n'auriez jamais dû commencer, vous auriez pu conclure un accord“, a déclaré Trump, en direction des dirigeants ukrainiens qui, de fait, souligne le New York Times, n'ont pas commencé ».Bref, remarque encore le quotidien américain, « Trump a en quelque sorte a fait savoir qu'il était prêt à abandonner les alliés de l'Amérique pour faire cause commune avec le président russe Vladimir Poutine. Il semble désormais considérer la Russie comme un partenaire potentiel et en faire l'un des meilleurs amis de l'Amérique ».Accusé de crimes de guerre et maintenant artisan de la paix…Le Wall Street Journal, plutôt clément envers Trump, n'en revient pas non plus… « En l'espace d'un mois, le guerrier russe est devenu un prétendu artisan de la paix, aux yeux de Trump. (…) Une soudaine réhabilitation difficile à concevoir ».Et le Wall Street Journal de rappeler « qu'il y a trois ans, le seigneur du Kremlin a déclenché la plus grande guerre terrestre en Europe depuis Hitler, et son “opération militaire spéciale“ a entrainé la mort de centaines de milliers de Russes et d'Ukrainiens. Ses missiles ont visé des immeubles d'habitation, des gares et des centrales électriques. Ses troupes ont enlevé des centaines d'enfants ukrainiens à leurs parents pour les emmener dans de nouveaux foyers en Russie. Elles ont torturé et exécuté des soldats ukrainiens, en violation de toutes les règles internationales. (…) Poutine a été accusé de crimes de guerre par un tribunal international et les États-Unis ont sanctionné son ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, en 2022, comme l'un des “architectes de la guerre de la Russie contre l'Ukraine“ ».Et pourtant, pointe le Wall Street Journal, « Sergueï Lavrov était assis hier à la même table que Marco Rubio ».Pourquoi ?Comment expliquer ce revirement spectaculaire ? D'après Le Figaro à Paris, « pour Donald Trump, l'Ukraine est une nuisance qui a coûté trop cher aux États-Unis et qui interfère dans les relations d'intérêts “ normales“ entre grandes puissances. Cela explique que la présence de tiers l'encombre et qu'il ait abattu ses cartes avant même de négocier : il veut la paix au sens qu'on lui fiche la paix, et il est pressé. Poutine, lui, poursuit Le Figaro, s'inscrit dans le temps long de l'histoire russe : il voit l'occasion de reprendre sa juste place internationale, d'alléger les sanctions et de poursuivre le découpage du monde en rééquilibrant le poids de l'Ouest ».Dégâts…Alors, enchaîne Le Monde, « difficile de présager de la suite des négociations, mais à ce stade, la victoire est déjà claire pour Moscou. La Russie est réhabilitée par ce révisionnisme américain que désapprouvent de nombreux élus au Congrès ».Le Monde qui souligne qu'il s'agit là d'une belle revanche pour les Russes : « pour Moscou, une phrase prononcée par Barack Obama en 2014 est demeurée impardonnable. Ce dernier avait qualifié la Russie de “puissance régionale qui menace certains de ses voisins immédiats, non par force mais par faiblesse“. Ce que Donald Trump propose aujourd'hui, c'est une reconnaissance de la zone d'influence russe et une réparation historique de ce camouflet, comme si les crimes de guerre massifs commis par l'agresseur depuis 2022 étaient de simples circonstances périphériques ».Et Le Temps à Genève de conclure ainsi : « les États-Unis ont acté la fin de l'ordre international qu'ils ont porté à bout de bras. Un revirement dont on peine à mesurer encore les dégâts qu'il va occasionner parmi ceux qui se pensaient encore alliés de l'Amérique ».
durée : 00:20:26 - Journal de 18h - Quand les Américains et les Russes parlent de l'Ukraine sans les Ukrainiens. C'était aujourd'hui à Ryad lors du sommet entre Marco Rubio et Sergueï Lavrov. Aucune avancée tangible pour le moment, mais Volodymyr Zelensky dénonce déjà cette rencontre dans le dos de son peuple.
durée : 00:20:46 - Journal de 12h30 - L'Ukraine et l'Europe exclus de ces discussions sont cantonnés dans les rôles de spectateurs inquiets. Volodymyr Zelensky ne se rendra à son tour à Ryad que demain.
durée : 00:20:26 - Journal de 18h - Quand les Américains et les Russes parlent de l'Ukraine sans les Ukrainiens. C'était aujourd'hui à Ryad lors du sommet entre Marco Rubio et Sergueï Lavrov. Aucune avancée tangible pour le moment, mais Volodymyr Zelensky dénonce déjà cette rencontre dans le dos de son peuple.
Thierry Breton, ancien commissaire européen au Marché Intérieur, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet des négociations entre les États-Unis et la Russie à Ryad sur l'Ukraine, de la mise en retrait de l'Europe et de l'immigration et de la liberté d'expression en Europe.
durée : 00:20:46 - Journal de 12h30 - L'Ukraine et l'Europe exclus de ces discussions sont cantonnés dans les rôles de spectateurs inquiets. Volodymyr Zelensky ne se rendra à son tour à Ryad que demain.
Vincent Hervouët analyse les enjeux géopolitiques majeurs qui se jouent actuellement à Riyad, en Arabie Saoudite. Il explique comment ce pays s'est imposé comme un médiateur incontournable entre les États-Unis et la Russie, reléguant l'Europe au second plan dans les négociations sur la guerre en Ukraine. Il décrypte les stratégies des différents acteurs et les tensions qui traversent la scène internationale, offrant une perspective éclairante sur les dynamiques de pouvoir qui façonnent notre monde.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
L'émission 28 minutes du 18/02/2025 Trump et Poutine bientôt à Ryad : l'infréquentable Arabie saoudite est-elle incontournable ?Le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, doivent se rencontrer ce mardi 18 février à Ryad, en Arabie saoudite. C'est dans la capitale saoudienne que démarrent les négociations pour mettre un terme au conflit entre l'Ukraine et la Russie, après le long échange téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine la semaine dernière. L'Arabie saoudite joue un rôle de médiateur et se place au centre de l'échiquier international, notamment grâce à une diplomatie active mise en œuvre par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Le pays a longtemps été perçu comme le sanctuaire d'un islam rigoriste, berceau de jihadistes à l'instar d'Oussama ben Laden et de la majorité des terroristes du 11 septembre, et peu soucieux des droits humains. MBS s'est donné pour mission d'hisser son pays au rang des grandes puissances et de le conduire sur la voie de la modernisation via son projet “Vision 2030”.On en débat avec Georges Malbrunot, grand reporter au "Figaro", spécialiste du Moyen-Orient ; Farid Vahid, chercheur à la fondation Jean-Jaurès, spécialiste du Moyen-Orient et Myriam Benraad, politologue, spécialiste du Moyen-Orient.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 18 février 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 18/02/2025 Agressée par son beau-père, placée en foyer, Nismet se relève à chaque foisDans la périphérie de Lille, Nismet, 16 ans, vit avec sa mère, Najoua, qui se prostitue pour gagner de l'argent et entretenir son beau-père, Denis, un homme autoritaire et violent. Un jour, ce dernier agresse l'adolescente. Elle fugue et se retrouve dans un premier foyer. Lorsque sa mère apprend ce qui s'est passé, elle assassine son compagnon et se retrouve en prison. Ce récit, adapté en mini-série de quatre épisodes diffusés sur Arte à partir du 27 février, est une histoire vraie : celle de Nismet Aoubagui Hrehorchuk (qui interprète à l'écran la directrice d'un foyer). L'histoire d'une émancipation, au sens propre comme au sens figuré, qu'elle a racontée au réalisateur Philippe Faucon, rencontré sur un tournage. L'occasion pour Nismet de rendre hommage à sa mère, condamnée à 15 ans de prison, ainsi qu'aux professionnels de l'ASE (Aide sociale à l'enfance) rencontrés tout au long de son parcours.Trump et Poutine bientôt à Ryad : l'infréquentable Arabie saoudite est-elle incontournable ?Le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, doivent se rencontrer ce mardi 18 février à Ryad, en Arabie saoudite. C'est dans la capitale saoudienne que démarrent les négociations pour mettre un terme au conflit entre l'Ukraine et la Russie, après le long échange téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine la semaine dernière. L'Arabie saoudite joue un rôle de médiateur et se place au centre de l'échiquier international, notamment grâce à une diplomatie active mise en œuvre par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Le pays a longtemps été perçu comme le sanctuaire d'un islam rigoriste, berceau de jihadistes à l'instar d'Oussama ben Laden et de la majorité des terroristes du 11 septembre, et peu soucieux des droits humains. MBS s'est donné pour mission d'hisser son pays au rang des grandes puissances et de le conduire sur la voie de la modernisation via son projet “Vision 2030”.Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire de la ville de Biarritz, arrivée en première position du classement des villes et villages de France où il fait bon vivre. Marie Bonnisseau nous raconte comment la ville d'Athènes a réhabilité un aqueduc antique pour répondre à sa demande en eau pour l'été.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 18 février 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Dans cet épisode exceptionnel de Leaders On Purpose Podcast, Manal Bernoussi reçoit M. Ryad Mezzour, Ministre de l'Industrie et du Commerce du Royaume du Maroc. Une conversation authentique autour de son parcours, les lecons de vie qui l'ont marqués, les transformations du Made in Morocco, du leadership et des défis économiques du pays. Au programme : - Les moments clés qui ont façonné son parcours personnel et professionnel - L'évolution de l'image du "Made in Morocco" et la vision du "Invented in Morocco" - La gestion des défis économiques et des sceptiques/"Nay Sayers" - Les ambitions du Maroc pour la Coupe du Monde 2030 - Les valeurs essentielles d'un leader et la transmission du patriotisme aux jeunes générations - Son conseil aux entrepreneurs À découvrir et à partager ! Pensez à vous abonner, à laisser un commentaire et une note 5⭐️ et à partager l'épisode avec votre réseau.
Turcia este pregătită să-și facă datoria de a ajuta poporul sirian pe drumul dificil pe care îl are de urmat pentru reconstrucția țării, a declarat ministrul turc de externe Hakan Fidan la reuniunea țărilor din Liga Arabă care a avut loc recent la Ryad, în Arabia Saudită, transmite ziarul Hurriyet. La reuniune au participat șefii diplomațiilor din Arabia Saudită, Siria, Bahrain, Egipt, Irak, Iordania, Kuwait, Liban, Oman, Qatar, Turcia și Emiratele Arabe Unite, precizează sursa citată.”Integritatea teritorială, unitatea și suveranitatea Siriei trebuie să rămână principiile pe care eforturile noastre comune să se axeze. În această perioadă extrem de dificilă trebuie să acționăm ca factor de echilibru în confruntarea cu realitățile dure pe care noul regim din Siria le are de rezolvat”, a spus ministrul turc.El a cerut însă retragerea trupelor autointitulate Forțele Democratice Siriene (FDS), dominate de kurzi din teritoriile pe care încă le controlează la est de Eufrat. ”Această organizație teroristă continuă să reprezinte o amenințare foarte serioasă pentru populația majoritar arabă care se află la est de Eufrat, folosindu-se de resursele naturale de care poporul sirian are nevoie”, a subliniat el. Armenia: Lydian Canada Ventures reîncepe exploatarea minelor de aur de la AmulsarCompania canadiană Lydian Canada Ventures ar putea reîncepe, după șase ani de întrerupere, exploatarea minelor de aur de la Amulsar (în sud-vestul Armeniei) până la sfârșitul acestui an, a anunțat recent ministrul armean al economiei Gevorg Papoyan, potrivit postului Europa Liberă, secțiunea în limba armeană.”Dacă proiectul de la Amulsar va funcționa la capacitate maximă, Produsul Intern Brut al Armeniei ar crește cu 1 la sută, iar veniturile din taxe la bugetul de stat s-ar ridica la 120 de milioane de euro anual, fără a mai aminti de numărul mare de locuri de muncă create”, a subliniat ministrul.Lydian Canada Ventures a început operațiunile de exploatare la Amulsar în 2018, în urma unei investiții de 460 de milioane de dolari, la doi ani de la obținerea tuturor autorizațiilor. La scurt timp însă activitatea a fost oprită în urma protestelor localnicilor și organizațiilor de mediu iar licența de funcționare suspendată. Negocierile au fost reluate după războiul din Nagorno Karabach, iar un oficial al companiei canadiene a confirmat recent că operațiunile de exploatare vor fi reluate în trimestrul patru al anului în curs. Kazahstan: Cooperare cu China la nivel universitarInstitutul pentru tehnologii de exploatare a petrolului Jingshi din China a inaugurat recent o filială în cadrul Universității Utebayev din Kazhstan, unde au loc deja cursuri de înaltă calificare în domeniul ingineriei petroliere, transmite publicația dknews.kz.25 de studenți din Kazhstan vorbitori de limba engleză au început cursurile și urmează să efectueze deplasări la sediul din China al Institutului, pentru cursuri de perfecționare. Inițiativa face parte din mega-proiectul guvernului chinez Drumul Mătăsii, precizează sursa citată.”Beijing Huatec Information Technology Co. implementează un program strategic pentru internaționalizarea învățământului superior în Asia Centrală, în domenii precum energia, industria chimică, metalurgia, industria petrolieră și a gazelor naturale. Acordul cu Universitatea Utebayev a fost semnat anul trecut”, a declarat șefa centrului pentru relații internaționale al Universității Utebayev, Almagul Turdagalieva. A contribuit la redactarea Revistei presei Europa Plus:Ahmet Özkan - Turcia Europa Plus este un proiect RFI România realizat în parteneriat cu Agenția Universitară a Francofoniei
[FINALE SUPERCOPPA ITALIANA] Buongiorno? Oggi analizzo il derby giocato ieri sera andato in scena a Ryad tra Milan e Inter , partita disastrosa per quanto ci riguarda…. congratulazioni ai Supercampioni d'Arab…Italia. Stagione 7 Episodio 15Ti aspetto su:https://Twitch.tv/shadowloched7 per giocare,discutere e fare nuove conoscenze.
Usyk a affronté Fury pour enfin désigner un seul roi des lourds. Beterbiev a croisé les gants avec Bivol pour sacrer le meilleur mi-lourd de sa génération. Crawford a fait sa sortie annuelle dans le ring pour conquérir une quatrième catégorie. Inoue a rempli le Tokyo Dome et encore prouvé qu'il n'avait besoin ni de Las Vegas ni de Ryad pour briller. Bam a une nouvelle fois montré pourquoi il était le meilleur boxeur de la nouvelle génération. Canelo n'a toujours pas affronté Mbilli mais Surace a choqué le Mexique et le monde. On pourrait continuer des heures comme ça tant l'année 2024 a regorgé d'histoires à raconter dans le monde de la boxe. 365 jours de plaisir et une émission pour récompenser ceux qui nous en ont le plus donné. Des nouveaux champions, des unifications, des grands noms, des révélations, des déceptions, des combats et des KO bonbon : bienvenue dans les awards boxe 2024 du RMC Fighter Club.
Cinema, sarà un 2025 ricco di bei film? Si preannuncia un ritorno ai supereroi, agli effetti speciali di Avatar, ai biopic delle star della musica... Iniziamo con le prime prossime uscite da. Sono ufficialmente iniziati i saldi in tutta Italia. Capofila la Valle d'Aosta in settimana, ieri le altre regioni. Oltre ai consigli per non incappare in fregature e per far valere i nostri diritti se vogliamo cambiare i capi acquistati, parliamo del fast fashion: la moda a piccoli prezzi (soprattutto su Internet) che mondo nasconde? Ci sono rischi per la nostra salute se i capi vengono lavorati con prodotti (filati, coloranti) non a norma? In diretta Alessandro Sessa, responsabile delle pubblicazioni di Altroconsumo. Domani è l'Epifania, l'ultima festa di questo lungo periodo. L'ultima occasione per consumare dolci in quantità! Che siano per riempire le calze dei bambini o per onorare la tradizione dei Re Magi, quali sono i dolci tipici nel nostro paese per questa ricorrenza? Dai cammelli di pasta sfoglia al carbone dolce... Ne parliamo con Marta Boccanera, imprenditrice e pasticcera presso la pasticceria Gruè. Torna 'FISI News', lo spazio che vi porta sulla neve per conoscere da vicino le imprese delle atlete e degli atleti italiani sulla neve in collaborazione con la Federazione Italiana Sport Invernali. Con noi Sofia Goggia, la testimonial di RTL 102.5. Domani sera la finale di Supercoppa Italiana a Ryad, in Arabia Saudita, tra Milan e Inter. Ma intanto questo weekend si gioca in Serie A. Ne parliamo con il nostro Paolo Pacchioni. Ancora un commento sull'attualità, dalla politica agli esteri. Ci ha raggiunto il direttore de La Verità, Maurizio Belpietro."
C dans l'air du 10 décembre - Syrie : des djihadistes au pouvoir ?Après la fuite de Bachar al-Assad et la prise de contrôle de la Syrie par les troupes rebelles, menées par Abu Mohamed Al-Jolani, il apparaît que des étrangers, dont des Français, ont participé à l'offensive. Dix jihadistes français ont été identifiés dans les rangs du groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Ces combattants, on les voit et on les entend sur des vidéos publiées par le journaliste de France 24, Wassim Nasr, régulièrement expert dans notre émission. Mais que sait-on de ces Français ? D'où viennent-ils ? Probablement de la région d'Idlib, qui a échappé pendant des années au contrôle de Damas et qui était le bastion du groupe HTS. Selon les services de renseignement, 130 Français vivaient dans cette poche et sont désormais libres de tout mouvement. On y trouvait notamment des membres du groupe formé par une figure française du djihadisme, le niçois Omar Homsen, considéré un temps comme le recruteur numéro un de djihadistes en France, placé par les Etats-Unis sur une liste de terroristes internationaux.Emmanuel Macron exprimait la semaine dernière depuis Ryad son inquiétude face à la présence de personnes qui ne sont pas "sans représenter un certain danger". On en dénombre intégrées au dispositif qui a conduit à la chute du régime, d'autres feraient partie des détenus libérés des prisons syriennes. Selon les informations du Parisien, une demi-douzaine de ressortissants Français, dont des mineurs, auraient été libérés des geôles du régime au cours des derniers jours. Au nord-est du pays, des djihadistes français de Daech sont également présents dans des prisons kurdes, qui pourraient être visées dans les prochaines semaines par les troupes rebelles ou turques. Selon Olivier Christen, procureur national antiterroriste, estime qu'il y a "150 détenus (français) ou retenus dans le Nord-Est syrien et en Irak mais aussi 300 disparus". Une situation scrutée par les autorités françaises mais aussi américaines qui redoutent que la chute du régime de Bachar el-Assad ne favorise le retour de Daech. L'armée américaine dont 900 soldats sont toujours déployés en Syrie a fait savoir qu'elle a bombardé dimanche plus de 75 cibles de Daech dans le centre du pays. D'autres frappes ont été menées contre des dépôts d'armes et des positions du régime par Israël où Benyamin Netanyahou a ordonné dimanche à Tsahal de prendre le contrôle de la zone tampon du Golan, à la frontière avec la Syrie. Israël dont le rôle n'est pas négligeable dans la chute de Bachar el-Assad, en affaiblissant le Hezbollah, un des alliés du régime et en bombardant déjà depuis plusieurs semaines le territoire syrien. Une campagne militaire qui s'est intensifiée depuis dimanche pour détruire l'arsenal militaire de l'armée syrienne par crainte qu'il ne tombe entre les mains des rebelles islamistes. Plus de 250 frappes ont été menées contre des sites militaires dont un centre de recherches à Damas, des dépôts d'armes et des navires de la marine syrienne à Lattaquié, sur la côte, mais aussi des aéroports, radars, dépôts d'armes et de munitions.Pendant ce temps, à Damas, la chasse aux tortionnaires du régime est ouverte. Les rebelles syriens ont annoncé la publication d'une liste des plus hauts responsables impliqués dans des tortures et promis de les châtier, tout en préparant la prise formelle du pouvoir. Mohammad al-Bachir a été nommé Premier ministre d'un gouvernement de transition en Syrie, et ce, jusqu'au 1er mars 2025. Il était jusqu'ici président du "gouvernement de salut syrien", l'exécutif proclamé à Idleb par le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS). La France et l'Allemagne se disent prêts à "coopérer avec les nouveaux dirigeants" sous conditions : respect des droits de l'homme, protection des minorités ethniques et religieuses. Plusieurs pays européens ont également annoncé suspendre l'examen des demandes d'asile de réfugiés syriens. De son côté, Paris réfléchit à suspendre l'examen des "dossiers d'asile en cours".Les experts : - GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l'armée française - Écrivain- GILLES KEPPEL - Politologue et spécialiste de l'islam et du monde arabe, auteur Le Bouleversement du monde : L'après-7 Octobre - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions- MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24- ISABELLE LASSERRE ( en duplex de Tel-Aviv ) - Correspondante diplomatique - Le Figaro
Comment stopper l'avancée du désert au Sahel ? C'est le combat du musicien sénégalais Baaba Maal, également ambassadeur de bonne volonté de l'ONU. Il participe à ce titre à la COP16 contre la désertification, qui se tient en Arabie saoudite jusqu'à vendredi prochain. L'enjeu est considérable. D'ici 2030, il faut restaurer dans le monde un milliard et demi d'hectares de terres dégradées. Et pour l'artiste sénégalais, il y a des innovations dans le désert saoudien qui pourraient bien être dupliquées au Sahel. En ligne de Riyad, la capitale saoudienne, le célèbre musicien répond à RFI. RFI : Vous êtes né à Podor au bord du fleuve Sénégal, est-ce que le désert avance dans votre région natale ?Baaba Maal : Oui. Quand on voyage dans les environs de Podor, puisqu'on est juste en face de la Mauritanie, on sent que le désert avance vers Podor, que des forêts disparaissent. Donc, on peut dire qu'il y a la main de l'homme, mais en même temps aussi, il y a des changements climatiques qui causent cette situation, qu'on n'avait pas vécue pendant qu'on était plus jeune.Oui, quand vous étiez plus jeune, il y avait beaucoup plus de forêts dans votre région ?C'est ça ma révolte, parce que quand j'étais jeune, il y avait le fleuve. Aux environs du fleuve, il y avait différentes variétés luxuriantes et en même temps beaucoup d'espèces d'animaux qui avaient une relation avec nous, et notre culture. Le fleuve était rempli de différentes variétés de poissons qu'on n'a plus vu depuis quelques années.Alors vous dites que le désert avance, notamment à cause de la main de l'homme, est-ce à cause du développement de l'agriculture et de la destruction des herbages ?Oui, et même des arbres. Il y a eu un moment où on ne comprenait pas ce qui se passait. Mais on voyait beaucoup de fumée au-dessus de certains arbres dans certaines zones qui étaient très peuplées en arbres. Et on s'est rendu compte plus tard que ce sont des hommes qui étaient là-bas en train de couper les arbres, de faire du charbon de bois pour des raisons domestiques. Donc, il y a l'inconscience de certaines personnes qui coupent le bois à tort et à travers, qui ne replantent pas quand elles coupent le bois. Parce que si on se mettait à replanter, à remettre ce qu'on a enlevé, peut être que ça n'arriverait pas à ce niveau-là.Et c'est pour ça que vous parlez ce matin sur RFI. C'est pour que les populations soient mieux informées, mieux conscientisées ?Ah oui, j'aimerais bien qu'on puisse m'entendre sur RFI. En Arabie saoudite, on a vu un très grand projet où des gens plantent des millions et des millions d'arbres. C'est une expérience que j'aimerais vraiment bien partager avec nos populations dans le Nord du Sénégal ou bien au Sud de la Mauritanie, pour leur dire que nous avons un engagement à prendre, pour mettre sur pied des projets de ce genre.Baaba Maal, vous êtes ambassadeur de bonne volonté des Nations unies contre la désertification. Vous participez à cette COP 16 à Ryad et vous appelez à la restauration des terres dégradées, un milliard et demi d'hectares d'ici 2030, est-ce que l'objectif est réalisable ?Bien sûr, tout est réalisable. Quand on voit ce qui se fait en Arabie saoudite, on se dit que, quand il y a la volonté de l'homme, quand il y a la volonté des autorités, tout est possible.Pour restaurer ces 1 milliard et demi d'hectares de terres, la COP 16 va demander plus de 6 milliards de dollars sur 10 ans, mais vous vous souvenez, il y a 3 semaines, la COP 29 sur le climat a déjà obtenu 300 milliards de dollars sur 10 ans.Ce n'est pas suffisant.Est-ce que vous ne craignez pas, Baaba Maal, que les pays riches vous disent : « On a déjà assez donné, nos poches sont vides » ?Mais je pense qu'un pays comme l'Arabie saoudite est un pays qui pourra quand même participer. Et il ne faut pas négliger cet apport-là ! Parce que ce n'est pas pour rien qu'on a organisé cette COP ici. Et je ne pense pas que ça soit seulement une question d'argent, mais c'est aussi l'échange d'expérience qui peut faire la différence. On a vu aussi des exemples de reforestation qui ne demandent pas beaucoup d'argent, qui ne demandent que d'être accompagnés, qui demandent aussi l'engagement et l'innovation, parce que je ne pense pas que tout soit une fatalité. Si on voit ce qui est en train d'être fait ici en Arabie saoudite, dans le désert, on se rend compte que tout est possible aussi du côté de chez nous là-bas.À lire aussiAfrique: la Grande muraille verte, une solution qui peine à se concrétiser
Dans cet épisode hors-série, vous allez découvrir un village à l'histoire aussi inspirante que loufoque, perché dans les montagnes du Trièves, au milieu des routes sinueuses entre Grenoble et Sisteron. Là-bas, on a fait l'expérience du concept de « tiers-village ». Une notion assez naissante désignant la capacité, non pas d'un lieu unique, mais de tout un territoire et d'un maillage de lieux à se mettre en action, à échanger et contribuer à créer un futur souhaitable COMMUN pour le village.À l'invitation de la Banque des Territoires, nous avons découvert l'effervescence du village de Châtel-en-Trièves, qui n'a pas peur de tout réinventer avec pour mot d'ordre le “faire avec”, les communs et la mutualisation. Ici, la participation ne s'invente pas, elle se vit et s'expérimente tous les jours. Aux côtés de Fanny, Philippe, Lucie, Ryad, Jean-Pierre & bien d'autres encore, embarquez pour une expérience politique, civique, sociale et culturelle aussi puissante que bousculante. Du statut de “commune nouvelle”, au couscous montagnard, de la démocratie contributive, au centre équestre municipal ou encore au plaidoyer pour un “droit au village”… plongez à la découverte de ce territoire reculé qui revendique haut et fort son droit d'exister et de faire différemment !—Pour en savoir plus sur Châtel-en-Trièves : https://chatel-en-trieves.fr/ Sur les « Récits de Territoires » portés par la Banque des Territoires : https://www.banquedesterritoires.fr/recits-de-territoires T'as de beaux lieux est un podcast produit par l'association Nouveaux Imaginaires.Animation, réalisation et production : Anaïs Gruson & Deborah OzilMixage : Fred NevchéMusiques originales : Hugues Semichon & Fred NevchéVignette podcast : Miss is MrSuivez-nous par ici :Instagram : http://www.instagram.com/tasdebeauxlieux/Linkedin : http://www.linkedin.com/company/t-as-de-beaux-lieuxUne question, un mot doux, une idée, des commentaires ? Écrivez-nous à tasdebeauxlieux@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après déjà plusieurs semaines de débats, l'Assemblée nationale s'est exprimée sur la première partie du texte sur le budget 2025. Ce volet "recettes" a été rejeté par la majorité des députés. Suite aux différents amendements qui avaient été votés, le texte était loin du projet de loi initialement déposé par le gouvernement. La navette parlementaire va maintenant se poursuivre avec l'étude de l'intégralité du texte au Sénat. Mais Ruth Elkrief a décerné les palmes du culot dans ce long débat budgétaire qui a vu, selon elle, pas mal de propositions loufoques. Avec 1 000 milliards de dollars pour cette année 2025, les excédents commerciaux chinois n'ont jamais été aussi importants. Il s'agit d'une hausse de 16 % par rapport à 2023. Et près de 40 % sont faits avec les États-Unis. Au total, la Chine est en excédent avec 170 pays dans le monde. Fraîchement élu, comment Donald Trump va-t-il réagir ? Déjà manifeste dans les années 2017, 2018, le trumpisme anti-chinois va-t-il réapparaître ? Si oui, de quelle manière ? C'est un basculement. L'Arabie Saoudite, qui est en train de signer les fameux accords d'Abraham avec Israël, et en arrière-fond les États-Unis, change de pied. Le pays a choisi son camp. À l'ouverture du sommet de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique à Ryad, Mohammed ben Salmane se positionne clairement dans le conflit armé au Proche-Orient, jusqu'à qualifier l'Iran de "République sœur". Cette déclaration est inédite, dit Abnousse Shalmani. Elle se demande si cette réconciliation avec l'Iran va être effective. Pour elle, le prince héritier saoudien ment. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
Tipeee : https://fr.tipeee.com/tatami-connexion/ Bienvenu sur le format actualité MMA et JJB du podcast TATAMI Connexion : Restons Connecté ! Chaque semaine nous allons parler des sujets qui anime nos sports et qui attise toutes les conversation ! Cette semaine programme chargé avec : - Récap de l'UFC Ryad - L'Arabie Saoudite veut frapper plus fort la prochaine fois - la blessure de McGregor révélée - Pereira vise Ankalaev après Jiri - Kamaru Usman dans le viseur de MVP - Tsarukyan suspendu - Un film sur l'UFC par Zack Snyder ? - La mort de Teila Tuli - Gane vise véritablement Paris - La MMA académie recrute pour sa télé réalité de M6 - Anthony Joshua veut aider le monde de la boxe Bonne écoute !!
BRUXELLES (BELGIO) (ITALPRESS) - "Il prossimo obiettivo dell'Unione europea è la difesa comune, ma dovrà andare di pari passo con la politica estera comune. Sto lavorando a cinque pilastri: il commercio con il GCC (il Consiglio di cooperazione del Golfo), le rinnovabili, la sicurezza, gli scambi “people to people”, e infine le partnership tra istituzioni”: lo ha detto Luigi Di Maio, Rappresentante speciale dell'UE per l'area del Golfo, intervenuto da Bruxelles a The Watcher Poll Eu, format di The Watcher Post EU. “Per il commercio la commissaria europea Kadri Simpson ha concluso la discussione con la sua controparte saudita. Sarà firmato un memorandum of understanding sulla cooperazione in tema di energia. Sulle rinnovabili stiamo incrementando il dialogo anche sotto il profilo normativo. Sulla sicurezza dobbiamo intervenire sul tema dei visti”. E ha aggiunto: Vogliamo incrementare nuovi tipi di interscambi tra le nostre regioni, che vedano protagoniste figure come ricercatori, imprenditori, studenti, investitori. Per favorire questi canali siamo intervenuti sulla policy dei visti con la Commissione UE: i visti rilasciati dai paesi dell'area del Golfo avranno durata di cinque anni”. E ha concluso: “Stando al programma Repower EU importeremo 10 mln di tonnellate di idrogeno entro il 2030. I paesi del Golfo vogliono diventarne i primi fornitori entro quella data”. “Sono contento che abbiamo aperto la prima Camera di Commercio europea a Ryad. Adesso le nostre aziende europee devono sapere sfruttare il “momentum” per inserirsi in questi vision programs nella regione.fsc/mrv(fonte video: Utopia Studios)
BRUXELLES (BELGIO) (ITALPRESS) - "Il prossimo obiettivo dell'Unione europea è la difesa comune, ma dovrà andare di pari passo con la politica estera comune. Sto lavorando a cinque pilastri: il commercio con il GCC (il Consiglio di cooperazione del Golfo), le rinnovabili, la sicurezza, gli scambi “people to people”, e infine le partnership tra istituzioni”: lo ha detto Luigi Di Maio, Rappresentante speciale dell'UE per l'area del Golfo, intervenuto da Bruxelles a The Watcher Poll Eu, format di The Watcher Post EU. “Per il commercio la commissaria europea Kadri Simpson ha concluso la discussione con la sua controparte saudita. Sarà firmato un memorandum of understanding sulla cooperazione in tema di energia. Sulle rinnovabili stiamo incrementando il dialogo anche sotto il profilo normativo. Sulla sicurezza dobbiamo intervenire sul tema dei visti”. E ha aggiunto: Vogliamo incrementare nuovi tipi di interscambi tra le nostre regioni, che vedano protagoniste figure come ricercatori, imprenditori, studenti, investitori. Per favorire questi canali siamo intervenuti sulla policy dei visti con la Commissione UE: i visti rilasciati dai paesi dell'area del Golfo avranno durata di cinque anni”. E ha concluso: “Stando al programma Repower EU importeremo 10 mln di tonnellate di idrogeno entro il 2030. I paesi del Golfo vogliono diventarne i primi fornitori entro quella data”. “Sono contento che abbiamo aperto la prima Camera di Commercio europea a Ryad. Adesso le nostre aziende europee devono sapere sfruttare il “momentum” per inserirsi in questi vision programs nella regione.fsc/mrv(fonte video: Utopia Studios)
On this episode of "Real Talk", the Ring Gang crew recap the upcoming doubleheader from Top Rank: Jared Anderson vs Ryad Merhy / Efe Ajagba vs Guido Vianello
On this edition of Ringside Reporter we talk about the future of the heavyweight division and that is Jared "Big Baby" Anderson. Did I mention he's from Ohio? Anderson proved that he is the uncrowned heavyweight champion. All this and the latest news and rumors on this edition of Ringside Reporter.
On this episode of "Real Talk", the Ring Gang crew preview the upcoming doubleheader from Top Rank: Jared Anderson vs Ryad Merhy / Efe Ajagba vs Guido Vianello
#deontaywilder #jaredanderson #heavyweightboxing ️️️☎️Jared Anderson vs. Ryad Merhy
Desde hace unos meses, muchos futbolistas están emigrando al fútbol saudí, ya no sólo para trincar el último gran contrato de sus carreras. Jugadores que aún tienen recorrido en Europa prefieren la pasta, así que nos hemos propuesto un jueguecito: si esta situación se hubiera dado décadas atrás, ¿quiénes se habrían apresurado a hacer las maletas y poner rumbo a Ryad o Yeda? Para ponerlo en práctica, pedimos ayuda al periodista Edu Casado. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Time series AI, going beyond deep learning.
One of the things that's on the verge of excitement and annoyance for me is the way that Artificial Intelligence work has all kind of converged around deep learning. Deep learning is amazing and super powerful, and we've gotten a lot out of it, but what it has done is, both attracted a lot of people to Artificial Intelligence, but also, steered all the research efforts away from other approaches into deep learning. And you could say that makes some sense, because for a long time, we weren't making a lot of advancement with these other approaches. But the truth is, most of the advancement in artificial intelligence really comes from the growth in computation and our ability to wrangle a lot of computation. If you took that same approach, with other algorithms, you may well get interesting results. If you could apply as much computation to them, the way we have for the large language models. And so what really excites me is when I find people who are working on other approaches to artificial intelligence. My buddy, Dr. Ryad Benosman, has been working on different approaches to processing data for a long time, primarily in vision. And his worldview is highly neuromorphic. It's about trying to understand. What is the brain doing with this data? How do I get a computer to do the things that the brain would do? And that's hard because we don't know exactly what a brain does, but one of the things we know is the way that eyeballs incorporate the signal that they get, and then try to turn that into something that the brain can put to use and that's It's obviously not done the way that deep learning works. A lot of what Ryad has worked on has been time series machine learning, those are my words, not his, but basically what it means is, trying to process this data in real time in the order that you receive it and piece together, something meaningful. That's very applicable to computer vision. I think Ryad has been responsible for spinning about four companies out of labs, to develop these technologies. Probably the most well-known is called, the Prophesee Camera, which, they developed and then sold to Sony. This is a camera is an event camera. Instead of just taking frames 30 times a second, aggregating all the signal on every pixel and sticking it into a frame, what an event camera can do is look at the signal that's changing in any pixel , in the sensor, and this is very important for things like sensor fusion going forward. The work he's done on algorithms to make that possible is super exciting. Ryad was a professor in France for a long time. Most recently in Pittsburgh and at Carnegie Mellon. He's been all over the place, on skunkworks at Meta, and now is doing exciting things we can't talk about, but look, most people never get a chance to hang out with Ryad. I'm so thrilled that I got to, get him on the podcast and share him with you. Important Links Prophesee UPMC Carnegie Mellon University RD About Chris Young Dr. Ryad Benosman is professor of Ophthalmology in the University of Pittsburgh School of Medicine. He is also an Adjunct Faculty Member in the Robotics Institute of Carnegie Mellon University. Prior to this appointment, Dr. Benosman was a full professor at Université Pierre et Marie Curie, Institut de la Vision, in France. He is curently Director of Research at Meta (Neuromorphic and Event based Sensing and Computation) He has worked on Event-based (Neuromorphic) Sensing and Computation, applied to develop novel Brain Inspired Machine Learning. His lab used to be the home of the event-based neuromorphic silicon retina ATIS and several other neuromorphic AI related platforms. He also has worked on brain implants and retina prosthetics and optogenetics stimulation.
Benyamin Netanyahou a réitéré son opposition à un plan de paix à deux Etats, malgré la pression du président américain Joe Biden ce week-end. Les ministres israélien et palestinien des Affaires étrangères Yisrael Katz et Ryad al-Maliki sont à Bruxelles. Ils s'entretiennent séparément avec leurs homologues européens pour préparer une issue au conflit. "Israël doit accepter une solution à deux Etats pour mettre fin à la guerre et garantir sa sécurité", ont souligné les chefs de la diplomatie européenne.
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Battu pour la troisième fois consécutive, cette fois par Ryad Merhy, Tony Yoka est dans une situation compliquée.
C'est à la Une du Parisien Dimanche : les photos des huit Français otages du Hamas. On les voit souriant, enfants, adolescents et jeunes adultes, posant pour la photo à une époque heureuse. « Ne les oublions pas », s'exclame le Parisien Dimanche qui veut « mener le combat contre l'oubli ». Qui sont-ils ? « La plupart étaient des militants pour la paix », explique Roy Zichri, dont le petit frère Ohan, 9 ans, a été enlevé avec sa mère et ses grands-parents. « Nous ne demandons rien d'autre que de retrouver nos proches, témoigne-t-il. Il le sait, ajoute le journal, à l'étranger, les images de Gaza sous les bombes ont éclipsé l'attention portée aux otages. » Pour donner de la chair, à ces photos de disparus, le Parisien Dimanche a écrit quelques lignes sur chacun d'entre eux. L'un est « un enfant merveilleux », l'autre « une adolescente sensible avec une âme d'artiste »,un autre encore un « passionné de football ».Les otages français, il en est aussi question dans le Journal du Dimanche, qui a interrogé Sébastien Lecornu, le ministre des Armées de retour d'une tournée qui l'a mené « au Caire, à Abu Dhabi, Ryad, Doha et Tel Aviv ».« Il a tenté, explique le JDD, de peser de tout le poids de la France, pour obtenir la libération de nos otages. Avez-vous des bonnes nouvelles ? », lui demande le journal. Mais le ministre est, évidemment, sur la réserve, expliquant : « Nous nous devons d'être efficaces, et vous comprendrez donc l'indispensable discrétion à adopter sur le contenu exact de mes différents échanges. »À la Une de l'Express : Élisabeth BadinterLa philosophe fait la Une de l'hebdomadaire, avec cette phrase : « Pour la première fois depuis 1945, beaucoup de Français juifs ont peur au point de se cacher. » Et elle accuse : « Nous avons laissé l'islamisme prospérer, faire de l'entrisme à l'école, dicter sa norme dans certains quartiers et impressionner les esprits partout. Les islamistes radicaux ont été plus malins que nous. Et aujourd'hui on a peur. » Face à l'augmentation des actes antisémites, notamment en France, la philosophe n'est guère optimiste lorsqu'on lui demande s'il est encore temps de reprendre la main, elle répond : « J'ai peur qu'il ne soit trop tard, mais ce n'est pas une raison pour baisser les bras. »Un pessimisme qui contraste avec l'espoir, si ce n'est l'optimisme, de Zeruya Shalev, « grande voix de la littérature israélienne, précise l'Obs. Elle vit à Haïfa, et a donné rendez-vous à l'envoyé spécial de l'hebdomadaire, dans un restaurant tenu par une Palestinienne, Rola, qu'elle serre dans ses bras. Après le 7 octobre, raconte Zeruya Shalev, tout a volé en éclat. Mais nous sommes nombreux, néanmoins, à vouloir la paix en Israël. Il faut poursuivre le dialogue. Je continue à avoir de l'espoir ». Même si elle n'a aucune confiance dans le gouvernement actuel. « Benyamin Netanyahu, nous a mené à la catastrophe. Nous devons nous débarrasser de lui. »Rien ou presque, dans les hebdos, sur la guerre à GazaIl est vrai que les journalistes étrangers n'ont pas le droit de rentrer dans l'enclave palestinienne. Mais ils peuvent encore se rendre en Cisjordanie, c'est ce qu'a fait l'envoyé spécial de M, le supplément du Monde, qui est allé dans le village de Nabi Saleh, « dont tous les habitants sont des membres de la famille Tamimi. Une tribu dont chaque génération se mobilise contre la colonisation israélienne. La plus célèbre d'entre eux, est la militante palestinienne Ahed Tamimi, connue pour avoir giflé un soldat israélien, lorsqu'elle avait 16 ans ». C'était en 2017. Elle avait été condamnée à huit mois de prison. « Elle a aujourd'hui 22 ans, et elle a été arrêtée le 6 novembre, accusée "d'incitation au terrorisme". Les Tamimi ont toujours su rendre leur engagement très médiatique », précise l'Obs qui ajoute : « Bilal, l'un des cousins d'Ahed, "filme tout". Ses images sont postées sur la chaîne YouTube, et parfois consultée par des millions d'internautes. » Il s'agit de « récolter les preuves des violences commises par l'armée ou les colons, et immortaliser leur contestation », précise l'hebdomadaire.Y a-t-il un risque de conflit mondial ?Sur cette question, le Figaro Magazine fait dialoguer le chercheur Frédéric Encel, et l'écrivain Amin Maalouf. Le premier ne croit pas « à une grande régionalisation du conflit au Proche-Orient, et encore moins, à une guerre mondiale ». Le second parle d'une « nouvelle guerre froide, dont les développements sont nombreux ». Amin Maalouf cite notamment « le conflit entre la Russie et l'Occident, qui n'est pas engagé directement contre elle mais qui aide l'Ukraine ». Il cite aussi « le conflit en Afrique sahélienne, où la Russie a contribué à déstabiliser les alliés de la France et des États-Unis, à tel point qu'on ne sait plus au Soudan, en Libye au Mali, au Niger ou au Burkina Faso, qui est l'allié de qui ».
C dans l'air du 14 novembre 2023 - La chute de Gaza, les menaces de l'Iran En Israël, le ministre de la Défense a annoncé que le Hamas a perdu le contrôle de Gaza et que ses combattants fuient vers le Sud. Une information impossible à vérifier alors que des combats intenses se poursuivent et se concentrent depuis ce week-end autour des établissements hospitaliers, notamment de l'hôpital al-Chifa encerclé par l'armée israélienne. Environ 10 000 Palestiniens, blessés comme déplacés, y sont actuellement réfugiés selon l'ONU. La Maison Blanche a appelé Tsahal à "protéger" l'établissement. L'armée israélienne affirme, de son côté, que le Hamas se sert de l'hôpital al-Chifa pour installer des infrastructures dans les sous-sols, sans pour autant apporter de preuves sérieuses. Un autre hôpital est également au cœur de l'actualité après que le porte-parole de l'armée israélienne a dévoilé des images de l'hôpital Al-Rantissi qui auraient été tournées dans ses sous-sols. Elles montreraient des caches d'armes du Hamas et également une salle qui aurait pu abriter des otages selon Tsahal. Des otages enlevés le 7 octobre dernier qui sont au cœur d'intenses négociations sous l'égide du Qatar. Le Hamas a accusé ce lundi Israël de "tergiverser" dans les discussions, évoquant la possible libération d'une centaine d'otages en échange d'une trêve humanitaire de cinq jours c'est-à-dire un cessez-le-feu et le passage de l'aide humanitaire. Le Premier ministre israélien a confirmé des négociations en cours. Mais "je pense que moins j'en parle, plus j'augmenterai les chances que ça se matérialise" a affirmé Benjamin Netanyahou dans une interview donnée à NBC News. Le Premier ministre Benjamin a, par ailleurs, lancé hier un avertissement au Hezbollah face à l'escalade des tensions dans le nord, affirmant que le groupe terroriste libanais "jouait avec le feu". Dimanche, le ministre israélien de la Défense avait également prévenu : "ce que nous faisons à Gaza, nous pouvons aussi le faire à Beyrouth si le Hezbollah franchit une ligne rouge". Ces derniers jours, la tension ne cesse de monter, au point que dimanche le nombre d'alertes dans le nord d'Israël proche du Liban a été pour la première fois depuis le début de la guerre, le 7 octobre, supérieur à ceux enregistrés dans le sud près de la bande de Gaza. Le Hezbollah tire des roquettes, des missiles antichars, des drones suicides. Plusieurs dizaines de milliers d'habitants de localités israéliennes proches de la frontière ont été évacués par précaution. Du côté libanais, des civils ont commencé à quitter les zones jugées dangereuses en se réfugiant vers le nord, tandis que l'armée israélienne larguait des tracts pour accélérer cet exode et frappe beaucoup plus en profondeur au Liban. Faut-il craindre un embrasement régional ? Les tensions régionales entre l'État hébreu et ses ennemis continuent de croître. Ainsi, un certain nombre d'attaques ont visé les troupes américaines dans une grande partie du Moyen-Orient et les rebelles houthistes du Yémen ont déclaré la guerre à Tel-Aviv. Mais les yeux sont essentiellement rivés vers la frontière nord d'Israël où l'ambigüité demeure sur les intentions de la milice libanaise, alliée du Hamas et surtout de l'Iran. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a appelé ce samedi à Ryad, en Arabie saoudite, les pays musulmans à qualifier l'armée israélienne d'"organisation terroriste" et a appelé les pays musulmans de se préparer à "armer les Palestiniens" si "les crimes de guerre" d'Israël se poursuivaient. Parallèlement l'agence Reuters avait confirmé mercredi 8 novembre que de puissants missiles antinavires russes acquis par le Hezbollah lui garantissaient les moyens de mettre à exécution la menace voilée formulée la semaine dernière par son chef, Sayyed Hassan Nasrallah, contre les navires de guerre américains, notamment les porte-avions dépêchés dans la région. Washington a, de son côté, affirmé que son déploiement naval en Méditerranée visait à entraver la propagation du conflit. Les États-Unis ont par ailleurs indiqué avoir lancé des frappes en Syrie contre deux sites liés à l'Iran, en représailles à des attaques contre du personnel américain dans la région. C'est la troisième fois en moins de trois semaines que l'armée américaine prend pour cible des sites en Syrie qu'elle dit liés à Téhéran, qui soutient divers groupes armés accusés par Washington d'être à l'origine d'une recrudescence des attaques contre ses forces au Proche-Orient. Alors quelle est la situation à Gaza ? Un accord pour la libération des otages est-il proche ? Le conflit risque-t-il de s'étendre au Liban ? Quelle est la stratégie de l'Iran et de ses proxys ? Enfin où en est le programme nucléaire iranien ? LES EXPERTS : - GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste spécialiste des enjeux internationaux - ARMELLE CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24 - DAVID RIGOULET-ROZE - Politologue - Chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:54:51 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Autour de Laetitia Krupa, les informés débattent de l'actualité du samedi 11 novembre.
Le Tchad n'a pas aimé la façon dont le Mali a organisé l'évacuation de ses soldats de la base de Kidal. Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Mahamat Saleh Annadif, le dit franchement sur RFI. Il déplore que ses compatriotes aient été obligés de prendre la route entre Kidal et Gao, au risque de sauter sur des mines. Mahamat Saleh Annadif le dit depuis Riyad, où se tient ce vendredi un sommet de chefs d'État entre l'Arabie saoudite et plusieurs pays africains. RFI : Monsieur le ministre, vous êtes à Ryad pour un sommet entre l'Arabie saoudite et les pays africains. Quelle est l'urgence au vu du conflit sanglant entre le Hamas et Israël ?Mahamat Saleh Annadif : Notre pays a appelé à un cessez-le-feu et nous avons même rappelé notre chargé d'affaires là-bas. Et on compte vraiment sur un cessez-le-feu rapide pour plutôt se pencher sur le fond de la question : la création de deux États, côte à côte, c'est ça le fond du problème.La semaine dernière en effet, vous avez rappelé votre chargé d'affaires en Israël. Est-ce qu'on va vers une rupture des relations diplomatiques entre le Tchad et l'État hébreu ? Nous n'avons pas dit cela. Nous avons simplement rappelé notre chargé d'affaires pour des consultations.Au terme d'un accord conclu à Kinshasa, l'opposant Succès Masra est rentré à Ndjamena après un an d'exil forcé. Est-ce qu'on va vers une fin de transition apaisée ou pas ?En tout cas, nous l'espérons parce que nous estimons que l'accord qui a eu lieu est un bon pas dans le sens de l'apaisement. Et nous espérons tout simplement que les uns et les autres respecteront leurs engagements. Le gouvernement a commencé déjà à respecter ses engagements, notamment l'amnistie qui vient d'être décidée en Conseil des ministres ce mercredi.Alors cette loi d'amnistie, de nombreuses organisations comme Amnesty International s'inquiètent parce que les violences du 20 octobre 2022 ont fait plusieurs centaines de morts. Et ces organisations dénoncent le fait que les violences commises par les militaires, si elles ne sont pas jugées, si elles ne sont pas condamnées, vont renforcer la culture de l'impunité dans votre pays…Les événements du 20 octobre font partie de l'histoire du Tchad. Nous les avons tous regrettés, dénoncés. Ce sont quand même des Tchadiens qui sont morts. Mais je voudrais tout simplement dire aux uns et aux autres que les violences au Tchad n'ont pas seulement commencé depuis le 20 octobre 2022. Durant notre cheminement, nous avons connu beaucoup de violences, et toute amnistie qui tend à réconcilier les Tchadiens est à saluer.Au Nord-Mali, la Minusma n'a pas obtenu toutes les autorisations de vol demandées pour évacuer et sécuriser le retrait de vos casques bleus tchadiens. Plusieurs de vos compatriotes ont été grièvement blessés par des explosifs. Quelle est votre réaction ?Le Tchad a envoyé depuis 2013 un contingent au niveau du Mali. Évidemment, nous aurions aimé une séparation entre la Minusma et le gouvernement malien dans des conditions plus apaisées. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme elles doivent se faire. Le cas du contingent tchadien, c'est vrai qu'il y a eu des pertes. Vous savez que, depuis le déploiement de la Minusma en 2015, les Tchadiens qui sont morts constituent un tiers de tous les décès que la Minusma a connus. Donc, le Tchad a déjà perdu beaucoup, mais nous estimons que c'est pour la bonne cause, c'est pour aider à ce qu'il y ait la paix au niveau du Mali. Maintenant, nous nous sommes retirés, peut-être pas dans des conditions idéales. Les troupes sur leur parcours ont eu quelques incidents. Il y a eu des blessés, c'est vrai. On a évacué des gens sur Ndjamena. Mais de façon globale, j'aurais aimé, j'aurais souhaité en tout cas, une séparation entre les Nations unies et le gouvernement malien dans des conditions plus amicales.Est-ce que vos amis maliens ne sont pas un petit peu ingrats à l'égard des Tchadiens après tous les sacrifices que ceux-ci ont consentis pour le Mali ?Ce sont des mots que je n'emploie pas. Je souhaite la paix surtout au Mali.En tout cas, cette séparation ne se passe pas, comme vous dites, de façon très amicale…Ça, c'est clair. J'aurais aimé que cette séparation soit plus amicale que cela.Les relations entre Ndjamena et Bamako étaient fondées sur la confiance. Est-ce qu'elles vont pouvoir rester confiantes ?Le Mali traverse une phase difficile. Souhaitons seulement qu'il sorte de cette phase difficile. Les relations entre les États peuvent connaître des moments de difficulté, mais dans tous les cas, nous demeurons des pays amis avec le Mali.Et que pensez-vous de cette tentative de reconquête militaire des ex-bases Minusma du Nord-Mali par les Forces armées maliennes avec leurs supplétifs russes de Wagner ?Je souhaite que la sagesse l'emporte et que cette guerre-là puisse s'arrêter, et qu'on revienne plutôt à la table des négociations, et qu'on revienne surtout à l'accord pour la paix que personne pour le moment n'a dénoncé.À lire aussiGabon: Brice Oligui Nguema à Riyad pour le premier sommet Arabie saoudite-Afrique
durée : 00:03:27 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La Coupe du monde de football 2034 devrait avoir lieu en Arabie saoudite. Une grande victoire pour Ryad mais l'événement suscite déjà la polémique.
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durée : 00:57:54 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - À travers les Nouvelles routes de la Soie, la Chine est parvenue à tisser des liens commerciaux étroits avec les pays du Moyen-Orient, mais aussi à se replacer au centre du jeu diplomatique régional en actant le rapprochement entre Ryad et Téhéran en mars 2023. - invités : Camille Lons Consultante à la Paris School of Economics; Thierry Kellner Maître de conférences à l'Université Libre de Bruxelles auteur du livre Histoire de l'Iran contemporain; Galia Lavi Chercheuse à l'INSS (Institute for National Security Studies), spécialiste des relations sino-israéliennes
La candidature maroco-espagnole et portugaise au Mondial 2030 pourrait voir se dresser un obstacle devant elle : celle de l'Arabie Saoudite. Le Royaume des Saoud ne lésine sur aucun moyen et souhaite faire du Mondial la consécration de sa vision 2030 initiée par MBS en 2007. Rabat, Lisbonne et Madrid doivent-ils lacher prise ? Dans Le Scan, le podcast actu de TelQuel, Landry Benoit reçoit Ibrahima Bayo Junior, journaliste de la rédaction et auteur du dossier "Mondial 2030 : MBS a-t-il déjà plié le match ?". L'équipe "Le Scan" par TelQuel Média : Présentation : Landry Benoit Archives sonores : Aissata Sow Montage et réalisation : Adam El Archaoui Soutenez un média indépendant. Abonnez-vous à Telquel : https://telquel.ma/abonnement/
L'Arabie saoudite et l'Iran ont mis fin à 7 ans de tensions. Les deux pays ont rétabli leurs relations diplomatiques. Ryad a aussi entamé le rétablissement des liens avec la Syrie. Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos » et ses invités analysent ce tournant majeur dans la géopolitique du Moyen-Orient, entre deux nations rivales. Un pied de nez aux Etats-Unis ?La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en mai 2023. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Laura-Mai Gaveriaux (Correspondante des « Echos » au Moyen Orient) et David Rigoulet-Roze (chercheur associé à l'IRIS et auteur de Géopolitique de l'Arabie saoudite). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Chine Nouvelle/Sipa. Sons : France 24, Guy Mardel « Entre les deux mon cœur balance », Euronews, Reuters. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:14:25 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - La ligue arabe dont le prochain sommet aura lieu le 19 mai à Ryad se réunit en urgence et dans un format exceptionnel ce dimanche 7 mai pour évoquer la crise au Soudan et la situation en Syrie. - invités : Rachid Chaker enseignant chercheur à l'école navale, en relations internationales
durée : 00:04:06 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Le monde arabe est-il prêt à réintégrer la Syrie ? La question sera au cœur d'une réunion demain en Arabie saoudite à laquelle doivent participer neuf pays. Ryad souhaite un retour de la Syrie de Bachar el-Assad dans la Ligue arabe, mais d'autres posent leurs exigences.
durée : 00:04:06 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Le monde arabe est-il prêt à réintégrer la Syrie ? La question sera au cœur d'une réunion demain en Arabie saoudite à laquelle doivent participer neuf pays. Ryad souhaite un retour de la Syrie de Bachar el-Assad dans la Ligue arabe, mais d'autres posent leurs exigences.
N°291 / 2 avril 2023Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 2 avril 2023.Avec cette semaine :Farhad Khosrokhavar, directeur d'études de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.THÉMATIQUE : L'IRAN, AVEC FAHRAD KHOSROKHAVARFarhad Khosrokhavar, vous êtes Directeur d'études de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) où vous présidez la chaire de sociologie de l'Iran contemporain. Vos recherches portent notamment sur les problèmes sociaux et anthropologiques de l'islam en France ainsi que sur la philosophie des sciences sociales.Vous avez récemment publié, aux éditions Fauves, un essai intitulé « Iran. La jeunesse démocratique contre l'Etat prédateur ». Dans cet ouvrage, vous analysez le mouvement de contestation qui secoue le régime en place depuis la mort, le 16 septembre 2022, de Mahsa Amini, 22 ans, après une garde à vue à Téhéran pour un voile mal ajusté. A ce jour, la répression des manifestants a causé la mort d'au moins 500 civils et quelque 20.000 personnes ont été placées en détention.Les étudiantes et les jeunes actives sont particulièrement mobilisées dans les manifestations et contestent notamment les normes vestimentaires du régime. Ce mouvement traduit l'émergence d'une nouvelle subjectivité féminine en Iran, sensible aux thèses féministes portées par l'Occident et marquée par une exigence nouvelle d'appropriation de son corps, dans le cadre de la diffusion de réseaux sociaux comme Snapchat ou Instagram.Face à ces jeunes femmes, un régime théocratique qui ressemble de plus en plus, selon vos analyses, à un « totalitarisme mou » faisant un usage massif et généralisé de la violence et de la répression. Malgré la propagande du régime, les revendications des manifestants sont largement soutenues par la population et, selon un récent sondage de l'institut Gamaan, 72% des Iraniens sont aujourd'hui opposés au port obligatoire du voile. C'est l'échec de l'Etat théocratique à enrayer le mouvement de sécularisation de la société iranienne, sous l'influence croisée d'Internet, des évolutions du modèle familial, de la diaspora iranienne et de l'extension de l'Université.Dans le sillage de cette « révolte du voile » l'affaire des intoxications dans les écoles de filles, débutée fin novembre entrainant nausée, maux de tête, engourdissements, difficultés respiratoires et palpitations a affecté, selon les autorités, « plus de 5.000 élèves » dans « quelque 230 établissements scolaires ». Ces tensions se déroulent dans un pays qui connaît une inflation atteignant 40 %, voire 60 % à 70 % pour des produits de première nécessité, tandis que l'effondrement de la devise nationale est hors contrôle.Autre source de préoccupation : le nucléaire. En janvier, à la suite de la collecte d'échantillons dans l'usine souterraine de Fordo en Iran, l'Agence internationale de l'énergie atomique a détecté des particules d'uranium enrichi à 83,7%, soit juste en deçà des 90% nécessaires pour produire une bombe atomique, sans pouvoir dire à ce stade si ce seuil a été atteint accidentellement ou volontairement. Depuis que Donald Trump s'est retiré en 2018 de l'accord sur le nucléaire conclu en 2015, l'Iran s'affranchit de ses obligations sur le nucléaire militaire. Tandis que la guerre en Ukraine a permis à l'Iran de se rapprocher de la Russie, à laquelle il livre des drones et autres armes par la mer Caspienne, en contrepartie, Moscou ne s'oppose plus à la vente de chasseurs Su-35 pour moderniser l'aviation iranienne. L'Iran vient en outre de procéder à de nouvelles manœuvres navales conjointes avec la Chine et la Russie dans l'océan Indien. Sous l'égide de la Chine, Téhéran a annoncé le 10 mars vouloir rétablir ses relations diplomatiques avec Ryad, rompues depuis 2016. L'Iran et l'Arabie saoudite promettent de ne pas s'immiscer dans leurs affaires intérieures ni de financer de guerre par procuration contre l'autre.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
durée : 00:15:23 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Le président iranien Ebrahim Raïssi a salué l'invitation du roi saoudien Salmane à se rendre à Ryad pour approfondir le rapprochement, historique, entre les deux pays. Au Yémen, alors que les forces gouvernementales et les houthis s'opposent toujours, à qui va profiter ce rapprochement ? - invités : Laurent Bonnefoy Politologue spécialiste de la péninsule arabique. Chargé de recherche au CNRS, au CERI et au centre français d'archéologie et de sciences sociales de Sanaa