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Ils ont grandi dans une Chine en pleine mutation, entre promesses d'ascension sociale et réalité d'un marché du travail de plus en plus incertain. À 25 ans, que signifie « réussir sa vie » dans un pays où la pression sociale, la compétition et les inégalités pèsent lourd ? Rencontre à Pékin avec Liu, jeune livreur de repas pour la plateforme Meituan. Un quotidien éreintant, des rêves encore flous, et une volonté de s'en sortir — même sans plan tout tracé. De notre correspondante à Pékin, Tout de jaune vêtu, casque vissé sur la tête, Liu, livreur pour la plateforme Meituan, s'allume une cigarette. Il a à peine quelques minutes avant sa prochaine course. « C'est un job de transition parce qu'il n'y avait pas de bons emplois après la pandémie. Avec le ralentissement économique, j'ai commencé à livrer des repas comme solution temporaire », justifie-t-il. Chaque jour, Liu sillonne Pékin du matin au soir. Sous le soleil écrasant de l'été pékinois, le rythme est rude. « Je commence vers 7 heures et je termine vers 20 heures. C'est fatigant, mais pas insupportable. Il y a une pause d'une heure au milieu. Quand il n'y a pas de commande, on attend, on se repose. C'est un travail purement physique. On peut le faire facilement et les revenus sont relativement élevés. On s'y habitue, c'est juste un travail », explique-t-il, lui qui calcule ses dépenses avec précision. « C'est, en gros, comme un travail de migrant. Si j'effectue environ 40 livraisons par jour, le revenu mensuel tourne autour d'environ 12 000 yuans. Après les dépenses quotidiennes, je peux économiser la moitié de cela tous les mois », détaille-t-il. À lire aussiChine: le taux de chômage des jeunes au plus haut depuis le début de l'année Mais cette routine a ses limites, surtout avec l'âge. « Les jeunes choisissent ce travail soit pour rembourser leurs dettes, soit parce qu'ils ont fait faillite et essaient de s'en sortir grâce à ce travail. Mais ce travail ne vous apprend rien. Il ne vous permettra pas de subvenir à vos besoins quand vous serez vieux. Car quand vous vieillissez, vous ne pouvez tout simplement plus faire ce travail. Ils disent qu'ils proposent maintenant une assurance, mais celle-ci n'est pas très rassurante », confie-t-il. Liu pense à la suite, sans se presser. « Je vais essayer de trouver quelque chose de plus stable. J'ai travaillé en cuisine, alors je vais peut-être retenter ma chance dans la restauration. Ou alors, je retournerai dans ma ville natale pour m'occuper d'élevage, par exemple. Les jeunes ne veulent plus vraiment faire ce genre de travail, et les personnes plus âgées sont déjà trop âgées pour continuer, donc ces secteurs ont pratiquement perdu leur relève. Retourner chez moi pour prendre la relève de cette génération est une option à envisager. Le marché est déjà saturé. Les jeunes n'ont pas la possibilité de devenir riches du jour au lendemain. On peut gagner un peu d'argent, mais pas beaucoup », estime-t-il. Et son conseil, à ceux de sa génération ? « Concentrez-vous d'abord sur le présent. Soyez réaliste. Trouvez votre valeur. Puis réfléchissez à ce que vous pouvez apporter à la société. Ce n'est qu'alors, que ce soit en créant une entreprise ou en fournissant des efforts, que vous pourrez obtenir ce que vous souhaitez », répond-il. Avoir 25 ans en Chine aujourd'hui, c'est aussi chercher, à tâtons, sa voie dans un monde incertain. À lire aussiÀ Shanghai, la Chine pousse pour une gouvernance internationale de l'intelligence artificielle
Ils ont grandi dans une Chine en pleine mutation, entre promesses d'ascension sociale et réalité d'un marché du travail de plus en plus incertain. À 25 ans, que signifie « réussir sa vie » dans un pays où la pression sociale, la compétition et les inégalités pèsent lourd ? Rencontre à Pékin avec Liu, jeune livreur de repas pour la plateforme Meituan. Un quotidien éreintant, des rêves encore flous, et une volonté de s'en sortir — même sans plan tout tracé. De notre correspondante à Pékin, Tout de jaune vêtu, casque vissé sur la tête, Liu, livreur pour la plateforme Meituan, s'allume une cigarette. Il a à peine quelques minutes avant sa prochaine course. « C'est un job de transition parce qu'il n'y avait pas de bons emplois après la pandémie. Avec le ralentissement économique, j'ai commencé à livrer des repas comme solution temporaire », justifie-t-il. Chaque jour, Liu sillonne Pékin du matin au soir. Sous le soleil écrasant de l'été pékinois, le rythme est rude. « Je commence vers 7 heures et je termine vers 20 heures. C'est fatigant, mais pas insupportable. Il y a une pause d'une heure au milieu. Quand il n'y a pas de commande, on attend, on se repose. C'est un travail purement physique. On peut le faire facilement et les revenus sont relativement élevés. On s'y habitue, c'est juste un travail », explique-t-il, lui qui calcule ses dépenses avec précision. « C'est, en gros, comme un travail de migrant. Si j'effectue environ 40 livraisons par jour, le revenu mensuel tourne autour d'environ 12 000 yuans. Après les dépenses quotidiennes, je peux économiser la moitié de cela tous les mois », détaille-t-il. À lire aussiChine: le taux de chômage des jeunes au plus haut depuis le début de l'année Mais cette routine a ses limites, surtout avec l'âge. « Les jeunes choisissent ce travail soit pour rembourser leurs dettes, soit parce qu'ils ont fait faillite et essaient de s'en sortir grâce à ce travail. Mais ce travail ne vous apprend rien. Il ne vous permettra pas de subvenir à vos besoins quand vous serez vieux. Car quand vous vieillissez, vous ne pouvez tout simplement plus faire ce travail. Ils disent qu'ils proposent maintenant une assurance, mais celle-ci n'est pas très rassurante », confie-t-il. Liu pense à la suite, sans se presser. « Je vais essayer de trouver quelque chose de plus stable. J'ai travaillé en cuisine, alors je vais peut-être retenter ma chance dans la restauration. Ou alors, je retournerai dans ma ville natale pour m'occuper d'élevage, par exemple. Les jeunes ne veulent plus vraiment faire ce genre de travail, et les personnes plus âgées sont déjà trop âgées pour continuer, donc ces secteurs ont pratiquement perdu leur relève. Retourner chez moi pour prendre la relève de cette génération est une option à envisager. Le marché est déjà saturé. Les jeunes n'ont pas la possibilité de devenir riches du jour au lendemain. On peut gagner un peu d'argent, mais pas beaucoup », estime-t-il. Et son conseil, à ceux de sa génération ? « Concentrez-vous d'abord sur le présent. Soyez réaliste. Trouvez votre valeur. Puis réfléchissez à ce que vous pouvez apporter à la société. Ce n'est qu'alors, que ce soit en créant une entreprise ou en fournissant des efforts, que vous pourrez obtenir ce que vous souhaitez », répond-il. Avoir 25 ans en Chine aujourd'hui, c'est aussi chercher, à tâtons, sa voie dans un monde incertain. À lire aussiÀ Shanghai, la Chine pousse pour une gouvernance internationale de l'intelligence artificielle
Dans cet épisode, je reçois Pauline Rochart, consultante, formatrice et autrice de Ceux qui reviennent. Un livre-enquête né de sa propre trajectoire : après douze années à Paris, Pauline est retournée vivre à vingt kilomètres de son village natal, dans le Nord. Ce retour, à la fois intime et universel, soulève une question aussi simple qu'essentielle : qu'est-ce que ça veut dire, "être de quelque part", revenir dans son territoire d'origine ?Avec justesse et sensibilité, Pauline interroge ce mouvement de plus en plus fréquent de celles et ceux qui quittent la capitale pour revenir dans leur région d'origine. Elle explore les ambivalences du retour – le familier devenu étranger, le rythme ralenti qui apaise autant qu'il bouscule, les attaches qui réconfortent et questionnent. Et en creux, se dessine aussi un regard nouveau sur ceux qui n'ont jamais quitté leur lieu d'origine, par attachement, par choix ou par nécessité, et dont les trajectoires, souvent invisibilisées, n'en sont pas moins riches ou engagées.Au cœur de ces sujets se tissent des questions de sentiment d'appartenance, de honte parfois liée à l'idée d'un "retour en arrière", de pression sociale autour de la réussite, et de ces frictions fécondes avec ceux qui ne partagent pas nos repères, autant d'éléments qui interrogent notre manière de faire société. On parle aussi de rires, de sensations, de famille, de ce qui nous ancre et qui fait qu'on se sent chez soi.Un échange profondément humain sur l'ambition, les attachements, et la possibilité de réconcilier nos différentes appartenances pour repenser notre manière de faire société.Bonne écoute !SandraLe lien vers le livre : Ceux qui reviennent - Pauline Rochart**************Merci de faire une place aux Équilibristes dans votre vie. Si vous voulez soutenir le podcast, prenez quelques instants pour dire pourquoi vous l'appréciez sur votre plateforme d'écoute préférée, en laissant 5 ⭐et un commentaire. Merci pour votre soutien !Numéros d'Equilibristes est la lettre que j'envoie 2 fois par mois - c'est là que je partage ressources, observations et analyses, dont le point de départ est souvent le quotidien ou mon travail avec mes clients. C'est là aussi que j'annonce en avant-première tous les événements et opportunités de travailler ensemble. Vous pouvez vous abonner ici.Découvrez mon livre, En Équilibre, qui déconstruit le mythe de l'équilibre vie pro vie perso et explore 4 grands besoins derrière celui de préserver son équilibre de vie.Pour découvrir comment travailler ensemble, rendez-vous sur www.conscious-cultures.comPour écouter tous les épisodes, rendez-vous sur www.lesequilibristes.comConnectons-nous sur les réseaux : https://www.linkedin.com/in/sandra-fillaudeau-23947ba/ et https://www.instagram.com/les_equilibristes_podcast/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A 10h, ce lundi 7 juillet 2025, les GG : Barbara Lefebvre, enseignante et essayiste, Bruno Poncet, cheminot, et Charles Consigny, avocat, débattent de : "Dissolution de l'Assemblée : voulez-vous retourner voter ?".
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici l’essentiel de l’épisode du lundi 23 juin 2025 pour l’émission Le midi: Les États-Unis ont bombardé trois sites iraniens samedi soir, Israël a aussi annoncé des frappes lundi matin: Rafaël Jacob, expert en politique américaine et chercheur associé à la chaire Raoul Dandurand, discute des récentes actions des États-Unis; Steeve Gagnon a été déclaré coupable de trois meurtres au premier degré et de deux tentatives de meurtre, après avoir foncé avec sa camionnette sur 12 personnes, le 13 mars 2023 à Amqui; Jeff Bezos prévoit de se marier à Venise, provoquant des frustrations parmi les Vénitiens: Henry Arnaud, correspondant à Hollywood, brosse le portrait de la cérémonie; Les températures sont extrêmement chaudes lundi à Montréal, avec des températures ressenties de 46 degrés Celsius: bat-on des records? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 20 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 20 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quinze ans après avoir mis de côté ses études pour se lancer dans une carrière musicale fulgurante, Bobby Bazini vient de franchir une étape personnelle importante : il a terminé son cours de français de cinquième secondaire. Entrevue avec Bobby Bazini, auteur-compositeur-interprète. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
REDIFF - David a subit un burn-out il y a 7 ans. Sa femme a été très présente. Mais il a repris le travail aussi intensément qu'auparavant. Cet hiver, sa femme est partie avec leurs enfants parce qu'il n'était pas assez disponible. très déprimé, il doit retourner vivre dans la maison familiale mais n'en a pas la force. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Refaire du ski quand on n'a plus les mêmes jambes...
durée : 00:28:51 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Le metteur en scène Benjamin Lazar et le directeur musical Geoffroy Jourdain présentent Salle Favart "La Grande Affabulation", un spectacle inédit créé pour les jeunes de la Maîtrise Populaire de l'Opéra Comique. Un voyage onirique de l'enfance à l'âge adulte à travers l'histoire de la musique. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Geoffroy Jourdain Chef de chœur français; Benjamin Lazar Metteur en scène
Daily Minute with J'Ouellette® - French conversation for jet-setters
French conversation for jet-setters: the verb RETOURNER (to return) au présent:je retournetu retournesil retournenous retournonsvous retournezils retournentBecome fluent at ConfidentConversationClub.com
durée : 00:04:33 - Avec la langue - par : Julie Neveux - Dire "je suis un malade mental" renverse le stigmate, en faire un acte de réappropriation. Comme d'autres avant lui, Nicolas Demorand transforme la blessure en revendication, réécrivant l'identité à partir de l'insulte et des jugements sociaux.
La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des
Retourner au travail après son congé de maternité : une période pas toujours facile à vivre pour les nouvelles mamans. Comment retrouver ses repères en entreprise ? Comment s'assurer que bébé sera bien chez la nounou ou la crèche ? Et surtout comment équilibrer sa vie professionnelle et personnelle ? Avec Clémence Pagnon et Isma Lassouani, fondatrices de l'agence Issence et co-autrices du livre Le 5e trimestre - Bien vivre son retour de congé de maternité, éditions Solar.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
De quoi la Mission Dakar-Djibouti est-elle le nom ? Partie de France le 19 mai 1931 pour traverser d'est en ouest le continent pendant presque deux ans, la mission menée par Marcel Griaule, jeune ethnologue de 33 ans, est un périple transafricain d'exploration scientifique doublé d'une vitrine médiatique dont l'objectif est d'« archiver dans l'urgence les cultures africaines en voie de disparition ». Résultat des courses : une collection de 3 600 objets, 6 000 spécimens zoologiques ou botaniques et 370 manuscrits éthiopiens dont le Musée du Quai Branly décide un siècle plus tard d'interroger la provenance. Autrement dit : ont-ils été offerts, achetés ou volés ? Si le secrétaire archiviste de la Mission Michel Leiris a décrit précisément les méthodes de collecte dans son livre journal de bord, L'Afrique fantôme, son récit invisibilise néanmoins totalement la multitude d'africaines et d'africains indispensables à la réalisation de la mission. Une Afrique fantôme, c'est le titre de son récit qu'il s'agit de réincarner à partir d'une contre-enquête initiée par le Musée du Quai Branly. Son principe ? Retourner sur le terrain africain de la Mission Dakar-Djibouti pour interroger la mémoire des lieux et de ses habitants afin d'établir la réalité des faits et la fonction des objets. Une contre-enquête avec les premiers concernés interrogés par six chercheurs africains dont les pays ont été traversés par la mission : le Bénin, le Cameroun, l'Éthiopie, le Mali, le Sénégal et bien-sûr Djibouti.Mais la Mission Dakar-Djibouti contre-enquêtes propose-t-elle un contre-récit ? C'est toute la question !► Avec la participation de : Gaëlle Beaujean, Commissaire générale de l'exposition Dakar-Djibouti Contre-enquêtes et responsable de Collections Afrique au Musée du quai Branly Mame Magatte Sène Thiaw, Historienne et cheffe du service médiation Culturelle au Musée des Civilisations noire de Dakar Didier Houénoudé, Professeur à l'Université d'Abomey-Calavi au Bénin Eric Jolly, directeur de recherche au CNRS et directeur de l'ouvrage qui accompagne l'exposition Emmanuel Kasarhérou, Président du Musée du Quai Branly Jacques Chirac
Pas de répis pour nos Grandes Gueules du Sport, ils passent la seconde ! L'une des grosses actus sportives décryptée par nos GG.
Messan partage son histoire personnelle marquée par des défis, dont il a fait preuve de résilience, depuis son arrivée en France à l'âge de trois ans en provenance du Togo. Il souligne l'importance du travail acharné et du rêve dans son succès, parvenant à surmonter les obstacles pour exceller dans ses études et obtenir des diplômes prestigieux en droit et en finance. Messan évoque également son engagement pour l'Afrique, en créant Way Back To Africa, une initiative visant à aider les Afro-descendants à retourner et contribuer au développement du continent africain. Avec une passion pour des figures historiques et des héros de la culture populaire, il met en avant la nécessité de la communauté et de l'entraide pour le progrès collectif. L'épisode aborde aussi des réflexions sur l'immigration, les identités culturelles, et la mission personnelle de Messan pour influencer positivement l'Afrique. Ces thèmes sont explorés à travers des discussions profondes et des anecdotes personnelles, offrant un mélange riche de perspectives historiques, culturelles et personnelles.Profil LinkedInLien Youtube Way Back 2 Afrika-----------------InstagramM'écrire un mail : amiiparcours@gmail.comPrendre un rendez-vous pour une session de coachingExcellente écoute
Sortez des bureaux !Allez parler aux consommateurs !C'est l'un des conseils les plus forts que Sandrine m'a glissés dans cet épisode.Pour ceux qui me connaissent un minimum,Je suis une fervente défenseuse du terrain.Alors je rajouterai même : tournez avec vos commerciaux !Aujourd'hui, toutes les marques veulent innover, anticiper les tendances,avoir un coup d'avance.Mais la vérité, c'est que beaucoup ont la tête dans le guidon.Et oublient de regarder ce qui se passe dans les rayons. Dans les vies.On se regarde peut-être un peu trop le nombril...Et souvent, on se retrouve un peu à côté de la plaque.J'aime bien le parcours de Sandrine, quelque part très inspirant :Elle est retournée à l'école. Elle observe, elle analyse.Et surtout : elle parle aux gens.Résultat ?Une grille de lecture passionnante sur les tendances alimentaires de demain,les vrais défis des chefs de secteur et category managers,et ce qu'il faut changer dès aujourd'hui en magasin.Au programme de cet épisode, un aperçu des tendances à suivre.Et surtout… comment ne pas confondre tendance et effet de mode.Parce que demain se dessine aujourd'hui dans nos rayons..Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un Olivier pour Marcoux et un match au centre Bell pour Martineau! Mine de rien, on est en élections. Danick en échappé: Nous sommes la meilleure équipe radio au Québec. “Adolescence”, la série dont tout le monde parle. Étienne vit EXACTEMENT ce que vit Céline Dion. Tous les dessous du gala des Olivier avec Étienne. La Minute à Martin: La bibliothèque de Stanstead, le symbole des symboles. Debout les Caves - Vos meilleures jokes du jour. Retourner habiter chez ses parents, ça force les enfants à revivre des trucs dont ils n’avaient pas envie! Danick, le roi des animaux, frappe encore concernant les cochons. Les listes d'attentes dans les CPE augmentent et c'est la faute aux parents. Débat du Jour: Faire payer une taxe de 200$ si tu n’as pas d’arbre sur ton terrain : oui ou non ? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Il y a deux mois, Donald Trump faisait son retour à la Maison Blanche. Un début de mandat marqué par une guerre commerciale sans relâche. Le président américain avance à grands coups de tarifs douaniers, y compris à l'encontre de ses plus proches pays partenaires. L'économie américaine semble déjà montrer des signes de souffrance, avec une prévision de croissance revue à la baisse et surtout la récession qui menace les États-Unis. Quel est le projet de guerre commerciale selon Donald Trump ? Jusqu'où peuvent aller les conséquences ? Le président américain peut-il faire marche arrière ? Pour en débattre :- Hind Ziane, fondatrice et présidente de Génération politique, une start-up spécialisée dans la tech et la politique- Grégory Vanel, professeur d'économie et directeur des Mastères spécialisés et Titres à Grenoble École de Management- Alix Frangeul Alves, analyste de la politique américaine et coordinatrice de programmes du German Marshall Fund of the United States.
Il y a deux mois, Donald Trump faisait son retour à la Maison Blanche. Un début de mandat marqué par une guerre commerciale sans relâche. Le président américain avance à grands coups de tarifs douaniers, y compris à l'encontre de ses plus proches pays partenaires. L'économie américaine semble déjà montrer des signes de souffrance, avec une prévision de croissance revue à la baisse et surtout la récession qui menace les États-Unis. Quel est le projet de guerre commerciale selon Donald Trump ? Jusqu'où peuvent aller les conséquences ? Le président américain peut-il faire marche arrière ? Pour en débattre :- Hind Ziane, fondatrice et présidente de Génération politique, une start-up spécialisée dans la tech et la politique- Grégory Vanel, professeur d'économie et directeur des Mastères spécialisés et Titres à Grenoble École de Management- Alix Frangeul Alves, analyste de la politique américaine et coordinatrice de programmes du German Marshall Fund of the United States.
C'est le deuxième volet de cette enquête sur des lieux et sur leur nom dans un département du Sud-Ouest de la France, le Lot. Un carrefour banal avec un nom qui ne l'est pas : la croix des Femmes mortes. Alors deux curieuses y sont allées voir et entendre. Retourner les pierres va devenir une obsession que Marie Pons, Léa Anaïs Machado et Pierre-Antoine Naline au mixage et à la création musicale nous donnent en partage. Réalisation : Forêt Noire / Marie Pons, Léa Anaïs Machado et Pierre-Antoine Naline Enquête, écriture et montage : Marie Pons et Léa Anaïs Machado Composition musicale, prise de son et mixage : Pierre-Antoine Naline Musique originale : Bòsc Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 13 mars 2025.
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 13 mars 2025.
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C'est un nom de lieu étrange à un carrefour dans le département du Lot : la croix des Femmes mortes. Un de ces toponymes qui sonnent comme l'étang des enfants noyés, à Bruxelles. Mais pourquoi ce nom-là ? Deux jeunes femmes ont voulu savoir et enquêter aujourd'hui sur des traces anciennes qui passant par des paroles et des cimetières. "Retourner les pierres", c'est le titre que Marie Pons, Léa Anaïs Machado et Pierre-Antoine Naline ont donné à leur enquête, pour tenter de retrouver les voix des Femmes mortes. C'est le premier volet d'une série qui en compte deux. Réalisation : Forêt Noire / Marie Pons, Léa Anaïs Machado et Pierre-Antoine Naline Enquête, écriture et montage : Marie Pons et Léa Anaïs Machado Composition musicale, prise de son et mixage : Pierre-Antoine Naline Musique originale : Bòsc Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Aujourd'hui, Éléonore Lemaire, Jean-Loup Bonnamy et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Marie-Jo n'a pas supporté la mort de sa sœur. Son fils l'a fait emménager dans une résidence pour personnes âgées près de chez lui. Mais Marie-Jo aimerait retourner dans sa région d'origine, le Nord. En plus de cela, elle est atteinte d'une DMLA qui l'angoisse énormément. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr
David a subit un burn-out il y a 7 ans. Sa femme a été très présente. Mais il a repris le travail aussi intensément qu'auparavant. Cet hiver, sa femme est partie avec leurs enfants parce qu'il n'était pas assez disponible. très déprimé, il doit retourner vivre dans la maison familiale mais n'en a pas la force. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Franck Lopvet, auteur, conférencier et penseur contemporain pour ce premier épisode de l'année ! Pourquoi s'engager sur le chemin de la connaissance de soi ? Quelle différence entre Dieu et le divin ? Comment faire un pas de côté ? Retourner à la maison, en soi ? Que disent nos blessures ? Quel est le but de l'humanité ? Franck Lopvet nous invite à remettre en question nos certitudes, à interroger nos croyances. À l'occasion de la sortie de son programme, il nous propose une odyssée dans nos profondeurs guidée par la recherche d'un sentiment de sécurité intérieure et de liberté personnelle. Sans oublier son livre Ton autre vie aux Editions Eyrolles. Épisode #554À réécouter :#451 Franck Lopvet et Arnaud Le Canu : Peut-on vraiment changer ?#356 Franck Lopvet : Le couple, en paix avec soi, avec l'autre. #254 Franck Lopvet : Elargir sa vie !#161 Franck Lopvet : Ton autre vie #90 Franck Lopvet : Le moment est sacré#36 Franck Lopvet : Être des hommes debout Quelques citations du podcast avec Franck Lopvet :"Plutôt que de chercher à évoluer, je vais chercher à vieillir.""La quête de connaissance de soi, c'est l'idée de rentrer à la maison, de retourner à soi.""Le projet pour nous sur cette planète, c'est peut-être simplement de venir être soi."Thèmes abordés lors du podcast avec Franck Lopvet :00:00 Introduction03:44 Bonnes résolutions de début d'année : bonne ou mauvaise pratique ?05:40 En quoi le cheminement vers la connaissance de soi est-il une odyssée ?06:55 Manque-t-on de sécurité intérieure ?08:50 Faire confiance au bon sens commun.14:22 Pourquoi certains arrivent mieux que d'autres à traverser les épreuves ?18:46 Sommes-nous tous blessés et que faire de nos blessures ?20:53 La quête de soi, symptôme d'un mal-être ?22:03 Mieux se comporter dans la vie.28:09 Notre mission de vie.33:29 Distinguer Dieu et le divin.37:35 Subir ou faire le choix de ce que l'on ressent ?43:18 Ambivalence du pardon.46:13 L'origine des conflits.51:46 L'humanité a-t-elle un but ?01:02:35 Comment se manifeste l'autorité véritable ?Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Recevez un mercredi sur deux l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec les 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous gratuitement sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La question du travail dissimulé est complexe et touche de nombreux salariés. Comment réagir face à un employeur qui dissimule votre emploi ? Quelles démarches entreprendre pour faire valoir vos droits et obtenir réparation ? Réponses dans ce podcast avec Me Emma Leoty. Chaque samedi, retrouvez un nouveau podcast de la "Règle d'or", présentée par l'une des avocates de l'émission "Ça peut vous arriver".
Le retour au salariat après l'entrepreneuriat : échec ou soulagement ?Contrairement à ce que l'on pense, le salariat est parfois synonyme de pause mentale.Dans cet épisode, j'accueille 5 femmes qui partagent leurs expériences et leurs choix de redevenir salariées après avoir été entrepreneures.Et spoiler : ce n'est pas un échec, mais souvent une décision réfléchie et alignée avec leurs aspirations personnelles et professionnelles.✨ En résumé, vous saurez exactement :➡️ Pourquoi le retour au salariat peut être une pause bénéfique pour votre charge mentale et comment il peut vous éviter un burn-out.➡️ Salariée vs entrepreneure : ces deux statuts ne sont pas incompatibles.➡️ Comment l'entrepreneuriat et le salariat peuvent se nourrir mutuellement pour créer une vie professionnelle plus équilibrée.PS : Rappelez-vous que redevenir salarié·e n'impacte en rien votre valeur et vos compétences.
Auprès de ces soldats ukrainiens qui s'entraînent en France dans un camp militaire dans l'Est du pays. Dans quelques jours, ils seront prêts au combat et retourneront chez eux pour faire face aux forces russes. Reportage signé Nicolas Burnens.
Après le Premier ministre et coordinateur de la campagne pour le « oui » au référendum constitutionnel prévu demain, samedi 16 novembre, RFI donne la parole à un tenant du « non », Albert Ondo Ossa, candidat lors de la dernière élection (élections générales gabonaises du 26 août 2023) qui continue de revendiquer sa victoire à ce scrutin rendu caduc par le coup d'État militaire de 2023. Ce professeur d'université, qui dénie le droit d'organiser un tel référendum au pouvoir de transition, appelle les Gabonais à lui faire barrage massivement. Il répond aux questions de Esdras Ndikumana. RFI : Pourquoi est-ce que vous vous opposez à ce projet de Constitution ?Albert Ondo Ossa : Alors, je ne veux pas faire du juridisme, il faut passer en revue les articles. Effectivement, je pense que l'homme politique que je suis repose son appréciation sur deux choses : l'esprit du texte d'une part, la procédure conduisant à son élaboration et à son adoption d'autre part. Alors, pour ce qui est de l'esprit, deux éléments sont importants à relever. Le président de la transition au Gabon manque de posture, de légitimité, de crédibilité. Il a besoin d'un texte susceptible de le crédibiliser, de le légitimer, de le légaliser. Un texte ne peut rendre légal ce qui est illégal, pas plus qu'il ne suffit pas à légitimer ce qui est illégitime, car nul ne peut se prévaloir de sa turpitude. Donc, à partir de ce moment-là, véritablement, la seule chose, c'est pouvoir dire non au référendum.L'une des dispositions qui fâchent dans son projet de Constitution, c'est la limitation de l'âge de 35 à 70 ans pour être candidat à l'élection présidentielle. Est-ce que vous vous sentez visé personnellement, vous, qui venez d'avoir justement 70 ans ?On se sent visé si on va dans leur logique, c'est-à-dire faire du juridisme. Non, je me sens pas du tout visé. Le problème, c'est que globalement, un référendum, c'est un vote qui permet à l'ensemble des citoyens d'approuver ou de rejeter une mesure proposée par le pouvoir exécutif. Dans ce genre d'opération, aucun calcul politicien n'est permis, aucune justification de bas-étage n'est plausible. Le choix à opérer est clair : ou on accepte le texte dans son intégralité ou on le rejette globalement. Et c'est en cela que toutes les arguties et autres gesticulations des partisans du « oui » sont superfétatoires, voire indécentes. Le choix est simplement facile et clair : ou la République ou la déchéance. Or, je suis un démocrate, je recommande au peuple gabonais de voter pour la République. Voilà. Et c'est clair.Je reviens encore sur cette question, quand même, c'est important. Par exemple, si le « oui » passe, la prochaine fois, vous ne pourrez pas vous présenter parce que vous aurez plus de 70 ans. Est-ce... Ça, c'est ce que vous dites, si le « oui » passe. Le « oui » ne passera pas ! Et dans le cas où il passe, le peuple gabonais qui m'a voté va se lever pour chasser les militaires, leur place est dans les casernes, pas effectivement dans la politique. Ça se passe partout ailleurs.Une des personnalités qui milite pour le « non » a estimé que ce projet allait mettre en place, je cite, « un homme fort et non des institutions fortes ». Est-ce que vous êtes d'accord avec lui ou pas ?Un homme fort ou les institutions fortes, moi, je ne rentre pas dans ce débat-là. Ma position est claire : je ne rentre pas dans ce que fait le CTRI (Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions – Ndlr), pour ou contre ; et ma formule : ni allégeance, ni défiance. Donc, je ne me mêle pas de ce débat-là. Je parle de cela parce que j'ai été interpellé par le peuple gabonais qui m'a élu en me demandant ce que je leur recommande. C'est tout. Le reste ne m'intéresse pas. Ils sont dans le non-droit. Je ne veux pas avaliser ce qui est illégal, ce qui est illégitime, ce qui procède du non-droit et du déni de droit. Voilà.À lire aussiRéférendum constitutionnel au Gabon: «On clarifie les pouvoirs du président purement et simplement»Est-ce que pour vous ce régime hyper présidentialiste est la preuve de ce que vous dénoncez depuis le coup d'État, à savoir qu'il s'agit davantage d'une évolution du système que d'une rupture ?Vous allez dans les détails. Mon appréciation du texte, quelque chose qui est mal ficelé au départ est forcément mauvais. Le coup d'État est illégal, la révolution de palais illégale. Tout ce qu'ils font, c'est du non-droit et du déni de droit. Moi, je ne peux pas l'accepter. Donc, j'ai dit aux populations de refuser cela, c'est tout. Et m'amener à regarder tel ou tel article, c'est du juridisme. Je n'en suis pas là. Il faut que les militaires retournent dans les casernes. Ils l'ont déclaré, le moment est venu pour eux de rendre le pouvoir aux civils. C'est là le débat de fond, voilà l'enjeu. Et le peuple gabonais le comprend très bien aujourd'hui.Retourner dans les casernes, cela passe notamment par l'organisation d'un référendum. Certains appellent à voter « oui », d'autres appellent à voter « non ».Ah non. Ah non. Non, non. Organiser ? Si les militaires organisent un référendum, cela revient à légaliser l'illégalité. Seul quelqu'un qui est élu dans les conditions normales peut appeler le peuple gabonais à l'élection. Nul ne peut se prévaloir de sa turpitude. C'est inacceptable dans un pays normal, dont le Gabon, aspirant à être un pays normal, ne peut pas accepter qu'un militaire lance un genre de référendum pour légaliser sa forfaiture. Ça ne se comprend pas et ça ne s'accepte pas.La quasi-totalité de vos anciens alliés dans Alternance 2023 soutiennent aujourd'hui le « oui ». Quelle est votre réaction ?Oh moi, je les comprends tout à fait. Chacun est libre de faire ce qu'il pense. Ils étaient mes alliés du moment. Ils ne sont plus mes alliés aujourd'hui. Moi, je repose ma popularité, ma crédibilité sur le peuple gabonais. Ça n'a rien à voir. Et majoritairement, le peuple gabonais me soutient. Je n'ai pas de souci par rapport à cela.Au contraire, vous vous retrouvez aujourd'hui à combattre le texte avec d'anciens cadres du régime Bongo comme l'ex-Premier ministre Bibie By Nze ou l'ex-vice-président Maganga Moussavou, n'est-ce pas étonnant ça ?Rien n'est étonnant en politique. En politique, il y a la tactique, il y a la stratégie. Et en politique, effectivement, on peut avoir des alliés du moment. Pour le moment, ils prônent le « non ». Moi aussi, je prône le « non ». Peut-être pas pour les mêmes raisons. Moi, je dis que les militaires retournent dans les casernes, leur place est dans les casernes, ils n'ont rien à faire là où ils sont aujourd'hui et, en tout cas, il ne faut pas qu'on légalise effectivement ce qui est illégal. Donc maintenant, savoir qui dit non, qui dit oui, moi, je ne rentre pas dans ces choses-là. Je sais que le peuple gabonais va voter massivement « non » pour que les militaires retournent dans leurs casernes. Voilà.Beaucoup de ceux qui prennent le « non » parlent aujourd'hui d'un texte qui va faire renouer le Gabon avec le culte de la personnalité. Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?Je ne suis pas là pour faire du juridisme. Je ne me lance pas là-dedans. Je m'en tiens à l'esprit et je m'en tiens à la procédure. On ne peut pas légaliser l'illégalité. Oligui Nguema est illégal. Non, je suis désolé. Ou on est un pays de droit ou on est un pays de non-droit et c'est là tout l'enjeu.Oligui Nguema, comme vous dites, est aujourd'hui reconnu par la communauté internationale comme président de transition.Un président de la transition, ce n'est pas un président de la République. L'enjeu, c'est d'avoir un président de la République qui, effectivement, dont l'action porte à conséquence, et personne ne le reconnaît comme président de la République, surtout la communauté internationale. C'est lui qui le dit. Il n'est reconnu nulle part en tant que tel, je suis désolé.Au-delà de la Constitution, vous avez gardé vos distances avec, justement, le président de transition Brice Oligui Nguema, qui s'est pourtant rapproché de vous au lendemain du coup d'État, pourquoi cela ?Mais je n'ai pas de problème personnel avec lui, n'allons pas dans les confusions. Je l'ai toujours dit, je n'ai pas de problème personnel avec lui. Il peut chercher à me voir, pas de problème. Je peux chercher à le voir, pas de problème. Donc, ce n'est pas parce qu'il est venu me voir, moi aussi, je suis parti à la présidence, j'ai même été invité à Oyem (ville dans le nord du Gabon – Ndlr) , mais ça ne porte pas conséquence. Nous sommes des citoyens gabonais, lui et moi, il n'y a pas de problème personnel entre nous, mais nous avons une différence d'options, je suis un démocrate, lui, il putschiste. On ne peut pas laisser un pays aux putschistes, voilà ma position.L'une de vos attaques qui a été relayée par la presse, c'est que vous avez soutenu qu'en un an Oligui Nguema a dépensé plus qu'Ali Bongo en 14 ans, comment est-ce possible ?Mais vous me demandez, je ne l'ai pas inventé, c'est le rapport du Fonds monétaire international, un rapport qui date du 30 avril. Je suis désolé. Et c'est ce rapport-là qui donne effectivement les chiffres, que je n'ai fait que commenter. Donc, comment est-ce possible ? Allez lui demander ! C'est lui qui dilapide les sous publics, c'est lui qui s'endette à ne plus en finir. Et le résultat, on l'a. Et il n'y a pas seulement le Fonds monétaire international, la Cemac vient d'attirer l'attention parce que le Gabon a eu une mise en demeure. Les entreprises gabonaises, les banques gabonaises sont mises en demeure. Elles doivent avoir une couverture de 100%. Ça, c'est la dernière en date, la Cemac. Donc, ce n'est pas moi. Toutes les instances sous-régionales sont là pour dire que le Gabon est le seul pays, dans la sous-région, qui ne respecte pas les critères de convergence, c'est-à-dire la surveillance multilatérale. Aucun critère. Ni les critères de premier ordre ni les critères de second ordre. Et ça, on n'a jamais vu ça. Oligui Nguema et son CTRI font courir un risque grave à notre pays. Voilà où j'en suis.Êtes-vous satisfait des conditions dans lesquelles s'est déroulée la campagne pour le référendum constitutionnel de samedi ?Je ne m'occupe pas de campagne, monsieur. Je n'en ai rien à cirer de la campagne. Je n'ai rien à faire de la campagne. Je me mets en dehors de ce qu'ils font, c'est du non-droit ! C'est une question de principe, c'est des positions de principe. Oligui Nguema et le CTRI, c'est des putschistes. Un putschiste ne peut pas organiser une élection. Je suis désolé, ce n'est pas sa fonction.Dans ces conditions, est-ce que vous pensez avoir réussi à convaincre les Gabonais de rejeter ce texte, samedi ?Eh bien, comment on le pense ? C'est la réalité des urnes qui dira si j'ai convaincu ou non. Est-ce que moi, je... je ne suis pas en train... je ne fais pas ce que fait Oligui. Il est dans tous les quartiers, il est partout, sa photo est partout. C'est les mêmes méthodes que le PDG. Pourtant, chaque fois que le PDG a fait ça, le PDG n'a jamais gagné une élection au Gabon. Voilà où nous en sommes. Il subira le même sort que ses mentors, les PDGistes, voilà.Monsieur Ondo Ossa, comment voyez-vous l'avenir du Gabon si le « oui » l'emporte ?Je répète, si le « oui », le « oui » ne peut pas l'emporter, donc ne m'amenez pas sur cette voie-là. Le « oui » ne peut pas l'emporter. Si Oligui traficote les résultats comme le PDG en a l'habitude, il subira le même sort qu'Ali Bongo, voilà ce que je dis.Vous dites à chaque fois que le pouvoir aujourd'hui est illégitime et que c'est vous le président élu. Est-ce que vous vous considérez aujourd'hui comme le président du Gabon ?Je ne me considère pas… Il y a eu un vote le 26 août, il y a eu des résultats qui ont été donnés. Oligui est destinataire des résultats par l'institution agréée dans les bonnes normes. Moi, j'ai les mêmes résultats, donc quelqu'un qui a été élu. Quelqu'un qui a été élu avec le score que j'ai eu, c'est quelqu'un qui est le président de la République. Il n'y en a pas deux. De l'autre côté, c'est un putschiste.Mais c'est lui qui est aux affaires.Ouattara n'est pas venu au pouvoir tout de suite. C'est des situations qui existent par ailleurs dans le monde, être élu et ne pas être au pouvoir. Et le peuple gabonais comprend très bien. Donc, je ne désespère pas. Je serai au pouvoir et Oligui, lui, il sera à la caserne. Voilà.
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