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Les bonnes feuilles du livre-choc consacré à l'état de santé de l'ancien président replongent l'opposition dans le marasme politique. Son déclin cognitif, ses absences, l'acteur George Clooney qu'il n'a pas reconnu lors d'une soirée alors que les deux hommes se fréquentent depuis 20 ans, sa démarche chancelante, son futur fauteuil roulant… L'ouvrage des journalistes Alex Thompson (Axios) et Jake Tapper (CNN), à paraître le 20 mai, démontre une fois encore comment l'entourage de Biden a tout fait pour couvrir les affres du grand âge. Et à quel point le président sortant, en se retirant si tard de la course, a précipité la chute des démocrates à la dernière présidentielle. À la lumière de ces dernières révélations, POLITICO nous raconte que les cadres du parti n'ont qu'une phrase à la bouche, « il faut aller de l'avant ». Sauf que l'inventaire n'a pas été fait, et qu'il y a « encore un déni majeur au sein de notre formation à propos de l'ampleur de la défaite, soupire un élu du Massachussetts. Ceux qui veulent absolument passer à autre chose sont précisément ceux qui refusent encore d'accepter que nous avons perdu ».L'opposition reste aux prises avec ses questions existentielles malgré un agenda politique très chargé : parmi tant d'autres dossiers brûlants, cet échange tendu à la Chambre des Représentants hier, relaté par USA Today. La Commission de contrôle des services d'immigration a entendu le patron de l'agence ICE, le bras armé de la répression migratoire ordonnée par Donald Trump, qui veut expulser un million de personnes des États-Unis. Questionné par les parlementaires démocrates, Todd Lyons a fini par lâcher un chiffre : depuis l'investiture du président le 20 janvier, neuf migrants sont morts à la suite de leur placement en centre de rétention. L'administration Trump promet une enquête approfondie sur les causes de chacun de ces décès. La saison des décisions judiciaires commence aujourd'huiLa Cour Suprême se dépêche de statuer avant la pause estivale et il y a de lourds dossiers sur sa table. Peut-on interdire aux médecins de prescrire des traitements hormonaux aux mineurs qui entament une transition de genre ? Les mesures de vérification de l'âge des internautes sur les sites pornographiques sont-elles constitutionnelles ? Faut-il étendre l'usage des tests ADN aux condamnés à mort afin qu'ils puissent prouver leur innocence ? Liste quasiment exhaustive à lire dans The Hill. La plus haute juridiction américaine doit se pencher sur un minimum d'une vingtaine de procédures d'ici la fin du mois de juin. Les territoires perdus de la République d'HaïtiComme chaque jeudi, retour sur l'actualité haïtienne avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, le plus ancien quotidien de Port-au-Prince. Plongée en Une dans la commune de Mirebalais et tant d'autres territoires passés sous le contrôle des gangs armés. Situation observée de très près par la République dominicaine voisine. Dans son éditorial, Frantz Duval fait le récit de la réunion qui s'est déroulée, hier, entre l'actuel président dominicain, Luis Abinader, et ses prédécesseurs, sur fond de politique ultra-répressive envers les Haïtiens présents sur le territoire dominicain. Poison ou bénédiction ? Le rapprochement sino-colombien divise les éditorialistes La Colombie a bel et bien rejoint les nouvelles routes de la Soie, l'immense programme d'investissements porté par la Chine depuis une dizaine d'années. Pékin va soutenir l'économie colombienne en important datage de produits colombiens, et investir tous azimuts sur le sol colombien (infrastructures, santé, agro-industrie ou l'intelligence artificielle). El Tiempo y voit un choix « judicieux », mais attention, écrit le journal, « à la perception que pourraient avoir les États-Unis de ce texte signé avec Pékin. En pleine guerre commerciale, « le gouvernement Petro va devoir faire preuve de la plus grande sensibilité pour protéger les intérêts de la Colombie dans ses futurs rapports avec la Maison Blanche ».Pour le verre à moitié vide, lire la tribune explosive de Sofy Casas dans Semana. « Ce n'est pas une exagération, ce n'est pas de la rhétorique. C'est la réalité. Petro livre la Colombie à la Chine. Ce qui s'est déjà produit au Venezuela est sur le point de se répéter dans notre pays, avec le même scénario, les mêmes acteurs et la même tragédie. La Chine n'est pas un allié. C'est le propriétaire silencieux du Venezuela. La Chine a prêté plus de 60 milliards de dollars au Venezuela depuis 2007, non par générosité, mais pour le lier à une dette impayable, devenant ainsi le créancier, le protecteur et le marionnettiste du régime. » Or, poursuit Sofy Casas, le président colombien Gustavo Petro lui aussi « est allé mettre le pays en gage pour se débarrasser des États-Unis ». Selon elle, il y a désormais entre Pékin et Bogota « un alignement idéologique, la consolidation d'un modèle autoritaire soutenu par l'argent du régime chinois et un silence diplomatique complice ».Le procès historique de l'ancien président colombien Alvaro Uribe C'est le premier passage en jugement d'un ancien chef d'État en Colombie : Alvaro Uribe est poursuivi au pénal pour subornation de témoins. Et même si ses deux mandats sont déjà loin (de 2002 à 2010), il est encore aujourd'hui la figure tutélaire du camp conservateur, et l'un des hommes politiques les plus influents du pays. Son procès retransmis en direct par tous les médias provoque un vif débat et irrigue la vie quotidienne. Dossier signé Najet Benrabaa à retrouver dans l'édition du jour. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreFusillades, exécutions en plein jour et en pleine rue, la violence semble avoir atteint un niveau inédit ces derniers temps en Martinique.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, nous avons rendez-vous avec Franck Alexandre aux côtés du groupe interarmes des troupes de Marine à Angoulême, dans le sud-ouest de la France ; en deuxième partie, direction la Colombie avec Lucile Gimberg avec les gardes du parc naturel des Farallones qui font face à de nouveaux défis. L'armée de terre française à l'heure de la guerre totaleL'armée de terre française a reçu pour mission de se préparer à la guerre de haute intensité. Le conflit ukrainien a changé la donne pour les soldats français et les ordres se modifient. C'est toute une stratégie qui se durcit qui se met à la page. Mercredi 26 mars 2025, centre-ville d'Angoulême, sud-ouest de la France, le groupe tactique interarmes des troupes de Marine se déploie. C'est un exercice inédit, la simulation d'un combat en milieu urbain avec la reprise en mode guerrier de la gare SNCF au milieu de la population. Un Grand reportage de Franck Alexandre qui s'entretient avec Jacques Allix. Colombie : avec les gardes du parc naturel des Farallones de CaliJaguar, singe-araignée, colibri, arbre de pluie… La Colombie est l'un des pays les plus riches en biodiversité. Cet État d'Amérique du Sud a déjà atteint l'objectif international de protéger 30% de son territoire pour préserver ce monde vivant de la disparition en cours. Mais sur le terrain, après des décennies de conflit avec des guérillas, les gardes des parcs naturels font face à de nombreux défis. En octobre 2024, alors que la COP16 sur la biodiversité battait son plein à Cali, RFI a pu explorer les montagnes protégées qui surplombent la troisième ville du pays.Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur l'importation des engrais russes en Europe, l'épidémie de chikungunya à La Réunion et les Colombiens incarcérés au Salvador. RDC : des hippopotames contaminés à l'anthrax Une cinquantaine d'hippopotames sont morts dans le parc national des Virunga, après avoir été contaminés à l'anthrax. Comment cette bactérie s'est-elle retrouvée sur ces animaux ? À ce stade, y a-t-il des risques de propagation ?Avec Pauline Berger, journaliste au service environnement-climat de RFI. Guerre en Ukraine : les engrais russes bientôt surtaxés en Europe L'Europe a décidé de taxer les engrais russes, alors que ces engrais constituent le quart des importations européennes. Quelles solutions de substitution vont être mises en place pour compenser le quart d'engrais manquant ? À l'image du boycott du pétrole et du gaz russe, cette décision ne risque-t-elle pas de faire augmenter le prix des engrais pour l'Europe et pour l'Afrique ?Avec Marie-Pierre Olphand, journaliste pour la Chronique des matières premières sur RFI. La Réunion : l'épidémie de chikungunya continue de s'étendre L'épidémie de chikungunya ne cesse de se propager sur l'île de La Réunion. Comment expliquer le retour du chikungunya sur l'île ? Comment les autorités s'organisent-elles sur le terrain pour lutter contre cette épidémie ? Pourquoi les autorités sanitaires veulent-elles rester prudentes dans la communication des chiffres des personnes touchées et décédées ?Avec Anna-Bella Failloux, professeure en entomologie médicale et cheffe de l'unité Arbovirus et insectes vecteurs de l'Institut Pasteur. Colombie : que reproche-t-on aux Colombiens détenus au Salvador ? Le président colombien Gustavo Petro demande le rapatriement de ses citoyens emprisonnés au Salvador. Qu'est-il reproché à ces Colombiens incarcérés ? La Colombie a-t-elle vraiment des moyens de pression sur le Salvador ?Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LATFRAN, spécialiste des relations internationales.
Jaguar, singe-araignée, colibri, arbre de pluie… La Colombie est l'un des pays les plus riches en biodiversité. Cet État d'Amérique du Sud a déjà atteint l'objectif international de protéger 30% de son territoire pour préserver ce monde vivant de la disparition en cours. Mais sur le terrain, après des décennies de conflit avec des guérillas, les gardes des parcs naturels font face à de nombreux défis. En octobre dernier, alors que la COP16 sur la biodiversité battait son plein à Cali, RFI a pu explorer les montagnes protégées qui surplombent la troisième ville du pays. « Colombie : avec les gardes du parc naturel des Farallones de Cali », c'est un grand reportage de Lucile Gimberg.
Parti de sa Bretagne natale en 2021 dans le cadre d'un PVT (Permis Vacances Travail), Vincent Catherine a fini par rester au Canada, séduit par les conditions de vie, mais aussi et surtout par les opportunités d'emploi sur place. Aujourd'hui âgé de 29 ans, il est le spécialiste en transition à l'emploi pour la société de développement économique de la Colombie-Britannique. À lire aussiLe marché de l'immobilier en surchauffe au Canada, le gouvernement réagit
La violence est de retour en Colombie et elle touche particulièrement les zones rurales.Selon un rapport de la fondation Ideas para la Paz (Idées pour la paix) on dénombre 14 foyers de tension sur le territoire : des conflits armés impliquant des guérillas et des gangs criminels, qui se disputent le contrôle du territoire et des routes de la cocaïne, dont la production a encore augmenté. L'armée a pour sa part fait état de 447 affrontements impliquant ses troupes en 2024, un doublement par rapport à l'année précédenteEt depuis début 2025 les affrontements ont franchi un nouveau cap, surtout au nord-est du pays, près du Venezuela, où presque 60.000 personnes ont dû fuir leurs villages. Du jamais vu depuis la fin des années 1990. Le président de gauche Gustavo Petro, avait promis la paix totale lorsqu'il est arrivé au pouvoir en 2022. Il n'a pas réussi. Il a d'ailleurs pris un virage à 180° en nommant un militaire à la tête du ministère de la Défense et en imposant en janvier l'Etat d'urgence. La Colombie s'expose par ailleurs au risque d'être replacée sur une liste noire de narco-états par l'administration de Donald Trump. Pour en parler, Sur le Fil a invité Lina Vanegas, cheffe de rédaction de l'AFP à Bogota, et le chercheur colombien Jorge Mantilla, de la fondation Idées pour la paixRéalisation et préparation : Emmanuelle Baillon et Michaëla Cancela-KiefferDoublages: Djilali Belaïd, Leo Huisman, Henri Bouvier, Béatrice Le Bohec, Elodie Cuzin, Maxime Mamet, Michaëla Cancela-Kieffer. Sur le terrain : Lina Vanegas, David Salazar, Joaquin Sarmiento, Juan Restrepo Sons AFPTV Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La journée mondiale de l'eau est célébrée le 22 mars. Nous partons en Colombie qui subit une grave pénurie d'eau. Elle a dû mettre en place des restrictions d'eau alors que la Colombie est un des pays qui jouit des plus grandes réserves d'eau au monde. Comment expliquer une telle situation ? Et, comment les Colombiens y font face ? Najet Benrabaa s'est rendue sur un site de traitement de l'eau à Medelin pour y constater la situation et les moyens mis en œuvre pour tenter de palier à la sécheresse. Dans Transversales, Olivier Nederlandt : Il sera toujours question de journée mondiale ... mais des glaciers, cette fois. Il nous propose un reportage consacré à la fonte des glaciers. Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jeronimo a grandi en Colombie, et n'avait aucun lien particulier avec la France au départ. Il rejoint pourtant un lycée français dans son pays natal, et s'oriente finalement vers une prépa commerce après son bac. C'est à Daniélou, l'une des toutes meilleures prépas de France qu'il va effectuer sa prépa. Découvrez son histoire pour le moins atypique dans ce 21e épisode de Parole de Prépa !
durée : 00:03:10 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Cette décision permettrait d'utiliser "son plein potentiel dans des applications industrielles telles que les engrais et les boissons", selon la ministre colombienne des Affaires étrangères Laura Sarabia. La plante, ingrédient principal de la cocaïne, est aussi utilisée en médecine traditionnelle.
durée : 00:03:10 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Cette décision permettrait d'utiliser "son plein potentiel dans des applications industrielles telles que les engrais et les boissons", selon la ministre colombienne des Affaires étrangères Laura Sarabia. La plante, ingrédient principal de la cocaïne, est aussi utilisée en médecine traditionnelle.
durée : 00:03:10 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Cette décision permettrait d'utiliser "son plein potentiel dans des applications industrielles telles que les engrais et les boissons", selon la ministre colombienne des Affaires étrangères Laura Sarabia. La plante, ingrédient principal de la cocaïne, est aussi utilisée en médecine traditionnelle.
Depuis 2007, une série de découvertes macabres a semé le trouble sur la côte ouest du Canada : des pieds humains, encore enfermés dans des chaussures, ont été retrouvés échoués sur les plages de la Colombie-Britannique. À ce jour, plus de 20 pieds ont été découverts, soulevant de nombreuses théories allant de crimes en série à des phénomènes naturels inexpliqués.Les premières découvertes (2007-2008)Tout commence le 20 août 2007, lorsqu'une adolescente qui se promenait sur une plage de l'île de Jedediah, au nord de Vancouver, tombe sur une chaussure flottant dans l'eau. En l'ouvrant, elle découvre avec horreur qu'un pied humain s'y trouve toujours.Quelques mois plus tard, en février 2008, un deuxième pied est retrouvé sur l'île de Gabriola. Puis un troisième en mai, sur l'île de Valdes. Tous étaient chaussés de baskets modernes. La police et les médias commencent à parler d'une "énigme des pieds coupés".L'ampleur du mystèreAu fil des années, les découvertes continuent. Parfois, les pieds appartiennent à des personnes différentes, parfois ils forment une paire. Mais il n'y a aucun corps attaché aux membres retrouvés. Et surtout, aucun signe évident de coupure nette ou de violence : les pieds semblent s'être détachés naturellement.Les enquêteurs examinent plusieurs hypothèses :Un tueur en série ? Certains médias évoquent la possibilité d'un assassin qui découperait ses victimes et jetterait leurs membres à la mer.Des victimes de naufrages ou de crashs d'avion ? La région est connue pour ses eaux agitées et plusieurs accidents maritimes ont eu lieu.Des suicides ? Vancouver possède l'un des taux de suicide les plus élevés du Canada. Certains pensent que ces pieds pourraient appartenir à des personnes ayant mis fin à leurs jours.Une explication scientifique… mais troublanteAprès des analyses médico-légales, une explication plus rationnelle émerge : les corps retrouvés auraient pu provenir de noyades ou d'accidents, et leurs pieds se seraient détachés naturellement en raison de la décomposition sous-marine.Mais pourquoi uniquement des pieds et pas d'autres parties du corps ?Les baskets modernes sont très flottantes, ce qui pourrait expliquer pourquoi seuls les pieds remontent à la surface après la décomposition des tissus.L'action des courants marins du détroit de Georgia, un bras de mer aux flux puissants, aurait transporté les pieds sur les plages.En 2011, la police canadienne a réussi à identifier certains pieds : plusieurs appartenaient à des personnes portées disparues, souvent des suicidés ou des victimes d'accidents.Mais certains cas restent inexpliqués…Malgré les explications scientifiques, tous les pieds retrouvés n'ont pas été identifiés, et certaines découvertes restent troublantes :Certains pieds sont trouvés très loin les uns des autres, alors qu'ils forment pourtant une paire.En 2016, un pied est retrouvé sur l'île de Vancouver… sans aucune disparition connue correspondant à cette découverte.Un phénomène unique au monde ?Bien que des cas isolés de pieds flottants aient été signalés ailleurs (notamment en Suède et aux États-Unis), la fréquence des découvertes en Colombie-Britannique est sans précédent... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Partons en Colombie, un des rares pays qui a courageusement décidé de renoncer à ses exportations et à tout projet d'exploitation du pétrole pour lutter contre le réchauffement climatique. Son pari : miser sur l'écotourisme pour compenser. Un exemple à suivre ? (Rediffusion du 10 mai 2024). C'est un fait incontestable documenté par les scientifiques du monde entier : les activités humaines émettent des gaz à effet de serre en grande quantité qui retiennent dans les basses couches de l'atmosphère une partie du rayonnement de la chaleur du soleil reflété par la Terre. Résultat : le climat de notre planète se réchauffe à une vitesse inégalée dans son histoire. Et la principale activité qui émet ces gaz à effet de serre, c'est la combustion des énergies fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz. Alors quand Gustavo Petro, le président colombien, annonce que son pays va arrêter de rechercher du pétrole dans son sol : c'est une excellente nouvelle ! Et c'est courageux car la production pétrolière représente aujourd'hui 40% des exportations et 12% des recettes de l'État. Pour compenser ces pertes, il faut développer d'autres secteurs, notamment le tourisme, comme le démontre le reportage de notre correspondante Najet Benrabaa.Reportage en Colombie de Najet Benrabaa.Et Romain Ioulalen de l'ONG Oil Change International.Cette émission est une rediffusion du 10 mai 2024.
Partons en Colombie, un des rares pays qui a courageusement décidé de renoncer à ses exportations et à tout projet d'exploitation du pétrole pour lutter contre le réchauffement climatique. Son pari : miser sur l'écotourisme pour compenser. Un exemple à suivre ? (Rediffusion du 10 mai 2024). C'est un fait incontestable documenté par les scientifiques du monde entier : les activités humaines émettent des gaz à effet de serre en grande quantité qui retiennent dans les basses couches de l'atmosphère une partie du rayonnement de la chaleur du soleil reflété par la Terre. Résultat : le climat de notre planète se réchauffe à une vitesse inégalée dans son histoire. Et la principale activité qui émet ces gaz à effet de serre, c'est la combustion des énergies fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz. Alors quand Gustavo Petro, le président colombien, annonce que son pays va arrêter de rechercher du pétrole dans son sol : c'est une excellente nouvelle ! Et c'est courageux car la production pétrolière représente aujourd'hui 40% des exportations et 12% des recettes de l'État. Pour compenser ces pertes, il faut développer d'autres secteurs, notamment le tourisme, comme le démontre le reportage de notre correspondante Najet Benrabaa.Reportage en Colombie de Najet Benrabaa.Et Romain Ioulalen de l'ONG Oil Change International.Cette émission est une rediffusion du 10 mai 2024.
L'ancien président brésilien d'extrême droite est inculpé pour avoir ourdi un complot en vue de renverser le résultat de l'élection présidentielle de 2022 au Brésil. Au total, 34 personnes ont été inculpées, dont plusieurs responsables militaires. Selon le procureur, ils sont « accusés d'avoir incité et exécuté des actes contraires aux trois pouvoirs et à l'État de droit démocratique ». À Rio de Janeiro, notre correspondante Sarah Cozzolino estime que « l'étau se resserre un peu plus autour de Jair Bolsonaro. » « Mais l'ancien président a déclaré ce mardi « ne pas être inquiet » , » ajoute-t-elle «Alors que la popularité de Lula est au plus bas, Jair Bolsonaro ne semble pas avoir renoncé à sa candidature à la présidentielle, en 2026. Lui et ses soutiens répondent aux accusations en deux mots « persécution politique ».La décision est désormais entre les mains de la Cour Suprême, qui pourra décider de l'ouverture d'un procès.Jair Bolsonaro prépare déjà la contre-attaque. O Globo dévoile que l'ancien président d'extrême droite va rencontrer des députés de l'opposition ce mercredi (19 février 2025) et d'autres députés acquis à sa cause. Lors de cette rencontre, croit savoir le journal, Jair Bolsonaro compte demander du soutien pour le projet d'amnistie des personnes reconnues coupables lors de l'insurrection du 8 Janvier 2023 à Brasilia. Les partisans de l'ex-président avaient envahi le siège des trois pouvoirs dans une tentative d'insurrection une semaine après la victoire de Lula, l'actuel président brésilien.Jair Bolsonaro compte aussi plaider pour modifier la loi dite Clean Record qui lui permettrait de devenir à nouveau éligible.Toute cette semaine, explique O Globo, l'ancien président multiplie les prises de contact. Lundi, à la veille de son inculpation, il a reçu toute l'après-midi des sénateurs et des députés qui le soutiennent. Il participera à un dîner mercredi soir avec des influenceurs d'extrême droite et doit aussi prendre part à plusieurs évènements politiques pour rallier sa base à sa cause.Pour Folha de Sao Paulo, Bolsonaro adope la « tactique Trump » pour revenir au pouvoir. Selon le journal, la croyance selon laquelle un ancien président sous le coup d'une condamnation ne peut pas se représenter n'est plus valable depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Haïti : l'annulation du Carnaval à Fort-LibertéFace à la polémique, le Conseil présidentiel de transition fait marche arrière. Dans un communiqué publié ce mardi soir (18 février 2025), le CPT annonce l'annulation du Carnaval National qui devait se tenir dans la ville de Fort-Liberté les 2, 3 et 4 mars 2025. Une décision justifiée selon les autorités par « une détérioration de la situation sécuritaire à travers le pays. Le CPT affirme également avoir pris en compte les « préoccupations exprimées par la population à travers les médias et les forums citoyens ».Si le carnaval national est annulé, les festivités régionales restent autorisées, selon le communiqué présidentiel.La presse haïtienne salue d'une seule voix cette décision d'annuler le carnaval national : Frantz Duval dans son éditorial du Nouvelliste estime que le gouvernement a écouté la voix de la sagesse. «Tout le monde gagne et personne ne perd la face», ajoute notre confrère pour qui le gouvernement haïtien «propose pour une fois, une décision qui lui permet de faire croire qu'il est à l'écoute des critiques».Alterpresse de son côté revient sur la levée de boucliers qu'a provoquée l'annonce de la tenue du carnaval à Fort Liberté : «distractions honteuses, indécence, injustice, irresponsabilité, mépris des revendications de la population», les mots ne semblent pas assez forts pour décrire le sentiment des organisations de la société civile. L'agence en ligne rappelle le montant qui devait être accordé aux festivités : 300 millions de gourdes en tout, soit un peu plus de 2 millions d'euros alors que le pays manque de tout et que plusieurs milliers de personnes ont été déplacées en raison de la violence des gangs armés et vivent «dans des conditions infrahumaines». Des migrants expulsés des États-Unis enfermés dans un hôtel de Panama CityAprès la décision du président américain d'expulser massivement les migrants illégaux des États-Unis, le New York Times titre « des centaines de migrants piégés au Panama ».À la Une du journal, la photo d'un hôtel modeste la nuit et aux fenêtres, des dizaines de migrants qui se couvrent le visage. Aucun n'est originaire du Panama, ils viennent d'Afghanistan, d'Iran, de Chine : des pays où il est difficile de les renvoyer. Ils sont donc envoyés loin de tout, dans un pays inconnu et sont 170 enfermés dans cet hôtel où « un migrant a tenté de se suicider, un autre s'est cassé la jambe en tentant de s'enfuir », rapporte le journal. « On leur a enlevé leur passeport, et leur téléphone » et ils ne savent pas ce qu'ils vont devenir. On leur a dit qu'ils seront peut-être envoyés dans un camp de fortune dans la jungle panaméenne. Le Panama en est maintenant responsable et est « sous une pression intense des autorités américaines, qui a menacé de reprendre le Canal de Panama ».La Estrella s'en fait aussi l'écho, parlant de 299 personnes enfermées dans un hôtel de Panama city. L'agence de presse EFE rapporte que des familles avec des bébés, des enfants et des personnes âgées ont demandé de l'aide. « Ils craignent pour leur vie s'ils sont renvoyés dans leur pays d'origine ». La fin d'USAID en Colombie remet en question l'aide aux migrants La Colombie était la principale bénéficiaire an Amérique Latine des fonds alloués par l'agence de coopération américaine USAID. Le pays, principale producteur mondial de cocaïne, a été victime d'un long conflit armé. L'aide venue de Washington représentait moins d1% du PIB mais elle finançait plus de 70% de l'aide humanitaire. La suspension des fonds de l'USAID a fait les gros titres des journaux.La coopération américaine finançait ici des programmes très divers, de la protection de la forêt amazonienne à la mise en œuvre de l'accord de 2016 signé avec la guérilla des FARC, en passant par le développement rural, l'éradication des cultures de coca ou encore l'aide aux migrants.La Colombie a reçu en moins de 10 ans plus de 3 millions de Vénézuéliens. Marie-Eve Detoeuf, notre correspondante à Bogota a rencontré Alba Pereira qui dirige une petite fondation qui offrait tous les jours 600 repas gratuits aux Vénézuéliens les plus démunis dans la ville de Bucaramanga : « Nous avons dû licencier les employés et la population dont nous nous occupions ne reçoit plus d'aide. La situation est terriblement critique, surtout qu'en ce moment la question des déplacés internes s'ajoute à celle des migrants. La ville de Bucaramanga reçoit en ce moment des déplacés qui arrivent de la région du Catatumbo ».Dans cette région du nord-est du pays, les combats entre des groupes armés ont provoqué depuis la mi-janvier 2025 le déplacement de quelque 50 000 personnes. La suspension de la coopération américaine a été décrétée pour 90 jours.Un reportage à écouter dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. Mexique : 2 000 euros pour un AK47Depuis presque un demi-siècle, le Mexique souffre d'une criminalité importante notamment à cause de la puissance de feu des groupes criminels. Chaque année, il y a environ 30.000 homicides. La sécurité est depuis longtemps une priorité pour le gouvernement mexicain qui a tenté diverses stratégies pour endiguer la violence. En 2006, le président de l'époque, Felipe Calderon, avait déclenché une guerre contre les cartels qui n'a pas du tout résolu le problème, au contraire. Depuis, l'ex-président Andres Manuel Lopez Obrador tout comme l'actuelle cheffe de l'État Claudia Sheinbaum poursuivent une politique moins frontale qui cherche davantage à agir sur les causes de la violence.Les autorités ont mis en place un programme de désarmement volontaire. Pour Clara Burgada, la maire de Mexico, rencontrée par notre correspondante à Mexico, Gwendoline Duval, « Chaque arme récupérée représente un crime en moins dans ce pays. En 2019, il y avait 4 homicides par jour dans la capitale, mais grâce à cette politique, la moyenne en 2024 a baissé à 2,4. »Lancé par la présidente Claudia Sheinbaum lorsqu'elle était maire de Mexico, ce programme de désarmement va se déployer dans tout le pays. Avec le renforcement de la garde nationale, du renseignement et de la coordination des institutions mexicaines, c'est l'un des grands axes de la politique de sécurité du gouvernement.Un reportage à écouter dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. L'actualité des Outre-Mer Benoît Ferrand de la 1ère évoque cette déclaration du nouveau directeur territorial de la police nationale en Martinique qui se dit très surpris par le niveau de violence dans l'île.
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Jérôme Marty et Bruno Pomart débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall.
durée : 00:03:41 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Le ton est monté dimanche 26 janvier entre les Etats-Unis et la Colombie. Washington a menacé Bogota d'une hausse des droits de douane pour faire accepter le rapatriement d'immigrés colombiens. La Colombie a fini par céder. Preuve que les taxes aux importations peuvent être une arme de négociation.
Une semaine que Donald Trump est à la Maison Blanche et on a déjà appris une chose : on ne va pas s'ennuyer. On le savait, on s'en doutait, mais là on est vraiment convaincus et cette première VRAIE semaine sous Trump 2.0 nous promet bien du plaisir. Il faut dire que si on ne … Continued
Drame familial en Montérégie. Trump et Colombie: pourquoi pas des sanctions liées à la production de coca? Il y a des fugitifs qui doivent commencer à avoir peur des cartels… Crime et société avec Félix Séguin, journaliste au Bureau d’enquête de Québecor.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.
durée : 00:19:17 - Bienvenue chez vous 2ème partie - Benoît You, créateur de la marque de café équitable Petit Kogi, partage son aventure extraordinaire entre l'Ardèche et les montagnes colombiennes.
Attaque présumée contre la Cour suprême à Brasilia, ce mercredi (13 novembre 2024) : après avoir tenté en vains de pénétrer dans le bâtiment de la Cour suprême, un homme a provoqué plusieurs explosions, dont une l'a tué. Les enquêteurs tentent d'éclaircir son mobile. Ces explosions interviennent alors que le pays accueille, la semaine prochaine, un sommet du G20 à Rio de Janeiro et le président chinois à Brasilia. « Selon les premières informations, il s'agirait d'un suicide », affirme la gouverneure de Brasilia. Il y a eu en fait deux explosions, explique O Globo : une près de la Chambre des députés, dans laquelle l'homme a trouvé la mort, et une autre à 500 mètres de là, quand son véhicule a pris feu dans un parking.La police fédérale estime qu'il pourrait y avoir un lien avec la tentative de coup d'État du 8 janvier 2023, qui a eu lieu au même endroit. Le président du Tribunal suprême fédéral a indiqué que si c'est le cas, l'enquête sur l'explosion sera jointe à celle du 8 janvier, rapporte Folha de Sao Paulo. Et, souligne le quotidien, les députés du l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro craignent déjà que les explosions de ce mercredi compromettent l'examen du projet de loi amnistiant les personnes condamnées pour la tentative de coup d'État. D'autant que, écrit Folha, le suspect a été candidat à un poste de conseiller municipal du Parti Libéral de Jair Bolsonaro. À Port-au-Prince, des tirs de jour comme de nuit Ce mercredi, nouvelle journée au ralenti dans la capitale haïtienne : il n'y avait quasiment pas d'école ni de commerces ouverts, par contre les tirs ont continué. Nouvelles autorités, mêmes problèmes, constate le quotidien Le Nouvelliste : si les autorités politiques essaient de monter un nouveau gouvernement, la vie quotidienne des Haïtiens est toujours perturbée, avec des tirs de jour comme de nuit, explique le rédacteur en chef du quotidien Frantz Duval. Et, selon l'Organisation internationale des migrations, 4 500 personnes ont quitté leur domicile les deux premiers jours de la semaine.Le Nouvelliste rapporte une autre information qui donne une idée de l'ampleur des violences : les soldats des Bahamas, dépêchés au sein de la mission multinationale d'appui à la sécurité, ont été libérés de leurs obligations par leur gouvernement. Ils peuvent partir s'ils ne se sentent pas en sécurité. « Il faut dire que ces derniers jours, on ne voit plus les Kenyans, on n'entend plus parler d'opération majeure de la police », note Frantz Duval : « on résiste toujours ici et là, mais c'est toujours une dégringolade qui continue ». Attaque d'une ambulance de MSF à Port-au-PrinceCe lundi (11 novembre 2024), une ambulance de Médecins sans frontières a été attaquée dans la capitale haïtienne. Elle a d'abord été forcée par la police de changer de destination pour conduire ses trois blessés par balles vers un hôpital public, où des personnes armées ont finalement abattu au moins deux des trois blessés. Les équipes de MSF ont, elles, été gazées, menacées de mort, insultés. « On est tous sous le choc, c'est vraiment la première fois qu'on a du personnel qui se fait agresser, menacer verbalement, violemment », explique Christophe Garnier, le chef de mission de MSF France en Haïti. MSF qui se pose maintenant la question de sa présence dans le pays, même si le départ de l'organisation « serait une catastrophe » : « si on n'a pas l'assurance du gouvernement notamment, de travailler en toute sécurité ça va devenir problématique ». La Colombie adopte un texte interdisant le mariage des enfants El Colombiano précise que ces dernières années, la loi interdisant le mariage d'enfants avait déjà échoué à huit reprises à être adoptée. Cette fois, le projet de loi a été soutenu par plusieurs groupes parlementaires. Il est maintenant entre les mains du président Gustavo Petro.El Informador indique qu'entre 2020 et 2023, 1 403 mariages d'enfants ont été enregistrés en Colombie. Le Code civil permettait jusqu'ici le mariage à partir de 14 ans avec la permission des parents, ce qui avait « engendré, malheureusement, un marché », écrit le quotidien, « de filles et de garçons qui étaient utilisés comme monnaie d'échange contre du bétail, des ressources, des lots »… Semana rappelle de son côté que les mariages d'enfants « entraînent des cas de violence fondés sur le genre, des grossesses d'enfants et d'adolescentes, la déscolarisation »... La situation des filles indigènes est la plus préoccupante, pointe El Universal : un tiers d'entre elles sont mariées avant d'être majeures à des hommes ayant le double ou le triple de leur âge. Le racisme au MexiqueAu Mexique, universitaires et militants cherchent des moyens de parler du racisme, très ancré dans la société du pays, au-delà du cercle des spécialistes de la question. Un racisme lié à l'histoire coloniale. La question mémorielle a d'ailleurs récemment provoqué des tensions entre le Mexique et l'Espagne. Depuis 2019, le pays réclame des excuses à l'Espagne. Pour l'historien et philosophe Martin Rios – que la correspondante de RFI Gwendolina Duval a rencontré, ce serait l'occasion de déconstruire les méconnaissances qui perdurent sur cette période : « Certains groupes en Espagne », explique-t-il, « maintiennent encore que la conquête a été un processus civilisateur où les tribus indigènes ont été libérées. » Une réflexion commune pourrait bénéficier aux deux nations mais aussi à toute l'Amérique latine, estime-t-il, pour assumer le passé.Et ne pas s'arrêter là : au Mexique, le récit national repose sur le métissage, mais la classification des différentes catégories de personnes est loin d'avoir disparu, explique José Angel Bazán, qui travaille pour une association de défense des victimes de racisme. Dans les films et les publicités, « la réussite sociale est bien souvent le privilège des personnages blancs tandis que les peaux plus foncées incarnent les représentations de la misère et de la marginalisation sociale ». Une « racialisation » à l'origine de bon nombre d'inégalités économiques. Des nominations coup de poingAux États-Unis, Donald Trump continue d'annoncer les membres de son gouvernement, et la dernière salve de noms soulève beaucoup de questions. Toute la presse parle d'eux : Matt Gaetz, ministre de la Justice ; Pete Hegseth, secrétaire à la Défense ; et Tulsi Gabbard, directrice du Renseignement national. Trois personnes, selon le Washington Post,« idéologiquement extrémistes et manquant de l'expérience nécessaire », alors que le président les a choisies pour des postes-clé de la sécurité du pays.Chacun de ces choix, estime le quotidien, constitue pour le nouveau Sénat à majorité républicaine « un test majeur de sa capacité à faire passer l'intérêt général avant la loyauté envers le parti ». De fait, les sénateurs républicains sont bien embêtés, à en croire le Boston Globe : au Congrès, la presse s'est précipitée pour les faire réagir, et « ils ont affirmé ne pas avoir connaissance des dernières informations, ou ils se sont réfugiés dans des ascenseurs, ou ils ont poussé de longs soupirs incrédules ». De toute façon, Donald Trump compte se passer de leur assentiment, puisque, rappelle le New York Times, il a insisté pour que le chef de la majorité républicaine au Sénat organise des pauses dans les sessions, qui lui permettront d'installer unilatéralement les membres de son cabinet – le quotidien parle d'une « attaque en déni de service contre un des instances de contrôle de la présidence ». Le journal de la PremièreC'est la journée du diabète.
Les Bruits du Monde – Najet Benrabaa en Colombie : La réserve La Aurora, un exemple d'écotourisme et une alternative à l'exploitation minière. La Colombie pourrait être le premier pays producteur de pétrole à renoncer à ses exportations et tout projet d'exploitation de combustibles fossiles. C'est en tout cas le souhait du président de gauche Gustavo Petro. Il l'a annoncé dès janvier 2023. Son objectif est de lutter contre le réchauffement climatique. L'une des alternatives au pétrole serait alors le tourisme. Dans le département du Casanare, une réserve, Hato de Aurora, l'utilise pour favoriser la protection de l'environnement et des espèces menacées comme le jaguar. Les Bruits du Monde et Transversales avec Olivier Nederlandt qui nous proposera un reportage en Pennsylvanie. Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Partons en Colombie, un des rares pays qui a courageusement décidé de renoncer à ses exportations et à tout projet d'exploitation du pétrole pour lutter contre le réchauffement climatique. Son pari : miser sur l'écotourisme pour compenser. Un exemple à suivre ? (Rediffusion du 10 mai 2024). C'est un fait incontestable documenté par les scientifiques du monde entier : les activités humaines émettent des gaz à effet de serre en grande quantité qui retiennent dans les basses couches de l'atmosphère une partie du rayonnement de la chaleur du soleil reflété par la Terre. Résultat : le climat de notre planète se réchauffe à une vitesse inégalée dans son histoire. Et la principale activité qui émet ces gaz à effet de serre, c'est la combustion des énergies fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz. Alors quand Gustavo Petro, le président colombien, annonce que son pays va arrêter de rechercher du pétrole dans son sol : c'est une excellente nouvelle ! Et c'est courageux car la production pétrolière représente aujourd'hui 40% des exportations et 12% des recettes de l'État. Pour compenser ces pertes, il faut développer d'autres secteurs, notamment le tourisme, comme le démontre le reportage de notre correspondante Najet Benrabaa.Reportage en Colombie de Najet Benrabaa.Et Romain Ioulalen de l'ONG Oil Change International.
durée : 00:58:34 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - Organisatrice de la COP16 sur la biodiversité, la Colombie affiche son volontarisme en matière de protection du vivant et multiplie les mesures pour préserver ses riches écosystèmes. Une ambition qui se heurte toutefois à des obstacles structurels et sécuritaires. - réalisation : Margot Page - invités : Mathilde Allain Maîtresse de conférence à l'IHEAL (Institut des Hautes Etudes d'Amérique Latine), chercheuse au CREDA (Centre de Recherche et de Documentation sur les Amériques); Juliette Astorg Doctorante en sciences politiques au Centre de Recherche et de Documentation sur les Amériques (CREDA); Justine Berthod Doctorante au Centre de Recherche et de Documentation sur les Amériques (CREDA).
Episode 245. Aujourd'hui, je vous embarque dans un voyage immobile. Attachez vos ceinture et direction la Colombie, le pays d'origine de Lizeth Barrera qui a choisi de créer et de lancer, en France, sa marque de cosmétique : Comblée. Après ses études supérieures en chimie, Lizeth est finalement restée de ce côté-ci de l'Atlantique, mais n'a pas oublié ses racines. Elle est même allée puiser dans la richesse végétale colombienne pour créer sa ligne de produits anti-oxydants. Mais concevoir une marque cosmétique n'est pas une mince affaire, vous le savez, et ça l'est encore moins quand on n'est pas originaire du pays. Lizeth nous déroule son histoire, faite de challenges et de résilience.Allez, à vos écouteurs, c'est l'heure de Beauty Toaster.Pour ne manquer aucun nouvel épisode, abonnez-vous via le blog, mais également sur Apple Podcast, Spotify, Deezer ou encore Youtube et sur toutes les bonnes plateformes de podcasts. Vous êtes ma force et ma motivation ! Pensez à laisser un commentaire et plein d'étoiles sur Apple Podcast et Spotify. Vous permettrez ainsi à Beauty Toaster de profiter d'une audience plus large en donnant à d'autres auditeurs la chance de le découvrir. Enfin, parlez-en beaucoup autour de vous. Partagez vos découvertes avec votre famille, vos ami(e)s, et tous les passionné.es de beauté que vous connaissez, même s'ils vivent loin de vous ;-). Beauty Toaster s'écoute partout dans le monde. Merci infiniment pour votre écoute, votre fidélité et votre soutien.
durée : 00:05:47 - La Revue de presse internationale - Edmundo González Urrutia, candidat de l'opposition vénézuélienne à la présidentielle de juillet, promet de continuer "la lutte" depuis l'Espagne, où il est arrivé dimanche pour demander l'asile. Face à la crise postélectorale qui dure à Caracas, la Colombie attend de nouveaux migrants Vénézuéliens.
La population vénézuélienne, dans sa majorité, attend depuis longtemps une transition politique, l'obtention de la levée des sanctions américaines pénalisantes, le rétablissement de l'état de droit et in fine le retour des investisseurs dans tous les domaines. Après une décennie au pouvoir, Nicolas Maduro est un homme réfugié dans son palais de Miraflores, un homme seul dont il était écrit qu'il ne pouvait gagner l'élection du 28 juillet dernier qu'au prix d'une fraude monumentale. Un mois après le scrutin, le Vénézuéla est en pleine crise post-électorale. Très impopulaire, Nicolas Maduro est néanmoins peu susceptible de démissionner à moins d'y être contraint. La Colombie, le Mexique, le Brésil et leurs leaders de gauche œuvreraient à une médiation entre l'opposition et le régime. Jusqu'où les forces armées seront-elles loyales au président ?Les deux puissances étrangères qui ont le plus d'influence sur l'armée vénézuélienne sont la Russie qui lui fournit des armes et Cuba pour l'intelligence. Les élections américaines de novembre prochain pourraient être un autre élément de l'équation vénézuélienne.Invités : Thomas Posado, maître de conférences en civilisation latino-américaine contemporaine à l'Université de Rouen-Normandie, chercheur à l'Ériac. Auteur de Vénézuéla : de la révolution à l'effondrement, Presses Universitaires du Midi. Fabrice Andréani, doctorant à l'Université Lyon 2, chargé de cours à l'Université américaine de Paris et à l'Université Paris 8.
En Colombie, les trains pourraient reprendre du service ! C'est ce que souhaite le gouvernement du président Gustavo Petro. La Colombie dispose de plus de 3 000 kilomètres de réseau ferroviaire construit entre la fin du XIXe et le milieu du XXe siècle. L'objectif est bien sûr de relancer l'économie du pays, mais aussi d'assurer le transport de passagers pour repeupler les zones abandonnées. Avec notre correspondante à Medellin,En avril, un train qui transportait 160 tonnes de café à traverser le pays depuis la ville de Caldas dans la région d'Antioquia jusqu'à Santa Marta, une ville de la côte caribéenne dans le nord de la Colombie. Le tout a été exporté vers les États-Unis.À Medellin, même si les trains ne circulent plus, l'ancienne gare de la ville a été conservée. Un café et des bureaux y ont été installés ainsi qu'une ancienne locomotive des années 1920. C'est devenu un site touristique.« L'époque des trains en Colombie remonte aux décennies de 1874 à 1929. À cette époque, on avait des locomotives comme celles qu'on utilisait en Europe. Donc, elles étaient toutes à vapeur. Mais maintenant, elles sont inactives et la majorité des trains sont électriques », explique Cesar Augusto Hernandez Ortiz, ingénieur civil et directeur technique de l'organisme public La Promotora Ferrocarril de Antioquia. Relancer l'économie de la ColombieDans la région d'Antioquia, lorsque les trains fonctionnaient, les voyages vers la ville de Puerto Berrio, ladite route du soleil, étaient très prisés. Le gouvernement veut réactiver l'activité économique dans cette zone. « Dans la région d'Antioquia, on a déjà un projet prêt à être exécuté, celui qui s'appelle "Le train de la rivière". L'idée est de traverser la vallée d'Aburra en train du nord au sud, précise Cesar Augusto Hernandez Ortiz. On travaille avec le ministère des Transports pour faire les derniers ajustements du projet et ainsi demander un financement public pour la construction de ce système de transport en commun en train. »Selon l'ingénieur, la réactivation du service ferroviaire permettrait également de repeupler les zones abandonnées ou oubliées autour de Medellin.« Le problème, c'est que 70% des 7 millions d'habitants de la région sont concentrés ici, à Medellin, et dans la vallée. Alors que la grande majorité de la région, plus de 90% du territoire, est pratiquement dépeuplée. Donc, ce qu'on veut finalement, grâce aux trains, c'est développer un nouveau réseau de connexion entre et vers d'autres sous-régions comme celles d'Uraba, du Bajo Cauca, et du Magdalena Medio », ajoute-t-il. Entre l'an dernier et cette année, 430 tonnes de cafés ont déjà été acheminées en train vers les principaux ports du pays. Reste à voir quand seront disponibles les trains pour les voyageurs. D'après les experts, cela peut exiger plusieurs décennies.À lire aussiColombie : l'expansion du tourisme pour contrer celle de l'exploitation pétrolière
La Cour suprême a étendu hier (1er juillet 2024) l'immunité présidentielle et Donald Trump a immédiatement salué une victoire. L'ancien président et candidat pour l'élection de novembre 2024 voit s'éloigner la perspective d'un procès fédéral où il devait être jugé pour avoir tenté d'inverser les résultats de la présidentielle de 2020 perdue face à Joe Biden, mais aussi pour son rôle dans l'assaut du Capitole par ses partisans, le jour où les parlementaires devaient entériner la victoire de Joe Biden, le 6 janvier 2021. Il est désormais impossible, ou presque, que son procès se tienne avant la présidentielle de novembre 2024. La décision renvoie aux juridictions inférieures le soin d'examiner les responsabilités de l'ancien président dans les affaires pour lesquelles il est poursuivi. Par exemple, le procureur Jack Smith va devoir revoir son acte d'accusation et tenter de démontrer que lorsque Donald Trump a cherché à renverser le résultat de l'élection présidentielle de 2020, il l'a fait comme candidat et non en tant que président et donc, que ces faits ne sont pas couverts par l'immunité. Cela risque de prendre des mois…Les juges démocrates opposés à cette décisionPour Sonia Sotomayor, juge progressiste à la Cour suprême, cette décision «met les présidents américains complètement à l'abri de toute responsabilité pénale». Le camp démocrate est du même avis : « Cette nation a été fondée sur le principe qu'il ne peut y avoir de roi en Amérique. Personne n'est au-dessus des lois, pas même le président des États-Unis », a déclaré Joe Biden.Le camp de Donald Trump balaye ces craintes, jugées exagéréesLors des débats à la Cour suprême, l'hypothèse avait été imaginée de voir un jour un président faire exécuter un de ses opposants. Ces hypothèses, ce sont de pures fantaisies pour Mike Johnson le speaker de la Chambre des représentants interrogé hier (1er juillet 2024) sur Fox News : « Souvenez-vous que le président et le vice-président sont les deux seuls postes élus par le peuple selon notre Constitution, aucun élu à ce poste n'ira commettre des actes criminels ».Pour le camp républicain, la décision de la Cour va surtout empêcher l'usage de la justice pour nuire à un adversaire politique. C'est leur argument de prédilection pour rejeter toutes les accusations visant Donald Trump.Selon Julien Tourreille, chercheur à l'Université du Québec, cet événement est un coup dur pour la campagne des démocrates, car « ils auraient certainement aimé que ces affaires de l'implication de Trump dans la tentative de renversement de l'élection de 2020 rappellent aux électeurs ce qu'est Trump et le risque qu'il représente pour la démocratie américaine. »En Haïti, de nouvelles violences des gangs dans la commune de GressierEntre dimanche 30 juin et lundi 1er juillet 2024, « plusieurs habitants auraient été abattus chez eux par les assaillants armés », déclare Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. Les gangs avaient à nouveau occupé le commissariat de la ville, située au sud-ouest de Port-au-Prince, avant sa reprise hier après-midi (1er juillet) par la police. Ces nouvelles violences faisaient suite à des changements annoncés au sein de la hiérarchie de la police. Gotson Pierre précise que « le gouvernement a fait savoir que des travaux sont en cours en vue d'harmoniser les modes d'intervention de la police de l'armée d'Haïti et des forces kényanes »L'ouragan Béryl se dirige vers la JamaïqueL'ouragan de catégorie 3 hier (1er juillet 2024) est désormais classé catégorie 5, la plus élevée. «L'ouragan Béryl est le plus puissant à avoir frappé les îles du vent depuis 174 ans », rapporte le Washington Post, avec des vents qui pourront atteindre jusqu'à près de 270km/h selon le Centre National Américain des Ouragans. Les autorités ont conseillé aux habitants de rester chez eux. Après avoir dépassé la Jamaïque, l'ouragan Béryl pourrait toucher la péninsule du Yucatán au Mexique, au sud de Cancún, jeudi soir (4 juillet) ou tôt vendredi. En temps normal le phénomène El Nino aurait dû réduire le risque d'ouragans et le nombre de tempêtes au cours d'une saison. Mais le New York Times explique que «en 2023, les températures élevées de l'océan Atlantique ont atténué cet effet habituel d'El Niño, qui consiste à contrecarrer les tempêtes.»De son côté, Haïti est toujours en vigilance jaune. L'Unité d'Hydrométéorologique d'Haïti appelle les marins de voiliers ou de petites embarcations à la prudence notamment au large face à la mer qui sera agitée sur les côtes.Au Panama, José Raul Mulino ne veut plus que son pays serve de transit pour les migrantsLe président du Panama investi hier (1er juillet) José Raul Mulino a répété que son pays ne devait plus servir de transit pour les migrants en route vers les États-Unis.Pour la Estrella de Panama cette décision promet «un tournant dans la stratégie de fermeture de la frontière colombiano-panaméenne». Les deux pays sont divisés par la jungle du Darién, une jungle extrêmement dangereuse où opèrent de nombreuses bandes criminelles. En 2023, 520.000 migrants l'ont emprunté pour tenter de rejoindre les États-Unis. Plus de 200.000 depuis le début de l'année, en grande majorité des Vénézuéliens. Beaucoup sur la route sont victimes de rackets, de viols, de travail forcé.« Une feuille de route a été adoptée pour améliorer les conditions dans cette région de la jungle, en commençant par un dialogue inclusif avec les communautés ethniques locales », précise Semana avant d'ajouter que, « le ministre des Affaires étrangères a déclaré qu'il s'agissait d'un défi que les deux pays relèvent, en particulier dans le Darién ».Le journal panaméen rapporte que le président de droite «José Raul Mulino n'est pas disposé à supporter le coût économique et social de ces migrations irrégulières». Il a rencontré, dimanche 30 juin 2024, le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, avec qui il a signé un accord le lendemain. Il s'engage à rapatrier à la frontière colombienne les migrants passés par le Darién, qui n'ont pas de base légale pour rester au Panama. En contrepartie, le gouvernement américain s'engage à couvrir le coût de ces rapatriements, précise La Prensa.Au Venezuela, Nicolas Maduro a annoncé la reprise des discussions avec les États-UnisEl Nacional parle de reprise de négociations «après des hauts et des bas». Dans sa prise de parole, Nicolas Maduro mentionne les accords signés au Qatar en 2023. À travers des négociations secrètes, les deux pays s'étaient mis d'accord sur un échange de prisonniers. Washington a libéré Alex Saab, accusé d'être un homme de paille de Nicolas Maduro, contre la libération de vingt-huit personnes, dix Américains et dix-huit Vénézuéliens emprisonnés au Venezuela. Les États-Unis ont aussi allégé l'embargo pétrolier imposé au pays depuis 2019 après la réélection controversée du président Maduro, qui n'a pas été reconnue par une partie de la communauté internationale.Cette reprise du dialogue a été saluée dans un tweet par le président colombien Gustavo Petro. La Colombie, acteur-clé de la médiation entre Washington et Caracas, rappelle El Espectador.Le gouvernement argentin officialise la fermeture de l'agence de presse nationale TélamLe président Javier Milei continue sa casse du service public. Télam «cessera d'opérer, comme elle le fait depuis sa création, dans les activités de services journalistiques et en tant qu'agence de presse», indique le bulletin officiel publié lundi. Pagina 12 précise «qu'elle sera transformée en agence de publicité». Fondée en 1945 par l'ancien président Juan Domingo Peron, alors secrétaire au Travail et à la Sécurité sociale, l'agence Télam employait 700 personnes et diffusait chaque jour environ 500 dépêches d'actualité nationale, 200 photos ainsi que des contenus vidéo et radio. Javier Milei avançait que l'agence avait été «utilisée durant les dernières décennies comme une agence de propagande kirchneriste» en référence au nom de l'ancienne présidente argentine de gauche, Cristina Kirchner.Le Journal de la 1èreAprès avoir frappé de plein fouet les îles Grenadines, l'ouragan Béryl se dirige vers la Jamaïque en s'éloignant des Antilles.
La Colombie pourrait être le premier pays producteur de pétrole à renoncer à ses exportations et tout projet d'exploitation de combustibles fossiles. C'est, en tout cas, le souhait du président de gauche Gustavo Petro. Il l'a annoncé dès janvier 2023. Son objectif est de lutter contre le réchauffement climatique. L'une des alternatives au pétrole serait alors le tourisme. Dans la région du Casanare, une zone de forte exploitation pétrolière, les réserves naturelles ont déjà débuté cette transition. L'une d'entre elles, il y a plus de vingt ans. Ce secteur pourrait-il concurrencer celui du pétrole ?Réponse avec le Grand reportage de notre correspondante Najet Benrabaa. Réalisation : Tiffanie Menta.
Partons en Colombie, un des rares pays qui a courageusement décidé de renoncer à ses exportations et à tout projet d'exploitation du pétrole pour lutter contre le réchauffement climatique. Son pari : miser sur l'écotourisme pour compenser. Un exemple à suivre ? C'est un fait incontestable documenté par les scientifiques du monde entier : les activités humaines émettent des gaz à effet de serre en grande quantité qui retiennent dans les basses couches de l'atmosphère une partie du rayonnement de la chaleur du soleil reflété par la Terre. Résultat : le climat de notre planète se réchauffe à une vitesse inégalée dans son histoire. Et la principale activité qui émet ces gaz à effet de serre c'est la combustion des énergies fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz. Alors quand Gustavo Petro, le président colombien annonce que son pays va arrêter de rechercher du pétrole dans son sol : c'est une excellente nouvelle ! Et c'est courageux car la production pétrolière représente aujourd'hui 40% des exportations et 12% des recettes de l'Etat. Pour compenser ces pertes il faut développer d'autres secteurs, notamment le tourisme comme le démontre le reportage de notre correspondante Najet Benrabaa .Reportage en Colombie de Najet BenrabaaEt Romain Ioulalen de l'ONG Oil Change International
Partout dans le pays, la situation du secteur de la santé se dégrade. Le Nouvelliste s'attarde sur l'état des institutions dans l'ouest. « Au moins 34 institutions de santé sont fermées », titre le quotidien. Dans le journal le National, on rappelle « l'agonie des hôpitaux » et leur calvaire « pour dédouaner leurs matériels dans les ports ». C'est le cas, par exemple, du Centre hospitalier de Fontaine, « dont son conteneur rempli de matériels médicaux a passé près de 3 mois à la douane du Cap-Haïtien, en raison d'un manque de soutien du gouvernement », détaille le journal. Interrogé, son directeur José Ulysse précise qu'il ne tient pas à se plaindre des autorités, mais à attirer l'attention des responsables sur les nombreux cas d'hôpitaux qui ont du mal à obtenir leurs matériels alors que l'affluence, elle, ne cesse de grandir chaque jour.► Le Nouvelliste ► Le National.Deux inculpations dans le meurtre d'un journalisteCe mardi (7 mai 2024), le directeur de l'agence Alterpresse Gotson Pierre revient sur l'appel de plusieurs organisations de défense des droits humains face aux assauts répétés des groupes criminels. On évoque aussi avec notre confrère les conclusions de l'enquête sur l'assassinat du journaliste Néhémie Joseph, il y a cinq ans, à Mirebalais. Deux hommes ont été inculpés selon les informations de l'agence. Enfin, on peut lire également sur le site alterpresse.org un article consacré aux intempéries qui frappent Haïti ces jours-ci. La Colombie sous de fortes pluiesDes intempéries qui n'épargnent pas l'Amérique du Sud. Au Brésil, le bilan des intempéries s'élève maintenant à plus de 80 morts. Et en Colombie voisine, on gère aussi l'urgence provoquée par les pluies. Dans le département d'Antioquia, dans le nord du pays, au moins cinquante municipalités sont classées en alerte rouge pour de possibles glissements de terrain, rapporte le média local Telemedellin News. Près de Montebello, une crue soudaine a affecté les logements d'au moins 160 personnes, poursuit le média local.À lire aussiBrésil: plusieurs dizaines de morts dans le sud en raison des intempériesJoe Biden attendu au tournant lors de son discours sur l'antisémitismeAux États-Unis, la presse s'interroge sur la stratégie de Joe Biden vis-à-vis d'Israël. Alors qu'Israël a lancé une opération militaire à Rafah dans le nord de Gaza, la contestation gronde toujours chez les étudiants qui doivent manifester devant le Capitole aujourd'hui. Joe Biden doit s'y exprimer lors d'une cérémonie de commémoration de l'Holocauste. Traditionnellement, les présidents qui assistent à cette cérémonie annuelle « se concentrent sur l'Holocauste et les souffrances du peuple juif, sans mettre l'accent sur d'autres événements », rappelle Politico. Mais alors que les universités américaines sont plongées dans des manifestations de plus en plus conflictuelles, taxées par certains -y compris des démocrates- d'antisémitisme, « tous les membres de [l'équipe Biden] ne sont pas sûrs qu'un discours grandiloquent soit l'approche la plus efficace », souligne le média en ligne.À lire aussiGuerre à Gaza: dans les universités américaines, un mouvement de protestation qui ne cesse de grossir Tiziana Marone de la Première revient sur le choc après le décès hier (6 mai 2024) d'un homme armé dans le quartier du Lamentin à Fort-de-France.Une enquête a été ouverte par le parquet de Fort de France et par l'IGPN, la Police des Polices. Une habitante témoigne au micro de Franck-Edmond Mariette de Martinique La 1ère. Morceau musical : « Ki sa ? » de David Walters (Martinique).À écouter aussiDavid Walters, l'âme solaire des tropiques
Le 2 juin 2024, se tiendront les plus grandes élections de l'histoire du pays : les Mexicains choisiront leurs députés, leurs sénateurs, leurs gouverneurs, leurs maires et leur président. Il y a trois candidats en lice pour succéder au chef de l'État, Andrés Manuel López Obrador, mais le match devrait se jouer entre deux femmes. La première s'appelle Claudia Sheinbaum, elle est la dauphine du président sortant et la seconde est l'opposante de centre-droit, Xótchil Galvez. Pour en parler, le Journal d'Haïti et des Amériques recevait David Recondo, chargé de recherche au CERI à Sciences Po.Pour l'instant, Claudia Sheinbaum domine la course, et « il y a de fortes chances que ce soit la continuité qui l'emporte », affirme David Recondo.La campagne a été particulièrement violente : un centre de réflexion mexicain a compté 45 assassinats liés aux élections en quelques mois seulement. « Les gens pourraient être amenés à moins aller voter, et quand les gens votent moins, ce sont les candidats du parti au pouvoir qui sont avantagés », analyse le chercheur.Mais le bilan du président sortant, Andrés Manuel López Obrador, qui a placé l'armée aux commandes de la stratégie de sécurité publique du pays, et provoqué des violations des droits humains, pourrait desservir sa dauphine.« Ce bilan peut lui nuire, tout comme les scandales de corruption sur lesquels insiste l'opposante Xotchil Galvez, rappelle David Recondo, qui nuance cependant : la perception de l'insécurité dans le pays est variable, la présence de l'armée peut être perçue comme une garantie de sécurité par les uns, et comme une atteinte aux libertés fondamentales pour les autres. Mais ces derniers temps, cette perception a été moindre, donc plus en faveur de la candidate Claudia Scheinbaum. » Des munitions volées en Colombie, arrivées en Haïti ?À la crise sécuritaire en Haïti, menace désormais de se rajouter une nouvelle crise politique. Les nominations du président du Conseil de transition et son Premier ministre ne font pas l'unanimité au sein des groupes qui constituent l'organe, alors que les gangs continuent eux de semer la terreur dans le pays, à l'aide d'armes qui proviendraient de Colombie. On parle avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, journal qui célèbre cette semaine ses 126 ans d'existence.Le président colombien, Gustavo Petro, a alerté (mercredi 1er mai 2024) sur la disparition de munitions au sein de l'armée de son pays. Elles ont « probablement fini dans des conflits à l'étranger, le plus proche étant Haïti, à sept heures en bateau à moteur de la base de La Guajira (au nord de la Colombie, ndlr) », a-t-il déclaré.L'implication de la Colombie dans la situation sécuritaire déplorable en Haïti n'est pas nouvelle. Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, rappelle que c'est un commando colombien qui a « selon toute vraisemblance participé à l'assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021 ». Accès rétabli au terminal pétrolier de VarreuxLes gangs, eux, continuent de terroriser la population, « particulièrement dans le centre de Port-au-Prince », souligne Frantz Duval. Hier (1er mai), ils se sont attaqués aux quartiers de Solino et Delmas 24. « Des enfants, des femmes, des vieillards… Tout le monde courait dans tous les sens pour se mettre à l'abri d'une nouvelle razzia et la police nationale haïtienne n'arrive pas à repousser ces gangs ». Seule victoire des forces de l'ordre : le rétablissement de l'accès au terminal pétrolier de Varreux, sous le joug des groupes armés depuis deux semaines.Le Conseil présidentiel de transition en mauvaise posturePendant ce temps, la menace d'une crise politique plane sur le Conseil présidentiel de transition. Plusieurs organisations qui le composent n'acceptent pas la désignation du président Edgard Leblanc Fils et de son Premier ministre Fritz Bélizaire. Pour le rédacteur en chef du Nouvelliste, « c'est un véritable coup d'État qui s'est produit au conseil. Il n'y a même pas eu d'élections, puisqu'ils sont quatre à l'avoir désigné, et sur un conseil de sept membres, ils ont la majorité. » La Colombie rompt ses liens diplomatiques avec IsraëlLors des manifestations de soutien à son gouvernement le 1er mai, le président colombien Gustavo Petro a annoncé la rupture des relations de son pays avec Israël. La presse colombienne n'en a pas été surprise, en revanche, le journal El Espectador désapprouve la forme du discours, prononcé sur la place principale de Bogota.«Cela montre comment le travail délicat de la diplomatie, autrefois astucieux et discret, a été remplacé par des discours provocateurs dans l'espace public et sur les réseaux sociaux», peut-on lire dans le quotidien. El Espectador estime que cette rupture des relations risque d'impacter le quotidien des Colombiens : Israël est l'un des principaux alliés du pays en matière de sécurité, et les relations avec les États-Unis, traditionnels soutiens de l'État Hébreu, risquent aussi de se refroidir, redoute le journal.Mais la question principale reste celle de la diaspora colombienne en Cisjordanie et en Israël. Une représentation diplomatique devait voir le jour à Ramallah, en Cisjordanie, mais elle n'a toujours pas ouvert. «Pour éviter que les Colombiens ne soient laissés à la dérive sans lien diplomatique, écrit le journal, il aurait d'abord fallu ouvrir le bureau de Ramallah, avant de rompre les relations avec Israël.» Dans le Journal de la 1èreLes « Petites Antilles » se retrouvent plus que jamais au cœur du trafic de stupéfiants dans la mer des Caraïbes.Morceau musical : «Suíte Norte, Sul, Leste, Oeste», du musicien brésilien Hermeto Pascoal.
Le Journal en français facile du jeudi 28 mars 2024, 17h00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AT9p.A
Le réchauffement climatique accélère la sécheresse aux quatre coins de la planète et selon le sixième rapport du GIEC publié en mars 2023, ces épisodes deviendront de plus en plus fréquents. Ces dernières années, l'absence de pluie dans certaines régions du monde a déjà eu de sévères répercussions, plongeant plusieurs populations dans de véritables crises humanitaires, notamment en Afrique. Mais comment s'adapter au manque d'eau imposé par le changement climatique ? Comment changer notre consommation et notre production agricole face à ce phénomène ? Quelles habitudes adopter pour économiser l'or bleu ? À l'occasion de la Journée mondiale de l'eau.Avec :• Charlène Descollonges, ingénieure hydrologue indépendante, conférencière et autrice de L'eau, fake or not (éditions Tana, mai 2023)• Hamet Diallo, chef de projet GIRE (Gestion intégrée des ressources en eau) au Gret Sénégal.Et un entretien avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI à Medellin. La Colombie figure parmi les pays ayant les plus grandes ressources en eau par personne, pourtant en février 2024, plusieurs villes ont dû effectuer des coupures d'eau pour faire face à la sécheresse. Programmation musicale :► Amani – Zily ► Down - Rayvanny.
Le réchauffement climatique accélère la sécheresse aux quatre coins de la planète et selon le sixième rapport du GIEC publié en mars 2023, ces épisodes deviendront de plus en plus fréquents. Ces dernières années, l'absence de pluie dans certaines régions du monde a déjà eu de sévères répercussions, plongeant plusieurs populations dans de véritables crises humanitaires, notamment en Afrique. Mais comment s'adapter au manque d'eau imposé par le changement climatique ? Comment changer notre consommation et notre production agricole face à ce phénomène ? Quelles habitudes adopter pour économiser l'or bleu ? À l'occasion de la Journée mondiale de l'eau.Avec :• Charlène Descollonges, ingénieure hydrologue indépendante, conférencière et autrice de L'eau, fake or not (éditions Tana, mai 2023)• Hamet Diallo, chef de projet GIRE (Gestion intégrée des ressources en eau) au Gret Sénégal.Et un entretien avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI à Medellin. La Colombie figure parmi les pays ayant les plus grandes ressources en eau par personne, pourtant en février 2024, plusieurs villes ont dû effectuer des coupures d'eau pour faire face à la sécheresse. Programmation musicale :► Amani – Zily ► Down - Rayvanny.
De Bogota à Paris, de la natation au running, Juan Arbelaez a déjà connu plusieurs vies. Et son emploi du temps actuel est très chargé avec 16 restaurants à gérer, des apparitions dans les médias et l'écriture récente de son livre, "Recuerdame" ! Malgré tout, ce chef Colombien a pris le temps de venir échanger avec Benoît Boutron et Yohan Durand sur l'une de ses autres passions : le running. Avec une participation au Half Marathon des Sables ou encore un chrono de 3h30 au marathon de New-York, ce bon vivant, comme il aime se décrire, reviendra sur son histoire avec la course à pied, sur ses joies et sur ses déboires !La séance de la semaine, elle, vous permettra de vous mettre les pieds sous la table et de profiter des conseils de l'un des meilleurs chefs cuisiniers qui répondra à cette question : comment manger sainement sans se priver ? Double dose de cadeaux cette semaine avec RMC Running : un exemplaire du livre de Juan Arbelaez est mis en jeu ! Vous pouvez également tenter votre chance pour remporter une paire de chaussettes Pro Marathon V2 de la marque Compressport !
durée : 00:06:41 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Les incendies de forêt ont détruit 28 000 hectares de végétation en Colombie. Le président Gustavo Petro craint le pire en février, à cause du phénomène climatique El Niño, records de chaleur et sécheresse prolongée. Des espèces végétales invasives (pins, eucalyptus) aggravent le risque de feu.
La Colombie, c'est le premier pays producteur de cocaïne au monde, c'est là que se cultive la feuille de coca, la base de production de cette drogue. Mais, depuis quelques années, le trafic de la cocaïne est bousculé par l'arrivée des drogues synthétiques. Les autorités d'ailleurs s'inquiètent, ces drogues font plus de dégâts parmi les consommateurs, comme le tusi, un nouveau cocktail de produits très à la mode. Un Grand reportage de Najet Benrabaa. « En Corée du Sud, une vie au travail », un Grand reportage de Nicolas RoccaCombien d'heures travaillez-vous par semaine ? 40, 45, 50 ? Plus ? En Corée du Sud, le président Yoon Suk-yeol a proposé de pouvoir aller jusqu'à 69 h de travail par semaine. L'idée est d'offrir aux entreprises la possibilité d'augmenter les heures travaillées en période de forte activité, et de permettre aux employés de se rattraper ensuite avec plus de congés ou des semaines allégées. Mais la mesure a été rejetée massivement par la jeunesse. Car la Corée du Sud est déjà l'un des pays où l'on travaille le plus au monde, plus de 1 900 heures par an en moyenne. Près de 400 de plus que la France et 300 de plus que le voisin japonais. Rediffusion du 11 novembre 2023.
durée : 00:02:54 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Souvent qualifié de "Saint Graal des épaves", les restes du San José, galion espagnol coulé en 1708, seront bientôt visités par l'armée colombienne. Dans ses cales, un trésor évalué à 20 milliards de dollars !
durée : 00:02:54 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Souvent qualifié de "Saint Graal des épaves", les restes du San José, galion espagnol coulé en 1708, seront bientôt visités par l'armée colombienne. Dans ses cales, un trésor évalué à 20 milliards de dollars !
durée : 00:02:08 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - C'est une des lois les plus sévères au monde conbtre les produits ultratransformés et elle est entrée en vigueur cette semaine. La Colombie veut ainsi montrer l'exemple.
durée : 00:02:08 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - C'est une des lois les plus sévères au monde conbtre les produits ultratransformés et elle est entrée en vigueur cette semaine. La Colombie veut ainsi montrer l'exemple.
La Colombie, c'est le premier pays producteur de cocaïne au monde, c'est là que se cultive la feuille de coca, la base de production de cette drogue. Mais, depuis quelques années, le trafic de la cocaïne est bousculé par l'arrivée des drogues synthétiques. Les autorités d'ailleurs s'inquiètent, ces drogues font plus de dégâts parmi les consommateurs, comme le tusi, un nouveau cocktail de produits très à la mode. Un Grand reportage de Najet Benrabaa. (Rediffusion) « En Corée du Sud, une vie au travail », un Grand reportage de Nicolas Rocca (Rediffusion).Combien d'heures travaillez-vous par semaine ? 40, 45, 50 ? Plus ? En Corée du Sud, le président Yoon Suk-yeol a proposé de pouvoir aller jusqu'à 69 h de travail par semaine. L'idée est d'offrir aux entreprises la possibilité d'augmenter les heures travaillées en période de forte activité, et de permettre aux employés de se rattraper ensuite avec plus de congés ou des semaines allégées. Mais la mesure a été rejetée massivement par la jeunesse. Car la Corée du Sud est déjà l'un des pays où l'on travaille le plus au monde, plus de 1 900 heures par an en moyenne. Près de 400 de plus que la France et 300 de plus que le voisin japonais.
La Colombie est le premier pays producteur de cocaïne au monde, c'est là que se cultive la feuille de coca, la base de production de cette drogue. Mais, depuis quelques années, le trafic de la cocaïne est bousculé par l'arrivée des drogues synthétiques. Les autorités d'ailleurs s'inquiètent, ces drogues font plus de dégâts parmi les consommateurs, comme le tusi, un nouveau cocktail de produits très à la mode. « Colombie, les drogues de synthèse bouleversent le narcotrafic », un Grand reportage de Najet Benrabaa.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
Le tourisme commence à faire vivre un cauchemar aux Colombiens dans certaines villes. Hausse du coût de la vie, des prix des projets immobiliers, des loyers, croissance de l'offre AirBnB au détriment de la location d'appartements pour les Colombiens. C'est le cas de Medellin, à Poblado, le quartier le plus touristique de la ville. De notre correspondante à Medellin,Peu importe l'heure, sur la calle 10 qui mène au quartier Poblado, la circulation et le bruit sont omniprésents. L'une des rues les plus commerçantes, la rue Provenza, fait régulièrement le plein. Ses restaurants, bars, cafés et discothèques sont les sites préférés des étrangers. Hyuntae Jeong est coréen. Ce trentenaire est installé depuis plusieurs mois à Medellin : « Je suis traducteur. Et j'ai choisi de vivre à Medellin, tout d'abord pour le climat. Il n'y fait ni trop chaud, ni trop froid. Et aussi parce que les gens sont sympas, agréables. La Colombie n'est pas le pays le moins cher, mais il est très accessible. Pour moi, c'est important que l'endroit, où je vis, soit bon marché. »Comme Hyuntae, des milliers de touristes et de « digital nomad », viennent à Medellin chaque année. Ce sont des personnes qui vivent en Colombie en gagnant un salaire provenant de l'étranger, un salaire payé en dollars ou en euros. Ce qui est bon marché pour eux, devient alors trop cher pour les Colombiens. Dans le pays andin, le salaire minimum n'atteint pas les 300 euros par mois.Les effets négatifs de la gentrification Camila Salazar tient un restaurant grec depuis cinq ans sur Provenza. Cette Colombienne native de Bogota vit à Medellin depuis 10 ans. Elle confirme les changements : « Nous avons dû déménager trois fois en deux ans. On vit près de Provenza. On voulait rester proche du restaurant en cas de besoin. À chaque fois, les propriétaires nous ont demandés l'appartement pour le mettre en location sur Airbnb. Car ils se sont rendus compte que c'était plus rentable. En Clair, ce qu'une personne locale peut payer en un mois de loyer, un étranger le paye en une semaine. Maintenant, c'est très dur de trouver un appartement dans ce quartier car presque tout est en location Airbnb et ensuite parce que tout est extrêmement cher. »Natalia Castaño Cardenas, architecte et urbaniste de l'Urbam (Centre d'études urbaines et environnementales de l'université EAFIT de Medellin) : « Il faut mettre en perspective les effets négatifs de cette gentrification. Il y a le problème de cohabitation dans les quartiers qui se complique à cause du bruit des commerces et la mauvaise gestion des poubelles. Les quartiers urbains perdent alors leur qualité de vie. Et ensuite, un autre sujet est très critiqué. Le fait que la prostitution et le trafic de drogue se sont développés dans ces quartiers. »Medellin souffre depuis plusieurs années d'un manque croissant de biens immobiliers. Aujourd'hui, seulement 36 % des biens sont à louer. Pourtant, le tourisme est nécessaire à Medellin. C'est une des sources de revenus les plus importantes pour la ville. L'an dernier, Medellin a reçu près de 1,5 million de touristes soit plus 49% de plus qu'avant la pandémie.À lire aussiColombie: la population civile au cœur du nouveau round de négociations avec l'ELN