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En Tunisie, le mouton de l'Aïd a atteint des sommes astronomiques cette année, même si l'État a fixé le prix à moins de 22 dinars le kilo dans les points de vente règlementés. Mais malgré la crise économique, beaucoup de Tunisiens ne veulent pas se passer de cette tradition du sacrifice. D'autres se tournent vers l'achat de la viande au kilo, moins coûteuse. Dans un point de vente informel en bord de route de la banlieue de Tunis, les clients se pressaient hier pour acheter le mouton. L'acheter la veille est une technique pour s'assurer que les prix ont baissé, liquidation des stocks oblige, mais cette année ce n'est pas le cas. « Je suis venu avec l'intention d'acheter et là franchement les prix, c'est n'importe quoi, s'agace Wassim, 30 ans, employé dans un centre d'appel. Ça fait deux semaines que je vais d'un endroit à un autre et les moutons sont tous hors de prix. En plus, ici, ce n'est pas un endroit officiel pour acheter, ce sont juste quelques personnes qui se sont mises en bord de route pour vendre et on a l'impression qu'ils donnent des prix au pif. »Pas le budgetLes prix varient entre 800 et 2 000 dinars par bête, soit entre 230 et 590 euros. Leur prix en Tunisie a connu une augmentation de près de 90 euros par rapport à l'année passée. « Honnêtement, je ne sais pas ce que je vais faire, hésite Monia Ben Moussa, retraitée. L'un m'a dit 1 000 dinars, l'autre 2 000, je n'ai pas le budget. En plus, ils n'ont pas l'air très en forme ces moutons. Je pense que je vais essayer d'en trouver ailleurs. »Certains dénoncent les arnaques comme le fait de gaver le mouton avec du pain salé pour augmenter son poids au moment de la vente, d'autres ont donné un acompte et le vendeur a disparu avec le mouton. « Son collègue m'a assuré qu'il allait me rembourser, mais du coup, je ne sais pas si je vais trouver un mouton comme il faut avant l'Aïd, s'impatiente Rajaa, mère de deux enfants. Je pensais avoir fait une affaire avec celui-là, mais non. Chaque année, c'est le même problème, les prix augmentent donc on se tourne vers les moins chers et, parfois, ce n'est pas toujours très réglo. C'est notre lot quotidien pour nous qui avons des revenus modestes. »À lire aussiLe prix des bêtes affole les Tunisiens à quelques jours de l'Aïd el-KébirVente à la coupeDu côté des bouchers, c'est le rush de la dernière heure. Le jour de l'Aïd, beaucoup sont mobilisés pour l'égorgement du mouton, mais la veille, ils vendent la viande à une clientèle de plus en plus nombreuse. « C'est encore plus visible cette année, observe Walid Tabelsi, qui enchaîne les coupes de viande… Regardez la file d'attente rien qu'aujourd'hui… Les gens achètent entre un et trois kilos de viande faute de pouvoir acheter un mouton. »Marges faibles selon les bouchersAdel un autre boucher se résigne à cette augmentation des prix qui l'affecte aussi et n'est pas près selon lui de s'arrêter. « Même nous, en tant que boucher, on fait très difficilement une marge sur la vente au kilo. À peine de quoi maintenir la boutique et s'acheter des cigarettes ».La flambée des prix a créé une forme de boycott, selon la Chambre nationale des bouchers. Au 31 mai, un client sur cinquante était reparti sans acheter de mouton.À lire aussiEn Afrique, d'où viennent les moutons sacrifiés de la Tabaski?
Dans ce cent treizième épisode, je reçois l'unique Joe Blow (Rachelle Elie)!! Honnêtement, je regrette de ne pas avoir invité Joe Blow avant. Quel homme sympathique! J'ai rit, j'ai été touché et j'ai été surpris plus d'une fois dans cet épisode-là! On parle de ses aspirations de carrière, de ce qui l'a amené au Québec, de sa carrière en dent de scie. Pour de vrai, je lui aurais jasé pendant des heures! J'espère que vous aimerez autant que moi!Cet épisode est commandité par Voulez-Vous, une nouvelle gamme de produits de bien-être sexuel, maintenant disponible chez Uniprix, Proxim et Familiprix, près de chez vous. Site web : https://voulezvous.life/Cet épisode est commandité par les jus DOSE! Obtenez 20% de rabais sur votre première commande au go.dosejuice.com/personnages avec le code promo personnages20.Cet épisode est présenté par Saily eSim! Reçois 15% de rabais sur votre premier plan de data avec Saily! Simplement utiliser le code “personnages” au moment du checkout! Download l'application Saily ou passe par le https://saily.com/personnages !--------------------------------------------------Pour suivre Rachelle Elie:Site web: https://www.rachelleelie.com/Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCYFRWtRiljFUw5AwSUQkwMwInstagram: https://www.instagram.com/rashelie/Tiktok: https://www.tiktok.com/@rachelleelieFacebook: https://www.facebook.com/RashelieJoe Blow: https://www.instagram.com/jooeblo?igsh=MXNtY2IxdWw2cHJ0cQ%3D%3D&utm_source=qrPour suivre Jay Laliberté:Site web: https://www.jaylali.comYoutube: https://www.youtube.com/@jaylaliberteInstagram: https://instagram.com/jaylaliTiktok: https://tiktok.com/@jaylaliiFacebook: https://www.facebook.com/jaylalib Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En septembre 2025, la Maison des mondes africains ouvrira ses portes à Paris, après un véritable parcours du combattant pour trouver un lieu. À sa tête : Liz Gomis, journaliste et réalisatrice, de caractère bien trempé, qui n'esquive pas les tensions du moment. « C'est l'institution que j'aurais voulu à 20 ans », confie-t-elle. Elle porte ce projet avec force, mémoire et convictions. Rencontre avec une femme bien trempée, portée par un désir de transmission, de réparation, et de dialogue entre les récits afro-diasporiques et l'espace culturel français. RFI : Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas encore, qu'est-ce que la Maison des Mondes Africains, la MansA ?Liz Gomis : La MansA, c'est une institution culturelle. C'est également un laboratoire. Nous ne nous inscrivons pas comme un musée puisque nous n'aurons pas de collection d'œuvres d'art ou autres. Nous sommes centrés sur la création contemporaine. Je dirais qu'on a un prisme aussi sur la création numérique et l'audiovisuel, parce que je viens de là. L'idée, c'est de pouvoir monter un centre qui sera pluridisciplinaire et qui croisera aussi bien les arts du spectacle, que la littérature, que le cinéma. MansA, le nom de l'institution, c'est Maison des mondes africains. Quand on dit mondes africains, on parle des Caraïbes, on parle des Amériques – du nord et du sud –, on parle de l'océan Indien et on parle évidemment de la diaspora européenne. Parce que l'idée, c'est justement de croiser ces savoirs. L'idée, c'est aussi de les faire découvrir parfois à un public plus jeune. Ce sera notre mission d'éducation, toujours sous le prisme de la culture, qui permettra, je pense, de permettre à certaines personnes de se libérer un peu de l'exigence – parce qu'on a toujours le sentiment qu'il faut avoir lu Achille Mbembe pour pouvoir rentrer dans ces sujets. Alors qu'en fait, on peut y entrer par différents biais. On peut y entrer par des œuvres d'art – en ce moment, il y a l'exposition au Centre Pompidou, Paris Noir – des moments musicaux, des moments d'expositions. Voilà, ce sera un bouillonnement de culture. Vous faites référence à Achille Mbembe qui est à l'origine de ce projet. Comment le projet a-t-il évolué depuis ce premier jet ? Achille Mbembe, effectivement, est à l'initiative de ce projet. Ensuite, j'ai vite été mise à contribution pour écrire le rapport de préfiguration. Achille est arrivé évidemment avec la philosophie et l'idée du projet, mais ensuite, il fallait transformer cela en un projet tangible. Voilà comment le projet a évolué. Je peux dire que j'y ai mis toutes mes tripes et j'y ai également mis une part de moi parce que, quelque part, la MansA, c'est un peu l'institution que j'attendais lorsque j'avais 20 ans. C'est l'institution qui m'aurait permis, il y a 20 ans, de mieux comprendre qui j'étais en tant que Française dont les parents sont nés sur le continent africain et qui parfois avaient du mal à trouver sa place. Aujourd'hui, j'en ai 24 de plus, donc je ne me pose plus cette question. Mais je sais que c'est une question qui continue de perturber et de questionner de jeunes gens et de jeunes femmes qui sont pleinement français et qui se posent toujours la question de savoir quelle est leur place dans le pays dans lequel ils sont nés. Vous parlez de cette difficulté à trouver sa place. Comment faire entendre cette voix dans une France où les crispations identitaires s'accentuent ? C'est toujours compliqué de monter un projet, en premier lieu. Évidemment, on sait bien que le sujet de l'Afrique et de ses descendants, cela crispe. Mais moi, j'ai juste envie de dire aux Français, ayez de la mémoire. Rappelez-vous qu'à un moment donné, on était content d'avoir les tirailleurs sénégalais. Rappelez-vous qu'on était heureux d'aller voir Joséphine Baker sur scène. Rappelez-vous que Manu Dibango était le directeur musical de la seule émission musicale de l'ORTF, Pulsations, et que le producteur était Gésip Légitimus. Rappelez-vous de tout cela. Je suis juste là pour dire, nous avons une mémoire. Si on fait le choix de se replier en invoquant le fantasme d'une France qui aurait toujours été monochrome, c'est un mensonge que l'on se fait. Ce pays a toujours été un brassage. Tout ce qu'on fait avec MansA, c'est de rappeler les Français à leur histoire. Il ne faudrait pas glisser vers cette voie du repli. Au fond, qu'est-ce que ça nous apporte ? On voit bien les États-Unis en train de se replier. Honnêtement, cela ne donne pas envie, ce qu'on est en train de voir aujourd'hui. Est-ce que c'est cela, la marche du monde ? Je ne crois pas. Comment est financée la Maison des Mondes Africains ?Pour l'instant, c'est financé par la puissance publique. Nous sommes en train de monter notre cellule de mécénat, parce qu'il s'agit aussi d'aller lever des fonds privés. Mais pour le moment, oui, nous sommes financés par la puissance publique. Personnellement, qu'est-ce qui vous porte dans ce projet ? Ce qui me motive, ce sont mes parents. C'est le parcours de mes parents. C'est de se dire qu'une femme qui s'appelle Émilie Mendy, qui est partie de Guinée-Bissau, qui est arrivée au Sénégal à l'âge de douze ans, qui est ensuite arrivée en France à l'âge de 19 ans, qui a fait des ménages et qui s'est battu toute sa vie pour en avoir une, de vie digne, mais aussi pour que ses enfants soient sur un chemin qui soit digne également. Ma motivation, c'est de me dire : « Je ne peux pas décevoir ce parcours. » Ma motivation première, c'est celle-ci, c'est d'abord de rendre hommage à mes parents. La deuxième motivation, c'est que maintenant, je regarde derrière moi et je vois les plus jeunes. Je ne peux pas me dire que ces plus jeunes vivront le même parcours que le mien. Je suis obligé d'être à la hauteur. Voici ce qui me motive tous les matins et qui fait que je me lève et que je me bats pour que cette institution existe parce qu'on a besoin de « role model », de modèles en français. Je ne sais pas si je suis un « role model », mais de voir les stagiaires d'observation qu'on a pu avoir nous renvoyer des messages en nous disant : « J'ai eu 20 sur 20 à mon rapport de stage et c'est grâce à vous, j'aimerais bien faire mon stage de seconde chez vous. » Alors que ce sont des gens qui sont motivés par le football et qui m'ont dit qu'ils n'avaient pas envie d'aller faire un stage dans un club de foot ou à la fédération. Pour moi, ce sont des victoires. Parce que pour une fois, ils se sont dit : « Je fais un stage d'observation et la directrice est une femme d'origine africaine, elle ressemble à ma sœur, elle ressemble à ma mère, elle ressemble à ma tante. En fait, c'est possible. » L'idée est de se dire qu'on a ouvert la porte. On offre un champ des possibles quelque part infini. Moi, à partir de ce moment-là, ma motivation démarre et après, plus rien ne peut m'arrêter. À lire aussiLa Maison des mondes africains a trouvé ses locaux à Paris après des mois de controverses
Découvre le témoignage radicalement honnête de Tiffany sur sa formation à l'Académie de la Haute Performance !Pensez à liker ce podcast s'il vous a plu et le partager autour de vous ;-)
Changer un peu le quotidien des enfants hospitalisés ou porteurs de handicap, c'est l'objectif de l'association française Premiers de cordée, qui organise tous les ans une « Journée Évasion ». La 11e édition s'est tenue ce mercredi dans l'enceinte du célèbre Stade de France. Une journée qui avait pour thème : les super-héros. Des enfants hospitalisés ou issus des structures médico-sociales sont venus nombreux s'essayer aux différentes activités sportives, ludiques et festives proposées par l'association. Une journée qui leur a permis surtout de rencontrer des championnes et champions qui ont notamment participé aux Jeux olympiques de Paris 2024. Aurélie est infirmière au service de pédiatrie à l'hôpital Raymond Poincaré en région parisienne. Elle accompagne des enfants lourdement handicapés pour profiter de la « Journée Évasion ». Elle explique : « Ils sont contents, parce que ça les fait sortir de l'hôpital. Ça leur fait voir un autre environnement. Là, c'est le Stade de France. Ils sont heureux de cette journée, ils sont épanouis ».Youssra Lagui, 12 ans, en fauteuil roulant, vient juste de remporter une partie de tennis. Elle raconte ce qu'elle a ressenti en regardant la belle prestation des champions paralympiques lors des JO de Paris 2024 : « Ils sont très très forts, malgré leur handicap. J'ai envie de faire comme eux. Peut-être que j'y participerai à l'avenir ».Pour Fanny Mérard, éducatrice spécialisée, qui accompagne Youssra et ses camarades venus d'Aulnay-sous-Bois, c'est essentiel que des enfants malades puissent profiter de la « Journée Évasion ». « C'est très important qu'ils puissent se sentir au même niveau que tous les autres joueurs, et qu'ils puissent découvrir des sports qui soient adaptés à leurs besoins. Et qu'ils puissent penser à autre chose que leur quotidien. Honnêtement, c'est un plaisir de les voir s'amuser, de sourire », s'exclame-t-elle, enjouée. Au stand de football, des enfants ont eu la chance de jouer avec Arsène Wenger, ancien footballeur professionnel et parrain de l'événement. « C'est beau de voir leur bonheur, de les voir jouer, de pouvoir s'éclater ensemble. Ce sont eux les héros du jour, parce qu'ils font face très jeunes à la maladie. Ça leur permet de s'en sortir. Ils ont un esprit de combattant extraordinaire », confie-t-il.Pour le champion paralympique Kylian Portal, médaillé en natation aux JO de Paris 2024, il est important d'être là pour la transmission. « Je pense que c'est aussi de notre devoir de transmettre aux jeunes, aux enfants qui ont des capacités réduites ou non. Il y a plein de jeunes qui, je pense, vont avoir envie de continuer le sport. Ils vont découvrir des sports, et je pense qu'ils vont vouloir s'inscrire, que ce soit au foot, au tennis de table, à l'escalade », déclare-t-il. Membre de l'association Premiers de Cordée, le Dr Mathieu Pellan est pédiatre et médecin du sport. Cette « Journée Évasion » peut, selon lui, donner des idées pour le futur. Il nous explique pourquoi : « On parle souvent du sport handicap, on en parle encore plus depuis les JO, mais là, on sait que forcément, ça peut créer des vocations chez certains jeunes qui, au lieu de se sentir diminués, vont se sentir capables de dépasser leurs limites ». Une impulsion qu'avaient déjà donné les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et qui perdure.
Dans cette leçon, vous apprendrez les phrases suivantes : De quoi est-ce que tu as peur ? / J'ai peur du noir. / Honnêtement / Honnêtement, j'ai peur de l'avion. / Comme tu le sais déjà / Comme tu le sais déjà, elle a peur des araignées. / Je n'ai pas peur de l'avion. / Ils ont peur des clowns. / J'avais peur de lui dire la vérité.
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Kooooongratulations Frederik - vi runder da lige Honnørmarchen og den kongelige fejring, derudover taler om virkeligheden er virkelig?, et nyt generationsnavn, ny start, hvad koster du i timen og så taler vi om skønne Marianne Gammelgaard og en genial liste. Alt dette + det løse. Vi lyttes! /Cecilie & Tanja Mixet af Thorbjörn Appehl aka Lydhjælpen Følg os på Kaffe & Kimono Instagram
Entrepreneur mindset By Ludovic Guckert - Le podcast des coachs et experts de l'accompagnement
Terrebonne: une seule voix change la donne! La rencontre Abdelfadel-Dumont avec Yasmine Abdelfadel et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Donnez-moi votre feedback par SMS (mobile uniquement)!Le leadership transformationnel possède quatre dimensions:Influence Idéalisée (II): exemplarité, confiance, admirationMotivation Inspirante (MI): motivation, vision ou direction claireStimulation Intellectuelle (SI): créativité, innovation, remise en question, implicationConsidération Individualisée (CI): intérêt sincère, développement personnel et professionnel des collabs, mentorat, encadrement individualiséQue valorise un leader transformationnel ?Honnêteté, intégrité et comportement éthique dans tous les aspects du travail.Apprentissage et développement continus pour eux-mêmes et leurs équipes.Autonomisation des collabs pour qu'ils et elles prennent des responsabilités et des décisions.Capacité à s'adapter aux changements et à surmonter les défis. À quoi pense une leader transformationnelle ?Direction et objectifsInnovation et créativitéDéveloppement des employésCulture organisationnelleNormes éthiques Que fait un leader transformationnel ?Construire, communiquer une direction claire et convaincante.Démontrer les comportements et les attitudes qu'ils attendent des autres, surtout quand c'est difficile.Penser de manière créative et prendre des risques pour trouver de meilleures solutions.Offrir un soutien et un mentorat pour aider leur collabs à grandir et à se développer.Promouvoir un environnement collaboratif où les membres de l'équipe se sentent valorisés et habilités à contribuer.Que demande une leader transformationnelle ?Comment pouvons-nous nous améliorer ?Quels sont nos objectifs ?Quels défis rencontrez-vous ?Comment pouvons-nous innover ?De quoi avez-vous besoin pour réussir ?Quels risques doivent-ils prévenir ?Burnout des employésPerte de focus sur les tâches quotidiennesCréation d'une culture de dépendanceÉrosion de la confiance Quels outils pour une leader transformationnelle?Feedback régulierReconnaissance et gratitudeCoachingAteliersDébriefing Quels traits de caractère pour un leader transformationnel?CourageuxHumbleConfiantIntégrePragmatique Accès gratuit à toutes nos ressources: www.coapta.ch/campusAccès aux archives du podcast: www.coapta.ch/podcast© COAPTA SàrlTous les épisodes disponibles sur www.coapta.ch/podcast ou sur votre plateforme préférée (Spotify, Apple Podcasts, Google Podcasts); cherchez "Leadershift" ou "Vincent Musolino" Faites partie de notre communauté sur le Discord officiel COAPTA!
Dans cette leçon, vous apprendrez les phrases suivantes : De quoi est-ce que tu as peur ? / J'ai peur du noir. / Honnêtement / Honnêtement, j'ai peur de l'avion. / Comme tu le sais déjà / Comme tu le sais déjà, elle a peur des araignées. / Je n'ai pas peur de l'avion. / Ils ont peur des clowns. / J'avais peur de lui dire la vérité.
Depuis 3 ans, j'ai testé différents types de stratégies pour vendre mon offre premium. Dans cet épisode je te partage ce qui a fonctionné pour moi et comment tu peux l'adapter à ton business.Pour aller plus loin, j'organise un live privé et gratuit, dans lequel je te partage ma méthode pour passer de 0 à 5K€/mois grâce aux produits digitaux (sans s'épuiser et même en tant que débutant) :Clique ici pour t'inscrire !
Tout savoir de l'actualité people et média, c'est tous les jours à 7h35, avec Antoni Ruiz sur RFM !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:25:12 - Kryštof Maratka, compositeur, chef d'orchestre, pianiste (2/5) - par : Judith Chaine - Plongée en 5 épisodes dans l'univers sonore singulier du compositeur tchèque Kryštof Mařatka où mémoire des traditions et langage d'aujourd'hui s'entrelacent en un dialogue sensible et audacieux. Un compositeur inspiré, explorateur de sonorités oubliées et nouvelles ! - réalisé par : Pierre Willer
Entre l'Algérie et la France, le torchon brûle de nouveau. Suite à la décision d'Alger, ce dimanche, d'expulser douze agents consulaires français, Paris prend une décision identique et rappelle son ambassadeur en Algérie. Après le coup de fil Tebboune-Macron du 31 mars et les gestes d'apaisement qui avaient suivi, la surprise est totale. Comment en est-on arrivé là ? Va-t-on vers une rupture des relations diplomatiques ? Le Franco-Algérien Lyes Djebaili a milité pour le mouvement démocratique Hirak à Alger et dirige aujourd'hui en France le collectif Algérie Droit Devant. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Comment réagissez-vous à cette nouvelle escalade entre l'Algérie et la France ? Lyes Djebaili : C'est regrettable. C'est incompréhensible. Les relations franco-algériennes s'acheminaient vers une détente, vers un dégel. Et puis subitement, les relations se crispent davantage. Manifestement, on a l'impression que les deux présidents, Monsieur Macron et Monsieur Tebboune, malgré leurs relations personnelles, qui sont de bonnes relations, n'arrivent pas à se parler comme naguère le faisaient Monsieur Bouteflika et Monsieur Chirac. Là, c'est quelque chose d'inédit, du jamais vu depuis l'indépendance de l'Algérie depuis 1962. Le rappel des ambassadeurs côté algérien et côté français. L'expulsion de douze agents consulaires et diplomatiques français et algériens. Tout cela ouvre la voie vers la rupture des relations diplomatiques.Vous craignez une rupture ? Je le crains. Je crains cette rupture entre la France et l'Algérie parce que c'est inédit depuis 1962, une fermeture des deux côtés. Les ripostes sont fermes de part et d'autre. Voilà, espérons des jours meilleurs pour les relations franco-algériennes. Après tout, ce sont des relations historiques, profondes où s'entremêlent les relations de famille, les relations de culture, du sang, ainsi de suite. Voilà, en tout cas, en tant que militant, en tant que franco-algérien aussi, l'Algérie, c'est mon pays de naissance. Et la France, c'est mon pays d'adoption. Et je me sens aussi bien Algérien que Français. Et c'est la raison pour laquelle j'appelle de tous mes vœux au dégel de ces relations et au retour tant soit peu à la sagesse.Alors, il y a huit jours, après le coup de fil Tebboune-Macron et la visite à Alger du ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, tout le monde pensait que les deux pays allaient reprendre le dialogue, la coopération. Et puis depuis ce week-end, patatras ! L'Algérie décide d'expulser douze agents français et la France réplique comme vous le savez. Comment expliquez-vous ce nouveau raidissement ? Moi, je rappelle, en tant que militant des droits humains, en tant que militant pour la démocratie, pour l'établissement d'un État de droit et de citoyenneté dans mon pays, je rappelle que, dans un État de droit, la justice est indépendante. Honnêtement, je ne sais pas les détails de cet enlèvement de l'influenceur algérien…Amir DZ, oui… Et donc de la mise en examen et de l'arrestation vendredi dernier par la justice française de trois Algériens de France, dont un membre du consulat d'Algérie à Créteil, près de Paris…Oui, mais ces trois personnes qui sont impliquées dans l'enlèvement… Personnellement, en tant que citoyen, j'appelle à l'indépendance de la justice parce que nous militons pour une justice indépendante dans notre pays d'origine en Algérie. Laissons la justice faire son travail. La justice en France est une justice indépendante. Je ne pense guère qu'elle soit soumise, assujettie à l'exécutif. Mais j'appelle aussi bien l'Algérie et la France à retrouver les chemins de la sagesse pour renouer un dialogue d'égal à égal pour le bien-être de l'Algérie, de la France et des deux peuples algériens et français.Donc, vous pensez qu'après l'arrestation de cet agent algérien du consulat de Créteil, Alger n'était pas obligé d'expulser douze agents français d'Algérie ? C'est une décision qui était lourde de conséquences suite à une décision de justice. C'est un yoyo diplomatique. On retombe dans les travers alors que nous étions tous heureux que les relations franco-algériennes repartent de plus belle.Est-ce que le fond du problème, ce n'est pas la reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France ? C'était il y a neuf mois…Oui, chaque pays est souverain dans la prise de sa décision. Maintenant, est-ce que la France aurait pu garder sa neutralité, rester neutre ? Est-ce que cette reconnaissance allait passer par le Parlement ? On se demande. Moi je me le demande, en tant que citoyen sachant les conséquences de cette reconnaissance. La France, c'est un grand pays qui a toujours su garder une certaine neutralité. Monsieur Macron aurait pu garder cette neutralité vis-à-vis de cette question du Sahara occidental. C'est une question qui dépend de l'ONU. C'est une question de décolonisation. Elle dépend de l'ONU. D'ailleurs, entre le ministre des Affaires étrangères français, Monsieur Barrot, et le ministre des Affaires étrangères algérien, Monsieur Attaf, il y avait un communiqué conjoint disant que la question du Sahara occidental dépendait de l'ONU.À lire aussiFrance-Algérie: Paris annonce l'expulsion de douze diplomates et rappelle son ambassadeur
Tu as l'impression d'avoir raté ton début d'année ? Et si c'était normal ?Comment transformer un trimestre difficile en vrai tremplin pour ton solobusiness ?Je suis Flavie Prévot, créatrice du podcast Le Board et du premier incubateur solopreneur de France. Je t'ouvre les coulisses de mon business, en route vers 500K € de CA annuel.Rejoins l'Incubateur Solopreneur si tu veux toi aussi scaler et développer ton business de freelance et de solopreneur (et accéder au Solo Business Plan dont je te parle dans l'épisode) : https://leboard.systeme.io/incubateur-vsl
durée : 00:06:17 - Le Masque et la Plume - Dans le dernier film de Barry Levinson, De Niro ne joue pas un mais deux rôles, dans un registre qu'il connaît bien : le film de mafia. Véritable naufrage cinématographique pour certains, d'autres y ont vu une comédie mafieuse plutôt réussie.
Sarah Gaulin vant nylig Fritt Ords Honnør. Her er teksten fra tildelingen av prisen: Sarah Gaulin tildeles Fritt Ords Honnør for sitt uredde og prinsipielle forsvar av ytringsfriheten i møte med ekstremisme, gjengkriminalitet og negativ sosial kontroll.Som en markant stemme har Gaulin satt søkelys på noen av vår tids mest krevende og kontroversielle samfunnsutfordringer.► BLI MEDLEM Fremover vil de som er støttemedlemmer få tilgang til episodene først. Da støtter du podcasten med det samme som prisen av en kaffe hver måned. Setter stor pris på om du blir støttemedlem. Tusen takk.► VIPPSOm du ønsker å støtte arbeidet med denne podcasten, kan du bidra med et stort eller lite beløp, etter eget ønske. All støtte settes pris på, og du bidrar til arbeidet med å lage flere episoder. Bruk Vippsnummer: #823278► Du kan altså støtte podden ved å donere et beløp til:➡ Vipps (lenke for mobil) eller bruk Vippsnummer: #823278➡ Eller bli MEDLEM og få tilgang til de nyeste episodene først.► Omtale/rating:Legg gjerne igjen en omtale/rating på Spotify & Apple Podcasts. Det hjelper podcasten med å bli synlig for flere.► Linker:Youtube | Nettside | TikTok | Instagram | Podimo | Facebook | Apple
Méditation, douche froide, se lever à 5h, réseaux sociaux, journaling... mais quelles habitudes valent vraiment la peine d'être adoptées ?Parce que oui, toutes ne sont pas égales et certaines peuvent faire plus de mal que de bien.Dans cet épisode, je classe sans filtre les habitudes de développement personnel des plus transformatrices aux plus néfastes. Cette liste ne reste que mon avis, où je m'appuie sur mon expérience personnelle, donc tu ne seras peut-être pas d'accord avec tous mes choix et ce n'est pas grave !Si tu as aimé cet épisode, tu peux t'abonner pour ne pas louper les prochains et laisser 5 étoiles pour me soutenir ⭐Si tu veux m'écrire à propos du podcast : robin.tyonnel@gmail.com
C'est une nouvelle étape dans la transition syrienne : une conférence de dialogue national a été lancée lundi 24 février à Damas et doit se prolonger ce mardi avec six ateliers de discussions. L'un d'entre eux portera sur les libertés individuelles et les droits humains. Les nouvelles autorités syriennes affirment vouloir mener un processus inclusif, qui intègrera l'ensemble des communautés du pays. De nos envoyés spéciaux à Alep, avec Ahmad al-KhalafUn premier test de la volonté d'inclusivité du nouveau pouvoir en Syrie devrait être la formation dans les prochains jours d'un gouvernement censé représenter « autant que possible le peuple syrien ». Les nouvelles autorités s'efforcent de rassurer les minorités — kurdes, druzes, alaouites, chrétiennes… — qui ont exprimé des inquiétudes de voir arriver au pouvoir des islamistes. Alors que la transition se met en place, les chrétiens alternent aujourd'hui entre signaux rassurants et inquiétude persistante.À Alep, une vieille maison traditionnelle, portant le nom de l'ex-impératrice autrichienne Sissi, accueillait avant la guerre l'un des restaurants les plus huppés de la ville. Le gratin de la société syrienne et des visiteurs étrangers aisés venaient s'y restaurer. Ses beaux jours ont duré jusqu'en 2012. « Lorsque la guerre a commencé, la ligne de front se trouvait juste à côté, se souvient George Najarian, propriétaire des lieux. Il y a eu beaucoup de destructions. Nous avons dû fermer le restaurant et mettre le mobilier à l'abri. »Aujourd'hui, George Najarian, membre de la communauté arménienne d'Alep, travaille à la réouverture de son restaurant. Retrouver le faste d'antan est certainement encore lointain, mais il espère pouvoir reprendre une partie de son activité dans les prochains jours. « Maintenant, tout va bien. Et on espère que ça s'améliorera encore, confie le restaurateur. Le restaurant est grand, mais on ne va d'abord rouvrir que le café. Et si les affaires marchent bien, nous rouvrirons le reste. » À lire aussi Syrie : à Homs, la communauté chrétienne veut croire en un avenir en paix«C'est le chaos. Honnêtement, si on pouvait partir, on partirait»Une foi en l'avenir que ne partagent pas tous les chrétiens d'Alep. « Il y a des tensions. Des nouvelles tensions même, dénonce Reem Chahoud. Parce que nous n'avons pas de gouvernement. C'est le chaos. Honnêtement, si on pouvait partir, on partirait. »Et aux inquiétudes économiques et sécuritaires partagées par l'ensemble des communautés, s'ajoutent pour les chrétiens d'autres visant leurs droits. « Maintenant, ce qui nous fait peur, c'est qu'on nous impose le voile, qu'on nous empêche d'être libres, poursuit Reem Chahoud. Ou par exemple, qu'on interdise à une fille et à un garçon de marcher ensemble. Ça aussi, c'est arrivé. Alors, ça fait peur. » À lire aussi Quelle place pour les femmes dans la Syrie post-Assad ?« [Les autorités] nous ont dit de ne pas avoir peur »Des remarques, des pressions, dont la fréquence est difficile à quantifier, mais dont tous les chrétiens ont entendu parler depuis la chute du régime de Bachar el-Assad. Il s'agit toutefois d'actions de citoyens. Les nouvelles autorités, elles, se veulent rassurantes, souligne Joseph Tobji, l'archevêque maronite d'Alep : « Sincèrement, on a vu une gentillesse envers les chrétiens. [Les autorités] nous ont dit que nous sommes une composante essentielle de la patrie, donc de ne pas avoir peur. Mais il y a beaucoup de cas individuels. »La pression sociale augmente d'autant plus que l'autorité centrale est encore en phase de construction. Et lors de sa rencontre avec le nouveau dirigeant syrien Ahmed al-Charaa le 31 décembre, Mgr Joseph Tobji a plaidé pour une accélération de la transition. « Le temps n'est pas de notre côté », analyse celui qui craint une augmentation de l'émigration chrétienne. Et la menace pourrait être existentielle pour une communauté qui a déjà vu partir 80 % de ses membres durant la guerre.À lire aussiSyrie: la prison de Saidnaya, symbole de décennies de terreur méthodique et systématique
C'est une nouvelle étape dans la transition syrienne : une conférence de dialogue national a été lancée lundi 24 février à Damas et doit se prolonger ce mardi avec six ateliers de discussions. L'un d'entre eux portera sur les libertés individuelles et les droits humains. Les nouvelles autorités syriennes affirment vouloir mener un processus inclusif, qui intègrera l'ensemble des communautés du pays. De nos envoyés spéciaux à Alep, avec Ahmad al-KhalafUn premier test de la volonté d'inclusivité du nouveau pouvoir en Syrie devrait être la formation dans les prochains jours d'un gouvernement censé représenter « autant que possible le peuple syrien ». Les nouvelles autorités s'efforcent de rassurer les minorités — kurdes, druzes, alaouites, chrétiennes… — qui ont exprimé des inquiétudes de voir arriver au pouvoir des islamistes. Alors que la transition se met en place, les chrétiens alternent aujourd'hui entre signaux rassurants et inquiétude persistante.À Alep, une vieille maison traditionnelle, portant le nom de l'ex-impératrice autrichienne Sissi, accueillait avant la guerre l'un des restaurants les plus huppés de la ville. Le gratin de la société syrienne et des visiteurs étrangers aisés venaient s'y restaurer. Ses beaux jours ont duré jusqu'en 2012. « Lorsque la guerre a commencé, la ligne de front se trouvait juste à côté, se souvient George Najarian, propriétaire des lieux. Il y a eu beaucoup de destructions. Nous avons dû fermer le restaurant et mettre le mobilier à l'abri. »Aujourd'hui, George Najarian, membre de la communauté arménienne d'Alep, travaille à la réouverture de son restaurant. Retrouver le faste d'antan est certainement encore lointain, mais il espère pouvoir reprendre une partie de son activité dans les prochains jours. « Maintenant, tout va bien. Et on espère que ça s'améliorera encore, confie le restaurateur. Le restaurant est grand, mais on ne va d'abord rouvrir que le café. Et si les affaires marchent bien, nous rouvrirons le reste. » À lire aussi Syrie : à Homs, la communauté chrétienne veut croire en un avenir en paix«C'est le chaos. Honnêtement, si on pouvait partir, on partirait»Une foi en l'avenir que ne partagent pas tous les chrétiens d'Alep. « Il y a des tensions. Des nouvelles tensions même, dénonce Reem Chahoud. Parce que nous n'avons pas de gouvernement. C'est le chaos. Honnêtement, si on pouvait partir, on partirait. »Et aux inquiétudes économiques et sécuritaires partagées par l'ensemble des communautés, s'ajoutent pour les chrétiens d'autres visant leurs droits. « Maintenant, ce qui nous fait peur, c'est qu'on nous impose le voile, qu'on nous empêche d'être libres, poursuit Reem Chahoud. Ou par exemple, qu'on interdise à une fille et à un garçon de marcher ensemble. Ça aussi, c'est arrivé. Alors, ça fait peur. » À lire aussi Quelle place pour les femmes dans la Syrie post-Assad ?« [Les autorités] nous ont dit de ne pas avoir peur »Des remarques, des pressions, dont la fréquence est difficile à quantifier, mais dont tous les chrétiens ont entendu parler depuis la chute du régime de Bachar el-Assad. Il s'agit toutefois d'actions de citoyens. Les nouvelles autorités, elles, se veulent rassurantes, souligne Joseph Tobji, l'archevêque maronite d'Alep : « Sincèrement, on a vu une gentillesse envers les chrétiens. [Les autorités] nous ont dit que nous sommes une composante essentielle de la patrie, donc de ne pas avoir peur. Mais il y a beaucoup de cas individuels. »La pression sociale augmente d'autant plus que l'autorité centrale est encore en phase de construction. Et lors de sa rencontre avec le nouveau dirigeant syrien Ahmed al-Charaa le 31 décembre, Mgr Joseph Tobji a plaidé pour une accélération de la transition. « Le temps n'est pas de notre côté », analyse celui qui craint une augmentation de l'émigration chrétienne. Et la menace pourrait être existentielle pour une communauté qui a déjà vu partir 80 % de ses membres durant la guerre.À lire aussiSyrie: la prison de Saidnaya, symbole de décennies de terreur méthodique et systématique
Cette semaine dans On Tisse la Toile, Pénélope Boeuf reçoit Clara Gold.Tout le monde connaît maintenant Clara Gold parce qu'elle a acheté tous les Iphones du Mexique".Certes... mais Clara Gold c'est bien plus qu'une storytelleuse, c'est aussi et surtout une entrepreneure de 33 ans, bourrée d'ambition, d'énergie, de créativité avec une réelle envie de croquer la vie à pleine dents.Elle raconte à Pénélope Boeuf son parcours pour ceux et celles qui ne seraient pas encore au courant, son application de dating GIGI qui va faire un petit carton et qui "sera au moins dans toutes les mains des français dans les prochaines années", son experience de l'ayahuasca, de DMT.Clara Gold nous montre un visage différent de d'habitude, plus vulnérable et attendrissante.Abonnez-vous à son application Gigi dis vous voulez rencontrer le ou la partenaire de votre vie sans faire beaucoup d'efforts puisque Gigi est une IA qui vous aide à entrer en contact avec votre crush.Honnêtement, c'est sans foute la dating app la plus ludique du moment, nous, ici, on recommande !Pour découvrir les coulisses du podcast :https://www.instagram.com/ontisselatoile/Pour retrouver Clara Gold sur Linkedin :https://www.linkedin.com/in/clara-gold-35690161/Pour retrouver Clara Gold sur Instagramhttps://www.instagram.com/clara_gigiboss/?hl=fr Et découvrir GIGI :Sur tous les bons app store !Et pour suivre les aventures de Pénélope au quotidien :https://www.instagram.com/penelope_boeuf/Ce podcast vous a plus et vous souhaitez créer le vôtre ? Contactez nous :https://agencelatoile.com/#calendly Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Kurdistan irakien, le gel du financement de l'aide au développement étatsunienne (USAID) décrétée par Donald Trump a entraîné l'interruption de la plupart des programmes humanitaires. Dans une région qui accueille toujours des centaines de milliers de déplacés, les ONG sont sidérées. De notre envoyé spécial au camp de Sharia,Dans les couloirs du centre psychosocial du camp de Sharia, les rires des enfants ont disparu. La suspension de l'aide humanitaire américaine a porté un coup fatal à ce sanctuaire pour les milliers de familles de la minorité Yézidie, victimes des persécutions de l'État islamique et qui vivent depuis 10 ans dans ce camp du Kurdistan irakien.Huwayda, la directrice des lieux, nous ouvre ses portes : « La situation est très triste honnêtement… Regardez le centre, c'est vide. D'habitude, nous avions beaucoup de gens qui venaient visiter le centre, demander du soutien. Mais depuis la suspension des financements, nous n'avons plus grand monde qui travaille. »Les bureaux sont désertés : sur 81 salariés, l'ONG jésuite qui gère le centre depuis 2014 a rompu du jour au lendemain la moitié des contrats. À l'étage, Ikram travaille pour cinq et s'inquiète de l'avenir d'une communauté à laquelle ce programme offrait un soutien encore trop rare en Irak : « Maintenant, sur ma liste d'attente, j'ai plus de 400 personnes qui ont besoin d'un suivi psychologique, de traitements psychiatriques, alerte-t-il. Si nous les laissons comme ça, ils penseront que nous les abandonnons et que nous n'avons rien fait pour eux. Peut-être que la confiance sera détruite. »À lire aussiIrak: dix ans après, les Yézidis toujours marqués par le génocide perpétré par l'État islamique« Ils ont dit que tout pourrait s'arrêter d'un coup, c'était un choc »Pour Zéré, déplacée depuis dix ans avec ses enfants, les visites au centre sont toujours un soulagement avant de regagner sa tente. Prise au dépourvu, elle confesse son angoisse à l'annonce de la nouvelle : « Les psychologues nous ont préparés pour nous dire que nous ne pourrions peut-être pas continuer au-delà de 90 jours. Ils ont même dit que tout pourrait s'arrêter d'un coup. J'ai d'abord pleuré, je n'arrivais plus à manger, c'était un choc. Je crains pour mon futur… »Dans l'intimité d'une salle de consultation, une maman accompagnée de sa petite fille revient sur les traumatismes qui la hantent et qu'elle essaye d'apaiser avec les équipes du centre : « Je revis les massacres que Daech nous a fait subir. Les décapitations, les tortures, je vois encore tout ça, témoigne-t-elle. Ici même, j'ai essayé de me pendre dix fois. J'ai failli réussir. Mon cou devenait bleu. J'ai encore les marques. Honnêtement, c'est grâce à ce centre que je suis encore en vie aujourd'hui. »L'ONG jésuite, financée aux trois quarts par les États-Unis, a choisi d'interrompre la plupart de ses programmes de manière à maintenir tant bien que mal les soins pour les personnes les plus fragiles, comme cette femme : « C'est tellement difficile pour nous. J'espère qu'on ne nous coupera pas l'accès à nos médicaments, qu'on nous laissera les prendre. »Mais faute de financements durables, le centre pourrait bien fermer définitivement.À lire aussiPour les Kurdes syriens réfugiés au Kurdistan irakien, l'impossible retour?
#162 - Tokyo Disneyland: de la QUALITÉ à prix HONNÊTE ?!? (After-Park 1/2) by Puissance Parcs
Au Kurdistan irakien, le gel du financement de l'aide au développement étatsunienne (USAID) décrétée par Donald Trump a entraîné l'interruption de la plupart des programmes humanitaires. Dans une région qui accueille toujours des centaines de milliers de déplacés, les ONG sont sidérées. De notre envoyé spécial au camp de Sharia,Dans les couloirs du centre psychosocial du camp de Sharia, les rires des enfants ont disparu. La suspension de l'aide humanitaire américaine a porté un coup fatal à ce sanctuaire pour les milliers de familles de la minorité Yézidie, victimes des persécutions de l'État islamique et qui vivent depuis 10 ans dans ce camp du Kurdistan irakien.Huwayda, la directrice des lieux, nous ouvre ses portes : « La situation est très triste honnêtement… Regardez le centre, c'est vide. D'habitude, nous avions beaucoup de gens qui venaient visiter le centre, demander du soutien. Mais depuis la suspension des financements, nous n'avons plus grand monde qui travaille. »Les bureaux sont désertés : sur 81 salariés, l'ONG jésuite qui gère le centre depuis 2014 a rompu du jour au lendemain la moitié des contrats. À l'étage, Ikram travaille pour cinq et s'inquiète de l'avenir d'une communauté à laquelle ce programme offrait un soutien encore trop rare en Irak : « Maintenant, sur ma liste d'attente, j'ai plus de 400 personnes qui ont besoin d'un suivi psychologique, de traitements psychiatriques, alerte-t-il. Si nous les laissons comme ça, ils penseront que nous les abandonnons et que nous n'avons rien fait pour eux. Peut-être que la confiance sera détruite. »À lire aussiIrak: dix ans après, les Yézidis toujours marqués par le génocide perpétré par l'État islamique« Ils ont dit que tout pourrait s'arrêter d'un coup, c'était un choc »Pour Zéré, déplacée depuis dix ans avec ses enfants, les visites au centre sont toujours un soulagement avant de regagner sa tente. Prise au dépourvu, elle confesse son angoisse à l'annonce de la nouvelle : « Les psychologues nous ont préparés pour nous dire que nous ne pourrions peut-être pas continuer au-delà de 90 jours. Ils ont même dit que tout pourrait s'arrêter d'un coup. J'ai d'abord pleuré, je n'arrivais plus à manger, c'était un choc. Je crains pour mon futur… »Dans l'intimité d'une salle de consultation, une maman accompagnée de sa petite fille revient sur les traumatismes qui la hantent et qu'elle essaye d'apaiser avec les équipes du centre : « Je revis les massacres que Daech nous a fait subir. Les décapitations, les tortures, je vois encore tout ça, témoigne-t-elle. Ici même, j'ai essayé de me pendre dix fois. J'ai failli réussir. Mon cou devenait bleu. J'ai encore les marques. Honnêtement, c'est grâce à ce centre que je suis encore en vie aujourd'hui. »L'ONG jésuite, financée aux trois quarts par les États-Unis, a choisi d'interrompre la plupart de ses programmes de manière à maintenir tant bien que mal les soins pour les personnes les plus fragiles, comme cette femme : « C'est tellement difficile pour nous. J'espère qu'on ne nous coupera pas l'accès à nos médicaments, qu'on nous laissera les prendre. »Mais faute de financements durables, le centre pourrait bien fermer définitivement.À lire aussiPour les Kurdes syriens réfugiés au Kurdistan irakien, l'impossible retour?
Dans cet épisode, Patrick prend un apéro avec Marine Baousson. Chroniqueuse sur Inter, humoriste et très connue pour ses podcasts Vulgaire et Petit Vulgaire qui nous aident à comprendre ce que l'on ne comprend pas.Alors plus naturelle, drôle, spontanée, difficile de faire mieux, Patrick et Marine parlent de son rapport à la nuit, très particulier .... On passe aussi de son enfance en Bretagne, où le cornetto est une institution sacrée ( vous comprendrez !) , aux soirées, à l'écriture, en passant par le Airfryer ou les sextoys. On danse, on chante et surtout on passe un super moment. Honnêtement, on pourrait prendre des verres tous les jours avec Marine.On vous laisse découvrir ce super humain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Stéphane Manigold et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
Tous les matins, l'oeil malicieux de Charles Magnien se pose sur un sujet tabou ou gênant. Le rendez-vous pour débattre autour de la machine à café.
Tous les matins, l'oeil malicieux de Charles Magnien se pose sur un sujet tabou ou gênant. Le rendez-vous pour débattre autour de la machine à café.
Cliquez sur Play pour écouter le dernier Podcast de l'émission « En Amour »! Dans cet épisode, en réponse aux questions des auditeurs, on explore les clés d'une communication plus fluide et bienveillante dans le couple. Je te parle des quatre cavaliers de l'apocalypse identifiés par John Gottman et de leurs antidotes, du mirroring, de la communication non violente, et de l'importance de créer des espaces propices aux échanges. Des outils concrets pour mieux se comprendre, éviter les tensions et renforcer la connexion…Continue reading Podcast #190: Les secrets d'une communication apaisée et honnête en couple L'article Podcast #190: Les secrets d'une communication apaisée et honnête en couple est apparu en premier sur Graine De Coeur.
Dans cette leçon, vous apprendrez les phrases suivantes : De quoi est-ce que tu as peur ? / J'ai peur du noir. / Honnêtement / Honnêtement, j'ai peur de l'avion. / Comme tu le sais déjà / Comme tu le sais déjà, elle a peur des araignées. / Je n'ai pas peur de l'avion. / Ils ont peur des clowns. / J'avais peur de lui dire la vérité.
Ce sera l'une des stars de cette semaine au cinéma : le chanteur Robbie Williams est à l'affiche du film "Better man", un biopic qui retrace sa vie et sa carrière, mouvementées... Ecoutez Laissez-vous tenter - Première avec Stéphane Boudsocq du 20 janvier 2025.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne conversation entre Dominique Vermorel et Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 22 avril 2022.Tailleur de pierre depuis près de quarante ans, Dominique Vermorel, « Honnête compagnon tailleur de pierre courage Charlieu » a participé à la restauration de nombreux monuments historiques. Il revient notamment sur sa formation chez les Compagnons du devoir puis sur ses deux chantiers les plus importants : la cathédrale de Rodez et le château de Bournazel. 3ème partie : Bournazel, renaissance d'un château.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frConnaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne conversation entre Dominique Vermorel et Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 22 avril 2022.Tailleur de pierre depuis près de quarante ans, Dominique Vermorel, « Honnête compagnon tailleur de pierre courage Charlieu » a participé à la restauration de nombreux monuments historiques. Il revient notamment sur sa formation chez les Compagnons du devoir puis sur ses deux chantiers les plus importants : la cathédrale de Rodez et le château de Bournazel. 2ème partie : Rodez, une cathédrale en traitement au long coursChaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne conversation entre Dominique Vermorel et Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 22 avril 2022.Tailleur de pierre depuis près de quarante ans, Dominique Vermorel, « Honnête compagnon tailleur de pierre le courage Charlieu » a participé à la restauration de nombreux monuments historiques. Il revient notamment sur sa formation chez les Compagnons du devoir puis sur ses deux chantiers les plus importants : la cathédrale de Rodez et le château de Bournazel. 1ère partie : Compagnon du Tour de France au XXIème siècle.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
En Belgique, un prisonnier sur trois se retrouve derrière les barreaux sans avoir été condamné. On appelle ça la détention préventive. De nombreux défenseurs des droits critiquent cette mesure, qu'ils estiment être trop souvent et injustement utilisée. Découvrez le parcours de Jean-Pierre, un monsieur Tout-le-monde sans histoire, qui se retrouve du jour au lendemain menotté et jeté en prison. "Devoir d'enquête" est un podcast d'Initial Studio, adapté du programme audiovisuel éponyme produit par la RTBF. Cet épisode a été réalisé par Jean-Christophe Adnet et Adrien Lasserre .Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Production exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Cyprille-Anne LigerMontage : Johanna LalondeAvec la voix d'Emmanuel Rehbinder Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
En Belgique, un prisonnier sur trois se retrouve derrière les barreaux sans avoir été condamné. On appelle ça la détention préventive. De nombreux défenseurs des droits critiquent cette mesure, qu'ils estiment être trop souvent et injustement utilisée. Découvrez le parcours de Jean-Pierre, un monsieur Tout-le-monde sans histoire, qui se retrouve du jour au lendemain menotté et jeté en prison. "Devoir d'enquête" est un podcast d'Initial Studio, adapté du programme audiovisuel éponyme produit par la RTBF. Cet épisode a été réalisé par Jean-Christophe Adnet et Adrien Lasserre .Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Production exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Cyprille-Anne LigerMontage : Johanna LalondeAvec la voix d'Emmanuel Rehbinder Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
La route la moins fréquentée est celle de l'honnêteté
Tous les matins à 7H10, on vous donne des bonnes nouvelles.
Honnêtement, Gouinement lundi since 2015 et aucun épisode sur les ex-es ? Où avions-nous la tête ? Les yeux dans les yeux, les mains sur… Source
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Étienne Liebig et Fatima Aït Bounoua débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Évènement ! Nous recevons Thomas Pesquet sur notre podcast pour parler de science-fiction et de son autobiographie : Ma vie sans Gravité ! L'étoffe d'un héros Alors qu'il a fait rêver des millions de français, Thomas Pesquet est notre invité pour parler de science-fiction. L'astronaute revient avec nous sur son parcours suite à la sortie aux éditions J'ai Lu de son autobiographie Ma Vie sans Gravité. Honnête et lucide, Thomas Pesquet évoque avec nous son expérience spatiale, son rapport à la mort, la gestion de son image, son engagement dans l'armée de l'air, son envie d'aller sur la lune. Ensemble nous revenons quelques oeuvres cultes comme 2001 Odyssée de l'Espace, Dune, Tintin ; On a Marché sur La Lune, Space Cow Boy et Starship Trooper. Thomas Pesquet racontera en exclusivité les coulisses de sa vidéo pour les JO : La Marseillaise s'empare de Paris ou il joue du saxophone sur la station spatiale internationale. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le 26 septembre marque un triste anniversaire au Mexique. Il y a dix ans, jour pour jour, 43 étudiants de l'école rurale d'Ayotzinapa disparaissent à Iguala dans l'État de Guerrero, situé à 300 kilomètres de Mexico. Une décennie après, l'affaire pleine de mystère continue de hanter la société mexicaine. Les jeunes n'ont toujours pas été retrouvés et on ne sait toujours pas précisément ce qu'il s'est passé. De notre correspondante à Mexico, Après dix ans d'enquête, une « vérité historique » bidon inventée par le gouvernement Peña Nieto de l'époque, des rapports d'experts indépendants internationaux qui mettent en évidence la participation de la police et de l'armée dans le drame, la justice n'est toujours pas faite. À Mexico, ce jeudi après-midi, les parents des victimes marcheront sur l'avenue Reforma jusqu'au Zocalo pour une fois encore réclamer la vérité. Plusieurs actions ont eu lieu cette semaine dans le Guerrero et à Mexico pour que cette affaire ne tombe pas dans l'oubli.« Nous levons la voix pour que le cas Ayotzinapa ne reste pas impuni. Nous savons que cette affaire est un crime d'État », lance Isidoro Aguilar, porte-parole des familles. C'est un sentiment de rage qui domine désormais à chacune des actions, parfois très tendues, pour Ayotzinapa dans la capitale. Sans relâche, depuis dix ans, les familles des étudiants réclament la vérité aux autorités mexicaines.« Honnêtement, c'est compliqué pour une maman, témoigne Nicanora Garcia Gonzalez, maman de Saul. Qu'est-ce qu'il lui est arrivé, où est-il ? Qu'est-ce qu'il fait ou plutôt qu'est-ce qu'on lui a fait ? Pourquoi on nous impose toute cette souffrance ? Parce que le gouvernement sait très bien ce qu'il s'est passé. Ils ont été enlevés par des policiers. Ils savent où ils les ont laissés. Pourquoi ils ne disent pas la vérité : où sont nos fils ? »À lire aussiMexique: dix ans après la disparition des étudiants d'Ayotzinapa, les familles toujours sans réponsesLe président Andrès Manuel Lopez Obrador avait promis de faire la lumière sur cette affaire. Malgré quelques avancées et révélations comme la participation des forces armées la nuit du drame, le gouvernement a rétropédalé ces derniers mois. Et l'armée refuse de donner des réponses sur la nature de son implication, comme l'explique Santiago Aguirre, de l'ONG Centro ProDH : « L'affaire connaît une tournure très triste. Et l'État mexicain a montré son pire visage. Parce que les nouveaux fonctionnaires ont usé de moyens grotesques : ils ont essayé de diviser les parents en offrant de l'argent. Ils ont voulu simuler l'ouverture des archives militaires en disant que les parents pouvaient venir fouiller. Non ! Que vont faire les parents ? C'est aux militaires de livrer les documents. »Les familles et les associations n'espèrent rien du prochain gouvernement, mais quelques jours avant la prise de pouvoir de Claudia Sheinbaum, l'avocat des familles, Vidulfo Rosales, précise qu'il y a là une occasion de recommencer un processus de recherches : « Nous croyons que le mécanisme pour résoudre le cas Ayotzinapa est démantelé, il n'existe plus. Nous avons besoin d'un parquet indépendant, d'une commission d'enquête totalement indépendante et forte. Ou un autre mécanisme. C'est quelque chose que nous devrons discuter avec la nouvelle présidente quand elle sera en fonction. »
La perfection, c'est quoi ? Comment imagine-t-on une personne, une maison, une famille, une vie parfaite ? Comme les différents médias (télévision, cinéma, réseaux sociaux...
"Mieux veut être seul(e) que mal accompagné(e)" : En tant qu'introverties, ce proverbe s'applique à nous... la plupart du temps. Nous parlons ici des choses que nous préférons faire seule, et de celles que, pour des raisons personnelles ou pour le regard des autres
Dans l'est de l'Ukraine, la ville de Pokrovsk, qui comptait 86 000 habitants avant l'invasion à grande échelle du pays par la Russie, est l'un des objectifs majeurs des troupes de Moscou. Chaque jour, les troupes russes continuent de rogner des territoires qui ne sont plus qu'à une quinzaine de kilomètres de la ville. Pourtant, près de la moitié des habitants de Pokrovsk sont toujours sur place, auxquels s'ajoutent plus de 10 000 personnes déplacées. Parmi ces quelque 60 000 personnes, de nombreuses familles n'ont pas pu, ou pas voulu, quitter les lieux, malgré les avancées russes. Pour les enfants de la ville, le futur est peut-être ailleurs. De notre envoyée spéciale à Pokrovsk, à l'Est de l'Ukraine,Au centre-ville de Pokrovsk, loin des générateurs qui assourdissent les passants, quelques personnes profitent du soleil dans un parc. Parmi elles, Lesya manœuvre une poussette tout en surveillant sa fille, Kyra, 3 ans, qui court autour d'elle. Cette jeune maman élève seule sa fille, dans des conditions précaires. « Je ne peux pas recevoir d'aide humanitaire, car je ne suis pas une personne déplacée, je vis ici, témoigne Lesya, j'ai un enfant depuis plus de trois ans. Ce qui est une bonne chose ici, c'est que nous avons des voisins, qui habitent à proximité, qui nous aident, et je la confie aussi à ma grand-mère, que j'aide en retour. C'est ainsi que nous survivons, parce que nous ne pouvons pas survivre seuls. »Comme beaucoup de civils à Pokrovsk, Lesya constate avec inquiétude que les troupes russes se rapprochent, mais elle n'a nulle part d'autre où aller : « C'est dur, c'est effrayant de voir comment ça va empirer : comment allons-nous continuer à vivre ? Où aller ? Que faire ? Nous avons fait nos valises, qui sait ce qui va se passer. Mais en allant ailleurs, comment allons-nous procéder ? »À lire aussiUkraine: à Pokrovsk, les bombardements font partie du quotidien des habitants« Nous préparons ces enfants pour la vie future… et pour une vie meilleure en Europe ou aux États-Unis. »Près d'elle, Olena est assise sur un banc. Elle attend sa petite-fille, Marianna, qui est en classe d'été juste à côté. « Dans les mois à venir, je souhaite vraiment que tout aille mieux, que la ville revienne à la vie. Honnêtement, je ne veux pas partir, je suis née ici, j'ai grandi et étudié ici… Mais j'ai un petit-fils, tout petit, il a deux mois seulement, et une petite-fille de huit ans, c'est très effrayant pour eux », se désole-t-elle.Dans sa classe, la petite-fille d'Olena, Marianna, chante en ukrainien. Mais avec quelques camarades, c'est l'anglais qu'elle est venue apprendre ici, en classe d'été, le seul moyen pour ces enfants de se socialiser puisqu'il n'y a plus d'école en présentiel dans les régions de la ligne de front. Leur enseignante, Anastasia, explique : « Nous préparons ces enfants pour la vie future, pour leurs études… et pour une vie meilleure en Europe ou aux États-Unis. » Ces quelques mots résument une triste réalité pour des milliers de familles de Pokrovsk : une vie meilleure ne semble être envisageable que loin de la ligne de front.À lire aussiUkraine: le lent grignotage russe se poursuit avec la prise de deux nouveaux villages
Le grand jour pour les Jeux olympiques de Paris est arrivé. À quelques heures de la cérémonie officielle de leur ouverture, Mustapha Berraf, le président de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique, l'Acnoa depuis 2018, est le Grand invité Afrique. Combien d'athlètes africains sont présents à Paris ? Qu'en est-il de leur préparation ? Quelles sont les chances de médailles ? Mustapha Berraf nous détaille les aides dont ont bénéficié les athlètes africains pour se préparer au JO. RFI : Mustapha Berraf, vous êtes à Paris depuis une semaine, quelles sont vos premières impressions sur l'organisation et comment envisagez-vous cette cérémonie d'ouverture sur la scène ? C'est une première !Mustapha Berraf : Sincèrement, je crois que les Jeux olympiques organisés par Paris sont de très bon augure. Je crois même qu'ils vont être exceptionnels. Honnêtement, tout le monde s'affaire et tout le monde travaille d'arrache-pieds pour que toutes les conditions soient réunies pour faire de ces Jeux les plus beaux Jeux qui aient existé de par le monde, et je crois honnêtement qu'on est en passe de réussir cela.Dans quel état d'esprit sentez-vous les athlètes africains ? Est-ce qu'ils ont bénéficié de moyens d'entraînement meilleurs qu'avant les Jeux de Tokyo par exemple ?Oui, il faut reconnaître que la Solidarité olympique et le CIO ont mis à profit certaines sommes importantes. L'Acnoa a mis deux millions de dollars dans la préparation des athlètes, mais je vous dis, ce sont les athlètes qui figurent dans le top 10, c'est-à-dire les athlètes potentiellement médaillables.À combien sont-ils ?Je vous le dis : le global, c'est 2 millions de dollars sur une cinquantaine d'athlètes. Nonobstant, les athlètes africains qui bénéficient de bourses de la solidarité olympique, nous avons une participation qui a atteint près de 1 000 athlètes pour cette édition de Paris. Cela suppose une augmentation par rapport à la précédente édition de près de 20% d'athlètes africains.Y a-t-il eu des problèmes de visa - par exemple pour certains athlètes qui viennent du Mali, du Niger, du Burkina Faso, des pays qui ont des problèmes avec la France ?Non, honnêtement, sur le plan sportif, il n'y a eu aucun problème, il y a eu quelques petits ralentissements, mais les choses sont rapidement rentrées dans l'ordre sur instruction des autorités qui ont largement coopéré pour que tous les athlètes qualifiés soient présents.Sur combien de médailles africaines peut-on tabler durant ces Jeux ? Est-ce davantage qu'à Tokyo ?Non, à Tokyo, il y a eu 37 médailles, 11 médailles d'or. Nous pensons que nous avons les moyens humains et les potentiels pour réussir une augmentation de près de 20%. Cela suppose une moyenne de 50 médailles.Est-ce que l'athlétisme reste jusqu'ici la discipline phare ou les sports de combat peuvent se révéler comme de belles satisfactions durant ce jeu ?Naturellement, les plus belles satisfactions viendront de nos athlètes, en particulier sur le demi-fond. Il y a le taekwondo où nous avons pas mal de révélations. Il y a la boxe où nous espérons obtenir un bon nombre de médailles. Il ne faut pas oublier qu'il y a certaines disciplines, comme la gymnastique, la voile, le canoë kayak où nous avons de très bons athlètes. Et moi, je pense honnêtement que nos athlètes africains seront là en tant que conquérants pour gagner. J'ai dit aussi que nous étions fiers de nos athlètes africains, même s'ils concourent pour des pays européens où américains. Nous sommes fiers de leurs origines.Et pour les sports d'équipe ?Pour les sports d'équipe, nous avons une très, très belle surprise, c'est le Soudan du Sud. Le Soudan du Sud qui a fait jeu égal avec les États-Unis d'Amérique. En match amical, ils ont fait un point d'écart, au basket-ball. Bon, dans les autres disciplines, le volley-ball et le handball, on est un peu loin du compte. Mais je pense qu'au football, on pourra réussir de belles performances.Alors l'univers culturel africain sera très présent dans ces Jeux à travers la Station Afrique à L'Île-Saint-Denis. Pourquoi vous êtes-vous associé à cette initiative ?Parce que dans ces circonscriptions, il y a beaucoup de jeunes qui sont d'origine africaine. Il y a tellement de jeunes qui affluent là-bas. Tous les soirs, il y aura une soirée : soirée Algérie, soirée Mali, etc. Pour chaque pays, il y a des expositions et nous sommes honnêtement très fiers de cette œuvre qui est maintenant rentrée dans le programme de Paris 2024.