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Livre international
Les fondements traditionnels et sociaux de l'écologie indienne

Livre international

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 4:33


Annie Montaut est linguiste de formation et spécialiste de la civilisation indienne. Son nouvel ouvrage Trois mille ans d'écologie indienne : Penser autrement la nature est un livre érudit et passionnant sur la pensée et les pratiques de l'écologie dans la civilisation indienne depuis ses lointaines origines. Entretien. Alors que l'Inde moderne est souvent montrée du doigt comme mauvais élève écologique à cause de ses records de pollution non-maîtrisée, les penseurs indiens n'ont cessé de réfléchir depuis des temps anciens sur les liens de l'homme avec son environnement. Faisant sienne l'affirmation de l'écologiste indienne Vandana Shiva selon laquelle l'Inde est dans ses « principes civilisationnels profonds » une civilisation fondamentalement écologique dans la mesure où elle ne sépare pas l'être humain des autres êtres vivants, l'essayiste Annie Montaut revient dans son nouvel opus sur les tenants et les aboutissants de la pensée écologique indienne. Le hiatus et le prolongement entre les fondements philosophiques et les pratiques écologiques contemporaines sont le sujet de ces pages.RFI : Comment est née l'idée de ce livre ?Annie Montaut : L'idée, elle est née, il y a très longtemps. Ce n'était pas l'idée d'un livre, c'était d'abord un intérêt, qui a été suscité, je dirais, dès mon arrivée en Inde où j'ai travaillé entre 1981 et 1987 en tant qu'enseignante dans une université à New Delhi. Il se trouve qu'à l'université j'étais collègue de Maya Jani qui était la secrétaire d'une association qui s'appelle « Navdanya ». C'est l'association de Vandana Shiva, connue pour son combat contre le brevetage des semences et pour avoir placé la femme et l'écologie au cœur du discours sur le développement moderne. J'ai donc connu très rapidement Vandana Shiva, en fait dès mon arrivée en Inde en 1981. A la suite, j'ai rencontré l'écologiste gandhien Anupam Mishra, qui, lui aussi, a beaucoup contribué à mener à bien ma réflexion sur les stratégies de protection de l'environnement en Inde. Mishra est l'homme de l'eau, de collecte, de gestion et de préservation de l'eau en milieu aride, notamment au Rajasthan. Quant à l'écologie tout court, pour ça il a fallu que j'aille puiser dans mon archéologie personnelle, familiale en particulier. Je suis d'origine rurale, à seulement deux générations. J'ai eu aussi un père qui m'a beaucoup sensibilisé aux dégradations commises dans nos campagnes françaises dès les années 1950. Ce livre est un mix de tout ça. C'est vrai qu'il y a beaucoup de militantisme dans ces pages, mais il y a aussi l'envie de faire découvrir ce qui se passait en Inde dans ce domaine à un public non-spécialisé, c'est-à-dire à d'autres que des indologistes.Annie Montaut, vous convoquez la linguistique, la littérature, la philosophie, les arts de l'Inde antique pour montrer que la conscience écologique existait en Inde depuis les débuts de la civilisation indienne. Mais vous dîtes aussi qu'en Inde il n'y avait pas de mots pour désigner autrefois l'environnement ou l'écologie. C'est plutôt paradoxal, non ?Non, non, si vous y réfléchissez, le mot « écologie » est moderne, le mot « environnement » au sens qu'il a aujourd'hui, c'est aussi un néologisme.  Donc, je pense que dans aucune culture traditionnelle, qu'elle soit orientale ou occidentale, il n'y avait pas de mot jusqu'à encore très récemment pour désigner ce qu'on appelle la discipline écologique ou environnementale. Oui, maintenant,  il y a des mots pour le dire ces choses-là. En Inde aussi, où on emploie beaucoup la terminologie anglaise. Le mot « environment » est couramment utilisé, « ecology » un peu moins. Il existe aussi des mots en hindi, souvent des mots savants que personne dans la rue n'emploie, mais qui sont des calques de l'« environment » anglais. On dira, par exemple, paristhiti, qui signifie la nature qui est autour, dont on est par définition extérieur, à l'écart, alors que selon la vision qui est particulièrement prégnante en Inde, l'homme n'est pas à l'extérieur de quelque chose qu'on appelle « nature » et qui nous environnerait. L'homme n'en est pas le maître, mais il en fait partie.La question fondamentale qui se pose alors : comment les Indiens pensent la nature ? C'est un sujet auquel vous avez consacré tout un chapitre de votre livre. Pourriez-vous nous en parler ?En Occident comme en Inde, avant « environment », on avait « nature » et « culture ». Chez nous, en Occident, les deux concepts s'opposent. Même linguistiquement, si les deux mots ont les mêmes suffixes, leurs racines sont différentes. En Inde, ça ne se passe pas du tout comme ça. Lexicalement déjà, dans les langues indo-aryennes, le mot pour dire « nature », c'est prakriti et sanskriti pour « culture ». Les deux mots sont formés sur une base verbale commune : kri. Ils sont construits à partir des préfixes différents, mais qui ne sont pas opposés. Le préfixe du mot signifiant la nature en langues indiennes désigne un mouvement dynamique, un développement interne, et le préfixe pour culture désigne son ordonnancement. Quant à la racine, commune aux deux termes, c'est une forme nominale du verbe « agir », un agir qui veut dire perfectionnement dans le cas de la culture et qui conçoit la nature comme un réservoir d'énergies libres. Moi, j'ai trouvé extrêmement intéressant que « nature » et « culture » soient les deux versants du même « agir ». Dans la tradition classique indienne, la nature est pensée comme l'amont de la culture, dans un même mouvement de l'énergie de création.Autrement dit, comme vous l'expliquez, nature et culture sont interconnectées dans la pensée indienne...Dans la conception indienne, les deux phénomènes se posent en partenariats. Ils sont interconnectés au sein d'un cosmos dans lequel l'homme fait partie et où les vivants acquièrent leur complétude dans leur interdépendance. Cette vision de l'interconnexion a été élaborée depuis des millénaires dans la pensée philosophique, spéculative et mystique indienne. On peut parler d'autant plus de l'interconnexion que l'ensemble du monde matériel procède des mêmes éléments fondamentaux. Il y a la terre, l'air, l'eau, le feu, le ciel, et tout est issu de ces éléments de base. L'être humain, il est formé des mêmes cinq éléments. L'être végétal, pareil. L'être animal, pareil. Tout le monde est formé de ces cinq éléments et on ne peut donc pas dissocier l'être humain, du milieu végétal, aquatique et aérien dont il fait aussi partie.Enfin, diriez-vous que cette vision plurimillénaire d'une création interconnectée continue de nourrir la pensée écologique indienne d'aujourd'hui ?C'est une question super difficile parce qu'il y a plusieurs écologies en Inde. Il y en a une qui m'a intéressée, c'est celle qui a donné lieu aux grands mouvements populaires et c'est celle qui a beaucoup contribué à faire connaître l'écologie indienne, en particulier la pensée dans ce domaine de Vandana Shiva à qui j'emprunte cette notion que la pensée indienne est fondamentalement écologique par sa philosophie de l'interconnexion généralisée. Parallèlement, vous avez ce qu'on appelle une écologie urbaine, qui n'a pas du tout les mêmes bases. Elle encourage, par exemple, la sanctuarisation de l'espace naturel sous forme de parcs naturels dont l'entrée est souvent payante, donc réservée à une élite argentée. Contrairement aux populations rurales, les défenseurs de cette écologie urbaine ne vivent pas l'idée de l'interconnexion de tous les vivants dans leur chair, tout simplement parce que quand on vit en ville, on ne voit plus la terre ! Mais comme l'Inde est encore largement rurale, la pensée de la nature et sa sauvegarde restent encore empreintes des idées traditionnelles d'interconnexion et de partenariat entre l'homme et son environnement.Peut-on dire que la rupture épistémologique en Inde dans son approche de la nature date de la période de la colonisation occidentale ?La colonisation a certes modifié en profondeur la vision indienne du monde et elle a eu des conséquences sur les pratiques écologiques comme dans d'autres domaines. Cette rupture coloniale a été largement documentée par une école qui s'appelle l'école des subalternistes. Ces derniers ont magnifiquement mis en lumière la schizophrénie entre des modes de pensée traditionnelle et des modes de pensée occidentale. La colonisation a été une entreprise de prédation avec ses exactions sur l'environnement au nom de la modernité, mais rien de commun avec ce qui s'est passé en Inde dans ce domaine après l'indépendance. La « révolution verte » des années 1970 a été le pas décisif pour modifier le rapport à la nature, avec un recours massif à l'agrochimie. En découle l'endettement des paysans qui sont obligés désormais d'acheter quantité de pesticides, d'herbicides et d'engrais chimiques. Ce changement de paradigme dans l'agriculture a entraîné dans son sillage la catastrophe de l'usine pétrochimique de Bhopal qui a endeuillé l'Inde en 1984. On a là un pays qui n'a rien à voir avec son écologie traditionnelle et ses décideurs jouent à fond le modèle développementaliste, qui est très critiqué par des écologistes indiens comme Anupam Mishra ou Vandana Shiva.Votre thèse sur la « vertuosité » de l'écologie indienne s'appuie sur les pratiques de sauvegarde de l'environnement au niveau des « grassroots », soit des populations de base. Pourriez-vous en citer quelques exemples saillants ?Ces pratiques ont la particularité d'émerger spontanément des besoins vitaux des populations marginalisées. Je pense aux habitants premiers qu'on appelle les « adivasis » qui, tout comme d'autres populations vivant dans des milieux fragiles, soit subdésertiques ou montagnards, défendent les ressources limitées dont ils dépendent pour leur survie. Elle est déterminée par l'entretien de leurs ressources, notamment en eau, en agriculture ou pour la chasse, car les « adivasis » chassent beaucoup. Les pratiques agroécologiques propres à ces communautés se caractérisent par une interaction basée sur le partenariat - et non sur la prédation - entre les acteurs et le milieu spécifique dans lequel ces derniers oeuvrent. Dans mon livre, j'ai évoqué longuement l'agropastoralisme, le respect de la forêt ou la métallurgie traditionnelle pratiquées par les communautés d'« adivasis », aux modes de vie particulièrement respectueux du vivant.Vous avez parlé aussi longuement des combats écologiques menés par les femmes indiennes, qui semblent jouer un rôle de premier plan dans ce domaine. L'exemple qui vient à l'esprit et qui est connu dans le monde entier, c'est le mouvement Chipko.En effet, les femmes furent au cœur de ce mouvement né dans les années 1970 pour la conservation des forêts en Inde. « Chipko » signifie littéralement « s'enlacer ». C'est ce que ces militantes ont fait en enlaçant les troncs des arbres de leur forêt pour empêcher les bûcherons missionnés par le gouvernement d'abattre les arbres. Elles ont effectivement réussi à stopper les tronçonneuses et le massacre programmé. Pourquoi ce sont les femmes qui étaient au premier plan ? En fait, dans la région des Himalayas, dans le nord de l'Inde où ce mouvement s'est déroulé, les hommes descendent en ville pendant la mousson pour trouver du travail qu'ils ne trouvent pas localement. C'était donc aux femmes restées sur place de prendre le flambeau. Elles l'ont fait avec courage et efficacité. Il faut dire que les femmes sont les premières concernées dans ces combats écologiques menaçant les ressources en eau ou en bois, indispensables pour la subsistance. Traditionnellement, en Inde, ce sont les femmes qui s'occupent du bétail. La forêt fournit du fourrage pour le bétail, du combustible pour cuisiner, elle est aussi le réservoir de plantes médicinales et de certaines plantes vivrières aussi. N'oublions pas les corvées d'eau ? Dans les villages indiens où l'eau courante n'arrive toujours pas, ce sont toujours des femmes qui sont obligées d'aller chercher de l'eau avec un pot sur la tête. L'économie vivrière étant très largement aux mains des femmes, ces dernières sont particulièrement sensibles aux menaces sur leurs ressources. Ce sont toujours les femmes qui ont mené la révolte contre les usines Coca-Cola parce qu'elles prenaient toute l'eau et l'empoisonnaient.Derrière votre célébration des pratiques écologiques indiennes, faites de combats et d'affirmation d'un modèle vertueux d'interaction entre l'homme et la nature basé sur partenariat et non prédation, difficile de ne pas lire une véhémente critique de la pensée écologique occidentale. L'écologie traditionnelle des pauvres pratiquée dans l'Inde des villages et des « adivasis » peut-elle être le modèle pour le monde ?  Elle peut évidemment, mais elle doit, si on ne veut pas, comme on le dit grossièrement, aller dans le mur. Ce ne sont certainement pas les techno-solutions qui vont permettre de reconstituer les sols abîmés dans le monde. L'écologie sera sociale ou ne sera pas comme l'a écrit l'écologiste belge Daniel Tanuro. En effet, on a besoin que se généralisent dans le monde des pratiques écologiques visant à préserver et à promouvoir une gestion holistique de la question de la protection de l'environnement, se substituant à la gestion aux visées prédatrices qui ne font que dégrader nos milieux vitaux. Cela dit, je ne voulais pas que mon livre soit une simple critique de l'occident, même si je critique un certain modèle de développement qui a bien sûr germé en Occident, mais qui n'a pas été adopté à travers tout le monde occidental. Il a été critiqué dès les années 1950 dans mon pays limousin où un chansonnier occitan, qui se faisait parfois porte-parole de la paysannerie française pour affirmer  qu'« épuiser la terre jusqu'à la rendre stérile » était comme « violenter une fille non-consentante ». Pour moi, ces propos ne sont pas sans rappeler les propos apocryphes du chef indien qui dans sa lettre apocryphe envoyée au président américain à la fin du XIXe siècle en apprenant qu'il allait devoir céder les terres de son peuple aux Etats-Unis, écrivait : « La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre ». Les résonances entre les propos du chanteur de mon pays limousin et ceux du chef indien sont la preuve que l'Occident est tout sauf monolithique.Propos recueillis par Tirthankar ChandaTrois mille ans d'écologie indienne : penser autrement la nature, de Annie Montaut, aux Éditions du Seuil, 235 pages, 23,50 euros.

Livre international
Les fondements traditionnels et sociaux de l'écologie indienne

Livre international

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Annie Montaut est linguiste de formation et spécialiste de la civilisation indienne. Son nouvel ouvrage Trois mille ans d'écologie indienne : Penser autrement la nature est un livre érudit et passionnant sur la pensée et les pratiques de l'écologie dans la civilisation indienne depuis ses lointaines origines. Entretien. Alors que l'Inde moderne est souvent montrée du doigt comme mauvais élève écologique à cause de ses records de pollution non-maîtrisée, les penseurs indiens n'ont cessé de réfléchir depuis des temps anciens sur les liens de l'homme avec son environnement. Faisant sienne l'affirmation de l'écologiste indienne Vandana Shiva selon laquelle l'Inde est dans ses « principes civilisationnels profonds » une civilisation fondamentalement écologique dans la mesure où elle ne sépare pas l'être humain des autres êtres vivants, l'essayiste Annie Montaut revient dans son nouvel opus sur les tenants et les aboutissants de la pensée écologique indienne. Le hiatus et le prolongement entre les fondements philosophiques et les pratiques écologiques contemporaines sont le sujet de ces pages.RFI : Comment est née l'idée de ce livre ?Annie Montaut : L'idée, elle est née, il y a très longtemps. Ce n'était pas l'idée d'un livre, c'était d'abord un intérêt, qui a été suscité, je dirais, dès mon arrivée en Inde où j'ai travaillé entre 1981 et 1987 en tant qu'enseignante dans une université à New Delhi. Il se trouve qu'à l'université j'étais collègue de Maya Jani qui était la secrétaire d'une association qui s'appelle « Navdanya ». C'est l'association de Vandana Shiva, connue pour son combat contre le brevetage des semences et pour avoir placé la femme et l'écologie au cœur du discours sur le développement moderne. J'ai donc connu très rapidement Vandana Shiva, en fait dès mon arrivée en Inde en 1981. A la suite, j'ai rencontré l'écologiste gandhien Anupam Mishra, qui, lui aussi, a beaucoup contribué à mener à bien ma réflexion sur les stratégies de protection de l'environnement en Inde. Mishra est l'homme de l'eau, de collecte, de gestion et de préservation de l'eau en milieu aride, notamment au Rajasthan. Quant à l'écologie tout court, pour ça il a fallu que j'aille puiser dans mon archéologie personnelle, familiale en particulier. Je suis d'origine rurale, à seulement deux générations. J'ai eu aussi un père qui m'a beaucoup sensibilisé aux dégradations commises dans nos campagnes françaises dès les années 1950. Ce livre est un mix de tout ça. C'est vrai qu'il y a beaucoup de militantisme dans ces pages, mais il y a aussi l'envie de faire découvrir ce qui se passait en Inde dans ce domaine à un public non-spécialisé, c'est-à-dire à d'autres que des indologistes.Annie Montaut, vous convoquez la linguistique, la littérature, la philosophie, les arts de l'Inde antique pour montrer que la conscience écologique existait en Inde depuis les débuts de la civilisation indienne. Mais vous dîtes aussi qu'en Inde il n'y avait pas de mots pour désigner autrefois l'environnement ou l'écologie. C'est plutôt paradoxal, non ?Non, non, si vous y réfléchissez, le mot « écologie » est moderne, le mot « environnement » au sens qu'il a aujourd'hui, c'est aussi un néologisme.  Donc, je pense que dans aucune culture traditionnelle, qu'elle soit orientale ou occidentale, il n'y avait pas de mot jusqu'à encore très récemment pour désigner ce qu'on appelle la discipline écologique ou environnementale. Oui, maintenant,  il y a des mots pour le dire ces choses-là. En Inde aussi, où on emploie beaucoup la terminologie anglaise. Le mot « environment » est couramment utilisé, « ecology » un peu moins. Il existe aussi des mots en hindi, souvent des mots savants que personne dans la rue n'emploie, mais qui sont des calques de l'« environment » anglais. On dira, par exemple, paristhiti, qui signifie la nature qui est autour, dont on est par définition extérieur, à l'écart, alors que selon la vision qui est particulièrement prégnante en Inde, l'homme n'est pas à l'extérieur de quelque chose qu'on appelle « nature » et qui nous environnerait. L'homme n'en est pas le maître, mais il en fait partie.La question fondamentale qui se pose alors : comment les Indiens pensent la nature ? C'est un sujet auquel vous avez consacré tout un chapitre de votre livre. Pourriez-vous nous en parler ?En Occident comme en Inde, avant « environment », on avait « nature » et « culture ». Chez nous, en Occident, les deux concepts s'opposent. Même linguistiquement, si les deux mots ont les mêmes suffixes, leurs racines sont différentes. En Inde, ça ne se passe pas du tout comme ça. Lexicalement déjà, dans les langues indo-aryennes, le mot pour dire « nature », c'est prakriti et sanskriti pour « culture ». Les deux mots sont formés sur une base verbale commune : kri. Ils sont construits à partir des préfixes différents, mais qui ne sont pas opposés. Le préfixe du mot signifiant la nature en langues indiennes désigne un mouvement dynamique, un développement interne, et le préfixe pour culture désigne son ordonnancement. Quant à la racine, commune aux deux termes, c'est une forme nominale du verbe « agir », un agir qui veut dire perfectionnement dans le cas de la culture et qui conçoit la nature comme un réservoir d'énergies libres. Moi, j'ai trouvé extrêmement intéressant que « nature » et « culture » soient les deux versants du même « agir ». Dans la tradition classique indienne, la nature est pensée comme l'amont de la culture, dans un même mouvement de l'énergie de création.Autrement dit, comme vous l'expliquez, nature et culture sont interconnectées dans la pensée indienne...Dans la conception indienne, les deux phénomènes se posent en partenariats. Ils sont interconnectés au sein d'un cosmos dans lequel l'homme fait partie et où les vivants acquièrent leur complétude dans leur interdépendance. Cette vision de l'interconnexion a été élaborée depuis des millénaires dans la pensée philosophique, spéculative et mystique indienne. On peut parler d'autant plus de l'interconnexion que l'ensemble du monde matériel procède des mêmes éléments fondamentaux. Il y a la terre, l'air, l'eau, le feu, le ciel, et tout est issu de ces éléments de base. L'être humain, il est formé des mêmes cinq éléments. L'être végétal, pareil. L'être animal, pareil. Tout le monde est formé de ces cinq éléments et on ne peut donc pas dissocier l'être humain, du milieu végétal, aquatique et aérien dont il fait aussi partie.Enfin, diriez-vous que cette vision plurimillénaire d'une création interconnectée continue de nourrir la pensée écologique indienne d'aujourd'hui ?C'est une question super difficile parce qu'il y a plusieurs écologies en Inde. Il y en a une qui m'a intéressée, c'est celle qui a donné lieu aux grands mouvements populaires et c'est celle qui a beaucoup contribué à faire connaître l'écologie indienne, en particulier la pensée dans ce domaine de Vandana Shiva à qui j'emprunte cette notion que la pensée indienne est fondamentalement écologique par sa philosophie de l'interconnexion généralisée. Parallèlement, vous avez ce qu'on appelle une écologie urbaine, qui n'a pas du tout les mêmes bases. Elle encourage, par exemple, la sanctuarisation de l'espace naturel sous forme de parcs naturels dont l'entrée est souvent payante, donc réservée à une élite argentée. Contrairement aux populations rurales, les défenseurs de cette écologie urbaine ne vivent pas l'idée de l'interconnexion de tous les vivants dans leur chair, tout simplement parce que quand on vit en ville, on ne voit plus la terre ! Mais comme l'Inde est encore largement rurale, la pensée de la nature et sa sauvegarde restent encore empreintes des idées traditionnelles d'interconnexion et de partenariat entre l'homme et son environnement.Peut-on dire que la rupture épistémologique en Inde dans son approche de la nature date de la période de la colonisation occidentale ?La colonisation a certes modifié en profondeur la vision indienne du monde et elle a eu des conséquences sur les pratiques écologiques comme dans d'autres domaines. Cette rupture coloniale a été largement documentée par une école qui s'appelle l'école des subalternistes. Ces derniers ont magnifiquement mis en lumière la schizophrénie entre des modes de pensée traditionnelle et des modes de pensée occidentale. La colonisation a été une entreprise de prédation avec ses exactions sur l'environnement au nom de la modernité, mais rien de commun avec ce qui s'est passé en Inde dans ce domaine après l'indépendance. La « révolution verte » des années 1970 a été le pas décisif pour modifier le rapport à la nature, avec un recours massif à l'agrochimie. En découle l'endettement des paysans qui sont obligés désormais d'acheter quantité de pesticides, d'herbicides et d'engrais chimiques. Ce changement de paradigme dans l'agriculture a entraîné dans son sillage la catastrophe de l'usine pétrochimique de Bhopal qui a endeuillé l'Inde en 1984. On a là un pays qui n'a rien à voir avec son écologie traditionnelle et ses décideurs jouent à fond le modèle développementaliste, qui est très critiqué par des écologistes indiens comme Anupam Mishra ou Vandana Shiva.Votre thèse sur la « vertuosité » de l'écologie indienne s'appuie sur les pratiques de sauvegarde de l'environnement au niveau des « grassroots », soit des populations de base. Pourriez-vous en citer quelques exemples saillants ?Ces pratiques ont la particularité d'émerger spontanément des besoins vitaux des populations marginalisées. Je pense aux habitants premiers qu'on appelle les « adivasis » qui, tout comme d'autres populations vivant dans des milieux fragiles, soit subdésertiques ou montagnards, défendent les ressources limitées dont ils dépendent pour leur survie. Elle est déterminée par l'entretien de leurs ressources, notamment en eau, en agriculture ou pour la chasse, car les « adivasis » chassent beaucoup. Les pratiques agroécologiques propres à ces communautés se caractérisent par une interaction basée sur le partenariat - et non sur la prédation - entre les acteurs et le milieu spécifique dans lequel ces derniers oeuvrent. Dans mon livre, j'ai évoqué longuement l'agropastoralisme, le respect de la forêt ou la métallurgie traditionnelle pratiquées par les communautés d'« adivasis », aux modes de vie particulièrement respectueux du vivant.Vous avez parlé aussi longuement des combats écologiques menés par les femmes indiennes, qui semblent jouer un rôle de premier plan dans ce domaine. L'exemple qui vient à l'esprit et qui est connu dans le monde entier, c'est le mouvement Chipko.En effet, les femmes furent au cœur de ce mouvement né dans les années 1970 pour la conservation des forêts en Inde. « Chipko » signifie littéralement « s'enlacer ». C'est ce que ces militantes ont fait en enlaçant les troncs des arbres de leur forêt pour empêcher les bûcherons missionnés par le gouvernement d'abattre les arbres. Elles ont effectivement réussi à stopper les tronçonneuses et le massacre programmé. Pourquoi ce sont les femmes qui étaient au premier plan ? En fait, dans la région des Himalayas, dans le nord de l'Inde où ce mouvement s'est déroulé, les hommes descendent en ville pendant la mousson pour trouver du travail qu'ils ne trouvent pas localement. C'était donc aux femmes restées sur place de prendre le flambeau. Elles l'ont fait avec courage et efficacité. Il faut dire que les femmes sont les premières concernées dans ces combats écologiques menaçant les ressources en eau ou en bois, indispensables pour la subsistance. Traditionnellement, en Inde, ce sont les femmes qui s'occupent du bétail. La forêt fournit du fourrage pour le bétail, du combustible pour cuisiner, elle est aussi le réservoir de plantes médicinales et de certaines plantes vivrières aussi. N'oublions pas les corvées d'eau ? Dans les villages indiens où l'eau courante n'arrive toujours pas, ce sont toujours des femmes qui sont obligées d'aller chercher de l'eau avec un pot sur la tête. L'économie vivrière étant très largement aux mains des femmes, ces dernières sont particulièrement sensibles aux menaces sur leurs ressources. Ce sont toujours les femmes qui ont mené la révolte contre les usines Coca-Cola parce qu'elles prenaient toute l'eau et l'empoisonnaient.Derrière votre célébration des pratiques écologiques indiennes, faites de combats et d'affirmation d'un modèle vertueux d'interaction entre l'homme et la nature basé sur partenariat et non prédation, difficile de ne pas lire une véhémente critique de la pensée écologique occidentale. L'écologie traditionnelle des pauvres pratiquée dans l'Inde des villages et des « adivasis » peut-elle être le modèle pour le monde ?  Elle peut évidemment, mais elle doit, si on ne veut pas, comme on le dit grossièrement, aller dans le mur. Ce ne sont certainement pas les techno-solutions qui vont permettre de reconstituer les sols abîmés dans le monde. L'écologie sera sociale ou ne sera pas comme l'a écrit l'écologiste belge Daniel Tanuro. En effet, on a besoin que se généralisent dans le monde des pratiques écologiques visant à préserver et à promouvoir une gestion holistique de la question de la protection de l'environnement, se substituant à la gestion aux visées prédatrices qui ne font que dégrader nos milieux vitaux. Cela dit, je ne voulais pas que mon livre soit une simple critique de l'occident, même si je critique un certain modèle de développement qui a bien sûr germé en Occident, mais qui n'a pas été adopté à travers tout le monde occidental. Il a été critiqué dès les années 1950 dans mon pays limousin où un chansonnier occitan, qui se faisait parfois porte-parole de la paysannerie française pour affirmer  qu'« épuiser la terre jusqu'à la rendre stérile » était comme « violenter une fille non-consentante ». Pour moi, ces propos ne sont pas sans rappeler les propos apocryphes du chef indien qui dans sa lettre apocryphe envoyée au président américain à la fin du XIXe siècle en apprenant qu'il allait devoir céder les terres de son peuple aux Etats-Unis, écrivait : « La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre ». Les résonances entre les propos du chanteur de mon pays limousin et ceux du chef indien sont la preuve que l'Occident est tout sauf monolithique.Propos recueillis par Tirthankar ChandaTrois mille ans d'écologie indienne : penser autrement la nature, de Annie Montaut, aux Éditions du Seuil, 235 pages, 23,50 euros.

La Pause géopolitique
Géopolitique des islamismes : l'exemple syrien

La Pause géopolitique

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 49:14


Le 8 décembre dernier, sans que les observateurs ne l'aient prédit, le régime de Bachar el Assad en Syrie s'effondrait au terme d'une blitzkrieg de 15 jours remportée par Hayat Tahrir Al-Cham, que par commodité nous nommerons HTC, un mouvement islamiste issu de la mouvance la plus radicale de l'islam politique. En Occident, comme pour une partie des Syriens, la satisfaction de voir renverser le tyran était ainsi limitée par les inquiétudes portant sur les intentions du nouveau régime. Au même moment, l'organisation État Islamique, affaiblie mais vivante, qualifiait la victoire de HTC de « révolution impie incapable d'instaurer la charia ». L'événement replaçait au cœur de l'actualité l'islam politique, sans que l'on sache bien de quelle réalité l'on parlait. Un mois plus tard, en janvier, la France commémorait les 10 ans de l'attentat contre Charlie Hebdo et rendait hommage aux victimes d'un djihadisme, radical dans son discours et terroriste par ses actes. Voilà qui nous renvoyait à l'idéologie guerrière du djihad. Aussi, de quoi parlons-nous donc lorsque nous parlons d'islamisme ? S' il y a un sujet sur lequel il est important de se méfier des généralisations et des amalgames et qui mérite d'être compris dans sa globalité et sa diversité, c'est bien celui -là. Partons de la définition d'Anne-Clémentine Larroque dans sa Géopolitique des islamismes : « l'Islam est une religion et les islamismes sont des idéologies politiques. » La distinction est claire et fondamentale. Les Islamistes prônent l'instauration d'un Etat où l'Islam est à la base du fonctionnement des institutions, de l'économie et de la société. L'universitaire emploie, vous l'aurez peut-être remarqué, le futur : les islamismes sont des idéologies politiques. Et en effet, la réalité est complexe et plurielle, ces revendications d'un islam politique peuvent s'exprimer sur un mode minimaliste ou plus radical, de manière légale ou en recourant à la violence. Comprendre l'islamisme aujourd'hui nous obligera triplement : d'abord à maîtriser le sens des mots (salafistes et jihadistes ne sont pas synonymes ! ) ensuite à nous nourrir de l'histoire et de la situation politique du monde arabe et musulman, terreau de l'essor de cette idéologie et enfin, à laisser la place à une analyse géopolitique car les islamismes s'ancrent dans des territoires précis, créant des rivalités de pouvoir et des conflits, en son sein et avec le monde extérieur.

Choses à Savoir TECH
Après l'IA, Sam Altman veut dominer les « super-applications » ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Mar 9, 2025 2:31


Autrefois connu sous le nom de Worldcoin, le projet World ambitionne de créer un système d'identité numérique mondial basé sur la blockchain. Son outil phare, l'Orb, scanne l'iris des utilisateurs pour vérifier leur identité. Selon ses fondateurs, cette technologie deviendra essentielle à l'ère de l'intelligence artificielle généralisée, où il faudra prouver régulièrement que l'on est humain afin d'éviter les fraudes. Pour accélérer l'adoption de son système, World vient de lancer un mini-magasin d'applications sur sa plateforme mobile (iOS et Android). L'objectif : poser les bases d'une super-application réunissant plusieurs services numériques en un seul écosystème.Les super-apps rassemblent divers services comme la messagerie, le paiement, la commande de repas ou encore les transports. WeChat, propriété du géant chinois Tencent, est l'exemple le plus abouti, devenant incontournable en Chine. Un modèle qui attire les convoitises, notamment celle d'Elon Musk, déterminé à transformer X.com en super-application universelle. Le lancement prochain de X Money, un service de paiement intégré, marque une nouvelle étape dans cette stratégie.Mais Musk doit désormais faire face à un adversaire de taille : Sam Altman, cofondateur de World et son rival dans la course à l'IA. Les deux hommes sont déjà engagés dans une bataille judiciaire féroce, et leur confrontation pourrait s'intensifier avec l'émergence de World comme concurrent direct de X.com. Le mini-store de World propose pour l'instant des fonctionnalités limitées : transactions en crypto-monnaies, messagerie entre utilisateurs vérifiés, et microprêts. Mais selon Alex Blania, P.-D.G. et cofondateur, World pourrait devenir un sérieux concurrent de X.com dès l'année prochaine. L'entreprise vise plus d'un milliard d'utilisateurs à terme.Cependant, plusieurs obstacles restent à surmonter. En Occident, les super-applications peinent à convaincre, les utilisateurs étant habitués aux écosystèmes Apple et Android. De plus, plus de dix pays ont suspendu ou examinent de près les activités de World, notamment en raison de préoccupations sur la gestion des données biométriques. L'entreprise n'opère pas aux États-Unis, craignant un encadrement réglementaire strict. Elle mise cependant sur un éventuel assouplissement sous Donald Trump. Dans cette bataille pour le contrôle des identités numériques, la confiance des utilisateurs sera la clé. World et X.com promettent de révolutionner l'Internet, mais seront-ils capables de convaincre ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Ah ouais ?
AH OUAIS ? - 827. Pourquoi à l'arrivée du tabac en Occident, il valait mieux éviter de fumer ?

Ah ouais ?

Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 2:49


Les puffs, les cigarettes jetables électroniques, sont interdites à la vente officiellement depuis hier. Une étape de plus dans la lutte contre le tabagisme. Mais déjà à l'arrivée du tabac en Occident en 1498, il valait mieux éviter de fumer... Vraiment ! Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.

Ah ouais ?
AH OUAIS ? - 827. Pourquoi à l'arrivée du tabac en Occident, il valait mieux éviter de fumer ?

Ah ouais ?

Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 2:25


Les puffs, les cigarettes jetables électroniques, sont interdites à la vente officiellement depuis hier. Une étape de plus dans la lutte contre le tabagisme. Mais déjà à l'arrivée du tabac en Occident en 1498, il valait mieux éviter de fumer...Vraiment ! Ecoutez Ah ouais ? avec Florian Gazan du 26 février 2025.

Micro européen
"Les valeurs de l'Occident sont défendues par des personnes qui ne sont pas forcément nées en Occident", selon la directrice de "La Revue des Deux mondes"

Micro européen

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 4:23


durée : 00:04:23 - Micro européen - par : Marie-Christine VALLET - La célèbre revue d'idées a voulu s'intéresser au "dénigrement des valeurs occidentales" que le philosophe Alain Finkielkraut et Aurélie Julia, directrice de la revue, analysent dans la société actuelle.

Maintenant, vous savez
Pourquoi se fait-on la bise ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 4:26


Voici une tradition française qui nous semble intemporelle ! Trois ans après le premier confinement, la bise est une coutume qui revient peu à peu. Selon une étude de l'Ifop réalisée fin 2021, 91% des Français faisaient la bise pour saluer un proche avant la pandémie de Covid-19. Après le confinement, le chiffre chute à 29%. Aujourd'hui, 40% des Français déclarent se faire la bise pour se dire bonjour. En Occident, il faut remonter jusqu'à la Rome antique pour trouver les premières traces de la bise, qui s'appelait plutôt “le baiser”. Il en existe trois types, chacun sur la bouche. La distinction entre le baiser intime et celui de la salutation a rendu cette pratique assez connotée au Moyen Âge. Si l'on ajoute à cela l'avènement du catholicisme et l'omnipotence de l'Église, la bise a dû subir plusieurs transformations à cette période. D'où vient la bise ? Comment a-t-elle évolué au fil des siècles ? Pourquoi fait-elle partie de notre quotidien ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Date de première diffusion : 18 mars 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que la méthode "bisou", qui permet de lutter contre l'achat compulsif ? Qu'est-ce que le Fika, cette méthode suédoise pour traverser l'hiver ? Qu'est-ce que le blue Monday ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

TOCSIN PODCAST
La Matinale Tocsin du 07/01 : la guerre peuple/élites fait rage partout en Occident ! Avec Ghislain Benhessa et Nikola Mirkovic

TOCSIN PODCAST

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 135:29


La matinale Tocsin du 7 janvier avec Clémence Houdiakova et notamment le retour d'Auboutouite ! 2:30 Les nouvelles règles du DPE : la chasse aux propriétaires continue Avec Christophe Demerson, président du think tank “35 millions de petits propriétaires”15:00 Tocsin au cœur de la révolte des agriculteurs : nos journalistes témoignent ! Avec Corentin Perrigny, journaliste à Tocsin ;Et Roxane d'Espalungue, journaliste à Tocsin40:00 La guerre entre le peuple et les élites fait rage dans tout l'Occident ! Avec Ghislain Benhessa, avocat, docteur en droit, enseignant à l'Université de Strasbourg, auteur de “Le référendum impossible : comment faire taire le peuple” (préfacé par Michel Onfray, éditions l'Artilleur) : Et Nikola Mirkovic, analyste géopolitique, président de l'Association Ouest-Est, auteur de “L 'Amérique Empire” (éditions Temporis)1:20:00 Le coup de marteau d'AuBonTouiteFrançais1:30:00 Gouvernement : peut-on espérer un budget en 2025 ?Avec Philippe Herlin, économiste spécialiste des questions monétaires, auteur de “Bitcoin : comprendre et investir. Guide pratique des cryptomonnaies” réédité chez Eyrolles (sortie le 9 janvier)Se procurer l'ouvrage : https://www.editions-eyrolles.com/livre/bitcoin-comprendre-et-investir-2e-editionPour soutenir Tocsin activement : https://www.tocsin-media.fr/message-important-aux-soutiens-de-tocsin/Pour nous faire vos remarques, vos demandes d'invités, vos problèmes etc : podcast.tocsin@gmail.comMerci pour votre soutien !#tocsin #liberte #politique #debat #alternatif #houdiakova #mediaalternatif #agriculteur #mercadal #jardin #coordinationrurale #policier #gendarme #direct #barrages #terrain #dpe #demerson #proprietaire #aubontouitefrancais #bitcoin #herlin #budget #cryptomonnaie Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Maintenant, vous savez
Quelles sont les 3 traditions de Noël les plus bizarres du monde ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 3:59


En Occident, Noël se fête le 25 décembre pour célébrer la naissance de Jésus. Cette date a été fixée vers l'an 300 après J.C. Mais cela fait bien plus longtemps que plusieurs civilisations glorifient la fin de l'année, notamment parce qu'elle symbolise le renouveau de la vie. Mais la fête de Noël s'est très bien exportée avec le temps. Le Brésil, L'Éthiopie, le Japon ou encore l'Égypte. Tous ces pays, à l'origine, très loin de la religion chrétienne, célèbrent pourtant la naissance du petit Jésus… à leur manière.  Comment ça, à leur manière ? Quelles sont les traditions les plus originales ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso.  À écouter aussi : Pourquoi décore-t-on notre sapin à Noël ? Gérard Depardieu : peut-on retirer une Légion d'honneur ? Pourquoi les Japonais mangent-ils du KFC à Noël ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Prremière diffusion : 21 décembre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Conscience Soufie
La sainteté au féminin, La Dame de Beauté : l'amour courtois d'Orient en Occident de Michael Barry

Conscience Soufie

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 69:46


Nous nous retrouvons aujourd'hui, pour une conférence dans le cadre de notre cycle sur La sainteté au féminin, La Dame de Beauté : l'amour courtois d'Orient en Occident de Michael Barry. Écrivain américain francophone et persanophone, professeur au département d'études proche-orientales de l'Université de Princeton, ancien président du comité de conseil du département d'art islamique du Metropolitan Museum of Art de New York, Michael Barry est un spécialiste de la miniature persane internationalement reconnu. Il est l'auteur de nombreux ouvrages portant sur l'art islamique, et sur l'histoire et la géopolitique de l'Afghanistan. On peut citer, parmi ses ouvrages : Le cri afghan (L'Asiathèque, 2021), L'art figuratif en Islam médiéval (Flammarion, 2004), Massoud : De l'islamisme à la liberté (Louis Audibert, 2002), Le Royaume de l'insolence, l'Afghanistan : 1504-2001 (Flammarion, 1984, rééd. 2002). Pour plus d'informations visitez notre site: https://consciencesoufie.com/

Easy French: Learn French through authentic conversations | Conversations authentiques pour apprendre le français

En Occident, on utilise souvent le terme "Millenial" pour parler de la génération dans les années 80 et 90, et "Gen Z" pour celle née dans les années 2000. Qu'est-ce qui différencie ces 2 générations, dans leur rapport à la technologie

Les Archives des Rendez-vous de l'Histoire
L'origine de la monnaie en Occident - Olivier Picard

Les Archives des Rendez-vous de l'Histoire

Play Episode Listen Later Nov 12, 2024 48:21 Transcription Available


Lors de l'édition des Rendez-vous de l'histoire sur "L'argent, en avoir ou pas", Olivier Picard, historien, archéologue et numismate, était intervenu sur l'apparition de la monnaie en Occident. (00:00) Générique(00:33) Présentation du sujet(01:00) La quête des métaux précieux et l'exploitation des gisements antiques(04:59) La création des premières monnaies en Lydie vers 600 avant Jésus-Christ(08:58) La monnaie, résultat de trois innovations : le sceau, l'échelle de valeurs, la loi de la Cité(21:41) Les premières monnaies faites d'électrum, alliage entre or et argent(24:22) Les types monétaires : les images imprimées sur les faces des pièces(31:36) Fin du premier système monétaire suite à la destruction du royaume de Lydie et l'abandon de l'électrum(33:51) Le réseau de navigation de l'île d'Égine et son système monétaire au milieu du VIe siècle avant Jésus-Christ(43:22) La monnaie, une conception politique et un instrument d'Empire(46:06) L'or ou l'argent ? Quel métal privilégié pour les monnaies ?Communication d'Olivier Picard issue de la neuvième édition des Rendez-vous de l'histoire sur le thème "L'argent, en avoir ou pas" en 2006.Voix du générique : Michel Hagnerelle (2006), Michaelle Jean (2016), Michelle Perrot (2002) https://rdv-histoire.com/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Nuits de France Culture
Les lundis de l'Histoire - "La Peur en Occident XIV-XVIIIème siècles" (1ère diffusion : 11/12/1978)

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 11, 2024 85:00


durée : 01:25:00 - Les Nuits de France Culture - par : Mathilde Wagman - - réalisation : Virginie Mourthé

L'opinion de Nicolas Beytout
Trump réélu : en Occident, la révolte du «plouc-émissaire»

L'opinion de Nicolas Beytout

Play Episode Listen Later Nov 7, 2024 3:48


Dans cet épisode de l'Édito Politique, Vincent Trémolet de Villers analyse en profondeur les enseignements que la France peut tirer de la victoire inattendue de Donald Trump aux élections présidentielles américaines.

Les Grandes Gueules
Face aux GG - Aziliz Le Corre, auteure de ‘L'enfant est l'avenir de l'homme' : “En occident, la démographie baisse et les discours sur la natalité sont tous négatifs, c'est un problème !” - 01/10

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Oct 1, 2024 1:13


Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Frédéric Farah et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Quoi de neuf en Histoire ?
Episode 95, Les Suaires du Christ en Occident, par Nicolas Sarzeaud

Quoi de neuf en Histoire ?

Play Episode Listen Later Aug 26, 2024 56:47


Saviez-vous qu'il n'existe pas un seul Suaire en Europe, mais une centaine ? Comment expliquer une telle abondance, pour un linceul qui devrait être unique ? Nicolas Sarzeaud étudie les fonctions que les suaires se sont vus attribuées depuis le Moyen-Age, et les questionnements surgis avec les progrès techniques depuis deux siècles. En bonus, l'histoire du Suaire de Turin et la mise au clair des débats sur son éventuelle authenticité. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Au cœur de l'histoire
INTERVIEW - D'Athènes à nos jours : histoire de l'homosexualité en Occident

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Jun 14, 2024 35:54


Comment l'homosexualité a-t-elle été perçue au cours de l'histoire en Occident ? Virginie Girod remonte le fil du temps en compagnie de l'historien Jean-Christophe Courtil. Le terme homosexualité en lui-même est un terme "extrêmement récent" rappelle l'historien. "Il apparaît dans la deuxième moitié du XIXème siècle lorsque les premiers psychiatres allemands développent des théories sur l'homosexualité comme une maladie mentale". Il est donc anachronique pour parler de l'Antiquité, où "il n'existe même pas de mot pour désigner la sexualité". Dans la Grèce Antique, "les pratiques homosexuelles sont incluses dans la paideia, l'éducation du citoyen, avec la pédérastie" souligne le spécialiste de la sexualité dans l'Antiquité. Cette dernière correspond à une relation d'apprentissage codifiée entre un jeune homme et un modèle plus âgé, il n'est pas question d'attirance sexuelle. Les Romains, eux, n'adhèrent pas aux rapports homosexuels entre citoyens, mais uniquement avec des esclaves. C'est une société qui met au premier plan la conquête. Les hommes sont ceux qui agissent alors que les femmes dans la représentation ont plutôt tendance à être passive". Ce qui vaut aussi pour la sexualité. L'arrivée du christianisme représente un changement de paradigme. Le sexe sans visée reproductive est perçu comme un péché et les pratiques homosexuelles sont condamnées, jusqu'à la peine de mort. Des siècles plus tard, la Révolution française se donne pour objectif de "débarrasser la loi française de tous les vestiges des crimes inventés par la monarchie et par le catholicisme" et dépénalise le crime de sodomie. La loi de 1982 supprime une discrimination sur l'âge de la majorité sexuelle. Thèmes abordés : histoire, homosexualité, Antiquité, Révolution française, Christianisme, régime de Vichy "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier et Nathan Laporte- Réalisation : Clément Ibrahim- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte- Promotion et Coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !

Ian & Frank
La guerre CULTURELLE américaine s'impose partout en OCCIDENT !

Ian & Frank

Play Episode Listen Later Apr 30, 2024 39:18


Aujourd'hui dans le podcast, on commente les manifestations/campements propalestiniens de plus en plus présents dans les campus universitaires à travers le monde. Le sujet amène Frank et Ian à parler de la dégradation des institutions universitaires, de leur allergie aux débats d'idées ainsi qu'aux groupes radicaux qui profitent de ces événements militants pour faire du recrutement sur place. DANS LA PARTIE PATREON, on commence avec une longue discussion sur le manque de discipline des individus dans nos sociétés d'aujourd'hui et du fait que de moins en moins de personnes se tiennent debout pour ce qu'elles croient juste ou pour défendre leur position. Par la suite, Frank nous présente la nouvelle "Top Gun" du système de santé québécois : Geneviève Biron, une gestionnaire dans la médecine privée. Plusieurs intervenants dans les médias sont déjà offusqués du fait qu'elle vient du privé et non du public. On termine avec un montage fait par Joey du podcaster américain Tim Pool qui présente sa définition élargie du wokisme. TIMESTAMPS 0:00 Intro 0:55 Les boomers non-boomers 9:21 Manifestations pro-Palestine sur les campus 15:13 Plus aucun débat à l'université 25:45 Le camp propalestinien à McGill sera démantelé 31:11 Les communistes toujours présents 37:17 À venir dans le Patreon N'OUBLIEZ PAS VOTRE 10% de RABAIS POUR ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠RANCHBRAND.CA⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ AVEC LE CODE «IAN10» Le livre de FRANK ici : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://www.amazon.ca/-/fr/Frank-Fournier/dp/B0BW2H65G5/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=1677072629&sr=8-1⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ La Boutique du Podcast : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://ian senechal.myspreadshop.ca/all?lang=fr⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ Ian & Frank : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://open.spotify.com/show/6FX9rKclX7qdlegxVFhO3B?si=afe46619f7034884 ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ Le Trio Économique : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://open.spotify.com/show/0NsJzBXa8bNv73swrIAKby?si=85446e698c744124⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ Le Dédômiseur : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://open.spotify.com/show/0fWNcURLK6TkBuYUXJC63T?si=6578eeedb24545c2 ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ PATREON ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Patreon.com/isenechal⁠⁠⁠ --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/ian-snchal/message

Maintenant, vous savez
Pourquoi le noir est-il la couleur du deuil ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Apr 25, 2024 4:37


En Occident, depuis l'Antiquité, les cérémonies funéraires sont associées à des tenues très codifiées. Au Moyen-Âge, on voit aussi apparaître des vêtements réservés aux veuves dont la guimpe, un voile qui recouvre leur tête, cou et épaules et qu'elles portent pendant plusieurs mois... Cette coutume de “porter le deuil” s'impose en Europe et est particulièrement stricte à l'époque Victorienne, en Angleterre. La reine dicte aux veuves de porter, pendant au moins un an, des tenues de deuil spécifiques, noires, jusqu'aux bijoux. Aujourd'hui, ces coutumes ont disparu mais le noir est toujours synonyme de funérailles en Occident.  C'est le cas depuis toujours ? Pourquoi le noir ? Et dans d'autres parties du monde, comment le deuil est-il exprimé ? Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. À écouter aussi : Comment reconnaître un brouteur, cet arnaqueur aux sentiments ? Qu'est-ce que la transvestigation qui s'attaque aux femmes célèbres ? Pourquoi les récits de faits-divers nous aident-ils à nous endormir ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

C dans l'air
Moscou: Daech revendique, Poutine pointe l'Ukraine - L'intégrale

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 23, 2024 64:49


C dans l'air du 23 mars 2024 - Terrorisme : Moscou frappé en plein cœur L'effroi. Un attentat a été commis hier au Crocus City Hall de Krasnogorsk, à la périphérie de Moscou. Le bilan s'élève désormais à 133 morts, a annoncé le Comité d'enquête de la Fédération de Russie, sur Telegram. L'Etat islamique au Khorassan, une branche afghane de l'organisation, a revendiqué l'attaque dès hier soir. Le groupe terroriste affirme que l'attentat a été commis par quatre de ses combattants. Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé aujourd'hui que le dimanche 24 mars serait un jour de deuil national, dans un discours retransmis à la télévision. Il a qualifiée cette attaque d'« acte terroriste sanglant et barbare ». Vladimir Poutine a aussi assuré que tous les auteurs, organisateurs et commanditaires de ce crime seraient "justement et inévitablement punis ». Le président russe a assuré samedi, dans une allocution télévisée, que "les quatre auteurs directs, tous ceux qui ont tiré et tué des personnes", avaient été arrêtés alors qu'ils « tentaient de fuir et se dirigeaient vers l'Ukraine ». Kiev a de son côté fermement démenti toute implication dans l'attaque. Les réactions à cette attaque ne se sont pas faites attendre. Le président chinois, Xi Jinping, a présenté aujourd'hui ses « condoléances » à son homologue russe. L'Inde s'est dit « solidaire » de la Russie. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a condamné une attaque « inacceptable ». En Occident, Londres condamne « avec la plus grande fermeté l'attaque terroriste », tout comme le chancelier allemand, Olaf Scholz. Emmanuel Macron a également dénoncé cet attentat. Ce n'est pas la première fois que l'Etat Islamique frappe la Russie. Si l'organisation a perdu la mainmise territoriale qui fut la sienne en Syrie et en Irak, du temps du "califat", elle conserve dans cette région de nombreux combattants. Elle semble en guerre contre le monde entier et perpétue depuis de nombreux attentats terroristes un peu partout sur la planète. Des pays musulmans, comme l'Afghanistan, ont récemment été touchés, tout comme la Russie hier. Et les pays occidentaux sont également ciblés. Cette attaque à Moscou interroge donc sur l'état de la menace terroriste en France, à quelques mois des Jeux Olymiques de Paris. D'autant que des menaces d'attentat contre des établissements scolaires des Hauts-de-France ont été diffusées, aujourd'hui et hier soir, via leurs espaces numériques de travail piratés. Une cinquantaine d'établissements d'Ile-de-France, principalement des lycées, avaient déjà fait l'objet de menaces similaires, mercredi et jeudi. Le 2 décembre dernier, un touriste allemand est mort à Paris, sous les coups d'un assaillant armé d'un couteau et d'un marteau. Moins de deux mois plus tôt, Dominique Bernard, un enseignant âgé de 57 ans, était tué dans l'enceinte du lycée Gambetta-Carno d'Arras suite à une attaque au couteau. Deux personnes avaient également été blessées. Depuis l'attentat contre “Charlie Hedo”, le 7 janvier 2015, les attentats islamistes qui ont fait plus de 260 morts dans l'Hexagone. Si la Russie a été durement frappée sur son sol hier, sa guerre en Ukraine se poursuit. Deux ans après le début du conflit, Moscou change de ton et de mots. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov admet en effet dans un entretien accordé au média Argoumenty I Fakty, que son pays est « en état de guerre » contre l'Ukraine. C'est la fin d'un tabou. Et cette nouvelle donne sémantique pourrait également signifier l'approche une mobilisation massive. Durant la campagne électorale russe, Vladimir Poutine, depuis largement réélu, avait affirmé qu'il y aurait plus d'efforts à fournir en Ukraine. Son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, vient en outre d'annoncer son intention de créer deux nouvelles armées d'ici la fin de l'année. Sur le terrain, la campagne de bombardements russe est extrêmement soutenue ces derniers jours. Le pays a massivement frappé les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Zaporijjia est au bord du black-out. Huit missiles russes ont en effet touché dans la nuit de jeudi à vendredi la plus grande centrale hydroélectrique d'Ukraine. Cette même nuit, pas moins de 90 missiles et 60 drones explosifs ont frappé le pays, soit l'une des attaques les plus importantes de ces derniers mois. Le bilan est d'au moins cinq morts et plusieurs blessés. Quelles conséquences l'attentat de Moscou aura-t-il pour la Russie et sur Vladimir Poutine ? Quel est l'état de la menace terroriste en France ? Combien de temps l'Ukraine pourra-t-elle tenir face aux bombardements russes ? LES EXPERTS : - WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes - France 24 - Alban MIKOCZY- Grand reporter pour France Télévisions, ancien correspondant en Russie - Manon LOIZEAU - Journaliste - Réalisatrice, spécialiste de la Russie - PASCAL BONIFACE - Directeur de l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Aujourd'hui l'économie
Pourquoi la saisie des avoirs russes gelés en Occident tarde à se réaliser

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Feb 28, 2024 3:03


La saisie des avoirs russes gelés sur des comptes occidentaux depuis le début de la guerre en Ukraine continue à diviser le G7. Les Américains ont du mal à lever les réticences des Européens. Le sujet sera discuté lors de la réunion du G7 Finances qui se tient ce mercredi à Sao Paulo, au Brésil. Saisir du jour au lendemain 260 milliards d'euros et les remettre à l'Ukraine, c'est tentant. Surtout au moment où les Occidentaux peinent à maintenir le niveau de l'aide nécessaire à l'Ukraine pour résister à l'offensive russe. Une telle opération s'est déjà faite, mais pas sur un montant aussi important et pas non plus au détriment d'un belligérant aussi belliqueux. Les Européens ont la main sur les deux tiers des avoirs gelés de la Banque centrale russe, ils estiment par conséquent être plus exposés aux éventuelles ripostes de cette saisie record. Comme une avalanche de poursuites judiciaires et des mesures de rétorsion financière de nature à fragiliser l'euro.À lire aussiGuerre en Ukraine: l'UE gèle 17 milliards d'euros d'avoirs d'oligarques et entités russesLes craintes des Européens à relativiser ?À en croire Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, qui a réaffirmé hier, mardi 27 février, que la saisie était la meilleure option possible, l'opération est sans risque pour le dollar comme pour les autres devises occidentales. Les banques centrales des pays émergents, qu'elles soient chinoises ou autres, n'ont pas vraiment d'alternatives pour diversifier leurs réserves, fait-elle remarquer. Les monnaies convertibles les plus échangées et donc les plus recherchées sur le marché des changes ne sont pas encore le renminbi [nom officiel de la monnaie chinoise, NDLR] et encore moins le rouble, mais bien le dollar, la livre sterling, le franc suisse, le yen et l'euro. L'histoire récente conforte l'approche de la secrétaire au Trésor. La saisie des avoirs russes n'a pas engendré de retraits paniques et massifs de la part des banques centrales des pays émergents. La menace sur les sociétés étrangères encore présentes en RussieLa Russie menace également de s'en prendre aux avoirs des sociétés occidentales encore présentes sur son territoire. Là aussi, le pouvoir de nuisance paraît faible, puisque le mal est déjà fait. Les sociétés étrangères sont de fait empêchées de rapatrier leurs avoirs. Sur le plan économique, les retombées redoutées par les Européens sont exagérées, estime l'analyste Alexander Kolyandr dans une tribune publiée par la fondation américaine Carnegie pour la paix internationale. Les Européens ont fait un premier geste en décidant de remettre à l'Ukraine les intérêts produits par ces avoirs. Ils ont besoin de gage supplémentaire pour aller au-delà. Si leur monnaie venait à chuter du fait de cette saisie, c'est le coût de la dette qui s'envole, un fardeau supplémentaire pour la région déjà très affaiblie par la guerre à ses portes.À lire aussiLes sanctions contre la Russie sont-elles vraiment efficaces ?Un tour de passe-passe juridique pour sortir de l'impassePour sortir de l'impasse, ces avoirs pourraient non pas être saisis, mais utilisés comme garantie à un emprunt émis par Kiev d'un montant équivalent pour financer sa reconstruction, proposent un collectif d'experts juridiques. L'administration américaine veut aboutir à une solution avant l'élection présidentielle de novembre qui pourrait compromettre ce scénario si Donald Trump venait à l'emporter. L'objectif est donc de trouver à un consensus au sommet du G7 prévu en Italie au mois de juin.

Les Nuits de France Culture
L'autre scène ou les vivants et les dieux - Origines de la connaissance de la métaphysique orientale en occident (1ère diffusion : 06/03/1978)

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Jan 17, 2024 91:27


durée : 01:31:27 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Par Claude Mettra - Avec Elémire Zolla (écrivain, philosophe et historien des idées)

Maintenant, vous savez
Quelles sont les 3 traditions de Noël les plus bizarres du monde ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Dec 21, 2023 3:59


En Occident, Noël se fête le 25 décembre pour célébrer la naissance de Jésus. Cette date a été fixée vers l'an 300 après J.C. Mais cela fait bien plus longtemps que plusieurs civilisations glorifient la fin de l'année, notamment parce qu'elle symbolise le renouveau de la vie. Mais la fête de Noël s'est très bien exportée avec le temps. Le Brésil, L'Éthiopie, le Japon ou encore l'Égypte. Tous ces pays, à l'origine, très loin de la religion chrétienne, célèbrent pourtant la naissance du petit Jésus… à leur manière.  Comment ça, à leur manière ? Quelles sont les traditions les plus originales ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso.  À écouter aussi : Pourquoi décore-t-on notre sapin à Noël ? Gérard Depardieu : peut-on retirer une Légion d'honneur ? Pourquoi les Japonais mangent-ils du KFC à Noël ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Aujourd'hui l'économie
Les avoirs russes bloqués en Occident bientôt saisis en faveur de l'Ukraine?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Dec 18, 2023 2:55


Pour venir en aide à l'Ukraine, les Occidentaux sont prêts à saisir les avoirs de la Banque centrale de Russie déposés à l'Ouest. Cette option jusqu'alors taboue commence à être sérieusement envisagée au sein du G7. C'est une demande pressante de l'Ukraine. Dans sa vidéo quotidienne adressée à la nation, Volodymyr Zelensky a confirmé dimanche 17 décembre avoir abordé le sujet lors de sa visite aux États-Unis, spécifiant que le G7 était le mieux placé pour intervenir. Selon l'une des sources américaines du Financial Times, le club des pays riches pourrait faire une annonce en ce sens en février, autour du deuxième anniversaire du début de la guerre déclenchée par la Russie.David Cameron, l'ancien Premier ministre britannique et actuel ministre des Affaires étrangères, plaide en faveur d'une confiscation de ses avoirs. En visite lui aussi aux États-Unis, il a indiqué que son pays était prêt à travailler sur le sujet avec Washington, c'est-à-dire sans attendre l'Union européenne, beaucoup plus timorée sur la question.IncertitudeLa France, l'Allemagne et la Belgique sont les plus réservés. Ces trois pays redoutent que la saisie ne fasse fuir les capitaux des États autoritaires refroidis par ces décisions unilatérales. Et ils craignent bien sûr d'être les premiers à en faire les frais parce que les deux tiers des réserves en devises de la Banque centrale russe gelées dorment dans des établissements européens. 200 milliards d'euros environ sont déposés en Europe, on parle au total d'un pactole de 275 milliards d'euros, de quoi faire rêver les Ukrainiens.C'est deux fois plus que ce que les Occidentaux leur ont déjà accordé. Et c'est très proche du coût de la reconstruction. Les avoirs russes pourraient donc financer ce chantier dès aujourd'hui. Moscou est censé payer les dommages causés par son armée, une fois la paix revenue. Mais cette hypothèse parait bien improbable tant que Vladimir Poutine reste au Kremlin.De quoi aussi soulager Américains et Européens qui ont aujourd'hui le plus grand mal à débloquer les 100 milliards de dollars promis à l'Ukraine pour 2024. Aux États-Unis, le congrès ralentit le processus et en Europe c'est la Hongrie qui met son veto. Dans cet environnement très incertain, où le mouvement de solidarité en faveur de l'Ukraine commence à s'essouffler, le recours à une nouvelle source de financement qui ne pèsera pas sur les comptes publics est donc politiquement plus que bienvenu. Trouver un accordAprès l'invasion du Koweït par l'Irak, les États-Unis avaient bloqué des fonds irakiens pour les transférer à l'organe des Nations unies chargé de venir en aide aux victimes de cette guerre. Pour le moment, les 27 étudient la possibilité de transférer les profits réalisés sur les avoirs gelés. De son côté, la Belgique a promis de taxer ces profits et de reverser la recette à l'Ukraine. Les solutions techniques sont sur la table, reste à trouver un accord, comme pour les sanctions sur le pétrole ou les diamants russes, il faudra sans doute encore des mois et des mois de tractations pour aboutir.À lire aussiRussie: la gestion de l'aéroport international de Saint-Pétersbourg reprise en main par le Kremlin

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Israël / Hamas : y'a t'il un « djihadisme d'atmosphère » en Occident ?

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Dec 14, 2023 17:03


Aujourd'hui dans 'Punchline', Laurence Ferrari et ses invités reviennent sur les récentes tentatives d'attentats déjouées en Europe et sur la situation entre Israël et le Hamas en compagnie de Gilles Kepel, spécialiste de l'Islam.

Maintenant, vous savez
Pourquoi se fait-on la bise ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Dec 3, 2023 4:26


Voici une tradition française qui nous semble intemporelle ! Trois ans après le premier confinement, la bise est une coutume qui revient peu à peu. Selon une étude de l'Ifop réalisée fin 2021, 91% des Français faisaient la bise pour saluer un proche avant la pandémie de Covid-19. Après le confinement, le chiffre chute à 29%. Aujourd'hui, 40% des Français déclarent se faire la bise pour se dire bonjour. En Occident, il faut remonter jusqu'à la Rome antique pour trouver les premières traces de la bise, qui s'appelait plutôt “le baiser”. Il en existe trois types, chacun sur la bouche. La distinction entre le baiser intime et celui de la salutation a rendu cette pratique assez connotée au Moyen Âge. Si l'on ajoute à cela l'avènement du catholicisme et l'omnipotence de l'Église, la bise a dû subir plusieurs transformations à cette période. D'où vient la bise ? Comment a-t-elle évolué au fil des siècles ? Pourquoi fait-elle partie de notre quotidien ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Date de première diffusion : 18 mars 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que la méthode "bisou", qui permet de lutter contre l'achat compulsif ? Qu'est-ce que le Fika, cette méthode suédoise pour traverser l'hiver ? Qu'est-ce que le blue Monday ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Livre Noir
Pierre Martinet, Ex DGSE : "Une partie du monde musulman souhaite la Charia en Occident !"

Livre Noir

Play Episode Listen Later Nov 29, 2023 66:21


  Ancien du service action de la DGSE, Pierre Martinet revient sur son parcours exceptionnel au sein des renseignements français, ainsi que sa prise d'otage en 2011 en Libye. À travers son expérience au cœur des réseaux islamistes, il nous livre également son constat sur notre pays, et sur le destin qui l'attend si rien ne change.  Soutenez-nous sur Tipeee !

Le débat des grandes voix
Le totalitarisme est-il toujours présent en Occident ?

Le débat des grandes voix

Play Episode Listen Later Nov 10, 2023 18:53


Tous les vendredis soir de 19h30 à 20h, Pierre de Vilno reçoit ses invités dans Panorama, votre rendez-vous société sur vos habitudes, vos craintes et vos envies.

Le débat
La guerre Israël-Hamas importée ? Les actes antisémites se multiplient en Occident

Le débat

Play Episode Listen Later Nov 8, 2023 46:11


Plus de 1 000 actes antisémites ont été recensés en France depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre. C'est deux fois plus qu'au cours de l'année 2022. Quelque 500 personnes ont été interpellées, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. En Allemagne, une crèche pourrait renoncer au nom d'Anne Frank car la directrice estime que l'histoire de l'adolescente juive morte dans un camp de concentration est difficile à comprendre pour les plus petits. Le conseil municipal devrait finalement s'y opposer. 

La suite de l'Histoire, l'intégrale
Rites funéraires et pratiques mortuaires en Occident

La suite de l'Histoire, l'intégrale

Play Episode Listen Later Nov 1, 2023 54:40


Les pratiques funéraires en disent long sur les sociétés et les civilisations. Du tombeau du Christ aux rites de crémation actuels, retour sur 2000 ans de rites autour des défunts.

Les Nuits de France Culture
Eugène Green : "le baroque représente l'apogée du théâtre en Occident"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 26, 2023 20:00


durée : 00:20:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 1996, Régis Labourdette consacrait une série de "Chemins de la connaissance" à la théâtralité baroque. Eugène Green était invité à parler dans l'une des émissions sur le thème du "masque et du sacré". - invités : Eugène Green Cinéaste et écrivain

L’Heure du Monde
"L'Heure du Monde" en public : Poutine, vingt ans d'aveuglement en Occident

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jun 28, 2023 85:29


Pour ce premier épisode de « l'Heure du Monde » enregistré en public, Jean-Guillaume Santi, présentateur du podcast, reçoit Sylvie Kauffmann, éditorialiste et spécialiste des relations internationales. Elle nous explique pourquoi l'Occident n'a pas vu venir Vladimir Poutine, alors que celui-ci n'a jamais caché son désir de restaurer l'hyperpuissance russe.Un épisode de Esther Michon, Dorali Mensah et Adèle Ponticelli. Réalisation : Amandine Robillard et I Shot. Musique du générique : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.

Maintenant, vous savez
Pourquoi se fait-on la bise ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Mar 18, 2023 4:26


Voilà une tradition française qui nous semble intemporelle ! Trois ans après le premier confinement, la bise est une coutume qui revient peu à peu. Selon une étude de l'Ifop réalisée fin 2021, 91% des Français faisaient la bise pour saluer un proche avant la pandémie de Covid-19. Après le confinement, le chiffre chute à 29%. Aujourd'hui, 40% des Français déclarent se faire la bise pour se dire bonjour. En Occident, il faut remonter jusqu'à la Rome antique pour trouver les premières traces de la bise, qui s'appelait plutôt “le baiser”. Il en existe 3 types, chacun sur la bouche. La distinction entre le baiser intime et celui de la salutation a rendu cette pratique assez connotée au Moyen-âge. Si l'on ajoute à cela l'avènement du catholicisme et l'omnipotence de l'Église, la bise a dû subir plusieurs transformations à cette période. D'où vient la bise ? Comment a-t-elle évolué au fil des siècles ? Pourquoi fait-elle partie de notre quotidien ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Qu'est-ce que la méthode "bisou", qui permet de lutter contre l'achat compulsif ? Qu'est-ce que le Fika, cette méthode suédoise pour traverser l'hiver ? Qu'est-ce que le blue Monday ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
Il y a un danger à promouvoir le voile en Occident, dit Me Maryam Meylen

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Mar 16, 2023 12:21


Le texte de Me Maryam Meylen sur les droits des femmes en Iran intitulé « Femme, vie, assassinée » lui a permis de remporté le premier prix du concours de plaidoiries des droits humains du Mémorial de Caen. Entrevue avec Me Maryam Meylen, avocate iranienne.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Un jour dans le monde
Zelensky est davantage vénéré en Occident qu'en Ukraine

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Feb 21, 2023 4:13


durée : 00:04:13 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - [En direct de Kiev] Un an après le début de la guerre en Ukraine, alors que Vladimir Poutine a répété ce matin sa détermination à poursuivre la guerre, il y a un décalage entre l'image de Volodymyr Zelensky en Occident et son image en Ukraine. Nous le vénérons davantage que les Ukrainiens.

InterNational
Zelensky est davantage vénéré en Occident qu'en Ukraine

InterNational

Play Episode Listen Later Feb 21, 2023 4:13


durée : 00:04:13 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - [En direct de Kiev] Un an après le début de la guerre en Ukraine, alors que Vladimir Poutine a répété ce matin sa détermination à poursuivre la guerre, il y a un décalage entre l'image de Volodymyr Zelensky en Occident et son image en Ukraine. Nous le vénérons davantage que les Ukrainiens.

Maintenant, vous savez
Pourquoi met-on le couteau à droite et la fourchette à gauche ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Jan 27, 2023 4:12


Quand vous étiez enfants, vos parents vous demandaient de mettre la table. Vous mettiez les assiettes, puis les verres et enfin les couverts. Mais là, vous entendiez “attention c'est la fourchette à gauche et le couteau à droite, n'oublie pas !” Mais… pourquoi ? En Occident, la coutume veut que l'on mette la table de cette manière, c'est tellement automatique qu'on ne se demande même plus pourquoi on fait ça. Mais dans Maintenant Vous Savez, on aime décortiquer les traditions alors préparez vous, on va tout vous expliquer. Repartons à la base. En effet, avant de savoir pourquoi on met les couverts d'une certaine manière, renseignons-nous d'abord sur l'origine des couverts. Depuis quand mange-t-on avec des couverts ? Pourquoi le couteau est-il à droite ? Et la fourchette, pourquoi est-elle à gauche ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. À écouter aussi : Pourquoi cache-t-on une fève dans la galette des rois ? Pourquoi dit-on “à tes souhaits” quand quelqu'un éternue ? Comment la couleur des assiettes modifie-t-elle le goût des aliments ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

La suite de l'Histoire, l'intégrale
Rites funéraires et pratiques mortuaires en Occident

La suite de l'Histoire, l'intégrale

Play Episode Listen Later Nov 3, 2022 54:43


Les pratiques funéraires en disent long sur les sociétés et les civilisations. Du tombeau du Christ aux rites de crémation actuels, retour sur 2000 ans de rites autour des défunts.

Tout un monde - La 1ere
Les activités de recrutement de la Chine en Occident

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 19, 2022 9:23


Interview d'Antoine Izambard, journaliste à Challenges et co-auteur du livre "Trahisons à la DGSE"

Tout un monde - La 1ere
Les dérives du bouddhisme tibétain en Occident

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 28, 2022 6:56


Tout un monde - La 1ere
Impact de la guerre en Ukraine sur les stocks et la fabrication des armes en Occident

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 22, 2022 6:30


Paroles d'histoire
258. Histoire d'un livre : Georges Duby, Michelle Perrot, Histoire des femmes en occident (3): réception d’une œuvre

Paroles d'histoire

Play Episode Listen Later Sep 13, 2022 51:29


Une série documentaire en trois épisodes de Paroles d'histoire, à l'occasion des 30 ans de la publication des volumes en France de l'Histoire des femmes en occident. (1) Genèse d'un projet (2) Fabrication d'une série (3) Réception d'une œuvre Entretiens avec Christine Bard, Roger Chartier, Jacques Dalarun, Arlette Farge, Christiane Klapisch-Zuber, Michelle Perrot, Pauline Schmitt-Pantel, … Continue reading "258. Histoire d'un livre : Georges Duby, Michelle Perrot, Histoire des femmes en occident (3): réception d'une œuvre"

Paroles d'histoire
257. Histoire d'un livre : Georges Duby, Michelle Perrot, Histoire des femmes en occident (2): fabrication d’une série

Paroles d'histoire

Play Episode Listen Later Sep 13, 2022 58:38


Plan pour le volume 2 de l'histoire des femmes, 1987 (fonds Perrot, AN) Une série documentaire en trois épisodes de Paroles d'histoire, à l'occasion des 30 ans de la publication des volumes en France de l'Histoire des femmes en occident. (1) Genèse d'un projet (2) Fabrication d'une série (3) Réception d'une œuvre Entretiens avec Christine … Continue reading "257. Histoire d'un livre : Georges Duby, Michelle Perrot, Histoire des femmes en occident (2): fabrication d'une série"

Paroles d'histoire
256. Histoire d'un livre : Georges Duby, Michelle Perrot, Histoire des femmes en occident (1) genèse d'un projet

Paroles d'histoire

Play Episode Listen Later Sep 12, 2022 44:55


Vito Laterza, Michelle Perrot et Georges Duby circa 1988 Une série documentaire en trois épisodes de Paroles d'histoire, à l'occasion des 30 ans de la publication des volumes en France de l'Histoire des femmes en occident. (1) Genèse d'un projet (2) Fabrication d'une série (3) Réception d'une œuvre Entretiens avec Christine Bard, Roger Chartier, Jacques … Continue reading "256. Histoire d'un livre : Georges Duby, Michelle Perrot, Histoire des femmes en occident (1) genèse d'un projet"

Le journal de 8H00
Mort de Mikhaïl Gorbatchev : hommages en Occident, sobres "condoléances" à Moscou

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Aug 31, 2022 15:48


durée : 00:15:48 - Journal de 8 h - Mikhaïl Gorbatchev est mort ce mardi soir. Pour l'Ouest, le dernier dirigeant de l'URSS a œuvré pour la fin de la guerre froide. Pour l'Est, il est responsable du chaos économique qui a suivi. Une disparition, deux points de vue.

Les journaux de France Culture
Mort de Mikhaïl Gorbatchev : hommages en Occident, sobres "condoléances" à Moscou

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 31, 2022 15:48


durée : 00:15:48 - Journal de 8 h - Mikhaïl Gorbatchev est mort ce mardi soir. Pour l'Ouest, le dernier dirigeant de l'URSS a œuvré pour la fin de la guerre froide. Pour l'Est, il est responsable du chaos économique qui a suivi. Une disparition, deux points de vue.

Forum - La 1ere
Le grand débat - Chasse aux sorcières russes en Occident?

Forum - La 1ere

Play Episode Listen Later Mar 14, 2022 19:07


Débat entre Bella Ostromooukhova, maîtresse de conférence de russe à la Sorbonne Université, Stéphane Berthet, vice-recteur de l'Université de Genève et président de la délégation de swissuniversities et Guy Mettan journaliste, député genevois et président de la Chambre de commerce Suisse-Russie.