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Rares sont les marins à avoir goûté à autant de supports, si jeune : à 35 ans, Sam Goodchild, qui vient de boucler le Vendée Globe à la 9e position après 76 jours de course, n'a que le mot "apprendre" à la bouche. Alors, depuis qu'à 15 ans il s'est mis en tête de boucler le tour du monde en solitaire, le jeune Anglais multiplie les expériences.Après une jeunesse vécue aux Antilles sur le bateau familial, il rentre en Angleterre en pension puis intègre le circuit habitable et goûte au match racing, toujours partant pour filer un coup de main pour bricoler. C'est comme ça qu'il rencontre Alex Thomson et Mike Golding et vit le Vendée Globe 2008 de l'intérieur, après des premières transatlantiques et transpacifiques. Il a à peine 18 ans et arrête ses études : il sera marin.Il entre à l'Artemis Offshore Academy, et se lance en Figaro, pour quatre saisons : un apprentissage rude mais précieux, d'autant que, déjà, à côté, il multiplie les piges en Class40, gagnant la Normandy Channel Race en 2012. Quelques mois plus tard, il tombe à la mer lors de la deuxième étape de la Global Ocean Race, récupéré après 40 minutes à l'eau par son équipier Conrad Colman.Pendant ces riches années, il navigue en VOR65, en MOD70, en Imoca, désormais reconnu par les marins français, qui apprécient sa polyvalence... et son français parfait ! Habitué aux projets des autres, il se lance en Class40 pour le Rhum 2018, soutentu par Netflix, mais il démâte quelques jours après le départ. L'année suivante, il fait la rencontre de Leyton, qui lui confie la barre du Figaro, puis celle de l'Ocean Fifty.Cette fois, il a son propre projet, deux saisons complètes - dont une 3e place sur la Transat Jacques Vabre - et un statut de favori au départ de la Route du Rhum 2022 ; malheureusement, il est gravement blessé par sa colonne de winch dès le départ et doit renoncer.La suite était déjà écrite : à peine remis, il prend la barre de l'ancien Imoca de Thomas Ruyant et intègre la structure du Nordiste pour préparer le Vendée Globe, enfin ! En deux saisons, il accumule les places de 3e et décroche un titre de champion du monde Imoca, participe à The Ocean Race avec Holcim PRB, démâte quelques semaines avant le départ mais prend le départ de son tour du monde en solo serein et heureux.Il avait deux objectifs : terminer classé et prendre du plaisir. Objectifs atteints, et maintenant ? Sam Goodchild reconnaît que se remettre en selle n'est pas forcément évident et que réaliser son rêve est un peu vertigineux. Mais, désormais, courir autour du monde n'est plus un rêve, c'est son métier, et il a bien l'intention de continuer à le pratiquer.Diffusé le 22 Avril 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Surnommé «le pionnier de la musique électronique nomade», le DJ et musicien français Molécule explore la planète avec ses micros et ses machines, en quête d'inspiration et de sons. Avec une prédilection pour les lieux extrêmes et surtout la mer. Perché sur un phare en pleine mer, embarqué sur un chalutier breton dans l'Atlantique Nord, isolé dans un petit village du Groënland, au cœur de la glace et de l'hiver arctique, Molécule multiplie, depuis plus de dix ans, les expériences immersives et sonores. Son crédo au bout du micro ? Vivre la force, le génie des lieux, ressentir la puissance des éléments naturels, pour mieux en capter les sons et les mettre en musique, mais aussi en images. Récemment, Molécule, alias Romain De La Haye Sérafini, a ainsi équipé le voilier du skipper Thomas Ruyant d'un dispositif aléatoire d'enregistrement -16 micros et 13 caméras-, durant son tour du monde à la voile en 2020, sur la mythique course du Vendée Globe. De cette expérience, en ressort un film singulier, co-réalisé avec Vincent Bonnemazou: «29 173 miles nautiques», sans commentaires ni voix off, qui tranche avec les récits d'aventure face caméra, qu'on retrouve souvent à propos de ce genre d'exploit sportif. Autre projet marin, autre expérience inédite de notre homme, désormais installé à Cancale, en Bretagne : aller au plus près de la plus grosse vague au monde, celle de Nazaré située au Portugal, pour en capter la fureur et la beauté. Ce qu'il fera, en 2018, avec la complicité de l'élite des surfeurs de grosses vagues qui, eux seuls, savent se mesurer à cette vague pouvant atteindre jusqu'à 30 mètres. Cette fois-ci, ils seront équipés de micros «binaural» dans les oreilles, sur les combis ou les planches. Plaçant le silence et l'écoute au cœur de son travail, Molécule s'inscrit, à sa manière, dans cette longue lignée d'audio-naturalistes ou de collecteurs de musiques traditionnelles qui, tout au long du XXè siècle, ont cherché, à travers le globe, les sons du dehors. Sauf que lui ne le fait pas nécessairement pour rendre compte de manière réaliste des paysages sonores. Il privilégie dans sa musique comme dans ses expéditions, l'accident et l'aventure, dans son sens le plus pur : «ce qui adviendra»… Une rencontre avec Molécule, à l'occasion du Festival du Film d'Aventure de Paris où Molécule et son co-réalisateur Vincent Bonnemazou présentaient leur dernier film. En savoir plus :- Sur l'actualité de l'artiste Molécule qui vient d'achever sa première symphonie avec l'Orchestre de Lille. Performance à venir au Théâtre Zingaro à Paris, les 3 et 4 avril 2025- Sur le dernier film de Molécule et Vincent Bonnemazou : «29173 NM», projeté récemment au Festival du Film d'Aventure de Paris - Sur le field recording ou enregistrement de terrain des sons du dehors- Sur le Festival du Film d'aventure de Paris, organisé au 104 par le voyagiste Terre d'aventures.
Surnommé «le pionnier de la musique électronique nomade», le DJ et musicien français Molécule explore la planète avec ses micros et ses machines, en quête d'inspiration et de sons. Avec une prédilection pour les lieux extrêmes et surtout la mer. Perché sur un phare en pleine mer, embarqué sur un chalutier breton dans l'Atlantique Nord, isolé dans un petit village du Groënland, au cœur de la glace et de l'hiver arctique, Molécule multiplie, depuis plus de dix ans, les expériences immersives et sonores. Son crédo au bout du micro ? Vivre la force, le génie des lieux, ressentir la puissance des éléments naturels, pour mieux en capter les sons et les mettre en musique, mais aussi en images. Récemment, Molécule, alias Romain De La Haye Sérafini, a ainsi équipé le voilier du skipper Thomas Ruyant d'un dispositif aléatoire d'enregistrement -16 micros et 13 caméras-, durant son tour du monde à la voile en 2020, sur la mythique course du Vendée Globe. De cette expérience, en ressort un film singulier, co-réalisé avec Vincent Bonnemazou: «29 173 miles nautiques», sans commentaires ni voix off, qui tranche avec les récits d'aventure face caméra, qu'on retrouve souvent à propos de ce genre d'exploit sportif. Autre projet marin, autre expérience inédite de notre homme, désormais installé à Cancale, en Bretagne : aller au plus près de la plus grosse vague au monde, celle de Nazaré située au Portugal, pour en capter la fureur et la beauté. Ce qu'il fera, en 2018, avec la complicité de l'élite des surfeurs de grosses vagues qui, eux seuls, savent se mesurer à cette vague pouvant atteindre jusqu'à 30 mètres. Cette fois-ci, ils seront équipés de micros «binaural» dans les oreilles, sur les combis ou les planches. Plaçant le silence et l'écoute au cœur de son travail, Molécule s'inscrit, à sa manière, dans cette longue lignée d'audio-naturalistes ou de collecteurs de musiques traditionnelles qui, tout au long du XXè siècle, ont cherché, à travers le globe, les sons du dehors. Sauf que lui ne le fait pas nécessairement pour rendre compte de manière réaliste des paysages sonores. Il privilégie dans sa musique comme dans ses expéditions, l'accident et l'aventure, dans son sens le plus pur : «ce qui adviendra»… Une rencontre avec Molécule, à l'occasion du Festival du Film d'Aventure de Paris où Molécule et son co-réalisateur Vincent Bonnemazou présentaient leur dernier film. En savoir plus :- Sur l'actualité de l'artiste Molécule qui vient d'achever sa première symphonie avec l'Orchestre de Lille. Performance à venir au Théâtre Zingaro à Paris, les 3 et 4 avril 2025- Sur le dernier film de Molécule et Vincent Bonnemazou : «29173 NM», projeté récemment au Festival du Film d'Aventure de Paris - Sur le field recording ou enregistrement de terrain des sons du dehors- Sur le Festival du Film d'aventure de Paris, organisé au 104 par le voyagiste Terre d'aventures.
durée : 00:54:11 - Et je remets le son - par : Matthieu Conquet - Mort de David Lynch, incendies de studios et collections de disques... on reste positif pourtant ce soir avec au menu Joy Crookes, Darkside, Early James, Luther & Rounhaa, Didier Super ou Vaudou Game. On part même faire un tour en mer embarqués dans le Vendée Globe avec Thomas Ruyant et Molécule.
Pour ce sixième épisode de Pos. Report Live, enregistré en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, nous recevons Marie Tabarly, skipper de Pen Duick VI et vainqueure de l'Ocean Globe Race en temps réel ce printemps ; Franck Cammas, marin de la décennie - entre autres - et candidat au Vendée Globe 2028 ; Vincent Riou, vainqueur du Vendée Globe 2004-2005, entre autres.Dans ce nouvel épisode, nous analysons le retour de Yoann Richomme, revenu comme une fusée sur Charlie Dalin, mais aussi l'ensemble des conditions météo qui touchent les différents pelotons et la gestion du rythme par les marins. Franck Cammas faisant tourner de nombreux routages !En vacation, Thomas Ruyant fait entendre une voix claire, le skipper de Vulnerable partage son plaisir d'être en mer, la déception de voir une dorsale l'éloigner de la tête de course étant digérée, avec la perspective d'un bord rapide à venir vers le Horn.Enregistré en public le 16 décembre 2024 de 18h30 à 19h30Diffusé le 17 décembre 2024Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette cinquième édition de Pos. Report Live, enregistrée en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, nous recevons Marine Legendre, team manager du Biotherm Sailing de Paul Meilhat ; Antoine Koch, ingénieur et navigateur, qui a conçu avec le cabinet Finot-Conq les Imoca de Yoann Richomme et Thomas Ruyant ; Charles Caudrelier, vainqueur, en début d'année, de l'Arkea Ultim Challenge à bord du Maxi Edmond de Rothschild, entre autres.Au cours de cette nouvelle édition, nous revenons sur le rythme imprimé par Charlie Dalin en tête de la course et son option payante de rester au sud devant la première grosse dépression de l'Indien, on évalue son impact sur la tête de la flotte et la capacité des poursuivants à revenir ou pas.La vacation avec Charlie Dalin le skipper de Macif Santé Prévoyance a pris un tour particulier puisque si nous l'entendions, lui ne nous recevait pas, nous avons donc mené l'échange en posant nos questions par messages, avec un Charlie qui a bien su jouer le jeu !Enregistré en public le 9 décembre 2024 de 18h30 à 19h30Diffusé le 10 décembre 2024Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La Russie menace d'étendre le conflit en Ukraine et d'utiliser des armes de portée intermédiaire contre les pays soutenant l'Ukraine, après le tir d'un missile jamais utilisé sur le sol ukrainien.La tempête Caetano provoque de fortes chutes de neige et de nombreuses coupures de courant dans le nord-est de la France, perturbant la circulation routière et aérienne.Les agriculteurs français poursuivent leurs mobilisations, notamment à Strasbourg où ils organisent un marché de producteurs locaux pour sensibiliser les citoyens.Le Premier ministre Michel Barnier tente de rassurer les maires de France sur les efforts budgétaires demandés aux collectivités locales.Un nouveau leader émerge sur le Vendée Globe, avec le Français Thomas Ruyant en tête.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cette édition :La Russie menace d'étendre le conflit en Ukraine et d'utiliser des armes de portée intermédiaire contre les pays soutenant l'Ukraine, après le tir d'un missile jamais utilisé sur le sol ukrainien.La tempête Caetano provoque de fortes chutes de neige et de nombreuses coupures de courant dans le nord-est de la France, perturbant la circulation routière et aérienne.Les agriculteurs français poursuivent leurs mobilisations, notamment à Strasbourg où ils organisent un marché de producteurs locaux pour sensibiliser les citoyens.Le Premier ministre Michel Barnier tente de rassurer les maires de France sur les efforts budgétaires demandés aux collectivités locales.Un nouveau leader émerge sur le Vendée Globe, avec le Français Thomas Ruyant en tête.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Pour cette deuxième édition de Pos. Report Live, enregistrée en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, Eric Peron, finisher, en début d'année, de l'Arkea Ultim Challenge sur Adagio, Sophie Faguet, habituée du Figaro et du Class40, en préparation pour la Route du Rhum 2026, et Thomas Gavériaux, le CEO de TR Racing, l'écurie de Thomas Ruyant et Sam Goodchild, sont venus partager leurs regards sur la course.Au programme, une analyse pointue sur le positionnement des groupes de concurrents sur le plan d'eau, l'explication de cette zone de vents faibles qui a redistribué les cartes, et les choix à venir alors que se profile le Pot-au-noir...Et en prime un échange de 15 minutes avec un Romain Attanasio en pleine forme, profitant des conditions "idylliques" de navigation, qui n'a pas manqué de rappeler qu'il savait, fort de ses deux premiers Vendée Globe, que ça n'allait pas durer !Enregistré en public le 18 novembre 2024 de 18h30 à 19h30Diffusé le 19 novembre 2024Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 187e épisode est une nouvelle fois consacré au Vendée Globe, cette fois sous le prisme des designers, puisque les trois invités sont des architectes ayant participé à la conception de certains Imoca au départ, à savoir Antoine Koch, qui, avec le cabinet Finot-Conq, a dessiné Vulnerable de Thomas Ruyant et Paprec Arkéa de Yoann Richomme, Antoine Lauriot Prévost, qui a travaillé au sein du cabinet VPLP Design à la conception de Malizia-Seaexplorer (Boris Herrmann), et Sam Manuard, qui a notamment dessiné Charal 2 pour Jérémie Beyou.Nos trois invités commencent par évoquer leur état d'esprit, à quelques jours du départ de la 10e édition, tous ayant hâte de voir comment “leurs” bateaux respectifs vont se comporter. Antoine Koch raconte ensuite comment, après avoir été surtout navigant, il s'est lancé pour cette campagne dans la conception de Vulnerable et Paprec Arkéa, avec le cabinet Finot-Conq où il avait fait son stage de fin d'études d'architecture navale au début des années 2000.Sam Manuard explique quant à lui comment il a été sollicité par l'équipe de Jérémie Beyou avant même le coup d'envoi du Vendée Globe 2020, le premier Imoca qu'il a dessiné, l'ex L'Occitane d'Armel Tripon, ayant à l'époque marqué les esprits. Antoine Lauriot Prévost explique de son côté que VPLP Design a été contacté par Boris Herrmann à son retour du tour du monde avec un cahier des charges très précis.Tous les trois détaillent ensuite, comment, à partir d'un constat partagé à l'issue du précédent Vendée Globe - difficulté des foilers à garder des vitesses moyennes constantes dans les mers du Sud -, ils ont sorti des carènes finalement assez différentes, avec plus ou moins de “rocker” (arrondi) destiné à faciliter le passage dans la mer, certaines étant plus typées que d'autres, comme Malizia-Seaexplorer, clairement dessinée pour les mers australes.Après avoir évoqué les enseignements tirés sur les deux dernières années et les évolutions apportées aux bateaux sur lesquels ils ont travaillé, les trois architectes finissent par expliquer ce que pourrait être à leurs yeux un Imoca de génération 2028, dossier sur lequel ils planchent tous actuellement.Diffusé le 5 novembre 2024Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Merci à Virtual Regatta qui vous permet de participer, de manière virtuelle, au Vendée Globe avec Legend. Intégrez le classement Legend avec le code LEGENDVR24 en cliquant sur ce lien ➡️ https://click.virtualregatta.com/?li=5431Les 100 premiers gagnent le Fullpack Legend pour la course
Most of the world's raw materials and everyday goods that are moved over long distances—from T-shirts to televisions, cellphones to hospital beds—are packed in large metal boxes the size of tractor-trailers and stacked on ships. A trade group says some 250 million containers cross the oceans every year—but not everything arrives as planned. More than 20,000 shipping containers have tumbled overboard in the last decade and a half. Their varied contents have washed onto shorelines, poisoned fisheries, and animal habitats, and added to swirling ocean trash vortexes. Most containers eventually sink to the seafloor and are never retrieved. Scientists and environmental advocates say more should be done to track losses and prevent container spills. “Just because it may seem 'out of sight, out of mind,' doesn't mean there aren't vast environmental consequences,” said marine biologist Andrew DeVogelaere of California's Monterey Bay National Marine Sanctuary. The long-term impact of adding on average more than a thousand containers each year to the world's oceans—by the most conservative estimates—remains unknown. “The first thing that happens is they land and crush everything underneath them,” said DeVogelaere, who studied the sunken container. By changing the flow of water and sediment, the container completely changes the micro-ecosystem around it—impacting seafloor species that scientists are still discovering. Labels showed the container came from the Med Taipei, which had lost two dozen boxes in rough seas on a journey between San Francisco and Los Angeles. In 2006, the ship owners and operators reached a settlement with the U.S. Department of Justice to pay $3.25 million for estimated damages to the marine environment. It's not just environmentalists who worry. Some lost containers float for days before sinking—endangering boats of all sizes, from commercial vessels to recreational sailboats. The sporting body World Sailing has reported at least eight instances in which crews had to abandon boats because of collisions with what were believed to be containers. In 2016, sailor Thomas Ruyant was 42 days into a race around the world when his sailboat's hull split from a sudden crash with what appeared to be a floating container. This article was provided by The Associated Press.
Le skipper originaire des Hauts-de-France s'élancera dans quelques jours pour un nouveau tour du monde en solitaire, sans assistance et sans escale. Départ le 10 novembre 2024 depuis Les Sables-d'Olonne.
Chaque vendredi du 26 juillet au 16 août Tip & Shaft vous propose sa traditionnelle série estivale Un Été de Coaches, en hommage à tous ceux et toutes celles qui passent des heures sur l'eau sur un semi-rigide et en salle de débriefing, avec la rediffusion de quatre épisodes d'Into The Wind. Vous pourrez ainsi (ré)écouter vendredi 26 juillet Christian Le Pape, puis Philippe Presti le 2 août, Tanguy Leglatin le 9 août et Jeanne Grégoire le 16 août.--[NB : nous avons eu un souci de micro au début de cet épisode, qui s'est résolu à la 19e minute]Il se définit comme un "professionnel de l'incompétence", qui "voit beaucoup de choses", mais n'est "expert en rien". Un drôle d'autoportrait pour celui qui est devenu, en presque deux décennies de pratique, un coach que nombre de coureurs, des débutants aux plus capés, s'arrachent. A 43 ans, le teint buriné été comme hiver, le Lorientais Tanguy Leglatin passe près de 250 jours par an sur l'eau à décortiquer le comportement des bateaux et des marins. Une observation attentive qu'il transforme en conseils lors de longs débriefings qu'absorbent ses ouailles qui s'en vont ensuite conquérir les podiums dans toutes les séries de la course au large.Rien ne le prédestinait à pareil destin. Un père photographe et une mère institutrice, moyennement portés sur la voile, un frère versé dans la planche à voile et un dériveur à retaper offert à son entrée en 6e dessinent l'essentiel du décor de ses débuts. C'est la rencontre avec Michel Beaudouin, président de la Société nautique de Larmor-Plage et passionné de Snipe - un vieux dériveur américain -, qui va le lancer dans le monde de la régate. Il enchaîne avec le First Class8 mené par une bande de copains lorientais, puis s'éloigne du bateau en suivant une licence de Staps - option... escalade ! - à Brest.Quelques remplacements comme prof de sport le convainquent que l'Education nationale n'est pas faite pour lui, mais une nouvelle rencontre avec Laurent Moisson, ex entraîneur au Centre Nautique de Lorient, et les difficultés pour s'entraîner sur son nouveau projet en Melges 24, l'embarquent dans la création d'An Oriant Sail (AOS), un centre d'entraînement privé qui accueille à partir de l'hiver 2004 ses premiers pensionnaires. A l'époque, Tanguy Leglatin passe l'essentiel de son temps à faire de la logistique et s'il va sur l'eau entraîner les clients... c'est qu'AOS ne trouve pas grand monde pour le faire !Il a 25 ans et la première promo d'AOS truste immédiatement tous les podiums du circuit Mini, Peter Laureyssens, l'un des tout premiers clients, remporte même la Mini Transat en bateaux de série. "Le coach", comme on l'appelle vite, va apprendre en même temps que les coureurs qui affluent à l'ancienne base des sous-marins, qui n'est pas encore le haut lieu de la course qu'elle est devenue. "J'appends d'eux autant que je leur apprends", résume-t-il joliment. En 2007, il prend son indépendance en devenant free-lance. Anne Liardet puis Sam Davies l'embarquent en Imoca, puis c'est au tour des figaristes et de Sébastien Josse, alors chez Gitana, de faire appel à ses services.Sa "carrière" est lancée : il accueille des coureurs comme Thomas Ruyant, Ian Lipinski, Justine Mettraux, Clarisse Crémer, Erwan Le Draoulec et bien d'autres selon un schéma bien rodé. Détectés en Mini 6.50, ils conservent le coach qui les a révélés quand ils attaquent Figaro, Class40 ou Imoca. Car depuis ses débuts, Tanguy Leglatin a toujours gardé la même ligne de conduite : travailler avec les pros, mais aussi continuer à entraîner les débutants et les faire grandir, en prenant en compte l'ensemble des paramètres d'un projet. Le secret d'un coach qui, désormais, ne cache plus son envie d'aller appliquer lui-même en course ce qu'il enseigne depuis près de vingt ans.Diffusé le 8 avril 2022Rediffusé le 9 août 2024Générique : In Closing – Days PastPost-prod : Julien Badoil/Studio Juno
Originaire des Hauts-de-France, le skipper Thomas Ruyant excelle dans la compétition de voile transatlantique, ayant décroché des victoires dans la Mini-Transat, la Route du Rhum (à deux reprises), la Transat AG2R ou encore la Transat Jacques Vabre. Thomas incarne l'essence même du navigateur, se distinguant particulièrement lorsqu'il navigue en haute mer et sur de longues distances.A l'occasion de cette première pour lui en 2016 sur le Vendée Globe, l'Everest des mers, le navigateur français à bord du «Souffle du Nord» a connu après 47 jours de course un très violent impact, causant des dommages sérieux à son Imoca.Son voilier s'est arrêté brusquement, éventré. Thomas s'est alors mis en tête de tout faire pour le ramener en toute sécurité sur les côtes néo-zélandaises alors que son bateau menaçait de s'ouvrir en 2. Une course contre la montre débute alors, au péril de sa vie.Il la partage avec nous aujourd'hui dans cet épisode haletant. Bonne écoute ! ***Aventure Epique c'est le podcast qui vous fait vivre dans chaque épisode une aventure en pleine nature hors du commun.Explorateur illustre, sportif renommé ou encore simple amateur, aventurier du quotidien, Aventure Epique est une plongée en apnée le temps d'une aventure qui va vous tenir en haleine, vous émouvoir et vous inspirer.Les disciplines que vous pourrez retrouver dans Aventure Épique : l'alpinisme, l'exploration, l'escalade, le parapente, le vélo, la natation, la voile, le ski et bien d'autres encore…Aventure Épique c'est un nouvel épisode un jeudi sur 2, et le mardi qui précède un extrait de l'épisode à venir, pour bien démarrer la semaine ensemble. Si vous souhaitez suivre notre actualité au jour le jour, et découvrir les coulisses du podcast, rendez-vous dès maintenant sur notre compte Instagram @aventureepique.podcastAventure Epique, des aventures en plein air, à couper le souffle.Un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Originaire des Hauts-de-France, le skipper Thomas Ruyant excelle dans la compétition de voile transatlantique, ayant décroché des victoires dans la Mini-Transat, la Route du Rhum (à deux reprises), la Transat AG2R ou encore la Transat Jacques Vabre. Thomas incarne l'essence même du navigateur, se distinguant particulièrement lorsqu'il navigue en haute mer et sur de longues distances. A l'occasion de cette première pour lui en 2016 sur le Vendée Globe, l'Everest des mers, le navigateur français à bord du «Souffle du Nord» a connu après 47 jours de course un très violent impact, causant des dommages sérieux à son Imoca.Son voilier s'est arrêté brusquement, éventré. Thomas s'est alors mis en tête de tout faire pour le ramener en toute sécurité sur les côtes néo-zélandaises alors que son bateau menaçait de s'ouvrir en 2. Une course contre la montre débute alors, au péril de sa vie. Il la partage avec nous aujourd'hui dans cet épisode haletant.Découvrez dès à présent le 1er extrait de cette aventure hors du commun, en attendant la sortie de l'épisode intégral le jeudi 4 avril.***Aventure Epique c'est le podcast qui vous fait vivre dans chaque épisode une aventure en pleine nature hors du commun.Explorateur illustre, sportif renommé ou encore simple amateur, aventurier du quotidien, Aventure Epique est une plongée en apnée le temps d'une aventure qui va vous tenir en haleine, vous émouvoir et vous inspirer.Les disciplines que vous pourrez retrouver dans Aventure Épique : l'alpinisme, l'exploration, l'escalade, le parapente, le vélo, la natation, la voile, le ski et bien d'autres encore…Aventure Épique c'est un nouvel épisode un jeudi sur 2, et le mardi qui précède un extrait de l'épisode à venir, pour bien démarrer la semaine ensemble. Si vous souhaitez suivre notre actualité au jour le jour, et découvrir les coulisses du podcast, rendez-vous dès maintenant sur notre compte Instagram @aventureepique.podcastAventure Epique, des aventures en plein air, à couper le souffle.Un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce 144e épisode de Pos. report reçoit celle qui a été élue vendredi 8 décembre Marin de l'Année, Lauriane Nolot, spécialiste de Formula Kite, et le directeur de l'équipe de France de voile olympique, Philippe Mourniac. Lauriane Nolot commence par raconter l'émotion qu'elle a ressentie en apprenant son élection sur la scène de l'Olympia, un trophée de Marin de l'Année qu'elle espérait, mais auquel elle ne s'attendait pas forcément, compte tenu de la concurrence, notamment des coureurs au large. Trophée mérité, selon Philippe Mourniac, qui rappelle le palmarès de la kiteuse tricolore, “qui a tout gagné”, dont le test-event de Marseille et les championnats du monde World Sailing de La Haye. La championne du monde 2023 raconte ensuite comment, après avoir déjà pratiqué l'équitation, elle s'est mise au kite puis au kitefoil, poussée par son père et son frère, et comment elle a progressé au point de taper dans l'oeil de l'entraîneure de l'équipe de France, Ariane Imbert. Philippe Mourniac explique de son côté comment, après les Jeux de Tokyo - il entraînait les 470 jusque-là - il a découvert la densité du kite tricolore et comment fonctionne le collectif français, dans lequel se mélangent filles et garçons. Lauriane Nolot détaille le support, les qualités physiques qu'il nécessite et les formats de compétition, elle revient ensuite sur son année exceptionnelle 2023, due, selon elle, à un hiver d'entraînement particulièrement réussi. Après un bilan général de l'année 2023 par le directeur de l'équipe de France, nous finissons par nous projeter vers cette saison 2024, Lauriane Nolot confiant qu'elle est avant tout concentrée sur sa sélection pour les Jeux, pas encore officielle. Il sera alors temps de passer à 100% en mode JO ! Diffusé le 12 décembre 2023 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
Ce 143e épisode de Pos. report reçoit le président de la classe Imoca, Antoine Mermod, pour revenir sur la saison 2023 des monocoques de 60 pieds, en passe de se terminer avec Retour à La Base, transat en solitaire entre Fort-de-France et Lorient, dont les premiers sont attendus le week-end prochain en Bretagne. Nous commençons justement par évoquer cette ultime course de l'année, Antoine Mermod commentant notamment le record des 24 heures battu par Thomas Ruyant sur For People (539,94 milles) et les performances de la nouvelle génération d'Imoca, qui s'annoncent prometteuses dans la perspective du Vendée Globe 2024. Le président de la classe estime d'ailleurs, à propos de la course autour du monde, que les marins sont à date bien mieux préparés que lors de la précédente campagne, ayant pour la plupart lancé leur projet un an plus tôt. Nous revenons ensuite sur The Ocean Race, courue pour la première fois en Imoca, un essai transformé, selon notre invité, persuadé que davantage d'équipes seront au départ de la prochaine édition, il évoque d'ailleurs des projets en cours de montage, notamment à l'étranger. Antoine Mermod évoque également la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre et le doublé du duo Thomas Ruyant/Morgan Lagravière, récompense, selon lui, du talent des marins, mais aussi d'une équipe, TR Racing, qui s'est structurée depuis le dernier Vendée Globe. Combien seront au départ de la prochaine édition de la course autour du monde dans moins d'un an, sachant qu'ils sont 44 candidats pour 40 places ? Le président donne rendez-vous en juillet prochain, estimant que “comme pour un mariage”, il y aura peut-être des désistements d'ici là. Diffusé le 5 décembre 2023 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
Ce 141e épisode de Pos. report refait le match de la Transat Jacques Vabre-Normandie Le Havre, cette fois en Imoca, en compagnie de Morgan Lagravière, vainqueur pour la deuxième fois consécutive avec Thomas Ruyant, à bord de For People (la connexion avec ce dernier a coupé en milieu d'épisode), de Yoann Richomme, deuxième avec Yann Eliès sur Paprec Arkéa, et de Julien Villion qui, avec Justine Mettraux sur Teamwork.net, aura animé la course avec une option sur la route directe que peu ont choisie. Nous commençons par évoquer le report du départ, initialement prévu le 29 octobre, que Yoann Richomme a par exemple appris le matin en arrivant au ponton, et les neuf jours d'attente jusqu'au véritable coup d'envoi, le 6 novembre. Morgan Lagravière explique le décalage à l'est de For People dans le golfe de Gascogne par une volonté de jouer un rôle “d'influenceur” et d'emmener la flotte vers la route sud. Une trajectoire qui n'a pas payé dans un premier temps, puisque Charal a pris les commandes. Il a ensuite fallu faire un choix entre cette route sud, plus longue, et une route proche de l'orthodromie, plus courte mais plus engagée, pour laquelle seuls Teamwork.net et Groupe Dubreuil ont opté dans un premier temps. Julien Villion revient longuement sur cette décision, Yoann Richomme explique pourquoi, de son côté, il a été au sud. Les deux marins racontent ensuite comment ils ont vécu leurs routes respectives, avec quelques dépressions à passer pour Julien Villion, des vitesses au-delà des polaires du bateau dans l'alizé pour Yoann Richomme, finalement arrivé deuxième derrière For People, tandis que Teamwork.net a pris la sixième place. Place désormais à Retour à La Base pour le skipper de Paprec Arkéa, avec un gros enjeu de qualification pour le Vendée Globe, Julien Villion va quant à lui officier au sein de la cellule de routage du Maxi Edmond de Rothschild pour l'Arkea Ultim Challenge-Brest. Diffusé le 21 novembre 2023 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
durée : 00:59:11 - Le 13/14 - par : Bruno DUVIC - Aujourd'hui, le 13/14 reçoit un plateau de navigateurs : François Garbart, en mer, Thomas Ruyant, à quai, et Samantha Davies, à quai.
Avant le départ de la 16e édition de la Transat Jacques Vabre, dimanche 29 octobre au large du Havre, Frédéric Veille a eu le privilège de rencontrer Charles Caudrelier et Erwan Israël, François Gabart, Kito de Pavant, Basile Bourgnon, Kieran Leborgne et Basile Buisson, Violette Dorange, Clarisse Crémer, Roland Jourdain et Guirec Soudée, Maxime Sorel, Charlie Dalin et Thomas Ruyant.
Montez à bord du voilier LinkedOut pour vivre un tour du monde raconté par le son. Seize microphones, ouverts jour et nuit, nous font entendre le périple en mer de 80 jours accompli par le navigateur Thomas Ruyant. Son objectif : compléter le Vendée Globe, la plus grande course à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance.
Il n'est pas du genre à élever la voix ou à attirer les projecteurs. Et pourtant, voilà déjà un quart de siècle qu'Antoine Koch promène sa silhouette longiline et sa discrétion dans le monde de la voile de compétition. Et on pourrait ajouter "comme prévu" - ou presque - à la phrase précédente, tant ce garçon, né à Paris voilà 45 ans, a choisi sa voie très tôt. Son destin est en effet scellé dès son plus jeune âge : il a beau être parisien, la maison de vacances familiale est mitoyenne de celle des Caudrelier à Fouesnant, il fréquente la fameuse école de voile du Cap-Coz dont sont issus - entre autres - Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias. Bref, la baie de la Forêt est son jardin, et le bateau des parents l'emmène très vite vers des rêves de Vendée Globe. A 20 ans, étudiant à l'Université de technologie de Compiègne - "parce qu'ils avaient un programme pour les athlètes de haut niveau" - il se lance dans son premier projet, la Transat AG2R ; l'année suivante, toujours étudiant, c'est sa première Solitaire du Figaro, où, benjamin de la course et bizuth, il se fait remarquer par une étonnante 8e place dans la première étape, qui se confirme par ses trois participations suivantes, toutes terminées... dans les 10 premiers, avec une victoire d'étape ! Avec le Vendée Globe dans le viseur, il rachète en 2002 Fila, l'Imoca de Giovanni Soldini, et se classe 5e de la Route du Rhum 2002 puis 8e de la Transat Jacques Vabre 2003, avant de devoir renoncer au tour du monde, faute de sponsor. Il rebondit quelques mois plus tard en prenant la barrre du trimaran Orma Sopra : il vit les dernières années du circuit et découvre le solo sur ces machines particulières, se classant 9e du Rhum 2006 puis 5e de la Transat Jacques Vabre. Retour, ensuite au Figaro - avec une nouvelle victoire d'étape en 2009 -, un détour par le Multi50 et le Classe C, et le voilà sur le Mod70 Gitana en 2012 : le navigant se mue en coordinateur technique, au sein de l'écurie du baron où il participe à l'épopée de la création du Maxi Edmond de Rotschild. En 2017, il passe à l'Imoca et entame une fructueuse collaboration avec Thomas Ruyant, avec qui il participe à la conception et au développement de LinkedOut, en particulier sur les voiles et les appendices, prenant la 4e place de la Transat Jacques Vabre en 2019 au passage. Le skipper de LinkedOut n'a pas encore fini son Vendée Globe qu'Antoine Koch commence à réfléchir au bateau suivant. Il s'associe avec Finot-Conq pour proposer un nouveau plan pour le prochain Vendée Globe, retenu par TR Racing mais aussi l'équipe Paprec Arkéa de Yoann Richomme. Et on dirait que ça marche : For People, le plan Koch-Finot-Conq a remporté la Guyader Bermudes 1000 Race, avec à peine 6 sorties au compteur. Antoine Koch, lui, s'est emparé de la troisième place avec Sam Goodhild sur l'ex Linked Out, devenu For The Planet. Ingéneur-architecte, peut-être, mais navigant, toujours ! Diffusé le 2 juin 2023 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
Ce numéro d'Impact Positif s'insère dans la semaine du « podcasthon » qui se tient du 25 au 31 mars 2023. Plus de 350 podcasts francophones y participent afin de mettre en avant - dans le cadre de leur émission habituelle - une association. N'hésitez pas à jeter un coup d'œil au site podcasthon.org pour aller écouter d'autres podcasts participants, découvrir d'autres associations et surtout faire des dons. J'ai quant à moi décidé de vous parler de l'association Entourage et d'un de ses prolongements : Linkedout. Clin d'œil à Linkedin (qui leur a accordé une licence de marque), un jeu de mot plutôt malin autour du réseau social des opportunités professionnelles. Linkedout se veut un réseau inclusif et tourné vers les personnes qui n'arrivent pas à trouver de travail : les grands exclus, les précaires, les accidentés de la vie. Il permet de partager les cv des personnes qui sont inscrites sur le site afin de leur apporter le plus de visibilité possible. Objectif : leur donner plus de chances de décrocher un job et leur redonner l'énergie de rebondir. Et cela marche, car les taux de « sortie positive » dépassent les 60%, voire 70% pour les jeunes. Quant à celles et ceux qui ne décrochent pas toujours un contrat, l'expérience Linkedout leur a redonné confiance. Plus de 500 entreprises accompagnent désormais Linkedout. Mais il y a quelques années encore, elles n'étaient que 5. Il faut dire que le Vendée Globe et la Route du Rhum sont passés par là et que le logo Linkedout a flotté sur le bateau de Thomas Ruyant ces dernières années. Magnifique sponsor que ces courses au large qui font rêver tant de gens et qui ont aussi permis d'engager une course contre l'exclusion. Jean-Marc Potdevin nous raconte comment les entreprises ont littéralement embarqué le projet avec elles ; comment les collaborateurs qui ont rencontré les postulants de Linkedout ou les membres d'Entourage ont parlé de rencontres transformatrices. « Il y a une puissance de transformation, potentiellement systémique, de la rencontre entre les plus pauvres qui vivent en marge de nos sociétés, et nous qui profitons à plein du système dans cette course à la performance et à la réussite », explique Jean-Marc Potdevin. Ce que dit surtout le fondateur d'Entourage, c'est que l'on n'est rien sans l'autre, que l'on n'accomplit rien sans les autres et que ce sont les rencontres qui sont importantes dans la vie. D'ailleurs, c'est en discutant matin et soir avec des SDF il y a plus de 10 ans sur le chemin du travail que Jean-Marc Potdevin a eu l'idée de créer Entourage. Son seul et unique but ? Créer du lien social, encadrer et susciter des rencontres avec ces personnes qui souffrent de leur invisibilité. Avec Jean-Marc Potdevin, on parle également de la « Tech for Good ». A-t-elle tenu ses promesses ? Que nous raconte la jeunesse qui porte ce mouvement ? Enfin, il nous parle un peu de son propre parcours. Alors qu'il était au summum de sa carrière à 40 ans et qu'il croyait qu'il n'avait besoin de personne, il a failli mourir. C'est alors qu'il s'est posé cette question : « Qu'ai-je fait de ma vie ?». Comme il ne trouvait pas de réponse, une autre vie a commencé pour lui. C'est cette vie-là qu'il nous raconte dans ce podcast et dans les réponses qu'il donne à notre interview déclic traditionnelle à la fin de l'épisode. Très bonne écoute avec Impact Positif et si vous avez envie de soutenir Entourage et Linkedout, allez sur le site faire un don. Merci ! www.entourage.social, télécharger l'application sur votre smartphone Linkedout.fr
Retrouvez l'interview "Déclic" de Jean-Marc Potdevin, un moment fort du podcast que vous retrouvez à la fin de l'épisode. ----------- Ce numéro d'Impact Positif s'insère dans la semaine du « podcasthon » qui se tient du 25 au 31 mars 2023. Plus de 350 podcasts francophones y participent afin de mettre en avant - dans le cadre de leur émission habituelle - une association. N'hésitez pas à jeter un coup d'œil au site podcasthon.org pour aller écouter d'autres podcasts participants, découvrir d'autres associations et surtout faire des dons. J'ai quant à moi décidé de vous parler de l'association Entourage et d'un de ses prolongements : Linkedout. Clin d'œil à Linkedin (qui leur a accordé une licence de marque), un jeu de mot plutôt malin autour du réseau social des opportunités professionnelles. Linkedout se veut un réseau inclusif et tourné vers les personnes qui n'arrivent pas à trouver de travail : les grands exclus, les précaires, les accidentés de la vie. Il permet de partager les cv des personnes qui sont inscrites sur le site afin de leur apporter le plus de visibilité possible. Objectif : leur donner plus de chances de décrocher un job et leur redonner l'énergie de rebondir. Et cela marche, car les taux de « sortie positive » dépassent les 60%, voire 70% pour les jeunes. Quant à celles et ceux qui ne décrochent pas toujours un contrat, l'expérience Linkedout leur a redonné confiance. Plus de 500 entreprises accompagnent désormais Linkedout. Mais il y a quelques années encore, elles n'étaient que 5. Il faut dire que le Vendée Globe et la Route du Rhum sont passés par là et que le logo Linkedout a flotté sur le bateau de Thomas Ruyant ces dernières années. Magnifique sponsor que ces courses au large qui font rêver tant de gens et qui ont aussi permis d'engager une course contre l'exclusion. Jean-Marc Potdevin nous raconte comment les entreprises ont littéralement embarqué le projet avec elles ; comment les collaborateurs qui ont rencontré les postulants de Linkedout ou les membres d'Entourage ont parlé de rencontres transformatrices. « Il y a une puissance de transformation, potentiellement systémique, de la rencontre entre les plus pauvres qui vivent en marge de nos sociétés, et nous qui profitons à plein du système dans cette course à la performance et à la réussite », explique Jean-Marc Potdevin. Ce que dit surtout le fondateur d'Entourage, c'est que l'on n'est rien sans l'autre, que l'on n'accomplit rien sans les autres et que ce sont les rencontres qui sont importantes dans la vie. D'ailleurs, c'est en discutant matin et soir avec des SDF il y a plus de 10 ans sur le chemin du travail que Jean-Marc Potdevin a eu l'idée de créer Entourage. Son seul et unique but ? Créer du lien social, encadrer et susciter des rencontres avec ces personnes qui souffrent de leur invisibilité. Avec Jean-Marc Potdevin, on parle également de la « Tech for Good ». A-t-elle tenu ses promesses ? Que nous raconte la jeunesse qui porte ce mouvement ? Enfin, il nous parle un peu de son propre parcours. Alors qu'il était au summum de sa carrière à 40 ans et qu'il croyait qu'il n'avait besoin de personne, il a failli mourir. C'est alors qu'il s'est posé cette question : « Qu'ai-je fait de ma vie ?». Comme il ne trouvait pas de réponse, une autre vie a commencé pour lui. C'est cette vie-là qu'il nous raconte dans ce podcast et dans les réponses qu'il donne à notre interview déclic traditionnelle à la fin de l'épisode. Très bonne écoute avec Impact Positif et si vous avez envie de soutenir Entourage et Linkedout, allez sur le site faire un don. Merci ! www.entourage.social, télécharger l'application sur votre smartphone Linkedout.fr
Après Linkedout, Thomas Ruyant voguera sur un nouveau monocoque baptisé “For People”. Sixième du Vendée Globe 2019/2020 et vainqueur de la Route du Rhum 2022 en Imoca, le skipper nordiste va continuer à mettre en avant des actions sociétales avec l'appui de son principal partenaire, l'entreprise de cybersécurité Advens. Président de la société, Alexandre Fayeulle est également engagé dans l'écurie de course de son marin qui va accueillir deux bateaux destinés à s'aligner sur le prochain Vendée Globe. Une première. Thomas Ruyant et Alexandre Fayeulle expliquent leur choix lors de la mise à l'eau du nouvel Imoca, à Lorient (Morbihan). Enregistrement : jeudi 16 mars 2023Mise en ligne : jeudi 23 mars 2023 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« A la maison, on avait le droit à la télé pour regarder du sport. » Voilà comment, enfant, Marine Derrien s'est prise de passion pour le sport, au point, confie-t-elle, d'avoir « tout fait pour être dans les coulisses ». Avec réussite, puisque, à 38 ans, elle peut se targuer d'un parcours riche et varié, tant en France qu'à l'étranger. Diplômée de commerce international, elle effectue ainsi son premier stage outre-Manche auprès du tandem constitué d'Ellen Mac Arthur et de Mark Turner, deux personnalités qui vont la marquer pour toujours. « Ellen a été un modèle, elle ne se posait pas de question et mettait tout en œuvre pour réussir ce qu'elle avait décidé, Mark, c'est mon mentor. » Ce dernier l'embauche comme responsable logistique sur les Extreme Sailing Series, elle passe ensuite par Luna Rossa sur la Coupe de l'America 2013 à San Francisco, puis devient bras droit de Bruno Dubois au sein de l'équipe Dongfeng Race Team, engagé sur la Volvo Ocean Race 2013-2014. « Un des souvenirs les plus forts de toute ma carrière restera le démâtage du bateau et tout ce qu'il a fallu mettre en œuvre pour que l'équipe puisse repartir ensuite. » Marine Derrien revient ensuite en France, directrice des opérations événementielles pour OC Sport Pen Duick, oeuvrant sur des courses comme la Solitaire du Figaro ou la Route du Rhum : « Le retour a été rude ; à l'étranger, je n'avais jamais ressenti que le fait d'être une femme puisse être une entrave, on me choisissait pour ce que je savais faire, en France, c'était différent. » Elle prend un nouveau virage en 2020, choisissant de réintégrer des équipes professionnelles. D'abord au sein de TR Racing, la structure de Thomas Ruyant, sur le Vendée Globe 2020, ensuite, depuis mai 2021, en tant que team manager de Holcim PRB, l'équipe de Kevin Escoffier, actuellement en tête de The Ocean Race. Là encore, elle a dû s'imposer : « Au départ, il a fallu assoir mon autorité au sein de l'équipe et autour, bien faire comprendre que c'était moi le chef. » Avant d'ajouter : « Je pense que j'apporte de la rondeur, j'aime mener une équipe dans la bienveillance. » Marine Derrien estime pour finir que si la féminisation a progressé dans l'univers de la voile de compétition, « il faut des femmes à des postes à grosses responsabilités ! » Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft. Diffusé le 15 mars 2023. Post production : Grégoire Levillain Générique : All the summer girls
Voilier, le magazine pour les passionnés de voile de Bateaux.com
Ce jeudi 16 mars 2023, Thomas Ruyant et le team TR Racing ont mis à l'eau le nouvel IMOCA du skipper vainqueur de la Route du Rhum 2022. Ce nouveau plan, développé dans l'optique d'une victoire sur le Vendée Globe 2024, a été dessiné par le duo Antoine Koch et Finot Conq. 👉 Lire l'article et voir les photos. En savoir plus sur les sujets abordés dans cet épisode : IMOCA Thomas Ruyant Le magazine Bateaux.com apporte un éclairage nouveau aux plaisanciers au travers de 12 chaines d'information : Voilier.com MotorBoat.fr SemiRigide.com Multicoque.com Regate.com NavigationFluviale.com GrandeCroisiere.com Conseils Techniques Equipement et Accastillage SuperYachts.fr Culture Nautique GlisseNews.com Avec une diffusion en 5 langues (Français 🇫🇷, Anglais 🇺🇸, Allemand 🇩🇪, Italien 🇮🇹 et Espagnol 🇪🇸) et un lectorat reparti dans plus de 140 pays 🌍, Bateaux.com est considéré comme la première commaunauté de plaisanciers avec le réseau social dédié au nautisme Yacht-Club.com. Bateaux.com est édité de concert avec le magazine BoatIndustry.fr à destination des professionnels de la plaisance 🇫🇷, qui se décline à l'international avec BoatIndustry.de pour l'allemand 🇩🇪, BoatIndustry.com pour l'anglais 🇺🇸, BoatIndustry.es pour l'espagnol 🇪🇸 et BoatIndustry.it pour l'italien 🇮🇹. ✉️ N'hésitez pas à nous envoyer un commentaire ou une news en cliquant ici. 👉 Et n'oubliez pas de laisser 5 étoiles si l'information vous a plu 🙏.
Voilier, le magazine pour les passionnés de voile de Bateaux.com
Avant la mise à l'eau de son nouvel IMOCA Advens, prévue le jeudi 16 mars 2023, Thomas Ruyant et son team ont dévoilé une superbe vidéo de teaser de la conception du bateau. La réalisation est de haut niveau, preuve de la qualité de la communication recherché par les teams de course au large aujourd'hui. 👉 Lire l'article et voir les photos. En savoir plus sur les sujets abordés dans cet épisode : IMOCA Thomas Ruyant Vendée Globe Le magazine Bateaux.com apporte un éclairage nouveau aux plaisanciers au travers de 12 chaines d'information : Voilier.com MotorBoat.fr SemiRigide.com Multicoque.com Regate.com NavigationFluviale.com GrandeCroisiere.com Conseils Techniques Equipement et Accastillage SuperYachts.fr Culture Nautique GlisseNews.com Avec une diffusion en 5 langues (Français 🇫🇷, Anglais 🇺🇸, Allemand 🇩🇪, Italien 🇮🇹 et Espagnol 🇪🇸) et un lectorat reparti dans plus de 140 pays 🌍, Bateaux.com est considéré comme la première commaunauté de plaisanciers avec le réseau social dédié au nautisme Yacht-Club.com. Bateaux.com est édité de concert avec le magazine BoatIndustry.fr à destination des professionnels de la plaisance 🇫🇷, qui se décline à l'international avec BoatIndustry.de pour l'allemand 🇩🇪, BoatIndustry.com pour l'anglais 🇺🇸, BoatIndustry.es pour l'espagnol 🇪🇸 et BoatIndustry.it pour l'italien 🇮🇹. ✉️ N'hésitez pas à nous envoyer un commentaire ou une news en cliquant ici. 👉 Et n'oubliez pas de laisser 5 étoiles si l'information vous a plu 🙏.
Voilier, le magazine pour les passionnés de voile de Bateaux.com
Le Sailorz Film Festival s'apprête à boucler sa tournée 2023 avec deux dernières dates dont la finale parisienne. Ce 9 mars, le Grand Rex sera une nouvelle fois l'épicentre de la course au large au coeur de la capitale. Amateurs, passionnés, pratiquants ou juste curieux pourront y découvrir, parmi la sélection de films, le long-métrage sur le Vendée Globe de Thomas Ruyant. Bande-annonce ! 👉 Lire l'article et voir les photos. En savoir plus sur les sujets abordés dans cet épisode : Voile de compétition Sailorz Le magazine Bateaux.com apporte un éclairage nouveau aux plaisanciers au travers de 12 chaines d'information : Voilier.com MotorBoat.fr SemiRigide.com Multicoque.com Regate.com NavigationFluviale.com GrandeCroisiere.com Conseils Techniques Equipement et Accastillage SuperYachts.fr Culture Nautique GlisseNews.com Avec une diffusion en 5 langues (Français 🇫🇷, Anglais 🇺🇸, Allemand 🇩🇪, Italien 🇮🇹 et Espagnol 🇪🇸) et un lectorat reparti dans plus de 140 pays 🌍, Bateaux.com est considéré comme la première commaunauté de plaisanciers avec le réseau social dédié au nautisme Yacht-Club.com. Bateaux.com est édité de concert avec le magazine BoatIndustry.fr à destination des professionnels de la plaisance 🇫🇷, qui se décline à l'international avec BoatIndustry.de pour l'allemand 🇩🇪, BoatIndustry.com pour l'anglais 🇺🇸, BoatIndustry.es pour l'espagnol 🇪🇸 et BoatIndustry.it pour l'italien 🇮🇹. ✉️ N'hésitez pas à nous envoyer un commentaire ou une news en cliquant ici. 👉 Et n'oubliez pas de laisser 5 étoiles si l'information vous a plu 🙏.
Imoca au programme de ce 108e épisode en compagnie de deux invités en pleine préparation de la saison 2023 : Thomas Gavériaux, directeur général de l'équipe TR Racing, qui, à partir de cette année, héberge le projet Vendée Globe de Sam Goodchild, en plus de celui de Thomas Ruyant, et le Suisse Alan Roura. Nous commençons cet épisode par l'actualité “chaude” du moment, The Ocean Race, nos deux invités confiant qu'ils ont songé à y participer, pour finalement faire d'autres choix. “On l'a mis au programme en montant le projet, mais ce n'était franchement pas jouable”, explique Alan Roura, à la fois financièrement, mais aussi, parce que son projet était “trop jeune” pour se lancer dans une telle aventure. Même intérêt du côté de TR Racing qui a préféré concentrer tous ses efforts sur le double programme Vendée Globe de Thomas Ruyant et Sam Goodchild. Nos deux invités font ensuite le bilan de la saison 2022, forcément très positif pour l'équipe TR Racing, puisque conclu par une victoire de Thomas Ruyant sur la Route du Rhum, jugé “satisfaisant” par Alan Roura car s'il a connu “des hauts et des bas” sur l'ancien Hugo Boss d'Alex Thomson (mis à l'eau en 2019), il estime avoir beaucoup appris et donc avoir énormément de pistes d'amélioration pour la saison à venir. D'où un “plan d'action” qu'il détaille, qui passe notamment par des optimisations sur le plan VPLP pour le rendre plus polyvalent, un mois et demi d'entraînement au Portugal avec l'appel à des compétences extérieures, l'accent mis sur le mental, la nutrition, la préparation physique… Thomas Gavériaux explique ensuite comment l'équipe TR Racing a choisi d'intégrer Sam Goodchild, l'objectif prioritaire étant de “préparer les saisons 2023 et 2024 dans une dynamique très axée sur la performance”, d'où ce choix de double projet et du Britannique. Les détails sur les partenaires et les noms des bateaux seront prochainement dévoilés, l'équipe s'étant quant à elle étoffée, avec aujourd'hui 25 permanents. Le directeur général de TR Racing évoque dans la foulée le nouveau bateau de Thomas Ruyant, qui sera mis à l'eau le 16 mars, et notamment le choix de travailler avec un design team inédit, composé notamment d'Antoine Koch et du cabinet Finot-Conq. Pour finir, Thomas Gavériaux revient sur la course aux milles en vue du Vendée Globe, qui concerne particulièrement Sam Goodchild, la participation de ce dernier à The Ocean Race sur Holcim PRB répondant en partie à cette “nécessité d'engranger des milles”. Diffusé le 28 février 2023 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
En cette première semaine de 2023, TIP & SHAFT vous propose d'écouter ou de ré-écouter le 2e épisode de POS. REPORT le plus suivis en 2022. Votre podcast revient dans son format habituel la semaine prochaine, le 10 janvier. Toute l'équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2023. Ce 76e épisode de Pos. Report est consacré à la Vendée Arctique-Les Sables d'Olonne, dont le départ sera donné dimanche 12 juin à 17h depuis le port de départ et d'arrivée du Vendée Globe. Nos invités sont trois concurrents parmi les 25 inscrits à cette course en solitaire réservée aux Imoca : Thomas Ruyant, Romain Attanasio et Benjamin Ferré. Nous commençons cet épisode par l'évocation de la grande parade des skippers du Vendée Globe, qui s'est déroulée vendredi dernier : un moment sympa, avec "un monde fou", comme toujours aux Sables d'Olonne, et un moyen aussi de se retrouver entre coureurs du Vendée plus d'un an après l'arrivée, Benjamin Ferré, bizuth en Imoca, l'ayant suivi depuis... son balcon ! Place, ensuite à l'analyse de la première épreuve Imoca de la saison, la Guyader Bermudes 1000 Race : confirmation que les costauds, comme Jérémie Beyou, Thomas Ruyant - "déçu" de son abandon mais "dans le match" - et Charlie Dalin sont au rendez-vous de ce début de saison, Thomas Ruyant confiant que le skipper d'Apivia s'annonçait difficile à prendre dans les courses avec des phases de transition. Et confirmation, côté Benjamin Ferré, qui n'avait pas navigué en solo depuis sa dernière Mini Transat en 2019, qu'il prenait beaucoup de plaisir à découvrir l'Imoca, cornaqué par Jean Le Cam. Quant à Romain Attanasio, accaparé par des opérations de RP entre Angleterre et Portugal, il n'a pas couru mais a beaucoup navigué sur bateau pendant un mois. Nos invités évoquent ensuite le parcours très particulier de cette Vendée Arctique, avec cette route plein Nord ou presque, le tour de l'Islande, avec le Groënland à proximité. Tous s'accordent à dire que l'épreuve, longue de 3 500 milles, s'annonce plus dure que la Route du Rhum, censée être le point d'orgue de l'année - "la Vendée Artcique est le très gros morceau de la saison", selon Thomas Ruyant, Romain Attanasio rappelant que, contrairement aux habitudes, "les marins seront traversés par les systèmes météo". De quoi rendre prudent Benjamin Ferré - bien content de ne pas avoir de foils ! -, qui a pour objectif principal de terminer l'épreuve, de "naviguer à mon niveau" et de poursuivre son apprentissage en Imoca, ses deux aînés s'attendant à une course très physique, avec beaucoup de changements de voiles... Thomas Ruyant, depuis qu'il a gagné la Transat Jacques Vabre, vise désormais le podium et en particulier sa plus haute marche : "On ne va pas se mentir, je veux finir, mais devant". Romain, lui, garde en tête les milles à accumuler et la nécessité de ramener le bateau de contrées particulièrement peu hospitalières en cas de soucis. Quant à Benjamin Ferré, s'il est concerné lui aussi par la course aux milles, il cherche à ne pas trop y penser, participant à toutes les courses du circuit Imoca d'ici le départ du Vendée Globe. Nos trois invités concluent cet échange par un point sur l'évolution de leurs projets : un bateau neuf - plan Koch-Finot/Conq - mis à l'eau début 2023 pour Thomas Ruyant ; des évolutions en cours de réflexion côté Romain Attanasio, qui continue la prise en main de l'ex Malizia ; de la fiabilisation avant toute chose et pas de foils pour l'ex SMA de Benjamin Ferré. Première diffusion le 7 juin 2022 Rediffusé le 3 janvier 2023 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Julien Badoil/Studio Juno
Au sommaire de ce numéro 37, Charles Caudrelier, skipper de l'Ultim 32/33 Maxi Edmond de Rothschild, vainqueur de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe est notre invité. Nous lui avons passé un coup de fil pour revenir sur sa formidable course. Et puis la fin de l'année est souvent synonyme de soirées, de retrouvailles, et ce fut le cas sur le Nautic de Paris et à la soirée IMOCA qui récompensait les 3 meilleurs skippers du Championnat IMOCA Globe Series. A ces occasions, nous avons croisé quelques marins, comme Alexia Barrier qui nous explique où en est The Famous Project, Damien Seguin, dont la Route du Rhum s'est arrêtée plus tôt que prévu, Thomas Ruyant, vainqueur en IMOCA de cette incroyable transat, Jérémie Beyou et sa formidable 3e place avec son nouveau Charal, Paul Meilhat, qui à peine la Route du Rhum terminée, part sur The Ocean Race pour plusieurs mois... et Julia Huvé, directrice de la communication de l'IMOCA. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Deux sujets au menu de ce 97e épisode de Pos. Report : la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, dont le palmarès de la 12e édition est désormais complet, et l'élection du Marin de l'Année 2022, dont le lauréat sera connu vendredi 2 décembre lors de la Soirée des champions organisée à l'Olympia par la Fédération française de voile. Pour en parler, un marin qui a été élu Marin de l'Année à trois reprises, Michel Desjoyeaux, par ailleurs vainqueur de la Route du Rhum en Orma en 2002, et le journaliste Didier Ravon (pour Voiles & Voiliers et Libération entre autres). Nous commençons donc par revenir sur la 12e édition de la Route du Rhum, Michel Desjoyeaux évoquant “un joli cru”, même s'il se montre un peu "chafouin" quant au report du départ. Didier Ravon parle de son côté d'une “belle Route du Rhum, difficile, avec des fronts à passer, beaucoup de suspense et de superbes vainqueurs.” Des vainqueurs que nous passons ensuite en revue. Didier Ravon se montre impressionné par Yoann Richomme, qui est un peu “le Mbappé de la voile”, victorieux pour la deuxième fois de suite en Class40, nos deux invités louent le côté “dur au mal” de Thomas Ruyant, qui s'est imposé en Imoca, Michel Desjoyeaux estime que Charles Caudrelier, vainqueur en Ultim, a navigué à son image, “très propre, jamais dans le paraître”, et qu'Erwan Le Roux a réussi à l'emporter en Ocean Fifty parce qu'il avait “le cuir un peu plus épais” que son dauphin Quentin Vlamynck, dont Didier Ravon tient à souligner la prestation. Nous évoquons ensuite l'élection du Marin de l'Année, titre que Michel Desjoyeaux a donc remporté à trois reprises, en 2001, 2007 et 2009, confiant sa surprise d'avoir été élu en 2009 - il pensait que la récompense irait à l'équipage de Banque Populaire V de Pascal Bidégorry pour son record de l'Atlantique -, au point de ne rien avoir préparé avant de monter sur scène. Nos deux invités commentent ensuite la liste des six nommés - Charles Caudrelier, Thomas Ruyant, Jean-Baptiste Bernaz, Marion Mortefon, Adrien Bosson, Pauline Courtois. Didier Ravon, qui a fait partie de tous les jurys depuis la première édition en 2001, estime qu'il manque peut-être “Tom Laperche, Yoann Richomme et Lauriane Nolot”, il fait ensuite part de sa préférence, différente de celle de Michel Desjoyeaux. Diffusé le 29 novembre 2022 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
Programa 2022 11 04 Suscribite a nuestro canal en YouTube y dale a la campanita Spotify - Anchor.fm - Apple Podcast Cafecito o Patreon - para ayudarnos a continuar Invitado Luis Dingo Canuto entrenador de Luciana Falasca en ILCA6 y de Adolfo y Brenda en Snipe, navegante en Wazp Fabian nos cuenta que está haciendo entre lanchas y catamaranes La Route du Rhum - destination Guadeloupe (138 patrones) La Route du Rhum-Destination Guadeloupe comienza el 6 de noviembre. La presión estará sobre Charlie Dalin en la salida de Saint-Malo. No porque sea su primera Route du Rhum, sino simplemente porque es el favorito. Después de dominar los tres eventos de este año - Guyader Bermudes 1000 Race, Vendée Arctique y Azimut Challenge - el patrón de Apivia estaba fuera de alcance y, aunque aún no ha ganado la carrera, será el vencedor. Muchos ven a Thomas Ruyant como el rival más serio de Charlie Dalin , ya que es "capaz también de mantener un ritmo infernal"
Ce 86e épisode de Pos. Report est consacré à la 12e édition du Défi Azimut qui réunit du mercredi 14 au dimanche 18 septembre à Lorient 28 équipes Imoca, dont celles de nos trois invités qui étrenneront en compétition leurs bateaux respectifs, à savoir Sam Davies, skipper du nouveau plan Manuard Initiatives Coeur, Maxime Sorel, qui a mis à l'eau fin juin son plan Verdier V and B-Monbana-Mayenne, et Justine Mettraux, à la barre de Teamwork, l'ex Charal 1 de Jérémie Beyou (plan VPLP). Nos trois invités commencent par expliquer ce qu'ils attendent de leur participation à ce Défi Azimut, l'une des toutes premières navigations sur son nouveau bateau pour Sam Davies, qui enchaînera ensuite sur sa qualification pour la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Pour eux, ce rendez-vous lorientais est à la fois une première et dernière confrontation avec la concurrence à moins de deux mois du départ de la transat en solitaire, et un événement festif qui permet notamment de faire naviguer les partenaires. Chacun leur tour, ils détaillent ensuite leurs projets respectifs : Justine Mettraux raconte comment, grâce au soutien de son partenaire Teamwork, elle a réussi à se lancer dans une première campagne de Vendée Globe, avec l'appui technique et sportif de BeYou Racing, l'équipe de Jérémie Beyou, à laquelle a été racheté l'ex Charal 1. Sam Davies explique comment la construction d'Initiatives Coeur (dans les moules de L'Occitane, l'ancien bateau d'Armel Tripon) a pris pas mal de retard sur le planning initialement prévu, parce qu'il a fallu renforcer le fond de coque. Elle raconte ensuite ses premières sensations à bord d'un bateau qui ne demande qu'à décoller, très différentes de celles vécues sur son précédent 60 pieds. Même changement radical pour Maxime Sorel, passé d'un Imoca à dérives à un bateau à foils, sistership d'Apivia, le bateau actuel de Charlie Dalin. Nos trois invités évoquent leurs objectifs sur la Route du Rhum, avec la même priorité : terminer afin de valider leur qualification pour le Vendée Globe 2024. Pour eux, les grands favoris de la 12e édition de la transat en Imoca sont Charlie Dalin et Thomas Ruyant, avec Louis Burton en embuscade. Justine Mettraux enchaînera dans la foulée avec The Ocean Race, à bord de 11th Hour Racing Team, une course autour du monde à laquelle devrait également participer Sam Davies, mais pas sur son bateau… Diffusé le 13 septembre 2022 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
Ce 84e épisode de Pos. Report reçoit deux marins, qui, en 2023, disputeront ensemble The Ocean Race à bord de l'Imoca Biotherm, dont la mise à l'eau est prévue mercredi 31 août en fin de journée à Lorient : son skipper, Paul Meilhat, et Anthony Marchand, qui fera partie de l'équipage dévoilé la semaine dernière. Avant de parler de cette actualité, les deux marins, qui ont fait leurs armes sur le circuit Figaro Beneteau, évoquent la 53e édition en cours, Anthony Marchand estimant que Tom Laperche, le plus rapide de la flotte, mériterait de l'emporter au vu de sa régularité sur le support depuis maintenant deux ans. Celui qui a participé à dix reprises à la Solitaire (deux podiums) confie qu'il reviendra un jour, mais seulement s'il peut disputer tout le programme d'avant-saison, indispensable selon lui pour performer. Paul Meilhat raconte ensuite comment il se sent à la veille de mettre à l'eau son Imoca Biotherm, une première construction pour le vainqueur de la Route du Rhum qui, pour des questions de timing et de coût mais aussi de design, a choisi un sistership de l'actuel LinkedOut de Thomas Ruyant. En version “upgradée”, cependant, avec “une étrave de dernière génération, des foils, des systèmes de safrans et une casquette différents.” Débuté en décembre, le chantier a duré jusqu'en août chez Persico, en Italie, où le skipper et sa petite équipe (qui compte notamment Baptiste Chardon et Marc Liardet) ont passé tout l'été, d'où une certaine fatigue, mais “beaucoup d'enthousiasme au moment de mettre à l'eau.” Les deux marins donnent par ailleurs leur avis sur les nouveaux 60 pieds sortis de chantier cet été, entre “faux bateaux neufs”, selon l'expression de Paul Meilhat, car construits dans les moules d'Imoca existants, et bateaux vraiment différents, comme Malizia et Charal qui ont fait l'objet de “beaucoup de développement.” Le skipper de Biotherm confie ensuite pourquoi il a absolument voulu participer à The Ocean Race, un désir qui remonte à ses années Figaro, et, selon lui, “la meilleure manière de préparer le Vendée Globe.” L'occasion pour Anthony Marchand de raconter les souvenirs de sa participation avec l'équipage espagnol de Mapfre en 2014-2015, “une expérience hyper enrichissante qui m'avait permis de progresser.” Paul Meilhat explique ensuite son choix d'équipage pour The Ocean Race, entre nécessité d'avoir des marins aguerris sur ce type de support (Anthony Marchand, Damien Seguin) et désir de s'ouvrir à d'autres expériences - “Je ne veux pas que ce soit une balade autour du monde entre Bretons” - d'où la présence de la Portugaise Mariana Lobato, de l'Italien Giulio Bertelli - rencontré chez Persico - et d'Amélie Grassi. Il finit par détailler son planning d'ici le départ de The Ocean Race - tests de jauge, premières navigations, Défi Azimut, Route du Rhum, retour vers Alicante, chantier. Anthony Marchand a de son côté prévu de se partager d'ici la fin de l'année, puis en 2023, entre le projet Biotherm et le Team Actual, puisqu'il est skipper remplaçant d'Yves Le Blevec sur le trimaran Ultim, “un projet dans lequel je me sens à l'aise sur un bateau fabuleux.” Diffusé le 30 août 2022 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Grégoire Levillain
Programa 2022 06 17 Suscribite a nuestro canal en YouTube y dale a la campanita Spotify - Anchor.fm - Apple Podcast Cafecito o Patreon - para ayudarnos a continuar Regatas rio de la plata Regata Concordia Soberanía 2022 - núñez a quilmes y volver Buenos Aires - Colonia (la vuelta se anuló) Fragata Libertad en La Habana - Cuba Audio + Imágenes (3:30) Vendée Arctique 2022 12 de junio de 2022 largada desde Les Sables D'Olonne Dalin en el Apivia lidera la regata por la meteo (frente violento) la organización decidió detener en islandia temporalmente la regata Un ejemplo Manuel Cousin abandona pues el sistema genera vientos de 60 Kn o más. El capitán considera innecesario correr el riesgo y vuelve a Les Sables El charal funciona mejor con mucho viento El Apivia parecería ser mas promedio, funcionando bien en medio y altos Benjamin Ferré ( Monnoyeur-Duo for a job ) y Guirec Soudée (Freelance.com), cuarto y quinto esta tarde de viernes Linkedout por sobre los 12Kn funciona realmente bien La aventura a veces choca con la razón. Si bien tres patrones (Charlie Dalin, Jérémie Beyou, Thomas Ruyant) lograron atravesar la puerta de Islandia, instalada desde la pre-regata para protegerse de situaciones potencialmente escabrosas, la organización ha elegido hacer de esta puerta la llegada del Arctic Vendée. El examen minucioso de todos los patrones meteorológicos que se suceden en el área donde 20 patrones aún están evolucionando reveló la necesidad obvia de permitir que los navegantes solitarios se proyecten rápidamente a un refugio o prevean una ruta para alejarse del peligro. Mini 650 (https://solusport.solustop.com/minifastnet/carto) mini Fastnet Douarnenez - fastnet rock - Douarnenez (600Mn) http://minifastnet.winchesclub.org/ 992 de Djemila Tassin con Fede Waksman se ubica en el sexto lugar entre serie. Norman en el medio de la flota por la meteo (poco viento) la organización decidió acortar el trayecto Globe 40 - en doble here una etapa de prologo desde Lorient en Francia a Tanger en Marruecos 7 duplas recorrieron este trayecto con variedad de resultados
Ce 76e épisode de Pos. Report est consacré à la Vendée Arctique-Les Sables d'Olonne, dont le départ sera donné dimanche 12 juin à 17h depuis le port de départ et d'arrivée du Vendée Globe. Nos invités sont trois concurrents parmi les 25 inscrits à cette course en solitaire réservée aux Imoca : Thomas Ruyant, Romain Attanasio et Benjamin Ferré. Nous commençons cet épisode par l'évocation de la grande parade des skippers du Vendée Globe, qui s'est déroulée vendredi dernier : un moment sympa, avec "un monde fou", comme toujours aux Sables d'Olonne, et un moyen aussi de se retrouver entre coureurs du Vendée plus d'un an après l'arrivée, Benjamin Ferré, bizuth en Imoca, l'ayant suivi depuis... son balcon ! Place, ensuite à l'analyse de la première épreuve Imoca de la saison, la Guyader Bermudes 1000 Race : confirmation que les costauds, comme Jérémie Beyou, Thomas Ruyant - "déçu" de son abandon mais "dans le match" - et Charlie Dalin sont au rendez-vous de ce début de saison, Thomas Ruyant confiant que le skipper d'Apivia s'annonçait difficile à prendre dans les courses avec des phases de transition. Et confirmation, côté Benjamin Ferré, qui n'avait pas navigué en solo depuis sa dernière Mini Transat en 2019, qu'il prenait beaucoup de plaisir à découvrir l'Imoca, cornaqué par Jean Le Cam. Quant à Romain Attanasio, accaparé par des opérations de RP entre Angleterre et Portugal, il n'a pas couru mais a beaucoup navigué sur bateau pendant un mois. Nos invités évoquent ensuite le parcours très particulier de cette Vendée Arctique, avec cette route plein Nord ou presque, le tour de l'Islande, avec le Groënland à proximité. Tous s'accordent à dire que l'épreuve, longue de 3 500 milles, s'annonce plus dure que la Route du Rhum, censée être le point d'orgue de l'année - "la Vendée Artcique est le très gros morceau de la saison", selon Thomas Ruyant, Romain Attanasio rappelant que, contrairement aux habitudes, "les marins seront traversés par les systèmes météo". De quoi rendre prudent Benjamin Ferré - bien content de ne pas avoir de foils ! -, qui a pour objectif principal de terminer l'épreuve, de "naviguer à mon niveau" et de poursuivre son apprentissage en Imoca, ses deux aînés s'attendant à une course très physique, avec beaucoup de changements de voiles... Thomas Ruyant, depuis qu'il a gagné la Transat Jacques Vabre, vise désormais le podium et en particulier sa plus haute marche : "On ne va pas se mentir, je veux finir, mais devant". Romain, lui, garde en tête les milles à accumuler et la nécessité de ramener le bateau de contrées particulièrement peu hospitalières en cas de soucis. Quant à Benjamin Ferré, s'il est concerné lui aussi par la course aux milles, il cherche à ne pas trop y penser, participant à toutes les courses du circuit Imoca d'ici le départ du Vendée Globe. Nos trois invités concluent cet échange par un point sur l'évolution de leurs projets : un bateau neuf - plan Koch-Finot/Conq - mis à l'eau début 2023 pour Thomas Ruyant ; des évolutions en cours de réflexion côté Romain Attanasio, qui continue la prise en main de l'ex Malizia ; de la fiabilisation avant toute chose et pas de foils pour l'ex SMA de Benjamin Ferré. Diffusé le 7 juin 2022 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Julien Badoil/Studio Juno
RTL embarque pour le grand large avec le navigateur Thomas Ruyant. Il a gagné la dernière Transat Jacques Vabre et fini 6e du Vendée Globe 2021. Le skipper Thomas Ruyant, installé en Bretagne, revient ce week-end dans son port d'attache à Dunkerque. "C'est là que j'ai grandi et appris à faire de la voile", dit-il. Avec son bateau Imoca "LinkedOut" et son équipe, il vient à la rencontre des habitants et scolaires. Des animations sont prévues dans le Bassin de la Marine pour découvrir ce "Géant des mers" qui vole sur l'eau. Prochaines courses pour Ruyant : la Guyader Bermudes au départ de Brest le 8 mai, la Route du Rhum à la fin de l'année et un nouveau Vendée Globe en 2024. Pour RTL, Franck Antson a pu embarquer à bord du monocoque au large de Dunkerque, sorti à près de 30 nœuds face aux vagues.
Ce 68e épisode de Pos. Report est consacré à la classe Figaro Beneteau, au moment où s'apprête à débuter la première épreuve du championnat de France Elite de course au large, la Solo Maître CoQ. Nos trois invités vont en prendre le départ depuis Les Sables d'Olonne : Achille Nebout, skipper de Primeo Energie-Amarris, Elodie Bonafous, qui porte cette saison les couleurs de Quéguiner, et Laurent Bourguès, qui débute quant à lui en Figaro 3. Tous commencent par raconter comment ils ont préparé cette saison, entre Port-la-Forêt, pour Elodie Bonafous, et Lorient, pour Achille Nebout et Laurent Bourguès qui, sous la houlette de Bertrand Pacé, ont notamment eu le droit à des séances de match-racing en J80 ! « C'est un regard nouveau et ça permet de se concentrer sur plein de domaines qu'on ne travaille pas forcément, comme le départ et le premier bord jusqu'à la bouée de dégagement », explique Achille Nebout, Laurent Bourguès estimant que c'est aussi le moyen de renforcer « la cohésion de groupe. » Ce dernier raconte ensuite comment, après sept années au sein de TR Racing, l'équipe Imoca de Thomas Ruyant, en tant que boat-captain puis comme directeur technique, il a décidé de se relancer en Figaro, lui qui avait eu une première courte expérience en 2011, sans toutefois disputer la Solitaire, faute de budget. Son objectif est de « redémarrer un projet » et, à plus long terme, se lancer sur le circuit Ocean Fifty avec un bateau neuf. Pour Achille Nebout, cette saison sera sa quatrième sur le circuit – « La Solitaire est la course qui m'a fait rêver enfant, c'est vraiment mon Graal », commente-t-il. De son côté Elodie Bonafous explique comment, après avoir été la première lauréate du Challenge Bretagne CMB Océane, elle a été choisie par le groupe Quéguiner pour succéder en Figaro à Tanguy Le Turquais. Tous évoquent leur programme de la saison, avec l'objectif principal, selon Elodie Bonafous, « d'arriver frais et avec beaucoup d'envie sur la Solitaire », et un plateau qui, cette année, s'annonce ouvert, notamment en raison du départ de quelques têtes d'affiche, comme Pierre Quiroga, Xavier Macaire, Alexis Loison, Corentin Douguet ou Martin Le Pape. « Il y a l'opportunité de bien faire pour les skippers qui sont là depuis quelques années », estime Achille Nebout, qui, parmi les favoris de la saison, cite Tom Laperche, Corentin Horeau, les skippers Macif (Erwan Le Draoulec et Loïs Berrehar), Tom Dolan, mais aussi Elodie Bonafous. Du côté des bizuths sur la Solitaire, même s'il ne souhaite pas uniquement se focaliser sur cette catégorie, Laurent Bourguès cite Guillaume Pirouelle, Basile Bourgnon, Chloé Le Bars, Jörg Riechers, Davy Beaudart comme concurrents potentiels. Nos trois invités évoquent ensuite le parcours de la Solitaire, les difficultés de la classe Figaro à attirer de nouveaux entrants, en raison notamment d'une « image un peu trop élitiste » selon Laurent Bourguès, et leur avenir. Achille Nebout se verrait bien passer en Class40 dès l'année prochaine, Elodie Bonafous veut aller au bout de son projet de trois ans avec Queguiner, avant de se projeter sur « un cycle de Vendée Globe. » Diffusé le 12 avril 2022 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Julien Badoil/Studio Juno
[NB : nous avons eu un souci de micro au début de cet épisode, qui s'est résolu à la 19e minute] Il se définit comme un "professionnel de l'incompétence", qui "voit beaucoup de choses", mais n'est "expert en rien". Un drôle d'autoportrait pour celui qui est devenu, en presque deux décennies de pratique, un coach que nombre de coureurs, des débutants aux plus capés, s'arrachent. A 43 ans, le teint buriné été comme hiver, le Lorientais Tanguy Leglatin passe près de 250 jours par an sur l'eau à décortiquer le comportement des bateaux et des marins. Une observation attentive qu'il transforme en conseils lors de longs débriefings qu'absorbent ses ouailles qui s'en vont ensuite conquérir les podiums dans toutes les séries de la course au large. Rien ne le prédestinait à pareil destin. Un père photographe et une mère institutrice, moyennement portés sur la voile, un frère versé dans la planche à voile et un dériveur à retaper offert à son entrée en 6e dessinent l'essentiel du décor de ses débuts. C'est la rencontre avec Michel Beaudouin, président de la Société nautique de Larmor-Plage et passionné de Snipe - un vieux dériveur américain -, qui va le lancer dans le monde de la régate. Il enchaîne avec le First Class8 mené par une bande de copains lorientais, puis s'éloigne du bateau en suivant une licence de Staps - option... escalade ! - à Brest. Quelques remplacements comme prof de sport le convainquent que l'Education nationale n'est pas faite pour lui, mais une nouvelle rencontre avec Laurent Moisson, ex entraîneur au Centre Nautique de Lorient, et les difficultés pour s'entraîner sur son nouveau projet en Melges 24, l'embarquent dans la création d'An Oriant Sail (AOS), un centre d'entraînement privé qui accueille à partir de l'hiver 2004 ses premiers pensionnaires. A l'époque, Tanguy Leglatin passe l'essentiel de son temps à faire de la logistique et s'il va sur l'eau entraîner les clients... c'est qu'AOS ne trouve pas grand monde pour le faire ! Il a 25 ans et la première promo d'AOS truste immédiatement tous les podiums du circuit Mini, Peter Laureyssens, l'un des tout premiers clients, remporte même la Mini Transat en bateaux de série. "Le coach", comme on l'appelle vite, va apprendre en même temps que les coureurs qui affluent à l'ancienne base des sous-marins, qui n'est pas encore le haut lieu de la course qu'elle est devenue. "J'appends d'eux autant que je leur apprends", résume-t-il joliment. En 2007, il prend son indépendance en devenant free-lance. Anne Liardet puis Sam Davies l'embarquent en Imoca, puis c'est au tour des figaristes et de Sébastien Josse, alors chez Gitana, de faire appel à ses services. Sa "carrière" est lancée : il accueille des coureurs comme Thomas Ruyant, Ian Lipinski, Justine Mettraux, Clarisse Crémer, Erwan Le Draoulec et bien d'autres selon un schéma bien rodé. Détectés en Mini 6.50, ils conservent le coach qui les a révélés quand ils attaquent Figaro, Class40 ou Imoca. Car depuis ses débuts, Tanguy Leglatin a toujours gardé la même ligne de conduite : travailler avec les pros, mais aussi continuer à entraîner les débutants et les faire grandir, en prenant en compte l'ensemble des paramètres d'un projet. Le secret d'un coach qui, désormais, ne cache plus son envie d'aller appliquer lui-même en course ce qu'il enseigne depuis près de vingt ans... ---- Diffusé le 8 avril 2022 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Julien Badoil/Studio Juno
Même lui a du mal à définir son rôle actuel au sein de TR Racing, l'écurie de Thomas Ruyant, dont il a été team manager ! Il faut dire que Marcus Hutchinson, 60 ans, est un drôle de numéro... Irlandais né de parents anglais et francophiles - qui l'emmenaient passer des vacances en Dordogne bien avant la mode outre-Manche et lui faisaient écouter France Inter dès l'enfance - il découvre la voile à Dublin, où son père pilote travaille pour la compagnie nationale Aer Lingus. Une passion si dévorante qu'il veut en faire son métier : après des études à Southampton, il devient architecte naval au début des années 1980 et entre chez Rob Humphries Yacht Design. C'est la grande époque des tonners et il va la vivre à fond, écumant toutes les régates et tous les championnats, dans les îles britanniques puis partout en Europe. Cinq ans plus tard, alors que Lawrie Smith lui propose d'embarquer sur Rothmans pour la Whitbread, il devient rédacteur en chef de Seahorse, la bible de l'écosystème anglo-saxon de la voile de course, pour qui il pigeait régulièrement. Il y reste 4 ans avant de lancer une autre revue sur les super yachts depuis le Sud la France, qui fait long feu. Mais Marcus Hutchinson, anglo-saxon maîtrisant parfaitement le français, a fait entre-temps la connaissance de Bruno Troublé, qui l'emmène vivre l'aventure de la Coupe de l'America : journaliste pointu en technique, à l'aise dans les relations humaines, il prend en charge la communication de la Louis Vuitton Cup puis de la Coupe elle-même pendant 5 éditions, jusqu'à Valence en 2007 - non sans un détour par les Jeux Olympiques d'Atlanta 1996, où il gère le centre de presse des épreuves de voile. Il sera aussi dircom de Team Origin, de l'Audi Med Cup et de la Volvo Ocean Race 2008-2009, avant de se lancer dans une nouvelle carrière, sa quatrième vie professionnelle : team manager. Il commence avec l'Artemis Offshore Academy, destinée à former de jeunes marins anglais au solitaire - d'où sortira, entre autres, Sam Goodchild -, puis passe à l'Imoca, en dirigeant le projet SMA de Paul Meilhat pour Mer Agitée, puis celui de LinkedOut pour Thomas Ruyant sur le dernier Vendée Globe. Le tout, sans jamais oublier de naviguer : en plus de milliers de milles en équipage, Marcus Hutchinson, qui a gagné le Tour de Bretagne avec Michel Desjoyeaux, compte deux Solitaires du Figaro à son compteur et une Transat Jacques Vabre. Ce qui fait de lui l'un des plus fins connaisseurs anglo-saxons de la voile française. ---- Diffusé le 4 mars 2022 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Julien Badoil/Studio Juno
Ce 61e épisode, consacré à la classe Imoca, reçoit Thomas Gaveriaux, directeur général de TR Racing, la structure de Thomas Ruyant, et Yoann Richomme, nouveau skipper Paprec Arkéa, qui ont pour point commun d'avoir lancé avec leurs équipes respectives la construction d'un Imoca conçu par Antoine Koch et le cabinet Finot-Conq. Thomas Gaveriaux commence par expliquer ce choix d'architectes, avec la volonté, d'une part, de poursuivre une collaboration entamée sur la précédente campagne de Vendée Globe avec Antoine Koch, d'autre part, de s'ouvrir à d'autres compétences, en l'occurrence celles de David de Prémorel et de Pascal Conq, qui ont apporté les ressources supplémentaires du cabinet Finot-Conq. Quant à Yoann Richomme, il met en avant sa proximité avec Erwan Gourdon, architecte naval pour le cabinet, qu'il a côtoyé pendant ses études à Southampton, et une première collaboration appréciée avec l'équipe de Pascal Conq sur le projet Apicil avec Damien Seguin. Nos deux invités expliquent que si la tendance des nouveaux Imoca de génération Vendée Globe 2024 converge vers une étrave spatulée pour mieux passer dans la mer, les carènes devraient être assez différentes selon les architectes, tout comme les formes de foils, ces derniers restant un enjeu important, tant dans la conception que dans la construction des appendices, qui dure de 5 à 7 mois. Yoann Richomme détaille ensuite comment il a constitué son équipe avec Romain Ménard, le directeur général, rejoint notamment par Simon Troel (ex Corum) et Gautier Lévisse (ex Banque Populaire), une équipe qui, à terme, devrait être composée de 12 permanents. Celle de TR Racing s'est quant à elle "beaucoup étoffée" entre 2020 et 2022, passant, selon Thomas Gaveriaux, de 10-12 à 18-20, pour répondre aux besoins liés à la construction du nouveau bateau, mais également à la saison 2022 sur l'actuel LinkedOut. Le directeur général de TR Racing ajoute que le choix du successeur de Thomas Ruyant en 2023 à la barre du plan Verdier (qui sera loué) pour le Vendée Globe 2024 est dans sa phase finale, les deux projets devant partager locaux et développements. Nos deux invités finissent par évoquer le programme de l'année 2022, avec un objectif de Route du Rhum en Class40 (il est le tenant) pour Yoann Richomme qui, après "presque deux ans à ne pas avoir navigué du tout", éprouve le besoin de se confronter à la concurrence avant la mise à l'eau de son futur Imoca (début 2023). Le choix de la Class40 s'est imposé, car plus facile à mettre en œuvre, son plan Lombard, construit chez Lalou Multi, sera mis à l'eau en juillet prochain. Quant à Thomas Ruyant, il courra la Bermudes 1000 Race, la New York Vendée Les Sables d'Olonne, le Défi Azimut avant le Rhum 2022, qui sera sa dernière course sur son actuel LinkedOut. Diffusé le 22 février 2022 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Julien Badoil/Studio Juno
Ce sont trois marins d'exception qui nous rejoignent dans ce nouveau numéro. Franck Cammas, le vainqueur de la dernière transat Jacques Vabre en Ultime a annoncé vouloir participer aux prochains JO en France. Où trouve-t-il la ressource ? Qu'est ce qui l'anime ? Découvrez ou redécouvrez un navigateur discret et passionné, élu marin de la décennie.Autre vainqueur de la Jacques Vabre mais en Imoca, Thomas Ruyant se livre en toute intimité : Sa victoire, son Vendée Globe en demi-teinte, son engagement social avec LinkedOut, vous allez craquer pour le nordiste. Et enfin c'est un marin touche à touche qui conclue cet épisode. Du Figaro au maxi trimaran en passant par l'Imoca, il a tout essayé et c'est ainsi qu'il s'épanouit, entretien psycho avec Sébastien Josse. Préparé et présenté par Vanessa Lambert, Anne Millet et Olivia Maincent. Musique Tanguy Conq. Logo Désigne. Crédit photo Jean-Louis Carli
Ce sont trois marins d'exception qui nous rejoignent dans ce nouveau numéro. Franck Cammas, le vainqueur de la dernière transat Jacques Vabre en Ultime a annoncé vouloir participer aux prochains JO en France. Où trouve-t-il la ressource ? Qu'est ce qui l'anime ? Découvrez ou redécouvrez un navigateur discret et passionné, élu marin de la décennie. Autre vainqueur de la Jacques Vabre mais en Imoca, Thomas Ruyant se livre en toute intimité : Sa victoire, son Vendée Globe en demi-teinte, son engagement social avec LinkedOut, vous allez craquer pour le nordiste. Et enfin c'est un marin touche à touche qui conclue cet épisode. Du Figaro au maxi trimaran en passant par l'Imoca, il a tout essayé et c'est ainsi qu'il s'épanouit, entretien psycho avec Sébastien Josse. Préparé et présenté par Vanessa Lambert, Anne Millet et Olivia Maincent. Musique Tanguy Conq. Logo Désigne. Crédit photo Jean-Louis Carli Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce 53e épisode de Pos. Report spécial club de la presse est l'occasion de faire une rétro de l'année voile 2021 avec nos trois invités, Anne Millet, qui anime le podcast Les dessous de la voile, Frédéric Pelatan, rédacteur en chef du Journal du Nautisme, et Didier Ravon, journaliste pour Voiles & Voiliers et Libération. Nous commençons par ouvrir une page Vendée Globe, nos invités étant assez unanimes pour dire que son vainqueur Yannick Bestaven mérite son titre de Marin de l'année et que cette édition aura été « magique » pour reprendre le qualificatif d'Anne Millet. « Le type qui a écrit le scénario est vraiment très fort », ajoute Frédéric Pelatan. Tous évoquent leurs coups de cœur, pour Benjamin Dutreux et Pip Hare (Anne Millet), Louis Burton (Frédéric Pelatan), Didier Ravon adressant un « coup de cœur général » pour un Vendée Globe 2020 « au casting formidable et au scénario de film. » Place ensuite à la Coupe de l'America qui a laissé une impression plus mitigée à nos invités : « J'ai trouvé la prouesse technologique extraordinaire, mais je me suis un peu ennuyé », résume Didier Ravon, Anne Millet estimant que la Coupe « devient de plus en plus un entre-soi. » Nous parlons ensuite de course au large, avec la Transat en double Concarneau-Saint-Barth et The Ocean Race Europe, qui a plu à Frédéric Pelatan à la fois pour son parcours et parce qu'il juge « très intéressant que les Imoca soient menés en équipage, ça leur donne une dimension supplémentaire. » Nous ouvrons un chapitre olympique, avec un bilan français sur les Jeux de Tokyo (deux médailles d'argent, une de bronze) jugé globalement bon, avec mention spéciale d'Anne Millet pour Charline Picon, « une tenace », Didier Ravon ayant de son côté été bluffé par les performances des marins, français et étrangers, parvenus à conserver leur titre ou leur place sur le podium d'une olympiade à l'autre. La seconde partie de la saison a été dominée par les courses au large, avec d'abord la Solitaire du Figaro sur laquelle « a soufflé un vent de jeunesse », selon Anne Millet, à l'image de son vainqueur Pierre Quiroga dont Frédéric Pelatan dit : « Ça faisait un moment qu'on attendait de le voir éclabousser le circuit. » Nos trois invités ont tous été assez enthousiasmés par la Transat Jacques Vabre marquée par « la vraie belle victoire de guerriers » (Frédéric Pelatan) de Primonial en Ocean Fifty, le succès attendu du duo Cammas-Caudrelier en Ultime, le premier en Imoca de Thomas Ruyant et la troisième victoire de suite d'Antoine Carpentier (deux en Class40, une en Ocean Fifty). Nous clôturons cet épisode en parlant de la Mini Transat qui a consacré Pierre Le Roy et Hugo Dhallenne. Diffusé le 14 décembre 2021 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Clovis Tisserand
Au menu de ce 34e épisode de Pos. Report : le bilan de The Ocean Race Europe qui s'est achevée le samedi 19 juin à Gênes, avec deux de ses participants, Nicolas Lunven, vainqueur en VO65 à bord de The Mirpuri Foundation Racing Team, mené par Yoann Richomme, et Thomas Ruyant, skipper de LinkedOut, qui a pris la troisième place en Imoca. Les deux marins commencent par faire un bilan global très positif de cette première édition de The Ocean Race Europe, qui leur a permis de découvrir de nouveaux terrains de jeu, et notamment une Méditerranée toujours piégeuse, mais aussi une concurrence différente avec bon nombre d'équipages étrangers. Au point qu'ils pensent l'un comme l'autre que cette course devrait revenir plus fréquemment dans le calendrier de l'Imoca. Ils racontent également la dernière manche côtière, qui a clôturé l'épreuve samedi dernier à Gênes, « intense, palpitante, électrique », aux dires de Thomas Ruyant, même si, pour des détails, elle n'a pas souri à l'équipage de LinkedOut qui pouvait encore jouer la victoire finale. A l'inverse, elle a permis à The Mirpuri Foundation Racing Team de consolider sa première place et de remporter une épreuve qui était pourtant bien mal partie pour le team portuguais après une première étape achevée dans la douleur, comme le raconte Nicolas Lunven. Ce dernier se montre au passage très satisfait du VO65 qui, au sortir « de 24 heures dans 30-35 nœuds, ne bouge pas », preuve de sa robustesse, Thomas Ruyant confiant de son côté sa préférence pour les bateaux de développement comme les Imoca. Cette course leur a-t-elle donné envie de participer à The Ocean Race en 2022 ? Nicolas Lunven se verrait bien la courir au sein d'un projet ambitieux ; le skipper de LinkedOut a plutôt la Route du Rhum comme horizon prioritaire en 2022, confiant être davantage partisan du format solo ou double. En double, il disputera justement en novembre la Transat Jacques Vabre avec Morgan Lagravière, qu'il a appris à connaître sur The Ocean Race Europe, « un bon choix », selon le Nordiste qui estime qu'ils vont être « très complémentaires. » Les deux marins finissent par évoquer leur programme à venir, le Tour de Bretagne avec Alan Roberts puis la Transat Jacques Vabre avec Sam Davies pour Nicolas Lunven, qui épaulera également les figaristes du pôle France Finistère de Port-la-Forêt sur la Solitaire, le Défi Azimut. Et cette même Jacques Vabre pour Thomas Ruyant, actuellement en pleine réflexion avec son équipe quant à la nécessité ou non de lancer la construction d'un bateau neuf en vue du prochain Vendée Globe. Diffusé le 22 juin 2021 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Clovis Tisserand
Yacht Racing Life website editor Justin Chisholm is joined by Vendee Globe skipper Conrad Colman for the final episode of the Vendee Globe special series.After more than 11 weeks of racing the leading group have finally made it back to Les Sables D'Olonne and Yannick Bestaven has been confirmed as the winner of the ninth edition of the Vendee Globe.But Bestaven's Maitre Coq IV was not the first boat home – in fact he finished after line honours winner Charlie Dalin on Apivia, Louis Burton on Bureau Vallee, and Thomas Ruyant on LinkedOut.So how did he win? Conrad and Justin talk through how the leaders' final week at sea played out as they each closed in on the finish of their epic marathon circumnavigations of the planet. There was plenty of action on the night the leading group finished – not least including some major drama for German skipper Boris Herrmann.All that and lots more besides...--- Send in a voice message: https://anchor.fm/yacht-racing-podcast/message
L'intensité ne baisse pas en tête du Vendée Globe et ce matin, l'allemand Boris Hermann est passé second, dépassant Louis Burton, sur bureau Vallée 2, avance qu'il a consolidée toute la journée, puisqu'il le devance ce soir à 18h00 de près de 40 milles nautiques, ce qui peut paraître peu in fine, mais qui est beaucoup dans le contexte actuel et à moins de 460 milles de la ligne d'arrivée.Si Charlie Dalin conduit toujours la course avec brio, 85 milles devant Boris Herrmann, il ne devrait toutefois pas être proclamé vainqueur de ce 9e Vendée Globe, en l'absence de coup de théâtre, les bonifications dont bénéficient Jean le Cam, Yannick Bestaven et Boris Herrmann, obtenues lors du sauvetage de Kevin Escoffier, devant rebattre les cartes. L'effet de ces bonifications sera d'autant plus important que la remontée de l'Atlantique ne s'est pas déroulée comme prévu cette année, avec des dépressions malicieuses qui ont bloqué les bateaux de tête, empêchant des skippers comme Charlie Dalin et Thomas Ruyant de faire le break ! Résultat des courses, 5 bateaux sont dans un mouchoir de poche et les 6 heures de bonification de Boris Herrmann et 10 heures 15 de Bestaven vont fondamentalement changer les choses.Regarder cette émission sur la chaîne YouTube d'ActuNautique Yachting Art, la Web TV de la mer et des bateaux Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Vendée Globe - A trois jours de l'arrivée des premiers skippers aux Sables d'Olonne, Thomas Ruyant, à bord de LinkedOut est en mode étape de Solitaire du Figaro !! Jamais l'issue de la course n'a été aussi incertain, et Thomas Ruyant, actuellement 4e à 88 milles nautiques du premier, Charlie Dalin, sur Apivia, vise une arrivée sur le podium, qui ne présagera pas de son classement final, du fait des bonifications dont bénéficient Boris Hermann, Jean le Cam et Yannick Bestaven...Regardez cette émission en vidéo sur la chaîne YouTube d'ActuNautique Yachting Art, la Web TV de la mer et des bateauxLire cet article sur ActuNautique.com, le magazine en ligne de la mer et des bateaux Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
En ce 71e jour de Course, Louis Burton, à bord de Bureau Valée 2 se veut prudent. Alors qu'il est quasiment bord à bord avec Damien Seguin et Thomas Ruyant, pour le seconde place de la course, derrière Charlie Dalin, 100 milles devant, Louis Burton partage avec nous, dans sa vacation quotidienne son état d'esprit et la prudence qui est la sienne, à moins de 15 jours de l'arrivée de la course...Emission à regarder en vidéo sur la chaîne YouTube d'ActuNautique Yachting Art, la TV de la mer et des bateauxArticle à lire sur le site d'ActuNauyique, le magazine de la mer et des bateaux Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Le suspense est à son comble, en ce 71 eme jour de course dans le 9e Vendée Globe. Ce matin, à 4heure UTC, alors que 10 skippers sont dans l'hémisphère nord, un peloton de 8 d'entre eux, mené par Charlie Dalin, sur Apivia, se tient en moins de 200 milles, dans un rythme de quasi régate côtière !!Si ce matin, Charlie Dalin semble avoir pris une légère option sur son challenger, Louis Burton avec 100 milles d'avance, derrière, la situation est beaucoup plus serrée !! L'écart entre Louis Burton et Damien Seguin, troisième, n'est en effet que de 7 milles nautiques, qui est lui-même qu'à 5 milles nautiques devant Thomas Ruyant, autant dire rien du tout à l'échelle d'un 71 eme jour de Vendée Globe !!Regarder la vidéo sur la chaine Youtube d'ActuNautique Yachting ArtLire l'article sur le site du magazine des bateaux et de la mer, ActuNautique Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Chaque dimanche pendant toute la durée de ce Vendée Globe, CapVG20 débriefe la semaine de course avec deux membres du ClubVG20. Pour ce dixième épisode, le Club reçoit Nicolas Lunven, double vainqueur de la Solitaire du Figaro et en quête d'un projet Vendée Globe 2024, et Baptiste Roynette, communiquant passionné de course au large et proche de plusieurs skippers de cette édition. C'est désormais une habitude, la première partie du podcast est consacrée à la bataille à l'avant de la flotte et à ce sprint final passionnant : cette semaine, Yannick Bestaven dépossédé de son fauteuil de leader, Louis Burton et Boris Herrmann désormais aux avant-postes, Charlie Dalin et Thomas Ruyant toujours dans le coup, reste à savoir ce qui fera la différence entre ces cinq dans les 10 derniers jours de course. Après la compil' des meilleurs extraits du bord de la semaine, on développe les thèmes du Club cette semaine : la superbe perf' de Jérémie Beyou dans le Sud, la réparation de J2 de Jean Le Cam, et les enjeux de communication autour des arrivées. Sans oublier, en fin de podcast : les pronos pour la semaine à venir !(Enregistrement réalisé le samedi 16 janvier à 18h, avant le passage du Pot-au-noir pour la tête de flotte)(Podcast produit par Alexis Raison ; habillage sonore réalisé par Mathieu Viguié, du studio Qude)
Yacht Racing Life website editor Justin Chisholm is joined once again by ocean racing expert Conrad Colman to mull over the latest goings on in the Vendee Globe solo around-the-world yacht race.Amongst the topics discussed are:– Pip Hare's daring and heroic mid-ocean rudder replacement– Should Alex Thomson have packed a spare rudder?– The needle match going on between Charlie Dalin and Thomas Ruyant for second place– Will Yannick Bestaven's lead dwindle away over coming days?– Hats off to Damien Seguin and Louis Burton for their performances so far on non-foiling boats: at the time of recording they are fourth and fifth respectively– What happens next? Who might suffer most from a restart?--- Send in a voice message: https://anchor.fm/yacht-racing-podcast/message
Pour ce dixième épisode de Pos. Report, le podcast de Tip & Shaft consacré chaque semaine au Vendée Globe, nous recevons Nicolas Lunven, double vainqueur de la Solitaire du Figaro, qui a notamment secondé Nicolas Troussel dans sa préparation, et Jean-Charles Monnet, directeur technique du Team Voile Groupe Apicil. Avec ce dernier, nous évoquons le récent passage du Cap Horn de Damien Seguin en quatrième position, sur les talons de Thomas Ruyant, la manière dont le skipper de Groupe Apicil a réussi à semer le groupe des poursuivants des trois leaders dans le Pacifique et la stratégie des jours à venir. Des jours à venir qui, selon Nicolas Lunven, peuvent permettre au leader Yannick Bestaven d'accroître son avance sur Charlie Dalin et Thomas Ruyant, même si un deuxième anticyclone se dresse par la suite sur sa route, laissant place à tous les scénarios possibles d'ici l'arrivée aux Sables. Les deux évoquent par ailleurs leurs coups de cœur respectifs, pour Benjamin Dutreux (Nicolas Lunven), Louis Burton et Pip Hare pour Jean-Charles Monnet qui, avec toute l'équipe Groupe Apicil, confie se projeter d'ores et déjà sur l'après Vendée Globe. Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Clovis Tisserand Photo : Jean-Marie Liot / Groupe APICIL
Pour ce neuvième épisode de Pos. Report, le podcast de Tip & Shaft consacré chaque semaine au Vendée Globe, nous recevons Dominic Vittet, spécialiste du routage météo, et le skipper marseillais Christopher Pratt, qui a aidé Jérémie Beyou à préparer le Vendée Globe 2020. Avec ce dernier, nous évoquons la remontée du skipper de Charal qui, depuis son retour en course, a découvert un nouveau mode de navigation, mais également celle d'Armel Tripon qui a impressionné nos deux invités. Dominic Vittet revient par ailleurs sur la dernière semaine de course, analysant les stratégies différentes dans le Pacifique entre les trois hommes de tête, Yannick Bestaven, Charlie Dalin et Thomas Ruyant, qui ont plutôt tourné en faveur du premier. Les deux évoquent enfin la remontée de l'Atlantique Sud qui promet une intense bataille jusqu'au bout entre les onze premiers bateaux. Diffusé le 29 décembre 2020 Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Clovis Tisserand Photo : Boris Herrmann / Seaexplorer - Yacht Club de Monaco
Pour ce huitième épisode de Pos. Report, le podcast de Tip & Shaft consacré chaque semaine au Vendée Globe, nous recevons Sam Manuard, l'architecte naval qui a dessiné L'Occitane, l'Imoca d'Armel Tripon, et Antoine Gautier, directeur des études de MerConcept, qui s'occupe notamment du projet Apivia. Avec ce dernier, nous évoquons la réparation qu'a dû effectuer Charlie Dalin au niveau de la cale basse de son foil tribord, juste avant d'entrer dans le Pacifique, et la lutte à trois qu'il livre avec Yannick Bestaven et Thomas Ruyant en tête de la course. Avec des heures à venir qu'Antoine Gautier estime peut-être cruciales si le skipper de Maître CoQ parvient à s'échapper. Sam Manuard évoque de son côté de la manière dont il suit la "remontada" d'Armel Tripon, aujourd'hui 14e, et les performances d'un bateau qui était très attendu sur ce tour du monde. On aborde également du peu de différences entre les Imoca à grands foils et les autres, mais aussi des coups de coeur de nos invités respectifs, notamment pour l'Anglaise Pip Hare ! Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Clovis Tisserand
On the latest episode of The Yacht Racing Podcast, Yacht Racing Life editor Justin Chisholm is joined once again by 2016-17 Vendee Globe competitor Conrad Colman for another Vendee Globe special episode breaking down the action from out on the racecourse.As the Vendee Globe fleet goes into the final weekend of its sixth week at sea Justin and Conrad break down the on the water action over the last seven days, including:- a lead change (or two) after long-time leader Charlie Dalin suffered his first major breakdown of the race so far- a scary incident for second-placed Thomas Ruyant that, happily, works out OK in the end- some insight into the background of new race leader – Yannick Bestaven on Maître Coq IV- Sam Davies' exit from Cape Town to continue her circumnavigation outside the raceAll this and plenty more besides…--- Send in a voice message: https://anchor.fm/yacht-racing-podcast/message
The fifth week at sea for the Vendee Globe solo skippers has proved to be a stormy affair with the leading duo Charlie Dalin on Apivia and Thomas Ruyant on LinkedOut both riding the leading edge of a fast-moving Southern Ocean cold front and the chasing pack experiencing some ferocious winds and waves in its wake.On this latest Vendee Globe special episode of The Yacht Racing Podcast 2016-17 Vendee Globe skipper Conrad Colman joins Yacht Racing Life website editor Justin Chisholm to pore over the key points of what's been going on out on the Southern Ocean, including: – How the skippers have been dealing with the Southern Ocean storms– Charlie Dalin's composure continues to impress– Le Cam sails on alone after Escoffier extraction– Sam Davies' plans to complete her circumnavigation outside the race– Why this edition is unexpectedly proving to be much slower than the last one– In the Jules Verne Trophy – Conrad wonders about the slowdown he witnessed today on the tracker for Sodebo and ponders what it might mean for the team's around the world record attemptAll this and more besides….--- Send in a voice message: https://anchor.fm/yacht-racing-podcast/message
Pour ce sixième épisode, alors que la flotte du Vendée Globe s'étire sur 3 500 milles et que les derniers n'ont pas encore franchi la latitude de Bonne Espérance, nous recevons Vincent Lauriot-Prévost, le cofondateur de l'agence d'architecture navale VPLP - qui a dessiné près d'une dizaine d'Imoca (certains avec Guillaume Verdier) -, et Marcus Hutchinson, le team manager de LinkedOut, skippé par Thomas Ruyant. Avec eux, nous revenons sur l'accident de PRB et sur la compréhension de ce qui s'est passé, ainsi que les éventuelles conséquences sur la gestion des projets et le design des bateaux. Sans tirer de conclusions hâtives, nous avons aussi débattu des performances des foilers sur ce premier tiers de Vendée Globe... et sur celle des bateaux à dérives. Bref, un épisode technique mais passionnant ! Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Clovis Tisserand
Alors que le 18e concurrent du Vendee globe 2020, vient de passer le Cap de Bonne Espérance, en tête, Charlie Dalin, sur Apivia, et Thomas Ruyant, à bord de Linkedout sont à la manœuvre, pour prendre le large, sur le reste de la flotte !Charlie Dalin et Thomas Ruyant sont en effet engagés dans une course poursuite avec un front qui s'étend sur 1000 milles au Nord des Kerguelen. Leur objectif ?? Rester à l'avant de ce phénomène, tenter d'esquiver par le Nord le gros de la dépression qui se forme sur leur route, puis attraper le flux modéré de l'anticyclone aux abords du Cap Leeuwin. Si les deux navigateurs parviennent à exécuter cette maneuvre, alors ils pourraient faire un break décisif sur leurs poursuivants. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Dernière minute. Nous venons tout juste d'apprendre que Sébastien Simon, à bord de l'imoca Arkea Paprec avait heurté un ofni occasionnant de gros dégâts sur le foil tribord.C'est ce matin que l'incident est survenu, à 9h20, alors que Sébastien Simon pointait en 4e position de la course, derrière Charlie Dalin sur Apivia, Thomas Ruyant sur Linkedout, et Louis Burton sur Bureau Vallée 2.Le choc a eu lieu avec le foil tribord. Le sébastien simon a aussi établi un état des lieux qu'il a partagé avec son équipe à terre et la direction de course pour les avertir de la situation. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Chaque dimanche pendant toute la durée de ce Vendée Globe, CapVG20 débriefe la semaine de course avec deux membres du ClubVG20. Pour ce troisième épisode, on accueille Roland Jourdain, trois Vendée Globe à son actif dont une troisième place en 2001, et Alexandre Chenet, co-auteur de la BD "Histoires de Vendée Globe" (aux éditions Dargaud). Ensemble, on revient sur la troisième semaine de course, marquée par l'abandon d'Alex Thomson, la casse de Thomas Ruyant, la chevauchée solitaire de Charlie Dalin, et des temps de passage pas si rapides que ça sur le premier quart du parcours ; on entendra aussi les meilleurs extraits du bord de la semaine. Puis on ouvrira une discussion quasi-philosophique, sur l'innovation, les casses qu'elle implique, la gestion des avaries, le faible nombre d'abandons cette année... Avant, bien sûr, de terminer par la séquence pronos : que va-t-il se passer cette semaine sur le Vendée Globe ?(Enregistrement le samedi 29 novembre à 18h ; podcast produit par Alexis Raison ; habillage sonore réalisé par Mathieu Viguié, du studio Qude)
Cap à l'est dans le 9e Vendée Globe, alors qu'une bonne moitié de la flotte fonce désormais vers le Cap de Bonne Esperance. Une flotte toujours conduite par Charlie Dalin, qui dispose de près de 300 milles nautiques d'avance sur Thomas Ruyant, désomais délesté de son foil babord, suivi lui même par Jean le Cam, 60 milles nautiques derrière lui !!La course est presque relancée pour le doyen du Vendée Globe qui n'a pas quitté le Top Quatre depuis le départ des Sables d'Olonne il y a 20 jours et dont les poursuivants reviennent "comme des boulets" ! La pression monte derrière lui !! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Le Cap de Bonne-Espérance et les dépressions du grand Sud se font ardemment désirer. 19 IMOCA sur les 32 que compte la flotte du 9ème Vendée Globe sont encore aux prises avec l'anticyclone de Sainte-Hélène qui se déplace doucement vers l'Est. Les trajectoires en marches d'escaliers – ca tire des bords - démontrent que la situation est complexe det laborieuse pour les skippers. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Grosse acvarie pour Thomas Ruyant dans ce 9e Vendée Globe. Alors qu'il pointe en seconde position de la course, le skipper nordiste a subi cette nuit une avarie importante sur son foil bâbord, qui l'a obligé à s'arrêter momentanément, et qui va SURTOUT le priver pour le reste de son tour du monde, de cet important appendice sur le côté gauche du bateau.Il était environ 3 heures du matin cette nuit quand Thomas Ruyant, alors qu'il se reposait à l'intérieur de son LinkedOut, a été alerté par un grand bruit à l'extérieur du bateau. LinkedOUT était à environ 120° du ven et marchait à 20 nœuds Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Pour ce quatrième épisode, au moment où la tête de la flotte du Vendée Globe tente de traverser ou de contourner l'anticyclone de Sainte-Hélène, la rédaction de Tip & Shaft – Axel Capron et Pierre-Yves Lautrou – a fait appel au tenant du titre, Armel Le Cléac'h, et à David Sineau, team manager d'Initiatives Coeur. On revient en leur compagnie sur le duel en tête Charlie Dalin et Thomas Ruyant, et sur l'avarie structurelle dont a été victime Hugo Boss et qui a conduit Alex Thomson à mettre la course entre parenthèses, non sans prendre le temps de tourner des vidéos pour raconter dans le détail ses réparations. On s'intéresse également aux stratégies pour rejoindre le Grand Sud, notamment celle d'un Jean Le Cam qui ne lâche rien, et aux différentiels de vitesse pas si importants entre les foilers de génération 2016 et les Imoca dotés depuis de grands foils. David Sineau évoque le Vendée Globe de Sam Davies, dans le peloton en chasse derrière le duo Dalin-Ruyant, Armel Le Cléac'h les débuts de Clarisse Crémer, mais également les déboires de ses copains de la baie de Morlaix, Nicolas Troussel et Jérémie Beyou. Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Clovis Tisserand
Vendée Globe 2020 - Ca se resserre en tête de course entre Ruyant qui n'a plus que 7 milles d'avance sur Charlie Dalin, Jean le Cam point en 3e position 250 milles derrière...La journée d'hier a été riche en rebondissements dans le Vendée Globe, qui a vu le Gallois Alex Thomson, leader de la course, mettre en panne pour réparer une fissure sur une poutre avant d'Hugo Boss.Ce matin, à 4 heures, Alex Thomson pointe ainsi en 4e position, derrière Jean le Cam (Yes we Cam), Charlie Dalin (Apivia) et Thomas Ruyant (Linked out), à près de 270 milles du leader. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Deux jours déjà que Thomas Ruyant, le skipper de LinkedOut dans le sillage du Gallois Alex Thomson, lui mettait la pression !! C'est depuis cette nuit chose faite et le nordiste pointe en tête du Vendée Globe, avec 25 milles nautiques d'avance, à 8 heures UTC !! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Depuis son franchissement de l'équateur hier, Thomas Ruyant à bord de son imoca à foils Linkedout, accentue la pression sur le leader de la flotte du Vendée Globe, le Gallois Alex Thomson sur Hugo Boss.De pointage en pointage, il tutoie la première place du classement général provisoire. Il affiche de fait des performances sur 24 heures sensiblement égales, voire supérieures, à celles du Gallois.Ce matin à 8h00 UTC, Thomas Ruyant était ainsi dans son sillage, à 8 milles nautiques à peine derrière lui !! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Les performances s'envolent et Thomas Ruyant, à près de 20 noeuds de moyenne sur le fond, vient d'engranger 489,4 milles, avalés en 24 heures. Cette nuit, il est passé devant Jean Le Cam, et pointe désormais en seconde position, derrière l'inaccessible skipper gallois Alex Thomson... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Pour ce troisième épisode, au moment où la tête de la flotte du Vendée Globe entre dans le Pot-au-noir, la rédaction de Tip & Shaft - Axel Capron et Pierre-Yves Lautrou - a fait appel à deux figaristes de choc pour nous éclairer. D'abord un triple vainqueur de la Solitaire, Yann Eliès, évidemment cinquième du précédent Vendée Globe, qui a beaucoup travaillé avec Charlie Dalin et va nous régaler de paroles fortes et directes, comme à son habitude. Ensuite le troisième du championnat de France, Fabien Delahaye, spécialiste de la navigation et de la performance, passé par Dongfeng Race Team, et qui ausculte avec précision les trajectoires et les routages des marins de cette 9e édition du Vendée Globe. Avec eux, nous nous intéressons au cas Alex Thomson, qui mène la flotte en patron, aux performances des autres foilers mais aussi à celles qui passent un peu plus inaperçues (Louis Burton, Boris Hermann), aux conséquences du démâtage Corum L'Epargne, à l'impact psychologique sur la flotte du retour à terre de Jérémie Beyou ainsi qu'à ce qui attend le skipper de Charal qui repart 10 jours après tout le monde. Sans oublier, bien sûr, le menu des prochains jours : passage du Pot-au-noir, le long bord de reaching en Atlantique sud et le train des dépressions à ne pas rater à l'entrée de l'Indien. Générique : Fast and wild/EdRecords Post-production : Clovis Tisserand
Le Vendée Globe... Les navigateurs sont actuellement : loin... Et Thomas Ruyant est 3e au classement général, pour le moment. C'est son bateau qui nous intéresse, ce matin... Le voilier de Thomas Ruyant est équipé de 16 micros et 15 caméras, installés par Molécule, un musicien électro qu'on aime beaucoup, ici... Romain Delahaye alias Molécule, véritable ingénieur du son, qui part enregistrer ses sons en milieux extrêmes : à bord d'un énorme chalutier dans l'Atlantique Nord, ou au Groenland... Avec ces sons, il compose des albums... Son dernier, Nazaré, a été imaginé à partir des sons pêchés aux côtés de surfeurs dingues, affrontant les vagues immenses de Nazaré au Portugal.Le voici donc associé au Vendée Globe... « Ces bateaux sont de véritables instruments de musique, dit-il. Molécule, qui a embarqué avec Thomas Ruyant sur plusieurs navigations, explique : « Je ne m'attendais pas à ce que ce soit si intense, si fort en termes de volume. Avec la vitesse et les frottements, on sent que tout le bateau se met en résonance. Ça devient une véritable symphonie. »Alors, il n'est pas à bord, car le Vendée Globe est une course en solitaire... Mais avec la matière sonore enregistrée par les 16 micros, Molécule composera un album (c'est l'une des composantes du projet)...Je suis très impatient de l'écouter, alors ça m'a donné envie de me lever ce matin Notre politique de confidentialité GDPR a été mise à jour le 8 août 2022. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui CapVG20 s'intéresse notamment aux skippers remplaçants... Ils se préparent, dans l'ombre, à remplacer au pied levé un skipper titulaire qui ne pourrait pas prendre le départ. Focus sur Roland Jourdain et Yannick Bestaven, le remplaçant et le titulaire du bateau Maître Coq. Thomas Ruyant explique aussi le choix de son suppléant.Podcast produit par Alexis Raison