Podcasts about des ong

  • 58PODCASTS
  • 103EPISODES
  • 13mAVG DURATION
  • 1WEEKLY EPISODE
  • Jul 2, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about des ong

Latest podcast episodes about des ong

Reportage International
Guerre en Ukraine: le fléau des violences sexuelles encore sous-estimé

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 2:32


En Ukraine, la question des violences sexuelles liées au conflit s'ajoute à la longue liste de crimes de guerre commis par l'agresseur russe. Jusqu'à présent, tous crimes confondus, la justice ukrainienne a recensé plus de 150 000 violations. Et lorsqu'il s'agit de crimes à caractère sexuel, l'État et les organisations non gouvernementales qui y répondent font face à de nombreux obstacles. De notre correspondante à Kiev, Les crimes à caractère sexuel font partie des crimes les plus difficiles à recenser sur le territoire ukrainien. À Kiev, les acteurs qui y répondent se sont rassemblés il y a quelques mois autour de la volonté commune de joindre leurs forces afin de proposer le meilleur cadre possible pour que la justice suive son cours et que les survivants soient mieux pris en charge. La problématique du genre des survivants est centrale. Céline Bardet, juriste internationale à la tête de l'ONG We Are NOT Weapons of War, explique : « C'est important parce que de l'extérieur, quand on parle des violences sexuelles, on pense immédiatement aux femmes et aux filles, à juste titre évidemment. Mais il y a plein d'endroits dans le monde où les hommes et les garçons sont très touchés, et en Ukraine, c'est le cas. » Face à ces violences, le travail des ONG ukrainiennes a été crucial. Olena Suslova, fondatrice du centre d'information et de consultation pour les femmes, épaule les survivants depuis plus d'une décennie : « Nous avons commencé à nous attaquer aux problèmes des violences sexuelles liées aux conflits en 2015. Nous nous sommes ensuite rendus dans les territoires libérés de la région de Donetsk, à Kramatorsk, Sloviansk, Droujkivka pour interroger la population. À cette époque, les gens étaient très effrayés et très fermés. Ils avaient peur de parler des violences sexuelles. Alors, nous avons posé des questions pour savoir s'il y avait eu des violations des droits humains. » À lire aussiUkraine : la kétamine utilisée pour soigner les maux physiques et psychiques des vétérans Ce travail a permis à Olena Suslova d'établir qu'au moins 15% des personnes à qui elle parlait avaient été victimes de violences sexuelles. Des ONG comme Global Survivors Fund agissent à leurs côtés et les aident notamment à obtenir des réparations. Pour Fedir Dunebabin, le représentant de l'association pour l'Ukraine, le plus important pour les survivants est d'être reconnus comme tels : « D'après ce qu'on voit dans nos échanges, la chose la plus utile pour eux, c'est de dépasser le traumatisme, c'est la reconnaissance. C'est de savoir qu'ils ne sont pas seuls et que quelqu'un pense à eux. Pas seulement une personne, mais la société ukrainienne, le gouvernement ukrainien ainsi que la communauté internationale. » À l'heure actuelle, seuls 366 cas de violences sexuelles en lien avec l'invasion russe de 2022 ont été documentés. Un chiffre que les autorités craignent bien en deçà de la réalité. Côté judiciaire, le président Volodymyr Zelensky vient de ratifier l'accord sur la création d'un tribunal spécial pour juger la Russie de ses crimes en Ukraine. Le chemin vers la justice est encore long pour les Ukrainiens, mais il est bel et bien enclenché.  À lire aussiGuerre en Ukraine: «Dans les prisons russes, la torture des Ukrainiens est une pratique institutionnalisée»

Reportage international
Guerre en Ukraine: le fléau des violences sexuelles encore sous-estimé

Reportage international

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 2:32


En Ukraine, la question des violences sexuelles liées au conflit s'ajoute à la longue liste de crimes de guerre commis par l'agresseur russe. Jusqu'à présent, tous crimes confondus, la justice ukrainienne a recensé plus de 150 000 violations. Et lorsqu'il s'agit de crimes à caractère sexuel, l'État et les organisations non gouvernementales qui y répondent font face à de nombreux obstacles. De notre correspondante à Kiev, Les crimes à caractère sexuel font partie des crimes les plus difficiles à recenser sur le territoire ukrainien. À Kiev, les acteurs qui y répondent se sont rassemblés il y a quelques mois autour de la volonté commune de joindre leurs forces afin de proposer le meilleur cadre possible pour que la justice suive son cours et que les survivants soient mieux pris en charge. La problématique du genre des survivants est centrale. Céline Bardet, juriste internationale à la tête de l'ONG We Are NOT Weapons of War, explique : « C'est important parce que de l'extérieur, quand on parle des violences sexuelles, on pense immédiatement aux femmes et aux filles, à juste titre évidemment. Mais il y a plein d'endroits dans le monde où les hommes et les garçons sont très touchés, et en Ukraine, c'est le cas. » Face à ces violences, le travail des ONG ukrainiennes a été crucial. Olena Suslova, fondatrice du centre d'information et de consultation pour les femmes, épaule les survivants depuis plus d'une décennie : « Nous avons commencé à nous attaquer aux problèmes des violences sexuelles liées aux conflits en 2015. Nous nous sommes ensuite rendus dans les territoires libérés de la région de Donetsk, à Kramatorsk, Sloviansk, Droujkivka pour interroger la population. À cette époque, les gens étaient très effrayés et très fermés. Ils avaient peur de parler des violences sexuelles. Alors, nous avons posé des questions pour savoir s'il y avait eu des violations des droits humains. » À lire aussiUkraine : la kétamine utilisée pour soigner les maux physiques et psychiques des vétérans Ce travail a permis à Olena Suslova d'établir qu'au moins 15% des personnes à qui elle parlait avaient été victimes de violences sexuelles. Des ONG comme Global Survivors Fund agissent à leurs côtés et les aident notamment à obtenir des réparations. Pour Fedir Dunebabin, le représentant de l'association pour l'Ukraine, le plus important pour les survivants est d'être reconnus comme tels : « D'après ce qu'on voit dans nos échanges, la chose la plus utile pour eux, c'est de dépasser le traumatisme, c'est la reconnaissance. C'est de savoir qu'ils ne sont pas seuls et que quelqu'un pense à eux. Pas seulement une personne, mais la société ukrainienne, le gouvernement ukrainien ainsi que la communauté internationale. » À l'heure actuelle, seuls 366 cas de violences sexuelles en lien avec l'invasion russe de 2022 ont été documentés. Un chiffre que les autorités craignent bien en deçà de la réalité. Côté judiciaire, le président Volodymyr Zelensky vient de ratifier l'accord sur la création d'un tribunal spécial pour juger la Russie de ses crimes en Ukraine. Le chemin vers la justice est encore long pour les Ukrainiens, mais il est bel et bien enclenché.  À lire aussiGuerre en Ukraine: «Dans les prisons russes, la torture des Ukrainiens est une pratique institutionnalisée»

Journal d'Haïti et des Amériques
Anna Wintour, fin d'une époque chez Vogue

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 30:00


C'est la fin d'un règne de 37 ans. Coupe au carré inimitable, aussi redoutée qu'admirée. Anna Wintour surnommée la « papesse de la mode » a annoncé hier jeudi (26 juin 2025) sa démission de la rédaction en chef de l'édition américaine de Vogue. Quelle était son influence ? Nous en parlons avec Constance Benqué, CEO de Elle International. Ce n'est pas une surprise, mais c'est tout de même un tournant, nous explique Constance Benqué. Mais la papesse de la mode ne quitte pas totalement la scène : elle conservera un rôle de supervision des éditions internationales. Car, rappelle Constance Benqué, Vogue reste un groupe très centralisé, où Anna Wintour gardera un poids important dans les grandes orientations. Quel successeur pour incarner Vogue ? La question du remplacement reste ouverte, mais une chose semble probable : la direction américaine voudra placer l'un des siens. « Je pense que ce sera inévitablement un ou une Américain(e) ». Comment expliquer l'aura de celle que l'on reconnaît à sa coupe au carré et à ses lunettes noires ? « Par son jugement acéré, sa redoutable exigence », résume Constance Benqué. Dans un milieu où il faut savoir s'imposer, Anna Wintour a su se faire craindre autant qu'admirer, notamment des créateurs. Si elle ne décide pas seule des tendances – ce sont les stylistes qui les lancent – elle aura été pendant des décennies une figure d'autorité incontournable dans le monde de la mode.   Malgré la légalisation de l'IVG en Colombie, sa pratique se heurte à de nombreux obstacles C'est un reportage d'Ange Fabre. En Colombie, l'avortement a été légalisé en 2022 mais des obstacles demeurent. Aujourd'hui encore, les femmes qui pratiquent l'IVG subissent une forte stigmatisation, comme en témoigne l'influenceuse Camila Correa, qui raconte sur TikTok la solitude et les préjugés dont elle a été victime. Dans les hôpitaux, de nombreuses femmes sont confrontées à des blocages : les médecins peuvent refuser de pratiquer l'IVG mais ils doivent orienter les femmes vers un autre médecin ou un autre centre. Très souvent, ils refusent de le faire. Les associations comme Mesa Por la Vida ou Unimédicos se battent pour faire respecter la loi, qui permet l'IVG sans justificatif jusqu'à la 24è semaine. Pourtant, des documents administratifs non requis sont souvent exigés, ce qui retarde voire empêche l'intervention. La situation est encore plus critique en zone rurale, où les infrastructures sont rares et les normes sociales plus rigides. Les femmes y manquent de soutien et d'accès à l'information. Autre frein : les dénonciations, qui persistent malgré la décision de la Cour constitutionnelle. L'avortement reste inscrit comme un délit dans le Code pénal, et le Parlement n'a toujours pas engagé de réforme pour le dépénaliser pleinement.   En Floride, le projet Alligator Alcatraz crée la polémique Les autorités de la Floride ont lancé la construction d'un nouveau centre de détention pour migrants surnommé « Alligator Alcatraz ». Un nom qui en dit long. Le centre est installé sur une ancienne piste d'atterrissage, en plein cœur des Everglades — un environnement particulièrement hostile, avec alligators, pythons et marécages. Objectif assumé : décourager toute tentative d'évasion, rapporte CNN. Mais ce projet fait polémique. La maire du comté de Miami-Dade, Daniella Levine Cava, alerte sur le manque de transparence et les risques environnementaux dans une zone protégée. Des ONG montent aussi au créneau. La Florida Immigrant Coalition dénonce des conditions inhumaines, avec des migrants logés dans des tentes sous la chaleur étouffante de l'été floridien. Le centre accueillera des personnes en attente d'expulsion. Et selon le magazine Time, plusieurs militants redoutent que ce site devienne un prototype pour d'autres États républicains alignés sur la stratégie migratoire de Donald Trump. Pour eux, « Alligator Alcatraz » symbolise une politique brutale et idéologique, au mépris des droits humains et des normes environnementales.   Quelles répercussions du conflit entre l'Iran et Israël sur les alliés de Téhéran en Amérique latine Le Miami Herald observe que malgré des alliances militaires affichées, ni la Russie ni la Chine n'ont apporté de soutien concret à l'Iran, se limitant à de simples condamnations verbales. Cette posture, selon le journal, envoie un message clair à des régimes proches de Téhéran comme le Venezuela, Cuba ou le Nicaragua : en cas de crise majeure, ils seront seuls. Le journal cite Elliott Abrams, ancien diplomate américain, qui estime que la victoire américano-israélienne montre que l'équilibre mondial a basculé en faveur des États-Unis. Et d'ajouter : « Des gens comme le président vénézuélien Nicolás Maduro doivent comprendre que s'ils se retrouvent un jour en réelle difficulté, personne ne viendra les secourir. »   Journal de la 1ère L'activité économique tourne au ralenti en Martinique.

Aujourd'hui l'économie
La «blue economy», le nouvel eldorado maritime pour les investisseurs?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 3:26


À la veille de la Conférence des Nations unies sur l'Océan qui s'ouvre à Nice, les projecteurs sont braqués sur l'économie bleue. Cette « blue economy », en pleine croissance, promet un avenir prospère pour les littoraux, tout en soulevant des questions cruciales sur sa durabilité. L'économie bleue regroupe l'ensemble des activités liées à la mer et aux océans, qu'elles soient traditionnelles – comme la pêche, le transport maritime ou le tourisme côtier – ou innovantes, comme les énergies marines renouvelables, les biotechnologies ou encore les câbles sous-marins. D'après la Banque mondiale, il s'agit de l'utilisation durable des ressources océaniques pour stimuler la croissance économique, améliorer les conditions de vie et préserver les écosystèmes marins.Rien qu'en Europe, cette économie représentait près de 236 milliards d'euros de valeur ajoutée brute en 2023, générant 5 millions d'emplois directs. Des secteurs comme l'éolien offshore explosent avec une croissance de +42 % en un an.Attrait des investisseurs mondiauxAvec un potentiel colossal, les fonds se mobilisent. Entre 2018 et 2023, 13 milliards d'euros ont été investis dans l'économie bleue en Europe. De nouveaux réseaux d'accompagnement, des fonds spécialisés et des institutions comme en France la Banque publique d'investissement ou la Caisse des Dépôts soutiennent activement le développement de cette filière stratégique.Des projets concrets émergent, à l'image des voiliers cargos, qui allient innovation technologique et faible impact environnemental. Mais pour atteindre les objectifs de l'ONU liés aux océans d'ici à 2030, il faudrait mobiliser 750 milliards d'euros supplémentaires.Entre promesses et dérives : les limites d'un modèle à construireSi l'économie bleue se veut durable, certaines pratiques soulèvent des critiques. Des ONG dénoncent un phénomène de « blue washing », où des projets peu vertueux se parent d'un vernis écologique. Exemple marquant : au Sénégal, 90 % de la pêche locale a été décimée suite à l'attribution de licences à des flottes étrangères. En Inde, le projet Sagarmala, visant à construire un port tous les 20 kilomètres, menace gravement les communautés de pêcheurs et les écosystèmes côtiers.La privatisation des littoraux ou l'exclusion des populations locales interrogent sur la gouvernance de cette nouvelle ruée vers la mer. Car « la mer nourrit ceux qui la respectent. »

Journal en français facile
RDC: un avant-projet d'accord de paix attendu / Blocus de l'aide à Gaza: l'alerte des ONG / Israël met en garde contre les atteintes aux Druzes...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later May 2, 2025 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 2 mai 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BdQy.A

Les histoires de 28 Minutes
Médecin malgré lui / Gaza : qui peut arrêter la catastrophe humanitaire ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 46:00


L'émission 28 minutes du 29/04/2025 Ce médecin de campagne ne peut pas partir à la retraite, faute de remplaçantDepuis le 28 avril, une partie des médecins français, dont des jeunes médecins et des étudiants, ont entamé une grève illimitée à l'appel de plusieurs syndicats. Mardi 29 avril, ils manifestent dans toute la France contre une mesure de la loi Garot, une initiative transpartisane qui a pour objectif de lutter contre les déserts médicaux. Elle interdirait aux jeunes médecins d'ouvrir un cabinet dans une zone déjà couverte par plusieurs médecins. Les professionnels de santé estiment que cette proposition de loi porte atteinte à leur liberté d'installation et à l'attractivité du métier. Pour calmer leur colère, le Premier ministre François Bayrou a proposé un plan de lutte contre les déserts médicaux, avec notamment un principe de solidarité qui enjoint les médecins à travailler jusqu'à deux jours par mois dans des zones prioritaires. Cette proposition ne satisfait ni les médecins mobilisés, qui exigent un retrait pur et simple de la proposition de loi, ni les députés qui, à l'instar de Guillaume Garot (PS), jugent ce revirement "largement insuffisant". Pour nous éclairer, nous recevons François Weil-Picard, médecin généraliste dans le Loiret. Alors qu'il pourrait être à la retraite, il exerce toujours à mi-temps en raison de l'absence de remplaçant dans son secteur.Bande de Gaza : qui peut mettre un terme à la catastrophe humanitaire ?Depuis lundi 28 avril, Israël est convoqué sur les bancs de la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour répondre de ses obligations humanitaires en tant qu'État occupant de la bande de Gaza. Depuis le 2 mars, Israël bloque toute entrée d'aide humanitaire dans ce territoire palestinien, où la population survit dans des conditions particulièrement difficiles. Le Programme alimentaire mondial, dont sont tributaires les Gazaouis pour se nourrir, a annoncé ce lundi avoir "épuisé tous ses stocks", concrétisant le risque d'une famine généralisée dans la bande de Gaza. 91 % de la population serait en malnutrition selon l'IPC, un organisme international chargé d'étudier la sécurité alimentaire. "L'obstruction de l'aide humanitaire est un moyen d'accomplir l'objectif militaire", s'est défendu Israël Katz, ministre de la Défense israélien. Des ONG, telles qu'Amnesty International, dénoncent, elles, un "génocide". Le gouvernement français a quant à lui appelé à "arrêter le massacre". Tout au long de cette semaine, 39 États se succéderont pour rappeler à Israël ses obligations en matière de droit humanitaire international. Cependant, les décisions de la CIJ n'ayant pas de volet coercitif, Israël n'aura pas d'obligation de changer sa stratégie dans la bande de Gaza quelle que soit l'issue des audiences. Comment mettre un terme à la catastrophe humanitaire à Gaza ? Le droit international peut-il encore jouer son rôle ?Xavier Mauduit nous rappelle, dans le sillage des déclarations du Garde des sceaux Gérald Darmanin, l'histoire des gardiens de prison. Marie Bonnisseau nous emmène au Japon, où le jeu de cartes Ojisan recrée du lien entre les générations.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Bande de Gaza : qui peut mettre un terme à la catastrophe humanitaire ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 23:39


L'émission 28 minutes du 29/04/2025 Bande de Gaza : qui peut mettre un terme à la catastrophe humanitaire ?Depuis lundi 28 avril, Israël est convoqué sur les bancs de la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour répondre de ses obligations humanitaires en tant qu'État occupant de la bande de Gaza. Depuis le 2 mars, Israël bloque toute entrée d'aide humanitaire dans ce territoire palestinien, où la population survit dans des conditions particulièrement difficiles. Le Programme alimentaire mondial, dont sont tributaires les Gazaouis pour se nourrir, a annoncé ce lundi avoir "épuisé tous ses stocks", concrétisant le risque d'une famine généralisée dans la bande de Gaza. 91 % de la population serait en malnutrition selon l'IPC, un organisme international chargé d'étudier la sécurité alimentaire. "L'obstruction de l'aide humanitaire est un moyen d'accomplir l'objectif militaire", s'est défendu Israël Katz, ministre de la Défense israélien. Des ONG, telles qu'Amnesty International, dénoncent, elles, un "génocide". Le gouvernement français a quant à lui appelé à "arrêter le massacre". Tout au long de cette semaine, 39 États se succéderont pour rappeler à Israël ses obligations en matière de droit humanitaire international. Cependant, les décisions de la CIJ n'ayant pas de volet coercitif, Israël n'aura pas d'obligation de changer sa stratégie dans la bande de Gaza quelle que soit l'issue des audiences. Comment mettre un terme à la catastrophe humanitaire à Gaza ? Le droit international peut-il encore jouer son rôle ?On en débat avec Françoise Bouchet-Saulnier, docteure en droit spécialiste du droit humanitaire ; Jadd Hilal, écrivain, docteur en littérature et en philosophie et Gil Mihaely, historien et directeur de publication de la revue "Conflits".28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les matins
En Russie, des peuples autochtones en danger à cause de la guerre en Ukraine

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 4:22


durée : 00:04:22 - Le Reportage de la rédaction - Des peuples autochtones et minorités nationales de Russie sont mobilisés de façon disproportionnée, parfois de force, pour la guerre en Ukraine. Des ONG locales de défense des droits de l'homme dénoncent cette situation, bien qu'elles soient qualifiées de "terroristes" par le pouvoir.

Le Reportage de la rédaction
En Russie, des peuples autochtones en danger à cause de la guerre en Ukraine

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 4:22


durée : 00:04:22 - Le Reportage de la rédaction - Des peuples autochtones et minorités nationales de Russie sont mobilisés de façon disproportionnée, parfois de force, pour la guerre en Ukraine. Des ONG locales de défense des droits de l'homme dénoncent cette situation, bien qu'elles soient qualifiées de "terroristes" par le pouvoir.

Les matins
En Russie, des peuples autochtones en danger à cause de la guerre en Ukraine

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 4:25


durée : 00:04:25 - Le Reportage de la rédaction - Des peuples autochtones et minorités nationales de Russie sont mobilisés de façon disproportionnée, parfois de force, pour la guerre en Ukraine. Des ONG locales de défense des droits de l'homme dénoncent cette situation, bien qu'elles soient qualifiées de "terroristes" par le pouvoir.

Le Reportage de la rédaction
En Russie, des peuples autochtones en danger à cause de la guerre en Ukraine

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 4:25


durée : 00:04:25 - Le Reportage de la rédaction - Des peuples autochtones et minorités nationales de Russie sont mobilisés de façon disproportionnée, parfois de force, pour la guerre en Ukraine. Des ONG locales de défense des droits de l'homme dénoncent cette situation, bien qu'elles soient qualifiées de "terroristes" par le pouvoir.

Vivre ailleurs
Antoine Lissorgues et la difficile expatriation au sein des ONG après les coupures d'aides américaines

Vivre ailleurs

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 11:49


Après le Pérou, la Colombie, l'Australie, l'Équateur et bien d'autres pays encore, le docteur Antoine Lissorgues est établi aujourd'hui à San Cristobal de las casas et dirige la branche Suisse des Médecins du Monde au Mexique. Originaire de Toulon, sa passion pour l'international va de pair avec son engagement dans les ONG, notamment pour Terre des Hommes et Médecins du Monde. Antoine Lissorgues est très inquiet pour l'avenir de cette mission après la suppression du financement américain. Antoine Lissorgues, coordinateur général Médecins du Monde Suisse au Mexique, est l'invité de Vivre Ailleurs.À lire aussi Accents d'Europe: ONG, la fin de l'aide américaine ?

Reportage Afrique
En Tunisie, la criminalisation du travail des ONG aggrave la précarité des migrants subsahariens

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 2:17


En Tunisie, la situation des migrants subsahariens se précarise de plus en plus depuis les campagnes sécuritaires qui ont commencé en 2023. Le contrôle sur le travail non régulé s'est accentué et beaucoup de migrants présents dans la capitale travaillent au noir ou ont recours à la mendicité, une situation qui alerte les ONG des droits humains. À Tunis, dans un quartier de la banlieue nord, plusieurs migrants subsahariens attendent sur le trottoir au bord de la route. Selon les besoins en petits boulots, les clients viennent à ce rond-point et embauchent à la journée les premiers à se présenter, comme l'explique Sami, un migrant malien de 16 ans. « On attend du travail ici. Travail de chantier, travail de jardin, etc », énumère-t-il.Ce phénomène est visible dans plusieurs endroits de la capitale de la Tunisie, les migrants n'étant plus embauchés dans des emplois stables à cause des contrôles à répétition des autorités. Une situation de plus en plus difficile pour Abdallah, 25 ans et Ivoirien. « Il y a beaucoup de problèmes, même pour aller travailler, ça fait peur, parce qu'on n'a pas de papiers. Il y a la police qui peut nous arrêter pour aller en prison », redoute-t-il.Sami, 27 ans, migrant camerounais, est venu il y a sept mois à Tunis, pensant trouver du travail, dans son domaine, la réparation d'objets électroniques. Il se retrouve à faire le « berbecha », le collecteur de plastique. Il fouille dans les poubelles pour trouver des bouteilles à vendre ensuite à des dépôts de recyclage « Quand je suis arrivé et que je suis allé dans des magasins d'électronique pour du travail, on m'a dit que ce n'était pas possible de m'embaucher. Du coup, je ne pouvais rien faire et rester à la maison, je devais payer le loyer, ma nourriture, donc je suis allé dans la rue et j'ai commencé ce travail », explique le jeune homme.Pour le Forum tunisien des droits économiques et sociaux, une organisation non gouvernementale (ONG) tunisienne, la précarité des migrants est de plus en plus visible dans l'espace public. « Maintenant, c'est remarquable le nombre de mamans accompagnées de leurs enfants dans l'espace public parce que ces mamans-là n'ont pas la possibilité de travailler et sont obligées de sortir dans l'espace public pour chercher quelques moyens à vivre ou d'aide de la part des gens », alerte Romdhane Ben Amor, porte-parole de l'ONG, pour qui la précarité a atteint un niveau alarmant.Il attribue cette mendicité de plus en plus visible à la criminalisation actuelle, par les autorités, des organisations de la société civile qui viennent en aide aux migrants. En Tunisie, très peu d'ONG peuvent encore travailler sur le terrain.À lire aussiPlus de 600 migrants subsahariens secourus par la Tunisie en Méditerranée, au moins 18 décès

Reportage International
Allemagne: le futur chancelier Friedrich Merz et la CDU menacent des ONG

Reportage International

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 2:38


En Allemagne, les chrétiens démocrates allemands, qui ont gagné les élections du 23 février, s'en prennent, à la surprise générale, à certaines ONG qu'ils jugent trop critiques envers eux. Le parti du probable futur chancelier Friedrich Merz reproche à plusieurs associations d'avoir appelé à manifester contre lui, avant les élections, et cela avec l'argent des contribuables. Elles protestaient notamment contre les votes au Parlement qui avaient rassemblé les conservateurs et l'extrême droite. Mais ce projet a suscité un tollé. Les chrétiens démocrates allemands ont présenté un catalogue de plus de 500 questions au Bundestag pour savoir quelles associations reçoivent des fonds publics. Ils exigent des comptes à 16 organisations aussi connues que Greenpeace, Amnesty International et même Les Mamies contre l'extrême droite. Marianne a 72 ans. Elle milite depuis un an et demi pour ce mouvement présent dans quasiment tous les défilés pour la démocratie :« Ça a tout d'un acte de vengeance. Je crois que la CDU n'avait pas prévu les conséquences de son vote avec l'AfD au Bundestag, ni le niveau de protestation que cela allait susciter. En remettant en cause notre action, elle essaie d'intimider et de délégitimer les manifestations de protestation. »Pour cette grand-mère militante, historienne de profession, ces attaques contre son association sont infondées, et cela pour deux raisons : « Nous sommes une association non partisane et n'appartenons à aucun grand regroupement politique. Deuxièmement, nous ne recevons pas d'argent de l'État. »« Conservatisme radicalisé »En Allemagne, ce genre d'attaques contre les ONG et associations est d'habitude plutôt le fait de l'extrême droite. Que la droite conservatrice s'y mette est nouveau, et cela a suscité de très vives réactions. Cette politologue à l'université libre de Berlin y voit un parallèle avec ce qui se passe dans de nombreux autres pays :« Nous constatons, au sein de la CDU et surtout de la CSU bavaroise, un phénomène que nous pouvons observer dans d'autres pays. Chez les conservateurs britanniques, chez les républicains aux États-Unis, chez l' ÖVP, le parti populaire autrichien, c'est un conservatisme radicalisé. Cela consiste en une politique conservatrice qui se concentre très fort sur des sujets liés à la lutte culturelle et qui croit profiter d'attaques contre le wokisme de gauche, contre des minorités de gauche qui tyranniseraient la majorité. Nous rejouons ce qui se passe depuis quelques années aux États-Unis. Ce que nous voyons en Allemagne est une énorme augmentation de la polarisation affective, le rejet des militants des autres camps. »Cette affaire pourrait toutefois ne pas avoir de suites concrètes. Les sociaux-démocrates du SPD sont les seuls partenaires de coalition possible de la droite allemande et ils s'insurgent contre l'attitude de Friedrich Merz et de son parti. Ils ont posé comme précondition à tout début de négociation un arrêt des accusations envers la société civile. Friedrich Merz, le très probable futur chancelier, a d'ailleurs déjà adouci le ton. À voir si cela durera.Le reportage de notre correspondante à Berlin est à retrouver dans son intégralité dans Accents d'Europe sur et l'application Pure Radio.

Reportage international
Allemagne: le futur chancelier Friedrich Merz et la CDU menacent des ONG

Reportage international

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 2:38


En Allemagne, les chrétiens démocrates allemands, qui ont gagné les élections du 23 février, s'en prennent, à la surprise générale, à certaines ONG qu'ils jugent trop critiques envers eux. Le parti du probable futur chancelier Friedrich Merz reproche à plusieurs associations d'avoir appelé à manifester contre lui, avant les élections, et cela avec l'argent des contribuables. Elles protestaient notamment contre les votes au Parlement qui avaient rassemblé les conservateurs et l'extrême droite. Mais ce projet a suscité un tollé. Les chrétiens démocrates allemands ont présenté un catalogue de plus de 500 questions au Bundestag pour savoir quelles associations reçoivent des fonds publics. Ils exigent des comptes à 16 organisations aussi connues que Greenpeace, Amnesty International et même Les Mamies contre l'extrême droite. Marianne a 72 ans. Elle milite depuis un an et demi pour ce mouvement présent dans quasiment tous les défilés pour la démocratie :« Ça a tout d'un acte de vengeance. Je crois que la CDU n'avait pas prévu les conséquences de son vote avec l'AfD au Bundestag, ni le niveau de protestation que cela allait susciter. En remettant en cause notre action, elle essaie d'intimider et de délégitimer les manifestations de protestation. »Pour cette grand-mère militante, historienne de profession, ces attaques contre son association sont infondées, et cela pour deux raisons : « Nous sommes une association non partisane et n'appartenons à aucun grand regroupement politique. Deuxièmement, nous ne recevons pas d'argent de l'État. »« Conservatisme radicalisé »En Allemagne, ce genre d'attaques contre les ONG et associations est d'habitude plutôt le fait de l'extrême droite. Que la droite conservatrice s'y mette est nouveau, et cela a suscité de très vives réactions. Cette politologue à l'université libre de Berlin y voit un parallèle avec ce qui se passe dans de nombreux autres pays :« Nous constatons, au sein de la CDU et surtout de la CSU bavaroise, un phénomène que nous pouvons observer dans d'autres pays. Chez les conservateurs britanniques, chez les républicains aux États-Unis, chez l' ÖVP, le parti populaire autrichien, c'est un conservatisme radicalisé. Cela consiste en une politique conservatrice qui se concentre très fort sur des sujets liés à la lutte culturelle et qui croit profiter d'attaques contre le wokisme de gauche, contre des minorités de gauche qui tyranniseraient la majorité. Nous rejouons ce qui se passe depuis quelques années aux États-Unis. Ce que nous voyons en Allemagne est une énorme augmentation de la polarisation affective, le rejet des militants des autres camps. »Cette affaire pourrait toutefois ne pas avoir de suites concrètes. Les sociaux-démocrates du SPD sont les seuls partenaires de coalition possible de la droite allemande et ils s'insurgent contre l'attitude de Friedrich Merz et de son parti. Ils ont posé comme précondition à tout début de négociation un arrêt des accusations envers la société civile. Friedrich Merz, le très probable futur chancelier, a d'ailleurs déjà adouci le ton. À voir si cela durera.Le reportage de notre correspondante à Berlin est à retrouver dans son intégralité dans Accents d'Europe sur et l'application Pure Radio.

TOPFM MAURITIUS
Chiens errants : un enjeu environnemental nécessitant une action conjointe des ONG et de la population, selon Rajesh Bhagwan

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Mar 2, 2025 1:16


Chiens errants : un enjeu environnemental nécessitant une action conjointe des ONG et de la population, selon Rajesh Bhagwan by TOPFM MAURITIUS

TOPFM MAURITIUS
Journée mondiale des ONG : Un manque de personnel et de financement déploré

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 2:16


Journée mondiale des ONG : Un manque de personnel et de financement déploré by TOPFM MAURITIUS

C'est pas du vent
L'hypocrisie des aires marines protégées françaises

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 48:30


C'est un paradoxe bien connu et qui pourtant persiste. La pêche industrielle pratiquée par des bateaux de plus de 24 mètres équipés d'engins destructeurs comme le chalut de fond détruit les fonds marins, surpêche les espèces menacées, capture les petits poissons, crée peu d'emplois et consomme beaucoup de gasoil. Pourtant, elle est souvent subventionnée et autorisée jusque dans les aires marines protégées au détriment de la pêche artisanale qui partout dans le monde meurt à petit feu... Ce scénario est en cours dans le premier port de pêche français, dans le nord du pays, à Boulogne-sur-mer. Des ONG viennent de porter plainte contre l'État français, pourtant il existe des solutions comme nous l'expliquera le grand spécialiste des pêches Philippe Cury. Et avec Marie Colombier, chargée de campagne océan chezEnvironmental Justice Foundation qui vient de déposer un recours avec l'association Défense des mieux aquatiques. Reportage de Sébastien Farcis.Musiques diffusées :► Serge Lama - La chanson des pêcheurs

C'est pas du vent
L'hypocrisie des aires marines protégées françaises

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 48:30


C'est un paradoxe bien connu et qui pourtant persiste. La pêche industrielle pratiquée par des bateaux de plus de 24 mètres équipés d'engins destructeurs comme le chalut de fond détruit les fonds marins, surpêche les espèces menacées, capture les petits poissons, crée peu d'emplois et consomme beaucoup de gasoil. Pourtant, elle est souvent subventionnée et autorisée jusque dans les aires marines protégées au détriment de la pêche artisanale qui partout dans le monde meurt à petit feu... Ce scénario est en cours dans le premier port de pêche français, dans le nord du pays, à Boulogne-sur-mer. Des ONG viennent de porter plainte contre l'État français, pourtant il existe des solutions comme nous l'expliquera le grand spécialiste des pêches Philippe Cury. Et avec Marie Colombier, chargée de campagne océan chezEnvironmental Justice Foundation qui vient de déposer un recours avec l'association Défense des mieux aquatiques. Reportage de Sébastien Farcis.Musiques diffusées :► Serge Lama - La chanson des pêcheurs

Afrique Économie
Suspension de l'USAID: l'économie des ONG congolaises directement touchée

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 2:25


Le 24 janvier, les États-Unis annonçaient le gel de l'aide au développement, à la stupéfaction des acteurs de terrain. Mardi 11 février, plusieurs agences onusiennes ont alerté contre « les effets néfastes » des coupes opérées et ont appelé Washington à conserver sa position de « leader » de l'aide internationale. La République démocratique du Congo (RDC) est l'un des premiers pays bénéficiaires d'Afrique subsaharienne, avec près d'un milliard de dollars injecté par l'USAID en 2023. Si les programmes des ONG internationales sont impactés, c'est sans doute l'économie des ONG nationales qui est la plus durement touchée par ces coupes temporaires qui pourraient durer. « Il y a le respect qu'on peut avoir avec des partenaires. Ce n'étaient pas des esclaves de l'USAID, et avec un partenaire, on a des égards », souligne avec colère Augustin Karume. Il est à la tête de la représentation d'une association à Bukavu, en RDC, et il témoigne des difficultés face à la suspension des contrats d'un grand nombre de son personnel.« Ils viennent au bureau et demandent ''comment ça va se passer ? Vous arrêtez les contrats brusquement, qu'est-ce que nous allons faire par exemple avec les banques pour lesquelles on a pris des crédits ? Nous faisons quoi ? », rapporte-t-il.Lui-même est consultant pour d'autres organisations. « Moi aussi, je reçois des notifications pour dire que les contrats de consultance sont immédiatement arrêtés, les jours qui n'ont pas été prestés. Et puis voilà, on ne vous paiera plus. Moi, je vis comment ? », questionne encore Augustin Karume.À lire aussiCôte d'Ivoire: des ONG déjà à l'arrêt après le gel des aides américaines au développementContrats suspendus et fournisseurs non payésUne mise au chômage des personnels en train d'être évaluée par le Forum des ONG nationales, le CONAFOHD. Le phénomène dans les organisations nationales risque d'être d'ampleur, indique Joseph Kakisingi, le coordinateur du Forum :« Souvent, les agences nationales n'ont pas beaucoup de fonds de réserve. On a donc des engagements sur des projets. Quand vous avez un projet d'une année, de deux ans, de trois ans, que vous contractez sur base de ces projets-là et que l'on en plein milieu... C'est sûr qu'il y a déjà des gens qui voient leurs contrats suspendus parce qu'ils ne peuvent pas être payés, puisqu'ils dépendaient entièrement de ces financements-là. »Ces aides américaines alimentaient toute une économie : loyers des ONG, véhicules, carburants et matériels pour les programmes de tous types engrais, semences ou outillages pour les déplacés... En conséquence, des ONG locales se retrouvent dans le rouge et dans l'incapacité de payer leurs fournisseurs. « Il arrive que certains aient déjà livré des choses. Il devrait être payé, mais il n'y a plus d'argent. J'ai une dizaine d'organisations qui m'ont déjà dit qu'elles sont dans ces situations-là, mais je sais qu'ils sont plus de dix », souligne Joseph Kakisingi. Les trésoreries sont à flux tendus.À lire aussiÉtats-Unis: le démantèlement de l'USAID impacte aussi certaines entreprises américainesTrouver des solutions« Souvent, les agences nationales n'ont pas beaucoup de fonds de réserve, parce qu'elles les constituent au fur et à mesure. Souvent, les financements reçus ne donnent pas de frais de siège, ou de coûts indirects – comme cela peut être le cas pour les ONG internationales ​​​​​​​– qui constitueraient des fonds de réserve », détaille le spécialiste. « Face à des situations comme ça, les organisations pouvaient y recourir pour combler les gaps. Ils ont donc très peu de marge de manœuvre, et quand il y a une situation comme celle-là, ils sont dans une situation inconfortable. Parce qu'ils ne savent pas où est-ce qu'ils vont tirer l'argent », complète Joseph Kakisingi.Les organisations locales tentent de rediriger leurs lignes budgétaires vers le plus urgent. Elles cherchent également de nouveaux financements via d'autres bailleurs internationaux, mais également via les dons de partenaires privés. L'administration américaine demande la discrétion sur les suspensions en cours. Plusieurs acteurs ont refusé de parler au micro, de peur de se voir sanctionner.À lire aussiSuspension de l'aide américaine: l'AES et la RDC premiers concernés en Afrique francophone

Journal d'Haïti et des Amériques
L'Équateur divisé après le premier tour de la présidentielle

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Feb 10, 2025 30:00


Contre toute attente, les deux principaux candidats à la présidence, le président sortant Daniel Noboa et la corréiste Luisa González sont au coude à coude. Avec Emmanuelle Sinardet, professeure de Civilisation latino-américaine à l'Université Paris Nanterre, nous analysons les résultats. Daniel Noboa, qui visait une victoire dès le premier tour de l'élection présidentielle équatorienne, devra finalement affronter Luisa Gonzalez au second tour. Ce scénario reflète une polarisation traditionnelle entre le courant correiste, représenté par Gonzalez, et un candidat anti-correiste. Toutefois, la nouveauté réside dans l'opposition de styles, selon Emmanuelle Sinardet : Daniel Noboa mise sur une campagne numérique via TikTok et des influenceurs, tandis que Gonzalez privilégie le contact direct avec les électeurs. Le défi pour les deux candidats sera de capter les voix du centre, représentant environ 20% de l'électorat.L'échec du président sortant à l'emporter dès le premier tour ne s'explique pas par son absence sur le terrain, mais plutôt par l'usure de son image de « nouveau visage » en politique. Devenu président après la démission de Guillermo Lasso en 2023, il fait face à des critiques sur sa gestion sécuritaire. Malgré des baisses temporaires de la criminalité après la militarisation du pays, la violence a atteint des niveaux records récemment. Par ailleurs, des accusations de dérives autoritaires et l'inefficacité perçue de son gouvernement dans la lutte contre la criminalité et la crise économique fragilisent sa position.Face à lui, Luisa Gonzalez propose peu de solutions novatrices. Son programme se limite à des promesses générales de sécurité et de développement économique via un rôle renforcé de l'État, sans détails sur le financement. D'ailleurs, les deux finalistes peinent à présenter des plans concrets, tant pour la sécurité que pour l'économie. La polarisation politique s'étend également au Parlement, où un équilibre des forces pourrait compliquer la gouvernance, obligeant les candidats à convaincre un électorat important encore indécis.Les migrants, victime de l'IA À la frontière entre le Mexique et les États-Unis, l'intelligence artificielle est devenue un outil d'extorsion pour les réseaux criminels. C'est un reportage d'Éric Samson qui nous parle de l'histoire de Patricia Cartier Moroso, une migrante équatorienne disparue. Après avoir perdu contact avec elle, sa famille a reçu des vidéos et des messages prétendant qu'elle était retenue contre rançon. Manipulés par des images et des enregistrements vocaux générés par l'IA, ses proches ont versé plus de 13 500 dollars, sans jamais savoir si Patricia était encore en vie.Ce type de fraude est en pleine expansion, facilitée par des technologies capables d'imiter la voix et d'altérer des vidéos de manière crédible. Les criminels exploitent la détresse des familles pour les piéger, ce qui rend la vérification des informations extrêmement difficile. Des ONG alertent sur cette nouvelle tendance. Un revers pour Donald Trump et sa politique anti-immigrationLa justice américaine interdit au gouvernement de transférer trois Vénézuéliens détenus à Guantánamo. C'est à lire dans The New York Times. Les trois hommes font l'objet d'ordres d'expulsion après le rejet de leurs demandes d'asile, mais n'ont pas été rapatriés en raison de la rupture des relations diplomatiques entre les États-Unis et le Venezuela.Le journal précise que la contestation juridique reste limitée : il ne s'agit pas d'empêcher l'administration d'envoyer d'autres migrants à Guantánamo, mais de protéger spécifiquement ces trois détenus. Accusés d'être liés au gang Tren de Aragua, ils sont défendus par des avocats qui dénoncent des violations de leurs droits.La décision fédérale ne plaît pas à la Maison Blanche. Le vice-président JD Vance critique les juges : « Ils ne sont pas autorisés à contrôler le pouvoir légitime de l'exécutif », des propos relayés notamment par The Hill. Journal de la 1ère  En Martinique, le suicide est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes.

Histoire de France
Vente d'armes française à Israël. Sommes-nous complices de génocide ?

Histoire de France

Play Episode Listen Later Oct 2, 2024 16:30


La France, un fournisseur d'armes important pour Israël La France est un acteur significatif dans le commerce international d'armes, et Israël figure parmi ses principaux clients. Ce partenariat militaire remonte à plusieurs décennies et s'est renforcé au fil des années. Des ONG et des organisations de défense des droits de l'homme dénoncent le risque que les armes françaises soient utilisées pour commettre des violations des droits de l'homme, notamment dans le contexte du conflit israélo-palestinien. Source : En OFF - Lumi ⁠Ton wifi te rapporte de l'argent⁠Honeygain est une plateforme qui rémunère les utilisateurs pour l'utilisation inutilisée de leur bande passante. En d'autres termes, votre ordinateur ou votre téléphone, lorsqu'il est connecté à internet, peut aider à améliorer la qualité des services en ligne pour d'autres personnes. En échange, vous recevez une petite compensation financière.

Advanced French
Advanced French 402 - World News, Opinion and Analysis in French

Advanced French

Play Episode Listen Later Aug 28, 2024 6:51


Convention Démocrate : Kamala Harris investie dans l'euphorie Des ONG poursuivent le gouvernement finlandais pour inaction climatique La France pleure la mort d'Alain Delon, légende du cinéma Transport ferroviaire : La France à l'heure de la concurrence Sport féminin : Succès populaire de la nouvelle édition du Tour de France

Les matins
Des ONG alertent sur l'existence d'un Guantanamo israélien

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 3, 2024 15:22


durée : 00:15:22 - Journal de 8 h - Face aux nombreuses accusations, l'armée israélienne a ouvert une enquête sur des soupçons de mauvais traitements dans un camp militaire de prisonniers. Des ONG parlent d'un Guantanamo israélien.

Le journal de 8H00
Des ONG alertent sur l'existence d'un Guantanamo israélien

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Jun 3, 2024 15:22


durée : 00:15:22 - Journal de 8 h - Face aux nombreuses accusations, l'armée israélienne a ouvert une enquête sur des soupçons de mauvais traitements dans un camp militaire de prisonniers. Des ONG parlent d'un Guantanamo israélien.

Les journaux de France Culture
Des ONG alertent sur l'existence d'un Guantanamo israélien

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 3, 2024 15:22


durée : 00:15:22 - Journal de 8 h - Face aux nombreuses accusations, l'armée israélienne a ouvert une enquête sur des soupçons de mauvais traitements dans un camp militaire de prisonniers. Des ONG parlent d'un Guantanamo israélien.

Les matins
Ouganda : un an après la très répressive loi anti-LGBT+, des ONG dénoncent un climat de peur

Les matins

Play Episode Listen Later May 30, 2024 15:10


durée : 00:15:10 - Journal de 8 h - Fin mai 2023, en Ouganda, la présidence du pays a promulgué une loi anti-LGBT+ considérée comme l'une des plus répressives au monde.

Le journal de 8H00
Ouganda : un an après la très répressive loi anti-LGBT+, des ONG dénoncent un climat de peur

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later May 30, 2024 15:10


durée : 00:15:10 - Journal de 8 h - Fin mai 2023, en Ouganda, la présidence du pays a promulgué une loi anti-LGBT+ considérée comme l'une des plus répressives au monde.

Les journaux de France Culture
Ouganda : un an après la très répressive loi anti-LGBT+, des ONG dénoncent un climat de peur

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 30, 2024 15:10


durée : 00:15:10 - Journal de 8 h - Fin mai 2023, en Ouganda, la présidence du pays a promulgué une loi anti-LGBT+ considérée comme l'une des plus répressives au monde.

C dans l'air
Israël frappe l'Iran: le monde craint la réplique

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 2, 2024 63:43


C dans l'air du 2 avril 2024 - Israël frappe l'Iran, le monde craint la réplique C'est peut-être l'attaque de trop pour l'Iran. Lundi, des avions de chasses israéliens auraient frappé le consulat iranien de Damas, en Syrie, faisant onze morts, dont 7 Gardiens de la révolution et deux hauts-gradés de la Force Al-Qods, selon le bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Alors que les secouristes s'afféraient encore autour du bâtiment réduit en cendres, le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré mardi que cette attaque "ne resterait pas sans réponse". Israël est-il allé trop loin ? Après des frappes ces dernières semaines sur des alliés du régime iranien, c'est cette fois un bâtiment officiel de l'Iran, et donc son intégrité territoriale, qui est visé. Alors qu'Israël n'a toujours pas revendiqué les frappes aériennes, la Russie a déjà qualifié l'attaque d'"inacceptable". Les inquiétudes autour de l'Iran sont d'autant plus fortes que la République des mollahs est soupçonnée de poursuivre l'enrichissement de son uranium en vue d'obtenir l'arme nucléaire. Fin février, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait part de ses "inquiétudes grandissantes. D'après l'instance onusienne, l'Iran possède déjà 27 fois plus d'uranium enrichi que la limite autorisée par l'accord international de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran en échange d'une levée des sanctions internationales. Bien que l'Iran franchisse fréquemment ces normes, aucune résolution n'a été présentée devant le Conseil de sécurité de l'ONU depuis novembre 2022. En manque de soutien, l'AIEA semble impuissante pour mener à bien sa mission de contrôle. Pendant ce temps, rien ne s'arrange du côté de Gaza. Lundi, l'armée israélienne a confirmé avoir retiré ses troupes de l'hôpital al-Chifa, laissant derrière elle un complexe en ruine. Médecins et civils palestiniens ont annoncé avoir découvert des dizaines de corps dans l'établissement soupçonné par Israël d'abriter un centre de commandement opérationnel du Hamas. Pour ne rien arranger à la situation, l'armée israélienne a visé un convoi humanitaire lundi, tuant sept bénévoles de l'ONG américaine World Central Kitchen qui distribuait des repas dans la bande de Gaza. "J'ai le cœur brisé et je suis en deuil", a écrit sur X (ex-Twitter) le chef hispano-américain José Andrés, fondateur de l'ONG, en appelant le "gouvernement israélien" à "mettre fin à ce massacre aveugle" contre les "civils et les travailleurs humanitaires". Les condamnations internationales se sont multipliées à la suite de ce que Benjamin Netanyahu qualifie de "frappe non-intentionnelle". Les témoignages de mauvais traitements sur les détenus palestiniens se multiplient également en provenance des prisons israéliennes où près de 10 000 d'entre eux sont enfermés. Des ONG israéliennes dénoncent les "abus systématiques", des actes de torture et appellent la communauté internationale à réagir. Quelles conséquences après les frappes israéliennes sur le consulat iranien de Damas ? Où en est l'Iran sur son objectif d'obtenir l'arme nucléaire ? Et les récentes lignes rouges franchies par Israël peuvent-elles changer le cours de la guerre contre le Hamas ? LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de "Les voies de la puissance" - AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient - MARIAM PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24 - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem C'est peut-être l'attaque de trop pour l'Iran. Lundi, des avions de chasses israéliens auraient frappé le consulat iranien de Damas, en Syrie, faisant onze morts, dont 7 Gardiens de la révolution et deux hauts-gradés de la Force Al-Qods, selon le bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Alors que les secouristes s'afféraient encore autour du bâtiment réduit en cendres, le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré mardi que cette attaque "ne resterait pas sans réponse". Israël est-il allé trop loin ? Après des frappes ces dernières semaines sur des alliés du régime iranien, c'est cette fois un bâtiment officiel de l'Iran, et donc son intégrité territoriale, qui est visé. Alors qu'Israël n'a toujours pas revendiqué les frappes aériennes, la Russie a déjà qualifié l'attaque d'"inacceptable". Les inquiétudes autour de l'Iran sont d'autant plus fortes que la République des mollahs est soupçonnée de poursuivre l'enrichissement de son uranium en vue d'obtenir l'arme nucléaire. Fin février, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait part de ses "inquiétudes grandissantes. D'après l'instance onusienne, l'Iran possède déjà 27 fois plus d'uranium enrichi que la limite autorisée par l'accord international de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran en échange d'une levée des sanctions internationales. Bien que l'Iran franchisse fréquemment ces normes, aucune résolution n'a été présentée devant le Conseil de sécurité de l'ONU depuis novembre 2022. En manque de soutien, l'AIEA semble impuissante pour mener à bien sa mission de contrôle. Pendant ce temps, rien ne s'arrange du côté de Gaza. Lundi, l'armée israélienne a confirmé avoir retiré ses troupes de l'hôpital al-Chifa, laissant derrière elle un complexe en ruine. Médecins et civils palestiniens ont annoncé avoir découvert des dizaines de corps dans l'établissement soupçonné par Israël d'abriter un centre de commandement opérationnel du Hamas. Pour ne rien arranger à la situation, l'armée israélienne a visé un convoi humanitaire lundi, tuant sept bénévoles de l'ONG américaine World Central Kitchen qui distribuait des repas dans la bande de Gaza. "J'ai le cœur brisé et je suis en deuil", a écrit sur X (ex-Twitter) le chef hispano-américain José Andrés, fondateur de l'ONG, en appelant le "gouvernement israélien" à "mettre fin à ce massacre aveugle" contre les "civils et les travailleurs humanitaires". Les condamnations internationales se sont multipliées à la suite de ce que Benjamin Netanyahu qualifie de "frappe non-intentionnelle". Les témoignages de mauvais traitements sur les détenus palestiniens se multiplient également en provenance des prisons israéliennes où près de 10 000 d'entre eux sont enfermés. Des ONG israéliennes dénoncent les "abus systématiques", des actes de torture et appellent la communauté internationale à réagir. Quelles conséquences après les frappes israéliennes sur le consulat iranien de Damas ? Où en est l'Iran sur son objectif d'obtenir l'arme nucléaire ? Et les récentes lignes rouges franchies par Israël peuvent-elles changer le cours de la guerre contre le Hamas ? LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de "Les voies de la puissance" - AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient - MARIAM PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24 - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem

Les journaux de France Culture
Après la coupe annoncée dans l'aide au développement, des ONG dénoncent le manque de "cohérence" de la France

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 20, 2024 14:13


durée : 00:14:13 - Journal de 7 h - Elle est supposée monter d'année en année, elle devrait finalement reculer : l'annonce d'un coup de rabot sur l'aide publique au développement (APD) a provoqué la colère des associations et ONG, qui dénoncent un manque de cohérence du gouvernement français.

Le journal de 7h00
Après la coupe annoncée dans l'aide au développement, des ONG dénoncent le manque de "cohérence" de la France

Le journal de 7h00

Play Episode Listen Later Feb 20, 2024 14:13


durée : 00:14:13 - Journal de 7 h - Elle est supposée monter d'année en année, elle devrait finalement reculer : l'annonce d'un coup de rabot sur l'aide publique au développement (APD) a provoqué la colère des associations et ONG, qui dénoncent un manque de cohérence du gouvernement français.

Les matins
Les Indonésiens appelés aux urnes pour les élections présidentielle et législatives

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 14, 2024 15:11


durée : 00:15:11 - Journal de 8 h - Les bureaux de vote ont fermé mercredi en Indonésie où les électeurs étaient appelés à élire, entre autres, leur futur président. Des ONG regrettent un manque de propositions solides sur l'environnement dans les programmes des candidats.

Le journal de 8H00
Les Indonésiens appelés aux urnes pour les élections présidentielle et législatives

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Feb 14, 2024 15:11


durée : 00:15:11 - Journal de 8 h - Les bureaux de vote ont fermé mercredi en Indonésie où les électeurs étaient appelés à élire, entre autres, leur futur président. Des ONG regrettent un manque de propositions solides sur l'environnement dans les programmes des candidats.

Les journaux de France Culture
Les Indonésiens appelés aux urnes pour les élections présidentielle et législatives

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 14, 2024 15:11


durée : 00:15:11 - Journal de 8 h - Les bureaux de vote ont fermé mercredi en Indonésie où les électeurs étaient appelés à élire, entre autres, leur futur président. Des ONG regrettent un manque de propositions solides sur l'environnement dans les programmes des candidats.

Invité Afrique
Cary Fowler: «Les terres en Afrique sont parmi les plus abîmées et érodées au monde»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 2, 2024 4:45


Plus de 700 millions de personnes souffrent de la faim aujourd'hui. Selon des chercheurs américains, la demande mondiale en nourriture va augmenter de plus de 50% d'ici à 2050. Comment répondre à la demande, tout en s'adaptant au changement climatique ? Il y a un an, les États-Unis lançaient le programme VACS (Vision pour des cultures et des sols adaptés), qui prône un retour à des cultures traditionnelles. Cary Fowler, envoyé spécial des États-Unis pour la sécurité alimentaire, est l'invité d'Alexandra Brangeon. RFI : Il y a un an, les États-Unis ont lancé le programme VACS, Vision pour des cultures et des sols adaptés. De quoi s'agit-il ?Cary Fowler : Ce programme a pour objectif de travailler sur deux aspects fondamentaux de la sécurité alimentaire : les cultures et les sols. Si vous voulez assurer la sécurité alimentaire de façon durable, il faut que vous ayez une terre fertile et des variétés de plantes adaptées au changement climatique. Ce n'est pas le cas aujourd'hui en Afrique – un continent où les besoins sont parmi les plus importants et qui sera le continent le plus peuplé d'ici à la fin de ce siècle. Les terres en Afrique sont parmi les plus abimées et érodées au monde.Pourquoi cela ?La structure des sols est pauvre et certaines pratiques agricoles tendent à dégrader encore plus ces sols. Il y a de multiples raisons, mais vous ne pouvez pas mettre sur pied une agriculture productive et sur une longue durée avec des sols abimés et érodés. L'autre aspect est qu'il y a énormément de plantes originaires d'Afrique qui sont très nutritives et pourraient améliorer la nutrition et la santé des populations. Aujourd'hui, 40% de la population mondiale n'a pas les moyens d'avoir un repas équilibré. En Afrique, le pourcentage est de 80%. Et pourtant, il y a des plantes incroyables en Afrique. Le fonio, par exemple, qui est une céréale cultivée en Afrique de l'Ouest, et qui contient 10 fois plus de fer que du maïs. Si on pouvait augmenter la productivité, le rendement de ces cultures et les intégrer un peu plus dans le régime alimentaire des populations, on pourrait remédier aux problèmes de carences nutritionnelles et de retard de croissance chez les enfants. Il y a 50 ans, la Banque mondiale, le FMI poussaient au contraire les pays africains à cultiver une seule espèce pour l'exportation. Qu'est-ce qui a changé ?Nous avons tous pris conscience, et surtout les Africains, qu'il faut stimuler la productivité de ces cultures locales, tout en les rendant plus résilientes au climat. Et cela ne peut pas se faire avec de la monoculture. Nous ne disons pas aux agriculteurs africains de ne plus planter les aliments de base qu'ils cultivent habituellement, mais, qu'il faudrait diversifier la culture, avec plus de légumes et de fruits, qui sont indispensables, si nous voulons nous attaquer au problème de carence nutritionnelle. Dans certains pays africains, 20 à 30% des enfants de moins de cinq ans ont un retard de croissance, dont ils souffriront toute leur vie. Vous ne pouvez pas développer une société avec ce genre de handicap.Comment ce programme VACS va-t-il fonctionner ?Aujourd'hui, un certain nombre de scientifiques africains travaillent sur des programmes de recherche nationaux pour améliorer les cultures. Nous voulons soutenir ce travail qui consiste à croiser des plantes, afin d'améliorer leur rendement, leur résilience et réduire les problèmes liés aux maladies et d'animaux nuisibles.Vous parlez de croisement. Vous voulez dire des plantes génétiquement modifiées ?Probablement pas, car la plupart des pays africains n'autorisent pas les semences génétiquement modifiées ; ça coûte très cher. Nous voulons plutôt favoriser le croisement des plantes de façon traditionnelle, comme cela se fait depuis des siècles.Cela veut dire que les fermiers devront acheter ces semences ?Il y aura différents moyens mis en place pour que ces fermiers puissent accéder à ces semences. Des ONG seront impliquées dans le projet. Dans certains cas, ces semences seront mises à disposition gratuitement. Il sera peut-être demandé aux fermiers de mettre de côté une partie des semences récoltées pour être reversée au programme et être redistribuée à d'autres agriculteurs. Il y aura peut-être aussi des petites et moyennes entreprises qui vendront ces semences. Nous voulons valoriser ces produits, que cela devienne un marché plus porteur, ce qui encouragera les fermiers à cultiver ces plantes traditionnelles.Comment allez-vous convaincre ces agriculteurs de cultiver des plantes traditionnelles, après des décennies de monoculture ?Ce qui est intéressant, c'est que les agriculteurs n'ont jamais complètement abandonné ces cultures locales. Si elles ont été cultivées pendant 10 000 ans, c'est bien qu'il y a une raison. Nous voulons aider à ce que ces cultures soient plus rentables, plus compétitives sur le marché et qu'elles reprennent une place plus importante dans le régime alimentaire des gens.Cela fait un an que le programme a été lancé. Quelles ont été les réactions ? La réponse est plutôt positive. Le Fonds international pour le développement agricole des Nations Unies a mis en place une plateforme de financement pour ce projet. Nous avons reçu des fonds du Japon, des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne, de la Norvège. Nous sommes ici pour discuter avec la France. Nous avons besoin de soutien politique, financier et technique. La France, par exemple, a des instituts de recherches de pointe qui pourrait aider ce programme.Vous le disiez, besoin de soutien politique, qu'en disent les pays africains que vous avez approchés ?L'Union africaine, elle-même, estime qu'il y a toujours eu un sous-investissement pour ces cultures locales. Mais, je pense que les pays africains réalisent qu'avec les différents problèmes, les retards de croissance infantile et plus généralement les carences nutritionnelles, il faut que les choses changent. Et avec ces plantes locales, ils ont la solution en main. Il y a donc il y a un soutien important pour ce genre d'initiative.

Le zoom de la rédaction
Gaza : la grande blessure des ONG

Le zoom de la rédaction

Play Episode Listen Later Jan 11, 2024 4:20


durée : 00:04:20 - Le zoom de la rédaction - La guerre à Gaza est inédite à bien des égards, y compris pour le monde des humanitaires habitués à venir en aide aux populations partout dans le monde, sur toutes les catastrophes, tous les conflits. Mais cette guerre-là est en train de laisser des traces indélébiles, y compris pour les ONG.

Reportage International
Malaisie: des ONG luttent contre les filets de pêche fantômes laissés en mer

Reportage International

Play Episode Listen Later Jan 9, 2024 2:40


Les filets de pêche fantômes sont des filets abandonnés par des grands navires comme des petits bateaux de pêche et font de nombreux ravages sur nos écosystèmes. Pour lutter contre ces « déchets » marins, de nombreuses associations organisent des plongées pour récupérer les filets. En Malaisie, les initiatives sont encore trop rares, selon des activistes.

Forum - La 1ere
Le grand débat - Des ONG dans le viseur de la Confédération

Forum - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 1, 2023 17:22


Débat entre Jacqueline de Quattro, conseillère nationale (PLR/VD), membre de la commission de la politique de sécurité, et Nadia Boehlen, porte-parole d'Amnesty International Suisse.

Sur le fil
L'Inde courtisée, malgré les critiques des ONG de défense des droits humains

Sur le fil

Play Episode Listen Later Jul 12, 2023 8:25


Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a multiplié ces derniers mois les visites d'Etat : Australie, Egypte, Etats-Unis… Il est aujourd'hui en France et sera l'invité d'honneur du 14 juillet à Paris. L'Inde est devenue un acteur incontournable en matière de défense, sur le climat et dans d'autres domaines. Mais plusieurs ONG estiment que le pays est devenu une autocratie. Human Rights Watch dénonce le tapis rouge déroulé à Modi et le silence d'Emmanuel Macron à l'égard de la “très grave détérioration des droits de l'homme en Inde”. Avec Mélissa Levaillant, spécialiste de l'Inde et des enjeux de sécurité en Indo-Pacifique et Christophe Jaffrelot, chercheur au CNRS et spécialiste de l'Inde et de la politique menée par Modi.  Réalisation : Camille Kauffmann. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !  

Reportage International
Malaisie: des ONG demandent plus d'effort en matière de liberté d'expression

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 26, 2023 2:34


Depuis son élection en novembre dernier, Anwar Ibrahim est désormais Premier ministre de la Malaisie. Emprisonné à deux reprises pendant sa carrière politique, clamant à chaque fois son innocence, il a longtemps été perçu comme l'incarnation de la lutte pour les libertés civiles et la justice dans le pays. Aujourd'hui, après plusieurs mois de mandat, plusieurs ONG s'inquiètent et pointent du doigt l'absence de volonté politique en matière de liberté d'expression alors que des élections dans 6 États du pays auront lieu dans quelques mois. De notre correspondante à Kuala Lumpur, Dans la capitale malaisienne, les Organisations non gouvernementales (ONG) de défense des droits humains scrutent de près de possibles avancées en matière de liberté d'expression et beaucoup laissent entendre une certaine attente. C'est le cas de Sevan Doraisamy. Il est le directeur de l'ONG Suaram. « Ils font partie, depuis les années 1990, du mouvement de réformes. Donc, ils attendent changement par rapport aux gouvernements précédents. Mais ce qu'on voit maintenant, c'est que c'est la même vieille pratique qui continue », explique-t-il. « La question est : où est le point final à tout ça ? Parce que c'est comme ça que les autorités intimident et aussi arrêtent les gens qui organisent les rassemblements publics. On a l'impression que ça va vraiment très lentement en termes de droits civiques et de liberté d'expression. » ► À lire aussi : Anwar Ibrahim, le leader de l'opposition nommé Premier ministre en Malaisie Une utilisation de la police jugée « illégale et despotique » Juste après certains rassemblements publics qui ont donné lieu à des interrogations par la police au mois de mars, mais aussi à des enquêtes sur des critiques en ligne à l'égard du gouvernement, l'ONG Lawyers for Liberty (Les avocats pour la liberté), a récemment publié un communiqué dans lequel on pouvait lire « L'utilisation de la police pour protéger Anwar des critiques est “illégale et despotique” ». « On demande au gouvernement d'abroger certaines lois. Ils avaient fait la promesse d'en abroger dans leur manifeste », rappelle Zaid Malek, porte-parole de l'ONG. « Ce qui concerne plus ou moins ce qu'on appelle “The Sedition act”, ou encore le “communication anti media act”. Le droit d'expression, c'est le sacro-saint, et il doit être protégé coûte que coûte ! C'est à eux de le faire, c'est un gouvernement de réforme et c'est ce qu'ils avaient promis. Et c'est seulement ça qu'il faut faire. » Entre le marteau et l'enclume La liberté d'expression, lente selon ces ONG, reflète aussi la complexité de la situation politique d'Anwar, explique Sophie Lemière, chercheuse et anthropologue politique spécialiste de la Malaisie. « Je crois aujourd'hui qu'Anwar Ibrahim est véritablement prisonnier de ses allégeances politiques et qu'il est extrêmement difficile pour lui de manœuvrer entre son nouvel allié, le parti conservateur ethno-nationaliste malais qui, clairement, ne s'inscrit pas dans une grande démarche démocratique, et une opposition de majorité malaise très conservatrice », analyse-t-elle. « Et donc Anwar se retrouve vraiment entre le marteau et l'enclume pour tenter de conserver le pouvoir et ceci se fait aux dépens des libertés individuelles et des réformes promises depuis tant d'années. » Dans quelques mois, des élections auront lieu dans six États différents de la Malaisie. Le scrutin s'annonce crucial pour le Premier ministre. ► À lire aussi : Malaisie: le Premier ministre Anwar Ibrahim remporte un vote de confiance au Parlement

IMPACT POSITIF - les solutions existent
REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Surfrider Foundation Europe

IMPACT POSITIF - les solutions existent

Play Episode Listen Later Apr 9, 2023 9:21


En janvier, trois ONG ont assigné Danone en justice pour non-respect de son devoir de vigilance. Une procédure inédite. C'est Surfrider Foundation Europe qui est à l'initiative avec Zero Waste France et ClientEarth. Danone est accusée de ne pas en faire assez en matière de déplastification. Entretien avec le porte-parole de Surfrider Foundation Europe. Selon les chiffres du groupe agroalimentaire, Danone a consommé plus de plastique en 2021 qu'en 2020. Si le groupe affirme qu'elle fait beaucoup en termes de recyclage, ces ONG lui rétorquent que le recyclage n'est pas la solution. En effet, seuls 9% des déchets sont recyclés dans le monde. Et ce n'est pas parce qu'une bouteille est en plastique recyclé qu'elle ne se retrouvera pas également au fond des océans. Selon Surfirder, il faut aller vers plus de réemploi, et vers la fin programmée du plastique en le remplaçant par du verre par exemple. Et ce sont précisément les grands groupes comme Danone qui ont le pouvoir d‘impulser des changements. « Si les entreprises ne prennent pas le pas pour aider les consommateurs à changer eux-mêmes leur consommation, qui le fera ? », interroge Lionel Cheylus. Les ONG attaquent de plus en plus les grands groupes mais aussi l'Etat quand elles estiment qu'elles ne sont pas à la hauteur de leur mission. Des ONG qui ont besoin de nouveaux modes d'action pour faire respecter la législation. Surfrider est en première ligne, en pointe dans la lutte pour la protection des océans depuis plus de 30 ans. L'ONG est notamment pionnière en matière de collecte des déchets, une façon de documenter cette pollution et d'alimenter une base de données. Une façon aussi de sensibiliser.

Express Orient
Arrestations en Égypte et en Irak : les autorités mènent une chasse sur les réseaux sociaux

Express Orient

Play Episode Listen Later Mar 1, 2023 12:04


Le gouvernement irakien appelle à dénoncer tout contenu "décadent" sur les réseaux sociaux. Les signalements explosent depuis la récente mise en ligne d'une plateforme. Les ONG de défense des droits humains s'inquiètent des conséquences, notamment sur la liberté d'expression. L'Égypte vit aussi dans la crainte d'une dérive liberticide. Des ONG comme Amnesty International et HRW ont interpellé le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU au sujet des détentions arbitraires qui se multiplient.

Reportage International
Pourquoi la Belgique ne sanctionne pas les diamants de Russie

Reportage International

Play Episode Listen Later Jan 16, 2023 2:36


Suite aux sanctions contre la Russie, les importations russes vers l'Europe ont chuté de plus de 60% et les exportations européennes vers la Russie d'un tiers. Mais un secteur ne s'est pas vu sanctionné par les États membres, celui des diamants. Les États-Unis l'ont fait. Alors pourquoi un tel « oubli » au sein de l'Union européenne ? Le quartier des diamantaires ne paie pas de mine, trois rues sans grand éclat situées à deux pas de la gare d'Anvers. Pourtant, si l'on regarde bien, on aperçoit des caméras partout et par mesure de sécurité, des barrières empêchent l'accès du périmètre aux véhicules. Car ici se joue la plus grande part du négoce mondial de diamants. Derrière les portes sécurisées des bourses se négocient l'achat et la vente de ces pierres précieuses, qu'elles soient taillées ou à l'état brut. Parmi celles-ci, un quart environ sont des diamants russes dont l'importation échappe encore à toute sanction. Les professionnels se pressent sous la pluie d'un bâtiment à l'autre, la plupart refusent d'aborder le sujet. Seul Christophe, employé par une société spécialisée dans le transport des pierres précieuses, accepte de prendre quelques minutes. « Je crois que beaucoup d'entreprises et de personnes qui travaillent ici dans le secteur du diamant refusent déjà de travailler avec les diamants russes. Il y a des entreprises qui le font toujours bien sûr, mais oui, c'est une question difficile, il y a tellement d'argent en jeu ». « Les diamants vont simplement être vendus ailleurs » En 2021, 1,8 milliard d'euros de diamants russes ont ainsi été importés à Anvers. Les chiffres de l'année dernière ne sont pas encore connus, mais même si les estimations prévoient une légère baisse, la valeur des importations devrait tout de même atteindre 1,3 milliard d'euros. « Une somme conséquente qui finance directement la guerre en Ukraine », estiment les partisans d'une interdiction des diamants russes. Une argumentation balayée par Tom Neys, le porte-parole de l'Antwerp World Diamond Center, l'AWDC, l'association des diamantaires d'Anvers. Il rappelle l'importance vitale du diamant pour la Belgique qui représente, selon lui, 1 500 entreprises et 30 000 emplois directs et indirects. « Si vous mettez en place des sanctions, ça veut dire que vous forcez ces entreprises à aller ailleurs. Il y a beaucoup de naïveté là-dedans. Évidemment, la Russie ne va pas arrêter de vendre des diamants parce que l'Europe va les refuser.  Les diamants vont simplement s'en aller et être vendus ailleurs. Et l'Europe va, à nouveau, perdre une industrie à 40 milliards. » ► À écouter aussi : Les diamants russes sur la sellette en Europe Hans Merket ne croit pas à ces chiffres. Pour ce chercheur spécialiste des liens entre ressources naturelles et conflit et qui s'intéresse plus particulièrement au secteur du diamant, il y aurait pourtant moyen d'agir, mais le lobbying des diamantaires est très efficace et a des relais, reconnaît-il. « Il y a eu des pressions des hommes politiques belges. Ils ont utilisé plusieurs arguments, disant que ce secteur va déménager vers Dubaï, par exemple. Ils ont présenté beaucoup de scénarios catastrophe comme perdre des emplois, la fin d'Anvers capitale du diamant. Notre Premier ministre a même dit que l'Ukraine en pâtirait, car la Belgique tomberait dans une crise économique à cause de ces sanctions et qu'il n'y aurait plus de moyens pour aider l'Ukraine. Ce sont tous des scénarios loin de la réalité, ce qui a mené à une approche très passive. » « Trop dur de sanctionner les diamants russes » Effectivement, à l'heure où neuf paquets de sanctions ont déjà été adoptés par les États membres depuis le début de la guerre en Ukraine, jamais les 27 n'ont discuté d'éventuelles sanctions concernant le secteur du diamant. Pourtant, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait appelé à sanctionner les importations de diamants, source de revenus pour le pouvoir russe. Des ONG comme Transparency International dénoncent la position hypocrite de la Belgique. « On a jamais vu ne serait-ce qu'un brouillon où aurait été marqué "oui on sanctionne les importations de diamant de Russie", remarqueRoland Papp, spécialiste des flux financiers illicites chez Transparency. Ils stoppent ce genre de proposition très en amont, avant même que ça arrive au vote. Parce que les États membres et la Commission ne veulent pas d'une surprise de dernière minute. Ils préfèrent proposer des sanctions sur lesquelles tous les États membres sont déjà d'accord. Et c'est là qu'on peut parler de cynisme pour l'ensemble du secteur du diamant et pour la Belgique. Le gouvernement belge dit publiquement qu'il ne va pas s'y opposer si c'est mis sur la liste des sanctions, mais en coulisses, il se démène depuis le début du conflit pour faire comprendre que ce serait trop dur pour lui. Par conséquent, la Commission ne le proposera jamais ! », affirme Roland Papp. Au mois de juillet dernier, Transparency international a écrit une lettre au gouvernement belge et à la Commission européenne réclamant la mise en place de sanctions sur les importations de diamants en provenance de Russie. Elle vient de recevoir une réponse de la Commission il y a quelques jours. Sans grande surprise, celle-ci se dit consciente des appels à bannir les importations de diamants russes et déterminée à mettre en œuvre ou à renforcer les sanctions existantes. Et se contente de rappeler que toute nouvelle éventuelle sanction doit être prise à l'unanimité des États membres. ► À écouter aussi : Diamant russe: l'Europe peut-elle s'en passer ?

Accents d'Europe
Inflation: un Européen sur quatre se dit en situation de précarité

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 10, 2022 19:30


Un Européen sur 4 se dit en situation de précarité. C'est le résultat d'une enquête du Secours populaire, réalisée dans 5 pays de l'Union européenne et le Royaume-Uni. La flambée des prix de l'énergie et des biens de consommation, fragilise l'ensemble des ménages européens. Au Portugal, par exemple, deux personnes sur dix sont désormais sous le seuil de pauvreté, fixé à 554 euros par mois. Avec les prix qui ne cessent de grimper, les associations et les instituions d'aide sont extrêmement sollicités. Le reportage de Marie-Line Darcy, dans le centre de Lisbonne. Avec un nouveau record en octobre à plus de 10% et demi d'inflation pour la zone euro, réapparaît dans le débat public la question d'indexer les salaires à l'inflation. Abandonné en France, au début des années 80, sauf pour le revenu minimum, le système est en place dans plusieurs pays européens comme Chypre, le Danemark, l'Espagne, l'Italie, le Luxembourg, Malte ou encore la Belgique. Comment ça marche ? Les explications à Bruxelles de Jean-Jacques Héry.   En Turquie, la hausse moyenne des prix est de plus de 85% sur un an. Et ce n'est que le taux officiel, contesté par des économistes indépendants. Des dizaines de millions de Turcs rognent donc sur toutes leurs dépenses pour ne pas sombrer dans la pauvreté. Mais cette dernière progresse, et frappe les plus vulnérables, notamment les enfants. Des ONG et l'opposition alertent sur l'alimentation insuffisante d'une partie des écoliers turcs. À Istanbul, les explications d'Anne Andlauer.   Le Listenbourg, c'est l'histoire d'un canular devenu viral, et c'est la chronique l'Europe du Net de Clémence Penard.   Il a suffi de deux romans, «Conversations entre amis» et «Normal People», adaptés en séries pour propulser Sally Rooney.star des lettres anglo-saxonnes.et faire souffler un vent de renouveau sur la scène littéraire irlandaise. Sally Rooney vient de publier son troisième roman, « Où es-tu, monde admirable ? », déjà un succès de librairie. Son portrait signé Laura Taouchanov.

Lenglet-Co
L'ÉCO & YOU - Énergies fossiles : des ONG lancent un ultimatum à BNP Paribas

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Oct 27, 2022 3:12


"Les banques, pas encore prises au sérieux des défenseurs du climat, et déjà clouées au pilori des investisseurs d'avant", explique Anaïs Bouissou. Ecoutez L'éco & You avec Martial You du 27 octobre 2022

Aujourd'hui l'économie
À qui va profiter le gaz africain?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Sep 28, 2022 4:27


L'Afrique est de plus en plus courtisée par l'Europe pour ses réserves en gaz. À la suite de la crise énergétique, les investissements et les accords affluent. Sont-ils bénéfiques au développement du continent ? La soif soudaine des Européens pour le gaz africain est, à première vue, une aubaine pour développer de nouveaux gisements. Depuis plusieurs mois, on voit les dirigeants européens multiplier les opérations séduction pour doper leurs importations. Au Sénégal, où le gisement de la Tortue doit produire 2,5 millions de tonnes de gaz dès l'an prochain, Olaf Scholz est venu proposer un large soutien financier pour passer à 10 millions de tonnes, un surplus qui sera bien sûr destiné en priorité à l'Allemagne. L'Italien Mario Draghi a fait une intense campagne en Algérie, suivi des dirigeants français. Le Nigeria et le Maroc ont récemment inauguré en grande pompe un projet de gazoduc de 5 000 kilomètres pour desservir l'Europe. Au total, les multiples projets gaziers du continent, certes pas tous financés, se montent à 400 milliards de dollars. Cela représente 15% du PIB africain. Cette manne est providentielle, mais est-ce bien le moment de produire davantage de gaz pour l'export alors que les besoins intérieurs ne sont toujours pas satisfaits ? Six cents millions d'Africains n'ont toujours pas le courant. Pas sûr que les nouveaux investissements leur profitent. Plus de la moitié sont réalisés dans l'extraction et non dans la distribution locale. Ils sont clairement destinés à l'étranger. Autre objection des ONG hostiles à ces projets : les retombées économiques sont improbables, comme l'enseigne l'expérience des grands pays pétroliers africains. Au Nigeria, longtemps premier producteur du continent, quatre habitants sur dix vivent encore en dessous du seuil de pauvreté. Au Mozambique, un pays classé parmi les plus pauvres au monde, Total prévoit d'investir 20 milliards de dollars pour exploiter le gaz off shore : un montant supérieur au PIB du pays. Le projet est actuellement suspendu, car au lieu de promouvoir le développement, il a surtout alimenté la recrudescence du terrorisme islamiste. À terme, le gaz sera exporté vers l'Afrique du Sud et l'Europe et son exploitation va surtout aggraver le stress financier de ce pays déjà surendetté. D'autant plus que le changement climatique pourrait rapidement condamner les investissements dans les hydrocarbures. Des ONG africaines, comme Power Shift Kenya, militent pour que les capitaux investis dans le gaz soient réalloués vers les énergies renouvelables. Mais évidemment, les Européens et les fonds pressés d'investir dans des projets destinés à l'Europe n'ont pas l'intention de financer du solaire ou de l'éolien. La Banque européenne d'investissement va à rebours de la volonté des États européens. Elle a confirmé en juillet qu'elle ne financerait plus de projets gaziers en Afrique, mais exclusivement du renouvelable. Une décision contestée par certains décideurs africains à la recherche de financement. Ils s'insurgent contre les diktats occidentaux. En Europe, le gaz et le nucléaire ont été finalement considérés en janvier comme des sources d'énergie acceptables pour la transition énergétique. Pourquoi la BEI refuse-t-elle de financer en Afrique ce qui est autorisé en Europe ? L'Afrique, qui n'est pas responsable des émissions de gaz à effet de serre. La consommation d'électricité émettrice de carbone par un Européen représente 25 fois celle d'un Africain, toutes sources d'énergies confondues. Dans un rapport sur les moyens de remédier au déficit énergétique africain, la fondation Mo Ibrahim souligne que le renouvelable fournit déjà 40% de l'électricité. Malgré tout, le gaz demeure indispensable pour l'industrialisation du continent, estime l'auteur du rapport, car les cimenteries ou les aciéries nécessaires pour construire les infrastructures sont très énergivores. C'est pourquoi, conclut la fondation, le gaz africain doit revenir aux Africains.

Reportage International
Gaza: face au défi de la reconstruction, le découragement des habitants prend de l'ampleur

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 7, 2022 2:33


À Gaza, la vie reprend son cours, mais le temps semble encore figé. Un mois après le cessez-le-feu qui a mis fin à l'escalade de trois jours entre Israël et le Jihad islamique palestinien qui a couté la vie à 49 palestiniens, l'enclave palestinienne sous blocus israélien et égyptien depuis 2007 est une fois de plus confrontée au défi de la reconstruction et du relogement. Au plus grand désespoir des habitants, dont certains ont tout perdu. De notre envoyée spéciale à Gaza, Ce ne sont que des décombres, et des barres de fers qui en dépassent, mais avant se trouvait ici la maison de la famille Shamallakh dans ce quartier de Sheikh Ajlin, près de la plage au sud-est de la ville de Gaza. Trois étages, trois familles, 41 personnes toutes à la rue et les maisons alentours, gravement endommagées.  Ahmed Shamallakh, 15 ans, est l'un des cousins de la famille : « C'était l'immeuble de mon oncle. Il a 11 enfants et quatre d'entre eux sont à l'université pour faire leurs études… Quand les Israéliens ont bombardé la maison, aucun d'eux n'a pu prendre livres, cours, ordinateurs… rien du tout ! décrit l'adolescent. Et là, tous se retrouvent sans rien pour la rentrée. Ils n'ont plus que les habits qu'ils avaient sur eux. Alors, nous demandons à la communauté internationale de nous écouter, de voir ce qu'il nous est arrivé. Nous avons tout perdu : nous n'avons plus de maison et plus d'argent pour en louer une autre. » Car à Gaza, comme après chaque guerre, l'aide financière se fait attendre désespérément. Des ONG ont délivré de l'argent liquide de premiers secours, mais reloger autant de personnes coûte très cher. Et ceux qui ont tout perdu - comme cette famille - ne peuvent compter que sur la solidarité.  « On va reconstruire... jusqu'à la prochaine guerre. » Depuis un mois, les Shamallakh sont répartis chez d'autres membres de la famille, chez des voisins ou des amis. Tout a un air de « système D », raconte Mohammad Shamallakh, 21 ans, l'un des fils de la famille : « Même les livres que j'avais achetés pour ma 4ᵉ année de médecine ont été détruits… Je les avais achetés, mais je n'ai même pas eu le temps de les ouvrir avant. » Sa rentrée à l'université a été en partie détruite : « C'étaient ceux pour étudier, ils valent cher, et on parle de 13, 14 livres comme ça. Ce qui me tue aussi, c'est qu'il y avait aussi des livres que j'avais empruntés à des étudiants des années au-dessus, pour étudier, ça aussi tout a disparu. » Le jeune homme le promet, il continuera ses études et deviendra médecin. De son côté, l'armée israélienne affirme que l'immeuble a été visé, car il abritait des installations du Jihad islamique palestinien, ce que nie la famille, qui dit ne pas être impliquée politiquement, et vit de la pêche et de l'agriculture. « Et puis il y avait aussi des gens qui louaient dans notre immeuble parce que leur logement avait été détruit en mai 2021 : ils se retrouvent à la rue pour la deuxième fois ! Et ils n'ont pas d'endroit où aller non plus » raconte-t-il. Dans l'enclave côtière, un mois après, les habitants ont surtout perdu espoir. Rafat Almajaydeh, 46 ans, est cynique. « On va reconstruire, dit-il, jusqu'à la prochaine guerre, qui nous ramènera des années en arrière. Mais on va surtout attendre ».  Les problèmes de la reconstruction, c'est toujours le cas. Par exemple, depuis 2014, il y a des gens qui n'ont rien reçu, et dont la maison n'a toujours pas été reconstruite. Lors de l'escalade de trois jours le mois dernier, 89 maisons ont été détruites, complètement ou partiellement.  ► À lire aussi : Au premier jour de trêve, les Gazaouis pansent leurs plaies et pleurent leurs morts

Debout les copains !
REDIFF - Les origines du démarchage des ONG dans la rue

Debout les copains !

Play Episode Listen Later May 26, 2022 6:14


"Depuis quand, comment et surtout pourquoi a-t-on créé ça ?" Vous ne vous êtes peut-être jamais posé la question. Qu'importe ! Lui a la réponse… David Castello-Lopes remonte, avec humour, aux origines d'un objet de notre quotidien. Aujourd'hui, le démarchage des ONG dans la rue.

Debout les copains !
Les origines du démarchage des ONG dans la rue

Debout les copains !

Play Episode Listen Later Mar 21, 2022 6:16


"Depuis quand, comment et surtout pourquoi a-t-on créé ça ?" Vous ne vous êtes peut-être jamais posé la question. Qu'importe ! Lui a la réponse… David Castello-Lopes remonte, avec humour, aux origines d'un objet de notre quotidien. Aujourd'hui, le démarchage des ONG dans la rue.