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« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».
« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».
Le dimanche 31 août à Tour-de-Faure, dans le Lot, le calme du Parc naturel des Causses du Quercy a laissé place aux slogans des manifestants. En ligne de mire : le projet de TotalEnergies, qui prévoit d'installer près de 44 000 panneaux photovoltaïques sur 19 hectares de forêts et de prairies semi-ouvertes. Des milliers d'arbres devraient être abattus pour faire place au chantier.Pour les opposants, le paradoxe est criant : au nom de l'énergie verte, on sacrifie des espaces naturels riches en biodiversité. Ici vivent mammifères, oiseaux, reptiles et insectes protégés, comme le capricorne du chêne ou le lucane cerf-volant. « Il y a déjà assez d'espaces artificialisés pour installer des panneaux solaires et couvrir nos besoins énergétiques », rappelle Sébastien Garreta, président de l'association Lot Célé, au micro de FranceInfo. L'Ademe, l'Agence de la transition écologique, partage ce constat. Elle recommande d'installer les panneaux sur des toitures, parkings ou zones déjà artificialisées, afin de limiter les impacts sur les sols et la faune. D'autant que les études scientifiques abondent dans ce sens : selon l'université de Yale, construire dans des espaces naturels peut dégrader la biodiversité sans réel gain pour le climat.Du côté des élus, le premier adjoint Jean-Louis Eyrolles défend le projet, affirmant qu'il permettra d'alimenter en électricité le développement touristique local. TotalEnergies promet de compenser en replantant des essences locales dans un rayon de 30 kilomètres. Mais pour les écologistes, l'équation n'est pas si simple. La montagne de Lure, en Provence, a déjà vu un projet solaire annulé pour atteintes environnementales. Depuis le permis de construire signé en janvier 2023, associations et riverains mènent la bataille judiciaire. La Cour administrative d'appel de Toulouse a validé le projet, estimant que le site n'avait pas d'intérêt biologique « remarquable ». Mais la mobilisation reste vive, et tous attendent désormais le verdict de la Cour de cassation sur l'autorisation de défrichement. Entre transition énergétique et protection de la nature, le Lot illustre un dilemme bien français : comment produire une électricité propre… sans sacrifier les forêts qui nous protègent déjà. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le conflit entre l'hôtel de luxe One&Only Le Saint Géran et un groupe de pêcheurs de la région de l'Est se poursuit. Après une courte suspension, les travaux de réhabilitation du littoral ont repris la semaine dernière, ce qui ne fait pas l'unanimité. Lors de l'audience du 10 septembre, le juge Denis Mootoo a ordonné la protection policière du projet, suite à l'absence répétée des pêcheurs devant le tribunal. Le juge a également précisé que les convocations seraient désormais communiquées par voie de presse, en raison de leurs multiples absences devant la Cour. Les ministères concernés ont réaffirmé la conformité totale du projet. Le ministère de l'Environnement a accordé les permis d'étude d'impact sur l'environnement, le ministère de la Pêche a autorisé les opérations, et le ministère du Logement et des Terres a confirmé l'absence de compétence sur les terres en pleine propriété. Le projet vise à construire des protections côtières pour lutter contre l'érosion menaçant la plage de l'hôtel. Cependant, des pêcheurs locaux expriment des inquiétudes concernant l'impact écologique de ces travaux, craignant qu'ils n'endommagent les écosystèmes marins dont ils dépendent pour leur activité. L'affaire est ajournée au 6 octobre 2025. Les pêcheurs cités dans cette affaire devront être présents lors de l'audience pour présenter leur version des faits. De son côté, l'hôtel One&Only Le Saint Géran maintient son engagement envers la légalité de son développement, malgré les tentatives répétées d'obstruction et de discrédit du projet.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Jean-Christophe Buisson, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Jean-Christophe Buisson, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:40 - Une histoire truculente - par : Ariel Wizman - Abou'l Qâsim Al-Tamimi était probablement l'un des êtres les plus obscènes que cette terre ait porté, truculent à l'extrême ! Voici l'histoire d'un insulteur public, d'un insulteur royal du 11e siècle dont la vraie nature était celle d'un poète. - réalisation : Cassandre Puel
durée : 00:14:40 - Une histoire truculente - par : Ariel Wizman - Abou'l Qâsim Al-Tamimi était probablement l'un des êtres les plus obscènes que cette terre ait porté, truculent à l'extrême ! Voici l'histoire d'un insulteur public, d'un insulteur royal du 11e siècle dont la vraie nature était celle d'un poète. - réalisation : Cassandre Puel
durée : 00:24:36 - 8h30 franceinfo - Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes , était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 26 septembre 2025 Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, Delphine Ernotte s'est exprimée ce matin pour la première fois depuis ce fameux rapport de la cour des comptes, la cour d'assises d'Albi interdit de filmer le procès de Cédric Jubillar après un reportage de l'émission "Quotidien", près d'un enfant sur deux utilise les réseaux sociaux avant l'âge de 13 ans, la date du premier numéro de Rendez-vous en terre inconnue avec Laury Thilleman et il y a 40 ans jour pour jour, Coluche lançait le premier appel des Restos du cœur sur l'antenne d'Europe 1. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, Delphine Ernotte s'est exprimée ce matin pour la première fois depuis ce fameux rapport de la cour des comptes, la cour d'assises d'Albi interdit de filmer le procès de Cédric Jubillar après un reportage de l'émission "Quotidien", près d'un enfant sur deux utilise les réseaux sociaux avant l'âge de 13 ans, la date du premier numéro de Rendez-vous en terre inconnue avec Laury Thilleman et il y a 40 ans jour pour jour, Coluche lançait le premier appel des Restos du cœur sur l'antenne d'Europe 1. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est de la dentelle ou de l'orfèvrerie comme le dit André Henkes.L'avocat général invite la Cour à s'interroger sur la question de savoir si on ne donnerait pas un autre contenu à l'une ou l'autre disposition légale.Pou l'y aider, il va argumenter longuement sur la notion ou règle de droit comme les bonnes moeurs ou la filiation, une opération délicate qui mène très souvent à une évolution du droit mais sans se substituer au législateur.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, Delphine Ernotte s'est exprimée ce matin pour la première fois depuis ce fameux rapport de la cour des comptes, la cour d'assises d'Albi interdit de filmer le procès de Cédric Jubillar après un reportage de l'émission "Quotidien", près d'un enfant sur deux utilise les réseaux sociaux avant l'âge de 13 ans, la date du premier numéro de Rendez-vous en terre inconnue avec Laury Thilleman et il y a 40 ans jour pour jour, Coluche lançait le premier appel des Restos du cœur sur l'antenne d'Europe 1. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les trois pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) – Burkina Faso, Mali et Niger – ont annoncé lundi leur retrait immédiat du traité de la Cour pénale internationale (CPI). Une décision radicale, justifiée par la dénonciation d'une « justice sélective » et d'un « instrument de répression néocoloniale. » « Ce retrait s'inscrit dans la stratégie souverainiste des trois pays sahéliens et leur rupture assumée avec les institutions occidentales, relève Afrik.com. Ces derniers mois, le Burkina, le Mali et le Niger se sont rapprochés de partenaires alternatifs, en particulier la Russie, dont le président Vladimir Poutine fait lui-même l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI, depuis le début du conflit en Ukraine. » Qui plus est, souligne encore Afrik.com, « l'annonce de ce retrait a lieu à un moment où les armées de l'AES sont accusées, par des ONG internationales, de graves violations des droits humains dans leur lutte contre les groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda et à l'État islamique. » Dans l'ombre de Moscou L'influence de la Russie est manifeste, pointe Le Monde Afrique : « l'initiative des trois pays sahéliens a trouvé un écho sous la plume d'Oleg Nesterenko, décrit par Reporters sans frontières comme un “entrepreneur de l'influence russe à l'international“. Peu après l'annonce du retrait des trois pays de la CPI, il saluait la décision sur un site malien en ligne. “L'ère des puissances occidentales, autrefois campées en suzeraines vis-à-vis d'États africains réduits au statut de vassaux, est révolue et ne doit en aucun cas se reproduire“, écrivait-il. » « Fin avril, rappelle Le Monde Afrique, le vice-président du conseil de sécurité de Russie Dmitri Medvedev, envisageait la création d'un “organe juridique alternatif à la CPI“, qui serait établi par exemple dans le cadre des BRICS, disait-il, après avoir critiqué le mandat d'arrêt pour crimes de guerre émis en mars 2023 par la CPI contre Vladimir Poutine et cinq autres responsables russes de la guerre en Ukraine. » Une Cour pénale sahélienne des droits de l'Homme ? En attendant, poursuit Le Monde Afrique, « les trois États (de l'AES) ont annoncé la création d'une Cour pénale sahélienne des droits de l'homme pour y juger les crimes de masse, le terrorisme et le crime organisé, et la construction d'une prison de haute sécurité ». « Une Cour pénale sahélienne ! Pourquoi pas ? », s'exclame le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso. « L'idée fait son bonhomme de chemin. Elle pourrait d'ailleurs s'inspirer des Cours africaines de Dakar qui ont jugé Hissène Habré ou de la version des Gacaca du Rwanda ; en tout cas une justice endogène qui tiendrait compte des us et coutumes et des réalités sahéliennes. Loin des salles froides et aseptisées de la CPI, pourrait se substituer une justice rendue d'abord par les Africains sur le sol africain », martèle Aujourd'hui. En effet, pointe encore le quotidien burkinabé, « la CPI n'a jamais pu se défaire de cette image qui lui colle à la peau : celle d'une justice internationale pour juger les Africains. Jamais un Occidental n'a été devant les juges de La Haye à fortiori dans les 9 m² d'une cellule de Scheveningen. Ça fait tout de même bizarre ! », clame-t-il erronément. Désamorcer toute enquête gênante ? Reste, tempère Le Monde Afrique, que « la CPI n'enquête ni au Niger, ni au Burkina Faso, mais seulement au Mali. C'est Bamako qui l'avait saisi en juillet 2012, lors de l'occupation de Tombouctou et du nord du pays par les groupes jihadistes. Depuis, deux ex-cadres de la police du groupe Ansar Eddine ont été jugés et condamnés pour des crimes commis après la prise de Tombouctou en 2012. Et un mandat d'arrêt a été émis en 2017 contre Iyad Ag Ghali, l'émir du GSIM, l'un des plus puissants groupes jihadistes sahéliens. » « Mais les soupçons ne concernent pas seulement les groupes jihadistes, relève pour sa part Le Point Afrique : ONG et experts de l'ONU accusent aussi les forces armées burkinabè et maliennes d'exécutions sommaires de civils. Et pour WakatSéra, à Ouagadougou, cette rupture avec La Haye apparaît ainsi comme une façon de “désamorcer toute enquête gênante“ visant les armées locales. Human Rights Watch a, en effet, documenté plusieurs massacres imputés à ces forces, que la CPI aurait pu être amenée à examiner. »
Nicolas Sarkozy a été condamné jeudi à cinq ans d'emprisonnement par le tribunal qui a ordonné sa prochaine incarcération pour association de malfaiteurs dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007, devenant ainsi le premier ex-président à aller en prison. "Il n'y pas de sort particulier qui est fait à M. Sarkozy, au contraire on lui applique la loi comme à tout citoyen", souligne Catherine Vandier, présidente de la chambre à la Cour d'appel de Rennes, secrétaire nationale de l'Union syndicale des magistrats. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les trois pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) – Burkina Faso, Mali et Niger – ont annoncé lundi leur retrait immédiat du traité de la Cour pénale internationale (CPI). Une décision radicale, justifiée par la dénonciation d'une « justice sélective » et d'un « instrument de répression néocoloniale. » « Ce retrait s'inscrit dans la stratégie souverainiste des trois pays sahéliens et leur rupture assumée avec les institutions occidentales, relève Afrik.com. Ces derniers mois, le Burkina, le Mali et le Niger se sont rapprochés de partenaires alternatifs, en particulier la Russie, dont le président Vladimir Poutine fait lui-même l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI, depuis le début du conflit en Ukraine. » Qui plus est, souligne encore Afrik.com, « l'annonce de ce retrait a lieu à un moment où les armées de l'AES sont accusées, par des ONG internationales, de graves violations des droits humains dans leur lutte contre les groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda et à l'État islamique. » Dans l'ombre de Moscou L'influence de la Russie est manifeste, pointe Le Monde Afrique : « l'initiative des trois pays sahéliens a trouvé un écho sous la plume d'Oleg Nesterenko, décrit par Reporters sans frontières comme un “entrepreneur de l'influence russe à l'international“. Peu après l'annonce du retrait des trois pays de la CPI, il saluait la décision sur un site malien en ligne. “L'ère des puissances occidentales, autrefois campées en suzeraines vis-à-vis d'États africains réduits au statut de vassaux, est révolue et ne doit en aucun cas se reproduire“, écrivait-il. » « Fin avril, rappelle Le Monde Afrique, le vice-président du conseil de sécurité de Russie Dmitri Medvedev, envisageait la création d'un “organe juridique alternatif à la CPI“, qui serait établi par exemple dans le cadre des BRICS, disait-il, après avoir critiqué le mandat d'arrêt pour crimes de guerre émis en mars 2023 par la CPI contre Vladimir Poutine et cinq autres responsables russes de la guerre en Ukraine. » Une Cour pénale sahélienne des droits de l'Homme ? En attendant, poursuit Le Monde Afrique, « les trois États (de l'AES) ont annoncé la création d'une Cour pénale sahélienne des droits de l'homme pour y juger les crimes de masse, le terrorisme et le crime organisé, et la construction d'une prison de haute sécurité ». « Une Cour pénale sahélienne ! Pourquoi pas ? », s'exclame le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso. « L'idée fait son bonhomme de chemin. Elle pourrait d'ailleurs s'inspirer des Cours africaines de Dakar qui ont jugé Hissène Habré ou de la version des Gacaca du Rwanda ; en tout cas une justice endogène qui tiendrait compte des us et coutumes et des réalités sahéliennes. Loin des salles froides et aseptisées de la CPI, pourrait se substituer une justice rendue d'abord par les Africains sur le sol africain », martèle Aujourd'hui. En effet, pointe encore le quotidien burkinabé, « la CPI n'a jamais pu se défaire de cette image qui lui colle à la peau : celle d'une justice internationale pour juger les Africains. Jamais un Occidental n'a été devant les juges de La Haye à fortiori dans les 9 m² d'une cellule de Scheveningen. Ça fait tout de même bizarre ! », clame-t-il erronément. Désamorcer toute enquête gênante ? Reste, tempère Le Monde Afrique, que « la CPI n'enquête ni au Niger, ni au Burkina Faso, mais seulement au Mali. C'est Bamako qui l'avait saisi en juillet 2012, lors de l'occupation de Tombouctou et du nord du pays par les groupes jihadistes. Depuis, deux ex-cadres de la police du groupe Ansar Eddine ont été jugés et condamnés pour des crimes commis après la prise de Tombouctou en 2012. Et un mandat d'arrêt a été émis en 2017 contre Iyad Ag Ghali, l'émir du GSIM, l'un des plus puissants groupes jihadistes sahéliens. » « Mais les soupçons ne concernent pas seulement les groupes jihadistes, relève pour sa part Le Point Afrique : ONG et experts de l'ONU accusent aussi les forces armées burkinabè et maliennes d'exécutions sommaires de civils. Et pour WakatSéra, à Ouagadougou, cette rupture avec La Haye apparaît ainsi comme une façon de “désamorcer toute enquête gênante“ visant les armées locales. Human Rights Watch a, en effet, documenté plusieurs massacres imputés à ces forces, que la CPI aurait pu être amenée à examiner. »
Invités : - Georges Fenech, ancien magistrat et député honoraire du Rhône - Catherine Nay, grande voix d'Europe 1 et éditorialiste politique - Antonin André, chef du service politique du JDD Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Benoît Perrin, directeur de l'association "Contribuables associés" Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Royaume-Uni : mobilisation historique de l'extrême droite dans les rues de Londres Robert Redford, icône du cinéma et artiste engagé La Cour des comptes, très critique à l'égard de la gratuité du transport public Sébastien Lecornu met fin aux « avantages à vie » des anciens membres du gouvernement Brigitte Macron fournira des « preuves scientifiques » à la justice américaine pour démontrer qu'elle est bien née femme
Dans cette édition :France Télévisions fait face à un déficit chronique en raison de sa masse salariale élevée et de dépenses excessives, comme des frais de taxi et des cartes de carburant généreuses, malgré des dotations publiques de 3 milliards d'euros par an.La Cour des comptes a épinglé France Télévisions et appelle à des réformes structurelles majeures pour redresser les comptes.35% des immigrés vivent en logement social en France, avec de fortes disparités selon les pays d'origine, ce qui soulève des critiques sur la priorité d'accès aux logements sociaux.Raphaël Enthoven est jugé pour avoir qualifié la France insoumise de "parti passionnément antisémite" sur les réseaux sociaux.L'actrice franco-italienne Claudia Cardinale, star du film "Il était une fois dans l'Ouest", est décédée à l'âge de 87 ans.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le président américain Donald Trump s'en prend violemment à l'ONU et à la reconnaissance de l'État de Palestine par la France, qu'il juge être une "grave erreur".Emmanuel Macron défend sa décision de reconnaître l'État de Palestine, affirmant que c'est la seule voie possible pour la paix, et appelle Donald Trump à agir pour éviter l'embrasement à Gaza.La Cour des comptes pointe du doigt les finances préoccupantes de France Télévisions, avec un déficit net cumulé de 81 millions d'euros l'an dernier et des dépenses excessives.Au procès de Cédric Jubilard, l'administratrice des enfants du couple témoigne de leur conviction que leur père est responsable de la disparition de leur mère.Disparition de l'actrice Claudia Cardinale, figure emblématique du cinéma italien des années 60.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La Cour des comptes pointe du doigt les finances dans le rouge de France Télévisions, avec un déficit net cumulé de 81 millions d'euros l'an dernier pour un chiffre d'affaires de plus de 3 milliards, et une masse salariale hors de contrôle.Des Français interrogés à Lyon critiquent vivement la gestion de France Télévisions, jugeant que c'est une "gabegie totale" et qu'il faut un contrôle plus étroit de l'utilisation de l'argent public.Le Premier ministre s'apprête à recevoir les représentants des organisations syndicales dans un contexte de crise politique et budgétaire.Donald Trump affirme que l'Ukraine peut reconquérir tout son territoire avec le soutien de l'Union Européenne, une déclaration saluée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Emmanuel Macron défend sa décision de reconnaître l'État de Palestine, tout en appelant à la responsabilité des forces politiques face à l'antisémitisme.Un couple a été condamné à de la prison ferme pour avoir agressé violemment un père de famille et sa fille sur un quai de gare, en raison de la tenue jugée "inconvenante" de la jeune fille.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La Cour des Comptes a publié un rapport de 166 pages pointant les dépenses excessives de France Télévisions, avec notamment 3,8 millions d'euros de notes de taxi pour les invités, des voitures de fonction et des cartes de carburant à 120 euros par jour, ainsi qu'un salaire brut annuel moyen supérieur de près de 5000 euros à la moyenne du secteur.Le rapport fait état d'un déficit de 81 millions d'euros et réclame des réformes structurelles sans délai.La commission d'enquête sur la neutralité de l'audiovisuel public annonce qu'elle se penchera également sur la gestion des finances de France Télévisions.Emmanuel Macron rencontre le président iranien à l'ONU et appelle Donald Trump à faire pression sur le gouvernement israélien concernant la guerre à Gaza.Donald Trump tient un discours virulent à l'ONU, dénonçant l'immigration et le changement climatique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, la Cour des comptes qui livre un rapport choc sur les finances de France Télévisions, le retour possible de l'ISF et la colère de Paul Watson contre les militants hostiles de la Fête de l'Huma. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au programme : La Cour des Comptes épingle France Télévisions / Dans l'enfer de l'affaire Jubillar / Discours de Donald Trump à l'ONU / La fabrique de l'argent sale
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, la Cour des comptes publie un rapport alarmant sur le déficit de France Télévisions, la deuxième édition des Télé-Loisirs Awards, l'animateur du late show Jimmy Kimmel s'en est pris à Donald Trump, Dorothée vient d'ajouter des nouvelles dates de concerts et le décès de Claudia Cardinale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La Cour des comptes pointe du doigt les finances dans le rouge de France Télévisions, avec un déficit net cumulé de 81 millions d'euros l'an dernier pour un chiffre d'affaires de plus de 3 milliards, et une masse salariale hors de contrôle.Des Français interrogés à Lyon critiquent vivement la gestion de France Télévisions, jugeant que c'est une "gabegie totale" et qu'il faut un contrôle plus étroit de l'utilisation de l'argent public.Le Premier ministre s'apprête à recevoir les représentants des organisations syndicales dans un contexte de crise politique et budgétaire.Donald Trump affirme que l'Ukraine peut reconquérir tout son territoire avec le soutien de l'Union Européenne, une déclaration saluée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Emmanuel Macron défend sa décision de reconnaître l'État de Palestine, tout en appelant à la responsabilité des forces politiques face à l'antisémitisme.Un couple a été condamné à de la prison ferme pour avoir agressé violemment un père de famille et sa fille sur un quai de gare, en raison de la tenue jugée "inconvenante" de la jeune fille.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La Cour des Comptes a publié un rapport de 166 pages pointant les dépenses excessives de France Télévisions, avec notamment 3,8 millions d'euros de notes de taxi pour les invités, des voitures de fonction et des cartes de carburant à 120 euros par jour, ainsi qu'un salaire brut annuel moyen supérieur de près de 5000 euros à la moyenne du secteur.Le rapport fait état d'un déficit de 81 millions d'euros et réclame des réformes structurelles sans délai.La commission d'enquête sur la neutralité de l'audiovisuel public annonce qu'elle se penchera également sur la gestion des finances de France Télévisions.Emmanuel Macron rencontre le président iranien à l'ONU et appelle Donald Trump à faire pression sur le gouvernement israélien concernant la guerre à Gaza.Donald Trump tient un discours virulent à l'ONU, dénonçant l'immigration et le changement climatique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :France Télévisions fait face à un déficit chronique en raison de sa masse salariale élevée et de dépenses excessives, comme des frais de taxi et des cartes de carburant généreuses, malgré des dotations publiques de 3 milliards d'euros par an.La Cour des comptes a épinglé France Télévisions et appelle à des réformes structurelles majeures pour redresser les comptes.35% des immigrés vivent en logement social en France, avec de fortes disparités selon les pays d'origine, ce qui soulève des critiques sur la priorité d'accès aux logements sociaux.Raphaël Enthoven est jugé pour avoir qualifié la France insoumise de "parti passionnément antisémite" sur les réseaux sociaux.L'actrice franco-italienne Claudia Cardinale, star du film "Il était une fois dans l'Ouest", est décédée à l'âge de 87 ans.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, la Cour des comptes publie un rapport alarmant sur le déficit de France Télévisions, la deuxième édition des Télé-Loisirs Awards, l'animateur du late show Jimmy Kimmel s'en est pris à Donald Trump, Dorothée vient d'ajouter des nouvelles dates de concerts et le décès de Claudia Cardinale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le président américain Donald Trump s'en prend violemment à l'ONU et à la reconnaissance de l'État de Palestine par la France, qu'il juge être une "grave erreur".Emmanuel Macron défend sa décision de reconnaître l'État de Palestine, affirmant que c'est la seule voie possible pour la paix, et appelle Donald Trump à agir pour éviter l'embrasement à Gaza.La Cour des comptes pointe du doigt les finances préoccupantes de France Télévisions, avec un déficit net cumulé de 81 millions d'euros l'an dernier et des dépenses excessives.Au procès de Cédric Jubilard, l'administratrice des enfants du couple témoigne de leur conviction que leur père est responsable de la disparition de leur mère.Disparition de l'actrice Claudia Cardinale, figure emblématique du cinéma italien des années 60.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:35 - Esprit sport - Avant la tenue l'Open de France à partir de jeudi à Deauville, Esprit sport fait l'état des lieux du golf féminin en France. Avec une jeune ambassadrice comme troisième invitée : Giselle Zhao a 17 ans, et elle va participer à ce Lacoste Ladies Open de France. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, la Cour des comptes publie un rapport alarmant sur le déficit de France Télévisions, la deuxième édition des Télé-Loisirs Awards, l'animateur du late show Jimmy Kimmel s'en est pris à Donald Trump, Dorothée vient d'ajouter des nouvelles dates de concerts et le décès de Claudia Cardinale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
80 ans après sa création, l'ONU semble plus que jamais menacée. Dans un discours très attendu hier à New York, Donald Trump a attaqué frontalement les Nations Unies et ses valeurs. Comment Revolut est passé d’une petite fintech à une “grande banque” européenne? L'Echo s'est rendu à l'inauguration de son QG flambant neuf hier à Londres. Le gouvernement wallon affronte sa première grosse manifestation à Namur ce mercredi. Les syndicats dénoncent un manque de vision pour l'emploi de la part du duo MR-Engagés. Présentation: Ondine Werres Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, la Cour des comptes qui livre un rapport choc sur les finances de France Télévisions, le retour possible de l'ISF et la colère de Paul Watson contre les militants hostiles de la Fête de l'Huma. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chroniqueurs : - Gabrielle Cluzel - Erik Tegner Invités : - Florian Anselme, journaliste au JDD - Michel Drucker Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le procès de Cédric Jubilard se poursuit avec l'audition des gendarmes ayant mené les premières investigations sur la disparition de Delphine Jubilard.Le ministre démissionnaire chargé de l'enseignement supérieur réunira les recteurs et présidents d'universités pour sanctionner les propos antisémites découverts sur des groupes WhatsApp d'étudiants de Sorbonne Université.La classe politique est très divisée après la reconnaissance par la France d'un État palestinien, certains l'approuvant tandis que d'autres l'accusent d'avoir abdiqué face aux terroristes.Des drones non identifiés ont survolé les aéroports de Copenhague et Oslo, provoquant leur fermeture temporaire, la police enquêtant sur l'origine de ces survols.La Cour des comptes épingle France Télévisions, jugeant sa situation financière critique et appelant à des réformes structurelles.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le procès de Cédric Jubilard se poursuit, avec le témoignage sur la personnalité de sa femme Delphine, disparue depuis près de 5 ans.La Cour des comptes alerte sur la situation financière critique du groupe France Télévisions, avec un déficit cumulé de 81 millions d'euros depuis 2017 et des dépenses jugées excessives.La reconnaissance de l'État de Palestine par le président Emmanuel Macron suscite de vives réactions au sein de la communauté juive de France, qui y voit un encouragement au terrorisme.Le nombre de cas de Covid-19 a explosé ces derniers jours en France, avec 25 000 nouveaux cas enregistrés du 8 au 14 septembre, touchant toutes les tranches d'âge.Le philosophe Raphaël Enthoven est jugé pour injure publique après avoir qualifié la France Insoumise de mouvement "passionnément antisémite".Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le procès de Cédric Jubilard se poursuit avec le témoignage de l'administratrice des enfants du couple, qui révèle les traumatismes des enfants face à la disparition de leur mère.Un couple est jugé pour avoir violemment agressé un père et sa fille qui se rendaient à un concert de K-pop, prétextant que la jeune femme portait une jupe trop courte.La Cour des comptes alerte sur la situation financière préoccupante de France Télévisions, pointant des dérives dans les avantages sociaux et les frais de fonctionnement.Donald Trump critique vertement la reconnaissance de la Palestine par la France et l'Europe sur les questions d'immigration et d'écologie.Le patronat annonce une mobilisation prochaine pour exprimer son mécontentement face aux critiques dont il fait l'objet.La météo prévoit un temps gris, frais et humide sur une grande partie du pays, avec quelques éclaircies dans le sud.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une histoire incroyable, à Maisons-Laffitte, dans les Yvelines, des enfants privés de récréation par la justice parce qu'ils sont trop bruyants. Un récit du site Actu.fr, qui rassemble le travail des grands titres de la presse quotidienne régionale. Ou comment un conflit de voisinage entre une école Montessori et les habitants d'une résidence cossue s'est envenimé jusqu'au grotesque. La justice de Versailles a privé de récré, depuis cette rentrée, la centaine d'enfants de d'uen école, au motif qu'ils causent des «nuisances sonores et visuelles» aux propriétaires des cinq appartements nichés dans un hôtel particulier qui jouxte la cour de récréation. Comment est-ce qu'on en est arrivé là ? C'est une école privée qui a grossi, qui accueille de plus en plus d'enfants, lesquels ne disposaient initialement que d'une petite cour de 100 mètres carrés. Jusqu'à ce que l'école rachète, au printemps 2021, une parcelle de 500 mères carrés juste à côté, pour que les écoliers puissent s'ébattre un peu plus librement. On parle d'enfants de maternelle et de primaire. Et c'est là que les ennuis commencent. Les habitants des appartements de luxe – dont deux sont des résidences secondaires – commencent à se plaindre des rires et des cris des enfants qui les empêchent de télétravailler ou de profiter de leur terrasse. Oui, on ne dit ps assez à quel point le rugissement des petits écoliers sauvages est insupportable... Et après des conciliations infructueuses, ils ont porté le dossier en justice. L'exposé des faits est croquignolet : ils décrivent un «sentiment d'enfermement forcé alors qu'ils se trouvent chez eux».Pensez donc, ils ont mesuré le bruit leur parvenant depuis l'école : 60 à 85 décibels. Voilà qui serait « risqué pour la santé des copropriétaires» (je cite). Danger enfants. Et la justice leur a donné raison ? Aussi fou que cela paraisse : oui. Et pour un motif encore plus fou. Les copropriétaires mettent en avant une charte de 1834 qui régit le parc de Maisons-Laffitte, où sont installés la résidence et la cour de l'école. Un règlementqui interdit l'installation de tout «établissement insalubre, usines, manufactures, exploitations, commerce ou industrie pouvant nuire, soit par le bruit soit par l'odeur». Et voilà donc nos écoliers Montessori traités comme des Hauts-fourneaux ou des avions au décollage Ca va s'arranger ? L'école a fait appel. D'autant plus énervée qu'elle doit payer 10 000 euros de dommages et intérêts aux voisins. Mais quelle que soit l'issue de cette affaire, elle laisse stupéfait. Il y a peu, le maire d'un village alsacien se lamentait, sur cette antenne, de la fermeture de son école faute d'enfants. “ on n'entend plus leurs rires” se désolait -il. Visiblement; on se deshabitue très vite de la joie enfantine. Notre pays vieillit, il se racornit, il s'est tellement habitué à la dénatalité qu'il n'apparaît plus saugrenu ou indigne de porter plainte contre les récréations des enfants. Qu'on puisse socialement assumer une telle action en justice, qu'il n'y ait un filtre à ridicule pour retenir les plaignants, dit beaucoup de nous, et pas en bien. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À chaque rentrée scolaire la Cour de Récré se retrouve lors de l'Assemblée Générale.
À chaque rentrée scolaire la Cour de Récré se retrouve lors de l'Assemblée Générale.
durée : 00:02:25 - C'est mon boulot - La Cour de cassation a rendu deux décisions importantes début septembre, concernant le droit du travail et les congés payés. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C'est l'heure des Journées Européennes du patrimoine ce samedi matin, l'occasion de pousser les portes d'hôtels pas comme les autres Des hôtels "historiques" dans des cadres d'exceptions ou insolites. C'est l'ADN de la collection MGallery : plus de 100 hôtels en France et à travers le monde, qui vous ouvrent leurs portes ce week-end, sans être obligé d'y dormir. Ce sont leur Héritage Days : vous allez découvrir l'histoire, les coulisses des lieux grâce à des visites exceptionnelles et aussi des expériences, autour de l'art, de la mixologie et de la gastronomie. Je vous donne mes deux coups de cœur : est-ce que vous avez une idée d'un hôtel historique pas très loin d'Europe 1, où l'on peut d'ailleurs déguster - avec modération - un cocktail, installé confortablement dans un fauteuil club sous des voutes d'ogive, une demi-douzaine de vitraux et sous le regard de 76 statues de disciples ? Est-ce que c'est dans une église ? Presque ! Une chapelle désacralisée. Elle fait partie d'un ensemble d'édifices du 17ème siècle que Jean-Michel Wilmotte a restauré. Vous êtes au domaine Reine Margot à Issy-les-Moulineaux. C'était le refuge de Marguerite de Valois en 1606 quand elle a fui la peste. Des histoires, vous allez en avoir ! Et pour mon second coup de cœur, on file à Strasbourg dans une institution : la Cour du Corbeau, situé à deux pas de la Cathédrale. C'est un bijou d'architecture Renaissance avec des coursives, des balustrades en bois et une façade typiquement alsacienne, qui a vu défiler un grand nombre de personnalités notamment Alexandre Dumas, Mozart et même le Comte Dufour. Je ne connais pas ! Vous êtes sûre que c'est une personnalité ? Normal, c'était le pseudonyme de Frédéric II. Il y était venu incognito dans l'espoir de rencontrer Voltaire. Mais à cause de son éternuement, tout est tombé à l'eau. En effet, ses 2 gardes pas très malins se sont précipités instinctivement pour lui tendre un mouchoir, alors qu'on ne le fait pas à n'importe qui. L'aubergiste le démasque et s'empresse de prévenir la ville. Le roi de Prusse s'enfuit. Cette ancienne auberge est devenue aujourd'hui la chambre 207. Une histoire parmi d'autres qui vous attendent ce week-end. Fiche Pratique Collection Hotels MGallery : www.mgallery.com Domaine Reine Margot : https://www.domainereinemargot.com/ La Cour du Corbeau à Strasbourg : https://www.cour-corbeau.com/ Les raisins de table Ce sont les vendanges, mais pas que dans le vignoble. Les raisins de table représentent 10 à 15% de la production. De nombreuses variétés dont le chasselas de Moissac qui bénéficie d'une AOP. Avec ou sans pépins : variétés obtenues par croisement comme le Muscat de Hambourg (avec ou sans). Quelques idées recette : Une tarte vigneronne : pâte sablée des raisins noirs avec un appareil : 4 œufs, 150 gr de sucre, 30 cl de crème, 50 gr de poudre d'amandes / cuisson 45 min à 180° Raisins et plats salés : salades, volaille, viandes blanches Filet mignon de porc au raisins : faire dorer / échalotes, ail et raisins / déglacer au vin blanc / cuire au four / réduire la sauce et lier avec une peu de crème. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Faire égalité, ce n'est pas que les filles jouent au foot, c'est que chacun trouve son espace de liberté et de relation avec l'autre. »Comment l'aménagement des cours de récréation peut-il agir concrètement contre les stéréotypes de genre et prévenir les violences, tout en favorisant l'épanouissement de tous les enfants ?Dans cet épisode, je reçois Édith Maruéjouls, sociologue et géographe du genre, spécialiste reconnue en France et à l'international de l'aménagement égalitaire des espaces scolaires.Son action majeure : questionner et réinventer la cour de récréation pour inclure tous les enfants, lutter contre l'exclusion silencieuse des filles et transformer ces lieux quotidiens en véritables leviers d'égalité.Elle est l'autrice de l'ouvrage « Faire jeu égal. Penser les espaces à l'école pour inclure tous les enfants », qui détaille sa méthodologie innovante.Au fil de l'épisode, découvrez :✨ Pourquoi 10% des élèves, principalement des garçons, occupent 80% de la cour de récréation, et les conséquences sur la confiance des filles.✨ Comment Édith et son équipe co-construisent, avec les enfants et le personnel éducatif, des solutions concrètes pour des espaces plus inclusifs.✨ Les effets immédiats et durables de ces transformations sur le climat scolaire, la gestion des conflits et l'épanouissement des enfants.Au programme de cet épisode :(00:34) Parcours d'Edith Maruéjouls et genèse de son engagement(03:12) Comprendre ce qu'est le « système de genre » à l'école(04:20) Les dynamiques d'exclusion dans les cours de récréation(06:14) Analyse des espaces : chiffres-clés et réalités invisibles(09:42) Méthodologie participative : donner la parole aux enfants(12:31) Absence de mixité, terreau des violences : comment sensibiliser dès l'enfance ?(16:28) La méthode Maruéjouls en pratique(19:44) Repenser l'espace, le calme, les jeux collectifs et la place de chacun(24:45) Les impacts positifs : mobilité, apaisement, amitiés, estime de soi et lutte contre les stéréotypes(29:24) La démarche à l'échelle de l'école et dans la parentalitéRessources de l'épisode :Livre : « Faire jeu égal. Penser les espaces à l'école pour inclure tous les enfants », d'Edith Maruéjouls, éditions Double PonctuationSuivre Édith Maruéjouls sur LinkedInUn épisode pour montrer qu'il est possible, à partir de l'aménagement d'une cour de récréation, d'engager dès l'enfance la construction d'une société plus juste, joyeuse et égalitaire, où chaque individu trouve sa place.
Dans cet extrait, Édith Maruéjouls, sociologue et géographe du genre, nous plonge dans ses travaux sur l'aménagement égalitaire des espaces scolaires.Elle nous partage un constat saisissant : la cour de récréation, loin d'être un terrain neutre, reflète et amplifie les inégalités de genre dès le plus jeune âge. À travers ses observations, elle révèle que seulement 10% des élèves – majoritairement des garçons – occupent près de 80% de l'espace de la cour, laissant les filles et de nombreux autres enfants en marge.Cette organisation de l'espace met en jeu des mécanismes d'exclusion, notamment lors des jeux collectifs comme le football, et façonne dès l'enfance le sentiment de légitimité et la capacité à prendre sa place. Édith revient sur la manière dont cette répartition inégalitaire nourrit les stéréotypes de genre et participe à la construction de l'estime de soi chez les filles, les poussant souvent à l'auto-exclusion de certaines activités.Un éclairage essentiel sur l'importance de repenser ces espaces pour bâtir une société plus égalitaire dès l'école.L'épisode intégral est à retrouver sur toutes les plateformes d'écoutes de podcast le 18/09/2025.
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, et Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géo, Bruno Poncet, cheminot, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
C dans l'air du 5 septembre 2025 - Depardieu : renvoi pour viols devant la cour criminelleLES EXPERTS :- Laurent VALDIGUIE - Journaliste d'investigation – Marianne - Cécile OLLIVIER - Grand reporter Police-Justice -Elle - Laure HEINICH - Avocat Pénaliste- Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions – spécialiste des faits de société
C dans l'air du 5 septembre 2025 - Depardieu : renvoi pour viols devant la cour criminelleGérard Depardieu est une nouvelle fois rattrapé par la justice. Déjà condamné en première instance pour des faits d'agression sexuelle sur deux femmes lors du tournage du film Les Volets verts, l'acteur – qui a fait appel – est renvoyé devant la cour criminelle de Paris pour viols sur Charlotte Arnould. Une incertitude subsiste quant à la tenue du procès : en matière criminelle, les accusés peuvent contester devant la chambre de l'instruction l'ordonnance de mise en accusation réclamant leur renvoi.Un tel revirement est rare, au regard des motivations très détaillées rédigées par les juges d'instruction. L'avocat de Gérard Depardieu, Me Jérémie Assous, a néanmoins annoncé, mardi soir sur BFM-TV, qu'il allait faire appel de ce renvoi. Devant la justice, son client avait reconnu avoir partagé deux moments intimes avec la jeune femme, comédienne et fille d'amis qu'il connaissait depuis l'enfance, à son domicile, mais il avait contesté l'absence de consentement de cette dernière. Il avait à l'époque 69 ans, elle 22 ans.Charlotte Arnould a, de son côté, salué le renvoi sur son compte Instagram : « Sept ans après, sept ans d'horreur et d'enfer […]. L'ordonnance vient rétablir une forme de vérité judiciaire. Je crois que j'ai du mal à réaliser tant c'est énorme. Je suis soulagée », a-t-elle écrit.Mais que sait-on de cette affaire ? Pourquoi la plainte de Charlotte Arnould a-t-elle mis sept ans pour aboutir à ce renvoi ? La jeune femme a porté plainte pour viols et agressions sexuelles contre Gérard Depardieu le 27 août 2018, au sujet de faits survenus les 7 et 13 août 2018 au domicile de l'acteur. À l'issue de l'enquête préliminaire, la procédure avait été classée sans suite par le parquet de Paris, le 4 juin 2019 : « infraction insuffisamment caractérisée ». Le 10 mars 2020, la jeune femme a déposé une nouvelle plainte, cette fois avec constitution de partie civile, entraînant l'ouverture d'une information judiciaire. Une instruction a commencé au moment où débutait l'explosion du mouvement #MeToo en France.Au terme de l'instruction, la juge d'instruction a finalement décidé du renvoi de Gérard Depardieu devant la cour criminelle pour agressions sexuelles et viols. Et maintenant, que va-t-il se passer ? Gérard Depardieu va-t-il être jugé pour viol ? Qu'est-ce que cette affaire révèle du mouvement #MeToo en France et de ses répercussions ? Le mouvement MeToo (« Moi aussi », en français) a déclenché une libération de la parole des victimes de violences dans le pays. Le nombre de victimes de violences conjugales (coups, violences psychologiques, viols, féminicides) enregistrées en commissariat ou en gendarmerie a par exemple plus que doublé entre 2016 et 2023, passant de 124 086 à 270 711. Des plaintes multipliées par deux, et des prises de parole qui se poursuivent. Récemment, Alexandra Rosenfeld a raconté avoir vécu un calvaire lorsqu'elle était en couple avec Jean Imbert. L'ex-Miss France a longuement détaillé les violences qu'elle dit avoir subies de la part de son ancien compagnon, il y a une dizaine d'années.LES EXPERTS :- Laurent VALDIGUIE - Journaliste d'investigation – Marianne - Cécile OLLIVIER - Grand reporter Police-Justice -Elle - Laure HEINICH - Avocat Pénaliste- Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions – spécialiste des faits de société