Podcasts about la havane

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La prescription avec Dr Fred Lambert
Épisode 157: Jules Falardeau

La prescription avec Dr Fred Lambert

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 86:38


Jules Falardeau est documentariste, auteur et producteur de contenu pour différents médias. Comme réalisateur ou armé d'une simple caméra et d'une plume, il est allé débusquer des sujets dans plusieurs régions du monde, des bayous de la Louisiane, aux montagnes reculés de la Bolivie, en passant par le Mexique ou la Belgique. Pour tourner, pour y présenter ses films ou simplement pour y donner des conférences sur le cinéma documentaire, Jules a également arpenté son propre territoire. Côté cinéma, son film Gaetan, bien reçu par la critique, est sélectionné en 2014 au Festival du Nouveau Cinéma de Montréal. En 2019, son documentaire Journal de Bolivie sur le 50e anniversaire de la mort de Che Guevara, est présenté en première mondiale au célèbre festival de La Havane et gagne le prix de la réalisation au Festival international de cinéma de Kinshasa. En 2018, il commence à produire du contenu pour Tabloïd / 24 Heures, une marque numérique de Québecor média. Mariant son bagage cinématographique avec une connaissance des codes du web, il a créé plusieurs web-documentaires qui connaissent un grand succès, entre autres On a passé une journée sur le terrain avec le dernier trappeur (2021), qui a remporté deux prix journalistiques et récolté plus d'un million de visionnements, ou On a retrouvé le PFK Kid (2019), nominé aux Gémeaux et vu près de 300 000 fois. Puis, à partir 2023, il continue à produire le même genre de web-documentaires, mais pour le média Urbania. Il a aussi réalisé une quinzaine de vidéoclips, entre autres pour des artistes comme Émile Bilodeau, Loco Locass ou Alexandre Belliard. En 2020, il publie son premier livre La crise d'octobre, 50 ans après, et à l'automne 2021, il en publie un second, l'Album Falardeau, nous aurons toute la mort pour dormir, tous deux Best-seller, puis en 2024, un troisième Du Sang, de la sueur et des larmes, 200 ans de boxe au Québec.Instagram :https://www.instagram.com/laprescriptiondrfred/?hl=frFacebook :https://www.facebook.com/people/La-prescription-avec-Dr-Fred-Lambert/100078674880976/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Musique matin
La Chanson écossaise de Ravel : d'Édimbourg à La Havane

Musique matin

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 3:58


durée : 00:03:58 - La Chanson écossaise de Ravel : d'Édimbourg à La Havane - par : Max Dozolme - Ce matin Max Dozolme nous parle d'une pièce méconnue et longtemps oubliée de Maurice Ravel qui se souvient d'un air écossais aussi ancien que touchant... Une mélodie populaire transformée en air classique et qui pourrait bien évoquer aussi une chanson pop de Gainsbourg.

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
«Havana» de Camila Cabello

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later Jan 12, 2025 5:19


Rejoignez-nous pour une exploration passionnante de l'ascension fulgurante de Camila Cabello et de son titre phare, 'Havana'. Cette jeune chanteuse cubaine de 21 ans a fait une entrée remarquée sur la scène musicale avec son premier album solo, révélant une voix unique et un style musical captivant.Découvrez les origines de Camila, née à Cojímar, à l'est de La Havane, et son parcours fascinant. De sa participation à l'émission 'The X Factor' en 2011 à la formation du groupe Fifth Harmony, jusqu'à son envol en solo, cette émission vous plongera dans les coulisses de sa trajectoire. Écoutez les détails sur la genèse de 'Havana', titre emblématique qui rend hommage à la capitale cubaine. Apprenez comment la collaboration avec le talentueux Pharrell Williams a façonné ce morceau devenu un véritable phénomène mondial. Explorez les influences musicales qui se mêlent dans cette pépite, entre rythmes latinos, touches de pop et de R&B.Laissez-vous emporter par l'enthousiasme de Fabrice Lafitte, qui vous fera découvrir les secrets de fabrication de ce succès retentissant.

Vertigo - La 1ere
Cuba " libre ".

Vertigo - La 1ere

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 10:00


Art Brut CUBA nous convie à un nouveau voyage en terres cubaines, sur les traces dʹune première exposition imaginée en 1983 pour la Collection de lʹArt Brutavec aussi des travaux dʹartistes dʹArt Brut contemporains, promus par le Riera Studio de La Havane, Sarah Lombardi, directrice de la CAB et co-curatrice de lʹexposition est au micro de Florence Grivel. Art brut Cuba, Collection de lʹart brut, Lausanne, jusquʹau 27 avril

Musiques du monde
Dakchi, dix ans de Oum, Live à Marrakech

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Dec 7, 2024 48:30


Soirée intime avec Oum devant 500 personnes pour la sortie de Dakchi, live du 22 juillet 2023 à Marrakech. (Rediffusion) ► Facebook d'Oum.Pour célébrer ses dix ans de carrière à l'international, la chanteuse marocaine sort un album live, enregistré à Marrakech, qui replonge dans la magie de ses trois premiers disques, ici revisités sous d'autres lumières. L'occasion de se réapproprier ses racines pour s'inventer de nouvelles routes. Il y a des caps propices aux coups d'œil dans le rétroviseur, aussi bien qu'aux futures routes d'aventurière. Aujourd'hui, la chanteuse marocaine Oum fête les dix ans de sa carrière internationale. L'occasion pour cette audacieuse hors-piste, toujours mutante, en perpétuelle remise en jeu de ses identités avec ses intuitions pour seules guides, s'autorise un moment suspendu, le temps d'un souffle (de bougies), celui d'un bilan temporaire, d'un retour sur ses racines et ses ramifications... Pour décrire cette décennie, elle préfère le « nous », le jeu collectif au « je » solitaire. Ce « nous », ce sont ses fidèles acolytes, qui l'accompagnent depuis son tout premier disque signé en France, Soul of Morocco, en 2013 : Yacir Rami au oud, Damian Nueva à la basse, Camille Passeri à la trompette, Carlos Mejias au saxophone, Natascha Rogers et Amar Chaoui aux percussions. « Je n'ai jamais quitté ce noyau dur, celui qui me porte et m'élève depuis 2012, éclaire-t-elle. On s'accompagne, on s'est vus grandir, on a vu naître nos enfants... Nous cultivons cette complicité hors pair. Il y a un cœur, une magie, une générosité, qui procurent à notre musique ce supplément d'âme. » Aussi, pour célébrer ces « dix ans de nous », Oum a choisi de puiser une dizaine de titres dans son répertoire tressé au fil de trois albums aux identités aussi singulières que parcourues d'une sève commune : Soul of Morocco, donc, en 2013, Zarabi en 2015 et Daba en 2019. « En général, je ne chante plus mes morceaux anciens, décrit-elle. Mes auditeurs entrent et sortent dans mes saisons à leur guise. Moi, je les traverse. Au final, je n'ai envie de porter sur scène que des créations inscrites dans mon actualité émotionnelle. Pour ces dix ans, j'avais pourtant une nostalgie de ‘nous jeunes'. Et le désir, le besoin, de ressortir des instantanés musicaux de ce que nous avons été. »Pour cette célébration, forcément live, la chanteuse choisit un lieu symbolique, là où tout a commencé, la terre fertile d'éclosion de ses premières chansons : Marrakech. « Si je n'y avais pas grandi, je n'écrirais pas comme j'écris et je ne chanterais pas comme je chante, affirme-t-elle. Marrakech m'a façonnée – ce musée sensoriel à ciel (bleu vif) ouvert, saturé d'odeurs et de sons, d'orangers et de dattiers, de contrastes explosifs de couleurs, avec son souk et ses artisans qui travaillent en rythme... Cette ville de conteurs, foisonnante de poésie et de tradition orale, cette cité de décharges émotionnelles, où tout t'émerveille, t'électrise et t'éblouit ! » Il y a aussi ces hybridations typiquement marocaines – africaines, berbères et andalouses qui irriguent les métissages de Oum. Et puis, il y a ces feux d'artifices joyeux et naturels de polyrythmies qui galvanisent ses chansons : la signature marrakchie, festive, solaire, joueuse, joyeuse. « Ce son du Sud marocain percussif nourrit jusqu'à nos modes de vie, nos manières de parler..., raconte-t-elle. Là-bas, chaque maison comporte un placard avec des taarijas, des bendirs, que nous ouvrons dans les grandes occasions. Il y a cette culture du rythme au quotidien. Je voulais fêter ces dix ans avec les miens. Là-bas, je ne suis plus une chanteuse, je suis une des leurs, en corps à corps avec le public... »Pour préparer cette grande fête, le 22 juillet 2023, Oum s'est enfermée en amont avec son équipe, une semaine durant, sur le lieu du show, qui porte si bien son nom : The Source (La Source), un magnifique complexe hôtelier, avec son jardin luxuriant, son lieu de concert de 500 personnes en plein air, et son studio d'enregistrement. Là-bas, ils ont préparé le disque et le concert, revisité ses titres phares (Lik, Nia, Daba, Mansit...) sous d'autres lumières, cuivrées, épicées, aux effluves cubains... « Je désirais ces couleurs. Pour moi, il existe des passerelles entre La Havane et Marrakech : le 6-8, le côté joueur, les célébrations, le sel dans la façon de parler et dans la musique, dans la manière de danser », assure-t-elle. Et dans ces ponts tendus, avec ces fondements de musiques marocaines ouvertes aux quatre vents, aux battements de la rumba et des tambours bata, Oum glisse trois inédits, dont la sublime reprise en arabe du mythique boléro Lagrimas Negras, Toda la Gente, une introduction à Mansit, signée du musicien cubain Damian Nueva ou encore la délicate et douce Intidhar, composée par Yacir Rami.Et voici le jour J. Oum se produit devant un public compact et conquis, chargé d'amour, qui reprend ses titres d'un même cœur, d'une même ferveur. J'avais l'impression d'organiser une fête chez moi : à l'aise, animée d'une joie sincère et familiale... » Ce moment de communion, cet état de grâce porté par le chant du public, la fièvre et la passion, fut captée par l'ingénieur du son Léo Spiritof. « Le live transpire d'émotions, qui appartiennent à un éternel présent. Quelle chance de pouvoir y replonger ! », s'enthousiasme-t-elle. Cet album, elle le fera tourner sur les scènes de France et d'Europe pour prolonger cette introspection, ce retour en arrière heureux et solaire. « J'ai besoin d'explorer, mes racines, de les déchiffrer pour visualiser de nouveaux horizons », analyse-t-elle. L'album s'appelle Dakchi, soit en Darija « Cela, ces choses-là, ce que nous partageons ensemble » ; Car ce disque, tout en connivences et en bonheur partagé, se passe de mots. Il raconte l'histoire de Oum. Sa musique. Elle. Et nous. Anne-Laure LemancelTitres jouésLik, Lagrimas Negras, Toda La Gente, Temma et Daba.► Album Dakchi (Ternaire 2024)23, 24 avril 2024, Café de la Danse, Paris, Complet.

Musiques du monde
Dakchi, dix ans de Oum, Live à Marrakech

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Dec 7, 2024 48:30


Soirée intime avec Oum devant 500 personnes pour la sortie de Dakchi, live du 22 juillet 2023 à Marrakech. (Rediffusion) ► Facebook d'Oum.Pour célébrer ses dix ans de carrière à l'international, la chanteuse marocaine sort un album live, enregistré à Marrakech, qui replonge dans la magie de ses trois premiers disques, ici revisités sous d'autres lumières. L'occasion de se réapproprier ses racines pour s'inventer de nouvelles routes. Il y a des caps propices aux coups d'œil dans le rétroviseur, aussi bien qu'aux futures routes d'aventurière. Aujourd'hui, la chanteuse marocaine Oum fête les dix ans de sa carrière internationale. L'occasion pour cette audacieuse hors-piste, toujours mutante, en perpétuelle remise en jeu de ses identités avec ses intuitions pour seules guides, s'autorise un moment suspendu, le temps d'un souffle (de bougies), celui d'un bilan temporaire, d'un retour sur ses racines et ses ramifications... Pour décrire cette décennie, elle préfère le « nous », le jeu collectif au « je » solitaire. Ce « nous », ce sont ses fidèles acolytes, qui l'accompagnent depuis son tout premier disque signé en France, Soul of Morocco, en 2013 : Yacir Rami au oud, Damian Nueva à la basse, Camille Passeri à la trompette, Carlos Mejias au saxophone, Natascha Rogers et Amar Chaoui aux percussions. « Je n'ai jamais quitté ce noyau dur, celui qui me porte et m'élève depuis 2012, éclaire-t-elle. On s'accompagne, on s'est vus grandir, on a vu naître nos enfants... Nous cultivons cette complicité hors pair. Il y a un cœur, une magie, une générosité, qui procurent à notre musique ce supplément d'âme. » Aussi, pour célébrer ces « dix ans de nous », Oum a choisi de puiser une dizaine de titres dans son répertoire tressé au fil de trois albums aux identités aussi singulières que parcourues d'une sève commune : Soul of Morocco, donc, en 2013, Zarabi en 2015 et Daba en 2019. « En général, je ne chante plus mes morceaux anciens, décrit-elle. Mes auditeurs entrent et sortent dans mes saisons à leur guise. Moi, je les traverse. Au final, je n'ai envie de porter sur scène que des créations inscrites dans mon actualité émotionnelle. Pour ces dix ans, j'avais pourtant une nostalgie de ‘nous jeunes'. Et le désir, le besoin, de ressortir des instantanés musicaux de ce que nous avons été. »Pour cette célébration, forcément live, la chanteuse choisit un lieu symbolique, là où tout a commencé, la terre fertile d'éclosion de ses premières chansons : Marrakech. « Si je n'y avais pas grandi, je n'écrirais pas comme j'écris et je ne chanterais pas comme je chante, affirme-t-elle. Marrakech m'a façonnée – ce musée sensoriel à ciel (bleu vif) ouvert, saturé d'odeurs et de sons, d'orangers et de dattiers, de contrastes explosifs de couleurs, avec son souk et ses artisans qui travaillent en rythme... Cette ville de conteurs, foisonnante de poésie et de tradition orale, cette cité de décharges émotionnelles, où tout t'émerveille, t'électrise et t'éblouit ! » Il y a aussi ces hybridations typiquement marocaines – africaines, berbères et andalouses qui irriguent les métissages de Oum. Et puis, il y a ces feux d'artifices joyeux et naturels de polyrythmies qui galvanisent ses chansons : la signature marrakchie, festive, solaire, joueuse, joyeuse. « Ce son du Sud marocain percussif nourrit jusqu'à nos modes de vie, nos manières de parler..., raconte-t-elle. Là-bas, chaque maison comporte un placard avec des taarijas, des bendirs, que nous ouvrons dans les grandes occasions. Il y a cette culture du rythme au quotidien. Je voulais fêter ces dix ans avec les miens. Là-bas, je ne suis plus une chanteuse, je suis une des leurs, en corps à corps avec le public... »Pour préparer cette grande fête, le 22 juillet 2023, Oum s'est enfermée en amont avec son équipe, une semaine durant, sur le lieu du show, qui porte si bien son nom : The Source (La Source), un magnifique complexe hôtelier, avec son jardin luxuriant, son lieu de concert de 500 personnes en plein air, et son studio d'enregistrement. Là-bas, ils ont préparé le disque et le concert, revisité ses titres phares (Lik, Nia, Daba, Mansit...) sous d'autres lumières, cuivrées, épicées, aux effluves cubains... « Je désirais ces couleurs. Pour moi, il existe des passerelles entre La Havane et Marrakech : le 6-8, le côté joueur, les célébrations, le sel dans la façon de parler et dans la musique, dans la manière de danser », assure-t-elle. Et dans ces ponts tendus, avec ces fondements de musiques marocaines ouvertes aux quatre vents, aux battements de la rumba et des tambours bata, Oum glisse trois inédits, dont la sublime reprise en arabe du mythique boléro Lagrimas Negras, Toda la Gente, une introduction à Mansit, signée du musicien cubain Damian Nueva ou encore la délicate et douce Intidhar, composée par Yacir Rami.Et voici le jour J. Oum se produit devant un public compact et conquis, chargé d'amour, qui reprend ses titres d'un même cœur, d'une même ferveur. J'avais l'impression d'organiser une fête chez moi : à l'aise, animée d'une joie sincère et familiale... » Ce moment de communion, cet état de grâce porté par le chant du public, la fièvre et la passion, fut captée par l'ingénieur du son Léo Spiritof. « Le live transpire d'émotions, qui appartiennent à un éternel présent. Quelle chance de pouvoir y replonger ! », s'enthousiasme-t-elle. Cet album, elle le fera tourner sur les scènes de France et d'Europe pour prolonger cette introspection, ce retour en arrière heureux et solaire. « J'ai besoin d'explorer, mes racines, de les déchiffrer pour visualiser de nouveaux horizons », analyse-t-elle. L'album s'appelle Dakchi, soit en Darija « Cela, ces choses-là, ce que nous partageons ensemble » ; Car ce disque, tout en connivences et en bonheur partagé, se passe de mots. Il raconte l'histoire de Oum. Sa musique. Elle. Et nous. Anne-Laure LemancelTitres jouésLik, Lagrimas Negras, Toda La Gente, Temma et Daba.► Album Dakchi (Ternaire 2024)23, 24 avril 2024, Café de la Danse, Paris, Complet.

4ème de couverture
210. Gérard de Cortanze " Il ne rêvait plus que de paysages et de lions au bord de la mer" (Albin Michel)

4ème de couverture

Play Episode Listen Later Dec 2, 2024 31:22


Gérard de Cortanze "Il ne rêvait plus que de paysages et de lions au bord de la mer. Les derniers jours d'Ernest Hemingway" (Albin Michel)Juillet 1960. Dans son havre de la Finca Vigía, près de La Havane, Ernest Hemingway éprouve de plus en plus de difficultés à écrire. Fatigué, déprimé, cerné par l'impuissance, il part pour Madrid et ses corridas. Malade, il est contraint de retourner aux Etats-Unis. Il mourra un an plus tard, dans sa maison de l'Idaho, sans avoir jamais revu Cuba.Dans ce grand roman sur la tyrannie du temps qui passe, le rôle de l'écrivain et la puissance de la littérature, Gérard de Cortanze nous fait pénétrer l'intimité d'un géant et celle du couple qu'il forma avec sa dernière femme Mary Welsh. Nous découvrons un Ernest Hemingway inattendu, attachant, détruit par des séances répétées d'électrochocs et poussé au suicide par le FBI.Musique : Benny More « Bonito y Sabroso »Celia Cruz « La vida es un carnaval »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Radio Vostok - La Quotidienne
Le syndrome de La Havane livre ses secrets #JDBN

Radio Vostok - La Quotidienne

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 2:23


V'là les bonnes nouvelles du lundi 14 octobre 2024 Une étrange épidémie qui a sévi aux quatre coins de la planète nous est expliquée dans la série « Le Syndrome de la Havane, Menace sur l'Amérique ». Comme d'hab, on soupçonne les russes et leur service de renseignement un peu trop présent. […] The post Le syndrome de La Havane livre ses secrets #JDBN first appeared on Radio Vostok.

Radio Vostok
Le syndrome de La Havane livre ses secrets #JDBN

Radio Vostok

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 2:23


V'là les bonnes nouvelles du lundi 14 octobre 2024 Une étrange épidémie qui a sévi aux quatre coins de la planète nous est expliquée dans la série « Le Syndrome de la Havane, Menace sur l'Amérique ». Comme d'hab, on soupçonne les russes et leur service de renseignement un peu trop présent. […] The post Le syndrome de La Havane livre ses secrets #JDBN first appeared on Radio Vostok.

Un Jour dans l'Histoire
Les derniers jours d'Ernest Hemingway

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Nov 8, 2024 24:29


Juillet 1960. Dans son havre de la Finca Vigía, près de La Havane, Ernest Hemingway éprouve de plus en plus de difficultés à écrire. Fatigué, déprimé, cerné par l'impuissance, il part pour Madrid et ses corridas. Malade, il est contraint de retourner aux Etats-Unis. Il mourra un an plus tard, dans sa maison de l'Idaho, sans avoir jamais revu Cuba. L'invité d'Axelle Thiry est Gérard de Cortanze qui a publié plus de 90 livres, traduits en 25 langues. Son dernier livre « Il ne rêvait plus que de paysages et de lions au bord de la mer: Les derniers jours d'Ernest Hemingway » est paru aux éditions Albin Michel Sujets traités : Ernest Hemingway, Cuba,écrivain, journaliste, littérature. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Tout un monde - La 1ere
Kamala Harris veut mobiliser l'électorat noir

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 21, 2024 19:58


(00:00:47) Kamala Harris veut mobiliser l'électorat noir (00:07:39) Le mystérieux "syndrome de La Havane" pas résolu (00:14:40) La répression sévère du Japon à l'épreuve de la réalité carcérale

Laurent Gerra
PÉPITE - Quand André Manoukian tacle Zaz et les Kids United !

Laurent Gerra

Play Episode Listen Later Oct 15, 2024 1:52


André Manoukian déchiffre le mystère du "syndrome de La Havane" tout en réglant son compte à quelques chanteurs ! Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes préférées.

Capture d'écrans
Le syndrome de la Havane : où est l'arme du crime ?

Capture d'écrans

Play Episode Listen Later Oct 14, 2024 3:39


durée : 00:03:39 - Capture d'écrans - par : Eva Roque - Un documentaire exceptionnel revient sur le mystère du syndrome de la Havane. Des diplomates et espions américains ont été visés par une attaque détériorant considérablement leur santé. Mais quelle est l'arme du crime ? Mystère. Une enquête digne d'un polar géopolitique !

Entrez sans frapper
Les derniers jours d'Ernest Hemingway avec Gérard de Cortanze et son roman "Il ne rêvait plus que de paysages et de lions au bord de la mer"

Entrez sans frapper

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 22:44


Le romancier français Gérard de Cortanze est notre invité pour son nouveau roman "Il ne rêvait plus que de paysages et de lions au bord de la mer" (Albin Michel). Juillet 1960. Dans son havre de la Finca Vigía, près de La Havane, Ernest Hemingway éprouve de plus en plus de difficultés à écrire. Fatigué, déprimé, cerné par l'impuissance, il part pour Madrid et ses corridas. Malade, il est contraint de retourner aux Etats-Unis. Il mourra un an plus tard, dans sa maison de l'Idaho, sans avoir jamais revu Cuba. Dans ce grand roman sur la tyrannie du temps qui passe, le rôle de l'écrivain et la puissance de la littérature, Gérard de Cortanze, nous fait pénétrer l'intimité d'un géant, et celle du couple qu'il forma avec sa dernière femme Mary Welsh. Nous découvrons un Ernest Hemingway inattendu, attachant, détruit par des séances répétées d'électrochocs et poussé au suicide par le FBI. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...)

Les matinales
Philippe Deparis pour son livre « Styx »  et Gérard de Cortanze pour son livre « Les derniers jours d'Ernest Hemingway »l

Les matinales

Play Episode Listen Later Sep 30, 2024


Essentiel – Le rendez-vous culture de RCJ – présenté par Sandrine Sebbane Elle reçoit Philippe Deparis pour son livre « Styx » paru aux éditions Eaux Troubles et Gérard de Cortanze pour son livre « Les derniers jours d'Ernest Hemingway » aux éditions Albin Michel À propos du livre : « Styx » paru aux éditions Eaux Troubles Paris 11éme arrondissement. Éric, fraîchement arrivé sur la capitale, se voit affecté dans un service de police secours. Il se lie d'amitié avec Myriam, une jolie policière en place depuis quelques années déjà. Cette dernière est fréquemment accompagnée d'Alain, responsable d'une autre brigade qui évolue dans une cité chaude du secteur, secondé par Denis. Alain, personnage discret, expérimenté et charismatique est un ancien membre de la Brigade Anti-Criminalité (BAC). Un mouvement interne au commissariat, lui permet de récupérer en même temps Myriam et Éric. Au fil du temps, Éric sent qu'il se passe quelque chose entre ses trois collègues, sans toutefois pouvoir l'expliquer. Il constate que son mentor et ami développe une forme de dépression qu'il est le seul à voir. Alain se confie sur ses problèmes personnels qui s'accentuent sans qu'Éric ne puisse l'aider. Son suicide brutal, dans les locaux de la police marquera le début de la descente aux enfers du jeune policier. Et la découverte d'un carnet noir appartenant à Alain, contenant des dates, des chiffres et surtout des noms qui impliquent ses collègues Denis et Myriam, lui fera prendre conscience que son monde vient de changer radicalement... À propos du livre : « Les derniers jours d'Ernest Hemingway » paru aux éditions Albin Michel Juillet 1960. Dans son havre de la Finca Vigía, près de La Havane, Ernest Hemingway éprouve de plus en plus de difficultés à écrire. Fatigué, déprimé, cerné par l'impuissance, il part pour Madrid et ses corridas. Malade, il est contraint de retourner aux Etats-Unis. Il mourra un an plus tard, dans sa maison de l'Idaho, sans avoir jamais revu Cuba. Dans ce grand roman sur la tyrannie du temps qui passe, le rôle de l'écrivain et la puissance de la littérature, Gérard de Cortanze, nous fait pénétrer l'intimité d'un géant, et celle du couple qu'il forma avec sa dernière femme Mary Welsh. Nous découvrons un Ernest Hemingway inattendu, attachant, détruit par des séances répétées d'électrochocs et poussé au suicide par le FBI. Biographie de l'auteur Gérard de Cortanze a publié plus de 90 livres, traduits en 25 langues. Lauréat de nombreux prix littéraires, dont le Renaudot pour Assam, il a obtenu le Prix du roman des Rendez-Vous de l'Histoire de Blois avec Les Vice-Rois, le Prix Jacques-Chabannes du roman d'Histoire avec Zazous, le Prix Historia du roman avec Femme qui court.

La marche du monde
Amilcar Cabral, l'enfance d'un chef

La marche du monde

Play Episode Listen Later Sep 15, 2024 48:30


Comment Amilcar Cabral est-il devenu la référence absolue des leaders indépendantistes dans l'Empire portugais ? Avec les témoignages du cinéaste Sana Na N'Hada envoyé à Cuba par Cabral pour étudier le cinéma afin de filmer la lutte pour l'indépendance, en préparation d'un film d'archives sur la guérilla, et Gérard Chaliand, témoin de la guérilla en Guinée-Bissau et de la tricontinentale de 1966 à Cuba où Cabral a prononcé son plus célèbre discours. Analyse de Maria-Benedita Basto, chercheuse et co-auteure du livre Noticieros ICAIC : 30 ans d'actualités cinématographiques à Cuba, édité par l'INA. Alors que la Guinée-Bissau fête le centenaire d'Amilcar Cabral, assassiné quelques mois avant l'indépendance de son pays gagnée contre l'occupant portugais le 24 septembre 1973, Valérie Nivelon a recueilli les récits du cinéaste bissau-guinéen Sana Na N'hada et du géostratège Gérard Chaliand, seul français présent dans le maquis. Deux témoins majeurs de la lutte anticoloniale pensée et mise en œuvre par le chef du PAIGC, le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert. Invité à la Conférence tricontinentale à la Havane en 1966, Gérard Chaliand a vu et entendu le discours mythique d'Amilcar Cabral, discours de dignité qui emporte le soutien de Fidel Castro. Soutenue par Cuba, la guérilla contre les Portugais va réussir à libérer des territoires et organiser la formation des cadres féminins et masculins du parti dans les zones libérées. Si Amilcar Cabral implique les femmes, il implique aussi la jeunesse, formée en URSS ou à Cuba. C'est ainsi que Sana Na Nhada est parti étudier le cinéma à l'Institut cubain des arts et de l'industrie cinématographiques (ICAIC) de La Havane avec pour mission de filmer la guerre et les maquis, ce qu'il a fait dès son retour. 50 ans après, Sana Na N'hada se bat pour gagner son ultime combat : réaliser un documentaire à partir de ses propres archives filmiques de la guérilla, enfin retrouvées.  Tous mes remerciements à Maria-Benedita Basto pour avoir facilité la réalisation de cette émission.  À voir :NOME, un film de Sana Na N'Hada – Guinée-Bissau, France, Portugal, Angola – 2023 – 117 minGuinée-Bissau, 1969. Une guerre violente oppose l'armée coloniale portugaise aux guérilleros du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert. Nome quitte son village et rejoint le maquis. Après des années, il rentrera en héros. Mais la liesse laissera bientôt la place à l'amertume et au cynisme.Bande annonce du film NOME de Sana Na NhadaExtrait du film NOME de Sana Na Nhada► Plus d'infos sur l'ICAIC, l'Institut cubain des arts et de l'industrie cinématographiquesÀ lire :Des guérillas au reflux de l'Occident, aux éditions Passé composé, de Gérard Chaliand, stratégiste, géopoliticien, est un observateur engagé des conflits irréguliers sur quatre continents. Témoin de longue durée en Algérie, en Guinée-Bissau, en Afghanistan, où il a enquêté dans diverses provinces, ainsi qu'en Irak, où il se rend régulièrement depuis 2000, notamment chez les Kurdes, y compris ceux de Syrie.Il a enseigné à l'ENA, à l'École de guerre, ainsi qu'à Harvard, à Berkeley et à Singapour. Plus de vingt de ses livres sont traduits en anglais et dans une douzaine d'autres langues.

Journal d'Haïti et des Amériques
Les vols de voitures explosent au Canada

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 11, 2024 30:00


Depuis la pandémie de Covid, les vols de pick-up récents et de SUV ne cessent de croître au Québec et en Ontario. En 2022, une voiture a été volée toutes les cinq minutes au Canada. Résultat, l'année dernière (2023), les assureurs ont dû verser l'équivalent d'un milliard de dollars américains aux victimes de ces vols. Rien qu'à Montréal, le nombre de véhicules volés a été multiplié par deux depuis 2021. Depuis qu'il faut une simple clé électronique, facile à scanner pour démarrer un véhicule récent, le profil des voleurs a bien changé. « 50% des personnes arrêtées en lien avec le vol de véhicules ont entre 14 et 25 ans. Ce sont des gens qui travaillent pour des cellules de voleurs. Les chefs de ces cellules cherchent les véhicules avec des équipes qui ne se connaissent peu ou pas », détaille le commandant Yannick Desmarais, du service de police de Montréal. La plupart des véhicules volés sont exportés en passant par le port de la métropole québécoise ou d'autres, et beaucoup se retrouvent en Afrique ou au Moyen-Orient. Conscientes du problème, les autorités débloquent des fonds publics pour donner davantage de moyens aux services de police, mais cela reste encore insuffisant. Beaucoup de citoyens aimeraient que les constructeurs de véhicules en fassent davantage pour sécuriser les clés intelligentes. Un cabinet d'avocats de Québec vient de déposer une demande d'action collective au nom des victimes de vols des dernières années. « Pour que l'action collective soit utile, il faudrait que l'industrie automobile puisse jouer sa partition et financer des travaux s'ils doivent être entrepris pour lutter contre le vol de véhicule. Il faut qu'ils contribuent et que ce ne soit pas seulement les fonds publics qui soient dépensés pour corriger un problème dont le gouvernement n'est pas responsable. Ce problème, c'est qu'on a une technologie qui est vulnérable, et ça c'est factuel », précise Eladji Niang, du cabinet Bouchard avocats. Interpol a classé le Canada parmi les 10 pires pays en termes de vols de voitures sur 137. Un reportage de notre correspondante au Canada, Pascale Guéricolas.En Haïti, le Premier ministre en visite surprise dans le plus grand hôpital du paysGarry Conille s'est rendu mardi 9 juillet à l'Hôpital général de Port-au-Prince repris aux mains des gangs dimanche. Une visite surprise, explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste « Le directeur de l'hôpital n'était pas présent lors de la visite, le ministre de la Santé non plus. La visite était très politique, faite sous très haute sécurité, précise-t-il, avec déploiement des forces de l'ordre. » L'hôpital général n'est plus qu'une coquille vide. « Le directeur a expliqué que d'ici à la réouverture de l'hôpital, il y a encore beaucoup d'étapes à franchir. Pour qu'il puisse fonctionner 24h sur 24, il faudra du personnel, il faudra réparer les murs, mais surtout sécuriser la circulation dans et autour de l'hôpital. » Le journaliste rappelle que l'établissement est fermé depuis des mois à cause de l'action des gangs. Mais si l'hôpital a été récupéré, et qu'un semblant d'accalmie se faisait sentir, ces dernières semaines, la violence a repris de plus belle ces derniers jours. Les groupes armés ont kidnappé plusieurs personnes dans le week-end, rappelle Frantz Duval. « Les gangs sont toujours là, tapis dans l'ombre, dans les quartiers, dans les rues, on ne peut pas identifier qui est membre et qui n'est pas membre, et à n'importe quel moment, ils frappent », souligne-t-il.Aux États-Unis, l'étau se resserre autour de Joe BidenNancy Pelosi, ancienne présidente de la Chambre des représentants, interrogée dans l'émission Morning Joe, n'a pas affiché un franche soutien à la candidature du président. Alliée de longue date de Joe Biden, elle lui a demandé de prendre une décision quant à son maintien dans la course présidentielle. Une sortie analysée par le New-York Times comme le signal le plus fort prouvant que les démocrates sont divisés sur la candidature de Joe Biden, et qu'il est temps qu'une décision soit prise même si le président a jusque-là rejeté toute possibilité d'abandon. « Le barrage de soutien n'est pas encore rompu, mais un filet de dissidence continue de s'infiltrer », peut-on lire dans le quotidien américain. Quelques heures après les propos tenus par Nancy Pelosi, de nouvelles voix démocrates ont demandé à Joe Biden de se retirer de la course. Peter Welch, sénateur du Vermont, appelle le président à se retirer dans les colonnes du Washington Post.Une autre voix s'est fait entendre, et elle vient d'Hollywood : il s'agit de l'acteur George Clooney, un important donateur démocrate. « Nous, les démocrates, perdront en novembre si Joe Biden reste candidat », écrit-il dans le New-York Times. « Nous pouvons mettre la tête dans le sable et prier pour un miracle en novembre ou nous pouvons dire la vérité. » Et si l'acteur américain ne mâche pas ses mots, il n'en a pas été dissuadé par l'ancien président démocrate Barack Obama, nous apprend Politico. Selon le journal, les deux hommes, qui sont amis, se seraient entretenus au téléphone avant la publication de la tribune de George Clooney, et Barack Obama n'aurait « ni encouragé, ni conseillé, ni tenté de s'opposer » aux propos de l'acteur.Victoire pour la liberté de la presse en ArgentineLes plus de 300 journalistes de l'agence de presse publique Telam ont retrouvé leur poste, après une mobilisation de 128 nuits et jours. Ouverte en 1945, l'agence publique avait subitement été fermée au début du mois de mars, par le président Javier Milei, connu pour son hostilité aux médias. Réouverte, certes, mais les trois étages de la rédaction sont encore à moitié vides. « Dans les prochains jours, nous allons devoir organiser les équipes de travail et les emplois du temps pour nous permettre de couvrir l'actualité autant que possible, parce que désormais, c'est une agence beaucoup plus petite », explique Andrea Delfino, déléguée syndicale. Le nombre d'employés a été divisé par deux. Telam est aujourd'hui intégrée au pôle radio télévision publique, mais la partie publicité a été privatisée. Depuis son arrivée au pouvoir il y a 6 mois, Javier Milei a multiplié les attaques contre la presse. L'Argentine a perdu 26 places en un an dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières. Un reportage en Argentine de notre correspondante Noémie Lehouelleur.Un triste anniversaire à CubaLe 11 juillet 2021, des milliers de Cubains ont manifesté dans les villes du pays, excédés par une crise économique et une absence de liberté. Il n'y avait pas eu d'aussi grande manifestation depuis 1994. Les conséquences ont été particulièrement violentes : un mort, des dizaines de blessés et plusieurs centaines de personnes arrêtées. L'ONG Amnesty International exhorte le gouvernement cubain à libérer les prisonniers « injustement détenus ». Trois ans après, de nombreux manifestants sont donc toujours derrière les barreaux. Le journal El Pais s'est entretenu au téléphone avec l'un d'entre eux, « le prisonnier politique le plus célèbre de Cuba », Luis Manuel Otero Alcántara. Avant d'être arrêté et emprisonné le 11 juillet 2021, l'artiste engagé s'est fait connaître grâce à ses performances de rue dans lesquelles il dénonce le régime au pouvoir, mais aussi avec ses nombreuses arrestations et ses grèves de la faim et de la soif. « Il n'a eu que quelques minutes pour passer l'appel, explique El Pais, il l'a fait depuis une cabine téléphonique dans sa prison de haute sécurité en périphérie de La Havane ». Le journal l'interroge sur le symbole qu'il représente pour les Cubains, sur sa lutte pour la liberté. « Si je sors de prison, a-t-il confié au journal, je devrais choisir entre devenir martyr ou exilé. »Journal de la 1èreUne nouvelle étape dans le processus d'évolution statutaire de la Guyane.

Priorité santé
Ils vous soigneront demain : étudier la médecine à Abidjan [4/4]

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 9, 2024 48:30


Après Dakar, Lomé, Kinshasa et La Havane, l'équipe de Priorité Santé poursuit sa série de portraits, à la rencontre de la future génération des médecins du Sud. Délocalisation à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, c'est à Abidjan que trois futur-es médecins se confient et partagent leur parcours, leurs attentes comme l'origine de leur vocation au service de la santé des autres. Ce magazine nous donne également l'occasion de rencontrer la Doyenne de la faculté de médecine et de visiter les lieux. Pr Alphonsine Kouassi-M'Bengue, doyenne de la Faculté de médecine d'Abidjan Davide Baugnan, 23 ans, étudiante en 7ème année de médecine à l'Unité de Formation et de Recherches Sciences Médicales d'Abidjan (UFRMA) de l'Université Felix Houphouët Boigny Grace Tobi, 24 ans, étudiante en 5ème année de médecine à l'UFRMA et cheffe de projet pour l'association étudiante « Volontariat Médicale » qui sensibilise sur la santé sexuelle et reproductive Yann Famien Kouassi, 25 ans, étudiant en 8ème année (doctorant) de médecine à l'FRMA et président de l'association étudiante « Volontariat médicale ».Programmation musicale :►Blacko - Accroché à mes rêves  ►Aly keïta - Forêt sacrée.  

Priorité santé
Ils vous soigneront demain : étudier la médecine à Abidjan [4/4]

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 9, 2024 48:30


Après Dakar, Lomé, Kinshasa et La Havane, l'équipe de Priorité Santé poursuit sa série de portraits, à la rencontre de la future génération des médecins du Sud. Délocalisation à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, c'est à Abidjan que trois futur-es médecins se confient et partagent leur parcours, leurs attentes comme l'origine de leur vocation au service de la santé des autres. Ce magazine nous donne également l'occasion de rencontrer la Doyenne de la faculté de médecine et de visiter les lieux. Pr Alphonsine Kouassi-M'Bengue, doyenne de la Faculté de médecine d'Abidjan Davide Baugnan, 23 ans, étudiante en 7ème année de médecine à l'Unité de Formation et de Recherches Sciences Médicales d'Abidjan (UFRMA) de l'Université Felix Houphouët Boigny Grace Tobi, 24 ans, étudiante en 5ème année de médecine à l'UFRMA et cheffe de projet pour l'association étudiante « Volontariat Médicale » qui sensibilise sur la santé sexuelle et reproductive Yann Famien Kouassi, 25 ans, étudiant en 8ème année (doctorant) de médecine à l'FRMA et président de l'association étudiante « Volontariat médicale ».Programmation musicale :►Blacko - Accroché à mes rêves  ►Aly keïta - Forêt sacrée.  

Le Conseil Santé
Ils vous soigneront demain: quelles conditions peuvent favoriser la réussite des études de médecine?

Le Conseil Santé

Play Episode Listen Later Jul 9, 2024 1:45


Après Dakar, Lomé, Kinshasa et La Havane, l'équipe de Priorité Santé poursuit sa série de portraits, à la rencontre de la future génération des médecins du Sud. Aujourd'hui, c'est à Abidjan que trois futur-es médecins se confient et partagent leur parcours, leurs attentes comme l'origine de leur vocation au service de la santé des autres. Ce magazine nous donne également l'occasion de rencontrer la Doyenne de la faculté de médecine et de visiter les lieux. Délocalisation à Abidjan, en Côte d'Ivoire.  Pr Alphonsine KOUASSI-M'BENGUE, doyenne de la faculté de médecine d'Abidjan.« Un bon médecin, c'est celui qui sait prendre en charge les pathologies, mais qui sait aussi écouter, avoir de l'empathie pour ses patients et peut même leur donner des conseils de prévention... »

Histoire Vivante - La 1ere
Débarquements (5/5) : 1961, la Baie des Cochons

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 24, 2024 29:13


Nous sommes au printemps 1961, deux jeunes dirigeants viennent de prendre le pouvoir de part et d'autre du golfe du Mexique : Fidel Castro a imposé sa révolution à Cuba tandis John Fitzgerald Kennedy est devenu président des États Unis. La Guerre froide domine la politique internationale et Kennedy hérite d'un projet monté par la CIA : le débarquement à Cuba d'un commando de contre-révolutionnaires, entrainés par les États-Unis pour s'emparer de La Havane. Une histoire de fuseaux horaires, un échec spectaculaire, un fantasme devenu réalité qui tourne à la catastrophe. Alexandre Rios-Bordes est maître de conférences à l'Université Paris Cité est spécialiste des opérations clandestines américaines. Il répond aux questions d'Etienne Duval.

ESPIONS - Histoires Vraies
Le Mystérieux Syndrome de La Havane

ESPIONS - Histoires Vraies

Play Episode Listen Later May 25, 2024 16:03


NOUVEAU - Abonnez-vous à Minuit+ pour profiter Espions - Histoires Vraies et de milliers d'histoires vraies sans publicité, d'épisodes en avant-première et en intégralité. Vous aurez accès sans publicité à des dizaines de programmes passionnants comme Crimes - Histoires Vraies, Paranormal - Histoires Vraies ou encore Catastrophes - Histoires Vraies.

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Musiques du monde
Dakchi, dix ans de Oum, Live à Marrakech

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Apr 20, 2024 48:30


Soirée intime avec Oum devant 500 personnes pour la sortie de Dakchi, live du 22 juillet 2023 à Marrakech. ► Facebook d'Oum.Pour célébrer ses dix ans de carrière à l'international, la chanteuse marocaine sort un album live, enregistré à Marrakech, qui replonge dans la magie de ses trois premiers disques, ici revisités sous d'autres lumières. L'occasion de se réapproprier ses racines pour s'inventer de nouvelles routes. Il y a des caps propices aux coups d'œil dans le rétroviseur, aussi bien qu'aux futures routes d'aventurière. Aujourd'hui, la chanteuse marocaine Oum fête les dix ans de sa carrière internationale. L'occasion pour cette audacieuse hors-piste, toujours mutante, en perpétuelle remise en jeu de ses identités avec ses intuitions pour seules guides, s'autorise un moment suspendu, le temps d'un souffle (de bougies), celui d'un bilan temporaire, d'un retour sur ses racines et ses ramifications... Pour décrire cette décennie, elle préfère le « nous », le jeu collectif au « je » solitaire. Ce « nous », ce sont ses fidèles acolytes, qui l'accompagnent depuis son tout premier disque signé en France, Soul of Morocco, en 2013 : Yacir Rami au oud, Damian Nueva à la basse, Camille Passeri à la trompette, Carlos Mejias au saxophone, Natascha Rogers et Amar Chaoui aux percussions. « Je n'ai jamais quitté ce noyau dur, celui qui me porte et m'élève depuis 2012, éclaire-t-elle. On s'accompagne, on s'est vus grandir, on a vu naître nos enfants... Nous cultivons cette complicité hors pair. Il y a un cœur, une magie, une générosité, qui procurent à notre musique ce supplément d'âme. » Aussi, pour célébrer ces « dix ans de nous », Oum a choisi de puiser une dizaine de titres dans son répertoire tressé au fil de trois albums aux identités aussi singulières que parcourues d'une sève commune : Soul of Morocco, donc, en 2013, Zarabi en 2015 et Daba en 2019. « En général, je ne chante plus mes morceaux anciens, décrit-elle. Mes auditeurs entrent et sortent dans mes saisons à leur guise. Moi, je les traverse. Au final, je n'ai envie de porter sur scène que des créations inscrites dans mon actualité émotionnelle. Pour ces dix ans, j'avais pourtant une nostalgie de ‘nous jeunes'. Et le désir, le besoin, de ressortir des instantanés musicaux de ce que nous avons été. »Pour cette célébration, forcément live, la chanteuse choisit un lieu symbolique, là où tout a commencé, la terre fertile d'éclosion de ses premières chansons : Marrakech. « Si je n'y avais pas grandi, je n'écrirais pas comme j'écris et je ne chanterais pas comme je chante, affirme-t-elle. Marrakech m'a façonnée – ce musée sensoriel à ciel (bleu vif) ouvert, saturé d'odeurs et de sons, d'orangers et de dattiers, de contrastes explosifs de couleurs, avec son souk et ses artisans qui travaillent en rythme... Cette ville de conteurs, foisonnante de poésie et de tradition orale, cette cité de décharges émotionnelles, où tout t'émerveille, t'électrise et t'éblouit ! » Il y a aussi ces hybridations typiquement marocaines – africaines, berbères et andalouses qui irriguent les métissages de Oum. Et puis, il y a ces feux d'artifices joyeux et naturels de polyrythmies qui galvanisent ses chansons : la signature marrakchie, festive, solaire, joueuse, joyeuse. « Ce son du Sud marocain percussif nourrit jusqu'à nos modes de vie, nos manières de parler..., raconte-t-elle. Là-bas, chaque maison comporte un placard avec des taarijas, des bendirs, que nous ouvrons dans les grandes occasions. Il y a cette culture du rythme au quotidien. Je voulais fêter ces dix ans avec les miens. Là-bas, je ne suis plus une chanteuse, je suis une des leurs, en corps à corps avec le public... »Pour préparer cette grande fête, le 22 juillet 2023, Oum s'est enfermée en amont avec son équipe, une semaine durant, sur le lieu du show, qui porte si bien son nom : The Source (La Source), un magnifique complexe hôtelier, avec son jardin luxuriant, son lieu de concert de 500 personnes en plein air, et son studio d'enregistrement. Là-bas, ils ont préparé le disque et le concert, revisité ses titres phares (Lik, Nia, Daba, Mansit...) sous d'autres lumières, cuivrées, épicées, aux effluves cubains... « Je désirais ces couleurs. Pour moi, il existe des passerelles entre La Havane et Marrakech : le 6-8, le côté joueur, les célébrations, le sel dans la façon de parler et dans la musique, dans la manière de danser », assure-t-elle. Et dans ces ponts tendus, avec ces fondements de musiques marocaines ouvertes aux quatre vents, aux battements de la rumba et des tambours bata, Oum glisse trois inédits, dont la sublime reprise en arabe du mythique boléro Lagrimas Negras, Toda la Gente, une introduction à Mansit, signée du musicien cubain Damian Nueva ou encore la délicate et douce Intidhar, composée par Yacir Rami.Et voici le jour J. Oum se produit devant un public compact et conquis, chargé d'amour, qui reprend ses titres d'un même cœur, d'une même ferveur. J'avais l'impression d'organiser une fête chez moi : à l'aise, animée d'une joie sincère et familiale... » Ce moment de communion, cet état de grâce porté par le chant du public, la fièvre et la passion, fut captée par l'ingénieur du son Léo Spiritof. « Le live transpire d'émotions, qui appartiennent à un éternel présent. Quelle chance de pouvoir y replonger ! », s'enthousiasme-t-elle. Cet album, elle le fera tourner sur les scènes de France et d'Europe pour prolonger cette introspection, ce retour en arrière heureux et solaire. « J'ai besoin d'explorer, mes racines, de les déchiffrer pour visualiser de nouveaux horizons », analyse-t-elle. L'album s'appelle Dakchi, soit en Darija « Cela, ces choses-là, ce que nous partageons ensemble » ; Car ce disque, tout en connivences et en bonheur partagé, se passe de mots. Il raconte l'histoire de Oum. Sa musique. Elle. Et nous. Anne-Laure LemancelTitres jouésLik, Lagrimas Negras, Toda La Gente, Temma et Daba.► Album Dakchi (Ternaire 2024)23, 24 avril 2024, Café de la Danse, Paris, Complet.

Musiques du monde
Dakchi, dix ans de Oum, Live à Marrakech

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Apr 20, 2024 48:30


Soirée intime avec Oum devant 500 personnes pour la sortie de Dakchi, live du 22 juillet 2023 à Marrakech. ► Facebook d'Oum.Pour célébrer ses dix ans de carrière à l'international, la chanteuse marocaine sort un album live, enregistré à Marrakech, qui replonge dans la magie de ses trois premiers disques, ici revisités sous d'autres lumières. L'occasion de se réapproprier ses racines pour s'inventer de nouvelles routes. Il y a des caps propices aux coups d'œil dans le rétroviseur, aussi bien qu'aux futures routes d'aventurière. Aujourd'hui, la chanteuse marocaine Oum fête les dix ans de sa carrière internationale. L'occasion pour cette audacieuse hors-piste, toujours mutante, en perpétuelle remise en jeu de ses identités avec ses intuitions pour seules guides, s'autorise un moment suspendu, le temps d'un souffle (de bougies), celui d'un bilan temporaire, d'un retour sur ses racines et ses ramifications... Pour décrire cette décennie, elle préfère le « nous », le jeu collectif au « je » solitaire. Ce « nous », ce sont ses fidèles acolytes, qui l'accompagnent depuis son tout premier disque signé en France, Soul of Morocco, en 2013 : Yacir Rami au oud, Damian Nueva à la basse, Camille Passeri à la trompette, Carlos Mejias au saxophone, Natascha Rogers et Amar Chaoui aux percussions. « Je n'ai jamais quitté ce noyau dur, celui qui me porte et m'élève depuis 2012, éclaire-t-elle. On s'accompagne, on s'est vus grandir, on a vu naître nos enfants... Nous cultivons cette complicité hors pair. Il y a un cœur, une magie, une générosité, qui procurent à notre musique ce supplément d'âme. » Aussi, pour célébrer ces « dix ans de nous », Oum a choisi de puiser une dizaine de titres dans son répertoire tressé au fil de trois albums aux identités aussi singulières que parcourues d'une sève commune : Soul of Morocco, donc, en 2013, Zarabi en 2015 et Daba en 2019. « En général, je ne chante plus mes morceaux anciens, décrit-elle. Mes auditeurs entrent et sortent dans mes saisons à leur guise. Moi, je les traverse. Au final, je n'ai envie de porter sur scène que des créations inscrites dans mon actualité émotionnelle. Pour ces dix ans, j'avais pourtant une nostalgie de ‘nous jeunes'. Et le désir, le besoin, de ressortir des instantanés musicaux de ce que nous avons été. »Pour cette célébration, forcément live, la chanteuse choisit un lieu symbolique, là où tout a commencé, la terre fertile d'éclosion de ses premières chansons : Marrakech. « Si je n'y avais pas grandi, je n'écrirais pas comme j'écris et je ne chanterais pas comme je chante, affirme-t-elle. Marrakech m'a façonnée – ce musée sensoriel à ciel (bleu vif) ouvert, saturé d'odeurs et de sons, d'orangers et de dattiers, de contrastes explosifs de couleurs, avec son souk et ses artisans qui travaillent en rythme... Cette ville de conteurs, foisonnante de poésie et de tradition orale, cette cité de décharges émotionnelles, où tout t'émerveille, t'électrise et t'éblouit ! » Il y a aussi ces hybridations typiquement marocaines – africaines, berbères et andalouses qui irriguent les métissages de Oum. Et puis, il y a ces feux d'artifices joyeux et naturels de polyrythmies qui galvanisent ses chansons : la signature marrakchie, festive, solaire, joueuse, joyeuse. « Ce son du Sud marocain percussif nourrit jusqu'à nos modes de vie, nos manières de parler..., raconte-t-elle. Là-bas, chaque maison comporte un placard avec des taarijas, des bendirs, que nous ouvrons dans les grandes occasions. Il y a cette culture du rythme au quotidien. Je voulais fêter ces dix ans avec les miens. Là-bas, je ne suis plus une chanteuse, je suis une des leurs, en corps à corps avec le public... »Pour préparer cette grande fête, le 22 juillet 2023, Oum s'est enfermée en amont avec son équipe, une semaine durant, sur le lieu du show, qui porte si bien son nom : The Source (La Source), un magnifique complexe hôtelier, avec son jardin luxuriant, son lieu de concert de 500 personnes en plein air, et son studio d'enregistrement. Là-bas, ils ont préparé le disque et le concert, revisité ses titres phares (Lik, Nia, Daba, Mansit...) sous d'autres lumières, cuivrées, épicées, aux effluves cubains... « Je désirais ces couleurs. Pour moi, il existe des passerelles entre La Havane et Marrakech : le 6-8, le côté joueur, les célébrations, le sel dans la façon de parler et dans la musique, dans la manière de danser », assure-t-elle. Et dans ces ponts tendus, avec ces fondements de musiques marocaines ouvertes aux quatre vents, aux battements de la rumba et des tambours bata, Oum glisse trois inédits, dont la sublime reprise en arabe du mythique boléro Lagrimas Negras, Toda la Gente, une introduction à Mansit, signée du musicien cubain Damian Nueva ou encore la délicate et douce Intidhar, composée par Yacir Rami.Et voici le jour J. Oum se produit devant un public compact et conquis, chargé d'amour, qui reprend ses titres d'un même cœur, d'une même ferveur. J'avais l'impression d'organiser une fête chez moi : à l'aise, animée d'une joie sincère et familiale... » Ce moment de communion, cet état de grâce porté par le chant du public, la fièvre et la passion, fut captée par l'ingénieur du son Léo Spiritof. « Le live transpire d'émotions, qui appartiennent à un éternel présent. Quelle chance de pouvoir y replonger ! », s'enthousiasme-t-elle. Cet album, elle le fera tourner sur les scènes de France et d'Europe pour prolonger cette introspection, ce retour en arrière heureux et solaire. « J'ai besoin d'explorer, mes racines, de les déchiffrer pour visualiser de nouveaux horizons », analyse-t-elle. L'album s'appelle Dakchi, soit en Darija « Cela, ces choses-là, ce que nous partageons ensemble » ; Car ce disque, tout en connivences et en bonheur partagé, se passe de mots. Il raconte l'histoire de Oum. Sa musique. Elle. Et nous. Anne-Laure LemancelTitres jouésLik, Lagrimas Negras, Toda La Gente, Temma et Daba.► Album Dakchi (Ternaire 2024)23, 24 avril 2024, Café de la Danse, Paris, Complet.

Entrez dans l'Histoire
LA QUOTIDIENNE - Le débarquement américain dans la baie des cochons

Entrez dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Apr 17, 2024 3:24


C'est le 17 avril 1961 que plus de 1500 exilés cubains armés et entraînés par des officiers américains débarquent à Cuba. Leur but : renverser le communiste Fidel Castro pour installer à La Havane un gouvernement favorable aux intérêts US. Du lundi au vendredi, Lorànt Deutsch vous donne rendez-vous dans la matinale de RTL. Chaque jour, l'animateur de "Entrez dans l'histoire" revient sur ces grands moments qui ont façonné notre pays.

Tous Parano
La Mafia (Pt. 3)

Tous Parano

Play Episode Listen Later Apr 16, 2024 127:56


La série noire à la Maison Blanche continue. Complots menés avec la CIA, main basse sur l'industrie du film et le trafic de drogue, blanchiment d'argent dans l'immobilier et les casinos à une échelle jamais vue, la Cosa Nostra n'a eu de cesse d'étendre ses activités criminelles depuis les années 60. Dans la dernière partie de cet épisode, Gaël et Geoffroy révèlent les liaisons cachées des Présidents Nixon, Reagan et Trump avec la Mafia dont l'intensité éclaire la part d'ombre de la démocratie américaine sous un jour nouveau. Musique : Thibaud R.  Habillage sonore / mixage : Alexandre Lechaux Facebook  Instagram  Twitter www.toutsavoir.fr Contact : tousparano@gmail.com

French Podcast
News in Slow French #684- French course with current events

French Podcast

Play Episode Listen Later Apr 5, 2024 7:55


Dans la première partie de l'émission, nous discuterons de l'actualité. Nous commenterons tout d'abord l'accord conclu entre les pays de l'UE concernant les importations de produits agricoles en provenance d'Ukraine. Ensuite, nous parlerons d'un rapport qui affirme que des agents russes seraient responsables du « syndrome de La Havane ». Puis, nous nous intéressons à une étude qui a conclu que les paroles des chansons sont devenues plus simples, plus colériques et plus égocentriques. Enfin, nous aborderons la croisade de la ville de Florence contre les souvenirs représentant des parties du corps de la statue de David.    Nous parlerons de la rénovation du marché aux fleurs de Paris. Et pour finir, nous nous intéresserons aux premières images révélées par l'IRM le plus puissant du monde, mis au point par des chercheurs français. - L'UE adopte une position plus stricte sur les importations agricoles en provenance d'Ukraine - Une enquête établit un lien entre des agents russes et le « syndrome de La Havane » - Selon une étude, les paroles de chansons sont devenues plus simples, plus colériques et plus égocentriques - Florence part en croisade contre les souvenirs représentant des parties du corps du David de Michel-Ange - Coup d'envoi de la rénovation du marché aux fleurs parisien de l'île de la Cité - L'IRM le plus puissant du monde dévoile ses premières images

Fil de Science
Le mystère du « syndrome de la Havane » enfin résolu

Fil de Science

Play Episode Listen Later Apr 5, 2024 6:56


Pour cette semaine du 1er avril : l'origine du mystérieux « syndrome de la Havane » dévoilée, l'arrivée de vagues de chaleurs de plus en plus longues, les 5 habitudes à modifier pour éviter le cancer, des voitures hybrides qui consommeraient plus que prévu et des dessins préhistoriques figés dans le sable. Bonne écoute et bon week-end !

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
Syndrome de la Havane : une arme russe pointée du doigt

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Apr 4, 2024 5:58


Le mystérieux «syndrome de la Havane» : on se rapproche de la vérité après cinq ans d'enquête journalistique.  Discussion avec Cybèle Olivier, journaliste à la recherche chez QUB.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

RTL Matin
SYNDROME de LA HAVANE - Cyril Gelibter est l'invité de RTL Bonsoir

RTL Matin

Play Episode Listen Later Apr 3, 2024 6:54


Des dizaines de diplomates américains en poste à Cuba ont été subitement pris de mots de têtes, de vertiges et de nausées. C'est ce que l'on a appelé le syndrome de La Havane. Et bien on vient d'apprendre que ces malaises seraient le fruit d'une attaque sonique des renseignements russes. Un telle histoire d'espionnage mérite bien quelques explications. Que s'est il exactement passé ? C'est quoi une attaque sonique ? Comment sait-on que ça vient des Russes ? Pour en parler, Cyril Gelibter, doctorant sur les questions de renseignements à la Sorbonne. Ecoutez L'invité de RTL Soir du 03 avril 2024 avec Julien Sellier.

L'invité de RTL
SYNDROME de LA HAVANE - Cyril Gelibter est l'invité de RTL Bonsoir

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Apr 3, 2024 6:54


Des dizaines de diplomates américains en poste à Cuba ont été subitement pris de mots de têtes, de vertiges et de nausées. C'est ce que l'on a appelé le syndrome de La Havane. Et bien on vient d'apprendre que ces malaises seraient le fruit d'une attaque sonique des renseignements russes. Un telle histoire d'espionnage mérite bien quelques explications. Que s'est il exactement passé ? C'est quoi une attaque sonique ? Comment sait-on que ça vient des Russes ? Pour en parler, Cyril Gelibter, doctorant sur les questions de renseignements à la Sorbonne. Ecoutez L'invité de RTL Soir du 03 avril 2024 avec Julien Sellier.

Le monde est à nous
"Syndrome de La Havane" : la Russie dément être impliquée après l'enquête de médias internationaux qui la met en cause

Le monde est à nous

Play Episode Listen Later Apr 3, 2024 2:29


durée : 00:02:29 - Le monde est à nous - Ce "syndrome" qui a frappé des diplomates américains aurait été causé par une arme acoustique secrète liée à la Russie, selon une enquête journalistique internationale. Sans surprise, Moscou rejette ces accusations.

RTL Matin
SYNDROME DE LA HAVANE - Cyril Gelibter est l'invité de RTL Bonsoir

RTL Matin

Play Episode Listen Later Apr 2, 2024 6:49


Des dizaines de diplomates américains en poste à Cuba ont été subitement pris de mots de têtes, de vertiges et de nausées. C'est ce que l'on a appelé le syndrome de La Havane. Et bien on vient d'apprendre que ces malaises seraient le fruit d'une attaque sonique des renseignements russes. Un telle histoire d'espionnage mérite bien quelques explications. Que s'est il exactement passé ? C'est quoi une attaque sonique ? Comment sait-on que ça vient des Russes ? Pour en parler, Cyril Gelibter, doctorant sur les questions de renseignements à la Sorbonne. Ecoutez L'invité de RTL Soir du 02 avril 2024 avec Julien Sellier.

RTL Matin
Syndrome de la Havane : un mal provoqué par les services secrets russes ?

RTL Matin

Play Episode Listen Later Apr 2, 2024 1:29


Une enquête menée par des médias américains, russes et allemands estime que le syndrome de la Havane serait provoqué par une arme sonique du renseignement militaire russe. Des conclusions qui vont à l'encontre de celles de l'enquête de la CIA, rendue publique en 2022.

L'invité de RTL
SYNDROME DE LA HAVANE - Cyril Gelibter est l'invité de RTL Bonsoir

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Apr 2, 2024 6:49


Des dizaines de diplomates américains en poste à Cuba ont été subitement pris de mots de têtes, de vertiges et de nausées. C'est ce que l'on a appelé le syndrome de La Havane. Et bien on vient d'apprendre que ces malaises seraient le fruit d'une attaque sonique des renseignements russes. Un telle histoire d'espionnage mérite bien quelques explications. Que s'est il exactement passé ? C'est quoi une attaque sonique ? Comment sait-on que ça vient des Russes ? Pour en parler, Cyril Gelibter, doctorant sur les questions de renseignements à la Sorbonne. Ecoutez L'invité de RTL Soir du 02 avril 2024 avec Julien Sellier.

Le journal RTL
Syndrome de La Havane : un mal provoqué par les services secrets russes ?

Le journal RTL

Play Episode Listen Later Apr 2, 2024 1:29


Une enquête menée par des médias américains, russes et allemands estime que le syndrome de La Havane serait provoqué par une arme sonique du renseignement militaire russe. Des conclusions qui vont à l'encontre de celles de l'enquête de la CIA, rendue publique en 2022.

Apolline Matin
Racontez-nous par Nicolas Poincaré : "Syndrôme de la Havane", la Russie pointée du doigt - 02/04

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Apr 2, 2024 2:24


Tous les matins, à 6h50, un récit d'actualité, contextualisé et raconté avec toute l'expérience journalistique de Nicolas Poincaré.

Le journal de 18h00
Des journalistes d'investigation pensent avoir résolu le mystère du "syndrome de la Havane"

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Apr 1, 2024 20:27


durée : 00:20:27 - Journal de 18h - Selon une enquête journalistique sur le "syndrome de la Havane", les maux dont ont souffert bon nombre de diplomates depuis 2016 seraient imputables au renseignement militaire russe.

Les journaux de France Culture
Des journalistes d'investigation pensent avoir résolu le mystère du "syndrome de la Havane"

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Apr 1, 2024 20:27


durée : 00:20:27 - Journal de 18h - Selon une enquête journalistique sur le "syndrome de la Havane", les maux dont ont souffert bon nombre de diplomates depuis 2016 seraient imputables au renseignement militaire russe.

Priorité santé
«Ils vous soigneront demain»: portraits d'étudiants francophones en Sciences médicales à Cuba

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jan 1, 2024 48:30


Après Dakar, Kinshasa et Lomé, c'est à La Havane que nous vous proposons de découvrir cinq jeunes qui se destinent au métier de médecin ; des jeunes francophones originaires de Côte d'Ivoire, du Mali, du Togo et du Congo-Brazzaville. Ils évoquent le sens de leur engagement, leur parcours, les obstacles et les surprises au cours de leurs études, loin de leur terre d'origine. Dans cette émission, nous visitons également la Faculté des sciences médicales avec sa rectrice. Dra Mairim Lago Queija, rectrice de la Faculté des Sciences Médicales de La Havane. Les étudiants : Josué Boka, étudiant ivoirien en 2ème année à l'École latino-américaine de médecine (Escuela Latinoamericana de Medicina) Solim Belei, étudiante togolaise en Premedico 1 à l'École latino-américaine de médecine Karl Emmanuel Okinga, étudiant congolais en 6ème année à la Faculté des Sciences Médicales (Universidad de Ciencias Médicas de la Habana) Ibrahim Wattara, étudiant malien en 4ème année de médecine à la Faculté des Sciences Médicales Malado Diakite, étudiante malienne en 4ème année de médecine à la Faculté des Sciences Médicales.► À écouter aussi : Premier épisode : Nos portraits d'étudiantes en médecine à Dakar Deuxième épisode : Les portraits d'étudiants-es en médecine à Kinshasa Troisième épisode : Les portraits d'étudiants-es en médecine à Lomé (Rediffusion)

Priorité santé
«Ils vous soigneront demain»: portraits d'étudiants francophones en Sciences médicales à Cuba

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jan 1, 2024 48:30


Après Dakar, Kinshasa et Lomé, c'est à La Havane que nous vous proposons de découvrir cinq jeunes qui se destinent au métier de médecin ; des jeunes francophones originaires de Côte d'Ivoire, du Mali, du Togo et du Congo-Brazzaville. Ils évoquent le sens de leur engagement, leur parcours, les obstacles et les surprises au cours de leurs études, loin de leur terre d'origine. Dans cette émission, nous visitons également la Faculté des sciences médicales avec sa rectrice. Dra Mairim Lago Queija, rectrice de la Faculté des Sciences Médicales de La Havane. Les étudiants : Josué Boka, étudiant ivoirien en 2ème année à l'École latino-américaine de médecine (Escuela Latinoamericana de Medicina) Solim Belei, étudiante togolaise en Premedico 1 à l'École latino-américaine de médecine Karl Emmanuel Okinga, étudiant congolais en 6ème année à la Faculté des Sciences Médicales (Universidad de Ciencias Médicas de la Habana) Ibrahim Wattara, étudiant malien en 4ème année de médecine à la Faculté des Sciences Médicales Malado Diakite, étudiante malienne en 4ème année de médecine à la Faculté des Sciences Médicales.► À écouter aussi : Premier épisode : Nos portraits d'étudiantes en médecine à Dakar Deuxième épisode : Les portraits d'étudiants-es en médecine à Kinshasa Troisième épisode : Les portraits d'étudiants-es en médecine à Lomé (Rediffusion)

Musiques du monde
#SessionLive Chouk Bwa & The Ångströmers et Yilian Canizares

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Dec 31, 2023 48:30


#SessionLive Cap Caraïbes avec un groupe de Gonaïves (Haïti) Chouk Bwa qui fait route commune avec le duo électro belge The Angströmers et la violoniste cubaine Yilian Canizares. Suite au succès de leur 1er album collaboratif Vodou Alé (2020) Chouk Bwa & The Ångströmers, sortent leur 2è album intitulé Somanti. Cette réunion mêle les puissants rituels vaudou d'Haïti à une musique électronique et du dub captivant. Les 2 groupes proviennent de traditions très différentes. Chouk Bwa est originaire de Gonaïves, berceau du vaudou haïtien et lieu de naissance de l'indépendance du pays. Leur mizik rasin (musiques racine) est imprégnée de la spiritualité profonde des temples lakou, de l'histoire révolutionnaire de leur ville natale et de l'héritage africain de son peuple. Le duo basé à Bruxelles, The Ångströmers, canalise sa passion pour la musique concrète, le dub, le hardcore et l'industriel, ainsi que sa connaissance experte de toutes sortes d'équipements électroniques analogiques. Les 2 groupes sont unis par leur capacité à plonger leurs auditeurs dans une transe extatique.Alors que Vodou Alé se concentrait sur de nouvelles compositions et des chansons narratives, Somanti est un album de rituel. La plupart des morceaux sont basés sur une musique cérémonielle avec des paroles traditionnelles révélant des proverbes sages. Il est important pour les musiciens de préserver la complexité et la solennité de l'aspect religieux.La musique de Chouk Bwa est entièrement acoustique : c'est le son du bois, de la peau, du métal, de la corne et de la voix humaine chantant en créole haïtien. Cette musique renferme de forts souvenirs culturels et des rythmes, avec ses invocations des terres ancestrales – les royaumes africains d'Oyo, du Kongo et du Dahomey – et les proclamations tonitruantes des esprits vodou transcontinentaux de Legba, Ogou et Inan. Il y a de la joie dans les chansons, mais aussi un côté plus sombre, une rage empathique témoignant de l'injustice et plaidant en faveur des pauvres du monde.Titres interprétés au grand studio- Fey Nan Bwa Live RFI RFI Vidéos  - Sala, extrait de l'album Somanti- Somanti Live RFI RFI Vidéos.  Line Up : Maloune Prevaly, chanteuse, Jean Rigaud Aimable, tambour, choeur, Frédéric Alstadt, électro, Nicolas Esterle, électro, Gomez Henris, lead chant, tambour, fer, Sadrack Merzier, tambour, choeur.Son : Mathias Taylor et Benoît Letirant.► Album Somanti (Les Disques Bongo Joe / L'Autre Distribution 2023).Concert 5 novembre 2023, Aubervilliers, Villes des Musiques du Monde. Puis nous recevons la violoniste cubaine Yilian Canizares pour la sortie de son nouvel album Habana-Bahia.Yilian Cañizares poursuit son tour du monde des africanités en exil. En 2019, pour graver l'album Erzulie, elle s'était installée à la Nouvelle-Orléans ; elle y avait retrouvé les mémoires vives de la créolité, du vaudou haïtien, du jazz cosmopolite et du funk sudiste. Aujourd'hui, pour Habana-Bahia, elle choisit une autre capitale des identités noires: Salvador de Bahia, et surtout un quartier en particulier, Candeal, qui concentre toute l'électricité d'une métropole, ses esprits et ses tambours. Candeal ressemble aux zones franches, aux outre-mondes décrits dans les livres de Jorge Amado. Les immenses fresques de graffiti dessinent sur les murs des épopées modernes, les orchestres du bloco afro tapissent l'espace sonore. Et l'âme incandescente du musicien Carlinhos Brown veille sur ces rues qui abritent un épicentre culturel. Yilian a demandé à un très proche de Brown d'assurer la direction musicale de l'album : Alê Siqueira. Alê Siqueira a non seulement obtenu un Grammy Award pour les architectures musicales qu'il a bâties dans l'album Tribalistas. Mais il a aussi façonné des univers pour Tom Zé, Chico César, Caetano Veloso et la scène internationale, de Cheikh Lô à Omara Portuondo. Ce que Yilian Canizares cherchait en lui, c'est la maîtrise absolue des textures bahianaises mais aussi une vision contemporaine, des racines et des ailes.Ce n'est pas la route des esclaves que Yilian emprunte dans son œuvre de retour aux sources ; c'est celle des divinités. Quand elle était petite, au centre-ville de La Havane, Yilian devait lisser ses cheveux, masquer toute trace de négritude. En grandissant, elle a renoué avec sa part africaine dans les temples de la Regla de Ocha, parmi des saints qui ont voyagé à fond de cale, dans toutes les colonies, de Cuba aux États-Unis, d'Haïti au Brésil. Un jour, Yilian Cañizares a découvert qu'elle était protégée par un esprit féminin, vêtu d'or, un esprit parfumé, de fleurs et de beauté, qui porte le nom d'une petite rivière au cœur du Nigeria : Oshun.La musique de cette chanteuse, violoniste formée à l'école classique, de cette femme qui danse et pense le monde, cette musique est une odyssée à la recherche des traces qu'Oshun a laissées sur toutes les terres où elle a été dispersée. Forcément, Habana-Bahia est une étape clé de ce périple au pays imaginaire des dieux qu'on appelle Orishas. Il ne s'agit pas pour Yillian de singer les rythmes du Nordeste brésilien, elle ne joue pas les couleurs locales, mais elle enquête plus profondément encore sur tous les accents que la culture du peuple yoruba a pris dans ses transports transatlantiques. Et les prières antiques qu'elle chante sont des exorcismes qui substituent à la tragédie de la déportation le pouvoir de la résistance. Pour ce segment, Yilian Cañizares voyage encore avec ses compagnons de longue date, le bassiste mozambicain Childo Tomás et le percussionniste cubain Inor Sotolongo, deux marins d'eaux agitées qui sont pour cette musique une imperturbable colonne vertébrale. Ils offrent à Yilian une base solide, une rampe de lancement pour que les Brésiliens, les voix, les guitares, les peaux tendues, tous ces hôtes de Candeal puissent multiplier les pistes, sans que jamais cette musique ne ressemble à une auberge espagnole. Et pourtant, ce disque est un festin. Il s'ouvre par le timbre sans âge des lavandières mystiques d'Itapuã qui bénissent le nom de « Oxum » —tel qu'on l'orthographie là-bas. Il déploie des souls salées, des rocks filtrés, des tropicalismes du siècle nouveau. Il mêle des voix d'ici et d'ailleurs, des duos par-delà les mers, de l'espagnol et du brésilien. Yilian Cañizares chante sa vraie nature volatile, elle réconcilie l'espace et le temps, les hommes et les dieux.Titres Interprétés au grand studio- Bembé Live RFI voir le clip - Oxum (radio edit) voir le clip - Habana Bahia Live RFI voir le clip. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor.► Album Habana-Bahia (Absilone 2023).Concert Paris 8 novembre 2023, Café de la Danse.

Musiques du monde
#SessionLive Chouk Bwa & The Ångströmers et Yilian Canizares

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Dec 31, 2023 48:30


#SessionLive Cap Caraïbes avec un groupe de Gonaïves (Haïti) Chouk Bwa qui fait route commune avec le duo électro belge The Angströmers et la violoniste cubaine Yilian Canizares. Suite au succès de leur 1er album collaboratif Vodou Alé (2020) Chouk Bwa & The Ångströmers, sortent leur 2è album intitulé Somanti. Cette réunion mêle les puissants rituels vaudou d'Haïti à une musique électronique et du dub captivant. Les 2 groupes proviennent de traditions très différentes. Chouk Bwa est originaire de Gonaïves, berceau du vaudou haïtien et lieu de naissance de l'indépendance du pays. Leur mizik rasin (musiques racine) est imprégnée de la spiritualité profonde des temples lakou, de l'histoire révolutionnaire de leur ville natale et de l'héritage africain de son peuple. Le duo basé à Bruxelles, The Ångströmers, canalise sa passion pour la musique concrète, le dub, le hardcore et l'industriel, ainsi que sa connaissance experte de toutes sortes d'équipements électroniques analogiques. Les 2 groupes sont unis par leur capacité à plonger leurs auditeurs dans une transe extatique.Alors que Vodou Alé se concentrait sur de nouvelles compositions et des chansons narratives, Somanti est un album de rituel. La plupart des morceaux sont basés sur une musique cérémonielle avec des paroles traditionnelles révélant des proverbes sages. Il est important pour les musiciens de préserver la complexité et la solennité de l'aspect religieux.La musique de Chouk Bwa est entièrement acoustique : c'est le son du bois, de la peau, du métal, de la corne et de la voix humaine chantant en créole haïtien. Cette musique renferme de forts souvenirs culturels et des rythmes, avec ses invocations des terres ancestrales – les royaumes africains d'Oyo, du Kongo et du Dahomey – et les proclamations tonitruantes des esprits vodou transcontinentaux de Legba, Ogou et Inan. Il y a de la joie dans les chansons, mais aussi un côté plus sombre, une rage empathique témoignant de l'injustice et plaidant en faveur des pauvres du monde.Titres interprétés au grand studio- Fey Nan Bwa Live RFI RFI Vidéos  - Sala, extrait de l'album Somanti- Somanti Live RFI RFI Vidéos.  Line Up : Maloune Prevaly, chanteuse, Jean Rigaud Aimable, tambour, choeur, Frédéric Alstadt, électro, Nicolas Esterle, électro, Gomez Henris, lead chant, tambour, fer, Sadrack Merzier, tambour, choeur.Son : Mathias Taylor et Benoît Letirant.► Album Somanti (Les Disques Bongo Joe / L'Autre Distribution 2023).Concert 5 novembre 2023, Aubervilliers, Villes des Musiques du Monde. Puis nous recevons la violoniste cubaine Yilian Canizares pour la sortie de son nouvel album Habana-Bahia.Yilian Cañizares poursuit son tour du monde des africanités en exil. En 2019, pour graver l'album Erzulie, elle s'était installée à la Nouvelle-Orléans ; elle y avait retrouvé les mémoires vives de la créolité, du vaudou haïtien, du jazz cosmopolite et du funk sudiste. Aujourd'hui, pour Habana-Bahia, elle choisit une autre capitale des identités noires: Salvador de Bahia, et surtout un quartier en particulier, Candeal, qui concentre toute l'électricité d'une métropole, ses esprits et ses tambours. Candeal ressemble aux zones franches, aux outre-mondes décrits dans les livres de Jorge Amado. Les immenses fresques de graffiti dessinent sur les murs des épopées modernes, les orchestres du bloco afro tapissent l'espace sonore. Et l'âme incandescente du musicien Carlinhos Brown veille sur ces rues qui abritent un épicentre culturel. Yilian a demandé à un très proche de Brown d'assurer la direction musicale de l'album : Alê Siqueira. Alê Siqueira a non seulement obtenu un Grammy Award pour les architectures musicales qu'il a bâties dans l'album Tribalistas. Mais il a aussi façonné des univers pour Tom Zé, Chico César, Caetano Veloso et la scène internationale, de Cheikh Lô à Omara Portuondo. Ce que Yilian Canizares cherchait en lui, c'est la maîtrise absolue des textures bahianaises mais aussi une vision contemporaine, des racines et des ailes.Ce n'est pas la route des esclaves que Yilian emprunte dans son œuvre de retour aux sources ; c'est celle des divinités. Quand elle était petite, au centre-ville de La Havane, Yilian devait lisser ses cheveux, masquer toute trace de négritude. En grandissant, elle a renoué avec sa part africaine dans les temples de la Regla de Ocha, parmi des saints qui ont voyagé à fond de cale, dans toutes les colonies, de Cuba aux États-Unis, d'Haïti au Brésil. Un jour, Yilian Cañizares a découvert qu'elle était protégée par un esprit féminin, vêtu d'or, un esprit parfumé, de fleurs et de beauté, qui porte le nom d'une petite rivière au cœur du Nigeria : Oshun.La musique de cette chanteuse, violoniste formée à l'école classique, de cette femme qui danse et pense le monde, cette musique est une odyssée à la recherche des traces qu'Oshun a laissées sur toutes les terres où elle a été dispersée. Forcément, Habana-Bahia est une étape clé de ce périple au pays imaginaire des dieux qu'on appelle Orishas. Il ne s'agit pas pour Yillian de singer les rythmes du Nordeste brésilien, elle ne joue pas les couleurs locales, mais elle enquête plus profondément encore sur tous les accents que la culture du peuple yoruba a pris dans ses transports transatlantiques. Et les prières antiques qu'elle chante sont des exorcismes qui substituent à la tragédie de la déportation le pouvoir de la résistance. Pour ce segment, Yilian Cañizares voyage encore avec ses compagnons de longue date, le bassiste mozambicain Childo Tomás et le percussionniste cubain Inor Sotolongo, deux marins d'eaux agitées qui sont pour cette musique une imperturbable colonne vertébrale. Ils offrent à Yilian une base solide, une rampe de lancement pour que les Brésiliens, les voix, les guitares, les peaux tendues, tous ces hôtes de Candeal puissent multiplier les pistes, sans que jamais cette musique ne ressemble à une auberge espagnole. Et pourtant, ce disque est un festin. Il s'ouvre par le timbre sans âge des lavandières mystiques d'Itapuã qui bénissent le nom de « Oxum » —tel qu'on l'orthographie là-bas. Il déploie des souls salées, des rocks filtrés, des tropicalismes du siècle nouveau. Il mêle des voix d'ici et d'ailleurs, des duos par-delà les mers, de l'espagnol et du brésilien. Yilian Cañizares chante sa vraie nature volatile, elle réconcilie l'espace et le temps, les hommes et les dieux.Titres Interprétés au grand studio- Bembé Live RFI voir le clip - Oxum (radio edit) voir le clip - Habana Bahia Live RFI voir le clip. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor.► Album Habana-Bahia (Absilone 2023).Concert Paris 8 novembre 2023, Café de la Danse.

Open jazz
Roberto Fonseca, paradis latin

Open jazz

Play Episode Listen Later Sep 22, 2023 59:50


durée : 00:59:50 - Roberto Fonseca - par : Alex Dutilh - Cette année pourrait bien être l'apogée de la carrière de Roberto Fonseca, qui dévoile “La Gran Diversión”. Un hommage à l'âge d'or de la musique cubaine, aux nuits de danse endiablées de La Havane, ainsi qu'à la Cabane Cubaine, le plus réputé des cabarets de Paris dans les années 30.

Carrefour des Amériques
Cuba, la musique et le monde #77 : Invocation à Yemanjá, Déesse de la Mer

Carrefour des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 21, 2023 58:42


durée : 00:58:42 - Albita, Paquito, Tania : un chant à la déesse de la mer, Yemanjá - par : Marcel Quillévéré - Les années 90 et la création de l'opéra de Tania León « Scourge of Hyacinths » magnifié par la mise en scène de Bob Wilson à Genève en 1999. L'occasion de mieux connaître le vie de Tania León de La Havane au Dance Theatre de Harlem à New York. - réalisé par : Géraldine Prutner

Carrefour des Amériques
Cuba, la musique et le monde #79 : Carnet de voyages : La Havane et Cuba Avril 2017

Carrefour des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 21, 2023 58:34


durée : 00:58:34 - Carnet de voyage : La Havane et Cuba, avril 2017 - par : Marcel Quillévéré - Le retour à Cuba 20 ans après, dans un pays toujours divisé en deux : celui de l'île et celui de l'autre côté de l'océan avec ceux qui sont partis et qui aident leur famille restée au pays... - réalisé par : Géraldine Prutner

Carrefour des Amériques
Cuba, la musique et le monde #80 : Carnet de voyages : L'Adieu à La Havane

Carrefour des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 21, 2023 58:27


durée : 00:58:27 - Carnet de Voyage : L'Adieu à La Havane, avril 2017 - par : Marcel Quillévéré - Ce sont nos derniers jours à La Havane. Comme toujours c'est dans quelques chansons que décryptent si bien les Cubains que se réfugie la contestation. Comme celle d'un grand trovador : Rey Montalvo ou du plus populaire Tony Avila... - réalisé par : Géraldine Prutner

Reportage International
En Italie, des médecins cubains au chevet des hôpitaux calabrais

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 13, 2023 3:25


En Italie, il manquerait environ 30 000 médecins hospitaliers. C'est du moins le chiffrage effectué par le regroupement d'associations de médecins FoSSC et cité par l'agence de presse Ansa. Pour atténuer cette pénurie, la Calabre a fait appel à des médecins cubains. Ce week-end, 120 médecins sont venus en renfort dans les hôpitaux, près d'une semaine après leur arrivée dans le sud de la botte. Cet hiver, déjà, une cinquantaine de professionnels de santé sont arrivés dans cette région qui a l'un des systèmes de santé les moins performants du pays. À terme, La Havane doit envoyer près de 500 médecins. Reportage dans la province de Reggio de Calabre. Derrière le comptoir des urgences de l'hôpital de Polistena, Dagoberto Gonzalez Martinez remplit une fiche d'admission. Arrivé de Cuba l'hiver dernier, il prête main forte depuis janvier. Exercer dans un pays étranger ne lui pose pas de problème. Son travail de médecin ne change pas énormément. « À Cuba, on a d'autres protocoles de travail, mais on s'adapte, précise le soignant cubain. Il y a des pathologies que l'on n'a pas à Cuba et inversement. Mais avec l'expérience et la très bonne formation que l'on a, on peut travailler dans n'importe quel pays. »Dagoberto Gonzalez Martinez est habitué à s'adapter. Il a déjà pratiqué hors de Cuba : au Venezuela et au Brésil. Apprendre l'italien au pas de course est un défi supplémentaire pour lui. « On a eu des problèmes avec la langue, mais avec le temps tous les problèmes se résolvent, ajoute-t-il. Par exemple, la communication est très bonne avec le personnel ici, et cela aide. »Aux urgences, le docteur Gonzalez Martinez et ses compatriotes ont apporté une bouffée d'oxygène. « Ils nous ont donné un énorme coup de main, car on était à l'os, nos médecins étaient surmenés, assure Giuseppe Cutano, coordinateur des urgences. Un médecin par garde ne pouvait pas s'occuper de tous les usagers. Parce qu'ici, il y avait un médecin par garde avant que les médecins cubains n'arrivent, c'était vraiment inhumain. Maintenant, il y en a minimum deux. »Au total, l'hôpital accueille seize médecins cubains dans différents services. À la direction de l'établissement, le Dr Francesca Liotta vante la rapidité avec laquelle ils se sont acclimatés. Elle apprécie aussi leur enthousiasme communicatif. « Ils ont un sens aigu de l'humanité, souligne la directrice. En les voyant faire, on est un peu sorti de notre burn out. Nous étions arrivés au point que le patient nous dérangeait et c'est un mauvais signe pour un médecin. En les voyant être proches des patients avec enthousiasme, les cajoler, on a recommencé le faire. On le faisait, mais aliénés par le rythme excessif des gardes. Et puis le Covid a joué aussi. Donc espérons que ce soit une renaissance. »Un enthousiasme partagé par Rocco Berluccio, rencontré dans Polistena. La petite nièce de ce Calabrais a été prise en charge par un médecin cubain quelque temps auparavant. « Ils ont été vraiment très professionnels et respectueux tant du point de vue du travail que de l'humanité dont ils ont fait preuve », ajoute Rocco.Le contingent de médecins cubains n'a pas réglé tous les problèmes. Ce Calabrais témoigne d'une situation encore chaotique. Hors micro, un membre du personnel hospitalier regrette que, faute de place dans les services, l'attente aux urgences reste encore trop longue. Pour l'instant, les contrats sont prévus pour un an renouvelable. Cuba apportera son assistance plusieurs années si la Calabre le souhaite, d'autant que cette mission revêt aussi une importance diplomatique.« C'est dur à croire, un pays pauvre, sous blocus des États-Unis au début de la révolution, qui fait l'objet des mesures qui empêchent d'avancer, que ce pays puisse aider un pays développé, membre fondateur de l'Union européenne, ajoute Luis Enrique Perez Ulloa, coordinateur de la mission médicale cubaine en Calabre. Pour nous, c'est quelque chose d'important, on sait qu'on existe. »Les médecins cubains n'ont toutefois pas vocation à rester éternellement. Il s'agit d'aider, pas de remplacer les médecins italiens.

Les Nuits de France Culture
Walker Evans : "La nature m'ennuie à mourir, je m'intéresse avant tout à la main de l'homme"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 1, 2023 54:59


durée : 00:54:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - De ses débuts en 1930 jusqu'à sa disparition en 1975, à la chambre, au Leica ou au Polaroid, Walker Evans, en documentariste consciencieux qu'il était indéniablement, n'aura jamais cessé d'enregistrer le réel en s'effaçant devant lui. Trois premiers volets d'un portrait en cinq temps par Jean Daive. Né en 1903 et mort en 1975, Walker Evans aura rêvé de devenir un grand écrivain. Mais l'admiration qu'il portait aux plus grands d'entre eux, comme Baudelaire et Flaubert, brisa cette ambition. Alors Walker Evans devint un immense photographe. Le présenter comme l'un des pères de la photographie documentaire serait réducteur. Bien plus encore que son nom, ses travaux sont depuis longtemps célèbres dans le monde entier, notamment ses photos mythiques des fermiers d'Alabama plongés dans la plus profonde misère par la Grande Dépression. Elles donnèrent lieu à un livre inclassable, aussi fascinant que terrible, composé avec l'écrivain James Agee : Louons maintenant les grands hommes... En 1990, pour Les chemins de la connaissance, Jean Daive et son invité Gilles Mora proposaient un portrait en cinq volets de Walker Evans. Ici les trois premiers : Un photographe américain à Paris ; L'expérience de La Havane ; Un observateur de la crise américaine. Walker Evans à Paris Gilles Mora raconte qu'en 1924, lors de son séjour à Paris, Walker Evans avait essayé de rencontrer James Joyce. Après avoir traqué l'écrivain pendant plusieurs jours, il avait abandonné. Celui-ci restera, malgré tout, un de ses modèles. Boursier à la Sorbonne, le jeune Walker Evans se familiarise avec le réalisme français. "Dès ce moment-là, Flaubert et Baudelaire deviennent ses deux grandes instances littéraires, devant lesquelles il se prosternera tout au long de sa vie et à partir desquelles il déterminera son esthétique photographique. Il apprend ce qu'est la culture européenne, certains regards esthétiques français. Et il se familiarise avec les conduites sociales qui sont étrangères aux Américains. (.) Une espèce de rapport au spectacle de la rue, qu'il a découvert lors de son séjour à Paris, et qui finalement est étranger à l'oil américain." Sensualité photogaphique De ses images de la Havane, Gilles Mora observe que le photographe "célèbre la femme comme objet de désir", ce qu'il poursuivra par la suite, aux Etats-Unis. "Walker Evans est le seul photographe américain de l'époque à avoir une sensualité et une sexualité photographique, en ce sens que pour lui le paysage américain, en particulier le paysage de la Havane, est un paysage qui est marqué par les signes de la sensualité. Il est frappant de voir que les seuls portraits de femmes sont des portraits de prostituées." En 1935, Walker Evans est engagé par la Farm Security Administration pour une mission photographique sur les effets de la crise aux Etats-Unis, afin de mobiliser les citoyens. Il répugne à cette sorte propagande photographique et réalise une ouvre personnelle. Dès 1929, il avait manifesté son intérêt pour les sujets sociaux dans ses photographies. "La nature m'ennuie à mourir. Je m'intéresse avant tout à la main de l'homme et à la civilisation." Par Jean Daive Les chemins de la connaissance - Walker Evans, un photographe américain, parties 1, 2 et 3 : Un photographe américain à Paris ; L'expérience de La Havane ; Un observateur de la crise américaine (30/04/1990 ; 01/05/1990 ; 02/05/1990) Indexation web : Documentation Sonore de Radio France Archive Ina-Radio France Retrouver l'ensemble du programme d'archives de "La Nuit rêvée de Caroline Champetier"