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Priorité santé
5e congrès mondial sur la drépanocytose au Nigéria

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 48:29


À l'occasion de la cinquième édition du congrès mondial consacré à la drépanocytose, qui se tient à Abuja, au Nigeria, nous consacrons une émission aux enjeux de la prise en charge de la lutte contre cette maladie génétique de l'hémoglobine. L'équipe de Priorité Santé sera sur place pour rencontrer des acteurs anglophones et francophones (médecins, chercheurs…) pour parler des enjeux de la prise en charge de la lutte contre cette maladie génétique de l'hémoglobine.Le Nigéria est le pays qui porte le plus lourd fardeau de la drépanocytose, à l'échelle planétaire. Le défi scientifique est donc très important, tout comme les avancées psychosociales, pour la communauté des patients drépanocytaires. Ce qui explique l'intitulé de ce congrès 2025 : « réduire le fardeau et ne laisser personne de côté »  Cette émission est réalisée avec le soutien de la Fondation Pierre Fabre.   Pr Obiageli NNODU, Professeur d'hématologie et de transfusion sanguine, directrice du Centre d'excellence pour la recherche et la formation sur la drépanocytose à l'université d'Abuja (CESRT)  Dr Suzanne BELINGA, Médecin Biologiste, Directeur général adjoint du Centre Pasteur du Cameroun, Secrétaire générale du Groupe d'étude de la drépanocytose du Cameroun (GEDREPACAM).  Pr Saliou DIOP, chef du service d'Hématologie de la faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontologie de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal). Directeur du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) du Sénégal Dr Mamady DRAME, médecin fondateur du centre médical SOS Drépano Guinée. Ancien attaché des hôpitaux de Paris (dont le Centre de Drépanocytose de Henri Mondor)   Programmation musicale : ► Celestine Ukwu - Ilo Abuchi► Runtown - Mad over you

EMISSIONS SPECIALES - AZUR FM
Coopération radiophonique : rénovation d'une école élémentaire grand Yoff (Dakar-Sénégal)

EMISSIONS SPECIALES - AZUR FM

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 2:04


Ecoutez un professeur de l'école élémentaire de Grand Yoff à Dakar (Sénégal), Medoune NDIAYE, suite aux travaux de rénovation de l'école suite à l'impulsion de Moustafa BA, l'ancien directeur.Les interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

EMISSIONS SPECIALES - AZUR FM
Coopération radiophonique : construction d'un terrain de foot à la Patte d'oie (Dakar-Sénégal)

EMISSIONS SPECIALES - AZUR FM

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 6:13


Le collectif pour la défense des intérêts de la Patte d'oie (Dakar - Sénégal) nommé les gilets orange de Patte d'oie, a organisé ce lundi 21 avril à 17h, un point presse sur la place Assane Fall. Ecoutez Yahya Ahmadou SYLes interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Geeks des Chiffres
L'expertise comptable entre la France et le Sénégal (Copilotes + Ythak)

Les Geeks des Chiffres

Play Episode Listen Later Mar 9, 2025 83:18


Dans cet épisode, nous accueillons :Jérôme Fleury du Cabinet Co Pilotes et Mickael Libersac du Cabinet Ythak Nous abordons l'ensemble des points suivants : 1. Management et structuration des cabinets comptables (00:00 - 01:33) Un bon manager doit penser au bien commun et impliquer ses équipes dans les décisions de recrutement. La qualité du service est un prérequis, pas une simple valeur ajoutée. Structurer un cabinet ne signifie pas se détacher totalement des équipes, mais les accompagner activement. 2. Évolution de la profession et montée en valeur ajoutée (07:05 - 09:16) Avec la facture électronique et l'IA (comme ChatGPT), les cabinets doivent évoluer pour proposer des missions à plus forte valeur ajoutée. L'interprétation des chiffres et l'accompagnement stratégique des clients deviennent les nouveaux piliers du métier. 3. Digitalisation et optimisation des processus (13:39 - 16:06) Investir dans des outils digitaux permet d'améliorer l'efficacité, mais leur multiplication peut aussi complexifier les processus. Automatisation des tâches répétitives, comme la création de dossiers et l'intégration des clients, pour fluidifier le travail. 4. Structuration des équipes et gestion multisite (24:58 - 27:33) Expansion du cabinet avec des bureaux à Bayonne (France) et Dakar (Sénégal). Dakar gère la production comptable de base (saisie, TVA), permettant aux équipes en France de se concentrer sur des missions de conseil. 5. Culture d'entreprise et recrutement (41:26 - 43:08) Importance d'attirer les bons talents en alignant la culture du cabinet avec les attentes des candidats. La validation des recrutements par les managers et les équipes est essentielle pour une bonne intégration. 6. Formation et intégration des collaborateurs (49:58 - 52:21) Un parcours d'intégration structuré est mis en place pour chaque nouvel arrivant. L'équilibre vie pro / vie perso est devenu un critère clé pour les collaborateurs, un changement particulièrement marqué après 2020. 7. Challenges et résilience des associés (1:08:05 - 1:17:10) Témoignages des invités sur leur parcours et les défis rencontrés, notamment des périodes difficiles comme la gestion d'une équipe en croissance rapide ou des problèmes personnels impactant le travail. 8. L'expert-comptable en tant qu'entrepreneur (1:19:41 - 1:22:03) L'expertise comptable reste une entreprise, et les experts-comptables doivent avoir une véritable posture entrepreneuriale. L'impulsion et la vision du cabinet reposent en grande partie sur les associés.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
En France, le clash du budget. En Afrique, la bombe de la dette

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Dec 13, 2024 58:30


Quelles seront les conséquences économiques de la crise politique en France ? Alors que le centriste François Bayrou a été nommé au poste de Premier ministre, le débat fait rage sur le budget, le déficit, les potentielles hausses d'impôt et la réduction des dépenses. Ancien ministre de l'Économie et des Finances, le socialiste Michel Sapin (qui a occupé le poste juste avant la présidence d'Emmanuel Macron) livre une analyse sévère de la situation de la France et de son attractivité à l'étranger. Dans ses nouvelles fonctions, Michel Sapin conseille les entreprises et les opérateurs publics dans leur gouvernance, la lutte contre la corruption notamment. Nous l'avons également interrogé sur ces questions ainsi que sur l'endettement des pays en Afrique puisqu'il a très récemment encore conseillé l'État mauritanien dans ce domaine. L'intégralité de cet entretien est à découvrir en vidéo sur la chaîne Youtube de RFI. NOS INVITÉS- Michel Sapin, ancien ministre français de l'Économie et des Finances, avocat associé au cabinet d'affaires Franklin- Daouda Sembene, PDG d'Africatalyst, cabinet de conseil en développement basé à Dakar (Sénégal).Dans la seconde partie de l'émission, nous donnons la parole à un économiste africain engagé : Daouda Sembene, ancien conseiller à la Présidence du Sénégal, ancien administrateur au FMI et aujourd'hui à la tête d'Africatalyst Global Development Advisory, cabinet indépendant de conseil en développement mondial. Il analyse le point croissant de l'endettement des pays africains (et sa disparité), les enjeux du développement et de la réforme des banques multilatérales, l'articulation avec la finance climatique et les potentielles conséquences du retour au pouvoir de Donald Trump. Cet entretien est également à découvrir sur la chaîne Youtube de RFI.À NOTERRFI et France 24 lancent la 9ème édition du concours « Challenge App Afrique », qui vise cette année à promouvoir l'intégration des nouvelles technologies dans le secteur de l'eau en Afrique francophone. Ouvert à tous les Africains, Africaines et jeunes entreprises du continent, cette compétition récompense les innovations numériques favorisant l'accès à l'eau et à l'assainissement, et la conservation des mers et océans en Afrique. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 26 janvier 2025 sur le site internet dédié.

Éco d'ici éco d'ailleurs
En France, le clash du budget. En Afrique, la bombe de la dette

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Dec 13, 2024 58:30


Quelles seront les conséquences économiques de la crise politique en France ? Alors que le centriste François Bayrou a été nommé au poste de Premier ministre, le débat fait rage sur le budget, le déficit, les potentielles hausses d'impôt et la réduction des dépenses. Ancien ministre de l'Économie et des Finances, le socialiste Michel Sapin (qui a occupé le poste juste avant la présidence d'Emmanuel Macron) livre une analyse sévère de la situation de la France et de son attractivité à l'étranger. Dans ses nouvelles fonctions, Michel Sapin conseille les entreprises et les opérateurs publics dans leur gouvernance, la lutte contre la corruption notamment. Nous l'avons également interrogé sur ces questions ainsi que sur l'endettement des pays en Afrique puisqu'il a très récemment encore conseillé l'État mauritanien dans ce domaine. L'intégralité de cet entretien est à découvrir en vidéo sur la chaîne Youtube de RFI. NOS INVITÉS- Michel Sapin, ancien ministre français de l'Économie et des Finances, avocat associé au cabinet d'affaires Franklin- Daouda Sembene, PDG d'Africatalyst, cabinet de conseil en développement basé à Dakar (Sénégal).Dans la seconde partie de l'émission, nous donnons la parole à un économiste africain engagé : Daouda Sembene, ancien conseiller à la Présidence du Sénégal, ancien administrateur au FMI et aujourd'hui à la tête d'Africatalyst Global Development Advisory, cabinet indépendant de conseil en développement mondial. Il analyse le point croissant de l'endettement des pays africains (et sa disparité), les enjeux du développement et de la réforme des banques multilatérales, l'articulation avec la finance climatique et les potentielles conséquences du retour au pouvoir de Donald Trump. Cet entretien est également à découvrir sur la chaîne Youtube de RFI.À NOTERRFI et France 24 lancent la 9ème édition du concours « Challenge App Afrique », qui vise cette année à promouvoir l'intégration des nouvelles technologies dans le secteur de l'eau en Afrique francophone. Ouvert à tous les Africains, Africaines et jeunes entreprises du continent, cette compétition récompense les innovations numériques favorisant l'accès à l'eau et à l'assainissement, et la conservation des mers et océans en Afrique. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 26 janvier 2025 sur le site internet dédié.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Plan Sénégal 2050, Nobel d'économie, voiture électrique : la politique au service de la prospérité ?

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Oct 18, 2024 59:47


Les institutions démocratiques favorisent-elles la croissance économique et la prospérité au bénéfice de l'ensemble d'une population ? Question épineuse et passionnante posée par les trois lauréats du prix Nobel d'économie Daron Acemoglu, James A. Robinson et Simon Johnson qui se sont notamment intéressés à l'Histoire de la colonisation. Nous vous proposons un entretien exceptionnel avec l'un d'entre eux (à lire ci-dessous). Dans la seconde partie de l'émission, retour sur le plan Sénégal 2050 présenté par le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Les pistes proposées seront-elles à la hauteur des attentes d'une population qui s'impatiente ? Sont-elles réalisables au vu du contexte international et des contraintes économiques ?NOTRE INVITÉ :- Meissa Babou, enseignant chercheur au département d'économie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal)Enfin, nous réfléchissons sur le futur du secteur automobile dans le monde intimement lié aux bras de fer commerciaux entre les grandes puissances : illustration au Mondial de l'Automobile 2024 à Paris avec l'influence grandissante des constructeurs chinois en pointe en particulier dans le domaine des véhicules électriques. Quelle est leur stratégie à long terme ? Y a t-il un risque de surcapacité ? Comment les Européens peuvent-ils défendre leur industrie ? Quelle conséquence pour la décarbonation du secteur ?NOS INVITÉS :- Alicia Garcia Herrero, chef économiste pour l'Asie-Pacifique chez Natixis, basée à Hong-Kong- Antoine Le Bec, chargé d'études chez Futuribles, centre de réflexion sur notre avenir et auteur d'une note intitulée «Automobile : vers un leadership chinois. Les constructeurs chinois à l'assaut du marché mondial». NOTRE ENTRETIEN :Simon Johnson, enseignant en sciences économiques au Massachusetts Institute of Technology (MIT) est l'un des trois lauréats du Prix Nobel d'économie 2024 pour ses travaux sur la compréhension des inégalités et des écarts de richesses entre les nations. Il a accordé un long entretien à Paola Ariza, journaliste à la rédaction en espagnol de RFI. RFI : Simon Johnson, qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez remporté ce prix Nobel avec vos collègues ? Simon Johnson : Eh bien, j'ai d'abord été très surpris et puis très vite, absolument ravi.  Votre travail a mis en lumière la relation entre le système politique et la croissance économique. 20% des pays du monde sont 30 fois plus riches que les 20% les plus pauvres. Pourquoi ces inégalités ? Simon Johnson : L'Histoire a une influence énorme, et plus précisément la façon dont de nombreux pays ont été colonisés et dirigés par les puissances européennes. Bien sûr, les Européens n'ont pas colonisé toute la planète, mais une bonne partie. Parfois cet héritage aura été positif pour le développement économique de ces pays, mais parfois assez négatif. Il est très important de se rappeler que l'impact sur les peuples autochtones, même dans des endroits ou des pays qui sont devenus prospères, Les peuples autochtones ont toujours souffert très durement de la colonisation européenne.  Un pays est-il prédestiné à devenir riche ou alors pauvre?  Simon Johnson : Non, il n'y a pas de prédestination, il faut faire les bons choix. J'ai été pendant un certain temps haut fonctionnaire et économiste en chef au Fonds monétaire international. Et nous avons travaillé longtemps et dur pour aider les pays et les gouvernements à faire de meilleurs choix qui aideraient à partager la prospérité dans ces endroits. Mais il est difficile d'échapper aux héritages que les Européens ont laissé derrière eux.  Dans vos recherches, vous mentionnez aussi l'importance des institutions pour combattre les inégalités et promouvoir la croissance. De quelles institutions parlez-vous?  Simon Johnson : Nous avons toujours souligné l'importance des interactions entre les institutions politiques. Si vous avez une démocratie vraiment viable et robuste avec une alternance au pouvoir et la possibilité de contester les élites dirigeantes existantes et ainsi de suite... Mais, en parallèle, ce qui compte, ce sont les institutions économiques. Est-ce qu'il y a des droits de propriété garantis si vous vous lancez dans un investissement ? Allez-vous récupérer les bénéfices de cet investissement ou sera-t-il accaparé par une personne puissante, un voisin ou un chef, ou une entreprise ? C'est donc la combinaison des institutions politiques et économiques qui, je pense, est la plus importante. Vous parlez plus précisément des institutions inclusives, qui sont liées à la démocratie, qui sont bonnes pour la croissance et la prospérité à long terme et puis d'autre part les institutions extractives mènent à la pauvreté. Comment en êtes-vous arrivé à cette conclusion? Et pourquoi est-il difficile de réformer les institutions extractives? Simon Johnson : C'est parce que certaines personnes y gagnent beaucoup. Celles qui ont dirigé le commerce des esclaves, qui était dirigé par des Européens, les gens qui ont exploité les plantations, souvent des Européens, les gens qui ont mis en place des contrats miniers par exemple au Pérou et ainsi de suite. Un petit nombre de personnes gagnent donc beaucoup d'argent et deviennent riches grâce aux institutions extractives. Ces riches obtiennent aussi beaucoup de pouvoir politique et peuvent défendre les arrangements qui leur sont favorables. Et même s'il y a un coup d'état ou une révolution ou un renversement du gouvernement, ces leviers de pouvoir économique restent très concentrés. Vous dites que les pays qui se démocratisent, à partir d'un régime non démocratique, se développent plus vite que les régimes non démocratiques. En 8 ou 9 ans. Comment faites-vous ce calcul? On pense bien sûr à l'Amérique latine, aux pays qui ont souffert de dictatures ou même aux pays actuels où les lacunes de la démocratie sont dénoncées. Simon Johnson : Bien sûr, la démocratie n'est pas parfaite, les démocraties sont vulnérables aux chocs économiques. Nous ne disons pas que c'est une baguette magique ou que les résultats positifs sont nécessairement immédiats. Mais sur le long terme, vous voyez que parfois les régimes autoritaires font bien pendant un certain temps, et parfois ils peuvent même laisser les salaires augmenter. Mais tôt ou tard, le dictateur devient vieux, le dictateur devient corrompu. Et ces régimes ont prouvé à maintes reprises, y compris en Amérique latine, leur fragilité.  Maintenant, les démocraties doivent produire des résultats. On ne peut pas dire “les élections ont été libres et équitables, on peut se détendre ! “. Non. Vous devez vous assurer que la prospérité est partagée. Sinon, vous créez de la frustration. Et qu'en est-il de la Chine, et plus généralement des économies asiatiques dans des pays pas toujours démocratiques ? Mais avec de fortes croissances, grâce à la technologie. Quelle est votre analyse ? Simon Johnson : C'est très intéressant de voir que les salaires des travailleurs peu qualifiés au Japon après la Seconde Guerre mondiale augmentent lentement au début. Mais à partir des années 1970, ils augmentent plus vite comme aux États-Unis. C'est la même tendance en Corée du Sud pendant cette période où l'on s'oriente vers la démocratie mais cela prend du temps et avec des conflits.Pour la Chine, il y a très peu d'augmentation de salaires depuis le début des années 1990, lorsque la libéralisation a vraiment commencé. Et puis les Chinois ont arrêté de publier les données. C'est même en fait un crime qui peut être puni de prison si vous publiez ces données en dehors de la Chine. Il faut donc poser la question : si la prospérité est si largement partagée en Chine, pourquoi ne publient-ils pas les données sur les salaires ?Vous dénoncez aussi la corruption dans les pays du sud global mais aussi dans les pays du nord qui handicape le développement. Comment faire pour la réduire ? Simon Johnson : Oui, je pense que la corruption est un problème énorme partout où elle apparaît dans le monde. Il y a toujours quelqu'un qui reçoit le pot-de-vin et quelqu'un qui le paie. Et dans de nombreux cas, il est payé par des gens qui sont assez riches, comme des entreprises étrangères, américaines ou européennes. Il y a beaucoup de belles paroles mais dans de nombreux pays, y compris les pays à faible revenu, la corruption est pire aujourd'hui qu'elle ne l'était dans les années 1990. Avec la mondialisation, les capitaux circulent plus librement entre les pays. La corruption est devenue encore plus un obstacle au développement économique, à la prospérité partagée avec tous les niveaux de revenus.  Pourquoi pensez-vous qu'il y a plus de corruption à notre époque ? Qu'est ce qui a changé ? Simon Johnson : Pensez aux énergies propres par exemple qui intéressent tout le monde et moi aussi. Elles nécessitent un certain nombre de composants clés. Des minéraux, y compris le lithium. Donc, si votre pays a beaucoup de lithium, vous pouvez finalement participer à l'économie mondiale. Mais qui contrôle les droits sur ce lithium? Qui détermine le prix? Ce seront les gens qui ont de l'électricité et qui paient pour ce lithium. Ce sont des entreprises mondiales qui veulent fabriquer des batteries.  Donc, je pense qu'il y a une forme de complaisance. Dans les pays riches, nous nous bouchons les yeux pour ne pas voir les mauvaises pratiques dans les pays qui ont un déficit d'institutions et qui sont donc vulnérables à la corruption. Simon Johnson, vos travaux portent aussi sur le développement de la technologie et de l'intelligence artificielle. Très peu de grandes entreprises et de pays détiennent ces marchés qui ont de forts impacts sur les emplois et le produit intérieur brut. Qu'en pensez-vous ?   Simon Johnson : Oui, en réalité, un seul pays possède les entreprises dominantes, ce sont les États-Unis d'Amérique. Nous avons un groupe de recherche au MIT avec mon collègue prix Nobel Daron Acemoglu et David Autor, l'un des plus grands économistes du travail dans le monde. Notre position, c'est que l'intelligence artificielle offre une occasion d'accroître la productivité des travailleurs à faible revenu et moins qualifiés, ce qui pourrait être très utile pour faire progresser les classes moyennes, pas seulement aux États-Unis. Mais au lieu de saisir cette opportunité, les grandes entreprises technologiques sont obsédées par une vision dans laquelle l'IA est avant tout une technologie d'automatisation, ce qui signifie que vous utilisez ces algorithmes pour remplacer les humains à grande échelle, et si ce processus d'automatisation avance aussi rapidement que le voudraient les soi-disant visionnaires du secteur, nous perdrons des millions d'emplois avant d'avoir le temps et la possibilité de créer de nouveaux emplois pour les remplacer. Nous reproduisons encore plus vite le processus dans les économies industrielles lorsque la technologie numérique s'est répandue à partir des années 1980. Donc, l'IA est dangereuse mais seulement sur le plan de l'emploi, parce que si nous choisissons de développer des technologies en augmentant la productivité des travailleurs peu qualifiés, alors l'IA sera très utile pour soutenir les classes moyennes, réduire la polarisation du marché du travail et réduire, espérons-le, la polarisation politique. Comment voyez-vous l'impact du changement climatique sur l'économie? Un sujet d'actualité chez vous aux Etats-Unis... Simon Johnson : Bien sûr, nous avons eu des événements tragiques aux États-Unis récemment avec deux ouragans, beaucoup de pluies par exemple dans les montagnes de la Caroline du Nord sur des personnes qui pensaient être loin du risque climatique, parce qu'elles sont très loin de la mer mais dont les maisons ont été emportées. Donc je pense que ces phénomènes extrêmes vont toucher tout le monde, partout. Et bien sûr, nous devrions nous rendre moins vulnérables. Mais nous devons vraiment nous attaquer au problème sous-jacent, à savoir notre utilisation continue et excessive des combustibles fossiles en modifiant les politiques. Mais il faut aussi développer de nouvelles technologies. Nous devons accélérer les investissements dans ce domaine pour créer des emplois, de bons emplois aux États-Unis et dans le monde entier. Au final, à quoi vont servir vos recherches ? Simon Johnson : Évidemment, gagner ce prix, c'est un immense honneur, C'est une reconnaissance de notre travail et pour ceux qui en bénéficient. Maintenant, il y a des décisions qui peuvent être prises. Non, le monde n'est pas figé. Nous devons redoubler d'efforts, nous devons impliquer plus de personnes, nous devons donner aux jeunes chercheurs les moyens nécessaires, permettre aux universités et aux entreprises de trouver les bonnes solutions. Depuis 30 ans, j'ai travaillé sur certains des problèmes les plus difficiles. J'ai travaillé avec le mouvement Solidarnosc en Pologne. J'ai travaillé pendant la crise financière asiatique en 1997 et pendant la crise financière américaine de 2008. J'ai travaillé sur la réforme financière dans de nombreux pays, j'ai travaillé pendant la COVID et rien ne dit que j'ai eu la bonne solution ou la bonne réponse. Il suffit de trouver les bonnes personnes, qui vont dans la bonne direction et les soutenir politique, avec la technologie et tout ce que l'on peut mobiliser.Propos recueillis par Paola Ariza, journaliste à RFI.Retrouvez nous sur Facebook et X.

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Plan Sénégal 2050, Nobel d'économie, voiture électrique : la politique au service de la prospérité ?

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Play Episode Listen Later Oct 18, 2024 59:47


Les institutions démocratiques favorisent-elles la croissance économique et la prospérité au bénéfice de l'ensemble d'une population ? Question épineuse et passionnante posée par les trois lauréats du prix Nobel d'économie Daron Acemoglu, James A. Robinson et Simon Johnson qui se sont notamment intéressés à l'Histoire de la colonisation. Nous vous proposons un entretien exceptionnel avec l'un d'entre eux (à lire ci-dessous). Dans la seconde partie de l'émission, retour sur le plan Sénégal 2050 présenté par le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Les pistes proposées seront-elles à la hauteur des attentes d'une population qui s'impatiente ? Sont-elles réalisables au vu du contexte international et des contraintes économiques ?NOTRE INVITÉ :- Meissa Babou, enseignant chercheur au département d'économie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal)Enfin, nous réfléchissons sur le futur du secteur automobile dans le monde intimement lié aux bras de fer commerciaux entre les grandes puissances : illustration au Mondial de l'Automobile 2024 à Paris avec l'influence grandissante des constructeurs chinois en pointe en particulier dans le domaine des véhicules électriques. Quelle est leur stratégie à long terme ? Y a t-il un risque de surcapacité ? Comment les Européens peuvent-ils défendre leur industrie ? Quelle conséquence pour la décarbonation du secteur ?NOS INVITÉS :- Alicia Garcia Herrero, chef économiste pour l'Asie-Pacifique chez Natixis, basée à Hong-Kong- Antoine Le Bec, chargé d'études chez Futuribles, centre de réflexion sur notre avenir et auteur d'une note intitulée «Automobile : vers un leadership chinois. Les constructeurs chinois à l'assaut du marché mondial». NOTRE ENTRETIEN :Simon Johnson, enseignant en sciences économiques au Massachusetts Institute of Technology (MIT) est l'un des trois lauréats du Prix Nobel d'économie 2024 pour ses travaux sur la compréhension des inégalités et des écarts de richesses entre les nations. Il a accordé un long entretien à Paola Ariza, journaliste à la rédaction en espagnol de RFI. RFI : Simon Johnson, qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez remporté ce prix Nobel avec vos collègues ? Simon Johnson : Eh bien, j'ai d'abord été très surpris et puis très vite, absolument ravi.  Votre travail a mis en lumière la relation entre le système politique et la croissance économique. 20% des pays du monde sont 30 fois plus riches que les 20% les plus pauvres. Pourquoi ces inégalités ? Simon Johnson : L'Histoire a une influence énorme, et plus précisément la façon dont de nombreux pays ont été colonisés et dirigés par les puissances européennes. Bien sûr, les Européens n'ont pas colonisé toute la planète, mais une bonne partie. Parfois cet héritage aura été positif pour le développement économique de ces pays, mais parfois assez négatif. Il est très important de se rappeler que l'impact sur les peuples autochtones, même dans des endroits ou des pays qui sont devenus prospères, Les peuples autochtones ont toujours souffert très durement de la colonisation européenne.  Un pays est-il prédestiné à devenir riche ou alors pauvre?  Simon Johnson : Non, il n'y a pas de prédestination, il faut faire les bons choix. J'ai été pendant un certain temps haut fonctionnaire et économiste en chef au Fonds monétaire international. Et nous avons travaillé longtemps et dur pour aider les pays et les gouvernements à faire de meilleurs choix qui aideraient à partager la prospérité dans ces endroits. Mais il est difficile d'échapper aux héritages que les Européens ont laissé derrière eux.  Dans vos recherches, vous mentionnez aussi l'importance des institutions pour combattre les inégalités et promouvoir la croissance. De quelles institutions parlez-vous?  Simon Johnson : Nous avons toujours souligné l'importance des interactions entre les institutions politiques. Si vous avez une démocratie vraiment viable et robuste avec une alternance au pouvoir et la possibilité de contester les élites dirigeantes existantes et ainsi de suite... Mais, en parallèle, ce qui compte, ce sont les institutions économiques. Est-ce qu'il y a des droits de propriété garantis si vous vous lancez dans un investissement ? Allez-vous récupérer les bénéfices de cet investissement ou sera-t-il accaparé par une personne puissante, un voisin ou un chef, ou une entreprise ? C'est donc la combinaison des institutions politiques et économiques qui, je pense, est la plus importante. Vous parlez plus précisément des institutions inclusives, qui sont liées à la démocratie, qui sont bonnes pour la croissance et la prospérité à long terme et puis d'autre part les institutions extractives mènent à la pauvreté. Comment en êtes-vous arrivé à cette conclusion? Et pourquoi est-il difficile de réformer les institutions extractives? Simon Johnson : C'est parce que certaines personnes y gagnent beaucoup. Celles qui ont dirigé le commerce des esclaves, qui était dirigé par des Européens, les gens qui ont exploité les plantations, souvent des Européens, les gens qui ont mis en place des contrats miniers par exemple au Pérou et ainsi de suite. Un petit nombre de personnes gagnent donc beaucoup d'argent et deviennent riches grâce aux institutions extractives. Ces riches obtiennent aussi beaucoup de pouvoir politique et peuvent défendre les arrangements qui leur sont favorables. Et même s'il y a un coup d'état ou une révolution ou un renversement du gouvernement, ces leviers de pouvoir économique restent très concentrés. Vous dites que les pays qui se démocratisent, à partir d'un régime non démocratique, se développent plus vite que les régimes non démocratiques. En 8 ou 9 ans. Comment faites-vous ce calcul? On pense bien sûr à l'Amérique latine, aux pays qui ont souffert de dictatures ou même aux pays actuels où les lacunes de la démocratie sont dénoncées. Simon Johnson : Bien sûr, la démocratie n'est pas parfaite, les démocraties sont vulnérables aux chocs économiques. Nous ne disons pas que c'est une baguette magique ou que les résultats positifs sont nécessairement immédiats. Mais sur le long terme, vous voyez que parfois les régimes autoritaires font bien pendant un certain temps, et parfois ils peuvent même laisser les salaires augmenter. Mais tôt ou tard, le dictateur devient vieux, le dictateur devient corrompu. Et ces régimes ont prouvé à maintes reprises, y compris en Amérique latine, leur fragilité.  Maintenant, les démocraties doivent produire des résultats. On ne peut pas dire “les élections ont été libres et équitables, on peut se détendre ! “. Non. Vous devez vous assurer que la prospérité est partagée. Sinon, vous créez de la frustration. Et qu'en est-il de la Chine, et plus généralement des économies asiatiques dans des pays pas toujours démocratiques ? Mais avec de fortes croissances, grâce à la technologie. Quelle est votre analyse ? Simon Johnson : C'est très intéressant de voir que les salaires des travailleurs peu qualifiés au Japon après la Seconde Guerre mondiale augmentent lentement au début. Mais à partir des années 1970, ils augmentent plus vite comme aux États-Unis. C'est la même tendance en Corée du Sud pendant cette période où l'on s'oriente vers la démocratie mais cela prend du temps et avec des conflits.Pour la Chine, il y a très peu d'augmentation de salaires depuis le début des années 1990, lorsque la libéralisation a vraiment commencé. Et puis les Chinois ont arrêté de publier les données. C'est même en fait un crime qui peut être puni de prison si vous publiez ces données en dehors de la Chine. Il faut donc poser la question : si la prospérité est si largement partagée en Chine, pourquoi ne publient-ils pas les données sur les salaires ?Vous dénoncez aussi la corruption dans les pays du sud global mais aussi dans les pays du nord qui handicape le développement. Comment faire pour la réduire ? Simon Johnson : Oui, je pense que la corruption est un problème énorme partout où elle apparaît dans le monde. Il y a toujours quelqu'un qui reçoit le pot-de-vin et quelqu'un qui le paie. Et dans de nombreux cas, il est payé par des gens qui sont assez riches, comme des entreprises étrangères, américaines ou européennes. Il y a beaucoup de belles paroles mais dans de nombreux pays, y compris les pays à faible revenu, la corruption est pire aujourd'hui qu'elle ne l'était dans les années 1990. Avec la mondialisation, les capitaux circulent plus librement entre les pays. La corruption est devenue encore plus un obstacle au développement économique, à la prospérité partagée avec tous les niveaux de revenus.  Pourquoi pensez-vous qu'il y a plus de corruption à notre époque ? Qu'est ce qui a changé ? Simon Johnson : Pensez aux énergies propres par exemple qui intéressent tout le monde et moi aussi. Elles nécessitent un certain nombre de composants clés. Des minéraux, y compris le lithium. Donc, si votre pays a beaucoup de lithium, vous pouvez finalement participer à l'économie mondiale. Mais qui contrôle les droits sur ce lithium? Qui détermine le prix? Ce seront les gens qui ont de l'électricité et qui paient pour ce lithium. Ce sont des entreprises mondiales qui veulent fabriquer des batteries.  Donc, je pense qu'il y a une forme de complaisance. Dans les pays riches, nous nous bouchons les yeux pour ne pas voir les mauvaises pratiques dans les pays qui ont un déficit d'institutions et qui sont donc vulnérables à la corruption. Simon Johnson, vos travaux portent aussi sur le développement de la technologie et de l'intelligence artificielle. Très peu de grandes entreprises et de pays détiennent ces marchés qui ont de forts impacts sur les emplois et le produit intérieur brut. Qu'en pensez-vous ?   Simon Johnson : Oui, en réalité, un seul pays possède les entreprises dominantes, ce sont les États-Unis d'Amérique. Nous avons un groupe de recherche au MIT avec mon collègue prix Nobel Daron Acemoglu et David Autor, l'un des plus grands économistes du travail dans le monde. Notre position, c'est que l'intelligence artificielle offre une occasion d'accroître la productivité des travailleurs à faible revenu et moins qualifiés, ce qui pourrait être très utile pour faire progresser les classes moyennes, pas seulement aux États-Unis. Mais au lieu de saisir cette opportunité, les grandes entreprises technologiques sont obsédées par une vision dans laquelle l'IA est avant tout une technologie d'automatisation, ce qui signifie que vous utilisez ces algorithmes pour remplacer les humains à grande échelle, et si ce processus d'automatisation avance aussi rapidement que le voudraient les soi-disant visionnaires du secteur, nous perdrons des millions d'emplois avant d'avoir le temps et la possibilité de créer de nouveaux emplois pour les remplacer. Nous reproduisons encore plus vite le processus dans les économies industrielles lorsque la technologie numérique s'est répandue à partir des années 1980. Donc, l'IA est dangereuse mais seulement sur le plan de l'emploi, parce que si nous choisissons de développer des technologies en augmentant la productivité des travailleurs peu qualifiés, alors l'IA sera très utile pour soutenir les classes moyennes, réduire la polarisation du marché du travail et réduire, espérons-le, la polarisation politique. Comment voyez-vous l'impact du changement climatique sur l'économie? Un sujet d'actualité chez vous aux Etats-Unis... Simon Johnson : Bien sûr, nous avons eu des événements tragiques aux États-Unis récemment avec deux ouragans, beaucoup de pluies par exemple dans les montagnes de la Caroline du Nord sur des personnes qui pensaient être loin du risque climatique, parce qu'elles sont très loin de la mer mais dont les maisons ont été emportées. Donc je pense que ces phénomènes extrêmes vont toucher tout le monde, partout. Et bien sûr, nous devrions nous rendre moins vulnérables. Mais nous devons vraiment nous attaquer au problème sous-jacent, à savoir notre utilisation continue et excessive des combustibles fossiles en modifiant les politiques. Mais il faut aussi développer de nouvelles technologies. Nous devons accélérer les investissements dans ce domaine pour créer des emplois, de bons emplois aux États-Unis et dans le monde entier. Au final, à quoi vont servir vos recherches ? Simon Johnson : Évidemment, gagner ce prix, c'est un immense honneur, C'est une reconnaissance de notre travail et pour ceux qui en bénéficient. Maintenant, il y a des décisions qui peuvent être prises. Non, le monde n'est pas figé. Nous devons redoubler d'efforts, nous devons impliquer plus de personnes, nous devons donner aux jeunes chercheurs les moyens nécessaires, permettre aux universités et aux entreprises de trouver les bonnes solutions. Depuis 30 ans, j'ai travaillé sur certains des problèmes les plus difficiles. J'ai travaillé avec le mouvement Solidarnosc en Pologne. J'ai travaillé pendant la crise financière asiatique en 1997 et pendant la crise financière américaine de 2008. J'ai travaillé sur la réforme financière dans de nombreux pays, j'ai travaillé pendant la COVID et rien ne dit que j'ai eu la bonne solution ou la bonne réponse. Il suffit de trouver les bonnes personnes, qui vont dans la bonne direction et les soutenir politique, avec la technologie et tout ce que l'on peut mobiliser.Propos recueillis par Paola Ariza, journaliste à RFI.Retrouvez nous sur Facebook et X.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Sénégal : des pistes pour réformer l'économie

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Apr 19, 2024 52:26


Quels sont les défis économiques du Sénégal désormais gouverné par le tandem Bassirou Diomaye Faye, élu président le 24 mars 2024 et son Premier ministre Ousmane Sonko ? Le nouveau chef de l'État a tracé les grandes lignes de son programme, en matière de souveraineté, notamment mais aussi d'emploi et de recours au secteur privé. Et quelles sont les pistes de réflexion pour développer le pays de la Teranga, confronté à plusieurs maux que sont le chômage des jeunes, la pauvreté, l'endettement et la dépendance aux importations ? Nous vous proposons des entretiens approfondis avec deux personnalités soucieuses de faire progresser leur pays et qui formulent des propositions concrètes et ciblées pour améliorer la vie quotidienne de leurs compatriotes.NOS INVITÉS :- Magaye Gaye, économiste indépendant et consultant en affaires, ancien cadre de la BOAD et du FAGACE, en ligne de Dakar (Sénégal)- Abdou Cissé, directeur général de Cisco²nsulting, société de conseil présente dans 18 pays africains, consultant en actuariat et finance.L'entretien avec Magaye Gaye en vidéo iciEn fin d'émission, nous revenons sur le projet des pays de l'AES (Alliance des États du Sahel - Mali, Niger, Burkina Faso) de quitter la zone CFA et créer une nouvelle monnaie commune. Au-delà de la logique politique et stratégique, quelles sont les contraintes économiques liées à cette initiative ? Les conséquences notamment financières au sein de l'UEMOA sont à examiner. Deux chercheurs français publient une étude approfondie sur le sujet.NOTRE INVITÉ :- François Giovalucchi, conseiller Scientifique à la Faculté des Sciences Sociales de l'Université catholique de Madagascar (joint par Charlotte Cosset du service économie de RFI).Retrouvez nous sur Facebook et X.

Éco d'ici éco d'ailleurs
Sénégal : des pistes pour réformer l'économie

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Apr 19, 2024 52:26


Quels sont les défis économiques du Sénégal désormais gouverné par le tandem Bassirou Diomaye Faye, élu président le 24 mars 2024 et son Premier ministre Ousmane Sonko ? Le nouveau chef de l'État a tracé les grandes lignes de son programme, en matière de souveraineté, notamment mais aussi d'emploi et de recours au secteur privé. Et quelles sont les pistes de réflexion pour développer le pays de la Teranga, confronté à plusieurs maux que sont le chômage des jeunes, la pauvreté, l'endettement et la dépendance aux importations ? Nous vous proposons des entretiens approfondis avec deux personnalités soucieuses de faire progresser leur pays et qui formulent des propositions concrètes et ciblées pour améliorer la vie quotidienne de leurs compatriotes.NOS INVITÉS :- Magaye Gaye, économiste indépendant et consultant en affaires, ancien cadre de la BOAD et du FAGACE, en ligne de Dakar (Sénégal)- Abdou Cissé, directeur général de Cisco²nsulting, société de conseil présente dans 18 pays africains, consultant en actuariat et finance.L'entretien avec Magaye Gaye en vidéo iciEn fin d'émission, nous revenons sur le projet des pays de l'AES (Alliance des États du Sahel - Mali, Niger, Burkina Faso) de quitter la zone CFA et créer une nouvelle monnaie commune. Au-delà de la logique politique et stratégique, quelles sont les contraintes économiques liées à cette initiative ? Les conséquences notamment financières au sein de l'UEMOA sont à examiner. Deux chercheurs français publient une étude approfondie sur le sujet.NOTRE INVITÉ :- François Giovalucchi, conseiller Scientifique à la Faculté des Sciences Sociales de l'Université catholique de Madagascar (joint par Charlotte Cosset du service économie de RFI).Retrouvez nous sur Facebook et X.

Trajectoire(s) aux rayons X
Pr Claudine LOUGUÉ, radiologue et ex-ministre de la Santé du Burkina Faso

Trajectoire(s) aux rayons X

Play Episode Listen Later Jan 16, 2024 78:50


Claudine LOUGUÉ SORGHO, est une femme politique burkinabè et médecin radiologue, ministre de la Santé du Burkina Faso entre 2019 et 2021. Elle nous raconte dans ce podcast ses études de médecine à Dakar (Sénégal) et Abidjan (Côte d'Ivoire) et son passage par l'hôpital Henri Mondor à Créteil en 1994. Professeur à l'UFR sciences de la santé de l'université Joseph KI-ZERBO de Ougadougou au Burkina Faso, investie dans la promotion des femmes scientifiques, elle fut la première femme élue doyenne de la faculté en 2015, avant de rejoindre le gouvernement en 2019 au poste de ministre de la Santé. Venez en découvrir plus en écoutant cet épisode de Trajectoire(s) aux rayons X. 

La fabrique du savoir
Comment les collections naturalistes nous parlent de l'avenir de la Terre

La fabrique du savoir

Play Episode Listen Later Nov 16, 2023 31:21


Animaux empaillés, papillons sous cloche, fleurs séchées, fossiles, pierres et métaux rares : d'abord exposées dans les cabinets de curiosité, les collections naturalistes sont aujourd'hui présentes dans les allées des musées d'Histoire naturelle. Si elles peuvent sembler désuètes, ces collections revêtent pourtant une importance primordiale pour comprendre le passé et envisager le futur de la planète.Comment sont constituées ces collections ? Que faut-il conserver et dans quelles conditions ? Comment les faire évoluer et comment les analyser ? C'est le sujet de ce quatrième épisode de « La fabrique du savoir » (saison 3), un podcast du Monde réalisé en partenariat avec l'Institut Balanitès, une ONG qui promeut le travail des scientifiques autour de la Grande Muraille verte au Sahel.Avec :-Violaine Nicolas-Colin, enseignante-chercheuse et responsable de collection pour plusieurs groupes de petits mammifères au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, et directrice de l'Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (CNRS) ;-Sidi Mohamed Seck, enseignant-chercheur à l'UFR des Sciences de la Santé de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal ;-Papa Ibnou Ndiaye, maître de conférences, enseignant chercheur à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal), et codirecteur de l'Observatoire Homme-Milieux International Tessékéré.Retrouvez tous les épisodes de "La fabrique du savoir" ici. Crédits : « La fabrique du savoir » est un podcast écrit et animé par Joséfa Lopez pour Le Monde. Réalisation : Eyeshot. Identité graphique : Mélina Zerbib. Partenariat : Sonia Jouneau, Victoire Bounine. Partenaire : Institut Balanitès.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Francophonie économique, francophonie universitaire: deux mondes à rapprocher

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 3, 2023 48:30


Éco d'ici Éco d'ailleurs a traversé l'Atlantique cette semaine. Direction le Canada et la ville de Québec, l'un des berceaux historiques de la langue française. C'est là que l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) organisait la 3ème Semaine mondiale de la Francophonie scientifique. Venus du monde entier, des étudiants, des professeurs, des chercheurs, des décideurs politiques et économiques y ont réfléchi à l'articulation entre la sphère universitaire, concentrée sur l'acquisition de connaissances et de compétences, et la réalité des entreprises, désireuses d'accueillir ces jeunes salariés énergiques et innovants, souvent prêts à faire évoluer les fondamentaux d'une économie mondiale qui ne leur conviennent pas. Ces jeunes francophones, notamment africains, sont aussi férus de mobilité internationale. Le Québec les attire beaucoup, avec la perspective quasi-certaine de trouver un emploi du fait des pénuries de main d'œuvre. Dans cette émission délocalisée au Centre des congrès de Québec, nous analysons les principales problématiques que sont : la qualité des systèmes universitaires dans le monde et leur complémentarité, les liens avec le monde des affaires et les opérateurs économiques ou encore le montant des frais de scolarité plus que jamais décisif dans les projets d'expatriation. Nos invités :  Slim Khalbous, recteur de l'Agence Universitaire de la Francophonie Fouad Zmokhol, président du Conseil économique et social de l'AUF, doyen de la Faculté de Gestion et de Management à l'Université Saint-Joseph à Beyrouth et président du Mouvement international des Chefs d'entreprises libanais (MIDEL)  El Yza Mohamedou, cheffe du Centre des compétences de l'OCDE Hilaire Hounkpodoté, coordinateur du Programme d'Analyse des Systèmes Éducatifs (PASEC) au sein de la conférence des ministres de l'Éducation de l'Espace francophone (CONFEMEN) basée à Dakar (Sénégal) Frank Pons, doyen de la Faculté de sciences de l'Administration de l'Université Laval (Québec) Pascale Guéricolas, correspondante de RFI à Québec. Et de nombreux étudiants et étudiantes francophones dont :  Fokou Sa'a Ngounou Excelle Noëlla, présidente du Club Entrepreneuriat et Leadership de l'École Nationale Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé Charlotte Lafon, présidente ACCEDE Provence Entrepreneurs (Kedge Business School Marseille)  Guillaume Tchoffo Talla, étudiant en Finance à l'Université Laval de Québec. 

Éco d'ici éco d'ailleurs
Francophonie économique, francophonie universitaire: deux mondes à rapprocher

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 3, 2023 48:30


Éco d'ici Éco d'ailleurs a traversé l'Atlantique cette semaine. Direction le Canada et la ville de Québec, l'un des berceaux historiques de la langue française. C'est là que l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) organisait la 3ème Semaine mondiale de la Francophonie scientifique. Venus du monde entier, des étudiants, des professeurs, des chercheurs, des décideurs politiques et économiques y ont réfléchi à l'articulation entre la sphère universitaire, concentrée sur l'acquisition de connaissances et de compétences, et la réalité des entreprises, désireuses d'accueillir ces jeunes salariés énergiques et innovants, souvent prêts à faire évoluer les fondamentaux d'une économie mondiale qui ne leur conviennent pas. Ces jeunes francophones, notamment africains, sont aussi férus de mobilité internationale. Le Québec les attire beaucoup, avec la perspective quasi-certaine de trouver un emploi du fait des pénuries de main d'œuvre. Dans cette émission délocalisée au Centre des congrès de Québec, nous analysons les principales problématiques que sont : la qualité des systèmes universitaires dans le monde et leur complémentarité, les liens avec le monde des affaires et les opérateurs économiques ou encore le montant des frais de scolarité plus que jamais décisif dans les projets d'expatriation. Nos invités :  Slim Khalbous, recteur de l'Agence Universitaire de la Francophonie Fouad Zmokhol, président du Conseil économique et social de l'AUF, doyen de la Faculté de Gestion et de Management à l'Université Saint-Joseph à Beyrouth et président du Mouvement international des Chefs d'entreprises libanais (MIDEL)  El Yza Mohamedou, cheffe du Centre des compétences de l'OCDE Hilaire Hounkpodoté, coordinateur du Programme d'Analyse des Systèmes Éducatifs (PASEC) au sein de la conférence des ministres de l'Éducation de l'Espace francophone (CONFEMEN) basée à Dakar (Sénégal) Frank Pons, doyen de la Faculté de sciences de l'Administration de l'Université Laval (Québec) Pascale Guéricolas, correspondante de RFI à Québec. Et de nombreux étudiants et étudiantes francophones dont :  Fokou Sa'a Ngounou Excelle Noëlla, présidente du Club Entrepreneuriat et Leadership de l'École Nationale Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé Charlotte Lafon, présidente ACCEDE Provence Entrepreneurs (Kedge Business School Marseille)  Guillaume Tchoffo Talla, étudiant en Finance à l'Université Laval de Québec. 

Chronique Transports
Ayité Mawussi, l'expert du E-Hailing, le véhicule avec chauffeur à la demande

Chronique Transports

Play Episode Listen Later Jun 17, 2023 2:30


La violence de l'actualité du transport en Afrique du Sud nous éclaire cette semaine sur l'importance des taxis commandés sur internet. Qu'elles s'appellent Uber, Bolt ou Yango, ces plateformes répondent à de nouveaux déplacements dans de plus en plus de grandes villes du continent ! Malheureusement, ces dernières semaines à Johannesburg, en Afrique du Sud, de violents conflits ont opposé des chauffeurs traditionnels et de compagnies de taxis prépayés. À Paris, Ayité Mawussi, chercheur rattaché à l'École Nationale des Ponts et Chaussées, et au Centre d'excellence régional pour la ville durable en Afrique (Cervida) à l'Université de Lomé au Togo, est l'un des meilleurs spécialistes au monde du E-Hailing (le taxi commandé par internet). RFI: E-Hailing, ça s'écrit comme ça, vous traduisez par... ? Ayité Mawussi : on peut résumer par voitures VTC. Des véhicules avec chauffeurs à la demande !  C'est un terme beaucoup plus connu et pratiqué dans les pays anglophones d'Afrique (Kenya, Nigéria, Ghana, Afrique du Sud, Mozambique...) Que dire sur ce conflit entre chauffeurs en Afrique du Sud ?L'arrivée des voitures avec chauffeurs a mis en concurrence deux types acteurs différents. D'une part, les chauffeurs traditionnels, les locaux qui étaient là depuis des années, et les nouveaux arrivants. Ces dernières années, un certain nombre de chauffeurs sont venus de l'étranger, des pays voisins de l'Afrique du sud. Ces querelles violentes ont entraîné des morts. On y voit un mélange d'un certain racisme (qui existe toujours dans le pays) et de concurrence de marché économique.     Vous avez choisi de comparer 3 pays où se développe le E-Hailing, le Sénégal, le Togo et la Côte d'Ivoire.    Ce qui m'intéresse, c'est de voir ce qui se passe une fois que ce nouveau mode de transport de voitures précommandées s'est installée. Les conséquences sur la population et le transport.La concurrence n'est pas aussi caricaturale, dites-vous...En effet ! Il y a bien sûr des chauffeurs traditionnels qui voient leur clientèle se réduire. Mais nous voyons de plus en plus une bonne partie de ces chauffeurs locaux traditionnels trouver un emploi au sein des nouvelles plateformes de taxis prépayés.Comment expliquer le succès de ces plateformes de taxis précommandés ?Il y a trois raisons principales : D'abord la jeunesse ! Cette jeunesse qui possède des téléphones portables et qui se connecte bien aux modes informatisées. Ensuite le manque ou les problèmes des autres transports notamment du secteur public (bus, trains...) Même s'il y a un développement en ce moment au Sénégal et en Côte d'Ivoire dans les trains ou métros, il y a encore peu d'infrastructures, de routes, d'autoroutes ou de rails de bonne qualité. Et enfin, la conséquence de tout cela : les embouteillages ! Dans la capitale Dakar (Sénégal) il est impossible de savoir combien de temps, vous allez mettre en transport en commun pour un trajet donné. Tous ces problèmes de qualité des routes, de gestion des temps de trajets ont aidé à l'essor des VTC. Mais quand bien même, dans une situation d'embouteillage, tous les véhicules, y compris les Voitures avec chauffeurs VTC se retrouvent coincées dans la circulation comme les autres.Vous parlez beaucoup de l'une des plateformes connues dans la région, Yango. Une compagnie qui est très peu chère.Oui ! Cette application (téléchargée sur son ordinateur ou son téléphone portable) a été créée par l'entreprise russe Yandex. Elle permet de commander des voitures taxis dans ces deux pays, le Sénégal et la Côte d'Ivoire. Sa stratégie, comme les autres compagnies d'ailleurs, est la baisse des tarifs de courses. C'est une façon d'attirer les clients et les chauffeurs aussi ! Avec eux, Yango propose des bonus selon le nombre de courses effectuées. Des bonus qui disparaissent ! Cette compagnie connait en ce moment des protestations en interne... Venues de ces propres chauffeurs.Parfaitement ! J'ai d'ailleurs été témoin ce printemps, dans ces pays, de grèves et de protestations sur les routes en raison des bonus pour ces chauffeurs que Yango réduit petit à petit.   Quand vous parlez de besoin de réguler ces plateformes, ça veut dire quoi ?Par exemple une exigence de justice économique... Qu'à son arrivée, une plateforme verse au pays des droits comme toute autre entreprise étrangère qui s'installerait sur le territoire. Il faut des règles. Notamment dans l'encadrement des chauffeurs et leurs droits. Droit à la Sécurité sociale ?Cette Sécurité sociale en Afrique n'est pas la même que celle instaurée en France ou ailleurs en Europe. Une forme d'encadrement qui existe et qui fonctionne est la cotisation partagée. De l'argent mis en commun au sein d'une entreprise de transport de chauffeurs qui sert en cas de problèmes de santé pour les employés cotisants.Quelles sont les différences avec les systèmes de protection existante en France ?Concernant cette sécurité sociale, contrairement à la sécurité du type (CAF, CMUC…) qui existent en France, les chauffeurs s'organisent en interne en faisant des tontines (cotisations) afin de venir en aide à celui qui a des besoins. C'est souvent hors du cadre de l'entreprise de transport. Ce sont généralement des associations ou des syndicats ou juste un groupe qui travaille depuis une station ou un garage par exemple.Vous étudiez également les différences de nature du personnel conducteur des voitures. Oui ! En Europe, beaucoup de jeunes immigrés (parfois sans papiers) travaillent en tant que chauffeurs de voitures précommandés. C'est leur seul métier et source de revenus. En Afrique, c'est autre chose.  Contrairement aux chauffeurs et livreurs en Europe qui sont pour une grande partie des étrangers, en Afrique, on retrouve en partie des livreurs ou des chauffeurs de plateformes qui sont étudiants ou diplômés (aux côtés d'autres personnes qui sont professionnels du transport) et qui l'exercent provisoirement dans un contexte de chômage en attendant de trouver un travail qui correspond à leurs profils. Ce sont ces différences de contextes que j'étudie et qui me passionnent !

7 milliards de voisins
Entreprendre en Afrique: comment trouver la croissance dans le climat d'incertitude?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 14, 2022 48:29


Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur et dialogue avec des patrons de PME du continent africain.  Ils évoquent leur parcours, le contexte économique dans leur secteur et approfondissent une thématique. Cette semaine, l'importance de l'innovation. Avec : - Didier Acouetey, président du cabinet de conseil AfricSearch - Serge Koffi, créateur du Boulier Lab, une entreprise formelle de contenus ludo-éducatifs à destination des écoles et des familles à Abidjan, Côte d'Ivoire - Siny Samba, cofondatrice et directrice générale du Lionceau, entreprise spécialisée dans l'alimentation pour bébés à Dakar (Sénégal).   Programmation musicale : ► Bamako – BKO ► Tempo - Marcus Gad, Tamal.

7 milliards de voisins
Entreprendre en Afrique: comment trouver la croissance dans le climat d'incertitude?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 14, 2022 48:29


Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur et dialogue avec des patrons de PME du continent africain.  Ils évoquent leur parcours, le contexte économique dans leur secteur et approfondissent une thématique. Cette semaine, l'importance de l'innovation. Avec : - Didier Acouetey, président du cabinet de conseil AfricSearch - Serge Koffi, créateur du Boulier Lab, une entreprise formelle de contenus ludo-éducatifs à destination des écoles et des familles à Abidjan, Côte d'Ivoire - Siny Samba, cofondatrice et directrice générale du Lionceau, entreprise spécialisée dans l'alimentation pour bébés à Dakar (Sénégal).   Programmation musicale : ► Bamako – BKO ► Tempo - Marcus Gad, Tamal.

SciDev.Net
Pr Ousmane Ndiaye : Les gros bébés sont beaux mais risquent l'obésité

SciDev.Net

Play Episode Listen Later Mar 1, 2022 0:53


Pr Ousmane Ndiaye, chef de service de pédiatrie à l'hôpital Albert Boyer de Dakar (Sénégal) évoque les risque de la macrosomie, les bébés de plus de 4 kg à la naissance.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Numérique en Afrique: de quoi ont-ils besoin?

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Feb 25, 2022 48:30


Le continent africain a engagé sa révolution numérique. La qualité des réseaux s'améliore, même si c'est souvent trop cher pour le consommateur. Les services mobiles offrent de nouveaux marchés, ouvrent des horizons pour les entreprises dans un monde toujours plus interconnecté. La pandémie a encore accentué cette tendance lourde. Mais de quoi exactement ont besoin les acteurs de ce secteur, des start-up aux grandes entreprises en passant par ceux qui sont chargés de former les techniciens, développeurs et futurs patrons ? Éco d'ici, Éco d'ailleurs leur donne la parole dans une émission délocalisée à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal), dans les locaux de l'Agence Universitaire de la Francophonie. Cette association qui regroupe plus d'un millier d'établissements d'enseignement supérieur dans le monde compte sur la mise en place de ses centres d'employabilité francophone. Dans la seconde partie de l'émission, vous pourrez écouter un entretien avec Sacha Poignonnec, co-fondateur et directeur général de Jumia, géant africain du e-commerce, un des moteurs de croissance du secteur numérique en Afrique.   Nos invités : Bouna Kane, président de Simplon Afrique, entreprise qui propose des formations gratuites aux métiers du numérique pour les demandeurs d'emploi et les salariés Badara Diouf, directeur général de Sama Web Sunu Web, président de l'Association des jeunes entrepreneurs et promoteurs du numérique africain Ouidad Tebbaa, directrice régionale de l'Agence Universitaire de la Francophonie pour l'Afrique de l'Ouest  Sacha Poignonnec, co-fondateur et co-directeur général de Jumia.   Retrouvez nous sur :   - Facebook   - Twitter.        

7 milliards de voisins
Entreprendre en Afrique: la résilience des entrepreneurs

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 10, 2021 48:30


Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur et dialogue avec des patrons de PME du continent africain. Ils évoquent leur parcours, le contexte économique post-Covid dans leur secteur et approfondissent une thématique. Ce mois-ci, la résilience ou la capacité des entrepreneurs à surmonter les échecs et les difficultés  Avec : - Didier Acouetey, président du Cabinet de conseil AfricSearch. - Djeneba Keïta, créatrice d'Africafé à Abidjan (Côte d'Ivoire)  - Alioune Gueye, président-directeur général du groupe Afrique Challenge, l'Afrique qui Ose - Baba Mbengue, créateur et dirigeant de l'Hôtel La Pierre de lisse à Ndayane, village situé sur la Petite-Côte au sud de Dakar (Sénégal).    Programmation musicale : ► A taara - Balaphonics  ► Akwaaba - Pappy Kojo 

Le débat africain
Le débat africain - Quelle stratégie africaine face au coronavirus ?

Le débat africain

Play Episode Listen Later Mar 26, 2020 49:00


Quelles dispositions sont prises sur le continent pour faire face au Covid-19 ? Le confinement y est-il envisageable ? Les hôpitaux sont-ils prêts à accueillir les cas les plus graves ? Comment les États envisagent-ils de soutenir leurs économies ?  Avec nos invités : - Guy Sandjon, président de l'Ordre national des médecins du Cameroun- Dr Guy Patrick Obiang Ndong, porte-parole du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre la pandémie Coronavirus au Gabon- Massamba Sassoun Diop, médecin urgentiste et président de SOS-médecins à Dakar (Sénégal)- Adama Coulibaly, ministre de l'Économie et de Finances de Côte d'Ivoire.

UC San Diego (Audio)
CARTA presents Anthropogeny: The Perspective from Africa - Abdoulaye Camara

UC San Diego (Audio)

Play Episode Listen Later Aug 29, 2019 29:10


This CARTA symposium focuses on the contributions of scientists and scholars of anthropogeny who live and work in Africa. this presentation is with Abdoulaye Camara, Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN), Université de Dakar (Sénégal) on "The View from West Africa." Series: "CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny" [Science] [Show ID: 34982]

UC San Diego (Video)
CARTA presents Anthropogeny: The Perspective from Africa - Abdoulaye Camara

UC San Diego (Video)

Play Episode Listen Later Aug 29, 2019 29:10


This CARTA symposium focuses on the contributions of scientists and scholars of anthropogeny who live and work in Africa. this presentation is with Abdoulaye Camara, Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN), Université de Dakar (Sénégal) on "The View from West Africa." Series: "CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny" [Science] [Show ID: 34982]

CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny (Audio)
CARTA presents Anthropogeny: The Perspective from Africa - Abdoulaye Camara

CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny (Audio)

Play Episode Listen Later Aug 29, 2019 29:10


This CARTA symposium focuses on the contributions of scientists and scholars of anthropogeny who live and work in Africa. this presentation is with Abdoulaye Camara, Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN), Université de Dakar (Sénégal) on "The View from West Africa." Series: "CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny" [Science] [Show ID: 34982]

CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny (Video)
CARTA presents Anthropogeny: The Perspective from Africa - Abdoulaye Camara

CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny (Video)

Play Episode Listen Later Aug 29, 2019 29:10


This CARTA symposium focuses on the contributions of scientists and scholars of anthropogeny who live and work in Africa. this presentation is with Abdoulaye Camara, Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN), Université de Dakar (Sénégal) on "The View from West Africa." Series: "CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny" [Science] [Show ID: 34982]

Evolution (Audio)
CARTA presents Anthropogeny: The Perspective from Africa - Abdoulaye Camara

Evolution (Audio)

Play Episode Listen Later Aug 29, 2019 29:10


This CARTA symposium focuses on the contributions of scientists and scholars of anthropogeny who live and work in Africa. this presentation is with Abdoulaye Camara, Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN), Université de Dakar (Sénégal) on "The View from West Africa." Series: "CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny" [Science] [Show ID: 34982]

Evolution (Video)
CARTA presents Anthropogeny: The Perspective from Africa - Abdoulaye Camara

Evolution (Video)

Play Episode Listen Later Aug 29, 2019 29:10


This CARTA symposium focuses on the contributions of scientists and scholars of anthropogeny who live and work in Africa. this presentation is with Abdoulaye Camara, Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN), Université de Dakar (Sénégal) on "The View from West Africa." Series: "CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny" [Science] [Show ID: 34982]

Humanities (Audio)
CARTA presents Anthropogeny: The Perspective from Africa - Abdoulaye Camara

Humanities (Audio)

Play Episode Listen Later Aug 29, 2019 29:10


This CARTA symposium focuses on the contributions of scientists and scholars of anthropogeny who live and work in Africa. this presentation is with Abdoulaye Camara, Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN), Université de Dakar (Sénégal) on "The View from West Africa." Series: "CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny" [Science] [Show ID: 34982]

Humanities (Video)
CARTA presents Anthropogeny: The Perspective from Africa - Abdoulaye Camara

Humanities (Video)

Play Episode Listen Later Aug 29, 2019 29:10


This CARTA symposium focuses on the contributions of scientists and scholars of anthropogeny who live and work in Africa. this presentation is with Abdoulaye Camara, Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN), Université de Dakar (Sénégal) on "The View from West Africa." Series: "CARTA - Center for Academic Research and Training in Anthropogeny" [Science] [Show ID: 34982]

Taxi Brousse
Episode 1

Taxi Brousse

Play Episode Listen Later Jul 14, 2019 56:18


Bonjour à tous et bienvenu on est très heureux de vous retrouver sur taxi brousse pour une nouvelle excursion d’une heure où on va partir se balader entre Afrique et Caraïbes. C’est la règle du jeu de cette émission : du petit son sympa vintage, ou pas d’ailleurs, et se laisser la liberté de voyager où on veut et comme on veut.Ce soir pour la première émission on va vous présenter quelques petits bijoux. On va aller se promener au Ghana, en Colombie, au Congo, à Trinidad, au Pérou, au Burkina… Enfin bref que des pays où y a de la bonne musique et des bonnes vibes. Alors asseyez-vous bien au fond de votre siège, attachez vos ceintures, on va tout de suite partir avec le premier morceau... Jiji - Orchestra Super Mazembe (Congo-Kenya) 2001Un groupe congolais qui s’exporte finalement au Kenya.Il chante en Lingala des titres de SOUKOUS.Le Lingala fait partie d’une famille de langue qu’est le Bantoue et qui est un ensemble de langues qui regroupent environ 400 langues parlées dans une vingtaine de pays de la moitié sud de l'Afrique. Don’t Do Me So - Katamanto Highlife Orchestra (Ghana) 2004Orchestre composée de musiciens danois et ghanéens. Mélange improbable effectivement, mais très réussi. El Alegron - Rosendo Martínez y su Orquesta (Colombie)Petite cumbia colombienne un peu plus rapide que d’habitude.La cumbia est originaire de Carthagène des Indes, une ville importante dans l’exploration du nouveau monde. Premier port négrier d’Amérique, avec des réserves d’or immenses, elle est une étapes privilégiée entre la métropole, Saint-Domingue, le Mexique et le Pérou et un port d'entrée conduisant aux Andes. Last Night the Landlord Nearly Killed Me - Lord Christo ((Trinidad et Tobago)Le titre parle de lui même : l’autre soir le patron a failli me tuer.C’est du Calypso de Trinidad (pays de naissance de cette musique), et comme la plupart des morceaux de calypso on a toujours un rythme tropical et gai.C’est une musique d’esclave, ou tout du moins, lorsqu’on a autorisé les noirs à jouer de la musique c’est par calypso qu’on l’a appelé. Elle raconte souvent les souffrances, les questions, elle a été aussi le mode, de véhiculer certains messages de résistance à l’époque où il était chanté en créole. Abenaa Na Aden? - Eric Agyeman (Ghana)L’orgue, les claves, la guitare au son tropical, le trombone… Pas de doute c’est du Highlife ghanéen. Vibrations Groove - Lord Shorty & Vibration International (Trinidad et Tobago)On prend le Calypso, on électrise tout ça, on mélange à du Rythm and Soul et on a du SOul-CAlypso, qu’on appelle plus communément de la SOCA Ah les Femmes - Debademba (Burkina Faso/Mali)Debademba, c’est la grande famille en bambara. C'est l’histoire d’une rencontre faite du côté de Belleville, entre un guitariste du Burkina Faso, Abdoulaye Traoré et un griot malien, Mohamed Diaby.Ils façonnent une musique moderne et explosive, où afrobeat, highlife, mbalax et reflets mandingues côtoient la force du blues et des clins d'œil au rock. Palenque - Abelardo Carbonó (Colombie)Palenque c’est un petit village de Colombie ou subsistent les derniers enfants des esclaves noirs déportés en Amérique du sud.Le palanque c’est aussi un style de musique endémique à ce village.Une sorte de créole-afro-roots-psychédélique… attention c’est du gros son!Abelardo Carbonó = Un des secrets musicaux colombien les mieux gardés. Me Rubaron Mi Runa Mula - Juaneco Y Su Combo (Pérou)Normalement ils ont rien à faire là parce que c’est pas les Caraïbes, mais franchement c’est tout prêt et puis c’est quand même une cumbia psyché comme on les aime! Alors on ajoute! Maleo - Etoile de Dakar (Sénégal)Le premier groupe de Youssou N’Dour et accessoirement les inventeurs de ce qu’on appelle le Mbalax.Le groupe existait avant lui quelques dizaines de musiciens et de chanteurs se sont succédés dans ce groupe qui s’appelait auparavant Le Super Star de Dakar et qui jouait dans le club le plus en place du pays et de l’Ouest africain de l’époque… Le Miami Club! Nanfoulé - Ablaye Cissoko (Sénégal)Moment zen! Ablaye Cissoko à la kora. Un des tous meilleurs joueur de cet instrument traditionnel de l’Afrique de l’Ouest. Nanfoulé qui veut dire « venez me libérer » en langue Mandingue et qui est originellement un chant de protestation noir de l’époque colonial française. Clap de fin!

Philodio
Émission #8 - Entrevue avec Souleymane Bachir Diagne

Philodio

Play Episode Listen Later May 9, 2018 24:41


Pour sa huitième émission, Philodio reçoit Souleymane Bachir Diagne! Christian Nadeau, pour la huitième émission de Philodio, s’est entretenu avec Souleymane Bachir Diagne, professeur de langue française à Columbia University, spécialiste de l'histoire des sciences, de la philosophie islamique et de la philosophie africaine. Souleymane Bachir Diagne a été reçu à l’Université de Montréal le 5 avril 2018 dans le cadre du cycle de conférences « Reconsidérer le centre: à propos de la décolonisation » de la Chaire de recherche du Canada Polethics. Sa présentation avait pour titre « Quand traduire est un acte de décolonisation ». Ancien élève de l'École Normale Supérieure, Souleymane Bachir Diagne est agrégé de philosophie (1978) et a obtenu son doctorat d'État en philosophie à la Sorbonne (1988) où il a également obtenu sa licence (1977). Avant de rejoindre l'Université de Columbia en 2008, il a enseigné la philosophie pendant de nombreuses années à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal) et à la Northwestern University. Son domaine de recherche comprend l'histoire de la logique, l'histoire de la philosophie, la philosophie islamique ainsi que la philosophie et la littérature africaines. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles dans les domaines de l’histoire de la logique et de la philosophie islamique et africaine comme Boole, l’oiseau de nuit en plein jour (Belin, 1989), la traduction française des Lois de la pensée de George Boole (Vrin, 1992), un ouvrage introductif à l’œuvre du poète et philosophe Muhammad Iqbal : Islam et société ouverte, la fidélité et le mouvement dans la pensée de Muhammad Iqbal (Maisonneuve & Larose, 2001) ainsi qu’un essai sur Léopold Sédar Senghor intitulé Léopold Sédar Senghor: l'art africain comme philosophie (Riveneuve éditions, 2007). Son ouvrage Bergson postcolonial - L'élan vital dans la pensée de Léopold Sédar Senghor et de Mohamed Iqbal (CNRS, 2011) a reçu le prix Dagnan-Bouveret de l'Académie française des sciences morales et politiques en 2011. La même année, Souleymane Bachir Diagne a reçu le prix Édouard-Glissant pour l’ensemble de son oeuvre. Créée par la revue Philosophiques et animée par son directeur, Christian Nadeau, l’émission Philodio a pour mission d’exposer et de vulgariser certains enjeux philosophiques traités dans les récents numéros de la revue. Elle ne fait la promotion d’aucune école, doctrine ou méthodologie particulière et a pour seul souci de contribuer à stimuler la recherche philosophique et à démocratiser le savoir philosophique auprès du public francophone. Les émissions, d’une durée de 15 à 30 minutes chacune, sont lancées à une fréquence prévue d’une ou deux par mois. Se voulant accessibles, elles sont disponibles gratuitement en baladodiffusion sur Soundcloud et Itunes. Veuillez prendre note que l’extrait musical utilisé par Philodio est une création de Kevin Macloud et peut être écouté au lien suivant : http://freemusicarchive.org/music/Kevin_MacLeod/Jazz_Sampler/I_Knew_a_Guy_1821 Sur ce, bonne écoute! Pour écouter l’émission sur Itunes : https://itunes.apple.com/ca/podcast/philodio/id1289019138 Pour visiter le site web de Philodio : http://laspq.org/philosophiques/philodio Pour suivre Philodio sur Twitter : https://twitter.com/philodio