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Il avait fallu dix ans de travail et plus de 2 milliards de dollars pour parvenir, en 2001, à séquencer pour la première fois le génome humain. Désormais, il suffit d'une poignée de jours et moins de 1 000 dollars afin de déchiffrer les lettres qui composent l'ADN d'un individu.Des scientifiques tentent de s'emparer de ces nouvelles technologies pour faire progresser la recherche sur le continent africain. De notre envoyée spéciale de retour de Durban,Maria Chimpolo mène des recherches en génomique dans la région de Cunene, au sud de l'Angola. Après l'accord des participants, elle collecte des échantillons de sang, les envoie ensuite dans des laboratoires pour extraire l'ADN et déchiffrer le génome de populations jusqu'à présent peu étudiées. Mais il lui est souvent difficile de trouver des fonds : « Le financement pose toujours problème. Lorsqu'on annonce que l'on souhaite étudier la diversité génétique, on n'obtient jamais de fonds nationaux, déplore la chercheuse. Donc, il faut aller chercher de l'argent à l'extérieur. »Une initiative nommée « Hérédité et santé humaine en Afrique » (H3Africa), financée à hauteur de 176 millions de dollars par des fonds américains et britanniques, a permis de soutenir pendant 10 ans une cinquantaine de projets sur le continent.Maintenant que le programme a pris fin, des pays tentent de lancer leurs propres travaux de séquençage, comme l'Afrique du Sud, sous la houlette de la chercheuse Rizwana Mia : « On va d'abord commencer à séquencer environ 10 000 génomes d'un groupe de patients que l'on suit déjà sur le long terme, en guise de phase pilote, pour étudier la faisabilité, détaille-t-elle. Puis, nous souhaiterions séquencer les génomes de 100 000 Sud-Africains, dans le cadre d'un plus grand programme. Nous vivons dans un pays très diversifié. Tout cela nous offrira donc un solide ensemble de données pour que nous puissions découvrir de nouveaux variants qui jouent un rôle significatif dans les maladies qui touchent nos populations. »Le Nigeria a des ambitions similaires et a commencé à collecter des échantillons, dans l'attente de financements pour lancer les séquençages.À lire aussiCes scientifiques qui tentent de faire progresser la recherche génomique en AfriqueCréer un réseau de centres d'excellence en génomiqueMais un groupe de chercheurs africains rêve d'aller encore plus loin et de créer, au niveau continental, un réseau de centres d'excellence en génomique. « Nous essayons pour l'instant de rassembler des fonds, afin de pouvoir créer ces centres d'excellence, explique la professeure Nicola Mulder, de l'université du Cap, l'une des porteuses du projet. Nous aimerions arriver à dix centres principaux, qui seraient entièrement capables de former du personnel en génomique, d'étudier les données de surveillance des pathogènes qui émanent des instituts nationaux de santé publique et de développer la médecine génomique pour les maladies transmissibles et non transmissibles. Nous avons quelqu'un de l'Africa CDC dans un de nos comités. Le but, c'est de travailler main dans la main avec eux, pour faire le lien entre la recherche académique et les politiques de santé publique. »Cependant, la suppression des financements américains sous la présidence de Donald Trump rendra sans doute plus compliquée l'obtention de fonds internationaux pour de nouveaux projets scientifiques.Retrouvez les autres épisodes de notre série : En Afrique, développer les connaissances sur les variations du génome [1/3] Une étude de données génomiques en Afrique pourrait «éviter des décès inutiles» [2/3]
Le Nigeria était encore il y a quelques années la première économie africaine, reléguée, si on peut dire, aujourd'hui à la troisième place. Mais depuis le début de l'année, les investisseurs étrangers reviennent sur les marchés nigérians. Décryptage. Si le Nigeria a perdu sa place de leader africain en termes de création de richesse, le pays a de nombreux atouts qu'il convient de rappeler. Avec plus de 220 millions d'habitants, c'est le pays le plus peuplé du continent. Des secteurs clés font vivre son économie comme les ressources naturelles abondantes, notamment le pétrole ou le gaz, mais aussi les télécoms, la finance ou la tech qui y sont en pleine expansion. Mais si elle est insuffisante pour faire décoller le pays, la croissance y est positive. Le fonds monétaire international l'envisage d'ailleurs aux alentours de 3% pour 2025 . Difficultés économiques et sociales Pourtant, le Nigeria traverse une période compliquée. De nombreuses manifestations se sont déroulées durant l'été 2024 pour dénoncer la vie chère et la mauvaise gouvernance du pays. Le symbole de cette situation c'est le niveau de l'inflation, 34,8% en décembre dernier. Elle a amorcé sa décrue depuis le début 2025, s'établissant aujourd'hui à 23%. Certes, c'est beaucoup mais c'est tout de même moins élevé que ces derniers mois. À lire aussiGrand reportage: le Nigeria face à la crise économiqueCar depuis deux ans, avec l'arrivée au pouvoir de Bola Tinubu, l'exécutif a mené d'importantes réformes économiques. Après l'arrêt des subventions sur le carburant, il a entamé ces derniers mois la refonte du système fiscal du Nigeria avec pour objectif d'accroître les recettes de l'État. Des réformes qui ont pour certaines pesé sur le pouvoir d'achat de la population, mais dont le but est d'assainir les finances publiques et de faire revenir les investisseurs qui boudaient le pays. Donald Trump et le naira La stratégie du président nigérian a l'air de fonctionner, grâce à Donald Trump et à la monnaie nationale, le naira. Alors si les deux n'ont aucun rapport, ils concourent à ce retour des investisseurs. Le président américain dans un premier temps en raison de la guerre commerciale qu'il mène tous azimuts. Les investisseurs, toute proportion gardée, qui boudent les marchés américains retrouvent un intérêt dans le Nigeria étant donné qu'il n'est pas dans le viseur de Donald Trump. La force du pays c'est qu'il est d'ailleurs moins arrimé à l'économie américaine que d'autres économies émergentes. Concrètement, les investisseurs cherchent des endroits où ils peuvent faire des affaires, sans être concernés par les mesures de Washington. Concernant le naira, c'est l'une des devises les plus performantes depuis l'élection présidentielle américaine. Le naira nigérian reprend des couleurs par rapport au dollar, ce qui rassure les investisseurs. Précisons tout de même qu'il a subi dévaluation sur dévaluation ces dernières années. Maintenant qu'il est stabilisé, le pays redevient attractif pour les investisseurs. Et c'est important pour les autorités. Ces derniers mois, bon nombre d'entreprises internationales ont tout simplement quitté le Nigeria. Des départs en cascade qui ont évidemment mis en difficulté l'économie nationale mais ont surtout envoyé un mauvais signal. La tendance semble changer et la confiance est de retour, ce qui en économie est essentiel pour faire des affaires. Reste à voir si cela va durer !
« “Maintenant on fait quoi ?“ : c'est la grande question, pointe WakatSéra au Burkina Faso, que se posent les ONG, touchées directement ou par ricochet, par les décisions de Donald Trump de suspendre l'aide américaine (avec le démantèlement de l'USAID). Les acteurs qui œuvrent au quotidien dans l'humanitaire, notamment ceux qui viennent au secours des populations des régions frappées par la famine, ou encore ceux qui essaient d'accompagner les malades du Sida, sont totalement désarmés et restent sans voix. (…) Car, il n'existe pratiquement pas d'alternative à l'engagement financier des Etats-Unis dans le domaine humanitaire ».En effet, s'inquiète Jeune Afrique, « les conséquences pourraient être lourdes. En 2023, un quart de l'enveloppe de l'aide américaine était destiné aux pays africains, pour un montant total de 17,4 milliards de dollars, soit 300 millions de dollars en moyenne par pays. Avec quelque 5000 projets lancés en Afrique chaque année, tous n'atteignent évidemment pas leurs objectifs. Mais à l'inverse, nombre d'entre eux ont prouvé leur utilité. Et s'ils venaient à être évincés du budget que prépare l'administration Trump, les conséquences pourraient être catastrophiques pour les populations du continent qui en bénéficient. Pour les plus fragiles, ce serait littéralement une question de vie ou de mort ».Les aides locales au régime sec…Le site Yop, spécialisé dans l'humanitaire, a fait les comptes : « Le Nigeria, la Tanzanie et l'Ouganda seront les pays plus touchés par le retrait de l'aide américaine » : ces trois pays avaient reçu en 2023 plus de 300 millions de dollars d'aides. Les pays sahéliens sont impactés également : « le Niger, le Mali et le Burkina Faso figuraient parmi les plus grands bénéficiaires des financements de l'USAID. En 2024, ces trois pays avaient reçu à eux seuls plus de 827 millions de dollars. De quoi financer des programmes essentiels : distribution de vivres, soins de santé, développement agricole et soutien aux populations déplacées. Avec ce gel, relève encore Yop, c'est tout un réseau d'aides locales qui risque de se retrouver à sec, ce qui sans doute viendra affecter un peu plus les États sahéliens dans leur lutte contre la pauvreté et l'insécurité ».Des centaines de milliers de personnes sans assistanceAutre exemple : la Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire, où « Indigo, une ONG engagée dans la promotion du dialogue inclusif et participatif, a été contrainte de suspendre ses activités, pointe le site Afrik.com. Son personnel se retrouve en situation de chômage technique. En 2024, l'USAID avait engagé 115 millions de dollars d'aide en Côte d'Ivoire. 20 millions étaient consacrés au projet “Résilience pour la paix“. Le gel de ces fonds entraîne non seulement la cessation de projets vitaux mais aussi un affaiblissement de la cohésion sociale dans les régions les plus vulnérables ».Et la crise s'étend bien au-delà de la Côte d'Ivoire, poursuit Afrik.com, qui cite un autre exemple : « le Conseil norvégien pour les réfugiés a fait savoir que, faute de dégel des aides américaines, il devra suspendre ses activités dans près de 20 pays du continent. Des centaines de milliers de personnes, dépendantes de l'aide humanitaire pour leur survie, risquent de se retrouver sans assistance. Des initiatives essentielles sont menacées, comme l'approvisionnement en eau potable au Burkina Faso ou encore le soutien à des boulangeries au Darfour ».Une menace pour la démocratie et les droits de l'HommeEn Gambie, le quotidien The Point lance un véritable cri d'alarme : « avec la fermeture de l'USAID, la démocratie et le progrès social en danger ». En effet, précise le journal, « la suspension soudaine du financement de l'USAID est plus qu'un revers financier. Elle constitue une menace directe pour les droits de l'Homme. Qu'il s'agisse de fournir une identité légale aux communautés exilées ou de renforcer la gouvernance et l'engagement civique, l'USAID a été au cœur d'efforts de développement cruciaux en Gambie et au-delà ».Pour Ansumana Camara, coordinateur national de l'ONG Activista Gambie, interrogé par The Point, « la fermeture de l'USAID ne pouvait pas arriver à un pire moment. La Gambie se trouve à une étape cruciale où les questions relatives à l'espace civique sont plus importantes que jamais. (…) Cette situation est d'autant plus alarmante que la Gambie est dans une phase de transition, avec un projet de constitution en attente d'approbation. Sans le soutien de l'USAID, prévient encore Ansumana Camara, les efforts de la société civile pour engager les citoyens dans le processus démocratique en pâtiront ».
Des pays comme le Maroc, le Kenya ou le Sénégal avancent à grandes enjambées sur la structuration des écosystèmes d'intelligence artificielle (IA) en misant sur les talents locaux. Les principaux défis du continent restent les financements d'infrastructures et de moyens pour collecter les données qui feront l'IA africaine. Pour faire de l'intelligence artificielle, il faut des data centers (centres de données) qui permettent de stocker d'immenses masses d'informations. Il faut des supercalculateurs, sorte d'ordinateurs à très haute performance. Ce sont des infrastructures qui nécessitent des investissements lourds. Il faut également collecter de la donnée africaine, explique Paulin Melatagia, enseignant et chercheur en informatique à l'université de Yaoundé I :« L'IA est bâtie sur la donnée. Si on a une donnée qui représente une certaine réalité, l'IA rendra compte de cette réalité-là. Il faut donc, pour rendre compte de la réalité africaine, disposer de données africaines. La collecte de données demande énormément de moyens. Il faut déjà des experts, il faut des ressources matérielles, il faut des financements pour aller sur le terrain, pour déployer les outils qui vont permettre cette collecte-là. »À lire aussiPaulin Melatagia, chercheur camerounais: «L'IA est très utilisée pour les prédictions agricoles en Afrique»L'Afrique, pourvoyeuse de talentsPour le chercheur, les ingénieurs africains doivent être des concepteurs capables de proposer de nouveaux algorithmes, et non plus seulement des consommateurs d'interfaces créées par les grands groupes comme OpenAI. « On a une jeunesse dynamique qui apprend très vite l'intelligence artificielle. Et à travers le monde, il y a une tension énorme sur les talents de l'IA. Donc, l'Afrique peut jouer un rôle de pool de talents de l'IA pour le monde entier », s'enthousiasme Ghita Mezzour, l'ancienne ministre de la Transformation numérique du Maroc aujourd'hui consultante en intelligence artificielle. Le Maroc compte notamment sur sa prestigieuse université Mohammed-VI-Polytechnique pour attirer de nombreux talents africains. La difficulté, pour ces ingénieurs et entrepreneurs, reste de trouver des financements pour tenir le rythme de la course effrénée à l'IA. À écouter aussiLes start-ups marocaines, véritables pépites du CES de Las VegasÉthique et protection des données« Les jeunes sont là, les idées sont là, les technologies sont là, poursuit Ghita Mezzour. Maintenant, c'est vrai que les start-up africaines ont besoin de plus d'accompagnement, de plus de visibilité, de plus de financement pour arriver au monde entier à l'échelle globale. »Pour encadrer cette révolution de l'IA, faut-il un cadre réglementaire strict édicté pays par pays ? « Pas nécessairement », assure Sonia Cissé, avocate spécialisée en protection des données. « La gouvernance de l'intelligence artificielle, c'est plutôt, encore une fois, un cadre éthique. Une volonté de protéger les données, une volonté de mettre en place les mesures de sécurité nécessaires, sans nécessairement que ce soit gravé dans un marbre réglementaire ou législatif », poursuit-elle. Le Nigeria a récemment franchi une étape importante en adoptant un cadre national. Des pays comme le Ghana, le Cameroun et la Côte d'Ivoire avancent aussi rapidement sur ces questions de gouvernance de l'IA. À écouter aussiIntelligence artificielle : les enjeux d'une compétition mondiale
Radio Foot deux émissions en direct ce lundi 16h10-21h10 T.U. : - Le tirage au sort de la CAN, les nations qualifiées connaîtront bientôt leurs adversaires, le tournoi final aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. ; - Championnats européens, ils se sont distingués en inscrivant un triplé ! Le tirage au sort de la CAN, les nations qualifiées connaîtront bientôt leurs adversaires, le tournoi final aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. Le Royaume accueillera la compétition pour la 1ère fois depuis 37 ans. Les joueurs de Walid Regragui, 14è au classement FIFA, vont-ils enfin soulever le trophée, 40 ans après leur dernier sacre ? Les Ivoiriens peuvent-ils conserver leur coupe ? L'Égypte peut-elle être sacrée une 8è fois ? Quelles sont les chances du Cameroun, du Sénégal, du Burkina Faso ? Le Nigeria, le Mali et la RDC peuvent-ils aller au bout ? Des trouble-fête : dans le chapeau 3, l'Angola et le Bénin. Dans le chapeau 4, les Comores, ou encore le Soudan.La cérémonie a lieu à Rabat, des légendes du foot continental seront présentes pour l'occasion. Aliou Cissé, Patrick Mboma, Gervinho. Ou encore le quadruple vainqueur de l'épreuve, l'un des plus grands portiers de l'histoire du continent, l'Égyptien Essam El Hadary. Côté artistique : RedOne, Hatim Ammor et Gims. Olivier Pron de RFI sur place pour suivre l'événement !Championnats européens : ils se sont distingués en inscrivant un triplé ! Dont un penalty, pour Kylian Mbappé avec les Merengues, qui l'ont emporté 3-0 sur le terrain de la lanterne rouge, les Bianquivioletas de Valladolid. - Si Justin Kluivert a encore marqué ce week-end avec Bournemouth, son compère Dango Ouattara a vu triple ! Inédit en Premier League pour le jeune ailier burkinabè. La victime : les «Garibaldis» de Nottingham Forest, écrasés 5 à 0 ! Le club du sud de l'Angleterre n'est qu'à un point de Newcastle et de Manchester City !Avec Hugo Moissonnier : Hervé Penot, Frank Simon et Naïm Moniolle. - Technique/réalisation : Alice Mesnard - Pierre Guérin.
Radio Foot deux émissions en direct ce lundi 16h10-21h10 T.U. : - Le tirage au sort de la CAN, les nations qualifiées connaîtront bientôt leurs adversaires, le tournoi final aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. ; - Championnats européens, ils se sont distingués en inscrivant un triplé ! Le tirage au sort de la CAN, les nations qualifiées connaîtront bientôt leurs adversaires, le tournoi final aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. Le Royaume accueillera la compétition pour la 1ère fois depuis 37 ans. Les joueurs de Walid Regragui, 14è au classement FIFA, vont-ils enfin soulever le trophée, 40 ans après leur dernier sacre ? Les Ivoiriens peuvent-ils conserver leur coupe ? L'Égypte peut-elle être sacrée une 8è fois ? Quelles sont les chances du Cameroun, du Sénégal, du Burkina Faso ? Le Nigeria, le Mali et la RDC peuvent-ils aller au bout ? Des trouble-fête : dans le chapeau 3, l'Angola et le Bénin. Dans le chapeau 4, les Comores, ou encore le Soudan.La cérémonie a lieu à Rabat, des légendes du foot continental seront présentes pour l'occasion. Aliou Cissé, Patrick Mboma, Gervinho. Ou encore le quadruple vainqueur de l'épreuve, l'un des plus grands portiers de l'histoire du continent, l'Égyptien Essam El Hadary. Côté artistique : RedOne, Hatim Ammor et Gims. Olivier Pron de RFI sur place pour suivre l'événement !Championnats européens : ils se sont distingués en inscrivant un triplé ! Dont un penalty, pour Kylian Mbappé avec les Merengues, qui l'ont emporté 3-0 sur le terrain de la lanterne rouge, les Bianquivioletas de Valladolid. - Si Justin Kluivert a encore marqué ce week-end avec Bournemouth, son compère Dango Ouattara a vu triple ! Inédit en Premier League pour le jeune ailier burkinabè. La victime : les «Garibaldis» de Nottingham Forest, écrasés 5 à 0 ! Le club du sud de l'Angleterre n'est qu'à un point de Newcastle et de Manchester City !Avec Hugo Moissonnier : Hervé Penot, Frank Simon et Naïm Moniolle. - Technique/réalisation : Alice Mesnard - Pierre Guérin.
Alexandre Le Mer accueille Guillaume Guenec, chargé de plaidoyer pour l'ONG Portes Ouvertes, qui vient présenter les résultats de l'index mondial de persécution des chrétiens. Un constat alarmant : 380 millions de chrétiens dans le monde font face à de hauts niveaux de persécution et de discrimination en raison de leur foi. Au fil de l'entretien, Guillaume Guenec brosse un tableau sombre de la situation, avec des épicentres de violence notamment en Afrique subsaharienne, au Moyen-Orient et en Asie. Le Nigeria, l'Inde et la Corée du Nord figurent parmi les pays les plus hostiles aux chrétiens. Dans ces régions, les églises sont interdites, les fidèles pris pour cible, parfois tués, violés ou déplacés de force. Les causes de ces persécutions sont multiples : radicalisation religieuse, conflits armés, nationalisme exacerbé. Et malgré les engagements internationaux en faveur de la liberté de culte, la communauté internationale peine encore à endiguer efficacement ce phénomène. Portes Ouvertes, présente sur le terrain, alerte et plaide pour que des actions concrètes soient menées pour protéger ces 380 millions de chrétiens persécutés à travers le mondeNotre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
« Le torchon brûle » entre les deux pays, constate le site Afrik.com : « Les relations déjà fragiles entre ces deux voisins ouest-africains s'enveniment davantage après les accusations portées par le Niger. Celui-ci reproche au Nigeria de servir de "base arrière" pour des actions visant à déstabiliser son gouvernement. » écrit le site. En clair : le Nigéria abriterait des bases françaises. Allégations fermement démenties par Abuja. Déjà, il y a dix jours, une attaque qui avait ciblé l'oléoduc Niger/Bénin avait mis le feu aux poudres. La télévision publique nigérienne avait alors pointé du doigt le Nigéria, dont les autorités ont démenti toute implication.Lundi matin, la presse nigérienne affirme que Niamey reste prudent. Le journal Tam Tam Info affirme avoir constaté « une présence massive des forces armées nigérianes sur l'axe Dosso-Maradi. Du matériel lourd a été déployé », selon un de leurs reporters, « pour faire face à toute éventualité ». Ce même journal s'inquiète de cette nouvelle escalade : « Les deux pays sont confrontés à de nombreux défis communs, notamment la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue. Une coopération étroite est donc essentielle pour assurer la sécurité et la stabilité dans la région », estime le journal.Mais Tam Tam Info prévient : « Il appartient au Nigeria de faire preuve de sa bonne foi en éloignant de son territoire les dirigeants de l'ancien régime déchu, soupçonnés par Niamey d'être derrière les actes de terrorisme contre le Niger en complicité avec la France. (…) Beaucoup de ces fonctionnaires ont même été déchus de leur nationalité nigériane », explique le journal, « et pourtant Abuja ferme les yeux sur leurs activités subversives ».Enfin Tam Tam info conseille le Nigéria : « On ne peut pas gagner la confiance d'un pays en entretenant des relations avec ses ennemis. »Retrait acté de l'Alliance des États du Sahel de la Cédéao"Un coup dur pour l'unité régionale et, par extension, pour l'unité africaine. », déplore le site d'information Maliweb. Dans une analyse, le site donne la parole à plusieurs points de vue. Dont celui compare les pays de l'Alliance des États du Sahel, soit le Mali, le Burkina Faso et le Niger, au Royaume-Uni dans l'Union européenne : « Malgré les avantages qu'offre l'Union européenne, la Grande-Bretagne a décidé en toute souveraineté de quitter l'UE, mais Londres continue toujours de collaborer avec 27 pays de l'Union. »La rédaction de MaliWeb avance que « les dirigeants de la Cédéao ont tout fait pour montrer à leurs homologues de l'AES que le divorce n'est pas inéluctable et que l'Alliance des États du Sahel peut exister au sein de la Cédéao. » Mais selon le journal, « observateurs, commentateurs et diplomates sont formels : il y a peu d'espoir de dialogue pour que le trio revienne sur cette décision de retrait ».La dernière base militaire en Afrique « si loin du Sahel »Dernier point d'ancrage militaire en Afrique, « si loin du Sahel », raille le journal Aujourd'hui au Faso dans un éditorial, où le titre se moque d'une phrase du président français Emmanuel Macron sur la base française : « Djibouti va se réinventer comme le point de projection pour des missions en Afrique », avait dit le président français. « Chiche ! », répond le journal qui ajoute que « de toute façon, à l'évidence, la France n'a pas le choix. Ses militaires ont été sommés de quitter de mauvaise grâce Mali-Burkina-Niger, et ont repris leurs sacs au dos pour un retrait au Tchad et au Sénégal ». Les 1 500 hommes à Djibouti sont un « lot de consolation » pour la France, pointe le journal.Le journal burkinabé analyse que « la France espère toujours une normalisation progressive des relations avec cette région constituée en partie de son ex-pré carré ». Elle « a pris conscience qu'avec ce Sahel, une mutation de paradigme s'impose ». Des signes encourageants si les vieilles habitudes néocolonialistes et de condescendance disparaissent.
« Le torchon brûle » entre les deux pays, constate le site Afrik.com : « Les relations déjà fragiles entre ces deux voisins ouest-africains s'enveniment davantage après les accusations portées par le Niger. Celui-ci reproche au Nigeria de servir de "base arrière" pour des actions visant à déstabiliser son gouvernement. » écrit le site. En clair : le Nigéria abriterait des bases françaises. Allégations fermement démenties par Abuja. Déjà, il y a dix jours, une attaque qui avait ciblé l'oléoduc Niger/Bénin avait mis le feu aux poudres. La télévision publique nigérienne avait alors pointé du doigt le Nigéria, dont les autorités ont démenti toute implication.Lundi matin, la presse nigérienne affirme que Niamey reste prudent. Le journal Tam Tam Info affirme avoir constaté « une présence massive des forces armées nigérianes sur l'axe Dosso-Maradi. Du matériel lourd a été déployé », selon un de leurs reporters, « pour faire face à toute éventualité ». Ce même journal s'inquiète de cette nouvelle escalade : « Les deux pays sont confrontés à de nombreux défis communs, notamment la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue. Une coopération étroite est donc essentielle pour assurer la sécurité et la stabilité dans la région », estime le journal.Mais Tam Tam Info prévient : « Il appartient au Nigeria de faire preuve de sa bonne foi en éloignant de son territoire les dirigeants de l'ancien régime déchu, soupçonnés par Niamey d'être derrière les actes de terrorisme contre le Niger en complicité avec la France. (…) Beaucoup de ces fonctionnaires ont même été déchus de leur nationalité nigériane », explique le journal, « et pourtant Abuja ferme les yeux sur leurs activités subversives ».Enfin Tam Tam info conseille le Nigéria : « On ne peut pas gagner la confiance d'un pays en entretenant des relations avec ses ennemis. »Retrait acté de l'Alliance des États du Sahel de la Cédéao"Un coup dur pour l'unité régionale et, par extension, pour l'unité africaine. », déplore le site d'information Maliweb. Dans une analyse, le site donne la parole à plusieurs points de vue. Dont celui compare les pays de l'Alliance des États du Sahel, soit le Mali, le Burkina Faso et le Niger, au Royaume-Uni dans l'Union européenne : « Malgré les avantages qu'offre l'Union européenne, la Grande-Bretagne a décidé en toute souveraineté de quitter l'UE, mais Londres continue toujours de collaborer avec 27 pays de l'Union. »La rédaction de MaliWeb avance que « les dirigeants de la Cédéao ont tout fait pour montrer à leurs homologues de l'AES que le divorce n'est pas inéluctable et que l'Alliance des États du Sahel peut exister au sein de la Cédéao. » Mais selon le journal, « observateurs, commentateurs et diplomates sont formels : il y a peu d'espoir de dialogue pour que le trio revienne sur cette décision de retrait ».La dernière base militaire en Afrique « si loin du Sahel »Dernier point d'ancrage militaire en Afrique, « si loin du Sahel », raille le journal Aujourd'hui au Faso dans un éditorial, où le titre se moque d'une phrase du président français Emmanuel Macron sur la base française : « Djibouti va se réinventer comme le point de projection pour des missions en Afrique », avait dit le président français. « Chiche ! », répond le journal qui ajoute que « de toute façon, à l'évidence, la France n'a pas le choix. Ses militaires ont été sommés de quitter de mauvaise grâce Mali-Burkina-Niger, et ont repris leurs sacs au dos pour un retrait au Tchad et au Sénégal ». Les 1 500 hommes à Djibouti sont un « lot de consolation » pour la France, pointe le journal.Le journal burkinabé analyse que « la France espère toujours une normalisation progressive des relations avec cette région constituée en partie de son ex-pré carré ». Elle « a pris conscience qu'avec ce Sahel, une mutation de paradigme s'impose ». Des signes encourageants si les vieilles habitudes néocolonialistes et de condescendance disparaissent.
« C'est une visite d'État inédite, la première en 24 ans, relève Jeune Afrique : le président nigérian Bola Tinubu est en France depuis hier soir. Il est évidemment tentant de voir derrière cette volonté de Paris de diversifier ses partenariats sur le continent une tentative de construire une nouvelle politique africaine sur les ruines du fiasco sahélien qui a vu la France expulsée du Mali (en 2022), puis du Burkina Faso (en 2023) et du Niger (fin 2023). Et une volonté de détourner l'attention de l'incessant bras de fer avec Alger. Mais sans doute serait-ce trop réducteur », estime le site panafricain. « Ce serait aussi méconnaître la chronologie. Dès son élection en 2017, le président français a entrepris de voyager hors de la zone d'influence traditionnelle française, au Nigeria (en 2018), en Éthiopie (en 2019) ou en Afrique du Sud (2021) ».Et le partenariat économique entre la France et le Nigeria est ancien, poursuit Jeune Afrique, « basé essentiellement sur les hydrocarbures », mais pas que… Il y a aussi la finance, avec l'ouverture de succursales de banques nigérianes à Paris et l'agrobusiness.Le « tournant nigérian » ne date pas d'hier…« Le Nigeria est déjà le premier partenaire commercial de la France en Afrique subsaharienne, précise Le Monde Afrique. Et près de 100 entreprises tricolores y sont implantées – elles n'étaient qu'une cinquantaine en 2010 –, employant un peu plus de 10 000 personnes. Les grands noms sont présents, pointe le journal : TotalEnergies, premier investisseur hexagonal avec des projets pétroliers et gaziers évalués à quelque 6 milliards de dollars pour les prochaines années, mais aussi l'armateur CMA CGM, le géant des cosmétiques L'Oréal, ou encore le groupe agroalimentaire Danone. (…) Le « tournant nigérian » a été esquissé très tôt par Emmanuel Macron, relève encore Le Monde Afrique. L'héritage, entre autres, d'une relation particulière que le président français entretient avec ce pays où il avait choisi d'effectuer son stage d'énarque, en 2002. Pour resserrer les liens, un conseil économique franco-nigérian a ainsi été lancé dès 2018, lors d'une visite du président français au Nigeria. Celui-ci compte les plus célèbres hommes d'affaires du pays, dont le magnat du ciment et des hydrocarbures Aliko Dangote (…) ».Jean-Noël Barrot au Tchad et en ÉthiopieÀ la Une également, une autre visite diplomatique, cette fois dans l'autre sens : la tournée sur le continent du ministre français des Affaires étrangères…« Jean-Noël Barrot entame une tournée clé (aujourd'hui) au Tchad et en Éthiopie, note le site Afrik.com. Cette visite aborde des enjeux majeurs : l'aide humanitaire, l'avenir militaire français en Afrique et la réforme des institutions internationales, notamment du Conseil de sécurité de l'ONU. (…) A Ndjamena, le ministre abordera un sujet épineux : l'avenir des bases militaires françaises au Tchad. (…) Paris souhaite réduire son empreinte militaire en Afrique tout en favorisant des partenariats plus équilibrés. Les discussions avec les autorités tchadiennes seront déterminantes pour établir une nouvelle feuille de route et répondre aux interrogations croissantes sur la pertinence de la présence française ».Et puis à Addis-Abeba, siège de l'Union africaine, relève Afrik.com, la visite de Jean-Noël Barrot mettra « en lumière une ambition majeure de la diplomatie française : promouvoir une réforme des institutions internationales, notamment du Conseil de sécurité de l'ONU. Paris soutient l'attribution de deux sièges permanents aux pays africains, une revendication de longue date de l'Union africaine ».Regagner le cœur des Africains…Commentaire du Pays au Burkina Faso : « pour avancer dans la défense de ses intérêts, la France doit changer son fusil d'épaule. Et c'est manifestement à cet exercice qu'elle s'essaie. Elle veut regagner le cœur des Africains en se faisant passer pour leur porte-voix mais aussi en réduisant son empreinte militaire permanente sur le continent. Il reste à savoir si cela suffira. (…) Cela dit, poursuit le quotidien ouagalais, l'Afrique se doit d'utiliser ce nouveau contexte pour exiger de l'ancienne puissance coloniale, à défaut qu'elle répare les erreurs commises, qu'elle s'engage dans un partenariat gagnant-gagnant. Car, ce dont le continent a véritablement besoin, estime Le Pays, ce n'est ni de compassion ni d'assistanat, mais d'une relation équilibrée où elle gagnerait toute sa place et pourrait disposer de ses richesses naturelles pour subvenir, de façon souveraine, à ses besoins ».
Avec Bola Tinubu, c'est le président de la première puissance économique du continent africain qui entame ce jeudi 28 novembre au matin une visite d'État en France. Mais les enjeux de ce déplacement ne sont pas seulement économiques. De quoi vont parler, aujourd'hui à Paris, Bola Tinubu et Emmanuel Macron ? Le professeur Jibrin Ibrahim a enseigné la science politique à l'université Ahmadu-Bello, à Zaria, au Nigeria. Aujourd'hui, il milite à Abuja au Center for Democracy and Development, le Centre pour la démocratie et le développement. En ligne de la capitale du Nigeria, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Jibrin Ibrahim, qu'est-ce qui est prioritaire pour le président Bola Tinubu dans cette visite à Paris ? Est-ce que c'est le volet politique ou le volet économique ? Jibrin Ibrahim : Je pense que tous les deux sont importants. Le volet politique est très important à cause de la crise au Sahel. Le Nigeria est opposé à l'arrivée des militaires au Niger, au Mali et au Burkina Faso et il veut que la démocratie revienne. Et je pense, dans un certain sens, que la France a le même intérêt. Donc, il y a beaucoup à discuter.L'année dernière, beaucoup de pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et la France ont souhaité l'appui du Nigeria pour une intervention militaire au Niger après le putsch du mois de juillet 2023. Pourquoi le président Bola Tinubu y a-t-il renoncé ? Je pense que c'était extrêmement difficile à le faire, parce que le peuple du Nigeria a montré qu'il ne voulait pas, parce qu'il y a une frontière de 1 500 kilomètres de long entre le Niger et le Nigeria et une guerre entre les deux pays frères serait vraiment un problème. Et les citoyens du Nigeria étaient opposés à cette intervention-là. Le président Tinubu voulait le faire, mais finalement, il a compris que ce n'était pas possible s'il voulait garder le soutien du peuple du Nigeria.Depuis le début de cette année, le Nigeria préside la Cédéao, mais cette organisation est amputée de trois de ses membres : le Niger, le Burkina Faso, le Mali. Quelle est la stratégie de votre pays pour éviter la rupture définitive avec ces pays ? Franchement, c'est une situation très difficile. Non seulement parce qu'il y a trois pays qui ont quitté l'organisation, mais parce qu'il y a encore le risque de contagion, que d'autres pays puissent aussi sortir à cause de problèmes fondamentaux. La Cédéao et le Nigeria insistent sur la démocratie. Il y a des présidents en Afrique de l'Ouest qui ne veulent plus de la démocratie. Et je pense qu'à ce moment-ci, chaque pays est en train de faire ses calculs, sur quel côté il va pencher.Et quels sont les pays qui pourraient quitter la Cédéao aujourd'hui ? On peut prendre le cas du Sénégal. Si le Président Macky Sall avait réussi à avoir son troisième mandat, il était probable qu'il quitte l'organisation. Il y a un pays comme le Togo, où la doctrine de la classe dirigeante est qu'une seule famille va rester maître de ce pays. Et si l'organisation insiste sur ces principes de démocratie, ce pays est prêt à considérer le fait de quitter l'organisation. Et je pense que c'est là où la Cédéao et le Nigeria doivent prendre une position. Est-ce qu'on va rester sur les principes et les pratiques démocratiques ? Dans ce cas-là, la Cédéao risque de perdre quelques membres. Ou faire un compromis sur cette question et garder tout le monde dans l'organisation ? C'est la question stratégique qui est posée.Il y a un rejet de la France dans une partie de la jeunesse d'Afrique de l'Ouest. Qu'en est-il au Nigeria ? Je pense que la France a vraiment un problème dans l'Afrique de l'Ouest tout entière, puisque la France est liée avec cette idée de néo-colonialisme.Et au Nigeria, qu'en est-il ? Est-ce que la France est l'objet de ce que les Anglais appellent un « french bashing », un « France dégage » ? Pas autant qu'au Sahel, par exemple. Mais du point de vue politique, beaucoup de gens pensent aussi que la France est trop liée à cette idée de contrôle de ses anciennes colonies et que la France a intérêt de changer sa tactique, sa méthode, si elle veut rester une amie des Africains de l'Ouest.Et à vos yeux, est ce qu'Emmanuel Macron est un président néo-colonialiste, comme ses prédécesseurs, ou est-ce que c'est un homme neuf ? Je pense qu'il a un langage qui est vraiment proche des néo-colonialistes et il a intérêt à repenser son langage et la manière dont il parle, souvent un peu de manière condescendante.
Au Nigeria, le gouvernement a approuvé la commercialisation de variétés OGM de maïs, niébé, coton et soja en janvier dernier, mais leur culture démarre timidement. La technologie transgénique est concédée sous licence libre de droits par Bayer (détenteur de Monsanto) à l'Institut de recherche agricole de l'Université de Zaria. Celle-ci vend des semences de maïs, conçues pour résister à la fois à la sécheresse et aux infestations d'insectes. Exemple sur la première récolte de maïs OGM d'un agriculteur à Suleja, dans le centre du Nigeria. De notre envoyé spécial à Suleja,Baba Yola observe ses ouvriers agricoles. C'est la récolte du maïs transgénique, semée en juin dernier par cet agriculteur. C'est la première fois que Baba Yola cultive des OGM. Il scrute chaque geste pour éviter les pertes. Car investir dans le transgénique coûte cher. « J'ai acheté 20 kg de maïs Tela pour 86 000 nairas, explique-t-il. Vingt kilos de semences traditionnelles, cela doit valoir entre 28 000 et 30 000 nairas. Je ne sais pas comment ils peuvent rendre abordable le maïs OGM pour que tous les agriculteurs puissent y avoir accès. Le maïs Tela est en vente même s'il est difficile à trouver. Si vous ne le commandez pas, vous ne l'obtiendrez pas à temps. »Pas de stratégie commerciale définieBaba Yola a acheté ses semences auprès de l'Institut de recherche agricole (IRA) de l'Université de Zaria, dans le centre nord du Nigeria. Créé en 1922, cet institut a notamment pour mandat l'amélioration génétique du maïs, du niébé, du sorgho ou encore du coton.« Cette année, nous commençons avec trois tonnes de maïs TELA, précise son directeur, le professeur Ado Yusuf, qui supervise en personne la distribution du maïs transgénique. D'autres semenciers privés enregistrés en reçoivent également et les vendent. Mais pour l'instant, de notre côté, il n'y a pas de stratégie commerciale définie. Les semences sont disponibles ici. Vous frappez à la porte de notre institut de recherche, nous vous distribuons les graines. Nous n'avons pas l'intention d'avoir de succursales dans tout le pays. »« Avec les OGM, les agriculteurs deviennent dépendants des distributeurs »Le Nigeria est l'un des sept pays africains impliqués dans le projet TELA Maize. Un partenariat public-privé, où la multinationale Bayer Cropscience (anciennement Monsanto) permet l'utilisation gratuite de sa technologie transgénique.Mais des voix s'inquiètent de la commercialisation des OGM au Nigeria. « Avec les OGM, les agriculteurs deviennent dépendants des distributeurs, des fabricants de semences ou des sociétés de biotechnologie, année après année, pour obtenir des semences, s'inquiète Joyce Brown, d'une Fondation intitulée Health of Mother Earth Foundation (HOMEF). Parce que la plupart de ces semences transgéniques sont conçues pour ne pas bien produire après la première saison de plantation. L'objectif étant de faire du profit, pas nécessairement de lutter contre la faim ou l'insécurité alimentaire. »De son côté, Baba Yola se dit prêt à racheter des semences transgéniques pour l'an prochain. Il a subi moins de pertes que d'habitude, mais la céréale, destinée à l'alimentation humaine, n'a pas tout à fait le même goût, alors il se prononcera en fonction des résultats des ventes de son maïs.
« Musa et Moussa » se sont rencontrés, comme l'écrit Wakat Séra. Le chef d'état-major de l'armée nigériane, le général Christopher Musa, s'est rendu à Niamey, mercredi 27 août, pour échanger avec son homologue nigérien, le général Moussa Salaou Barmou. Les deux pays ont annoncé leur volonté de reprendre leur coopération militaire pour lutter contre l'insécurité dans la région. C'est une avancée, puisqu'il y a seulement un peu plus d'un an, comme le rappelle Wakat Séra, « le Nigérian comptait se rendre au Niger, mais le canon en l'air, à la tête d'une force armée ouest-africaine, qui aurait eu pour mission de rétablir dans ses fonctions le président Mohamed Bazoum », juste après le coup d'État de juillet 2023. Finalement, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest n'a pas mis sa menace à exécution. Un plus tard, « après le coup de froid, c'est donc le dégel » entre Abuja et Niamey, note L'Observateur Paalga. Le quotidien burkinabé estime que « la real politique est sans doute passée par là », puisque « les deux pays partagent 1400 kilomètres de frontière commune et ne peuvent pas se payer le luxe de se fâcher indéfiniment ».« Une nouvelle page s'est certainement ouverte », confirme Le Pays, qui pense que ce rapprochement « pourrait s'avérer payant dans la lutte contre les groupes armés terroristes ». Le média burkinabé espère que cette « réconciliation » ouvrira la voie à une autre : celle entre le Niger et le Bénin, qui sont également brouillés depuis le coup d'État à Niamey. En ce qui concerne le Nigeria, la prochaine étape sera la visite que le général Barmou a acceptée à Abuja.C'était il y a un : le coup d'État au Gabon Le Gabon célèbre « la Journée de la Libération », titre L'Union. Le quotidien gabonais dresse la liste des événements prévus ce vendredi 30 août, notamment une parade militaire et un concert populaire. Un an après le coup d'État qui a renversé Ali Bongo, le nouvel homme fort du pays, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, « fait désormais partie des dirigeants fréquentables » sur la scène internationale, selon L'Union. Et ce, grâce au « caractère paisible de la transition gabonaise », estime le quotidien national, et « à une gestion diplomatique habile ».C'est sans nul doute, ajoute Le Pays, « parce que la communauté internationale, excédée par les trucages électoraux au Gabon, gardait toujours en mémoire le souvenir de la crise électorale de 2016 ». Mais un an plus tard, le journal burkinabé s'interroge : « Le Gabon post-Bongo se porte-t-il mieux ? ». Il y a des « signaux positifs », écrit Le Pays, notamment dans le domaine social avec « le rétablissement des bourses des élèves et étudiants, et le paiement des pensions des retraités ». « Mais l'on peut bien se demander, ajoute Le Pays, si ces mesures ne sont pas destinées à appâter les Gabonais pour les faire mordre à l'hameçon. » Autrement dit, le quotidien burkinabé émet des doutes sur la transition du pouvoir, et rappelle que plusieurs voix ont déjà demandé au général Oligui Nguema de « troquer le treillis contre le costume », à l'issue de la période transitoire.Le Premier ministre espagnol a terminé sa tournée en Afrique de l'OuestPedro Sanchez a conclu sa tournée de trois jours en Mauritanie, en Gambie et au Sénégal, pour parler de la coopération sur le contrôle de la migration irrégulière en direction des îles Canaries. Ce jeudi 29 août, le Premier ministre espagnol a rencontré Bassirou Diomaye Faye, le président sénégalais. Ils ont annoncé, selon Africanews, « la signature d'un "protocole d'accord" en faveur d'une migration dite "circulaire" ». Ce nouvel accord doit renforcer les règles déjà mises en place entre les deux pays, pour cadrer les entrées régulières sur le sol espagnol en fonction des besoins de main d'œuvre. Pedro Sanchez a d'ailleurs signé des accords similaires avec la Mauritanie et la Gambie. D'après le ministère espagnol de l'Intérieur, plus de 22 000 personnes ont débarqué sur les côtes espagnoles depuis janvier, soit plus du double du nombre d'arrivées irrégulières au cours de la même période, l'an dernier.
« Musa et Moussa » se sont rencontrés, comme l'écrit Wakat Séra. Le chef d'état-major de l'armée nigériane, le général Christopher Musa, s'est rendu à Niamey, mercredi 27 août, pour échanger avec son homologue nigérien, le général Moussa Salaou Barmou. Les deux pays ont annoncé leur volonté de reprendre leur coopération militaire pour lutter contre l'insécurité dans la région. C'est une avancée, puisqu'il y a seulement un peu plus d'un an, comme le rappelle Wakat Séra, « le Nigérian comptait se rendre au Niger, mais le canon en l'air, à la tête d'une force armée ouest-africaine, qui aurait eu pour mission de rétablir dans ses fonctions le président Mohamed Bazoum », juste après le coup d'État de juillet 2023. Finalement, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest n'a pas mis sa menace à exécution. Un plus tard, « après le coup de froid, c'est donc le dégel » entre Abuja et Niamey, note L'Observateur Paalga. Le quotidien burkinabé estime que « la real politique est sans doute passée par là », puisque « les deux pays partagent 1400 kilomètres de frontière commune et ne peuvent pas se payer le luxe de se fâcher indéfiniment ».« Une nouvelle page s'est certainement ouverte », confirme Le Pays, qui pense que ce rapprochement « pourrait s'avérer payant dans la lutte contre les groupes armés terroristes ». Le média burkinabé espère que cette « réconciliation » ouvrira la voie à une autre : celle entre le Niger et le Bénin, qui sont également brouillés depuis le coup d'État à Niamey. En ce qui concerne le Nigeria, la prochaine étape sera la visite que le général Barmou a acceptée à Abuja.C'était il y a un : le coup d'État au Gabon Le Gabon célèbre « la Journée de la Libération », titre L'Union. Le quotidien gabonais dresse la liste des événements prévus ce vendredi 30 août, notamment une parade militaire et un concert populaire. Un an après le coup d'État qui a renversé Ali Bongo, le nouvel homme fort du pays, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, « fait désormais partie des dirigeants fréquentables » sur la scène internationale, selon L'Union. Et ce, grâce au « caractère paisible de la transition gabonaise », estime le quotidien national, et « à une gestion diplomatique habile ».C'est sans nul doute, ajoute Le Pays, « parce que la communauté internationale, excédée par les trucages électoraux au Gabon, gardait toujours en mémoire le souvenir de la crise électorale de 2016 ». Mais un an plus tard, le journal burkinabé s'interroge : « Le Gabon post-Bongo se porte-t-il mieux ? ». Il y a des « signaux positifs », écrit Le Pays, notamment dans le domaine social avec « le rétablissement des bourses des élèves et étudiants, et le paiement des pensions des retraités ». « Mais l'on peut bien se demander, ajoute Le Pays, si ces mesures ne sont pas destinées à appâter les Gabonais pour les faire mordre à l'hameçon. » Autrement dit, le quotidien burkinabé émet des doutes sur la transition du pouvoir, et rappelle que plusieurs voix ont déjà demandé au général Oligui Nguema de « troquer le treillis contre le costume », à l'issue de la période transitoire.Le Premier ministre espagnol a terminé sa tournée en Afrique de l'OuestPedro Sanchez a conclu sa tournée de trois jours en Mauritanie, en Gambie et au Sénégal, pour parler de la coopération sur le contrôle de la migration irrégulière en direction des îles Canaries. Ce jeudi 29 août, le Premier ministre espagnol a rencontré Bassirou Diomaye Faye, le président sénégalais. Ils ont annoncé, selon Africanews, « la signature d'un "protocole d'accord" en faveur d'une migration dite "circulaire" ». Ce nouvel accord doit renforcer les règles déjà mises en place entre les deux pays, pour cadrer les entrées régulières sur le sol espagnol en fonction des besoins de main d'œuvre. Pedro Sanchez a d'ailleurs signé des accords similaires avec la Mauritanie et la Gambie. D'après le ministère espagnol de l'Intérieur, plus de 22 000 personnes ont débarqué sur les côtes espagnoles depuis janvier, soit plus du double du nombre d'arrivées irrégulières au cours de la même période, l'an dernier.
Dans un match disputé à Abidjan, les Guépards ont renversé les Super Eagles pour s'imposer 2-1. La sélection de Gernot Rohr pointe provisoirement seule à la 1e place du groupe C après 4 journées.
13 mai 2024 - Marc-Antoine Pérouse de Montclos, politologue et directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Modération: Nadia Enesco, responsable pédagogique de l'iReMMO. Retrouvez la vidéo: https://youtu.be/GXvqL0D_tbs Suivez nos évènements sur les réseaux sociaux YouTube : @upiremmo Facebook : @institutiremmo X-Twitter : @IiReMMO Instagram : @institutiremmo LinkedIn : @Institut iReMMO Soutenez notre chaîne Lilo : @iremmo HelloAsso : @iremmo
Les plus grosses réserves de pétrole du continent africain se trouvent en Libye. Après des années de crise, le secteur des hydrocarbures y retrouve des couleurs : le pays a détrôné le Nigeria pour devenir le premier producteur de brut africain. Près de 50 milliards de barils de pétrole se cachent dans le sous-sol libyen, faisant du pays la dixième réserve d'or noir au monde. Historiquement, la Libye est un gros producteur de pétrole. Avant la guerre civile de 2011, Tripoli produisait plus d'1,5 million de barils de brut par jour.Mais avec les différentes crises qui ont secoué le pays, le secteur des hydrocarbures, qui représente pourtant la quasi-totalité des revenus fiscaux du pays, a souffert. La production était même passée sous la barre du million de barils quotidiens, d'autant que le contexte sécuritaire a freiné les investissements et fait fuir plusieurs groupes pétroliers étrangers.Depuis, le temps a passé et le secteur pétrolier retrouve des couleurs. Dans son dernier rapport, l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) estime la production libyenne à 1,24 million de barils par jour sur le mois de mars 2024. Pour un petit millier de barils, la Libye détrône donc le Nigeria et (re)devient le premier producteur de brut du continent.Des problèmes structurels au Nigeria C'est l'aboutissement de plusieurs années d'efforts, de la part du gouvernement libyen, pour augmenter l'extraction de pétrole. Il a fallu faire revenir les grandes entreprises d'hydrocarbures.En décembre 2022, la compagnie nationale libyenne avait appelé les sociétés pétrolières étrangères à lever l'état de force majeure en raison de « l'amélioration de la situation sécuritaire ». L'Italien ENI, ou le britannique BP, ont depuis fait leur retour. En novembre dernier, c'était au tour de la Sonatrach, la compagnie nationale algérienne, d'annoncer exploiter à nouveau du pétrole en Libye.Si l'industrie pétrolière est en bonne santé dans ce pays, au Nigeria, la situation est plus compliquée. Selon l'Opep, la production a baissé d'un peu plus de 5% au mois de mars. Insécurité, corruption... les problèmes structurels s'accumulent pour le Nigeria, qui doit ainsi céder sa première place.
durée : 00:03:02 - Un monde d'avance - Le Nigeria est confronté à une résurgence de la fièvre Lassa, qui a provoqué récemment 20 décès en une semaine. Cette fièvre hémorragique virale, peu connue, sévit depuis des années dans l'Afrique de l'Ouest. Un projet de recherche devrait accélérer ses efforts pour trouver un traitement.
Le casting africain du tournoi de foot féminin des Jeux Olympiques est désormais connu, Nigeria et Zambie sont les deux qualifiés. Les Nigérianes ont éliminé l'Afrique du Sud et les Zambiennes sont venues à bout des Marocaines.
Ukraine, une économie en guerreL'Ukraine est entrée le 24 février dans sa troisième année de guerre. Un conflit au lourd bilan humain mais aussi économique : après l'effondrement des premiers mois, le pays a renoué avec la croissance en 2023, mais en 2024 le Produit intérieur brut sera, selon les estimations de 25% inférieur à ce qu'il était avant-guerre. Entre les soldats sur le front et l'exil de six millions de personnes, le pays fait face à des difficultés de main d'œuvre. Mais beaucoup sont aussi restés, résistent en travaillant. Entreprises et salariés se sont adaptés.(Avec Jad El Khoury, Andrii Kolesnyk et Kyrylo Tiulieniev).Un Grand reportage de Nathanaël Vittrant qui s'entretient avec Patrick Adam. Le Nigeria face à la crise économiqueUne monnaie qui s'effondre et une inflation qui monte en flèche. Quand Bola Ahmed Tinubu est investi nouveau président en mai 2023, il annonce des mesures-choc pour l'économie : levée d'une partie des subventions sur l'essence, qui grevaient sévèrement le budget de l'État et retour à un taux de change flottant pour le Naira, la devise nationale, dont la valeur était jusque-là garantie par la puissante Banque Centrale. du Nigeria (CBN). Mais ces réformes n'ont pas eu les effets escomptés. Pour la population nigériane comme pour les investisseurs, les temps sont durs. Un Grand reportage de Liza Fabbian qui s'entretient avec Patrick Adam.
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur des manifestations à cuba, sur le financement européen de l'aide militaire à Ukraine et sur l'apaisement des relations entre l'Australie et la Chine. Cuba : la colère des habitants contre les pénuries A Cuba, la population a massivement manifesté contre les pénuries de courant et de nourriture. Comment expliquer cette crise alimentaire ? Quelles mesures les autorités cubaines mettent-elles en place pour répondre à ces protestations ? Avec Marine de la Moissonnière, journaliste au service International de RFI. Guerre en Ukraine : l'UE peut-elle utiliser les intérêts des avoirs russes gelés ? L'Union européenne envisage d'utiliser les intérêts des avoirs russes gelés afin de financer leur aide militaire à l'Ukraine. L'Union Européenne a-t-elle le droit d'utiliser ces revenus ? Comment ont réagi les autorités russes ?Avec Pierre Benazet, correspondant de RFI à Bruxelles. Niger : réouverture de la frontière avec le Nigeria Après plus de sept mois de fermeture à la suite du coup d'Etat de juillet 2023, le Niger a décidé de rouvrir sa frontière avec le Nigéria. Pourquoi cette décision alors que la frontière entre le Bénin et le Niger reste close ? La réouverture de cette frontière est-elle un signe d'apaisement des relations entre le Niger et la Cédéao ? Avec Seidik Abba, journaliste, président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES), auteur de Crise interne au conseil militaire suprême du Niger, aux éditions de L'Harmattan. Chine/Australie : vers un apaisement des relations ? Après des années de tensions et de représailles économiques, la Chine et l'Australie présentent des premiers signes d'apaisement alors que le ministre des Affaires étrangères chinois a rencontré son homologue à Canberra. Comment expliquer cette accalmie entre les deux pays ? Existe-t-il encore des points de discorde ? Avec Stéphane Lagarde, correspondant permanent à Pékin.
Une monnaie qui s'effondre et une inflation qui monte en flèche. Quand Bola Ahmed Tinubu est investi nouveau président en mai 2023, il annonce des mesures-choc pour l'économie : levée d'une partie des subventions sur l'essence, qui grevaient sévèrement le budget de l'État et retour à un taux de change flottant pour le Naira, la devise nationale, dont la valeur était jusque-là garantie par la puissante Banque Centrale. du Nigeria (CBN). Mais ces réformes n'ont pas eu les effets escomptés. Pour la population nigériane comme pour les investisseurs, les temps sont durs. « Le Nigeria face à la crise économique », un Grand reportage de Liza Fabbian.
Au Nigeria la crise économique fait fuir les entreprises étrangères. L'exode des multinationales a commencé en 2023. Leur départ aggrave les difficultés de la deuxième économie du continent. Le départ de l'Américain Procter and Gamble annoncé en décembre 2023 a tiré la sonnette d'alarme. La compagnie américaine arrivée il y a cinq ans au Nigeria a beaucoup investi sur un marché estimé à 50 millions de dollars. Mais le chaos économique a empiré depuis l'arrivée au pouvoir de Bola Tinubu en mai dernier et cette descente aux enfers généralisée a fini par user la patience des multinationales. Ce n'est pas la première multinationale à fuir le plus grand marché africain. Dans le secteur de la pharmacie, c'est une hécatombe, le Britannique GSK, l'Allemand Bayer et le Français Sanofi ont aussi quitté le Nigeria. Plusieurs grandes compagnies pétrolières se sont retirées également, c'est le cas entre autres de la norvégienne Equinor et de l'italienne Eni.La demande plombée par l'inflationLa plupart de ces entreprises souffrent depuis de longues années des plaies bien identifiées du Nigeria, comme la corruption, les problèmes récurrents de logistique et d'approvisionnement en électricité, mais avec la crise économique qui a explosé ces derniers mois – on parle de la pire crise depuis une génération—, ce marché si prometteur s'est brutalement contracté. Avec une inflation à 30% et un salaire minimum inchangé depuis 2019, les ménages concentrent leurs achats sur l'essentiel, les transports et la nourriture. La fin des subventions sur le carburant décidé par le président Tinubu au lendemain de son élection a été saluée comme une décision courageuse, mais faute d'accompagnement, elle a fait flamber tous les prix et a appauvri considérablement la population.À lire aussiLa dérive de l'économie nigérianeUne libéralisation des changes douloureuse pour les entreprises étrangèresAutre décision lourde de conséquences du président Tinubu : la libéralisation du marché des changes. Depuis juin, la Banque centrale laisse filer le naira. Une cure d'assainissement nécessaire, mais que les ménages et les entreprises paient au prix fort. En mai dernier, 10 000 nairas valaient 22 dollars, ce n'est plus que six dollars et 40 cents aujourd'hui. L'effondrement du naira couplé à la pénurie de dollars mettent les comptes des entreprises étrangères dans le rouge. Nestlé, la multinationale suisse de l'agroalimentaire présente au Nigeria depuis l'indépendance, a subi des pertes de 70 millions de dollars en 2023. Le géant sud-africain des télécom MTN essuie également des pertes de changes colossales.À lire aussiNigeria: les mesures de limitation de retrait d'argent liquide entrent en vigueurLes investissements directs étrangers en chute libreCe malaise général refroidit les investisseurs étrangers. Selon le Bureau nigérian des statistiques, les investissements étrangers directs sont passés de 1 milliard et 150 millions de dollars au troisième trimestre 2022 à 654 millions de dollars un an plus tard. Un déclin de 45% au moment où ces capitaux étrangers sont plus indispensables que jamais pour créer de la croissance et de l'emploi. Attirer les investisseurs est l'une des priorités du président Tinubu. Il reste d'ailleurs confiant, annonçant il y a quelques jours avoir récolté des engagements à hauteur de 30 milliards de dollars. Des promesses faites notamment par des pays du golfe qui tardent à se matérialiser.
durée : 00:06:03 - La Revue de presse internationale - par : Aurore Richard - Le prix des denrées alimentaires flambe au Nigeria. Pour soutenir les plus démunis, le Sénat propose au gouvernement de mettre en place, provisoirement, un nouveau dispositif : des bons alimentaires.
C'est l'épilogue de cette CAN 2023 ! Le Nigeria affronte le pays hôte, la Côte d'Ivoire, en finale de la Coupe d'Afrique des nations 2023. Au terme d'un parcours miraculeux, les Eléphants ont l'opportunité de soulever le trophée ultime face à leur public. Comment définir cette épopée ?
durée : 00:06:06 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Sport et enjeux hors des stades : le Nigeria vit comme une revanche sa victoire face à l'Afrique du Sud en demi-finale de foot de la CAN, alors que des milices sud-africaines attaquent des migrants nigérians. Des autochtones américains dénoncent des noms racistes dans le foot avant le Super bowl.
Ce jeudi au sommaire de Radio Foot en direct à 16h10TU (17h10 Paris) : CAN 2024. Interviews, reportages et décryptages. La Côte d'Ivoire tient sa finale ! Les Éléphants mettent à terre les Léopards de RDC (1-0) grâce au premier but dans cette compétition de Sebastien Haller. Retour sur un succès qui offre au pays hôte l'opportunité de décrocher un titre inespéré avec Christophe Jousset et Antoine Grognet sur place. - Les Super Eagles au bout de la nuit !Le Nigeria a dû attendre la séance des tirs au but pour se débarrasser des coriaces Sud-Africains (1-1 et 4 t-a-b 2) d'Hugo Broos dans un duel devenu fou. Focus !- Finale : Nigeria vs Côte d'Ivoire, la plus belle des affiches ?Après s'être affrontés en phase de poules, ces deux ténors du continent se retrouveront dimanche (11 février 2024) à Ebimpé. Le Nigeria pour décrocher un quatrième titre, le pays hôte pour un troisième en entérinant au passage l'un des plus beaux come-back dans une compétition. Show Must Go One.Pour en débattre autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Chérif Ghemmour, Naïm Moniolle et Saïd Amdaa — David Fintzel — Technique/Réalisation : Diego Tenorio.
Ce jeudi au sommaire de Radio Foot en direct à 16h10TU (17h10 Paris) : CAN 2024. Interviews, reportages et décryptages. La Côte d'Ivoire tient sa finale ! Les Éléphants mettent à terre les Léopards de RDC (1-0) grâce au premier but dans cette compétition de Sebastien Haller. Retour sur un succès qui offre au pays hôte l'opportunité de décrocher un titre inespéré avec Christophe Jousset et Antoine Grognet sur place. - Les Super Eagles au bout de la nuit !Le Nigeria a dû attendre la séance des tirs au but pour se débarrasser des coriaces Sud-Africains (1-1 et 4 t-a-b 2) d'Hugo Broos dans un duel devenu fou. Focus !- Finale : Nigeria vs Côte d'Ivoire, la plus belle des affiches ?Après s'être affrontés en phase de poules, ces deux ténors du continent se retrouveront dimanche (11 février 2024) à Ebimpé. Le Nigeria pour décrocher un quatrième titre, le pays hôte pour un troisième en entérinant au passage l'un des plus beaux come-back dans une compétition. Show Must Go One.Pour en débattre autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Chérif Ghemmour, Naïm Moniolle et Saïd Amdaa — David Fintzel — Technique/Réalisation : Diego Tenorio.
Miraculée de la phase de groupes, la Côte d'Ivoire est en demi-finale de la CAN. Les Éléphants parviendront-ils à dominer les Léopards de la RDC ? Le Nigeria, également dans le dernier carré face à l'Afrique du Sud, est-il le nouveau favori du tournoi ? RFI vous donne la parole ce mercredi à 8h10 TU, à quelques heures des demi-finales.
Ce mardi au sommaire de Radio Foot en direct à 16h10TU (17h10 Paris) : CAN 2024, demi-finales J-1. - Le Nigeria sans Osimhen ? Douleur abdominale pour l'homme masqué. Les Super Eagles retiennent leur souffle ! ; - RDC, la belle surprise ! Les Léopards peuvent-ils rêver en grand ? Forces et faiblesses avec Antoine Grognet sur place. - CAN 2025 au Maroc : Le Calendrier dévoilé ! La compétition se disputera l'été. Bonne nouvelle pour qui ?- Liverpool, chute à l'Emirates ! Après l'annonce par Klopp de son départ la saison prochaine. Les Reds sont-ils entrés en zone de turbulence.Pour en débattre autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Salim Baungally, Salim Layouni et Chérif Ghemmour — David Fintzel - Technique/Réalisation : Diego Tenorio.
Ce mardi au sommaire de Radio Foot en direct à 16h10TU (17h10 Paris) : CAN 2024, demi-finales J-1. - Le Nigeria sans Osimhen ? Douleur abdominale pour l'homme masqué. Les Super Eagles retiennent leur souffle ! ; - RDC, la belle surprise ! Les Léopards peuvent-ils rêver en grand ? Forces et faiblesses avec Antoine Grognet sur place. - CAN 2025 au Maroc : Le Calendrier dévoilé ! La compétition se disputera l'été. Bonne nouvelle pour qui ?- Liverpool, chute à l'Emirates ! Après l'annonce par Klopp de son départ la saison prochaine. Les Reds sont-ils entrés en zone de turbulence.Pour en débattre autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Salim Baungally, Salim Layouni et Chérif Ghemmour — David Fintzel - Technique/Réalisation : Diego Tenorio.
On connait le tableau final de cette CAN 2023, place à la preview des quarts dans le WFC. Quel est le choc de ce tour ? Quelle rencontre est la plus indécise ? Quelle sera la surprise et quel joueur attendez-vous au tournant ? Réponses des chroniqueurs dans l'émission. On en profite pour faire des projections sur ce tableau final : les pronostics ont-ils changé ? Le Nigeria est-il le nouveau favori de la compétition ?
Le footballeur nigérian Victor Osimhen, l'un des meilleurs attaquants du monde, qui a été sacré par la Confédération africaine de football joueur africain de l'année 2023, se trouve actuellement à la CAN dont il est l'une des grandes stars. C'est là que RFI a pu lui remettre enfin le prix Marc-Vivien Foé décerné au meilleur joueur africain de Ligue 1, qu'il avait gagné en 2020 à la fin d'une saison écourtée par le Covid. Il répond aux questions de Christophe Jousset. RFI : Comment vous sentez-vous avec ce trophée, ce prix Marc-Vivien Foé entre les mains ? Victor Osimhen : Ça fait du bien. Cela signifie beaucoup pour moi. Je me souviens d'avoir remporté ce prix, mais je n'avais pas pu recevoir le trophée. Je vous remercie d'être venus jusqu'ici pour me le remettre. Je veux adresser un merci tout particulier à mon ancien club, Lille, pour son soutien et son amour. Je pense aussi à mes anciens coéquipiers lillois qui m'ont aidé à obtenir cette récompense historique. Je suis heureux et cela me donne une grande motivation pour continuer à avancer dans ma carrière. Meilleur joueur de Ligue 1 en 2020 et trois ans plus tard, le trophée de la CAF de meilleur joueur africain, vos progrès ont été rapides. Vous vous attendiez à aller aussi vite ? Oui, je pense que tout ce qui m'arrive est bon. Je pense que je l'ai mérité. J'ai vécu beaucoup d'échecs, beaucoup de déceptions. Beaucoup de gens m'ont laissé de côté, pensant que je ne pourrais jamais réaliser quelque chose de plus grand et devenir le footballeur africain de l'année. Mais pour moi, c'est du travail et de la cohérence, car je donne vraiment tout : de la sueur, du sang et des larmes, pour réaliser mes rêves. Et s'imposer, c'est un énorme défi pour moi. Je ne peux pas mentir. Ce n'est que le début. C'est seulement une motivation pour continuer à avancer. Et je sais que j'ai vraiment tellement de choses à accomplir. C'est votre première véritable CAN avec le Nigeria – vous avez joué seulement 45 minutes en 2019 -, qu'est-ce que ça fait de jouer et de jouer les premiers rôles ? Ça fait du bien. En 2019, Odion Ighalo était l'attaquant titulaire et c'était important pour moi de pouvoir le regarder et acquérir une certaine expérience. Il me motive. C'est un grand frère pour moi. En 2019, quand j'ai eu ces 45 minutes, ce n'était pas vraiment les bonnes 45 minutes parce que j'étais assez nerveux. C'était la première fois que je jouais dans une compétition comme ça. Mais bien sûr, au fil du temps, j'ai grandi, je me suis amélioré. J'ai eu cette confiance et pour moi, venir ici maintenant en tant qu'attaquant numéro un, et représenter mon pays, c'est un grand honneur. Je suis prêt. Peu importe ce que les gens disent, je m'en fiche. Moi, je suis concentré, avec l'objectif d'aider l'équipe à remporter la CAN. Nous avons encore un long chemin à parcourir. Je suis vraiment prêt à tout donner. Vous avez battu la Côte d'Ivoire jeudi à Abidjan, c'est le vrai départ du Nigeria dans cette compétition ? Oui, bien sûr, nous avons encore eu un match nul décevant contre la Guinée-équatoriale lors du premier match. On aurait mérité de gagner... Nous avons raté beaucoup d'occasions. Mais ensuite, nous avons battu le pays-hôte. Nous devons continuer. On a un grand respect pour l'équipe ivoirienne, car ils ont beaucoup de joueurs de qualité, capables de leur faire gagner les matches. Mais bien sûr, nous étions déterminés. Je pense que c'était l'un des meilleurs matchs que mes coéquipiers et moi avons jamais joué depuis que je suis arrivé chez les Super Eagles. On a pu voir la passion et la détermination qui étaient les nôtres. Je pense donc que nous méritons la victoire et que nous continuerons à partir de là. Jeudi, vous avez croisé Didier Drogba au stade, vous lui avez dit Yako (un terme pour affirmer sa compassion en Côte d'Ivoire, dire que l'on est désolé, Ndlr) ? (Il rit) Je ne savais même pas qu'il était derrière moi. En fait, c'était avant le match, j'étais prêt à sortir pour l'échauffement et puis j'ai senti quelqu'un me taper dans le dos. Et quand je me suis retourné, j'ai vu que c'était lui. Pour moi, c'était un grand moment. C'était court, mais c'était vraiment un grand moment. C'est quelque chose que je chérirai pour le reste de ma vie, car je voulais rencontrer Didier Drogba depuis que je suis enfant. Et je ne peux pas mentir, j'avais la chair de poule. C'est une grande inspiration pour moi, une grande icône. Et ce qu'il a fait pour le football, l'espoir qu'il a donné aux enfants africains de devenir footballeurs professionnels est vraiment incroyable. C'est vraiment la plus grande légende d'Afrique ! Vous faisiez partie de ces enfants qui regardaient Drogba comme une idole ? Ouais, bien sûr, en grandissant, j'avais ce type qui me disait : j'ai joué avec Didier Drogba, puis il m'appelait chez lui et me montrait ses vidéos sur YouTube et tout ça. Et ça m'a inspiré parce que Drogba et moi, on joue un peu de la même manière, avec presque les mêmes qualités. Je regarde encore des vidéos sur YouTube pour analyser sa manière de jouer et rajouter quelque chose de lui dans mon jeu. Je pense qu'il m'a aidé à devenir le joueur que je suis. Je lui dois une partie de mon succès parce qu'il m'a inspiré et je ne dis pas ça à la légère, il m'inspire vraiment… Il vous reste à jouer contre la Guinée-Bissau au premier tour, c'est assez simple pour les Super Eagles ? La Guinée-Bissau n'a rien d'un adversaire facile, croyez-moi. On les a affrontés en éliminatoires de la CAN, ils sont venus à Abuja pour gagner, et ils l'ont fait. Quand on s'est déplacé chez eux, on a gagné sur un penalty et ils nous avaient posé des problèmes. Ils avaient raté beaucoup d'occasions. C'est une équipe qui ne doit pas être sous-estimée. Aucune équipe ne doit l'être. Regardez ce que fait la Guinée-équatoriale, ce que la Namibie a réussi. Quand vous affrontez ce genre d'équipes, il faut sortir le grand jeu, il faut être fort, et se battre pour gagner. Je pense que le match sera comme celui contre la Guinée-équatoriale ou la Côte d'Ivoire. On sait qu'ils peuvent nous faire mal si on les laisse jouer. Vous diriez que le Nigeria est là pour gagner la CAN maintenant ? Bien sûr ! Comme toutes les autres nations. On est venus pour gagner depuis que le coach nous a présenté son plan. Il a considéré que la CAN devait être un objectif parce qu'on a la qualité nécessaire. On n'a joué que deux matches, il en reste cinq donc ça ne sera pas facile. La route sera longue, mais on est déterminés à gagner. Le Nigeria, ce n'est pas seulement des attaquants ? Bien sûr que non ! On a plein de milieux créatifs, notre gardien aussi est très bon et on a une excellente équipe. Alors maintenant qu'on a de bonnes bases, qu'on a battu le pays organisateur, ce qui est une sacrée performance, je pense qu'on va continuer d'aller de l'avant. ► Liens :• CAN 2024• calendrier et résultats• les six groupes de la CAN
Radio Foot ce mercredi 16h10 et 21h10 T.U. avec les dames à l'honneur aujourd'hui. - CAN féminine : à l'issue des barrages, 12 équipes qualifiées pour la 15è édition l'été prochain (2024). Les Banyana Banyana, qui ont écarté le Burkina Faso en barrages, remettront leur titre en jeu. De retour après une longue absence : les Tanzaniennes, les Léopards Dames, qui ont inversé la vapeur et écarté les Équato-Guinéennes. Autre retour, celui des Ghanéennes. Le Nigeria, qui a éliminé le Cap-Vert, fera-t-il mieux qu'en 2022 ? - Qualification aisée des Sénégalaises, des Maliennes, et des Zambiennes, qui ont inscrit 12 buts aux Angolaises en 2 rencontres. Autres nations qualifiées avec la manière, l'Algérie et la Tunisie, qui se rendront au Maroc, pays organisateur. Ligue des nations : le tableau de la phase finale à 4 est connu. L'Espagne et la France étaient déjà en ½ avant l'ultime journée. Où en sont les Bleues ? Tout n'a pas été parfait hier (5 décembre 2023) face au Portugal, de l'aveu même de leur sélectionneur. Le nul des Allemandes au Pays de Galles permet aux vice-championnes d'Europe de rejoindre le tournoi final de février prochain (2024). Les Néerlandaises y seront aussi. Le festival de Damaris Egurolla en fin de match face à la Belgique, permet aux Oranges de passer d'un cheveu devant les vice-championnes du monde anglaises, qui n'iront pas non plus aux J.O.Premier League, nouvelle pluie de buts ! 38 avaient été inscrits le week-end dernier, l'entame de la 15è journée est prometteuse ! Elle a vu les Gunners sortir vainqueurs de Luton au bout des arrêts de jeu, tandis que les coéquipiers de Pelly Ruddock n'avaient pas inscrit 3 pions en championnat depuis longtemps ! Les Londoniens peuvent-ils être des leaders durables ? - Du spectacle, des buts et un contrat XXL ! Si les droits TV de P.L. restent stables sur un an, un nouvel accord pour un montant record de près de 8 milliards sur 4 ans (à partir de la saison 2025-26) a été annoncé avec les diffuseurs, qui couvriront 9 matches sur 10.Avec Frédéric Suteau : Philippe Doucet, Patrick Juillard et Frank Simon. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Coordination : Pierre Guérin.
Radio Foot ce mercredi 16h10 et 21h10 T.U. avec les dames à l'honneur aujourd'hui. - CAN féminine : à l'issue des barrages, 12 équipes qualifiées pour la 15è édition l'été prochain (2024). Les Banyana Banyana, qui ont écarté le Burkina Faso en barrages, remettront leur titre en jeu. De retour après une longue absence : les Tanzaniennes, les Léopards Dames, qui ont inversé la vapeur et écarté les Équato-Guinéennes. Autre retour, celui des Ghanéennes. Le Nigeria, qui a éliminé le Cap-Vert, fera-t-il mieux qu'en 2022 ? - Qualification aisée des Sénégalaises, des Maliennes, et des Zambiennes, qui ont inscrit 12 buts aux Angolaises en 2 rencontres. Autres nations qualifiées avec la manière, l'Algérie et la Tunisie, qui se rendront au Maroc, pays organisateur. Ligue des nations : le tableau de la phase finale à 4 est connu. L'Espagne et la France étaient déjà en ½ avant l'ultime journée. Où en sont les Bleues ? Tout n'a pas été parfait hier (5 décembre 2023) face au Portugal, de l'aveu même de leur sélectionneur. Le nul des Allemandes au Pays de Galles permet aux vice-championnes d'Europe de rejoindre le tournoi final de février prochain (2024). Les Néerlandaises y seront aussi. Le festival de Damaris Egurolla en fin de match face à la Belgique, permet aux Oranges de passer d'un cheveu devant les vice-championnes du monde anglaises, qui n'iront pas non plus aux J.O.Premier League, nouvelle pluie de buts ! 38 avaient été inscrits le week-end dernier, l'entame de la 15è journée est prometteuse ! Elle a vu les Gunners sortir vainqueurs de Luton au bout des arrêts de jeu, tandis que les coéquipiers de Pelly Ruddock n'avaient pas inscrit 3 pions en championnat depuis longtemps ! Les Londoniens peuvent-ils être des leaders durables ? - Du spectacle, des buts et un contrat XXL ! Si les droits TV de P.L. restent stables sur un an, un nouvel accord pour un montant record de près de 8 milliards sur 4 ans (à partir de la saison 2025-26) a été annoncé avec les diffuseurs, qui couvriront 9 matches sur 10.Avec Frédéric Suteau : Philippe Doucet, Patrick Juillard et Frank Simon. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Coordination : Pierre Guérin.
Au Nigeria, le président, Bola Tinubu, a ordonné mardi l'ouverture d'une enquête approfondie sur l'attaque d'un drone militaire qui a tué par "accident" au moins 85 personnes, dont des femmes et des enfants, dans l'Etat du Kaduna, au nord du pays.
Radio Foot aujourd'hui 16h10-21h10 T.U. Avec au cœur des débats : - Les éliminatoires Mondial 2026 à l'issue de la 2è journée. En Afrique, des nations qui ont fait le plein de points : les Comores, le Gabon, l'Algérie, mais aussi la Tunisie et l'Égypte. - Le Rwanda en tête du groupe C, les Amavubi victorieux des Sud-Africains dont on attendait mieux ! Les Étalons burkinabè relancés, ils inscrivaient 3 buts à l'Éthiopie. Les Nigériens aussi, victorieux de la Zambie ! - Le Nigeria n'avance toujours pas (après un nouveau match nul face au Zimbabwe), la Fédération n'a pas les moyens de limoger l'entraîneur des Super Eagles ! - Les éliminatoires Mondial 2026 en Amérique du Sud. Le Superclasico a penché côté argentin au Maracana (0-1) ! Le Brésil n'avait encore jamais perdu à domicile en qualifications ! Un match qui a dégénéré dans les tribunes avant même le 1er coup de sifflet ! Après 6 journées, les Albicelestes sont en tête, devancent l'Uruguay et la Colombie, les Auriverdes reculent encore au classement !- L'Euro 2024, et la fin des éliminatoires avec un nouveau qualifié, la Croatie. - 6 têtes de série avant le tirage dans 10 jours à Hambourg. Elles pourraient hériter de gros clients comme les Croates, ou le Danemark, les Pays-Bas, et l'Italie ! - Les Bleus ratent le grand 8, et encaissent 2 buts grecs en cinq minutes ! Ils remercient quand même Kolo Muani et Fofana, et loupent la victoire sur le fil. La « gold line technology » était absente à Athènes !Autour d'Olivier Pron : Patrick Juillard, Philippe Doucet et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation : Alice Mesnard -- Coordination : Pierre Guérin.
Radio Foot aujourd'hui 16h10-21h10 T.U. Avec au cœur des débats : - Les éliminatoires Mondial 2026 à l'issue de la 2è journée. En Afrique, des nations qui ont fait le plein de points : les Comores, le Gabon, l'Algérie, mais aussi la Tunisie et l'Égypte. - Le Rwanda en tête du groupe C, les Amavubi victorieux des Sud-Africains dont on attendait mieux ! Les Étalons burkinabè relancés, ils inscrivaient 3 buts à l'Éthiopie. Les Nigériens aussi, victorieux de la Zambie ! - Le Nigeria n'avance toujours pas (après un nouveau match nul face au Zimbabwe), la Fédération n'a pas les moyens de limoger l'entraîneur des Super Eagles ! - Les éliminatoires Mondial 2026 en Amérique du Sud. Le Superclasico a penché côté argentin au Maracana (0-1) ! Le Brésil n'avait encore jamais perdu à domicile en qualifications ! Un match qui a dégénéré dans les tribunes avant même le 1er coup de sifflet ! Après 6 journées, les Albicelestes sont en tête, devancent l'Uruguay et la Colombie, les Auriverdes reculent encore au classement !- L'Euro 2024, et la fin des éliminatoires avec un nouveau qualifié, la Croatie. - 6 têtes de série avant le tirage dans 10 jours à Hambourg. Elles pourraient hériter de gros clients comme les Croates, ou le Danemark, les Pays-Bas, et l'Italie ! - Les Bleus ratent le grand 8, et encaissent 2 buts grecs en cinq minutes ! Ils remercient quand même Kolo Muani et Fofana, et loupent la victoire sur le fil. La « gold line technology » était absente à Athènes !Autour d'Olivier Pron : Patrick Juillard, Philippe Doucet et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation : Alice Mesnard -- Coordination : Pierre Guérin.
Radio foot, saison 2023/24, c'est parti ! Ce lundi, au sommaire de Radio Foot direct 16h10TU (18h10 Paris) Rediffusion 21h10TU. Coupe du monde féminine : retour sur les premiers huitièmes de finale, avec une grosse surprise à la clef. Les USA, double-championnes en titre éliminées ! Le Nigeria si proche de l'exploit. Éliminées aux tirs au but par les championnes d'Europe, les Super Falcons peuvent-elles entretenir beaucoup de regrets ? Et présentation de l'affiche de mardi (8 août 2023) qui opposera la France d'Hervé Renard au Maroc de Renald Pedros ! Hugo Moissonnier, l'envoyé spécial de RFI nous dira tout.* Qatar PSG/Kylian Mbappé le bras de fer continue ! À une semaine de la reprise du championnat de Ligue 1, l'avenir du capitaine de l'équipe de France s'écrit toujours en pointillés dans la capitale ! Tic-tac …* L'Arabie Saoudite, nouvel eldorado des joueurs africains !Riyad Mahrez, Kalidou Koulibaly, Sadio Mané, Franck Kessié, Seko Fofana, etc. Ce phénomènes peut-il s'inscrire dans le durée ? Une bonne chose pour le football ?Pour en débattre autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Chérif Ghemmour, Yoro Mangara et Nabil Djellit - Préparation : David Fintzel - Technique/Réalisation : Laurent Salerno.
Radio foot, saison 2023/24, c'est parti ! Ce lundi, au sommaire de Radio Foot direct 16h10TU (18h10 Paris) Rediffusion 21h10TU. Coupe du monde féminine : retour sur les premiers huitièmes de finale, avec une grosse surprise à la clef. Les USA, double-championnes en titre éliminées ! Le Nigeria si proche de l'exploit. Éliminées aux tirs au but par les championnes d'Europe, les Super Falcons peuvent-elles entretenir beaucoup de regrets ? Et présentation de l'affiche de mardi (8 août 2023) qui opposera la France d'Hervé Renard au Maroc de Renald Pedros ! Hugo Moissonnier, l'envoyé spécial de RFI nous dira tout.* Qatar PSG/Kylian Mbappé le bras de fer continue ! À une semaine de la reprise du championnat de Ligue 1, l'avenir du capitaine de l'équipe de France s'écrit toujours en pointillés dans la capitale ! Tic-tac …* L'Arabie Saoudite, nouvel eldorado des joueurs africains !Riyad Mahrez, Kalidou Koulibaly, Sadio Mané, Franck Kessié, Seko Fofana, etc. Ce phénomènes peut-il s'inscrire dans le durée ? Une bonne chose pour le football ?Pour en débattre autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Chérif Ghemmour, Yoro Mangara et Nabil Djellit - Préparation : David Fintzel - Technique/Réalisation : Laurent Salerno.
Le Nigeria a battu l'Australie (3-2), ce jeudi, pour son deuxième match de groupe au Mondial féminin de football.
En Afrique, les prix à la pompe flambent dans de nombreux pays. La faute aux gouvernements qui se sont résolus à supprimer les subventions aux carburants. La décision la plus spectaculaire a été prise par le nouveau président du Nigeria. Bola Ahmed Tinubu l'avait inscrit dans son programme et il s'y est tenu. Du jour au lendemain, le prix de l'essence a triplé dans le plus grand pays d'Afrique de l'Ouest. Un coup dur pour le pouvoir d'achat des Nigérians, mais un soulagement pour les finances publiques, car le poste des subventions à l'énergie devenait hors de contrôle.Le Nigeria rejoint le groupe en plein essor des États africains appliquant cette mesure d'économie. Il y a eu auparavant le Kenya, le Sénégal, l'Angola, le Ghana. C'est un tournant, selon Dominique Fruchter de la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface), « qu'un événement extérieur peut à tout moment remettre en cause », tempère l'économiste. Le Congo-Brazzaville a annoncé une hausse de 20% à partir du 15 juillet. Une fois toutes les subventions disparues, l'essence augmentera de 65% dans ce pays.Le FMI oblige le Congo-Brazzaville à prendre cette décision politiquement sensible ?C'est la justification du ministre des Finances. Et c'est vrai que le Fonds monétaire international (FMI) répète inlassablement que ces subventions dévorent des ressources qui seraient plus fécondes dans l'éducation ou la santé. Le fonds a fait de la disparition des subventions au carburant une condition pour débloquer son aide. Cela s'applique à la Zambie, au Congo-Brazzaville, au Cameroun, au Ghana, à tous les pays qui ont récemment fait appel à lui, qu'ils soient africains ou non.Mais c'est particulièrement sensible sur le continent où les États sont de plus en plus nombreux à souffrir de leur endettement et de son coût. Avec la hausse des taux, le refinancement de la dette devient de plus en plus acrobatique, voire hors de portée, c'est alors que le FMI est appelé à la rescousse.Soulagement pour les finances publiquesLe Nigeria économisera 28 milliards de dollars en deux ans s'il supprime toutes les subventions à l'énergie, selon la Banque mondiale. De quoi réduire considérablement son déficit budgétaire. La compagnie nationale des hydrocarbures va aussi exporter davantage, puisqu'elle ne sera plus contrainte de conserver une partie de sa production pour ces subventions.Globalement, les ventes de carburant devraient baisser au Nigeria. Car une bonne partie de ce carburant très bon marché était détournée vers le Bénin, le Togo ou le Cameroun. Dans ces trois pays voisins du Nigeria, l'assèchement du marché noir est déjà une réalité. Là aussi, c'est un gain pour les recettes publiques, puisque les automobilistes retournent à la pompe pour faire le plein.Dédommager les plus démunisEn revanche, c'est une mauvaise nouvelle pour le pouvoir d'achat des ménages, déjà éreinté par le Covid-19 puis la flambée du pétrole provoquée par la guerre en Ukraine. Les États se sont engagés à dédommager les plus démunis. Au Nigeria, un pays où l'essence est vitale pour se déplacer mais aussi pour faire tourner les générateurs, des discussions sont en cours pour décider de la répartition d'une enveloppe de 800 millions de dollars financée par la Banque mondiale.À lire aussiNigeria: le télétravail se développe pour faire face à l'envolée des prix du carburantAujourd'hui, le risque de cette mesure malaimée est aussi d'alimenter la colère populaire. Il y a dix ans, le gouvernement nigérian avait fait machine arrière sous la pression de la rue. En Angola, la hausse des prix a provoqué des émeutes meurtrières en juin. Le président a préféré limoger le ministre des Finances plutôt que de reculer. La fin des subventions est aussi un vecteur d'inflation dans les pays où la hausse des prix est élevée comme le Nigeria. Mais répercuter les prix sur les clients n'est pas toujours chose facile. Les moto-taxis sont les premiers à en faire les frais.
Au sommaire de Radio foot internationale ce mercredi : les éliminatoires de la prochaine CAN. Se sont qualifiés hier mardi (28 mars 2023): le Sénégal, l'Afrique du Sud, le Burkina Faso et la Tunisie. Des favoris devront attendre : le Mali, surpris en Gambie. La RDC, revenue de Mauritanie avec un nul. Le Nigeria et le Ghana, qui n'ont pas encore leur billet pour la Côte d'Ivoire. - Des rencontres éliminatoires en vue du prochain Euro également : douche écossaise pour la Roja ! Et nouveau doublé de Scott McTominay, après le match face à Chypre. Le nouveau sélectionneur espagnol a du pain sur la planche. Les autres faits marquants, enseignements et tendances. La Belgique de Tedesco l'emporte en Allemagne en amical face à la Mannschaft de Flick. - Notre invité : le photojournaliste Michaël Zumstein, pour son ouvrage « Aka Zidane », paru aux éditions Images plurielles. Un projet photographique africain, avec des héros anonymes qui arborent au quotidien les maillots de foot des stars de la planète. Autour d'Annie Gasnier, Michaël Zumstein, Hervé Penot, Chérif Ghemmour et Salim Baungally. - Réalisation Alice Mesnard, préparation : David Fintzel et Pierre Guérin. Rendez-vous 16h10 T.U.
Au sommaire de Radio foot internationale ce mercredi : les éliminatoires de la prochaine CAN. Se sont qualifiés hier mardi (28 mars 2023): le Sénégal, l'Afrique du Sud, le Burkina Faso et la Tunisie. Des favoris devront attendre : le Mali, surpris en Gambie. La RDC, revenue de Mauritanie avec un nul. Le Nigeria et le Ghana, qui n'ont pas encore leur billet pour la Côte d'Ivoire. - Des rencontres éliminatoires en vue du prochain Euro également : douche écossaise pour la Roja ! Et nouveau doublé de Scott McTominay, après le match face à Chypre. Le nouveau sélectionneur espagnol a du pain sur la planche. Les autres faits marquants, enseignements et tendances. La Belgique de Tedesco l'emporte en Allemagne en amical face à la Mannschaft de Flick. - Notre invité : le photojournaliste Michaël Zumstein, pour son ouvrage « Aka Zidane », paru aux éditions Images plurielles. Un projet photographique africain, avec des héros anonymes qui arborent au quotidien les maillots de foot des stars de la planète. Autour d'Annie Gasnier, Michaël Zumstein, Hervé Penot, Chérif Ghemmour et Salim Baungally. - Réalisation Alice Mesnard, préparation : David Fintzel et Pierre Guérin. Rendez-vous 16h10 T.U.
Dans le vingtième épisode de "Ne le dites pas à mes chefs", je vous parle de mes talents de DJ, de mon féminisme un peu lâche et des strings de bain."Ne le dites pas à mes chefs, le podcast d'une humoriste pas très vaillante" est un podcast indépendant. Les (cinq) étoiles et les partages sont fortement appréciés, merci !Rendez-vous tous les lundis à 18h pour un nouvel épisode.Le reste de la semaine, on reste en contact sur mon compte Instagram @Lauratchv. Ecriture et réalisation : Laura TaouchanovSoutenu par Renée Prod.Musique originale : TrackTribe Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Journal de l'Afrique est à Lagos, au Nigeria, à quelques jours de l'élection présidentielle, un scrutin crucial pour l'avenir du pays. Quelque 93,5 millions d'électeurs sont appelés à choisir leur nouveau président après les deux mandats de Muhammadu Buhari, dans un contexte de tensions liées aux pénuries de liquidités et d'essence, aux coupures d'électricité et à l'inflation galopante.
Au Nigeria, des inondations historiques ont fait au moins 600 morts et près de deux millions de déplacés à travers le pays. Le Nigeria avait aussi fait face par le passé à d'autres épisodes similaires, notamment en 2012. Beaucoup d'observateurs reprochent donc aux autorités de ne pas s'être préparées et d'être intervenues trop peu et trop tard. De notre correspondante à Lagos, Les populations du delta du Niger sont habituées aux crues saisonnières, qui nourrissent leurs terres et permettent aux poissons de se multiplier. Mais les inondations de cette année ont détruit leurs cultures et mis en péril les activités autour du fleuve. À Yenagoa, la capitale de l'État de Bayelsa, Alagoa Morris, de l'ONG Environmental Rights Action, estime que la mauvaise gouvernance a aggravé les effets du réchauffement climatique. « Cette inondation a été causée en bonne partie par l'ouverture du barrage de Lagdo, au Cameroun. Oui, le réchauffement climatique a joué un rôle, mais ce lâcher d'eau a aggravé la situation. Lorsque cette retenue a été construite au début des années 80, il y a eu un accord avec le Nigeria, qui devait ériger son propre barrage de l'autre côté de la frontière. Le barrage de Dasin Hausa devait réguler la montée des eaux en cas d'ouverture des vannes du côté camerounais. Sauf que ce projet a été abandonné juste avant que le chantier ne soit terminé ! » Le ministre nigérian des Ressources hydriques a démenti et expliqué que les fortes pluies étaient la cause principale des inondations. Jim Dorgu, le président de la Mac-Jim Foundation, reproche quand même au gouvernement de n'avoir tiré aucune leçon des inondations de 2012 qui avait fait près de 2 millions de déplacés au Nigeria. « C'était une situation très similaire, mais il n'y a aucune données disponibles ! Combien sont morts ? Combien ont été touchés ? Rien ! En 2012, il y a déjà eu des morts lorsque des pirogues ont fait naufrage. Pourtant, aucune mesure n'a été prise, aucune préparation, comme la distribution de gilets de sauvetage par exemple, dénonce-t-il. On aurait pu construire des bâtiments sur pilotis pour accueillir les déplacés. Au lieu de quoi on les met dans les écoles primaires. Mais qui nous dit que celles-ci ne seront pas aussi submergées la prochaine fois ? Il faut éduquer les gens avant que ça se reproduise ! » Alors que les Nations unies viennent de débloquer 10 millions et demi de dollars pour venir en aide aux sinistrés, Success Jimmy Ebi, une chercheuse qui travaille aussi pour la Mac-Jim Foundation, met en garde contre les détournements et la corruption. « C'est bien de débloquer des fonds pour les victimes, mais il faut qu'il y ait un suivi pour que celles-ci en bénéficient vraiment, estime-t-elle. Il y a toujours des gens qui essaient d'accumuler du matériel d'urgence, pour essayer de le revendre plus cher après la crise. » Des voix se sont élevées au sein même de l'Assemblée Nationale pour dénoncer le détournement systématique de l'argent alloué au fond écologique d'urgence, mis en place dès 1981 pour faire face aux événements climatiques extrêmes au Nigeria. ► À écouter aussi : Inondations au Nigeria: les agriculteurs durement touchés [2/3] Inondations au Nigeria: les sinistrés restent livrés à eux-mêmes
C'est confirmé. Il y aura ce jeudi un sommet extraordinaire des chefs d'État de la Cédéao à l'occasion de la 77e Assemblée générale des Nations unies qui s'est ouverte ce lundi 19 septembre à New York. Et la question des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis le 10 juillet sera à l'ordre du jour. Geoffrey Onyeama est le ministre des Affaires étrangères du Nigeria, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier de RFI et de Marc Perelman de France 24. RFI / France 24 : Cette Assemblée générale de l'ONU s'ouvre dans un climat tendu, assombrit, même, par la guerre en Ukraine, Le Nigeria avait voté en faveur d'une résolution au tout début du conflit qui condamnait l'agression russe. Mais on voit que l'agression russe, par un membre permanent du Conseil de sécurité, semble réellement mettre en danger la raison d'être de l'ONU. Est-ce que vous craignez vraiment pour l'avenir du système onusien ? Geoffrey Onyeama : Je ne crois pas que cette crise de l'Ukraine peut vraiment mettre en cause tout le système des Nations unies. Je crois qu'il y a d'autres raisons. Il y a par exemple, pour les pays africains, il y avait un besoin d'avoir des réformes des Nations unies, parce que les Nations unies est une organisation qui a été créée au lendemain de la deuxième guerre mondiale et qui n'est pas aussi inclusive. Parce que l'on sait que ce sont les gagnants de cette guerre qui ont constitué le Conseil de sécurité et la plupart des pays membres des Nations unies n'étaient pas là quand ça a été créé. Donc, il y a, au fond, cet aspect de cette organisation qui ne correspond plus à la réalité actuelle. Ce n'est pas uniquement la crise en Ukraine qui remet en cause la raison d'être cette organisation. La Cédéao avait pris des sanctions lourdes contre le Mali, en janvier, en raison du refus de la junte de produire un chronogramme acceptable. Puis, en juillet, elle a levé ces sanctions et à peine quelques jours plus tard, le Mali arrête 49 soldats ivoiriens qu'ils accusent d'être des mercenaires, ce que la Côte d'Ivoire et les Nations unies nient. La Cédéao n'est-t-elle pas allée trop vite en levant ces sanctions contre le Mali, en raison de ce qui s'est passé ensuite ? Non, ce sont deux choses différentes. Ils ont levé les sanctions parce que la Cédéao a vu les progrès que la junte faisait pour la reconstitution d'un gouvernement démocratique. Mais la question de ces soldats ivoiriens est une tout autre chose. Les deux ne sont pas forcément liés, mais la Cédéao a fortement demandé la libération de ces soldats. Et moi, je suis porteur, comme envoyé spécial, d'un message du président Buhari, suite à une demande de la Cédéao. J'ai été là-bas, au Mali, j'ai rencontré le président de la transition et nous avions fermement demandé la libération de ces 46 soldats sans préconditions. À l'issue de l'audience que le colonel Assimi Goïta vous a accordé à Bamako, il a fait monter les enchères et il a demandé en contrepartie l'extradition de trois opposants maliens actuellement en Côte d'Ivoire. Cela a dû, évidement, vous surprendre. Pourquoi les discussions avec le numéro un malien sont-elles si difficiles ? Difficiles, je ne sais pas. Mais certainement, nous n'estimons pas, non plus, que les deux situations sont liées. Qu'une demande pour l'extradition des opposants en Côte d'Ivoire doive être le prix pour la libération de 46 soldats, à notre avis. Maintenant, sur la table, il y a ce lien qui a été fait. Mais nous espérons vraiment que, comme nous avions demandé aux autorités maliennes, qu'il n'y a pas ce mélange des choses. En Côte d'Ivoire, le président espérait une solution négociée. Il voit que cela traîne. Donc, il tape du poing sur la table. Il a demandé qu'un sommet extraordinaire de la Cédéao se tienne ici, à New-York, en marge de l'Assemblée générale de l'Onu, pour que la région solidaire réclame la libération de ces soldats. Ce sommet aura-t-il lieu et est-ce bien cela qui sera demandé ? Oui, il faut voir. On ne sait pas encore ce qui sera à l'ordre du jour de ce sommet. Il y aura un sommet. Ce n'est pas le premier, souvent, la Cédéao profite du fait que tous les chefs d'État soient à New York, en même temps, pour les rassembler pour débattre des choses qui concernent la Cédéao. Mais sur cette question, il faut dire qu'il n'y a pas vraiment d'évidence que ces soldats étaient des mercenaires. Il était clair, plus ou moins, qu'ils venaient dans le cadre des forces de la Minusma. Mais il est vrai aussi, d'après les enquêtes, que, peut-être, il y avait des aspects techniques qui n'étaient pas vraiment ce qu'ils devaient être. Donc, la junte n'a pas totalement tort quand elle dit qu'ils n'étaient pas là selon les règles à suivre ? Apparemment, il semble, en effet, qu'il y avait certaines règles qui n'ont pas été suivies, d'après ce que certains, comme les Nations unies d'ailleurs, ont dit. Mais, les Nations unies n'ont jamais dit que c'était des mercenaires alors qu'il y avait des choses qui prouvaient que c'était des mercenaires. Mais, comme vous l'avez dit, il y a certaines règles, qui, peut-être, n'ont pas été suivies comme il fallait. À ce sommet extraordinaire de la Cédéao, envisagez-vous de nouvelles sanctions si jamais ces 46 soldats ne sont pas libérés ? Comme je l'ai dit, l'ordre du jour de ce sommet n'est pas encore sûr. Et vous-même, en tant que ministre des Affaires étrangères du Nigeria, que préconiserez-vous ? Comme je vous l'ai dit, j'étais envoyé spécial du président Buhari sur ces questions, parce que, pour nous, c'était quelque chose de très important. Et, déjà, notre sous-région subit plusieurs défis : les terroristes et les autres… Et, on ne veut pas, à tout prix, ajouter, maintenant, le conflit entre des pays de la sous-région. C'est vraiment un scénario que l'on ne peut pas accepter. C'est pourquoi le président Buhari a décidé d'envoyer ce message. Et donc, certainement, c'est quelque chose de très important pour nous tous, à la Cédéao, de ne pas laisser les choses aller plus loin. Donc, on va tout faire pour empêcher que cela devienne un vrai conflit entre deux pays membres de la Cédéao.
Bienvenue dans le dernier Café des sports de la saison en Facebook Live. Au programme: place aux féminines ! CAN et Euro dès cette 1ère semaine ! CAF Awards : 30 noms et un vainqueur dévoilé le 21 juillet 2022 ! Le PSG doit-il se passer de Neymar ? • Joueuses à l'honneur, filles aux commandes ! Les équipes africaines dans les starting-blocks, la 14è édition de la CAN débute ce samedi (2 juillet 2022) à Rabat, avec le Maroc (pays hôte) contre le Burkina Faso. Le Nigeria va-t-il conserver son titre ? Les ½ finalistes seront qualifiées pour le Mondial 2023. - Euro en Angleterre à partir du 6 juillet 2022 : 16 nations en lice, les Pays-Bas tenants du titre, l'engouement pour le foot féminin va-t-il se confirmer ? • OM : Jorge Sampaoli quitte le club. Pour quelles raisons ? Qui pour lui succéder, alors que les joueurs sont de retour à l'entraînement ? • Neymar : le PSG doit-il, peut-il se séparer de son «cher» joueur ? Quelle destination possible pour l'«Auriverde», lié depuis ce vendredi au club parisien pour 5 autres années ? • Séquence cartons en fin d'émission, les vôtres et les nôtres ! Frédéric Suteau accueille Yoro Mangara, Xavier Barret et Rémy Ngono/ Rélisation vidéo : Souheil Khedir/Léo Bernard, réalisation sonore : Laurent Salerno. -- David Fintzel/Pierre Guérin.
Bienvenue dans le dernier Café des sports de la saison en Facebook Live. Au programme: place aux féminines ! CAN et Euro dès cette 1ère semaine ! CAF Awards : 30 noms et un vainqueur dévoilé le 21 juillet 2022 ! Le PSG doit-il se passer de Neymar ? • Joueuses à l'honneur, filles aux commandes ! Les équipes africaines dans les starting-blocks, la 14è édition de la CAN débute ce samedi (2 juillet 2022) à Rabat, avec le Maroc (pays hôte) contre le Burkina Faso. Le Nigeria va-t-il conserver son titre ? Les ½ finalistes seront qualifiées pour le Mondial 2023. - Euro en Angleterre à partir du 6 juillet 2022 : 16 nations en lice, les Pays-Bas tenants du titre, l'engouement pour le foot féminin va-t-il se confirmer ? • OM : Jorge Sampaoli quitte le club. Pour quelles raisons ? Qui pour lui succéder, alors que les joueurs sont de retour à l'entraînement ? • Neymar : le PSG doit-il, peut-il se séparer de son «cher» joueur ? Quelle destination possible pour l'«Auriverde», lié depuis ce vendredi au club parisien pour 5 autres années ? • Séquence cartons en fin d'émission, les vôtres et les nôtres ! Frédéric Suteau accueille Yoro Mangara, Xavier Barret et Rémy Ngono/ Rélisation vidéo : Souheil Khedir/Léo Bernard, réalisation sonore : Laurent Salerno. -- David Fintzel/Pierre Guérin.