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bekaa

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The Daily Update
India-Pakistan escalation and what's next in the US-Houthi ceasefire

The Daily Update

Play Episode Listen Later May 8, 2025 6:28


Tension between India and Pakistan is escalating. The US is potentially shifting its attention away from the Houthis in Yemen. A Lebanese border region has become a flashpoint for conflict with Syria. On this episode of Trending Middle East: What's behind the enduring India-Pakistan conflict? World leaders call for restraint after India's strikes on Pakistan US and Yemen's Houthis agree on ceasefire, says mediator Oman 'They attacked from all sides': How Lebanon's Bekaa valley became conflict flashpoint with Syria This episode features Taniya Dutta, reporting for The National; Mina Aldroubi, Senior Foreign Reporter; and Nada Atallah, Beirut correspondent.

Interviews
Lebanon: ‘No one can prepare you for the loss of a child'

Interviews

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 2:41


By the time a ceasefire began last November ending the devastating war in Lebanon between Hezbollah fighters and the Israeli military, more than 4,000 people had been killed and at least 16,600 injured.The violence also uprooted hundreds of thousands and caused widespread damage to key infrastructure, exacerbating Lebanon's long-running, multi-pronged crisis.Ghada Darwiche is one of those grieving: she lost her daughter, Dina, a UNHCR staffer who worked at the refugee agency's office in Bekaa. She was killed along with her youngest son, Jad, when their home was hit by an Israeli missile on 23 September last year.To mark International Women's Day, UN News's Nancy Sarkis spoke to Ghada, who has a message to all those who have lost someone in war. 

Laser
Power Bang

Laser

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 23:39


Il 17 e 18 settembre 2024 i cercapersone e i walkie-talkies in possesso ai combattenti di Hezbollah, sono stati fatti esplodere nella periferia meridionale di Beirut, nella valle della Bekaa e nel sud del Libano. Quanto accaduto, oltre a dare il via al conflitto tra lo stato dei cedri e Israele a seguito di una strutturata operazione di intelligence sorprendente nella sua articolazione, porta con sè altro rispetto all'efferatezza dell'attacco perpetrato che ha raggiunto sia i miliziani che la cittadinanza inerme. Il livello di crudeltà toccato rappresenta un punto di non ritorno: la violazione dello spazio personale privato legato agli apparecchi digitali che usiamo quotidianamente, la consapevolezza che l'identità personale sia perforabile e raggiungibile da altri, l'ansia e la paura che da ciò derivano, mettono assieme le aberrazioni della datacrazia e l'imminente arrivo dell'era quantistica. L'intreccio tra le vicende ospedaliere, la pianificazione dell'attentato in ambiti di supply chain e delivery, la costruzione dei dispositivi tramutati in armi e l'identificazione di chi e dove sia il nemico, è raccontato dal chirurgo oculista Elias Jaradeh di Beirut, dall'avvocato Stefano Mele che si occupa di diritto delle tecnologie, cybersecurity e data protection, dall'informatico forense Paolo Dal Checcho e dall'accademico Derrick de Kerckhove, erede intellettuale di Marshall McLuhan, autore del recente libro Quantum Ecology [Mit Press].

Revue de presse internationale
À la Une: le fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au Liban

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 4:02


« Pourquoi le Hezbollah estime ne pas avoir perdu cette guerre », titre l'Orient-le Jour… « Les images des habitants de la banlieue de Beyrouth, du Sud et de la Bekaa sur les routes quelques instants après le début de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu à l'aube de jeudi, sont, pour le Hezbollah, la plus grande victoire », assure le quotidien francophone libanais, qui poursuit : « l'attachement que lui porte son environnement populaire, en dépit de toutes les pressions et pertes dont il fait l'objet, constitue un flagrant échec pour les Israéliens ». Affirmation toutefois nuancée par cette précision : « certains considèrent qu'il s'agit d'une défaite pour le Hezbollah, voire pour le Liban, en raison de l'ampleur des destructions ».Autre point de vue, celui de Haaretz : pour le quotidien israélien « l'Iran et le Hezbollah ont perdu, mais Israël n'a pas gagné ». En effet, explique le journal, « le paysage stratégique et l'équilibre des forces au Moyen-Orient ont été redessinés, en grande partie en faveur d'Israël et aux dépens de l'Iran ». Mais « les Israéliens recherchent la sécurité, ils ne l'auront certainement pas tant que la question palestinienne ne sera pas résolue ».Espoir pour les otages ?Le Jerusalem Post livre, lui aussi, son analyse sur la question. Selon le quotidien, le cessez-le-feu au Liban influe sur la situation à Gaza. Le journal, affirme ainsi que « les responsables du Hamas se disent prêts à négocier la libération des otages ». L'un d'entre eux, Sami Abu Zuhri, ayant déclaré que « le Hamas apprécie le droit du Liban à parvenir à un accord qui protège son peuple » et qu'il espère « qu'il ouvrira la voie à un accord qui mettra fin à la guerre génocidaire contre le peuple de Gaza ».De son côté, le Times a rencontré des Israéliens en colère… Ce sont « les habitants déplacés » du nord du pays, qui « craignent de rentrer chez eux », explique le Times, « ils craignent que l'accord avec Israël ne les rendent vulnérables, et que le Hezbollah renaisse ». Le quotidien britannique a rencontré Rachel. « Cet accord ne nous apporte aucune sécurité », dit-elle. « Nous sommes si proches du Liban. Je n'arrête pas d'imaginer que le 7 octobre nous arrivera à nous aussi. C'est une question de chance si cela n'est pas déjà arrivé ».Côté libanais, le New York Times a interrogé des habitants qui rentrent chez eux, à Balbeek. « Ils rentrent dans les décombres et le chagrin », comme en témoigne Taflah, une femme de 79 ans qui « balaie les débris de la façade de sa maison, l'une des rares encore debout » et qui déclare : « j'ai pleuré toute la journée ».Torturé devant la caméraDans la presse internationale également ce matin, la mort de Prince Johnson, ancien chef de guerre au Libéria…« Il buvait de la bière pendant que ses hommes coupaient les oreilles du président », explique die Welt, à Berlin, qui précise : « Johnson est devenu tristement célèbre » depuis cet épisode. C'était en 1990. « Johnson, alors âgé de 38 ans, dirigeait un groupe rebelle qui a envahi Monrovia, capturé l'ancien président Samuel Doe et l'a torturé devant la caméra ». « Après la guerre », poursuit die Welt, « Johnson a été élu sénateur du district de Nimba ». Et le pays a « interdit la vente de la tristement célèbre vidéo de torture de Samuel Doe, qui fut pendant longtemps disponible sur les étals de rue ».Les mérites de l'aspirineEnfin, un espoir dans la recherche contre le cancer. Espoir venu d'Espagne, grâce à une découverte que nous détaille El Païs. Deux jeunes scientifiques espagnols de 28 et 29 ans, « ont découvert, grâce à des expériences sur des rongeurs, une voie prometteuse pour améliorer l'immunothérapie : certains anti-inflammatoires comme l'aspirine ». Ainsi « des souris génétiquement modifiées pour développer des tumeurs ressemblant à celles des humains, et qui sont traitées par immunothérapie et anti-inflammatoires, vivent en général beaucoup plus longtemps ». Mieux : certaines d'entre elles sont même guéries !  

Au Bout du Jour
Les Bruits du Monde - Sophie Guignon (reportage) : Le Liban dans la tourmente

Au Bout du Jour

Play Episode Listen Later Nov 8, 2024 26:10


Sophie Guignon (reportage) : Le Liban dans la tourmente. Le Liban est à nouveau ravagé par la guerre. Un conflit entre Israël et le Hezbollah qui embrase tout le pays. Tout commence au lendemain des attaques du 7 octobre 2023 en Israël, quand le Parti de Dieu, allié libanais de l'Iran, ouvre un front de soutien au Hamas à Gaza. Pendant dix mois, les affrontements sont quasi-quotidiens mais contenus le long de la frontière entre les deux pays. Puis en septembre tout s'accélère.   Le 17 septembre dernier, des explosions de bipeurs et de talkie-walkie piégés touchent plusieurs milliers de combattants du Hezbollah. Cette attaque attribuée à Israël est le préambule de frappes massives sur le sud du pays, la vallée de la Bekaa, la banlieue de Beyrouth, où est tué Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah. Mais l'escalade ne s'arrête pas là. Le 1er octobre, l'État Hébreu lance une opération terrestre dite “limitée” au sud du pays toujours en cours.  Le bilan provisoire fait état de plus 3000 morts et 13.500 blessés côté libanais, mais des centaines de personnes sont encore portées disparues. La violence des frappes a aussi provoqué un exode massif de la population, 1,4 million de personnes ont été forcées à quitter leurs maisons soit 1 habitant sur 4. C'est le conflit le plus meurtrier au Liban depuis la guerre civile qui a pris fin en 1990.  Au-delà de la question du Hezbollah, c'est la vie de tous les Libanais qui a basculé. Le quotidien est paralysé et dans un pays qui a déjà connu tant de guerres, ce nouveau conflit fait resurgir les fantômes du passé - de la guerre civile jusqu'à celle de 2006 à l'époque déjà entre le Hezbollah et Israël.  Olivier Nederlandt (la séquence de Transversales) avec un reportage en Géorgie, après les élections du 26 octobre dernier. Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Radiogiornali di Radio Vaticana
Radiogiornale Italiano ore 14.00 07.11.2024

Radiogiornali di Radio Vaticana

Play Episode Listen Later Nov 7, 2024 10:00


I titoli: Il Papa ai militari italiani: grazie per l'aiuto ai deboli durante guerre e calamità Conquistato il Senato, i repubblicani di Trump continuano la corsa per la maggioranza anche alla Camera. Il cardinale Parolin: governi con saggezza Almeno 60 i presunti membri di Hezbollah uccisi in una serie di attacchi israeliani nella valle del Bekaa in Libano.

The Daily Update
Bekaa survivors describe horrors, Israel appears to threaten new Hezbollah leader

The Daily Update

Play Episode Listen Later Oct 30, 2024 1:37


Yasmeen Altaji gives a round-up of today's trends

Cultura FM Brasília
INTERN - Ataque no Líbano

Cultura FM Brasília

Play Episode Listen Later Oct 30, 2024 1:52


O Vale do Bekaa, região com mais de 3 mil anos de história no Líbano, foi atacado nesta quarta-feira por Israel. A repórter Juliana Medeiros tem as informações

Reportage International
Liban: le retour d'un déplacé dans son village bombardé

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 10, 2024 2:31


Au Liban, les bombardements israéliens se poursuivent, et s'étendent même à certaines zones épargnées jusqu'ici. Les fiefs du Hezbollah concentrent les attaques. Voyage dans la Bekaa avec un déplacé revenu voir son village, la peur au ventre. De nos envoyés spéciaux,La maison de Mohamed n'a pas été bombardée. Son village se trouve sur la route de Baalbek, dans la Bekaa, une région contrôlée par le Hezbollah et régulièrement pilonnée par l'armée israélienne. À l'approche du village, la tension monte. « Vous voyez, le village est vide. La zone est très dangereuse, on ne va pas traîner, on ne va pas aller voir ma maison en bas », commente-t-il.Tandis qu'un drone israélien tournoie dans le ciel, nous demandons à Mohamed si le Hezbollah stocke des armes dans les habitations. « Parfois, on entend dire que dans telle maison, il y avait des armes, mais on n'en sait rien. C'est pour ça que tout le monde, moi et les autres, sommes partis... C'est impossible de savoir si le missile va tomber chez vous. Pourtant, vous savez que vous n'êtes pas combattant, vous n'avez pas d'armes. Mais peut-être qu'il suffit d'avoir parlé au téléphone du Hezbollah par exemple pour être visé, avanceMohamed. On ne sait pas. » « Ma maison n'est pas loin. Roulez doucement. On ne va pas descendre. On va regarder depuis la voiture, c'est plus prudent. » « Ça, c'était hier. Il y a beaucoup de destructions. On va faire demi-tour. » Une atmosphère de peur et de paranoïa s'est installée dans les zones sous contrôle du Hezbollah. « J'ai peur que si on se rend sur le lieu de la nouvelle frappe, il y ait du monde, s'inquiète Mohammed. S'ils me voient avec vous, qu'ils se disent "Mohamed travaille pour un pays étranger", autrement dit, que je suis un espion. »Après notre départ, une nouvelle frappe a touché la route même où nous nous trouvions.

Reportage international
Liban: le retour d'un déplacé dans son village bombardé

Reportage international

Play Episode Listen Later Oct 10, 2024 2:31


Au Liban, les bombardements israéliens se poursuivent, et s'étendent même à certaines zones épargnées jusqu'ici. Les fiefs du Hezbollah concentrent les attaques. Voyage dans la Bekaa avec un déplacé revenu voir son village, la peur au ventre. De nos envoyés spéciaux,La maison de Mohamed n'a pas été bombardée. Son village se trouve sur la route de Baalbek, dans la Bekaa, une région contrôlée par le Hezbollah et régulièrement pilonnée par l'armée israélienne. À l'approche du village, la tension monte. « Vous voyez, le village est vide. La zone est très dangereuse, on ne va pas traîner, on ne va pas aller voir ma maison en bas », commente-t-il.Tandis qu'un drone israélien tournoie dans le ciel, nous demandons à Mohamed si le Hezbollah stocke des armes dans les habitations. « Parfois, on entend dire que dans telle maison, il y avait des armes, mais on n'en sait rien. C'est pour ça que tout le monde, moi et les autres, sommes partis... C'est impossible de savoir si le missile va tomber chez vous. Pourtant, vous savez que vous n'êtes pas combattant, vous n'avez pas d'armes. Mais peut-être qu'il suffit d'avoir parlé au téléphone du Hezbollah par exemple pour être visé, avanceMohamed. On ne sait pas. » « Ma maison n'est pas loin. Roulez doucement. On ne va pas descendre. On va regarder depuis la voiture, c'est plus prudent. » « Ça, c'était hier. Il y a beaucoup de destructions. On va faire demi-tour. » Une atmosphère de peur et de paranoïa s'est installée dans les zones sous contrôle du Hezbollah. « J'ai peur que si on se rend sur le lieu de la nouvelle frappe, il y ait du monde, s'inquiète Mohammed. S'ils me voient avec vous, qu'ils se disent "Mohamed travaille pour un pays étranger", autrement dit, que je suis un espion. »Après notre départ, une nouvelle frappe a touché la route même où nous nous trouvions.

Un air d'amérique
LIBAN - Les hôpitaux débordent de victimes civiles

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Oct 7, 2024 2:09


Direction le Liban où les bombardements israéliens ont continué cette nuit. Les hôpitaux débordent de victimes civiles. Reportage d'Emmanuel Michel dans un hôpital de la Bekaa dans l'est du pays.

Invité de la mi-journée
Ziad Makary, ministre libanais au sommet de l'OIF: «On n'a pas pu nommer Israël dans la déclaration»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Oct 5, 2024 5:53


Le ministre de l'Information du Liban se trouve samedi 5 octobre à Paris, où se déroule le sommet de la Francophonie. Dans un entretien à RFI, Ziad Makary explique au micro de nos envoyés spéciaux, Nicolas Rocca et Robin Cussenot, la raison de sa présence en France, alors que son pays traverse une crise extrêmement grave. RFI : Votre pays traverse l'une des plus graves crises de son histoire. Pourquoi êtes-vous venu ici ? Êtes-vous venu chercher le soutien des autres membres de l'OIF ?Ziad Makary : Mon pays est en guerre. Le Liban est un membre fondateur de la Francophonie, on est toujours dans les sommets, mais le Premier ministre n'a pas pu venir, il ne peut pas quitter le Liban, et moi-même, je n'aurais pas voulu quitter le Liban. Mais quelqu'un doit représenter mon pays. Donc, on est là, et à chaque fois qu'on est en dehors du Liban, on parle, on dit ce qu'il se passe chez nous. C'est normal qu'on demande de l'aide.On compte beaucoup sur la France. Je pense que c'est le seul pays qui a une vraie intention, une bonne intention pour le Liban. Le président Macron l'a dit plusieurs fois. Vendredi aussi, il y avait un beau message avec Hiba Tawaji, qui a chanté pour Beyrouth, cela avait été demandé par le président Emmanuel Macron personnellement. Aujourd'hui, j'ai un discours. Et on va parler du Liban, de ce qui se passe.Vous êtes satisfait des déclarations de la France ? Est-ce que vous espérez une condamnation un peu plus ferme des actions d'Israël envers le peuple libanais ? Quels sont vraiment les mots que vous attendez ?On aurait voulu qu'il y ait une condamnation très claire des pays francophones. Mais malheureusement, on n'a pas pu même nommer Israël dans la déclaration, parce qu'à chaque fois qu'on nomme Israël, il y a beaucoup de pays qui sont solidaires avec Israël, malheureusement. Ils ne peuvent pas voir ce qui se passe au Liban.Je voudrais dire maintenant qu'on est à plus de 2 000 victimes, 1,2 million de déplacés. On a, parmi les victimes, 110 ou 120 secouristes, des membres de la défense civile… Beyrouth est bombardé chaque jour. Aujourd'hui, l'armée israélienne a bombardé le Nord-Liban aussi. Cela ne s'arrête jamais.Pour la première fois depuis un an, l'armée libanaise a tiré cette semaine sur Israël, l'armée a répliqué. Vous l'avez dit, il y a eu énormément de bombardements, d'atteintes extrêmement claires à l'intégrité du territoire du Liban, sur la capitale, dans la Bekaa, des opérations au sol dans le sud. Pourquoi l'armée libanaise a-t-elle décidé de réagir maintenant ?L'armée libanaise est chargée de défendre le territoire libanais, donc elle réagit quand il faut réagir. Il y a déjà deux martyrs, deux soldats qui ont été tués par Israël. C'est pour cela que je dis que cela ne va pas. Sur tous les fronts, cela ne va pas. J'ai même lu qu'Israël avait menacé la Finul, la force internationale des Nations unies, qui est dans le sud. Ils les ont menacés, comme quoi ils doivent quitter leurs positions. Il n'y a plus de limites dans ce qu'il se passe.Justement, cette force onusienne pour la paix apparaît un peu impuissante. À quoi servent encore les membres de la Finul sur le terrain ?Ils font partie de la résolution 1701. Ils doivent être au Liban. Déjà, ils observent les violations de cette résolution. Je voudrais dire qu'Israël a violé cette résolution, depuis 2006, 56 000 fois – air, terre et mer. Donc la Finul doit rester. Mais je n'ai pas confiance en Israël, après tout ce qu'on a vu à Gaza. Ils ont assassiné des membres des Nations unies, de beaucoup d'organisations internationales. Je m'attends à beaucoup de mauvais jours, malheureusement.Quelle solution durable, selon vous, pour essayer de régler ce problème de la frontière sud ? Que recommande le gouvernement libanais ?Déjà, on a un conflit en ce qui concerne deux parties du territoire libanais. Le Liban dit que les fermes de Chebaa et de Kfar Chouba appartiennent au Liban. Or, elles sont occupées par Israël. Il faut déjà commencer à parler de cela, négocier cela. Ce qui me fait peur, c'est que la guerre ne va pas se limiter au Liban. Je pense que peut-être, cela ira à une échelle régionale. Malheureusement aussi, avec tout ce qui se passe entre l'Iran et Israël, des factions armées en Irak, les Houthis, toute la région pourrait s'embraser subitement.Cela fait deux ans maintenant que le pays n'a officiellement plus de gouvernement. Où en sont les efforts entre les formations politiques libanaises pour nommer un président de la République et un gouvernement ? N'est-ce pas trop tard, compte tenu de la situation militaire très dégradée ?Un président seul ne peut pas sauver cette situation. On aura besoin d'un président, c'est sûr. Mais je pense que personne ne va faire accélérer les choses maintenant, puisqu'on est dans une guerre. Donc il y a des priorités, malheureusement. La Constitution libanaise est très compliquée. Moi, je dis qu'elle a été faite pour entraver beaucoup de travaux. C'est une classe politique qui représente des religions, des confessions, cela complique tout, à chaque fois qu'il y a des élections, à chaque fois qu'il y a un nouveau président. On espère avoir un président, parce que le gouvernement ne fonctionne pas d'une façon positive, ni le Parlement. Mais je vous le redis : maintenant, il y a des priorités. Le pays est en guerre, on a beaucoup de problèmes économiques, constitutionnels, sociaux.La mort d'Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, a engendré des réactions extrêmement différentes au sein de la population libanaise. Comment faire pour que cette crise n'accroisse pas encore les différends entre les groupes religieux au Liban ?Malheureusement, la situation interne ne va pas bien. Aussi, l'assassinat de Hassan Nasrallah a généré beaucoup de changements, beaucoup de haine. Là, je dis qu'au pays, malheureusement, on a beaucoup de haine, beaucoup de sang, beaucoup de divisions. Et on a beaucoup de travail pour après cette guerre.Lire aussiAu deuxième jour du sommet de l'OIF, les adhésions et la question du Proche-Orient

Madrid Directo OM
Zeina Lakkis, libanesa: "Es una situación horrorosa"

Madrid Directo OM

Play Episode Listen Later Oct 3, 2024 12:28


Zeina Lakkis es guía libanesa que reside en el Valle de la Bekaa, a 80 kilómetros de Beirut. Tiene refugiados en su casa hasta 32 personas que han huído de la guerra al sur del Líbano, pero también ayuda también a los que sobreviven en las calles. "La situación es horrososa, la más que hemos vivido", señala Zeina. "Vivimos una dotación terrible. Más de un millón de personas desplazadas. Faltan los derechos humanos, la comida, el agua... todo lo necesario", para concluir que "quos niños no pueden dormir, tienen miedo. Es terrible. Ellos las personas mayores los que más sufren", añade, Zeina Lakkis está amenazada de muerte por hacerse cristiana, teme por su vida. Perdió a su familia, musulmana, al convertirse al cristianismo. Ahora, le piden ayuda y concluye que "la vida cotidiana se ha interrumpido. Ahora la vida es tener una casa y algo para comer".

Les histoires de 28 Minutes
Jennifer Tamas / Conflit Israël-Hezbollah : une escalade inévitable ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 24, 2024 46:11


L'émission 28 Minutes du 24/09/2024 Peut-on encore être galant à l'ère de la révolution MeToo ? "Mythe franco-français", "culture du viol" ou "liberté d'importuner" : la galanterie est aujourd'hui sujette à débat. Mais alors, peut-on encore être galant ? C'est la question que pose Jennifer Tamas, spécialiste de la littérature du 17e siècle, dans son essai éponyme publié aux éditions du Seuil. Cet "art de plaire" est né au 17e siècle d'une volonté de pacifier les mœurs d'une société violente. Alors que le roi Louis XIV cherche à domestiquer les grands seigneurs pour en faire des courtisans, la galanterie fait partie du processus — c'est "une façon dévirilisée de cultiver les liens entre les sexes". Si, à l'époque, les femmes galantes participent activement à la vie intellectuelle et développent de nouvelles formes de sociabilité, tant amicales qu'amoureuses, la galanterie devient vite un outil de domination masculine. Dès lors, cette pratique semble incompatible avec le féminisme. "Peut-on encore être galant ?" questionne cette notion et met en exergue la confusion qui l'entoure : parfois confondue avec le romantisme, perçue tantôt comme un instrument de domination, tantôt comme une pratique émancipatrice, la galanterie retrouve ici sa dimension complexe et plurielle. Conflit Israël-Hezbollah : une escalade inévitable ?  558 personnes ont été tuées, lundi 23 septembre, après des bombardements massifs d'Israël dans le sud du Liban et la vallée de la Bekaa, à l'est du pays. L'armée israélienne revendique des frappes sur 1 600 positions du Hezbollah. Cette offensive, sans précédent depuis le début des affrontements à la frontière israélo-libanaise fin 2023, a poussé des milliers de Libanais à fuir le sud du pays. Les autorités ont annoncé la fermeture des écoles dans les zones touchées et ont demandé aux hôpitaux de suspendre les opérations non urgentes pour soigner les blessés. Les frappes se sont poursuivies dans la nuit de lundi à mardi, alimentant les craintes d'une guerre à grande échelle dans la région. Alors que la France a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, cette inquiétude dominera l'Assemblée générale des Nations unies qui s'ouvre ce mardi 24 septembre. De son côté, le Hezbollah a envoyé, dimanche 22 septembre, 150 roquettes vers le nord d'Israël, en réponse à la vaste attaque aux bipeurs dirigée par Israël contre ses membres. L'oganisation islamiste a pour la première fois eu recours à des armes à moyenne portée qui ont ciblé des régions éloignées de la frontière. La guerre totale tant redoutée est-elle en train de s'installer ? Le Liban pourrait-il devenir "un autre Gaza", comme le craint Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU ? Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse au trafic de pierres précieuses en Colombie, et Marie Bonnisseau nous parle d'un rat qui sème la zizanie sur l'île Saint-Paul, située au milieu de la mer du Bering.   28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.  Enregistrement : 24 septembre 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Conflit Israël-Hezbollah : une escalade inévitable ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 24, 2024 23:36


L'émission 28 Minutes du 24/09/2024 Conflit Israël-Hezbollah : une escalade inévitable ? 558 personnes ont été tuées, lundi 23 septembre, après des bombardements massifs d'Israël dans le sud du Liban et la vallée de la Bekaa, à l'est du pays. L'armée israélienne revendique des frappes sur 1 600 positions du Hezbollah. Cette offensive, sans précédent depuis le début des affrontements à la frontière israélo-libanaise fin 2023, a poussé des milliers de Libanais à fuir le sud du pays. Les autorités ont annoncé la fermeture des écoles dans les zones touchées et ont demandé aux hôpitaux de suspendre les opérations non urgentes pour soigner les blessés. Les frappes se sont poursuivies dans la nuit de lundi à mardi, alimentant les craintes d'une guerre à grande échelle dans la région. Alors que la France a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, cette inquiétude dominera l'Assemblée générale des Nations unies qui s'ouvre ce mardi 24 septembre. De son côté, le Hezbollah a envoyé, dimanche 22 septembre, 150 roquettes vers le nord d'Israël, en réponse à la vaste attaque aux bipeurs dirigée par Israël contre ses membres. L'oganisation islamiste a pour la première fois eu recours à des armes à moyenne portée qui ont ciblé des régions éloignées de la frontière. La guerre totale tant redoutée est-elle en train de s'installer ? Le Liban pourrait-il devenir "un autre Gaza", comme le craint Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU ?  28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 24 septembre 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Truyền hình vệ tinh VOA Express - VOA
Tổng thống Biden sẽ gặp Tổng bí thư Việt Nam Tô Lâm tại New York | Truyền hình VOA 24/9/24 - Tháng Chín 24, 2024

Truyền hình vệ tinh VOA Express - VOA

Play Episode Listen Later Sep 24, 2024 29:30


Tổng thống Mỹ Joe Biden dự kiến sẽ gặp Tổng bí thư kiêm Chủ tịch nước Việt Nam Tô Lâm vào ngày 25/9, Nhà Trắng cho biết, trong khi cả hai nhà lãnh đạo có mặt tại New York để tham dự cuộc họp thứ 79 của Đại hội đồng Liên Hiệp Quốc. Xem chi tiết: https://bit.ly/voatvfb4 Tin tức đáng chú ý khác: Ông Tô Lâm đề cao ‘giải phóng con người' tại LHQ; nhiều người Việt biểu tình. Reuters: Đại diện của Trump Organization đến thăm Hưng Yên, tìm cơ hội đầu tư. Nhật phản đối Nga vi phạm không phận. Tại ‘Thượng đỉnh Tương lai' của LHQ, Ba Lan nói Nga đã mất vị thế. Ukraine kiện Nga ra tòa trọng tài vì ‘kiểm soát trái phép Biển Azov và Eo biển Kerch'. Israel chuẩn bị tấn công Hezbollah ở thung lũng Bekaa của Li Băng, yêu cầu dân sơ tán. Công bố lá thư ‘dựng tóc gáy' của nghi phạm mưu sát ông Trump.

Truyền hình vệ tinh - VOA
Tổng thống Biden sẽ gặp Tổng bí thư Việt Nam Tô Lâm tại New York | Truyền hình VOA 24/9/24 - Tháng Chín 24, 2024

Truyền hình vệ tinh - VOA

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Tổng thống Mỹ Joe Biden dự kiến sẽ gặp Tổng bí thư kiêm Chủ tịch nước Việt Nam Tô Lâm vào ngày 25/9, Nhà Trắng cho biết, trong khi cả hai nhà lãnh đạo có mặt tại New York để tham dự cuộc họp thứ 79 của Đại hội đồng Liên Hiệp Quốc. Xem chi tiết: https://bit.ly/voatvfb4 Tin tức đáng chú ý khác: Ông Tô Lâm đề cao ‘giải phóng con người' tại LHQ; nhiều người Việt biểu tình. Reuters: Đại diện của Trump Organization đến thăm Hưng Yên, tìm cơ hội đầu tư. Nhật phản đối Nga vi phạm không phận. Tại ‘Thượng đỉnh Tương lai' của LHQ, Ba Lan nói Nga đã mất vị thế. Ukraine kiện Nga ra tòa trọng tài vì ‘kiểm soát trái phép Biển Azov và Eo biển Kerch'. Israel chuẩn bị tấn công Hezbollah ở thung lũng Bekaa của Li Băng, yêu cầu dân sơ tán. Công bố lá thư ‘dựng tóc gáy' của nghi phạm mưu sát ông Trump.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Où est passé l'honneur du PS ?", "Bruxelles, le déclassement français", "Hezbollah, carnage au bipeur"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Sep 17, 2024 23:18


Le processus de destitution d'Emmanuel Macron lancé par la France insoumise agite l'Assemblée nationale depuis quelque temps. La position du Parti socialiste est un peu médiane. Ils ont voté la demande de recevabilité de la destitution du président et dans le même temps, ils ont annoncé qu'ils voteraient contre en séance publique. D'après Ruth Elkrief, "Soit on considère que ce n'est pas justifié et on n'en discute même pas, soit on considère que c'est très important et à ce moment-là, on en discute et on vote pour." Thierry Breton est retoqué par Ursula von der Leyen. Il ne sera pas commissaire européen, il ne sera plus numéro deux de la Commission européenne alors qu'il avait une surface et une parole qui pesait. Stéphane Séjourné, ancien conseiller d'Emmanuel Macron, va le remplacer. "Il y a devant Stéphane Séjourné les travaux d'Hercule, mais il n'est pas Hercule. Il n'a pas du tout le profil" affirme François Lenglet. Des centaines de membres de Hezbollah ont été simultanément blessés à cause des explosions de bipeurs. Cela a eu lieu dans la banlieue sud de Beyrouth, dans plusieurs régions de la Bekaa et du Liban sud. Jusqu'à maintenant, on compte 2 800 blessés ainsi que neuf morts. Le dégât de ce carnage au bipeur est assez considérable. l'Israël ne revendique pas l'attaque, mais il est évidemment le premier suspect. "Cela ne peut être que les Israéliens. C'est spectaculaire, c'est de la haute technologie. C'est quelque chose que maîtrisent merveilleusement les Israéliens", pense Abnousse Shalmani. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

The John Batchelor Show
#Israel: Rafah and Bekaa and Air Defense. Colonel Jeff McCausland , USA (retired) @mccauslj @CBSNews @dickinsoncol

The John Batchelor Show

Play Episode Listen Later Apr 25, 2024 6:56


#Israel:  Rafah and Bekaa and Air Defense.  Colonel Jeff McCausland , USA (retired) @mccauslj @CBSNews @dickinsoncol https://www.telegraph.co.uk/world-news/2024/04/24/weapons-ukraine-61bn-us-aid-boost-himars-howitzer/ 1900 US Army Dirigible

The John Batchelor Show
GOOD EVENING. The show begins in Jerusalem where Seth Frantzman led his family to the shelter then waited on the balcony for the incoming drones and missiles. To Gaza and operations, to Bekaa and operations. To Beijing and Tehran. To Mao 1976. Jerusalem

The John Batchelor Show

Play Episode Listen Later Apr 16, 2024 7:09


GOOD EVENING. The show begins in Jerusalem where Seth Frantzman led his family to the shelter then waited on the balcony for the incoming drones and missiles.  To Gaza and operations, to Bekaa and operations. To Beijing and Tehran. To Mao 1976.  Jerusalem, Amman, Jakarta, Riyadh. To The Waldorf April 1912 and the Titanic inquiry. To the Solomons for a vote corrupted by PRC agency. To Micronesia the same. To shipyards in the US and overseas.  To Brasilia favoring Tehran.  To Buenos Aires favoring Jerusalem. To Musk and Milei in Texas. To Caracas and Tehran. 1952 Venezuela

Pod'Vins
Pod'Vins #75 - Les vins de la Bekaa

Pod'Vins

Play Episode Listen Later Mar 31, 2024 9:34


Partons sur le dernier continent que nous n'avions pas encore exploré, l'Asie, et plus particulièrement le Proche-Orient où se trouve le magnifique vignoble de la plaine de la Bekaa. Dans un contexte géo-politique et économique compliqué, les viticulteurs libanais arrivent à y produire des vins de très grande qualité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
Liban: l'accès à l'éducation reste limité pour les enfants syriens

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 22, 2023 2:34


Au Liban, à la veille de la rentrée scolaire prévue début octobre, de nombreuses écoles publiques restent fermées à cause du manque de budget du ministère de l'Éducation et de la crise économique. Cela impacte les écoliers libanais bien sûr, mais aussi les réfugiés syriens, encore plus vulnérables. De notre correspondante de retour de Ksara,La Vallée fertile de la Bekaa accueille plusieurs centaines de milliers de réfugiés syriens. Ils vivent dans des camps informels, faits de taules et de bois. Dans le village de Ksara, au milieu des baraquements, l'Association Beyond dispense des cours de mathématiques et de lecture rudimentaire pour les enfants syriens qui n'ont pas accès aux écoles publiques.Dans la salle de classe colorée, la petite Zahra Jassem, 11 ans : « J'aime le centre, j'y vois mes amis. Ici, j'ai appris à compter, j'ai appris les lettres de l'alphabet. Mais les cours sont difficiles. » Zahra a du mal à suivre car cela fait 4 ans qu'elle est déscolarisée : « Je dois souvent aller travailler. Je cueille du raisin. Je travaille de 6h du matin jusqu'à 16-17h. Je suis payée à la journée. Il y a des jours, je gagne 2,5 dollars et d'autres où je gagne 2 dollars. »Zahra n'a connu les bancs de l'école que deux ans. Elle était alors scolarisée dans un établissement public de la région grâce au système de double horaire, le matin les cours pour les Libanais et l'après-midi pour les Syriens. Mais à cause de la fermeture des écoles durant la pandémie de coronavirus et de l'effondrement du système scolaire dû à la crise, Zahra ne peut plus étudier, au grand dam de sa mère Nouria Jassem : « Vous voyez notre situation économique, on ne s'en sort pas. On a besoin que tous les membres de la famille aient un emploi pour manger. J'ai une fille et deux garçons qui travaillent. Ils sont tous ouvriers. Zahra vient à l'association, au moins elle apprend quelque chose ici. Mais souvent, elle doit aussi aller travailler avec ses frères et sœurs à cause de notre situation », regrette sa mère.« C'est une génération détruite »Véritable bouée de sauvetage, les écoles informelles comme Beyond sont les derniers îlots de sécurité pour les jeunes réfugiés. Grâce à des financements norvégiens, Maria Assi, la directrice, y accueille tous les jours près de 300 enfants dont la plupart travaillent à côté comme Zahra. « Il y a des enfants qui font des tâches faciles et d'autres des travaux très lourds, comme la mécanique, certains travaillent dans la rue, dans l'agriculture ou sont livreurs. Il y a des situations dangereuses où par exemple certains se retrouvent dans les mains de réseaux de groupes armés ou de trafiquants de drogue, explique la directrice de Beyond. Ces enfants sont victimes de la situation. C'est une génération détruite. »D'après les Nations unies, seuls 3% des réfugiés syriens au Liban réussissent à obtenir l'équivalent du baccalauréat, précieux sésame pour des études universitaires.À lire aussiLe Liban redoute un nouvel afflux de réfugiés syriens fuyant la crise économique

Orient hebdo
«Stupéfiant Moyen-Orient», épisode 5. Drogues de synthèse

Orient hebdo

Play Episode Listen Later Sep 3, 2023 19:30


De la plaine de la Bekaa au Liban, à l'État profond en Turquie, la drogue ne cesse d'être présente au Moyen-Orient. Mais après le haschisch et l'héroïne, place aux amphétamines de synthèse dont un pays, la Syrie, s'est fait une spécialité. Le Captagon a envahi la région, où les prises importantes se multiplie, au Liban mais aussi en Arabie saoudite, un pays qui tente d'en combattre la commercialisation. Avec peu de réussite, semble-t-il.

Reportage Culture
Le «REEF», festival cinéma et promenades dans le Akkar

Reportage Culture

Play Episode Listen Later Sep 2, 2023 2:42


Direction le Liban, où se déroule jusqu'à lundi 4 septembre, dans le Akkar, le nord isolé et rural du pays, un festival qui propose cinéma et promenades dans la nature. C'est le REEF, les Rencontres environnementales et filmiques, hébergées dans l'ancienne usine à soie de Kobayat. La 5e édition se tient malgré la grave crise que connaît le Liban. Elle se prolongera le week-end suivant par un second volet dans la région de la Bekaa. Reportage de notre correspondante à Kobayat,À l'écran, le dessin animé Dounia et la princesse d'Alep et, dans le public, de petits Libanais et de jeunes réfugiés syriens au Akkar. Le festival REEF, au cœur de Kobayat et de ses montagnes, se veut rassembleur, festif, lieu d'échange, explique Antoine Daher, directeur du festival : « Nous sommes dans le Akkar, et la région est malheureusement associée à la pauvreté, à l'éloignement de tout, surtout de la culture. On donne une autre image. C'est une région qui est par elle-même belle et où il se passe des choses culturelles. C'est justement parce qu'il y a la crise qu'il faut continuer avec ce festival, on fait respirer un peu les gens. »Parmi les films projetés, Motherland, un court-métrage très applaudi : le récit d'une rupture générationnelle autour de la révolte libanaise de 2019 et de secrets de famille qui volent en éclat. Bane Fakih, la réalisatrice : « Ça m'intéresse que différents gens de différentes cultures, différentes religions, voient ce film et qu'ils ressentent quelque chose. Ici, nous sommes assez loin de Beyrouth, et il y a un peu de conservatisme, qu'on peut reconnaître – ce conservatisme – dans la maison dont je parle, et aussi l'opposition à ce conservatisme, la différence, les nuances de personnes dans une même famille. »Pour tenir le festival, les défis ne manquent pas, avec l'effondrement des infrastructures, l'alimentation en électricité, l'organisation de transports pour faciliter la venue du public, y compris depuis Beyrouth. Le thème, cette année, « transformations », colle au temps de crise. Eliane Raheb, directrice artistique : « Le monde est en transformation, les problèmes de changement de climat... Il y a aussi toutes les guerres qui sont en place, donc c'est aussi des choses qui transforment les gens. Mais aussi, on a voulu parler des transformations dans le côté positif au Liban. Avec toute la crise qu'on a eue, il y a des petits miracles qui sont sortis. »Les petits miracles, c'est cette école de musique créée à Kobayat en 2019, et toujours debout… C'est la création qui continue : après la dépression des années passées, Hadi Zakkak, réalisateur et membre du jury, mais aussi enseignant, voit chez ses étudiants en cinéma, dont certains sont en sélection, un rebond :« Il y a une sorte de reprise. Il y a deux ans, la plupart voulaient immédiatement partir, et je pense – de plus en plus maintenant – ils savent que c'est comme si le Liban était un spécimen du monde entier. Ce n'est pas seulement le Liban qui est en crise, c'est une crise du monde actuel, de la modernité même. »Présente aussi, la cinéaste égyptienne Amal Ramsès, venue former des femmes du Akkar à la vidéo. Leurs films d'une minute, parlant notamment de liberté, sont projetés sur grand écran. Pour la réalisatrice, les initiatives culturelles sont une forme de résistance aux crises traversées par les sociétés au Proche-Orient. ► Plus d'infos sur le festival REEF

Priorité santé
Prise en charge de la santé mentale au Liban

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 18, 2023 48:30


Pénurie de médicaments, augmentation des frais d'hospitalisation, émigration médicale… Le système de santé libanais subit de plein fouet la crise économique, dans un pays dont la monnaie a perdu 98% de sa valeur en un peu plus de trois ans. Guerre civile, explosion du port de Beyrouth en 2020, instabilité politique… Les Libanais sont confrontés à de nombreux traumas. Comment soigner les patients atteints de troubles psychiques dans un tel contexte, alors que la santé mentale reste un tabou au Liban ? À Beyrouth, à l'Hôtel-Dieu de France, l'un des hôpitaux de référence à Beyrouth, l'hospitalisation au sein du service psychiatrique coûte plusieurs milliers de dollars par semaine. Ces frais ne sont pas remboursés, même par les assurances privées. Certaines ONG comme Médecins sans Frontières et Embrace peuvent financer la prise en charge de certains patients en situation de précarité, et présentant un risque pour eux-mêmes Dans la plaine de la Bekaa, à l'est du pays, l'ONG Humanité et Inclusion propose des sensibilisations communautaires à la santé mentale et des consultations avec des psychologues.► Un reportage de Charlie Dupiot, à Beyrouth et à Zahle, dans la plaine de la Bekaa, au Liban.

Priorité santé
Prise en charge de la santé mentale au Liban

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 18, 2023 48:30


Pénurie de médicaments, augmentation des frais d'hospitalisation, émigration médicale… Le système de santé libanais subit de plein fouet la crise économique, dans un pays dont la monnaie a perdu 98% de sa valeur en un peu plus de trois ans. Guerre civile, explosion du port de Beyrouth en 2020, instabilité politique… Les Libanais sont confrontés à de nombreux traumas. Comment soigner les patients atteints de troubles psychiques dans un tel contexte, alors que la santé mentale reste un tabou au Liban ? À Beyrouth, à l'Hôtel-Dieu de France, l'un des hôpitaux de référence à Beyrouth, l'hospitalisation au sein du service psychiatrique coûte plusieurs milliers de dollars par semaine. Ces frais ne sont pas remboursés, même par les assurances privées. Certaines ONG comme Médecins sans Frontières et Embrace peuvent financer la prise en charge de certains patients en situation de précarité, et présentant un risque pour eux-mêmes Dans la plaine de la Bekaa, à l'est du pays, l'ONG Humanité et Inclusion propose des sensibilisations communautaires à la santé mentale et des consultations avec des psychologues.► Un reportage de Charlie Dupiot, à Beyrouth et à Zahle, dans la plaine de la Bekaa, au Liban.

Le Conseil Santé
Comment la situation économique du Liban affecte-t-elle la prise en charge de la santé mentale?

Le Conseil Santé

Play Episode Listen Later Jul 18, 2023 1:21


Pénurie de médicaments, augmentation des frais d'hospitalisation, émigration médicale… Le système de santé libanais subit de plein fouet la crise économique, dans un pays dont la monnaie a perdu 98 % de sa valeur en un peu plus de trois ans. Guerre civile, explosion du port de Beyrouth en 2020, instabilité politique… Les Libanais sont confrontés à de nombreux traumas. Comment soigner les patients atteints de troubles psychiques dans un tel contexte, alors que la santé mentale reste un tabou au Liban ?► Un reportage de Charlie Dupiot, à Beyrouth et à Zahle, dans la plaine de la Bekaa, à retrouver en entier sur RFI.

Kjells vinkjeller
Gledesdråper fra Bekaa

Kjells vinkjeller

Play Episode Listen Later Apr 6, 2023 21:30


Tom og Kjell-Gabriel har truffet en trivelig libaneser fra Ch. Kefraya på café, han kan fortelle mye om både terroir i Bekaa-dalen, utviklingen av vin i midt-østen. Det blir prat om om oppveksten under borgerkrigen, alle de norske FN-soldatene som har sterk tilknytning til landet, og dagens økonomiske kollaps. Smaking blir det også! * Ch. Kefraya Bretèches 2020 / kr. 164,90 / Varenummer: 8136501

Méchants Raisins
Blanc contre rouge

Méchants Raisins

Play Episode Listen Later Nov 24, 2022 23:58


Cette semaine, les Méchants Raisins s'affrontent pour le cinquième combat des bouteilles de la saison. Qui gagnera entre le blanc de Bourgogne proposé par Nadia et le vin du Priorat d'Espagne de Patrick? La lutte s'annonce serrée! Et on vous fait nos suggestions de la semaine!    Nadia  Château Ksara, Château 2018, Vallée de la Bekaa, Liban 24,25 $ - Code SAQ 857698 – 14 % - 2,5 g/L  Christophe Pacalet, Beaujolais 2021, Les Marcellins, France 17,90 $ - Code SAQ 14349051 – 12 % - 1,4 g/L 59,50 $ (3 L) - Code SAQ 14736713   Mathieu  Domaine M&C Lapierre, Morgon 2021, France 39,75 $ - Code SAQ 11305344 – 12,5 % - 1,9 g/L  Quinta da Ponte Pedrinha 2018  18,55$ - Code SAQ 11895321 – 13,5%  Patrick  Louis Jadot, Bourgogne Côte d'Or 2019, France  35,25 $ - Code SAQ 15044111 – 14 %  Alain Brumont, Château Bouscassé 2016, Madiran, France  21,55 $ - Code SAQ 856575 – 13,5 %  Combat des vins :   Château Fuissé, Pouilly-Fuissé 2020, Tête de Cuvée, France 49,75 $ - Code SAQ 11330101 – 13,5 % - 2,8 g/L  Torres, Priorat 2018, Secret del Priorat, Espagne 25,40 $ - Code SAQ 14922137 – 13,5 % - 1,5 g/L Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

LE JOUR DU SEIGNEUR
Magazine « Au Liban, sauvegarder l'Espérance »

LE JOUR DU SEIGNEUR

Play Episode Listen Later Oct 5, 2022 28:14


Plus de deux ans après l'explosion au port de Beyrouth, Le Jour du Seigneur propose un décryptage de la situation au Liban. Sur place, les citoyens sont les premières victimes de la crise multidimensionnelle que traverse le pays. 80 % des ménages de la classe moyenne déclarent ne pas avoir assez d'argent pour couvrir leurs besoins de première nécessité. Une situation qui affecte considérablement les liens familiaux, la santé et le bien-être de la population. Quand il n'y a plus d'espoir, comment peut-on maintenir l'espérance ? Pour en parler, David Milliat reçoit le père Gabriel, jésuite qui œuvre à Beyrouth pour soutenir ceux qui sont gravement touchés par la crise économique et sociale qui sévit dans son pays. Il témoigne également des actions humanitaires menées au sein de la plaine de la Bekaa, où il fournit de l'aide alimentaire. En le suivant dans sa mission, l'émission met en lumière les réalités de ceux auxquels il apporte son soutien matériel et spirituel.

Méchants Raisins
Quelles régions viticoles vous font vibrer?

Méchants Raisins

Play Episode Listen Later Sep 22, 2022 29:47


Les Méchants Raisins sont de retour dans vos oreilles pour une 4e saison qui s'annonce enlevante. Cette semaine, à la carte des vins : le top 3 des régions viticoles qui nous font vibrer en ce moment et plusieurs belles suggestions pour la rentrée. Ils sont contents de se retrouver et ça s'entend ! Suggestions:  Mathieu  Massaya, Vallée de Bekaa 2019, Terrasses de Baalbeck, Liban 24,05 $ - Code SAQ 904102 – 14,5 % - 2,3 g/L  Domaine La Réméjeanne, Côtes du Rhône 2019, Les Chèvrefeuilles, France 24,35 $ - Code SAQ 14216208 – 14 % - 1,7 g/L – Biologique  Patrick  Carvalho Martins, Pacto 2020, Douro, Portugal 18,05 $ - Code SAQ 14491251 – 13 % - 1,4 g/L  Château des Tourettes, Tinus Pure Nature 2020, Vin de France 23,05 $ - Code SAQ 14999100 – 13,5 % - 1 g/L  Nadia  Gabin et Félix Richoux, Irancy 2017, France 36,25 $ - Code SAQ 14946497 – 13 % - 1,6 g/L – Biologique  Hirsch, Riesling 2019, Zöbing, Kamptal, Autriche 27,20 $ - Code SAQ 12196979 – 12,5 % - 4,8 g/L – Biologique  Mathieu  Vallée de la Bekaa Allemagne (pour les rouges) Rhône Sud Patrick  Santorin Chablis Bandol Nadia  Crus du Beaujolais Piémont des Appalaches Médoc Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Reportage International
Au Liban, le spectre de l'insécurité alimentaire

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 4, 2022 2:23


La guerre en Ukraine menace la sécurité alimentaire de nombreux pays importateurs. Le Liban en est un exemple : 80% de son blé provient d'Ukraine et 15% de Russie. Et ce alors que le pays s'enfonce depuis quelques années dans une crise économique et financière historique. Reportage. De notre envoyé spécial, Les pains sortent du fournil situé à l'arrière de la boulangerie. Sagement alignés sur un tapis roulant, ils arrivent en continu dans la boutique où ces pains traditionnels libanais, ronds et plats, sont empaquetés par lot de sept. Jean Nohra estime qu'il produit 3 000 de ces paquets de pain chaque jour. Il est le patron de cette boulangerie de la plaine de la Bekaa, dans le nord-est du Liban où il emploie 25 personnes. « Depuis la crise ukrainienne, ils ont commencé à nous baisser la quantité de farine. Ça a diminué de moitié. Et ça continue à baisser. » Le gouvernement libanais contrôle l'utilisation du blé importé. Un quota est réservé aux moulins industriels, mais la farine se fait un peu plus rare et Jean le boulanger se démène pour trouver d'autres fournisseurs. Il guette également les annonces du mercredi puisque le pain est subventionné et que son prix est fixé par le gouvernement. Le paquet de pain a déjà augmenté, passant à 11 000 livres. Cet aliment de base reste accessible dans un pays confronté à l'hyper-inflation et à la dévaluation, mais jusqu'à quand ? Antoine Seif possède une boulangerie industrielle dans la région du Mont-Liban. Il estime que le gouvernement n'agit pas assez et pas assez vite. « L'essentiel de notre consommation de blé vient d'Ukraine. Sachant cela, pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas déjà trouvé d'autres marchés pour nos importations ? Il aurait pu le faire depuis un mois et jusqu'à présent, il n'a signé aucun contrat. Il n'y a aucune stratégie. » Crainte d'une crise alimentaire  Le gouvernement libanais assure le contraire, explorant de possibles nouveaux contrats, avec l'Inde notamment. Le ministre libanais de l'Économie, Amin Salam, nous reçoit dans son bureau. Il ne nie pas le problème. « Le Liban fait partie des pays vulnérables sur le plan de la sécurité alimentaire. Nous voyons que les produits existent : beaucoup de pays fournisseurs nous disent qu'ils ont du blé, du sucre, de l'huile, etc. Mais les prix montent en flèche : 40, 60 parfois même 100%. C'est le résultat d'une accumulation de défis : d'abord le Covid et maintenant la guerre en Ukraine. » Amin Salam estime que la situation, incertaine aujourd'hui, pourrait devenir problématique dans moins de six mois. Le ministre de l'Économie en appelle à la communauté internationale pour soutenir le Liban qui devra faire face à une inévitable flambée des prix sans capacité financière pour amortir un nouveau choc, dans un pays qui connait une crise économique et financière « l'une des plus graves depuis le XIXe siècle » selon la Banque mondiale. ► À écouter aussi : Liban: comment vit-on dans un pays en crise?

Las Moradas
Día Internacional de solidaridad con los miembros del personal detenidos o desaparecidos (Violeta Radio)

Las Moradas

Play Episode Listen Later Apr 1, 2022 49:05


El Día Internacional de Solidaridad con los miembros del personal detenidos o desaparecidos se conmemora todos los años con ocasión del aniversario del secuestro del señor Alec Collett, experiodista que trabajaba para el Organismo de Obras Públicas y Socorro de las Naciones Unidas en el Cercano Oriente cuando fue secuestrado por elementos armados en 1985. Su cuerpo fue encontrado en el valle de Bekaa, en Líbano, en 2009.

Habari za UN
UNICEF - Hata maji ya kutumia ndani ya familia yanageuka barafu kutokana na baridi kali Lebanon-

Habari za UN

Play Episode Listen Later Feb 4, 2022 2:00


Shirika la Umoja wa Mataifa la kuhudumia wakimbizi UNHCR linaendelea kufanya kila jitihada kuwasaidia wakimbizi na raia wa Lebanon ambao wanakabiliana na  moja ya misimu yenye baridi kali zaidi kushuhudiwa katika kipindi cha miaka 10, huku theluji ikidondoka katika maeneo ambayo hayajashuhudia theluji kwa muongo mmoja. Taarifa zaidi anayo Anold Kayanda. Katika eneo la bonde la Bekaa, moja ya mikoa nchini Lebanon. Safu ya milima iliyogubikwa na baridi imelizunguka eneo hili lenye nyumba za maturubai nazo zikiwa zimezungukwa na theluji. Hali ni baridi mno na fauka ya hayo paa nyingine za nyumba zinavuja.  Familia za wakimbizi kutoka Syria pamoja na wenyeji wao ambao nao wamekuwa wakipambana na hali mbaya ya uchumi, sasa wanahangaika kujaribu kuiona kesho yao kwakuwa wanakumbana na baridi hili kali kuwahi kuonekana hapa katika miaka ya hivi karibuni.    Hali ya joto imeshuka mno kiasi cha kuwa chini ya nyuzi joto sifuri na kuacha wakimbizi wengi na familia za Walebanon zikihangaika kupambana na baridi. Wengine wanachoma moto karatasi na wengine kuni, ilimradi wapate joto kiasi. UNHCR inasema katika wiki iliyopita takribani familia 4,000 za wakimbizi ziliathiriwa vibaya na dhoruba hili la theluji na zinahitaji msaada.  UNHCR imeshuhudia, “hata maji ambayo watu wamejihifadhia majumbani kwa ajili ya matumizi yao, yameganda na kuwa vipande vya barafu.”   Shirika hili la Umoja wa Mataifa la kuhudumia wakimbizi na wadau wake wameendelea kutoa usaidizi wa mara kwa mara wa majira ya baridi pamoja na usaidizi wa dharura kama vile mahitaji kwa ajili ya malazi, blanketi za joto, vifaa vya usafi na kadhalika ili kusaidia familia katika wiki hii ngumu. Hata hivyo, inakuwa vigumu kuzifikia baadhi ya jamii kutokana na miundombinu ya mawasiliano kama simu na barabara kutatizwa na theluji kubwa.    Lebanon inakabiliwa na mzozo mkubwa wa kiuchumi ambao unaungana na idadi kubwa ya maambukizi ya ugonjwa wa COVID-19. UNHCR imeingilia kati kutoa msaada angalau kwa wakimbizi na wenyeji wao na hadi sasa imewafikia watu 260,000 kuwapatia usaidizi katika majira haya ya baridi kali.      

Habari za UN
UNHCR yaonesha namna COVID-19 ni ‘mwiba' kwa wakimbizi na raia nchini Lebanon

Habari za UN

Play Episode Listen Later Jan 20, 2022 1:43


Nchini Lebanon, athari za kiuchumi zinazosababishwa na janga la ugonjwa wa Corona au COVID-19, zinaacha raia wa Lebanon pamoja na wakimbizi kutoka Syria wakihaka kujikimu huku baridi kali nayo na njaa vikikosa majawabu. Shirika la Umoja wa Mataifa la kuhudumia wakimbizi, UNHCR, linasema, mwaka huu wa 2022, hali ni tete zaidi kwa kuwa Lebanon nayo nyenyewe imetwama kwenye janga la kiuchumi, hali iliyosababisha na wakimbizi nao kuwa katika hali ya umaskini uliokithiri.  Miongoni mwa wakimbizi hao ni Majida ambaye ni mjane lakini sasa amesalia na watoto wake anasema, “nina hofu sana na jinsi ya kupata joto hapa. Baridi kali inapoanza nina hofu jinsi ya kutafuta kuni, chakula na nguo. Kila kitu ni gharama. Machungu yalianza tangu mwezi Oktoba. Kambi yetu ilifurika, ni kweli tuna paa lakini limeharibika. Sakafu nayo imefurika, wanangu walilala kwenye sakafu iliyolowana. Hatuna jawabu kwa kuwa hema ni fupi mno.”  Baada ya kukimbia Syria mwaka 2014 kufuatia mzozo wa zaidi ya muongo mmoja na kifo cha mume wake, Majida na wanawe wanaishi kwenye makazi yasiyo rasmi ya Bekaa, nchini Lebanon na kuna wakati anapata kibarua shambani huku watoto wake wawili wakubwa wa kiume wakifanya kazi za vibarua shambani kwa kuwa ilibidi waache shule familia iweze kujikimu, “matamanio yangu ni Lebanon, nchi ambayo imekuwa karimu kwangu, hali yake ya amani iimarike kwa sababu hali ni ngumu kwa kila mtu, iwe walebanon au wakimbizi.”  Katika kipindi cha miezi michache iliyopita, UNHCR imepatia usaid​izi wa marekebisho ya makazi kwa familia za walebanon na wakimbizi pamoja na taa za sola na vifaa muhimu vya familia hasa wakati huu wa majira ya baridi kali.   

The End Times... with Bill, Ryan, John, & Terri!
27: Ryan's recent trip to Lebanon: the Beqaa Valley; Hezbollah; Lebanon's Christians; Israel conflict

The End Times... with Bill, Ryan, John, & Terri!

Play Episode Listen Later May 27, 2021 62:45


In April 2021, Pastor Ryan spent ten days in Lebanon. We discuss some of his amazing experiences there and the surprising insights he gained about the Lebanese people and their true relationship with Israel... we discuss the recent Israel-Gaza conflict and Lebanon's involvement... and we take a tour of the very dangerous--and very off-limits--Beqaa Valley.

Vin- og matopplevelser
Fire med velsmak fra Libanon

Vin- og matopplevelser

Play Episode Listen Later Mar 3, 2021 14:29


I dagens vintips har vi beveget oss langt – helt til Midtøsten og Libanon. Vi har her gjort et lite dypdykk i vinhuset Clos Saint Thomas. Det ble etablert i 1990 og ligger midt i Bekaa-dalen – ikke langt fra et gammelt romerske Bacchus-tempel. Vinene vi har testet er: Ch. St. Thomas Obeidy, Ch. St. Thomas Chardonnay, Ch. St. Thomas Pinot Noir og Ch. St. Thomas 2012.

Monde Solidaire – Fréquence Terre
Buzuruna Juzuruna, le collectif qui réveille les consciences

Monde Solidaire – Fréquence Terre

Play Episode Listen Later Nov 19, 2020 7:16


Ils sont français, libanais, syriens, ou encore palestiniens. Il y a cinq ans, ils ont créé au Liban le collectif Buzuruna Juzuruna, le lauréat 2020 du Prix Danielle Mitterrand. L'objectif : rendre accessible au plus grand nombre le riche patrimoine semencier du pays dans la vallée de la Bekaa et rendre aux Libanais leur souveraineté alimentaire. Tout est parti d'un voyage autour du monde de Zoé et Ferdinand.  Ils sont frère et sœur… Arrivés au Liban, ils se sont retrouvés bloqués par la guerre en Syrie. Ferdinand, agronome de formation, est alors aller travailler dans une ferme… comme le raconte sa sœur, Zoé. Elle répond à Diégo Olivarès "Comme il vivait sur le domaine, il a beaucoup côtoyer de travailleurs qui étaient des réfugiés syriens. On a mangé avec eux, beaucoup discuté. On a écouté leur histoire. Les personnes qu'on a côtoyé, comme Walid et Salem avec qui on a par la suite fondé Buzuruna Juzuruna, nous racontaient qu'ils avaient dû fuir leur village en Syrie. Il était en état de siège. Pour fuir la faim, il ont dû abandonner leur terrain, héritage familial depuis des générations, et leur maison qu'ils venaient juste de construire. On s'est dit, c'est horrible ces histoires de paysans qui perdent tout leur patrimoine, leurs terres, leurs semences, et qui doivent fuir et reconstruire une vie ailleurs On a eu envie de créer un lieu, une ferme, pour retravailler sur ces semences qui allaient disparaitre. On a voulu construire un lieu qui fasse perdurer cet héritage pour pouvoir le transmettre" Zoé Beau © Buzuruna Juzuruna Réaliser un rêve Après un aller-retour en France pour ramener des semences, ils se mettent en chasse d'un terrain pour réaliser leur rêve. Un mécène va leur permettre de se lancer. Zoé. "Au début, c'est la volonté, la folie, la curiosité et l'envie de faire. Et tout d'un coup, c'est quelqu'un avec des moyens qui permet de réaliser nos rêves les plus fous. C'est à partir de là qu'on a eu notre terrain de deux hectares. On a organisé une grande fête avec des gens qui sont venus de tout le Liban, avec plein de milieux sociaux différents et de nationalités différentes. On leur a expliqué notre projet, notre volonté monter un collectif, de faire de la semence, et de donner des formations. C'est à l'issue de cette fête qu'on a trouvé le nom de Buzuruna Juzuruna." Nos graines sont nos racines © Buzuruna Juzuruna Former pour accéder à l'autonomie La ferme école est née avec des jardins partagés et des formations, dans le but de faire ensemble, de transmettre un savoir, pour aller vers l'autonomie des Libanais. Serge, le président de Buzuruna Juzuruna. "Le but est de pouvoir proposer un accès à la connaissance qui n'est pas toujours facile dans notre région. Nous avons tout fait en arabe pour être beaucoup plus accessible. Ces formations sont divisées en plusieurs parties avec des grands thèmes comme les semences, le compost, les arbres, la préparation du sol, les biopesticides. Tout ce qui permet de faire les choses soi-même et de fonctionner en autonomie par rapport au grand marché de l'agro-industrie. L'idée est que, l'année prochaine, on ne soit pas aussi investi que cette année. Il faut que ce soit le groupe lui-même qui mette en place un collectif, une charte interne. Petit à petit, grâce à nos formations et des formations proposées par d'autres associations sur la gestion de conflits, sur la communication non-violente, ils ont tous les outils disponibles pour pouvoir continuer indépendamment de nous." La force des différences Au-delà de l'aspect agricole, le collectif est aussi le fruit de formidables rencontres. Pour Lara, la compagne de Ferdinand, c'est la diversité des membre du collectif qui fait sa force. "Un des challenge pour nous, c'est qu'on est un groupe très hétérogène. On ne parle pas tous la même langue. On est tous extrêmement différents. Moi je suis une femme noire. Je suis née à Madagascar, j'ai grandi entre la Réunion et la métropole. Zoé,

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Buzuruna Juzuruna, le collectif qui réveille les consciences

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Play Episode Listen Later Nov 19, 2020 7:16


Ils sont français, libanais, syriens, ou encore palestiniens. Il y a cinq ans, ils ont créé au Liban le collectif Buzuruna Juzuruna, le lauréat 2020 du Prix Danielle Mitterrand. L'objectif : rendre accessible au plus grand nombre le riche patrimoine semencier du pays dans la vallée de la Bekaa et rendre aux Libanais leur souveraineté alimentaire. Tout est parti d'un voyage autour du monde de Zoé et Ferdinand.  Ils sont frère et sœur… Arrivés au Liban, ils se sont retrouvés bloqués par la guerre en Syrie. Ferdinand, agronome de formation, est alors aller travailler dans une ferme… comme le raconte sa sœur, Zoé. Elle répond à Diégo Olivarès "Comme il vivait sur le domaine, il a beaucoup côtoyer de travailleurs qui étaient des réfugiés syriens. On a mangé avec eux, beaucoup discuté. On a écouté leur histoire. Les personnes qu'on a côtoyé, comme Walid et Salem avec qui on a par la suite fondé Buzuruna Juzuruna, nous racontaient qu'ils avaient dû fuir leur village en Syrie. Il était en état de siège. Pour fuir la faim, il ont dû abandonner leur terrain, héritage familial depuis des générations, et leur maison qu'ils venaient juste de construire. On s'est dit, c'est horrible ces histoires de paysans qui perdent tout leur patrimoine, leurs terres, leurs semences, et qui doivent fuir et reconstruire une vie ailleurs On a eu envie de créer un lieu, une ferme, pour retravailler sur ces semences qui allaient disparaitre. On a voulu construire un lieu qui fasse perdurer cet héritage pour pouvoir le transmettre" Zoé Beau © Buzuruna Juzuruna Réaliser un rêve Après un aller-retour en France pour ramener des semences, ils se mettent en chasse d'un terrain pour réaliser leur rêve. Un mécène va leur permettre de se lancer. Zoé. "Au début, c'est la volonté, la folie, la curiosité et l'envie de faire. Et tout d'un coup, c'est quelqu'un avec des moyens qui permet de réaliser nos rêves les plus fous. C'est à partir de là qu'on a eu notre terrain de deux hectares. On a organisé une grande fête avec des gens qui sont venus de tout le Liban, avec plein de milieux sociaux différents et de nationalités différentes. On leur a expliqué notre projet, notre volonté monter un collectif, de faire de la semence, et de donner des formations. C'est à l'issue de cette fête qu'on a trouvé le nom de Buzuruna Juzuruna." Nos graines sont nos racines © Buzuruna Juzuruna Former pour accéder à l'autonomie La ferme école est née avec des jardins partagés et des formations, dans le but de faire ensemble, de transmettre un savoir, pour aller vers l'autonomie des Libanais. Serge, le président de Buzuruna Juzuruna. "Le but est de pouvoir proposer un accès à la connaissance qui n'est pas toujours facile dans notre région. Nous avons tout fait en arabe pour être beaucoup plus accessible. Ces formations sont divisées en plusieurs parties avec des grands thèmes comme les semences, le compost, les arbres, la préparation du sol, les biopesticides. Tout ce qui permet de faire les choses soi-même et de fonctionner en autonomie par rapport au grand marché de l'agro-industrie. L'idée est que, l'année prochaine, on ne soit pas aussi investi que cette année. Il faut que ce soit le groupe lui-même qui mette en place un collectif, une charte interne. Petit à petit, grâce à nos formations et des formations proposées par d'autres associations sur la gestion de conflits, sur la communication non-violente, ils ont tous les outils disponibles pour pouvoir continuer indépendamment de nous." La force des différences Au-delà de l'aspect agricole, le collectif est aussi le fruit de formidables rencontres. Pour Lara, la compagne de Ferdinand, c'est la diversité des membre du collectif qui fait sa force. "Un des challenge pour nous, c'est qu'on est un groupe très hétérogène. On ne parle pas tous la même langue. On est tous extrêmement différents. Moi je suis une femme noire. Je suis née à Madagascar, j'ai grandi entre la Réunion et la métropole. Zoé,

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La souveraineté alimentaire au Liban à l’honneur du prix Danièle Mitterrand

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Play Episode Listen Later Nov 10, 2020 7:28


Le Liban est à l'honneur du 8e prix Danielle Mitterrand. La Fondation a décidé de distinguer cette année le collectif Buzuruna Juzuruna. Dans un pays ravagé par différentes crises, sociale, économique et alimentaire, ce collectif œuvre depuis 2015, pour la souveraineté alimentaire, avec notamment une ferme-école, située dans la Vallée de la Bekaa. Avec Joséphine Delesalle, chargée du Prix Danielle Mitterrand. Chaque année, le prix Danielle Mitterrand distingue les alternatives qui travaillent à une métamorphose démocratique, écologique et solidaire du monde. Et cette année, c'est vers le Liban que vous vous êtes tournés, avec ce collectif, Buzuruna Juzuruna. Qui est-il et que signifie son nom? "Buzuruna Juzuruna veut dire 'nos graines sont nos racines' en arabe. Depuis 2015, il œuvre à la souveraineté alimentaire des Libanais et des réfugiés syriens au Liban. Et il participe au développement et à la distribution de semences paysannes, à la formation à l'agriculture et l'aide aux familles réfugiées." Sauvegarder le patrimoine alimentaire Le collectif dit vouloir s'inscrire dans une démarche de souveraineté alimentaire. Qu'est-ce que cela signifie ? "La notion de souveraineté alimentaire est dans l'ADN du collectif. Elle est ancrée depuis toujours dans la construction du projet. C'est un collectif qui est avant tout solidaire dans l'idée de faire ensemble. Dès le départ, il a eu cette volonté de maintenir un patrimoine alimentaire et de participer à ce que personne ne fuit son pays pour cause de faim. Le projet est né de plusieurs chemins. Il y a Ferdinand et Zoé qui sont frères et sœurs. Ils sont partis de France pour faire un tour du monde. Et il se sont retrouvés au Liban dans l'incapacité d'avancer puisqu'il y a la guerre en Syrie. Ferdinand, qui est ingénieur agronome de formation, a trouvé un travail dans une ferme. Ils y ont travaillé tous les deux. Dans cette ferme, ils ont rencontré Oualid et Salem, deux réfugiés syriens qui avaient dû tout abandonner pour fuir la faim de leur pays. En vivant tous ensemble sur cette ferme, ils ont construit beaucoup de liens. Ils se sont rendus compte qu'il y avait un projet à créer et qu'ils avaient envie de participer à ce que personne n'ait besoin de fuir son pays pour ça. Ils ont donc voulu créer un lieu, une ferme où ils puissent travailler sur les semences, faire perdurer un héritage qui puisse être transmis à tout le monde." Après avoir démarré leur projet sur bout de terrain prêté, le collectif a aujourd'hui sa propre ferme qui se développe. "Ils ont pu développer leur ferme, vendre leurs légumes. Aujourd'hui, c'est une volonté qui s'est accentuée avec les années. Au Liban, il y a une énorme crise économique sans précédents. Donc c'est plus que jamais une volonté et une nécessité que de pouvoir se nourrir et de participer à la formation des personnes pour qu'elles puissent se nourrir. Les citoyens libanais ont perdu tout leur pouvoir d'achat. Les denrées alimentaires sont encore aujourd'hui importées sur le cours du dollars américain. Ces personnes ont besoin de retrouver une souveraineté alimentaire ne serait-ce que pour répondre à leurs besoins." © Buzuruna Juzuruna Eveiller les consciences Cette démarche du collectif prend encore plus de sens depuis le soulèvement des Libanais l'an dernier, en octobre 2019. En quoi c'est important ? "Il y a une crise économique. Et depuis un an, il y a une crise politique qui est venue s'ajouter à tout ça. Cela a pris énormément d'ampleur dans le collectif. Serge, le président de l'association, est Libanais. Il a eu besoin de participer au soulèvement de son peuple. Afin de pouvoir toujours aider les paysans à avoir un peu d'autonomie et de les libérer de monopoles alimentaires, ils ont proposé un accès à la connaissance qui n'est pas toujours facile dans ce pays. Ils ont mis en place notamment des livrets de formation en arabe. Ils ont également fait une tournée partout dans le pays afin de visiter les communautés rév...

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La souveraineté alimentaire au Liban à l’honneur du prix Danièle Mitterrand

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Play Episode Listen Later Nov 10, 2020 7:28


Le Liban est à l'honneur du 8e prix Danielle Mitterrand. La Fondation a décidé de distinguer cette année le collectif Buzuruna Juzuruna. Dans un pays ravagé par différentes crises, sociale, économique et alimentaire, ce collectif œuvre depuis 2015, pour la souveraineté alimentaire, avec notamment une ferme-école, située dans la Vallée de la Bekaa. Avec Joséphine Delesalle, chargée du Prix Danielle Mitterrand. Chaque année, le prix Danielle Mitterrand distingue les alternatives qui travaillent à une métamorphose démocratique, écologique et solidaire du monde. Et cette année, c'est vers le Liban que vous vous êtes tournés, avec ce collectif, Buzuruna Juzuruna. Qui est-il et que signifie son nom? "Buzuruna Juzuruna veut dire 'nos graines sont nos racines' en arabe. Depuis 2015, il œuvre à la souveraineté alimentaire des Libanais et des réfugiés syriens au Liban. Et il participe au développement et à la distribution de semences paysannes, à la formation à l'agriculture et l'aide aux familles réfugiées." Sauvegarder le patrimoine alimentaire Le collectif dit vouloir s'inscrire dans une démarche de souveraineté alimentaire. Qu'est-ce que cela signifie ? "La notion de souveraineté alimentaire est dans l'ADN du collectif. Elle est ancrée depuis toujours dans la construction du projet. C'est un collectif qui est avant tout solidaire dans l'idée de faire ensemble. Dès le départ, il a eu cette volonté de maintenir un patrimoine alimentaire et de participer à ce que personne ne fuit son pays pour cause de faim. Le projet est né de plusieurs chemins. Il y a Ferdinand et Zoé qui sont frères et sœurs. Ils sont partis de France pour faire un tour du monde. Et il se sont retrouvés au Liban dans l'incapacité d'avancer puisqu'il y a la guerre en Syrie. Ferdinand, qui est ingénieur agronome de formation, a trouvé un travail dans une ferme. Ils y ont travaillé tous les deux. Dans cette ferme, ils ont rencontré Oualid et Salem, deux réfugiés syriens qui avaient dû tout abandonner pour fuir la faim de leur pays. En vivant tous ensemble sur cette ferme, ils ont construit beaucoup de liens. Ils se sont rendus compte qu'il y avait un projet à créer et qu'ils avaient envie de participer à ce que personne n'ait besoin de fuir son pays pour ça. Ils ont donc voulu créer un lieu, une ferme où ils puissent travailler sur les semences, faire perdurer un héritage qui puisse être transmis à tout le monde." Après avoir démarré leur projet sur bout de terrain prêté, le collectif a aujourd'hui sa propre ferme qui se développe. "Ils ont pu développer leur ferme, vendre leurs légumes. Aujourd'hui, c'est une volonté qui s'est accentuée avec les années. Au Liban, il y a une énorme crise économique sans précédents. Donc c'est plus que jamais une volonté et une nécessité que de pouvoir se nourrir et de participer à la formation des personnes pour qu'elles puissent se nourrir. Les citoyens libanais ont perdu tout leur pouvoir d'achat. Les denrées alimentaires sont encore aujourd'hui importées sur le cours du dollars américain. Ces personnes ont besoin de retrouver une souveraineté alimentaire ne serait-ce que pour répondre à leurs besoins." Eveiller les consciences Cette démarche du collectif prend encore plus de sens depuis le soulèvement des Libanais l'an dernier, en octobre 2019. En quoi c'est important ? "Il y a une crise économique. Et depuis un an, il y a une crise politique qui est venue s'ajouter à tout ça. Cela a pris énormément d'ampleur dans le collectif. Serge, le président de l'association, est Libanais. Il a eu besoin de participer au soulèvement de son peuple. Afin de pouvoir toujours aider les paysans à avoir un peu d'autonomie et de les libérer de monopoles alimentaires, ils ont proposé un accès à la connaissance qui n'est pas toujours facile dans ce pays. Ils ont mis en place notamment des livrets de formation en arabe. Ils ont également fait une tournée partout dans le pays afin de visiter les communautés révolutionnaires pour ...

Reportage International
Reportage international - Liban: le désespoir des réfugiés syriens qui s'enlisent dans la misère

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 6, 2020 2:34


Le Liban s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise économique. En un an, la monnaie nationale, la livre libanaise, a perdu 80% de sa valeur. Près de la moitié de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté, et le pays devrait connaître une récession de 25% cette année. Cette crise économique frappe de plein fouet les Libanais, mais aussi les 1,5 million de Syriens réfugiés dans le pays du cèdre. Des travailleurs pauvres, qui vivaient pour la majorité d’entre eux de petits boulots, ils se retrouvent aujourd’hui sans travail et sans perspectives. Nous sommes dans le camp de Kobelios, dans la vallée de la Bekaa, près de la frontière syrienne et nous avons rendez-vous avec Mohammed et Samira, un couple de Syriens qui s’est installé ici, il y a un an. Ils ont dû fuir Alep après que leur maison a été bombardée. Dans l’explosion, Mohammed a perdu la vue et il ne peut désormais plus subvenir aux besoins de sa famille. Il peut seulement compter sur sa femme mais avec la crise que connait aujourd’hui le Liban, elle non plus ne trouve plus de travail.  : « Quand on est arrivé ici, la situation était bonne. Ma femme travaillait. Puis elle est tombée enceinte. Quand elle a mis notre enfant au monde, elle a dû s’arrêter de travailler pour s’en occuper. Au même moment, la situation économique a commencé à se dégrader… Et ensuite, il y a eu le coronavirus qui n’a fait qu’empirer les choses. Je ne peux plus travailler, ma femme non plus. Nous ne pouvons compter que sur nos voisins qui nous donnent de quoi manger, et des vieux vêtements. Nous avons quitté la Syrie où c’était très dur, mais maintenant, la situation est aussi mauvaise au Liban que là-bas. Je voudrais pouvoir soigner ma cécité, mais le médecin à l’hôpital de Beyrouth me demande 200 dollars par consultation. Je ne sais plus quoi faire. Nous n’avons rien. » Le handicap de Mohammed accroît la vulnérabilité de sa famille. Lors de notre rencontre, des hommes en charge de la gestion du camp viennent à plusieurs reprises réclamer au couple un loyer d’un million de livres, l’équivalent de 300 euros que la famille n’a pas. « J’entends sans cesse des gens ici qui disent qu’ils veulent abuser de ma femme, la payer pour qu’elle se prostitue. Que de toute façon, je ne verrais rien. Ils profitent du fait que nous n’avons pas le choix. Ça me met très en colère, mais je ne peux rien faire, car je suis aveugle. » À côté de lui, sa femme Samira détourne le regard. Depuis que son mari a perdu la vue, la survie de la famille repose entièrement sur ses épaules. « Bien sûr que je suis fière d’être la cheffe de famille ! Je dois m’occuper de mon mari et mon enfant. Mais je suis très triste, car sans travail, je ne peux pas subvenir à leurs besoins. Il n’y a pas de travail et personne ne nous aide ici. » « C’est pour ça qu’on cherche à partir illégalement pour l’Europe, mais pour l’instant nous n’avons pas l’argent pour payer un passeur, raconte Mohammed. Ça coûte 20 000 dollars. Je sais que c’est très dangereux, mais je suis prêt à me sacrifier pour mes enfants. » « Mais on espère pouvoir partir ailleurs grâce aux Nations unies, car nous ne trouverons jamais l’argent pour payer un passeur », poursuit-elle. « Si nous trouvons un pays qui veut bien nous aider, dit-il, soigner mes yeux, scolariser nos enfants et nous protéger, nous n’aurons plus besoin de fuir et nous pourrons enfin oublier la Syrie et le Liban. » Comme la plupart des Syriens présents au Liban, qui ont demandé leur relocalisation dans des pays occidentaux cette année, le dossier de Mohammed et Samira est pour l’instant resté sans réponse. Selon les Nations unies, les trois quarts des 1,5 million de réfugiés syriens que compte le Liban vivent désormais sous le seuil de pauvreté.

Vous m'en direz des nouvelles !
Vous m'en direz des nouvelles ! - Jean-René Van Der Plaetsen, grandeurs d'arme et larmes d'honneur

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Oct 30, 2020 48:30


Le journaliste et écrivain Jean-René Van Der Plaetsen rend un vibrant hommage au métier de soldat. Son roman Le Métier de Mourir est édité aux éditions Grasset. C’est un roman de l’entre-deux. Entre-deux États, puisque le théâtre des opérations est une enclave coincée entre Israël et le sud-Liban. Entre deux états, l’état de vie et de mort puisqu’un tir ou un attentat peut tout faire basculer. Entre deux couleurs, le bleu de la Méditerranée et le vert de la plaine de la Bekaa. Entre deux époques, le présent d’une attente lourde et insoutenable, et le passé chargé de cicatrices et de secrets. Entre deux soldats aussi, un vétéran auréolé de gloire et un jeune engagé qui y aspire. Derrière ce récit, Jean-René Van Der Plaetsen, directeur délégué du Figaro Magazine, mais aussi écrivain et lui-même ancien soldat, notamment au Liban, au sein de la FINUL. Trois ans après La Nostalgie de l’Honneur, voici donc Le Métier de Mourir édité aux éditions Grasset. Au menu de ce Café Gourmand : - Antoine Pecqueur a assisté à l'Opéra Comique aux premières répétitions d’Hippolyte et Aricie, un opéra baroque de Jean-Philippe Rameau. Respectant les précautions sanitaires, les solistes vocaux et le choeur étaient tous masqués. Un exercice tout sauf aisé pour ces professionnels de la voix. - Marjorie Bertin clôt la Semaine d’art d’Avignon, avec le Horla de Guy de Maupassant. Elle a assisté à une adaptation enlevée de Julien Gelas. Le nouveau directeur du Théâtre du Chêne noir y mélange passé et futur proche, fantastique et nouvelles technologies. - Sarah Tisseyre a rencontré le groupe de rockeurs maliens Songhoy Blues. Après «Music in exile» et «Résistance», voici leur troisième album le plus énergique et le plus électrique de tous. Sorti la semaine dernière, il est baptisé, «Optimisme».

Corriere Daily
Libano, la vita disperata dei profughi siriani

Corriere Daily

Play Episode Listen Later Aug 26, 2020 19:30


Lorenzo Cremonesi è andato in un campo nella Valle della Bekaa per raccontare in presa diretta le condizioni di vita di alcuni degli oltre 2 milioni di fuggitivi ammassati al confine tra Siria e Libano.Poi Paolo Mereghetti, il critico cinematografico del Corriere, recensisce il film più atteso dell’anno che esce oggi: “Tenet”, di Christopher Nolan.Per altri approfondimenti:- Nel campo libanese con i profughi siriani: “Se torniamo a casa ci uccidono” https://bit.ly/3aVioEa- Il video dell’esplosione a Beirut https://bit.ly/34AZf9x- Con “Tenet” Christopher Nolan riavvolge il tempo https://bit.ly/3gtm4yi

Radiolab
Lebanon, USA

Radiolab

Play Episode Listen Later Aug 21, 2020 42:21


This is a story of a road trip. After a particularly traumatic Valentine's Day, Fadi Boukaram was surfing google maps and noticed that there was a town called Lebanon... in Oregon. Being Lebanese himself, he wondered, how many Lebanons exist in the US? The answer: 47. Thus began his journey to visit them all and find an America he'd never expected, and the homeland he'd been searching for all along. This episode was made in collaboration with Kerning Cultures, a podcast that tells stories from the Middle East and North Africa.  The original "Lebanon USA" story was reported by Alex Atack with editorial support from Bella Ibrahim, Dana Ballout, Zeina Dowidar, and Hebah Fisher. Original sound design by Alex Atack.  Editor's Note: In an earlier version of this episode, we inaccurately described a grain elevator. We have updated the audio to reflect the correction. The new update of the story was produced and reported by Shima Oliaee.  We had original music by Thomas Koner and Jad Atoui. Be sure to check out Kerning Cultures at their website www.kerningcultures.com, instagram @kerningcultures, or twitter @kerningcultures. You can read more about Fadi’s trips and see his photographs at lebanonusa.com or on his Instagram at @lebanonusa. Support Radiolab today at Radiolab.org/donate.  --- If you would like to donate to Beirut at this time, we have links here (from NYT): The Lebanese Red Cross dispatches every ambulance from North Lebanon, Bekaa, and South Lebanon to Beirut to treat the wounded and help in search-and-rescue operations. You can make a contribution here.  The United Nations’ World Food Program provides food to people displaced or made homeless after the blast. Lebanon imports nearly 85% of its food, and the port of Beirut, the epicenter of the explosion, played a central role in that supply chain. With the port now severely damaged, food prices are likely to be beyond the reach of many. You can donate here. The NGO Humanity and Inclusion has 100 workers in Lebanon, including physical therapists, psychologists and social workers. They are focusing on post-surgical therapy in Beirut following the explosion. You can make a contribution here. International Medical Corps is deploying medical units and will provide mental health care to those affected in Lebanon. The humanitarian aid organization also provides health services to Syrian refugees in Lebanon, and vulnerable Lebanese. You can donate here. Islamic Relief, which specializes in food aid and emergency response, is helping to put a supply chain in place for emergency aid in Beirut. You can donate here. Save the Children have launched a Lebanon’s children relief fund, to which you can donate here. UNICEF, the United Nations agency specializing in aid to children, is providing medical and vaccine supplies in Beirut, and supplying drinking water to rescue workers at the Beirut port. Its on-the-ground team is also counseling children traumatized by the blast. You can donate here. Impact Lebanon, a nonprofit organization, has set up a crowdfunding campaign to help organizations on the ground, and is helping to share information about people still missing after the explosion. The group had raised over $3 million as of Wednesday and donated the first $100,000 to the Lebanese Red Cross. The health care organization Project HOPE is bringing medical supplies and protective gear to Beirut and assisting the authorities on the ground. A donation page is available here. Over 300,000 people in Beirut were displaced from their homes by the explosion. Baytna Baytak, a charity that provided free housing to health care workers during the coronavirus pandemic, is now raising funds with Impact Lebanon to shelter those who have been displaced. For those in Beirut, here is a list of urgent blood needs. Several social media accounts have also been set up to help locate victims.  

Wine for Normal People
Ep 328: The Wines of Lebanon

Wine for Normal People

Play Episode Listen Later Jun 3, 2020 39:39


With a history that stretches back perhaps 9,000 years to 7,000 B.C., Lebanon contains some of the original winemaking areas. In spite of political turmoil, violence, and opposition to wine (and all alcohol) and winemaking, this country has always found a way to keep production alive. Its unlikely location and small size may seem, at first glance, to be an impossibility for quality wine but the geography and the fortitude of the people here have created a unique and enduring wine culture. In the show we discuss the long history of Lebanon in wine -- from the Phoenicians, to the Greeks and Romans, monks, and then to the French, who had such a huge influence in their 30 year tie to this region between World War I and World War II. Below are some notes on the climate, the spellings of the regions, and the producers we mention: Lebanon is only about 150 miles long and 60 wide but it is extremely varied in terms of altitude and topography -- with beaches, hills, and high, snow-capped mountains all contained within.  It is at 33.5˚N latitude, about the same as Margaret River in Australia, and within the traditional grape growing band of 30˚-50˚ latitude (north or south) There are four main geographic regions: the coastal plain, the Mount Lebanon range (altitudes of nearly 10,000 feet), the Bekaa Valley, and the Anti-Lebanon Range Most wine producers are in the western Bekaa but some are experimenting with new terroir in Batroun and  areas in the Eastern Bekaa The key to good wine in Lebanon is altitude: The Bekaa Valley has altitude of around 1,000m/3,820ft. This is a plateau but there is a moderating influence of Mount Lebanon and the area has snowmelt and rain runoff from the mountain to provide ample water for grapes The soils are colluvial (runoff from mountains) so they are divers and contain limestone, clay/loam, stones, gravel and some red terra rossa soil similar to Coonawarra in South Australia Climate is Mediterranean, with long, dry and often very hot summers. The mountains and valley get very cold at night and the diurnal temperature swings are so dramatic that grapes can maintain acidity if grown in the right places  The Wines: Only about 2,000 ha/4,942 acres are cultivated and yields are extremely low The main reds are: Cabernet Sauvignon, Cinsault (the grape with the longest heritage), Carignan, Grenache, with Merlot, Syrah, Mourvèdre, Tempranillo and Pinot Noir The main whites are: Chardonnay, Sauvignon Blanc, Semillon, Viognier, Muscat, Clairette, and Riesling along with indigenous grapes Merwah and Obaideh The wines have always been known for excellent fragrance, spice, and a sweet aroma (but not flavor) French influence is everywhere in these wines-- some of the top wine producers from France consult for wineries in Lebanon and help craft the wines of the top producers   Top Producers are: Château Ksara Château Kefraya Domaine des Tourelles Château Musar Massaya Ixsir Domaine Wardy Above: Ixsir Most of these wines are around USD$20! They are worth a try!    _____________________________ Thanks to our sponsors this week: Thanks to YOU! The podcast supporters on Patreon, who are helping us to make the podcast possible and who we give goodies in return for their help! Check it out today: https://www.patreon.com/winefornormalpeople To sign up for classes, please go to www.winefornormalpeople.com/classes!  And get your copy Wine For Normal People Book today!    Wine Access  Visit: www.wineaccess.com/normal and for a limited time get $20 off your first order of $50 or more!  Wine Access is a web site that has exclusive wines that overdeliver for the price (of which they have a range). Check out their awesome wine club, which is the REAL DEAL!  Wine Access is fantastic and satisfaction is guaranteed! Give them a try -- you won't regret it!  

Bouffons
#82 - Du respect pour l'origan

Bouffons

Play Episode Listen Later Feb 25, 2020 29:27


Si elle a tendance à être délaissée en faveur du basilic ou à se retrouver noyée dans les mélanges d’herbes de Provence, cette herbe dont l’étymologie signifie “merveille des montagnes”, vient aujourd’hui volontier parsemer les pizzas, agrémenter les sauces de pâtes ou enrober les olives marinées et les fromages frais. En fouillant dans nos placards de cuisine, on trouve toujours un petit flacon d’origan séché prêt à être dégainé pour assaisonner un peu machinalement - il faut le dire - nos préparations. Légèrement poivrée et amère, cette herbe originaire du bassin méditerranéen était déjà utilisée comme aromate dans l’Antiquité.En première partie, Emilie s’est rendue chez RAP, une épicerie italienne tenue par Alessandra Pierini, une véritable gastronome pour qui l’origan est d’abord une affaire de terroir… En deuxième partie, Bouffons donne la parole à Noha Baz pour parler de zaatar. L’origan est indissociable du zaatar, ce mélange de sumac, de graines de sésame et bien sûr… d’origan ! Pédiatre, mais aussi fière ambassadrice de la cuisine levantine, Noha Baz est l’autrice d’un livre paru aux éditions de l’Épure en 2019 et intitulé Le Zaatar, dix façons de le préparer.Références entendues dans l’épisode : RAP, épicerie fine italienne, est située 4 Rue Fléchier, 75009 ParisLe pancotto est une spécialité de la région de Ligurie. Il s’agit de tranches de pain raci, frites dans une huile à l’ail et l’origanLa sardenaira est une sorte de focaccia garnie de tomates cuisinées, d’anchois, d’ail et d’origan frais ou séché selon la saisonLa dromsa est une spécialité de Calabre. Il s’agit de pâtes de semoule de blé trempées dans de l’eau où l’on incorpore des branches d’origan, afin de former des petits grumeaux de pâte que l’on va cuire directement dans de la sauce tomateLa ricotta, la feta et la brousse sont des fromages frais Le zaatar est un mélange d’origan, de sumac et de graines de sésameLe sumac est une épice de couleur rouge typique des cuisines levantinesLa man’ouché est une sorte de pizza libanaise au zaatarLe taboulé est une salade à base de persil, de menthe, de coriandre, de tomate, d’oignon et de boulgour L’olive de kalamata est une variété d’olives grecquesAnne-Sophie Pic est une cheffe étoiléeL’origan est connu pour ses nombreuses propriétés antiseptiquesLe carvi est une graine aromatique La baie de goji est une petite baie rouge-orangée originaire de ChineLe Chouf est une région naturelle au sud-est de BeyrouthLa plaine de la Bekaa est une vallée située dans la partie orientale du LibanThe Good Thymes par Fady AzizLes Délices d’orient est une épicerie située au 52 Avenue Emile Zola, 75015 ParisSaladin est une épicerie située au 10 rue Longue des Capucins, 13001 MarseilleBouffons est une émission de Nouvelles Écoutes, portée par moi Émilie Laystary. Montée et mixée par Thomas Decourt. Programmation par Cassandra de Carvalho. Et coordination par Laura Cuissard avec l’aide de Mathilde Vinet.

Jornal da USP no ar: Medicina
Jornal da USP no Ar – Medicina #10: Médicos que salvam vidas em situações extremas

Jornal da USP no ar: Medicina

Play Episode Listen Later Jul 12, 2019 27:07


Conhecido por falar sobre a saúde no Brasil e os impactos na sociedade, o médico Drauzio Varella estreia uma nova série intitulada Drauzio em Campo: Líbano e Jordânia, em que mostra as consequências da guerra para 1,5 milhão de sírios que vivem em campos de refugiados. A convite da organização internacional Médicos Sem Fronteiras (MSF), Varella conheceu de perto as dificuldades das vítimas da guerra e o trabalho desses profissionais. Em três episódios, a série aborda desde as dificuldades das famílias alocadas na região até situações de vulnerabilidade na saúde e as mutilações causadas pelos conflitos. Varella foi até a região libanesa do vale do Bekaa, no campo de refugiados de Abu Farris, visitou localidades de Majdal Anjar, Arsal e um hospital da organização MSF em Amã, na Jordânia, especializado em cirurgias reconstrutivas para vítimas de conflitos armados. “Eles têm a pior situação de vida. São obrigados a saírem do lugar onde moram, vivem, têm amigos e familiares para se abrigarem em barracas. Só se faz isso quando se acha que vai morrer”, declara o médico. “Enquanto isso, se discutem muros na Europa e nos Estados Unidos,   as pessoas estão vivendo a guerra na Síria. De um lado tem gente que bombardeia aldeia com crianças e mulheres, de outro lado, tem uma organização que vai atender as pessoas,  oferecer cuidados médicos”, critica. Ele conta que não só de médicos vive a MSF, os atendimentos são providos por assistentes sociais, enfermeiros, paramédicos, psicólogos, dentre outras áreas de especialidade. “São equipes médicas”, aponta Varella. Ainda neste episódio, você acompanha a entrevista com o professor Nelson de Luccia da Faculdade de Medicina (FM) da USP e diretor técnico da disciplina de Cirurgia Vascular do Hospital da Clínicas da FMUSP, que atendeu às vítimas da maior tragédia já enfrentada pelo Haiti. A missão se deu pela organização não governamental Expedicionários da Saúde, nascida em 2003, e que desde 2010 realiza expedições ao país. O terremoto e a fragilidade socioeconômica provam que não só as guerras devastam países. “Se você quer realmente tratar da situação das pessoas, são momentos como os da expedição que realmente contam. Mas primeiro você tem de estar despojado de interesses. Isso é o gratificante da profissão”, defende o médico. Ele conta que revisitou uma foto tirada em meio aos seus atendimentos: um pai que chegou ao hospital com o filho nos braços em busca do socorro. Luccia ressalta que, apesar das situações precárias, mesmo no nível sanitário, os bons recursos humanos possibilitaram um atendimento eficiente. “Éramos dez pessoas. Três ortopedistas, dois vasculares, dois ou três anestesistas e alguns enfermeiros. O que fazia diferença era o trato no procedimento médico. Na qualidade da anestesia”, declara. O grupo atendeu, sobretudo, vítimas de severos traumas. Operou e revisou amputações. Os médicos se reuniram à missão internacional do Exército brasileiro, promovida pelo governo federal, com o intuito de pensar em intervenções para facilitar a distribuição de próteses. Não se esqueça, essas e outras entrevistas você acompanha de segunda a sexta, das 7h30 a 9h30, na Rádio USP 93,7 em São Paulo, 107,9 em Ribeirão Preto e streaming. Você pode baixar o podcast e ouvir a qualquer hora, acessando jornal.usp.br  ou utilizar seu agregador de podcasts preferido, no Spotify, iTunes e CastBox. Apresentação e produção: Roxane Ré Edição de Som: Cido Tavares

Niebla de Guerra podcast
NdGfans Combates Aeréos en el Valle de La Bekaa, 1982 - Episodio exclusivo para mecenas

Niebla de Guerra podcast

Play Episode Listen Later Jul 1, 2019 33:55


Agradece a este podcast tantas horas de entretenimiento y disfruta de episodios exclusivos como éste. ¡Apóyale en iVoox! Las guerras árabe israelies siguen en boga, desgraciadamente y casi sin interrupción desde 1947, en este programa, Esaú Rodriguez trata los combates aéreos que se desarrollaron en el valle de La Bekaa durante 1982, un programa especial para nuestros Fans colaboradores, muchas gracias a todos Fuentes: Esaú y sus apuntes de historia militar Musica: Fallen Soldier,licencia gratuita, de Biz Baz Estudio Espero que os guste y os animo a suscribiros, dar likes, y compartir en redes sociales y a seguirnos por facebook y/o twitter. Recordad que esta disponible la opción de Suscriptor Fan , donde podréis acceder a programas en exclusiva. Podéis opinar a través de ivoox, en twitter @Niebladeguerra1 y ver el material adicional a través de facebook https://www.facebook.com/sergio.murata.77 o por mail a niebladeguerraprograma@hotmail.com Telegram Si quieres acceder a él sigue este enlace https://t.me/niebladeguerra Además tenemos un grupo de convesación, donde otros compañeros, podcaster ,colaboradores y yo, tratamos temas diversos de historia, algún pequeño juego y lo que sea, siempre que sea serio y sin ofensas ni bobadas. Si te interesa entrar , a través del canal de Niebla de Guerra en Telegram, podrás acceder al grupo. También podrás a través de este enlace (O eso creo ) https://t.me/joinchat/Jw1FyBNQPOZtEKjgkh8vXg Escucha el episodio completo en la app de iVoox, o descubre todo el catálogo de iVoox Originals

L'Aubergiste
Bekaa

L'Aubergiste

Play Episode Listen Later Feb 19, 2019 9:20


Jardin du Moyen-Orient. See omnystudio.com/listener for privacy information.

Les ondes de l'exil
Les ondes de l'exil - Etre une femme réfugiée

Les ondes de l'exil

Play Episode Listen Later Aug 1, 2018 19:30


Dans la plaine de la Bekaa au Liban, des réfugiées syriennes prennent l'antenne pour nous parler des relations hommes-femmes en exil et des mariages forcés.Pour cette émission, Constance Léon et Zoé Pallier de MicroCamp Radio ont organisé des ateliers radio en partenariat Women Now For Developpement.

Wonders of the World
039 - The Temples of Heliopolis at Baalbek

Wonders of the World

Play Episode Listen Later Jun 25, 2018 54:28


In the remote Bekaa valley in Eastern Lebanon sit the ruins of the great temples of Heliopolis, some of the largest and most impressive ever built in Antiquity, three times larger than the Parthenon, which columns half again as tall as as those in Karnak. The temples are mysterious, and Scott Chesworth from The Ancient World podcast helps explain what they might be, and how they might be connected to Elagabalus, one of the most fascinating and least appreciated Roman emperors. Not good, mind, but fascinating. Elagabalus does not get the coverage of a Caligula or Nero, but maybe he should.  The teenage emperor did not kill indiscriminately, but his sexual and religious activities shocked conservative Roman society and make for excellent story-telling. Some modern writers call Elagabalus the world's first known transgender leader.  Maybe?  We'll discuss. There's also the story of how Caracalla meets his untimely demise, thanks to a prescient fortune-teller and a dislike of reading his own mail. And of course, we'll talk about Lebanon, its Phoenician heritage, and the way Lebanese food has spread around the world. The recipe of the week is kibbeh, a deep-fried croquette of goodness that is as popular in the Dominican Republic as it is in Lebanon.

Opplysningen 99,3
Korrespondentbrev: Fra flyktningleir til Kings College

Opplysningen 99,3

Play Episode Listen Later Dec 2, 2016 9:36


I ukens korrespondentbrev fra Libanon skal vi tilbake til Bekaa-dalen med filmskaperne Thomas og Daro som lærer ungdommene i flyktningeleirer å lage film. Etter forrige ukes besøk i den største og mest etablerte leiren, Camp 001, skal vi nå til camp 005, en litt mindre og mer konservativ camp der en 17-åring ved navn Yusuf har fått en helt spesielt mulighet og forbereder seg på livet som student i London. Vi blir med på settet til hans nye film om bryllupsfeiring leirene. Laget av Rebekka Handeland.

I'll Drink to That! Wine Talk
IDTT Wine 179: Serge Hochar

I'll Drink to That! Wine Talk

Play Episode Listen Later Jun 1, 2014 64:45


At the time of this interview, Serge Hochar was the proprietor, with his family, of Chateau Musar in Lebanon. He has since passed away.

Urix på lørdag
21.12.2013 Verden på lørdag

Urix på lørdag

Play Episode Listen Later Dec 21, 2013 57:13


Programmet er "Verden på Lørdag" med stikkord som følger: ** Fortvilet situasjon for syriske flyktninger i Bekaa-dalen ** Tyskland savner Willy Brandts eksempel - 100-år etter hans fødsel ** Ukrainas folk sviktes av sine lands to eliter ** og Einar Gerhardsens tolk forteller om besøket i Moskva for snart 60 år siden. Vi skal også diskutere begrepet "Frihet" - og det blir litt om julefeiring i to forskjellige kirker: Bethlehem og Grytviken - og korrespondentbrevet denne førjulslørdagen kommer fra Brüssel. Dette er "Verden på Lørdag".

2008 Arab American History Conference - Panel Presentations
From the Bekaa to the Grand: the Lebanese Community of Grand Rapids, 1890-1940

2008 Arab American History Conference - Panel Presentations

Play Episode Listen Later Feb 17, 2009 17:25


Oral, Familial and Communal Histories