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Ambassadeur de l'Etat français de Vichy durant la Seconde Guerre mondiale, Paul Morand, sentant le vent tourné, s'exile en Suisse pour échapper à l'épuration. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit Jean-Paul Enthoven pour son livre « Je me retournerai souvent » paru aux éditions Grasset. À propos du livre : « Je me retournerai souvent » paru aux éditions Grasset Cet ouvrage (qui doit son titre à un poème de Guillaume Apollinaire : « Passons, passons, puisque tout passe / Je me retournerai souvent...) emprunte à plusieurs genres littéraires : l'autofiction, l'essai critique, les mémoires, le roman... L'ensemble compose une mosaïque, une « marquèterie disjointe » - l'auteur emprunte cette expression à Montaigne, qui alterne les rythmes et les intrigues. On y retrouve des rêves, des fantômes, des êtres aimés et disparus, des paysages, des bonheurs fragiles, des mélancolies de passage, des souvenirs, des rendez-vous réussis ou manqués... On y retrouve surtout la collection d'affinités et de sensations qui résument une « vision du monde » à travers des écrivains que l'auteur a, pour certains, connus et fréquentés, et qui ont largement infléchi sa vie : Cioran, Barthes, Sollers, Pérec, Camus, Romain Gary, Paul Morand, Jacques Rigaut, André Gide, le Prince de Ligne et quelques autres… On y retrouve aussi des lieux et des êtres qui ont beaucoup compté pour lui : Key West, la Toscane, une bien-aimée, un ami très cher – ainsi qu'un ensemble de méditations et de considérations intempestives sur l'époque. En chemin, Jean-Paul Enthoven se souvient et jette un œil par-dessus son épaule. Il se retournera souvent...
durée : 00:15:02 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Au micro de Denise Alberti, l'écrivain Pascal Jardin qui venait de publier "Guerre après guerre" en racontait le thème dans "Le texte et la marge", il évoquait sa vie, ses amis, Alain Delon, Jean Gabin, Paul Morand... (1ère diffusion : 19/10/1973). - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Pascal Jardin
Emma Becker a publié Le Mal joli en août 2024 aux éditions Albin Michel. C'est une histoire de passion, de frustration et de jouissance. Le Mal joli raconte une histoire d'amour et de sexe avec Antonin, un écrivain aristocrate tout habillé de couleurs vives, très connu sur la place de Saint-Germain-des-Prés. Il accueille Emma chez lui, avec Satie en sourdine. Il aime Paul Morand, Robert Brasillach et le velours côtelé. C'est le coup de foudre. Les phrases sont brutes, intenses, fulgurantes, comme la passion qui prend Emma, alors que elle est mariée et mère de deux enfants. Comment lier les deux, être une maman et une amante ? L'écriture peut-être répondre à ce dilemme ?Dans ce nouvel épisode du Moment des Livres, Alice Develey, journaliste au Figaro Littéraire, reçoit Emma Becker pour parler de son nouveau roman, qui se trouve dans les premières sélections du prix des Deux Magots 2024 et du prix Femina 2024.Vous pouvez retrouver Le moment des Livres sur Figaro Radio, le site du Figaro et toutes les plateformes d'écoute. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner et à donner votre avis !Montage et mixage : Lila FadelHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ambassadeur de l'Etat français de Vichy durant la Seconde Guerre mondiale, Paul Morand, sentant le vent tourné, s'exile en Suisse pour échapper à l'épuration. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'excentricité : une signature britannique ? Nous sommes en 1933. Paul Morand, écrivain et diplomate, qui sera épinglé plus tard pour sa proximité avec le régime de Vichy, pendant la Seconde Guerre mondiale, publie une sorte de récit de voyage consacré à On peut y lire : « A leur amour de l'excentricité seul, on peut déjà juger que les Anglais sont un grand peuple. Tout l'univers, écrasé par le « comme-il-faut », le « déjà-vu », les impératifs publicitaires de la radio, aplati sous les modes absurdes qu'invente le haut commerce, accepte mollement des idées, des vêtements ou des opinions politiques toutes faites, mais à Londres, l'air semble plus léger lorsqu'on a la chance de rencontrer, dans les rues de Saint James, un de ces personnages, hélas de plus en plus rares, que Thackeray nomme « un caractère ». Tel Lord Petersham, qui coupait lui-même ses vêtements et fabriquait son cirage, goûts simples qui ne l'empêchaient pas toutefois d'avoir trois cent soixante-cinq tabatières, une par jour de l'année. Ou Lord Egerto, chez qui la table était toujours mise à douze couverts pour ses douze chiens, lesquels d'ailleurs portaient des bottes (…). La même année, Edith Sitwell, poétesse, essayiste, née dans le, fait de ses considérations sur ces « English Eccentrics », elle écrit : « L'excentricité est un fait particulier aux Anglais, tout spécialement selon moi parce qu'ils sont convaincus de leur propre infaillibilité, emblème et patrimoine de la nation britannique ». Au XXe siècle, l'excentricité des élites britanniques dépasse largement les mondanités, elle est un nouveau souffle. Comment s'exprime-t-elle ? Pénétrons dans un monde qui nous paraît « so bizarre » … Invité : Thierry Coudert « Anglais excentriques » aux éditions Tallandier. Sujets traités : excentricité, britannique, Paul Morand, Londres, Tel Lord Petersham, Lord Egerto, Edith Sitwell, Yorkshire, mondanités Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
L'historienne Bénédicte Vergez-Chaignon, bien connue des auditeurs de Fréquence Protestante, présente le nouveau livre, posthume, de Daniel Cordier : « Amateur d'art, alias Caracalla 1946-1977 » (Gallimard, collection Témoins, 267 p. 23 €) dont elle s'est occupée de la publication, mais aussi du Journal de guerre de Paul Morand, paru également chez Gallimard. Au cours de la seconde partie de l'émission, Bénédicte Vergez-Chaignon rend hommage à Robert Badinter et nous donne son point de vue sur la façon dont la mémoire de la Seconde guerre mondiale est aujourd'hui transmise.
durée : 00:59:56 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - La secrétaire du général de Gaulle à Londres, Elisabeth de Miribel, se confiait dans "Mémoires du siècle" sur ce jour historique où elle a tapé à la machine le texte qui allait devenir l'Appel du 18 juin. En 1989, dans l'émission "Mémoires du siècle", c'est un témoin exceptionnel de la journée du 18 juin 1940 qui raconte le déroulement des événements à Londres aux côtés d'un général de Gaulle isolé. Elle s'appelle Elisabeth de Miribel, elle a 24 ans et elle est devenue à la hâte la secrétaire du Général. Issue d'une famille de militaire très traditionnelle et catholique, Elisabeth de Miribel s'oriente vers des études de psychologie et s'occupe de jeunes enfants en difficulté à Genève. En 1939, elle rentre en France afin de s'engager mais n'ayant pas de diplôme d'infirmière on la place comme traductrice au Quai d'Orsay avant de l'envoyer à Londres à la mission française de guerre économique dirigée par Paul Morand. C'est là qu'elle va rencontrer le général de Gaulle après la déclaration de l'armistice par le général Pétain. Révoltée par cette annonce, elle refuse alors de rentrer en France et devient l'une des plus proches collaboratrices de De Gaulle. Introduite le matin du 18 juin dans l'appartement de Seamore Place où de Gaulle venait provisoirement de prendre ses quartiers, on lui demande de taper à la machine un discours du Général, alors qu'elle était selon elle "nulle" en secrétariat. Elle raconte s'être retrouvée devant une écriture "illisible" et a eu recours au service de Geoffroy de Courcel, aide-de-camp du Général, pour tout déchiffrer. Le soir même de Gaulle parle aux Français à la BBC. "Quelques jours plus tard, nous nous sommes installés à Saint-Stephan's House, dans un étage un peu poussiéreux. C'était très primitif, nous avons dû taper à la machine sur des caisses renversées", se souvient-elle*.* Ils étaient selon elle comme des "dissidents" de l'Ambassade de France à Londres. Témoin privilégiée de cette journée historique, quand elle se remémore cette période de grande incertitude, elle compare de Gaulle à un "rocher dans la tempête" assez isolé. Elle loue sa vision des événements, sa grandeur et souhaite continuer à ses côtés. C'est elle qui demande par la suite à partir en mission de soutien au Canada pour y monter des Comités de la France libre. Elle y reste jusqu'en 1943 avant de rejoindre Alger et de s'engager ensuite comme correspondante de guerre auprès du général Leclerc. C'est en suivant la 2ème DB qu'elle entre dans Paris . Sur l'après-guerre, elle explique que "les jeux politiques ont repris assez vite et de Gaulle était très au-dessus et ne l'a pas supporté". Il était "comme un phare qui voyait très loin mais qui ignorait les détails proches". Membre du RPF créé par de Gaulle, ce qui lui a le plus plu, ce sont les débuts, qu'elle compare à des "moments de chevalerie". En 1949, elle entre au Carmel où elle reste quatre années. A sa sortie, une fois ses problèmes de santé réglés, elle retourne au Quai d'Orsay où elle mène une carrière exemplaire. Elle meurt en 2005 à l'âge de 89 ans et s'est aussi faite connaître en publiant de nombreuses biographies. Par Olivier Copin Mémoires du siècle - Elisabeth de Miribel (1ère diffusion : 07/08/1989)
In this new episode of My Fashion Stories Box Podcast, we will talk about Gabrielle Chanel, the woman who didn't want to dress as the others. We will talk about:Her personalityHer timeAnd, how all these influenced the fashion she created.Follow me in this new episode of My Fashion Stories Box Podcast to understand the behind the scenes which transformed Gabrielle Chanel into Coco and Mademoiselle, the free spirit of the fashion industry. To go further: "The Allure of Chanel" by Paul Morand.Follow My Fashion Stories Box Podcast on Instagram for visual diaries going along with the episodes.
Ambassadeur de l'Etat français de Vichy durant la Seconde Guerre mondiale, Paul Morand, sentant le vent tourné, s'exile en Suisse pour échapper à l'épuration. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.
مدرسهٔ آنلاین نزدیکتر حمایت من در سایت حامی باش کانال یوتوب من برای آموزش زبان ترجمه شفاهی : مصطفی شالچی JE T'AIME - LARA FABIAN LIVE 43. Épisode mesquin Les époux dînent, les amants déjeunent. Si vous apercevez un couple dans un bistrot à midi, essayez un peu de les prendre en photo et vous vous ferez engueuler. Essayez la même chose sur un autre couple, le soir : le couple vous sourira en posant pour votre flash. Dès son retour de vacances conjugales, Alice m'a rappelé. Après m'être bien mis à sa place, imaginant ce qui se passait dans sa tête, je lui ai proposé froidement de déjeuner en tête à tête. — J'apporterai un projecteur de diapos. Elle ne m'a pas trouvé drôle, ce qui tombait bien car je ne cherchais pas à l'être. Dès son arrivée, elle me jure que c'était horrible, me certifie qu'ils n'ont jamais fait l'amour, mais je l'interromps : — Tout va bien. Je pars ce week-end avec Anne. Nous savons tous que c'est faux, sauf Alice, qui vient de se prendre un Scud en pleine poire. — Ah. — Alors, reprends-le-cours-de-la-conversation-je, c'était bien ce voyage ? Alice me gifle et c'est pourtant elle qui éclate en sanglots. Je collectionne les repas mélodramatiques, ces temps-ci. Coup de chance : nous n'avons pas de voisins de table. Coup de malchance : même Alice s'en va. Le restaurant ne sera plus très animé. Et j'ai beau savourer ma vengeance, « Je demeure seul avec un cœur plein d'aumônes » (Paul Morand), et me remets à boire des hectolitres, jusqu'à ce que je ne tienne plus debout, ni même assis. Encore un déjeuner sans bouffer. La vengeance est un plat qui ne se mange pas. Ce qui est étonnant, ce n'est pas que notre vie soit une pièce de théâtre, c'est qu'elle comporte si peu de personnages. 44.Correspondance (IV) Une semaine plus tard. Dernière lettre à Alice : « Mon amour, Ce week-end avec Anne n'a rien donné. N'en parlons plus. Comme toi, je voulais être fixé, être certain d'avoir fait le bon choix. Pardon de t'avoir fait cela. Je voulais aussi que tu sentes à quel point j'ai souffert pendant tes vacances. C'est idiot, je le sais. Parce que tu ne sauras jamais à quel point tu m'as fait mal. Alice, nous sommes faits l'un pour l'autre. C'est effrayant. Tout est beau avec toi, même moi. Mais j'ai peur de ta peur. Il est insupportable que je ne sois pas le seul homme de ta vie. Je hais ton passé, qui encombre mon avenir. J'aimerais que toute cette douleur serve à quelque chose. Pourquoi ne me fais-tu pas confiance ? Parce que je suis fou ? Ça ne compte pas comme reproche car tu es folle aussi. Tu crois qu'on s'aime uniquement parce que c'est compliqué ? En ce cas il vaut mieux se quitter. Je préfère être malheureux sans toi qu'avec toi. Notre amour est ineffaçable, il est incompréhensible que tu ne t'en rendes pas compte. Je suis ton futur. Je suis là, j'existe, tu ne peux pas continuer à vivre comme si je n'existais pas. Désolé. Comme disent les Inconnus : "C'est ton Destin". Nous n'avons pas le droit de fuir le bonheur. La plupart des gens n'ont pas notre chance. Quand ils se plaisent, ils ne tombent pas amoureux. Ou quand ils sont amoureux, ça ne marche pas au lit. Ou quand ça marche au lit, ils n'ont rien à se dire après. Nous, on a passé toutes ces épreuves avec les félicitations du jury, sauf qu'on est recalés puisqu'on n'est pas ensemble. Ce que nous faisons est impardonnable. Cessons de nous torturer. Il est criminel de ne pas se dépêcher d'être heureux quand on en a enfin l'occasion. Nous sommes des monstres envers nous-mêmes. Allons-nous continuer longtemps comme ça ? Pour faire plaisir à qui ? C'est ignoble de faire autant de peine à soi-même et aux autres, pour rien. Personne ne nous reprochera d'avoir saisi notre chance. Ceci sera vraiment ma dernière lettre. Je n'en peux plus de jouer au chat et à la souris. Je suis abattu, fourbu, à tes pieds, attendant le coup de grâce. À partir d'un certain niveau de douleur, on perd tout orgueil. Je ne t'écris pas pour te demander de venir ; je t'écris pour te prévenir que je serai toujours là. Un geste de toi et nous fondons un élevage d'autruches. Pas de geste de toi et je suis toujours là, quelque part, sur la même planète que toi, à t'attendre. Je t'aime à la folie, je n'ai envie que de toi, je ne pense qu'à toi, je t'appartiens corps et âme.
durée : 00:58:25 - Alejo Carpentier et Paul Morand de La Havane au Mexique - par : Marcel Quillévéré - En 1927, l'écrivain et diplomate Paul Morand est en vacances. A Paris c'est l'Hiver. Il approche de la quarantaine. Il décide d'embarquer sur un paquebot de la Cie Générale Transatlantique le 10 novembre à Bordeaux. Destination : les Caraïbes. Avec une escale importante à Cuba...
durée : 00:44:00 - Les Nuits de France Culture - Par Pierre Lhoste - Avec Paul Morand et Jacques Perry
Fondateur du célèbre guide Gault&Millau, gastronome, révélateur de talents et de la Nouvelle cuisine, Christian Millau est aussi un écrivain, amoureux des tables et des lettres. Au fil d'une vie d'une grande richesse, il a rencontré les principaux écrivains français, de Roger Nimier à Paul Morand, de Michel Déon à Jacques Chardonne. Une vie de mots et de mets que nous raconte l'avocat François Jonquères.
Mauricio Wiesenthal parece un personaje sacado de una novela: fascinante, atípico y con mil capas. Hoy viene a este Hotel a tomarse un Seagram's Gin mientras charlamos sobre sus recuerdos, sus viajes, sus hoteles y sus mil vidas. De cómo conoció a Hemingway, a Coco Chanel y a Paul Morand. Del esnobismo de las golondrinas. De los valores del mundo de ayer y del mundo de hoy. De los hoteles y de los café. De Stefan Zweig y de seguir los pasos de otros escritores. Del derecho a disentir y de buscar la belleza en el mundo.
durée : 00:32:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - "Qui êtes-vous ? - Paul Morand", dans cette émission menée par André Gillois, l'écrivain Paul Morand répondait à une série de questions d'Emmanuel Berl et Maurice Clavel, sur son caractère, sa vie, ses engagements, sa famille (1ère diffusion : 01/07/1951 Chaîne Nationale). - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Paul Morand Écrivain, diplomate et Académicien
Anna de Noailles, née Ana-Elisaveta Bibescu Basarab Brâncoveanu, est une poétesse et une romancière française d'origine roumaine, née à Paris le 15 novembre 1876 et morte dans la même ville le 30 avril 1933. Née au 22, boulevard de La Tour-Maubourg à Paris, dans une richissime famille de la noblesse roumaine1, Anna est la fille d'un expatrié roumain âgé de 50 ans, le boyard Grigore Bibescu Basarab Brâncoveanu2 lui-même fils du prince valaque Gheorghe Bibescu et de la princesse Zoe Basarab-Brâncoveanu issue de la dynastie des Craiovescu. Sa mère, plus jeune de 21 ans que son mari, est une pianiste phanariote d'origine romaniote née à Constantinople : Raluca Moussouros, roumanisation et hellénisation de Rachel Moshor, à qui Paderewski a dédié nombre de ses compositions. Sa tante, la princesse Hélène Bibesco, a joué un rôle actif dans la vie artistique parisienne à la fin du xixe siècle jusqu'à sa mort en 1902. Anna Bibesco est la cousine germaine des princes Emmanuel et Antoine Bibesco, amis intimes de Proust. Avec son frère aîné Constantin et sa sœur cadette Hélène, Anna mène une vie privilégiée : elle a ses propres précepteurs et reçoit son instruction au foyer familial, parle l'anglais et l'allemand en plus du français, du roumain et du grec, et reçoit une éducation tournée vers les arts, particulièrement la musique et la poésie. La famille passe l'hiver à Paris et le reste de l'année dans sa propriété, la Villa Bessaraba à Amphion, près d'Évian sur la rive française du lac Léman. La poésie d'Anna de Noailles portera plus tard témoignage de sa préférence pour la beauté tranquille et l'exubérance de la nature, alors encore sauvage, des bords du lac, contrastant avec l'environnement urbain dans lequel elle passera la suite de sa vie3. Un rare guéridon au piétement en bois sculpté d'un sphinx ailé (vers 1800) provenant de la collection Antocolsky dispersée en 1906, fut alors acquis par Anna pour sa maison d'Amphion, décorée par Emilio Terry : il fut exposé par la galerie Camoin Demachy lors de la 14e biennale des Antiquaires de Paris4. Le 17 août 1897 Anne-Élisabeth5, devient Anna de Noailles en épousant à l'âge de 19 ans le comte Mathieu de Noailles (1873-1942), quatrième fils du septième duc de Noailles. Le couple, qui fait partie de la haute société parisienne de l'époque, aura un fils, le comte Anne Jules (1900-1979), qui, d'Hélène de Wendel (fille de Guy de Wendel et de Catherine Argyropoulos) aura un fils unique, Gilles (1934-1979), mort sans enfants peu avant son père. Anna de Noailles fut la muse et entretint une liaison avec Henri Franck6 normalien et poète patriote proche de Maurice Barrès, frère de Lisette de Brinon7 et cousin d'Emmanuel Berl, mort de tuberculose en 1912. En 1909, Charles Demange tombe amoureux d'Anna de Noailles, qu'il a connue par son oncle. Pour Anna, qui veut se venger de Barrès, c'est un flirt qui finit mal8 : Charles se suicide en août 1909, laissant la lettre suivante pour Anna9 : « Je me tue. Je vous ai follement aimée. Votre amitié était le mieux que je puisse rencontrer sur terre. Merci – et merci à mon oncle qui m'a fait vous connaître. » Elle fut rendue responsable du suicide du jeune neveu de Maurice Barrès qui s'était pris pour elle d'une passion à sens unique. Au début du xxe siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite intellectuelle, littéraire et artistique de l'époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, René Benjamin, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Léon Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu, l'abbé Mugnier ou encore Max Jacob, Robert Vallery-Radot et François Mauriac. C'est également une amie de Georges Clemenceau. En 1904, avec d'autres femmes, parmi lesquelles Jane Dieulafoy, Julia Daudet, Daniel Lesueur, Séverine et Judith Gautier, fille de Théophile Gautier, elle crée le prix « Vie Heureuse », issu de la revue La Vie heureuse, qui deviendra en 1922 le prix Fémina, récompensant la meilleure œuvre française écrite en prose ou en poésie. Elle en est la présidente la première année, et laisse sa place l'année suivante à Jane Dieulafoy. Le 12 avril 1921, elle enregistre J'écris pour que le jour et Jeunesse aux Archives de la Parole, documents sonores conservés à la Bibliothèque nationale de France et écoutables sur Gallica10. Dans les années 1925, elle fréquente le salon littéraire du docteur Henri Le Savoureux et de son épouse avec d'autres personnalités comme l'abbé Arthur Mugnier, prêtre catholique mondain confesseur du Tout-Paris, ainsi que la princesse et femme de lettres Marthe Bibesco, cousine d'Anna, Berenice Abbott, Henri de Régnier, Julien Benda, Édouard Herriot, Antoine de Saint-Exupéry, Jean Fautrier,Vladimir Jankélévitch, Paul Morand, Jean Paulhan, René Pleven, Francis Ponge, Jacques Audibert, Claude Sernet, Marc Bernard, Gaëtan Gatian de Clérambault, Paul Valéry, Jules Supervielle et Marc Chagall. Elle meurt à 56 ans en 1933 dans son appartement du 40, rue Scheffer (avant 1910, elle habitait au 109, avenue Henri-Martin11,12) et est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise, mais son cœur repose dans l'urne placée au centre du temple du parc de son ancien domaine d'Amphion-les-Bains.
Anna de Noailles, née Ana-Elisaveta Bibescu Basarab Brâncoveanu, est une poétesse et une romancière française d'origine roumaine, née à Paris le 15 novembre 1876 et morte dans la même ville le 30 avril 1933. Née au 22, boulevard de La Tour-Maubourg à Paris, dans une richissime famille de la noblesse roumaine, Anna est la fille d'un expatrié roumain âgé de 50 ans, le boyard Grigore Bibescu Basarab Brâncoveanu lui-même fils du prince valaque Gheorghe Bibescu et de la princesse Zoe Basarab-Brâncoveanu issue de la dynastie des Craiovescu. Sa mère, plus jeune de 21 ans que son mari, est une pianiste phanariote d'origine romaniote née à Constantinople : Raluca Moussouros, roumanisation et hellénisation de Rachel Moshor, à qui Paderewski a dédié nombre de ses compositions. Sa tante, la princesse Hélène Bibesco, a joué un rôle actif dans la vie artistique parisienne à la fin du xixe siècle jusqu'à sa mort en 1902. Anna Bibesco est la cousine germaine des princes Emmanuel et Antoine Bibesco, amis intimes de Proust. Avec son frère aîné Constantin et sa sœur cadette Hélène, Anna mène une vie privilégiée : elle a ses propres précepteurs et reçoit son instruction au foyer familial, parle l'anglais et l'allemand en plus du français, du roumain et du grec, et reçoit une éducation tournée vers les arts, particulièrement la musique et la poésie. La famille passe l'hiver à Paris et le reste de l'année dans sa propriété, la Villa Bessaraba à Amphion, près d'Évian sur la rive française du lac Léman. La poésie d'Anna de Noailles portera plus tard témoignage de sa préférence pour la beauté tranquille et l'exubérance de la nature, alors encore sauvage, des bords du lac, contrastant avec l'environnement urbain dans lequel elle passera la suite de sa vie. Un rare guéridon au piétement en bois sculpté d'un sphinx ailé (vers 1800) provenant de la collection Antocolsky dispersée en 1906, fut alors acquis par Anna pour sa maison d'Amphion, décorée par Emilio Terry : il fut exposé par la galerie Camoin Demachy lors de la 14e biennale des Antiquaires de Paris. Le 17 août 1897 Anne-Élisabeth5, devient Anna de Noailles en épousant à l'âge de 19 ans le comte Mathieu de Noailles (1873-1942), quatrième fils du septième duc de Noailles. Le couple, qui fait partie de la haute société parisienne de l'époque, aura un fils, le comte Anne Jules (1900-1979), qui, d'Hélène de Wendel (fille de Guy de Wendel et de Catherine Argyropoulos) aura un fils unique, Gilles (1934-1979), mort sans enfants peu avant son père. Anna de Noailles fut la muse et entretint une liaison avec Henri Franck normalien et poète patriote proche de Maurice Barrès, frère de Lisette de Brinon et cousin d'Emmanuel Berl, mort de tuberculose en 1912. En 1909, Charles Demange tombe amoureux d'Anna de Noailles, qu'il a connue par son oncle. Pour Anna, qui veut se venger de Barrès, c'est un flirt qui finit mal8 : Charles se suicide en août 1909, laissant la lettre suivante pour Anna9 : « Je me tue. Je vous ai follement aimée. Votre amitié était le mieux que je puisse rencontrer sur terre. Merci – et merci à mon oncle qui m'a fait vous connaître. » Elle fut rendue responsable du suicide du jeune neveu de Maurice Barrès qui s'était pris pour elle d'une passion à sens unique. Au début du xxe siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite intellectuelle, littéraire et artistique de l'époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, René Benjamin, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Léon Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu, l'abbé Mugnier ou encore Max Jacob, Robert Vallery-Radot et François Mauriac. C'est également une amie de Georges Clemenceau. En 1904, avec d'autres femmes, parmi lesquelles Jane Dieulafoy, Julia Daudet, Daniel Lesueur, Séverine et Judith Gautier, fille de Théophile Gautier, elle crée le prix « Vie Heureuse », issu de la revue La Vie heureuse, qui deviendra en 1922 le prix Fémina, récompensant la meilleure œuvre française écrite en prose ou en poésie. Elle en est la présidente la première année, et laisse sa place l'année suivante à Jane Dieulafoy. Le 12 avril 1921, elle enregistre J'écris pour que le jour et Jeunesse aux Archives de la Parole, documents sonores conservés à la Bibliothèque nationale de France et écoutables sur Gallica10. Dans les années 1925, elle fréquente le salon littéraire du docteur Henri Le Savoureux et de son épouse avec d'autres personnalités comme l'abbé Arthur Mugnier, prêtre catholique mondain confesseur du Tout-Paris, ainsi que la princesse et femme de lettres Marthe Bibesco, cousine d'Anna, Berenice Abbott, Henri de Régnier, Julien Benda, Édouard Herriot, Antoine de Saint-Exupéry, Jean Fautrier,Vladimir Jankélévitch, Paul Morand, Jean Paulhan, René Pleven, Francis Ponge, Jacques Audibert, Claude Sernet, Marc Bernard, Gaëtan Gatian de Clérambault, Paul Valéry, Jules Supervielle et Marc Chagall. Elle meurt à 56 ans en 1933 dans son appartement du 40, rue Scheffer (avant 1910, elle habitait au 109, avenue Henri-Martin11,12) et est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise, mais son cœur repose dans l'urne placée au centre du temple du parc de son ancien domaine d'Amphion-les-Bains.
Angelo Cassanelli"Settecolori"https://www.settecolori.it/Nata nel 1978 grazie all'intuito e all'impegno di Pino Grillo, sino alla sua precoce scomparsa nell'agosto del Duemila, per più di vent'anni la casa editrice Settecolori è stata un punto di riferimento assoluto nella pubblicazione di una saggistica non conformista, italiana e straniera. Ha pubblicato, fra gli altri, romanzi e saggi di Robert Brasillach, Jean Cau, Alain de Benoist, Pierre Drieu La Rochelle, Jean-Jacques Langendorf, Thomas Molnar. Fra gli italiani, Giuseppe Berto, Alberto Indelicato, Attilio Mordini, Alberto Pasolini Zanelli, Nico Perrone, Maurizio Serra, Stenio Solinas. Fra i suoi titoli più noti C'eravamo tanto armati (1984), il primo e ancor oggi unico libro collettaneo sugli anni Settanta, con interventi di Massimo Cacciari, Massimo Fini, Paolo Isotta, Giordano Bruno Guerri, Gianni Rivera, Francesco Guccini; Fratelli separati, Drieu, Aragon, Malraux (2007) di Maurizio Serra, "Premio Acqui Storia 2008" e "Grand Prix du rayonnement français de l'Académie Française" per l'edizione francese uscita nello stesso anno per Gallimard. Maurizio Serra è membro de l'Académie Française, primo italiano a ricoprire la prestigiosa carica a vita dell'istituzione culturale transalpina.Nel maggio 2020, in pieno lockdown, Settecolori rinasce con un nuovo assetto societario composto da un gruppo di professionisti, imprenditori, giornalisti, tutti accomunati da una fortissima passione per la saggistica e la narrativa di qualità e per l'oggetto libro. Art director della casa editrice sarà Gianluca Seta dello studio Eremo a conferma della grande attenzione che Settecolori riserva alla grafica del nuovo catalogo. Ispirati alla tradizione francese, i libri Settecolori avranno uno stile pulito e leggero, con copertine appaganti anche al tatto e una speciale carta goffrata a ricordare la superficie degli agrumi e il cuore mediterraneo della casa editrice, diviso tra Milano e la Calabria. Con la direzione editoriale di Stenio Solinas, Settecolori si riaffaccia con slancio sul mercato editoriale con testi di autori stranieri e italiani, mai pubblicati in Italia o da tempo fuori catalogo, e dunque molto attesi. Si comincia con un inedito di Peter Hopkirk, l'autore de Il grande Gioco, che ritorna ai suoi numerosissimi lettori con Sulle tracce di Kim. Il grande gioco nell'India di Kipling, per poi proseguire con Lucien Rebatet e I due stendardi. A seguire Max David, Ernst Junger, Peter Fleming, Giuseppe Berto, Jorge Semprún, Henry de Montherlant, Paul Morand, Wilfred Thesinger, e molti altri, da qui fino alla fine del 2022.Il nuovo progetto editoriale di Settecolori non può prescindere dalla collaborazione con alcuni tra i più importanti traduttori italiani: Alessandra Iadicicco, Leopoldo Carra, Fabrizio Bagatti, Marco Settimini, Giuseppe Bernardi, Aridea Fezzi Price solo per citarne alcuni.Distribuito da Messaggerie, promosso nelle librerie da NW, il catalogo 2021/2022 di Settecolori è acquistabile anche con la formula in abbonamento ordinario (7 titoli) o sostenitore (14 titoli) direttamente presso la casa editrice: https://www.settecolori.it/IL POSTO DELLE PAROLEascoltare fa pensarehttps://ilpostodelleparole.it/
Un poème ou un extrait de livre : une lecture par jour
Homme pressé, Paul Morand fut au milieu des années 30 un des premiers passagers réguliers des compagnies aériennes naissantes. Dans « Eloge du repos » dont Gérard Maoui lit ici un extrait, il consacre un chapitre à l'avion, ce nouveau moyen de transport qui, outre sa vitesse, permet d'observer à loisirs les paysages terrestres. Commander le livre Eloge du reposHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En librairie le 6 mai 2021 et sur https://www.lesbelleslettres.com/livre/4465-secrets-de-la-jungle. En 1930, l’aventurier William Seabrook suit sous une brusque impulsion le conseil d’un de ses grands admirateurs, l’écrivain et diplomate Paul Morand. Celui-ci lui vante les mérites des routes coloniales françaises et lui suggère de partir à la découverte de régions autrefois inaccessibles d’Afrique centrale.
durée : 00:44:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Par Pierre Lhoste - Avec Paul Morand et Jacques Perry - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 00:53:54 - Le Masque et la Plume - par : Jérôme Garcin - À déposer ou non sur nos étagères à l'occasion des fêtes de noël : "Paul Morand" de Pauline Dreyfus, "La Grâce" de Thibault de Montaigu, "Nature humaine" de Serge Joncour, "J’irais nager dans plus de rivières" de Philippe Labro, "Lettres à un jeune poète" de Rainer Maria Rilke.
durée : 00:50:46 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - A l'occasion de la parution d'une biographie de Paul Morand, nous revenons sur le parcours et les choix de l'écrivain ainsi que sur sa carrière de diplomate. - réalisation : François Caunac - invités : Pauline Dreyfus écrivain; Marc Lambron Ecrivain
Aujourd'hui, CapVG20 termine sa série sur les métiers de l'ombre des projets Vendée Globe, avec un focus sur l'équipe technique de Groupe Sétin : découvrez les parcours de Guillaume Le Fur, "acheté avec le bateau", de Thierry Rauck, ancien archéologue au Québec, et Paul Morand, jeune sablais passionné... Sans oublier toutes les petites infos du jour, et le rendez-vous pour suivre le départ dimanche à la télé.Podcast produit par Alexis Raison
durée : 00:14:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Au micro de Denise Alberti, l'écrivain Pascal Jardin qui venait de publier "Guerre après guerre" en racontait le thème dans "Le texte et la marge", il évoquait sa vie, ses amis, Alain Delon, Jean Gabin, Paul Morand... (1ère diffusion : 19/10/1973). - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Pascal Jardin
durée : 00:58:39 - Le Mexique, la Musique et le Monde : #08 L'écrivain Paul Morand au Pays des Mariachis - par : Marcel Quillévéré - L'émission débute par un hommage à la grande compositrice de chansons mexicaines, María Grever, installée à New York où elle vivra toute sa vie avec la nostalgie de son pays. En France Manuel Ponce a lié amitié avec de grand s écrivains et compositeurs et il crée une Gazette Musicale. - réalisé par : Béatrice Trichet
Journaliste et écrivain, Thierry Clermont est l'auteur de plusieurs livres dont un recueil de poésie Jubilate ! poèmes pour soprano (2010) et des récits. Après San Michele (2014), une immersion littéraire à Venise, il vient de publier Barroco bordello une balade érudite et enthousiaste à La Havane. "Parti sur les traces de Robert Desnos et de son séjour à Cuba en 1928, le narrateur arpente les rues de La Havane, découvre les nombreuses églises et les bars, flâne sur le Malecón pour y capter le « réel merveilleux » auquel il finira par succomber. Au fil de ses séjours, il croise des personnages hauts en couleur, dont un ancien guérillero, des musiciens, des anonymes extravagants rêvant de départs, une riche New-Yorkaise qui attend la chute du castrisme, une mystérieuse infirmière, un prêtre de la santería... Des souvenirs remontent : une amante ensorceleuse, un chauffeur de taxi fanfaron, des poètes et des cinéastes, ainsi que des figures illustres Sartre et Beauvoir enflammés par la révolution, Alejo Carpentier, Lezama Lima, le boxeur Kid Chocolate, Paul Morand, le coureur automobile Fangio (kidnappé par les barbudos), Hemingway, Allen Ginsberg, García Lorca et quelques invités surprises, tels que le jeune Leonard Cohen ou encore Anaïs Nin." (Présentation des éditions du Seuil) CHRONIQUE : Philippe Goffe, président de l'AILF, association internationale des libraires francophones, joint par téléphone pour parler de la situation économique alarmante du réseau dans le monde.
Enflammé par ses lectures, Don Quichotte décide d'embrasser la carrière de chevalier errant, suivi d'un voisin pauvre, Sancho Pança, et avec au coeur l'image de sa dulcinée. Emporté par sa folie, raillé, meurtri et épuisé, Don Quichotte ne survivra pas à l'incinération de ses livres, ordonnée par la police. Avec : Fedor Chaliapine, Dorville, Mireille Balin, Arlette Marchal, Renée Vallier, René Donnio, Mady BerryAdapté de l'œuvre de Cervantès, scénario de Paul MorandNoir & Blanc - 1932Restauré et numérisé en 4K avec le soutien du CNC
durée : 00:44:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Par Pierre Lhoste - Avec Paul Morand et Jacques Perry - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 00:32:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - "Qui êtes-vous ? - Paul Morand", dans cette émission menée par André Gillois, l'écrivain Paul Morand répondait à une série de questions d'Emmanuel Berl et Maurice Clavel, sur son caractère, sa vie, ses engagements, sa famille (1ère diffusion : 01/07/1951 Chaîne Nationale). - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Paul Morand
durée : 00:40:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - La Nuit rêvée d’Anne de Lacretelle - Entretien 1/3, lors de cette nuit d'archives elle évoque son père, les amis de celui-ci, Paul Morand, Marcel Proust, Jean Cocteau. - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 00:37:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - La Nuit rêvée d’Anne de Lacretelle - Entretien 2/3, lors de cette nuit d'archives elle évoque son père, Jacques de Lacretelle, et les amis de celui-ci, Henri Mondor, Paul Morand, Marcel Proust, Jean Cocteau. - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 00:14:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Au micro de Denise Alberti, l'écrivain Pascal Jardin qui venait de publier "Guerre après guerre" en racontait le thème dans "Le texte et la marge", il évoquait sa vie, ses amis, Alain Delon, Jean Gabin, Paul Morand... (1ère diffusion : 19/10/1973). - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Pascal Jardin
Les mensuelles - Un monde de livres – émission présentée par Josyane Savigneau qui reçoit Jean-Luc Barré et Gérard de Cortanze, éditeurs et écrivains et Victoria Mas, romancière. À propos du livre : "Femme qui court" Paru aux éditions Albin Michel En 1910, Violette, âgée de 17 ans, est élève au couvent de l'Assomption. Encadrées par des professeures d'éducation physique anglaises, les jeunes pensionnaires y découvrent le sport. Les années passant, devenue une sportive exceptionnelle, elle enchaîne les championnats d'athlétisme, se passionne pour le cyclisme, le football, le water-polo, la boxe, la compétition automobile... Quand la guerre de 1914 survient, elle est ambulancière puis motocycliste de liaison. Dévoreuse de femmes, assoiffée d'amour dans un corps sculpté à sa démesure, Violette, boulimique de vie, court derrière un bonheur qui lui semble inaccessible. Elle s'essaie au music-hall, au théâtre, devient l'amante de Joséphine Baker puis d'Yvonne de Bray, l'ami de Cocteau et de Marais. Mal aimée, rejetée, elle va là où on l'accepte. Quand la guerre éclate, elle prend la direction du garage Pershing réquisitionné par la Luftwaffe et pratique le marché noir. Violette est une combattante du féminisme qui épouse les revendications des femmes inexorablement retardées par la Grande Guerre puis, dans les années trente, par la crise économique et la montée des périls. Garçonne aux cheveux courts, en monocle et pantalon, qui n'hésite pas par provocation à pratiquer une radicale mastectomie. Fascinante, scandaleuse, Violette Morris cristallise les fantasmes et les conflits culturels dans lesquels notre époque peut se reconnaître. Auteur de romans, de biographies, d'essais sur l'art et la littérature, Gérard de Cortanze a obtenu le prix Renaudot 2002 pour Assam. Nombre de ses livres ont pour personnage principal une héroïne. Frida Kahlo, dans Les amants de Coyoacan ; Gâlâh, dans L'an prochain à Grenade ; Josette, dans Zazous ; Michèle, dans Laisse tomber les filles et Violette Morris dans Femme qui court. À propos du livre : "Le Bal des folles" Paru aux éditions Albin Michel Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d'une soirée, le Tout-Paris s'encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Réparti sur deux salles - d'un côté les idiotes et les épileptiques ; de l'autre les hystériques, les folles et les maniaques - ce bal est en réalité l'une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle. Victoria Mas a travaillé dans le cinéma. Elle signe avec Le Bal des folles son premier roman. À propos du livre : "Bains de mer, bains de rêve" Paru aux éditions Robert Laffont Nouvelliste de génie et romancier fulgurant, emblème de la modernité littéraire des années vingt, Paul Morand fut aussi l'un des plus grands voyageurs de son temps. À la fois protagoniste nostalgique d'un monde en train de disparaître et témoin désabusé de l'émergence du tourisme de masse. Traversant l'espace et le temps, ses récits de voyages possèdent le parfum inimitable de l'évasion, du désir et du rêve. Conçu par Olivier Aubertin, ce volume invite à un véritable tour de la planète en compagnie de l'auteur de L'Homme pressé. Se trouvent ici réunis des oeuvres célèbres, qui ont forgé l'image cosmopolite de Morand (Rien que la terre, Air indien...), et des textes plus brefs – reportages, chroniques ou préfaces – devenus introuvables et pour une partie d'entre eux restés inédits. Une fois dispensés quelques " Conseils pour voyager sans argent " et formulée une " Méditation sur la vitesse ", l'odyssée morandienne peut démarrer. Elle entraîne le lecteur de la route des Indes au Siam, de l'île de Pâques aux rivages de l'Angleterre et de l'Amérique. Ce périple passe, bien sûr, par la Suisse et Venise, escales qui sont pour l'écrivain autant de points d'ancrage dans un parcours marqué par le goût de l'urgence, la griserie de la route, l'enchantement des Bains de mer et le feu des soleils du Sud. Toute la terre est là ; tout Morand aussi, sa curiosité jamais rassasiée, nourrie par un regard vif et percutant, un style aussi serré qu'éblouissant. " Morand est un tireur d'élite, souligne Nicolas d'Estienne d'Orves dans sa préface. Jamais de mitraille, mais un seul trait juste, précis, implacable. Il saisit au sens premier du terme : il attrape une image, une scène, la ligote pour mieux la libérer en mots, et le voyage se fait livre. " Olivier Aubertin est banquier, auteur, traducteur et éditeur. Nicolas d'Estienne d'Orves est écrivain et journaliste.
Pèlerins dans l'âme - avec Franck Ferrand et l'hebdomadaire le Pèlerin.
En 1930, il est rare qu’une femme soit grand reporter ; plus rare encore qu’elle se rende au cœur de l’URSS stalinienne, à la découverte de la Russie profonde ! Voilà pourtant le genre d’exploit auquel se livre Ella Maillart, une jeune Suisse, championne olympique de voile en solitaire – en attendant de briller dans des épreuves de ski alpin... Rien n’arrête Ella. Nous l’avons suivie dans le nord du Caucase, affrontant les éléments, telle « une femme bottée de mouton, le teint cuit par l’altitude ou le vent du désert, qui explore des régions inaccessibles » – la pochade est de Paul Morand. Un jour qu’elle a été mordue au mollet par un chien, son guide, la voyant diminuée, l’interroge du regard : « Jeune étrangère, que veux-tu faire ? (...) » Continuer ? Abandonner ? « Quoi que tu fasses, toi seule décides et en supportes les conséquences. » Ella Maillart décide de continuer, et nous entraîne dans sa folle aventure. CRÉDITS Un podcast interprété par Franck Ferrand. Auteur : Christophe Dard. Direction éditoriale et voix : Catherine Lalanne. Prise de son : Emmanuel Viau, Nolwenn Thivault. Création sonore, montage et mixage : Gabriel Fadavi. Production : Laurence Szabason. Création visuelle : Marc Guillon. Edition : Cécile Picco et Anne-Lyne Cabarrou. Musique : « the Moldau DG » – Composé par Bedrich Smetana -(p) & © Chappell recorded Music Library Ltd – Avec l’aimable autorisation d’Universal Production Music France Un podcast Le Pèlerin – 2019.
PostFace, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Josyane Savigneau pour son livreavec Philippe Sollers chez Bayard« Une conversation infinie » À propos du livre : "Une conversation infinie" Paru aux éditions Bayard Dans cet ouvrage, la grande journaliste, ancienne directrice du Monde des livres, tient la plume pour faire entrer le lecteur dans une longue conversation avec l'écrivain le plus prolixe en matière de femmes et d'amour : Philippe Sollers. Ensemble, ils évoquent leur longue amitié et peu à peu, Josyane Savigneau amène Sollers à se dévoiler, à évoquer ses relations amoureuses, la jalousie, la création littéraire, mais aussi la viellesse, la religion, la mort, le fait d'être catholique. Il se dégade du texte un charme très captivant, Philippe Sollers fait bien sûr preuve de l'esprit qu'on lui connaît, mais il livre aussi des réflexions très profondes, inédites, étonnantes et révèle, à 83 ans, une pensée pleine de jeunesse et d'énergie. Philippe Sollers est l'un des plus célèbres écrivains français.Il a publié, depuis 1958, des dizaines des romans et d'essais chez Gallimard. Il a obtenu le Grand prix du Roman de la Ville de Paris en 1988 etle Grand prix de Littérature Paul-Morand de l'Académie française en 1992. Josyane Savigneau est journaliste, elle a dirigé le Monde des Livres, supplément hebdomadaire du Monde, de 1991 à 2005. Elle est l'auteure de plusieurs livres, dont deux biographies, de Marguerite Yourcenar et de Carson McCullers. Elle a publié en 2014, Avec Philippe Roth (Gallimard).
Avui rebem Josep Pedrals per assistir a la festa po
Avui rebem Josep Pedrals per assistir a la festa po
Paul Morand: diplomatico