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fWotD Episode 2851: Donald Forrester Brown Welcome to Featured Wiki of the Day, your daily dose of knowledge from Wikipedia’s finest articles.The featured article for Sunday, 23 February 2025 is Donald Forrester Brown.Donald Forrester Brown (23 February 1890 – 1 October 1916) was a New Zealand soldier, and recipient of the Victoria Cross (VC), the highest award for valour "in the face of the enemy" that can be awarded to British and Commonwealth forces.Born in Dunedin, Brown was a farmer when the First World War began in 1914. In late 1915, he volunteered for service abroad with the New Zealand Expeditionary Force (NZEF) and was posted to the 2nd Battalion, the Otago Infantry Regiment. He saw action on the Western Front, and was awarded the VC for his actions during the Battle of Flers–Courcelette in September 1916. As he was killed several days later during the Battle of Le Transloy, the award was made posthumously. His VC was the second to be awarded to a soldier serving with the NZEF during the war and was the first earned in an action on the Western Front.This recording reflects the Wikipedia text as of 01:14 UTC on Sunday, 23 February 2025.For the full current version of the article, see Donald Forrester Brown on Wikipedia.This podcast uses content from Wikipedia under the Creative Commons Attribution-ShareAlike License.Visit our archives at wikioftheday.com and subscribe to stay updated on new episodes.Follow us on Mastodon at @wikioftheday@masto.ai.Also check out Curmudgeon's Corner, a current events podcast.Until next time, I'm generative Ayanda.
Welcome to our new season! In this first episode Mat tells the story of the winter of 1916/17, one of the harshest ordeals faced by Australian soldiers in the First World War. Topics include the end of the Battle of the Somme; the attacks at Flers in November 1916; the devastating effect on morale of living in the frigid conditions; the remarkable story of Harry Murray, our most decorated soldier of the war; and a mispositioned memorial that reveals a rare piece of Australian history.Presenter: Mat McLachlanProducer: Jess StebnickiJoin one of our battlefield tours and walk in the footsteps of the Anzacs! Visit https://battlefields.com.au/ for more information.Find out everything Mat is doing with books, tours and media at https://linktr.ee/matmclachlanFor more great history content, visit www.LivingHistoryTV.com, or subscribe to our YouTube channel at www.youtube.com/c/LivingHistoryTV Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Jean-Jacques Peyraud, maire de Flers-en-Escrebieux, dans le Nord de la France, a récemment pris un arrêté étonnant... Il était au téléphone des Grosses Têtes ce 24 décembre dans cette émission spéciale. Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
Diese Themen und Fragen diskutieren wir in Folge 2/3 diese Woche: - Warum hat Bushido Zugang zu Flers alter Wohnung in der Billy-Wilder-Promenade 42? - Was hat es mit dem Buch "Milionärsdenken" (mit einem L) auf sich? - War Animus in der Wohnung? - Wem gehört offiziell die Billy-Wilder-Promenade 42? - Samra droppt neuen Song aus seinem Album "Zeitgeist" - Wird es ein Comeback von Samra x Capital Bra geben? - Wie schafft es Samra gerade so krass zu performen? Jetzt neu: 9 MILE Vodka Ready-to-Drink-Mischgetränke in 2 verschiedenen Geschmacksrichtungen! PINK RUSH mit erfrischendem Grapefruit-Geschmack und PORNSTAR MARTINI mit leckerem Maracuja-Vanille-Geschmack! Für alle, die beide Drinks probieren möchten, gibt es sogar das 9 MILE Vodka Premix Bundle mit jeweils 6 Dosen! Jetzt [hier online bestellen](https://mbg-amberroom.com/collections/9-mile-vodka) oder im Späti/ Supermarkt eures Vertrauens abchecken
Es ist die Folge der Versteigerungen im Deutschrap
durée : 00:12:43 - Carnets de campagne - par : Dorothée Barba - Les Carnets sont dans l'Orne cette semaine. Plein feu sur un bistrot singulier, créé par un couple de retraités à Flers, dans leur maison. Ensuite Direction Bretoncelles, village du Perche, où une galerie photo vient de voir le jour, "la galerie du bout du pré".
Endlich ist wieder Donnerstag und die neue Folge Made In Germany mit PA Sports und Fard ist am Start. Diesmal werden u.a. Flers neuste Aussagen zu PA, Gemachte Männer im Rap und perverse Verhältnisse bei Olympia besprochen. Und natürlich noch viel mehr.
MIRA | Campus Local Club, Brest Originaire de Flers en Basse Normandie, Marvin Aka Mira découvre la musique électronique pendant ses années d'études à Brest. Après une année d'Erasmus à Madrid qui confirme son amour pour la dance et la fête, MIRA retourne à Brest et lance le projet KRAM en fin 2022. Il co-fonde l'association du même nom avec ses copains d'écoles : Antoine (Antmo), Raoul (Ronnie) et Kevin (Kuzz). Son but : Se faire connaître localement et organiser des événements festifs rassemblant les genres et les générations autour de la musique, dans une atmosphère joviale, sans prise de tête. KRAM c'est avant tout une famille. Allant toujours de l'avant et avide de nouveau challenge, il a su se faire une place dans le paysage Brestois en partageant sa bonne humeur et son énergie débordante à chacun de ses passages derrières les platines dans les différents bars de Brest. Depuis son premier passage chez Radio-U pour l'émission Bside en novembre 2023, Mira exprime avec joie et liberté sa passion pour les sonorités Trance et Acid dans ses sets. Bien qu'il ne refuse jamais l'occasion de faire danser les gens, c'est surtout la proximité avec le public, l'ambiance et la culture club qui l'anime le plus. S'intéressant énormément à son histoire et à ses musiques, il aime dénicher les anciens classiques aussi bien que les nouvelles pépites sorties du four. Toujours avec le sourire jusqu'aux oreilles, Mira vit pour les expériences uniques et enivrantes qu'il partage avec son public. Montez à bord, n'attachez pas votre ceinture et laissez-vous embarquer par ses vibrations ; Bon voyage ! Production: Radio U, Campus Brest https://www.radio-u.org/ ------------------------------------------------------ CAMPUS LOCAL CLUB l'émission Campus Local Club : le son des collectifs de vos villes. En diffusion sur les radios du réseau Radio Campus France Toutes les mixtapes : https://www.radiocampus.fr/emission/campus-club-mixtapes ------------------------------------------------------ RADIO CAMPUS FRANCE Radio Campus France est le réseau des radios associatives, libres, étudiantes et locales fédérant 30 radios partout en France. NOUS SUIVRE | FOLLOW US www.radiocampus.fr Insta @radio_campus TW @radiocampus FB @radiocampus NOUS ÉCOUTER | LISTEN Site, webradios et podcasts www.radiocampus.fr
MIRA | Campus Local Club, Brest Originaire de Flers en Basse Normandie, Marvin Aka Mira découvre la musique électronique pendant ses années d'études à Brest. Après une année d'Erasmus à Madrid qui confirme son amour pour la dance et la fête, MIRA retourne à Brest et lance le projet KRAM en fin 2022. Il co-fonde l'association du même nom avec ses copains d'écoles : Antoine (Antmo), Raoul (Ronnie) et Kevin (Kuzz). Son but : Se faire connaître localement et organiser des événements festifs rassemblant les genres et les générations autour de la musique, dans une atmosphère joviale, sans prise de tête. KRAM c'est avant tout une famille. Allant toujours de l'avant et avide de nouveau challenge, il a su se faire une place dans le paysage Brestois en partageant sa bonne humeur et son énergie débordante à chacun de ses passages derrières les platines dans les différents bars de Brest. Depuis son premier passage chez Radio-U pour l'émission Bside en novembre 2023, Mira exprime avec joie et liberté sa passion pour les sonorités Trance et Acid dans ses sets. Bien qu'il ne refuse jamais l'occasion de faire danser les gens, c'est surtout la proximité avec le public, l'ambiance et la culture club qui l'anime le plus. S'intéressant énormément à son histoire et à ses musiques, il aime dénicher les anciens classiques aussi bien que les nouvelles pépites sorties du four. Toujours avec le sourire jusqu'aux oreilles, Mira vit pour les expériences uniques et enivrantes qu'il partage avec son public. Montez à bord, n'attachez pas votre ceinture et laissez-vous embarquer par ses vibrations ; Bon voyage ! Production: Radio U, Campus Brest https://www.radio-u.org/ ------------------------------------------------------ CAMPUS LOCAL CLUB l'émission Campus Local Club : le son des collectifs de vos villes. En diffusion sur les radios du réseau Radio Campus France Toutes les mixtapes : https://www.radiocampus.fr/emission/campus-club-mixtapes ------------------------------------------------------ RADIO CAMPUS FRANCE Radio Campus France est le réseau des radios associatives, libres, étudiantes et locales fédérant 30 radios partout en France. NOUS SUIVRE | FOLLOW US www.radiocampus.fr Insta @radio_campus TW @radiocampus FB @radiocampus NOUS ÉCOUTER | LISTEN Site, webradios et podcasts www.radiocampus.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est en rôdant autour des salles de spectacles qu'il a été piqué par le virus de la scène, même si dans la région normande de Flers et à Saint-Geroges Des groseillers, où il a grandi, on n'en voyait pas tous les jours des spectacles. En attendant le prochain, il s'est nourri de mots, de poésie, de drôlerie et de chansons… sachant que son avenir serait sur les planches mais sans trop savoir dans quelle discipline. Et finalement pourquoi choisir… ? Après des études de lettres et une école de théâtre à Paris, il intégre la troupe des Deschiens, monte sur les planches, , fait de la télévision, des chroniques radio, écrit des livres, écrit des chansons, enregistre des disques, chante sur scène, met en scène les autres, se montre sur grand écran, reprend les mots des ceux qu'il admire… et bien d'autres choses. Le fil rouge de tout ça, c'est le jeu, l'envie de raconter des histoires et de partager des émotions… en riant mais sérieusement, sérieusement mais sans se prendre au sérieux. François Morel raconte ce parcours joyeux et sensible à travers les mots des Petits Papiers. Il sera sur scène en Belgique en Avril avec le spectacle « J'ai des doutes » adapté du texte de Raymond Devos. Merci pour votre écoute Les petits Papiers c'est également en direct tous les dimanches de 17h à 18h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes des petits Papiers sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/2332 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
In this episode we follow in the footsteps of the New Zealand Expeditionary Force at Flers during the Battle of the Somme in September 1916. We look at what happened in this successful operation through the eyes of the soldiers who were there. We are joined, as we walk the battlefield, by the relatives of 2 Kiwis who died in the battle and get their thoughts on what their sacrifice means to them.
durée : 00:04:28 - Les Normands sont formidables - Sveit, une expo à voir à Caen et à Flers !
Scott and Bill discuss the continued winning ways of the Flyers! How overachieving is this team performing right now for fans to change expectations and for management to change philosophy by the trade deadline?(1:00) Flyers insane December run so far(4:15) Flers can have success today without jeopardizing the plan(14:45) Who is the driver behind this early and consistent success?(22:45) DraftKings read(24:35) Flyers trade rumors and bringing back old Flyers(32:53) When Bats attackSubscribe to us!TikTokTwitter: @ObackcheckFacebook Page! Instagram!
Scott and Bill discuss the continued winning ways of the Flyers! How overachieving is this team performing right now for fans to change expectations and for management to change philosophy by the trade deadline? (1:00) Flyers insane December run so far (4:15) Flers can have success today without jeopardizing the plan (14:45) Who is the driver behind this early and consistent success? (22:45) DraftKings read (24:35) Flyers trade rumors and bringing back old Flyers (32:53) When Bats attack Subscribe to us! TikTok Twitter: @Obackcheck Facebook Page! Instagram! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
In der neuen Folge des Nummer 1 Podcasts, sprechen Marvin und Bushido über FLERs viral gegangenen Dorfdisko-Auftritt. MANUELLSEN hat sich (natürlich) zu den Aussagen der letzten Woche geäußert und bekommt auch noch mal sein Fett weg. Ein Disstrack gegen SINAN sorgt für Panik. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Nach ein paar Wochen der Einsamkeit ist Johanna in der aktuellen Folge BACKSPIN Weekly endlich wieder in guter Gesellschaft. Katha war zu Gast, der Johanna die News der Woche vorgestellt hat. Neben der Verurteilung des französischen Rappers MHD, Shirin Davids Auszeichnung als Marketing Persönlichkeit des Jahres und den ersten Fakten zu Flers Graffiti-Film, haben Katha und Johanna über ihre Erwartungen an zwei neue Releases gesprochen. Obendrauf werden Schlagzeilen geraten und eine Empfehlung für alle Produzent:innen und Beat-Fans ausgesprochen. Viel Spaß mit den News der Woche!
durée : 00:10:36 - Des vies françaises - par : Charlotte PERRY - À 84 ans, Benoist Rey n'a rien oublié des quatorze mois qu'il a passé en Algérie où il avait été appelé pour faire la guerre en 1959. Enrôlé dans les commandos, il est l'un des rares soldats du contingent à avoir refusé de se servir de son arme et à avoir eu le courage de témoigner à son retour. Issu d'une famille de quatorze enfants, Benoist Rey a grandi boulevard Saint-Germain, dans les beaux quartiers de Paris. Son père, qui avait combattu à Verdun et avait passé sept ans dans les tranchées pendant la Grande Guerre, vouait une admiration sans bornes au Maréchal Pétain dont le portrait trônait au milieu du salon, à côté du Christ en croix. Antisémite notoire, il a souvent répété à ses enfants qu'il leur fallait se "méfier des juifs et des francs-maçons". De son enfance, Benoist se souvient des pèlerinages tous les samedis matin au chemin de croix que son père avait fait aménager sur une colline de Puteaux, en face du Mont-Valérien, pour rendre hommage aux soldats "morts pour la France", et de ces sept années passées au petit séminaire, dans l'espoir qu'il se fasse curé. Il n'en fût rien. Le garçon développa au contraire une profonde aversion pour la guerre et ses héros, la religion et ses prédicateurs. Entré en opposition avec son père, dont il ne partageait pas les valeurs, Benoist, passionné par les livres et l'écriture, lui annonce son souhait de devenir typographe. "Il n'y aura jamais d'ouvrier dans la famille", lui répond son père. Le jeune homme est envoyé dans un petit séminaire à Flers de l'Orne, d'où il sera renvoyé au bout de vingt-sept jours pour cause de "lectures perverses" (il fut surpris à lire "Un cour sous une soutane" de Rimbaud) et termine sa scolarité au lycée Saint-Jean de Béthune à Versailles, sans obtenir le baccalauréat. Désespéré, son père le laisse entamer son apprentissage dans un atelier de typographie à dix-neuf ans, jusqu'à ce que la France l'appelle à servir sous les drapeaux. Quatorze mois dans l'enfer de la guerre d'Algérie En septembre 1959, Benoist part pour l'Algérie. Il est envoyé dans le Nord Constantinois, en Kabylie, dans le petit village de Texena, presque entièrement démoli. Il est sélectionné pour intégrer les commandos de chasse - une unité d'élite crée par le général Challes - mais refuse catégoriquement de se servir de son arme, par conviction. Le capitaine lui propose alors de devenir l'infirmier du commando. Un poste qu'il occupera jusqu'à la fin de son service. Il raconte : C'était une unité d'élite, on nous formait à être des tueurs. C'était uniquement des soldats du contingent mais encadrés par des militaires de carrière. On en faisait très vite des guerriers, pour la plus part. C'était un mix entre les paras et les légions, on nous faisait croire qu'on était aussi fort qu'eux. C'était comme une médaille d'égorger quelqu'un. On a été très peu à refuser ce genre de choses. Durant ses quatorze mois de service, qu'il effectuera sans aucune permission, Benoist n'aura armé son fusil qu'une seule fois, pour empêcher un viol. Tout de suite, j'ai dit "Non, je ne tirerai pas". Je ne voulais pas toucher une arme, par conviction. Avec les copains, on se demandait ce qu'on venait foutre ici. J'avais un fusil, mais je ne m'en suis jamais servi. Si, une fois, pour empêcher un viol. Il explique : C'était une pratique très très courante, les viols. J'ai souvenir d'un sous-lieutenant qui nous a dit: "Vous pouvez violer, mais faites-le discrètement." Il n'y avait pas de soucis, je n'ai jamais vu quelqu'un qui a été condamné pour ça. Le gars pouvait violer l'après-midi et le soir écrire à sa fiancée qu'il l'aimait toujours. Cela faisait partie de la guerre, cela n'avait rien à voir avec l'autre vie. De retour à Paris fin octobre 1960, Benoist Rey commence tout de suite la rédaction des "Egorgeurs", l'un des rares témoignages de soldats sur cette sale guerre. Il y raconte les séances de torture, les égorgements de prisonniers, les viols commis par son commando. Publié en mars 1961 aux édit - réalisé par : Céline ILLA
Hace diez años, Francia se convertía en el decimocuarto país en legalizar el matrimonio igualitario así como la adopción por parejas del mismo sexo estableciendo también un marco protector legal para la filiación de esas familias. Un combate álgido tanto en la calle como en la Asamblea Nacional que ha dejado huellas. Diez años más tarde, los avances para las parejas del mismo sexo y sus familias son tangibles. Pero queda trabajo en el camino hacia la igualdad. Un día de primavera en la pequeña ciudad de Flers, en Normandía, a dos horas de París. Ojos brillantes, pelo recogido y manos pequeñitas, la máxima ilusión de Margaux en esta tarde nublada es subir a su nuevo trampolín en el jardín amplio y florido.Al entrar en la casa de piedra típica de la arquitectura normanda, lo primero que destaca es la pared de la escalera llena de fotos de la familia: de la más pequeña de la casa, de Papou –Yamisel Santana- y de Papa – David Boisjot Santa.Con la aprobación de la ley y su confirmación definitiva por el Consejo constitucional el 17 de mayo del 2013, las parejas del mismo sexo que desearan casarse obtuvieron los mismos derechos sociales, fiscales, de sucesión y de filiación que las parejas heterosexuales, respondiendo así a un clamor de varias décadas del movimiento LGBTQ+ en Francia. Yamisel y David Boisjot Santana se casaron en 2015, dos años tras la aprobación y varios más de vida común: “Decidimos casarnos para poder seguir avanzando en la vida que queríamos”, recuerda Yamisel."Queríamos proteger nuestra pareja porque el Pacs, el pacto civil de solidaridad que podía contraer cualquier pareja desde 1999, no ofrecía la misma cosa que el matrimonio -también nos casamos porque nos queremos -pero también teníamos ganas de adoptar y también queríamos reivindicar el derecho de casarnos y tener los mismos derechos que los demás", agrega David.Al principio, la adopción, que la ley votada en el 2013 permitió, no era prioridad, “eso vino poco a poco, con el tiempo, con la estabilidad que teníamos en la pareja. Lo primero era instalar las condiciones socio económicas para estabilizar nuestra familia”.Entre todos los requisitos psicológicos y sociales que hay que reunir, la estabilidad financiera es capital sobre todo si se opta por una adopción en el extranjero porque, además de los trámites y los abogados, hay que contemplar viajes, estadías y periodos largos sin trabajar.Un proyecto en ColombiaCuando Yamisel y David comienzan su camino de adopción, acuden a Colombia, por la buena reputación del país en esa materia, por su transparencia, siendo tan tortuoso y largo el camino de la adopción en Francia para cualquier pareja. Yamisel recuerda que tras la primera reunión de información a la que asistieron en el 2017 se desanimaron mucho y decidieron no continuar “porque nos pintaron el mundo de la adopción en Francia, sobre todo para las parejas del mismo sexo, como misión imposible”Luego retomaron en otra localización donde el panorama se despejó: “Las personas nos recibieron bien. Lo primero que planteamos fue que somos pareja del mismo sexo y como vimos que no había problemas, entonces seguimos”.Una serie de procesos que se tramitan en las instituciones departamentales les permite obtener un valioso documento que indica que la pareja está apta para adoptar en Francia y luego en el extranjero. "Habíamos empezado en Colombia, habíamos censurado la idea de tener un bebé porque a las parejas homosexuales les dan en adopción a los niños más grandes, a hermanos y hermanas. Habíamos avanzado bastante con nuestro proyecto colombiano. También habíamos hablado mucho de lo que sería adoptar niños más grandes... Y un día que estaba trabajando, recibí una llamada del Consejo departamental que maneja las adopciones. Me dijeron que nos querían ver al día siguiente”, sonríe David.“Sabíamos que era para anunciarnos algo. Nos recibieron de manera muy formal, nos mostraron una foto de Margaux y nos dijeron, 'esta es su hijita' y la van a conocer el martes. Era viernes. Y ahí....o sea caímos en cuenta que tendríamos un bebé y empezó un fin de semana frenético. Estábamos locos de alegría y al mismo tiempo con mucho estrés porque teníamos que preparar la casa. Nos reusábamos a preparar un cuarto sin niño porque teníamos que seguir con nuestra vida y si nunca llegaba ese momento....Nuestras amigas nos regalaron todo lo que necesitábamos. No hicimos baby shower. Y el martes 16 de febrero del 2021 conocimos a Margaux que acababa de cumplir tres meses, y una semana después estaba con nosotros. Alcanzamos a tener su cuarto listo y Papou había preparado una linda decoración.”La llegada de MargauxEn menos de dos años, Yamisel y David se convirtieron en padres y fueron la primera pareja de dos hombres, en el departamento de l'Essonne en Isla de Francia, que consiguió adoptar. En tiempo récord. Eso fue en gran parte posible gracias a una nueva psicóloga que acababa de integrar los procesos oficiales de la adopción y venía con la misión de “hacer cambiar las cosas”.“Cueste lo que cueste, iba a presentar proyectos de familias del mismo sexo para ver lo que lograba. Nos dijo que éramos los primeros y que no seríamos los últimos”. Es difícil trasladar cómo brillan los ojos de Papou y Papa cuando cuentan la llegada de Margaux. La pequeñita fue abandonada por su madre biológica a su nacimiento de manera anónima bajo una figura legal llamada "bajo X". La chiquita que pronto entrará a la escuela maternal sabe que la cigüeña no tiene nada que ver en esta aventura y que su familia es diversa. Los padres primerizosAl llegar Margaux a casa, se abre un nuevo capítulo con los temores y los tanteos de los padres primerizos. Al principio, para estar a la altura, los padres se imponían estándares casi inalcanzables. Pero poco a poco se dieron cuenta de que “no queríamos ser la pareja de padres perfecto para la sociedad ni para nosotros. Queríamos simplemente ser padres, tener todos los problemas que tienen todos los padres y madres de este mundo, un niño que llora a las 06:00 de la mañana, ser igual que los otros, tener un niño, que llena la casa de alegría”.Y también los desafíos que enfrenta una pareja homoparental. Pero más allá de algunas anécdotas desagradables o de miradas curiosas o inquisitivas, Yamisel y David están serenos con el lugar que ocupan como familia en la sociedad. Hace menos de un año, una oportunidad laboral los llevó a Normandía. La región los ha recibido con los brazos abiertos, con facilidades administrativas e incluso libros sobre la adopción y las familias como la suya para su hija."No tenemos un comportamiento ostentatorio, pero nos ven aquí, dos hombres con una niña, se sabe que somos dos papás, la sociedad ha evolucionado en el sentido correcto, muchas veces mejor y más rápido que las instituciones", afirma David.Hace diez años, un horizonte lejanoUna evolución palpable sin duda. Pero el casi cuento de hadas de la familia Santana Bouasjot no es representativo. En diez años de matrimonio igualitario, de 23000 expedientes de adopción solo 250 parejas han podido adoptar. Yamisel y David adoptaron en 20 meses. Los que no han logrado adoptar llevan esperando siete o diez años.Estadísticamente, las parejas pasan entre cinco y siete años antes de que les propongan un hijo o una hija. La asociación de padres y futuros padres y madres gay precisa, sin embargo, que miembros de su asociación han logrado en menos de tres años, y muchas veces pequeñitos de menos de 2 años en buena salud y no “con particularidades”. Lo que es poco, pero hace una década cuando el gobierno socialista de François Hollande promovió la ley, este horizonte parecía más que lejano. Al proponer el matrimonio igualitario, la adopción y la filiación, se prendió una chispa en la sociedad francesa que dejó huellas sociales y políticas.La "inesperada" Manif pour tous“Un papá, una mamá”, gritaban los opositores a la ley para quienes un niño o una niña solo podían ser criados en el marco de la familia tradicional. Entre el otoño boreal del 2012 y la primavera del 2013, manifestaciones similares con miles de personas venidas de todo el país y de todos los ámbitos ocuparon las primeras planas de los diarios. El movimiento “La manif pour tous”, en eco al nombre propuesto por la ministra de la justicia Christiane Taubira, “le mariage pour tous” - el matrimonio para todos - tomó un auge político inaudito. Un movimiento más que todo de corte religioso, pero no solamente.“Esta reacción la esperaba muy poca gente. Cabe decir que en Francia ya existía el Pacs entre personas tanto heterosexuales como homosexuales. Entonces Francia estaba como a distancia de otros países europeos como España, que habían legislado el matrimonio entre personas del mismo sexo desde 2005 y otros países como Países Bajos. Entonces el gobierno de Francia decide legislar sobre el tema que era una deuda de la izquierda francesa desde hace años. La ministra de Justicia, Christiane Taubira propone que se aborde el matrimonio como institución para personas del mismo sexo, el matrimonio igualitario, en español”, explica Victor Hugo Ramirez García, soy profesor investigador en la Universidad de París.Y agrega que comenzaron a surgir reacciones conservadoras en toda Francia contra ese “matrimonio para todos”.“También sorprendía del perfil de la población que estaba en contra, porque, en efecto, se esperaba que la población conservadora y seguidora de su fe estuviera en contra. Pero sorprendían personas de un perfil casi intelectual, ateo, también que se decían en contra por una razón que muchas personas decían antropológica. Es decir, que, a las infancias, a los niños y a las niñas les hacía falta la figura tanto materna como paterna. Ese era un argumento que se escuchaba de personas bastante, vamos a decir, de una escolaridad alta, sin religión. Entonces había diferentes argumentos que resaltaban de ciertos perfiles de población que no esperábamos que se dieran, al menos en un país como Francia”.Una postura minoritaria, cierto, pero que también se manifestó.... miembros de la comunidad LGBTQ+ rechazaban el matrimonio como institución y que no veían útil reproducir el esquema de la familia heterosexual. Los errores de gobierno HollandeA ese movimiento de la “Manif pour tous”, compuesto por ciudadanos, se aglutinaron figuras políticas de la derecha y de la ultraderecha por convicción, para algunos, y por oportunismo político, para otros. La masiva oposición dejó al descubierto las fragilidades de la propuesta de la ministra Taubira y su gobierno. “Hubo dos cosas en esa época, la primera tiene que ver con la infancia y que los lobbies religiosos sintieron exasperación, porque hasta hace poco controlaban la adopción. La segunda cosa es que el proyecto de la ley era introducir a las parejas homosexuales en la institución del matrimonio cuya base es religiosa. En nuestra comunidad se debatió sobre el termino de ‘matrimonio'. Decíamos evidentemente que no queríamos el matrimonio religioso pero algo que protegiera nuestras familias y nuestras parejas. Fueron los representantes políticos los que fueron a buscar la violencia de hace diez años cuando le dijeron a los religiosos que las parejas homosexuales iban a entrar en el esquema del matrimonio por que la unión en el código civil es una copia del matrimonio religioso. Volvimos a ver las mismas crispaciones cuando el debate por la reproducción medicamente asistida para mujeres porque se trata de la infancia”, recuerda La asociación de padres y futuros padres y madres gay.Fueron largos meses de debates en la calle, en los medios y en la asamblea nacional en donde las discusiones fueron más que álgidasLucas Forient, 39 años y pronto 8 años de casado, conoció a su marido durante las manifestaciones en favor del matrimonio igualitario. Recuerda sus motivaciones para abogar por esta ley : “Antes de esta ley no había posibilidades de tener una vida como los otros. No me casé por culpa de la ley, pero la ley me permitió casarme para tener una vida normal. La posibilidad de casarme, de comprar juntos, de jubilarnos juntos, de tener herencia juntos, poder adoptar, tener hijos reconocidos por el Estado, por la escuela. Cuando tu seguro de salud funciona, también para tu pareja, funciona también para tu niño o niña y eso es importante. Es algo que el PACS permitía, hasta cierto punto, pero el hecho de casarse te da más seguridad y así puedes vivir tu vida mucho más tranquilo”.Lucas y su marido no quieren tener hijos pero marcharon para que otros pudieran tenerlos. De la pugna de hace diez años recuerda también la violencia homófoba que se desató. El reporte anual de SOS homofobia indica un alza de un 78% de los actos homófobos durante el periodo del debate sobre el matrimonio igualitario. Violencia que se trasladó verbalmente a la cámara baja. Pero tras 136 horas de debate en el Parlamento, la ley Taubira fue adoptada el 23 de abril del 2013. Al pasar la ley, el movimiento de la “Manif pour tous” no perdió ímpetu, llegó a alcanzar envergadura europea y se hace presente en cada debate de sociedad como la eutanasia. De hecho, la primera versión de la ley Taubira preveía un debate enseguida sobre la procreación medicamente asistida para todas las mujeres. Pero dio marcha atrás por temor a reactivar las tensiones.Casarse por elección y no por necesidadHabrá que esperar el 2 de agosto del 2021 para que el Parlamento abra la llamada PMA a todas las mujeres, incluyendo a las solteras. Y la ley de bioética de febrero del 2021 simplifica los trámites de filiación para las parejas de mujeres. “Para mí el matrimonio no protegía del todo a las familias, porque antes de la ley sobre la bioética se tenía que hacer una adopción intrafamiliar tras una PMA. Y durante un año, una de las dos mamás no era reconocida. Para mí, el matrimonio era una cuestión de igualdad” pero la ley del 2013 no resolvió todos los problemas, estima Hélène Avril.Aimée la pequeñita de Helene y su compañera fue concebida en Madrid. Antes de cruzar la frontera, la pareja hizo una declaración con un notario para que en el momento del nacimiento las dos madres sean reconocidas. Lo que la pareja percibió como una injusticia porque un hombre puede declarar a un recién nacido en la alcaldía sin probar nada y sin siquiera ser el padre biológico.A pesar de ese sin sabor, Hélène y su pareja aplauden la apertura de las instituciones: “Cuando fuimos ayuntamiento todo fue muy acogedor y todo estaba listo. En la maternidad también. Todo estaba listo para estas nuevas familias y eso que fuimos las primeras”.Según el Instituto nacional de la estadística, 70658 parejas se han unido gracias a la ley Taubira, o sea un 3% de todos los matrimonios civiles celebrados en una década. Por ahora, Hélene y su novia no tienen contemplado casarse, sobre todo, porque no necesitan el amparo de esa institución para garantizar la filiación. Pero “era un paso muy importante hace diez años, darle visibilidad a esas parejas. Culturalmente, la sociedad se ha hecho a la idea”.“Cuando uno busca un derecho no es para que el derecho sea explotable por todos, sino para que exista. No era por abogar un cierto tipo de relación institucionalizada, sino para que simplemente la sociedad fuera igual y otorgara los mismos derechos a todas las personas. Pero en efecto, hay muy pocas personas homosexuales, lesbianas, que se casan”, apunta Víctor Hugo Ramírez García.En una década el camino ha sido largo y empedrado. Muchos temas de igualdad quedan pendientes empezando simplemente por los formularios de algunas administraciones que siguen escribiendo "padre y madre". Y en cuanto a la adopción, una revisión se impone para disminuir el tiempo de espera, sin hablar de la GPA, los vientres de alquiler, que sigue estrictamente prohibida en Francia. Pero en 10 años, la familia homoparental y las uniones del mismo sexo se han vuelto una realidad y se han unido a un cambio mucho más amplio de la configuración de la familia o de lo que significa una familia.Un magazine de Florencia Valdés, realizado por Pierre ZanuttoGracias a Yamisel, David, Lucas, Hélène y a las más chiquitas, Margaux y Aimée.
Hace diez años, Francia se convertía en el decimocuarto país en legalizar el matrimonio igualitario así como la adopción por parejas del mismo sexo estableciendo también un marco protector legal para la filiación de esas familias. Un combate álgido tanto en la calle como en la Asamblea Nacional que ha dejado huellas. Diez años más tarde, los avances para las parejas del mismo sexo y sus familias son tangibles. Pero queda trabajo en el camino hacia la igualdad. Un día de primavera en la pequeña ciudad de Flers, en Normandía, a dos horas de París. Ojos brillantes, pelo recogido y manos pequeñitas, la máxima ilusión de Margaux en esta tarde nublada es subir a su nuevo trampolín en el jardín amplio y florido.Al entrar en la casa de piedra típica de la arquitectura normanda, lo primero que destaca es la pared de la escalera llena de fotos de la familia: de la más pequeña de la casa, de Papou –Yamisel Santana- y de Papa – David Boisjot Santa.Con la aprobación de la ley y su confirmación definitiva por el Consejo constitucional el 17 de mayo del 2013, las parejas del mismo sexo que desearan casarse obtuvieron los mismos derechos sociales, fiscales, de sucesión y de filiación que las parejas heterosexuales, respondiendo así a un clamor de varias décadas del movimiento LGBTQ+ en Francia. Yamisel y David Boisjot Santana se casaron en 2015, dos años tras la aprobación y varios más de vida común: “Decidimos casarnos para poder seguir avanzando en la vida que queríamos”, recuerda Yamisel."Queríamos proteger nuestra pareja porque el Pacs, el pacto civil de solidaridad que podía contraer cualquier pareja desde 1999, no ofrecía la misma cosa que el matrimonio -también nos casamos porque nos queremos -pero también teníamos ganas de adoptar y también queríamos reivindicar el derecho de casarnos y tener los mismos derechos que los demás", agrega David.Al principio, la adopción, que la ley votada en el 2013 permitió, no era prioridad, “eso vino poco a poco, con el tiempo, con la estabilidad que teníamos en la pareja. Lo primero era instalar las condiciones socio económicas para estabilizar nuestra familia”.Entre todos los requisitos psicológicos y sociales que hay que reunir, la estabilidad financiera es capital sobre todo si se opta por una adopción en el extranjero porque, además de los trámites y los abogados, hay que contemplar viajes, estadías y periodos largos sin trabajar.Un proyecto en ColombiaCuando Yamisel y David comienzan su camino de adopción, acuden a Colombia, por la buena reputación del país en esa materia, por su transparencia, siendo tan tortuoso y largo el camino de la adopción en Francia para cualquier pareja. Yamisel recuerda que tras la primera reunión de información a la que asistieron en el 2017 se desanimaron mucho y decidieron no continuar “porque nos pintaron el mundo de la adopción en Francia, sobre todo para las parejas del mismo sexo, como misión imposible”Luego retomaron en otra localización donde el panorama se despejó: “Las personas nos recibieron bien. Lo primero que planteamos fue que somos pareja del mismo sexo y como vimos que no había problemas, entonces seguimos”.Una serie de procesos que se tramitan en las instituciones departamentales les permite obtener un valioso documento que indica que la pareja está apta para adoptar en Francia y luego en el extranjero. "Habíamos empezado en Colombia, habíamos censurado la idea de tener un bebé porque a las parejas homosexuales les dan en adopción a los niños más grandes, a hermanos y hermanas. Habíamos avanzado bastante con nuestro proyecto colombiano. También habíamos hablado mucho de lo que sería adoptar niños más grandes... Y un día que estaba trabajando, recibí una llamada del Consejo departamental que maneja las adopciones. Me dijeron que nos querían ver al día siguiente”, sonríe David.“Sabíamos que era para anunciarnos algo. Nos recibieron de manera muy formal, nos mostraron una foto de Margaux y nos dijeron, 'esta es su hijita' y la van a conocer el martes. Era viernes. Y ahí....o sea caímos en cuenta que tendríamos un bebé y empezó un fin de semana frenético. Estábamos locos de alegría y al mismo tiempo con mucho estrés porque teníamos que preparar la casa. Nos reusábamos a preparar un cuarto sin niño porque teníamos que seguir con nuestra vida y si nunca llegaba ese momento....Nuestras amigas nos regalaron todo lo que necesitábamos. No hicimos baby shower. Y el martes 16 de febrero del 2021 conocimos a Margaux que acababa de cumplir tres meses, y una semana después estaba con nosotros. Alcanzamos a tener su cuarto listo y Papou había preparado una linda decoración.”La llegada de MargauxEn menos de dos años, Yamisel y David se convirtieron en padres y fueron la primera pareja de dos hombres, en el departamento de l'Essonne en Isla de Francia, que consiguió adoptar. En tiempo récord. Eso fue en gran parte posible gracias a una nueva psicóloga que acababa de integrar los procesos oficiales de la adopción y venía con la misión de “hacer cambiar las cosas”.“Cueste lo que cueste, iba a presentar proyectos de familias del mismo sexo para ver lo que lograba. Nos dijo que éramos los primeros y que no seríamos los últimos”. Es difícil trasladar cómo brillan los ojos de Papou y Papa cuando cuentan la llegada de Margaux. La pequeñita fue abandonada por su madre biológica a su nacimiento de manera anónima bajo una figura legal llamada "bajo X". La chiquita que pronto entrará a la escuela maternal sabe que la cigüeña no tiene nada que ver en esta aventura y que su familia es diversa. Los padres primerizosAl llegar Margaux a casa, se abre un nuevo capítulo con los temores y los tanteos de los padres primerizos. Al principio, para estar a la altura, los padres se imponían estándares casi inalcanzables. Pero poco a poco se dieron cuenta de que “no queríamos ser la pareja de padres perfecto para la sociedad ni para nosotros. Queríamos simplemente ser padres, tener todos los problemas que tienen todos los padres y madres de este mundo, un niño que llora a las 06:00 de la mañana, ser igual que los otros, tener un niño, que llena la casa de alegría”.Y también los desafíos que enfrenta una pareja homoparental. Pero más allá de algunas anécdotas desagradables o de miradas curiosas o inquisitivas, Yamisel y David están serenos con el lugar que ocupan como familia en la sociedad. Hace menos de un año, una oportunidad laboral los llevó a Normandía. La región los ha recibido con los brazos abiertos, con facilidades administrativas e incluso libros sobre la adopción y las familias como la suya para su hija."No tenemos un comportamiento ostentatorio, pero nos ven aquí, dos hombres con una niña, se sabe que somos dos papás, la sociedad ha evolucionado en el sentido correcto, muchas veces mejor y más rápido que las instituciones", afirma David.Hace diez años, un horizonte lejanoUna evolución palpable sin duda. Pero el casi cuento de hadas de la familia Santana Bouasjot no es representativo. En diez años de matrimonio igualitario, de 23000 expedientes de adopción solo 250 parejas han podido adoptar. Yamisel y David adoptaron en 20 meses. Los que no han logrado adoptar llevan esperando siete o diez años.Estadísticamente, las parejas pasan entre cinco y siete años antes de que les propongan un hijo o una hija. La asociación de padres y futuros padres y madres gay precisa, sin embargo, que miembros de su asociación han logrado en menos de tres años, y muchas veces pequeñitos de menos de 2 años en buena salud y no “con particularidades”. Lo que es poco, pero hace una década cuando el gobierno socialista de François Hollande promovió la ley, este horizonte parecía más que lejano. Al proponer el matrimonio igualitario, la adopción y la filiación, se prendió una chispa en la sociedad francesa que dejó huellas sociales y políticas.La "inesperada" Manif pour tous“Un papá, una mamá”, gritaban los opositores a la ley para quienes un niño o una niña solo podían ser criados en el marco de la familia tradicional. Entre el otoño boreal del 2012 y la primavera del 2013, manifestaciones similares con miles de personas venidas de todo el país y de todos los ámbitos ocuparon las primeras planas de los diarios. El movimiento “La manif pour tous”, en eco al nombre propuesto por la ministra de la justicia Christiane Taubira, “le mariage pour tous” - el matrimonio para todos - tomó un auge político inaudito. Un movimiento más que todo de corte religioso, pero no solamente.“Esta reacción la esperaba muy poca gente. Cabe decir que en Francia ya existía el Pacs entre personas tanto heterosexuales como homosexuales. Entonces Francia estaba como a distancia de otros países europeos como España, que habían legislado el matrimonio entre personas del mismo sexo desde 2005 y otros países como Países Bajos. Entonces el gobierno de Francia decide legislar sobre el tema que era una deuda de la izquierda francesa desde hace años. La ministra de Justicia, Christiane Taubira propone que se aborde el matrimonio como institución para personas del mismo sexo, el matrimonio igualitario, en español”, explica Victor Hugo Ramirez García, soy profesor investigador en la Universidad de París.Y agrega que comenzaron a surgir reacciones conservadoras en toda Francia contra ese “matrimonio para todos”.“También sorprendía del perfil de la población que estaba en contra, porque, en efecto, se esperaba que la población conservadora y seguidora de su fe estuviera en contra. Pero sorprendían personas de un perfil casi intelectual, ateo, también que se decían en contra por una razón que muchas personas decían antropológica. Es decir, que, a las infancias, a los niños y a las niñas les hacía falta la figura tanto materna como paterna. Ese era un argumento que se escuchaba de personas bastante, vamos a decir, de una escolaridad alta, sin religión. Entonces había diferentes argumentos que resaltaban de ciertos perfiles de población que no esperábamos que se dieran, al menos en un país como Francia”.Una postura minoritaria, cierto, pero que también se manifestó.... miembros de la comunidad LGBTQ+ rechazaban el matrimonio como institución y que no veían útil reproducir el esquema de la familia heterosexual. Los errores de gobierno HollandeA ese movimiento de la “Manif pour tous”, compuesto por ciudadanos, se aglutinaron figuras políticas de la derecha y de la ultraderecha por convicción, para algunos, y por oportunismo político, para otros. La masiva oposición dejó al descubierto las fragilidades de la propuesta de la ministra Taubira y su gobierno. “Hubo dos cosas en esa época, la primera tiene que ver con la infancia y que los lobbies religiosos sintieron exasperación, porque hasta hace poco controlaban la adopción. La segunda cosa es que el proyecto de la ley era introducir a las parejas homosexuales en la institución del matrimonio cuya base es religiosa. En nuestra comunidad se debatió sobre el termino de ‘matrimonio'. Decíamos evidentemente que no queríamos el matrimonio religioso pero algo que protegiera nuestras familias y nuestras parejas. Fueron los representantes políticos los que fueron a buscar la violencia de hace diez años cuando le dijeron a los religiosos que las parejas homosexuales iban a entrar en el esquema del matrimonio por que la unión en el código civil es una copia del matrimonio religioso. Volvimos a ver las mismas crispaciones cuando el debate por la reproducción medicamente asistida para mujeres porque se trata de la infancia”, recuerda La asociación de padres y futuros padres y madres gay.Fueron largos meses de debates en la calle, en los medios y en la asamblea nacional en donde las discusiones fueron más que álgidasLucas Forient, 39 años y pronto 8 años de casado, conoció a su marido durante las manifestaciones en favor del matrimonio igualitario. Recuerda sus motivaciones para abogar por esta ley : “Antes de esta ley no había posibilidades de tener una vida como los otros. No me casé por culpa de la ley, pero la ley me permitió casarme para tener una vida normal. La posibilidad de casarme, de comprar juntos, de jubilarnos juntos, de tener herencia juntos, poder adoptar, tener hijos reconocidos por el Estado, por la escuela. Cuando tu seguro de salud funciona, también para tu pareja, funciona también para tu niño o niña y eso es importante. Es algo que el PACS permitía, hasta cierto punto, pero el hecho de casarse te da más seguridad y así puedes vivir tu vida mucho más tranquilo”.Lucas y su marido no quieren tener hijos pero marcharon para que otros pudieran tenerlos. De la pugna de hace diez años recuerda también la violencia homófoba que se desató. El reporte anual de SOS homofobia indica un alza de un 78% de los actos homófobos durante el periodo del debate sobre el matrimonio igualitario. Violencia que se trasladó verbalmente a la cámara baja. Pero tras 136 horas de debate en el Parlamento, la ley Taubira fue adoptada el 23 de abril del 2013. Al pasar la ley, el movimiento de la “Manif pour tous” no perdió ímpetu, llegó a alcanzar envergadura europea y se hace presente en cada debate de sociedad como la eutanasia. De hecho, la primera versión de la ley Taubira preveía un debate enseguida sobre la procreación medicamente asistida para todas las mujeres. Pero dio marcha atrás por temor a reactivar las tensiones.Casarse por elección y no por necesidadHabrá que esperar el 2 de agosto del 2021 para que el Parlamento abra la llamada PMA a todas las mujeres, incluyendo a las solteras. Y la ley de bioética de febrero del 2021 simplifica los trámites de filiación para las parejas de mujeres. “Para mí el matrimonio no protegía del todo a las familias, porque antes de la ley sobre la bioética se tenía que hacer una adopción intrafamiliar tras una PMA. Y durante un año, una de las dos mamás no era reconocida. Para mí, el matrimonio era una cuestión de igualdad” pero la ley del 2013 no resolvió todos los problemas, estima Hélène Avril.Aimée la pequeñita de Helene y su compañera fue concebida en Madrid. Antes de cruzar la frontera, la pareja hizo una declaración con un notario para que en el momento del nacimiento las dos madres sean reconocidas. Lo que la pareja percibió como una injusticia porque un hombre puede declarar a un recién nacido en la alcaldía sin probar nada y sin siquiera ser el padre biológico.A pesar de ese sin sabor, Hélène y su pareja aplauden la apertura de las instituciones: “Cuando fuimos ayuntamiento todo fue muy acogedor y todo estaba listo. En la maternidad también. Todo estaba listo para estas nuevas familias y eso que fuimos las primeras”.Según el Instituto nacional de la estadística, 70658 parejas se han unido gracias a la ley Taubira, o sea un 3% de todos los matrimonios civiles celebrados en una década. Por ahora, Hélene y su novia no tienen contemplado casarse, sobre todo, porque no necesitan el amparo de esa institución para garantizar la filiación. Pero “era un paso muy importante hace diez años, darle visibilidad a esas parejas. Culturalmente, la sociedad se ha hecho a la idea”.“Cuando uno busca un derecho no es para que el derecho sea explotable por todos, sino para que exista. No era por abogar un cierto tipo de relación institucionalizada, sino para que simplemente la sociedad fuera igual y otorgara los mismos derechos a todas las personas. Pero en efecto, hay muy pocas personas homosexuales, lesbianas, que se casan”, apunta Víctor Hugo Ramírez García.En una década el camino ha sido largo y empedrado. Muchos temas de igualdad quedan pendientes empezando simplemente por los formularios de algunas administraciones que siguen escribiendo "padre y madre". Y en cuanto a la adopción, una revisión se impone para disminuir el tiempo de espera, sin hablar de la GPA, los vientres de alquiler, que sigue estrictamente prohibida en Francia. Pero en 10 años, la familia homoparental y las uniones del mismo sexo se han vuelto una realidad y se han unido a un cambio mucho más amplio de la configuración de la familia o de lo que significa una familia.Un magazine de Florencia Valdés, realizado por Pierre ZanuttoGracias a Yamisel, David, Lucas, Hélène y a las más chiquitas, Margaux y Aimée.
Afrob gewährt Animus einen sehr interessanten Einblick in seine Deutschrap GOAT Liste und erzählt eine Reallife-Story über Haftbefehl. Das und vieles mehr erfahrt ihr in dieser Episode!Alle Infos und Rabatte zu unseren Werbepartnern unterhttps://linktr.ee/deranimuspodcast Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Les salons mondains se font et se défont. Marcel Proust en adopte les codes et les pratiques, mais il reste sur le seuil, il observe. Homme de son temps et dans son temps, Proust enregistre les bouleversements technologiques et les grands événements historiques qui accompagnent l'écriture de son roman : l'électrification des villes, le surgissement du téléphone, l'arrivée de la voiture, l'éclatement de l'affaire Dreyfus, l'explosion de la Première Guerre mondiale. Depuis sa chambre, ni vraiment dedans ni vraiment dehors, l'écrivain tisse l'étoffe du monde. Par Christine Lecerf, pour France Culture Photo : Marcel Proust (1871-1922) assis, avec ses amis Robert de Flers et Lucien Daudet (à droite), document colorisé (Photo par Apic/Getty Images)
Our guest this week has 3 Decades of experience in Action Sports as Regional, National, andDirector of Sales. 20 years of which, has been focused in the eye wear category working forArnette, Spy, and Filtrate. Add in experiences with working for Vans, Richer Poorer, and SaltyCrew has helped him catapult him to where he is today. We stoked to sit down andcongratulate him on his new position as US Sales Director of Rhythm…. Mr Sean “ FLERS “Fleuriau. See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
durée : 00:16:56 - Journaux d'infos de France Bleu Normandie (Caen) - “La chanson de Roland” revisitée et l'arrivée de la magie de Noël à Flers!
durée : 00:35:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Par Marcel Achard - Avec André Maurois
Nizar wirft Animus vor selber damals mit Rockern vor Flers Haustüre gewesen zu sein. Ist also der Studioangriff in gewisser Weise der Boomerang seiner eigenen Taten oder gibt es da einen Unterschied? Folgt uns um keine Episode zu verpassen!Kooperationen/Anfragen: deranimuspodcast@gmail.com Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
To mark the 106th anniversary of the first use of tanks, we talk to historian and guide Pete Smith, who lives in Flers, and discuss what happened on 15th September 1916. Pete tells the incredible story of the Earl of Faversham, Lt Col Charles Duncombe, who bravely led his men into action and gave his life on that fateful day.
Im zweiten Teil der "Animus Story" geht es um das Label Maskulin, die freundschaftliche Beziehung zu Fler, Ansagen von den Rockern & Flers ersten Kontakt zur Polizei/LKA. Folgt dem Podcast um keine Episode zu verpassen. Es wird spannend! Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
durée : 00:02:40 - Agenda spectacles soir FB Normandie (Caen) - Un concert dans le cadre du Festival Vibra'mômes au Forum, samedi 4 juin à 17h.
durée : 00:02:40 - Agenda spectacles soir FB Normandie (Caen) - Un spectacle dans le cadre du Festival Vibra'mômes au Forum vendredi 3 juin à 18h.
durée : 00:02:40 - Agenda spectacles soir FB Normandie (Caen) - Un spectacle dans le cadre du Festival Vibra'mômes, mercredi 1er juin à 17h au Centre Madeleine Louaintier.
durée : 00:02:56 - Emploi express FB Normandie (Caen)
durée : 00:02:28 - Agenda spectacles soir FB Normandie (Caen) - Une soirée pour revivre les grands concerts de groupes et d'artistes de légende au Forum, samedi 14 mai à 20h.
Chaque samedi, William Leymergie vous fait découvrir de nouveaux lieux partout en France.
Folge 261 von Schacht & Wasabi über Reaktionen aus dem Deutschrap zur Super Bowl Halftime Show und wer im Deutschrap eine große Halbzeitshow performen könnte. Wir forschen noch mal nach, ob die Tonaufnahmen von Bushido eine Fälschung sein könnten und sprechen über Flers Interview mit Serdar Somuncu und Flers erstes female Signing bei Maskulin: Rosa. Außerdem philosophieren Falk & Jule über eine neue Generation Künstlerinnen um Paula Hartmann, Babyjoy und Eli Preiss und was sie vereint. Und wir besprechen den Auftritt von Lady Bitch Ray bei der Bundesversammlung.
ART EXPO NEWS - Décrochage bruxellois mercredi et vendredi à 9h10 et 12h10. Chronique animée par Julie Gabrielle Chaizemartin, Stéphane Dubreil ou Paul Ernst sur l'actualité des expositions et des manifestations culturelles. Amanda Wall, Paul de Flers, Szabolcs Bozo, trois peintres trentenaires s'exposent chez Almine Rech, déclinant une palette talentueuse qui oscille de la fougue de Turner au sourire du Joker. L'occasion de découvrir l'espace monumental de la galeriste, Almine Rech, épouse de Bernard Ruiz-Picasso (petit-fils du peintre), qui a fait de la peinture actuelle, le medium principal de sa galerie. A voir jusqu'au 15 janvier 2022. https://www.alminerech.com/ . Crédit : Galerie Almine Rech
durée : 00:03:24 - Les Normands sont formidables FB Normandie Caen - On sensibilise les plus petits à l'écologie !
durée : 00:02:36 - Agenda spectacles soir FB Normandie (Caen) - Un cabaret humoristique programmé par la Scène Nationale 61 samedi 27 novembre à 20h au Forum.
Pete is out and about on the battlefields, walking the ground captured by New Zealand troops during the battle of the Somme in 1916. Presenters: Mat McLachlan and Peter Smith Producer: Jess Stebnicki Don't forget to subscribe, and visit www.LivingHistoryTV.com for more great history content! BattleWalks is a Living History production.
durée : 00:33:33 - Circuit Bleu Picardie - Côté saveurs - Ce matin, rencontre avec 3 producteurs de la région, Mathilde Degrendel, Dorothée Patin et Pierrick Capelle pour parler de l'événement Bienvenue Rando à la Ferme
durée : 00:02:34 - Agenda spectacles soir FB Normandie (Caen) - Un spectacle humoristico-musical au Forum jeudi 14 octobre à 20h, programmé par la Scène Nationale 61.
Continuing with our look at the 105th Anniversary of the Battle of the Somme, we examine the fighting on 15th September 1916, the Battle of Flers-Courcelette, when tanks were used for the first time in history. After an overview of the fighting that day, we also walk the battlefield near 'Bully' and 'Lousy' Wood where men from the London Regiment fought. Support the show (https://www.patreon.com/oldfrontline)
Pete and Gary explore the first use of tanks in battle at Flers-Courcelette in September 1916. Presenters: Peter Hart and Gary Bain Publisher: Mat McLachlan Producer: Jess Stebnicki For more great history content, visit www.LivingHistoryTV.com, or subscribe to our YouTube channel at www.youtube.com/c/LivingHistoryTV
durée : 00:37:01 - On cuisine ensemble FB Normandie (Caen) - Nouveau nom, nouveau décor et nouvelle carte : le chef Yohan Lelaizant ouvre le Bouillon à Flers.
Paul de Flers est un jeune peintre qui vit à Bruxelles autodidacte d'une trentaine d'années au parcours déjà très riche. Les expositions à Sienne, Turin, Lisbonne, Paris et aujourd'hui à Arles, ont développé petit à petit les thèmes qui reviennent régulièrement dans ses peintures. Des représentations de catalogue botanique dont les pages seraient harmonieusement associées pour former un seul jardin abondant et utopique qui évoque beaucoup de lieux, mais où aucun ne figure réellement. Collab' @Lauredarles X @Mcamois sur www.laured'arles.com
durée : 00:04:07 - Talents d'ici FB Normandie Caen - Installé dans l'Orne, près de Flers, à Saint-Pierre-du-Regard, Dom Ferrer dévoile son troisième album, Your rules are not mine. 12 titres rock, country, blues.
Mat and Pete take a stroll through Pete's hometown of Flers, recounting the fighting that occurred here in 1916 and the first use of the tank in warfare. Presenters: Mat McLachlan and Peter Smith Producer: Jess Stebnicki Don't forget to subscribe, and visit www.LivingHistoryTV.com for more great history content! BattleWalks is a Living History production.
Aujourd'hui, l'invité du Podcast Gentleman Chemistry, est un chemisier sur mesure pour homme que je fréquente depuis plusieurs années maintenant. Il me reçoit dans sa boutique-boudoir nichée au 3, rue du Cirque, à deux pas des palaces La Réserve, le Bristol et du Palais de l'Elysée, dans le très chic huitième arrondissement de Paris. Selon Daniel Lévy, un beau vêtement c'est une somme de détail qui nécessitent du temps ; c'est pour cela qu'il s'adresse à une clientèle exigeante qui sait faire la différence, en appréciant les bonnes et belles choses. De Bergerac à ParisDaniel Lévy naît à Bergerac en 1966 d'un père agent immobilier/agent de voyage et d'une mère libraire. Daniel Lévy a grandi bercé par la musique New Wave, jazz et classique en bande. Son blouson Mac Douglas sur les épaules, avec sa tignasse, il vécut une enfance paisible à Bergerac, jusqu'à la terminale, pour ensuite se rendre à Paris, en 1987, pour fréquenter la Sorbonne pour un DEUG d'histoire de l'art en caressant l'envie de devenir commissaire-priseur qu'il a dû freiner pour de nombreuses raisons. Brummell, grand magasin de vêtements pour hommeDurant cette expérience universitaire, il fut engagé pour des extras en tant que démonstrateur dans la section vêtements pour hommes du grand magasin Printemps Haussmann à Paris, appelé le Brummell, pour des marques telles que : · Yves Saint-Laurent · Dormeuil · Dior · Zins… Durfor, chemises sur mesureTrès tôt, la nécessité d'indépendance se fait ressentir ; du coup Daniel Lévy se fait embaucher au Brummell mais, cette fois, à temps plein. En 1990, un ancien collègue qui travaillait pour un chemisier appelé Durfor laissait sa place devenue vacante en proposant l'opportunité à Daniel Lévy qui ne se fit pas attendre pour accepter le poste dans la très chic Place Vendôme, en face d'un autre chemisier pour homme emblématique à Paris : Charvet. Durfor produisait des chemises sur mesure réalisées par des couturières dans un petit atelier en Normandie, à Flers. C'est avec cette expérience que débute l'attrait pour la chemise sur mesure et le souci du détail de Daniel Lévy. Durfor concevait des chemises de fabrication assez rustique se traduisant par de choix de tissus en popelines d'alsace (des tissus construits avec une chaine simple et un fil assez grossier à la différence d'un fil en double retors, deux fils tordus entre eux garantissant solidité et élasticité à la chemise – plus le fil est fin, plus le toucher est soyeux et la définition des dessins précise) mais qui restait cependant de belles chemises qualitatives, correspondant à une époque révolue (où la tendance n'était plus aux tissus épais mais aux tissus fins). Liste Rouge, Marcel Bur et Elysées SoieriesL'histoire de Durfor dura jusqu'en 1995 date à laquelle la Maison fut rachetée par Michelle Monier qui la rebaptisa par la suite Liste Rouge (rachetée précédemment, alors spécialisée dans les chaussures anglaises en demi-mesure). En 1998, Liste Rouge Chemise s'installe au 138, rue du Faubourg Saint-Honoré, dans le huitième arrondissement de Paris, en englobant les ateliers de Marcel Bur, ancien tailleur ayant eu ses heures de gloire et Elysées Soieries, une marque proposant de très belles chemises en prêt-à-porter. Liste Rouge chez qui Daniel Lévy a perfectionné son œil attentif aux étoffes de vestes, aux tissus de chemises, à la belle facture, aux détails des chemises et à leurs coupes mais, surtout, au service rendu aux clients jusqu'en 2014 - est encore aujourd'hui un agrégat de ces 3 entités. Daniel Lévy, le coq chemisier prend son envolDaniel Lévy décide de tourner la page avec son expérience auprès de la Maison Liste Rouge sentant sa courbe de croissance stagner. Il décide alors, comme il me le raconte, de se prendre par la peau du dos pour faire ce qu'il avait envie de faire : faire des chemises telles qu'il les aime, faire des vêtements tels qu'il les aime. L'Homme sur Mesure SASEn décembre 2014,, il crée alors sa société l'Homme sur Mesure en trouvant au même moment un local au 3, rue du Cirque. Il tombe tout de suite amoureux du lieu, y fait quelques travaux d'aménagement et ouvre enfin la boutique de chemises sur mesure Daniel Lévy en février 2015 avec un capital social de 30 000€. Avec l'expérience emmagasinée, Daniel Lévy était bien armé : · Il avait l'expérience professionnelle nécessaire. · Il connaissait ses futurs fournisseurs et confectionneurs. · Il jouissait d'un vivier de clients qui l'avaient suivi par affinité et par la sympathie qu'il entretenait dans sa relation clientèle dans sa dernière expérience. La boutique de chemises sur mesure de la rue du CirqueLa rue du Cirque est une perpendiculaire de la rue du Faubourg Saint-Honoré située au coin du Palace la Réserve et à quelques pas seulement d'un autre Palace, le Bristol, et du Palais de l'Elysée. Elle n'est pas, à proprement parler, une rue passante pour faire du shopping, mais elle jouit d'un passage extrêmement qualitatif : · Milliardaires · Galeristes · Célébrités · Politiques · et autres hommes d'affaires y habitent ou transitent constituant ainsi les premiers leads de Daniel Lévy. L'empathieDaniel Lévy nous explique faire de belles chemises comme d'autres de ses confrères mais avec sa valeur rajouté : l'empathie et aimer au sens large du terme ses clients avec un service personnalisé dont bénéficient les clients reçus entre ses murs. En faisant preuve de ce que lui appelle l'élégance du cœur et le savoir être jamais hors contexte dans le milieu dans lequel il évolue. Levier marketing : pub dans Dandy Magazine & Monsieur MagazineDès les premières ventes, Daniel Lévy mise sur une stratégie Marketing ciblant la presse masculine spécialisée, notamment avec les deux supports dont il est fidèle lecteur Dandy Magazine et Monsieur Magazine. Ensuite, le bouche à oreille fait briller le nom au travers de la capitale et ailleurs et, plus récemment, l'activité est en présence constante sur les réseaux sociaux (instagram, facebook…). Le client de la chemise sur mesure Daniel LévyDaniel Lévy nous explique qu'il travaille avec deux types de clients au quotidien : 1. Le client qui sait quelle chemise il veut. 2. Le client qui ne sait pas ce qu'il veut, ressentant le besoin de se faire guider avec pédagogie pour choisir son : · tissu · coupe · col · poignets · et finitions L'expérience Daniel Lévy ChemisierLe début de la relation instaurée avec un nouveau client commence par une écoute active en essayant de répondre à ses désirs. Daniel Lévy propose alors dans son offre de chemises sur mesure : · Plus de 2000 tissus en coton, coton et soie, cashmere, velours en provenance des tisserands du groupe Albini principalement (Albini, Thomas Mason, David & John Anderson et Albiate) ; Alumo ; Carlo Riva ; Sictess ; Söktas… · Plus d'une vingtaine de cols et poignets de chemise déclinables à l'infini (par exemple si le client souhaite un col semi italien avec des longueurs de pointes à 8,5cm, un pied de col à 3,5cm, un revers à 4cm). · Il n'y a pas de limites, ce qui fait l'atout du sur mesure Il nous explique que, pour lui, le sur mesure c'est plus l'amplitude des possibilités de choix que les mesures en elles-mêmes. La faculté d'avoir un col énorme, d'avoir chaque détail qui va être pensé, réfléchi, par le client et par l'intervention de Daniel Lévy au besoin. Prototypage de la chemise sur mesure Daniel LévyLors de la conception d'une chemise pour un nouveau client, Daniel Lévy réalise alors un prototypage sur toile aux mesures du client. La toile sera par la suite validée en y apportant au besoin des modifications nécessaires pour enfin envoyer l'intégralité de la fabrication de la chemise. Essayage de la chemiseAprès une quinzaine de jours d'attente, Daniel Lévy rappelle son client pour lui proposer l'essayage avant de le livrer (s'il ne faut pas apporter de modifications supplémentaires à la chemise sur mesure réalisée). Le temps de réalisation d'une chemise de la commande à la livraison est d'un bon mois. Fabrication des chemises sur mesure made in France Daniel Lévy fait fabriquer dans deux ateliers basés là où le savoir faire des métiers de la chemise est, depuis toujours, dans le centre de la France : · Touraine · Indre · Deux-Sèvres · Creuse… Il décrit la chemise française à mi-chemin entre la chemise anglaise et la chemise italienne (napolitaine comme pourraient l'être : Siniscalchi, Avino Laboratorio Napoletano ou un Salvatore Piccolo). Montage de la chemise sur-mesure françaiseLa chemise sur mesure française se caractérise par une fabrication essentiellement mécanisée hormis les boutonnières cousues à la main, les boutons à 4 trous en nacre australienne de la qualité la plus blanche avec ses très caractéristiques reflets colorés (plats avec une légère cuvette) cousus à la main et les broderies des initiales réalisées, elles aussi, à la main. Le bouton de chemise plat permet un boutonnage et déboutonnage plus facile des broderies réalisées à la main (la dernière boutonnière est cousue de façon horizontale pour éviter que le dernier bouton soumis à une tension ne s'ouvre : un détail de plus). La coupe des chemises Daniel LévyLes chemises sur mesure Daniel Lévy bénéficient d'une coupe relativement ample qui est à mi chemin entre la coupe très confortable anglaise et une coupe ajustée italienne, toujours en respectant les envies de sa clientèle exigeante. Des cols de chemises rigides et avec baleines en écaille de tortue Les cols des chemises Daniel Lévy sont plutôt rigides avec une triplure et entoilage plus épais par rapport aux chemises napolitaines donnant de la fermeté au col et maintenus par des baleines amovibles. Daniel Lévy propose également des baleines en écaille de tortue réalisées sur mesure par l'écailliste Daniel Bernard. Le sur mesure vs le prêt-à-porterDaniel Lévy différencie l'activité du sur mesure avec celle du prêt-à-porter en expliquant que pour avoir une activité saine et pérenne on ne peut pas faire du one shot avec un client en essayant de lui vendre n'importe quoi. Il faut le fidéliser avec de la constance dans le temps, ne gagnant pas d'argent à la première commande mais à la suite, après avoir fait une chemise d'essai, en faisant le pari que le client lui reste fidèle. Les demandes les plus fréquentesLe gros des ventes de chemises sur mesure Daniel Lévy se focalise sur des tissus blancs et bleus en : · popelines · twills · oxfords · ou autres West Sea Island · denims · des mélanges en coton et cashmere pour le froid · pour l'été le coton et lin · le lin · le giro inglese (ou à nid d'abeille) très frais · quelques velours, imprimés et autres micro dessins… Tissus de chemises d'exceptionDaniel Lévy propose des tissus d'exception, techniquement remarquable, à titrage élevé, très agréables à porter (du fil le plus fin, plus luxueux, au fil le plus épais) : · 300/2 · 200/2 · 100/2 · 70/2 Le coton de tissus de chemisesL'origine de la matière première constituant une chemise, est très importante : le coton. La longueur de la fibre du coton varie de la plus courte à la plus longue (les plus coûteuses). Avec les plus longues fibres de coton, on peut filer des fils plus fins et plus longs (jusqu'à 5cm de long) tels le West Sea Island qui pousse sur les îles des caraïbes (principalement sur l'île Barbade). Puis viennent les cotons égyptiens avec le Giza 45 et le Giza 87 également avec des diamètres de fil (titrages) extrêmement fins. À partir de ce coton, on pourra filer des fils extrêmement fins pour tisser les tissus les plus fins et luxueux du monde, en obtenant également une définition de dessin sans égale et une construction en chaîne et en trame des plus solides comportant un nombre de fils plus élevé que sur un tissu bas de gamme. Un autre détail qui fera la différence sur le produit fini. Porter une belle chemise, bien faite : un acte militantD'après Daniel Lévy, il faudrait plus de pédagogie pour expliquer pourquoi il faudrait porter une belle chemise bien faite : 1. Car cela procure du plaisir et une satisfaction personnelle décuplée, donnant plus belle allure qu'une chemise commune 2. Une coupe et une personnalisation unique 3. Ça préserve des emplois locaux 4. Un vêtement bien fait dans des tissus qu'on ne trouve pas en grande consommation dure plus longtemps (100 lavages moyenne de durée de vie d'une bonne chemise), en pouvant changer les cols et poignets 5. S'offrir une chemise de qualité n'est pas un investissement plus coûteux par rapport au nombre de ports vs plusieurs chemises bas de gamme qui se terniront et dont vous vous lasserez plus rapidement L'offre total look sur mesure de vêtements masculins par Daniel LévyLe premier métier de Daniel Lévy est de proposer bien entendu des chemises sur mesure avec une proposition allant de 280€ à 380€ pour une première fabrication mécanisée et 500€ et 600€ pour un deuxième type de fabrication encore plus artisanal. Daniel Lévy dans son plan de collection propose également : · Des costumes sur mesure. · La veste iconique Monsieur Daniel : une veste en flanelle de laine ou cashmere (l'été en toile de lin ou toile de coton) à mi-chemin entre des surchemises et des vestes classiques à porter avec ou sans cravate, moins classique qu'un costume traditionnel non entoilé, sans padding ni d'épaule qui rappellerait une veste d'architecte ou forestière Arnys. · Des pulls en cashmere sur mesure fabriqués en Italie de 600€ à 2000€ (pour un 8 fils). · Petits accessoires comme les baleines en écaille de tortue · Des boutons de manchettes dessinées avec une styliste de bijou, pensés pour qu'ils ne soient pas trop contraignants à mettre ou à enlever. · Des gants sur mesure réalisés à Millau comportant des coutures main sur de somptueuses peaux en pécary ou carpincho · De la petite maroquinerie avec des ceintures sur mesure · Des cravates, écharpes, pochettes et chaussettes viennent compléter l'offre que propose Daniel Lévy J'ai pris beaucoup de plaisir dans la réalisation de cette interview. Si vous aussi avez aimé ce podcast, n'hésitez pas à laisser un commentaire en le notant avec 5 étoiles sur l'application Apple Podcast de votre smartphone ou sur Itunes depuis votre ordinateur. Vous pouvez également vous abonner sur la plateforme Apple Podcast I Spotify I Deezer I Stitcher I TuneIn I Podcastics pour ne pas rater une miette des podcasts à venir ! N'oubliez pas de partager le podcast, de le noter en laissant votre ressenti, c'est très important pour aider le podcast à émerger dans les classements en plus de le faire découvrir au plus grand nombre tout en me motivant à m'améliorer en faisant de nouveaux épisodes ! Bonne écoute, Stéphane Titre: Eclectic Prawn Auteur: Dumbo Gets Mad Source: https://dumbogetsmad.bandcamp.com Licence: http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/deed.fr Téléchargement (9MB): https://www.auboutdufil.com/index.php?id=470
What is the story behind a place known as 'The Colonel's Field' near to the Somme village of Flers? In this episode, we link Picardy with Yorkshire and follow the story of an English Earl and a Battalion of Yeoman who marched to the front in 1916. Support the show (https://www.patreon.com/oldfrontline)
#DeichFUMS ist wieder da! Der Podcast rund um den SV Werder Bremen von der DeichStube und FUMS-Magazin meldet sich mit Episode 12 zurück! Die Themen: Finger weg von Florian Kohfeldt, lieber BVB! Kalte Pyros im Test und Rollo Fuhrmann liest Hasskommentare! In der Audio-Säge von der DeichStube und FUMS-Magazin quatschen Timo Strömer von der DeichStube und Lars Kranenkamp von FUMS natürlich über Werder Bremen – oder auch hart dran vorbei! Eine zumeist nicht ernst gemeinte Sendung pickepackevoll mit den Themen, die die Fans des SV Werder Bremen bewegen: Wieso schreibt die DeichStube, dass Borussia Dortmund Werder-Trainer Florian Kohfeldt als Ersatz für Lucien Favre holen will? Chefreporter Björn Knips am Grünen Telefonen mit Hintergrund-Infos zu den Kohfeldt-Gerüchten. Außerdem testet die #DeichFUMS-Crew kalte Pyrotechnik: Wie heiß sind die Fackeln, machen sie ordentlich Rabatz und was taugen die überhaupt? Special-Guest ist indes die Reporter-Legende Rolf „Rollo“ Fuhrmann. Und er hat ein ganzes Buch voller Hasskommentare dabei, die er #DeichFUMS um die Ohren haut! Sonst noch was? In #DeichFUMS 12 werden wieder satt Herrengedecke gereicht, Flers und Loddar Matthäus‘ Auftritte im Bremer Weserstadion „analysiert“ und auch sonst allerlei Blödsinnn verzapft: Schlechte Wortwitze, dumme Sprüche, kaum Werder Bremen-Expertise. Cheers und viel Spaß mit #DeichFUMS 12 – Eurem Lieblings-Podcast rund um den SV Werder Bremen.
Folge 33 Schacht und Wasabi über Bushido, der jetzt als Opa bezeichnet wird und Flers, Disastars und Nazars Meinung zum aktuellen Wahlkampf. Außerdem: warum "Lang lebe der Tod" von Casper manche Rap-Fans zu Unrecht verprellt hat.