Poussez la porte du 59 rue des Archives, le cabinet d’enquête de TSFJAZZ. David Koperhant, Adrien Belkout et Rebecca Zissmann partent sur les traces des géants du Jazz, et dévoilent les coulisses des plus grands disques. 59 Rue des Archives, c’est l’émission historique et patrimoniale de TSFJAZZ. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est à Nice, le long de la promenade des anglais, que s'ouvre en février 1948, et pour la première fois, un festival international de jazz. Au programme ? Une semaine de concerts et la venue du roi du jazz en personne : Louis Armstrong. Le début d'une saga haletante, qui va faire de Nice la capitale du jazz azuréen, connue pour sa Grande Parade et ses concerts mythiques aux Arènes de Cimiez ; jusqu'à la version actuelle du Nice Jazz Festival, résolument ouverte sur le son de l'époque. A quelques semaines de la nouvelle édition - du 12 au 17 juillet - le bureau du 59 Rue des Archives s'est plongé dans les archives du NJF. On y croisera Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, Miles Davis et les Roots, Oscar Peterson et Dizzy Gillespie, sans oublier ces éternelles histoires de raisins aigres et de figues moisies. Cette semaine, enquête sous le soleil. Direction : la Côte d'Azur. Étagère n°5… Boite n°13… Dossier NJF1948… Histoires du Nice Jazz FestivalHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Elle a réussi à faire taire le public des clubs grâce au bruissement de sa voix. Peggy Lee, bien que d'origine scandinave, savait chanter le blues comme personne et a su se frayer un chemin sur la scène musicale américaine avec son chant unique entrecoupé de passages parlés. On disait souvent d'elle qu'elle était une actrice qui interprétait chaque morceau avec une personnalité différente. Peggy Lee était surtout une parolière de génie qui a écrit plus de 100 chansons au cours de sa vie. Sa musicalité et sa compréhension des artistes lui ont fait gagner le respect des plus grands, de Benny Goodman à Count Basie en passant par Frank Sinatra ou encore Duke Ellington qui l'a surnommée "The Queen". C'est grâce à son professionnalisme et à la rigueur avec laquelle elle abordait la scène que sa carrière a pu durer plus de 50 ans. Cette semaine, on tend l'oreille et on se laisse porter par l'une des plus grandes voix de l'Amérique. Etagère n°8… Boite n°3… Dossier PL1920… Peggy Lee, la Reine de la chansonHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Derrière ce sourire d'adolescent et cette épaisse chevelure, se cache l'un des plus grands guitaristes au monde. Un homme qui a contribué à définir le son du jazz des 4 dernières décennies. Né dans une petite ville des environs de Kansas City, Pat Metheny est un paysagiste du son : fermez les yeux et écoutez : vous verrez défiler des décors sans fin, et des routes se perdre à travers les plaines du Midwest… Rarement un guitariste de jazz aura si bien dépeint cette Amérique qui nous fait rêver. Puisant son inspiration dans la folk, la country et la pop des années 70, Pat Metheny est un univers à lui tout seul. Un guitar-hero pas comme les autres, loin des excès du jazz rock, et dont le son reconnaissable entre mille a inspiré plusieurs générations de musiciens. Un raconteur d'histoires, dont l'ombre plane sur de nombreux classiques avec Jaco Pastorius, le Pat Metheny Group, Michael Brecker ou Charlie Haden. Cette semaine, plan large sur un guitariste XXL. Étagère 4… Boîte n°15… Dossier PM1954… Pat Metheny, naissance d'un guitar heroHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFFUSION D'UNE "JAZZ ENQUETE" INITIALEMENT DIFFUSEE LE 6 OCTOBRE 2019 Pour beaucoup, il restera le meilleur batteur que le monde ait connu. Né en 1917, Buddy Rich c'est l'histoire d'une vie entièrement dédiée au rythme : "la mission du batteur", disait-il, "c'est d'abord de faire swinguer l'orchestre". Mais Buddy Rich, c'est évidemment beaucoup plus que ça... Enfant prodige devenu bête de scène, force de la nature doublée d'un redoutable perfectionniste, Buddy Rich fut aussi selon ses confrères "le plus grand chieur de tous les temps". Et ce ne sont pas Artie Shaw, Frank Sinatra ou Tommy Dorsey qui diront le contraire : Buddy Rich était aussi talentueux qu'il était impulsif et ses coups de sang sont devenus légendaires. Pourtant, Buddy Rich reste aujourd'hui encore une référence absolue, et pas que dans le jazz. Un journaliste de Rolling Stone a souligné son influence chez toute une génération du rock anglais : John Bonham de Led Zeppelin, Bill Ward de Black Sabbath ou encore Roger Taylor de Queen, qui a dit un jour "lorsque l'on parle de technique pure, Buddy Rich était tout simplement le meilleur". Des mémorables Drum Battles l'opposant à Gene Krupa au plateau du Muppet Show, en passant par Whiplash, le film choc de Damien Chazelle qu'il a partiellement inspiré... Buddy Rich est définitivement entré dans la légende. L'occasion pour le bureau du 59 de mener l'enquête, tambour battant, forcément...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La voix d'Oscar Brown Jr est un des trésors cachés du jazz américain. Derrière ce ton gouailleur et ce charisme de comédien, se cache un artiste aux multiples talents - poète, compositeur et parolier - qui fut dans les années 60 l'avocat d'un peuple noir en quête de délivrance. “Mon but, disait-il, est de porter un message qui swinguem>e et créer du divertissement qui a du sens”. Une ambition qui, pourtant, va se heurter à un mur : celui d'un show business impitoyable dans une Amérique rongée par ses démons. Oscar Brown Jr restera donc un chanteur méconnu, malgré ses versions inoubliables de Work Song, Dat Dere ou Afro Blue. Un poète maudit en quelque sorte, qui inspira Bob Dylan et Gil Scott Heron, créa une comédie musicale avec Mohamed Ali, présenta les premières informations noires sur une radio américaine, et postula sans succès pour un siège au Congrès des Etats-Unis. “Être un nêgre, ça n'est pas toujours plaisant”, écrivait-il dans les notes de l'album Sin & Soul, “mais c'est un stimulant redoutable pour l'âme”. Tombé dans l'oubli au crépuscule de sa vie, Oscar Brown Jr lâchera, acide : “On m'a fait taire. Parce que j'étais... dangereux”. Étagère 9… Boîte n°5… Dossier OBJ1926… Oscar Brown Jr, anatomie d'un chanteur culte.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce magicien des touches noires et blanches s'appelle Oscar Peterson. En soixante années de carrière et une discographie de plus de 200 enregistrements, ce musicien prodige, supersonique et hyperactif est devenu l'un des pianistes les plus influents du 20ème siècle. Ella Fitzgerald, Louis Armstrong, Count Basie, Ben Webster, Dizzy Gillespie, Lionel Hampton… La liste des artistes avec lesquels Peterson a collaboré semble sans fin... A tel point qu'on en viendrait presque à se demander comment, en une seule vie, le pianiste a su mener de front son rôle d'accompagnateur et sa propre carrière. En véritable maître du temps, il aura réussi à confectionner les plus beaux écrins jazz pour les autres tout en créant une œuvre personnelle confinant au génie musical. Du solo au quartet en passant par l'orchestre symphonique, le pianiste aura toujours été dans son élément. Pourtant sa formation de cœur, la plus précieuse et celle qu'il ne cessera de renouveler et révolutionner, c'est bien le trio. Une forme royale à laquelle il a donné ses lettres de noblesse. Dans notre enquête du jour, on vous raconte comment Oscar Peterson en est devenu le maître incontesté. Étagère 6… Boîte n°3… Dossier OP 1925… Oscar Peterson, le Maharajah du Trio.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un son franc et direct, une carrure de boxeur et un corps de géant : Dexter Gordon représente pour beaucoup la quintessence du jazzman, lui qui restera associé à jamais au personnage de Dale Turner dans Autour de Minuit, le film de Bertrand Tavernier. Immense soliste, au propre comme au figuré donc, Dexter Gordon, c'est la chronique d'une vie agitée, qui le mènera des quartiers chauds de Los Angeles aux charmes tranquilles de la vieille Europe, en passant par le New-York frénétique des années bop. C'est aussi l'histoire d'une résurrection, comme on les aime : des barreaux de la prison aux lumières d'Hollywood. Chaînon essentiel entre Lester Young et John Coltrane, Dexter était, selon un journaliste du Monde, “un ténor à l'arrière-garde de l'avant-garde : un personnage. L'image même, mythique, hallucinée, fausse, excessivement exacte, du jazzman moderne”. Autant de bonnes raisons de lui consacrer notre enquête du jour. Étagère 7… Boîte n°4… Dossier DG 1923… Dexter Gordon, le bon géant du ténor.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Astor Piazzolla était destiné à trouver sa place parmi les plus grands musiciens. Sans relâche et sans presque jamais poser son bandonéon, instrument fétiche qui a même imprimé sa démarche, l'Argentin a porté le tango au sommet. Plus qu'un interprète, c'était un virtuose de la composition qui ne se satisfaisait pas de l'héritage des tangueros. Pour lui, le tango devait être plus qu'une musique à danser, il en a fait une musique de concert. La révolution du Tango Nuevo ne s'est pas faite sans heurt et Piazzolla a longtemps été persona non grata dans l'industrie musicale de son pays. Lui qui pourtant a su décloisonner tous les genres et les faire converger, capable aussi bien d'écrire les pièces classiques les plus raffinées que de faire swinguer ses orchestres comme les plus grands jazzmen. Dizzy Gillespie, Stan Getz, Gerry Mulligan, Lalo Schiffrin ou encore Vinicius de Moraes, Igor Stravinsky et George Moustaki… sa route a croisé celle des plus grands artistes du XXème siècle et sa musique a touché de nombreux publics, au premier rang desquels le coeur des Français. Retour aujourd'hui sur un phénomène. Étagère 7… Boîte n°2… Dossier AP1921… Astor Piazzolla, le tango triomphantHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un jeu virtuose, des doigts élancés, un regard félin. Jimmy Smith incarne à lui seul la légende de l'orgue Hammond B3. Un instrument qu'il aura quasiment inventé, à coup de solos vengeurs et de blues irrésistibles, le propulsant dans l'arène des grandes musiques populaires noires américaines. Comme Charlie Christian l'avait fait avec la guitare électrique, Jimmy Smith aura défini les contours de son instrument, le sortant de l'église et créant un style et même une école qui ont marqué les années 50 et 60, ouvrant la voie à plusieurs générations d'organistes de jazz, de soul, et même de rock. Comment un pianiste anonyme de la banlieue de Philadelphie est-il devenu cette icône, au son reconnaissable entre mille et aux dizaines de classiques pour des labels aussi prestigieux que Verve et Blue Note ? C'est ce que nous allons voir dans notre enquête du jour. Étagère 6… Boîte n°4… Dossier JS 1925… L'orgue Félin de Jimmy Smith.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette voix, c'est celle de Chet Baker, le “Prince du Cool.” Son timbre reconnaissable entre mille, il n'a cessé de le mêler, tout au long de sa carrière, au souffle de sa trompette, les deux ne faisant finalement plus qu'un. A tel point qu'il a même été difficile pour nombre de critiques de se mettre d'accord sur la place qu'il occupait … Était-il un trompettiste qui chante ou un chanteur qui joue de la trompette ? Une question absurde aux oreilles du public succombant sans réfléchir au charme des deux. Quelques années seulement après l'arrivée de Chet sur la scène jazz californienne, ses fans se feront toujours plus nombreux... Un succès obtenu en grande partie grâce à un disque culte sorti il y a bientôt 70 ans : Chet Baker Sings. Un petit chef-d'œuvre qui a fait vibrer des générations entières et consolé des millions d'amoureux éconduits. Un album qui a aussi été le fruit d'une succession de hasards, de rencontres, de coups de chance et du destin, et a changé, pour toujours, la face du jazz de la côte Ouest. Étagère 6… Boîte n°4… Dossier CB 1954 Chet Baker Sings, le souffle enchanteurHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Archie Shepp, c'est plus que de la musique : c'est un cri. Le cri d'un homme, le cri d'un peuple. Ténor au son viscéral, qui vous prend à la gorge et aux tripes, Shepp a lutté toute sa vie pour que soit reconnu l'art des Noirs, celui qui a pris racine dans l'oppression. Activiste et tête-chercheuse, musicien de l'affirmation et de la prise de conscience, Archie Shepp a éclos dans l'Amérique des années 60, celle de John Coltrane, de Malcolm X et du retour à l'Afrique. C'est ce monde tout entier qu'on entend dans son œuvre bouillonnante, tiraillée, sans cesse, entre colère, fureur et tendresse. Une définition radicale de la beauté, en somme, qu'Archie Shepp cultive depuis 60 ans dans des disques “coup de poing” comme “Fire Music”, “Blasé” ou “Attica Blues”... Alors que sort “Let My People Go”, son duo avec le pianiste Jason Moran, notre cabinet d'enquête a décidé de prendre Shepp en filature, de Philadelphie à New York, et d'Alger à Paris. Pour ce faire, le ténor a accepté de se livrer à un interrogatoire. Etagère 6… Boîte n°4… Dossier AS 1937… Archie Shepp, au matin des Noirs. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tromboniste autodidacte et surdouée, compositrice géniale et unique, arrangeuse à la précision d'orfèvre... Les superlatifs ne manquent pas dans la bouche des artistes qui ont connu Melba Liston. Dizzy Gillespie, Quincy Jones, Dexter Gordon, Billie Holiday, Gerald Wilson, Mary Lou Williams, Randy Weston... et même... Bob Marley ! La liste des artistes qui ont un jour compté Melba Liston dans leurs rangs est bien trop longue pour être récitée ici. Pourtant, du haut de ses cinquante années de carrière, cette musicienne américaine qui aura apporté l'une des plus belles pierres à l'édifice du Jazz, demeure encore aujourd'hui un nom injustement oublié. Notre bureau d'enquête part donc à la découverte de l'itinéraire de cette femme d'influence restée dans l'ombre qui a su faire voler en éclat toutes les barrières de genre, de couleur, de culture, d'âge et même de handicap. Une franc-tireuse doublée d'une exploratrice musicale qui a tracé la voie pour de nombreuses musiciennes et musiciens qui depuis lors, et sans toujours le savoir, marchent dans les pas de cette géante.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Docteur Jazz ? Ou Mister Funk ? Au début des années 70, Herbie Hancock entre dans une nouvelle ère, laissant l'ombre tutélaire de Miles Davis et du Second Quintette derrière lui. Il découvre alors un monde qui lui était inconnu jusque-là : celui de la funk, des claviers et des synthétiseurs. Pour lui ? Une révélation. De l'aventure Mwandishi au succès mondial des Headhunters, Herbie Hancock va faire sa révolution personnelle, et jeter les bases d'une musique afro-américaine, moderne et populaire, dont l'influence se fait encore sentir aujourd'hui. Entre 1969 et 1976, Hancock va donc connaître la période la plus féconde et excitante de sa vie, faite d'épopée cosmique et de funk débridé. Le tout sur fond de Black Power, de LSD, et de conversion au bouddhisme. Cette semaine, enquête sur un caméléon. Étagère 8… Boîte n°2… Dossier HH 1940… Herbie Hancock et les Headhunters, chevaliers du grooveHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Curieux de tous les styles, féru de science et de technologies, Herbie Hancock est un aventurier de la musique. En 60 ans de carrière, il a connu plusieurs révolutions et la plupart du temps, il en a été le principal instigateur… Jazz Funk dans les années 70 ? Hip-Hop dans les années 80 ? C'est tout simplement l'ADN de la musique moderne que ce chercheur a découvert, grâce à ses expériences sonores inédites. Mais avant cela, il avait contribué à définir le son du jazz dans les années 60. En fait, cet éternel jeune homme a marqué plusieurs générations de son empreinte, et aujourd'hui encore, il n'est pas une évolution musicale qui ne lui doive un peu quelque-chose. A l'instar de Miles Davis, dont il fut le pianiste, Herbie Hancock est un homme aux multiples facettes. Il est donc difficile à cerner. En deux épisodes, nous allons tenter d'établir son profil, en nous concentrant sur sa première vie, celle de pianiste de Jazz (épisode 1), puis en le suivant dans ses aventures au pays du groove (épisode 2). Etagère 4… boîte 9… Dossier HH1940… Doctor Jazz and Mister Funk : Herbie Hancock le caméléon, épisode 1Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Art Pepper... Rarement le nom d'un musicien aura autant senti le soufre et la poudre, abrégé d'une vie déglinguée de jazzman. Contemporain de Chet Baker, Pepper fut l'un des fers de lance du jazz californien : l'école West Coast, essentiellement blanche, qui à partir du milieu des années 40, a éclos le long du Pacifique, de la baie de San Francisco aux quartiers de Los Angeles. Musicien sensible, instinctif et virtuose, Art Pepper fut l'un des grands maîtres du saxophone alto, dans le sillage de Charlie Parker. Proche de l'élégant Zoot Sims, plus écorché qu'un Paul Desmond, Pepper n'a pourtant pas eu la carrière ni le succès qu'il méritait, malgré des débuts remarqués dans l'orchestre de Stan Kenton, et une poignée de disques cultes... La faute à une vie de junkie, qui l'a fréquemment éloigné des studios. Aussi célèbre pour ses solos incisifs que pour ses séjours derrière les barreaux, Art Pepper, comme l'écrivait une plume du Monde de la Musique, c'est le roman noir de la seringue et du saxo. Étagère 5… Boîte n°2… Dossier AP1925… Art Pepper, le junkie de l'alto. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dean Martin s'en est allé le jour de Noël, il y a tout juste 25 ans. L'occasion de réentendre cette épopée du Rat Pack dont il avait fait partie et qui a inspiré un récent 59, rue des Archives. Ils étaient cinq, et au tournant des années 1950, ils furent les symboles d'une Amérique insouciante, tout juste sortie de la guerre et de la Grande Dépression. Cinq camarades ivres de fête, de frivolité et de glamour, exaltés par l'arrivée de la télévision dans les foyers américains. Leur chef ? Frank Sinatra. Autour de lui : une bande de potes, comédiens, chanteurs, danseurs, jamais sérieux, souvent éméchés, toujours dans l'excès, d'alcool, d'argent, de femmes et de pouvoir... Sur scène ? Ils sont les crooners préférés de l'Amérique, des romantiques un peu bad boys, aux idées progressistes. Mais en coulisse : ils sont tout sauf des enfants de cœur. Un groupe de types presque ordinaires en somme, auquel le public va s'identifier en masse. Né dans le vacarme des machines à sous de Las Vegas, le gang va faire swinguer les Etats-Unis, jusqu'à frapper aux portes de la Maison Blanche. Leurs noms s'étaleront sur les pages de la presse à scandale, au générique de films à la postérité discutable et sur les billboards du Strip. Peter Lawford. Sammy Davis Jr. Dean Martin. Joey Bishop. Frank Sinatra. Aujourd'hui, nous vous emmenons dans les coulisses du Rat Pack. Étagère 7… Boîte n°15… Dossier RP1960… Le Rat Pack, société secrète du jazz Et aussi, 59 rue des Archives, le livre ! Disponible chez tous les libraires et sur internet par ici.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez cette introduction de batterie au groove parfait… Ce riff de piano obsédant… Cette ligne de basse solide, comme une évidence… Et enfin ce thème au charme si minidou… C'est “Take Five”, bien sûr !Nous sommes en 1959, et avec l'album Time Out, dont “Take Five” est issu, le pianiste Dave Brubeck et son Quartet inventent une toute nouvelle manière d'envisager le rythme. Mesures composées, métriques impaires, valses : c'est une nouvelle géométrie du jazz qui s'ouvre alors. Et qui va connaître un succès inouï… C'est cette histoire que nous allons vous raconter aujourd'hui dans 59, Rue des Archives. Etagère 9… boite 8… Dossier T1959… Time Out : Dave Brubeck, le maître du temps Et aussi, 59 rue des Archives, le livre ! Disponible chez tous les libraires dès le 4 décembre et dès maintenant en précommande par ici.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans l'épisode précédent, nous avons laissé notre héros en piteux état. Né à Nice, élevé aux Etats-Unis où ses parents ont fui la seconde guerre mondiale, Barney Wilen est devenu la star du jazz à Saint-Germain-des-Prés, au milieu des années 50. Roy Haynes, Bud Powell, Art Blakey, Thelonious Monk ? Le ténor s'est mesuré à tous les grands Américains de passage. Jusqu'à graver, à 20 ans, l'inoubliable bande-son d'“Ascenseur pour l'Échafaud”, sous le regard intransigeant de Miles Davis… Bref, avec son look d'étudiant, ses grosses lunettes, son air introverti et sa sonorité véloce, Barney Wilen est un phénomène. Mais toute médaille a son revers, et Barney va l'apprendre à ses dépends. En 1961, sa femme Doris l'a retrouvé par-terre, en pleine overdose, alors qu'elle portait leur bébé dans ses bras. Il a totalement plongé. L'héroïne le ronge de l'intérieur. Exilé en Suisse, il va connaître son lot d'aventures insolites et de traversées du désert, se réinventant sans cesse, de l'Afrique aux bolides du grand prix de Monte Carlo. Avant de renaître de ses cendres, grâce à un personnage de BD. Enquête, cette semaine dans 59 rue des Archives, à l'occasion de la sortie du double-album inédit “Barney & Tete”, enregistré au festival de Grenoble en 1988. Étagère 9… Boîte n°4… Dossier BW1937… Barney Wilen, Ascenseur pour la Note Bleue, Episode 2. Et aussi, 59 rue des Archives, le livre ! Disponible chez tous les libraires dès le 4 décembre et dès maintenant en précommande par ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce ténor qui serpente autour de la trompette de Miles Davis, sur les images en noir-et-blanc de Louis Malle : c'est Barney Wilen… Musicien marginal mais adulé, saxophoniste aux multiples facettes, Barney Wilen c'est la trajectoire sinueuse et passionnante d'une légende du jazz européen. De la Promenade des Anglais aux clubs de Saint-Germain-des-Prés, des gratte-ciels de New-York au fin fond de l'Afrique, en passant par le Japon et le Grand-Prix de Monaco, Barney Wilen a eu mille vies et une carrière à éclipses, dont la musique d'“Ascenseur Pour l'Échafaud” n'est que l'arbre qui cache la forêt. Personnalité complexe et mystérieuse, Barney Wilen a effectivement tout d'un anti-héros : traversée du désert incluse, avant une résurrection dans les années 80, sous les traits d'un personnage de BD... Alors, qui se cachait vraiment derrière ces grosses lunettes rondes et cette allure de fantôme ? Le cabinet du 59 mène l'enquête à l'occasion de la sortie du double-album inédit “Barney & Tete”, enregistré au festival de Grenoble en 1988. Étagère 9… Boîte n°4… Dossier BW1937… Barney Wilen, Ascenseur pour la Note Bleue, Episode 1. Et aussi, 59 rue des Archives, le livre ! Disponible chez tous les libraires dès le 4 décembre et dès maintenant en précommande par ici.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes au croisement de la 142ème rue et de Lenox Avenue, au nord-est de Harlem à New York. C'est là que se dressaient les murs de ce qui a été tout à la fois une salle de concert, un cabaret et un dancing. Un panthéon de la fête et de la musique, témoin et acteur de deux grandes histoires : celle des Etats-Unis et celle du Jazz. Prohibition, ségrégation, guerre entre gangsters, crise de 29… Les années “folles” ou “rugissantes”, comme le disent les anglo-saxons, sont aussi marquées par le Jazz devenu la forme majeure d'expression musicale. F. Scott Fitzgerald, le célèbre auteur de Gatsby Le Magnifique, inventera même l'expression “Jazz Age” : l'ère du Jazz. C'est sur les planches de cette scène new yorkaise iconique que vont se succéder les plus grands noms de cette ère : Duke Ellington, Cab Calloway, Lena Horne, Ethel Waters, Jimmy Lunceford ou Bill Robinson... Tous et toutes s'y sont produits dans de célèbres spectacles et revues, certains y connaissant même un glorieux début de carrière. Aujourd'hui on tourne les boutons de notre machine à remonter le temps, et on revient un siècle en arrière, en 1920, pour pousser les portes d'une salle qui a fait battre le cœur de l'Amérique : le Cotton Club. Étagère 3… Boîte n°6… Dossier CC1923… Le Cotton Club : Panthéon du JazzHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Claude Nougaro l'appelait son “pianiste - alpiniste”. Ses doigts fusaient sur le clavier comme le wagon d'un grand-huit… Enfant de Radio-Paris et de Thomas Fats Waller, Maurice Vander fut pendant 40 ans le bras droit du “petit taureau”, son lieutenant, son complice. Mais Vander n'était pas que le pianiste de Nougaro, le “coq” du Coq et la Pendule. Il fut d'abord un homme de jazz, l'un des premiers boppers de la place de Paris, et l'un des derniers sidemen de Django, dans les caves de Saint Germain des Prés… Admirateur de Bud Powell, partenaire de Chet Baker et du batteur Kenny Clarke, Maurice Vander fut, on le sait moins, l'un des pianistes de la génération Yéyé ; et un requin de studio pour le cinéma. Accompagnateur redoutable, soliste swinguant, plein d'autorité, Maurice Vander a eu mille vies, a joué sur des dizaines de disques qui nous ramènent à un certain âge d'or du jazz en France. Autant de bonnes raisons de prendre ce drôle de coq en filature… Étagère 4… Boîte n°7… Dossier MV1929… Maurice Vander, le Jazz et la Java.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On la surnomme “The First Lady Of Song” : la première dame de la chanson. C'est une “musicienne-née”, une femme au talent infini qui, du haut de ses soixante ans de carrière, a marqué l'histoire de la musique. Elle fut la Reine du Jazz. Ou selon le chanteur Mel Tormé : la Grande Prêtresse. Mais les dizaines de milliers de spectateurs et spectatrices qui se pressaient pour l'applaudir, avaient tous le même nom inscrit sur leur ticket : celui d'Ella… Fitzgerald. Aujourd'hui, près de 25 ans après sa mort, Ella fait à nouveau parler d'elle, et ce, grâce à un concert inédit enregistré à Berlin, en 1962 : The Lost Berlin Tapes... Un disque remarquable par sa qualité sonore et qui met en lumière une artiste au summum de sa gloire. A l'époque, Ella est une bête de scène. Partout où elle chante, elle déclenche l'enthousiasme des foules. Alors, attachez vos ceintures : de Berlin à Hollywood, de Paris à Tokyo, en passant par Juan-les-Pins ? Cette semaine on part en voyage, dans les coulisses des concerts légendaires de la première dame. Étagère 4… Boîte n°5… Dossier EF1962… Ella Fitzgerald, la scène est son jardin.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1947. La rumeur se répand telle une traînée de poudre à travers les Etats-Unis. Charlie Parker, 26 ans, inventeur du bebop et nouveau dieu des saxophonistes, serait mort à l'hôpital. La vérité ? C'est qu'il est interné depuis 6 mois à l'institut psychiatrique de Camarillo, près de Los Angeles. C'est là qu'il a échoué, après avoir totalement sombré, et mis le feu à sa chambre d'hôtel… Il faut dire que depuis qu'il a débarqué à New-York en 1942, Charlie Parker est entré dans une spirale infernale : les jams, les clubs, les disques, la vie à 100 à l'heure, les femmes, l'alcool, la drogue, le rythme effréné de la ville, la compétition, le racisme, la lutte pour survivre ? Charlie en est sorti rincé, complètement exsangue… C'est pour ça qu'il s'est écroulé, après six mois de perdition à Los Angeles. Alors, le phénix va-t-il renaître de ses cendres ? Réponse dans 59 Rue des Archives. Étagère 9… Boîte n°3… Dossier CP1920… Charlie Parker, l'Oiseau de Feu, quatrième partie : Birdland ...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
New-York, 1945… Bird s'apprête à prendre son envol. Cela fait bientôt deux ans qu'il ronge son frein dans les grandes formations de jazz, celles de Jay McShann, Earl Hines ou Billy Eckstine. Avec eux, il a tout vu, et tout appris. Sa trajectoire fulgurante l'a amené des cuisines d'un restaurant de Harlem, où il faisait la plonge, jusqu'aux fastes du Savoy et de l'Apollo Theater, où son talent a fini par exploser. Mais pour Bird, il est écrit que le chemin sera long et tortueux. A 25 ans, il a déjà reçu son lot de claques dans la figure : le racisme ordinaire des tournées dans le Sud, les conditions de vie exécrables, sans compter l'alcool et la drogue, dernier rempart face à cette société du rejet, de l'oppression, de la vitesse et de l'injustice. Car, au moment où l'on parle, le bebop, cette nouvelle musique qu'il a créée avec ses partenaires, dont le trompettiste Dizzy Gillespie, est encore underground. Elle le mènera au seuil de la folie. Étagère 9… Boîte n°3… Dossier CP1920… Charlie Parker, l'Oiseau de Feu, troisième partie : Now's The Time...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lorsqu'il quitte sa ville natale en 1938, Charlie Parker laisse une drôle d'impression derrière lui. Lui qui a commencé le saxophone sur le tard, à l'âge de 13 ans, en a maintenant 18 ; et tout le monde à Kansas City s'accorde à dire que ses débuts ont été catastrophiques… Bien sûr, il y a l'épisode de la cymbale, que le batteur Jo Jones lui a jeté au beau milieu d'une jam session tellement il était à côté de la plaque. Et puis il y a ce caractère de loup solitaire, ingérable, qui fait de Charlie Parker un personnage difficile à cerner : “il faisait des histoires à tout le monde”, reconnaît son ami le contrebassiste Gene Ramey. De fait, Parker semble courir après quelque chose… Mais quoi ? C'est ce que nous allons tenter de découvrir dans le deuxième volet de notre enquête. De Kansas City à New-York, des années swing au débuts du bebop, Bird va t-il enfin prendre son envol ? Le bureau du 59 mène l'enquête. Étagère 9… Boîte n°3… Dossier CP1920… Charlie Parker, l'Oiseau de Feu, deuxième partie : naissance de Bird... Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour beaucoup, le jazz et le saxophone peuvent se résumer en un nom : Charlie Parker. Rarement un musicien aura incarné à ce point l'idée de génie et de folie créatrice. Soliste incroyable et révolutionnaire, personnage imprévisible et hors-normes, celui qu'on surnommait “Bird” - l'oiseau - est l'un des seuls dont on peut dire avec certitude qu'il est entré dans la légende de son vivant. Inventeur d'un langage nouveau qu'on a appelé le be-bop, Charlie Parker a profondément changé le cours de l'histoire du jazz, ébloui ses contemporains et traumatisé des générations entières de musiciens jusqu'à nos jours... Mais comme souvent chez les génies, la vie de Parker aura été chaotique, l'ombre se disputant régulièrement à la lumière. Une trajectoire sinueuse et dramatique qui l'aura mené aux portes de la folie, avant de se brûler les ailes à l'âge de 34 ans. “Beaucoup de gens ne comprenaient pas sa musique”, a dit un jour le cinéaste Clint Eastwood, “et quand ils ont commencé à le faire, ils continuaient à se demander comment il arrivait à ce résultat. Charlie Parker était un mystère”. Étagère 9… Boîte n°3… Dossier CP1920… Charlie Parker, l'Oiseau de Feu, premier épisode : l'enfance de l'art...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Demain, nous fêtons le CENTENAIRE de la naissance du saxophoniste Charlie Parker ! Pour lancer les festivités à l'antenne, on termine notre Best-Of de l'été avec la rediffusion d'un numéro du 59, Rue des Archives consacré au Bird et son enregistrement du mythique "Charlie Parker with Strings" ! Aujourd'hui, Inspecteur Guermonprez, nous allons pénétrer les coulisses d'un enregistrement qui a marqué à jamais la très riche carrière discographique de Charlie Parker… Lorsqu'il entre en studio en novembre 1949, Charlie Parker sait qu'il va enregistrer une séance bien différente de celles qui, depuis 10 ans, ont porté le bop jusqu'à l'incandescence…Bird va alors franchir un nouveau sommet... Et devoir affronter un polémique nouvelle pour lui… A la parution quelques mois plus tard d'un premier 33 tours 25 cm intitulé Charlie Parker with Strings, ils sont nombreux à penser que Bird cède, alors, aux sirènes de la musique… Commerciale… De fait ce premier disque, bientôt suivi d'un autre dans le courant de l'année 1950, rencontrera un succès inédit dans sa carrière… Et pour certains puristes, c'est un crime de lèse-majesté… Or c'est bien à l'initiative de Charlie Parker que Norman Granz, directeur artistique et producteur de Clef, a organisé ces séances où s'exprime tout le génie de soliste de Bird… Ajouter des cordes à la musique de jazz est presque toujours la garantie de rencontrer un plus large public et c'est précisément le souhait de Charlie Parker … Quel chemin a t'il parcouru, de la naissance du be bop auquel il a grandement contribué, jusqu'à ces séances si particulières? En quoi ces séances avec cordes illustrent une facette importante du génie de Charlie Parker ? Comment Charlie Parker With Strings fut il reçu par le public et les admirateurs de Bird ? C'est ce que nous allons voir dans ce nouveau numéro de 59 Rue des Archives. Etagère 3… boîte 5… Dossier CP1950… Charlie Parker, cordes et âmeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est l'été sur TSFJAZZ ! Tous les midis de juillet - août, on ressort de nos archives l'un des grands moments de la saison écoulée. Aujourd'hui, on replonge dans un épisode du 59, Rue des Archives consacré à un monument du swing : monsieur Claude Bolling... A jamais associé à Borsalino, aux figures d'Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, Claude Bolling est bien plus que l'homme aux cent musiques de film, compositeur attitré du cinéma français depuis la fin des années 60… Car Claude Bolling est avant toute chose un jazzman et l'un des meilleurs de ce côté-ci de l'Atlantique... Pianiste prodige, enfant des mythiques Tabou et Club Saint Germain, Bolling est aussi un homme orchestre qui a conduit son big-band pendant plus de 60 ans ! “Qu'y a-t-il dans le piano de Claude Bolling ?” se demande Vincent Perrot dans un film publié ces jours-ci par Frémeaux & Associés. La réponse ? Elle se trouve quelque-part entre Jelly Roll Morton et Duke Ellington, entre le jazz et le classique, entre les caves de Saint-Germain-des-Prés et les studios de cinéma, et même jusqu'au carton mondial de The Joker en 2019, car c'est bien sa version de Temptation Rag que l'on entend dans les premières secondes du film... Bref, un monde étonnamment vaste que Claude Bolling aura croqué le long de ses 70 ans de carrière… Étagère n°8… Boîte n°13… Dossier CB 1930… Claude Bolling, un monument du swingHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est l'été sur TSFJAZZ ! Tous les midis de juillet - août, on ressort de nos archives l'un des grands moments de la saison écoulée. Aujourd'hui, on replonge dans un épisode du 59, Rue des Archives consacré à un concert inédit du batteur Buddy Rich. Ce soir on découvre ensemble un concert inédit du Big Band de Buddy Rich ! Le label GearBox Records vient tout juste de publier "Just in Time - The FInal Recordngs", un trésor caché enregistré sur la scène du Ronnie Scott's de Londres lors d'une courte résidence en novembre 1986. Ces sessions apparaissent aujourd'hui comme l'un des derniers enregistrements connus de ce batteur légendaire qui disparaitra quelques mois plus tard.Une soirée à revivre dans Jazzlive à partir de 21h30 !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est l'été sur TSFJAZZ ! Tous les midis de juillet - août, on ressort de nos archives l'un des grands moments de la saison écoulée. Aujourd'hui, on replonge dans un épisode du 59, Rue des Archives de décembre dernier, consacré au trompettiste Clifford Brown. Un son ample, une virtuosité chantante et une technique hors-pair : Clifford Brown fut une étoile filante dans la galaxie du jazz et un ovni parmi les musiciens. Lui qui ne buvait "que du jus de fruit" et encore, avec modération, comme l'a écrit Alain Gerber, ne vivait que pour une chose : sa passion de la musique. Adoubé par Fats Navarro, admiré par Dizzy Gillespie, jalousé par Miles Davis... Clifford Brown était un type aussi droit qu'il était génial. Un gars simple et attachant, généralement planqué derrière son chapeau, et dont la sonorité de trompette était sans égale. En 1956, Clifford Brown, 26 ans, avait toutes les cartes en main pour devenir le plus grand trompettiste de l'Histoire du jazz... Sauf que la mort l'attendait au tournant... Etagère n°9... Boîte n°15... Dossier CB1930... Clifford Brown, l'étoile filante de la trompetteHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est l'anniversaire de Kenny Burrell !!! Ce géant de la guitare célèbre aujourd'hui ses 89 ans. Pour fêter cet événement comme il se doit, on ressort ce midi le 59 Rue des Archives qui lui avait été consacré le 16 juin 2019. BB King le comptait parmi ses guitaristes préférés, et Jimi Hendrix a dit un jour : “j'aimerai sonner exactement comme lui”. Kenny Burrell est sans doute l'un des guitaristes les plus respectés de la planète jazz, et l'un des plus enregistrés également. S'il ne fallait retenir qu'un seul de ses disques pour l'emmener sur notre île déserte, on choisirait sans hésiter Midnight Blue gravé en 1963 pour le label Blue Note, mais il a joué aussi sur des centaines d'autres disques, comme leader ou accompagnateur pour Billie Holiday, James Brown, Tony Bennett et Aretha Franklin… Né à Detroit dans les années 1930, biberonné au blues, Kenny Burrell a développé un son unique et très personnel qui fait qu'on reconnaît dès les premières secondes un disque sur lequel il joue. Kenny Burrell: Un sorcier de la six cordes mais un type humble qui se retrouve dans le besoin. Malade, menacé d'expulsion, il venait, au moment de la première diffusion de cette émission, de bénéficier d'un grand élan de générosité de la part de ses fans et d'une communauté du jazz qui lui doit beaucoup… Beaucoup de plaisir, et surtout beaucoup d'inspiration.Invité de l'émission: Hugo Lippi, qui s'apprêtait à sortir l'album "Confort Zone". Etagère n°5… Boite n°9… Dossier KB1931… Kenny Burrell, le Blues au bout des doigtsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'était l'été sur TSFJAZZ ! Tous les midis de juillet - août, on ressort de nos archives l'un des grands moments de la saison écoulée. Aujourd'hui, on se replonge dans le "59 Rue des Archives" du 13 octobre dernier, à l'occasion du centenaire de la naissance d'Art Blakey. Avec ses Jazz Messengers et des disques cultes comme "Moanin'", Art Blakey a définitivement marqué l'Histoire. Art Blakey, c'est une batterie tonitruante et joyeuse qui, à défaut d'être révolutionnaire comme celle d'Elvin Jones, a pointé du doigt ce que le jazz devait au swing, au blues et au gospel. Une substance insaisissable qui vient du plus profond de l'âme des Africains-Américains. Art Blakey n'a jamais cessé de s'abreuver aux sources du rythme, regardant vers la Caraïbe et sa mère nourricière, l'Afrique, en quête d'une inspiration nouvelle et cultivant à travers une poignée d'albums une sorte de jardin secret, loin du lustre clinquant des Jazz Messengers. Ces disques s'intitulent "Drum Suite", "Orgy In Rhythm" ou "The African Beat" et disent au final beaucoup de lui... Malgré l'attirance et peut-être même la fascination qu'elle exerce, Art Blakey prend régulièrement ses distances avec l'Afrique. Une distance nécessaire selon lui, à rétablir une vérité historique : "Les gens", disait-il, "ont essayé de lier l'Afrique au Jazz. Et bien, sachez que c'est le plus grand mensonge qu'on a jamais inventé". Pourtant, il existe bien un Blakey afro-cubain et africain. Un Blakey qui fait parler les percussions comme personne... Etagère n°4... Boîte 8... Dossier AB1919... Art Blakey et les tambours de l'Afrique, cette semaine dans 59 Rue des ArchivesHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
TOUT L'ETE A MIDI, ON REDIFFUSE L'UN DES GRANDS MOMENTS DE LA SAISON PASSEE CE MIDI, ON REVIT UN EPISODE DU 59 RUE DES ARCHIVES DU 8 DECEMBRE 2019 25 ans après sa disparition, le 8 décembre 1994 à New York, l'étoile d'Antonio Carlos Jobim n'a jamais pâli. Créateur de la bossa nova aux côtés de Vinicius de Moraes et Joao Gilberto, prophète de cette nouvelle manière bien au-delà des frontières du Brésil et notamment aux Etats-Unis, compositeur majeur de la musique populaire du XXème siècle pour avoir apporté au répertoire des thèmes particulièrement appréciés des musiciens de jazz et prolongeant les échos tant du romantisme que de l'impressionnisme, Tom Jobim a innové sur tous les plans et nombreux sont ceux à se réclamer de cet héritage si vivant encore aujourd'hui. Sa discographie est riche de sommets. Parmi eux, Stone Flower, publié en 1970 par le label CTI, incarne peut-être le mieux tout ce que Jobim doit au jazz, depuis que, jeune musicien de bar animant les clubs de Rio, il imaginait un swing carioca, séduisante réplique de la pulsation cool venue de la côte ouest des Etats-Unis. Produit par Creed Taylor qui s'était lancé dans l'aventure CGI après avoir fondé le label Impulse! et enregistré dans les studios de Rudy Van Gelder, Stone Flower propose le meilleur des deux mondes. Une fusion troublante du jazz, des traditions musicales brésiliennes et d'une modernité transfigurée. Soit la parfaite synthèse de l'art d'Antonio Carlos Jobim, le gars d'Ipanema. Etagère n°4... Boîte n°10... Dossier ACJ1970... Stone Flower, l'album culte d'Antonio Carlos JobimHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
TOUT L'ETE A MIDI, ON REDIFFUSE L'UN DES GRANDS MOMENTS DE LA SAISON PASSEE CE MIDI, ON REVIT UN EPISODE DU 59 RUE DES ARCHIVES DU 17 NOVEMBRE 2019 Sans l'ombre d'un doute, Cab Calloway fut l'une des plus brillantes étoiles du swing. Une star dont le succès international de « Minnie the Moocher » propagea dès 1931 la bonne parole, bien au-delà de Harlem et de ses clubs enfiévrés. Derrière le rôle d'amuseur burlesque qu'il a aimé jouer tout au long de sa longue carrière, Cab Calloway fut un vocaliste singulier, brillant et explosif. Ses audaces verbales et musicales, mais aussi son orchestre, l'un des meilleurs de son temps pour accueillir derrière ses pupitres une foule de musiciens incontournables, ainsi que sa silhouette souple et convulsive que le cinéma et la comédie musicale ont adopté avec enthousiasme : toutes ces vertus ont contribué à faire progresser le jazz jusqu'à l'arrivée du be-bop. Et surtout, au-delà de Hi De Hi De Hi De Ho ou Zah Zuh Zah, onomatopées et scats débridés qu'il a rendus immensément populaires, Cab Calloway a inventé un langage, une manière d'être et de paraître dont la fantaisie cachait mal un profond désir de liberté. Avec lui, le swing pouvait tout dire, tout faire comprendre jusqu'aux limites de la censure. Du mouvement zazou des années 40 qui le choisit comme idole, jusqu'au film des Blues Brothers qui le fit connaître à une nouvelle génération, Cab Calloway a incarné comme personne un anti-conformisme positif et absolu. Oui vraiment Cab Calloway était unique ! Et notre cabinet d'enquête levait alors le voile sur son histoire à l'occasion des 25 ans de sa disparition le 18 novembre.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lorsqu'on évoque le latin jazz, deux noms surgissent de manière quasi instantanée : ceux de Dizzy Gillespie et Chano Pozo… Pourtant, il est un percussionniste et chanteur qui a marqué à lui seul toute l'histoire de la musique latine : père de la Salsa, chantre du mambo dont il fut, sinon l'inventeur, le roi incontesté, Machito est aussi à l'origine d'une des plus grandes révolutions musicales des années 40, le “Cubop”, ou jazz afro-cubain. De sa Havane natale aux clubs enfiévrés du Spanish Harlem, du “son” des origines au “be-bop” de Charlie Parker, Machito aura réussi comme personne l'amalgame entre Cuba et l'Amérique du Nord, entre les rythmes de la rumba et les cuivres de l'ère du swing. A tel point qu'un journaliste le surnommera à raison : “le Count Basie de la musique afro-latine”. Raconter Machito, c'est faire un fantastique voyage en 50 ans de musiques, à la rencontre d'une culture bouillonnante aux ramifications complexes. L'histoire d'un jeune cubain qui n'avait d'yeux que pour New-York et les Etats-Unis, et dont le rêve ultime était un jour, de boxer dans la même catégorie que Duke Ellington et Fletcher Henderson… Étagère 6… Boîte n°4… Dossier M1908… Machito, le roi du mambo Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Je ne suis pas une chanteuse de jazz. Jazz est une injure. C'est pour moi un mot obscène, injurieux. Je suis une artiste noire. Mon nom est Abbey Lincoln. Rien d'autre. » Ces propos, définitifs et entiers, disent bien la manière dont la chanteuse a tracé sa route. Abbey Lincoln a eu plusieurs vies, plusieurs noms aussi. Mais c'est bien sous celui qu'elle s'est finalement choisie, comme chanteuse, actrice, compositrice et auteure, qu'elle a marqué de toute sa classe l'histoire de la musique américaine. Et l'histoire du jazz aussi, quoiqu'elle ait pu ressentir à l'égard de ce canal d'expression dans lequel elle s'est inscrite avec une dignité sans égale. Marquée au fer rouge par Billie Holiday, mais aussi par Sarah Vaughan ou Dinah Washington, Abbey Lincoln a tout fait pour s'affranchir du statut de « diva du jazz ». Son registre grave, sa diction comme alourdie par le poids des mots, sa conscience aiguë de la blessure sociale, son attachement à la forme poétique et populaire mais toujours exigeante, la situent ailleurs. Dans un monde supérieur et complexe, pourtant pétri d'humanité. Aux côtés de Max Roach, qui fut le grand amour de sa vie, d'Eric Dolphy, Sonny Rollins, Stan Getz ou Archie Shepp, mais aussi de Coleman Hawkins ou Benny Carter, elle aura prolongé le fabuleux continuum de l'art afro-américain, tout en accomplissant une fascinante quête d'identité. Un exemple de vie et un idéal auxquels notre enquête du jour sera dédiée toute entière. Étagère 5… Boîte n°4… Dossier AL1930… Les multiples vies d'Abbey LincolnHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il disait que le jazz, c'est ce qui permet d'échapper à la vie quotidienne… Enfant du Montmartre de l'entre-deux-guerres, orphelin de mère balloté d'institutions en institutions, Stéphane Grappelli a effectivement passé toute une vie à s'évader, avec son violon pour tout bagage. Grappelli, c'est l'incroyable itinéraire d'un gamin autodidacte, qui a débuté sa carrière dans les cours d'immeubles de son quartier, avant de connaître les fastes du Carnegie Hall de New-York. Connu et reconnu pour son association avec Django Reinhardt au sein du Quintet du Hot Club de France, Grappelli a fini par s'affranchir de l'ombre du génial manouche pour s'élever au firmament du jazz, jouant avec les plus grands, et inventant son propre langage... A l'occasion de la sortie de Stéphane Grappelli With Strings, un double album d'inédits paru chez Label Ouest en partenariat avec TSFJAZZ, 59 Rue des Archives revient sur la vie trépidante de l'immense Stéphane Grappelli. Etagère 6… boîte 9… Dossier SG1908… Stéphane Grappelli, le maestro du violon jazzHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec son gros ventre et ses admirables moustaches, Julian Adderley, dit Cannonball, appartenait à la “race des ogres” selon le journaliste Lucien Malson. Saxophoniste incroyable, personnage amène et haut en couleur, Cannonball Adderley s'est jeté à corps perdu dans le jazz. Si John Coltrane, son collègue au sein du Miles Davis Sextet, fût un ténor torturé, habité et révolutionnaire, Cannonball lui, était un altiste généreux, à la virtuosité séduisante et communicative. Le jazz ? “J'aime tout ce qu'il représente”, disait Adderley. “Ses bons côtés comme les mauvais, l'alcool, les filles faciles, la dope, tout ce qu'ils veulent nous coller sur le dos ! Pourquoi ? Parce que lorsque je me présente devant le public, les gens s'aperçoivent que cette musique peut être chaleureuse, et que nous sommes tous là pour nous amuser...” Du soleil de Floride jusqu'aux clubs enfumés de New-York, de l'ombre tutélaire de Charlie Parker aux sirènes de la Californie, retour sur la trajectoire fulgurante d'un saxophoniste qui menait sa vie comme ses solos : à cent à l'heure. Étagère 4… Boîte n°9… Dossier CA1928… Cannonball Adderley… L'alto boulet de canon. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lorsque John Coltrane et Ornette Coleman ont déboulé sur la planète jazz, à la fin des années 50, ce fut un véritable tremblement de terre. Coltrane avec ses pas de géants… Ornette avec son jazz du futur… Les deux saxophonistes ont révolutionné le jazz, chacun à sa manière, explorant de nouveaux horizons grâce à une approche inédite de leur instrument. Une approche qui a poussé Rollins dans ses derniers retranchements, jusqu'à précipiter sa retraite. Pendant deux ans, le ténor va travailler ses gammes, sur le pont de Williamsburg, à New York, tâchant de se réinventer avant son grand retour, en 1962. Etagère 6… boîte 4… Dossier SRB1962… Dans les coulisses de The Bridge, l'album culte de Sonny Rollins.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Génie fragile et brûlant, Bud Powell fait partie du petit groupe de musiciens à l'origine du bebop. Avec Thelonious Monk, son aîné de sept ans, Bud Powell puise à sa manière dans une certaine tradition pour renouveler de fond en comble le langage de son instrument. Ce faisant, il va influencer un nombre incroyable de pianistes qui vont tous tenter de s'approcher de sa virtuosité et du jaillissement de son inspiration. Une inspiration qui rencontre bien des écueils en raison de troubles psychiques ayant parfois rendu son existence, et celle de ses proches, très pénible. Pour Bud Powell, les affres de la Création n'étaient pas une vaine expression… Il faudra toute la bienveillance de certains anges gardiens pour que le pianiste, et le formidable compositeur qu'était Bud Powell, continue d'exprimer tout son génie. Un génie de la fluidité qu'on a souvent opposé à celui de Monk, qui s'est, lui, épanoui dans la discontinuité et l'anguleux. Pourtant, les deux pianistes s'admiraient mutuellement et on verra que leurs chemins se sont souvent croisés dans leur course folle vers la perfection. Jusqu'à cet album que Bud Powell enregistra dans son exil parisien comme un portrait tout en ombre et en lumières du compositeur de Ruby, My Dear. Oui, Bud Powell était décidément l'autre prophète du bebop… Etagère n°3… Boite quatre… Dossier BP1961… Bud Powell, l'autre prophète du bebopHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l'aube des années 70 et alors qu'il n'est âgé que de 25 ans, Keith Jarrett apparaît déjà comme l'un des pianistes phares de son époque. Ses débuts dans les Jazz Messengers d'Art Blakey, son rôle pivot dans le quartette de Charles Lloyd, sa percée dans la formation à géométrie variable de Miles Davis : toutes ces expériences ont fait de Keith Jarrett un musicien singulier, un styliste cherchant à s'affranchir des influences et des écoles. Son caractère exigeant, pour ne pas dire difficile, son engagement total dans la musique et son désir d'indépendance vont le conduire tout droit dans les bras de Manfred Eicher, jeune patron d'un petit label allemand nommé ECM. Avec lui, Keith Jarrett va entamer l'écriture d'une œuvre aux dimensions et à l'ambition démesurées… Etagère 1… boîte n°3… Dossier KJ1975… Keith Jarrett, une vie au piano, épisode 2Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Happy Birthday Keith Jarrett ! Le pianiste souffle ce vendredi 8 mai ses 75 bougies. Génie, virtuose, maestro… Les mots manquent pour qualifier ce musicien versatile, hors normes et finalement très secret qu'est Keith Jarrett. Célèbre dans le monde entier pour ses récitals en solo totalement improvisés, à l'image du Köln Concert de 1975, Keith Jarrett l'est aussi pour l'intransigeance de son caractère. Exigeant avec lui-même et avec son public, Jarrett et bien le seul artiste à pouvoir interrompre un concert à cause de la quinte de toux d'un spectateur, du déclenchement d'un flash d'appareil photo, voire d'un avion de ligne qui passerait au-dessus de sa tête… Pourtant, Keith Jarrett mérite que l'on dépasse les clichés de l'artiste diva pour ne retenir que l'essence de son oeuvre. Celle d'une vie assez solitaire, entièrement dédiée à la grande musique, qu'elle soit Jazz ou Classique. Enfant surdoué, partenaire de Charles Lloyd et Miles Davis, Keith Jarrett est avant-tout un chercheur. Et à plusieurs reprises le long de son immense carrière, il a atteint la perfection... Etagère 8… boîte 4… Dossier KJ1945… Keith Jarrett, une vie au piano, épisode 1Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La semaine dernière, nous avons assisté à la fermeture de Storyville, le quartier des bordels qui a favorisé l'éclosion d'une nouvelle génération de musiciens. Ils s'appellent Buddy Bolden, Kid Ory, King Oliver ou Jelly Roll Morton, ils font rugir leurs cornets, gémir leur trombone et tressaillir le piano comme on ne l'avait jamais entendu auparavant… Ils sont les pionniers du jazz, mais ils sont surtout le fruit de deux-cents ans d'Histoire, qui ont transformé le minuscule poste colonial fondé par Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville en véritable capitale du Sud et de la Caraïbe. Rebelle, attirante, mystérieuse et festive, autant qu'elle est rude, injuste, sauvage et crasseuse, la Nouvelle-Orléans va souffrir de l'industrialisation du Nord, de la grande migration, puis de la crise des années 30. Dépeuplée, dépouillée de ceux qui ont fait sa légende, la cité du croissant s'apprête à tourner une page de son histoire… Pourtant, le jazz, lui, résonne toujours dans ses murs. Et alors que se ferment les portes de Storyville en 1917, un jeune trompettiste nommé Louis Armstrong commence tout juste à faire parler de lui. Etagère 1… boîte L… Dossier NOLA1718… Les 300 ans de la Nouvelle -Orléans, épisode 3 : le revival. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La semaine dernière, nous avons vu comment la cité fondée par Bienville en 1718 est devenue le premier port des Etats-Unis au milieu du XIXème siècle. Ville-carrefour, ville créole et ville sulfureuse, la Nouvelle-Orléans s'est construite dans la douleur, au fil des eaux boueuses du Mississippi, charriant ses lots de colons, d'aventuriers et d'esclaves… Car oui, qu'elle soit française, espagnole ou américaine, la Nouvelle Orléans fut le premier marché d'esclaves du continent, régi par le Code Noir hérité de Louis XIV. Ainsi, lorsqu'éclate la Guerre de Sécession en 1861, ils sont plus de 300 000 à suer dans les plantations le long du Mississippi, de New-Orleans à Baton Rouge. Mais la victoire de l'Union en 1865 va changer radicalement la donne : en quelques mois, des milliers de Noirs libres vont se retrouver sur les routes… Conséquence ? Le commerce du sucre, comme du coton, s'effondre, faisant basculer une fois de plus le destin de la Nouvelle-Orléans. Moins opulente mais toujours attirante, violente, ségréguée et pétrie de contradictions, la cité du croissant, métissée comme aucune autre, est enfin prête à donner naissance à un art nouveau… Le Jazz ! Etagère 1… boîte L… Dossier NOLA1718… Les 300 ans de la Nouvelle-Orléans, épisode 2 : le berceau du JazzHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a trois-cent ans (en 2018), sur une minuscule bande de terre au milieu des marais, coincée dans les méandres du fleuve Mississippi, était fondée la Nouvelle-Orléans… Ville romantique et iconoclaste, festive et chargée d'histoire, la Nouvelle-Orléans ne ressemble à aucune autre ville des Etats-Unis, et peut-être même à aucune autre ville du globe. En trois siècles d'existence, cette cité du croissant convoitée de toute part aura été aux avant-postes des grands bouleversements mondiaux. Théâtre de la comédie humaine comme de l'ignominie de l'esclavage, la Nouvelle-Orléans aura aussi été, jusqu'à un passé récent, victime des spéculateurs de tous poils et de l'arrogance de l'homme face aux flots boueux du Mississippi. Surtout, la Nouvelle-Orléans aura servi de carrefour aux civilisations indigènes, européennes et africaines, qui l'ont marquée dans ses murs comme dans sa chair... Comment un petit établissement de portage, fait de quelques baraques en rondins de bois, est-il devenu le joyau de la France coloniale ? Comment cette ville créole et provocante située à l'embouchure du Roi des Fleuves a t-elle enfanté Buddy Bolden, King Oliver ou Louis Armstrong, faisant d'elle le berceau d'une musique que l'on appelle le Jazz ? C'est ce que nous allons essayer de vous raconter dans une série de trois épisodes... Etagère 1… boîte L… Dossier NOLA1718… Les 300 ans de la Nouvelle -Orléans, épisode 1 : le temps des pionniersHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec « Sassy Swings the Tivoli », enregistré du 18 au 21 juillet 1963 à Copenhague, Sarah Vaughan atteint une sorte de firmament dans une carrière déjà riche de bien des réussites. Depuis 1943, Sassy – l'impertinente car c'est son autre surnom – a déjà remporté tous les suffrages, hissant son art à la même hauteur qu'Ella Fitzgerald et Billie Holiday. D'emblée, Sarah Vaughan a imposé sa tessiture exceptionnelle dans tous les registres. La sophistication de son vibrato et sa manière très personnelle d'aborder le répertoire expliquent aussi son succès en tant que "chanteuse de charme". Un statut qui a évidemment intéressé les différents labels qui l'ont accompagné et dont elle va jouer avec une grande intelligence. Ainsi, lorsque la chanteuse arrive au Danemark en juillet 1963 avec son trio flambant neuf et un certain Quincy Jones pour directeur artistique, Sarah Vaughan ne sait pas encore que cet engagement de quatre soirs dans la prestigieuse salle des Jardins de Tivoli va sceller son triomphe. Etagère n°2… Boite n°5… Dossier SV1963… Sarah Vaughan, reine du Tivoli.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est sans doute le guitariste de jazz le plus écouté et le plus admiré du vingtième siècle… “Au chapitre des influences”, a dit un jour Pat Metheny, “la plus grande, et de loin, est celle de Wes Montgomery...” Découvert sur le tard, Wes Montgomery a mené une carrière fulgurante. En dix ans, de la fin des années 50 jusqu'à sa mort en 1968, Montgomery aura eu le temps de redéfinir le son et l'approche de la guitare jazz, inventant pour l'instrument un langage moderne, funky et dynamique, et le plaçant par là-même comme LE successeur de Django Reinhardt et Charlie Christian... Mais qui était vraiment Wes Montgomery ? C'est ce que nous allons vous raconter dans cette enquête. Etagère 7… boîte 5… Dossier WM1923… Wes Montgomery, le héros de la guitare Jazz. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Empoisonné par un mari jaloux à l'âge de 27 ans, soupçonné d'avoir vendu son âme au diable contre des dons musicaux exceptionnels, Robert Johnson est devenu un véritable mythe… Du fin fonds du Mississippi, il a joué un rôle essentiel dans l'histoire de la musique populaire, influençant des générations de musiciens, de Muddy Waters jusqu'aux Rolling Stones. Aujourd'hui, notre enquête va se nourrir de celles d'autres passionnés de blues, tous partis dès la fin des années 40 à la recherche du moindre renseignement au sujet du Roi du Delta Blues. Un roi dont la légende a pu éclipser la réalité d'une existence parfois insaisissable… Etagère 6… boîte n°3… Dossier RJ1938… Robert Johnson, celui qui a pactisé avec le diable.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, notre cabinet d'enquête part sur la piste d'un enragé. "Il était amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz, n'entendait, ne s'exprimait qu'en jazz". Ces mots d'Henri Salvador capturent en un instantané l'esprit, la flamme et la personne de Boris Vian. Musicien-trompinettiste, ingénieur-romancier, chansonnier-débatteur, poète et revuedespressiste ? Rarement l'oeuvre d'un homme fut à ce point tentaculaire... Mais Vian, né il y a cent ans, le 10 mars 1920, fut aussi et surtout le produit de son époque. Une époque qui ouvrait grand ses bras à la culture américaine, et donc au jazz, ce jazz dont Boris Vian fut l'ardent défenseur : en prose, en vers, envers et contre tous, et quand on dit "tous", on veut bien sûr parler des apôtres du vieux jazz, ceux qu'on appelait les Figues Moisies... Car entre les anciens et les modernes, Boris Vian avait choisi son camps. Lui qui avait 25 ans au lendemain de la guerre, lorsque les premiers disques de Be-Bop débarquèrent en France. Que ce soit dans les pages de Combat, de Jazz News ou de Jazz Hot, Vian mit toute son énergie dans sa chronique du jazz, croquant de sa plume tendre, fine et parfois cruelle, la vie de cette musique et de ses musiciens. Duke, Bix, Dizzy, Parker, Miles, Billie et les autres ? Vian n'en loupera pas un seul... Il fut, dira Frank Ténot, "le premier à introduire cette qualité d'humour dans la critique de jazz". Humour et justice aussi, lui qui militait comme nul autre pour la reconnaissance des musiciens Afro-américains et de tous leurs disciples. Des coulisses de Pleyel aux caves de Saint-Germain-des-Prés, c'est donc Vian, l'observateur visionnaire que nous allons vous raconter. Un homme sans qui les Français n'auraient peut-être pas apprécié à sa juste valeur ce "bruit rythmique désigné couramment sous le nom de jazz", venu de l'autre côté de l'Atlantique. Etagère 8... Boîte n°12... Dossier BV1920... Jazz, Bibope et Trompinette : dans la Zizique de Boris VianHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, le bureau du 59 rue des Archives vous entraîne dans un voyage fantastique. Un véritable périple à la Jules Vernes... Lorsqu'il quitte New-York au début du mois de septembre 1963, Duke Ellington ne le sait pas encore, mais il s'apprête à vivre une épopée aussi incroyable que rocambolesque. "L'un des voyages les plus aventureux et insolites que nous ayons jamais entrepris", confessera-t-il dans ses mémoires. Pendant 3 mois, l'orchestre d'Ellington va mener une véritable expédition, de Damas à Athènes, de Kaboul à New Delhi, d'Alexandrie à Téhéran, d'Ankara à Bombay... En tout ? Une vingtaine de destinations à travers tout l'Orient, le tout dans des conditions de voyage parfois dantesques. Organisée par le Département d'Etat américain au coeur de la Guerre Froide et alors que le monde arabe est secoué de toutes parts, cette tournée d'Ellington va réserver son lot de rencontres improbables, d'incidents diplomatiques et de chocs des cultures. Mais surtout, elle va conduire Duke Ellington à enregistrer, 3 ans plus tard, l'une de ses dernières grandes oeuvres : la Far East Suite. Un magnifique carnet de voyage musical dans lequel l'histoire du Jazz se confond parfois avec l'Histoire tout court. Plus de 50 ans après sa sortie, la Far East Suite revêt donc un statut un peu à part : si elle est boudée par certains critiques, d'autres en revanche la considèrent comme une porte d'entrée idéale dans l'univers d'Ellington car riche de mille sonorités exotiques, ensorcelante et envoûtante, telle une perle d'Orient... Etagère 5... Boîte n°9... Dossier FES1967... Far East Suite, le grand voyage de Duke EllingtonHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Son incroyable technique pianistique a souvent réduit Art Tatum à sa virtuosité. Le jaillissement permanent de son inspiration, héritée du stride et du ragtime et qui annonce les maîtres du be bop, a pourtant marqué l'histoire de la musique sur un autre terrain que celui de la pure performance. Après Vladimir Horowitz ou Arthur Rubinstein qui l'admiraient, Jean Cocteau ne s'y est pas trompé en le baptisant du nom de « Chopin fou », pour trop bien sentir l'extrême sensibilité de celui qui toute sa vie transfigura les standards en ne les jouant jamais deux fois de la même manière. Longtemps insaisissable sur le format court et figé du disque 78 tours mais heureusement immortalisée dans nombre d'enregistrements radio et en concert, la verve d'Art Tatum a fasciné le monde entier. Un monde qu'il n'a pu qu'apercevoir du fait de sa quasi cécité et d'une existence trop brève mais qui lui était pourtant offert. Fats Waller, Nat King Cole, Erroll Garner, Bud Powell, Oscar Peterson ou Bill Evans ? Ils lui doivent tous quelque chose. Et si ses dix doigts magiques ont souvent pu faire croire à ses auditeurs que quatre ou six mains couraient sur le clavier, vous comprendrez à l'issue de notre enquête pourquoi le génie d'Art Tatum était véritablement unique. Étagère 3… Boîte n°7… Dossier AT1909… Art Tatum, le chopin fou.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.