Podcasts about dominicaine

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Journal d'Haïti et des Amériques
République dominicaine : «Il y a un sentiment anti-haïtien qui s'est développé»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 30:00


Avec le durcissement de la politique migratoire dominicaine, les expulsions de migrants haïtiens donnent lieu à de graves violations des droits humains et du droit international. La multiplication des exactions de la part des forces de l'ordre dominicaine dans le cadre des déportations de migrants haïtiens sera l'une des priorités du nouvel ambassadeur haïtien en République dominicaine, Emmanuel Fritz Longchamp.Selon Edwin Paraison, directeur de la fondation Zile et ancien ambassadeur haïtien en République dominicaine, « un sentiment anti-haïtien s'est développé ces dernières années dans certains secteurs dominicains et particulièrement dans certains médias et sur les réseaux sociaux ». Retrouvez son interview avec notre correspondant à Port-au-Prince Peterson Luxama.Les Haïtiens, atout économique pour la République dominicaineL'économie dominicaine est très dépendante de la main-d'œuvre haïtienne, qui est affectée par le durcissement de la politique migratoire. Dans le secteur de la construction, 95% des travailleurs sont haïtiens, et beaucoup sont actuellement à l'arrêt. Ivan Garcia, président de la Fédération dominicaine des commerçants, plaide pour que le gouvernement de Luis Abinader accorde aux Haïtiens des permis de séjour d'un an renouvelable. Faible participation pour les élections judiciaires au MexiqueMoins de 13% des électeurs se sont déplacés pour les premières élections judiciaires de l'histoire du pays hier. Beaucoup de Mexicains sont contre ce nouveau mode de désignation par vote populaire voulue par le parti de la présidente Claudia Sheinbaum. Hier, l'opposition a organisé des manifestations dans tout le pays pour inciter les Mexicains à protester au lieu d'aller voter. Notre correspondante Marine Lebègue y était. Brésil. Lula critique les menaces de sanctions américaines contre le juge MoraesLe chef de la diplomatie américaine a déclaré mercredi qu'il était «fort possible» que les États-Unis sanctionnent Alexandre de Moraes. Washington accuse le président de la Cour suprême brésilienne de censure sur les réseaux sociaux. « Qu'est-ce que c'est que cette histoire des États-Unis qui voudraient critiquer la justice brésilienne ?, a réagi hier le président brésilien Lula. Je n'ai jamais critiqué leur système judiciaire. Ils commettent tant d'atrocités, tant de guerres, ils tuent tant de personnes, et jamais je ne les ai critiqués ». Chili : les militaires de la dictature n'auront plus de prison spécialeLe président Gabriel Boric a annoncé que la prison spéciale de Punta Peuco sera transformée en centre pénitentiaire de droit commun. Une centaine d'anciens militaires de la dictature condamnés pour des violations des droits de l'hommes y sont incarcérés dans de meilleures conditions que le reste de la population carcérale. «De mon point de vue, rien ne justifie ce privilège», a déclaré le président chilien, qui s'est attiré les critiques de l'opposition conservatrice.

Journal d'Haïti et des Amériques
L'ONU s'alarme de l'expulsion de femmes enceintes de la République dominicaine vers Haïti

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 21, 2025 30:00


Selon l'équipe humanitaire des Nations unies, plus d'une centaine de femmes enceintes ou allaitantes ont été expulsées vers le pays ravagé par la violence des gangs en un mois. En moyenne,30 femmes enceintes ou qui allaitent sont expulsées chaque jour depuis la République dominicaine vers Haïti selon l'organisation internationale pour les migrations et les autorités haïtiennes. Face à cette augmentation, l'ONU fait part de sa « profonde inquiétude » et dénonce une « violation des normes internationales ».  Le président dominicain Luis Abinader a fait de la lutte contre l'immigration haïtienne l'une de ses priorités. Début avril 2025, il a pris 15 mesures pour renforcer les contrôles. Les autorités demandent désormais leurs papiers à tout étranger qui vient se faire soigner dans un hôpital, et ceux qui n'ont pas de carte de séjour sont expulsés. En tout, près de 20 000 personnes ont été expulsées via la frontière terrestre en un mois. Mike Lafaille fait rayonner la cuisine haïtienne au CanadaPlus qu'un simple restaurant, le chefMike Lafaille a voulu faire de son établissement Kwizinn un « endroit pour manger et se rassembler autour de la culture haïtienne », et un lieu de rencontre sa communauté au Canada. Arrivé à Montréal en 2011, il a d'abord eu du mal à trouver du travail en raison d'une maladie dégénérative qui lui fait perdre la vue petit à petit. Il décide alors d'ouvrir son propre restaurant et de former seul à la cuisine. Nafi Alibert nous raconte son histoire.  Les librairies ont le vent en poupe en ColombieSelon un rapport de la Chambre du Livre qui signale que 22% des librairies du pays ont ouvert depuis 2020. « À l'issue de la pandémie, on a constaté un intérêt renouvelé des gens pour les livres papiers et les lieux de rencontre », explique la libraire Consuelo Gaitan. Avec 3,7 livres par an en moyenne, les Colombiens restent néanmoins de « petits » lecteurs, et pour les attirer les librairies doivent aussi se transformer en espaces d'échange et de réunion. Le reportage à Bogota de Marie Eve Detoeuf. El Salvador : le Parlement adopte une loi contre les « agents de l'étranger »La loi voulue par le président Nayib Bukele instaure une taxe de 30% sur les dons aux ONG, qui devront s'enregistrer comme « agents de l'étranger ». « Quels objectifs peut avoir un gouvernement pour stigmatiser les organisations de la société civile, si ce n'est générer un climat hostile et justifier la persécution voire la proscription de ces organisations ? » s'interroge le journal Prensa Grafica dans son éditorial.  Le journal cite les exemples du Venezuela et du Nicaragua, où des lois similaires ont servi ces dernières années à affaiblir les organisations qui contrôlaient les abus de pouvoir, et censurer, voire fermer les médias de communication qui recevaient des financements internationaux. Le Mexique sous le choc après l'assassinat de deux proches collaborateurs de la maire de Mexico. La photo de la voiture criblée de balles de Ximena Guzman s'affiche en Une de tous les journaux. La secrétaire personnelle de la maire de Mexico Clara Brugada et un conseiller, José Munoz, ont été assassinés «de sang-froid», titre le journal La Prensa. Un double meurtre en pleine rue et en pleine heure de pointe, à interpréter comme un « message direct » selon El Diario de Yucatan, qui publie un dessin ironique où l'on peut lire « ce n'est pas une exécution, c'est le crime organisé qui a voté par anticipation», en référence aux élections judiciaires prévues le 1er juin 2025. Le journal Excelsior rappelle que cela faisait 30 ans qu'un assassinat politique ne s'était plus produit dans la capitale du pays, preuve selon le quotidien de l'avancée de la violence liée au crime organisé.L'avancée de la violence au Mexique affecte même les animauxPlus de 700 animaux vont devoir quitter le sanctuaire Ostok, dans l'État du Sinaloa, à cause de la violence qui met en danger leur vie et celle des employés de ce refuge. La région est le théâtre d'une guerre intestine et meurtrière entre des factions du cartel de Sinaloa. Lundi, une centaine d'éléphants, de lions, de tigres du Bengale, de primates ou encore d'hippopotames, pour la plupart d'anciennes mascottes de narcotrafiquants ou bêtes de cirque, ont quitté ce refuge vers une autre réserve située à 200 km plus au sud. Cette caravane « est une arche de Noé du XXIème siècle, qui ne fuit pas le déluge, mais la violence humaine », explique le directeur du refuge au journal el Universal, en référence aux menaces et aux agressions à main armée subies par son équipe.

Yellow Seats Podcast
Si tu ne travail pas ton personal branding, YOU LOST!

Yellow Seats Podcast

Play Episode Listen Later May 20, 2025 49:56


Nous avons l'honneur de recevoir Sonia Zarbatany, la reine du Personal Branding de Montréal. Dans cet épisode aussi énergique qu'inspirant, Sonia nous ouvre les portes de son univers. Elle partage ses réflexions franches sur l'importance croissante de bâtir une marque forte, les opportunités qui en découlent, et comment elle jongle avec les multiples rôles de femme d'affaires, maman et leader communautaire. En prime, elle nous parle de son plus récent projet, l'acquisition du TRIBE Resort, un lieu pensé pour offrir encore plus de valeur à sa communauté.Un échange vibrant avec une femme qui ne fait rien à moitié.Bonne écouteLa pizza avec le plus de personal branding au Québec est notre fier partenaire Pizza Salvatoré. Utilisé le code YSP sur votre prochaine commande de pizza afin de nous encourager délicieusement. Si vous êtes à la recherche d'un look professionnel et sophitiqué, allez voir Middlemen.ca pour des habits prêt-à-porter pour toute occasion. 00:03:06 - Qui étais-tu au secondaire00:05:00 - Détruire le mindset limitant00:08:54 - Comment ta commencé ton personal branding 00:16:30 - Qu'est-ce qu'on peut s'attendre de ta formation00:20:40 - Il y a t-il une pause 00:22:25 - Qu'est-ce que l'authenticité pour toi SONIA00:26:10 - Le marché vierge de la FRANCOPHONIE 00:33:40 - Balance Travail Famille Bullshit00:37:00 - Comment gères-tu la relation avec tes enfants et la business00:38:15 - Ton conseil pour bâtir une communauté00:43:20 - Le Tribe Resort en République Dominicaine 00:47:10 - Pourquoi Rey a lancer un Podcast  

Journal d'Haïti et des Amériques
À Buenos Aires, sur les traces historiques des esclaves africains emmenés de force en Argentine

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 8, 2025 30:00


Au début du XIXe siècle, avant que l'Argentine ne commence à se construire et se représenter comme une nation issue de l'immigration européenne, un tiers de la population de Buenos Aires était de descendance africaine. En Argentine, les centaines de milliers d'esclaves africains emmenés de force sur les bords du Rio de la Plata dans les années 1800 ont façonné l'histoire du pays. Une histoire trop souvent oubliée ou méconnue. Notre correspondant Théo Conscience a suivi une visite guidée qui se propose de réhabiliter une histoire longtemps invisibilisée. « Jusqu'ici, dans un pays qui affirme qu'il n'a pas de population noire, je vous ai parlé de la mère de la nation et du premier président, qui étaient tous les deux noirs. Donc, il y a quelque chose de récurrent, et on peut se demander s'il n'y a vraiment pas eu de Noirs dans l'histoire du pays, ou s'il y a eu un effort pour "blanchir" cette histoire », explique Karl Almeida, l'un des guides de l'Afrotour de Buenos Aires.USA : les trois policiers accusés de la mort du jeune Afro-Américain Tyre Nichols, acquittés par un jury du TennesseeIl y a deux ans, Tyre Nichols, 29 ans, avait été battu par des officiers de police alors qu'il rentrait de son travail et était décédé trois jours plus tard de ses blessures. Les trois anciens policiers de Memphis, accusés, ont été acquittés par un jury du Tennessee de toutes les charges contre eux, y compris celle pour meurtre au second degré.Durant le procès, les avocats ont joué et rejoué les vidéos du drame, raconte le New York Times. vidéos qui avaient ravivé les appels à réformer la police aux États-Unis. « Le verdict du jour constitue une dévastatrice erreur judiciaire », se sont indignés les avocats de la famille de Tyre Nichols auprès du journal new-yorkais. La famille et les militants pour les droits civiques saluent tout de même la reconnaissance de quelques infractions fédérales même si les peines ne sont pas encore connues. Deux autres policiers ont plaidé coupable et n'ont pas encore reçu leur sentence, qui devrait être connue plus tard dans l'année.La République Dominicaine continue d'expulser massivement les Haïtiens« Il y a une chasse à l'homme sans pitié en République Dominicaine contre tous ceux qui sont ou qui semblent haïtiens », explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, interrogé au micro d'Anne Cantener. Le journaliste haïtien revient aussi sur la présence du cardinal Chibly Langlois, actuellement au conclave à Rome. Une participation qui compte beaucoup aux yeux du président de la conférence des évêques haïtiens, interrogé par Le Nouvelliste. Cette présence au Vatican sera peut-être l'occasion de sensibiliser au sort d'Haïti – au cœur d'une rencontre entre représentants des US et de Colombie, écrit Le Nouvelliste, d'une étape de plus dans la recherche de solutions à la crise sécuritaire.Pérou : les journalistes sous le choc après l'assassinat d'un présentateur radio en AmazonieRaul Celis animait le programme matinal de la radio Karibeña à Iquitos, la plus grande ville d'Amazonie péruvienne. La Republica nous donne des détails sur le drame : hier matin, à 5h30. Raul Celis Lopez, 71 ans, a pris, comme d'habitude, son mototaxi, il est passé acheter le journal et était sur le point d'arriver à la radio quand deux tueurs à gages l'ont arrêté avant de l'exécuter de trois balles dans la tête. C'est un choc pour l'ensemble de la profession : « Nous sommes tous choqués par l'assassinat d'un journaliste péruvien. Le deuxième cette année en province. Raul Celis critiquait le gouvernement régional du Loreto. Un pays qui permet qu'on tue ses journalistes est un pays où il n'y a plus de liberté d'expression. À la différence d'autres pays de la région, le Pérou détenait le record de sept ou huit ans sans journaliste tué. Cette vague de violence fait de nouveau du journalisme une cible des tueurs à gage. Et que va pouvoir faire le gouvernement face à cela ? Il ne fait rien. », a déclaré Rosa Maria Palacios, l'une des journalistes les plus connues du Pérou, dans son programme quotidien Sin Guion.Une enquête a été ouverte, indique le média RPP pour interroger les témoins et demander l'accès aux images de vidéosurveillance. Toujours sur le site internet de RPP, on apprend que les dirigeants locaux demandent aujourd'hui au conseil des ministres de déclarer l'état d'urgence à Iquitos, face à cette vague de violence. Au Québec, le tutoiement des enseignants en questionDans son éditorial du jour, intitulé « Sauf votre respect », Le Devoir revient sur les annonces du ministre de l'Éducation québécois. Objectif : « Renforcer le respect et le civisme ». D'ici janvier prochain donc, les élèves seront obligés de vouvoyer les enseignants, dès le primaire. « Mais le vouvoiement est-il intrinsèquement lié au respect ? », interroge Salomé Corbo, autrice de l'article. Pas du tout, répond-elle. La mesure n'est que « cosmétique » et pourrait bien nuire « au lien de confiance si nécessaire » entre professeurs et élèves : « Si le ministre était réellement sérieux dans sa lutte contre l'incivilité, il mettrait sur pied un programme pédagogique (...) qui contiendrait les notions d'empathie, de solidarité, d'inclusion et d'écoute. » Et l'éditorialiste de rappeler que « l'irrespect et la politesse se conjuguent à tous les temps et à toutes les personnes ». La preuve par l'exemple. Salomé Corbo conclut ainsi son édito : « Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes sentiments les plus mitigés face à vos manières toujours un peu paternalistes, superficielles et sans envergure. » À la Une du journal d'Outre-mer, présenté par Benoit Ferrand de la 1èreEn Martinique, les rotations des « navettes maritimes » doivent reprendre, ainsi en a décidé ce mercredi le Tribunal administratif de Fort-de-France.

Journal d'Haïti et des Amériques
Ouverture des bureaux de vote pour les élections générales anticipées du Canada

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 30:00


Le libéral Mark Carney, actuel Premier ministre par intérim, semble conserver un léger avantage sur le conservateur Pierre Poilievre, d'après les derniers sondages d'intentions de vote. Jour de vote ce lundi (28 avril 2025) au Canada. Favori, il y a quelques mois, le camp conservateur canadien s'est fait rattraper par les Libéraux, désormais en tête des sondages. «C'est un chamboulement inattendu, les Libéraux pourraient même rafler une majorité au Congrès», explique notre envoyée spéciale Marine de La Moissonnière, en direct d'Ottawa. Cela s'explique par les attaques répétées de Donald Trump qui ont dicté la campagne canadienne. De plus, le candidat libéral a recentré son programme vers la gauche, afin de rassembler plus d'électeurs. Près de 7.3 millions de Canadiens et Canadiennes ont déjà voté par anticipation, «preuve que cette élection passionne», indique notre reporter sur place.La fin de campagne a été marquée par un drame, ce week-end. Une voiture-bélier a foncé dans la foule lors d'un festival de la communauté philippine à Vancouver, en Colombie-Britannique. Bilan : des dizaines de blessés et 11 morts, dont une victime brésilienne, nous apprend la Folha de Sao Paulo. «Il n'y a pas de mots», titre le Vancouver Sun, «la communauté est en deuil et tente de comprendre l'attaque».Des commémorations ont eu lieu dimanche dans un «silence» pesant, jusqu'à ce qu'une femme entonne le chant Amazing Grace, raconte le média La Presse. Sur place, les reporters ont trouvé des riverains sous le choc : «C'était horrible», se souvient un témoin, «on entendait les cris de ceux qui avaient tout perdu, et les enfants pleuraient». Le suspect, inculpé pour meurtre, connu de la police et des services sociaux de santé mentale, aurait agi sans motivation terroriste, rappelle La Presse canadienne. En Haïti, la résurgence du choléraLes déplacés, déjà chassés de chez eux par la violence des gangs, sont contraints de vivre dans des conditions déplorables dans des sites, le plus souvent loin d'être adaptés à l'accueil de familles. Dans certains lieux d'accueil de Port-au-Prince, les déplacés sont donc aussi victimes du choléra. Tous les jours, l'ONG Médecins sans frontières enregistre de nouveaux cas. « Nous n'avons pas accès à l'eau potable, nous n'avons pas le choix que d'utiliser de l'eau de très mauvaise qualité », témoigne un habitant au micro de notre correspondant Peterson Luxama.La justice haïtienne se dote de deux nouveaux pôles judiciairesUn décret mettant en place deux pôles judiciaires vient de paraître en Haïti. L'un concerne la répression des crimes financier, l'autre, les crimes de masse et les violences sexuelles. C'est un pas vers le renforcement de l'état de droit, d'après l'Union européenne, car Haïti ne manque pas seulement de moyens et de policiers pour lutter contre les gangs, le pays n'a pas non plus les outils juridiques pour sanctionner les criminels. Ces deux nouveaux pôles constituent «une approche nouvelle» et favoriseront le traitement «d'affaires complexes», explique Gédéon Jean, directeur exécutif du Centre d'analyse et de recherche en droits de l'homme, le CARDDH, interrogé par Vincent Souriau.En République Dominicaine, des manifestations contre l'immigration haïtienne Ces manifestations étaient à l'appel du groupe nationaliste Antigua Orden Dominicana, l'ancien ordre dominicain. Le journal Listin Diario décrit les pancartes xénophobes des manifestants : «Stop aux femmes enceintes haïtiennes» ou bien «les Haïtiens te prennent ton emploi» ainsi que la tenue, des vêtements noirs, des membres du groupe paramilitaire. Quelques centaines de manifestants étaient présents.Ces derniers sont accusés, indique le média Acento, d'avoir «agressé» les militants de partis de gauche et communistes réunis, eux, pour commémorer la révolution d'avril 1965. Ces partis en ont profité pour dénoncer, écrit Acento, «le faux nationalisme, prétexte à un vrai racisme, qui dénigre le peuple frère haïtien». États-Unis : plus de 100 personnes sans-papiers arrêtées dans le Colorado C'est l'une des opérations les plus massives depuis le début du mandat de Donald Trump. L'opération a eu lieu, au petit matin, dimanche, dans une boîte de nuit clandestine de la ville de Colorado Springs, explique le Denver Post. Seules les personnes sans papiers ont été gardées en détention.D'après le journal local, une douzaine de militaires américains étaient aussi clients ou employés de l'établissement. Les autorités affirment que la boîte de nuit abritait du trafic de drogue, de la prostitution, des armes. Et était fréquentée, de plus, par des gangs latino-américains. Le Denver Post précise que les autorités n'ont pas prouvé, pour le moment, de liens entre les sans-papiers détenus et ces gangs.De son côté, le New York Times rapporte les expulsions de trois jeunes enfants, de 2, 4 et 7 ans, de nationalité américaine, renvoyés vers le Honduras avec leur mère qui n'avait pas de papiers. «Ce que nous voyons ces derniers jours est horrible et déconcertant», s'indigne une avocate des enfants, dans le journal new yorkais.La presse américaine dresse aussi le bilan de la guerre commerciale avec la Chine. Et le New York Times choisit pour cela, un dessin. L'infographie interactive «Votre maison sans la Chine», nous apprend en se baladant dans ce dessin d'une maison américaine typique, on découvre qu'aux États-Unis la quasi-totalité des poussettes, des réveils, des plantes artificielles ou encore des grille-pain et des barbecues sont importés de Chine. Des objets frappés de 145% de taxes. Leur prix risque d'augmenter même si «la fabrication de certains objets a déjà été déplacée au Mexique ou au Vietnam», nuance le journal new yorkais.

Les matins
La République dominicaine renforce sa lutte contre l'immigration illégale et envoie des agents jusque dans les hôpitaux

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 5:12


durée : 00:05:12 - La Revue de presse internationale - par : Mathilde Ansquer - La République dominicaine a mis en place 15 nouvelles mesures pour lutter contre l'immigration illégale, venue notamment d'Haïti. Parmi ces mesures, l'une d'entre-elle concerne les contrôles dans les hôpitaux.

Journal d'Haïti et des Amériques
Aux États-Unis, les Haïtiens de Springfield vivent dans la peur permanente

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 30:00


Cibles de propos haineux et mensongers de Donald Trump durant la campagne électorale, les Haïtiens de la ville de Springfield craignent, depuis l'arrivée au pouvoir du président américain, d'être expulsés. Le président des États-Unis a déclaré vouloir annuler plusieurs statuts de protection des réfugiés, notamment le statut de protection temporaire dont plus de 500 000 Haïtiens peuvent bénéficier. Donald Trump veut y mettre un terme dès la fin du mois et la justice a bloqué la mesure temporairement. Une incertitude insupportable pour les Haïtiens de Springfield que notre reporter Edward Maille a rencontrés. « Nous sommes tous inquiets. On nous a annoncé qu'on pouvait être arrêtés à tout moment, même au travail », témoigne l'un d'entre eux au micro de notre correspondant aux États-Unis. En Haïti, crise humanitaire concernant les migrants expulsés de la République Dominicaine et les déplacés internesLe sort de ceux qui sont installés en République dominicaine est de plus en plus difficile et les expulsions de plus en plus nombreuses. Le Groupe d'appui aux rapatriés et réfugiés (GARR) a recensé plus de 45 000 retours vers Haïti pour le seul mois de mars, dont près de 9 600 refoulements, écrit le Nouvelliste.Beaucoup de ressortissants haïtiens établis en République dominicaine, même souffrants, ne se rendent plus à l'hôpital pour éviter d'être rapatriés. Car les hôpitaux dominicains exigent désormais un document d'identité et une preuve de résidence pour accéder aux soins. Les femmes haïtiennes enceintes sont particulièrement ciblées, explique le Listin Diario, journal dominicain.Le Nouvelliste alerte aussi sur le sort des déplacés internes, au nombre de 51 000 en deux semaines seulement, entre mi-mars et fin mars, dans les villes de mirebalais et de Saut d'Eau après les violentes attaques armées du groupe Viv Ansanm. Le nombre de déplacés ne cesse d'augmenter et « les sites actuellement occupés par les déplacés n'offrent aucun cadre de vie décent à ces occupants », entre « insalubrité » et « promiscuité », note le Nouvelliste. Canada : à l'approche des élections, la question des relations avec les États-UnisCe sont les derniers jours de campagne électorale. L'actuel Premier ministre, également candidat, Mark Carney est donné favori, notamment parce qu'il est jugé le plus à même de tenir tête à Donald Trump dans le bras de fer commercial sur la question délicate des droits de douane entre les deux pays. Notre envoyée spéciale Marine de La Moissonnière, à Windsor, la capitale de l'automobile au Canada juste en face de Detroit, a rencontré un travailleur transfrontalier.Comme souvent lors des élections canadiennes, le Québec concentre l'attention des candidats. La province francophone « s'annonce comme un champ de bataille clé » pouvant avoir « une influence significative » sur le scrutin, écrit Le Globe and Mail. Le candidat et actuel Premier ministre Mark Carney, du parti Libéral, a donc passé sa journée hier au Québec où il a incité les électeurs à ne pas voter pour le parti indépendantiste québécois.Pour Mark Carney, « le Québec a besoin de représentants au gouvernement pour influencer les décisions importantes ». Les sociaux démocrates, indépendantistes, du Bloc Québécois seraient donc un mauvais choix, face aux discussions économiques et sur la souveraineté canadienne à venir avec Donald Trump, explique le Globe and Mail.Et le Bloc Québécois est en difficulté dans sa province même si Le Journal de Montréal note un sursaut du Bloc Québécois, « après avoir peiné à s'adapter dans une campagne conditionnée par la tempête Trump et une montée sans précédent de patriotisme à travers le pays ». Reportage : au Mexique, un programme pour aider les agriculteurs Au Mexique, gros plan sur un programme social et environnemental destiné aux agriculteurs les plus pauvres : l'État leur fournit une aide financière en échange de laquelle ils s'engagent à replanter des arbres. La présidente du Mexique envisage de l'étendre maintenant ailleurs dans le monde. Écoutez le reportage de notre correspondante Marine Lebègue à Mexico. Aux États-Unis, des feux de forêts ravagent des forêts du sud du New JerseyLe New York Times publie des vidéos, prises du ciel... on y voit les flammes oranges, de plusieurs mètres de haut, dévorer une vaste pinède sous une épaisse fumée grise. Le feu a débuté dans une « zone anormalement sèche » cette année, précise le journal new yorkais.Le bilan s'élève à plus de 3 400 hectares en feux et 3 000 habitants évacués hier même si certains habitants peuvent déjà rentrer chez eux. Aucune victime n'est à déplorer, d'après le média local NJ.com. Mardi soir (22 avril 2025), le feu était contenu à 10%.

Globetucker
Globetucker - Etape 42 : la Republique dominicaine !

Globetucker

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 68:46


Dans cet épisode de Globetucker, on met le cap sur la République Dominicaine avec @lisa.timmins & @idylle.travel. Une île aux mille visages, entre plages paradisiaques, forêts tropicales et villages colorés. Ensemble, on explore les trésors de ce joyau des Caraïbes : de la vieille ville coloniale de Saint-Domingue, classée à l'UNESCO, aux eaux cristallines de Las Terrenas, en passant par le nord du pays ou encore les montagnes verdoyantes de Jarabacoa.On parlera aussi de la culture vibrante du pays, entre Merengue et Bachata, les plats typiques comme le Mangu ou le Sancocho, et les moments inoubliables vécus au rythme dominicain : cascades cachées, fêtes locales et rencontres touchantes avec les habitants.Globetucker, un programme WANAMedias proposé par l'OdioO ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal en français facile
La politique de Merz pour l'Allemagne / L'UE riposte aux taxes de Trump / Drame en République dominicaine

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 10:00


Le Journal en français facile du mercredi 8 avril, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BZQ7.A

Le podcast du coffee show biz
Coffee show biz le VIP avec Leo Estate

Le podcast du coffee show biz

Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 28:39


Cockpit
1 semaine en République Dominicaine

Cockpit

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 10:50 Transcription Available


Dans cet épisode, nous vous emmenons en République Dominicaine.Séduisante par ses plages paradisiaques, ses eaux turquoise, sa nature luxuriante et sa population accueillante et chaleureuse, la République Dominicaine est une destination idéale entre détente, culture et exploration.1 semaine en République DominicaineSaint-DomingueSi vous décidez de [voyager 1 semaine en République Dominicaine: https://www.selectour.com/rep-dominicaine/sejour], nous vous conseillons de débuter par la ville et capitale incontournable de la République Dominicaine, Saint-Domingue. Partez à la visite du cœur historique de la ville, de la cathédrale Primada de América, du musée des Casas Reales, de la forteresse d'Ozama, du jardin botanique, du parc national de Los Tres Ojos, de la Dune de Bani, et enfin du village de Bayaguana.Punta CanaSeconde étape de notre semaine en République Dominicaine, on met le cap durant quelques jours à Punta Cana.Ce ne sont pas uniquement des plages de sable blanc et d'eau turquoise, il y a aussi la réserve écologique de Indigenous Eyes, le safari à Monkeyland, la ville de Higüey dans la province de La Altagracia et la plage de Macao.SamanaDurant ce voyage d'une semaine en République Dominicaine, visitez la péninsule de Samana pour voir les plus belles cascades de l'île, dont la cascade El Limon. Vous pourrez aller dans le parc national de Los Haitises en bateau, voir les mangroves, les centaines d'oiseaux et les pitons rocheux.Puerto PlataContinuez votre séjour d'une semaine en République Dominicaine en passant par Puerto Plata, une destination beaucoup plus authentique où on trouvera de la végétation. Ce n'est pas que des plages. Vous pourrez y faire du kitesurf, visiter le fort de San Felipe, le phare de Fortaleza et aussi le village de pêcheurs de Rio San Juan.SaonaLe dernier lieu à découvrir si vous réalisez ce voyage en 1 semaine en République Dominicaine, c'est l'île de Saona, via une excursion souvent proposée au départ des hôtels avec le déjeuner sur le catamaran ou sur l'île. C'est une petite île avec des plages de sable blanc, de l'eau turquoise où on voit ses pieds. Vous pouvez aller voir les étoiles de mer, on a pied en plein milieu de l'eau et on aura la chance de pouvoir s'approcher des maisons typiques du village de Mano Juan où on retrouvera cette vie locale et cet artisanat.Pourquoi voyager en République Dominicaine ?Quand on pense à la République Dominicaine, on pense à faire du balnéaire, à se reposer, à se baigner, à profiter des plages de sable blanc et de l'eau cristalline. Pourtant, la République Dominicaine ce n'est pas que ça. C'est une destination qui a des richesses incroyables, avec ses parcs nationaux, ses cascades.Donc s'il y a un conseil à donner, faites 9 heures d'avion et partez visiter cette île magnifique qui n'attend que vous.Si vous souhaitez en savoir plus sur la destination et, pourquoi pas, préparer votre prochain [séjour en République Dominicaine: https://www.selectour.com/rep-dominicaine/sejour], n'hésitez pas à faire appel à nos [experts: https://www.selectour.com/agent/recherche?postalCode=&city=&favoriteDestination=DO&page=1] !À bientôt dans le cockpit !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Debout les comiques - Juste le meilleur
Un gros changement du côté de Salut Bonjour qui se transforme en opportunité.

Debout les comiques - Juste le meilleur

Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 79:07


Vous ne rêvez pas, les phares bleus sur les voitures sont aveuglants. Quel est le montant maximal qu’on est prêt à payer pour sauver son animal? Étienne nommé au gala des Olivier: Il se demande maintenant s’il est meilleur… qu’Yvon Deschamps. Comment Joanie a pu se retrouver à aller aux toilettes en prison en République Dominicaine? La Minute à Martin: Le sport amateur pourrait bien disparaître dans ta municipalité. Debout les Caves - Vos meilleures jokes du jour. Qu’est-ce qui se faisait dans le temps et qui créerait un scandale chez nos enfants. Le Superbowl n’a jamais allumé Martin L'instant Incroyable: Comment survivre à un crash ET un séjour dans la jungle!? On joue au jeu des Doublures. Débat du Jour: Un client à court de 30 sous à l’épicerie demande au caissier de lui “laisser” son épicerie, ce qu’il refuse: qui est le tas de crotte? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Air cocaïne. Episode 2 - Le débrief

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 17:16


En décembre 2013, quatre français sont arrêtés en République Dominicaine, à bord d'un jet privé chargé de 700kg de cocaïne qui s'apprêtait à décoller en direction de la France. Parmi eux, les deux pilotes de l'avion plaident qu'ils n'étaient pas au courant de la nature de la marchandise. Condamnés à 20 ans de prison, ils s'évadent avant leur procès en appel, et à leur arrivée en France, ils se rendent à la justice française.

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Air cocaïne. Episode 2 - Le récit (2/2)

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 12:21


En décembre 2013, quatre français sont arrêtés en République Dominicaine, à bord d'un jet privé chargé de 700kg de cocaïne qui s'apprêtait à décoller en direction de la France. Parmi eux, les deux pilotes de l'avion plaident qu'ils n'étaient pas au courant de la nature de la marchandise. Condamnés à 20 ans de prison, ils s'évadent avant leur procès en appel, et à leur arrivée en France, ils se rendent à la justice française.

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Air cocaïne. Episode 2 - Le récit (1/2)

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 14:10


En décembre 2013, quatre français sont arrêtés en République Dominicaine, à bord d'un jet privé chargé de 700kg de cocaïne qui s'apprêtait à décoller en direction de la France. Parmi eux, les deux pilotes de l'avion plaident qu'ils n'étaient pas au courant de la nature de la marchandise. Condamnés à 20 ans de prison, ils s'évadent avant leur procès en appel, et à leur arrivée en France, ils se rendent à la justice française.

Contre courant
Eveux : la vie dominicaine dans un couvent Le Corbusier

Contre courant

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 28:41


A Eveux, non loin de Lyon, se trouve un couvent pas tout à fait comme les autres. Inauguré en 1960, il est l'œuvre de l'architecte Le Corbusier qui a imaginé cet ensemble à la demande des dominicains. La bâtisse offre une apparence en béton brut et est implantée dans un domaine de 70 hectares comprenant un parc, une forêt et d'autres bâtiments anciens. Sa renommée est internationale et attire toute sorte de visiteurs, de curieux ou des passionnés qui viennent parfois de très loin. Aujourd'hui, une dizaine de religieux dominicains habitent ces lieux qui, a priori, ne correspondent en rien à l'idée que l'on se fait d'un couvent.

On est tous debout... toute la journée à Québec
26/11 - Vince décoré par l'armée de République Dominicaine

On est tous debout... toute la journée à Québec

Play Episode Listen Later Nov 26, 2024 61:19


26/11 - Vince décoré par l'armée de République Dominicaine

L'astuce du chef
Les balades de Jean-Sébastien Petitdemange : la République Dominicaine

L'astuce du chef

Play Episode Listen Later Nov 23, 2024 4:31


Ecoutez Les balades de Jean-Sébastien Petitdemange du 23 novembre 2024.

Ça s'explique
10 000 déportations par semaine : les Haïtiens dans la mire de la Rép. dominicaine

Ça s'explique

Play Episode Listen Later Oct 17, 2024 18:45


L'idée de déporter massivement des immigrants en situation irrégulière fait son chemin auprès de plusieurs gouvernements dans le monde. En République dominicaine, les autorités sont passées de la parole aux actes en annonçant leur intention d'expulser 10 000 Haïtiens par semaine. Le professeur de sociologie Amin Pérez présente les dérives liées à cette approche.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : dans les camps de déplacés, des personnes handicapées particulièrement démunies

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 30:00


Les crises qui secouent Haïti sont encore plus éprouvantes pour les personnes handicapées : celles qui vivent dans les camps de fortune à cause des violences des gangs sont encore plus démunies que les autres - sans le soutien dont elles auraient besoin pour espérer vivre normalement. Le correspondant de RFI à Port-au-Prince Peterson Luxama s'est rendu dans les camps de déplacés de la capitale, qu'il qualifie de « tombes vivantes pour les plus vulnérables ».Osiane habitait la banlieue de Carrefour-Feuilles, cette mère de trois enfants est paralysée depuis 2023 : « Quand il pleut, je passe toute la nuit assise. Je n'ai pas de matelas, je n'ai rien, même pas une bâche. Je n'avais jamais vécu dans de telles conditions auparavant. » Pascal est unijambiste. Il a été atteint d'un projectile alors qu'il essayait d'échapper à la violence des bandits armés dans sa zone : « Je suis obligé de souffrir, j'attends ma mort, car je ne vois personne pour m'aider, à part Jésus-Christ. »L'État haïtien semble totalement absent. Soinette Désir, ancienne secrétaire d'État à l'intégration des personnes handicapées, explique que « les camps où se trouvent les personnes à mobilité réduite n'étaient pas conçus pour cela, et ne sont pas accessibles aux personnes handicapées. La manière dont ces personnes évoluent dans ces camps est franchement inimaginable. » Garry Conille, de retour du Kenya et d'Arabie SaouditeDe retour de son voyage au Kenya et aux Émirats Arabes Unis, le Premier ministre haïtien Garry Conille s'est félicité de « la solidarité extraordinaire » du président Ruto – le Kenya doit envoyer 600 hommes en plus des 400 déjà en Haïti pour faire face aux gangs. William Ruto, a précisé le Premier ministre, s'est également engagé « à entamer des discussions avec ses pays amis et alliés afin de les encourager à prendre part à la Mission multinationale », rapporte Le National.Garry Conille est aussi revenu sur son étape aux Émirats Arabes Unis, expliquant avoir rencontré « un des plus grands fabricants d'armes et de munitions », et avoir vu « toute une série d'équipements qu'ils mettront à notre disposition. »« Fort de ces appuis », écrit Le Nouvelliste, Garry Conille s'est dit confiant dans la capacité de son gouvernement et du Conseil présidentiel de transition à surmonter la crise ». Tensions entre le gouvernement et le Conseil présidentiel de transition Mais les tensions sont bien réelles à la tête de l'État haïtien. « Il est de plus en plus évident que le pays n'a pas un exécutif à deux têtes, mais deux gouvernements en compétition », écrit Le Nouvelliste.La manifestation la plus évidente en est des appels du Conseil présidentiel à révoquer la ministre des Affaires étrangères Dominique Dupuy, qui n'est pourtant, selon Juno 7, « accusée de rien de concret ». Le Nouvelliste estime que Lesly Voltaire, président du Conseil présidentiel depuis début octobre, cherche en fait « à prendre sa revanche sur le gouvernement » après sa « mésaventure » le mois dernier en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York – il s'était vu refuser l'entrée à une rencontre entre Garry Conille et le président brésilien Lula. Le fait de viser expressément Dominique Dupuy serait lié, selon plusieurs sources de Juno 7 et du Nouvelliste, « à ses positions fermes sur la déportation massive des Haïtiens » par la République Dominicaine. En Colombie, des indigènes « autorités gouvernementales » sur leurs terres« Petro signe le décret que les indigènes attendaient depuis 33 ans : maintenant, ils ont autorité sur l'environnement », titre El Espectador, et ce à quelques jours du lancement de la COP16 sur la biodiversité à Cali. Le président Petro le voit comme le remboursement d'une dette historique aux peuples autochtones. « Parmi leurs nouvelles compétences », détaille El Pais, « la protection des écosystèmes, la formulation de règles pour la gestion et la conservation de leurs territoires, la planification des budgets, ou encore la prise de décisions sur l'utilisation des terres ». Certains organisations d'agriculteurs critiquent le fait que le décret ne définisse pas clairement les limites des terres indigènes, et craignent de possibles restrictions sur l'utilisation de ressources essentielles comme l'eau. Des « crimes contre l'humanité » au Venezuela selon l'ONU La mission de l'ONU a affirmé ce mardi (15 octobre 2024) qu'elle « voyait des motifs raisonnables pour penser que le gouvernement de Nicolas Maduro a commis des ‘crimes contre l'humanité' avant, pendant et après la présidentielle du 28 juillet », rapporte Efecto Cocuyo – présidentielle que le président Maduro comme l'opposition affirment avoir remporté. Sur des faits commis entre le 1er septembre 2023 et le 31 août 2024, « la mission internationale accuse les forces de sécurité et les groupes civils armés d'assassinats et de disparitions forcées », écrit El Periodiquito.Entre le 28 juillet - jour de l'élection - et le 30 juillet, le rapport dénombre au moins 25 morts, rapporte El Nacional,etparle aussi de détention massive d'au moins 150 enfants après les élections.Ce rapport est rejeté « énergiquement », écrit El Periodiquito, par la représentation vénézuélienne à l'ONU, qui le décrit comme « un pamphlet », « un roman », « un scénario fantaisiste ».C'est dans ces circonstances, rapporte Tal Cual, que la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado a envoyé mardi soir un message aux fonctionnaires du Ministère de la justice, leur demandant de ne pas obéir à des ordres qui violent la Constitution. La pauvreté augmente au CanadaAu Canada, environ deux millions de personnes sur 40 millions ont régulièrement besoin d'aide pour manger – des chiffres largement sous-estimés, selon l'ONG Banques alimentaires Canada, selon laquelle un habitant sur quatre est en fait victime de la faim ou d'insécurité alimentaire. Les lieux dans lesquels de la nourriture gratuite est distribuée se multiplient, y compris à Québec.La correspondante de RFI Pascale Guéricolas a pu constater que de plus en plus de salariés touchés par l'inflation et la hausse du prix des logements fréquentent, eux aussi, les lieux où sont distribués des paniers de nourriture gratuits. L'immense entrepôt de Moisson Québec, qui distribue des aliments à 130 organismes de la ville de Québec, témoigne de l'ampleur des besoins alimentaires : 80 000 personnes, installés dans cette région pourtant riche, dépendent en partie de cette nourriture gratuite contre 30 000 avant la pandémie Le journal de la PremièrePrévue ce mardi, puis reportée sine die par le président de la Collectivité Territoriale de la Martinique, la nouvelle « table ronde » sur la vie chère se tiendra finalement ce mercredi (16 octobre 2024) dans les locaux de la CTM !

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti dénonce une « stratégie d'épuration ethnique » en République dominicaine

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 9, 2024 29:59


« Les images sont terribles », écrit Le Nouvelliste : « des Haïtiens vivant en République dominicaine se font courser, arrêter, dépouiller et expulser. Sans aucun respect pour la dignité humaine et leurs droits élémentaires ». Après l'annonce de déportation de 10 000 migrants haïtiens par semaine par l'administration du président dominicain Luis Abinader, rappelle le quotidien, « les dirigeants dominicains passent de la parole aux actes et ont déporté déjà plus de deux mille Haïtiens toutes catégories confondues » pour la seule période du 1er au 6 octobre 2024. Le quotidien évoque les « rafles » de la Seconde Guerre mondiale. Devant l'OEA, l'Organisation des États Américains, Haïti a même parlé, rapporte Alter Presse, d'« épuration ethnique ».C'était ce mardi (8 octobre 2024), lors d'une réunion d'urgence sur le dossier. L'ambassadeur Gandy Thomas, le représentant permanent ad intérim d'Haïti auprès de l'OEA, a condamné les déportations en masses de migrants et migrantes. Mais il a aussi dit la volonté de Port-au-Prince de maintenir le dialogue. D'autant que, écrit Frantz Duval dans le Nouvelliste, les Dominicains disposent non seulement « de l'arme migratoire contre Haïti », mais aussi de l'arme commerciale, « en raison de l'incapacité de développer depuis des années des alternatives pour assurer nos approvisionnements ». « Quand on ajoute que les deux branches de l'exécutif ne s'entendent sur rien, on comprend aisément que le piège dominicain affaiblit chaque jour un peu plus Haïti », conclut Frantz Duval - qui s'interroge sur les origines de la crise, que selon lui « seules les autorités haïtiennes connaissent ».En attendant, Haïti s'organise pour accueillir les migrants. Le gouvernement met en place un Groupe de multisectoriel sur l'accueil et la prise en charge des migrants haïtiens, rapporte Gazette Haïti. De nombreux ministres ont participé ce mardi à la première rencontre. Une nouvelle séance est prévue vendredi (11 octobre 2024). Les Haïtiens aux États-UnisLe sort des Haïtiens installés aux États-Unis est aussi un sujet de préoccupation, depuis qu'ils font l'objet d'une campagne de haine lancée par Donald Trump et son colistier pour la présidentielle. Malgré les démentis sur ces fausses informations, le candidat républicain persiste, et multiplie les déclarations incendiaires sans se soucier des conséquences pour les intéressés.Les envoyés spéciaux de RFI Vincent Souriau et Julien Boileau ont rencontré Marjorie George Alvares, une restauratrice qui vit depuis six ans à Nashville (Tennessee). Elle explique ne pas avoir subi de racisme ou de discrimination depuis qu'elle est arrivée de Jacmel en 2018. Mais l'évocation de la campagne présidentielle la met en colère : « On est en train de nous humilier, on est en train de nous traiter de n'importe quoi ».  L'immigration aux États-Unis  Fanny Lauby est professeure associée en Science politique à l'Université d'État de Montclair, dans le New Jersey. Elle revient pour RFI sur ce thème de l'immigration mis au cœur de la campagne par Donald Trump.Elle explique qu'en décembre 2023, il y a eu un pic d'arrivées à la frontière sud, lié à la fin des restrictions dues au Covid. Mais depuis juin 2024, les arrivées sont en baisse, car le président Biden a mis en place de nouvelles restrictions.Fanny Lauby explique que les groupes qui arrivent aujourd'hui aux États-Unis viennent d'Amérique centrale, mais aussi d'Haïti, du Venezuela, de Colombie, d'Inde et de l'ancienne Union soviétique : « les arrivées que l'on avait jusqu'à il y a une quinzaine d'années, qui venaient principalement du Mexique, sont en baisse ».La professeure revient aussi sur les « propos extrêmement choquants » tenus par Donald Trump, pour déplorer qu'ils fassent « maintenant partie de la manière dont on parle de l'immigration aux États-Unis ». Elle prend pour exemple l'interview accordée lundi soir (7 octobre 2024) à CBS par Kamala Harris, et note que les questions posées à la candidate démocrate « parlaient de l'immigration en termes d'invasion, et d'une rivière qui ne s'arrêterait jamais : c'est vrai que les propos de Donald Trump vont au-delà de ça, mais cela fait partie maintenant de la manière dont on parle de l'immigration aux États-Unis ».Enfin, Fanny Lauby estime qu'« on voit depuis dix ans une hésitation de la part des démocrates à soutenir une réforme de l'immigration qui serait favorable aux immigrés en situation irrégulière aux États-Unis. Cela fait quinze ans qu'ils ignorent la question de l'immigration, et qu'ils durcissent la ligne quant aux entrées à la frontière sud, mais également en n'augmentant pas le nombre de personnes qui peuvent venir de manière légale chaque année ». Milton s'approcheLa Floride évacue en masse avant l'arrivée du méga ouragan Milton, qui doit toucher terre dans les prochaines heures : des centaines de milliers de personnes ont déserté la ville de Tampa et ses environs. La police circule à coups de mégaphone pour inciter les derniers récalcitrants à évacuer, raconte le correspondant de RFI en Floride David Thomson. Mais encore faut-il avoir les moyens de quitter sa maison, explique une mère de famille à bout de nerfs dans une vidéo postée sur les réseaux : « si je pouvais partir je le ferais, mais où est-ce que je peux aller avec six enfants, trois adultes et quatre chiens ? Dans un hôtel ? J'ai pas les moyens pour ça ». Sur la route, beaucoup de stations-service prises d'assaut sont à sec, et à la sortie de Tampa des embouteillages monstres se sont formés. Gustavo Petro dans la tourmenteCoup de tonnerre en Colombie : le Conseil national électoral ouvre une enquête sur un possible dépassement des comptes de campagne de Gustavo Petro, lors de la présidentielle de 2022. « Le leader de gauche aurait violé les plafonds électoraux pour un montant de plus de 5 millions 300 pesos » - l'équivalent de 250 mille euros, écrit Semana, qui parle d'un « véritable coup » pour le président colombien qui n'a pas du tout apprécié ces accusations, qu'il a formellement démenties, nous dit El Universal, mardi soir dans une allocution de huit minutes. Gustavo Petro a affirmé que la décision du CNE « mettait en danger l'institution qu'il représentait », que cette décision était illégale, et il a appelé à descendre dans les rues, rapporte El Espectador - tout en prévoyant d'en appeler aux tribunaux internationaux.Mais, selon les analystes politiques contactés par El Universal, « cette décision du CNE n'est pas un coup d'État », contrairement à ce que pense le président : « l'enquête porte sur les finances, ce qui signifie qu'elle ne pourra pas le faire tomber ». « Quel coup d'État ? », se demande d'ailleurs le quotidien dans son éditorial : « laisser l'organisation électorale faire son travail, et garantir qu'elle puisse le faire en toute autonomie, pour pouvoir ensuite présenter devant elle les recours légaux, c'est ce qui correspond à la tâche du chef de l'exécutif ». Le journal de La PremièreAprès la Martinique, la mobilisation « contre la vie chère » va sans doute s'étendre en Guadeloupe, mais d'une manière un peu différente.

Bourlinguez
Bourlinguez #118 - Aténéa x République dominicaine

Bourlinguez

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 27:18


Journal d'Haïti et des Amériques
Le «Labour Day», dernière ligne droite de la campagne pour la présidence américaine

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 3, 2024 30:00


La fête du travail américaine marque traditionnellement le début des choses sérieuses pour les candidats à la Maison Blanche. Le Journal d'Haïti et des Amériques vous fixe un nouveau rendez-vous chaque semaine jusqu'à la présidentielle du 5 novembre aux États-Unis : tous les mardis, l'un de nos correspondants sur le sol américain revient sur l'actualité de la campagne.Guillaume Naudin ouvre le bal aujourd'hui avec le compte-rendu de deux déplacements importants côté démocrate : le premier à Detroit, dans le Michigan, la capitale de l'industrie automobile. Ces États-là, où le vote ouvrier compte, il faut que Kamala Harris les gagne si elle veut être élue. Et pour cela, elle doit s'adresser à un public qui n'est pas automatiquement convaincu par son profil de juriste californienne. Kamala Harris, en ce jour de fête du travail, s'est donc adressée à des syndicalistes, pour leur dire qu'elle partage leurs valeurs depuis toujours : « Beaucoup d'entre vous savent que mes parents se sont rencontrés pendant qu'ils militaient dans le mouvement pour les droits civiques. Quand j'étais petite, ma mère m'emmenait dans des réunions et dans des manifestations dans ma poussette. Très jeune, j'ai appris que, quand les gens sont ensemble, quand nous parlons ensemble, sachant que la grande majorité d'entre nous avons tellement plus qui nous réunit que ce qui nous sépare, quand nous parlons ensemble, nous pouvons faire des changements extraordinaires. »Deuxième étape : la Pennsylvanie, à Pittsburgh, région très industrielle là aussi où elle a tenu sensiblement le même discours, sauf qu'elle n'était pas seule : Joe Biden a mis fin à ses vacances pour lui apporter son soutien, comme il l'avait promis lors de la Convention démocrate. Un Joe Biden qui a envie d'en découdre et qui, malgré les doutes sur ses capacités physiques et cognitives, va mettre ce qui lui reste d'énergie au service de Kamala Harris.Quant à Donald Trump, il s'est fait discret, pas de déplacement hier. La controverse autour de son déplacement de campagne au cimetière national d'Arlington continue de le poursuivre, et pour éteindre l'incendie, la campagne Trump a donné la parole aux familles qui avaient convié l'ancien président républicain sur ce terrain sensible. Comme Mark Schmitz, père d'un des soldats tués en Afghanistan, qui s'adresse directement à la vice-présidente, sans concession : « Pourquoi nous voulions que Trump soit là ? Ce n'était pas pour l'aider dans sa campagne politique. Nous voulions un dirigeant. Cela explique pourquoi vous et Joe n'avez pas reçu d'appel. Imaginez une seconde que votre enfant soit tué. Et il y a un président des États-Unis qui veut vous prendre sous son aile et vous écouter. C'est ce que nous avons trouvé avec le président Trump. Certainement pas avec vous et certainement pas avec Joe Biden. »Le Falcon de Maduro sous la coupe de WashingtonLes États-Unis ont mis la main sur un avion considéré comme la monture de Nicolas Maduro, un Falcon 900EX, un appareil de chez Dassault, de fabrication française, capable d'accueillir entre 10 et 15 passagers.Qui dit aviation dit maintenance, et lorsqu'il a fallu bricoler ce Falcon, les autorités vénézuéliennes l'ont envoyé en Républicaine Dominicaine. Mauvaise idée : le ministère américain de la Justice a demandé sa saisie, Saint-Domingue a coopéré, et le coucou dort désormais en Floride, loin de Caracas.Le fondement juridique de tout ça ? Washington a découvert que ce Falcon avait été acheté aux États-Unis, pour 13 millions de dollars, par une société-écran basée aux Caraïbes. Puis, d'après le procureur général, sorti de manière clandestine jusqu'au Venezuela, pour servir de véhicule à Maduro et à son entourage. L'administration Biden y voit une violation du décret pris par Donald Trump en 2019 qui a radicalement restreint le commerce entre le Venezuela et des entités américaines.Coup de pression électoralNicolas Maduro n'ayant toujours pas produit les preuves de sa victoire à la présidentielle, le New York Times y voit un geste de mauvaise humeur de la Maison Blanche, et le mandat d'arrêt émis contre Edmundo González Urrutia par la justice vénézuélienne ne va rien arranger. Le candidat de l'opposition, qui affirme lui aussi avoir gagné le scrutin, est désormais recherché sur ordre d'un tribunal anti-terroriste pour usurpation de fonction, contrefaçon de documents publics, conspiration, sabotage de données électroniques et association de malfaiteurs. Huit pays de la région, souligne Tal Cual, ont déjà condamné ce mandat d'arrêt, qu'ils assimilent à une mesure de persécution politique.Le dossier d'Achim Lippold, consacré à l'explosion du trafic de cocaïne entre le Brésil et l'AfriqueAvec le sociologue Gabriel Feltran, professeur à Sciences Po Paris et directeur de recherche au CNRS, plongée dans les griffes de la Primeiro Comando da Capital (PCC), la plus grande organisation criminelle brésilienne. Coordinateur du rapport de l'ONG Global Initiative, le professeur Feltran décrit les mécanismes de la chaîne d'approvisionnement d'un réseau devenu multinational, présent et influent sur les cinq continents grâce à ses alliances avec d'autres acteurs majeurs de la criminalité internationale, notamment la 'Ndrangheta (mafia calabraise) et les réseaux criminels mexicains, colombiens, russes et africains. « Le Brésil, note le rapport, joue désormais un rôle prépondérant et croissant dans la logistique du trafic de cocaïne latino-américain via l'Afrique de l'Ouest, le PCC jouant un rôle central de coordinateur (à l'instar du Mexique qui contrôle l'entrée de la cocaïne aux États-Unis). »Le satisfecit de la police dans la capitale haïtienneLa Police nationale haïtienne (PNH) se félicite des opérations menées par les forces de l'ordre dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince depuis la semaine dernière, à Bel-Air, Solino ou Fort-National. Les policiers affirment avoir repris du terrain, sans bilan précis, mais relatent que plusieurs bandits ont été tués, des armes à feu saisies et plusieurs interpellations réalisées, selon le porte-parole de la PNH hier en conférence de presse. Opération d'envergure menée depuis une semaine, grâce à la coopération entre trois entités : la PNH, l'armée et la MMAS, la Mission multinationale d'appui à la sécurité.À noter et à lire dans Le Nouvelliste : l'extension de l'état d'urgence sécuritaire à l'ensemble du territoire haïtien. Il était cantonné jusqu'ici aux départements de l'Ouest et de l'Artibonite, mais cela permettra à l'avenir, selon les sources du Nouvelliste, « de prendre des décisions qui concernent tout le pays au lieu de ces deux départements ».L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreCoupures intempestives, mauvaise qualité au robinet : en Guadeloupe, les problèmes d'eau encore et toujours d'actualité.

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Chili, des pluies «miraculeuses» alimentent les lagunes asséchées

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 15, 2024 30:00


Après une longue période de sécheresse et très peu de précipitations ces dernières années, la pluie s'est remise à tomber depuis le début de l'hiver sur le centre du pays. Cela faisait 22 ans qu'il n'avait pas autant plu en juin sur Santiago et sa région. À 70 kilomètres au sud de la capitale, l'exemple de la lagune d'Aculeo est frappant. Déclarée complètement sèche en 2018, la lagune d'Aculeo est aujourd'hui presque remplie. La faune et la flore rejaillissent et les riverains retrouvent des paysages verdoyants. Alors pour préserver cette nature fraîchement retrouvée, certains défendent un projet de conservation de la lagune. « C'est un paysage que nous avions perdu », se souvient Ximena Romero, coordinatrice d'éducation dans la Réserve naturelle Altos de Cantillana, qui borde la lagune. « C'était complètement désertique ici. Il y avait des animaux morts et abandonnés dans la lagune. Les oiseaux n'étaient que des rapaces, ces carnivores qui mangent les carcasses d'animaux morts ». Mais grâce aux pluies de ces derniers mois, la lagune, qui s'étend sur environ 12 kilomètres carrés, a récupéré près de 70% de son eau. « Du jour au lendemain, on se réveille et on voit que le miroir d'eau de la lagune est revenu, c'était comme dans un rêve, presque irréel. Personne n'imaginait que la lagune se régénérait. Ça a été très émouvant », se réjouit-elle. Une partie des habitants du village qui dépend de la lagune souhaitent déclarer l'endroit comme « zone humide urbaine ». Ce statut donnerait plus de pouvoir à la mairie pour contrôler et protéger le territoire, ainsi qu'aux habitants pour prendre des décisions collégialement. Un reportage de notre correspondante sur place Naïla Derroisné.Aucun dirigeant d'Haïti à l'investiture de Luis AbinaderPour la cérémonie d'investiture du nouveau président de République Dominicaine, Luis Abinader, Haïti ne sera représentée que par la chargée d'affaire en poste dans le pays voisin. « Ni le Premier ministre Gary Conille, ni son ministre des Affaires étrangères, ni le président du conseil présidentiel de transition n'ont prévu de faire le déplacement »,assure Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, en ligne depuis Port-au-Prince. En cause, la suspension du trafic aérien entre les deux pays depuis plus d'un an. Si les autorités dominicaines ont proposé aux dirigeants haïtiens de leur ouvrir un passage spécialement pour l'occasion, « ces derniers ont décliné l'invitation, sommant la République Dominicaine de rouvrir les voies aériennes à tout le pays », raconte Frantz Duval.Le Nouvelliste co-organise comme tous les ans le festival littéraire « Livres en folie ». Il s'agit de la 30è édition. Dans son éditorial, Frantz Duval revient sur l'un des livres présentés : La tragédie des biens communs en Haïti. « C'est tout ce qu'il y a pour tout le monde, explique le rédacteur en chef. C'est la sécurité, c'est l'eau, mais aussi l'éducation, la santé… Tout ce qui est bien public en Haïti, qui aurait dû être partagé. Mais la tragédie, c'est que c'est très mal partagé, et surtout, très mal constitué. Il y a une petite minorité qui en capte beaucoup, et la grande majorité des Haïtiens n'arrivent pas à jouir de ce qui est censé être des biens publics, et que tout le monde devrait donc avoir ». Le programme du festival est disponible sur le site web du Nouvelliste.Aux États-Unis, la présidente de l'Université Columbia démissionneNemat Shafik devient la troisième présidente d'université de l'Ivy League, ces huit grands campus du Nord-Est des États-Unis, à démissionner après Elizabeth Magill du campus de Pennsylvanie et Claudine Gay de Harvard. Dans sa lettre d'adieu aux étudiants et employés, l'universitaire évoque la trop grande pression qu'elle a eue à subir ces derniers mois. Cette décision était « inattendue », assure le New-York Times. Elle intervient à peine trois semaines avant la reprise des cours. Son mandat a aussi été très bref, souligne le quotidien. Il a duré à peine un an, ce qui en fait l'un des plus courts de l'histoire de Columbia. « Cela rappelle à quel point les manifestations pro-palestiniennes ont profondément secoué l'université, analyse le New-York Times, et la difficulté de diriger des campus bouleversés tout en équilibrant la sécurité des étudiants, la liberté d'expression et la liberté académique. »L'actrice américaine Gena Rowlands est morte à l'âge de 94 ansC'était une figure du cinéma américain indépendant. Gena Rowlands s'était imposée dans une soixantaine de rôles éclectiques, sous la direction de Woody Allen, de Jim Jarmusch, mais surtout de son mari John Cassavetes. Elle disait d'ailleurs de ce dernier, qu'il lui avait écrit les plus beaux rôles dont une actrice puisse rêver. Beauté blonde et voix de fumeuse, Gena Rowlands incarnait des femmes fortes, volontaires et décalées. Un portrait d'Elisabeth Lequeret, du service culture du RFI.Une affaire de féminicide en Une de la presse mexicaineEn 2019, « Maria Elena Rios avait 26 ans, se souvient El Pais, quand un inconnu est entré chez elle et lui a jeté de l'acide sur le visage et la moitié du corps ». La jeune femme a survécu, mais elle est restée cinq mois à l'hôpital. Finalement, « deux hommes ont été arrêtés », rappelle El Sol de Mexico. Juan Antonio Vera Carrizal, ex-député et ancien compagnon de la victime a été désigné comme étant le cerveau de l'attentat. Mais un juge local a décidé de l'acquitter et de lui rendre sa liberté, « au motif que le ministère public n'avait pas fourni de preuves contre lui », détaille El Sol de Mexico. La victime Maria Elena Rios a considéré la décision comme un « triomphe de la corruption ». Mais elle a aussitôt été annulée par une juge d'une instance supérieure, qui a également suspendu le magistrat local. « Il fait désormais l'objet d'une enquête pour corruption présumée », écrit La Razon. Au Mexique, dix féminicides sont commis chaque jour, et ils restent impunis dans 95% des cas.Journal de la 1èreAprès plus d'un mois d'arrêt, les navettes maritimes sont de retour entre le nord et le sud de l'immense baie de Fort-de-France.

Journal d'Haïti et des Amériques
États-Unis : Steve Bannon devra commencer à purger sa peine d'ici juillet

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Play Episode Listen Later Jun 7, 2024 30:00


Coup dur pour le camp Trump aux États-Unis : l'idéologue star de la droite populiste, Steve Bannon, est sommé d'effectuer sa peine de prison de quatre mois imposée par la justice en octobre 2022. Il s'était rendu coupable d'entrave au travail d'enquête du Congrès dans l'affaire de l'attaque contre le Capitole. Un juge fédéral de Washington a fixé un ultimatum à Steve Bannon. L'ex-conseiller de Donald Trump a jusqu'au 1er juillet 2024 au plus tard pour se présenter en prison.Dès sa sortie du tribunal, Steve Bannon a affiché un sourire de défiance et s'est posé en futur prisonnier politique de ce qu'il appelle le « régime Biden ». Après sa condamnation à 4 mois de prison ferme en 2022 pour avoir refusé de répondre à sa convocation devant la commission d'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole le 6 janvier, Steve Bannon a épuisé tous ses recours. À 70 ans, il reste l'idéologue le plus influent de la droite pro-Trump. Le stratège de la droite américaine devrait sortir de prison à quelques jours de la présidentielle mais n'en aura pas fini avec la justice pour autant. Steve Bannon doit encore être jugé dans le même tribunal que celui qui vient de condamner Donald Trump à Manhattan, dans une autre affaire de corruption cette fois. Il est accusé par le procureur de New York d'avoir détourné des fonds collectés auprès de partisans de Trump pour finir le mur à la frontière mexicaine.Donald Trump a quant à lui réagi sur son réseau social, déplorant une « totale tragédie américaine ». Il a accusé, une fois de plus, l'administration Biden d'instrumentaliser la justice contre ses opposants.Lors de son interview à la télévision américaine, l'ex-président a également été interrogé sur celui ou celle qui serait son vice-président. Donald Trump a assuré qu'il dévoilera son choix lors de la convention du Parti républicain, c'est-à-dire le mois prochain. Pourtant, la presse se fait déjà l'écho des noms qui circulent avec un flou persistant sur cette question, y compris sur la date. Le Washington Post rappelle ainsi que « Donald Trump est connu pour changer d'avis et prendre des décisions qui ont parfois surpris même ses propres conseillers ».La presse de gauche, elle, s'inquiète des critères pour le moins surprenants du candidat à la Maison Blanche. Le mensuel The New Republic avance sur son site que « la beauté de l'épouse » du potentiel vice-précident retenu, « est un facteur important » pour l'ancien président. D'autre part, même les favoris parmi les favoris pourraient se voir écartés selon d'autres critères, plus légaux ceux-ci. Le magazine Forbes rappelle par exemple que le sénateur Marco Rubio, dont le nom circule régulièrement, pourrait se heurter à la Constitution américaine. Car il est « interdit aux grands électeurs de voter pour un candidat à la présidence et un candidat à la vice-présidence tous deux originaires du même État ». Or, Marco Rubio vient de Floride. Et « Trump a changé sa résidence officielle de New York à la Floride », note Forbes. Le suspense quant au potentiel futur vice-président reste donc total.En Haïti, les conséquences de l'insécurité sur les lieux de culteLe journal haïtien Le Nouvelliste évoque une conséquence rarement abordée de l'insécurité et de la violence des gangs avec un titre à la Une : « L'insécurité persécute la foi ». Le quotidien fait étatde « temples abandonnés, pillés ou vandalisés », pour la plupart situés à Port-au-Prince.  « Malgré un semblant de calme observé dans plusieurs quartiers », admet le quotidien, « certains lieux de culte restent fermés ». Et Le Nouvelliste y voit « une violation de la liberté d'association et de réunion ». En effet, pour les fidèles, cela signifie que des rassemblements sont annulés. Le Nouvelliste raconte ainsi que « durant le week-end pascal, aucune paroisse de la région métropolitaine de Port-au-Prince n'a pu célébrer la traditionnelle messe de minuit ».« Des denrées produites en Haïti écoulées à perte »Pierre Michel Jean, notre confrère du site d'information haïtien d'enquête et de reportages Ayibopost, est l'auteur d'un reportage à la frontière de la République Dominicaine. Il y a rencontré des agriculteurs de Fond Jeannette, de Bonite ou de Tête froide, contraints de vendre à perte. « Ils produisent du café, de la banane plantain ou encore des haricots », détaille Pierre Michel Jean. « Les camions arrivent parfois jusqu'à Fond Jeannette. Mais quand les charges sont importantes, on doit insister davantage auprès du chauffeur », raconte un producteur. « Comme la route n'est pas très praticable, nous payons souvent le prix fort. » Si la situation est si compliquée, selon la coordinatrice de l'association des marchandes d'Anse-à-Pitres, c'est parce qu'il y a un vrai manque de volonté politique pour réparer les routes. Mais Pierre Michel Jean pointe également « l'insécurité lorsqu'il faut se rendre à Port-au-Prince ». Résultat : les producteurs et agriculteurs de la région ne peuvent tout simplement pas vendre en Haïti.Au Canada, des restrictions d'eau extrêmes à CalgaryPlus d'un million d'habitants de l'Ouest canadien subissent les conséquences d'une rupture de canalisation à Calgary. Plus de douche, de lessive, ni de vaisselle. Le Calgary Herald s'inquiète des conséquences pour les « personnes les plus vulnérables » :  « les personnes âgées ou à mobilité réduite qui ne peuvent pas se déplacer pour aller chercher de l'eau. » Le directeur des services de l'eau a déclaré à la presse que « la ville connaissait environ 170 ruptures de conduites d'eau » chaque année. « Mais que l'ampleur de celle-ci était sans précédent. Le Globe and Mail indique « qu'il faudra peut-être des jours avant que le service ne soit entièrement rétabli ».Le journal de la 1èreEn Guadeloupe, l'élection par le Conseil municipal de la nouvelle maire du Gosier a été annulée par le Tribunal administratif.La chronique musiqueLauric Henneton sur son livre Rock'n'road trip.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: l'arrivée des troupes va «redonner confiance à la population»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 20, 2024 30:00


Achim Lippold a joint Leslie Voltaire, un des neuf membres du nouveau Conseil présidentiel de transition en Haïti. L'arrivée des premiers policiers kenyans se rapproche - Nairobi parle d'un premier contingent déployé dans les prochains jours. Et la capitale haïtienne se prépare pour les accueillir, notamment sur le plan logistique, avec l'aide des États-Unis. Beaucoup d'Haïtiens reprochent au Conseil présidentiel de transition d'être plus occupé par des luttes internes que par l'intérêt du pays. Leslie Voltaire estime qu'il n'y a pas vraiment de luttes internes au CPT, mais « dans les secteurs qui ont envoyé leurs représentants ». « Dès qu'on aura un Premier ministre, on va établir un Conseil national de la sécurité », promet-il, « parce qu'on a une feuille de route qui comprend la sécurité, et à la fin les élections ».Pour ce qui est des préparatifs pour accueillir la force multinationale, « il y a un séminaire qui se fait à Washington avec la police haïtienne et les représentants des Kényans ». « Et aussi les Américains », souligne Leslie Voltaire, « parce qu'ils « ont promis de soutenir la logistique et le financement de cette force » : ils ont déjà apporté en Haïti des équipements létaux et non létaux, et sont en train de construire des logements préfabriqués dans la zone de l'aéroport pour accueillir 200 troupes kényanes, qui vont commencer à travailler avec la police haïtienne pour l'entraîner. Elles doivent aussi reconnaître le terrain pour accueillir les autres troupes – 1 000 policiers et soldats kényans ont été promis. Le Bénin, le Bangladesh, l'Argentine ont aussi promis des hommes, « et dans les Caraïbes, on peut avoir des troupes des Bahamas, de la Jamaïque et de la Barbade ».Pour Leslie Voltaire, « ce ne sera pas suffisant » pour ramener l'ordre dans le pays « mais cela va redonner confiance à la population », et « on espère que d'autres pays viendront ». C'est une intervention pour appuyer la police, souligne-t-il, « et on espère qu'après ces vingt mois, on aura une police spécialisée qui pourra s'atteler aux tâches de démantèlement de gangs ».À lire aussiKenya: première visite d'État du président Ruto aux États-Unis sur fond de crise en HaïtiFête du drapeauCe dimanche, c'était la 221ème édition de la Fête du drapeau en Haïti – une célébration du drapeau haïtien. Lors de la cérémonie, écrit Alter Presse, le Conseil présidentiel de transition a appelé à un « grand ralliement » pour la reprise de toutes les activités sur le territoire national et un retour à la vie normale. « La fête du drapeau doit nous rappeler aussi qu'il n'y a pas de territoire perdu », a insisté un des conseillers. Mais, souligne Le Nouvelliste, la mairesse de Tabarre, Nice Simon, qui a elle aussi pris la parole, « croit au contraire que l'État ne contrôle plus l'intégralité du territoire ». Elle a souligné que « les mairies sont prêtes à aider à recoudre les morceaux du tissu du drapeau national en s'engageant aux côtés du gouvernement central ».Luis Abinader rééluEn République Dominicaine, réélection ce dimanche dès le premier tour du président Luis Abinader.El Dia note que le président promet déjà de ne pas se représenter, et annonce comme il l'a promis une réforme constitutionnelle « pour éviter que la continuité du pouvoir ne dépende des caprices personnels du président en exercice ». Il ne parlait pas de lui, mais El Caribe note que Luis Abinader est aujourd'hui le président qui rassemble, depuis trente ans, le plus de pouvoirs, si l'on en croit les résultats de ce dimanche (19 mai 2024), entre la présidentielle et l'élection des députés.Pour ce qui est des réactions venant du voisin haïtien, pas encore d'articles dans la presse haïtienne ce lundi 20 mai au matin, mais dimanche, alors que les votes étaient en cours, Le Nouvelliste rappelait qu'Haïti était un des principaux sujets de la présidentielle dominicaine - avec des candidats qui avaient intensifié leur discours anti-migratoire, et plus de 250 000 Haïtiens qui ont fait face à la déportation forcée en 2023. Car, écrit le quotidien, « les Dominicains craignent une contagion des problèmes haïtiens, tels que l'insécurité et la migration massive ». Un sondage indique que « 65% des électeurs ont pensé à la situation en Haïti au moment de décider de leur vote », sachant que le président Abinader a adopté lors de son premier mandat « une position ferme sur le contrôle des frontières et la migration ».À lire aussiHaïti et la présidentielle en République DominicaineCrise diplomatique entre l'Argentine et l'EspagneDe voyage en Espagne ce week-end, le président argentin Javier Milei a traité - sans la nommer explicitement - l'épouse du Premier ministre espagnol Javier Sanchez de « corrompue ». Ce qui a provoqué une crise diplomatique entre les deux pays…Pagina 12 publie en Une un photomontage de Javier Milei, l'affublant d'une gigantesque langue – sous-entendant qu'il parle trop. De fait, « il est inacceptable qu'un président en exercice et en visite en Espagne insulte l'Espagne et le président du gouvernement de l'Espagne », insiste le ministre des Affaires étrangères espagnol repris par Rio Negro. El Dia précise qu'après les propos du président argentin, l'Espagne rappelle pour consultation son ambassadeur à Buenos Aires. Et exige des excuses, mais selon le porte-parole du président cité par Clarin : « vous pouvez être sûr qu'il n'y aura pas d'excuses ». Le ministre de l'Intérieur argentin affirme de son côté que « les agressions viennent du gouvernement de Pedro Sanchez ».La presse argentine se désole de ce nouveau conflit diplomatique : « Milei a déployé une politique étrangère basée exclusivement sur son idéologie, ses préférences personnelles et ses pulsions passionnelles incontrôlables. Il s'agit également d'une vision biaisée et négationniste de la réalité mondiale actuelle », assène Clarin. « Antidiplomatie », titre Pagina 12, qui rappelle que le conflit diplomatique avec l'Espagne s'inscrit dans une « saga plus large » : la Colombie a elle aussi rappelé son ambassadeur à Buenos Aires, Javier Milei avait traité son président de « communiste assassin ». Clarin insiste sur le « coût de ses fautes », coût économique important pour un petit pays comme l'Argentine très dépendant du reste du monde. Avec entre autres des relations tendues avec ses deux premiers partenaires économiques, le Brésil et la Chine.À lire aussiL'Espagne rappelle son ambassadrice en Argentine après des propos polémiques du président MileiViolences au MexiqueDernière ligne droite électorale au Mexique. Le 2 juin 2024, environ cent millions de Mexicains seront appelés aux urnes pour des élections générales. Ce dimanche, c'était le dernier débat entre les trois candidats à la présidentielle, un des principaux thèmes abordés : la sécurité. Le pays souffre d'un taux de criminalité important, ce sera un défi pour la prochaine cheffe de l'État mexicain – sachant que le gouvernement actuel mené par Andrés Manuel Lopez Obrador mise sur la militarisation. Les effectifs policiers ne cessent de diminuer, et la garde nationale, institution civile, sorte de police fédérale est passée sous contrôle militaire, au moins jusqu'en 2028, explique Gwendolina Duval, la correspondante de RFI. Plusieurs organisations citoyennes alertent sur les dangers d'affaiblir ainsi les organes civils du pays. Mais la grande favorite Claudia Sheinbaum, se positionne en faveur de l'actuelle stratégie et promet de continuer le même mouvement. « Ça nous met nous, les citoyens, dans une position de citoyen de seconde zone face à tous ces privilèges qu'obtiennent les militaires », souligne Jonathan Vicente, directeur de programme pour l'ONG Mexico contre la délinquance. Il pointe du doigt l'échec de cette stratégie de réduction de la violence : les crimes sont plus nombreux, comme la consommation de drogue et l'emprise des groupes criminels sur le territoire mexicain. « C'est un thème qui dérange les candidats car en réalité », estime Jonathan Vicente, « ils n'ont pas une idée claire sur ce qu'il faut faire face à ce phénomène de violence et d'insécurité ».À lire aussiPrésidentielle au Mexique: dernier débat télévisé et rassemblement de l'opposition sur le ZocaloLe journal de la 1èreActivité « au ralenti » en ce début de semaine en Martinique. Et pas seulement en raison du lundi de Pentecôte…À lire aussiFrance: la Martinique placée en «crise sécheresse» pour la première fois de son histoire

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti et la présidentielle en République Dominicaine

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Play Episode Listen Later May 17, 2024 30:00


Haïti a toujours eu des relations compliquées avec la République dominicaine. Les tensions avec Haïti ont tendance à ressurgir ou à être exacerbées en période électorale en République dominicaine, et c'était le cas ces derniers mois. Ce dimanche 19 mai 2024, les Dominicains sont appelés aux urnes pour choisir un nouveau président. Sauf surprise, ce sera celui qui dirige déjà le pays, à savoir Luis Abinader qui tentera d'être réélu dès le 1er tour. Les défis pour le président Abinader, favori du scrutinSelon le géographe Christian Girault, directeur de recherche au CNRS, le président dominicain peut s'appuyer sur un bon bilan. Il a bien géré la pandémie du Covid et l'économie fonctionne assez bien. « Il y a une croissance de l'ordre de 4 à 5% pratiquement tous les ans, depuis une vingtaine d'années », précise le chercheur. « Luis Abinader est l'un des hommes les plus riches de la République dominicaine, il dirige le pays un peu comme une entreprise ». Le défi pour un second mandat, ce serade maintenir la stabilité économique, la stabilité financière et de réduire la pauvreté.Quelle relation avec le nouveau gouvernement haïtien ?Pour Christian Girault, le fait qu'il peut y avoir bientôt un nouveau gouvernement haïtien est une bonne nouvelle. « On peut espérer qu'il sera alors en mesure de discuter avec la République dominicaine pour apaiser les tensions ». Le géographe rappelle que si le gouvernement dominicain critique l'immigration haïtienne, expulse et refoule les Haïtiens à la frontière, il en profite aussi largement sur un plan économique.Sur les routes des États-UnisSuite du road trip musical avec l'historien Lauric Henneton qui nous emmène aujourd'hui dans l'Ohio, à découverte, entre autres, des « protest songs », des chansons contestataires.Le journal de la 1èreLes 30 migrants haïtiens interceptés mardi dernier (14 mai 2024) au large de la Guadeloupe ont été autorisés par le tribunal administratif à rester sur le territoire français et à faire valoir leur droit d'asile.

Journal d'Haïti et des Amériques
Le programme alimentaire mondial au secours des agriculteurs haïtiens

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 19, 2024 30:00


En Haïti, la crise sécuritaire continue de sévir. À Carrefour, au sud-ouest de la capitale Port-au-Prince, les gangs ont ouvert le feu hier, (18 avril 2024) tuant sept personnes. Dans ce tourbillon de violences, il est de plus en plus dur pour les Haïtiens de se nourrir. Depuis plusieurs jours, « les groupes armés tentent d'occuper des quartiers non encore sous leur contrôle dans cette commune », précise le Nouvelliste. Les gangs se sont aussi attaqués au commissariat le plus important de la zone. Ils ont envahi le bâtiment et libéré les prisonniers, apprend-on dans le journal, les policiers n'ont pas eu d'autre choix que prendre la fuite, et certains ont même été kidnappés par les gangs, selon Gazette Haïti.Dans ce contexte, cinq millions de personnes, soit la moitié de la population, a aujourd'hui des difficultés à se nourrir. Une situation qui s'est aggravée avec la fermeture de la frontière avec la République Dominicaine depuis plusieurs mois, mais aussi de l'aéroport et du port de la capitale il y a plus d'un mois. Les produits alimentaires sont rares et chers, alors le programme alimentaire mondial (PAM) a lancé une initiative dans la région du Cap-Haïtien, dans le nord, pour soutenir les agriculteurs. Reportage de nos envoyés spéciaux Vincent Souriau et Boris Vichith. J-2 avant le référendum sur la sécurité en ÉquateurLe jeune président Daniel Noboa, élu l'an dernier (2023) sur la promesse de restaurer l'ordre, y joue une partie de son avenir politique. C'est dans un contexte difficile que ce référendum se tiendra : violence des cartels, polarisation politique, et désormais crise énergétique avec des coupures d'eau annoncées cette semaine pour cause de sécheresse. Ce dimanche 21 avril 2024, les citoyens équatoriens auront sur leur bulletin de vote onze questions. L'une d'elles implique de modifier la Constitution pour permettre à l'armée d'appuyer la police dans la guerre contre les gangs. Une autre ouvrirait la voie à l'extradition d'Équatoriens liés au crime organisé. Pour Pamela Torres, doctorante à l'Institut des Hautes Études d'Amérique latine, « malgré ses faiblesses, le président Noboa jouit d'une certaine popularité. Il est au pouvoir pour un mandat d'un an et demi et en 2025, il compte se présenter à nouveau », rappelle la chercheuse équatorienne. Le président espère donc se renforcer avec l'issue de ce référendum. Mais même si le oui l'emportait, cela ne résoudrait pas les problèmes structurels du pays, comme par exemple, l'impunité très élevée qui trouve sa source dans les dysfonctionnements du système judiciaire. Les douze jurés du procès de Donald Trump ont été désignésIls décideront de son sort dans l'affaire de paiements dissimulés à l'actrice porno Stormy Daniels. Ce premier procès au pénal visant un ancien président est largement médiatisé. Le juge en charge de l'affaire a d'ailleurs demandé aux médias de ne pas diffuser d'informations sur ces jurés, de simples civils. Une requête qui a poussé le Washington Post à se poser la question : « Certains journalistes pourraient-ils mettre en danger les jurés ? ». Le juge en charge de l'affaire craint que la couverture médiatique intense du procès ne les expose au harcèlement. Plusieurs médias, dont le Washington Post, avaient publié des détails sur la profession de certains jurés, mais le journal a depuis décidé de retirer ces informations. Ce qui n'est pas le cas de tous. Sur la chaîne de télé Fox News, un animateur a ciblé une jurée, la qualifiant de « problème » pour Donald Trump, il a révélé son métier et les médias qu'elle consomme. Elle s'est depuis retirée du procès. La fameuse cinquième chanson de Taylor SwiftLa chanteuse américaine sort aujourd'hui son 11è opus : The Tortured Poets Department, pour le plus grand bonheur des Swifties, sa communauté de fans. Mais l'une des chansons de l'album était plus attendue que les autres, pointe le Washington Post. Il s'agit de la cinquième piste, et son rang est important. Le journal américain rapporte une théorie des fans, selon laquelle dans tous les albums de Taylor Swift, la piste n° 5 serait « sa chanson la plus personnelle et la plus lourde de sens ».La chanteuse elle-même a fini par adhérer à la théorie. Le Washington Post relaie une déclaration qu'a faite Taylor Swift sur le réseau social Instagram. « La cinquième chanson est une tradition qui a commencé avec vous, déclare-t-elle à ses fans, je n'avais pas réalisé que je faisais ça. Mais parce que vous l'avez remarqué, j'ai commencé à mettre des chansons plus émotionnelles en n° 5. » Le média a même intégré à son article une playlist qui regroupe toutes les cinquièmes chansons de Taylor Swift, si vous ne les avez pas encore écoutées.

Journal d'Haïti et des Amériques
Gangs en Haïti : des sanctions sans conséquences

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 5, 2024 30:00


Les sanctions de l'Onu contre les chefs de gangs en Haïti n'ont quasiment aucune conséquence, indiquent des experts des Nations unies. En octobre 2022, le Conseil de sécurité de l'ONU avait décidé d'appliquer des sanctions contre le chef de gang Jimmy Chérizier, alias Barbecue, ensuite étendues à quatre autre chefs de bandes. Pourtant, selon un rapport d'experts de l'ONU, ceux-ci continuent d'étendre leur contrôle sur le territoire haïtien, de recruter des nouveaux membres, de se procurer des armes. L'embargo général sur les armes n'a d'ailleurs pas produit d'effets - des armes, de plus en plus sophistiquées, en provenances des États-Unis et de la République Dominicaine. Dépenses de l'État haïtien pendant le Covid : six institutions publiques mises en causeComme chaque premier vendredi du mois, notre partenaire Ayibopost, média de référence en Haïti, nous présente une de ses enquêtes. Fenel Pélissier revient sur son article, très documenté, sur les dépenses de l'Etat pendant la pandémie de Covid. Un audit avait été mené, il y a deux ans, par la Cour supérieure des Comptes et du contentieux administratif : le rapport mettait en cause une demi-douzaine d'institutions publiques. Mais depuis, rien n'a bougé.Pourtant, d'importantes sommes d'argent ont été détournées ou, en tous cas, dépensées sans justifications. La Cour a pointé du doigt le ministère de la Santé et le Fond d'assistance économique et sociale, qui ont dépensé de grosses sommes. Et l'institution, écrit le journal, a failli notamment dans la distribution de kits alimentaires. Washington D.C. en musiqueTous les vendredi, les auteurs du livre-encyclopédie Rock n' road trip nous plongent en musique dans la campagne électorale aux États-Unis et le quotidien des Américains. Pour cette première édition, Lauric Henneton nous parle de la capitale. On apprend que Washington DC n'est pas une ville gigantesque - 700 000 habitants, mais qu'on y trouve la Maison Blanche, la Cour suprême, le Congrès et des sièges d'institutions internationales comme le FMI ; également de nombreux musées et de monuments historiques qui attirent des millions de touristes chaque année.Lauric Henneton revient sur les rapports des deux derniers présidents avec la capitale. Joe Biden y a passé cinquante ans comme sénateurs, vice-président, président - tout en rentrant dans le Delaware, tous les soirs, pour y retrouver sa famille. Le New Yorkais Donald Trump, lui, « adore détester Washigton D.C », car c'est une ville de pouvoir, qu'il voit comme « une ville d'entre-soi contraire aux intérêts du vrai peuple qu'il défend ».Playlist :- Washington D .C., Gill Scott-Heron- Chocolate City, Parliament- The American Dream, Chicago. Le Journal de la 1èreUne activité « record » ! C'est ce qu'annoncent les premières prévisions concernant la saison cyclonique 2024 dans l'Atlantique…

C'est pas du vent
L'agriculture au service du Vivant, c'est maintenant !

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Apr 5, 2024 48:30


Que répondrait un sol nu si vous lui demandiez ce qu'il aimerait devenir ? La réponse est : une forêt ! Car la nature a horreur du vide. C'est Altair Rodriguez qui explique cela. Elle cultive le domaine familial au cœur de la vallée du Silbao en République dominicaine. Sa ferme est une oasis de biodiversité au milieu de mono cultures. Nous irons à sa rencontre grâce au reportage d'Alice Campaignolle. Altair montre la voie d'une agriculture créative, réconcilier avec le Vivant, celle qui peut nourrir le monde et pas seulement enrichir une minorité. Car depuis 2014 la faim progresse à nouveau, une personne sur trois est en situation d'insécurité alimentaire. Et le plus fou est que les deux tiers ce ceux qui ont faim sont des agriculteurs. La bonne nouvelle est que ce paradoxe s'explique et que les solutions pour en sortir existent. Et c'est la conviction de notre invité Jacques Tassin Avec Jacques Tassin, agronome et écologue au Cirad pour son ouvrage Agriculterre, refonder l'agriculture au service de tous paru chez Odile Jacob.Reportage d'Alice Campaignolle sur l'agriculture syntropique en République Dominicaine (qui se base sur le fonctionnement des écosystèmes naturels, en répondant aux objectifs de production des agriculteurs) 

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti au bord de l'effondrement

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 4, 2024 30:00


La transition piétine en Haïti et la situation sécuritaire continue de se dégrader. Le pays est « à moins Une de l'effondrement », écrit Frantz Duval dans le Nouvelliste. Tous les secteurs sont affectés : bancaire, hospitalier... « Des patients sont en train de mourir », insiste le rédacteur en chef du quotidien haïtien. L'économie ne fonctionne que grâce aux produits qui passent en contrebande.  Malgré cette situation catastrophique, la République Dominicaine voisine continue d'expulser massivement des Haïtiens. Amnesty international s'en indigne comme l'explique Christian Jimenez, responsable de la région des Caraïbes pour l'ONG, au micro de RFI.► Le Nouvelliste. Bernardo Caal Xol, une figure des droits humains au GuatemalaBernardo Caal Xol se bat depuis des années pour les droits du peuple maya q'eqchi dont la vie est bouleversée par la construction de centrales hydroélectriques sur leurs terres, le long du fleuve Cahabon, dans le nord du pays. L'eau détournée vers les centrales manque aux cultures et entraîne la mort de nombreux animaux du fleuve. Malgré des pressions et quatre ans passés en prison, Bernardo Caal Xol n'abandonne pas la lutte. « Je ne suis pas un criminel ou un délinquant : tout ce que je fais, c'est défendre les droits de mon peuple », a expliqué cet instituteur à Christophe Paget qui l'a rencontré lors d'un passage à Paris.En Argentine, la Fonction publique proteste contre les licenciementsLa Fonction publique s'est mobilisée hier (3 avril 2024) pour dénoncer la vague de licenciements massive décidée par le gouvernement de Javier Milei. La semaine dernière, au moins 11.000 fonctionnaires ont été licenciés. Hier, à Buenos Aires, des centaines d'entre eux ont essayé d'entrer simultanément et pacifiquement sur leur lieu de travail en signe de protestation. Reportage de notre correspondant, Théo Conscience.Le Journal de la 1èreDes experts des Nations unies demandent à l'État de garantir l'accès à l'eau potable en Guadeloupe.

Couleurs tropicales
L'artiste Scridge et la réalisatrice Osvalde Lewat sont dans la Famille

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Apr 2, 2024 48:30


Kaige-Jean Balé Simoès de Fonseca et Laura Mbakop, membres de la Famille de Couleurs Tropicales, font découvrir une chanson et posent des questions aux invités du jour.Invités : Scridge, artiste d'origine guyanaise. Autodidacte, il fait ses premiers pas dans la musique en 2008. Après une pause en République Dominicaine qui lui a permis d'élargir son public, il prépare son premier projet, dont la sortie est prévue cette année (2024).Et Osvalde Lewat, photographe et réalisatrice franco-camerounaise. Le 9 avril 2024, la chaîne Arte diffusera MK, l'armée secrète de Mandela, un film qui éclaire sur la création d'uMkhonto WeSizwe, une armée créée par Nelson Mandela pendant l'Apartheid.Enfin, hommage à Maryse Condé, écrivaine guadeloupéenne décédée ce 2 avril. Nathaly Coualy, comédienne, a joué au théâtre de Desirada, l'un des romans de l'écrivaine. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Scridge - Ghost & TommyScridge - OmayeTelmary & HabanaSana - Digan Lo K DiganMathieu White feat Young Chang Mc - Coup de ventRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
L'artiste Scridge et la réalisatrice Osvalde Lewat sont dans la Famille

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Apr 2, 2024 48:30


Kaige-Jean Balé Simoès de Fonseca et Laura Mbakop, membres de la Famille de Couleurs Tropicales, font découvrir une chanson et posent des questions aux invités du jour.Invités : Scridge, artiste d'origine guyanaise. Autodidacte, il fait ses premiers pas dans la musique en 2008. Après une pause en République Dominicaine qui lui a permis d'élargir son public, il prépare son premier projet, dont la sortie est prévue cette année (2024).Et Osvalde Lewat, photographe et réalisatrice franco-camerounaise. Le 9 avril 2024, la chaîne Arte diffusera MK, l'armée secrète de Mandela, un film qui éclaire sur la création d'uMkhonto WeSizwe, une armée créée par Nelson Mandela pendant l'Apartheid.Enfin, hommage à Maryse Condé, écrivaine guadeloupéenne décédée ce 2 avril. Nathaly Coualy, comédienne, a joué au théâtre de Desirada, l'un des romans de l'écrivaine. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Scridge - Ghost & TommyScridge - OmayeTelmary & HabanaSana - Digan Lo K DiganMathieu White feat Young Chang Mc - Coup de ventRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Au cœur de l'histoire
INTERVIEW – Comment mêler Histoire et fiction ? Échange avec la romancière Catherine Bardon

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Mar 29, 2024 18:00


Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! Comment travaillent les romanciers qui s'attaquent à des sujets historiques ? Comment relater la grande Histoire en la mêlant à la fiction ? L'écrivaine Catherine Bardon a consacré plusieurs romans à la République Dominicaine et aux grandes figures qui ont façonné l'histoire du pays. Elle est l'invitée de Virginie Girod dans "Au Cœur de l'Histoire". Une interview en partenariat avec les éditions Les Escales qui publient son dernier ouvrage, Une femme debout. Catherine Bardon y retrace le combat de la militante Sonia Pierre pour défendre les immigrés haïtiens persécutés en République Dominicaine. "La forme du roman me semble la plus adéquate pour communiquer une histoire et faire en sorte que le lecteur se l'approprie au travers de personnages, au travers d'une écriture qui n'est pas aussi froide ou sèche que celle d'un historien" explique l'écrivaine. À la différence de l'historien, la romancière ne s'appuie pas que sur des sources historiques. Elle peut compter sur son imagination pour remplir les blancs de l'Histoire et les pages de ses livres. Pour rédiger son roman historique sur Sonia Pierre, Catherine Bardon a tenté de dresser son portrait psychologique, malgré le peu d'informations qu'elle possédait. "J'ai fouillé dans sa vie. J'ai fouillé dans son itinéraire. J'ai essayé de comprendre les mécanismes qui l'ont amené à ce combat et qu'ils l'ont porté" raconte l'autrice. "Il se crée une intimité qui fait que l'on endosse presque les pensées, la vie du personnage". La République Dominicaine est un des décors préférés des romans de Catherine Bardon. En même temps, il faut dire que le lieu ne manque pas d'histoires à raconter ! Pays prospère, la République Dominicaine occupe la moitié de l'île d'Hispaniola. De l'autre côté de la frontière se trouve Haïti, le pays le plus pauvre des Caraïbes. Une situation atypique et tragique. En 1937, le dictateur dominicain Rafael Trujillo ordonne le "massacre du Persil". Plus de 20 000 ressortissants haïtiens travaillant dans les plantations périssent. Au travers le destin de Sonia Pierre, c'est la persécution durable des immigrés haïtiens héritée de la dictature de Trujillo, dont il est question. Thématiques abordés : République Dominicaine, Haïti, dictature, massacre du Persil "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Production : Nathan Laporte et Caroline Garnier- Réalisation : Clément Ibrahim- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte- Communication : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin

Yasmine Abdelfadel
Son fils décède en République dominicaine: «C'est la loi du silence», déplore sa mère

Yasmine Abdelfadel

Play Episode Listen Later Mar 11, 2024 10:10


Après avoir reçu de nombreux témoignages troublants de gens convaincus d'avoir été drogués en République dominicaine, la mère d'un Québécois de 25 ans qui y est mystérieusement décédé en janvier dernier tient à mettre les voyageurs en garde. Entrevue avec Sylvie Marcotte, mère de William Gareau.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Marceau refait l'info
Episode neigeux moins redouté que prévu - Premier déplacement de la nouvelle ministre de la culture Rachida Dati - Julio Iglesias arrêté à l'aéroport en République Dominicaine

Marceau refait l'info

Play Episode Listen Later Jan 19, 2024 4:45


Marceau refait l'info, c'est du lundi au vendredi à 7h30, 8h30 et 9h30 dans le Morning du rire avec Bruno Roblès

Au cœur de l'histoire
Sonia Pierre, une militante pour les Haïtiens de République Dominicaine

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Jan 11, 2024 15:03


Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! Sonia Pierre, héroïne dominico-haïtienne, a consacré sa vie à la défense des droits des Haïtiens en République Dominicaine. Catherine Bardon, romancière spécialiste de la région, lui a consacré son dernier ouvrage, "Une femme debout", paru aux éditions Les Escales. Dans un récit inédit, Virginie Girod vous fait traverser l'Atlantique à la découverte de cette figure historique méconnue. En octobre 1937, le dictateur de République Dominicaine Rafael Trujillo ordonne l'exécution massive d'immigrés et de ressortissants haïtiens, responsable selon lui de l'insécurité qui mine son pays. Environ 20 000 personnes sont assassinées. C'est le “massacre du Persil”. Mais bientôt, la République Dominicaine a besoin de main d'œuvre dans ses plantations de canne à sucre qui soutiennent l'économie. Trujillo lorgne alors vers son voisin Haïti et fait revenir de gré ou de force des travailleurs haïtiens dans ses bateys, des camps de travail. C'est au sein de cette immigration traitée comme des esclaves que naît Sonia Pierre en 1963. Le dictateur Trujillo est mort assassiné deux ans plus tôt, mais les conditions de vie des Haïtiens ne se sont pas améliorées pour autant : l'horizon du batey ne dépasse pas celui du champ de canne à sucre le plus proche. Les injustices qu'elle vit au quotidien révulse Sonia Pierre. A 13 ans, elle participe à sa première grève pour de meilleurs salaires et de meilleures conditions de vie. C'est une victoire ! Sonia Pierre vient de trouver sa vocation : défendre les Haïtiens ! Elle fonde le Mouvement des femmes dominico-haïtiennes, le MUDHA pour faire connaître au monde le sort des immigrés haïtiens. Son militantisme lui vaut de nombreux ennemis qui tenteront même de lui retirer sa nationalité Dominicaine. Son cœur la trahit avant sa patrie : Sonia Pierre meurt d'un arrêt cardiaque en 2011, à seulement 48 ans. Thèmes abordés : République Dominicaine, Haïti, immigration, massacre du Persil "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler - Réalisation : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud - Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte- Visuel : Sidonie Mangin

Journal d'Haïti et des Amériques
États-Unis: la Cour suprême du Colorado juge Donald Trump inéligible dans l'État

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 20, 2023 19:30


La Cour suprême du Colorado a déclaré, mardi 19 décembre, l'ex-président inéligible pour 2024 en raison de ses agissements lors de l'assaut du Capitole. Au Colorado, la justice a déclaré Donald Trump inéligible à la présidence en 2024 dans cet État en raison de ses agissements lors de l'assaut du Capitole. La Cour suprême de l'État invoque un article de la Constitution américaine interdisant aux responsables gouvernementaux ayant pris part à « une insurrection ou une rébellion » d'exercer leurs fonctions. Le porte-parole de la campagne de Donald Trump annonce que l'ancien président va se tourner vers la Cour suprême des États-Unis. Sébastien Natroll, journaliste spécialiste de la Cour Suprême décrypte cette décision.Un ancien sénateur haïtien condamné pour son rôle dans l'assassinat de Jovenel MoïseJohn Joël Joseph a été condamné, mardi 19 décembre, à Miami par un tribunal fédéral américain à la réclusion criminelle à perpétuité pour son rôle dans l'assassinat en 2021 du président d'Haïti Jovenel Moïse. Il est la troisième personne à être condamnée aux États-Unis dans cette affaire.Les haïtiens résidant en République Dominicaine continuent de quitter le paysAccompagnés ou seuls, les raisons de leur départ de la République Dominicaine sont multiples. La tension persistante entre Haïti et la République Dominicaine s'est amplifiée avec la construction du canal d'irrigation sur la rivière Massacre commune aux deux États. Selon le directeur assistant de l'Organisation nationale de la migration dans le département du Nord-Est : « 40% des retours en Haïti ces derniers temps sont liés à cette situation. Les personnes reviennent par peur des représailles ou des menaces dont ils font l'objet de la part des Dominicains. 50% sont des rapatriements alors que les 10% restants, ce sont des personnes qui quittent la République dominicaine pour venir voir leur famille ».

Journal d'Haïti et des Amériques
Brésil : les terres indigènes restent menacées, un an après l'arrivée de Lula

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 12, 2023 19:30


Lors de son investiture, le président brésilien Lula a fait de la défense des droits indigènes l'une de ses priorités. Il a notamment créé un ministère des peuples indigènes et légalisé de nouveaux territoires. Mais, même sous son mandat, les communautés autochtones sont toujours menacées. Au cœur des débats, le projet de loi dit du « cadre temporel ». Entre la légalisation de nouvelles terres indigènes et le retour d'aides sociales, Ludimar, autochtone du peuple Kokama, reconnaît un progrès. Mais les promesses du président Lula sont, selon lui, difficiles à appliquer : « Le gouvernement et la figure de Lula ne dirigent pas le pays seuls. Le Parlement est essentiel ». L'association des peuples indigènes du Brésil, l'APIB, parle d'un bilan en demi-teinte, à travers la voix de son coordinateur exécutif Dinanam Tuxa, qui regrette « principalement la lenteur des démarcations de ces terres indigènes et de la négociation qui a lieu au Parlement. […] Mais si je dois penser aux aspects positifs, je dirais que les relations avec le gouvernement sont bien meilleures, dans le sens où l'on peut faire entendre nos revendications ».Le projet de loi du « cadre temporel », rejeté par la Cour suprême, puis approuvé par le Sénat, est au cœur des débats. Ce projet limite notamment la reconnaissance de territoires indigènes aux territoires qu'ils occupaient ou qu'ils contestaient au moment de la promulgation de la Constitution, en 1988. Lula a opposé un veto partiel à ce projet qui comporte encore de nombreuses menaces, pour Mauricio Terena, avocat de l'APIB : « Il s'agit d'assouplir la politique de non-contact avec les peuples indigènes, de permettre la plantation d'organismes génétiquement modifiés sur des terres indigènes. Dans un sens, c'est aussi le retour d'une politique assimilationniste de la période de la dictature, qui consiste à refuser le droit au territoire aux indigènes qui perdent leurs caractéristiques culturelles ».Après de nombreux reports, un vote au Congrès au sujet des vetos présidentiels pourrait à nouveau valider le cadre temporel et ses autres mesures ce jeudi (14 décembre 2023). L'association des peuples autochtones prépare un nouveau recours devant la Cour suprême et des manifestations sont prévues. Haïti : les États-Unis sanctionnent de nouveaux acteurs politiquesLes États-Unis ont imposé des sanctions à l'ancien Premier ministre Jean-Max Bellerive et notamment deux ex-sénateurs. « Ils sont épinglés pour leur participation à des activités de corruption », explique Gotson Pierre, rédacteur en chef d'AlterPresse, citant un communiqué des autorités américaines. Ces personnes ne sont plus admissibles sur le territoire américain. « La semaine dernière, rappelle-t-il, ce sont 4 chefs de gangs qui ont été sanctionnés par Washington pour assassinat, enlèvements contre rançon, vols, viols, pillages et incendies ». Ces sanctions américaines visent aussi Jean Alain Rodriguez Sanchez, ancien procureur général de République Dominicaine. Des acteurs politiques au Guatemala sont aussi concernés. Le Journal de la 1ère En Guyane, Médecins du Monde, la CIMADE et le COMEDE montent au créneau pour défendre les droits des demandeurs d'asile.

Je te fais un vocal du Mexique
... ou pas: la République dominicaine et l'importance d'être lucide.

Je te fais un vocal du Mexique

Play Episode Listen Later Dec 10, 2023 12:17


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: mobilisation générale pour le «canal de la discorde»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 27, 2023 19:30


Depuis plus d'un mois, les Haïtiens construisent un canal d'irrigation, alimenté par la rivière Massacre, partagée entre Haïti et la République Dominicaine. Le projet est contesté par la République Dominicaine mais pour la population haïtienne, ce canal est une opportunité pour développer l'agriculture. De nombreuses levées de fonds sont lancées pour mener à bien ce projet. « La construction du canal ne s'arrêtera pas ». Ce slogan est imprimé sur les maillots qu'arborent des religieux de Port-au-Prince. Le pasteur Jean-Claude Baptiste a lancé une levée de fonds pour financer les travaux du canal d'irrigation, qui permettraient d'arroser plus de 3 000 hectares de terre. « La construction de ce canal montre qu'une nouvelle Haïti est possible. Le pays fait face à beaucoup de problèmes. Entre nous, c'est la divergence. Mais le canal nous unit », dit-il au micro de notre correspondante, Marie-Andrée Bélange.Ce chantier a suscité un vaste élan de solidarité à travers le pays, mais aussi dans la diaspora. Certains vendent notamment des produits artisanaux, comme Vincent : « Je compte partager une partie de l'argent de la vente avec les gens impliqués dans la construction du canal ». Le jeudi 26 octobre 2023, une délégation du gouvernement s'est rendue sur le chantier pour rencontrer les initiateurs des travaux. Le gouvernement a promis d'envoyer une mission pour finaliser ces travaux.Mexique : les travaux de la Phonothèque nationaleLa Phonothèque nationale de Mexico est un lieu unique en Amérique latine. Dans ses coffres, on ne trouve pas de diamant ou autre joyau… mais des pièces tout aussi inestimables, à savoir des sons, des images d'archive historiques, notamment de langues autochtones aujourd'hui disparues. Le défi aujourd'hui est de les digitaliser, pour les sauvegarder. « La phonothèque est dans une course contre le temps parce que ce matériel est déjà obsolète », explique Jorge Mendoza à notre correspondante à Gwendolina Duval. Il est chargé de numériser les 600 000 enregistrements renfermés dans les coffres. Certains n'ont pas pu être sauvés, faute de lecteur, ou à cause du mauvais état du document.La plupart de ces archives proviennent de particuliers ou bien de radios publiques universitaires. « Tous ces trésors qu'ils ont, les gens pensent qu'ils ne valent pas grand-chose, commente Margarita Sosa, directrice de la conservation. Ils ne se rendent pas compte parfois que ce sont des témoignages inestimables, uniques. Nous avons une richesse culturelle à protéger. » Notamment pour des bandes sonores où l'on peut entendre de la musique et des voix de peuples autochtones. En plus de sa mission de conservation, le travail de la Phonothèque nationale est de les rendre public pour qu'il traverse les générations. Les enregistrements sont donc accessibles gratuitement.Le journal de la 1èreUne mission du COR, le Conseil d'orientation des retraites, se rendra bientôt en Martinique.

Au cœur de l'histoire
[2/2] Flor de Oro Trujillo, la triste fille du dictateur de République Dominicaine

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Oct 10, 2023 13:01


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Au cœur de l'histoire
[1/2] Flor de Oro Trujillo, la triste fille du dictateur de République Dominicaine

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Oct 9, 2023 16:15


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Au cœur de l'histoire
Connaissez-vous Flor de Oro Trujillo, la fille du dictateur de République dominicaine ?

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Oct 7, 2023 1:02


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Grand reportage
Être Haïtien en République Dominicaine

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 2, 2023 19:30


Une frontière fermée et une situation tendue entre la République Dominicaine et Haïti, depuis le 15 septembre 2023, on ne passe plus. La République Dominicaine a fermé la frontière en réaction à la construction d'un canal par Haïti, sur la rivière Massacre, partagée par les deux pays. Ces dernières années, l'ambiance est de plus en plus pesante pour les Haïtiens qui vivent de l'autre côté de la frontière, où ils seraient entre 500 et 700 000. Ils fuient la crise dans leur pays et se retrouvent dans une situation de grande vulnérabilité en République Dominicaine. Impossibilité de faire leurs papiers, pourchassés par les services de migration, discriminés au quotidien, montrés du doigt par des courants politiques nationalistes.«Être Haïtien en République Dominicaine», un Grand reportage d'Alice Campaignolle.

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Air cocaïne - Episode 2

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Sep 11, 2023 25:52


En décembre 2013, 4 français sont arrêtés en République Dominicaine, à bord d'un jet privé chargé de 700kg de cocaïne qui s'apprêtait à décoller en direction de la France. Parmi eux, les deux pilotes de l'avion plaident qu'ils n'étaient pas au courant de la nature de la marchandise. Condamnés à 20 ans de prison, ils s'évadent avant leur procès en appel et à leur arrivée en France, ils se rendent à la justice Française.

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Air Cocaïne - L'avocat

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Sep 11, 2023 17:14


En décembre 2013, 4 français sont arrêtés en République Dominicaine, à bord d'un jet privé chargé de 700kg de cocaïne qui s'apprêtait à décoller en direction de la France. Parmi eux, les deux pilotes de l'avion plaident qu'ils n'étaient pas au courant de la nature de la marchandise. Condamnés à 20 ans de prison, ils s'évadent avant leur procès en appel et à leur arrivée en France, ils se rendent à la justice Française.

Reportage International
Expulsion d'Haïtiens en République dominicaine: des conditions inhumaines

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 14, 2023 2:38


Le gouvernement actuel en République dominicaine assume une politique chiffrée d'expulsions d'Haïtiens depuis plusieurs mois. Luis Abinader, le président dominicain, veut ainsi montrer une certaine efficacité dans sa lutte contre l'immigration illégale. Sauf que tous les Haïtiens ramenés à la frontière ne sont pas sans-papiers, d'autres cherchent à se régulariser et c'est l'administration elle-même qui les en empêche, et enfin les expulsions se font dans des conditions inhumaines. Aujourd'hui, les organismes internationaux et les activistes dénoncent les atteintes aux droits humains qui ont lieu tous les jours en République dominicaine contre les Haïtiens tout particulièrement. « Depuis tout le temps que je vis ici, je n'avais jamais vu ces rafles, s'exclame Me Rafele Samedi, avocat qui vient en aide aux migrants haïtiens en République dominicaine. J'utilise ce mot, car on ne peut plus parler d'expulsions, ce sont des rafles. » Les scandales se multiplient. Ici, une femme sur le point d'accoucher arrêtée à la maternité. Là, des migrants extorqués de toutes leurs économies par les agents de migration. Les violations des droits humains des Haïtiens sont quotidiennes.« Il faudrait, au minimum, respecter les droits humains des personnes internées au centre de rétention, affirme Me Samedi, évoquant le centre de détention de Haina, à Saint-Domingue. Par exemple, il faudrait qu'une équipe soit prête pour qu'une fois la personne arrêtée, elle y passe 24 heures maximum, pas un mois ! Là-bas, ils ont faim. Ils pourraient leur donner à manger au centre, mais ce n'est pas fait. Et je ne parle pas de la saleté, tous leurs besoins, ils les font n'importe où car il n'y a pas assez de toilettes, tellement le centre est surpeuplé. »« Un jour, alors que je sortais de chez moi, je tombe sur le camion des services de migration, témoigne Siméon Sévillier, un ouvrier agricole qui a déjà été expulsé plusieurs fois. Moi, j'ai des papiers. Ils me disent "monte", et je leur réponds "mais j'ai mes documents d'identité", "non, monte, on verra là-bas". Ils m'ont emmené jusqu'à la frontière et il a fallu que je fasse tout le chemin retour. Un autre exemple : j'étais en train de dormir, épuisé, il était 4 heures du matin et les services de migration toquent. Comme nous n'avons pas répondu assez vite, ils ont défoncé la porte et ils sont rentrés, comme ça... Ils entrent où ils veulent. Et comme j'ai tardé un peu, ils m'ont frappé pour me faire monter dans le camion. »Dans la ville de Dajabón, à la frontière, il ne faut pas attendre longtemps pour voir arriver l'un de ces fameux camion cellule. Junia fait partie du réseau frontalier Jano Siksé qui aide les migrants. Elle est là pour documenter les expulsions : « Ils sont 57, non 67. Seulement des hommes ? Non, il y a des femmes et des mineurs. »Les gestes des agents de migration sont bien rodés. Ce sont les mêmes quatre à cinq fois par jour. Une soixantaine de personnes dans un véhicule qui devrait en accueillir 40. Tous, même les jeunes enfants, sont poussés sans ménagement vers le côté haïtien. Et dès demain, ils tenteront de traverser la frontière de nouveau.