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La fistule obstétricale est une lésion provoquée par un accouchement prolongé et aggravée par l'excision ou lorsque la maman est très jeune. Un fléau qui concerne 500 000 femmes dans le monde, dont 250 000 se trouvent en Afrique subsaharienne. Direction la région de Kolda, en Casamance, dans le sud du Sénégal, où une ONG fait de la prévention et accompagne jusqu'à la guérison les femmes qui en souffrent. De notre envoyé spécial à Kolda,À peine arrivées dans le village de Sare Kanta, les équipes de l'ONG Tostan distribuent des brochures sur la fistule obstétricale aux habitantes. Parmi elles, Hothia Mballo, qui connaît déjà le sujet. Pendant près de cinq ans, après un accouchement difficile, cette femme de 41 ans a souffert des conséquences physiques et sociales de la fistule : « Je vivais isolée des membres de ma famille, j'avais honte de ne pas pouvoir retenir mes urines et de sentir mauvais. Mais mon mari ne m'a jamais haïe à cause de la maladie et contrairement à d'autres femmes, il m'a toujours soutenue. Aujourd'hui, je peux dire que le tabou est brisé, parce que tout le monde m'a vue guérir. »Une évolution dans le comportement au sein des communautés qu'a observées Penda Damso, une agente de mobilisation sociale qui intervient dans toute la région : « Au départ, il y a de la honte. Voilà, les femmes, des fois, quand la sensibilisation se termine, vous allez dans d'autres villages, c'est après qu'on vous interpelle pour vous dire que dans le village que vous avez quitté, il y a une femme porteuse de fistule. »À écouter aussiFistules obstétricales : les prévenir grâce aux consultations prénatalesFinté Boiro est le coordinateur de Tostan dans la zone sud du Sénégal. Lui aussi souligne l'importance de la prévention et l'accompagnement dans les soins : « Les capacités des femmes ont été renforcées, c'est pourquoi on a eu aussi à prendre en charge ces femmes victimes de la fistule obstétricale à travers le traitement, la réparation de ces femmes-là. »Une réparation qui prend du temps et sur laquelle le Dr Emmanuel Kazubwenge est spécialisé depuis plus de dix ans. Le chef du service de chirurgie de l'hôpital régional de Kolda évoque sa prise en charge : « Elle est complexée, elle est multidisciplinée, elle est sociale, elle est médicale, elle est économique. On nous les amène, on les consulte. S'il faut opérer, on les opère. C'est une chirurgie délicate et une chirurgie, peut-être pas urgente, mais une chirurgie parfois avec des échecs, ce n'est pas étonnant d'avoir une femme multi opérée. »Le médecin se réjouit tout de même de voir de moins en moins de femmes venir consulter pour une fistule obstétricale. Grâce, selon lui, à la multiplication des structures sanitaires de proximité qui offrent aux femmes un suivi tout au long de la grossesse et après l'accouchement.
Le 13 mars 2024, l'Ocean Viking met le cap sur un bateau en bois qui lui a été signalé. Les sauveteurs tombent par hasard sur un autre bateau, un canot pneumatique qui transporte 23 migrants. Cela fait sept jours qu'ils sont à la dérive, environ 65 personnes sont déjà mortes. Un rapport d'Alarm Phone met en cause les garde-côtes italiens et Frontex : selon leurs informations, ce bateau a été sciemment laissé à la dérive. Les survivants racontent ce qu'il s'est joué à bord. De notre correspondante à Ancône,C'est la deuxième nuit que la situation commence à se dégrader. Les vagues sont énormes, le moteur ne fonctionne plus. Depuis plusieurs heures, le bateau pneumatique dérive au large des côtes libyennes et se remplit d'eau qu'il faut écoper sans cesse. Seules les lumières d'une plateforme pétrolière éclairent la nuit noire. Certains passagers ont des hallucinations, se souvient Ali, qui a 17 ans lors du voyage : « Un homme disait : ''Je vais marcher, me mettre debout et monter dans la voiture." Il délirait, mais à ce moment-là, personne n'était mort. » Cette traversée, c'est le premier face à face d'Ali avec la mort. Dès le deuxième jour, il n'y a plus rien à manger et de l'eau de mer comme seule boisson. À partir du quatrième jour, les morts s'accélèrent : « Certains sautaient dans l'eau, mais c'étaient eux qui voulaient le faire, raconte le jeune homme. Personne ne les a poussés. Parfois, ils voyaient un bateau au loin et sautaient par-dessus bord pour le rejoindre. » De l'autre côté du bateau, Modou, 21 ans, reste uniquement concentré sur son objectif : atteindre l'Europe. Comme Ali, il essaie de ne pas dormir ou le moins possible et de ne penser qu'à rester en vie. C'est la deuxième fois qu'il tente de monter à bord d'un bateau après que le premier a coulé à quelques mètres de la plage du départ en Libye. « J'ai subi beaucoup de tortures, beaucoup de problèmes... Il fallait que je parte, confie Modou. J'ai un vécu très difficile. Je vivais en Casamance, au Sénégal, dans la zone la plus difficile. À cinq ans, je me suis séparé de ma mère. J'ai toujours travaillé seul. C'est cette force qui m'a donné cette énergie. » À lire aussiRoyaume-Uni: lancement d'une commission d'enquête sur le pire naufrage de migrants survenu dans la MancheAu total, 23 personnes ont survécu, des Gambiens, Maliens et Sénégalais. Ils vivent aujourd'hui en Italie où ils attendent leurs papiers, et l'un d'entre eux vit en Espagne. Tous ont refusé de reparler de ce voyage et ont demandé à Modou de parler pour eux. « La partie la plus importante pour lui, affirme-t-il au nom de son camarade, c'est de raconter vraiment la situation de tous ceux qui ont perdu la vie en mer qui et qui ne sont pas arrivés jusqu'ici. Ce sont des personnes qui étaient chargées d'une mission, d'un objectif, pour apporter de l'espérance à leur famille. » En 2024, au moins 2 475 personnes migrantes sont mortes en Méditerranée et plus de 500 depuis le début de l'année. À lire aussiTunisie: dans le camp du «kilomètre 23» démantelé, les migrants ne savent pas où aller
Le 13 mars 2024, l'Ocean Viking met le cap sur un bateau en bois qui lui a été signalé. Les sauveteurs tombent par hasard sur un autre bateau, un canot pneumatique qui transporte 23 migrants. Cela fait sept jours qu'ils sont à la dérive, environ 65 personnes sont déjà mortes. Un rapport d'Alarm Phone met en cause les garde-côtes italiens et Frontex : selon leurs informations, ce bateau a été sciemment laissé à la dérive. Les survivants racontent ce qu'il s'est joué à bord. De notre correspondante à Ancône,C'est la deuxième nuit que la situation commence à se dégrader. Les vagues sont énormes, le moteur ne fonctionne plus. Depuis plusieurs heures, le bateau pneumatique dérive au large des côtes libyennes et se remplit d'eau qu'il faut écoper sans cesse. Seules les lumières d'une plateforme pétrolière éclairent la nuit noire. Certains passagers ont des hallucinations, se souvient Ali, qui a 17 ans lors du voyage : « Un homme disait : ''Je vais marcher, me mettre debout et monter dans la voiture." Il délirait, mais à ce moment-là, personne n'était mort. » Cette traversée, c'est le premier face à face d'Ali avec la mort. Dès le deuxième jour, il n'y a plus rien à manger et de l'eau de mer comme seule boisson. À partir du quatrième jour, les morts s'accélèrent : « Certains sautaient dans l'eau, mais c'étaient eux qui voulaient le faire, raconte le jeune homme. Personne ne les a poussés. Parfois, ils voyaient un bateau au loin et sautaient par-dessus bord pour le rejoindre. » De l'autre côté du bateau, Modou, 21 ans, reste uniquement concentré sur son objectif : atteindre l'Europe. Comme Ali, il essaie de ne pas dormir ou le moins possible et de ne penser qu'à rester en vie. C'est la deuxième fois qu'il tente de monter à bord d'un bateau après que le premier a coulé à quelques mètres de la plage du départ en Libye. « J'ai subi beaucoup de tortures, beaucoup de problèmes... Il fallait que je parte, confie Modou. J'ai un vécu très difficile. Je vivais en Casamance, au Sénégal, dans la zone la plus difficile. À cinq ans, je me suis séparé de ma mère. J'ai toujours travaillé seul. C'est cette force qui m'a donné cette énergie. » À lire aussiRoyaume-Uni: lancement d'une commission d'enquête sur le pire naufrage de migrants survenu dans la MancheAu total, 23 personnes ont survécu, des Gambiens, Maliens et Sénégalais. Ils vivent aujourd'hui en Italie où ils attendent leurs papiers, et l'un d'entre eux vit en Espagne. Tous ont refusé de reparler de ce voyage et ont demandé à Modou de parler pour eux. « La partie la plus importante pour lui, affirme-t-il au nom de son camarade, c'est de raconter vraiment la situation de tous ceux qui ont perdu la vie en mer qui et qui ne sont pas arrivés jusqu'ici. Ce sont des personnes qui étaient chargées d'une mission, d'un objectif, pour apporter de l'espérance à leur famille. » En 2024, au moins 2 475 personnes migrantes sont mortes en Méditerranée et plus de 500 depuis le début de l'année. À lire aussiTunisie: dans le camp du «kilomètre 23» démantelé, les migrants ne savent pas où aller
Ander Arandia y Garbiñe Arroyuelo emprendieron el 15 de septiembre de 2022 un viaje en bicicleta tándem por África Occidental. Durante ocho meses y medio, recorrieron diez países, desde Marruecos hasta Costa de Marfil, enfrentándose a retos físicos y personales, viviendo anécdotas inolvidables y adaptando sus planes según las circunstancias. Inicialmente, su idea era llegar hasta Uganda, pero la experiencia les enseñó que el ritmo del viaje y la realidad de cada etapa marcan el camino. Recorrieron Marruecos, Sáhara Occidental, Mauritania, Senegal, Gambia, Casamance (sur de Senegal), Guinea Bissau, Guinea Conakry, Sierra Leona, Liberia y Costa de Marfil. En este pódcast comparten las motivaciones que los llevaron a iniciar esta aventura, los momentos que definieron su ruta y el aprendizaje que trajeron consigo al regresar a casa el 29 de mayo de 2023. ⚠️ Más información y fotos en: https://bit.ly/ander-y-garbi ❤️ ¿Te gusta este podcast? APOYA ESTE PROGRAMA y conviértete en mecenas en iVoox o Patreon. Más info en: https://www.ungranviaje.org/podcast-de-viajes/apoya-podcast-un-gran-viaje/ Si sueñas con hacer un gran viaje como este te recomendamos NUESTROS LIBROS: ▪︎ 'Cómo preparar un gran viaje' (2ª ed.): https://www.laeditorialviajera.es/tienda/como-preparar-un-gran-viaje-2 ▪︎ 'El libro de los grandes viajes': https://www.laeditorialviajera.es/tienda/el-libro-de-los-grandes-viajes Si quieres conocer historias en primera persona de otros viajeros, NUESTRO EVENTO las 'Jornadas de los grandes viajes' te gustará: https://www.jornadasgrandesviajes.es ️GRABA TU COMENTARIO, pregunta o mensaje en 'Graba aquí tu mensaje de voz' que encontrarás en: https://www.ungranviaje.org/podcast-de-viajes/ Esperamos que te guste ¡Gracias por tu escucha!
C'est un organe vital, dont on parle facilement mais le connait-on vraiment ? Situé dans la cage thoracique, le cœur assure la circulation sanguine en pompant le sang vers les vaisseaux sanguins et les cavités du corps. Mieux en cerner le fonctionnement du cœur permet de mieux comprendre les différentes atteintes cardiovasculaires, comme les mécanismes et mesures de prévention de ces affections. Comment fonctionne-t-il ? Comment expliquer qu'il soit capable de continuer à battre même en n'étant plus perfusé de sang ? Pr Jean-Noël Fabiani-Salmon, ancien chef de service cardiovasculaire à l'Hôpital Européen Georges Pompidou APHP à Paris, et Professeur à l'Université Paris-Descartes. Auteur de l'ouvrage Votre cœur, cet inconnu. Voyage extraordinaire dans les secrets de votre cœur aux éditions Albin Michel Dr Simon Joël Manga, maître de conférences agrégées en cardiologie à l'Unité de formation en Sciences de la santé de l'Université Assane Seck de Ziguinchor. Chef du service de cardiologie de l'Hôpital de la Paix de Ziguinchor, en Casamance, au Sénégal. Programmation musicale :► Dani Bumba – Epuikoiencore ► Minnie Riperton – Lovin' you.
C'est un organe vital, dont on parle facilement mais le connait-on vraiment ? Situé dans la cage thoracique, le cœur assure la circulation sanguine en pompant le sang vers les vaisseaux sanguins et les cavités du corps. Mieux en cerner le fonctionnement du cœur permet de mieux comprendre les différentes atteintes cardiovasculaires, comme les mécanismes et mesures de prévention de ces affections. Comment fonctionne-t-il ? Comment expliquer qu'il soit capable de continuer à battre même en n'étant plus perfusé de sang ? Pr Jean-Noël Fabiani-Salmon, ancien chef de service cardiovasculaire à l'Hôpital Européen Georges Pompidou APHP à Paris, et Professeur à l'Université Paris-Descartes. Auteur de l'ouvrage Votre cœur, cet inconnu. Voyage extraordinaire dans les secrets de votre cœur aux éditions Albin Michel Dr Simon Joël Manga, maître de conférences agrégées en cardiologie à l'Unité de formation en Sciences de la santé de l'Université Assane Seck de Ziguinchor. Chef du service de cardiologie de l'Hôpital de la Paix de Ziguinchor, en Casamance, au Sénégal. Programmation musicale :► Dani Bumba – Epuikoiencore ► Minnie Riperton – Lovin' you.
Aujourd'hui sort un numéro Hors-Série un peu spécial puisqu'il s'inscrit dans le cadre du Podcasthon ! Le Podcasthon est un évènement caritatif lors duquel les podcasteurs dédient un épisode de leur émission à l'organisation caritative de leur choix. Les 1 500 podcasts engagés dans cet évènement publient simultanément leur épisode dans un effort coordonné (n'hésitez donc pas à découvrir d'autres associations toute cette semaine dans vos podcasts préférés !). Chez setec énergie environnement, nous avons eu envie de mettre en lumière l'association Franco-Sénégalaise « Nio Far » qui porte des projets sociaux-éducatif et environnementaux. Soutenues par la fondation setec en 2021 pour la création de leur site, nous avons ensuite eu l'opportunité d'accompagner les équipes de Nio Far dans le déploiement de leur nouveau projet de traitement des déchets plastiques. C'est donc un épisode à 4 voix que nous vous proposons aujourd'hui ! En effet, c'est en compagnie de Sabrina Penaud et Lénora Hamon – co-fondatrices de Nio Far – et de Jules Houlet – notre expert en recyclage du plastique, que j'ai eu le plaisir d'échanger sur l'association et l'engagement de Jules à leur côté dans la concrétisation de ce projet de recyclage plastique. Nous en profitons pour remercier l'artiste Sénégalais Metzo Djatah qui a accepté que nous utilisions le début de son morceau « Diembéring » pour mettre en musique l'introduction de cet épisode. Cette chanson, très connue en Casamance (la région où l'association Nio Far est implantée), est disponible sur toutes les plateformes, n'hésitez pas à aller l'écouter pour prolonger l'expérience ! Comme promis à la fin de l'épisode voici les liens où vous pourrez suivre les actualités de l'association : Site interne de Nio Far : https://assoniofar.com/ Instagram : https://www.instagram.com/association.niofar/ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100064750356852 LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/association-nio-far/ N'hésitez pas à partager cet épisode s'il vous a plu et bonne écoute ! Si ce sujet vous intéresse nous serions ravis d'échanger avec vous ! N'hésitez pas à nous contacter directement à cette adresse : unpasdeplus@podcast.setec.com et niofar.association@gmail.com Ce podcast vous est proposé par les équipes de setec énergie environnement. Retrouvez-nous sur LinkedIn ou notre site internet : https://energie-environnement.setec.fr/ ----------- Production : setec énergie environnement Invités : Sabrina PENAUD, Lénora HAMON, Jules HOULET Animatrice : Caroline CABLÉ Montage : Jules CASIER, Caroline CABLÉ ----------- Musique générique de début & fin : Création Originale Luc CADOT- Musicien et chef de projet chez setec énergie environnement Musique introduction : Diembéring - Metzo Djatah
Rendre l'oxygène médical plus accessible est un véritable défi, dans les zones rurales des pays qui ne disposent pas d'un système de santé solide. Indispensable dans les salles d'opération et les unités de soins intensifs, l'oxygénothérapie peut être également recommandée pour des pathologies dont l'incidence est importante en milieu tropical, comme la pneumonie, la tuberculose, la BPCO ou la drépanocytose, ainsi que la prise en charge de certains nouveau-nés en néonatologie. La pandémie de Covid avait d'ailleurs démontré en situation de crise, l'importance de cette ressource pour lutter contre l'hypoxémie. L'oxygène est d'ailleurs considéré comme un médicament essentiel par l'Organisation Mondiale de la Santé. L'équipe de Priorité Santé se rend dans une structure récemment équipée d'une centrale d'oxygène, qui permet d'améliorer sensiblement la qualité des prises en charge. (Émission délocalisée en Casamance) Dr Alpha Seydi Ndiaye, pédiatre et spécialiste santé pour l'Unicef Dr François Diouf, médecin pédiatre à l'Hôpital régional de Ziguinchor. Diplômé de nutrition et périnatalogie Médecin-lieutenant-colonel Youssouph Tine, spécialiste en Santé Publique, directeur régional de la Santé de Ziguinchor. Programmation musicale :► Jeeba – Dafa Nekh► VJ et Jungeli – Super Woman.Retrouvez notre première émission en Casamance ici :La communauté engagée dans la santé des enfants en situation de handicapEt la deuxième émission est disponible ici : Campagne de vaccination aux infections à papillomavirus humain en milieu scolaire
Rendre l'oxygène médical plus accessible est un véritable défi, dans les zones rurales des pays qui ne disposent pas d'un système de santé solide. Indispensable dans les salles d'opération et les unités de soins intensifs, l'oxygénothérapie peut être également recommandée pour des pathologies dont l'incidence est importante en milieu tropical, comme la pneumonie, la tuberculose, la BPCO ou la drépanocytose, ainsi que la prise en charge de certains nouveau-nés en néonatologie. La pandémie de Covid avait d'ailleurs démontré en situation de crise, l'importance de cette ressource pour lutter contre l'hypoxémie. L'oxygène est d'ailleurs considéré comme un médicament essentiel par l'Organisation Mondiale de la Santé. L'équipe de Priorité Santé se rend dans une structure récemment équipée d'une centrale d'oxygène, qui permet d'améliorer sensiblement la qualité des prises en charge. (Émission délocalisée en Casamance) Dr Alpha Seydi Ndiaye, pédiatre et spécialiste santé pour l'Unicef Dr François Diouf, médecin pédiatre à l'Hôpital régional de Ziguinchor. Diplômé de nutrition et périnatalogie Médecin-lieutenant-colonel Youssouph Tine, spécialiste en Santé Publique, directeur régional de la Santé de Ziguinchor. Programmation musicale :► Jeeba – Dafa Nekh► VJ et Jungeli – Super Woman.Retrouvez notre première émission en Casamance ici :La communauté engagée dans la santé des enfants en situation de handicapEt la deuxième émission est disponible ici : Campagne de vaccination aux infections à papillomavirus humain en milieu scolaire
Rendre l'oxygène médical plus accessible est un véritable défi, dans les zones rurales des pays qui ne disposent pas d'un système de santé solide. Indispensable dans les salles d'opération et les unités de soins intensifs, l'oxygénothérapie peut être également recommandée pour des pathologies dont l'incidence est importante en milieu tropical, comme la pneumonie, la tuberculose, la BPCO ou la drépanocytose, ainsi que la prise en charge de certains nouveau-nés en néonatologie. La pandémie de Covid avait d'ailleurs démontré en situation de crise, l'importance de cette ressource pour lutter contre l'hypoxémie. L'oxygène est d'ailleurs considéré comme un médicament essentiel par l'Organisation Mondiale de la Santé. L'équipe de Priorité Santé se rend dans une structure récemment équipée d'une centrale d'oxygène, qui permet d'améliorer sensiblement la qualité des prises en charge.Emission délocalisée en Casamance « Aujourd'hui, dans le cadre de l'équité des soins et de la couverture sanitaire universelle, il est important que l'oxygène soit disponible à tous les niveaux de la pyramide sanitaire pour pouvoir donner plus de chance à tous les enfants de survivre. » Dr Alpha Seydi Ndiaye, pédiatre et Spécialiste santé pour l'UnicefRetrouvez l'émission en entier ici : Casamance: l'oxygène médical, un médicament essentiel
Depuis 2018, le Sénégal a intégré la vaccination contre le papillomavirus dans son programme de vaccination de routine. Cette vaccination gratuite représente un outil essentiel dans la lutte contre le cancer du col de l'utérus, qui constitue la première cause de mortalité par cancer chez les femmes, dans le pays, et qui est souvent transmis lors des premières relations sexuelles. Les séances de vaccination (qui ciblent les filles de 9 à 15 ans) sont organisées dans des structures de santé ou dans des écoles. C'est dans un établissement scolaire que se rend Priorité Santé, pour discuter avec des soignants et des jeunes, du déroulé de cette campagne mais aussi de son impact sur la santé des femmes et leur ressenti. Émission délocalisée en Casamance. Mme Ndombé Baboukoum, présidente du Réseau des femmes enseignantes Alioune Diagne, infirmier chef de poste du quartier San Thiaba, district de Ziguinchor Dr Abdoulaye Barry, gynécologue-obstétricien, spécialiste en colposcopie et pathologie cervico-vaginale et chef du service de la Maternité du Centre de santé de Ziguinchor « hôpital silence ». Programmation musicale :► Orchestra Baobab et Idrissa Diop – Boulène Dème ► Samba Peuzzi – Dawalale Retrouvez notre première émission en Casamance ici :Casamance: la communauté engagée dans la santé des enfants en situation de handicap
Depuis 2018, le Sénégal a intégré la vaccination contre le papillomavirus dans son programme de vaccination de routine. Cette vaccination gratuite représente un outil essentiel dans la lutte contre le cancer du col de l'utérus, qui constitue la première cause de mortalité par cancer chez les femmes, dans le pays, et qui est souvent transmis lors des premières relations sexuelles. Les séances de vaccination (qui ciblent les filles de 9 à 15 ans) sont organisées dans des structures de santé ou dans des écoles. C'est dans un établissement scolaire que se rend Priorité Santé, pour discuter avec des soignants et des jeunes, du déroulé de cette campagne mais aussi de son impact sur la santé des femmes et leur ressenti. Émission délocalisée en Casamance. Mme Ndombé Baboukoum, présidente du Réseau des femmes enseignantes Alioune Diagne, infirmier chef de poste du quartier San Thiaba, district de Ziguinchor Dr Abdoulaye Barry, gynécologue-obstétricien, spécialiste en colposcopie et pathologie cervico-vaginale et chef du service de la Maternité du Centre de santé de Ziguinchor « hôpital silence ». Programmation musicale :► Orchestra Baobab et Idrissa Diop – Boulène Dème ► Samba Peuzzi – Dawalale Retrouvez notre première émission en Casamance ici :Casamance: la communauté engagée dans la santé des enfants en situation de handicap
Depuis 2018, le Sénégal a intégré la vaccination contre le papillomavirus dans son programme de vaccination de routine. Cette vaccination gratuite représente un outil essentiel dans la lutte contre le cancer du col de l'utérus, qui constitue la première cause de mortalité par cancer chez les femmes, dans le pays, et qui est souvent transmis lors des premières relations sexuelles. Les séances de vaccination (qui ciblent les filles de 9 à 15 ans) sont organisées dans des structures de santé ou dans des écoles. C'est dans un établissement scolaire que se rend Priorité Santé, pour discuter avec des soignants et des jeunes, du déroulé de cette campagne mais aussi de son impact sur la santé des femmes et leur ressenti. Emission délocalisée en Casamance « Parler du cancer du col de l'utérus est important parce que c'est un problème de santé publique qui est majeur. » Dr Abdoulaye Barry, Gynécologue-obstétricien, Spécialiste en colposcopie et pathologie cervico-vaginale et chef du service de la maternité du centre de santé de Ziguinchor « hôpital silence »Retrouvez l'émission en entier ici :Casamance: campagne de vaccination aux infections à papillomavirus humain en milieu scolaire
Alors que l'OMS estime que les personnes en situation de handicap sont davantage exposées au risque de maladies chroniques (asthme, diabète, affections cardiovasculaires), l'accès de ces populations aux établissements de santé est complexe, du fait de l'accessibilité, de la formation des personnels soignants, des impératifs économiques comme des stigmatisations et croyances qui pèsent sur les personnes handicapées. (Émission délocalisée en Casamance). Le monde associatif se mobilise pour sensibiliser et agir concrètement, en proposant des initiatives et campagnes dédiées et adaptées aux problématiques du handicap. L'équipe de Priorité Santé va rendre compte en Casamance des actions de l'association Special Olympics Sénégal, qui accompagne les familles à travers des initiatives sportives, mais aussi socio-éducatives et médicales. Aissatou Diedhiou, responsable de Special Olympics Senegal Sous-programme de Ziguinchor au Sénégal Pr Lamine Thiam, enseignant chercheur à l'Université Assane Seck de Ziguinchor. Professeur agrégé, spécialiste de neurologie pédiatrique. Chef du service de Pédiatrie de l'Hôpital de la paix de Ziguinchor. Ancien interne des hôpitaux du Sénégal Chérif Niassy, enseignant et père de Nfally, jeune athlète. Programmation musicale :► Amadeus & Waly B Seck – Jëli► Dieyla – Doflo Ngama.
Alors que l'OMS estime que les personnes en situation de handicap sont davantage exposées au risque de maladies chroniques (asthme, diabète, affections cardiovasculaires), l'accès de ces populations aux établissements de santé est complexe, du fait de l'accessibilité, de la formation des personnels soignants, des impératifs économiques comme des stigmatisations et croyances qui pèsent sur les personnes handicapées. (Émission délocalisée en Casamance). Le monde associatif se mobilise pour sensibiliser et agir concrètement, en proposant des initiatives et campagnes dédiées et adaptées aux problématiques du handicap. L'équipe de Priorité Santé va rendre compte en Casamance des actions de l'association Special Olympics Sénégal, qui accompagne les familles à travers des initiatives sportives, mais aussi socio-éducatives et médicales. Aissatou Diedhiou, responsable de Special Olympics Senegal Sous-programme de Ziguinchor au Sénégal Pr Lamine Thiam, enseignant chercheur à l'Université Assane Seck de Ziguinchor. Professeur agrégé, spécialiste de neurologie pédiatrique. Chef du service de Pédiatrie de l'Hôpital de la paix de Ziguinchor. Ancien interne des hôpitaux du Sénégal Chérif Niassy, enseignant et père de Nfally, jeune athlète. Programmation musicale :► Amadeus & Waly B Seck – Jëli► Dieyla – Doflo Ngama.
Alors que l'OMS estime que les personnes en situation de handicap sont davantage exposées au risque de maladies chroniques (asthme, diabète, affections cardiovasculaires), l'accès de ces populations aux établissements de santé est complexe, du fait de l'accessibilité, de la formation des personnels soignants, des impératifs économiques comme des stigmatisations et croyances qui pèsent sur les personnes handicapées. Emission délocalisée en Casamance Le monde associatif se mobilise pour sensibiliser et agir concrètement, en proposant des initiatives et campagnes dédiées et adaptées aux problématiques du handicap. L'équipe de Priorité Santé va rendre compte en Casamance des actions de l'association Special Olympics Sénégal, qui accompagne les familles à travers des initiatives sportives, mais aussi socio-éducatives et médicales. Pr Lamine Thiam, Enseignant chercheur à l'Université Assane Seck de Ziguinchor. Professeur agrégé, Spécialiste de neurologie pédiatrique. Chef du service de pédiatrie de l'hôpital de la paix de Ziguinchor. Ancien interne des hôpitaux du Sénégal « A travers le sport, on peut davantage maintenir les patients dans les consultations, mieux diagnostiquer les pathologies ou comorbidités qu'ils présentent et mieux les accompagner. »Retrouvez l'émission en entier ici :La communauté engagée dans la santé des enfants en situation de handicap
Cela fait près de deux ans que l'alliance française de Ziguinchor, en Casamance dans le sud du Sénégal, a été presque entièrement détruite par le feu. Deux incendies eurent lieu en mai et en juin 2023, au moment où Ousmane Sonko, encore maire de Ziguinchor et opposant, avait été condamné par la justice. Ses partisans, très remontés, avaient manifesté violemment. Pour réparer l'alliance, l'équipe qui y travaille a lancé une levée de fonds et organise une soirée de gala, le 15 février, pour participer au financement des travaux de ce bâtiment qui fait partie du patrimoine de Ziguinchor. C'est la directrice de l'alliance de Ziguinchor qui nous guide. « Vous pouvez voir, c'est tout brulé », constate-t-elle en entrant dans les lieux. Partout, les traces de l'incendie sont bien visibles. Les colonnes de l'entrée sont noircies et rongées par le feu, une partie du mur de ce bâtiment rond et coloré est détruit, le toit de la grande salle de spectacle est parti en fumée... Ce sont les conséquences du double incendie du 15 mai et du 1ᵉʳ juin 2023.« C'est un tel gâchis. Ça fait mal au cœur à chaque fois. Ça limite beaucoup l'offre culturelle, puisqu'on n'a plus de salle de spectacle. On se réinvente dans le jardin », explique Nathalie Carraye Faye.« C'est magnifique, c'est tranquille. Tu viens, tu écris »Dans le jardin luxuriant, véritable parc où se mêlent fromagers, eucalyptus, palmiers et bougainvilliers, deux containers remplacent les salles de classe détruites. La bibliothèque a été installée à l'extérieur. Sira Gassama, slameuse de Ziguinchor, fréquente ce lieu culturel depuis le lycée.« Tu vois comme c'est magnifique, c'est tranquille. Tu viens, tu écris. En plus, tu as deux scènes, tu as la possibilité de répéter pendant des heures et travailler pendant des heures. C'est quelque chose qui nous appartient et qu'on devrait essayer de faire revivre », confie Sira Gassama, alias « La Reine du Sud ».Mohamadou Sahir Diang, 16 ans, qui vient ici depuis qu'il a 10 ans, est du même avis.Un appel aux donateurs est lancé pour la reconstructionDepuis l'incendie, les 35 Sénégalais employés de l'alliance et leur directrice n'ont jamais arrêté de travailler, de se réinventer pour faire fonctionner le lieu. Mais pour Nathalie Carraye Faye, en l'état actuel, l'accueil des élèves plus nombreux que jamais et des artistes est dégradé. Il y a un nombre record d'inscriptions en cours d'anglais et de soutiens scolaire, mais pas assez de place pour les accueillir. Il faut réparer le plus vite possible :« Il y a vraiment urgence, car tous les murs sont imprégnés de moisissures. On espère pouvoir récupérer l'aile Est. Il faut refaire tout le système électrique. Il faut tout refaire. »Un projet de reconstruction a été validé. L'architecte sénégalais Cheikh Tidiane Seck est chargé de le réaliser. Coûts des travaux : 2 millions d'euros environ. Pour les financer, l'alliance a lancé un appel aux donateurs ; 200 000 € ont déjà été levés, mais il faut continuer. C'est l'idée du dîner-spectacle et dansant de ce samedi 15 février à l'alliance de Ziguinchor.À lire aussiA Ziguinchor, les nouvelles ambitions de l'Alliance franco-sénégalaise
Yes, I Do ! - le podcast qui t'emporte au coeur des histoires d'amour
On est toujours à une décision près d'une vie complètement différente ✨ Tiphaine vit entre le Sénégal et l'Afrique du Sud avec son compagnon depuis plusieurs années. Leur rencontre est un véritable coup du destin. A 23 ans, Tiphaine part 6 mois étudier en Malaisie. Pendant cette expérience, son intuition lui crie que la relation qu'elle vit depuis 6 ans n'est pas juste pour elle. À son retour en France, elle prend la décision de se séparer. Suite à cette rupture, elle souhaite vivre pour elle tout en étant au clair avec ce qu'elle désire. Elle entame son stage de fin d'études, et elle est sélectionnée pour partir en mission une semaine au Sénégal. Le jour de son arrivée elle tombe amoureuse de la Casamance, région où se situe la mission, et elle fait la rencontre d'Erwan, infirmier… Une histoire qui mêle aventure, amour et intuition, une histoire qui montre que suivre l'appel de son coeur et ce qui nous fait vibrer nous mène sur le bon chemin. Dans cet épisode, Tiphaine nous partagera ses conseils pour avancer ensemble en tant que couple sans s'oublier soi. On abordera également l'énergie féminine et comment s'y reconnecter et l'incarner. Enfin elle nous parlera de la philosophie africaine et comment elle a fait évoluer sa vision de la vie et de l'amour. Un épisode puissant et inspirant qui va vous faire voyager et frissonner
Le Maroc écoule de nombreux produits vers le Sénégal et la sous-région — matériaux de construction ou encore agrumes —, les deux pays sont proches. Aujourd'hui, plus de 70 camions arrivent chaque jour au Sénégal par la route. La nouvelle voie maritime Dakar-Agadir permettra de réduire les temps de transport et les coûts. Cette ligne entre dans une stratégie d'intégration régionale du Maroc, mais pourrait également offrir des débouchés pour les produits sénégalais. De notre correspondante à Dakar, Naji Boujemaa remplit chaque semaine un camion de marchandises qui fait l'aller-retour entre le Sénégal et le Maroc. « Il y a trop de marchandises qui viennent du Maroc : les peintures, les câbles. Par contre, côté Sénégal, on amène juste les effets personnels. Il n'y a pas vraiment de marchandises », détaille-t-il.Il faut compter plus d'une semaine de trajet entre Casablanca et Dakar en comptant les jours d'attente aux frontières. Un trajet coûteux et lourd en démarches pour ce Marocain installé au Sénégal depuis 15 ans. « Par voie terrestre, il y a le gazole, ça coûte 1 800-2 000 aller-retour. Et il y a la frontière de la Mauritanie. Il faut payer l'escorte pour 500-600, ça dépend du volume de marchandises », se plaint-il. Et puis il y a les démarches aux frontières. « Il y a un peu de dérangement au niveau des frontières : l'étape de vérification des bagages, il y a des scanners… », poursuit-il.La société britannique Atlas Marine, qui lance la nouvelle ligne maritime Agadir-Dakar, promet d'effectuer ce trajet en deux jours et demi, et assure qu'elle proposera un tarif compétitif qu'elle ne souhaite pas encore communiquer. Un bateau d'une capacité de 110 camions avec les chauffeurs fera la liaison une fois par semaine à partir de fin janvier. Un deuxième devrait être mis en service au printemps.À lire aussi Maroc-Sénégal-Côte d'Ivoire-Guinée... le train-train du petit commerce transafricainRééquilibrer la balance commerciale« On aura maintenant des produits plus frais que d'habitude. C'est une excellente initiative », se réjouit Lahlou Sidi Mohamed, le président du Club des investisseurs marocains au Sénégal. Il attendait cette ligne depuis longtemps. La ligne renforce les bonnes relations entre le Sénégal et le Maroc, signataires d'une convention d'établissement depuis 1964 qui garantit les mêmes droits aux citoyens dans les deux pays. Elle entre aussi dans une stratégie plus large de développement marocain vers l'Afrique subsaharienne. « Cette ligne maritime pourra desservir avec les camions qu'elle pourra transporter les pays du Sahel, ces pays qui n'ont pas accès à la mer », souligne Lahlou Sidi Mohamed.Côté Sénégal, une liaison régulière avec Agadir permettrait de rééquilibrer la balance commerciale très déficitaire. Les importations en provenance du Maroc atteignaient 123 milliards de FCFA en 2023, contre 19 milliards pour les exportations. Les produits de la Casamance en particulier pourraient être écoulés plus facilement. « Nous avons pensé à un moment donné de pouvoir leur envoyer des mangues, des noix de cajou, des produits séchés et tout ça se trouve à Ziguinchor, note Abdoulaye Sow, président de la Chambre de commerce de Dakar. Donc si les camions viennent à Dakar, ils peuvent passer par Ziguinchor pour pouvoir amener des produits sénégalais. » Abdoulaye Sow souhaite donc que la ligne aille jusqu'à Ziguinchor. Lahlou Sidi Mohamed, lui, rêve qu'elle soit ouverte pour les passagers.À lire aussi Sénégal : reprise de la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor, un soulagement pour la Casamance
Rencontre avec Séverine Awenengo Dalberto autour de son ouvrage L'idée de la Casamance autonome. Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal. Une rencontre organisée en partenariat avec l'association SOS Casamance. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
This week, I sat down with Chef Bintou N'Daw, a passionate Senegalese chef who brings the authentic flavors of West Africa to Charleston. Bintou shares her journey of preserving and celebrating traditional dishes, sourcing ingredients creatively from international markets, and presenting Senegalese cuisine in a way that connects with foodies everywhere. Dive into the vibrant traditions of Senegal, from the shared communal meals that bring families together to the meaningful ceremonies surrounding lamb during Ramadan and other celebrations. Bintou also gives invaluable travel tips for exploring Senegal, including the hidden gems of Casamance in the south and the desert wonders of the north. If you're curious about how food can preserve culture and bring people together, this episode is a must-listen. Connect with Chef Bintou: Instagram: @chefbintou Visit her restaurant Bintou Atelier and check them out on Instagram @bintou.chs Sign up for the newsletter!! Each month I'll be sending out a newsletter with insider tips Sign up HERE! ***Looking to experience the flavors we've explored firsthand? Skip the stress of travel planning and work with a trusted professional to take care of all of that for you! Travel Trails specializes in crafting unforgettable travel experiences tailored to your taste for adventure. Don't miss out on tasting these delicious dishes because you don't have the time to plan. Visit https://travel-trails.com/ to learn more and follow @TastyTrailsTravelPod and @Travel.Trails___ on Instagram to stay up to date on episodes and all things food & travel
Au Sénégal, c'est une année noire pour les transformateurs de noix de cajou et cette industrie balbutiante. Alors que plusieurs entreprises agro-industrielles locales ont misé sur le secteur de l'anacarde, espérant reproduire le succès ivoirien, c'est tout l'inverse qui se passe cette année. Entre hausse des prix de la matière première et une mauvaise récolte, quasi l'intégralité des entreprises de transformation de la noie de cajou risque de mettre la clef sous la porte. Avec notre envoyée spéciale en Casamance,« Ici, on est au département du décorticage ». Iman Drame, directeur d'une usine de transformation de noix de cajou, nous guide dans son entrepôt. À sa gauche, un tapis roulant, une machine à trier, mais depuis le mois de mai dernier, tout est à l'arrêt. « Nous sommes en arrêt de production faute de matière première parce que cette année la matière première a été très chère, il y a eu des spéculations, ce qui fait que nous n'avons pas pu acheter pour pouvoir travailler », explique-t-il.Cet entrepreneur de 54 ans, qui a monté son entreprise à Ziguichor en 2004, décrit le cercle vicieux auxquels font face les transformateurs de cajou. Une mauvaise récolte, 50, voire 60% de cajou en moins cette année suite à des vents chauds au moment de la floraison, avec pour résultat des noix de cajou devenues impayables voire inaccessibles. Car elles sont vendues au prix fort à la concurrence étrangère plutôt qu'aux entreprises de transformations sénégalaises. Iman Drame a dû mettre huit employés au chômage technique et interrompre le contrat de 90 journalières.« Cela a des conséquences très lourdes »Pour Jacques Birham Seck, à la tête d'Ethicajou, un transformateur équitable à 180 km de là, près de Kolda, c'est encore pire. « C'est le licenciement pour motif économique pour les 19 permanents que nous avions, mais également pour la centaine de femmes qui intervenaient comme journalières dans les différentes sections de la transformation. Elles aussi ont été obligées d'être arrêtées », regrette l'entrepreneur. « Donc cela a des conséquences très lourdes d'un point de vue socio-économique, surtout dans une des régions les plus pauvres du Sénégal où il n'y a presque pas d'industrie de transformation qui embauche autant », souligne-t-il encore.En cause, l'absence de mesures protectionnistes pour éviter que les producteurs de cajou ne vendent au plus offrant ailleurs, estime Boubacar Konta. « C'est l'État qui a la capacité de faire la régulation, dans tous les pays où le cajou a eu vraiment un succès, c'est avec l'implication de l'État qui a pris des mesures comme des mesures d'agrément pour connaître quels sont les exportateurs, et qui fait quoi », analyse le président de l'Interprofession cajou du Sénégal.Un plaidoyer sur le modèle de la Côte d'Ivoire a été transmis aux autorités. Parmi les demandes, celle d'imposer une taxe aux exportateurs pour encourager ces derniers à vendre en priorité aux transformateurs sénégalais. Le gouvernement promet d'appliquer la mesure pour la saison l'année prochaine. D'ici là, les entreprises se serrent la ceinture pour réussir à tenir sans mettre définitivement la clef sous la porte.À lire aussiSénégal: les transformateurs de noix de cajou appellent l'État à l'aide
La filière de l'anacarde est en difficulté au Sénégal. Après une mauvaise récolte et une flambée des prix de la noix de cajou brut, les transformateurs manquent de matières premières, au point que l'ensemble des unités de transformation du pays ont suspendu leur activité depuis le mois de mai dernier. De notre correspondante à Dakar,Les comptes sont dans le rouge. Au lieu des 300 tonnes de noix de cajou habituels, Ethicajou, l'un des quatre transformateurs industriels du Sénégal, affirme n'avoir pu acheter que 24 tonnes. En cause, des prix faramineux suite à une récolte moitié moins importante et l'absence de mesures de protection de l'État pour éviter que les producteurs de cajou ne vendent aux exportateurs vietnamiens et indiens plutôt qu'aux entreprises sénégalaises.En Casamance, Ethicajou a été obligée de fermer jusqu'à la prochaine campagne en avril 2025, et les 119 personnes qui y travaillaient ont été licenciées pour motifs économiques. Une situation qui met en péril l'avenir de l'entreprise, installée depuis trois ans grâce à un investissement étranger et pas encore à l'équilibre, et ce alors que le potentiel d'emplois que représente cette entreprise pour la zone de Kolda en Casamance – l'une des plus pauvres du pays – est crucial.Pour chacune des unités de transformation d'anacarde du Sénégal, c'est le même scénario. Les machines sont à l'arrêt. Plus de 400 personnes ont perdu leur travail.Une filière cajou à haut potentiel d'emploisAvec environ 2 000 tonnes de noix de cajou brute transformées chaque année, le secteur ne représente que 3% de ce qui est récolté au Sénégal. Mais il ne demande qu'à croître, affirment les défenseurs de la cajou qui avancent ce chiffre.Pour 65 000 tonnes d'anacardes en 2023, décortiquer, griller et empaqueter le cajou pour la consommation directe permettrait de créer plus de 2 600 emplois d'ouvriers et près de 900 emplois de techniciens. Une donnée cruciale pour un pays miné par le chômage des jeunes. Encore faut-il pour cela sécuriser les approvisionnements en anacarde.Pas de taxes à l'exportationLe Sénégal est le seul pays de la Cédéao avec la Gambie à ne pas taxer les exportations brutes vers l'étranger et à ne pas avoir de politique de soutien à la transformation de la précieuse noix.En juin dernier, un plaidoyer sur le modèle de la Côte d'Ivoire a donc été transmis aux nouvelles autorités sénégalaises. Parmi les demandes, celle d'imposer une taxe de 52 francs CFA (0,08 centimes d'euro) par kilo aux exportateurs pour encourager ces derniers à vendre en priorité aux transformateurs sénégalais, et ainsi donner une chance à des noix de cajou 100% made in Sénégal de s'exporter à l'étranger plutôt que les seules noix brutes.À lire aussiLa Côte d'Ivoire incite à favoriser la transformation des noix de cajou sur place
Au Sénégal, le gouvernement a annoncé le lancement d'un plan pour aider les déplacés de guerre en Casamance. Ces populations qui avaient fui il y a des dizaines d'années les zones de conflits opposant l'Etat sénégalais au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance sont pour la plupart de retour sur leur terres, grâce aux actions de l'armée sénégalaise. Le premier ministre Ousmane Sonko a annoncé 22 mesures concernant la constructions d'infrastructures et des opérations de déminage.
Nacho nos cuenta su expereiencia en la parte más bonita de Senegal, el sur zona Casamance. Su paso por el proyecto fue una mezcla de actividades sanitarias y sobre todo educativa para dar soporte a una gran comunidad de niñas y niños Senegaleses.
Voices of Courage with Ken D. Foster S2EP25 The Courage to Transform Communities with Alphonse Bassene Today Ken interviews Alphonse Bassene one of the co-founders and President of CHSI Casamance HealthCare System) whose mission is to provide the hospital facilities in Casamance with life saving health care equipment through partnerships in the US and to build Future Clinics. From August 2020 to November 2023, Alphonse served as Director of Operations for Casamance Healthcare Systems, Inc. (CHSI), overseeing all day-to-day operations from the organization's inception in North America to its realization in Africa. In November 2013, Alphonse was promoted to the role of President/CEO by his peers in the General Assembly. Alphonse served for two terms (2013-2017) as the Chairman of the Union des Casamançais et Sympathisants de Washington (UCSW), based in Washington, DC, and also as the General Secretary of the Senegalese Catholic Association of America (SCAA). Today, Alphonse sits as a member of the Board of Directors of FONGAD INVEST.
Voices of Courage with Ken D. Foster S2EP25 The Courage to Transform Communities with Alphonse Bassene Today Ken interviews Alphonse Bassene one of the co-founders and President of CHSI Casamance HealthCare System) whose mission is to provide the hospital facilities in Casamance with life saving health care equipment through partnerships in the US and to build Future Clinics. From August 2020 to November 2023, Alphonse served as Director of Operations for Casamance Healthcare Systems, Inc. (CHSI), overseeing all day-to-day operations from the organization's inception in North America to its realization in Africa. In November 2013, Alphonse was promoted to the role of President/CEO by his peers in the General Assembly. Alphonse served for two terms (2013-2017) as the Chairman of the Union des Casamançais et Sympathisants de Washington (UCSW), based in Washington, DC, and also as the General Secretary of the Senegalese Catholic Association of America (SCAA). Today, Alphonse sits as a member of the Board of Directors of FONGAD INVEST.
Episode 82 - The Courage to Transform Communities - Ken interviews Alphonse Bassene, co-founder of CHSI Casamance HealthCare System, which aims to equip hospitals in Casamance with life-saving healthcare equipment. Disclaimer: Please note that all information and content on the UK Health Radio Network, all its radio broadcasts and podcasts are provided by the authors, producers, presenters and companies themselves and is only intended as additional information to your general knowledge. As a service to our listeners/readers our programs/content are for general information and entertainment only. The UK Health Radio Network does not recommend, endorse, or object to the views, products or topics expressed or discussed by show hosts or their guests, authors and interviewees. We suggest you always consult with your own professional – personal, medical, financial or legal advisor. So please do not delay or disregard any professional – personal, medical, financial or legal advice received due to something you have heard or read on the UK Health Radio Network.
C'est avec fierté que Oumar Diémé, 92 ans, va porter la flamme olympique en Seine-Saint-Denis, département où il a vécu de nombreuses années avant de rentrer sur sa terre natale, en Casamance, au Sénégal. Ancien tirailleur sénégalais, il a combattu dans les troupes coloniales en Indochine et en Algérie, et pour ce spécialiste du pentathlon, porter la flamme, ça se prépare ! Boubou flambant neuf d'un bleu éclatant, agrémenté de quelques médailles, chéchia rivée sur la tête, Oumar Diémé, ancien tirailleur sénégalais, a les yeux qui pétillent. Il vit un rêve éveillé : « Je ne m'attendais pas à cela, j'étais au comble de la joie. Mais compte tenu de mon âge, je souhaite être accompagné par un de mes enfants ». Et c'est El Hadji Diémé, son fils, qui l'accompagne, mais pas question qu'il l'aide à porter la torche olympique : « Le vieux, il est solide ! (rires) Parce que lui, il passe tout son temps à marcher. Là-bas, au village, chaque matin, il sort et marche pendant cinq kilomètres. Donc, je pense que porter la flamme pour faire 100 mètres, ce n'est pas un problème pour lui. »Indochine, Algérie, Oumar Diémé a combattu au sein des troupes coloniales. Ancien spécialiste du pentathlon militaire, il se prépare à porter la torche : « Je vais commencer à faire des déplacements ou des mouvements pour garder la forme. J'étais sportif, je faisais le pentathlon. 3 000 mètres, 40 kilomètres... Mais surtout, le parcours du combattant. » Il sourit. Pour lui, ce sont de bons souvenirs.En portant la flamme, Oumar Diémé aura une pensée pour ses frères d'armes : « Je pense à mes collègues combattants qui sont tombés dans les conflits, en Indochine, en Algérie, en Allemagne, un peu partout dans le monde et qui ne sont plus. Je pense beaucoup à eux. D'autres sont encore là, mais ils ne peuvent plus bouger parce qu'ils sont malades. Je leur souhaite une bonne guérison. »À écouter aussi dans Grand reportageNeuf tirailleurs de retour au SénégalUn événement que l'ancien tirailleur sénégalais partage en familleAux côtés d'Oumar Diémé se tient l'une de ses petites filles, Souadou Diatta, à qui il a transmis son histoire : « On est très fiers, très contents de ce qui lui arrive, de ce qui arrive à notre famille, parce qu'on n'aurait jamais imaginé que ce jour arrive. Je suis assez surprise d'ailleurs. »Pour sa petite fille, le symbole est important : « Pour ma part, je pense que c'est une très bonne chose d'avoir fait appel à un tirailleur sénégalais qui est un personnage assez important en France, parce que les tirailleurs sénégalais, ils ont quand même libéré la France. Je pense qu'ils ont aussi besoin de cette reconnaissance, même si elle est assez tardive. Enfin, mon grand-père fait partie des derniers, donc je pense que c'était quand même le moment de leur rendre hommage. » Cet événement s'inscrit désormais dans l'histoire familiale : « J'essaye un peu d'écrire pour ne pas oublier moi-même et pour pouvoir aussi la raconter à mes enfants. Aujourd'hui, il porte la flamme, c'est encore quelque chose que je pourrai ajouter. Je pense que c'est important de garder tout ça en mémoire. »Porter la flamme en Seine-Saint-Denis, un moment de grande fierté pour Oumar Diémé.À écouter aussiLes Jeux olympiques, de l'antiquité à Paris 2024 !
A partir des années '80, la région de Casamance, au Sénégal, a été le théâtre d'un conflit, une guerre civile entre l'armée sénégalaise et une rébellion indépendantiste. Un accord de paix a été signé en 2004 mais le conflit n'est pas encore totalement terminé. Et la conséquence, c'est que des villages, des vergers, des champs restent dangereux en raison de la présence de mines antipersonnel. Des opérations de déminage ont commencé il y a une quinzaine d'années. Merci pour votre écoute Transversales, c'est également en direct tous les samedis de 12h à 13h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Transversales sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/492 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Today Ken interviews Alphonse Bassene one of the co-founders and President of CHSI Casamance HealthCare System) whose mission is to provide the hospital facilities in Casamance with life saving health care equipment through partnerships in the US and to build Future Clinics. From August 2020 to November 2023, Alphonse served as Director of Operations for Casamance Healthcare Systems, Inc. (CHSI), overseeing all day-to-day operations from the organization's inception in North America to its realization in Africa. In November 2013, Alphonse was promoted to the role of President/CEO by his peers in the General Assembly. Alphonse served for two terms (2013-2017) as the Chairman of the Union des Casamançais et Sympathisants de Washington (UCSW), based in Washington, DC, and also as the General Secretary of the Senegalese Catholic Association of America (SCAA). Today, Alphonse sits as a member of the Board of Directors of FONGAD INVEST. #voicesofcourage #kendfoster #AlphonseBassene Website: 1chsi.org Facebook: facebook.com/people/Casamance-HealthCare-Systems-Inc-CHSI/100075663288834/ Full Episode (Youtube): https://youtu.be/hgwBVeLldfM Youtube: youtube.com/@voicesofcourageshow Spotify: https://shorturl.at/beNwR Apple Podcast: https://shorturl.at/rmROg Facebook: facebook.com/VoicesofCourageRadio Instagram: instagram.com/voicesofcourage.us Twitter: twitter.com/KennethFoster Linkedin: linkedin.com/in/kendfoster Voices of Courage: voicesofcourage.us Ken D Foster: kendfoster.com
La saison de la commercialisation de la mangue touche à sa fin en Côte d'Ivoire, pays qui produit près de 150 000 tonnes de mangues fraîches. Pour valoriser la filière et réduire les pertes des producteurs, la transformation du fruit est une opportunité. Mais malgré les potentiels, cette option est encore limitée et peu exploitée. De notre envoyée spéciale à Ferkessédougou,Dans une petite usine située dans un quartier périphérique de Ouangolodougou, 20 tonnes de mangues fraîches sont acheminées chaque jour en pleine saison sur des tricycles par des producteurs de la région. Les mangues sont triées, lavées, puis traitées afin de répondre aux exigences sanitaires des clients.« On enlève les déchets, tout ce qui n'est pas bien. Il y a la longueur et l'exigence du client qui demande "Je veux telle ou telle taille", explique Sita Coulibaly qui supervise la salle de calibrage. Donc, on trie par rapport à ça. Et après le tri, on met dans les sachets, on pèse et on les place dans des cartons. Et on envoie ça chez le client. »Cette petite usine mise sur l'exportation vers le Ghana, puis l'Europe dans un second temps. Car selon Bazoumana Ouattara, le directeur de l'Usine de séchage de mangues de Ouangolodougou, le marché intérieur n'est pas encore réceptif à ce produit. « En Côte d'Ivoire, il n'y a pas de marché, explique-t-il. Les Ivoiriens ne connaissent pas la mangue séchée. Les supermarchés non plus. Mes clients sont au Ghana, HPW. On a un client qui est fidèle et, quelle que soit la situation, c'est seulement la commande qui va varier. L'année où la production est bonne, ils ont une grande quantité. Et lorsque c'est faible, la quantité devient mince à leur niveau. »Industrialiser et diversifierPour cet entrepreneur, l'une des difficultés est la maintenance des machines qui, pour l'essentiel, sont importées. « Lorsqu'une pièce s'abîme, il n'y a pas le remplacement ici, regrette Bazouma Ouattara. On ne peut pas l'acheter ici : on n'a pas de magasin de vente de pièces en Côte d'Ivoire. Il nous faut appeler en Afrique du Sud, et la pièce arrive par DHL. Donc, c'est compliqué. »La période de commercialisation est courte : elle dure trois mois. Pas évident donc d'investir dans le conditionnement des mangues. Pour contourner cet obstacle, René Yéo, le directeur de l'usine Ivoire Bio fruits, a décidé de diversifier ses activités au sein de son usine.« Il faut à la fois plusieurs machines qui puissent avoir une grande capacité, en moins de trois mois, pour pouvoir rentrer dans ses fonds, calcule-t-il. Au niveau d'Ivoire bio fruits, on a envisagé de diversifier notre système de transformation en l'élargissant à d'autres fruits tropicaux comme la noix de coco et l'ananas. » Ce responsable de la profession inter-mangues préconise par ailleurs un soutien de l'État aux privés afin de développer davantage l'industrialisation de cette filière.À lire aussiSénégal: en Casamance, le défi de la transformation des mangues
En Centrafrique, la saison des pluies rime avec saison des mangues. Cette période qui va généralement de mars à juin, est une aubaine pour les Centrafricains qui possèdent cet arbre fruitier. Le commerce de ces fruits permet d'alimenter ménages et petits commerces. Dans ce champ de 20 hectares à proximité de Bangui, se trouvent sept manguiers. Des mangues mûres pendent à toutes les branches. En Centrafrique, pas de grandes plantations, mais quelques arbres ici et là. « Chaque ménage possède au moins un ou deux manguiers dans sa concession, explique Armand Koulayom, propriétaire et entrepreneur. Il profite du bénéfice de ses mangues en les revendant à un grossiste. Pendant la saison, les mangues sont abondantes et les prix sont abordables », détaille-t-il.À quelques pas de ce champ, au bord de la route, les mangues sont vendues dans des cuvettes, des bassines, des sacs ou étalées sur des tables pour attirer les clients. Les prix varient selon les variétés et leur grosseur. « Je vends un tas de cinq mangues à 50 francs CFA, affirme Juvenal qui vend sa production. Tous les jours, les revendeuses viennent acheter mes mangues dans des sacs et des cuvettes. Il y a plusieurs modèles de sacs et chez moi, les prix par sac varient de 5 000 à 7 000 FCFA. »À lire aussiSénégal: en Casamance, le défi de la transformation des manguesDe forts potentielsEn Centrafrique, la cueillette se fait de manière artisanale. Certains utilisent des bâtons en bambous, d'autres préfèrent grimper directement dans l'arbre. Julienne, une commerçante, profite de cette période pour développer d'autres affaires. « Chaque jour, je gagne entre 4 000 et 4 500 FCFA. En 12 jours, je m'en sors avec 50 000 ou 55 000 FCFA. Cet argent me permet de couvrir les besoins de ma famille sur tous les plans. Je fais aussi de l'épargne qui me permettra de me lancer dans un autre commerce durable après la saison des mangues », précise la vendeuse.Mais à Bangui, il se pose un problème de conditionnement. Il y a peu de chambres froides pour conserver les fruits et il n'existe pas d'entreprises de transformation. Armand Koulayom estime que ce secteur est plein de potentiels. « Pour booster ce secteur, il faut vraiment avoir une vision. C'est un secteur qui peut générer beaucoup d'argent. Si les entrepreneurs arrivent à créer des entreprises de transformation de mangues, ce serait très bénéfique et on pourrait même transformer les mangues en jus ou en confitures sur place, projette-t-il. Si les mangues sont transformées en grande quantité, on pourrait les exporter dans la sous-région pour développer notre économie et développer notre pays. »Ce secteur encore très informel et limité représente cependant aujourd'hui une source de revenus importante pour de nombreux ménages.À lire aussiLe marché mondial de la mangue dans la tourmente
Dans ce 113ème épisode, Romane raconte le Sénégal
Der Senegal ist im Süden geprägt vom Fluss Casamance, der manchmal breit wie ein See erscheint. Darüber spannt sich ein weiter Himmel, die Landschaft wirkt anders als im trockenen Norden grün und lebendig. Auf den Feldern bauen die Menschen Reis an und in der trubeligen Handelsstadt Ziguinchor sind die Straßen voller Jungen und Mädchen in Schuluniformen. Fast die Hälfte der rund 18 Millionen Einwohner Senegals sind unter 18 Jahren alt. Hier im Süden Senegals wohnen vor allem Menschen, die der Ethnie der Diola angehören. Sie haben vieles ihrer alten Kultur bewahrt – dazu gehören auch Häuser, die aus Lehm gebaut sind und in denen oft mehrere Familien unter einem Dach wohnen. Die animistische Religion der Diola ist in der Casamance neben dem Islam und dem Christentum weit verbreitet. Doch immer mehr Senegalesen verlassen das Land. Sichtbar wird das in den Küstenorten: Früher wurden am Strand traditionelle Pirogen aus Holz für den Fischfang gebaut. Heute aber sägen, hämmern und schrauben die Handwerker auch an Booten, um Menschen auf die Kanarischen Inseln zu bringen, nach Europa. 1600 Kilometer weit ist es über die hohe See, an Mauretanien und Marokko vorbei. Eine gefährliche Reise. Angelika Henkel war im Senegal unterwegs.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Dans cet épisode : la rentabilité des entreprises. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch- Abdourahmane Diallo, fondateur et dirigeant du groupe Cas'ART qui produit et distribue "emanay" le riz local de Casamance, Ziguinchor, SénégalPour aller plus loin, Riz sénégalais: le pays est toujours loin de son objectif d'autosuffisance une chronique des matières première de RFI Partie 2 : Fusions, diversification, association, rachats, comment les PME peuvent grandir par la croissance externe?Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur et dialogue avec des patrons de PME du continent africain. Ils évoquent leur parcours, le contexte économique dans leur secteur et approfondissent une thématique. Cette semaine : La croissance externe- Jean-Louis Billon, actionnaire et dirigeant de SIFCA, premier groupe privé ivoirien, géant de l'agroalimentaire et poids lourd de l'économie ouest-africaine et premier employeur privé du pays. Ancien ministre du Commerce de l'artisanat et de la promotion des PME- Serigne Barro, directeur général de P_I Group qui regroupe trois entreprises spécialisées dans la digitalisation : People input (fournisseur d'innovation), Voice Africa (agence de communication) et Dentsu (agence média)- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► Boucantier - Lil Jay Bingerack► Fonike - Guinea Our Paradise
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Dans cet épisode : la rentabilité des entreprises. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch- Abdourahmane Diallo, fondateur et dirigeant du groupe Cas'ART qui produit et distribue "emanay" le riz local de Casamance, Ziguinchor, SénégalPour aller plus loin, Riz sénégalais: le pays est toujours loin de son objectif d'autosuffisance une chronique des matières première de RFI Partie 2 : Fusions, diversification, association, rachats, comment les PME peuvent grandir par la croissance externe?Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur et dialogue avec des patrons de PME du continent africain. Ils évoquent leur parcours, le contexte économique dans leur secteur et approfondissent une thématique. Cette semaine : La croissance externe- Jean-Louis Billon, actionnaire et dirigeant de SIFCA, premier groupe privé ivoirien, géant de l'agroalimentaire et poids lourd de l'économie ouest-africaine et premier employeur privé du pays. Ancien ministre du Commerce de l'artisanat et de la promotion des PME- Serigne Barro, directeur général de P_I Group qui regroupe trois entreprises spécialisées dans la digitalisation : People input (fournisseur d'innovation), Voice Africa (agence de communication) et Dentsu (agence média)- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► Boucantier - Lil Jay Bingerack► Fonike - Guinea Our Paradise
Au Sénégal, ce nouveau rebondissement jeudi soir 15 février : le Conseil constitutionnel s'oppose au report de l'élection présidentielle. À Ziguinchor, en Casamance, dans le sud du pays, cette échéance est un espoir pour la reprise des liaisons maritimes entre Dakar et Ziguinchor. La suspension, effective depuis le mois de juin, et les violences qui avaient entouré le procès de l'opposant Ousmane Sonko, pèsent lourdement sur l'économie de la région du Sud. De notre envoyée spéciale à Ziguinchor,Calme plat au port de Ziguinchor. Le site est désert et les engins de manutention sont à l'arrêt. Avant, « il y avait du monde, il y avait du bruit », témoigne Lamine Diedhiou. Assis sous un arbre devant le portail, ce docker attend désespérément le retour des ferrys : « Je viens tous les jours, je suis tellement pressé que ça reprenne [Une pétition avait été lancée, ndlr]. Quand je rentre à la maison, ma femme et mes enfants, me regardent. Mais je n'ai rien. »En juin 2023, la suspension avait été justifiée – officieusement – par des « raisons de sécurité nationale » après des émeutes. Huit mois après, c'est le statu quo. Une situation incompréhensible pour Malamine Mané, président d'une entreprise de manutention qui exerce au port de Ziguinchor. En temps normal, il gère le chargement et le déchargement du riz, du mil, de l'anacarde, de la noix de cajou ou encore de ciment. Un secteur d'activité qui emploie normalement beaucoup de monde. « Au temps de l'anacarde, je recrute 300 personnes, prend-il pour exemple. La Casamance est une partie intégrante du Sénégal. C'est extrêmement difficile et pitoyable », regrette-t-il.Un peu plus loin, au port de pêche de Boudody, Kébé Samb est assise devant son étal de poisson. « Auparavant, je mettais mes poissons et mes crevettes dans des cartons, et je les expédiais par bateau pour les vendre à Dakar, détaille-t-elle. En deux ou trois jours, j'avais mon argent. Maintenant, je dois les mettre dans la glace, pour les vendre congelés, petit à petit, mais il y a des pertes. »« L'impact est énorme, c'est à coup de milliards de FCFA »Actuellement, rien ne sort, rien ne rentre par le port. Certains produits qui arrivaient de Dakar manquent sur les marchés, comme les légumes. L'avion n'est pas une alternative, d'autant que l'aéroport de Ziguinchor est en travaux. Les vols sont transférés à Cap Skirring, à environ 70 kilomètres. Quant à la voie terrestre, elle est plus chère et moins sûre, explique Jean Pascal Ehemba, président de la Chambre de commerce de Ziguinchor : « Ce qui passe par la route, ce sont des petits volumes, ça ne fait pas tout à fait l'affaire. Et puis le chemin est trop long avec des risques d'accident. »L'arrêt des activités portuaires a donc un impact économique important pour la localité. « L'impact est énorme, c'est à coup de milliards de FCFA, estime le président de la Chambre de commerce de Ziguinchor. Et c'est pour cela qu'on essaie de demander une aide de l'État, qu'il continue à faire sa mission régalienne pour pousser l'économie de cette région. »Lors de sa visite à Ziguinchor le mois dernier, le Premier ministre Amadou Ba avait annoncé une reprise prochaine des liaisons. Le commandant du port l'assure, « des travaux de maintenance des bateaux et sur le chenal sont prévus pour un retour du trafic en toute sécurité ». Aucune date précise n'a encore été fixée.À lire aussiDans la Casamance enclavée, une économie fragilisée
durée : 00:52:21 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires sensibles, on part au Sénégal où il y a 21 ans, dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, le Joola, un navire qui effectuait la liaison entre la Casamance, une région enclavée au sud du pays, et Dakar, la capitale, sombrait dans l'océan Atlantique au milieu d'une tempête... - réalisé par : David Leprince
Malgré le rejet de la candidature de l'opposant Ousmane Sonko par le Conseil constitutionnel, son parti Pastef, qui est officiellement dissous, se dit sûr de la victoire, même avec un candidat de substitution qui est aujourd'hui derrière les barreaux. Le 28 janvier, dans une vidéo non datée, Ousmane Sonko, qui est en prison, a désigné son numéro 2, Bassirou Diomaye Faye, comme son remplaçant à la présidentielle du 25 février au Sénégal. Certes, Bassirou Diomaye Faye est, lui aussi, en prison. Mais lui a vu sa candidature validée par le Conseil constitutionnel. Et sur RFI et France 24, Birame Souleye Diop, qui est le vice-président du Pastef et le chef du groupe Pastef à l'Assemblée nationale, affirme aujourd'hui que le candidat-prisonnier Bassirou Diomaye Faye est « tout à fait calibré pour répondre aux attentes des électeurs, car il a rigoureusement travaillé sur le programme politique que nous portons ».Comment faire campagne derrière les barreaux ? Birame Souleye Diop rappelle qu'il y a un précédent célèbre. En août 2018, au Brésil, le prisonnier Lula da Silva s'est présenté à la présidentielle d'octobre. Certes, sa candidature n'a pas été validée à l'époque. Mais quatre ans plus tard, Lula, qui avait été libéré entre-temps, a été élu.Le camp d'Ousmane Sonko ne risque-t-il pas d'être laminé par la machine électorale qui soutient le Premier ministre Amadou Ba, le dauphin du président Macky Sall ? « Pas du tout, réplique Birame Souleye Diop, car Amadou Ba, il ne passe pas dans la rue pour qu'on dise “Amadou Ba”, il passe dans la rue pour entendre “Ousmane Sonko”, il n'a jamais fait de politique, il ne se préoccupe pas de la vie chère et les intentions de vote en notre faveur tournent autour de 71 % ».L'absence de réactions dans la rue après le rejet de la candidature d'Ousmane Sonko ne traduit-elle pas un essoufflement de son camp ? Absolument pas, répond le vice-président du Pastef, car son mouvement « adapte sa stratégie aux circonstances ». Après la stratégie de la rue est venue celle des urnes.RFI & France 24 : Bassirou Diomaye Faye est en prison dans l'attente d'un jugement. Est-ce que vous êtes optimiste quant à sa remise en liberté provisoire, puisque lui, au contraire d'Ousmane Sonko, a le droit d'être candidat, selon le Conseil constitutionnel ? Birame Souleye Diop : Ce qu'il faut savoir, c'est que Bassirou Diomaye Faye a introduit cinq demandes de liberté provisoire qui ont été rejetées. Vous savez, la particularité du projet, c'est que nous tous nous le portons. Il est notre candidat si on le décide. Si le président Ousmane Sonko décide que c'est autour de lui que nous devons fédérer nos efforts avec les alliés, qu'il soit libre ou pas, le travail se fera. Parce que l'important, c'est de porter un programme politique. L'important, c'est de communiquer sur les réformes que nous sommes en train de porter et lui a travaillé rigoureusement sur le programme politique que nous portons. Aujourd'hui, il est clair et net que monsieur Bassirou Diomaye Faye connaît bien le projet que nous portons, il est tout à fait calibré pour répondre à cette attente.Il y a juste quand même un problème, c'est qu'il est en prison. Est-ce que, s'il reste en prison, il va rester votre candidat ? Comment est-ce qu'on fait campagne, comment est-ce qu'on peut espérer gagner derrière les barreaux ? Vous n'avez jamais vu un candidat remporter les élections derrière les barreaux ? Je pense que l'histoire politique récente du Brésil montre que Lula a remporté les élections en étant derrière les barreaux. S'il reste en prison, nous battrons campagne pour lui et je vous assure que, dans les pronostics, on est sûrs d'aboutir à la victoire.Le Premier ministre, Amadou Ba, se dit certain de gagner dès le premier tour. Alors il est à la tête, quand même, d'une machine électorale qui est très bien implantée dans le pays. Votre parti à vous est dissous, vos principaux dirigeants sont derrière les barreaux, vous dites que vous êtes sûrs de gagner, mais est-ce que vous ne sous-estimez pas Amadou Ba ? Amadou Ba, il ne passe pas dans la rue pour qu'on dise « Amadou Ba », il passe dans la rue pour entendre « Ousmane Sonko ». Ça, c'est au moins clair. Deuxièmement, il n'y a pas de doute que nous avons la majorité et tout ceci réuni, les intentions de vote tournent autour de 71%. Avec, aujourd'hui, ce que nous avons comme personnalités politiques qui ont rejoint la coalition sur laquelle nous sommes en train de travailler, nous restons convaincus, avec la confiance que le peuple sénégalais qui voulait qu'Ousmane Sonko soit candidat, qu'au soir du 25, la victoire nous reviendra. Amadou Ba n'a jamais fait de politique. Je n'ai jamais entendu Amadou Ba se prononcer sur les questions d'actualité politique. Jamais de ma vie je ne l'ai entendu se préoccuper de la vie chère, ni parler d'inondations ou d'éducation.Alors Birame Souleye Diop, depuis que le président Macky Sall a annoncé, au mois de juillet, qu'il renonçait à solliciter un troisième mandat, la mobilisation populaire en votre faveur semble être en train de s'essouffler. De fait, le rejet de la candidature d'Ousmane Sonko, ce 20 janvier, apparemment n'a pas fait descendre les gens dans la rue. Est-ce qu'en se retirant du jeu, Macky Sall ne vous a pas enlevé votre principal argument de campagne ? En fonction des étapes,il faut saisir les enjeux et s'orienter. Nous avons une grande capacité d'adaptation. Nous avons blanchi sous le harnais,nous avons une machine électorale prête à relever les défis, prête à surveiller les votes, et on va y aller. Voilà pourquoi on a dit : « Vous allez espérer qu'on casse des brindilles, aucune feuille ne tombera. On vous attend dans les urnes, parce que ce sera là l'heure de vérité. C'est le 25 février, il reste trente jours. La victoire sera à nous. »Donc vous avez changé de stratégie, vous êtes passés de la rue aux urnes ? Mais nous avons toujours développé des stratégies en fonction des circonstances, et nous n'arrêterons jamais de le faire. Nous avons blanchi sous le harnais, nous savons ce qu'il se passe.Macky Sall accuse Ousmane Sonko et son entourage de liens avec les milieux islamistes, qu'est-ce que vous lui répondez ? Ce n'est pas la seule accusation. Qu'on l'ait pris pour une histoire de viol et qu'à la fin, comme un pétard mouillé, on dise : non, ce n'est pas ça, c'est de la corruption de la jeunesse. Vous pensez que, si les preuves étaient là pour être administrées, [Macky Sall] trainerait à le faire ? Il n'aurait pas besoin alors de créer la machination d'Adji Sarr, il n'aurait pas besoin de le condamner pour une affaire de diffamation, il n'aurait qu'à apporter les preuves de ce qu'il dit, mais il a échoué à le démontrer. Ce n'est pas la seule accusation. On a dit qu'il est rebelle de la Casamance. On a dit : il mange des sushis la nuit. On a dit… La seule chose qu'on n'a pas dite, c'est qu'il porte une grossesse. Vous comprendrez que tout ceci est voué à l'échec. Dommage pour eux.
La noix de cajou sénégalaise a déjà fait ses preuves et est exportée partout dans le monde. Mais saviez-vous qu'elle pousse avec un fruit, la pomme de cajou ? Des petites entreprises sénégalaises ont découvert que ce fruit pouvait être transformé en une sorte de viande qui constitue un substitut vegan intéressant à la vraie viande, avec un grand marché potentiel. De notre correspondante à Dakar,Le produit, vendu dans des sachets en kraft, ressemble à s'y méprendre à des tranches de bœuf ou de mouton séchées. Pourtant, il s'agit bien d'un fruit. « C'est la pomme de cajou qu'on a transformé d'une manière à pouvoir l'utiliser comme viande », explique Touty Sané. Elle est à la tête d'une coopérative de femmes transformatrices en Casamance, dans le sud du Sénégal.Si la noix de cajou est très connue et exportée partout dans le monde, la pomme avec laquelle elle pousse est moins célèbre. Localement, elle est transformée en jus, mais ça ne permet pas d'utiliser tout le produit. « On a vu qu'il y a tellement de pertes de récolte à travers la pomme, même si l'on enlève le jus. Le reste, on le jette », explique Touty Sané.Le petit fruit jaune ou rouge est tranché, séché et peut ensuite être cuisiné. L'aspect est bluffant et le goût est neutre, ce qui permet au consommateur de l'épicer selon ses goûts.À écouter aussiExportation de noix de cajou : la Côte d'Ivoire devient numéro 2 mondialPossibilités culinaires nombreusesCédric Ekoume est un chef cuisinier français basé à Gex. Il s'intéresse aux gastronomies des quatre coins du monde et a été convaincu par la viande de cajou. « Quand j'ai testé le produit, il fallait le réhydrater. J'ai ensuite cuisiné ça avec des morilles... Une fois réhydraté, on a vraiment l'impression d'avoir des petits morceaux de viande », constate-t-il.Marinée avec de la sauce soja, grillée ou en salade… Les possibilités sont nombreuses, et Cédric, qui a de plus en plus de demandes de plats végétariens et vegan de ses clients, va intégrer la viande de cajou à sa carte.C'est Modeste Bissao, un entrepreneur d'origine sénégalaise établi en France, qui a fait découvrir la viande de cajou à Cédric Ekoume. Un produit qui a, selon lui, d'excellentes valeurs nutritionnelles. « [Il y a] un peu plus de 5% de protéines, des acides gras très bas, et c'est très riche en fibres aussi ou en fer... », indique Modeste Bissao.À écouter aussiL'effondrement de la demande en noix de cajou fait chuter les prixPotentiel énormeRésident à la frontière franco-suisse, il commence à commercialiser ce produit dans les deux pays. Un marché au potentiel énorme, car la demande pour les alternatives végétales à la viande explose ces dernières années. « C'est quelque chose qui pourrait vraiment cartonner à l'international. Nous l'avons en deux versions : nous avons la viande entière et la viande hachée. Donc, nous pourrions même faire des hamburgers avec. »En plus des restaurateurs, Modeste a réussi à intéresser plusieurs magasins bio autour de chez lui. Mais la productivité et le conditionnement doivent être améliorés. « Pour toucher ce marché, il nous faut les structures pour faire la fabrication à la chaîne et en conservant le côté artisanal en même temps. »Sous vide, la viande de cajou se conserve pour l'instant jusqu'à cinq mois.
Au Sénégal, on croule sous les mangues. Mais des tonnes de fruits sont perdues chaque année, faute de transformation locale, faute de moyens et d'infrastructures suffisantes. Un important projet d'agropole pourrait apporter un début de solution. De notre envoyée spéciale de retour de Ziguinchor,Dans l'unité de transformation de Siranding Touty Sané, à côté de Ziguinchor, la saison de la mangue touche à sa fin. Sur une table, du thiakry, une farine de mil parfumé à la mangue est en train de sécher. Ici, la mangue prend une dizaine de formes différentes. « On a la confiture, le nectar, la mangue séchée, la moutarde de mangue. On fait aussi du ketchup... », énumère Siranding. La Casamance croule sous les mangues et représente plus de la moitié de la production nationale. Mais chaque année, des tonnes de fruits pourrissent par terre. « Ce n'est pas le savoir qui manque. Il y a pas mal de femmes qui sont formées pour la transformation. Mais l'espace manque aussi beaucoup envers les femmes pour avoir des unités de référence. Les quelques unités qui existent n'ont pas assez d'équipement, parce qu'ils sont lourds et coûteux. » Le séchoir que Siranding utilise pour ses mangues est ancien et ne lui permet d'en transformer que 15 kilos par jour.Une perte massive de production À Bignona, le Groupement d'intérêt économique (GIE) Casaécologie de Maimouna Sambou créé en 2001 rencontre des difficultés similaires. Son produit phare : la pulpe de mangue. Cette année, un client lui en avait demandé 50 tonnes. Mais elle a dû refuser, faute de capacités de stockage suffisantes. « Mes sept congélateurs ont une contenance d'environ trois tonnes. Je suis capable de produire cinquante tonnes de plus annuellement. Pour pouvoir faire cela, il faudrait des chambres froides ou d'autres congélateurs », assure Maimouna.À lire aussiLes notes WhatsApp révolutionnent l'agriculture au SénégalLes transformatrices ont également des soucis pour écouler leurs marchandises dans une région enclavée, mais aussi pour trouver des emballages de qualité ou pour accéder aux financements. « Le taux d'intérêt est cher. Deuxièmement, quand vous déposez une demande de prêt, ça traîne. On vous accorde ça au moment où les produits sont finis », déplore Siranding Touty Sané. Tout comme Maimouna, elles dépendent encore beaucoup de partenaires étrangers. Le lancement de cinq agropoles dans le pays pourrait apporter des solutions.L'agropole sud pour créer une synergie En Casamance, il y aura plusieurs modules de groupages et une grosse plateforme de transformation industrielle pour les petits producteurs et des industriels. L'objectif : encourager la transformation locale pour créer de la valeur ajoutée et de l'emploi. « C'est vraiment, dans l'agropole, de permettre à ces unités de transformation de ne pas forcément être obligées d'aller se délocaliser dans les zones de transformation, mais qu'ils puissent nouer des relations d'affaires par rapport aux industries ou aux usines, qui vont se localiser au niveau de ces zones de transformation », explique Ousseynou Konaté, coordonnateur de l'agropole sudCinquante-trois milliards de francs CFA ont été investis par l'État pour l'agropole sud, qui devrait être lancé d'ici juin 2024, et devrait profiter à 65 000 ménages.À lire aussiDans la Casamance enclavée, une économie fragilisée
Ousmane Sonko a pris la parole, le 24 mai, à Ziguinchor, ville de Casamance dont il est maire. Il s'est adressé à une foule de partisans, alors que le tribunal de Dakar a rendu les réquisitions de son procès : 10 ans de prison pour viols et 1 an pour "menaces de morts". Ousmane Sonko a annoncé son retour à Dakar à la tête d'un convoi, comme l'explique Sarah Sakho, correspondante de France 24.
L'affaire Sonko a une fois de plus fait monter la tension au Sénégal et fait craindre un accès de violences. La police a rapporté la mort accidentelle d'un policier, écrasé par un des blindés déployés à Ziguinchor. Les médias ont fait état de plusieurs blessés parmi les manifestants. La confusion régnait lundi 15 mai, de même qu'une incertitude totale sur l'intention d'Ousmane Sonko, qui se trouverait à Ziguinchor, de se rendre ou non à Dakar où doit débuter son procès pour viols présumés.
Content warning: This podcast includes vivid descriptions of the sinking of the Joola which some listeners might find distressing. ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Twenty years ago, news of terrible event began to spread throughout the city of Ziguinchor in the south of Senegal. A passenger ferry – carrying more than 1,800 people from Casamance to the capital Dakar in the north – had gone down in a storm with the loss of almost everyone on board. Amongst the dead were 444 children. Just about everyone in the small city knew someone who'd died. In the months and years that followed enquiries blamed a number of shortcomings including overcrowding and a lack of safety measures and radio equipment to call for help. But despite the scale of the disaster – with hundreds more deaths than in the Titanic – those affected say they now feel abandoned and forgotten. They want the boat – and the remains of their loved ones - to be raised from the seabed. Now a BBC documentary has heard from two of the just 64 people who survived – as well as from those who lost family members. Victoria Uwonkunda spoke to Efrem Gebreab, one of the documentary's producers, for Africa Daily – and listens to some of the testimonies of those affected. ‘The Joola: Africa's Titanic' can be seen on BBC Africa Youtube. Producers: Efrem Gebreab, Wahany Sambou and Frederic Tendeng. Director: Nicky Milne Camera: John Wendle
Au Sénégal, le naufrage du Joola marque encore les esprits. Ce bateau qui faisait la navette entre Dakar et Ziguinchor, ville en Casamance au sud du pays, a chaviré dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002. Officiellement 1 863 morts, plus de 2 000, selon les associations de familles de victimes. Et seulement 64 rescapés. Une des plus grandes catastrophes de la navigation civile au monde. «Vingt ans après, la mémoire du Joola», un Grand reportage de Théa Ollivier. ►À écouter aussi sur RFI: l'émission Si loin si proche «20 ans après le naufrage du Joola: la mer n'est pas un cimetière».
The Senegalese government has signed a peace deal with rebels from the southern region of Casamance. Will it hold this time? Also, warnings of a hike in the price of rice. Can African countries step up to the plate production-wise? Plus, will Kenyans get leaders that tackle corruption this time around? And our resident presidents discuss Zimbabwe's new Chinese-built parliament, and they're not impressed!
Casamance has seen a long-running conflict between the Senegalese government and rebel groups, which want independence. This unrest in Senegal's coastal region of Casamance has been ongoing since 1982. The last attempt at a peace deal was in 2004 and in 2014 the leader of the rebel movement declared a unilateral ceasefire. But some fighting keeps happening in the area. Casamance is separated from the capital, Dakar, by The Gambia. It is home to numerous ethnic groups, including Christians, while northern areas are dominated by three, largely Muslim communities. Today Alan Kasujja is asking what's behind the long running conflict in Casamance. He's been speaking with the BBC's reporter Thomas Naadi who recently visited Casamance, the border area between Senegal and The Gambia about the conflict, the people affected by it and the future of Casamance.
It's one of the longest running separatist conflicts in the world that has seen the Senegalese army launch an operation against rebels in the Casamance region, in the south of the country. It's an area that's distinct socially and linguistically, and cut off from the rest of the country by The Gambia. The Movement of Democratic Forces of Casamance – the MFDC – has been fighting the central government for the last 40 years – but the conflict is often overshadowed by more violent ones in the region including in Mali, Burkina Faso, Guinea and Chad. Thousands have died over the last four decades – with thousands more displaced and the farming and tourism industries blighted. So what's behind this long running conflict? And what is happening now? Presenter: Alan Kasujja (@Kasujja) Guest: Nicolas Negoce (@nicolasnegoce) #AfricaDaily