POPULARITY
Le conflit dans l'Est de la RDC et la mainmise de la rébellion pro-rwandaise du M23 sur ses richesses minières était dans toutes les conversations lors de Mining Indaba, le sommet annuel consacré au secteur minier africain, du 9 au 12 février au Cap. Comme chaque année, la délégation congolaise était bien représentée au Cap. Le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, présent en personne, ainsi que la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, dans un message vidéo, ont pu dénoncer ce qu'ils qualifient de « pillage des ressources » dans l'Est de la RDC. Des accusations que rejette le président du Rwanda Paul Kagame, mais qui ont été bien documentées par les experts de l'ONU, ainsi que par Global Witness.« Il y a toujours eu un marché international pour ces minerais et toutes les personnes qui ont successivement eu le pouvoir dans la région ont contribué à ce problème, reconnaît Emily Stewart, membre de l'ONG. Ce n'est donc pas un phénomène qui aurait émergé avec le M23. Mais la façon dont ces minerais sont de plus en plus demandés a contribué à augmenter la présence de groupes comme le M23 dans la région. Seulement 10% du coltan certifié rwandais provient vraiment du Rwanda. Le reste vient de RDC. Il passe clandestinement de l'autre côté de la frontière et est ensuite certifié comme s'il venait d'une mine rwandaise. »Investisseurs exposésLe trafic, qui a pris de l'ampleur à partir de la mine de Rubaya, échappe donc aux outils de traçabilité mis en place jusqu'à présent. Une administration parallèle permet de vendre ce coltan, qui esquive les taxes publiques congolaises et se retrouve dans les téléphones et les ordinateurs du monde entier. Un circuit illégal qui interroge la responsabilité des investisseurs.« À mon avis, il est complètement naïf de penser qu'en tant qu'investisseurs, nous ne sommes pas exposés à des industries et des secteurs qui utilisent des minerais venant de différentes zones de guerre dans le monde, souligne Adam Matthews, qui supervise les placements du fonds de pension de l'Église d'Angleterre. En RDC, on observe l'escalade d'un conflit ouvert à Goma, avec certains minerais de la région qui rejoignent les chaines d'approvisionnement mondiales. On doit tous se pencher là-dessus. »« Dommageable pour l'image de la RDC »La crise dans l'Est congolais pourrait aussi avoir un impact sur l'attrait des investisseurs pour le secteur minier du pays, alors que la RDC avait déployé beaucoup d'efforts, ces dernières années, pour améliorer le climat des affaires. « Dire que ça n'a pas d'impact sur le moral des gens à Kinshasa, le moral des investisseurs, que ce n'est pas un frein aujourd'hui à l'ouverture de la RD Congo, serait faux, observe Henri Wazne, le directeur général de la SofiBanque. La vérité c'est que, certes, l'est du Congo est loin du Katanga, mais c'est le même pays, et c'est dommageable pour l'image de la RD Congo. »Les parlementaires européens ont, depuis, voté en faveur d'une résolution pour réclamer que l'Union européenne suspende l'accord sur les minerais, signé l'année dernière avec le Rwanda.
Le « Mining Indaba », l'incontournable rendez-vous des acteurs miniers, vient de se tenir au Cap, en Afrique du Sud. Sujet de taille cette année : la nouvelle donne dans les pays de l'AES. Les États de l'Alliance du Sahel se sont lancés dans un bras de fer, parfois brutal, avec les compagnies minières, afin de tirer davantage de revenus de l'exploitation des ressources du pays. Une situation qui questionne la continuité des activités en cours, et l'avenir des investissements. De notre envoyée spéciale au Cap,Au Mali, après la révision du Code minier, en 2023, Assimi Goïta entend « faire briller l'or », selon son expression, en employant la méthode forte. Trois cadres de la société australienne Resolute Mining, dont le PDG, ont été détenus puis relâchés, en novembre, sur fond de désaccord fiscal. Quatre employés du groupe canadien Barrick Gold sont, eux, toujours incarcérés, et l'entreprise a suspendu ses activités au niveau de sa très grande mine de Loulo Gounkoto, après la saisie de trois tonnes d'or.Le canadien s'est lancé dans une procédure d'arbitrage suite à l'échec de négociations. Pour son PDG, lui aussi sous le coup d'un mandat d'arrêt, Bamako prend le risque de faire fuir les investisseurs miniers. « Aucun des pays très bien dotés en minerais n'a reçu de gros investissements dans son économie sur les dix dernières années. Et pourtant ils continuent de vouloir augmenter les redevances », souligne Mark Bristow.Agenda nationaliste et prix de l'or au plus hautLe Mali n'est pas le seul à mener ce combat : le Burkina Faso menace de retirer aux multinationales leurs permis, une étape déjà franchie par le Niger qui a privé, l'année dernière, le groupe français Orano de son autorisation pour exploiter le site d'Imouraren. « On peut observer beaucoup de similarités entre le Mali, le Burkina et le Niger, et la tendance va au-delà du simple rééquilibrage des relations commerciales entre un État et des entreprises, décrypte Mamadou Coulibaly, du cabinet Satis Partners sur la scène du Mining Indaba. Dans ces trois pays, on a de gros défis sécuritaires, ce qui demande beaucoup de fonds pour y répondre, dans un contexte où l'aide de donneurs occidentaux s'est tarie. Et au-delà de tout cela, il y a la place que prend l'idéologie et les ambitions nationalistes que l'on peut observer chez ces dirigeants de transition. »D'autres sociétés parviennent, elles, à trouver un terrain d'entente avec ces régimes, à l'image de B2Gold. Grâce à un accord avec la junte malienne et un paiement de 30 millions de dollars, la compagnie canadienne continue à développer son site de Fekola, qui répond aux règles de l'ancien code minier. « Tout le monde fait face à des situations différentes, avec des projets aux passés divers, qui correspondent à différents codes miniers. Pour notre part, nous avons pu conclure cet accord très important avec le gouvernement en septembre. Donc, je dirais que les relations sont très bonnes. Le gouvernement veut la même chose que nous : soutenir une production réussie à Fekola, et permettre l'expansion de la mine », explique le PDG de B2Gold, Clive Johnson.Il faut dire que le prix de l'or est actuellement au plus haut, ce qui encourage les entreprises minières à continuer leur exploitation. Mais face à ces nouvelles contraintes, se pose la question de l'appétit pour des projets futurs et des dépenses d'exploration.
Le Mining Indaba, l'incontournable sommet sur les mines en Afrique, s'est déroulé au début du mois dans la ville du Cap, en Afrique du Sud. Selon les estimations, le continent détient 30 % des réserves en minerais critiques, essentiels pour la transition énergétique. Parmi les grands habitués du salon : les Américains, qui envoient habituellement une importante délégation. Cette année, le retour de Donald Trump à la Maison Blanche semble modifier les dynamiques et les partenariats pourraient évoluer. Avec notre envoyée spéciale au Cap,La délégation américaine s'est réduite comme une peau de chagrin, cette année, tant sur la scène du Mining Indaba que dans les allées du salon. Seul représentant à prendre la parole : Scott Woodard, le secrétaire adjoint par intérim spécialisé sur les questions de transformation énergétique auprès du département d'État. Il est resté très vague sur la politique minière à venir. « Un des décrets signés par le président dès ses premiers jours au pouvoir concerne l'extraction et la transformation de minerais, surtout aux États-Unis. Mais si on le lit de plus près, il y est aussi fait mention, à de multiples reprises, des partenariats internationaux et de la coopération avec d'autres nations », a déclaré le diplomate.La nouvelle administration ne s'est pas encore totalement installée et on attend toujours la nomination de l'équipe Afrique de Donald Trump, bien que son ancien envoyé spécial pour le Sahel et les Grands Lacs, Peter Pham, soit pressenti. Selon les experts, le corridor de Lobito devrait continuer à être développé. La modernisation de cette ligne ferroviaire, pour faciliter le transport des minerais de la RDC et de la Zambie vers l'Angola afin de les exporter depuis la côte ouest du continent, rentre dans la logique de concurrence avec la Chine.À lire aussiLa posture souverainiste de Donald Trump séduit certains leaders africainsPoursuite des aides et garanties ?« Les compagnies continuent, mais elles ont souvent besoin de certains mécanismes d'aide de l'État américain, pour “dérisquer” certaines transactions qui pourraient être dans des pays compliqués, ou des nouveaux marchés », analyse Vincent Rouget du cabinet Control Risk. « On voyait souvent l'État américain intervenir, soit par le biais de la diplomatie, pour faciliter les échanges, les négociations, soit par le biais d'aides financières ou de garanties de prêt. Et là, on a un point d'incertitude : est-ce que ça va continuer ? Pour l'instant, c'est trop tôt pour le savoir », poursuit-il.Côté sud-africain, le ministre des Mines, Gwede Mantashe, souhaite durcir le ton, pour répondre au gel de l'aide américaine décidée par Donald Trump. « S'ils ne veulent plus nous donner d'argent, ne leur donnons pas de minerais. Nous avons des minerais sur ce continent, donc nous possédons quelque chose, nous ne sommes pas de simples mendiants. Nous devons utiliser cette richesse à notre avantage, en tant que continent », a-t-il affirmé fermement. Les doutes planent aussi au-dessus de la volonté des États-Unis de continuer à développer les chaînes de valeur ajoutée en Afrique, comme dans le cadre de l'accord signé avec la Zambie et la RDC, pour fabriquer sur place des batteries électriques.À lire aussiQuels sont les risques environnementaux liés à l'exploitation des minerais de la transition?
L'annonce de la mise en place de nouvelles taxes douanières américaines de 25% sur les importations d'acier et d'aluminium, et peut-être demain sur le cuivre, a un effet sur les prix, avant même leur entrée en vigueur. L'inquiétude des industriels et l'anticipation des traders suffisent à faire réagir les marchés. Les marchés des matières premières sont des marchés d'anticipation, comme le rappelle Yves Jegourel, professeur titulaire de la chaire Économie des matières premières et transitions durables au Conservatoire National des Arts et Métiers. Et ce qui se passe en ce moment en est la parfaite illustration. Réactions à la hausse ou à la baisse, selon la région du monde ; les taxes promises par Donald Trump se font déjà sentir. Là où elles font le plus mal, c'est aux États-Unis : les traders craignent une augmentation des prix et achètent un maximum de volumes d'acier et d'aluminium. Cette demande ne reflète pas un besoin réel, mais elle a le même effet haussier sur le marché américain. Les prix de l'aluminium ont augmenté de 3% pour atteindre un plus haut depuis mai 2022. Au total, depuis l'élection de Donald Trump, les prix de l'aluminium ont bondi de 60%.À lire aussiIndustrie: l'acier européen en pleine crisePrime américaine sur le cuivre de 800 dollars la tonneC'est le cas aussi pour le cuivre, qui n'est pas encore visé par les nouveaux tarifs douaniers, mais qui pourrait l'être. Le prix des contrats à terme sur le métal rouge aux États-Unis, fixé à New York, s'est envolé avec une surcote de 800 dollars la tonne par rapport au prix de référence fixé par la Bourse aux métaux de Londres (LME). Cette majoration payée donc par les acheteurs américains a doublé en une semaine et atteint un plus haut depuis 2020, selon le Financial Times.À Londres, au contraire, les prix du cuivre ont légèrement reculé. Peut-être là par anticipation d'un recul de la demande aux États-Unis, et donc d'une offre plus importante sur le marché mondial, quand les taxes entreront en vigueur. L'aluminium, mais aussi le zinc, le nickel, le plomb et l'étain ont vu leur prix également se replier en Europe.À lire aussiCuivre: déficit à l'horizon 2030?L'incertitude pousse les prix de l'orL'autre métal emporté par la tourmente des taxes, c'est l'or, valeur refuge par excellence. Devant l'incertitude des répercussions que pourrait avoir la nouvelle politique commerciale américaine, l'or séduit de plus en plus d'investisseurs. Les prix du métal jaune n'ont jamais été si près de la barre symbolique des 3 000 dollars l'once.La menace de nouvelles taxes plane aussi sur l'amont de la chaîne, c'est-à-dire sur le secteur de l'extraction. Le patron du géant Anglo American a prévenu que l'effet inflationniste provoqué par ces nouvelles taxes s'observerait aussi sur les coûts de la production minière, et ce potentiellement pendant des années. Même si l'impact précis est encore difficile à déterminer, et sera variable selon les régions d'extraction concernées, une chose est sûre selon Duncan Wanblad, qui s'exprimait sur le sujet lors du Mining Indaba qui s'est ouvert le 9 février en Afrique du Sud : le monde minier « aurait pu se passer des déclarations de Donald Trump ».À lire aussiLes banques centrales d'Europe centrale et orientale sont les plus gros acheteurs d'or
This week's episode features Northern Miner Western Editor Henry Lazenby, who shares insights from the 2025 Mining Indaba conference in Cape Town. Lazenby discusses the optimistic outlook for mining and how African nations are pushing for greater local beneficiation of metals to drive economic development. Plus, in this week's Spotlight segment, Neil Alberts, General Manager of BME Mining Canada, explores the company's cutting-edge blasting and metallurgical technology. To learn more, visit: https://bme.co.za/ All this and more with host Adrian Pocobelli. Music Credits “Rattlesnake Railroad”, “Big Western Sky”, “Western Adventure” and “Battle on the Western Frontier” by Brett Van Donsel (www.incompetech.com). Licensed under Creative Commons: By Attribution 4.0 License creativecommons.org/licenses/by/4.0 Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/ca/podcast/the-northern-miner-podcast/id1099281201 Spotify: https://open.spotify.com/show/78lyjMTRlRwZxQwz2fwQ4K YouTube: https://www.youtube.com/@NorthernMiner Soundcloud: https://soundcloud.com/northern-miner
The rise of autonomous, tech-driven mining is the focus of this edition of Business Day Spotlight. Host Mudiwa Gavaza is joined by Sabine Dall'Omo, CEO of Siemens Sub-Saharan Africa. Topics of discussion include: reflections of 2025's Mining Indaba; expected technology mining trends; Siemens interest in mining; evolution of SA's mining sector; and automation. Business Day Spotlight is a MultimediaLIVE Production.
Ariana Resources PLC (AIM:AAU) managing director Kerim Sener talked with Proactive's Stephen Gunnion about the company's latest progress at the Dokwe project in Zimbabwe. He provided details on recently reviewed 2021 drill results, highlighting high-grade gold intercepts, including visible gold in core samples. These findings will inform an updated mineral resource estimate and future feasibility studies. Sener emphasised that Dokwe is the largest undeveloped gold deposit in Zimbabwe and has the potential to become a major gold producer. The company is working through feasibility, financing, and mine construction plans. Additionally, he discussed Newmont Ventures' further investment in Ariana Resources through their exploration venture (Alliance) in southeastern Europe. This investment supports ongoing copper-gold exploration in Southeast Europe, where Ariana has identified multiple promising targets in Kosovo and North Macedonia. Sener also shared insights from Mining Indaba in Cape Town, where the company attracted strong interest from global investors, including funds from Africa, Asia, and the US. To stay updated on Ariana Resources and more mining sector insights, subscribe to Proactive's YouTube channel, hit the like button, and turn on notifications. #ArianaResources #GoldMining #DokweProject #MiningInvesting #ZimbabweGold #DrillResults #Newmont #CopperGold #MiningIndaba #JuniorMining #GoldExploration #MiningStocks
Stephen Grootes speaks to Gauteng Department of Economic Development MEC, Mr Lebogang Maile, about the province's participation in the 2025 Mining Indaba and its plans to rejuvenate the mining and manufacturing sector for sustained economic recovery and growth.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Clarence Ford speaks to David van Wyk Bench Mark Foundation.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Sir Stuart Ntlathi See omnystudio.com/listener for privacy information.
Arc Minerals Ltd executive chairman Nick von Schirnding takes Proactive's Stephen Gunnion through the first assay results from its joint venture with Anglo American in Zambia. Speaking from the Mining Indaba conference in Cape Town, von Schirnding outlined the significance of the findings, which confirm additional near-surface copper mineralisation. He highlighted that assays from the Domes region revealed 0.6% copper over a 40-meter thickness, with high-grade intersects reaching 1.7% copper over eight meters. “Anything above or at 0.5% copper is considered economic,” von Schirnding stated, emphasising the project's strong potential. The discovery of sulfides below the oxide zone adds further excitement, as it could indicate a major copper deposit. Von Schirnding also discussed the joint venture with Anglo American, calling it one of the best deals for a junior exploration company in decades. Anglo has committed nearly $90 million, with $14.5 million allocated directly to Arc Minerals. With a strong financial position and extensive exploration territory, Arc Minerals expects an active year ahead. For more insights from industry leaders, visit Proactive's YouTube channel. Don't forget to like, subscribe, and enable notifications for future updates! #ArcMinerals #Mining #Copper #AngloAmerican #Zambia #Investing #MiningIndaba #NickVonSchirnding #Exploration #JuniorMining
Stephen Grootes talks to Dawid Heyl, co-portfolio manager for the Global Natural Resources strategy at NinetyOne Asset Management , about the key takeaways from the Mining Indaba, including commodity outlook, policy developments, and emerging trends in critical minerals.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Clement Manyathela speaks to minerals council CEO Mzila Mthenjane about the comments made by minister of minerals and resources, Gwede Mantashe and how this could potentially impact the tariffs posed between the US and SA. They also touch on the mining indaba and the contribution of mining to South Africa’s GDP. See omnystudio.com/listener for privacy information.
Giyani Metals Corp (TSX-V:EMM, OTC:CATPF) CEO Charles FitzRoy talked with Proactive's Stephen Gunnion about the company's latest progress at its demonstration plant in Johannesburg. FitzRoy, currently on-site, shared updates on the commissioning of the plant's C4 and C5 stages, critical steps toward achieving commercial production of high-purity manganese monohydrate. The company has 100 tonnes of ore from its Botswana asset at the Johannesburg plant, where it is undergoing final-stage processing. FitzRoy confirmed that production is on track for this quarter, with samples soon to be sent to potential off-takers. "We've got all the OEM groups lined up waiting for the product," he stated. Giyani Metals is also gearing up for key investor engagements, including a site visit for nearly 40 investors and upcoming meetings at the 1-2-1 Conference and Mining Indaba in Cape Town. FitzRoy emphasised that these interactions will be instrumental in securing project financing as the company advances towards definitive feasibility study (DFS) completion. Stay tuned for more updates from Giyani Metals. Don't forget to like this video, subscribe to Proactive's YouTube channel, and turn on notifications for the latest industry insights. #GiyaniMetals #BatteryManganese #MiningUpdates #EVBatteries #ManganeseMining #MiningIndaba #GreenEnergy #BatteryMaterials #InvestmentNews #MiningStocks
Stephen Grootes speaks to Donald MacKay, Director at XA International Trade Advisors & Jason Borbora-Sheen, Portfolio Manager at Ninety One, about the US tax tariffs sparking a global trade war. In other interviews, Mzila Mthenjane, CEO of the Minerals Council South Africa, talks about the 2025 Mining Indaba and concerns over possible amendments to the country's mining legislation.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Stephen Grootes chats to Mzila Mthenjane, CEO of the Minerals Council South Africa, about the 2025 Mining Indaba and concerns over possible amendments to the country's mining legislation.See omnystudio.com/listener for privacy information.
This evening we look at the markets with Rand Swiss, we're joined by Gibs professor Adrian Saville to unpack Trump's comments around SA land reform policy and threats to cut funding to SA, we speak to dss+ about the 2025 Mining Indaba kicking off, the consortium that has placed the bid to take over Barloworld joins us now that the board has approved the offer, Recharged.co.za discusses new AirPods from Apple that double as hearing aids, and Old Mutual helps us distinguish between good and bad debt. SAfm Market Update - Podcasts and live stream
Federico Magalini – Sustainability Market Lead: UK and Ireland, dss+ SAfm Market Update - Podcasts and live stream
Nosipho Radebe is in conversation with Stewart Nupen, Mining Advisory Lead at Deloitte AfricaSee omnystudio.com/listener for privacy information.
With the annual Mining Indaba around the corner Cape Town will be welcoming thousands of mining delegates & one of the major issues affecting mining in SA is illegal mining & the recent Stilfontein tragedy reminds us how big of a problem zama zama’s are. What can be done to tackle the issue? Mining analyst Peter major is our guest See omnystudio.com/listener for privacy information.
Graeme Raubenheimer speaks to Andrew van Zyl, the Managing Director SRK Consulting.See omnystudio.com/listener for privacy information.
In this episode, we chat with Warren Beech, CEO at Beech Veltman, a leading mining, natural resources and energy focused law firm with a specialist team in mining, infrastructure, and natural resources. Warren is a highly accomplished and recognised mining, natural resources, infrastructure, and environmental law specialist. He provides multi-disciplinary legal and related services to the mining industry which includes health and safety, environment, anti-bribery and corruption / human rights, fair employment practices, community and social aspects, Black Economic Empowerment and transformation. He covers some of these topics above and discusses the challenges that the African mining industry is facing from many different angles. He will be also attending the Mining Indaba in February so be sure to reach out to him if you have any questions. KEY TAKEAWAYS The African mining industry faces systemic challenges such as regulatory uncertainty, infrastructure issues, and energy supply constraints. Political changes and the demand for greater citizen participation in mineral wealth are also significant factors impacting the sector. Compliance with safety regulations is crucial, and understanding the human impact of mining accidents can drive better safety outcomes. The approach to Environmental, Social, and Governance (ESG) practices in mining has often become a tick-box exercise, which undermines its effectiveness. A more substantive approach is needed to ensure that ESG principles genuinely contribute to sustainability and community well-being. The Stilfontein illegal mining crisis highlights the socioeconomic drivers behind illegal mining activities, which are often linked to poverty and unemployment. Addressing these root causes and facilitating small-scale mining licensing could help mitigate the issue of illegal mining. BEST MOMENTS "The biggest challenge at the moment in Africa and the mining sector are the changes that are happening all along... political change is going to be one of the key themes for 2025." "Illegal mining has been around for a long time... What is unique and new about it is just the sheer scale of it." "If we were able to make it easier for small-scale miners to get licensed, then you'll start pushing out the illegal miners." "Health and safety is critical... The adoption of the zero harm principle is vital. I mean, everybody must be able to go home safely every day." VALUABLE RESOURCES Mail: rob@mining-international.org LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/rob-tyson-3a26a68/ X: https://twitter.com/MiningRobTyson YouTube: https://www.youtube.com/c/DigDeepTheMiningPodcast Web: http://www.mining-international.org This episode is sponsored by Hawcroft, leaders in property risk management since 1992. They offer: Insurance risk surveys recognised as an industry standard Construction risk reviews Asset criticality assessments and more Working across over 600 sites globally, Hawcroft supports mining, processing, smelting, power, refining, ports, and rail operations. For bespoke property risk management services, visit www.hawcroft.com GUEST SOCIALS www.beechveltman.com warren@bv-inc.co.za https://www.linkedin.com/company/beech-veltman-inc/ https://x.com/BeechVeltman ABOUT THE HOST Rob Tyson is the Founder and Director of Mining International Ltd, a leading global recruitment and headhunting consultancy based in the UK specialising in all areas of mining across the globe from first-world to third-world countries from Africa, Europe, the Middle East, Asia, and Australia. We source, headhunt, and discover new and top talent through a targeted approach and search methodology and have a proven track record in sourcing and positioning exceptional candidates into our clients' organisations in any mining discipline or level. Mining International provides a transparent, informative, and trusted consultancy service to our candidates and clients to help them develop their careers and business goals and objectives in this ever-changing marketplace. CONTACT METHOD rob@mining-international.org https://www.linkedin.com/in/rob-tyson-3a26a68/ Podcast Description Rob Tyson is an established recruiter in the mining and quarrying sector and decided to produce the “Dig Deep” The Mining Podcast to provide valuable and informative content around the mining industry. He has a passion and desire to promote the industry and the podcast aims to offer the mining community an insight into people’s experiences and careers covering any mining discipline, giving the listeners helpful advice and guidance on industry topics.
In our special edition episode of Voices of Africa, Tatenda Mungofa, CEO of Mureza Auto Co., envisions an African industrial renaissance where local minerals, manufacturing, and innovation drive economic transformation. Join Tatenda, Africa Practice CEO, Marcus Courage, and Head of Content & Strategic Partnerships at Mining Indaba, Laura Nicholson, as they discuss Africa-led industrialisation shaping the continent, one component at a time. This episode was produced by Africa Practice in partnership with the African Minerals Development Centre and the Investing in African Mining Indaba.
Caledonia Mining Corporation PLC (AIM:CMCL, NYSE-A:CMCL) head of ESG, Colleen Parkins, discusses the company's 2023 ESG report with Proactive's Stephen Gunnion.. Parkins shared significant improvements and achievements highlighted in the report, emphasising a data-driven approach aligned with the Global Reporting Initiative. Key achievements include the commissioning of a solar plant that provided 20% of the Blanket mine's power, reducing diesel consumption by 62% and greenhouse gas emissions by 14%. The company was awarded the Responsible Resourcing Award for climate at the Mining Indaba for this initiative. Additionally, the first phase of a new tailings storage facility was commissioned, improving water recycling and aligning with global tailings management standards. Community projects were another focus, with $1.5 million invested, including upgrades to a local high school and clinic. The clinic improvements aim to provide better healthcare access for women. Parkins also highlighted the company's increased focus on ESG since her appointment in 2022 and the implementation of an electronic safety, health, and environment management system. Visit Proactive's YouTube channel for more videos, and don't forget to give the video a like, subscribe to the channel, and enable notifications for future content. #CaledoniaMining #ESG #SustainableMining #SolarEnergy #CommunityProjects #GreenInitiatives #MiningIndaba #GlobalReportingInitiative #TailingsManagement #ProactiveInvestors #ProactiveInvestors #invest #investing #investment #investor #stockmarket #stocks #stock #stockmarketnews
The Junior Indaba is the focus in this edition of the Business Day Spotlight. Host Mudiwa Gavaza is joined by Mihlali Sitefane, founder of law firm, Sitef & Co. The discussion include: distinguishing between the Mining Indaba and the Junior Indaba; Sitef & Co's business model; opportunities for mining in SA; and challenges facing small players in the sector. Business Day Spotlight is a MultimediaLIVE Production. Producer is Demi Buzo.
Selon la Banque mondiale, l'Afrique abrite le plus grand nombre de mineurs artisanaux : d'après une estimation de 2019, ils seraient au moins 10 millions. Et ce sont en tout 60 millions de personnes qui dépendent du secteur minier informel. Impossible pour les pays concernés d'ignorer cette activité, d'autant que les revenus de ces ventes échappent aux États, partagés entre stratégie punitive et approche collaborative En Afrique du Sud, ils seraient au moins 30 000 à tenter leur chance dans les anciens puits de mines désaffectées, pour récupérer des restes de minerais. Les activités des « zama zama » – « ceux qui essaient » en zoulou sont souvent orchestrées par des gangs. Malgré des appels à légaliser leur situation de plus en plus nombreux, le ministre sud-africain des Mines Gwede Mantashe se borne pour l'instant à une réponse punitive.« Les activités minières illégales, c'est la même chose que du vol d'argent, tranche-t-il sans hésiter. Et donc nos policiers, avec le renfort de l'armée, se battent contre ces pratiques. J'entends des discours qui avancent que cette exploitation illégale s'explique par la pauvreté… et ils voudraient que cela devienne notre problème et qu'on leur donne des permis ! Mais la majorité de ces mineurs viennent du Lesotho, du Zimbabwe ou du Mozambique. Il y a peu de Sud-Africains concernés, c'est ça la réalité à laquelle on est confronté. »Manque à gagnerLes pratiques illégales représentent un manque à gagner pour les États et elles alimentent les trafics, notamment dans le Sahel. La Tanzanie – qui n'est pas concernée par les mêmes niveaux de criminalité – a choisi une autre voie, puisque le gouvernement tente désormais de formaliser le secteur. « Notre pays a pu les recenser, leur donner des permis et lancer des marchés à minerais, détaille Steven Kiruswa, le vice-ministre des Mines. Et ainsi, nous sommes parvenus à contrôler le commerce illégal de la vente de ces minerais. Depuis le début de ces démarches, en 2017, on estime qu'on a pu récupérer 3,4 milliards de dollars de revenus pour le gouvernement grâce aux efforts pour formaliser le secteur. »Mais la Zambie peine encore à régulariser tous les acteurs impliqués et à garantir leur sécurité : 22 mineurs artisanaux ont, par exemple, été tués dans un glissement de terrain le mois dernier. Ces activités à petite échelle ont aussi des conséquences environnementales sur le continent.En République démocratique du Congo, la production artisanale de cobalt est aussi marquée par la corruption et le travail des enfants. L'entreprise générale du cobalt (EGC), qui a le monopole sur la vente artisanale, va bientôt lancer un programme pilote pour encadrer la production, selon son directeur, Eric Kalala : « On est entré en discussions avec plusieurs opérateurs, dont la Gécamines, pour obtenir des sites pilotes afin d'expérimenter et de tester, de manière empirique, les normes et les standards convenus, indique-t-il. On vient d'obtenir cinq carrés miniers en amodiation, qui seront orientés sur une phase de test dans le cobalt. »Les experts soulignent qu'afin d'être suivies, les politiques de régularisation ne doivent être ni trop coûteuses ni trop complexes pour les mineurs artisanaux.
Malgré une succession de coups d'État en Afrique ces dernières années, c'est « business as usual » pour les compagnies minières : les affaires continuent et les entreprises s'adaptent pour collaborer en bonne intelligence avec les gouvernements de transition. Une flexibilité essentielle pour maintenir l'exploitation des gisements dans lesquels elles ont effectué de lourds investissements. Au Gabon, Eramet avait temporairement interrompu ses opérations suite au coup d'État du 30 août dernier. Mais tout est depuis rentré dans l'ordre et le groupe français entend même augmenter ces prochaines années la production de sa mine de manganèse de Moanda, exploitée en partenariat avec l'État gabonais. « Aujourd'hui, les opérations tournent, et elles tournent bien, se réjouit même Virginie de Chassey, membre du comité exécutif d'Eramet. On travaille avec les autorités, et donc il n'y a pas de raisons objectives, pour l'industriel que nous sommes, qui ne fait pas de politique, de changer la trajectoire. »Des putshs et des réformesLes putschistes ont généralement en tête les revenus que les mines permettent de débloquer. L'une de leurs priorités, à leur arrivée au pouvoir, est souvent de rassurer les acteurs du secteur, comme en Guinée, ou encore au Mali. Mais ces changements apportent aussi leurs lots de réformes. Par exemple, le nouveau Code minier mis en place par Bamako n'affecte pas directement la mine d'or de Fekola déjà en activité, mais a créé quelques accrocs pour B2Gold.Son PDG Clive Johnson affirme être « très à l'aise là-bas », mais une bonne collaboration avec le gouvernement en place. « Les autres permis sur notre ceinture vont dépendre du Code minier de 2023, explique-t-il. Nous prévoyons une production plus faible cette année, en partie parce que nous n'avons pas pu obtenir un permis à temps pour amener de la matière supplémentaire. »Et la discrétion est de mise. L'entreprise française productrice d'uranium Orano entend bien poursuivre ses activités au Niger, mais a refusé de s'exprimer à ce sujet.Sanctions informellesPar ailleurs, les compagnies minières doivent aussi faire face à la dégradation du contexte sécuritaire : trois employés de B2Gold sont récemment décédés au Mali dans l'attaque d'un convoi.Au Soudan, l'entreprise Perseus a acquis une mine d'or en 2022, après le coup d'État, mais avant le début de la guerre. Outre les risques sur le court terme, les difficultés s'accumulent aussi sur la durée selon Martijn Bosboom avocat général pour le groupe australien : « Les sanctions sont bien sûr un risque sur le long-terme. Mais aussi les sanctions "informelles" avec les fournisseurs qui ne veulent pas traiter avec le pays et les banques qui ne veulent pas nous aider à envoyer de l'argent pour payer nos employés. De plus, nous avons rapidement dû faire comprendre que nous étions neutres, que nous ne prenions pas parti, pour aucun camp. »Les partenaires comme les États-Unis continuent de marteler que le rétablissement de la démocratie – qui apporte plus de stabilité et de la transparence selon eux – reste nécessaire.
On ne pourra pas faire sans les minerais du sous-sol africain si le monde veut enclencher la transition énergétique telle qu'elle est actuellement pensée. Mais ces ambitions se heurtent à un paradoxe : les investissements dans les explorations – soit les recherches pour découvrir de nouveaux gisements – ne parviennent pas à décoller suffisamment en Afrique. De notre correspondante en Afrique du Sud,La demande de minerai critique pourrait être multipliée jusqu'à 3,5 fois d'ici à 2030 d'après l'un des scénarios de l'Agence internationale de l'Énergie (AIE). Et pourtant, les investissements en Afrique restent insuffisants pour permettre un rattrapage de l'offre. Car il est difficile de trouver les financements nécessaires pour enclencher de nouvelles opérations d'exploration.10% des dépenses d'exploration pour l'AfriqueAl Cook, à la tête de l'entreprise diamantaire De Beers, décrit la situation avec pédagogie : « Imaginons que je prenne ce billet de 10 rands pour l'investir dans les activités d'exploration d'Errol... Errol me dit : "En retour, je te donnerai 1 000 rands ! Sauf que je ne te donnerai pas ces 1 000 rands avant 20 ans". Et il ajoute même qu'"il n'y a qu'une chance sur 10 pour que je te rende une quelconque somme d'argent". Donc à ce moment-là, je reprends mes 10 rands et les remet dans ma poche ! »Seules 10% des dépenses d'exploration mondiales sont à destination de l'Afrique, selon l'agence Standard&Poor's, et elles vont en majorité dans le secteur de l'or. Ces investissements seront pourtant décisifs pour développer les mines de demain, puisqu'il faut en général dix à vingt ans avant une mise en exploitation.« Ce qui est intéressant dans la phase d'exploration, c'est qu'on a une petite idée de ce qui se trouve sous le sol, mais ce n'est pas chiffré. Et donc c'est pour ça que la phase d'exploration est toujours plus compliquée, admet Fawzi Abi Saleh, responsable commercial au sud de la RDC pour la RawBank. Ce qu'on constate, c'est qu'elles sont financées par des start-up, des levées de fonds de l'ordre de 50 millions de dollars... C'est des "educated guess". »Perceptions négativesLes perceptions négatives autour des risques en Afrique, au niveau des régulations, des infrastructures, et de la transparence, peuvent aussi rebuter les investisseurs. En Afrique du Sud, par exemple, la question de l'énergie ne représente qu'un problème parmi d'autres, selon Hugo Pienaar du Conseil sud-africain des mines : « Notre système pour demander des permis est très obsolète, donc cela met beaucoup trop de temps pour les obtenir. Il y a bien des investissements, mais ils servent à soutenir des opérations en cours, et non à étendre les capacités. »De son côté, Josh Goldman, président de l'entreprise KoBold Metals, insiste sur la nécessité de rendre accessibles les données déjà connues du sous-sol : « Il faut commencer à partir de ce qui existe, sinon on passe notre temps à aller collecter des données qui l'ont peut-être déjà été par quelqu'un d'autre. Une chose très importante que les pays peuvent faire, c'est d'imposer la divulgation de ces données et de les rendre publiques et gratuites. »La start-up américaine, qui utilise l'intelligence artificielle, a récemment annoncé la découverte d'un important gisement de cuivre en Zambie.À terme, l'intensification des opérations d'exploration, puis d'exploitations, posera aussi des questions environnementales dans les zones concernées.À lire aussiMining Indaba: restreindre l'exportation de matières premières brutes pour transformer localement [2/5]À lire aussiMining Indaba: le projet Simandou, la «montagne de fer» guinéenne [1/5]
Afrique économie se penche en cinq volets sur le secteur des mines sur le continent, après l'évènement Mining Indaba qui s'est déroulé au début du mois au Cap, en Afrique du Sud. Les mines d'Afrique seront cruciales pour la transition énergétique. Mais à quelles conditions pour l'Afrique ? Afin de créer de la valeur sur le continent, la volonté de transformer davantage sur place est martelée, et certains pays vont jusqu'à mettre en place des restrictions à l'exportation de matières premières non transformées. Avec notre envoyée spéciale au Cap, Claire BargelèsL'année dernière, la Namibie a par exemple donné son feu vert pour l'interdiction d'exporter certains minéraux dits « critiques » non transformés, comme le lithium broyé, le cobalt, ou encore les minéraux de terres rares. « Comme la demande est élevée, nous estimons que nous perdons au change : nous devrions récolter le maximum de bénéfices de nos minerais », estime Isabella Chirchir, la commissaire des mines du pays. Elle estime qu'il faut désormais s'assurer d'apporter de la valeur ajouter aux minerais. Mais pour cela, une vision est nécessaire.« Tout dépend de quelle étape on parle. Est-ce qu'on veut à termes se lancer dans la fabrication de batteries ? Bien sûr, dans 20 ans, souligne la commissaire des mines. Mais pour l'instant, on doit comprendre la chaîne de valeur, et dans le cas du lithium, voir s'il est possible de faire du concentré, ou aller jusqu'au carbonate, ou l'hydroxyde. »Des interdictions d'exportation efficaces ?Le Zimbabwe a lui aussi mis en place des interdictions similaires. Mais elles ne touchent pas les contrats déjà existants, et laissent la porte ouverte à des possibilités d'exemption. D'autres pays, comme le Ghana, y pensent aussi. Mais le ministre des terres et des ressources naturelles Samuel Jinapor se montre prudent. « En termes de calendrier, on interdira l'exportation des minerais bruts dans leur ensemble dans un futur assez proche, assure le ministre. Mais on ne veut pas mettre en place de politiques qui opposeraient deux camps. Les investisseurs sont des partenaires, pour arriver une situation gagnant-gagnant : l'État ghanéen gagne, et les investisseurs aussi. »De telles interdictions ont été régulièrement, par le passé, mises en place puis supprimées, et selon un rapport de l'OCDE, elles n'ont pas forcément les effets escomptés pour développer une transformation locale. Attention pour lui, à ne pas mettre la charrue avant les bœufs. « Des expériences ont montré que lorsque des interdictions d'exportations sont mises en place sans la création d'une base industrielle dans le pays, avec des infrastructures, de l'électricité, des compétences nécessaires, la plupart de ces interventions ne sont pas très positives », précise Silas Olan'g, de l'Institut pour la Gouvernance des Ressources Naturelles (NRGI).À l'image de l'Indonésie, les pays prennent aussi le risque que des différends soient amenés devant l'Organisation mondiale du commerce. Mais Jose Fernandez, sous-secrétaire d'État américain pour l'Économie, la Croissance, l'Énergie et l'Environnement, préfère prôner la coopération. « Tout pays doit décider comment il compte attirer les investissements. Il y a des pays avec lesquels on travaille et qui ont ces restrictions : c'est quelque chose que nos entreprises sont prêtes à accepter, pour amener de la valeur à leurs investissements », affirme-t-il. Selon les experts, les pays africains devront surtout créer des chaînes de valeur régionales afin de transformer ensemble ces minerais « critiques ».
Le projet Simandou est désormais lancé en Guinée, après presque trente ans de rebondissements. Il est estimé à 20 milliards de dollars, pour une production qui devrait atteindre, à terme, 60 millions tonnes par an, soit 5% des échanges internationaux de fer. Et malgré des délais liés aux négociations sur le volet financier, les parties prenantes envisagent toujours que les travaux soient achevés d'ici à la fin de l'année, pour une première production en 2025. Afrique Économie se penche en 5 volets sur le secteur des mines sur le continent, suite à l'évènement Mining Indaba qui s'est déroulé au début du mois au Cap, en Afrique du Sud. Le géant minier anglo-australien Rio Tinto possédait des permis sur le gisement convoité depuis 1997. « Je pense que la première fois que j'ai entendu parler du Simandou... j'avais quatre ans ! » affirme même Karamo Kaba, le gouverneur de la Banque Centrale Guinéenne.Mais selon lui, les choses se sont accélérées depuis 2022 et la prise de pouvoir du général Mamadi Doumbouya. « Nous avions un état qui a été pragmatique. C'est vrai qu'on a eu de longs échanges, on a eu des réunions musclées. Mais nous avons adhéré à cette idée de codéveloppement, gagnant-gagnant » analyse le gouverneur.Une ligne de chemin de fer de 600 kmSimandou, c'est en fait deux mines : l'une développée par Rio Tinto Simfer et le poids lourd chinois de l'aluminium Chinalco - et l'autre par le producteur d'acier chinois Baowu associé au consortium sino-guinéo-singapourien Winning.Mais ce n'est pas tout : il faut aussi construire une ligne de chemin de fer comme le gisement se trouve loin à l'intérieur du pays, ainsi qu'un port. Tony Sun, du groupe Winning est confiant dans l'avancée des travaux. « C'est un long et dur travail… on doit, en autre, construire près de 600 km de chemin de fer. Ce n'est pas terminé, mais les voies de raccordement, sur ces 600 km, ont été complétées, et nous travaillons à pleine vitesse pour faire avancer le projet » développe-t-il.À lire aussi«Mettons de l'ordre chez nous»: des voix s'élèvent pour une meilleure gestion des mines en AfriqueD'après les autorités, un peu moins de la moitié des infrastructures ont déjà été réalisées, pour pouvoir, à terme, exporter ce minerai d'une teneur en fer de près de 65%. Une qualité exceptionnelle qui pousse Rio Tinto à le comparer à du « caviar ». « Le plus gros a été négocié, au stade actuel, il y a encore quelques tuilages à faire, avance Samuel Gahigi, le directeur du groupe minier pour la Guinée. Le plus important, c'est qu'on a eu la ratification des accords de codéveloppement par le Conseil national de transition. Je pense que les prochaines semaines vont être décisives pour la clôture des accords restants. »Deux milliards à partir de 2040Le gouvernement de transition n'est pas en reste et calcule déjà les retombées pour le pays. « Le budget de la Guinée, c'est entre 3,5 à 4 milliards de dollars dans l'année. Et vous avez 2 milliards qui vont arriver directement dans le budget de l'État à partir de 2040. Les dividendes, droits, impôts et taxes vont être importants pour l'économie guinéenne », se réjouit notamment Moussa Cissé, le ministre guinéen de l'Économie.Cependant, la question des conséquences environnementales du projet reste en suspens, alors que la société civile continue de réclamer publication et la mise à jour des études d'impact.À lire aussiRDC: la population de Manomapia sous l'emprise de l'exploitation minière [1/2]
The shadow of a poorly performing JSE resources sector and the dollar price of certain commodities hung over the annual Mining Indaba in Cape Town. The PGM sector, which is one of South Africa's most important export products, garnered much of the attention, but copper, gold and some bulk commodities also took centre stage. Dawid Heyl shares his perspective on the Indaba and the outlook for the sector. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Investing in African Mining Indaba is a staple in the mining industry's calendar. Once again, attendees from all over the globe met to discuss and explore the latest trends and developments in Africa's mineral industry under the theme “Embracing the power of positive disruption: A bold new future for African mining”. Join Wayne Malgas for a conversation with Jon Greenaway and Vincent Rouget, experts in our Sydney, Johannesburg and London offices, respectively, as they discuss the main issues from this year's Mining Indaba, which include topics around critical minerals and resource nationalism.
Clement speaks to Mzila Mthenjane, CEO of the Minerals Council of South Africa to reflect on the outcomes of the 2024 Mining Indaba. Mthenjane gives his synopsis on the state of mining in the country. See omnystudio.com/listener for privacy information.
A review of the recently held Mining Indaba is the focus in this edition of the Business Day Spotlight. Host Mudiwa Gavaza is joined by Chris Green, managing partner at Hogan Lovells. Topics of discussion include: challenges faced in Africa's mining sector; contribution of mining to economic output; the use of technology in exploration; and the role of sustainability in the sector. Business Day Spotlight is a TimesLIVE Production.
Gary Booysen from Rand Swiss unpacks Disney's results … is Netflix the better alternative? Cliffe Dekker Hofmeyr's Jaco Meyer on 30 years of the Mining Indaba and the hopes for this year's event. Johann Els from Old Mutual talks Sona, will we see detailed plans to repair electricity and logistic challenges?
The engagement provides a crucial opportunity for all stakeholders together to charter a course towards a more inclusive and sustainable mining industry: Jaco Meyer – Cliffe Dekker Hofmeyr.
For the 2024 Mining Indaba special, join hosts Phil Carroll and Kevin Hornsby as they bring the pulse of the mining industry to your ears, straight from the heart of Cape Town. This exclusive episode will feature in-depth interviews with key CEOs, offering listeners a unique behind-the-scenes look at the leadership driving the mining sector forward. Alongside these insightful conversations, Phil and Kevin will delve into the latest company news, providing analysis and commentary on recent developments. Whether you're an industry insider or simply interested in the dynamic world of mining, this special podcast from Mining Indaba 2024 is your gateway to understanding the trends, challenges, and opportunities shaping the future of mining. Tune in for an informative journey into the core of the mining industry. Disclaimer & Declaration of Interest The information, investment views, and recommendations in this podcast are provided for general information purposes only. Nothing in this podcast should be construed as a solicitation to buy or sell any financial product relating to any companies under discussion or to engage in or refrain from doing so or engaging in any other transaction. Any opinions or comments are made to the best of the knowledge and belief of the commentator but no responsibility is accepted for actions based on such opinions or comments. The commentators may or may not hold investments in the companies under discussion.
Guest: Stewart Nupen| Technical mining advisory leader at Deloitte Africa|See omnystudio.com/listener for privacy information.
Bulelwa Mabasa – Director and Head: Land Reform, Werksmans Attorneys SAfm Market Update - Podcasts and live stream
Bulelwa Mabasa, Head of Land Reform at Werksmans and a member of the President's Land Reform Advisory Panel, discusses the impacts of mining on land reform issues. Refilwe Maluleke, Managing Director at Yellowwood, and Pepe Marais, Group Chief Creative Officer at Joe Public, pay tribute to the late Andy Rice, a titan of the marketing and advertising industry. Warren Ingram, Co-Founder of Galileo Capital and Personal Financial Advisor, addresses the question: Should you halt your investments when markets are at their peak highs?See omnystudio.com/listener for privacy information.
Aside from uranium, where else is Petri Redelinghuys of Herenya Capital Advisors finding opportunities in the mining sector as the Mining Indaba begins in Cape Town? David Shapiro from Sasfin talks the Cristal Challenge. What have been the most popular stocks selected by contestants? Craig Ivy of Futuregrowth highlights last year's trends, emphasising the limited interest in ESG bonds.
Guest: Bulelwa Mabasa | Werksmans' Head of Land reform & Member of President's Land Reform Advisory See omnystudio.com/listener for privacy information.
Martin Kingston, chairman at Business for South Africa (B4SA) discusses the potential legal challenges to the NHI bill, highlighting its impact on the economy. Then we dived into the Mining Indaba with Mzila Mthenjane, CEO of Minerals Council South Africa, for a critical analysis of the mining sector's landscape. In our How I Make Money feature, we spoke to Herman Bosman, hostage negotiator and extortion manager at TSU International, for a look into the complex world of negotiation and extortion management.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Guest: Mzila Mthenjane |CEO of Minerals Council South Africa See omnystudio.com/listener for privacy information.
Guest: Duane Newman | EY's Sustainability Tax Partner See omnystudio.com/listener for privacy information.
Investing in African Mining Indaba is a staple in the mining industry's calendar. This year over 6,500 attendees came together to discuss and explore the latest trends and developments in Africa's mineral industry. With ESG, digitization, diversity, transparency, decarbonisation and technology being high on the agenda , one thing was clear throughout: the time for African mining is now. Join Shawn Duthie and other experts from our Johannesburg, Paris, and Americas office as they discuss the key themes from this year's Mining Indaba, how these key themes may transpire at the 2023 Prospectors & Developers Association of Canada (PDAC), specific countries to watch, and what risks and opportunities companies can expect to face in the year ahead.
Bruce Whitfield hosts a special round table debate on Mining Indaba 2023 mining experts and industry players. The mining industry has been marred by power crisis, tough regulations and a bleak future. What is next for the sector ?See omnystudio.com/listener for privacy information.
Nolan Wapenaar, co-chief investment officer at Anchor Capital analyses movements in South Africa's currency. As the Mining Indaba takes place, Peter Leon partner and Africa chair at Herbert Smith Freehills discusses the need to split the department of mineral and energy in order to give time and attention to specific problems such as load-shedding and other issues that these two industries face. Ian Mann, regular book reviewer and MD at Gateways Business Consultants reviews 'Corporate Explorer: How Corporations Beat Startups at the Innovation Game' by Andrew Binns, Charles O'Reilly and Michael Tushman. He shares the nuggets he learned. See omnystudio.com/listener for privacy information.
Isana Cordier, head of consumer goods and services sector coverage at Absa looks at how South Africans' spending was buttered by the pandemic. On the Money Show Explainer, Callee Davis, economist at Oxford Economics Africa zoomed into the 2022 Mining Indaba and explained whether it still has the potential to grow the mining sector in the continent. Then for Friday File, Kholofelo Xesha Masha founder of watch company, Xesha South Africa speaks about making watches. See omnystudio.com/listener for privacy information.
Guy Leitch, Editor at SA Flyer Magazine updates Bruce Whitfield on jet fuel shortages at OR Tambo International. Tebello Chabana, Senior Executive Public Affairs & Transformation at Minerals Council South Africa talks about the Mining Indaba that has kicked off in Cape Town and bemoans red tape that causes the mining sector R100-billion investments. Then, Thando Thabethe, Radio presenter and actress talks about her relationship with money. See omnystudio.com/listener for privacy information.