Municipality in Flemish Community, Belgium
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durée : 00:02:15 - Le billet sciences - C'est ce qui ressort d'une campagne d'analyse inédite menée par les équipes du bateau scientifique "Tara" et une quarantaine de chercheurs.
durée : 00:05:56 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Thames Water, fournisseur d'eau de la vallée de la Tamise, accumule dettes et amendes depuis sa privatisation. En manque de liquidités, l'entreprise a échappé à la renationalisation, mais les consommateurs devront supporter une hausse de 31% de leurs factures dès le 1er avril.
Pablo LADAM, 20 ans, étudiant en troisième année de Sciences Po. Auteur de La terreur violette - comment ils ont détruit Sciences Po (éditions de l'Observatoire) Le violet est la couleur que l'on associe d'ordinaire au clergé. D'ailleurs, si on vous parle de terreur violette, vous allez voir surgir dans votre esprit des images de bûcher et d'inquisition. C'est toujours vrai sauf que le clergé n'est plus dans le clergé, que les clercs en surplis n'ont plus l'autorité sur les esprits qu'ils avaient naguère. Les vrais séminaires, ceux qui forment le futur clergé dans une société laïcisée, ce sont des établissements comme Sciences-Po où l'on apprend ce qu'il faudra dire pour exercer le pouvoir. Aussi, ce qui se passe dans cette école, les dérives que l'on y constate, ne sont pas anecdotiques. Elles forment un laboratoire dans lequel la liberté d'expression a disparu, et où le sectarisme, joint à l'ignorance, sont des semences de guerre appelées à croître comme de l'ivraie dans le monde politique et la société tout entière. Ces dérives n'ont rien à voir avec le chahut estudiantin. Peu importe qu'elles soient le fait de minorités bruyantes, ce qui compte, c'est que la majorité se soumet pour ne point passer pour "facho" ou "d'extrême-droite". La terreur est toujours exercée par une minorité, l'histoire nous le démontre. Pablo Ladam est étudiant en troisième année à Sciences-Po Paris. Il a vingt ans. La troisième année se passe à l'étranger, en l'occurrence à l'université de Berkeley. Son témoignage connaît un certain écho médiatique. Il mérite d'être entendu par les parents ert les grands-parents à l'heure où leurs progénitures s'interrogent sur leur orientation. Pablo Ladam décrit ce qu'il a vu, entendu et subi. Tout commença lors d'un concours d'éloquence. Sa prise de parole déplut à des activistes féministes, dénommés le Pôle Violet. Il s'ensuivit une vague de harcèlement tout à fait invasive et visant à lui infliger une mort sociale. Les activistes firent même pression sur le propriétaire du logement qu'il habitait pour l'en faire exclure ! La plainte qu'il dépose n'eut pas d'effet. La direction ne bougea pas non plus. Son témoignage cherche à faire bouger les choses car beaucoup d'étudiants, relève-t-il, sont dans un état de détresse psychologique tel que certains pensent au suicide, comme celui le cas à l'université d'Oxford, où un étudiant harcelé se jeta dans la Tamise. Ce qui se passe à Sciences-Po est donc inquiétant à plus d'un titres : fin du pluralisme, de la liberté d'expression, disparition de la nuance, terreur psychologique, paranoïa, tout cela ayant des conséquences sur la santé mentale des étudiants. Pablo Ladam ne conteste pas les causes défendues par ces étudiants fanatiques, persuadés - c'est tout le problème - d'être au service du bien. Il épingle la tournure psychopathologique de ceux qui se croient investis d'une mission salvatrice. La nouvelle direction de Sciences Po, représentée par Luis Vassy, est consciente que l'image de l'école est abîmée. Ira-t-elle jusqu'à faire preuve de courage pour que ce lieu prestigieux permette juste l'acquisition du savoir et de la connaissance ? La question reste en suspens.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l'occasion de la Journée mondiale de Darwin, le 12 février, BSG rediffuse une série consacrée au père de la théorie de l'Évolution.Le HMS Beagle, un brick-sloop de la Royal Navy, est mis à l'eau pour la première fois en mai 1820 sur la Tamise. Ensuite, plus rien : pendant 5 ans, il est laissé à l'abandon ou utilisé comme navire d'apparat. En 1825, le Beagle est réhabilité. L'artillerie est réduite, un mât est ajouté. Le Beagle transformé en navire de recherche. En 1826, le bateau part pour son premier voyage, direction la Patagonie et la Terre de feu. À sa tête, le commandant Pringle Stocks, qui souffre de la solitude, tombe en dépression et tente de suicider… En 1831, Robert FitzRoy le remplace. Pour éviter qu'un tel drame se reproduise, le commandant choisit de partir en compagnie d'un jeune homme, tout juste diplômé de théologie à l'Université de Cambridge : Charles Darwin. Le Beagle part pour son second voyage, qui durera presque 5 ans (1831- 1836). Ce voyage va permettre à Darwin, alors âgé de 22 ans, de développer et de confirmer les théories qu'il avait commencé à esquisser quelques années auparavant. Le bateau les conduira un peu partout dans le monde : au Brésil, au Chili, à Tahiti, en Australie…. En 1832 , le bateau, parti de Plymouth (Angleterre) arrive à Bahia (Brésil). Darwin est choqué par l'esclavage "On avait amené cet homme à une dégradation plus grande que celle du plus infime de nos animaux domestiques" écrit-il. De 1832 à 1835 , le bateau explore l'Amérique du Sud. À partir d'octobre 1835, el Beagle débarque aux îles Galápagos. C'est sur ces îles que Darwin affine la théorie de la "sélection naturelle", de la survie des mieux adaptés. Comment ? En observant les différentes espèces de pinsons, qui se sont adaptées aux ressources de chacune des îles. En octobre 1836, le Beagle rentre en Angleterre. Darwin rapporte un journal de voyage de près de 770 pages et des milliers d'échantillons récoltés durant les expéditions. Ce sera la matière première de son livre sur l'Évolution, publié 23 ans plus tard. _______
Adam, le nom du premier homme sur la Terre selon la Bible. C'est ce nom, choisi par les policiers britanniques, qui depuis plus de vingt ans désigne ce petit garçon anonyme, sans bras, sans tête et sans jambes découvert à la fin de l'été 2001 dans le courant de la Tamise à Londres. Un enfant à la peau noire, assassiné. Peut-être sacrifié car c'est bien la piste de la sorcellerie, du vaudou, d'un crime magique qui va s'imposer. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime du 02 octobre 2023 avec Jean-Alphonse Richard.
Vous écoutez le podcast "Les interviews Histoire", notre émission hebdomadaire gratuite pour tous. Abonnez-vous à "Timeline 5.000 ans d'Histoire" et accédez à environ 350 podcasts d'1 heure pour seulement 2€ par mois sans Pub ! Avec une nouvelle émission chaque semaine : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Naissance de la liberté : une autre histoire du XVIIIe siècle.13 février 1689. Réunis au palais de Whitehall, les membres du Parlement d'Angleterre procèdent à l'intronisation de Guillaume d'Orange et de son épouse Marie. Une révolution est à l'œuvre : lue devant le couple princier, la Déclaration des droits réaffirme solennellement les privilèges parlementaires menacés par les empiètements de la prérogative royale. Appelé à séduire l'Europe des Lumières, le modèle politique anglais a vu le jour.4 juillet 1776. Par la voie de leurs représentants au Congrès de Philadelphie, les colons britanniques rompent les amarres avec la mère patrie. L'acte de naissance des États-Unis d'Amérique, la Déclaration d'indépendance, fait voler en éclats le modèle politique conçu sur les rives de la Tamise et pose les fondements de la république.Tournée contre l'absolutisme, cette nouvelle manière d'appréhender la chose publique a tôt fait de trouver des adeptes sur le Vieux Continent. " Nulle autorité politique qui, créée hier ou il y a mille ans, ne puisse être abrogée dans dix ans ou demain ", observe Denis Diderot. Un ordre immémorial vacille. Il ne tardera pas à trouver son nom de baptême : l'Ancien Régime. Edmond Dziembowski, notre invité par téléphone, en explore les soubresauts avec talent et livre une synthèse magistrale racontant cet autre Grand Siècle, celui des révolutions, qui prit source en Angleterre et s'acheva en France, en passant notamment par les États-Unis.
ESSENTIEL, les rendez-vous du jeudi – Un monde de livres présenté par Josyane Savigneau. Elle reçoit Christine Jordis, pour un peu de littérature anglaise avec son livre « Le Fil d'or » aux éditions du Seuil et parlera aussi des prix littéraires décernés. À propos du livre : « Le Fil d'or » paru aux éditions du Seuil Au cours de mes lectures, j'ai rencontré, côtoyé, aimé bien des écrivains anglais, célèbres ou non, vivants ou morts. J'ai voulu ressusciter leur présence, l'aura qui les entourait, l'invisible à l'œil nu : le secret qu'une longue fréquentation et des affinités permettent parfois de pressentir. Avec le temps, en parcourant la lande avec Emily Brontë ou Kathleen Raine, en traversant les squares du quartier londonien de Bloomsbury aux côtés de Virginia Woolf, en rendant visite, dans l'île de Wight, à David Gascoyne ou en riant avec Saki, j'ai tenté de mettre au jour ces relations mystérieuses qui s'établissent entre les êtres, formant comme une communauté d'esprit. Ainsi perçoit-on, au fil des années et des liens noués, qu'une force secrète sous-tend et guide nos diverses aventures : c'est le « fil d'or » dont parlait Kathleen Raine en s'inspirant de William Blake, celui de notre vie. Au fond, il s'agit ici d'un hymne non seulement à l'Angleterre des profondeurs, mais à l'amitié et à la lecture. Christine Jordis poursuit son étude très personnelle de la littérature anglaise, après De petits enfers variés (prix Femina de l'essai), Le Paysage et l'Amour, Gens de la Tamise (prix Médicis Essai), Une passion excentrique (prix Valery-Larbaud). Entrée au jury Femina en 1996, elle a été enseignante, responsable des rencontres littéraires du British Council, critique au Monde des Livres, membre du comité de lecture de Gallimard. Son œuvre compte des récits de voyage en Asie, des portraits de grandes figures de la spiritualité, des écrits intimes ou romanesques.
Partagez votre opinion avec la rédactionManchester City, Chelsea, Newcastle, ce sont, entre autres, les maillots portés par notre invité Laurent Charvet. Ainsi il a connu Wembley, a joué avec des champions du monde, remporté une coupe d'Europe, connu l'effervescence des fans. Ce sont ces années que l'ancien attaquant, devenu ensuite défenseur, nous partage dans ce numéro du FC Expat. Aujourd'hui devenu coach sportif, Laurent Charvet nous entraîne avec lui tout au long de cet épisode entre Méditerranée et Tamise. What else ? Support the show
Caroline Ithurbide vous dévoile ses meilleures recommandations pour profiter pleinement de votre séjour à Londres.
Spéciale ABBA avec Benoit Clerc, qui publie "ABBA - La Totale : Les 114 chansons expliquées" (E/P/A). Né dans la Suède des années 1970 de l'alchimie de ses membres, Agnetha Fältskog, Anni-Frid « Frida » Lyngstad, Benny Andersson et Björn Ulvaeus, ABBA est parvenu en moins d'une décennie à tisser une dentelle pop suédoise sans pareille, expérimentant sans cesse avec l'aide de son fidèle ingénieur du son, Michael B. Tretow. Plus de cinquante ans après sa victoire au Concours Eurovision de la Chanson, le 6 avril 1974, ABBA connaît une popularité sans égale. Son ancrage dans la culture populaire demeure intact, ses chansons intemporelles et fédératrices ayant bercé bien des existences. De l'archipel de Stockholm jusqu'aux rives de la Tamise ou de l'Hudson River, les nombreux hits de ABBA ont enthousiasmé des générations entières de mélomanes, à tel point que, en 2021, lorsque le groupe décide d'effectuer son grand retour, après quarante ans de sommeil, le succès est de nouveau au rendez-vous. « Voyage », son nouvel album, se place alors en tête des charts internationaux et le spectacle du même nom fait salle comble à la ABBA Arena, de Londres. De Dancing Queen à The Winner Takes It All, « ABBA, La Totale » offre une plongée au coeur du vaste répertoire, riche d'inspirations, du quatuor aux centaines de millions de disques vendus, dévoilant un à un les secrets de fabrication des 114 chansons du plus grand groupe de musique pop au monde. À partir de 16h00, Jérôme Colin et ses chroniqueurs vous offrent toute l'actualité culturelle : cinéma, musique, littérature, théâtre… Toujours avec une touche d'humour. Après Bagarre dans la Discothèque, le jeu musical décalé, Jérôme reçoit un grand invité et, dans la dernière demi-heure, avec Hélène Maquet, Julie Morelle et les chroniqueurs, ils vous emmènent dans la bonne humeur vers la nouvelle émission d'info de fin de journée. 1h30 de plaisir intelligent. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...)
Les autorités londoniennes sont particulièrement inquiètes à cause des "fatbergs", des amas monstrueux de graisse solidifiée, de déchets et d'autres substances non biodégradables qui se forment dans les égouts. Ces accumulations deviennent un problème majeur pour la gestion des infrastructures souterraines et la salubrité publique. Les fatbergs ne sont pas un problème exclusivement londonien, mais ils sont particulièrement médiatisés dans cette ville en raison de la gravité des blocages qui s'y produisent. 1. Obstruction des égoutsLes "fatbergs" obstruent les égouts de Londres, souvent dans des sections cruciales du réseau souterrain. Ces masses, composées de graisses rejetées par les restaurants et les foyers, combinées avec des produits non biodégradables comme les lingettes, couches et cotons-tiges, peuvent atteindre des tailles gigantesques. En 2017, un "fatberg" pesant environ 130 tonnes et mesurant 250 mètres a été découvert dans les égouts d'East London. Ces obstructions peuvent causer des blocages majeurs, entraînant des inondations de rues, de maisons et d'entreprises par des eaux usées non traitées. 2. Coûts élevés de nettoyage et de maintenanceLes opérations pour retirer ces "fatbergs" sont extrêmement coûteuses et complexes. Le nettoyage d'un "fatberg" peut prendre plusieurs semaines, voire des mois, et nécessite l'intervention d'équipes spécialisées équipées de camions d'aspiration, de jets d'eau à haute pression et parfois d'outils manuels pour casser les masses solides. Cela représente des coûts énormes pour la ville. Par exemple, Thames Water, la société responsable de la gestion des égouts de Londres, dépense plusieurs millions de livres sterling chaque année pour enlever ces amas. 3. Problèmes environnementaux et sanitairesLes "fatbergs" ne sont pas seulement une nuisance technique, mais posent aussi des risques pour la santé publique. Les égouts bouchés peuvent provoquer des débordements d'eaux usées dans les rues et les habitations, créant des conditions insalubres qui favorisent la propagation de maladies. De plus, le traitement des eaux usées devient moins efficace en présence de ces obstructions, ce qui affecte la qualité de l'eau dans les rivières et peut contribuer à la pollution de la Tamise. 4. Problème croissant en raison des habitudes de consommationLe problème des "fatbergs" est aggravé par les habitudes modernes de consommation. L'usage de lingettes humides, souvent non biodégradables, a explosé au cours des dernières années. Ces produits, bien que parfois étiquetés comme "jetables", ne se dégradent pas correctement dans les systèmes d'égouts et contribuent à la formation des "fatbergs". De plus, le déversement de graisses dans les canalisations par les foyers et les restaurants continue d'alimenter ce problème, malgré les campagnes de sensibilisation des autorités. ConclusionLes autorités londoniennes s'inquiètent du phénomène des "fatbergs" car il menace l'intégrité du réseau d'égouts, entraîne des coûts de maintenance importants, pose des risques sanitaires et environnementaux, et semble être un problème croissant en raison de nos habitudes de consommation. C'est une véritable bataille pour préserver les infrastructures souterraines de Londres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9.-10. augustil 2024 toimud Paide Vallimäel Arvamusfestival. PARE ja Eesti Töötukassa juhtisid käsikäes Tööelu ala.9. augustil kell 12-13.30 toimus arutelu "Uued töötamise viisid – kes vastutab?".Platvormitöö, nulltunnilepingud, töötaja või -koha jagamine, muutuvtunnilepingud, portfellipõhine töö, tööajapank, renditöö ja palju muud – need on uued töötamise viisid, mis vajavad arutelu. Kuidas laiendada sotsiaalset kaitset neile, kes töötavad reguleerimata töövormides? Kes vastutab? Kas ja kuidas tuleks uusi töövorme rakendada?Kes paneelis arutlesid?Gaabriel Tavits, Tartu Ülikooli õigusteaduskonna direktorTiina Saar-Veelmaa, psühholoog ja tööõnne uurija, HappyMe tegevjuhtKristjan Vanaselja, Goworkabiti tegevjuhtKillu Maidla, Eesti Hotellide ja Restoranide Liit tegevjuhtJevgeni Kabanov, Bolti presidentArutelu juhtis Eesti Rahvusringhäälingu ajakirjanik Anna Pihl Mõnusat kuulamist!PARE podcast on ka Apple podcastis ja Spotifys podcastide all leitav. Märksõnadeks “Avameelselt inimeste juhtimisest”.Eessõna: Kai Saard, PARE tegevjuhtHelisalvestus: Tehnikateenused OÜHelitöötlus: Laur Lindmäe
En cette rentrée, je vous partage une nouvelle série de parallèles entre sport et business.En effet, je pratique l'aviron sur la Tamise et cette discipline m'a aidé à comprendre des concepts clés du management et du travail d'équipe.En voici quelques-uns :
La sécheresse s'installe en Europe. Face à ce bouleversement, de nombreux pays investissent dans le dessalement de l'eau de mer et des eaux saumâtres (moins salées). C'est le cas de l'Italie, du Maroc, ou encore de l'Espagne qui compte plus de 360 usines de dessalement, dont la plus grande d'Europe pour l'approvisionnement urbain, au sud de Barcelone. Londres aussi est en partie approvisionnée en eau potable grâce à de l'eau saumâtre, puisée dans la Tamise. Depuis 20 ans, les capacités de production d'eau dessalée ont été multipliées par cinq.Or, l'écrasante majorité des usines de dessalement fonctionnent avec des énergies fossiles, produisent des gaz à effets de serre et contribuent à renforcer le réchauffement climatique.Faut-il généraliser cette pratique ? Est-ce une bonne solution pour répondre aux sécheresses présentes et à venir ? Quel serait un « bon usage » de ces technologies ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Martine Valo, journaliste au service Planète du Monde en charge des problématiques liées à l'eau, fait le point sur les avantages et les inconvénients des technologies de dessalement.Un épisode d'Adèle Ponticelli. Réalisation et musiques originales : Amandine Robillard (avec Epidemic Sound). Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait du clip de campagne de René Dumont en avril 1974 (INA) ; extrait de L'Etoile mystérieuse (Les Aventures de Tintin) ; extraits de TF1, RMC et BFM. Episode publié initialement le 6 juin 2023.
À la fin du XIXᵉ siècle, la Californie et le Nebraska sont envahis par des engins étranges, semblables à des dirigeables métalliques. Le 6 novembre 1896, à Sacramento, Oliver et Dana Wright observent un objet volant non identifié, armé de projecteurs, traversant le ciel. Rapidement, une foule de curieux se rassemble, stupéfaite par cette apparition. Le vieil alchimiste Joseph Pearson confirme qu'il s'agit peut-être d'un engin d'une civilisation avancée. En 1897, à Hastings, Nebraska, des habitants observent une lumière immobile dans le ciel qui se met soudainement à bouger. Les apparitions d'OVNIs se multiplient, suscitant à la fois curiosité et peur, avec certains témoins affirmant même avoir été enlevés. En Angleterre, le 14 octobre 1912, un aéronef mystérieux est observé par le lieutenant Jack Rogers de la Royal Navy à l'embouchure de la Tamise. Cette apparition rappelle étrangement celles signalées aux États-Unis plus tôt. Le mystère persiste, avec des témoignages de vols anormaux et d'enlèvements de bétail. Merci pour votre écoute Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Le Café de l'e-commerce, c'est le podcast qui vous propose de faire votre veille e-commerce, différemment, dans vos oreilles, depuis les rives de la Tamise, parce que c'est beach vibes.
durée : 00:15:04 - Journal de 7 h - Avec la mémoire des soldats britanniques du HMS Belfast, un bâtiment de la Royal Navy, toujours amarré sur la Tamise.
durée : 00:15:04 - Journal de 7 h - Avec la mémoire des soldats britanniques du HMS Belfast, un bâtiment de la Royal Navy, toujours amarré sur la Tamise.
Pour les lecteurs d'Arthur Conan Doyle, le père de Sherlock Holmes, ou les amateurs de films policiers, le terme "Scotland Yard" reste associé à la police britannique.Mais pourquoi porte-t-elle ce nom ? Pour le comprendre, il faut remonter loin en arrière, au Xe siècle précisément. À cette époque, le Roi d'Angleterre, Edgar le Pacifique, qui règne de 959 à 975, cherche à s'attirer les bonnes grâces des Écossais.Il veut en effet se faire un allié du Roi d'Écosse, Kenneth II, qui, par ses raids, rend peu sûre la frontière nord de l'Angleterre.Pour sceller l'alliance entre les deux Royaumes, Edgar offre un terrain à Kenneth II. Situé au bord de la Tamise, il deviendra une enclave écossaise au cœur de Londres.En référence à son propriétaire, on appelle bientôt ce domaine "Scotland Yard", autrement dit le "jardin écossais". Et, de fait, durant deux siècles, le terrain appartiendra bien à l'Écosse, avant d'être restitué aux Anglais.Mais les diplomates écossais, en mission à Londres, continueront longtemps de résider dans des bâtiments construits en ces lieux.Et c'est sur ce terrain de "Scotland Yard" que, au début du XIXe siècle, la nouvelle "metropolitan police service", créée en 1829 par sir Robert Peel, le ministre de l'Intérieur, va établir son siège.Désormais le nom de ce lieu va rester attaché à la police britannique et connaître la renommée que l'on sait. Mais les locaux paraissent bientôt trop étroits, et les services de police déménagent à plusieurs reprises.En 1890, ils s'installent 500 mètres plus au sud, à Victoria Embankment, une artère située sur les rives de la Tamise. Pour marquer le changement d'adresse, tout en restant fidèle au nom qui l'a rendue célèbre, la police britannique se fait désormais appeler "new Scotland Yard".Elle reste là jusqu'en 1967, pour déménager alors sur Victoria Street. Elle n'est guère éloignée de son lieu d'origine, puisque sa nouvelle adresse ne se trouve qu'à un kilomètre au sud de ses premiers locaux. Enfin, en 2016, un dernier déplacement voit le retour à Victoria Embankment. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:27 - Le monde est à nous - La saleté du fleuve, mise en lumière par les déclarations de participants à la traditionnelle course entre les deux universités anglaises, est une conséquence de l'insuffisance du système de traitement des eaux.
Dans ce nouveau dossier on part du côté de Londres et dans l'univers du grand banditisme avec Du Sang sur la Tamise le film de gangster culte signé John Mackenzie en 1980. Un pré-Scarface à l'anglaise monstrueux, instable et chaotique porté par la prestation hallucinante d'un Bob Hoskins à la mâchoire serrée et prêt à vous sauter à la gorge. Le tout en compagnie de notre invité du jour Max Pereira du podcast Raging Fire Club, spécialement mandaté par Scotland Yard pour l'occasion. Retrouvez la photo signalétique de l'invité en début d'émission ainsi que les complices (un film dans le même giron) en toute fin de podcast. Avec dans cet épisode un retour sur Election 2 la fresque criminelle de Johnnie To (2006) et Robbery où le casse du siècle selon Peter Yates, futur réalisateur de Bullitt (1967) Une enquête implacable menée par Rafael Lorenzo.
À l'occasion de son exposition Critical Mass au Musée Rodin, l'artiste Antony Gormley dialogue avec Guitemie Maldonado, historienne de l'art et professeure aux Beaux-Arts de Paris, autour de sa pratique de sculpteur. Antony Gormley est né à Londres en 1950. Depuis plus de quarante ans, il explore les relations de l'homme à l'espace qui l'entoure à travers le corps humain. Il présente actuellement l'exposition Critical Mass au Musée Rodin (jusqu'au 3 mars 2024), dans laquelle ses œuvres dialoguent avec celles d'Auguste Rodin, invitant les visiteurs à s'interroger sur les deux sculpteurs et leur volonté commune d'utiliser le rôle du corps en tant que sujet de la sculpture mais aussi comme objet et outil de questionnement. Antony Gormley a exposé dans de nombreux musées à travers le monde, dont le Louisiana, Humlebæk (1989); la Konsthall de Malmö (1993); la Hayward Gallery, Londres (2007), le Kunsthaus de Bregenz (2010); le musée national de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg (2011); les Deichtorhallen de Hambourg (2012); le Philadelphia Museum of Art (2019); la Royal Academy of Arts, Londres (2019); la National Gallery, Singapore (2021); le Voorlinden Museum, Wassenaar (2022); et le Lehmbruck Museum, Duisburg (2022). Il a participé à la Biennale de Venise en 1982 et 1986, et à la documenta de Kassel en 1987. Parmi ses sculptures monumentales installées dans l'espace public, on peut citer L'Ange du Nord à Gateshead (1998), Quantum Cloud (2000) au bord de la Tamise à Londres, Un autre endroit (2005) sur la plage de Crosby, À l'intérieur de l'Australie (2002–03) sur le lac salé Ballard et Exposure (2010) à Lelystad, au nord-est d'Amsterdam. En France, ses sculptures Cloud Chain (2012) et WITNESS VII et WITNESS VIII (2021) sont installées de façon permanente respectivement aux Archives nationales et à l'École du Louvre. Antony Gormley a reçu le Turner Prize en 1994, le South Bank Prize, dans la catégorie arts plastiques, en 1999 et le prix Bernhard Heiliger pour la sculpture en 2007. Nommé officier dans l'ordre de l'Empire britannique en 1997, il a été élevé au rang de chevalier pour services rendus aux arts en 2014. Entré à la Royal Academy en 2003 et au conseil d'administration du British Museum en 2007, Antony Gormley est membre honoraire du Royal Institute of British Architects et docteur honoris causa de l'université de Cambridge. Guitemie Maldonado est historienne de l'art et professeure aux Beaux-Arts de Paris. Avec le soutien de la galerie Thaddaeus Ropac.Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale. Amphithéâtre d'HonneurJeudi 1 février 2024 Crédit photo : © Droits réservés
Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! En 1666, un violent incendie a détruit 80% de Londres ! Plongez avec Virginie Girod au cœur de l'histoire de ce brasier dans un récit inédit. Avec plus de 500.000 habitants, Londres est l'une des villes les plus peuplées d'Europe à cette époque. Mais avec ses maisons en bois construites à la va-vite pour loger la population toujours grandissante, elle est archaïque. Au cœur de la City, le quartier le plus ancien de la ville, nombre d'activités contribuent à faire monter la température dans les rues où l'air circule mal. C'est dans l'une d'entre elles, à Pudding Lane, que le feu s'amorce à l'arrière-boutique d'une boulangerie dans la nuit du 2 septembre. Bientôt, il s'échappe et gagne les rues adjacentes.En 1666, les pompiers n'existent pas encore. C'est donc aux habitants et aux soldats qu'il revient de combattre les flammes à l'aide de simples seaux d'eau. Ils ont l'idée de détruire les maisons pour empêcher la propagation du feu. Mais le maire, Thomas Bloodworth, s'y oppose. Il aurait prononcé ces mots célèbres : "Une femme pourrait éteindre cet incendie en pissant dessus !". La situation se dégrade et le feu gagne les rives de la Tamise. Même le fleuve, qui charrie des débris enflammés, ne peut s'opposer à la progression de l'incendie.En ville, c'est le chaos : les habitants fuient leur maison en toute hâte et encombrent les rues, ce qui complique la lutte contre le feu. Certains ont entassé leurs biens dans la cathédrale Saint-Paul, la pensant inviolable grâce à la protection de Dieu. L'édifice, en travaux, est cependant entouré d'échafaudages qui s'enflamment rapidement. Les Londoniens ne peuvent que pleurer en voyant ce joyaux architectural disparaître sous leurs yeux.Mercredi 5 septembre, le pire est passé. Quelques foyers d'incendies brûlent encore mais le vent est tombé, et il ne reste plus rien à brûler. 13.200 maisons ont disparu, ainsi que 87 églises et de nombreux bâtiments publics. Le bilan humain est "seulement" de 8 morts, mais la catastrophe laisse des milliers de personne sans-abri.Thèmes abordés : incendie, Londres, Angleterre, Cathédrale Saint-Paul "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Pierre Cazalot- Composition de la musique originale : Julien Tharaud - Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte- Communication : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin
Adam, le nom du premier homme sur la Terre selon la Bible. C'est ce nom, choisi par les policiers britanniques, qui depuis plus de vingt ans désigne ce petit garçon anonyme, sans bras, sans tête et sans jambes découvert à la fin de l'été 2001 dans le courant de la Tamise à Londres. Un enfant à la peau noire, assassiné. Peut-être sacrifié car c'est bien la piste de la sorcellerie, du vaudou, d'un crime magique qui va s'imposer. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime du 02 octobre 2023 avec Jean-Alphonse Richard.
Adam, le nom du premier homme sur la Terre selon la Bible. C'est ce nom, choisi par les policiers britanniques, qui depuis plus de vingt ans désigne ce petit garçon anonyme, sans bras, sans tête et sans jambes découvert à la fin de l'été 2001 dans le courant de la Tamise à Londres. Un enfant à la peau noire, assassiné. Peut-être sacrifié car c'est bien la piste de la sorcellerie, du vaudou, d'un crime magique qui va s'imposer. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime du 02 octobre 2023 avec Jean-Alphonse Richard.
Quand en 1896, deux bébés assassinés sont repêchés dans la Tamise, la population londonienne est plongée dans l'horreur. Deux cas d'une longue série de meurtres, commis avec un sang-froid redoutable, sous fond de baby farm, les fameuses fermes de bébés, refuge de tous les enfants illégitimes, rejetés par la société. C'est ainsi que débute la terrifiante affaire Amelia Dyer, plus connue sous le surnom de l'Ogresse de Reading. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
NOUVEAU - Abonnez-vous à Minuit+ pour profiter de Catastrophes - Histoires Vraies et de milliers d'autres histoires sans publicité, d'épisodes en avant-première et en intégralité. Vous aurez accès sans publicité à des dizaines de programmes passionnants comme Crimes - Histoires Vraies, Espions - Histoires Vraies ou encore Paranormal - Histoires Vraies.
Cet été, nous avons sélectionné les meilleurs épisodes des "Fabuleux Destins" . (Re)découvrez les épisodes qui ont fait battre le cœur des auditeurs et auditrices ! Londres, juillet 1858. La chaleur écrase les habitants de la capitale. Et pas une goutte de pluie n'est tombée depuis plusieurs semaines. La ville est au ralenti : fiévreuse, fébrile. Empêtré dans la boue de la Tamise jusqu'aux genoux, un jeune garçon d'à peine dix ans regarde un filet d'eau marronnasse s'écouler du caniveau jusqu'à lui. Le soleil lui brûle le front mais il n'a pas le choix. Dans le lit du fleuve, il espère trouver quelques babioles à revendre aux marchands de ferraille du coin. Mais comment Londres a-t-elle plongé dans l'insalubrité ? Et comment en est-il sortie ? Ecoutez la suite de cette histoire incroyable dans ce podcast. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : Harry Styles, le phénomène planétaire de la pop culture Les Reptiliens, la théorie du complot la plus répandue dans le monde Le crash du vol Malaysia Airlines 370, le drame aérien le plus mystérieux de notre époque Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Voix : Andréa Brusque Production : Bababam (montage Célia Brondeau, Antoine Berry Roger) Date de première diffusion : 1er novembre 2022 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le 4 juillet 1862, pendant une balade sur la Tamise, Lewis Carroll imagine "Les Aventures d'Alice au pays des merveilles" pour distraire Alice Liddell et ses sœurs. Il était une fois dans Airs de rien...
Le 4 juillet 1862, pendant une balade sur la Tamise, Lewis Carroll imagine "Les Aventures d'Alice au pays des merveilles" pour distraire Alice Liddell et ses sœurs. Il était une fois dans Airs de rien...
C dans l'air du 23 juin : Réformes : et maintenant Macron vise le monde ! LES EXPERTS : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Sylvie MATELLY - Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Thomas GRJEBINE - Économiste au CEPII, Responsable du programme "Macroéconomie et finance internationales" Lors du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial qu'il a organisé jeudi et vendredi à Paris, Emmanuel Macron a plaidé pour "un choc de financement public" afin d'aider les pays les plus vulnérables à faire face au changement climatique. L'argent, le nerf de la guerre… mais où trouver les fonds ? Devant un parterre de cinquante chefs d'États et des responsables d'organisations internationales, le président de la République a appelé à la "mobilisation générale" pour mettre en place des taxations internationales sur les transactions financières, les billets d'avion et le transport maritime. En France, "nous sommes numéro deux au niveau mondial en termes de niveaux" de prélèvements obligatoires. Et pourtant nous avons une taxe sur les compagnies aériennes, nous avons une taxe sur les transactions financières (TTF). Nous avons mis en œuvre les deux", a-t-il affirmé. « Aidez-nous à aller chercher tous les pays qui aujourd'hui n'ont pas de TTF et qui aujourd'hui n'ont pas de taxation sur les billets d'avion. Aidez-nous à mobiliser à l'Organisation maritime internationale en juillet pour qu'il y ait une taxation internationale", a lancé le chef de l'État. "La taxation internationale dans un seul pays, ça ne marche pas", a-t-il ajouté, juste avant la clôture du sommet. Emmanuel Macron n'a également pas totalement exclu de plaider pour un impôt de solidarité sur la fortune (ISF) au niveau mondial pour financer la lutte contre le changement climatique, après l'avoir largement supprimé en France. "J'ai supprimé une partie de l'ISF en France parce qu'on était quasiment les seuls à le faire", a-t-il expliqué. Faut-il donc un "ISF climatique mondial"? "Je pense qu'il faut une taxation internationale qui finance cela", a éludé Emmanuel Macron alors que le débat sur un ISF vert pour financer la transition écologique est relancé dans l'hexagone. Proposé dans le rapport de l'économiste Jean Pisani-Ferry, mandaté par la Première ministre Elisabeth Borne, afin de financer la transition écologique, l'idée est défendue par la Nupes mais aussi par des personnalités à droite. Ainsi l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a pris position ces derniers jours pour un ISF vert, arguant que les plus riches "doivent montrer l'exemple". "Il faut accepter que ceux qui ont plus fassent davantage, et que chacun contribue à la mesure de ses capacités", a-t-il insisté. Le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici a de son côté jugé que le débat avait été "trop vite" évacué par le gouvernement. Dès le lendemain de la publication du rapport Pisani-Ferry, le ministre de l'Économie et N.2 du gouvernement avait fermé le ban en affirmant que pour financer les investissements nécessaires à la transition écologique, les impôts et l'endettement n'étaient "pas de bonnes options". Selon des propos rapportés par Le Figaro, Emmanuel Macron avait ensuite évoqué le sujet en Conseil des ministres pour mieux le dénoncer, estimant qu'il fallait "éviter le piège à la con de la fiscalité des plus riches." Promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2017, l'ISF a été supprimé et remplacé par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) en 2018. Depuis les économistes et analystes politiques sont partagés sur l'impact de cette mesure - certains y voient un outil de lutte contre l'exil fiscal et pointent l'exemple de la Norvège qui vient de voir une trentaine de milliardaires quitter le pays après avoir augmenté ses impôts de 0,1%, tandis que d'autres fustigent une baisse importante des recettes fiscales, un creusement des inégalités sociales et rappellent l'exemple des Etats-Unis où une personne possédant la nationalité américaine doit payer des impôts sur ses revenus, où qu'elle soit sur la planète. Alors comment financer la lutte contre le réchauffement climatique ? Emmanuel Macron évoque un "consensus complet" pour "réformer en profondeur" le pacte financier mondial. Quel est-il ? Enfin où en est le projet "Singapour-sur-Tamise", défendu pendant de long mois par les partisans du Brexit, à savoir faire de Londres un paradis fiscal, faiblement réglementé, aux portes de l'Europe ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Neville Saint-Clair, homme d'affaire respectable, a disparu. Sa femme, folle d'inquiétude, demande de l'aide à Sherlock Holmes. La dernière fois qu'elle a aperçu son mari, il était dans une ruelle sordide à la fenêtre d'une fumerie d'opium. Le détective se rend sur les lieux… Mais quand les habits du disparu sont retrouvés au bas de la Tamise, l'enquête prend une nouvelle tournure. *** Fiction radiophonique diffusée dans l'émission "Les Enquêtes de Sherlock Holmes" de Maurice Renault - D'après une nouvelle d'Arthur Conan Doyle - Réalisation : Abder Isker - Adaptation : Jean Marcillac - Avec Maurice Teynac, Pierre Mondy, Roger Carel, Maurice Ducasse, Jacques Dannoville, Nicole Vervil, Danièle Dejamac et Marcel Lestan - Première diffusion : 17/11/1958 - RTF - Un podcast INA.
L'histoire débute à Londres, dans le quartier chic de Belgravia, à la fin de la Première Guerre Mondiale. Une tonne d'explosifs vient de réduire à néant une aile entière de l'hôpital royal de Chelsea, sur les bords de la Tamise. Une jeune femme affolée, qui rentrait chez elle à pied, sonne à la porte de la première maison qu'elle reconnaît. L'hôtesse est une de ses amies. Elle donnait un dîner en l'honneur de son Altesse Royale le Prince de Galles, fils aîné du Roi George V et de la Reine Mary. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
L'Europe vieillit : sur les 450 millions de personnes de l'Union Européenne, une sur cinq est âgée de plus de 65 ans et le phénomène va s'accentuer encore dans les prochaines années. Les Balkans sont particulièrement touchés par le déclin démographique : en cause, le vieillissement de la population, mais aussi la baisse de la natalité et l'émigration. En Croatie, le phénomène est particulièrement rapide. Reportage dans la région de Slavonie, Louis Seiller. L'Italie, la population la plus âgée au monde après le Japon Contre le vieillissement des Italiens, mais aussi une chute continue des naissances qui bat des records, la nouvelle Présidente du Conseil, Giorgia Meloni a fait de la relance de la natalité une priorité de son gouvernement ultra-conservateur. À Rome, les précisions de Blandine Hugonnet. En Suède, le taux de natalité ne cesse de chuter depuis 10 ans. On compte désormais 1,6 enfant par femme, alors que le pays a fait de la possibilité de concilier vie de famille et vie professionnelle la pierre angulaire de son modèle, et que ses politiques familiales sont très incitatives. Comment cela s'explique-t-il ? Éléments de réponses, à Stockholm, Carlotta Morteo. Une Europe qui vieillit, et des jeunes qui quittent de plus en plus tard le nid familial : en cause, la précarité, le chômage et le coût du logement, mais pas seulement. Clémence Pénard. L'œil européen : les sanctions européennes La guerre menée par la Russie contre l'Ukraine dure depuis maintenant plus de 10 mois. À l'aide européenne pour tenter de mettre fin au conflit, il faut ajouter des sanctions contre Moscou. Mais ce régime de sanctions est-il efficace ? On fait le point avec Franceline Beretti. Le quartier de Battersea fait peau neuve Dans le sud ouest de Londres, sur les bords de la Tamise, les immenses cheminées de la centrale électrique de Battersea marquent le paysage depuis un siècle. Elles ont enfin été rénovées, et accueillent désormais un centre commercial et des logements de luxe. Marie Billon.
« God save notre King », s'exclame L'Equipe en première page. Dieu sauve notre roi… Allusion à la célèbre devise de l'Angleterre que les Bleus rencontreront en quarts de finale et référence, déférence et même révérence envers le roi Mbappé. « Grâce à un Kylian Mbappé étincelant, auteur de deux buts et d'une passe décisive, s'extasie le quotidien sportif, les Bleus se qualifient pour les quarts. » L'Equipe qui s'interroge : « jusqu'où peut aller une bonne équipe avec un joueur foudroyant ? Nous avons six jours pour nous poser la question, et un quart de finale pour connaître la réponse. Mais le soir même où Olivier Giroud est devenu seul recordman des buteurs en bleu (52 buts) et où Hugo Lloris a égalé le record de Lilian Thuram (142 sélections), historique concomitance, c'est sur Kylian Mbappé qu'est tombée la lumière, encore une fois, pour prix de ses deux buts et de sa passe décisive. Depuis Michel Platini pendant l'Euro 1984 (9 buts en 5 matches), on n'avait pas vu un joueur français dominer à ce point une phase finale (5 buts et 2 passes décisives en 4 matches), et c'est ce dont le monde va débattre dans les jours qui viennent. » Giroud princier… « Début d'ivresse », roucoule Le Parisien. Le Parisien qui trinque à la santé d'Olivier Giroud. « Dans sa route vers une nouvelle étoile, la France, victorieuse de la Pologne ce dimanche en huitième, peut compter sur son attaquant, Olivier Giroud, nouveau meilleur buteur de l'histoire des Bleus. (…) Il n'est pas le plus talentueux d'entre tous. Mais il a tous les talents, relève Le Parisien. A commencer par une humilité qui manque parfois à quelques-uns, et cette capacité de résilience qui lui a permis de franchir bien des obstacles, de continuer à avancer quand beaucoup auraient cédé à la tentation du découragement. Ou du renoncement. Au crépuscule de sa carrière, à cet instant où le ballon file trop vite, où la concurrence vous relègue sur le banc et que les médias vous enterrent, il surfe sur la vague, sur un fil peut-être, mais toujours au sommet. Il ne représente pas l'avenir mais pèse sur le présent. C'est essentiel, conclut Le Parisien, et cela permet d'aller loin. » Duo de choc ! Et Le Monde de vanter « la complicité toujours plus affichée entre Kylian Mbappé et Olivier Giroud. Ces deux-là se sont trouvés ou du moins retrouvés. (…) Malgré le record de l'un, l'autre a encore attiré une bonne partie de la lumière. Mais peu importe, s'exclame le quotidien du soir. Giroud est le présent des Bleus, Mbappé également mais avec l'avenir en plus. (…) Avec 33 buts, le prodige de Bondy a encore un peu de marge. Mais pour l'instant, les chiffres ne l'intéressent pas, même pas un titre de meilleur buteur du tournoi. Avant même de connaître l'identité de son futur adversaire, il avait un message à faire passer, relève Le Monde : 'le seul objectif pour moi est de gagner la Coupe du monde, et déjà le prochain match. C'est la seule chose à laquelle je rêve'. » France-Angleterre : un quart aussi explosif qu'alléchant… Alors, « prêts à manger du lion ? », s'interroge Sud-Ouest. La prochaine étape sera donc l'Angleterre… Et, relève Le Figaro, « pour ceux qui estimaient que le parcours de l'équipe de France s'avérait trop facile jusqu'à présent, il est possible qu'ils changent d'avis samedi prochain, à l'occasion d'un quart de finale aussi explosif qu'alléchant entre les Bleus et l'Angleterre. Deux formations qui ne se sont plus affrontées depuis le 13 juin 2017, lorsque les hommes de Didier Deschamps avaient pris le meilleur sur les Three Lions à l'occasion d'un match amical au Stade de France (3 buts à 2). (…) Mais en cinq ans, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de la Seine et de la Tamise, pointe encore Le Figaro. Depuis le début de la compétition, les deux formations ont impressionné. Si la France a perdu un match contre la Tunisie en alignant une équipe B, l'Angleterre, elle, demeure invaincue avec trois victoires pour un match nul, face aux États-Unis. Autant dire que les Bleus comme les Three Lions ne manqueront pas de confiance au moment d'aborder ce quart de finale. »
La filiale Cloud d'Amazon a récemment présenté son plan d'action pour atténuer son impact carbone lors du AWS re:Invent 2022 à Las Vegas. Amazon Web Services a notamment pris l'engagement de restituer plus d'eau qu'elle n'en consomme d'ici la fin de la décennie, et cela, en menant à bien ce qu'elle appelle l'initiative « Water Positive ». En moyenne, Amazon Web Services utilise un quart de litre d'eau par kilowattheure d'électricité dans ses centres de données. Si cette mesure ne vous parle pas trop, vous n'êtes pas sans savoir que l'industrie du Cloud est extrêmement consommatrice d'eau, plusieurs milliards de litres chaque année. Le plus inquiétant, c'est que d'ici 2025, la moitié de l'humanité pourrait faire face à des difficultés d'accès à l'eau potable. Dans ce contexte, AWS s'engage à rendre compte, chaque année, de sa mesure d'efficacité de l'utilisation de l'eau, ainsi que des efforts accomplis dans la réutilisation et le recyclage de l'eau utile à ses installations. Pour commencer, l'entreprise explique avoir banni l'eau de refroidissement dans certains de ses centres de données, et ce, pendant une grande partie de l'année. En Irlande et en Suède, deux pays au climat plutôt frais, AWS n'utilise de l'eau que trois semaines par an environ pour refroidir ses data centers. Ensuite, un système de traitement de l'eau sur plusieurs sites permettrait également d'utiliser à de multiples reprises cette eau, provenant pour une partie de la collecte d'eaux de pluie. Par exemple, en Virginie du Nord, aux États-Unis, Amazon Web Services a collaboré avec Loudoun Water, la compagnie des eaux locale, pour devenir le premier opérateur de Cloud de l'État à être autorisé à utiliser de l'eau recyclée pour 20 de ses data centers. Si après refroidissement, l'eau est techniquement usée, elle n'en reste pas moins sans danger pour de nombreuses applications. Ainsi, dans l'Etat de l'Oregon, AWS fournit jusqu'à 96 % de l'eau de refroidissement de ses centres aux agriculteurs, qui s'en servent gratuitement pour irriguer leurs cultures de blé, soja ou maïs. Au Royaume-Uni, l'entreprise travaille avec deux associations pour créer deux zones humides sur un affluent de la Tamise, qui constitue l'un des bassins-versants les plus importants outre-Manche. À l'avenir, les zones humides devraient recharger plus de 587 millions de litres d'eau souterraine par an d'après les estimations d'Amazon. L'objectif d'Amazon est désormais d'atteindre, d'ici 2040, la neutralité carbone, soit 10 ans avant l'objectif fixé par l'Accord de Paris. Si Amazon fait des efforts sur la question de l'eau à travers ces diverses mesures, reste désormais à savoir concrètement comment l'entreprise pourra redonner plus d'eau qu'elle n'en consomme... car après cette présentation à Vegas, force est de constater qu'il s'agit davantage d'une forme de compensation que de restituer plus d'eau qu'elle n'en consomme. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La filiale Cloud d'Amazon a récemment présenté son plan d'action pour atténuer son impact carbone lors du AWS re:Invent 2022 à Las Vegas. Amazon Web Services a notamment pris l'engagement de restituer plus d'eau qu'elle n'en consomme d'ici la fin de la décennie, et cela, en menant à bien ce qu'elle appelle l'initiative « Water Positive ».En moyenne, Amazon Web Services utilise un quart de litre d'eau par kilowattheure d'électricité dans ses centres de données. Si cette mesure ne vous parle pas trop, vous n'êtes pas sans savoir que l'industrie du Cloud est extrêmement consommatrice d'eau, plusieurs milliards de litres chaque année. Le plus inquiétant, c'est que d'ici 2025, la moitié de l'humanité pourrait faire face à des difficultés d'accès à l'eau potable. Dans ce contexte, AWS s'engage à rendre compte, chaque année, de sa mesure d'efficacité de l'utilisation de l'eau, ainsi que des efforts accomplis dans la réutilisation et le recyclage de l'eau utile à ses installations.Pour commencer, l'entreprise explique avoir banni l'eau de refroidissement dans certains de ses centres de données, et ce, pendant une grande partie de l'année. En Irlande et en Suède, deux pays au climat plutôt frais, AWS n'utilise de l'eau que trois semaines par an environ pour refroidir ses data centers. Ensuite, un système de traitement de l'eau sur plusieurs sites permettrait également d'utiliser à de multiples reprises cette eau, provenant pour une partie de la collecte d'eaux de pluie. Par exemple, en Virginie du Nord, aux États-Unis, Amazon Web Services a collaboré avec Loudoun Water, la compagnie des eaux locale, pour devenir le premier opérateur de Cloud de l'État à être autorisé à utiliser de l'eau recyclée pour 20 de ses data centers.Si après refroidissement, l'eau est techniquement usée, elle n'en reste pas moins sans danger pour de nombreuses applications. Ainsi, dans l'Etat de l'Oregon, AWS fournit jusqu'à 96 % de l'eau de refroidissement de ses centres aux agriculteurs, qui s'en servent gratuitement pour irriguer leurs cultures de blé, soja ou maïs. Au Royaume-Uni, l'entreprise travaille avec deux associations pour créer deux zones humides sur un affluent de la Tamise, qui constitue l'un des bassins-versants les plus importants outre-Manche. À l'avenir, les zones humides devraient recharger plus de 587 millions de litres d'eau souterraine par an d'après les estimations d'Amazon. L'objectif d'Amazon est désormais d'atteindre, d'ici 2040, la neutralité carbone, soit 10 ans avant l'objectif fixé par l'Accord de Paris. Si Amazon fait des efforts sur la question de l'eau à travers ces diverses mesures, reste désormais à savoir concrètement comment l'entreprise pourra redonner plus d'eau qu'elle n'en consomme... car après cette présentation à Vegas, force est de constater qu'il s'agit davantage d'une forme de compensation que de restituer plus d'eau qu'elle n'en consomme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Royaume-Uni met le cap sur la rigueur. Jeremy Hunt, le ministre des Finances, présente ce jeudi matin un budget d'austérité pour redresser une économie fort mal en point. Même la City est en difficulté : Londres vient de perdre sa couronne de première place financière européenne. Et c'est Paris qui récupère le titre. Depuis ce lundi la taille de la bourse française, en termes de capitalisation, dépasse maintenant d'une courte tête celle de cette rivale longtemps perçue comme indétrônable. L'écart n'est que d'une dizaine de milliards de dollars, mais il est remarquable car au moment du Brexit, la supériorité de Londres était écrasante. L'écart entre les deux se montait alors à 1500 milliards de dollars, en faveur de la City. Depuis 2016, année du référendum, il y a donc bien eu un double mouvement : Paris a d'une part grossi, et d'autre part Londres a bel et bien rétréci. Le Brexit est la principale cause de ce déclin de la bourse britannique ? C'est une évidence, tant ses atouts naturels faisaient d'elle une première place boursière en Europe qu'on pensait inexpugnable. La langue anglaise qui est la langue des affaires, les liens avec Wall Street, la règlementation très favorable, tous ces avantages n'ont plus beaucoup compté face à son nouvel handicap : la rupture des liens avec le continent. Beaucoup de sociétés présentes dans l'Union européenne ont préféré aller voir ailleurs. En zone euro. À Paris ou Amsterdam, ou encore Dublin, cela a été le choix de la compagnie Ryan Air. Les Brexiters disaient vouloir transformer la City en nouveau Singapour sur la Tamise, un îlot ultra libéral capable d'attirer les investisseurs du monde entier, y compris d'Asie. Mais ce projet est aujourd'hui remisé sur l'étagère des fausses promesses de campagne électorale. La bourse britannique comme l'économie britannique paie très chère le choix du Brexit. Michael Saunders, ancien économiste de la Banque d'Angleterre estime que le dommage causé par le Brexit est lourd et durable. Si le gouvernement est acculé à l'austérité, c'est à cause de cette décision de sortir de l'Union européenne, a-t-il déclaré à nos confrères de Bloomberg. Les Tories sont arrivés au pouvoir il y a douze ans avec la mission de relever l'économie laminée par la crise financière de 2008. En 2010, David Cameron impose aux ménages britanniques une sévère cure d'austérité. Qu'ils ont avalé sans broncher. Mais douze ans plus tard la pilule est beaucoup plus amère L'inflation à 10% a rogné le pouvoir d'achat acquis au prix d'un travail acharné. Certains ont dû renoncer à leur emploi faute de soins car le service public de la santé n'arrive plus à faire face à sa mission. Les Britanniques, déjà exsangues, doivent pourtant se préparer à de nouveaux efforts douloureux. Leur pouvoir d'achat sera encore plus comprimé par les hausses des impôts et la baisse des dépenses publiques que Jeremy Hunt s'apprête à annoncer. Pris en étau entre la récession et l'inflation, la difficulté pour lui est d'effectuer un dosage subtil empêchant l'un sans entretenir l'autre. Le tout en gardant la confiance des marchés. Si le plan n'est pas crédible, le marché obligataire va paniquer, comme il l'a fait après l'annonce du mini-budget de Lizz Truss. Il a fallu une intervention urgente de la Banque d'Angleterre pour éviter le crack. Un scénario que doit à tout prix éviter le nouveau gouvernement de Rishi Sunak. Pour sa crédibilité politique. Et pour le salut des comptes publics.
Dans cet épisode, découvrez un événement terrible qui a mis à l'arrêt toute la ville de Londres au milieu du 19ème siècle. En l'espace de quelques semaines, la capitale britannique a vécu l'enfer et a opéré une révolution sanitaire sans précédent pour sortir de la crise. Son nom : la Grande Puanteur. Entre épidémie et génie civil, découvrez sa True Story. Londres traversée par la pauvreté et l'insalubrité Londres, juillet 1858. La chaleur écrase les habitants de la capitale. Et pas une goutte de pluie n'est tombée depuis plusieurs semaines. La ville est au ralenti : fiévreuse, fébrile. Empêtré dans la boue de la Tamise jusqu'aux genoux, un jeune garçon d'à peine dix ans regarde un filet d'eau marronnasse s'écouler du caniveau jusqu'à lui. Le soleil lui brûle le front mais il n'a pas le choix. Dans le lit du fleuve, il espère trouver quelques babioles à revendre aux marchands de ferraille du coin. Mais comment Londres a-t-elle plongé dans l'insalubrité ? Et comment en est-il sortie ? Ecoutez la suite de cette histoire incroyable dans ce podcast. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : Ed Gein, le tueur en série qui a inspiré le film “Massacre à la tronçonneuse” Le docteur Holmes, le premier tueur en série des États-Unis Le vampire de Montparnasse, l'affaire de nécrophilie qui hante encore Paris Un podcast Bababam Originals Ecriture : Elie Olivennes Voix : Andréa Brusque Production : Bababam (montage Célia Brondeau, Antoine Berry Roger) Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Transferts, avec l'arrivée de deux Éléphants sur les rives de la Méditerranée. Nicolas Pépé de retour en L1, après trois années passées au bord de la Tamise. Le prix Marc-Vivien Foé 2019 est prêté par les « Gunners » à Nice. La greffe n'a pas pris à Londres, le plus gros transfert de l'histoire d'Arsenal retrouvera-t-il son niveau lillois avec Lucien Favre ? Première expérience dans l'hexagone pour Éric Bailly, 11e recrue de l'OM. Le défenseur central, en manque de temps de jeu chez les Red Devils, compte se relancer lui aussi. Va-t-il apporter son expérience aux Phocéens ? Ça bouge enfin pour Samuel Umtiti ! La rédemption du champion du monde 2018 passe-t-elle par la Serie A ? Le défenseur de 28 ans, indésirable à Barcelone, veut rebondir du côté du promu Lecce. Le « sacrifié » des Bleus en Russie va-t-il enfin voir le bout du tunnel ? De Samuel Eto'o, star du magazine So Foot ! 116 pages consacrées au Lion, le mensuel en fait-il trop ? Actions, réussites et ambitions de celui qui vient d'être conforté dans ses fonctions de président de l'instance faîtière du foot camerounais. Un patron omniprésent au sein de la tanière camerounaise, très ou trop actif ? Un Roi Lion exemplaire pour l'Afrique ? Autour d'Annie Gasnier : Chérif Ghemmour, Patrick Juillard et Nabil Djellit. Technique/Réalisation Laurent Salerno -- David Fintzel/Pierre Guérin.
Transferts, avec l'arrivée de deux Éléphants sur les rives de la Méditerranée. Nicolas Pépé de retour en L1, après trois années passées au bord de la Tamise. Le prix Marc-Vivien Foé 2019 est prêté par les « Gunners » à Nice. La greffe n'a pas pris à Londres, le plus gros transfert de l'histoire d'Arsenal retrouvera-t-il son niveau lillois avec Lucien Favre ? Première expérience dans l'hexagone pour Éric Bailly, 11e recrue de l'OM. Le défenseur central, en manque de temps de jeu chez les Red Devils, compte se relancer lui aussi. Va-t-il apporter son expérience aux Phocéens ? Ça bouge enfin pour Samuel Umtiti ! La rédemption du champion du monde 2018 passe-t-elle par la Serie A ? Le défenseur de 28 ans, indésirable à Barcelone, veut rebondir du côté du promu Lecce. Le « sacrifié » des Bleus en Russie va-t-il enfin voir le bout du tunnel ? De Samuel Eto'o, star du magazine So Foot ! 116 pages consacrées au Lion, le mensuel en fait-il trop ? Actions, réussites et ambitions de celui qui vient d'être conforté dans ses fonctions de président de l'instance faîtière du foot camerounais. Un patron omniprésent au sein de la tanière camerounaise, très ou trop actif ? Un Roi Lion exemplaire pour l'Afrique ? Autour d'Annie Gasnier : Chérif Ghemmour, Patrick Juillard et Nabil Djellit. Technique/Réalisation Laurent Salerno -- David Fintzel/Pierre Guérin.
durée : 00:02:32 - Grand angle - C'est un symbole fort de la sécheresse qui n'épargne pas, cet été, nos voisins britanniques : la source de la Tamise est complètement à sec ! Près de Bristol, à 150 km à l'ouest de Londres, l'origine du fleuve a provisoirement disparu ! Elle s'est, en fait, déplacée...
Selon les pays, les pratiques carcérales sont très variées. C'est ainsi qu'au Royaume-Uni et en France, aux XVIIIe et XIXe siècles, certains prisonniers furent incarcérés dans ce qu'on appela des "pontons". Des prisons flottantes Au XVIIIe siècle, l'Angleterre est confrontée à une véritable surpopulation carcérale. Pour éviter l'engorgement des prisons, les autorités décident de déporter les condamnés vers l'Amérique du Nord puis, après l'indépendance des États-Unis, vers l'Australie. Mais le départ de nombreux prisonniers vers les colonies ne suffit pas à régler le problème. Beaucoup sont alors regroupés dans des navires désarmés, amarrés sur la Tamise. Certains condamnés y purgent toute leur peine, d'autres y attendant leur transfert vers l'Amérique ou l'Australie. Connues sous le nom de "pontons", ces prisons flottantes ont également existé en France. En effet, de nombreux prisonniers, et notamment des prêtres réfractaires, sont enfermés sur des bateaux, à Nantes ou Rochefort, durant la Révolution française. On utilise aussi ce mode d'incarcération durant la répression qui suit la Commune de Paris. Des conditions de vie épouvantables Les prisonniers incarcérés dans ces épaves sont souvent condamnés aux travaux forcés. Ils participent ainsi au dragage de la Tamise et au développement des arsenaux. La vie à bord de ces navires prisons était très dure. En été, une odeur pestilentielle s'en dégageait. Les prisonniers y vivaient dans une promiscuité qui favorisait la propagation de maladies comme la dysenterie ou le typhus. Elles se répandaient d'autant plus vite que les malades, qu'on ne prenait même pas la peine d'isoler, n'étaient pas soignés. Aussi la mortalité était-elle très forte. On estime ainsi qu'en l'espace de 20 ans, entre 1776 et 1795, environ 2.000 prisonniers périssent dans ces bagnes flottants de la Tamise. Il faut attendre 1779 pour qu'un philanthrope anglais, John Howard, dénonce les conditions de vie dans les pontons. Il milite pour la construction de vastes prisons, dans lesquelles les détenus bénéficieraient d'une cellule individuelle. Cette campagne porte ses fruits, puisque la prison de Millbank est bâtie en 1816. Mais il faudra encore patienter 40 ans avant que ces prisons flottantes soient définitivement abandonnées. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Selon les pays, les pratiques carcérales sont très variées. C'est ainsi qu'au Royaume-Uni et en France, aux XVIIIe et XIXe siècles, certains prisonniers furent incarcérés dans ce qu'on appela des "pontons".Des prisons flottantesAu XVIIIe siècle, l'Angleterre est confrontée à une véritable surpopulation carcérale. Pour éviter l'engorgement des prisons, les autorités décident de déporter les condamnés vers l'Amérique du Nord puis, après l'indépendance des États-Unis, vers l'Australie.Mais le départ de nombreux prisonniers vers les colonies ne suffit pas à régler le problème. Beaucoup sont alors regroupés dans des navires désarmés, amarrés sur la Tamise. Certains condamnés y purgent toute leur peine, d'autres y attendant leur transfert vers l'Amérique ou l'Australie.Connues sous le nom de "pontons", ces prisons flottantes ont également existé en France. En effet, de nombreux prisonniers, et notamment des prêtres réfractaires, sont enfermés sur des bateaux, à Nantes ou Rochefort, durant la Révolution française.On utilise aussi ce mode d'incarcération durant la répression qui suit la Commune de Paris.Des conditions de vie épouvantablesLes prisonniers incarcérés dans ces épaves sont souvent condamnés aux travaux forcés. Ils participent ainsi au dragage de la Tamise et au développement des arsenaux.La vie à bord de ces navires prisons était très dure. En été, une odeur pestilentielle s'en dégageait. Les prisonniers y vivaient dans une promiscuité qui favorisait la propagation de maladies comme la dysenterie ou le typhus.Elles se répandaient d'autant plus vite que les malades, qu'on ne prenait même pas la peine d'isoler, n'étaient pas soignés. Aussi la mortalité était-elle très forte. On estime ainsi qu'en l'espace de 20 ans, entre 1776 et 1795, environ 2.000 prisonniers périssent dans ces bagnes flottants de la Tamise.Il faut attendre 1779 pour qu'un philanthrope anglais, John Howard, dénonce les conditions de vie dans les pontons. Il milite pour la construction de vastes prisons, dans lesquelles les détenus bénéficieraient d'une cellule individuelle.Cette campagne porte ses fruits, puisque la prison de Millbank est bâtie en 1816. Mais il faudra encore patienter 40 ans avant que ces prisons flottantes soient définitivement abandonnées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le HMS Beagle, un brick-sloop de la Royal Navy, est mis à l'eau pour la première fois en mai 1820 sur la Tamise. Ensuite, plus rien : pendant 5 ans, il est laissé à l'abandon ou utilisé comme navire d'apparat. En 1825, le Beagle est réhabilité. L'artillerie est réduite, un mât est ajouté. Le Beagle transformé en navire de recherche. En 1826, le bateau part pour son premier voyage, direction la Patagonie et la Terre de feu. À sa tête, le commandant Pringle Stocks, qui souffre de la solitude, tombe en dépression et tente de suicider… En 1831, Robert FitzRoy le remplace. Pour éviter qu'un tel drame se reproduise, le commandant choisit de partir en compagnie d'un jeune homme, tout juste diplômé de théologie à l'Université de Cambridge : Charles Darwin. Le Beagle part pour son second voyage, qui durera presque 5 ans (1831- 1836). Ce voyage va permettre à Darwin, alors âgé de 22 ans, de développer et de confirmer les théories qu'il avait commencé à esquisser quelques années auparavant. Le bateau les conduira un peu partout dans le monde : au Brésil, au Chili, à Tahiti, en Australie…. En 1832 , le bateau, parti de Plymouth (Angleterre) arrive à Bahia (Brésil). Darwin est choqué par l'esclavage «On avait amené cet homme à une dégradation plus grande que celle du plus infime de nos animaux domestiques.» écrit-il. De 1832 à 1835 , le bateau explore l'Amérique du Sud. À partir d'octobre 1835, el Beagle débarque aux îles Galápagos. C'est sur ces îles que Darwin affine la théorie de la "sélection naturelle", de la survie des mieux adaptés. Comment? En observant les différentes espèces de pinsons, qui se sont adaptées aux ressources de chacune des îles. En octobre 1836, le Beagle rentre en Angleterre. Darwin rapporte un journal de voyage de près de 770 pages et des milliers d'échantillons récoltés durant les expéditions. Ce sera la matière première de son livre sur l'Évolution, publié 23 ans plus tard. ________ NB: Tous ces podcasts sont bénévoles et gratuits. Notre but est de faire connaître et de mieux inciter à protéger le Vivant. Vous pouvez nous faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee) ou adhérer à l'asso BSG ? Vous pouvez aussi nous aider sans dépenser un sou en installant le moteur de recherche solidaire Lilo. Merci ! Si vous appréciez nos programmes, si vous les trouvez pédagos et utiles, partagez nos liens et abonnez-vous ! Profitez-en pour nous laisser des étoiles et un avis, ce qui nous rend plus visibles. Grand merci ! Nous cherchons des partenaires. Contactez-nous: contact@baleinesousgravillon.com Last but not least, jetez un œil à notre compte Instagram qui présente les plus époustouflantes images d'un photographe animalier chaque semaine, sans oublier notre site,et notre chaîne Youtube.
Londres, 11 mai 2000, sur la rive gauche de la Tamise, les visiteurs de la Tate Modern ont l'air de lilliputiens face à une araignée d'acier aux dimensions et à l'allure impressionnantes… Perles de Culture est un podcast Cultura produit par Création Collective Textes de Julien Bordier racontés par David Abiker Curation : Frédéric Bénaïm - Rédaction en chef : Eric Le Ray - Réalisation : Léo Gagnon Générique : Alto Music - Naming et Création Graphique : Saint John's Enregistrements à l'Arrière-Boutique Studio Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:04:27 - Le zoom de la rédaction - Londres est surnommée "Londongrad" ou "Moscou sur Tamise". Il suffit de se promener dans les quartiers riches de la capitale britannique pour voir d'incroyables propriétés appartenant à des milliardaires russes. Une présence qui ne plaît pas à tout le monde.
Roni Horn ne s'est jamais quittée. Roni Horn naît à New York, en 1955. Elle choisira à l'adolescence le prénom Roni, un prénom qui ne révèle aucune identité. Très tôt, elle tient le monde à distance ou plutôt se tient à distance du monde. Une vraie méthode de travail pour tenter de saisir l'insaisissable, l‘inqualifiable : le passage du temps, la mutabilité de toute chose, la fluidité des identités. Artiste de tous les médiums, elle écrit, sculpte, dessine, photographie, peint… avec un thème de prédilection : l'eau, les états de la matière, les états de l'être. Des bouillons noirs de la Tamise aux glaces de l'Islande en passant par le regard d'Isabelle Huppert, son œuvre inclassable présente un miroir formant et déformant de soi et du monde.CRÉDITSÇa a commencé comme ça est un podcast co-produit par Binge Audio et la Bourse de commerce - Fondation Pinault. Écriture : Caroline Halazy. Incarnation et interprétation : Charlotte Le Bon. Direction de projet : Soraya Kerchaoui-Matignon. Production et édition : Dimitri Mayeur. Réalisation et mixage : Maxime Singer. Musique originale : Nicolas Olier. Identité graphique : Upian. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Coupe du monde est LE trophée convoité par les joueurs mais pas seulement : il attire également les voleurs. Nous sommes en 1966 quatre mois avant le coup d'envoi de la 8e édition du Mondial en Angleterre. La Coupe du monde exposée au public Le trophée Jules-Rimet – c'est le nom de la première coupe du monde – est exposé au public à Londres dans le Westminster Central Hall. Faite en or et représentant Niké, la déesse grecque ailée de la Victoire, elle est placée dans une vitrine verrouillée avec des gardes à côté pour la surveiller jour et nuit. Mais le dimanche 20 mars 1966, l'impensable arrive : la Coupe du monde est volée ! Rançon et course-poursuite Dans la foulée, une rançon est demandée à Joe Mears, le président de la Fédération Anglaise (Football Association) : 15.000 livres sterling en petites coupures pour récupérer la précieuse statuette de presque 4 kilos. Le message anonyme dit : “Sans doute voyez-vous avec une très grande inquiétude la perte de la Coupe du monde mais pour moi ce n'est qu'un tas d'or. Donc si vous voulez la revoir je vous suggère de faire comme je dis et suivez mes instructions. (…) Si je n'ai pas de nouvelles de vous le jeudi ou le vendredi au plus tard, elle est bonne pour être fondue.” La menace est prise au sérieux et le deal est accepté. Une réponse au maître-chanteur est passée via une petite annonce du journal “London Evening News” du jeudi : “Disposé à faire affaire. Signé : Joe”. Sur le lieu de l'échange, Scotland Yard est évidemment de la partie. Après une course-poursuite, la police anglaise interpelle le maître-chanteur mais sans la Coupe du monde. Edward Betchley, c'est son nom, assure qu'il n'est que l'intermédiaire et qu'il ne sait pas où se trouve le précieux trophée. Le malfaiteur est d'ailleurs condamné à deux ans de prison uniquement pour la demande de rançon, et non pas pour le vol du trophée. Le trophée retrouvé grâce à un chien Alors que l'on désespère de ne jamais revoir la Coupe du monde et qu'une réplique est en cours de fabrication, elle est miraculeusement retrouvée grâce… à un chien ! Une semaine après le rapt, dans la soirée du dimanche 27 mars 1966, David Corbett – un marin de 26 ans, qui trime sur une péniche de la Tamise – sort dans son quartier au sud de Londres avec Pickles, son chien, un colley noir et blanc. La suite, il la raconte à plusieurs médias britanniques : “J'allais justement à la cabine téléphonique parce que la femme de mon frère attendait un bébé (…) J'ai pris le chien pour lui faire faire un peu d'exercice et il a continué à courir au pied d'un buisson situé sur le côté de la voiture de mon voisin (…) Il reniflait un paquet près de la roue avant. Il était très bien emballé dans du journal – l'IRA (l'Armée républicaine irlandaise, ndlr) était en action à cette époque et je me suis dit que c'était une bombe. Alors je l'ai ramassé. Posé. Je l'ai ramassé, reposé. Et puis finalement j ‘ai arraché un peu le fond et j'ai vu un socle où il était écrit Brésil, Allemagne, Uruguay (les vainqueurs des précédentes éditons, ndlr). J'ai arraché l'autre extrémité et c'était une dame qui tenait un plat au-dessus de sa tête. Je l'ai tout de suite reconnue et j'ai pensé “Ça y est, c'est la Coupe du monde !”” Le trophée Jules Rimet est aussitôt remis aux autorités anglo-saxonnes. Et c'est cette statuette que soulève quatre mois plus tard – à domicile – l'Angleterre de Bobby Moore après la finale gagnée le 30 juillet 1966. Brièvement suspecté, le maître du chien est mis hors de cause et on se souvient plus de Pickles que de lui pour avoir sauvé l'honneur du pays inventeur du football. En effet, le lendemain du sacre de l'Angleterre, l'animal à quatre pattes est invité à la soirée de célébration en guise de récompense. Il est porté au balcon par le capitaine Bobby Moore pour le montrer à la foule et il pose même dans les bras de l'attaquant Bobby Charlton pour la photo. Pickles, chouchou des médias Pickles devient le chouchou des médias. Il reçoit une médaille, il est nommé “chien de l'année”, obtient un an de nourriture gratuit, devient une star de la télévision et joue même son propre rôle au cinéma dans un film d'espionnage “The Spy with a Cold Nose”. A sa mort, David Corbett enterre son chien dans le jardin de sa maison qu'il a pu acheter avec l'argent de la récompense. Une plaque commémorative est posée à l'endroit où l'animal repose. On peut y lire : ”Pickles, le découvreur de la Coupe du monde 1966”. Pour l'anecdote, le trophée Jules Rimet est remporté définitivement par le Brésil de Pelé en 1970 après avoir gagné la Coupe du monde pour la troisième fois. Il est de nouveau volé en 1983 au siège de la confédération brésilienne à Rio de Janeiro. Cette fois, il n'a jamais été retrouvé. ------------------- Ta dose d'anecdotes sur le football ! Histoires insolites, souvent drôles, parfois tristes, mais toujours véridiques. Facebook / Twitter / Instagram : @untrucdefoot https://www.untrucdefoot.fr/
http://polaroid41.com/matin-duthu/ Lundi 5 Avril 2021, 20h42. On a nos petites habitudes. Je la réveille à 6h45 précises et on déjeune tous les deux avant que le reste de la maison ne s'agite. Elle se lève plus tôt que ses sœurs parce qu'elle doit prendre son bus à 8h pour se rendre au collège alors que les cadettes ne partent qu'à 9h, et que l'école primaire est à 100m de la maison. On déjeune face à face. C'est mon moment « nouvelles du monde », depuis toujours.Mon téléphone portable est posé sur le coin de la table et diffuse France Culture, le direct. On déjeune sans trop se parler Alice et moi, elle est généralement toute pleine de sommeil. Juste la radio en sourdine et l'odeur du café. J'ai longtemps cru qu'elle terminait sa nuit en déjeunant et qu'elle n'entendait absolument pas la radio qui parle tout bas, jusqu'au jour où, pour me demander si elle avait collège le lendemain, elle m'a demandé si c'était un réveil Catherine Duthu ou pas. Catherine Duthu présente le journal de 7h sur France Culture, ma fille écoute donc. Elle est d'ailleurs déçue lorsque ce n'est pas cette dernière qu'on annonce pour le journal du matin. Guillaume Erner, animateur des « matins » et Catherine Duthu déjeunent avec nous tous les jours, et c'est bien. On est un peu entre amis. De notre côté, on ne commente pas, on ne questionne pas, on n'analyse pas, on écoute. On mange et on écoute avec plus ou moins d'attention. Le message d'information du ministère de la santé qui nous précise chaque jour que le coronavirus est toujours là nous exaspère alors on lui répond en chœur « on sait on sait, tu nous fatigues… ». Vendredi on a fait comme d'habitude. C'était le dernier jour de collège en présentiel, comme on dit maintenant, avant un mois, et logiquement un matin Duthu. Alice mangeait son yaourt et moi ma tartine, en sirotant mon café. Les nouvelles du monde n'étaient pas joyeuses, elles le sont peu depuis un an. Catherine Duthu nous a détaillé les derniers chiffres du virus et de ses variants. On le savait, mais quand même… Puis vint un sujet sur un mémorial en hommage aux morts du Covid qui prend naissance au bord de la Tamise à Londres. Des citoyens se relaient tous les jours pour dessiner une fresque composée de cœurs rouges de toutes les tailles. Un cœur rouge pour chaque personne décédée, il en faudra donc plus de 126 000… Fran témoigne : elle est là pour peindre son petit cœur rouge, elle a perdu son mari au mois d'Octobre dernier. Idem pour Rachel qui nous explique que sa mère s'en est allée au mois de Janvier et que les seuls adieux qu'elle a pu lui offrir ont eu lieu par visio. « C'est traumatisant » nous dit-elle d'une voix tremblante. Alors elle dessine des cœurs. Depuis qu'elle en a fait un pour sa mère, ses amis lui demandent d'en peindre pour leurs proches disparus. Elle n'arrête pas depuis lundi… On nous explique que ce mémorial se déploie quasiment sous les fenêtres de la chambre du parlement qui se trouve de l'autre côté du fleuve et que le symbole est fort. Les dirigeants politiques ne pourront pas ignorer, ni oublier. ... Polaroid intégral (photo, texte et audio) disponible sur : http://polaroid41.com/matin-duthu/