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Grand reportage
Festival Amani de Goma: quand la musique répond aux armes

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 19:30


« Amani » signifie la paix en swahili. Amani, c'est aussi le nom du plus grand festival de musiques d'Afrique centrale. Un évènement qui se tient chaque année à Goma, le chef-lieu du nord Kivu en République Démocratique du Congo. Une ville devenue lieu de refuge pour les déplacés du conflit qui touche toute la zone. Après bien des péripéties, le festival de Goma a pu fêter ses dix ans en novembre dernier. L'occasion de plonger dans cette bouillante cité où la musique est une clef pour passer des messages, une échappatoire également quand la douleur est trop forte, comme le raconte la chanteuse Voldie Mapenzi.«Festival Amani de Goma: quand la musique répond aux armes», de Guillaume Thibault. Diaporama 

Religions du monde
Vaudou haïtien, des origines africaines au syncrétisme multiple, au-delà des zombis

Religions du monde

Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 48:30


L'ancienne Hispaniola, aujourd'hui Haïti et Saint-Domingue, conquise en 1492 par les Espagnols qui ont décimé les populations amérindiennes, a vu affluer dès le XVIe siècle des milliers d'esclaves du continent africain, soumis à de terribles souffrances, qui ont apporté avec eux une diversité de cultures, de langues, de croyances et de religions, dont le vaudou présent en Afrique de l'Ouest, notamment dans l'ancien royaume du Dahomey, aujourd'hui le Bénin. (Rediffusion) Le vaudou haïtien, à la fois culture, religion et identité, est devenu le socle de l'émancipation des Haïtiens, devenus indépendants en 1804, et reste aujourd'hui très présent, un refuge aussi dans les périodes les plus sombres.À l'occasion de l'exposition intitulée Zombis, la mort n'est pas une fin au Musée du quai Branly à Paris, nous nous plongeons dans les spécificités du vaudou haïtien, ses racines africaines, un syncrétisme fort de la religion catholique imposée par la force aux esclaves et les croyances ancestrales des populations autochtones, les Taïnos, les Caraïbes, les Arawaks que les esclaves en fuite, les Noirs-Marrons, ont côtoyés. Loin des mythes et des clichés du cinéma de Hollywood, qui mélange zombis et vampires, et des préjugés de sorcellerie et de rites magiques qui ont dénigré le culte, cette exposition veut revenir à l'essence et aux origines du vaudou haïtien.Invités : Philippe Charlier, commissaire principal de l'exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, anthropologue et médecin-légiste,vice-doyen (culture et patrimoine), directeur du Laboratoire anthropologie, archéologie, biologie (LAAB), UFR Simone Veil - santé (UVSQ / Paris-Saclay) Erol Josué, commissaire associé de l'exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, directeur général du Bureau national d'ethnologie à Port-au-Prince en Haïti, artiste et prêtre vaudou (chanteur, danseur, chorégraphe, prêtre Vodou) Lilas Desquiron, commissaire associée de l'exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, ethnologue et écrivaine haïtienne, ancienne ministre de la Culture d'Haïti, autrice de Les chemins de Loco-Miroir (Éd. Stock - 1990).DIAPORAMA

Religions du monde
Vaudou haïtien, des origines africaines au syncrétisme multiple, au-delà des zombis

Religions du monde

Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 48:30


L'ancienne Hispaniola, aujourd'hui Haïti et Saint-Domingue, conquise en 1492 par les Espagnols qui ont décimé les populations amérindiennes, a vu affluer dès le XVIe siècle des milliers d'esclaves du continent africain, soumis à de terribles souffrances, qui ont apporté avec eux une diversité de cultures, de langues, de croyances et de religions, dont le vaudou présent en Afrique de l'Ouest, notamment dans l'ancien royaume du Dahomey, aujourd'hui le Bénin. (Rediffusion) Le vaudou haïtien, à la fois culture, religion et identité, est devenu le socle de l'émancipation des Haïtiens, devenus indépendants en 1804, et reste aujourd'hui très présent, un refuge aussi dans les périodes les plus sombres.À l'occasion de l'exposition intitulée Zombis, la mort n'est pas une fin au Musée du quai Branly à Paris, nous nous plongeons dans les spécificités du vaudou haïtien, ses racines africaines, un syncrétisme fort de la religion catholique imposée par la force aux esclaves et les croyances ancestrales des populations autochtones, les Taïnos, les Caraïbes, les Arawaks que les esclaves en fuite, les Noirs-Marrons, ont côtoyés. Loin des mythes et des clichés du cinéma de Hollywood, qui mélange zombis et vampires, et des préjugés de sorcellerie et de rites magiques qui ont dénigré le culte, cette exposition veut revenir à l'essence et aux origines du vaudou haïtien.Invités : Philippe Charlier, commissaire principal de l'exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, anthropologue et médecin-légiste,vice-doyen (culture et patrimoine), directeur du Laboratoire anthropologie, archéologie, biologie (LAAB), UFR Simone Veil - santé (UVSQ / Paris-Saclay) Erol Josué, commissaire associé de l'exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, directeur général du Bureau national d'ethnologie à Port-au-Prince en Haïti, artiste et prêtre vaudou (chanteur, danseur, chorégraphe, prêtre Vodou) Lilas Desquiron, commissaire associée de l'exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, ethnologue et écrivaine haïtienne, ancienne ministre de la Culture d'Haïti, autrice de Les chemins de Loco-Miroir (Éd. Stock - 1990).DIAPORAMA

Grand reportage
Inondations de Valence en Espagne : un torrent de boue et de désolation

Grand reportage

Play Episode Listen Later Dec 11, 2024 19:59


Il y a un peu plus d'un mois, des trombes d'eau s'abattent sur le sud-est de l'Espagne. En cause : une dynamique atmosphérique exacerbée par le changement climatique. Celui-ci rend deux fois risqué ce genre d'épisode et l'aggrave de 12% en intensité. L'eau a tout balayé le 29 octobre 2024, noyant dans la boue la périphérie de Valence... Valence, où il n'avait pourtant pas plu. Bilan : 230 personnes ont péri et il y a toujours des disparus. Un mois après, la vie n'est toujours pas revenue à la normale.   «Inondations de Valence en Espagne : un torrent de boue et de désolation», un Grand reportage de Pauline Gleize avec Angelica Perez.  Diaporama

La marche du monde
SIDA, des vies pour mémoire

La marche du monde

Play Episode Listen Later Dec 7, 2024 48:30


Si Act-Up n'est pas la seule association à lutter contre le VIH, ses membres pionniers ont su créer l'évènement dans les années 90, en imaginant des actions spectaculaires pour briser le tabou du SIDA.   40 ans après la découverte du virus VIH par l'Institut Pasteur, et alors que la maladie a fait plus de 36 millions de morts dans le monde, nous revenons sur les enjeux mémoriels autour de l'épidémie du VIH-SIDA, les traces laissées dans l'espace public et sur la transmission d'une histoire encore marginalisée.SIDA, des vies pour mémoire, un documentaire de Maxime Grember, réalisé par Sophie Janin, produit par Valérie Nivelon. (Rediffusion) Avec les témoignages de :-  Christian de Leusse, fondateur de l'association marseillaise « Mémoires des sexualités »-  Gérard Bénéteau, prêtre au sein de l'Église Saint-Eustache entre 1984 et 2000-  Anne Rousseau Rambach, militante au sein d'Act Up-Paris entre 1991 et 1996, éditrice, romancière et scénariste-  Christophe Broqua, anthropologue, chercheur au CNRS, auteur de la thèse en sociologie « Engagements homosexuels et lutte contre le sida au sein de l'association Act Up-Paris »-  Fred Navarro, président d'Act Up-Paris entre 2012 et 2013. En 2017, le film de Robin Campillo 120 battements par minute marque un tournant dans la manière de représenter l'histoire du SIDA en France, et plus précisément celle d'Act Up-Paris, en apportant une visibilité nouvelle à la lutte qu'ont menée les premiers activistes du SIDA.Dernièrement, de grandes expositions comme celle du Mucem à Marseille en 2022, ou plus récemment celles du Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg ont montré qu'il y avait un besoin d'histoire, une nécessité à y revenir, à raconter ce qu'avait été l'épidémie du VIH-SIDA dans ses années les plus sombres.Mais malgré cette forme de patrimonialisation nouvelle, cette histoire reste encore méconnue du grand public, et finalement assez peu enseignée auprès des nouvelles générations chez qui le virus circule principalement aujourd'hui.Avec le temps, l'enjeu mémoriel autour du VIH-SIDA est devenu un enjeu politique. Que ce soit avec la pose de plaques de rues, la commande de fresques artistiques, ou encore la création du centre d'archives LGBTQI+ à Paris.Pour l'heure, un centre sans soutien réel des pouvoirs publics, ce qui amène bon nombre d'associations de lutte contre le SIDA à déposer de façon morcelée leurs archives sur l'ensemble du territoire français.Plus de 40 ans après les premiers morts du SIDA, les archives sont donc dispersées, les lieux de mémoire invisibilisés et les noms des disparus méconnus. Alors comment raconter cette histoire dont la liste des victimes s'allonge, bien que depuis 1996, les premiers traitements soient apparus et que la séropositivité n'est plus synonyme de condamnation à mort ? Archives :-  « ZAP du 1er novembre 1991 devant la cathédrale Notre-Dame de Paris ». © Act Up-Paris. Vidéo déposée aux Archives Nationales-  Interview de Christophe Martet, dans « Manifestations de Act Up », FR3 1992. © INA-  Interview de Cleews Vellay, dans « Parlez-moi d'argent », France Inter 1993. © INA. Bibliographie :- « Act Up, Une histoire », de Didier Lestrade (La Découverte, 2022)- « Agir pour ne pas mourir ! Act Up, les homosexuels et le sida », de Christophe Broqua (Presses de Sciences Po, 2005) - « VIH/SIDA, L'épidémie n'est pas finie », catalogue de l'exposition du Mucem, ouvrage collectif. (Anamosa, 2021). Musiques :- Orgue de Saint-Eustache- « It's a sin » des Pet Shop Boys- « Live to Tell » de Madonna- « Toxic » de Britney Spears- « Hideous » d'Oliver Sim. Films :- « 120 battements par minute », (Robin Campillo, 2017)- « Portrait d'une présidente », (Brigitte Tijou, 1995)- « Act Up, Sida Guerilla », (Agence Capa, 1993). Ressources :- The Aids Memorial - Le collectif Archives LGBTQI+ de Paris. Remerciements :- L'association Act Up-Paris : Julien Bruneau- Les Archives Nationales : Lucile Douchin, Vanessa Szollosi et Sandrine Gill- L'École des Beaux-Arts de Paris : Sarah Pépin et Philippe Pucyclo- Gérard Beneteau, Anne Rousseau Rambach, Christophe Broqua, Fred Navarro, Christian de Leusse, Didier Lestrade, Lalla Kowska Régnier, Jean-Luc Armani, Mikael Zenouda, Michel Bourrelly, Clem Hue, Renaud Chantraine, Nicolas Hardy, Pauline Gallinari et Ania Szczepanska. Diaporama

Si loin si proche
Dans l'œil de Pierrot Men à Madagascar

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Nov 24, 2024 48:30


Voyage en images avec le plus célèbre des photographes malgaches. Un maître du noir et blanc qui a toujours eu à cœur de partager son regard lumineux, poétique, au-delà des archétypes, sur la Grande Île.  Depuis près de 50 ans et sa base arrière de Fianarantsoa où il a installé son studio et une de ses galeries, Pierrot Men balade son regard, appareil en bandoulière, dans les coins les plus reculés de Madagascar. Connu comme le loup blanc là-bas, celui qui se destinait au départ à la peinture, est aujourd'hui une référence qui inspire toute la jeune génération de photographes malgaches, pour un regard de l'intérieur... Né en 1954, Chan Hong Men Pierrot dit Pierrot Men voit sa carrière d'artiste photographe décoller après une première distinction à l'international, en 1994 avec le Prix Leica du Concours « Mother Jones » de San Francisco. Depuis, les honneurs et les expositions se succèdent sur le continent africain, comme dans le reste du monde : du Quai Branly à Paris, à la Chine en passant par la Biennale de Bamako ou les États-Unis. Pour ce disciple revendiqué des grands portraitistes de studios africains comme Seydou Keïta ou Malick Sidibé, cette carrière internationale est une occasion en or de donner à voir son pays mais surtout son peuple, dont il illustre avec patience la réalité sociale et culturelle. Car dans l'œil de Pierrot Men, les travailleurs de l'ombre, charbonniers, briquetiers ou pêcheurs sont dans la lumière, parfois plongés dans une brume matinale ou crépusculaire, frêles silhouettes dans un décor de collines, de baobabs ou de rivages à couper le souffle.Le rêve, l'enfance, l'immense dignité d'un peuple debout, affairé à travailler et à vivre, dans un pays miné par la pauvreté, c'est ce que l'on retrouve dans les images de Pierrot Men. Des images qui ont donné envie à beaucoup d'aller dans l'île de l'océan Indien et qui offrent surtout une autre perspective sur les habitants des campagnes de Madagascar. Depuis les Hautes-Terres, au centre-sud du pays, suivons le regard de cet enfant de Madagascar, devenu à sa manière un ambassadeur, un archiviste sensible de l'île. Un reportage à Madagascar de Raphaëlle Constant. En savoir plus :- Sur le travail de Pierrot Men- Pierrot Men a une galerie à Fianarantsoa et une autre à Antananarivo (Tana water Front, Module N°2)- Sur les nombreuses publications de Pierrot Men, parmi lesquelles «Des hommes et des arbres» Éditions Carambole 2015 ou «Portraits d'Insurgés, Madagascar 1947», texte de Jean-Luc Raharimanana, Éditions Vents d'ailleurs, 2011. Diaporama

Si loin si proche
Dans l'œil de Pierrot Men à Madagascar

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Nov 24, 2024 48:30


Voyage en images avec le plus célèbre des photographes malgaches. Un maître du noir et blanc qui a toujours eu à cœur de partager son regard lumineux, poétique, au-delà des archétypes, sur la Grande Île.  Depuis près de 50 ans et sa base arrière de Fianarantsoa où il a installé son studio et une de ses galeries, Pierrot Men balade son regard, appareil en bandoulière, dans les coins les plus reculés de Madagascar. Connu comme le loup blanc là-bas, celui qui se destinait au départ à la peinture, est aujourd'hui une référence qui inspire toute la jeune génération de photographes malgaches, pour un regard de l'intérieur... Né en 1954, Chan Hong Men Pierrot dit Pierrot Men voit sa carrière d'artiste photographe décoller après une première distinction à l'international, en 1994 avec le Prix Leica du Concours « Mother Jones » de San Francisco. Depuis, les honneurs et les expositions se succèdent sur le continent africain, comme dans le reste du monde : du Quai Branly à Paris, à la Chine en passant par la Biennale de Bamako ou les États-Unis. Pour ce disciple revendiqué des grands portraitistes de studios africains comme Seydou Keïta ou Malick Sidibé, cette carrière internationale est une occasion en or de donner à voir son pays mais surtout son peuple, dont il illustre avec patience la réalité sociale et culturelle. Car dans l'œil de Pierrot Men, les travailleurs de l'ombre, charbonniers, briquetiers ou pêcheurs sont dans la lumière, parfois plongés dans une brume matinale ou crépusculaire, frêles silhouettes dans un décor de collines, de baobabs ou de rivages à couper le souffle.Le rêve, l'enfance, l'immense dignité d'un peuple debout, affairé à travailler et à vivre, dans un pays miné par la pauvreté, c'est ce que l'on retrouve dans les images de Pierrot Men. Des images qui ont donné envie à beaucoup d'aller dans l'île de l'océan Indien et qui offrent surtout une autre perspective sur les habitants des campagnes de Madagascar. Depuis les Hautes-Terres, au centre-sud du pays, suivons le regard de cet enfant de Madagascar, devenu à sa manière un ambassadeur, un archiviste sensible de l'île. Un reportage à Madagascar de Raphaëlle Constant. En savoir plus :- Sur le travail de Pierrot Men- Pierrot Men a une galerie à Fianarantsoa et une autre à Antananarivo (Tana water Front, Module N°2)- Sur les nombreuses publications de Pierrot Men, parmi lesquelles «Des hommes et des arbres» Éditions Carambole 2015 ou «Portraits d'Insurgés, Madagascar 1947», texte de Jean-Luc Raharimanana, Éditions Vents d'ailleurs, 2011. Diaporama

Si loin si proche
Svalbard : l'adieu à l'étoile polaire

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Nov 17, 2024 48:30


Cabotage de fjords en fjords dans l'océan Arctique, autour de l'archipel norvégien situé tout au nord du monde. À bord d'un vieux bateau emblématique qui vient d'achever sa dernière saison dans les eaux glacées du Spitzberg. Pendant des décennies, le Nordstjernen ou « Étoile polaire » a promené son élégante silhouette dans l'archipel du Svalbard, un territoire émaillé d'îles et de fjords recouverts de glaciers. Construit en 1956 et désormais classé au patrimoine historique norvégien, ce bateau pouvant accueillir une centaine de passagers, a d'abord servi d'express-côtier le long du littoral enclavé de la Norvège, pour ensuite transporter chaque été, des voyageurs en croisière vers le Nord. Or, après une vaste entreprise de rénovation et du fait de son classement, ce vieux navire exploité par la compagnie Hurtigruten, ne correspond plus aux normes en vigueur qui permettent la navigation dans les eaux polaires, selon le Polar Code. Une retraite qui suscite beaucoup d'émotion chez les guides, les touristes de passage ou les locaux qui l'ont toujours connu.    L'occasion de dire adieu à cette «grande et vieille dame» qui a marqué les esprits dans l'archipel, d'aller chercher la banquise jusqu'au 80ème degré de latitude nord, de découvrir les joyaux de l'Arctique, mais aussi d'interroger ce type de voyage dans des terres malmenées par les bouleversements climatiques. Au Svalbard qui compte 3 000 habitants, plus de 130 000 touristes s'y rendent chaque année. Parmi eux, près de la moitié découvrent l'archipel en été et en bateau de croisière. Un voyage sonore d'Oriane Laromiguière qui a effectué l'un des derniers voyages du Nordstjernen au Spitzberg.En savoir plus :- Sur les croisières au Svalbard par la Compagnie Hurtigruten- Sur le navire historique le Nordstjernen. En anglais- Sur le Svalbard, l'une des terres habitées les plus au nord du monde. À lire : - Un polar : «Personne ne meurt à Longyearbyen», de Morgan Audic, Albin Michel, 2023 - Une biographie : «La femme au renard bleu», de Robyn Mundy, Paulsen, 2024 - Un symbole : «L'ours polaire, vagabond des glaces», de Rémy Marion, Actes Sud, 2024.  Diaporama 

La marche du monde
Enfants en guerre, guerre à l'enfance ?

La marche du monde

Play Episode Listen Later Nov 16, 2024 48:30


Comment les enfants font-ils face à la guerre ? Au fil des conflits qui jalonnent notre histoire depuis la Grande Guerre, la violence faite aux enfants est au cœur de l'exposition qui s'ouvre à La Contemporaine*, dont l'ensemble bibliothèque, archive et musée rassemble la plus grande collection dédiée aux conflits du XXème et XXIème siècle. De 1914 à Gaza en passant par le génocide des tutsis du Rwanda, les enfants sont massivement victimes des conflits bien que les États se doivent de les protéger. La Journée internationale des droits de l'enfant nous le rappelle chaque année, le 20 Novembre, date choisie pour l'ouverture de l'exposition « Enfants en guerre, guerre à l'enfance » signée Manon Pignot et Anne Tourniéroux, dont je vous présente les archives en avant-première sur RFI.*À l'écoute des témoignages d'enfants confrontés à la guerre de 1914 jusqu'à nos jours, Manon Pignot et Anne Tournieroux proposent d'interroger les expériences de guerre enfantines du début du XXè siècle jusqu'à nos jours, à partir de trois cents pièces issues de ses collections et de collections françaises et étrangères. Comment faire entendre la parole des enfants, qu'ont-ils à nous transmettre de leur expérience de la guerre ? Expériences dévastatrices, expériences formatrices, expériences combattantes ? Sans tabou ni voyeurisme, l'exposition et son livre assument un regard exigeant et abordent de nombreux sujets méconnus, des républiques d'enfants au programme cubano-américain Peter Pan, en passant par une relecture du conflit au Biafra… à hauteur d'enfant.Avec l'historienne Manon Pignot, Université Picardie Jules Verne et la bibliothécaire Anne Tournieroux, la Contemporaine, assistées de Camille Lécuyer, CY Cergy Paris Université. À lire :Enfants en guerre, Guerre à l'enfance ? dirigé par Manon Pignot et Anne Tournieroux, aux éditions Anamosa.À voir :L'exposition Enfants en guerre, Guerre à l'enfance ? Diaporama

Religions du monde
Vaudou haïtien, des origines africaines au syncrétisme multiple, au-delà des zombis

Religions du monde

Play Episode Listen Later Nov 8, 2024 48:30


L'ancienne Hispaniola, aujourd'hui Haïti et Saint-Domingue, conquise en 1492 par les Espagnols qui ont décimé les populations amérindiennes, a vu affluer dès le XVIè siècle des milliers d'esclaves du continent africain, soumis à de terribles souffrances, qui ont apporté avec eux une diversité de cultures, de langues, de croyances et de religions, dont le vaudou présent en Afrique de l'Ouest, notamment dans l'ancien Royaume du Dahomey, aujourd'hui le Bénin. Le vaudou haïtien, à la fois culture, religion et identité, est devenu le socle de l'émancipation des Haïtiens, devenus indépendants en 1804, et reste aujourd'hui très présent, un refuge aussi dans les périodes les plus sombres.À l'occasion de l'exposition intitulée « Zombis, la mort n'est pas une fin » au musée du Quai Branly à Paris, nous nous plongeons dans les spécificités du vaudou haïtien, ses racines africaines, un syncrétisme fort de la religion catholique imposée par la force aux esclaves et les croyances ancestrales des populations autochtones, les Taïnos, les Caraïbes, les Arawaks que les esclaves en fuite, les Noirs-Marrons, ont côtoyés. Loin des mythes et des clichés du cinéma de Hollywood, qui mélange zombis et vampires, et des préjugés de sorcellerie et de rites magiques qui ont dénigré le culte, cette exposition veut revenir à l'essence et aux origines du vaudou haïtien. Invités :- Philippe Charlier, commissaire principal de l'exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, anthropologue et médecin-légiste,vice-doyen (culture et patrimoine), directeur du Laboratoire Anthropologie, Archéologie, Biologie (LAAB), UFR Simone Veil - santé (UVSQ / Paris-Saclay)- Erol Josué, commissaire associé de l'exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, directeur général du Bureau national d'ethnologie à Port-au-Prince en Haïti, artiste et prêtre vaudou (chanteur, danseur, chorégraphe, prêtre Vodou) - Lilas Desquiron, commissaire associée de l'exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, ethnologue et écrivaine haïtienne, ancienne ministre de la Culture d'Haïti, autrice de « Les chemins de Loco-Miroir » (Éd. Stock - 1990). DIAPORAMA

Religions du monde
Vaudou haïtien, des origines africaines au syncrétisme multiple, au-delà des zombis

Religions du monde

Play Episode Listen Later Nov 8, 2024 48:30


L'ancienne Hispaniola, aujourd'hui Haïti et Saint-Domingue, conquise en 1492 par les Espagnols qui ont décimé les populations amérindiennes, a vu affluer dès le XVIè siècle des milliers d'esclaves du continent africain, soumis à de terribles souffrances, qui ont apporté avec eux une diversité de cultures, de langues, de croyances et de religions, dont le vaudou présent en Afrique de l'Ouest, notamment dans l'ancien Royaume du Dahomey, aujourd'hui le Bénin. Le vaudou haïtien, à la fois culture, religion et identité, est devenu le socle de l'émancipation des Haïtiens, devenus indépendants en 1804, et reste aujourd'hui très présent, un refuge aussi dans les périodes les plus sombres.À l'occasion de l'exposition intitulée « Zombis, la mort n'est pas une fin » au musée du Quai Branly à Paris, nous nous plongeons dans les spécificités du vaudou haïtien, ses racines africaines, un syncrétisme fort de la religion catholique imposée par la force aux esclaves et les croyances ancestrales des populations autochtones, les Taïnos, les Caraïbes, les Arawaks que les esclaves en fuite, les Noirs-Marrons, ont côtoyés. Loin des mythes et des clichés du cinéma de Hollywood, qui mélange zombis et vampires, et des préjugés de sorcellerie et de rites magiques qui ont dénigré le culte, cette exposition veut revenir à l'essence et aux origines du vaudou haïtien. Invités :- Philippe Charlier, commissaire principal de l'exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, anthropologue et médecin-légiste,vice-doyen (culture et patrimoine), directeur du Laboratoire Anthropologie, Archéologie, Biologie (LAAB), UFR Simone Veil - santé (UVSQ / Paris-Saclay)- Erol Josué, commissaire associé de l'exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, directeur général du Bureau national d'ethnologie à Port-au-Prince en Haïti, artiste et prêtre vaudou (chanteur, danseur, chorégraphe, prêtre Vodou) - Lilas Desquiron, commissaire associée de l'exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, ethnologue et écrivaine haïtienne, ancienne ministre de la Culture d'Haïti, autrice de « Les chemins de Loco-Miroir » (Éd. Stock - 1990). DIAPORAMA

Grand reportage
Comment réduire l'impact environnemental de la production d'un film ?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 15, 2024 19:30


Alors que le Festival de Cannes vient de dévoiler son palmarès, RFI s'intéresse ce mercredi (29 mai 2024) aux efforts du cinéma français pour réduire son empreinte environnementale. Émissions de gaz à effet de serre participant au réchauffement climatique, pollution, impact sur la biodiversité : l'industrie du 7è art a un impact considérable. 1,7 million de tonnes d'équivalents CO2 sont par exemple émises chaque année par le secteur audiovisuel français, a calculé le collectif ECOPROD en 2020. Mais le secteur commence à transformer ses pratiques… (Rediffusion) « Comment réduire l'impact environnemental de la production d'un film ? », un Grand reportage signé Lucile Gimberg, du service environnement de RFI. DIAPORAMA

Grand reportage
Réchauffement climatique en Mongolie, le Dzud décime les troupeaux des éleveurs nomades

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 14, 2024 19:30


Les Mongols n'ont pas peur des tsunamis ou des tremblements de terre, mais ils craignent le « Dzud ». Ce phénomène naturel dont la fréquence augmente avec le réchauffement climatique, a tué plus de 6 millions de chèvres, moutons, vaches, chevaux et chameaux dans les steppes ces derniers mois. En cause : le froid extrême et d'importantes chutes de neige cet hiver dans un pays qui, pourtant, se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne. (Rediffusion) « Réchauffement climatique en Mongolie, le Dzud décime les troupeaux des éleveurs nomades », un Grand reportage de Stéphane Lagarde.   DIAPORAMA

Religions du monde
La Jordanie préserve « Béthanie au-delà du Jourdain », désignée comme le lieu du baptême de Jésus

Religions du monde

Play Episode Listen Later Aug 9, 2024 48:30


Le site où Jésus de Nazareth aurait été baptisé, Al Maghtas ou « Béthanie au-delà du Jourdain », situé à quelques kilomètres au nord de la mer Morte, a été classé en 2015 au patrimoine mondial de l'Unesco. Pour les Jordaniens qui ont entrepris des fouilles archéologiques depuis plus de 20 ans et développent le potentiel touristique de ce site, il est clair que c'est du côté oriental du Jourdain que Jean le Baptiste aurait baptisé Jésus.  Sur cette rive orientale du Jourdain, après l'Épiphanie, les chrétiens grecs orthodoxes ont célébré le 26 janvier 2024 un grand pèlerinage sur le site du baptême de Jésus, avec la présence exceptionnelle de Théophile III, le patriarche orthodoxe de Jérusalem et de toute la Palestine, alors que la guerre se poursuivait à Gaza, avec des conséquences importantes sur la fréquentation touristique du royaume hachémite qui prône pourtant la stabilité et la sécurité sur son territoire.Reportage sur le site du baptême, à « Béthanie au-delà du Jourdain ».Diaporama

Religions du monde
La Jordanie préserve « Béthanie au-delà du Jourdain », désignée comme le lieu du baptême de Jésus

Religions du monde

Play Episode Listen Later Aug 9, 2024 48:30


Le site où Jésus de Nazareth aurait été baptisé, Al Maghtas ou « Béthanie au-delà du Jourdain », situé à quelques kilomètres au nord de la mer Morte, a été classé en 2015 au patrimoine mondial de l'Unesco. Pour les Jordaniens qui ont entrepris des fouilles archéologiques depuis plus de 20 ans et développent le potentiel touristique de ce site, il est clair que c'est du côté oriental du Jourdain que Jean le Baptiste aurait baptisé Jésus.  Sur cette rive orientale du Jourdain, après l'Épiphanie, les chrétiens grecs orthodoxes ont célébré le 26 janvier 2024 un grand pèlerinage sur le site du baptême de Jésus, avec la présence exceptionnelle de Théophile III, le patriarche orthodoxe de Jérusalem et de toute la Palestine, alors que la guerre se poursuivait à Gaza, avec des conséquences importantes sur la fréquentation touristique du royaume hachémite qui prône pourtant la stabilité et la sécurité sur son territoire.Reportage sur le site du baptême, à « Béthanie au-delà du Jourdain ».Diaporama

La marche du monde
Du D-Day à la libération de Paris

La marche du monde

Play Episode Listen Later Jul 14, 2024 48:30


Liberté, égalité, fraternité. En ce 14 Juillet où nous commémorons les valeurs de la République française, nous revenons sur les 100 jours qui ont changé la marche du monde. Du Débarquement des alliés le 6 Juin 44 à la Libération de Paris le 25 Août, le récit patriotique se veut réconciliateur des mémoires, tout en assumant ses zones d'ombre. Toute puissance du commandement américain, éviction des troupes noires de la libération, bombardements des civils en Normandie, abandon des juifs à leur sort, les historiens continuent à explorer les archives et les témoignages afin de restituer la vérité des faits. L'histoire militaire se conjugue au vécu des hommes, des femmes et des enfants pour raconter 100 jours d'horreur et d'honneur.Avec les historiens Olivier Wieviorka, Denis Pechansky et Claire Andrieu, à l'écoute de la bande-son du film D-Day écrit par Olivier Wieviorka et réalisé par David Korn-Brzoza.À voir le documentaire D-Day, 100 jours pour la liberté-La campagne de Normandie.À lire le livre de Claire Andrieu, publié aux éditions Tallandier, «Tombés du ciel: le sort des pilotes abattus en Europe 1939-1945 » À découvrir le site de la Mission 80 ans de la Libération.Diaporama

BurgerTech
L'épisode du record de publication - La diaporama live d'une vidéo

BurgerTech

Play Episode Listen Later Jul 6, 2024 61:06


Dans cet épisode inédit de “BurgerTech”, nous vous emmenons dans les coulisses du record de publication avec un diaporama en direct d'une vidéo ! Suivez-nous pour découvrir chaque étape du processus, depuis la conception jusqu'à la mise en ligne, avec des commentaires en temps réel sur les défis techniques et les moments clés. Plongez dans l'univers fascinant de la création de contenu et apprenez les astuces et secrets pour optimiser vos propres publications. Ne manquez pas cette opportunité unique de voir l'envers du décor et de participer à un événement record avec nous ! Cet épisode peut contenir des propos pouvant choquer la sensibilité de certaines personnes. Quelques liens : Burger Tech Le Site Burger Tech Vidéo RSS Burger Tech Podcast RSS Réagissez avec votre compte Fedivers à l'épisode sur le site du “podcast Burger Tech” https://www.mindcast.fr/@burgerTech ou avec le compte @burgerTech@www.mindcast.fr Burger Tech et BurgerTech depuis le 14 février 2018 dans tes oreilles. Ça va ? Tu ne saignes pas encore ? WTF peut signifier What Tech Fuck

Religions du monde
L'histoire incroyable des chrétiens cachés au Japon, ou « kakure kirishitan »

Religions du monde

Play Episode Listen Later Jun 28, 2024 48:30


Au XVIè siècle, des missionnaires, dont le jésuite François-Xavier, un des fondateurs de la Compagnie de Jésus, arrivent au Japon, à la suite de commerçants venus de Goa (comptoir portugais à l'époque). Les missionnaires s'installent, apprennent la langue et convertissent des Japonais. La communauté catholique japonaise s'agrandit. Mais au XVIIè siècle, le catholicisme est interdit par les Shogun qui dominent le pays d'une main de fer, des persécutions qui dureront plus de deux siècles et demi : tortures, massacres, conversions forcées au bouddhisme, interdiction de pratiquer sa foi chrétienne. Malgré cela, la foi s'est transmise de génération en génération, de façon secrète, sans prêtre, sans clergé, avec très peu d'écrits. Ils sont redécouverts à la faveur de la réouverture du pays à la fin du XIXè siècle sous l'ère Meiji, lorsque de nouvelles missions catholiques sont autorisées. Le prêtre Bernard Petitjean des Missions Étrangères de Paris rencontre ces chrétiens cachés à Nagasaki en 1865. Il en témoignera dans de nombreuses lettres que lui et d'autres prêtres ont écrites, que l'historienne Sylvie Morishita a étudiées et qu'elle a fait paraître dans cet ouvrage : « Lettres de Nagasaki. Les chrétiens japonais au milieu du XIXè siècle d'après les Missions Étrangères de Paris » (éditions du Cerf, 2024).En 2023, lors d'un reportage sur les traces des chrétiens cachés au Japon, dont certains refusent toujours de rallier l'Église de Rome, la journaliste franco-japonaise Alissa Descotes-Toyosaki découvre dans sa propre famille un héritage de cette tradition chrétienne restée secrète, dont le seul témoignage est une petite statuette d'une Maria Kannon, portant un panier avec un poisson, en réalité une Vierge Marie sous l'apparence de la figure de la déesse de la miséricorde bouddhiste, avec, au dos de la statuette, une croix, symbole de la foi clandestine lors des persécutions. Elle emmène en 2024 sa mère Reiko Descotes-Toyosaki, catholique, dans le sud du pays, à la rencontre de ces chrétiens cachés, qui conservent aujourd'hui encore leurs rites ancestraux et qui ne sont plus que quelques centaines.Un pèlerinage également à Nagasaki, où la bombe atomique larguée par les Américains le 9 août 1945 a détruit notamment le quartier d'Urakami, le grand quartier chrétien de la ville, d'où la grand-mère de Reiko Descotes-Toyosaki était originaire.Invitées en studio :- Sylvie Morishita, historienne, docteure en Théologie catholique de l'Université de Strasbourg, auteure de « Lettres de Nagasaki. Les chrétiens japonais au milieu du XIXè siècle d'après les Missions Étrangères de Paris » (éditions du Cerf, 2024)- Alissa Descotes-Toyosaki, auteure d'un reportage sur les chrétiens cachés au sud du Japon (nov.2022)- Témoignages audio de chrétiens cachés recueillis dans le sud du Japon par Alissa Descotes-Toyosaki- Témoignage de Reiko Descotes-Toyosaki, mère d'Alissa Descotes-Toyosaki, sur sa rencontre avec des chrétiens cachés, « kakure kirishitan », en 2024Reportage au musée des Missions Étrangères de Paris, avec le prêtre Antoine de Monjour, autour de l'exposition « Des samouraïs aux mangas, l'épopée chrétienne au Japon ».Pour aller plus loin :Livres sur le christianisme au Japon :- « Devenir Japonais. La mission jésuite au Japon », d'Hélène Vu Thanh, (éditions PUPS, 2016)- « La foi des ancêtres. Chrétiens cachés et catholiques dans la société villageoise japonaise XVIIe XIXe siècles », de Martin Nogueira Ramos (éditions CNRS, 2019)- « L'art des missions catholiques au Japon (XVIè - XVIIè siècle) », de Sylvie Morishita (éditions du Cerf, 2020).Diaporama

Religions du monde
L'histoire incroyable des chrétiens cachés au Japon, ou « kakure kirishitan »

Religions du monde

Play Episode Listen Later Jun 28, 2024 48:30


Au XVIè siècle, des missionnaires, dont le jésuite François-Xavier, un des fondateurs de la Compagnie de Jésus, arrivent au Japon, à la suite de commerçants venus de Goa (comptoir portugais à l'époque). Les missionnaires s'installent, apprennent la langue et convertissent des Japonais. La communauté catholique japonaise s'agrandit. Mais au XVIIè siècle, le catholicisme est interdit par les Shogun qui dominent le pays d'une main de fer, des persécutions qui dureront plus de deux siècles et demi : tortures, massacres, conversions forcées au bouddhisme, interdiction de pratiquer sa foi chrétienne. Malgré cela, la foi s'est transmise de génération en génération, de façon secrète, sans prêtre, sans clergé, avec très peu d'écrits. Ils sont redécouverts à la faveur de la réouverture du pays à la fin du XIXè siècle sous l'ère Meiji, lorsque de nouvelles missions catholiques sont autorisées. Le prêtre Bernard Petitjean des Missions Étrangères de Paris rencontre ces chrétiens cachés à Nagasaki en 1865. Il en témoignera dans de nombreuses lettres que lui et d'autres prêtres ont écrites, que l'historienne Sylvie Morishita a étudiées et qu'elle a fait paraître dans cet ouvrage : « Lettres de Nagasaki. Les chrétiens japonais au milieu du XIXè siècle d'après les Missions Étrangères de Paris » (éditions du Cerf, 2024).En 2023, lors d'un reportage sur les traces des chrétiens cachés au Japon, dont certains refusent toujours de rallier l'Église de Rome, la journaliste franco-japonaise Alissa Descotes-Toyosaki découvre dans sa propre famille un héritage de cette tradition chrétienne restée secrète, dont le seul témoignage est une petite statuette d'une Maria Kannon, portant un panier avec un poisson, en réalité une Vierge Marie sous l'apparence de la figure de la déesse de la miséricorde bouddhiste, avec, au dos de la statuette, une croix, symbole de la foi clandestine lors des persécutions. Elle emmène en 2024 sa mère Reiko Descotes-Toyosaki, catholique, dans le sud du pays, à la rencontre de ces chrétiens cachés, qui conservent aujourd'hui encore leurs rites ancestraux et qui ne sont plus que quelques centaines.Un pèlerinage également à Nagasaki, où la bombe atomique larguée par les Américains le 9 août 1945 a détruit notamment le quartier d'Urakami, le grand quartier chrétien de la ville, d'où la grand-mère de Reiko Descotes-Toyosaki était originaire.Invitées en studio :- Sylvie Morishita, historienne, docteure en Théologie catholique de l'Université de Strasbourg, auteure de « Lettres de Nagasaki. Les chrétiens japonais au milieu du XIXè siècle d'après les Missions Étrangères de Paris » (éditions du Cerf, 2024)- Alissa Descotes-Toyosaki, auteure d'un reportage sur les chrétiens cachés au sud du Japon (nov.2022)- Témoignages audio de chrétiens cachés recueillis dans le sud du Japon par Alissa Descotes-Toyosaki- Témoignage de Reiko Descotes-Toyosaki, mère d'Alissa Descotes-Toyosaki, sur sa rencontre avec des chrétiens cachés, « kakure kirishitan », en 2024Reportage au musée des Missions Étrangères de Paris, avec le prêtre Antoine de Monjour, autour de l'exposition « Des samouraïs aux mangas, l'épopée chrétienne au Japon ».Pour aller plus loin :Livres sur le christianisme au Japon :- « Devenir Japonais. La mission jésuite au Japon », d'Hélène Vu Thanh, (éditions PUPS, 2016)- « La foi des ancêtres. Chrétiens cachés et catholiques dans la société villageoise japonaise XVIIe XIXe siècles », de Martin Nogueira Ramos (éditions CNRS, 2019)- « L'art des missions catholiques au Japon (XVIè - XVIIè siècle) », de Sylvie Morishita (éditions du Cerf, 2020).Diaporama

La marche du monde
Palais de Lomé, une histoire décoloniale

La marche du monde

Play Episode Listen Later Jun 21, 2024 48:30


Lorsque les gouverneurs allemands initient la construction du Palais de Lomé à partir de 1902, ils pensent à une architecture symbole du pouvoir colonial, une architecture dominante, imposante et visible depuis le large par les navires. Abandonné et livré à la forêt depuis les années 90, l'ancien Palais est aujourd'hui restauré et rompt avec le passé. Ancien lieu d'exclusion, il ouvre ses portes aux visiteurs pour leur proposer un centre d'art et de culture où une nouvelle histoire se raconte, du point de vue togolais. Un nouvel épisode de La marche du monde signé Valérie Nivelon, Victor Uhl et Sophie Janin.À découvrir :Visitez le Palais de Lomé dirigé par Sonia Lawson, grâce à son site officielPalais de Lomé est sur FB et insta Palais de Lomé (@palaisdelome) - Instagram.Tous nos remerciements aux participants :- les artistes Kugbe Koffi Apelete dit Kukoff, Akpaloo Abla Sika et Kodjovi Tessi.- le professeur d'histoire contemporaine Joseph Tsigbe.- les enfants de l'École Ndiaye Boubacar, leur instituteur Apéléte Kodjo Dagnissede et leur directeur Amah Amouzou- messieurs Akoli Hiheglo, chef de chantier et praticien en médecine traditionnelle, Eric Agbessy, docteur en Biologie et expert en Biodiverdité, Mike Hounsinou, représentant de l'African Bird Club (ABC).Spéciale dédicace à Sonia Lawson, directrice du palais de Lomé, à Joana Faye, chargée de la communication et à toutes les équipes du palais.Diaporama

Grand reportage
Comment réduire l'impact environnemental de la production d'un film ?

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 29, 2024 19:30


Alors que le Festival de Cannes vient de dévoiler son palmarès, RFI s'intéresse ce mercredi (29 mai 2024) aux efforts du cinéma français pour réduire son empreinte environnementale. Émissions de gaz à effet de serre participant au réchauffement climatique, pollution, impact sur la biodiversité : l'industrie du 7è art a un impact considérable. 1,7 million de tonnes d'équivalents CO2 sont par exemple émises chaque année par le secteur audiovisuel français, a calculé le collectif ECOPROD en 2020. Mais le secteur commence à transformer ses pratiques… « Comment réduire l'impact environnemental de la production d'un film ? », un Grand reportage signé Lucile Gimberg, du service environnement de RFI.  DIAPORAMA

Grand reportage
Réchauffement climatique en Mongolie, le Dzud décime les troupeaux des éleveurs nomades

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 23, 2024 19:30


Les Mongols n'ont pas peur des tsunamis ou des tremblements de terre, mais ils craignent le « Dzud ». Ce phénomène naturel dont la fréquence augmente avec le réchauffement climatique, a tué plus de 6 millions de chèvres, moutons, vaches, chevaux et chameaux dans les steppes ces derniers mois. En cause : le froid extrême et d'importantes chutes de neige cet hiver dans un pays qui, pourtant, se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne. « Réchauffement climatique en Mongolie, le Dzud décime les troupeaux des éleveurs nomades », un Grand reportage de Stéphane Lagarde.   DIAPORAMA

Grand reportage
Un fauteuil à Sciences Po

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 24, 2024 19:30


Selon les chiffres du ministère de l'Enseignement supérieur, à la rentrée 2021, on comptait 51 000 étudiants en situation de handicap dans les établissements d'enseignement supérieur publics, soit 2,2 % de l'ensemble des étudiants. Face aux difficultés, beaucoup abandonnent leurs études. Laurence Théault a suivi Eymerick Truffert dans son quotidien à Sciences Po. Diaporama

Si loin si proche
Érable: le goût sucré du Québec

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Apr 7, 2024 48:30


Alors que le temps des sucres, ce moment de récolte de l'eau d'érable typiquement québécois, bat son plein, partons tout autour de Montréal et de cet arbre de vie et d'eau sucrée qui a façonné les paysages, la culture et le goût de la belle province. Au Québec, l'érable et son sirop sont un puissant symbole identitaire, que l'on retrouve à la fois dans l'assiette sur les pancakes, dans les magasins de souvenirs ou les forêts, mais surtout, dans les mémoires de chaque Québécois et Québécoise, qui vont toujours se rappeler ému.e.s de la fin de l'hiver et du printemps naissant, en famille, à la cabane à sucre. Le Canada a fait de la feuille d'érable son emblème national. Et au Québec, premier producteur de sirop d'érable au monde, c'est une réalité économique, culturelle et naturelle partout présente. Là-bas, on peut d'ailleurs parler de civilisation de l'érable, au même titre que l'olivier dans le bassin méditerranéen. Il faut dire que l'érable -et son sucre- raconte l'histoire du pays, le métissage entre la science des autochtones qui ont découvert la sève d'érable et les chaudrons des colons qui l'ont fait bouillir, sur l'exemple des autochtones. Il dit l'enracinement des hommes sur ces territoires aux hivers rigoureux que le sucre aidait à tenir. Il parle de la richesse et de la beauté des érablières, quelles que soient la saison et les couleurs. Il raconte le peuple et les repas roboratifs, le fragile équilibre aussi que l'on doit maintenir avec cette nature nourricière. Il s'exprime dans les villes, grâce à des chefs montréalais inventifs qui revendiquent la modernité de l'érable et le revisitent dans des mets délicats. Il se vit à travers le plaisir simple et partagé, de ce sucre au coin de la bouche. Un voyage de la bouche à l'oreille de Laure Allary et Céline Develay-Mazurelle.  À voir. À visiter depuis Montréal- La Sucrerie de la Montagne : Situé à 30 minutes de Montréal, dans une vieille érablière d'environ 50 hectares, ce «Site du Patrimoine Québécois» est ouvert à l'année. Créée par Pierre Faucher, un personnage haut en couleurs de l'érable, cette sucrerie offre un voyage dans le passé des ancêtres canadiens et québécois, un certain goût de la tradition... forcément sucrée. - La Maison des Peuples Autochtones : Ce lieu multi-nations et situé hors réserve, à Mont Saint-Hilaire, a été fondé par André Michel, une figure de la cause autochtone, un artiste d'origine française. La Commission des lieux et monuments historiques du Canada a désigné La Maison des peuples autochtones et son érablière comme le lieu de référence national des produits de l'érable pour l'origine de l'acériculture. L'espace dédié à cette histoire est unique et précieux pour rappeler l'origine autochtone de l'érable et son sirop. - Le Domaine de 5 lots à Montréal : une boutique et un atelier de cuisine particulièrement chaleureux, comme sa créatrice Nathalie Simonneau, fille d'acériculteur et pâtissière pendant plus de 10 ans pour de grands hôtels et restaurants. Après quoi, elle a décidé de reprendre, en famille, l'érablière de ses parents et propose depuis ses produits artisanaux, tout en partageant dans des conférences gourmandes toutes les saveurs et toutes les histoires de l'érable... en ville. - Le Marché des Saveurs du Québec, situé au célèbre Marché Jean Talon à Montréal. Une super adresse pour tous ceux qui n'ont pas eu le temps de visiter des érablières ou petites exploitations artisanales loin de la ville, mais souhaitent repartir avec des produits du terroir et de qualité. - Le Marché Jean Talon de Montréal et la Librairie Gourmande :Pour faire le plein de recettes et de livres de recettes sur l'érable et ramener de belles cannes de sirop. Des producteurs vendent et partagent leur sirop dans le marché. - Le Restaurant Renoir où le chef français Olivier Perret, ambassadeur de l'érable revisite avec finesse l'érable dans ses menus. Une adresse haut de gamme, sise dans l'hôtel Sofitel de Montréal, en plein cœur de la ville.  En savoir plus :- Sur la filière acéricole : la Fédération des Producteurs et Productrices Acéricoles du Québec- Sur les travaux menés par Christian Messier, scientifique québécois réputé, passionné d'érable et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la résilience des forêts face aux changements globaux, à l'Université du Québec en Outaouais- Sur les variations de l'érable dans l'assiette : «Incroyable Érable», un livre instructif et gourmand de Philippe Mollé - Sur l'histoire du temps des sucres : un article pour le Musée Mc Cord Stewart de l'historienne, spécialiste du patrimoine gastronomique du Québec Catherine Ferland. Diaporama

Grand reportage
«Décarboner l'industrie sidérurgique, un enjeu crucial pour la Slovaquie»

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 1, 2024 19:30


2050, c'est la date que s'est fixée l'Union européenne pour parvenir à la neutralité carbone. Mais avant la réalisation de l'étape suprême du Pacte vert en 2050, l'Union européenne impose aux 27, de réduire dès 2030 leurs émissions de gaz à effet de serre, de 55% par rapport au niveau de 1990. Pour atteindre cet objectif, la Slovaquie comme tous les pays européens, est engagée dans un processus de décarbonation de son industrie.  De notre envoyée spéciale en Slovaquie,Quand on parle de décarboner l'industrie, on cible notamment le secteur sidérurgique traditionnel qui se révèle très polluant. C'est le cas en Slovaquie, où cette activité représente un cinquième de la totalité des émissions de gaz à effet de serre du pays, avec un gros émetteur, l'usine U.S. Steel de Košice.Quand on atterrit à l'aéroport de Košice, impossible de ne pas apercevoir par le hublot les cheminées élancées et les hauts fourneaux de l'usine U.S. Steel. L'histoire récente de la deuxième ville la plus importante de Slovaquie est intrinsèquement liée à l'activité sidérurgique. Il suffit de donner notre destination au chauffeur de taxi pour que celui-ci se perde dans ses souvenirs. Son père y a travaillé, a vécu le rachat par U.S. Steel, les restructurations, les licenciements. À l'arrivée de U.S. Steel, une poussière noire d'acier recouvrait les véhicules dans les années 90, nous raconte-t-il. Le ton se fait malicieux, quand il nous précise que la pollution ne restait pas sur la ville, mais gagnait la Hongrie voisine en raison des vents du Nord ! Dans les années 2000, la poussière a disparu. L'une des exigences posées au sidérurgiste américain, lors de l'achat de l'usine était de mettre l'entreprise aux nouvelles normes européennes.C'est en l'an 2000 que U.S. Steel, qui fut longtemps le fleuron de la sidérurgie américaine, rachète le complexe slovaque après deux années en joint-venture. L'usine métallurgique n'a alors que 41 ans, car contrairement à d'autres villes industrielles, l'activité sidérurgique à Košice ne remonte pas à la révolution industrielle. C'est en 1959 que le régime communiste décide d'installer dans cette région plutôt rurale, une entreprise métallurgique qui prend le nom de Východoslovenské Železiarne (VSŽ, Métallurgies de l'Est slovaque en français).L'arrivée de cette activité bouleverse la ville, qui passe de 60 000 habitants en 1960 à 240 000 aujourd'hui.Une guérite avec une barrière marque l'entrée de l'usine. Nous la franchissons après avoir donné le nom de Juraj Varga, à l'interphone. C'est le responsable du principal syndicat de l'usine, Kovo qui regroupe 62% des salariés. Il nous a précisé la veille que pour des raisons de sécurité, c'est lui qui viendrait nous chercher. S'il a rapidement répondu à notre demande d'interview, la direction de U.S Steel, a pour sa part décliné toute rencontre.« Notre usine souffre de sous-investissements »Nous sommes mi-janvier 2024, le thermomètre est en dessous de zéro, nous rentrons rapidement dans le bâtiment central de U.S. Steel. Nous avons pris rendez-vous avec Juraj Varga en décembre pour parler avec lui de la décarbonation de l'usine, mais entre temps, une annonce qui a sidéré beaucoup de monde notamment aux États-Unis est intervenue : à la surprise générale, le 18 décembre 2023, le Japonais Nippon Steel, 4e groupe mondial, a fait une offre d'achat de U.S. Steel, l'entreprise américaine, basée à Pittsburgh en Pennsylvanie, le berceau de la sidérurgie américaine. Je l'interroge donc d'abord sur le sentiment des salariés de Košice face à ce changement de propriétaire. « C'est une bonne nouvelle – nous confie-t-il - car notre usine souffre de sous-investissements. Depuis plusieurs années, il n'y a pas eu d'investissements pour moderniser nos processus de production. Pour parler clairement, nous avons une usine du siècle dernier ».Qu'en est-il de la décarbonation de l'usine ? C'est un sujet qui préoccupe le gouvernement slovaque depuis plusieurs années. En 2019, le ministre des Finances de l'époque, Igor Matovic, avait fait le déplacement à Pittsburgh pour porter le message suivant : « La décarbonation est le seul moyen d'assurer un avenir à la filiale de Košice ». En 2021, le même ministre avait obtenu l'engagement de U.S. Steel de remplacer deux hauts-fourneaux traditionnels alimentés au coke par des fours à arc électrique, le 3e haut-fourneau n'était pas remplacé, mais modernisé. Les engagements se sont-ils concrétisés ? La réponse de Juraj Varga fuse : « Rien n'a été réalisé, même s'il y a eu annonce et médiatisation concernant la décarbonation ! Les employés sont déçus. Avec l'arrivée du nouveau propriétaire, on espère un développement positif pour l'usine ». Le responsable syndical nous précise que cela fait trois ans que les équipes planchent sur le processus de décarbonation, mais que tout est resté à l'état de plan. « D'un point de vue administratif et technique, on peut dire que l'usine est prête mais l'élément déclencheur, c'est l'argent », analyse-t-il. Le montant de la transition verte pour l'usine de Košice est en effet vertigineux, il s'élève à au moins, un milliard deux cents millions d'euros. Conscient de l'investissement que cela représente pour le groupe industriel américain, le gouvernement slovaque a œuvré auprès de Bruxelles pour obtenir des aides. 600 millions d'euros de fonds européens sont prêts à être investis, « mais il faut que l'employeur investisse la même somme et si le total s'élevait à un milliard deux cents millions d'euros, au départ, avec la flambée inflationniste et la crise énergétique c'est sans doute, maintenant, peut-être un milliard 400 millions. Nippon Steel devra dire quand et si elle est prête à investir dans ce projet », conclut Juraj Varga qui n'avait pas encore, à la mi-janvier, eu de contact avec les syndicats japonais du secteur sidérurgique.« Ce genre d'entreprise aime avoir l'air très écologique, mais en fin de compte, ce n'est très souvent que de la com »Nous rejoignons le centre-ville de Košice, avec sa large artère centrale bordée de magasins, de restaurants et de cafés. Nous avons rendez-vous avec Zuzanna Kupcova à quelques encablures de là, dans une ancienne usine de tabac transformée en café branché. La jeune femme est la coordinatrice de Klima t'a potrebuje, une toute jeune organisation écologique locale qui a vu le jour en 2021. « Quand vous allez sur le site internet de U.S. Steel, cette entreprise se présente comme très verte et très engagée dans le développement durable. Ce genre d'entreprise aime avoir l'air très écologique, mais en fin de compte, ce n'est très souvent que de la com, de l'écoblanchiment », regrette-t-elle. Zuzanna Kupcova reconnait que l'investissement financier demandé se révèle conséquent, mais elle rappelle aussi que « U.S. Steel a le taux d'émissions de CO2, le plus élevé de Slovaquie. L'entreprise est proche de la ville et a donc un impact environnemental considérable. Ce que nous voulons c'est une véritable décarbonation et pas une politique de petits pas ».  U.S. Steel, l'usine la plus importante dans la région de KošiceU.S. Steel a donc débarqué en Slovaquie en 1998, dix ans après la sortie du pays de plus de 40 ans de régime communiste (1948-1989) et six ans après la dislocation de la Tchécoslovaquie.« U.S. Steel est l'usine la plus importante pour notre région de Košice. En fait, il fut un temps où toute l'économie de la Slovaquie orientale reposait sur cette entreprise », rappelle Radislav Trnka, le président de la région de Košice. Il nous reçoit dans son vaste bureau. Hauteur sous plafond, moulures, le bâtiment qui abrite les bureaux de la présidence régionale appartient au patrimoine historique de Košice, qui fut au cours de son histoire mouvementée, dominée par les souverains hongrois. Radislav Trnka a 35 ans. En 2017, lors de sa première élection, il est devenu le plus jeune président de région de l'histoire de la Slovaquie. En quelques chiffres, on comprend l‘importance de l'usine U.S. Steel pour la région de Košice : « Actuellement, U.S. Steel emploie quelque 8 000 personnes. À cela, s'ajoutent quelque 20 000 personnes dans les entreprises de sous-traitance. C'est la plus grande usine de la Slovaquie orientale et donc un employeur important ». Pour compléter cette réalité sociale, il faut citer le chiffre d'affaires annuel de U.S. Steel Košice : environ trois milliards d'euros. Rapporté au PIB de la Slovaquie, qui est de 130 milliards d'euros, le gouverneur de la région de Košice insiste « cela représente presque deux pour cent du PIB slovaque. Vous comprenez son importance à l'échelle régionale ! ». Certes, au fil du temps, la région a développé un autre pilier économique, celui des technologies de l'information, une usine automobile Volvo s'est aussi installée, mais l'industrie sidérurgique reste essentielle pour l'économie locale. Des entreprises qui apportent une vitalité économique dans une région qui enregistre un taux de chômage inférieur à 6,5%, mais qui sont aussi source de pollution. Radislav Trnka nous explique que les entreprises de la région de Košice « produisent jusqu'à 30 % des émissions de gaz à effet de serre générées dans toute la Slovaquie ». Le gouverneur reconnait que Košice « est l'une des régions les plus polluées de Slovaquie et l'un des responsables de cette réalité peu flatteuse, c'est U.S. Steel. C'est donc le revers de la médaille de notre dynamisme économique. Statistiquement, dans notre région, l'incidence du cancer est beaucoup plus élevée en raison de la pollution de l'air ». Si la décarbonation de l'usine U.S. Steel se réalise, la Slovaquie remplira ses objectifs 2030 fixés par l'Union européenneKošice est située à l'extrémité orientale de la Slovaquie, à l'extrême opposé de la capitale. Il faut donc 5 heures de train pour rejoindre Bratislava. Le gouvernement est très impliqué depuis plusieurs années dans la décarbonation de l'usine de U.S. Steel Košice, mais également de façon plus générale de l'économie slovaque. C'est l'Institut pour la politique environnementale, rattaché au ministère de l'Écologie slovaque, qui documente tout ce processus. Kristina Mojsezova est responsable du département en charge tout particulièrement de fournir pour le gouvernement et les entreprises, une modélisation de la décarbonation, ainsi que les scénarii possibles, tout en, insiste-t-elle « toujours mettre en parallèle, la décarbonation et les conséquences économiques et sociales ». Cette préoccupation est d'autant plus présente que l'industrie sidérurgique joue en un rôle très important dans l'économie slovaque. Kristina Mojsezova précise que « près de la moitié de notre économie est plus ou moins liée à ce type d'industrie et le secteur sidérurgique est responsable de près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre en Slovaquie ». Nous en venons à l'impact de l'usine de U.S. Steel Košice. Kristina Mojsezova nous décrypte les diagrammes qu'elle nous présente : « sur cette moitié, plus d'un cinquième des émissions slovaques provient de notre production d'acier, autour principalement de l'usine de Košice ». Mais au niveau national, l'usine est le 3e ou 4e plus important employeur sur le marché slovaque, « donc, tant en termes d'emplois qu'en termes d'efforts de décarbonation, nous devons vraiment garder ces chiffres à l'esprit lorsque nous réfléchissons aux priorités dans notre effort de décarbonation de ce secteur ». Si U.S. Steel représente 20% des émissions de gaz à effet de serre produites en Slovaquie, on ne peut que s'interroger sur l'impact qu'aurait une décarbonation de cette seule usine. « Une baisse de 14% des émissions au niveau national », explique Kristina Mojsezova qui précise « la Slovaquie sera alors en mesure d'atteindre ses objectifs 2030 fixés par l'Union européenne de réduction de 55% des émissions par rapport à 1990 ». Mais malgré les efforts du gouvernement slovaque, malgré les annonces de U.S. Steel, la décarbonation n'est pas engagée « notre gouvernement tente actuellement de comprendre pourquoi, bien que le gouvernement ait alloué des fonds considérables à cette usine pour qu'elle lance sa décarbonation, aucuns travaux n'ont débuté ».  U.S. Steel s'est vu octroyer 600 millions d'euros par l'Union européenne pour remplacer deux des trois hauts-fourneaux par des fours à arc électrique : 300 millions proviennent du fonds du plan de relance et de résilience, les 300 autres millions du fonds de modernisation. « Notre gros problème – confie Kristina Mojsezova - c'est que si le fonds de modernisation court jusqu'en 2030, en revanche, le plan de relance et de résilience doit être réalisé d'ici la première moitié de 2026. Si les projets ne sont pas réalisés dans le délai, il n'y aura pas de financement et la Slovaquie ne pourra pas remplir ses engagements pour 2030. Donc, bien sûr, c'est une entreprise privée qui a le pouvoir de décision, mais notre gouvernement cherche à savoir, quelles options s'offrent à lui ». L'autre question qui se pose est de savoir si, malgré la date de 2026, Bruxelles pourrait envisager un nouveau délai et permettre aux 300 millions d'euros du fonds de relance et de résilience de rester disponibles.L'offre d'achat de U.S. Steel par Nippon Steel a créé la sidération aux États-Unis, le soulagement à Košice.Fin 2023, une inconnue de taille s'est soudainement glissée dans les négociations entre le gouvernement et U.S. Steel. Le 18 décembre 2023, la nouvelle a fait la Une des médias américains, slovaques et japonais. Nippon Steel, le 4ème groupe sidérurgique mondial a annoncé mettre sur la table près de 15 milliards de dollars pour racheter son concurrent. Jamais une telle somme n'avait été évoquée par des repreneurs éventuels. Mais cette offre de rachat a tout autant suscité la sidération aux États-Unis, qui voit son fleuron sidérurgique passer sous pavillon étranger, que le soulagement en Slovaquie, car la filiale de Košice fait bien partie de la proposition de rachat. Si, pendant des années, le regard du gouvernement slovaque s'est tourné vers l'Ouest, vers Pittsburgh, virage à 180 degrés, c'est désormais vers Tokyo que les yeux du ministre des Finances est braqué. Il va falloir reprendre les discussions en vue d'une décarbonation et sonder le potentiel nouvel acquéreur. Potentiel nouveau propriétaire… car le rachat destiné à remettre à flot l'emblématique entreprise sidérurgique américaine, fondée en 1901, heurte le patriotisme économique américain, d'autant que le pays est en pleine campagne électorale. Le siège historique de U.S. Steel est situé en Pennsylvanie, l'État de naissance de Joe Biden et un des États-clé pour la prochaine élection présidentielle. Le président sortant sait qu'il doit absolument capter le vote des travailleurs syndiqués du secteur sidérurgique. À la mi-mars 2024, Joe Biden a déclaré qu'il était « vital que l'entreprise reste détenue et exploitée au niveau national », alors que Donald Trump promet d'ores et déjà de bloquer le rachat s'il est élu.  La décarbonation et l'enjeu de la compétitivité de l'industrie slovaqueQue pense le patronat slovaque de cette décarbonation de l'industrie nationale ? Nous poussons la porte du syndicat patronal, RUZ. Son siège est situé en dehors du centre-ville de Bratislava, dans un immeuble neuf, entouré de centres commerciaux et d'autoroutes. RUZ, regroupe 1 500 entreprises issues de tous les secteurs de l'économie, de l'industrie lourde et métallurgique, aux services, banques et compagnies d'assurance. C'est Martin Hošták, le secrétaire général de RUZ, qui nous reçoit. Il nous a prévenus lors de la prise de rendez-vous qu'il n'abordera pas la question de U.S. Steel car c'est un membre de son syndicat. Nous lui demandons quel regard porte son syndicat sur la décarbonation du secteur sidérurgique : « Bien sûr, ce sera un grand changement technologique pour le secteur industriel, mais c'est coûteux, très coûteux et rien n'est gratuit dans ce monde, n'est-ce pas ? C'est la raison de notre... Je ne dirais pas hésitation, mais inquiétude, car c'est la question de notre compétitivité qui se pose. À savoir si nous resterons compétitifs après avoir investi autant de moyens financiers dans la décarbonation vis-à-vis des entreprises dans le monde qui ne sont pas soumises à des obligations aussi strictes en matière de décarbonation. Nous sommes tout à fait conscients de la nécessité d'une transition verte. Nous avons besoin du Green Deal. Mais la question est de savoir s'il ne faut pas reconsidérer les étapes et le calendrier de ces objectifs qui sont peut-être trop ambitieux. Ils pourraient avoir comme conséquences de détériorer ou de détruire nos économies. Or, nous ne pouvons pas devenir un musée industriel, l'Europe ne peut pas se passer d'industries ». Ce discours est-il entendu à Bruxelles ? Martin Hošták nous confie constater « un léger changement de rhétorique chez certains élus européens, voire des membres de la Commission. Par ailleurs, nous nous attendons a priori à ce que le Parlement européen ne soit pas aussi vert qu'il l'est aujourd'hui, à l'issue des élections de juin ». La décarbonation est-elle un sujet de préoccupation partagé par d'autres syndicats d'employeurs ? La réponse du secrétaire national de RUZ fuse : « ​​​Bien sûr ! Nous sommes, par exemple, membre de l'initiative C, un groupe informel d'organisations d'employeurs de République Tchèque, de Slovaquie, d'Autriche, de Hongrie, de Slovénie, de Croatie et maintenant de Roumanie. Nous nous réunissons tous les six mois. Si je devais faire des statistiques, je dirais qu'à chaque rencontre, l'un des principaux points abordés concerne la décarbonation. De temps en temps, nous publions des communiqués de presse communs, car en tant qu'industriels d'Europe centrale, nous partageons le même point de vue ​​​​​​​». La ville de Košice peut-elle s'imaginer un avenir sans activité sidérurgique ?Si le patronat s'interroge sur le rythme imposé par Bruxelles concernant la transition verte, d'autres à Košice voudraient profiter de ce tournant, pour faire acte d'ambition et révolutionner le tissu industriel de la région de Košice. C'est la position d'Andrej Šteiner. C'est le directeur de l'Institut du climat et du développement de Košice. Voici ce qu'il répond quand on lui demande si le remplacement des fourneaux traditionnels par des fours à arc électrique est la solution : « C'est le point de vue de U.S Steel et du gouvernement slovaque. Nous avons eu de nombreuses discussions entre experts à ce sujet. L'Institut que je représente et les experts qui pensent comme moi, estiment, pour leur part, que conserver U.S. Steel, dans notre environnement local, n'est pas une solution à long terme. Certes, c'est toujours un important pourvoyeur d'emplois, mais il faudrait une réflexion plus ambitieuse, au point de réfléchir à un avenir pour la région sans U.S. Steel. On pourrait miser sur l'industrie des technologies et de l'information moins polluantes et qui pourrait offrir autant d'emplois que U.S. Steel, à la différence qu'il s'agirait d'emplois qualifiés. La valeur ajoutée serait plus élevée que celle de U.S. Steel ».  Nippon Steel et la vallée de l'hydrogèneNippon Steel a donc annoncé en décembre 2023 une offre de rachat de U.S. Steel ainsi que de sa filiale slovaque. Les prochains mois sont consacrés à la concrétisation de cette fusion. Pour Radislav Trnka, le président de la région de Košice, qui connait l'usine, a eu accès aux rapports annuels, le constat est simple : cela fait longtemps que U.S. Steel n'a pas investi dans l'innovation. « Nous le déplorons car l'usine est devenue de moins en moins compétitive au fil des années. Quant à l'enjeu environnemental, c'était encore moins une priorité pour eux ». Quels espoirs place-t-il dans le potentiel futur propriétaire ? « ​​​​​​​En tant que président de région, je dirais donc que le rachat de l'ensemble de la multinationale par les Japonais est la meilleure chose qui pouvait nous arriver ».  Pour le président de région, dont la préoccupation reste celle de rendre l'usine, « totalement verte et propre et plus compétitive » tout en maintenant « le plus d'emplois possible, pour que la longue tradition sidérurgique dans cette région se poursuive », l'arrivée de Nippon Steel offre des opportunités. Pour alimenter les futurs fours à arc électrique, la piste d'une alimentation avec de l'hydrogène est étudiée, alors que la région de Košice réfléchit au lancement d'une vallée de l'hydrogène. « La région de Košice est probablement la plus impliquée de toutes les régions slovaques dans le développement de l'hydrogène vert. Nous avons été la première région à disposer de notre propre stratégie régionale en matière d'hydrogène, modèle dont s'est inspiré le gouvernement national ». Radislav Trnka regrette que « U.S. Steel ne s'est jamais impliqué dans ce processus » et entend aborder le sujet avec Nippon Steel. « Les Japonais sont très avancés dans les technologies de l'hydrogène. Donc, je pense que nous trouverons un terrain d'entente ».Si la fusion en négociation entre Nippon Steel et U.S. Steel heurte le patriotisme américain, à Košice, la page du sidérurgiste américain semble donc déjà tournée. Juraj Varga appelle de ses vœux « ​​​​​​​une décarbonation réussie à Košice », qui permettrait à l'usine de Košice de relever « non seulement un défi, mais de servir aussi d'exemple. C'est ce que nous espérons tous ».  DIAPORAMA 

Le goût du monde
Une recette pour dire Je t'aime, une histoire qui te ressemble

Le goût du monde

Play Episode Listen Later Feb 10, 2024 29:00


Il manquait à Grace Ly, enfant, des livres et des histoires auxquels elle aurait pu s'identifier : des histoires de petite fille française aux racines asiatiques, riche de la culture de ses parents et de ses ancêtres, forte de ses cultures mêlées, une histoire contemporaine, actuelle. Avec ce premier livre « Est-ce que tu as faim, une recette d'amour » espère apporter cette histoire dont les enfants et leurs parents ont besoin pour se raconter et réaliser que nombre d'enfants grandissent avec d'autres goûts, d'autres manières de faire, des richesses dont chacun peut être fier, un support pour se reconnaître et s'identifier. Avec Grace Ly, écrivaine, militante féministe, productrice du podcast « Kiffe ta race » avec Rokhaya Diallo, et de la websérie « Ça reste entre nous »Elle publie « Est-ce que tu as faim ? Une recette d'amour », aux éditions On ne compte pas pour du beurre, illustré par Melody UNG, à destination des enfants de 3 à 6 ans.Sur un air de Four Barang In A Tuktuk (Remix) Astronomy Class ft. Kak Channthy, RuthKo & Vin Vitou du label indépendant cambodgien KLAPYAHANDZ.Pour aller plus loin : - Vivre le nouvel an lunaire célébré un peu partout dans le monde, y compris en France à Belleville, dans le 13ème arrondissement, à Marseille ou Lyon. Pour des adresses et des tours culturels ? Chloé Vasselin, autrice du blog et du livre « Le guide des boui boui » en propose, et d'autres passionnés de culture asiatique.- Le musée de l'histoire et de l'immigration à Paris accueille, jusqu'en mars 2024, une passionnante exposition autour des migrations du Sud et du Sud-Est asiatique depuis 1860- La Chine par le menu, Cuisine, culture culinaire et traditions alimentaires chinoises, de Françoise Sabban, aux éditions Les belles Lettres.- À la table d'une famille chinoise, recettes de mes parents, d'Eliane Cheung, paru chez Alternatives- La cuisine chinoise illustrée, de Margot Zheng, illustrée par Zhao En Yang, éditions Mango. - Pour cuisiner, plusieurs livres sont sortis ces dernières années sur la cuisine chinoise, certaines techniques et plats particuliers :* Chiffan, de Handa Cheng* Bao et Dim Sum, de Orathay Souksivananh, aux éditions Marabout* Mamahuhu, d'André et Lucas, éditions Webedia. Diaporama 

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Une recette pour dire Je t'aime, une histoire qui te ressemble

Le goût du monde

Play Episode Listen Later Feb 10, 2024 29:00


Il manquait à Grace Ly, enfant, des livres et des histoires auxquels elle aurait pu s'identifier : des histoires de petite fille française aux racines asiatiques, riche de la culture de ses parents et de ses ancêtres, forte de ses cultures mêlées, une histoire contemporaine, actuelle. Avec ce premier livre « Est-ce que tu as faim, une recette d'amour » espère apporter cette histoire dont les enfants et leurs parents ont besoin pour se raconter et réaliser que nombre d'enfants grandissent avec d'autres goûts, d'autres manières de faire, des richesses dont chacun peut être fier, un support pour se reconnaître et s'identifier. Avec Grace Ly, écrivaine, militante féministe, productrice du podcast « Kiffe ta race » avec Rokhaya Diallo, et de la websérie « Ça reste entre nous »Elle publie « Est-ce que tu as faim ? Une recette d'amour », aux éditions On ne compte pas pour du beurre, illustré par Melody UNG, à destination des enfants de 3 à 6 ans.Sur un air de Four Barang In A Tuktuk (Remix) Astronomy Class ft. Kak Channthy, RuthKo & Vin Vitou du label indépendant cambodgien KLAPYAHANDZ.Pour aller plus loin : - Vivre le nouvel an lunaire célébré un peu partout dans le monde, y compris en France à Belleville, dans le 13ème arrondissement, à Marseille ou Lyon. Pour des adresses et des tours culturels ? Chloé Vasselin, autrice du blog et du livre « Le guide des boui boui » en propose, et d'autres passionnés de culture asiatique.- Le musée de l'histoire et de l'immigration à Paris accueille, jusqu'en mars 2024, une passionnante exposition autour des migrations du Sud et du Sud-Est asiatique depuis 1860- La Chine par le menu, Cuisine, culture culinaire et traditions alimentaires chinoises, de Françoise Sabban, aux éditions Les belles Lettres.- À la table d'une famille chinoise, recettes de mes parents, d'Eliane Cheung, paru chez Alternatives- La cuisine chinoise illustrée, de Margot Zheng, illustrée par Zhao En Yang, éditions Mango. - Pour cuisiner, plusieurs livres sont sortis ces dernières années sur la cuisine chinoise, certaines techniques et plats particuliers :* Chiffan, de Handa Cheng* Bao et Dim Sum, de Orathay Souksivananh, aux éditions Marabout* Mamahuhu, d'André et Lucas, éditions Webedia. Diaporama 

Religions du monde
La Jordanie préserve « Béthanie au-delà du Jourdain », désignée comme le lieu du baptême de Jésus

Religions du monde

Play Episode Listen Later Feb 9, 2024 48:30


Le site où Jésus de Nazareth a été baptisé, Al Maghtas ou « Béthanie au-delà du Jourdain », situé à quelques kilomètres au nord de la mer Morte, a été classé en 2015 au patrimoine mondial de l'Unesco. Pour les Jordaniens qui ont entrepris des fouilles archéologiques depuis plus de 20 ans et développent le potentiel touristique de ce site, il est clair que c'est du côté oriental du Jourdain que Jean le Baptiste aurait baptisé Jésus.  Sur la rive orientale du Jourdain, après l'Épiphanie, les chrétiens grecs orthodoxes ont célébré le 26 janvier 2024 un grand pèlerinage sur le site du baptême de Jésus, avec la présence exceptionnelle de Théophile III, le patriarche orthodoxe de Jérusalem et de toute la Palestine, alors que la guerre se poursuivait à Gaza, avec des conséquences importantes sur la fréquentation touristique du royaume hachémite qui prône pourtant la stabilité et la sécurité sur son territoire.Reportage sur le site du baptême, à « Béthanie au-delà du Jourdain ». Diaporama

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La Jordanie préserve « Béthanie au-delà du Jourdain », désignée comme le lieu du baptême de Jésus

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Play Episode Listen Later Feb 9, 2024 48:30


Le site où Jésus de Nazareth a été baptisé, Al Maghtas ou « Béthanie au-delà du Jourdain », situé à quelques kilomètres au nord de la mer Morte, a été classé en 2015 au patrimoine mondial de l'Unesco. Pour les Jordaniens qui ont entrepris des fouilles archéologiques depuis plus de 20 ans et développent le potentiel touristique de ce site, il est clair que c'est du côté oriental du Jourdain que Jean le Baptiste aurait baptisé Jésus.  Sur la rive orientale du Jourdain, après l'Épiphanie, les chrétiens grecs orthodoxes ont célébré le 26 janvier 2024 un grand pèlerinage sur le site du baptême de Jésus, avec la présence exceptionnelle de Théophile III, le patriarche orthodoxe de Jérusalem et de toute la Palestine, alors que la guerre se poursuivait à Gaza, avec des conséquences importantes sur la fréquentation touristique du royaume hachémite qui prône pourtant la stabilité et la sécurité sur son territoire.Reportage sur le site du baptême, à « Béthanie au-delà du Jourdain ». Diaporama

C'est pas du vent
La lutte contre le chlordécone en Guadeloupe : un exemple de racisme environnemental

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jan 26, 2024 48:30


C'est l'un des plus gros scandales sanitaires et environnementaux français : le chlordécone. Cet insecticide massivement utilisé aux Antilles pour lutter contre le charançon du bananier a été interdit pour sa toxicité aux États-Unis dès 1976, en France il a fallu attendre 1990... sauf en Guadeloupe et en Martinique, où il est utilisé jusqu'en 1993 avec des conséquences humaines désastreuses. C'est un exemple de ce que l'ingénieur en environnement Malcolm Ferdinand appelle le racisme environnemental, ou comment une poignée d'hommes blancs ont développé un business juteux au détriment de la santé d'une population et d'un écosystème. Aujourd'hui, la Guadeloupe et la Martinique enregistrent un taux de cancer de la prostate parmi les plus élevés au monde. Pourtant, malgré la reconnaissance de ce scandale, la France a bénéficié d'un non-lieu en janvier 2023, provoquant l'incompréhension, la colère et la défiance des habitants envers l'État. Difficile dans ce contexte de mettre en place des actions pour lutter contre la pollution et préserver les habitants de nouvelles contaminations. C'est pourtant ce que propose l'État français avec son Plan Chlordécone 4 pour la période 2021-2027. Un plan ambitieux pour les autorités, avec un budget de 92 millions d'euros largement supérieur aux plans précédents. Insuffisant cependant pour calmer la colère des habitants. Diaporama 

C'est pas du vent
La lutte contre le chlordécone en Guadeloupe : un exemple de racisme environnemental

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jan 26, 2024 48:30


C'est l'un des plus gros scandales sanitaires et environnementaux français : le chlordécone. Cet insecticide massivement utilisé aux Antilles pour lutter contre le charançon du bananier a été interdit pour sa toxicité aux États-Unis dès 1976, en France il a fallu attendre 1990... sauf en Guadeloupe et en Martinique, où il est utilisé jusqu'en 1993 avec des conséquences humaines désastreuses. C'est un exemple de ce que l'ingénieur en environnement Malcolm Ferdinand appelle le racisme environnemental, ou comment une poignée d'hommes blancs ont développé un business juteux au détriment de la santé d'une population et d'un écosystème. Aujourd'hui, la Guadeloupe et la Martinique enregistrent un taux de cancer de la prostate parmi les plus élevés au monde. Pourtant, malgré la reconnaissance de ce scandale, la France a bénéficié d'un non-lieu en janvier 2023, provoquant l'incompréhension, la colère et la défiance des habitants envers l'État. Difficile dans ce contexte de mettre en place des actions pour lutter contre la pollution et préserver les habitants de nouvelles contaminations. C'est pourtant ce que propose l'État français avec son Plan Chlordécone 4 pour la période 2021-2027. Un plan ambitieux pour les autorités, avec un budget de 92 millions d'euros largement supérieur aux plans précédents. Insuffisant cependant pour calmer la colère des habitants. Diaporama 

Eco d'ici Eco d'ailleurs
2024, vers de nouveaux horizons économiques et monétaires ?

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Jan 19, 2024 55:15


Élections et désinformation, catastrophes climatiques, guerres (en Ukraine et au Proche-Orient), inflation, fractures sociales, intelligence artificielle : ce sont les grandes peurs de 2024, évoquées lors du Forum économique mondial de Davos. Les ruptures de chaînes d'approvisionnement, le ralentissement de l'économie chinoise, l'avènement de dirigeants adeptes du populisme économique, le creusement des inégalités : autant de sujets de réflexion pour nos invités.  Et pourtant, certains veulent croire à un renouveau économique, basé sur de nouvelles pratiques, une transition écologique et sociale armée de nouveaux instruments y compris monétaires. C'est la proposition d'une économiste française de premier plan, Jézabel Couppey-Soubeyran, qui publie un ouvrage « Le pouvoir de la monnaie, transformons la monnaie pour transformer la société », aux éditions Les liens qui libèrent, avec Pierre Delandre et Augustin Sersiron. Elle s'en explique en détail dans cette émission.  NOS INVITÉES : - Jézabel Couppey-Soubeyran, maîtresse de conférences à l'Université Päris 1 Panthéon Sorbonne, conseillère scientifique à l'Institut Veblen pour les réformes économiques. - Sylvie Matelly, directrice de l'institut Jacques Delors, think tank européen et auteure de « L'économie tout simplement, mieux comprendre la complexité du monde » (Éditions Eyrolles) avec Assen Slim. Avec la participation de Blaise Kilian, directeur du Musée de l'économie et de la monnaie de Phnom Penh (Cambodge).  DIAPORAMA

Éco d'ici éco d'ailleurs
2024, vers de nouveaux horizons économiques et monétaires ?

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Jan 19, 2024 55:15


Élections et désinformation, catastrophes climatiques, guerres (en Ukraine et au Proche-Orient), inflation, fractures sociales, intelligence artificielle : ce sont les grandes peurs de 2024, évoquées lors du Forum économique mondial de Davos. Les ruptures de chaînes d'approvisionnement, le ralentissement de l'économie chinoise, l'avènement de dirigeants adeptes du populisme économique, le creusement des inégalités : autant de sujets de réflexion pour nos invités.  Et pourtant, certains veulent croire à un renouveau économique, basé sur de nouvelles pratiques, une transition écologique et sociale armée de nouveaux instruments y compris monétaires. C'est la proposition d'une économiste française de premier plan, Jézabel Couppey-Soubeyran, qui publie un ouvrage « Le pouvoir de la monnaie, transformons la monnaie pour transformer la société », aux éditions Les liens qui libèrent, avec Pierre Delandre et Augustin Sersiron. Elle s'en explique en détail dans cette émission.  NOS INVITÉES : - Jézabel Couppey-Soubeyran, maîtresse de conférences à l'Université Päris 1 Panthéon Sorbonne, conseillère scientifique à l'Institut Veblen pour les réformes économiques. - Sylvie Matelly, directrice de l'institut Jacques Delors, think tank européen et auteure de « L'économie tout simplement, mieux comprendre la complexité du monde » (Éditions Eyrolles) avec Assen Slim. Avec la participation de Blaise Kilian, directeur du Musée de l'économie et de la monnaie de Phnom Penh (Cambodge).  DIAPORAMA

Grand reportage
Objectif 100 % d'électricité renouvelable dès 2030 : le modèle kenyan

Grand reportage

Play Episode Listen Later Dec 5, 2023 19:30


100% d'électricité d'origine renouvelable d'ici 2030 : c'est l'objectif que s'est fixé le Kenya. Un projet ambitieux qui semble pourtant à portée de main. Selon les chiffres officiels, 87,5 % de l'énergie produite dans ce pays d'Afrique de l'Est en 2022 était déjà générée par le vent, l'eau, le soleil ou la géothermie. Alors comment le pays compte-t-il atteindre son but ? Sur quel modèle économique repose ce déploiement ? « Objectif 100% d'électricité renouvelable dès 2030 : le modèle kenyan », un Grand reportage d'Albane Thirouard et Pauline Gleize. DIAPORAMA

La marche du monde
SIDA, des vies en mémoire

La marche du monde

Play Episode Listen Later Nov 30, 2023 48:29


Si Act-Up n'est pas la seule association à lutter contre le VIH, ses membres pionniers ont su créer l'évènement dans les années 90, en imaginant des actions spectaculaires pour briser le tabou du SIDA. 40 ans après la découverte du virus VIH par l'Institut Pasteur, et alors que la maladie a fait plus de 36 millions de morts dans le monde, nous revenons sur les enjeux mémoriels autour de l'épidémie du VIH-SIDA, les traces laissées dans l'espace public et sur la transmission d'une histoire encore marginalisée.  SIDA, des vies en mémoire, un documentaire de Maxime Grember, réalisé par Sophie Janin, produit par Valérie Nivelon.Avec les témoignages de :-  Christian de Leusse, fondateur de l'association marseillaise « Mémoires des sexualités »-  Gérard Bénéteau, prêtre au sein de l'Église Saint-Eustache entre 1984 et 2000-  Anne Rousseau Rambach, militante au sein d'Act Up-Paris entre 1991 et 1996, éditrice, romancière et scénariste-  Christophe Broqua, anthropologue, chercheur au CNRS, auteur de la thèse en sociologie « Engagements homosexuels et lutte contre le sida au sein de l'association Act Up-Paris »-  Fred Navarro, président d'Act Up-Paris entre 2012 et 2013. En 2017, le film de Robin Campillo 120 battements par minute marque un tournant dans la manière de représenter l'histoire du SIDA en France, et plus précisément celle d'Act Up-Paris, en apportant une visibilité nouvelle à la lutte qu'ont menée les premiers activistes du SIDA.Dernièrement, de grandes expositions comme celle du Mucem à Marseille en 2022, ou plus récemment celles du Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg ont montré qu'il y avait un besoin d'histoire, une nécessité à y revenir, à raconter ce qu'avait été l'épidémie du VIH-SIDA dans ses années les plus sombres.Mais malgré cette forme de patrimonialisation nouvelle, cette histoire reste encore méconnue du grand public, et finalement assez peu enseignée auprès des nouvelles générations chez qui le virus circule principalement aujourd'hui.Avec le temps, l'enjeu mémoriel autour du VIH-SIDA est devenu un enjeu politique. Que ce soit avec la pose de plaques de rues, la commande de fresques artistiques, ou encore la création du centre d'archives LGBTQI+ à Paris.Pour l'heure, un centre sans soutien réel des pouvoirs publics, ce qui amène bon nombre d'associations de lutte contre le SIDA à déposer de façon morcelée leurs archives sur l'ensemble du territoire français.Plus de 40 ans après les premiers morts du SIDA, les archives sont donc dispersées, les lieux de mémoire invisibilisés et les noms des disparus méconnus. Alors comment raconter cette histoire dont la liste des victimes s'allonge, bien que depuis 1996, les premiers traitements soient apparus et que la séropositivité n'est plus synonyme de condamnation à mort ? Archives :-  « ZAP du 1er novembre 1991 devant la cathédrale Notre-Dame de Paris ». © Act Up-Paris. Vidéo déposée aux Archives Nationales-  Interview de Christophe Martet, dans « Manifestations de Act Up », FR3 1992. © INA-  Interview de Cleews Vellay, dans « Parlez-moi d'argent », France Inter 1993. © INA. Bibliographie :- « Act Up, Une histoire », de Didier Lestrade (La Découverte, 2022)- « Agir pour ne pas mourir ! Act Up, les homosexuels et le sida », de Christophe Broqua (Presses de Sciences Po, 2005) - « VIH/SIDA, L'épidémie n'est pas finie », catalogue de l'exposition du Mucem, ouvrage collectif. (Anamosa, 2021). Musiques :- Orgue de Saint-Eustache- « It's a sin » des Pet Shop Boys- « Live to Tell » de Madonna- « Toxic » de Britney Spears- « Hideous » d'Oliver Sim. Films :- « 120 battements par minute », (Robin Campillo, 2017)- « Portrait d'une présidente », (Brigitte Tijou, 1995)- « Act Up, Sida Guerilla », (Agence Capa, 1993). Ressources :- The Aids Memorial - Le collectif Archives LGBTQI+ de Paris. Remerciements :- L'association Act Up-Paris : Julien Bruneau- Les Archives Nationales : Lucile Douchin, Vanessa Szollosi et Sandrine Gill- L'École des Beaux-Arts de Paris : Sarah Pépin et Philippe Pucyclo- Gérard Beneteau, Anne Rousseau Rambach, Christophe Broqua, Fred Navarro, Christian de Leusse, Didier Lestrade, Lalla Kowska Régnier, Jean-Luc Armani, Mikael Zenouda, Michel Bourrelly, Clem Hue, Renaud Chantraine, Nicolas Hardy, Pauline Gallinari et Ania Szczepanska. Diaporama 

Religions du monde
Migrants dans le Pas-de-Calais: pas de répit pour Noël

Religions du monde

Play Episode Listen Later Dec 22, 2022 48:30


Sur la côte nord de la France, entre Calais et Grande-Synthe, le froid de l'hiver est mordant en cette période de Noël. Des centaines de personnes en exil survivent dans des conditions inhumaines en attendant de traverser la Manche pour se rendre au Royaume-Uni. De nombreuses associations comme le Secours Catholique, la Croix Rouge, leur viennent en aide pour leur permettre de rester dignes. L'association Salam leur fournit des repas chauds sur le camp de Loon-Plage, où régulièrement les campements de fortune sont démantelés par les forces de l'ordre. Ici, ni eau courante, ni toilettes, ni douches. Un contexte déshumanisant que dénonce le Secours Catholique. «De toutes façons, ils vont passer, à quoi cela sert-il de les traiter ainsi ?», s'insurge un bénévole de Salam. «Avec ces camps déshumanisés, on les pousse à la mer, c'est la honte». Le prêtre jésuite Philippe Demeestère qui avait fait une grève de la faim de trois semaines l'an dernier pour protester contre les démantèlements répétés s'est impliqué corps et âme : «c'est corporellement qu'on est impliqué, il y va de notre identité propre». C'est lui qui avait invité, l'an dernier, (2021) l'évêque d'Arras Mgr Olivier Leborgne installé en octobre 2020, à venir à la rencontre des migrants à Calais. Celui-ci a célébré une messe de Noël en 2021 sur un parking auprès d'Erythréens sur le chemin de l'exil. De ces rencontres, l'évêque d'Arras a publié un livre, «Prière pour les temps présents» (éditions du Seuil) dans lequel il s'insurge contre l'indignité humaine. Reportage à Calais à l'accueil de jour du Secours Catholique, avec Juliette Delaplace - chargée de mission au Secours Catholique auprès des personnes exilées sur le littoral nord. Reportage à Grande-Synthe et sur le camp de Loon-Plage auprès des exilés, avec Claire Millot, vice-présidente de l'association Salam et l'équipe de bénévoles.   Entretiens avec : - Mgr Olivier Leborgne, évêque d'Arras, auteur de «Prière pour les temps présents» (éditions du Seuil) - Philippe Demeestère, prêtre jésuite très engagé auprès des plus démunis dont les migrants à Calais.   Liens utiles : Facebook du Journal des bénévoles du SCCF Association Salam Facebook Caritas CBB Le site Infomigrants. À lire aussi : Migrants: Paris, Londres et Dunkerque rendent hommage aux 27 noyés il y a un an.   Diaporama

Religions du monde
La Grande Mosquée de Paris a 100 ans

Religions du monde

Play Episode Listen Later Dec 15, 2022 48:30


La Grande Mosquée de Paris a été construite au cœur de la capitale française en hommage aux combattants musulmans de la Première Guerre Mondiale. La première pierre a été posée le 19 octobre 1922, dans le 5e arrondissement de Paris, face au Jardin des Plantes. Avec son style hispano-mauresque, son minaret, ses patios et jardins d'inspiration andalouse, elle a été classée comme monument historique en 1983. Lieu de culte pour les musulmans, appréciée des visiteurs parisiens pour ses jardins et son salon de thé, elle fut aussi un moyen pour l'État français de promouvoir l'«Islam de France». Aujourd'hui, la Grande Mosquée de Paris veut rassurer en offrant l'image d'un Islam ouvert sur la République, à l'heure où les constructions de nouvelles mosquées sont régulièrement freinées. Avec : - Chems Eddine-Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris - Dorra Mameri-Chaambi, chercheuse à l'EHESS / CEMS, auteure d'une thèse sur la Grande Mosquée de Paris (L'Institut Musulman de la Grande Mosquée de Paris (1916-2015) : vers un Islam de France ?) Reportage à la Grande Mosquée de Paris.   Diaporama

Religions du monde
La Courneuve, ville monde, à l'occasion des 50 ans des «Fils de la Charité»

Religions du monde

Play Episode Listen Later Nov 24, 2022 48:30


En 50 ans, les religieux catholiques des Fils de la Charité à La Courneuve (Seine-Saint-Denis en banlieue parisienne) ont été témoins des mutations de cette ville populaire, aux grandes tours et immenses barres d'immeubles du quartier des 4000. Une ville jadis ouvrière où se côtoient désormais des habitants de plus d'une centaine de nationalités et de multiples confessions, en proie à des difficultés sociales et sécuritaires. Aujourd'hui, la communauté catholique est minoritaire, dans un paysage religieux dominé par les lieux de culte musulmans, hindous ou évangéliques, mais elle joue un rôle déterminant dans le dialogue interreligieux, notamment depuis les attentats de janvier 2015 contre Charlie Hebdo. Rencontre en immersion dans l'église Saint-Lucien à La Courneuve, auprès du premier curé de la congrégation, arrivé en 1972, Gérard Marle, et de celui qui lui a succédé, le Béninois Georges Ouensavi. Participants : Georges Ouensavi, curé actuel des Paroisses St Yves et St Lucien de La Courneuve Gérard Marle, premier prêtre ouvrier des « Fils de la Charité » qui s'est installé à La Courneuve en 1972 Pierre Tritz, vicaire général de la congrégation des Fils de la Charité Ignace Pemba, prêtre des Fils de la Charité Hadja Marecar, secrétaire général de la Fédération des musulmans de La Courneuve Chadli Meskini, imam de la mosquée de l'Union à La Courneuve, membre de la Fédération des musulmans de La Courneuve Gilles Poux, maire de La Courneuve Habitants de La Courneuve et membres des paroisses St Yves et St Lucien Membres de la congrégation Schola Populaire du Congo-Brazzaville.   Diaporama

Grand reportage
De la ferme au biogaz, en route pour la mobilité verte

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 17, 2022 19:30


En France, convertir d'anciens véhicules au biogaz agricole et leur donner une deuxième vie, c'est possible. Tout commence à la ferme avec du fumier de vaches et des déchets alimentaires, à partir desquels on fabrique du biométhane. Ce biogaz est ensuite épuré, mis en bouteilles et intégré dans un véhicule ! En France, près d'un véhicule gaz sur six roule au BioGNV (biogaz naturel véhicule), avec une réduction de 80 % des émissions de CO2.  «De la ferme au biogaz, en route pour la mobilité verte», un Grand reportage d'Ariane Gaffuri.  Sites internet :  - Association des Agriculteurs méthaniseurs de France   - RM GAZ équipements GPL & GNV  - Le 4L Trophy - Réseaux de station Bretagne Mobilité GNV (BMGNV).   Diaporama

Grand reportage
Les Pays-Bas face au défi de la montée des eaux

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 14, 2022 19:30


Un tiers des Pays-Bas se trouve sous le niveau de la mer. Ce pays du nord de l'Europe a toujours vécu entouré d'eau, il subit régulièrement des inondations. Pourtant, il s'est adapté en gagnant des terres sur la mer, les fameux polders, et en créant des barrières protectrices. Mais avec le réchauffement climatique, les phénomènes météo extrêmes se multiplient et le niveau de la mer pourrait monter jusqu'à 2 mètres d'ici 2100. « Les Pays-Bas face au défi de la montée des eaux », un Grand reportage de Murielle Paradon. Réalisation : Ewa Piedel.   Diaporama

Grand reportage
À Sète, sur les traces de Georges Brassens

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 29, 2022 19:30


Georges Brassens aurait eu 100 ans, au mois d'octobre 2021. Un siècle plus tard, les chansons qu'il a écrites ont fait le tour du monde et sont fredonnées par plusieurs générations. C'est à Sète (Hérault), sa ville natale, que ces commémorations résonnent le plus fort. De nombreux évènements accompagnent cet anniversaire et permettent de découvrir ou redécouvrir les nombreuses facettes de son œuvre. « À Sète, sur les traces de Georges Brassens », un grand reportage signé Edmond Sadaka.  (Rediffusion du 26 octobre 2021) Diaporama ► À lire sur RFI Musique - Brassens, un centenaire à Sète - Centenaire de Georges Brassens, les chansons d'abord - La biographie et la discographie de Georges Brassens

PLAFF
Invisibilisées à rendre visibles, à recruter et à promouvoir

PLAFF

Play Episode Listen Later Jan 8, 2022 17:10


Je partage dans cet épisode 3 mini-sujets qui illustrent chacun une facette de l'invisibilité des femmes de ± 50 ans dans l'emploi. 1️⃣ Elles sont pénalisées par l'inégale répartition des tâches familiales et parentales.

Films récents - FilmsDocumentaires.com

À travers les portraits de jeunes adultes exclus du foyer familial à cause de leur homosexualité, Gaël Morel veut donner à voir le désastre de la pire des homophobies, celle qui se pratique en famille. Comment de jeunes gens réapprennent à vivre, à se respecter et à se projeter dans l'avenir après avoir été détruits par ceux qui auraient dû les aimer ? Gaël Morel, parrain de l'association Le Refuge, a souhaité donner la parole à ces jeunes filles et garçons victimes d'homophobie intrafamiliale.Bonus DVD (22min.) :Entretiens avec le réalisateur et la monteuseScène coupée - Film-annonceBio-filmographie - DiaporamaAudio : Français DD 5.1, Français DD 2.0Sous-titrage : Français, AnglaisDVD Pal Zone 2

Spotkania z Przyrodą
Odcinek 025 - Joanna Antosik-Żołądek - przyrodnicze impresje i mikroświat skoczogonków

Spotkania z Przyrodą

Play Episode Listen Later Jun 29, 2021 111:30


"Spotkania z Przyrodą" - odcinek 25. Dzisiaj moim gościem jest wyjątkowo inspirująca fotografka. Z rozmowy z Joanną Antosik - Żołądek dowiecie się m.in.: - jak szukać nowych inspiracji, eksperymentując i w pełni wykorzystując narzędzia fotograficzne, - jak odkrywać "nowe światy" w znanym już Świecie Natury, - czym są fotograficzne impresje i na czym polega bardziej abstrakcyjne pokazywanie Przyrody, - dlaczego świat skoczogonków jest tak fascynujący, - do czego można używać obiektywów mikroskopowych, - i dlaczego DIAPORAMA daje tak wyjątkowe możliwości prezentowania fotograficznego dorobku artysty. W "REKOMENDACJACH" wspominam album "WIZJE NATURY" wydany przez ZPFP, a w "KĄCIKU TECHNICZNYM" odsyłam do warsztatów ZPFP dotyczących diaporamy i użycia starych i nietypowych obiektywów. W nowym dziale "KROK W TYŁ" nawiązuje do tematu odpowiedzialnej fotografii i zmian w regulaminie konkursu na Fotografa Roku. Zapraszam Was do wysłuchania 25 odcinka podcastu.

Accents d'Europe
Accents d'Europe - Un hiver à Milos

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 15, 2021 19:30


Les touristes retrouvent la Grèce et la vie -presque- comme avant la pandémie avec l'été qui arrive. Mais six mois de confinement ont laissé des traces parmi la population grecque. Des traces inégales selon qu'on vive dans une grande ville comme Athènes ou sur une petite île. Reportage de Joël Bronner à Milos, l'une des îles des Cyclades. D'autres sources d'énergies La Pologne se met au solaire. Pourtant, dans le secteur de l'énergie, Pologne est plutôt synonyme de charbon. Mais, les habitants sont de plus en plus nombreux à installer des panneaux photovoltaïques sur leurs toits : les subventions de l'État et un prix de l'électricité qui flambe convainquent de plus en plus de Polonais. À Varsovie, Sarah Bakaloglou.   Le projet « Energy independant Farming » en coopération avec l'Agence européenne de développement et les autorités régionales britanniques permet à des fermiers de produire leur propre énergie... l'objectif c'est l'auto-suffisance énergétique, mais aussi  la commercialisation. La ferme de Chynoweth, au cœur des Cornouailles, est la deuxième à s'équiper de la nouvelle technologie nécessaire cet été. Marie Billon. Reportage financé par le programme IMCAP de l'Union européenne. Le contenu du présent reportage reflète uniquement la position de l'auteur et relève de sa seule responsabilité. La Commission européenne n'assume aucune responsabilité quant à l'usage qui pourrait être fait des informations qu'il contient. Diaporama Élection serrée pour Nikol Pachinian dimanche (20 jun 2021) en Arménie Dimanche prochain (20 juin 2021) en Arménie, Nikol Pachinian jouera sa réélection. Porté au pouvoir à la faveur de la « révolution de velours » en 2018, le chef du gouvernement par intérim, fait l'objet de nombreuses critiques. Une partie de la population lui reproche son attitude lors de la dernière guerre du Haut-Karabakh, en octobre-novembre 2020, où l'Arménie a subi une lourde défaite face à l'Azerbaïdjan. Si son parti est toujours le favori des sondages, il est menacé par son principal rival. Son portrait par Anastasia Becchio.   Les deux Corées réunies le temps d'une exposition en Suisse Le Musée des Beaux-Arts de Berne présente jusqu'en septembre 2021 des oeuvres provenant de Corée du Sud et de Corée du Nord, issues de l'immense collection de l'ancien diplomate suisse Uli Sigg. Jérémie Lanche.

Priorité santé
Priorité santé - Le cannabis médical

Priorité santé

Play Episode Listen Later Mar 31, 2021 48:30


En France, la prescription du cannabis thérapeutique demeure exceptionnelle, comparativement à certains de ses voisins européens ou aux Etats-Unis. Pour quelles raisons ? Plusieurs pays en Europe et certains États américains autorisent la prescription de cannabis, dans le cadre du traitement de diverses pathologies, notamment pour prendre en charge les douleurs chroniques, les spasmes liés à la sclérose en plaques, les nausées ou le manque d'appétit associé au VIH-SIDA ou à certains cancers... Cependant, en France, le cannabis thérapeutique est prescrit de manière très exceptionnelle. Une expérimentation a été lancée ce mois-ci. Quelles sont les propriétés médicales du cannabis ? Sous quelle forme utiliser le cannabis thérapeutique ? Y a-t-il un risque d’addiction ? Existe-t-il des obstacles à sa prescription en France ? Dr Pascal Douek, médecin, patient atteint d’une sclérose en plaque et expert du cannabis médical. Auteur du livre « Le cannabis médical, une nouvelle chance », publié aux éditions Solar. Pr Nicolas Authier, médecin psychiatre et pharmacologue. Chef du service de Pharmacologie Médicale et de médecine de la douleur au CHU de Clermont-Ferrand. Pr Amine Benyamina, psychiatre addictologue, Chef du Département de psychiatrie et d’addictologie de l’Hôpital Paul Brousse à Villejuif, en région parisienne. Témoignage anonyme d’un patient ayant recours au cannabis thérapeutique à l’étranger.   En fin d’émission, nous irons en Côte d’Ivoire où l’OMS a déclaré l’élimination de la maladie du sommeil, la trypanosomiase humaine africaine. Nous en parlons avec le Dr Dramane Kaba, médecin entomologiste, Maître de Recherche du CAMES à l’Institut Pierre Richet (Centre de recherche de l'Institut National de Santé Publique) de Bouaké, en Côte d’Ivoire, dont il est le Directeur depuis 2014. Pour aller plus loin : Diaporama de l'IRD sur la maladie du sommeil.        

Radio Duna | Santiago Adicto
El diaporama abierto del Club Alemán Andino y parte de la historia arquitectónica de la familia Boisier

Radio Duna | Santiago Adicto

Play Episode Listen Later Mar 30, 2021


Rodrigo Guendelman conversó con el arquitecto Philippe Boisier, quien comentó sobre el diaporama abierto que empezará a realizar el Club Alemán Andino para mostrar imágenes que tienen sobre el registro de su historia y actividades, el cual se realizará a través de Youtube Live.

Littérature sans frontières
Littérature sans frontières - Caryl Férey, l'écrivain qui n'a pas froid aux yeux

Littérature sans frontières

Play Episode Listen Later Mar 5, 2021 29:00


Caryl Férey écrit des romans noirs dont l’action se situe le plus souvent à l’étranger : «Haka» et «Utu» en Nouvelle-Zélande, «Zulu» en Afrique du Sud, «Mapuche» en Argentine, «Condor» au Chili et «Paz» en Colombie. Six titres qui viennent d'être réédités en poche, dans la collection Folio, chez Gallimard. Il est aussi l'auteur d'une série consacrée à l’enquêteur borgne Mc Cash. Breton de cœur, vivant à Paris, il écrit également pour le cinéma, le théâtre, la radio, la jeunesse, et participe à des revues de voyage. Son nouveau roman intitulé «Lëd», aux éditions Les Arènes, se déroule en Sibérie. "Norilsk est la ville de Sibérie la plus au nord et la plus polluée au monde. Dans cet univers dantesque où les aurores boréales se succèdent, les températures peuvent descendre sous les 60°C. Au lendemain d’un ouragan arctique, le cadavre d’un éleveur de rennes émerge des décombres d’un toit d’immeuble, arraché par les éléments. Boris, flegmatique banni d’Irkoutsk, est chargé de l’affaire. Dans cette prison à ciel ouvert, il découvre une jeunesse qui s’épuise à la mine, s’invente des échappatoires, s’évade et aime au mépris du danger. Parce qu’à Norilsk, où la corruption est partout, chacun se surveille. Et la menace rôde tandis que Boris s’entête…" (Présentation des éditions Les Arènes). Diaporama    

Le goût du monde
Le goût du monde - Le goût vénitien, une histoire de goût du monde

Le goût du monde

Play Episode Listen Later Feb 12, 2021 48:30


La gastronomie vénitienne est une aventure en soi. Reflet de l’histoire de cette ville poisson au nord-est de l’Italie, rêve de pierre sur l’eau de la lagune et vue sur la mer Adriatique. Les goûts filent les siècles, et laissent pour mémoire des plats d’ailleurs, sucrés salés, des épices, de sel dont elle faisait commerce, et qui ont permis de saler la morue pour la conserver. La gastronomie vénitienne peut être à l’histoire baroque, riche, et foisonnante, un présent singulier, actuel, autour du produit. Dans les pas de nos invités, l’Italienne, originaire de Trévise, auteure culinaire Laura Zavan et Massimo Mori figure de la Vénétie à Paris avec son Mori Venice Bar, nous goûtons la sérénissime de bouchée en bouchée, de sardine aigre douce, en crostini, de frito misto, les coquillages et fruits de mer croustillants, sans oublier, les crostinis, les risottis, fondants, crémeux, avec ce riz bien particulier qui pousse sur la plaine du Pô, ou les gâteaux du carnaval qui, cette année, se fait encore en visio, les fritolles et les crostollis. Avec : - Laura Zavan, auteure culinaire, conférencière auteure de «Venise, les recettes cultes» chez Marabout, «Ma little Italy» toujours chez Marabout, et chaque mois dans le magazine Saveurs. À retrouver sur son site et sur instagram. - Massimo Mori, chef cuisinier et entrepreneur, fondateur du «Mori Venice Bar», 27 rue Vivienne, à Paris et des restaurants Emporio Armani.   GP cremonini, restaurant la Riviera, Dorsoduro 1473, Fondamenta Zattere al Ponte Longo, 30123 Venezia, Italy.   ►Pour aller plus loin - Dolce, la pâtisserie à l’italienne. Laura Zavan – Marabout - Polpo, trésors de la cuisine italienne. De Russel Norman. Hachette 2020 - On va déguster l’Italie de François Régis Gaudry et ses amis. Marabout 2020 - Une table à Venise – Skye McAlpine - éditions Ulmer - Les émissions «Écouter le monde» sur RFI - «Écouter Venise en dialecte vénitien» sur RFI  Musique - Baldassare Galupi – deuxième concerto em D majeur. - Bande originale du film Anonimo veneziano (L’adieu à Venise) d'Enrico Salerno. Compositeur : Stelvio Cipriano. Diaporama    

Le club RFI
Le club RFI - Le Club RFI: un grand concours littéraire pour les jeunes d'Abomey Calavi

Le club RFI

Play Episode Listen Later Feb 12, 2021 19:30


Cette semaine, nous parlons des jeunes et de littérature avec le Club RFI d' Abomey Calavi. Le Club contribue activement, depuis plusieurs années, à la promotion de la lecture. Il a organisé la 5ème édition du concours «Jeunesse et francophonie», avec la participation d'Irené Akay Messan, président du Club RFI d'Abomey Calavi. Cousine du club : Gabrielle Guyard, membre de Maddakar, une association qui contribue, dans plusieurs pays, à la promotion de la lecture auprès des enfants et des adultes. Musiques : Zo é zé,  Kissé  Vanon On ne force l'amour, Fanicko feat. Zeanab. Réalisation : Cécile  Bonici.    Diaporama