Podcasts about ebrahim ra

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Un jour dans le monde
Proche-Orient : l'Iran a-t-il lâché le Hezbollah ?

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Sep 25, 2024 34:57


durée : 00:34:57 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - D'une part le président iranien Ebrahim Raïssi affirme que le hezbollah "ne peut pas rester seul face à Israel", d'autre part, il tient un discours pacifiste à l‘ONU. Suite à l'escalade des violences entre le hezbollah et Israël, la question du soutien de l'Iran au parti chiite se pose. - réalisé par : Thomas Lenglain

InterNational
Proche-Orient : l'Iran a-t-il lâché le Hezbollah ?

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 25, 2024 34:57


durée : 00:34:57 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - D'une part le président iranien Ebrahim Raïssi affirme que le hezbollah "ne peut pas rester seul face à Israel", d'autre part, il tient un discours pacifiste à l‘ONU. Suite à l'escalade des violences entre le hezbollah et Israël, la question du soutien de l'Iran au parti chiite se pose. - réalisé par : Thomas Lenglain

Les matins
Présidentielles iraniennes : l'impossible réforme ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 30, 2024 39:51


durée : 00:39:51 - L'Invité(e) des Matins d'été - par : Julie Gacon - Vainqueur des élections anticipées du 5 juillet dernier, organisées suite à la mort du président Ebrahim Raïssi, Massoud Pezeshkian prête serment devant le Parlement iranien ce 30 juillet. Portrait du nouvel homme fort du régime et analyse d'un programme politique présenté comme réformateur. - invités : Behrang Pourhosseini Chercheur en philosophie et membre du comité de rédaction de la revue Multitudes; Delphine Minoui Journaliste et romancière

Les journaux de France Culture
Iran : quel sera le pouvoir du nouveau président, le réformateur Massoud Pezeshkian ?

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 6, 2024 14:48


durée : 00:14:48 - Journal de 12h30 - L'ancien ministre de la santé vient de remporter le scrutin, deux mois après la mort de son prédécesseur, l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi.

Le journal de 12h30
Iran : quel sera le pouvoir du nouveau président, le réformateur Massoud Pezeshkian ?

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Jul 6, 2024 14:48


durée : 00:14:48 - Journal de 12h30 - L'ancien ministre de la santé vient de remporter le scrutin, deux mois après la mort de son prédécesseur, l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi.

Invité de la mi-journée
Présidentielle en Iran: «Quel que soit le résultat, ça va poser un problème»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jun 29, 2024 5:21


Retour en Iran où un second tour de la présidentielle est désormais confirmé. Cette élection vise à remplacer le président conservateur Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d'hélicoptère le mois dernier. Les deux candidats arrivés en tête, le réformateur Masoud Pezeshkian et l'utra-conservateur Saïd Jalili se retrouveront le 5 juillet. La dernière fois qu'un second tour a eu lieu en Iran, c'était en 2005, une configuration très rare depuis la révolution islamique de 1979. Entretien avec David Rigoulet-Roze, chercheur spécialiste du Moyen-Orient et rattaché à l'Institut Français d'Analyse Stratégique, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques.

Le débat
Élection présidentielle en Iran : qui pour succéder à Ebrahim Raïssi ?

Le débat

Play Episode Listen Later Jun 25, 2024 41:25


En Iran, l'élection présidentielle a lieu ce vendredi 28 juin. Le scrutin a été organisé après la mort d'Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère il y a un mois. Six candidats sont en lice dont trois favoris : deux conservateurs et un réformiste, sélectionnés par le Conseil des gardiens de la Constitution.

Géopolitique, le débat
Iran : les enjeux de l'élection présidentielle du 28 juin 2024

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Jun 23, 2024 50:00


Six candidats, la plupart des conservateurs, ont été autorisés à concourir à l'élection présidentielle iranienne du 28 juin 2024, destinée à remplacer Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d'hélicoptère en mai dernier (2024). La liste inclut un candidat réformateur et un seul religieux. Contrairement à la plupart des pays, en Iran, le président n'est pas le chef de l'État. C'est le guide suprême, actuellement l'ayatollah Ali Khamenei, âgé de 85 ans et en poste depuis 35 ans. L'élection ne sera pas pour autant une simple formalité et ne manquera pas d'être scrutée de près sur la scène internationale alors que Téhéran est un acteur majeur au Moyen-Orient confronté à l'instabilité régionale sur fond de guerre à Gaza et d'inquiétudes sur le programme nucléaire iranien.Qui sera élu pour diriger cette République islamique écrasée par les sanctions économiques imposées par les États-Unis et contestée par sa population ? L'enjeu actuel est la survie du régime. Il lui faut un minimum de soutien populaire. Le trouvera-t-il ? Les élections en Iran maintiendront-elles un conservateur ou placeront-elles un réformiste au pouvoir ?Invités : Azadeh Kian, sociologue, professeure à l'Université de Paris Cité ; directrice du Centre d'enseignement, de documentation et de recherche pour les études féministes. « Rethinking Gender, Ethnicity and Religion in Iran. An Intersectional Approach to National Identity », « London & New York, Bloomsbury, 2023 » ; « Femmes et pouvoir en Iran », éd. Michalon Delphine Minoui, correspondante du Figaro à Istanbul. Ancienne correspondante à Téhéran. « Je vous écris de Téhéran », éd. du Seuil. Ahmad Salamatian, ancien secrétaire d'État iranien aux Affaires étrangères, analyste et libraire à Paris. « L'Amérique en otage », éd. Riveneuve.

Info éco
Mort du président iranien Ebrahim Raïssi : quelles conséquences sur l'économie iranienne ?

Info éco

Play Episode Listen Later Jun 11, 2024 5:09


La mort du président iranien Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère en mai va-t-elle impacter l'économie du pays ? Pas de grands changements à l'horizon, en Iran l'économie reste durement affectée par les sanctions occidentales. Mais Téhéran peut compter sur ses alliés chinois et russes.

Invité du jour
Bernard Hourcade : "En Iran, la base populaire du régime s'est délitée avec le temps"

Invité du jour

Play Episode Listen Later May 26, 2024 17:10


Retour sur la mort du président iranien Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère, un évènement qui a suscité une onde de choc politique dans le pays. Qui pour lui succéder à présent? Quel impact en interne et à l'échelle de la région? Bernard Hourcade, géographe spécialiste de l'Iran et auteur de "Géopolitique de l'Iran, les défis d'une renaissance", est l'invité d'"Au Cœur de l'Info".

Le monde dans tous ses États
Décès du président Raïssi : le régime des mollahs va-t-il vaciller ?

Le monde dans tous ses États

Play Episode Listen Later May 24, 2024 26:24


Une fois n'est pas coutume, les témoignages de considération affluent ces derniers jours vers l'Iran. Il faut dire que le pays vient de perdre son président, Ebrahim Raïssi, disparu de manière aussi soudaine qu'inattendue, dans un crash d'hélicoptère. Pour discuter des répercussions de la mort du président iranien, nous recevons l'anthropologue et chercheuse au CNRS Chowra Makaremi.

Le monde devant soi
Mandats d'arrêt de la CPI: fondés juridiquement, risqués politiquement

Le monde devant soi

Play Episode Listen Later May 23, 2024 23:32


Huit mois après l'attaque du 7 octobre, la pression d'Israël sur la bande de Gaza ne faiblit pas. Les frappes continuent sans relâche sur l'enclave et Tsahal a lancé une opération à Jénine, en Cisjordanie. Lundi 20 mai, le procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan a réclamé des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que contre trois hauts dirigeants du Hamas, provoquant la colère de Jérusalem mais aussi celle de Washington.Ce mercredi 22 mai, trois États européens, l'Espagne, l'Irlande et la Norvège, ont annoncé reconnaître officiellement l'État de Palestine, portant à 146 le nombre de pays membres de l'ONU ayant effectué cette démarche. Et la France dans tout ça? Paris n'a pas suivi Madrid, Dublin et Oslo et soutient l'initiative de la CPI. Israël se retrouve ainsi de plus en plus isolé, et on peut se demander combien de temps l'allié américain sera à ses côtés tant ce soutien coute cher, sur le plan intérieur, à Joe Biden.Enfin, un autre événement a marqué l'actualité de la région: la mort du président iranien Ebrahim Raïssi et du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian dans un accident d'hélicoptère survenu dimanche. Une disparition accidentelle, mais qui va provoquer de nouvelles élections à Téhéran, le 28 juin.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : le pays victime d'une tentative de coup d'État ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 22, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur les incendies au Canada, sur les mandats d'arrêts demandés par la CPI et sur les conséquences après la mort du président iranien. RDC : le pays victime d'une tentative de coup d'État ?  L'armée congolaise a déclaré avoir déjoué une tentative de coup d'État après une attaque visant la résidence du vice-Premier ministre, Vital Kamerhe, et le palais de la Nation. Pourquoi ces lieux ont-ils été visés ? Comment les assaillants justifient-ils cette attaque ? Avec Patient Ligodi, correspondant de RFI à Kinshasa. Canada : le retour inquiétant des incendiesAu Canada, des feux de forêt massifs forcent des milliers de personnes à évacuer leur domicile. Comment expliquer ces incendies aussi tôt dans l'année ? En 2023, 18 millions d'hectares étaient déjà partis en fumée. Quelles sont les mesures prises pour anticiper l'arrivée de l'été et la saison des feux ? Avec Elodie Papin, journaliste au service environnement de RFI. Israël : Benyamin Netanyahu sous la menace d'un mandat d'arrêt de la CPI Le procureur de la CPI a réclamé un mandat d'arrêt contre Benyamin Netanyahu pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza. Sur quels éléments le procureur s'est-il basé pour faire cette requête ? Quelles peuvent être les conséquences sur le conflit à Gaza et sur la vie politique israélienne ? Avec Johann Soufi, chercheur, avocat spécialisé en droit international.  Iran : quel avenir après la mort du président Ebrahim Raïssi ? Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort dans un accident d'hélicoptère. Quelle est la procédure pour élire son successeur ? Sa mort peut-elle entraîner des changements politiques et sociaux dans le pays ? Avec Thierry Coville, chercheur à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques, spécialiste de l'Iran.  

8.30 franceinfo:
Réquisitions de mandats d'arrêt de la CPI contre le Hamas et Israël, mort du président Ebrahim Raïssi... Le "8h30 franceinfo" d'Agnès Levallois

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later May 21, 2024 25:45


durée : 00:25:45 - 8h30 franceinfo - La vice présidente de l'iReMMO et spécialiste du Moyen-Orient était l'invitée du "8h30 franceinfo", mardi 21 mai 2024.

La Revue de Presse
Décès du président Ebrahim Raïssi : La menace iranienne demeure inchangée pour Israël

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later May 21, 2024 6:34


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On va plus loin
Iran : controverse sur des condoléances

On va plus loin

Play Episode Listen Later May 21, 2024 26:30


L'Union européenne et la France adressent leurs condoléances à l'Iran après la mort du président Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère. L'ONU observe une minute de silence. Des réactions critiquées après des mois de répression sanglante du mouvement "Femme, vie, liberté" par le pouvoir iranien. On va plus loin avec Richard Werly et Philip Turle.

Dutrizac de 6 à 9
Le président de l'Iran mort dans un accident: «Ça me réjouit», dit Loïc Tassé

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later May 21, 2024 12:31


Mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale contre Benjamin Netanyahou et contre des dirigeants du Hamas. Le président de l'Iran, Ebrahim Raïssi, est mort dans un accident d'hélicoptère. Le nouveau président taïwanais, William Lai, a été intronisé. Nouvelles révélations au procès de Trump.  Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Dutrizac de 6 à 9
Le président iranien décède: «En Iran tout change, mais rien ne bouge», explique une politologue

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later May 21, 2024 11:34


Retour sur la mort du président iranien Ebrahim Raïssi qui ouvre une période d'incertitude politique au pays. On en discute avec une politologue iranienne. Entrevue avec Hanieh Ziaei, politologue attachée à la Chaire Raoul-Dandurand de l'Université du Québec à Montréal.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Politiquement incorrect
Décès du président: l'Iran n'est PAS en deuil !

Politiquement incorrect

Play Episode Listen Later May 21, 2024 11:58


Le président iranien, Ebrahim Raïssi, et son ministre des Affaires étrangères sont morts dans un accident d'hélicoptère dans le nord-ouest de l'Iran, a annoncé lundi le gouvernement de ce pays, poids lourd du Moyen-Orient.  Entrevue avec Mandana Javan, Québécoise d'origine iranienne.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Géopolitique
La mort du président iranien ouvre une crise dans la crise au Moyen Orient

Géopolitique

Play Episode Listen Later May 20, 2024 3:26


durée : 00:03:26 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La confirmation de la mort du président iranien Ebrahim Raïssi dans le crash de son hélicoptère survient dans un contexte déjà tendu, cinq semaines après la confrontation avec Israël. Les conséquences sont cosnidérables, sur les conflits de la région comme sur le plan intérieur.

Les matins
Iran : la mort du président Ebrahim Raïssi va-t-elle créer un chaos politique et religieux ?

Les matins

Play Episode Listen Later May 20, 2024 5:42


durée : 00:05:42 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le président iranien Ebrahim Raïssi et son ministre des Affaires étrangères sont morts, dimanche, dans un accident d'hélicoptère dans le nord-ouest de l'Iran. Le pays va-t-il affronter une crise politique et religieuse ? Ebrahim Raïssi était pressenti pour succéder au guide suprême Ali Khamenei.

Les matins
Mort du président iranien dans un accident : l'onde de choc politique

Les matins

Play Episode Listen Later May 20, 2024 13:49


durée : 00:13:49 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Hier soir, l'hélicoptère qui transportait le président iranien Ebrahim Raïssi dans le cadre du retour d'un déplacement en Azerbaïdjan s'est écrasé dans une zone montagneuse. Selon la télévision d'État iranienne, il n'y a aucun signe de vie humaine. - invités : Azadeh Kian Professeure de sociologie, directrice du département de sciences sociales et du CEDREF à l'Université de Paris

Les matins
Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort dans un accident d'hélicoptère

Les matins

Play Episode Listen Later May 20, 2024 15:04


durée : 00:15:04 - Journal de 8 h - La mort du président iranien, dimanche dans un accident d'hélicoptère, n'entrainera pas "la moindre perturbation dans l'administration" du pays, a assuré lundi matin le gouvernement iranien.

C dans l'air
Président iranien: un crash et des questions - L'intégrale

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 20, 2024 64:04


C dans l'air du 20 mai 2024 : Mort d'Ebrahim Raïssi : incertitudes en Iran Son hélicoptère s'est crashé dans un épais brouillard, alors que le convoi présidentiel se dirigeait vers la ville de Tabriz, au nord-ouest de Téhéran. Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort ce lundi, à 63 ans. "J'annonce cinq jours de deuil public et je présente mes condoléances au cher peuple iranien", a déclaré l'ayatollah Ali Khameneï, plus haut responsable de la République islamique dans un communiqué publié quelques heures plus tard. "La nation n'a pas besoin d'être inquiète ou anxieuse puisque l'administration du pays ne sera pas du tout perturbée", a tout de suite ajouté le guide suprême, signe que le pays reste dirigé par les Mollahs. Propulsé par le Conseil des gardiens de la révolution, qui avaient écarté tous ses concurrents, Ebrahim Raïssi avait été élu en juin 2021, lors d'un scrutin boycotté par une majorité d'Iraniens, notamment à Téhéran. Réputé proche d'Ali Khameneï, Ebrahim Raïssi, était pressenti pour succéder au guide suprême, âgé de 85 ans. D'abord Juge religieux, il avait été nommé procureur de Téhéran en 2014. Connu pour sa sévérité, il avait été placé la même année sur la liste noire des États-Unis pour "complicité de graves violations des droits humains". En septembre 2022, c'est encore sous sa présidence qu'a eu lieu la sanglante répression dans les rues après la révolte populaire qui a suivi la mort de Mahsa Alimi. Près de 500 Iraniens liés aux manifestations ont été tués, dont huit pendus. C'est aussi à cette période que le régime iranien a commencé à éborgner "systématiquement" les manifestants, selon Iran Human rights. Selon l'ONG basée en Norvège, au moins 138 personnes ont été victimes de cette méthode de répression. Exilée en France, la journaliste iranienne Aïda Ghajar a également recueilli des dizaines de témoignages de victimes d'éborgnement. Une manière selon elle, de "tenir à l'ombre", ces manifestants tout en les dissuadant de critiquer le régime des mollahs. Une chose est sûre, malgré la mort du président iranien Raïssi, la menace reste intacte pour Israël. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu n'a pour l'instant pas réagi à la nouvelle, lui qui se trouve actuellement dans une posture délicate. Ces derniers jours, son principal rival et membre du cabinet de guerre, Benny Gantz, a menacé de démissionner si le Premier ministre ne lui présentait pas d'ici le 8 juin un plan d'action en six points permettant à la fois une libération complète des otages et un désengagement progressif de l'armée à Gaza. Un compromis que Netanyahu a déjà rejeté : "Tandis que nos troupes héroïques se battent pour détruire les bataillons du Hamas à Rafah, M. Gantz a choisi de présenter un ultimatum au premier ministre au lieu de présenter un ultimatum au Hamas", a-t-il réagi samedi par voie de communiqué. Quelques jours plus tôt, c'est le ministre de la Défense Yoav Gallant qui accusait le Premier ministre de précipiter l'État hébreu vers l'instauration d'un régime militaire à Gaza, dont il juge le coût humain et financier insoutenable. Pris en tenaille dans son cabinet de guerre, Benyamin Netanyahu est désormais visé par la communauté internationale. Il y a quelques heures, le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) a réclamé un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Qui était le président iranien Ebrahim Raïssi ? Quelles conséquences peut avoir sa mort sur la situation au Proche-Orient ? Pourquoi le régime iranien a-t-il mis au point un éborgnement méthodique de ses opposants dans la rue ? Et la décision de la CPI menace-t-elle Benyamin Netanyahu ? Nos experts : • FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique - Maître de conférences - Sciences Po Paris • ALAIN BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement • AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient • DAVID RIGOULET-ROZE - Politologue - Chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques • CHIRINNE ARDAKANI (via skype) - Avocate franco-iranienne au Barreau du Val d'Oise, membre du collectif Iran Justice DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

SBS French - SBS en français
Le 3 minutes du 20 mai 2024

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later May 20, 2024 3:43


Dans l'actualité de ce lundi 20 mai 2024 : le président iranien Ebrahim Raïssi est mort ce dimanche dans un accident d'hélicoptère, son corps et ceux de plusieurs autres victimes, dont le ministre iranien des Affaires étrangères, ont été retrouvés ce lundi dans la carcasse de l'appareil ; les corps d'un homme de 38 ans et de son enfant de 2 ans ont été retrouvés à Lismore ce lundi après que la mère de l'enfant a donné l'alerte à la police ; une semaine après le début des émeutes en Nouvelle-Calédonie, la situation reste tendue dans plusieurs villes de l'archipel, malgré une vaste opération des forces de l'ordre en cours.

Le journal de 8H00
Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort dans un accident d'hélicoptère

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later May 20, 2024 15:04


durée : 00:15:04 - Journal de 8 h - La mort du président iranien, dimanche dans un accident d'hélicoptère, n'entrainera pas "la moindre perturbation dans l'administration" du pays, a assuré lundi matin le gouvernement iranien.

InterNational
La mort du président iranien ouvre une crise dans la crise au Moyen Orient

InterNational

Play Episode Listen Later May 20, 2024 3:26


durée : 00:03:26 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La confirmation de la mort du président iranien Ebrahim Raïssi dans le crash de son hélicoptère survient dans un contexte déjà tendu, cinq semaines après la confrontation avec Israël. Les conséquences sont cosnidérables, sur les conflits de la région comme sur le plan intérieur.

Le sept neuf
Mort du président iranien : "Beaucoup d'Iraniens expriment, à mots couverts, leur satisfaction"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later May 20, 2024 8:29


durée : 00:08:29 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort dans un accident d'hélicoptère dimanche dans une zone montagneuse. Il revenait d'un déplacement à proximité de la frontière avec l'Azerbaïdjan.

Le débat
Mort du président iranien dans un accident d'hélicoptère : l'Iran dans l'inconnu?

Le débat

Play Episode Listen Later May 20, 2024 43:48


Les secours iraniens ont récupéré lundi les corps du président Raïssi et des autres passagers, dont le ministre des Affaires étrangères iranien et le gouverneur de la région de l'Azerbaïdjan oriental. L'Iran a décrété cinq jours de deuil national. Ebrahim Raïssi était un religieux ultra-conservateur, l'un des favoris pour succéder au guide suprême Ali Khamenei, qui détient les rênes du pays. Qui lui succèdera en Iran et quels changements politiques attendre ? En plein conflit avec Israël et avec les Etats-Unis, quel sera l'impact du décès du président Ebrahim Raïssi ? Du côté de la société civile iranienne, cette plongée dans l'inconnu peut-elle avoir des conséquences ?

Les journaux de France Culture
Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort dans un accident d'hélicoptère

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 20, 2024 15:04


durée : 00:15:04 - Journal de 8 h - La mort du président iranien, dimanche dans un accident d'hélicoptère, n'entrainera pas "la moindre perturbation dans l'administration" du pays, a assuré lundi matin le gouvernement iranien.

L'info en intégrale - Europe 1
Iran : les espoirs s'amenuisent pour le président Ebrahim Raïssi après l'accident de son hélicoptère

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later May 20, 2024 0:54


Les autorités iraniennes n'ont lundi matin quasiment plus d'espoir de retrouver des survivants après avoir localisé l'hélicoptère transportant le président Ebrahim Raïssi qui s'est écrasé dimanche dans le nord-ouest de l'Iran.

Les interviews d'Inter
Mort du président iranien : "Beaucoup d'Iraniens expriment, à mots couverts, leur satisfaction"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later May 20, 2024 8:29


durée : 00:08:29 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort dans un accident d'hélicoptère dimanche dans une zone montagneuse. Il revenait d'un déplacement à proximité de la frontière avec l'Azerbaïdjan.

Le journal - Europe 1
Iran : les espoirs s'amenuisent pour le président Ebrahim Raïssi après l'accident de son hélicoptère

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later May 20, 2024 0:54


Les autorités iraniennes n'ont lundi matin quasiment plus d'espoir de retrouver des survivants après avoir localisé l'hélicoptère transportant le président Ebrahim Raïssi qui s'est écrasé dimanche dans le nord-ouest de l'Iran.

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Mort du président iranien : la République islamique ébranlée ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later May 20, 2024 24:22


L'émission 28 Minutes du 20/05/2024 Mort du président iranien : la République islamique ébranlée ? Il a “sacrifié sa vie pour la nation”. Dimanche 19 mai, le président Ebrahim Raïssi a trouvé la mort en rentrant d'un déplacement dans le nord-ouest du pays. Alors que les médias parlaient d'abord d'un “atterrissage difficile” de l'hélicoptère présidentiel, l'évocation d'un “crash” s'est vite fait entendre. Le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, fait partie des huit autres victimes. Ces derniers mois, le président s'était présenté comme un adversaire résolu d'Israël — l'ennemi de la République islamique — en apportant son soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas depuis le 7 octobre. Il avait une nouvelle fois apporté son appui lors de ce dernier déplacement présidentiel.  gé de 63 ans, ultra-conservateur, l'ayatollah Raïssi était considéré comme l'un des favoris pour être élevé au poste le plus important de la République islamique, celui de Guide suprême, occupé depuis 35 ans par l'ayatollah Ali Khamenei. Sa mort ouvre ainsi une période d'incertitude politique, dont le premier enjeu sera d'élire son successeur au suffrage universel, au cours d'un scrutin devant être organisé dans les cinquante jours. L'occasion pour la société civile de manifester à nouveau son opposition au régime ? Ou au contraire, l'occasion pour le régime de durcir encore la répression ? Nos invités en débattent.   28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 20 mai 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Garance Le Caisne / Mort du président iranien

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later May 20, 2024 46:01


L'émission 28 Minutes du 20/05/2024 Le régime syrien devant la justice française pour ses crimes En novembre 2013, des hommes des services de renseignement syriens débarquent chez Patrick Dabbagh, un étudiant franco-syrien, et le forcent à les suivre. Le lendemain, c'est son père, Mazzen, qui est interpellé à son domicile. Détenus dans la prison de l'aéroport militaire de Mezzeh, près de la capitale syrienne, ils ne donneront plus jamais signe de vie. Officiellement, ils tous deux décédés de crises cardiaques — cause avancée pour des milliers de décès de détenus en réalité morts sous la torture — sans que la famille n'en soit informée. Le 24 octobre 2016, Obeida Dabbagh, frère de Mazen et oncle de Patrick, résidant en France, dépose une plainte contre X au Tribunal de grande instance de Paris. Après sept années d'instruction, la justice française décide de poursuivre trois hauts responsables du régime de Bachar al-Assad : le premier procès en France de hauts responsables du régime syrien pour crimes contre l'humanité s'ouvrira le 21 mai 2024. La journaliste et autrice Garance Le Caisne a enquêté sur ces nombreuses disparitions. Elle témoigne sur le dossier Caesar, les disparitions forcées, les tortures et le combat d'Obeida Dabbagh. Elle est notre invitée. Mort du président iranien : la République islamique ébranlée ? Il a “sacrifié sa vie pour la nation”. Dimanche 19 mai, le président Ebrahim Raïssi a trouvé la mort en rentrant d'un déplacement dans le nord-ouest du pays. Alors que les médias parlaient d'abord d'un “atterrissage difficile” de l'hélicoptère présidentiel, l'évocation d'un “crash” s'est vite fait entendre. Le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, fait partie des huit autres victimes. Ces derniers mois, le président s'était présenté comme un adversaire résolu d'Israël — l'ennemi de la République islamique — en apportant son soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas depuis le 7 octobre. Il avait une nouvelle fois apporté son appui lors de ce dernier déplacement présidentiel.  gé de 63 ans, ultra-conservateur, l'ayatollah Raïssi était considéré comme l'un des favoris pour être élevé au poste le plus important de la République islamique, celui de Guide suprême, occupé depuis 35 ans par l'ayatollah Ali Khamenei. Sa mort ouvre ainsi une période d'incertitude politique, dont le premier enjeu sera d'élire son successeur au suffrage universel, au cours d'un scrutin devant être organisé dans les cinquante jours. L'occasion pour la société civile de manifester à nouveau son opposition au régime ? Ou au contraire, l'occasion pour le régime de durcir encore la répression ? Nos invités en débattent.   Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 20 mai 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Le Brief
Iran : les espoirs s'amenuisent pour le président Ebrahim Raïssi après l'accident de son hélicoptère

Le Brief

Play Episode Listen Later May 20, 2024 0:54


Les autorités iraniennes n'ont lundi matin quasiment plus d'espoir de retrouver des survivants après avoir localisé l'hélicoptère transportant le président Ebrahim Raïssi qui s'est écrasé dimanche dans le nord-ouest de l'Iran.

Dans la presse
Mort du président iranien : "Il sera difficile de faire pire qu'Ebrahim Raïssi"

Dans la presse

Play Episode Listen Later May 20, 2024 4:20


A la Une de la presse, ce lundi 20 mais, les réactions à la mort, hier, dans un accident d'hélicoptère, du président iranien Ebrahim Raïssi. Un rassemblement international de l'extrême-droite en Espagne, pour les élections européennes. Et la belle performance, hier soir, du Stade brestois, qui qualifié pour la Ligue des champions pour la première fois de son histoire.

Invité de la mi-journée
Mort du président iranien Ebrahim Raïssi: «Il n'y a pas de déstabilisation institutionnelle»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later May 20, 2024 6:39


Cinq jours de deuil national après la mort du président iranien, victime d'un accident d'hélicoptère dimanche 19 mai. Ebrahim Raïssi était un ultra-conservateur et pressenti pour succéder au guide suprême. C'est le vice-président Mohammad Mokhber qui va assurer l'intérim le temps d'organiser des élections dans les 50 jours. Est-ce une période d'incertitude politique qui s'ouvre en Iran ? L'analyse de David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut français d'analyse stratégique, chercheur associé à l'IRIS. Il a co-dirigé l'ouvrage « La République islamique d'Iran en crise systémique : Quatre décennies de tourments », aux éditions l'Harmattan.

Revue de presse internationale
À la Une: la disparition du président iranien Ebrahim Raïssi

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 20, 2024 2:15


La presse retrace ce matin le parcours de cet homme de l'ombre, néanmoins pilier du régime religieux. Moins connu que le Guide suprême Ali Khamenei, « Ebrahim Raïssi, 63 ans, religieux intransigeant, a été élu président de l'Iran en 2021 », rappelle le New York Times. Il était « considéré comme un successeur possible de l'ayatollah Ali Khamenei au poste de chef suprême, la plus haute fonction politique et religieuse de la république islamique. »« Ce juriste, moqué pour son manque d'éloquence et dont on ne sait même pas s'il est diplômé en droit comme il le prétend, était depuis sa jeunesse un fidèle serviteur du régime islamique installé en Iran en 1979 », rapporte El Pais à Madrid. El Pais qui souligne qu'il était surnommé le « juge des pendaisons », en raison de son rôle présumé dans l'exécution d'au moins 5.000 prisonniers politiques durant l'été 1988.D'après le chercheur Bernard Hourcade, interrogé par Libération, sa mort ne changerait rien au régime en place, car « le pays est trop bien contrôlé par celui-ci. » En revanche, sur le plan social, poursuit-il, « les tensions pourraient s'exacerber. (…) De nouveaux phénomènes de protestation pourraient émerger et conduire à un mouvement du type de celui qui a lieu après la mort de Mahsa Amini. »Incertitude et instabilité…« Ceux qui espèrent que la disparition soudaine d'Ebrahim Raïssi entraînera un changement de régime en Iran risquent d'être déçus », renchérit le Jerusalem Post. Aucun impact non plus sur les relations d'inimitié entre Téhéran et Israël et sur le soutien iranien au Hamas et au Hezbollah et encore moins sur les efforts de l'Iran pour produire des armes nucléaires.Reste qu'une période d'incertitude s'ouvre désormais en Iran, relève le Guardian à Londres : « la mort de Raïssi et celle du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian ne font qu'ajouter au sentiment d'instabilité pour un pays qui se targue de contrôle et de prévisibilité », affirme le quotidien britannique. « Un nouveau président devrait être élu dans un délai de 50 jours, ce qui laisse relativement peu de temps au Guide suprême Ali Khamenei et à son entourage pour sélectionner quelqu'un qui non seulement deviendrait président à un moment aussi critique, mais qui serait également en position de force pour succéder à Khamenei lui-même. »

Reportages par SBS French - Reportages par SBS French

Dans l'actualité de ce lundi 20 mai 2024 : le président iranien Ebrahim Raïssi est mort ce dimanche dans un accident d'hélicoptère, son corps et ceux de plusieurs autres victimes, dont le ministre iranien des Affaires étrangères, ont été retrouvés ce lundi dans la carcasse de l'appareil ; les corps d'un homme de 38 ans et de son enfant de 2 ans ont été retrouvés à Lismore ce lundi après que la mère de l'enfant a donné l'alerte à la police ; une semaine après le début des émeutes en Nouvelle-Calédonie, la situation reste tendue dans plusieurs villes de l'archipel, malgré une vaste opération des forces de l'ordre en cours.

C à vous
Iran: incertitudes sur l'avenir après la mort du président

C à vous

Play Episode Listen Later May 20, 2024 21:49


L'édito d'Anne Rosencher qui revient sur l'accident d'hélicoptère dont a été victime Ebrahim Raïssi. Avec les journalistes Mariam Pirzadeh et Georges Malbrunot on revient également sur le mandat d'intérêt émis contre Netanyahou et les dirigeants du Hamas. Diffusé le lundi 20 mai 2024 à 19h sur France 5. Tous les jours, Anne Rosencher décrypte sur le plateau de “C à Vous” un point précis de l'actualité pour le replacer dans son contexte, l'analyser et le mettre en perspective, en écartant opinions et approximations.

Le journal de 18h00
Le président iranien Ebrahim Raïssi introuvable après l'accident de son hélicoptère

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later May 19, 2024 10:03


durée : 00:10:03 - Journal de 18h - Le sort du président iranien Ebrahim Raïssi reste inconnu, après l'accident de son hélicoptère ce dimanche. L'appareil a dû effectuer un "atterrissage brutal" en urgence dans une zone montagneuse, près de la frontière entre l'Iran et l'Azerbaïdjan.

Les journaux de France Culture
Le président iranien Ebrahim Raïssi introuvable après l'accident de son hélicoptère

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 19, 2024 10:03


durée : 00:10:03 - Journal de 18h - Le sort du président iranien Ebrahim Raïssi reste inconnu, après l'accident de son hélicoptère ce dimanche. L'appareil a dû effectuer un "atterrissage brutal" en urgence dans une zone montagneuse, près de la frontière entre l'Iran et l'Azerbaïdjan.

Le Nouvel Esprit Public
Revoir les dépenses publiques / Israël-Iran, la prochaine guerre ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Apr 14, 2024 60:25


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnement Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 12 avril 2024. Avec cette semaine : François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France. Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. REVOIR LES DÉPENSES PUBLIQUES Le 10 avril, le gouvernement a fait évoluer sa prévision du déficit de 4,4% du PIB à à 5,1 % espérés. Selon les prévisions de Bercy, ce déficit doit revenir à 2,9 % en 2027. Il avait déjà sévèrement dérapé à 5,5% au lieu des 4,9% prévus en 2023, en raison principalement de recettes moindres que celles attendues. Au quatrième trimestre 2023, la dette de la France atteignait 3.200 milliards d'euros. Depuis 2017, elle s'est alourdie de près de 1.000 milliards d'euros. Face au mur de la dette, le gouvernement cherche à faire des économies. Après l'annonce de 10 milliards d'euros d'économies en 2024, le ministère des Finances a fixé un objectif de 20 milliards supplémentaires à trouver en 2025 sur l'ensemble des trois postes (Etat, Sécurité sociale, collectivités locales). La Cour des comptes évoque, elle, 50 milliards d'ici à 2027. Ce chantier des économies à réaliser en 2025 est déjà ouvert. Des audits de la dépense ont été pour partie rendus au gouvernement, qui décidera des suites à leur donner d'ici à l'été. Quelques pistes sont déjà dans le débat public, comme notamment la réforme de l'assurance-chômage, les crédits d'impôts, les dispositifs de sortie de crise, les politiques de l'emploi et de la formation professionnelle, la revalorisation automatique des prestations sociales indexées sur les prix, à commencer par les retraites… La piste des affections de longue durée a été écartée. L'économiste Jean Pisani-Ferry estime que, si le péril financier n'a rien d'immédiat, il doit conduire à un réexamen collectif du budget et de son financement, sans exclure ni emprunt, ni impôt, ni réductions. Selon lui, en valeur 2025, ce sont 150 milliards qu'il faut trouver dans les années à venir afin d'assainir les finances publiques et financer les priorités nouvelles. Priorités précisées par l'économiste Olivier Blanchard qui distingue trois composantes dans le déficit : celle liée aux dépenses traditionnelles (allocations-chômage, retraites, paiements des fonctionnaires…), celle liée à la défense contre la Russie et à la lutte contre le réchauffement climatique et, enfin, celles liées au soutien de l'activité en cas de ralentissement. Pour lui, le plan doit clairement être de diminuer les premières, d'augmenter les dépenses liées à la défense et au climat, qui sont vitales à court et long terme, et de soutenir l'économie si nécessaire. Le président de la République, jugeant le débat anxiogène souhaite que l'accent soit mis sur les recettes supplémentaires à engranger plutôt que sur les coupes. Il a rejeté l'idée de présenter des mesures d'économies dans le cadre d'un projet de loi de finances rectificatif qui aurait nécessité un examen parlementaire. Des mesures seront présentées en conseil des ministres le 17 avril, et débattues au Parlement les 29 et 30 avril. Le verdict des agences de notation, qui doivent actualiser la note de crédit française, tombera dans quelques semaines. L'agence Moody's a d'ores et déjà estimé « improbable » que le gouvernement atteigne son objectif de déficit de 4,4 % du PIB en 2024 et de moins de 3 % en 2027. ISRAËL-IRAN, LA PROCHAINE GUERRE ? Le 1er avril, des frappes attribuées à l'aviation israélienne ont entièrement rasé le consulat iranien à Damas, la capitale syrienne. Elles ont tué 13 personnes, dont plusieurs Gardiens de la révolution et deux commandants de la force Al-Qodsn. Parli eux, le plus haut gradé des gardiens de la révolution Mohammad Reza Zahedi, un général expérimenté de 65 ans en charge des opérations en Syrie et au Liban voisin. Une frappe prenant pour cible une enceinte diplomatique, ou même un bâtiment semi-officiel contigu, représente une escalade qui pourrait avoir des conséquences importantes. Ce faisant, « Israël a franchi une ligne », estime Ali Vaez, analyste de l'International Crisis Group. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a affirmé que ces frappes « ne resteraient pas sans réponse ». L'Iran se trouve désormais face à un dilemme. Une riposte pourrait provoquer un conflit ouvert avec Israël et un embrasement régional. Un scénario que Téhéran cherche à éviter depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, laissant ses alliés au sein de « l'axe de la résistance » – le Hezbollah libanais, les milices irakiennes et les houthistes yéménites – attaquer seuls l'Etat hébreu en soutien du Hamas. Mais ne pas répondre pourrait ternir la réputation du régime au sein de cet axe et réduire à néant son pouvoir de dissuasion face à Israël. Depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, Israël a mené des centaines de frappes dans ce pays contre des positions du pouvoir syrien, des groupes pro-iraniens – comme le Hezbollah libanais – et des cibles militaires iraniennes, tout en prenant soin de ne pas tuer des ressortissants de la République islamique, afin d'éviter une confrontation plus large. Les États-Unis ont tenu à faire savoir à Téhéran qu'ils « n'étaient pas impliqués » dans le raid de Damas. La Russie et la Chine ont toutes deux dénoncé vigoureusement cette frappe, qualifiée d' « inacceptable » par Moscou, qui soutient le régime de Bachar el-Assad à Damas. De son côté, l'Union européenne s'est contentée d'appeler à « la retenue ». Afin de ne pas être surprise par des représailles, l'armée israélienne a annoncé avoir renforcé les unités de défense aérienne, mobilisé des renforts de réservistes, suspendu des permissions dans toutes les unités combattantes, et brouillé des signaux GPS afin de perturber d'éventuels vols de missiles iraniens, ou du Hezbollah. L'Iran dispose de missiles d'une portée de 2.000 km susceptibles d'atteindre des cibles stratégiques comme le ministère de la Défense à Tel-Aviv, le quartier des ministères à Jérusalem, mais aussi des raffineries, des centrales électriques, des hôpitaux …Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

Les histoires de 28 Minutes
John Grisham / Israël-Iran : l'autre guerre potentielle ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 4, 2024 45:22


L'émission 28 Minutes du 04/04/2024 Avec John Grisham, 300 millions de lecteurs dissèquent la justice américaine “Je veux que le lecteur se demande ce qu'il aurait fait à la place du jury ou de l'assassin.” Avant de dépasser les 300 millions de livres vendus à travers le monde en 2015, John Grisham était avocat. Juges, victimes, accusés… Chaque procès était pour lui l'objet d'un terrain d'observation minutieuse jusqu'en 1984, où le témoignage d'une enfant de douze ans ayant subi un viol le bouleverse. Sur son temps libre, il débute alors l'écriture de son premier roman, “Non coupable”, dans lequel il explore l'hypothèse selon laquelle le père de la jeune fille a tué les violeurs. Mais son premier et immense best-seller arrive en 1991 : adapté au cinéma deux ans plus tard avec Tom Cruise, “La Firme” raconte l'histoire d'un brillant avocat tout juste diplômé, qui accepte l'offre irrésistible d'un discret cabinet, sans se douter de ce qui l'attend auprès de la mafia et du FBI. Dans “Le Réseau”, il raconte la suite tant attendue de ces aventures. “Je veux décrire la société américaine, son extrême violence [...]. Je suis un auteur populaire dans un pays qui ne lit pas.” John Grisham est notre invité.  Israël-Iran : les braises d'une deuxième guerre au Proche-Orient ? “Ce crime lâche ne restera pas sans réponse”. Ces mots sont ceux du président iranien Ebrahim Raïssi. Lundi 1er avril, des frappes attribuées à l'aviation israélienne sont tombées sur le consulat iranien à Damas, en Syrie. Bilan : 11 morts, dont deux commandants iraniens de la Force Al-Qods — unité d'élite du Corps des Gardiens de la révolution islamique iranienne — et notamment Mohammad Reza Zahedi, l'un des généraux les plus hauts gradés déployés en Syrie et au Liban. Les victimes participaient à une réunion secrète avec des responsables du Djihad islamique palestien, allié radical du Hamas à Gaza, aussi soutenu par l'Iran. Alors que le guide suprême Ali Khamenei promet désormais que “le régime sioniste sera puni”, ces frappes montrent aussi qu'Israël n'était jamais allée aussi loin dans son combat contre les alliés du Hamas. Après avoir laissé l'hôpital gazaoui Al-Shifa en ruines, lundi, après avoir bombardé sept humanitaires de l'ONG américaine World Central Kitchen au nord de Gaza : l'État hébreu est-il une nouvelle fois discrédité ? L'Iran osera-t-il répliquer ? Nos invités en débattent.  Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marjorie Adelson !  28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.  Enregistrement : 04 avril 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Israël-Iran : les braises d'une deuxième guerre au Proche-Orient ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 4, 2024 22:24


L'émission 28 Minutes du 04/04/2024 Israël-Iran : les braises d'une deuxième guerre au Proche-Orient ?“Ce crime lâche ne restera pas sans réponse”. Ces mots sont ceux du président iranien Ebrahim Raïssi. Lundi 1er avril, des frappes attribuées à l'aviation israélienne sont tombées sur le consulat iranien à Damas, en Syrie. Bilan : 11 morts, dont deux commandants iraniens de la Force Al-Qods — unité d'élite du Corps des Gardiens de la révolution islamique iranienne — et notamment Mohammad Reza Zahedi, l'un des généraux les plus hauts gradés déployés en Syrie et au Liban. Les victimes participaient à une réunion secrète avec des responsables du Djihad islamique palestien, allié radical du Hamas à Gaza, aussi soutenu par l'Iran. Alors que le guide suprême Ali Khamenei promet désormais que “le régime sioniste sera puni”, ces frappes montrent aussi qu'Israël n'était jamais allée aussi loin dans son combat contre les alliés du Hamas. Après avoir laissé l'hôpital gazaoui Al-Shifa en ruines, lundi, après avoir bombardé sept humanitaires de l'ONG américaine World Central Kitchen au nord de Gaza : l'État hébreu est-il une nouvelle fois discrédité ? L'Iran osera-t-il répliquer ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.  Enregistrement : 04 avril 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

C dans l'air
Israël frappe l'Iran: le monde craint la réplique

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 2, 2024 63:43


C dans l'air du 2 avril 2024 - Israël frappe l'Iran, le monde craint la réplique C'est peut-être l'attaque de trop pour l'Iran. Lundi, des avions de chasses israéliens auraient frappé le consulat iranien de Damas, en Syrie, faisant onze morts, dont 7 Gardiens de la révolution et deux hauts-gradés de la Force Al-Qods, selon le bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Alors que les secouristes s'afféraient encore autour du bâtiment réduit en cendres, le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré mardi que cette attaque "ne resterait pas sans réponse". Israël est-il allé trop loin ? Après des frappes ces dernières semaines sur des alliés du régime iranien, c'est cette fois un bâtiment officiel de l'Iran, et donc son intégrité territoriale, qui est visé. Alors qu'Israël n'a toujours pas revendiqué les frappes aériennes, la Russie a déjà qualifié l'attaque d'"inacceptable". Les inquiétudes autour de l'Iran sont d'autant plus fortes que la République des mollahs est soupçonnée de poursuivre l'enrichissement de son uranium en vue d'obtenir l'arme nucléaire. Fin février, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait part de ses "inquiétudes grandissantes. D'après l'instance onusienne, l'Iran possède déjà 27 fois plus d'uranium enrichi que la limite autorisée par l'accord international de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran en échange d'une levée des sanctions internationales. Bien que l'Iran franchisse fréquemment ces normes, aucune résolution n'a été présentée devant le Conseil de sécurité de l'ONU depuis novembre 2022. En manque de soutien, l'AIEA semble impuissante pour mener à bien sa mission de contrôle. Pendant ce temps, rien ne s'arrange du côté de Gaza. Lundi, l'armée israélienne a confirmé avoir retiré ses troupes de l'hôpital al-Chifa, laissant derrière elle un complexe en ruine. Médecins et civils palestiniens ont annoncé avoir découvert des dizaines de corps dans l'établissement soupçonné par Israël d'abriter un centre de commandement opérationnel du Hamas. Pour ne rien arranger à la situation, l'armée israélienne a visé un convoi humanitaire lundi, tuant sept bénévoles de l'ONG américaine World Central Kitchen qui distribuait des repas dans la bande de Gaza. "J'ai le cœur brisé et je suis en deuil", a écrit sur X (ex-Twitter) le chef hispano-américain José Andrés, fondateur de l'ONG, en appelant le "gouvernement israélien" à "mettre fin à ce massacre aveugle" contre les "civils et les travailleurs humanitaires". Les condamnations internationales se sont multipliées à la suite de ce que Benjamin Netanyahu qualifie de "frappe non-intentionnelle". Les témoignages de mauvais traitements sur les détenus palestiniens se multiplient également en provenance des prisons israéliennes où près de 10 000 d'entre eux sont enfermés. Des ONG israéliennes dénoncent les "abus systématiques", des actes de torture et appellent la communauté internationale à réagir. Quelles conséquences après les frappes israéliennes sur le consulat iranien de Damas ? Où en est l'Iran sur son objectif d'obtenir l'arme nucléaire ? Et les récentes lignes rouges franchies par Israël peuvent-elles changer le cours de la guerre contre le Hamas ? LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de "Les voies de la puissance" - AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient - MARIAM PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24 - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem C'est peut-être l'attaque de trop pour l'Iran. Lundi, des avions de chasses israéliens auraient frappé le consulat iranien de Damas, en Syrie, faisant onze morts, dont 7 Gardiens de la révolution et deux hauts-gradés de la Force Al-Qods, selon le bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Alors que les secouristes s'afféraient encore autour du bâtiment réduit en cendres, le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré mardi que cette attaque "ne resterait pas sans réponse". Israël est-il allé trop loin ? Après des frappes ces dernières semaines sur des alliés du régime iranien, c'est cette fois un bâtiment officiel de l'Iran, et donc son intégrité territoriale, qui est visé. Alors qu'Israël n'a toujours pas revendiqué les frappes aériennes, la Russie a déjà qualifié l'attaque d'"inacceptable". Les inquiétudes autour de l'Iran sont d'autant plus fortes que la République des mollahs est soupçonnée de poursuivre l'enrichissement de son uranium en vue d'obtenir l'arme nucléaire. Fin février, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait part de ses "inquiétudes grandissantes. D'après l'instance onusienne, l'Iran possède déjà 27 fois plus d'uranium enrichi que la limite autorisée par l'accord international de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran en échange d'une levée des sanctions internationales. Bien que l'Iran franchisse fréquemment ces normes, aucune résolution n'a été présentée devant le Conseil de sécurité de l'ONU depuis novembre 2022. En manque de soutien, l'AIEA semble impuissante pour mener à bien sa mission de contrôle. Pendant ce temps, rien ne s'arrange du côté de Gaza. Lundi, l'armée israélienne a confirmé avoir retiré ses troupes de l'hôpital al-Chifa, laissant derrière elle un complexe en ruine. Médecins et civils palestiniens ont annoncé avoir découvert des dizaines de corps dans l'établissement soupçonné par Israël d'abriter un centre de commandement opérationnel du Hamas. Pour ne rien arranger à la situation, l'armée israélienne a visé un convoi humanitaire lundi, tuant sept bénévoles de l'ONG américaine World Central Kitchen qui distribuait des repas dans la bande de Gaza. "J'ai le cœur brisé et je suis en deuil", a écrit sur X (ex-Twitter) le chef hispano-américain José Andrés, fondateur de l'ONG, en appelant le "gouvernement israélien" à "mettre fin à ce massacre aveugle" contre les "civils et les travailleurs humanitaires". Les condamnations internationales se sont multipliées à la suite de ce que Benjamin Netanyahu qualifie de "frappe non-intentionnelle". Les témoignages de mauvais traitements sur les détenus palestiniens se multiplient également en provenance des prisons israéliennes où près de 10 000 d'entre eux sont enfermés. Des ONG israéliennes dénoncent les "abus systématiques", des actes de torture et appellent la communauté internationale à réagir. Quelles conséquences après les frappes israéliennes sur le consulat iranien de Damas ? Où en est l'Iran sur son objectif d'obtenir l'arme nucléaire ? Et les récentes lignes rouges franchies par Israël peuvent-elles changer le cours de la guerre contre le Hamas ? LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de "Les voies de la puissance" - AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient - MARIAM PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24 - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem

Invité Afrique
«L'Iran veut se positionner en Afrique comme une puissance dans tous les domaines»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 11, 2024 4:33


Isolé sur la scène diplomatique mondiale, l'Iran célèbre ce 11 février le 45e anniversaire de la révolution. Une révolution islamique basée sur un suivi extrême de l'islam pour les questions politiques et religieuses. Depuis quatre décennies, cette diplomatie a multiplié les accords et actions sur le continent africain et engagé ces derniers mois, notamment au Sahel, une nouvelle offensive. Entretien avec Alhaji Bouba Nouhou, professeur et chercheur à l'université Michel de Montaigne à Bordeaux, qui s'intéresse aux relations entre l'Iran et le continent depuis la révolution de 1975. RFI : L'Iran s'est rapproché récemment du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Eux aussi sont sous sanction. Le président iranien Ebrahim Raïssi a fait l'éloge de la résistance de ces pays face aux politiques hégémoniques européennes. Est-ce que l'Iran a réellement trouvé de nouveaux alliés ?Alhaji Bouba Nouhou : L'Iran a promis son aide aux pays du Sahel, avec notamment la visite du Premier ministre du Niger à Téhéran, le Burkina Faso a également exprimé sa volonté de coopérer. Donc, on voit très bien que, là, l'Iran trouve de nouveaux partenaires dans la zone sahélienne où jusqu'à présent Téhéran était absent.Concrètement, qu'est-ce que l'Iran peut apporter, notamment sur ces questions militaires ? Beaucoup de spécialistes évoquent la qualité des drones iraniens.Oui, en fait, l'Iran considère ces pays comme aussi une porte d'entrée pour exporter particulièrement sa technologie. On voit bien que l'Iran en Afrique est considéré comme un pays qui dispose de drones et que ces drones-là ont fait parler avec la livraison des drones à la Russie. Et donc, les États africains peuvent être intéressés par ses drones iraniens pour défendre leurs intérêts. C'est déjà une très bonne chose.À lire aussiL'Iran fournit des drones à l'armée soudanaise, selon BloombergÉconomiquement, on le sait, le Niger possède 8% des réserves d'uranium mondial, est-ce que l'Iran cherche aussi à accéder à ses ressources pour son programme nucléaire ?Je ne dis pas que l'Iran n'est pas intéressé par l'uranium, mais l'Iran est un producteur aussi d'uranium. Je pense plutôt sur le positionnement, l'Iran se positionne. N'oublions pas, à côté du Niger par exemple, vous avez le Nigeria, le Nigeria qui est un grand partenaire de l'Iran en Afrique. Les échanges commerciaux avec le Nigeria ont augmenté à peu près de 150 millions de dollars en 2023. Et donc, aujourd'hui, l'Iran veut se positionner en Afrique comme une puissance dans tous les domaines, dans le domaine économique mais aussi dans le domaine sécuritaire.Cette offensive diplomatique iranienne, elle est aussi coordonnée avec la Russie ?Alors non, non, elle n'est pas coordonnée avec la Russie. Elle est indépendante de l'offensive diplomatique russe. C'est vraiment deux projets différents, deux approches différentes. En Afrique, l'Iran mène sa propre diplomatie.L'Iran, et ce n'est pas nouveau, joue la carte du prosélytisme. Pourquoi, justement, les autorités iraniennes considèrent que c'est essentiel d'intégrer le continent africain, les pays musulmans, vous citiez le Nigeria, à travers ce prisme religieux ?Parce qu'avec le Nigeria, l'Iran s'est intéressé aux groupes religieux à partir des années 1980 et particulièrement avec le mouvement islamique d'Ibrahim Zakzaky. Et donc, l'Iran voit naître dans ce pays-là une petite communauté religieuse chiite. Parce que la majorité la population nigériane, elle est plutôt sunnite, malikite, et cette communauté chiite, elle est en phase avec l'Iran. L'Iran voit aussi finalement cette influence religieuse comme un atout dans la mesure où, jusqu'à présent, on n'avait pas de communauté chiite en Afrique et surtout des communautés autochtones.Comment les autorités iraniennes entrent « diplomatiquement » en Afrique ?Ça commence par des accords de coopération dans divers domaines, parce que l'Iran intervient aussi bien sur la technologie, par exemple agricole et cetera, et cetera. Donc, c'est par ce biais-là que l'Iran arrive à créer finalement des réseaux. Et il ne faut pas réellement se focaliser sur l'Afrique sahélienne parce que l'Iran est aussi présent en Afrique de l'Est avec le Zimbabwe, mais aussi la Zambie, le Kenya, l'Iran a des investissements dans ces pays-là.Également en Afrique du Sud, le lien est très ancien.Oui, avec l'Afrique du Sud, le lien est très ancien. Le lien date depuis l'apartheid parce que l'Iran a soutenu le combat de l'ANC. L'Iran, maintenant, est membre des Brics, ce qui renforce les relations non seulement entre l'Iran et l'Afrique du Sud, mais aussi entre l'Iran et deux autres États africains, l'Éthiopie et l'Égypte, qui ont intégré les Brics. Donc l'Iran, aujourd'hui, est de retour sur la scène internationale. On voit très bien que l'Iran a renoué ses relations diplomatiques avec l'Arabie saoudite. Donc, les relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran vont favoriser finalement aussi ce retour de l'Iran qui ne sera plus perçu entre guillemets « comme un ennemi », mais plutôt comme un allié. Et donc, on le voit très bien : ce retour ne fait que s'accélérer sur le continent.À lire aussiLa République islamique d'Iran, 45 ans d'un état de guerre permanent

Reportage International
Turquie: l'exil de tous les dangers pour les réfugiés iraniens

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 26, 2023 2:36


Ces dernières années, de plus en plus d'Iraniens exilés en Turquie sont rendus à leur pays, où certains risquent la prison. D'autres sont pourchassés sur le territoire turc par le régime de Téhéran. Les réfugiés politiques sont particulièrement menacés, dans un contexte de coopération accrue entre l'Iran et la Turquie. De notre correspondante à Istanbul, Ne plus être en Iran, pour Bardya Mousavi, ce n'est pas encore être à l'abri. Ce militant des droits humains, arrêté neuf fois en trois mois après les manifestations de novembre 2019, s'est enfui en Turquie en février 2020. Depuis, il ne pense qu'à en partir. « Le régime iranien me considère comme un espion et en Turquie, je ne suis pas en sécurité », résume cet homme de 44 ans, fondateur d'un réseau de médecins qui a publié des rapports sur les morts et blessés de la répression de 2019.Dans cet exil forcé, aucune étape n'a été simple, sauf le passage de la frontière. Les Iraniens peuvent voyager en Turquie sans visa jusqu'à 90 jours. Plus de 2 millions d'entre eux l'ont fait en 2022. Parmi eux, des réfugiés politiques qui ne rentrent pas en Iran, comme Bardya et des agents de Téhéran chargés de les traquer, les menacer, et parfois pire.Ces dernières années, la justice turque a accusé des citoyens iraniens et turcs d'avoir participé à l'assassinat ou à l'enlèvement d'opposants iraniens en Turquie. Deux cas ont marqué les esprits : celui du citoyen suédo-iranien Habib Chaab, kidnappé à Istanbul en octobre 2020, exécuté à Téhéran en mai 2023 et celui de Masoud Molavi Vardanjani, tué par balles en novembre 2019 dans la mégapole turque.À lire aussiEn Iran, face à la mobilisation des citoyens, la répression continue« On risque notre vie, c'est devenu la routine »Bardya Mousavi redoute de subir le même sort. Il montre sur son téléphone les menaces de mort qu'il reçoit. Ici, une photo de l'exécution de Majidreza Rahnavard, pendu en public en Iran en décembre 2022. Là, un message sur le réseau social X (ancien Twitter) promettant « 20 millions de récompenses pour toute information » le concernant. Bardya a aussi été attaqué plusieurs fois à Istanbul. En novembre 2022, des agresseurs lui ont cassé six dents. « Ils parlaient persan. Ça s'est passé devant chez moi. Ils sont arrivés à moto, ils m'ont frappé au visage et ils sont partis », raconte-t-il.Bardya Mousavi, qui réside en Turquie avec un permis de séjour, essaye d'obtenir un visa pour la France ou l'Allemagne. Il explique – en précisant qu'il ne souhaite pas entrer dans les détails – que les autorités turques lui ont demandé de partir « pour sa sécurité ». « On risque notre vie, c'est devenu la routine », soupire-t-il.L'autre crainte de Bardya, comme tous les opposants iraniens en Turquie, est d'être livré à Téhéran, de manière officielle ou non. « Cela fait 20 ans que je travaille sur ces questions. Ces dernières années, je constate que de très nombreux réfugiés iraniens ont été expulsés de Turquie de manière non conforme au droit », dénonce Salih Efe, avocat à Ankara. « Cela arrivait aussi autrefois, mais certainement pas dans ces proportions. Les réfugiés politiques, les journalistes, auteurs, poètes… réclamés par le régime de Téhéran sont particulièrement concernés. »Salih Efe parle d'opposants expulsés avant d'avoir eu le temps de déposer une demande d'asile, ou dont la demande était en cours. Il alerte également contre des expulsions « secrètes et totalement illégales », comme celle de Mohammad Bagher Moradi. Cet ancien journaliste vivait en Turquie depuis 2014 quand il a été livré à l'Iran, après cinq mois de détention dans un lieu tenu secret. En décembre 2022, Mohammad Bagher Moradi a pu contacter sa famille depuis la prison d'Evin, de sinistre réputation.« Mohammad Bagher Moradi a raconté qu'il avait été arrêté par des agents du renseignement turc, interrogé et torturé incommunicado pendant une dizaine de jours, puis poussé à travailler pour les renseignements turcs », rapporte Salih Efe, qui assure sa défense. « Comme il a refusé, il a continué d'être détenu au secret pendant des mois, avant d'être expulsé secrètement vers l'Iran. Il n'y a aucune trace officielle de son expulsion », avance son avocat, qui précise que la Turquie avait accordé à Mohammad Bagher Moradi le statut de réfugié moins de deux mois avant son arrestation. « La menace, conclut Salih Efe, vient donc à la fois des agents iraniens et de certains Turcs qui collaborent avec eux. »Les réfugiés politiques, « des instruments dans un marchandage d'intérêts entre la Turquie et l'Iran »Pour les opposants iraniens, la Turquie est parfois un piège et presque toujours une impasse. Depuis 2018, ce n'est plus le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) qui examine les demandes d'asile des réfugiés présents sur le territoire turc, mais la Présidence de la gestion des migrations, une institution turque. Ceux dont la demande est acceptée attendent ensuite plusieurs années d'être « réinstallés » dans un pays tiers.« Ce changement a eu un effet négatif énorme pour tous les réfugiés », déplore Salih Efe. « Autrefois, le HCR acceptait 65% des dossiers déposés par des demandeurs d'asile iraniens. Depuis 2018, le taux d'acception par les autorités turques ne dépasse jamais 10%, toutes nationalités confondues. » Cet avocat y voit une nouvelle « politique d'État » en réaction à l'arrivée de millions de Syriens. « La Turquie ne veut plus de réfugiés et veut le faire savoir à ceux qui tentent de venir, mais aussi à l'opinion turque », très hostile à leur présence.À lire aussiEn Turquie, des réfugiés syriens dans la crainte de l'expulsion Dans le cas des Iraniens, surtout lorsqu'il s'agit de réfugiés politiques, la « politique d'État » se double d'enjeux liés aux relations entre Ankara et Téhéran. « Ces dernières années, les relations turco-iraniennes sont passées de la rivalité à la coopération », soutient Peyman Aref. Maintes fois détenu en Iran, ce journaliste a fui en Turquie en 2015, avant d'être expulsé vers le Liban fin 2016 pour ses critiques acerbes contre le président Recep Tayyip Erdogan. « Je ne dis pas qu'il n'y a plus de rivalités ou de divergences, mais globalement, nous avons affaire à deux régimes autoritaires qui ont des relations très étroites, en particulier au niveau des services de renseignement », assure Peyman Aref, désormais installé à Londres. Selon lui, les réfugiés politiques « sont utilisés comme des instruments dans un marchandage d'intérêts entre la Turquie et l'Iran. Il n'est absolument pas question de droits de l'homme. »Le journaliste souligne aussi la hausse du nombre d'extraditions vers l'Iran dans le cadre d'un accord de coopération judiciaire signé en 2010 : « En plus de cet accord, lors d'une visite à Ankara de Hassan Rohani [à l'époque président iranien] en décembre 2018, les deux pays ont signé un accord de coopération dans le domaine de la sécurité et des renseignements dont nous ne connaissons pas le contenu. Après cet accord, les expulsions vers l'Iran se sont multipliées »Chaque visite d'un haut responsable du régime de Téhéran attise les inquiétudes des Iraniens exilés en Turquie. Le président Ebrahim Raïssi était attendu à Ankara fin novembre. Sa visite a été reportée.À lire aussiRapprochement turco-iranien sur fond de guerre à Gaza

Reportage international
Turquie: l'exil de tous les dangers pour les réfugiés iraniens

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Play Episode Listen Later Dec 26, 2023 2:36


Ces dernières années, de plus en plus d'Iraniens exilés en Turquie sont rendus à leur pays, où certains risquent la prison. D'autres sont pourchassés sur le territoire turc par le régime de Téhéran. Les réfugiés politiques sont particulièrement menacés, dans un contexte de coopération accrue entre l'Iran et la Turquie. De notre correspondante à Istanbul, Ne plus être en Iran, pour Bardya Mousavi, ce n'est pas encore être à l'abri. Ce militant des droits humains, arrêté neuf fois en trois mois après les manifestations de novembre 2019, s'est enfui en Turquie en février 2020. Depuis, il ne pense qu'à en partir. « Le régime iranien me considère comme un espion et en Turquie, je ne suis pas en sécurité », résume cet homme de 44 ans, fondateur d'un réseau de médecins qui a publié des rapports sur les morts et blessés de la répression de 2019.Dans cet exil forcé, aucune étape n'a été simple, sauf le passage de la frontière. Les Iraniens peuvent voyager en Turquie sans visa jusqu'à 90 jours. Plus de 2 millions d'entre eux l'ont fait en 2022. Parmi eux, des réfugiés politiques qui ne rentrent pas en Iran, comme Bardya et des agents de Téhéran chargés de les traquer, les menacer, et parfois pire.Ces dernières années, la justice turque a accusé des citoyens iraniens et turcs d'avoir participé à l'assassinat ou à l'enlèvement d'opposants iraniens en Turquie. Deux cas ont marqué les esprits : celui du citoyen suédo-iranien Habib Chaab, kidnappé à Istanbul en octobre 2020, exécuté à Téhéran en mai 2023 et celui de Masoud Molavi Vardanjani, tué par balles en novembre 2019 dans la mégapole turque.À lire aussiEn Iran, face à la mobilisation des citoyens, la répression continue« On risque notre vie, c'est devenu la routine »Bardya Mousavi redoute de subir le même sort. Il montre sur son téléphone les menaces de mort qu'il reçoit. Ici, une photo de l'exécution de Majidreza Rahnavard, pendu en public en Iran en décembre 2022. Là, un message sur le réseau social X (ancien Twitter) promettant « 20 millions de récompenses pour toute information » le concernant. Bardya a aussi été attaqué plusieurs fois à Istanbul. En novembre 2022, des agresseurs lui ont cassé six dents. « Ils parlaient persan. Ça s'est passé devant chez moi. Ils sont arrivés à moto, ils m'ont frappé au visage et ils sont partis », raconte-t-il.Bardya Mousavi, qui réside en Turquie avec un permis de séjour, essaye d'obtenir un visa pour la France ou l'Allemagne. Il explique – en précisant qu'il ne souhaite pas entrer dans les détails – que les autorités turques lui ont demandé de partir « pour sa sécurité ». « On risque notre vie, c'est devenu la routine », soupire-t-il.L'autre crainte de Bardya, comme tous les opposants iraniens en Turquie, est d'être livré à Téhéran, de manière officielle ou non. « Cela fait 20 ans que je travaille sur ces questions. Ces dernières années, je constate que de très nombreux réfugiés iraniens ont été expulsés de Turquie de manière non conforme au droit », dénonce Salih Efe, avocat à Ankara. « Cela arrivait aussi autrefois, mais certainement pas dans ces proportions. Les réfugiés politiques, les journalistes, auteurs, poètes… réclamés par le régime de Téhéran sont particulièrement concernés. »Salih Efe parle d'opposants expulsés avant d'avoir eu le temps de déposer une demande d'asile, ou dont la demande était en cours. Il alerte également contre des expulsions « secrètes et totalement illégales », comme celle de Mohammad Bagher Moradi. Cet ancien journaliste vivait en Turquie depuis 2014 quand il a été livré à l'Iran, après cinq mois de détention dans un lieu tenu secret. En décembre 2022, Mohammad Bagher Moradi a pu contacter sa famille depuis la prison d'Evin, de sinistre réputation.« Mohammad Bagher Moradi a raconté qu'il avait été arrêté par des agents du renseignement turc, interrogé et torturé incommunicado pendant une dizaine de jours, puis poussé à travailler pour les renseignements turcs », rapporte Salih Efe, qui assure sa défense. « Comme il a refusé, il a continué d'être détenu au secret pendant des mois, avant d'être expulsé secrètement vers l'Iran. Il n'y a aucune trace officielle de son expulsion », avance son avocat, qui précise que la Turquie avait accordé à Mohammad Bagher Moradi le statut de réfugié moins de deux mois avant son arrestation. « La menace, conclut Salih Efe, vient donc à la fois des agents iraniens et de certains Turcs qui collaborent avec eux. »Les réfugiés politiques, « des instruments dans un marchandage d'intérêts entre la Turquie et l'Iran »Pour les opposants iraniens, la Turquie est parfois un piège et presque toujours une impasse. Depuis 2018, ce n'est plus le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) qui examine les demandes d'asile des réfugiés présents sur le territoire turc, mais la Présidence de la gestion des migrations, une institution turque. Ceux dont la demande est acceptée attendent ensuite plusieurs années d'être « réinstallés » dans un pays tiers.« Ce changement a eu un effet négatif énorme pour tous les réfugiés », déplore Salih Efe. « Autrefois, le HCR acceptait 65% des dossiers déposés par des demandeurs d'asile iraniens. Depuis 2018, le taux d'acception par les autorités turques ne dépasse jamais 10%, toutes nationalités confondues. » Cet avocat y voit une nouvelle « politique d'État » en réaction à l'arrivée de millions de Syriens. « La Turquie ne veut plus de réfugiés et veut le faire savoir à ceux qui tentent de venir, mais aussi à l'opinion turque », très hostile à leur présence.À lire aussiEn Turquie, des réfugiés syriens dans la crainte de l'expulsion Dans le cas des Iraniens, surtout lorsqu'il s'agit de réfugiés politiques, la « politique d'État » se double d'enjeux liés aux relations entre Ankara et Téhéran. « Ces dernières années, les relations turco-iraniennes sont passées de la rivalité à la coopération », soutient Peyman Aref. Maintes fois détenu en Iran, ce journaliste a fui en Turquie en 2015, avant d'être expulsé vers le Liban fin 2016 pour ses critiques acerbes contre le président Recep Tayyip Erdogan. « Je ne dis pas qu'il n'y a plus de rivalités ou de divergences, mais globalement, nous avons affaire à deux régimes autoritaires qui ont des relations très étroites, en particulier au niveau des services de renseignement », assure Peyman Aref, désormais installé à Londres. Selon lui, les réfugiés politiques « sont utilisés comme des instruments dans un marchandage d'intérêts entre la Turquie et l'Iran. Il n'est absolument pas question de droits de l'homme. »Le journaliste souligne aussi la hausse du nombre d'extraditions vers l'Iran dans le cadre d'un accord de coopération judiciaire signé en 2010 : « En plus de cet accord, lors d'une visite à Ankara de Hassan Rohani [à l'époque président iranien] en décembre 2018, les deux pays ont signé un accord de coopération dans le domaine de la sécurité et des renseignements dont nous ne connaissons pas le contenu. Après cet accord, les expulsions vers l'Iran se sont multipliées »Chaque visite d'un haut responsable du régime de Téhéran attise les inquiétudes des Iraniens exilés en Turquie. Le président Ebrahim Raïssi était attendu à Ankara fin novembre. Sa visite a été reportée.À lire aussiRapprochement turco-iranien sur fond de guerre à Gaza

Les colères du monde
Journal 28.11.2023

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Nov 28, 2023


La visite du président iranien Ebrahim Raïssi qui était prévue mardi en Turquie n'aura pas lieu, a déclaré la présidence turque, sans donner d'explication ni préciser si ce déplacement serait reporté.

C dans l'air
La 1ère partie - La chute de Gaza, les menaces de l'Iran - 14/11/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 14, 2023 57:09


C dans l'air du 14 novembre 2023 - La chute de Gaza, les menaces de l'Iran En Israël, le ministre de la Défense a annoncé que le Hamas a perdu le contrôle de Gaza et que ses combattants fuient vers le Sud. Une information impossible à vérifier alors que des combats intenses se poursuivent et se concentrent depuis ce week-end autour des établissements hospitaliers, notamment de l'hôpital al-Chifa encerclé par l'armée israélienne. Environ 10 000 Palestiniens, blessés comme déplacés, y sont actuellement réfugiés selon l'ONU. La Maison Blanche a appelé Tsahal à "protéger" l'établissement. L'armée israélienne affirme, de son côté, que le Hamas se sert de l'hôpital al-Chifa pour installer des infrastructures dans les sous-sols, sans pour autant apporter de preuves sérieuses. Un autre hôpital est également au cœur de l'actualité après que le porte-parole de l'armée israélienne a dévoilé des images de l'hôpital Al-Rantissi qui auraient été tournées dans ses sous-sols. Elles montreraient des caches d'armes du Hamas et également une salle qui aurait pu abriter des otages selon Tsahal. Des otages enlevés le 7 octobre dernier qui sont au cœur d'intenses négociations sous l'égide du Qatar. Le Hamas a accusé ce lundi Israël de "tergiverser" dans les discussions, évoquant la possible libération d'une centaine d'otages en échange d'une trêve humanitaire de cinq jours c'est-à-dire un cessez-le-feu et le passage de l'aide humanitaire. Le Premier ministre israélien a confirmé des négociations en cours. Mais "je pense que moins j'en parle, plus j'augmenterai les chances que ça se matérialise" a affirmé Benjamin Netanyahou dans une interview donnée à NBC News. Le Premier ministre Benjamin a, par ailleurs, lancé hier un avertissement au Hezbollah face à l'escalade des tensions dans le nord, affirmant que le groupe terroriste libanais "jouait avec le feu". Dimanche, le ministre israélien de la Défense avait également prévenu : "ce que nous faisons à Gaza, nous pouvons aussi le faire à Beyrouth si le Hezbollah franchit une ligne rouge". Ces derniers jours, la tension ne cesse de monter, au point que dimanche le nombre d'alertes dans le nord d'Israël proche du Liban a été pour la première fois depuis le début de la guerre, le 7 octobre, supérieur à ceux enregistrés dans le sud près de la bande de Gaza. Le Hezbollah tire des roquettes, des missiles antichars, des drones suicides. Plusieurs dizaines de milliers d'habitants de localités israéliennes proches de la frontière ont été évacués par précaution. Du côté libanais, des civils ont commencé à quitter les zones jugées dangereuses en se réfugiant vers le nord, tandis que l'armée israélienne larguait des tracts pour accélérer cet exode et frappe beaucoup plus en profondeur au Liban. Faut-il craindre un embrasement régional ? Les tensions régionales entre l'État hébreu et ses ennemis continuent de croître. Ainsi, un certain nombre d'attaques ont visé les troupes américaines dans une grande partie du Moyen-Orient et les rebelles houthistes du Yémen ont déclaré la guerre à Tel-Aviv. Mais les yeux sont essentiellement rivés vers la frontière nord d'Israël où l'ambigüité demeure sur les intentions de la milice libanaise, alliée du Hamas et surtout de l'Iran. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a appelé ce samedi à Ryad, en Arabie saoudite, les pays musulmans à qualifier l'armée israélienne d'"organisation terroriste" et a appelé les pays musulmans de se préparer à "armer les Palestiniens" si "les crimes de guerre" d'Israël se poursuivaient. Parallèlement l'agence Reuters avait confirmé mercredi 8 novembre que de puissants missiles antinavires russes acquis par le Hezbollah lui garantissaient les moyens de mettre à exécution la menace voilée formulée la semaine dernière par son chef, Sayyed Hassan Nasrallah, contre les navires de guerre américains, notamment les porte-avions dépêchés dans la région. Washington a, de son côté, affirmé que son déploiement naval en Méditerranée visait à entraver la propagation du conflit. Les États-Unis ont par ailleurs indiqué avoir lancé des frappes en Syrie contre deux sites liés à l'Iran, en représailles à des attaques contre du personnel américain dans la région. C'est la troisième fois en moins de trois semaines que l'armée américaine prend pour cible des sites en Syrie qu'elle dit liés à Téhéran, qui soutient divers groupes armés accusés par Washington d'être à l'origine d'une recrudescence des attaques contre ses forces au Proche-Orient. Alors quelle est la situation à Gaza ? Un accord pour la libération des otages est-il proche ? Le conflit risque-t-il de s'étendre au Liban ? Quelle est la stratégie de l'Iran et de ses proxys ? Enfin où en est le programme nucléaire iranien ? LES EXPERTS : - GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste spécialiste des enjeux internationaux - ARMELLE CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24 - DAVID RIGOULET-ROZE - Politologue - Chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Un an après la mort de Mahsa Amini : où est passée la révolution iranienne ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 14, 2023 25:04


L'émission 28 Minutes du 14/09/2023 Un an après la mort de Mahsa Amini : où est passée la révolution iranienne ? À près d'un an de la mort de Mahsa Amini, — cette jeune Kurde iranienne tuée après avoir été interpellée par la police iranienne pour “port du voile non conforme à la loi” — qu'en est-il du mouvement révolutionnaire “Femme, vie, liberté” en Iran ? Le régime des mollahs, dirigé par le président Ebrahim Raïssi et par le guide de la Révolution, Ali Khamenei, a multiplié les arrestations et les exécutions pour faire taire les manifestants. Malgré cette répression, la résistance continue. Si elle ne prend plus la forme de manifestations de rue, elle s'incarne dans des actes de rébellion individuels, comme le fait de ne pas porter le voile en public. Un geste d'émancipation qui ne concerne pas seulement la capitale Téhéran ou les grandes villes. Après un an, quel bilan tirer de la révolution iranienne ? On en débat.   28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 14 septembre 2023 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Martin Petit et Loury Lag / Où est passée la révolution iranienne ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 14, 2023 46:22


L'émission 28 Minutes du 14/09/2023 Martin Petit et Loury Lag, aventuriers de l'extrême au-delà du handicap “Il m'a fallu accepter ce nouveau corps que je ne connaissais pas”. En août 2017, la vie de Martin Petit bascule. Lors d'un après-midi entre amis, ce natif de Tours est victime d'un accident de plongeon qui le rendra tétraplégique. “Un gros fracas” dans sa vie, que le sportif acceptera avec le temps, notamment grâce aux réseaux sociaux. Pendant sa rééducation, Martin en intensifie l'usage, y partage sa douleur, sa tristesse, ses peurs et reçoit de nombreux messages de soutien. Parmi ses 100 000 abonnés sur Instagram, Loury Lag, explorateur français reconnu pour ses expéditions extrêmes au cours desquelles il a de nombreuses fois frôlé la mort. Touché par son histoire, Loury contacte Martin et lui propose de l'emmener en expédition. Ensemble, ils défieront le désert marocain, les montagnes alpines et l'océan Atlantique, le premier portant parfois le second sur ses épaules pour l'aider à franchir les étapes. Ils racontent leur parcours extraordinaire dans “Résilience”, publié aux éditions Epa. Ils sont nos invités.  Un an après la mort de Mahsa Amini : où est passée la révolution iranienne ? À près d'un an de la mort de Mahsa Amini, — cette jeune Kurde iranienne tuée après avoir été interpellée par la police iranienne pour “port du voile non conforme à la loi” — qu'en est-il du mouvement révolutionnaire “Femme, vie, liberté” en Iran ? Le régime des mollahs, dirigé par le président Ebrahim Raïssi et par le guide de la Révolution, Ali Khamenei, a multiplié les arrestations et les exécutions pour faire taire les manifestants. Malgré cette répression, la résistance continue. Si elle ne prend plus la forme de manifestations de rue, elle s'incarne dans des actes de rébellion individuels, comme le fait de ne pas porter le voile en public. Un geste d'émancipation qui ne concerne pas seulement la capitale Téhéran ou les grandes villes. Après un an, quel bilan tirer de la révolution iranienne ? On en débat.  Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau !  28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio  Enregistrement : 14 septembre 2023 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Vivre FM - L'info différente
Révolution en Iran : L'ai-je bien descendu ?

Vivre FM - L'info différente

Play Episode Listen Later Jun 15, 2023 1:14


Le 16 septembre 2022, une révolution a débutée en Iran. NO COMMENT vous livre chaque jour une actualité factuelle de la situation dans le pays. L'image de la première dame de la République islamique d'Iran, Jamileh Alhamolhoda, femme du président iranien ultraconservateur Ebrahim Raïssi, descendant mardi 13 juin de l'avion présidentiel qui venait d'atterrir au Venezuela était saisissante. Intégralement recouverte de noir, elle était à des années lumières de l'évolution actuelle de la société iranienne. Le summum de l'absurde a quand même été atteint au sommet urbain de Bruxelles dont le thème, cette année, était l'inclusion sociale. Le maire de Téhéran, Alireza Zakani, membre des gardiens de la révolution et ex-chef de la milice paramilitaire islamiste (basidjis) présent à ce sommet, est un des acteurs historiques de la répression brutale du régime contre les manifestants iraniens, les femmes et les minorités ethniques / religieuses / sexuelles, qui appellent à un Iran plus libre et plus inclusif.

Les enjeux internationaux
Guerre au Yémen : à qui va profiter le rapprochement entre l'Arabie Saoudite et l'Iran ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Mar 21, 2023 15:23


durée : 00:15:23 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Le président iranien Ebrahim Raïssi a salué l'invitation du roi saoudien Salmane à se rendre à Ryad pour approfondir le rapprochement, historique, entre les deux pays. Au Yémen, alors que les forces gouvernementales et les houthis s'opposent toujours, à qui va profiter ce rapprochement ? - invités : Laurent Bonnefoy Politologue spécialiste de la péninsule arabique. Chargé de recherche au CNRS, au CERI et au centre français d'archéologie et de sciences sociales de Sanaa

Les colères du monde
Journal du 14 février 2023

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Feb 14, 2023


Le président iranien Ebrahim Raïssi entame une visite officielle de trois jours en chine pour renforcer la coopération entre les deux pays, dans un contexte de tensions avec l'Occident.

La Loupe
Raïssi et les petits-enfants de la révolution

La Loupe

Play Episode Listen Later Oct 19, 2022 21:05


D'un côté, il y a l'autocrate Ebrahim Raïssi, “idiot utile” du Guide suprême, devenu président de l'Iran au terme d'une carrière sanglante dans la répression. Et de l'autre, une jeunesse tournée vers l'Occident qui ne se reconnaît pas dans les préceptes de la République née après la révolution islamique de 1979... Récit du creusement d'un fossé qui a plongé le pays dans une crise inédite avec Hamdam Mostafavi, directrice adjointe de la rédaction de L'Express, et Corentin Pennarguear, journaliste au service Monde. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter.L'équipe : Écriture : Margaux LannuzelPrésentation : Xavier YvonMontage : Charlotte BarisRéalisation : Jules KrotCrédits : EuroNews, France 2, France 3, InaMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Anne-Laure Chapelain / Thibaut ZschieschePour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le balado de la Chaire
Révoltes iraniennes

Le balado de la Chaire

Play Episode Listen Later Oct 11, 2022 87:01


Le 16 septembre, la mort tragique de Mahsa Amini, après son arrestation par la police des moeurs iranienne pour «port de vêtements inappropriés», a enflammé l'Iran. Mobilisation de la diaspora, prises de position de différents milieux: comment expliquer l'ampleur de ces révoltes ? Les droits des femmes en Iran se sont-ils dégradés depuis l'élection du conservateur Ebrahim Raïssi ? Quelle influence les réseaux sociaux exercent-ils dans ces contestations? Une discussion avec Sami Aoun, Hanieh Ziaei et Marie Lamensch, proposée par l'Observatoire sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.

Chronique des médias
La bataille des images des Iraniennes

Chronique des médias

Play Episode Listen Later Sep 30, 2022 2:32


Focus aujourd'hui sur la mobilisation des femmes contre le régime en Iran sur les réseaux sociaux et l'action de la censure sur Internet. Pour qui se souvient du rôle des réseaux sociaux dans les printemps arabes, en 2011, les vidéos qui circulent en Iran sur internet jouent un rôle un peu comparable. Elles viennent en soutien de Mahsa Amini, la jeune fille retrouvée morte trois jours après son arrestation pour un voile mal apprêté. Un « étranglement extrême » d'Internet Sur Instagram ou sur Whatsapp, on voit des jeunes femmes se couper les cheveux, des manifestantes agiter ou brûler leur voile, des policiers tirer sur la foule ou encore une artiste, Yahsdin Kiyani, entonner en persan Bella Ciao, le chant de la résistance italienne. Face à cela, le régime ultra-conservateur du président Ebrahim Raïssi se montre intransigeant. Il a décrété non pas un blocage d'internet, mais un « étranglement extrême », comme dit la chercheuse Mahsa Alimardani. Comment ? En interdisant l'accès aux réseaux sociaux du milieu de l'après-midi à minuit, autrement dit au moment des manifestations. Le but est d'empêcher la multiplication des points de rassemblement, car les internautes ont profité de leurs réseaux pour partager des images des premières manifestations en réaction à la mort de Mahsa Amini. Amnesty International craint que le blocage d'Instagram ou de l'accès au réseau mobile ne soit le moyen de réprimer « à l'abri des regards », notamment au Kurdistan iranien, d'où est originaire la jeune fille. La répression des Gardiens de la révolution et des forces de police approche déjà les 100 morts. La censure ne se vérifie pas que sur WhatsApp ou Instagram. Sur LinkedIn comme sur Skype, l'accès est rendu de plus en plus difficile. Tout comme il est de plus en plus compliqué d'accéder à un VPN, ces réseaux privés virtuels qui permettent de contourner la censure. ► À lire aussi : Fariba Hachtroudi : « La jeunesse iranienne est moderne et veut être dans le monde » Les médias, qui étaient déjà sévèrement contrôlés, sont désormais sous surveillance 23 journalistes ont été récemment emprisonnés, ce qui porte à 37 leur nombre dans les prisons iraniennes, selon RSF. Le président Raïssi, qui est arrivé au pouvoir l'an dernier, a même été jusqu'à réclamer qu'une journaliste de CNN, Christiane Amanpour, porte le voile hors d'Iran, pour une interview à New York, au siège des Nations unies. Elle s'y est refusée, mais CBS a accepté ses conditions. On voit bien que le régime iranien est incapable de s'accommoder, car le hijab est plus qu'un symbole : il est au fondement même de la République islamique. Seulement, les réseaux sociaux sont des espaces générationnels ou l'exposition d'une chevelure est de plus en plus naturelle. Les footballeurs de l'équipe nationale d'Iran, qui soutiennent les manifestations, le savent. C'est en cela que tous ces jeunes heurtent de plein fouet la doctrine des mollahs. ► À lire aussi : Iran : quand des athlètes s'émeuvent de la situation dans leur pays

L’Heure du Monde
Iran : l'heure de la révolte populaire

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Sep 29, 2022 22:24


La répression des manifestations contre le pouvoir religieux a déjà fait des dizaines de morts en Iran. Malgré la brutalité du régime, les manifestants continuent de protester chaque soir, depuis la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre. Dans ce podcast, Madjid Zerrouky, journaliste au « Monde », nous aide à comprendre ce mouvement de contestation aux contours inédits.Un épisode de Claire Leys. Réalisation et musique originale : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Morgane Tual. Dans cet épisode : extrait d'un reportage de France 24 sur la prise de pouvoir du président Ebrahim Raïssi, extrait d'un reportage de France 2 sur les manifestations de femmes iraniennes en 1980, extrait de la reprise de « Bella Ciao » par Behin et Samin Bolouri.

Les colères du monde
Journal du 19 septembre 2022

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Sep 29, 2022


Les manifestations de colère se poursuivent en Iran où le président Ebrahim Raïssi juge "inacceptable" cet élan d'émotion populaire après la mort de la jeune iranienne Mahsa Amini.

C dans l'air
IRAN : UN RÉGIME FACE AU COURAGE DES FEMMES – 27/09/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 27, 2022 64:56


EXPERTS FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international – « Le Journal du Dimanche » DELPHINE MINOUI Grand reporter spécialiste du monde iranien – « Le Figaro » Auteure de « Je vous écris de Téhéran » MARIAM PIRZADEH Rédactrice en chef, ancienne correspondante à Téhéran « France 24 » HASNI ABIDI Directeur du Centre d'Études et de Recherche sur le Monde Arabe et Méditerranéen - Auteur de « Moyen-Orient, le temps des incertitudes » En Iran, dix jours après le début d'une puissante vague de manifestations, la tension ne faiblit pas et le régime se montre très répressif. Plus de 1 200 personnes ont déjà été arrêtées dans la république islamique. Selon un bilan officiel incluant manifestants et forces de l'ordre, au moins 41 personnes ont également été tuées. L'ONG Iran Human Rights a, elle, fait état dimanche "d'au moins 76 personnes tuées". En dépit de la violence de la répression, les protestations se poursuivent dans de nombreuses villes du pays. C'est la mort de Mahsa Amini, une jeune femme âgée de 22 ans, qui a mis le feu aux poudres. Arrêtée par la police des mœurs pour "port inapproprié de vêtements", en l'occurrence de son voile islamique, elle est morte dans d'obscures circonstances après avoir été malmenée par les autorités. Dans la République islamique, le code vestimentaire pour les femmes est très strict, en particulier celui imposant le port du voile. Ces règles sont vues par toute une génération d'Iraniennes et d'Iraniens comme un carcan, un symbole de leur liberté étouffée. En conséquence, le mouvement de contestation qui s'est propagé dans plusieurs villes du pays tourne désormais à la contestation du régime des mollahs. Les manifestants crient en effet partout des slogans hostiles au pouvoir, au risque de leur vie, faisant preuve d'un grand courage. Face à la dureté du régime, la communauté internationale accentue sa pression sur Téhéran. Le Canada a décidé imposer des sanctions contre des responsables iraniens tandis que Paris a condamné la "répression violente, par l'appareil sécuritaire iranien, des manifestations". L'Allemagne a convoqué dimanche l'ambassadeur d'Iran. La veille, l'Union européenne avait dénoncé "l'usage disproportionné de la force" par les autorités iraniennes. Alors que la tension s'accroît en Téhéran et l'Occident, l'accord sur le nucléaire iranien semble au point mort. Le président iranien Ebrahim Raïssi a affirmé à l'ONU que son pays ne cherchait pas "à construire ou à obtenir des armes nucléaires" alors que les négociations pour relancer l'accord de 2015 patinent. Le retrait unilatéral des Etats-Unis, en 2018, sous la présidence de Donald Trump, avait anéanti l'un des rares succès récents de négociation avec l'Iran, et obligé les autres signataires à beaucoup d'obstination et d'ingéniosité pour essayer de le sauver. La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni – qui étaient parties à l'accord sur le nucléaire iranien de 2015 avec les États-Unis, la Russie et la Chine – attendent une réponse formelle de Téhéran aux dernières conditions qu'ils ont proposées pour redonner vie à ce texte. Le président français Emmanuel Macron a précisé que "la balle (était) maintenant dans le camp de l'Iran" pour une éventuelle relance de l'accord sur le nucléaire, censé garantir que la République islamique ne puisse pas se doter de l'arme atomique en échange d'une levée des sanctions sur son économie. Si les pays occidentaux craignent que l'Iran ne devienne une puissance nucléaire, ils redoutent également l'agressivité de la Russie, dotée du plus grand arsenal nucléaire de la planète. Embourbé en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine s'est montré menaçant lors d'une récente allocution télévisée. Les États-Unis ont en conséquence averti la Russie des "conséquences catastrophiques" en cas de frappe nucléaire. Conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden, Jake Sullivan a déclaré dimanche 25 septembre que les Etats-Unis ont "communiqué directement aux Russes au plus haut niveau, en privé, qu'il y aura des conséquences catastrophiques pour la Russie s'ils utilisent des armes nucléaires en Ukraine." Il a indiqué que son pays et ses alliés répondraient "de manière décisive". Le caractère privé de ces échanges visait à ne pas alimenter d'escalade verbale dans le contexte actuel de grande tension. Le régime des mollahs est-il menacé par le puissant mouvement de manifestations en Iran ? Un accord sur le nucléaire iranien est-il possible ? Quelle pourrait être la réponse des occidentaux à l'utilisation par Vladimir Poutine de l'arme nucléaire ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Les histoires de 28 Minutes
Tiago Rodrigues / Printemps iranien ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 21, 2022 46:30


L'émission 28 Minutes du 21/09/2022 Au programme de l'émission du 21 septembre 2022 ⬇ De Lisbonne à Avignon, la boulimie de théâtre de Tiago Rodrigues C'est au lycée que le dramaturge et metteur en scène Tiago Rodrigues s'initie au théâtre. Mais c'est sa rencontre avec le collectif flamand Tg Stan, en 1997, qui détermine son désir de poursuivre cette orientation artistique. Originaire du Portugal, il se fait connaître en France avec “By Heart”, une pièce inspirée de sa grand-mère, présentée au théâtre de la Bastille. En 2021, il devient alors le premier étranger à être nommé à la tête du festival d'Avignon. Après avoir mené une série d'entretiens avec des personnes engagées dans l'action humanitaire, l'auteur développe son tout nouveau projet “Dans la mesure de l'impossible” à l'affiche du théâtre de l'Odéon. Tiago Rodrigues est notre invité.     La jeunesse iranienne peut-elle faire plier le régime des mollahs ? L'Iran se trouve à nouveau au cœur des débats. Après avoir été arrêtée le 13 septembre à Téhéran pour “port de vêtements inappropriés” par la police des mœurs, Mahsa Amini, âgée de 22 ans, est tombée dans le coma avant de décéder trois jours plus tard. Sa mort, encore inexpliquée, a suscité la colère dans le pays. Des manifestations ont éclaté au cœur de la capitale ainsi que dans la province du Kurdistan, d'où était originaire la jeune femme. Selon une porte-parole du Haut Commissariat Ravina Shamdasani, six personnes auraient été tuées suite à la réaction violente des forces de sécurité. Dans ce contexte, Emmanuel Macron s'est entretenu avec le président iranien, Ebrahim Raïssi, à l'occasion de l'assemblée générale des Nations unies à New York pour négocier un accord sur le nucléaire. Alors que le pays subit déjà une pression économique, ce nouveau drame social ne menace-t-il pas encore son équilibre ? Le régime des mollahs est-il en sursis ? Nos invités en débattent.     Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et d'Alix Van Pée. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 21 septembre 2022 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Zahia Ziouani / Canicule : quelle stratégie ? - Turquie et double jeu

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 23, 2022 23:21


L'émission 28 Minutes du 23/07/2022 Au programme de l'émission du 22 juillet 2022 ⬇Le samedi, 28 Minutes continue avec Renaud Dély, Vincent Trémolet de Villers et Anna Ndiaye !Une cheffe d'orchestre en Seine-Saint-Denis : son combat contre les préjugés Tout a débuté par un transistor. Abdel Madjid, le père de Zahia Ziouani, en fait l'acquisition à son arrivée d'Algérie et l'apporte dans l'appartement familial situé à Pantin, qu'il ne quittera plus jamais. Véritable terreau familial, la musique pousse Zahia vers le conservatoire où elle apprend la guitare puis choisit l'alto. Au centre de l'orchestre, c'est la révélation : elle sera cheffe. Les années passent et Zahia nourrit l'ambition de rendre la musique symphonique accessible dans tous les territoires. Ainsi naquit son orchestre Divertimento, unique en son genre dans sa diversité et sa composition. Découvrez le portrait de la cheffe d'orchestre signé Philippe Ridet et lu par Amira Souilem ! Les vagues de chaleur embrasent l'Europe / Quelles pistes pour adapter nos sociétés à la canicule ?Partout sur le Vieux-Continent, des records de température ont été enregistrés. Pêle-mêle : 40° en Grande-Bretagne et en Belgique, 46° en Espagne où la canicule a fait selon les chiffres officiels plus de 500 morts. Selon les experts, ces vagues vont devenir de plus en plus fréquentes : cet été ferait office d'un avant-goût de la normalité de 2050. Doit-on apprendre à vivre avec ? Comment s'y adapter ? Erdogan et Poutine affichent leur complicité à Téhéran / Peut-on encore faire confiance au président turc ? Téhéran accueillait un sommet entre Ebrahim Raïssi, président de la République islamique, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan. Au menu des discussions : la situation en Syrie, le blocage des exportations de céréales et la guerre en Ukraine. Que signifie ce nouveau front diplomatique ? À quoi joue le dirigeant turc ? Peut-on encore lui faire confiance ? L'Europe doit-elle trouver un autre intermédiaire pour faire passer nos messages à Poutine ?Direction Haïti avec Olivier Boucreux où un an après l'assassinat du président Jovenel Moïse, le pays s'enfonce toujours plus dans la violence. En une semaine, 234 personnes sont mortes au cours de fusillades entre gangs à Port-au-Prince. Sans oublier la question très intéressante de David Castello-Lopes, la chronique de Marie Bonnisseau et un retour sur le temps fort de la semaine.  Enregistrement : 23 juillet 2022 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
L'activisme à hauteur d'enfant / Faut-il craindre un nouvel axe anti-occident ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 19, 2022 44:32


L'émission 28 Minutes du 19/07/2022 Au programme de l'émission du 19 juillet 2022 ⬇ "La petite bande” : des enfants prêts à tout pour sauver leur rivière “Je ne suis pas du tout libre, je suis un esclave de ma mission sur Terre”. Acteur, réalisateur et scénariste, Pierre Salvadori a le cinéma dans le sang. Né à Sfax en Tunisie, c'est à Paris qu'il découvre sa mission à travers les films d'Al Pacino ou de Lubitsch. Ses performances devant comme derrière la caméra sont saluées par la critique, comme “Hors de prix” avec Gad Elmaleh ou “En liberté !”, nommé aux César pour sa réalisation. Le cinéaste a pour habitude de s'entourer de sa grande bande de muses, à l'instar de Pio Marmaï, à l'affiche de son nouveau film “La petite bande”, en salle le 20 juillet prochain. Formé par cinq collégiens de 12 ans, le groupe s'est fixé comme mission folle de faire sauter l'usine qui pollue leur rivière. Une aventure drôle et écologique, portée à l'écran par la jeune actrice Colombe Schmidt. Ils sont nos invités du jour.  Le président iranien Raïssi accueille Poutine et ErdoganFaut-il craindre la naissance d'un nouvel axe anti-occident ? Tandis que ses forces militaires font rage en Ukraine, le président russe se rend ce mardi 19 juillet à Téhéran pour une rencontre avec ses homologues turc et iranien. Au programme, “une réunion des chefs d'États garants du processus de paix” où Recep Tayyip Erdogan, Ebrahim Raïssi et Vladimir Poutine plancheront sur le conflit en Syrie. Impliqués dans cette guerre, l'objectif affiché par les dirigeants autoritaires est de ramener la paix, malgré des partis pris différents. Si la Turquie dépend de la Russie pour son approvisionnement en gaz, elle est également la deuxième plus grande armée de l'OTAN, fermement opposé à Moscou. Ce sommet à trois témoigne de la volonté russe de se rapprocher de Téhéran et de constituer un bloc anti-occident. Quels sont les équilibres entre ces trois pays ? Faut-il craindre la naissance d'un nouvel axe anti-occident ? Nos invités en débattent.  Enfin, retrouvez également les chroniques de Paola Puerari et Victor Dekyvère ainsi que le "À la Loop" de Matthieu Conquet. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Jean-Mathieu Pernin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio Enregistrement : 19 juillet 2022 - Présentation : Jean-Mathieu Pernin - Production : KM, ARTE Radio

Reportage International
Reportage international - En Iran, le contrôle de l'internet se renforce

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 16, 2021 2:29


Depuis un mois, le pays connaît un net ralentissement du débit internet, ce qui a provoqué des critiques sur les réseaux sociaux et dans la presse modérée et réformatrice. Avant même ces problèmes, l'Iran était placé au 118e rang parmi les pays du monde où l'internet est le plus lent. De notre correpsondant à Téhéran, Le ralentissement de la vitesse affecte tous ceux qui utilisent l'internet pour leur travail ou comme les écoliers et les lycéens qui suivent des cours en ligne. En effet, en raison de la pandémie du coronavirus, les écoles sont toujours fermées et les cours ont lieu par internet, ce qui augmente considérablement le nombre des utilisateurs, en particulier à certaines heures de la journée. Pour Alireza, un écolier de 10 ans, qui suit ses cours à la maison, le ralentissement du réseau est agaçant : « L'internet est très lent. Par exemple, lorsque la prof fait une dictée, il nous faut une heure et demie pour la lui envoyer. L'enseignante nous le reproche et baisse notre note. Et lorsqu'on veut utiliser l'application Shad créée par les autorités pour les cours, il faut plusieurs tentatives avant de pouvoir s'y connecter. Nous avons pris du retard dans les cours. Avant, il fallait une heure pour envoyer un devoir à la prof, maintenant il en faut deux, voire plus. L'internet est vraiment très lent. » Le pays compte 14,5 millions d'élèves, ce qui augmente considérablement le nombre des utilisateurs à certaines heures de la journée. Des VPN pour contourner le filtrage Selon les médias, la bande passante n'a pas augmenté depuis deux mois, c'est-à-dire depuis l'arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement. Pourtant, le président Ebrahim Raïssi avait affirmé, avant son élection, qu'il n'était pas question de limiter l'internet. Il a même affirmé qu'il fallait en faciliter l'accès car beaucoup de gens utilisent la toile pour leur travail. Pour Mahyar, un jeune programmeur informatique qui travaille aussi chez lui, le ralentissement est particulièrement perceptible depuis un mois : « À cause des sanctions, de nombreuses adresses IP iraniennes sont fermées et nous devons utiliser des VPN pour travailler, ce qui ralentit la vitesse et lorsque le trafic international remonte comme ces dernières semaines, nous avons vraiment des problèmes. La bande passante doit augmenter chaque mois pour répondre aux besoins, ce qui ne s'est pas produit ces derniers temps, d'où les problèmes actuels. » L'accès à la toile est largement filtré ou restreint par les autorités. Les utilisateurs doivent installer des logiciels anti-censure de type VPN [un réseau privé, qui permet de contourner le filtrage, NDLR] pour accéder à de nombreuses pages étrangères mais aussi accéder aux réseaux sociaux comme Telegram ou Twitter. Ce qui n'empêche pas de nombreux responsables d'utiliser ces mêmes réseaux sociaux pour des communications officielles. Dans le même temps, l'examen d'une proposition de loi a été présenté par des députés ultra-conservateurs pour contrôler encore davantage l'internet et cela inquiète beaucoup de monde. Une campagne avec des centaines de milliers de signatures a été lancée sur internet contre cette proposition de loi. Mais pour le moment, les députés ne veulent rien céder.

Sputnik France
[DÉSORDRE MONDIAL] «Le nouveau Président iranien fera ce que le Guide suprême lui demande de faire»

Sputnik France

Play Episode Listen Later Jun 30, 2021 16:13


Qui est Ebrahim Raïssi, le nouveau Président iranien? Déjà dans le collimateur de l'Onu et d'Amnesty International pour violations des droits de l'homme, il est aussi un proche du Guide suprême Ali Khamenei. François Costantini, géopolitologue spécialiste du Moyen-Orient, analyse le parcours et les défis du nouveau Président iranien pour Le Désordre mondial.

Le Nouvel Esprit Public
Élections sans électeurs / L'Iran après Rohani / n°199 / 27 juin 2021

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jun 27, 2021 64:34


ÉLECTIONS SANS ÉLECTEURS « Historique », « ahurissant », « phénoménal », « catastrophique », « abyssal », la concurrence des qualificatifs choisis pour dire publiquement l'ampleur de l'abstention enregistrée dimanche 20 juin au premier tour des élections régionales et départementales, exprime la sidération partagée face à une démobilisation électorale qui concerne désormais deux citoyens inscrits sur trois. Sur les 47,7 millions d'électeurs appelés à voter, plus de 30 millions ont choisi de ne pas se déplacer. Selon les chiffres publiés le 21 juin par le ministère de l'Intérieur, le taux d'abstention serait de 66,74 %. Soit une hausse de +17,9 points par rapport au même scrutin de 2015 (49,9 %). Depuis trente ans, l'abstention aux régionales progresse : 25,2 % en 1986, 31,4 % en 1992, 53,7 % en 2010... Depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, moins d'un électeur sur deux a pris part aux scrutins successifs (législatives, européennes, municipales et aujourd'hui départementales et régionales).Une enquête de l'institut Ipsos publiée le 20 juin sur le profil sociologique des abstentionnistes, indique que les premiers à se démobiliser sont les jeunes, les électeurs les moins diplômés et les plus radicaux : 73 % des électeurs de Marine Le Pen et 67 % des électeurs de Jean-Luc Mélenchon du premier tour de la présidentielle de 2017 se sont abstenus dimanche dernier, contre 44 % des électeurs de François Fillon. L'abstention par âge démontre aussi la quasi-absence des électeurs les plus jeunes : 87 % des 18-24 ans n'ont pas voté aux régionales, contre 40 % des 70 ans et plus. Les retraités s'abstiennent le moins (47 %). Viennent ensuite les cadres et les professions intermédiaires (69 %), puis les employés et les ouvriers (75 %).Dans toutes les régions métropolitaines, l'abstention a dépassé 60 %, atteignant même 69,15 % en Ile-de-France, 69,27 % dans les Pays de la Loire et 70,38 % dans le Grand-Est. Seule la Corse se distingue par une abstention qui n'est « que » de 42,92 %. A l'échelle départementale, la Seine-Saint-Denis détient le plus fort taux d'abstention avec 75,78 %, devant la Moselle (73,28 %), le Val-d'Oise (72,79 %) et la Seine-et-Marne (72,29 %). La Lozère est le département le plus mobilisé, avec 51,57 % d'abstention, devant le Gers (55,32 %), le Lot (56,17 %) et l'Aveyron (56,71 %). Selon un sondage de l'Ifop Fiducial réalisé le jour du vote, 40 % des personnes interrogées estimaient que ce scrutin ne changerait rien à leur vie personnelle et 35 % d'entre elles jugeaient qu'il ne modifierait pas la situation de leur région.***L'IRAN APRÈS ROHANI En Iran, l'élection du 18 juin 2021, pour désigner le successeur du réformiste Hassan Rohani en place depuis 2013, a porté à la présidence de la république islamique le conservateur Ebrahim Raïssi. Un tour aura suffi pour élire le candidat adoubé par le guide suprême Ali Khamenei âgé de 81 ans - à qui Raïssi pourrait succéder un jour étant lui-même Hodjatoleslam. Le Conseil des gardiens, organe non élu aligné sur l'ayatollah Ali Khamenei, le véritable maître du pays au nom du primat du religieux sur le politique, avait invalidé 99 % des candidats. Sans véritables adversaires, l'actuel chef de l'Autorité judiciaire a recueilli près de 62 % des suffrages, selon les chiffres officiels. Un résultat terni par un vote blanc massif et une abstention de 52%, la plus importantedepuis la révolution de 1979. Le président Raïssi sera investi en août et songouvernement en octobre. Tandis que les amis de l'Iran, dont la Syrie, la Russie et la Turquie ont rapidement félicité le président élu, Amnesty International a publié un rapport accusant Raïssi de « crimes contre l'humanité, notamment d'assassinats, de torture et de disparitions forcées », du temps où, à la fin des années 80, il était le jeune procureur adjoint du tribunal révolutionnaire de Téhéran. Il aurait alorsdonné l'ordre d'exécuter 4 à 5.000 opposants aux Moudjahidines du Peuple.Raïssi figure sur la liste noire des dirigeants iraniens sanctionnés par les États-Unis pour « complicité de graves violations des droits humains ». L'élection s'est déroulée dans un contexte économique et social très dégradé. Depuis le retour des sanctions en 2018, avec le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire, l'inflation n'a cessé de grimper, jusqu'à atteindre aujourd'hui 40 %, tandis que le taux de chômage est de 12 %. Ces chiffresofficiels sont sous-estimés, selon de nombreux économistes. Les 83 millions d'Iraniens sont confrontés aux difficultés de la vie quotidienne et au manque de perspectives pour leurs enfants. La classe moyenne est en voie d'appauvrissement. De grandes manifestations ont agité le pays en 2019. Les chiffres issus du centre de recherches du parlement indiquent qu'avant la pandémie, 60% des Iraniens vivaient sous le seuil de pauvreté. Les médias pro-régime annoncent que désormais 80% de la population se situeraient entre les seuils de la pauvreté absolue et de la survie. Durant sa campagne, Raïssi a promis de dompter l'inflation, de créer au moins un million d'emplois par an et d'aider les jeunes ménages à accéder à la propriété, tout en luttant contre la corruption. Ebrahim Raïssi a aussi fait part de son intention d'honorer l'accord sur le nucléaire, signé en 2015 sur les consignes du Guide suprême. Ce dernier est déterminé à sauver l'accord pour obtenir en retour une levée des sanctions et une relance économique. Ebrahim Raïssi, a prévenu que la politique étrangère de l'Iran ne se limiterait pas à la relance de l'accord nucléaire. Il a également assuré qu'il n'y avait « pas d'obstacle » à la reprise des relations diplomatiques,rompues depuis 2016, avec l'Arabie saoudite, sa grande rivale régionale. Une main tendue qui confirme la détente amorcée depuis plusieurs mois entre les deux pays.Privacy Policy and California Privacy Notice.

Appels sur l'actualité
Appels sur l'actualité - Vos questions d'actualité

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 24, 2021 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Israël : l'Autorité palestinienne annule l'accord  sur le transfert de vaccins anti-Covid (Sami Boukhelifa) Côte d'Ivoire : à quand le retour de Charles Blé Goudé ? (François Mazet) CEDEAO : la mise en place de l'ECO repoussée à 2027 (Olivier Rogez) Iran : l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi élu Président (Nicolas Falez)   Pour participer à l'émission, contactez-nous : * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'oubliez pas de nous communiquer votre numéro de téléphone (avec l'indicatif pays) Pour nous suivre : Facebook : RFI appels sur l'actualité Twitter : @AppelsActu

Statu Quo
Quelles sont les conséquences des élections iraniennes ? [Statu Quo] #23

Statu Quo

Play Episode Listen Later Jun 23, 2021 6:36


Bonjour à tous, Aujourd'hui, pour le podcast du mercredi, Chloé vous initie à la vie politique iranienne au travers de l'actualité.  En effet, le 18 juin 2021 se sont tenues les élections iraniennes afin que le peuple puisse choisir son président de la république. Alors, nous pouvons nous questionner sur la place et le rôle de ce président dans la constitution iranienne, mais aussi et surtout sur les conséquences de l'élection de l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi sur la politique intérieure et étrangère du pays des mollahs. Comme d'habitude, nous espérons qu'il vous plaira ! Si vous avez des questions, des commentaires, des idées de sujets ou alors vous souhaitez juste converser avec nous, n'hésitez pas !  --> par e-mail: contact.statuquopodcast@gmail.com  --> sur notre site internet : www.statuquopodcast.com Bonne écoute ! Chloé et Elliott

Comprendre le monde
Comprendre le monde S4#41 – Thierry Coville - "Où va l'Iran ?"

Comprendre le monde

Play Episode Listen Later Jun 23, 2021 25:28


Le 18 juin dernier, Ebrahim Raïssi, chef du système judiciaire iranien, a remporté sans grande surprise les élections présidentielles en Iran avec près de 62% des voix. Le gouvernement modéré d'Hassan Rohani a fait les frais du mandat de Trump et d'une situation de crise économique considérable du fait en partie des sanctions américaines. Cette crise et la désillusion autour de l'accord sur le nucléaire ont conduit à un durcissement du régime iranien et poussé vers le pouvoir un proche du guide. Ce régime est-il immuable ou réformable sur le long terme ? L'ayatollah Khamenei et le régime actuel sera-t-il favorable à la réouverture d'une négociation avec Washington pour relancer l'accord sur le nucléaire ? Qu'en sera-t-il de la politique régionale de l'Iran ? Tour d'horizon sur la situation au lendemain des élections iraniennes avec Thierry Coville, chercheur à l'IRIS, spécialiste de l'Iran. Pour aller plus loin :

Le Reportage de la rédaction
Épuisés, les Iraniens appellent de leurs vœux une levée des sanctions

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Jun 22, 2021 4:42


durée : 00:04:42 - Le Reportage de la rédaction - Ebrahim Raïssi a été officiellement élu président de la République islamique d'Iran. La priorité numéro un de cet ultraconservateur : redresser l'économie, éreintée par les sanctions américaines depuis le retrait de Washington, décidé par Donald Trump en 2018, de l'accord sur le nucléaire. - réalisation : Fabien Gosset

Express Orient
Iran : une élection présidentielle aux enjeux limités

Express Orient

Play Episode Listen Later Jun 21, 2021 11:09


Cette édition est consacrée à l'élection présidentielle iranienne qui verra s'affronter, vendredi 18 juin, sept candidats appartenant tous au camp ultraconservateur dont Ebrahim Raïssi, le grand favori. Quels sont les enjeux de ce scrutin ? Qu'attendent les Iraniens de cette élection alors que le pays est en pleine crise économique ? Comment la communauté internationale envisage-t-elle ce scrutin ? Notre invité, Jonathan Piron, spécialiste de l'Iran, répond à ces questions.

Le 12h30 - La 1ere
L'ultraconservateur Ebrahim Raïssi a remporté la présidentielle iranienne dès le 1er tour

Le 12h30 - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 19, 2021 1:51


Le journal de 18h00
Iran : victoire sans surprise du candidat ultra conservateur, près de la moitié des Iraniens se sont abstenus

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Jun 19, 2021 10:15


durée : 00:10:15 - Journal de 18h - Comme prévu et sans surprise, c'est le candidat ultra conservateur Ebrahim Raïssi qui remporte l'élection présidentielle. Il s'impose avec au moins 62% des voix d'après des résultats quasi définitifs.

SBS French - SBS en français
Personnages: Ebrahim Raïssi

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Jun 19, 2021 8:51


Focus sur l'élection présidentielle en Iran et l'élection d'Ebrahim Raïssi.

Forum - La 1ere
L'ultraconservateur Ebrahim Raïssi a remporté la présidentielle iranienne: interview de Clément Therme

Forum - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 19, 2021 4:48


Interview de Clément Therme, chercheur associé à l'Institut universitaire européen de Florence et auteur.

Invité de la mi-journée
Invité international - Présidentielle en Iran: «Ebrahim Raïssi est vraiment le choix du Guide suprême»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jun 19, 2021 5:34


En Iran, l'élection présidentielle débouche, sans surprise, sur la victoire annoncée de l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi. Après dépouillement quasi complet des bulletins, celui-ci l'emporte avec un peu plus de 62% des voix. Pour analyser le scrutin et ce qu'il laisse présager, Jean-Baptiste Marot est en ligne avec Clément Therme, chercheur associé à l'Institut Universitaire de Florence. Clément Therme a notamment dirigé l'ouvrageL'Iran et ses rivaux. Entre nation et révolution, paru aux éditions Passés Composés.  

Affaires étrangères
Iran : le vote et la bombe

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later Jun 19, 2021 58:22


durée : 00:58:22 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Selon des résultats officiels partiels publiés aujourd'hui, l'ultraconservateur et favori Ebrahim Raïssi a remporté la présidentielle iranienne au premier tour avec plus de 62 % des voix. Que comprendre de ces élections, largement boudées par la population ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Mahnaz Shirali Sociologue et politologue, directrice d'études à l'Institut Catholique de Paris (ICP) et enseignante à Sciences Po; Gilles Kepel Politologue. Titulaire de la chaire Moyen-Orient Méditerranée à l'ENS. Professeur à l'université Paris Sciences et Lettres.; Clément Therme chercheur associé à l'Institut universitaire européen de Florence; Benjamin Hautecouverture maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique

Le journal de 12h30
Iran : Ebrahim Raïssi élu président dès le premier tour

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Jun 19, 2021 14:19


durée : 00:14:19 - Journal de 12h30 - C'est Ebrahim Raïssi qui s'est imposé dès le premier tour de l'élection présidentielle iranienne, avec une marge confortable.

Les journaux de France Culture
Iran : victoire sans surprise du candidat ultra conservateur, près de la moitié des Iraniens se sont abstenus

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 19, 2021 10:15


durée : 00:10:15 - Journal de 18h - Comme prévu et sans surprise, c'est le candidat ultra conservateur Ebrahim Raïssi qui remporte l'élection présidentielle. Il s'impose avec au moins 62% des voix d'après des résultats quasi définitifs.

Les journaux de France Culture
Iran : Ebrahim Raïssi élu président dès le premier tour

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 19, 2021 14:19


durée : 00:14:19 - Journal de 12h30 - C'est Ebrahim Raïssi qui s'est imposé dès le premier tour de l'élection présidentielle iranienne, avec une marge confortable.

Le journal de 12h30
L'Iran élit son président, l'ultraconservateur Raïssi grand favori

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Jun 18, 2021 25:16


durée : 00:25:16 - Journal de 12h30 - L'Iran, frappée de plein fouet par une grave crise économique et sociale. Depuis ce matin, la population y est appelée à élire sans grand enthousiasme un nouveau président. Un scrutin qui devrait consacrer la victoire de l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi. - invités : Philippe Askenazy économiste du travail et directeur de recherches au CNRS Centre Maurice Halbwachs, professeur à l'ENS

Les journaux de France Culture
L'ombre d'une abstention record plane sur la présidentielle en Iran

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 18, 2021 20:16


durée : 00:20:16 - Journal de 18h - Les électeurs sont appelés à voter depuis ce matin, mais ils sont partagés entre leur dégoût de la classe politique et le choix du candidat du pouvoir donné gagnant, Ebrahim Raïssi.

Les journaux de France Culture
L'Iran élit son président, l'ultraconservateur Raïssi grand favori

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 18, 2021 25:16


durée : 00:25:16 - Journal de 12h30 - L'Iran, frappée de plein fouet par une grave crise économique et sociale. Depuis ce matin, la population y est appelée à élire sans grand enthousiasme un nouveau président. Un scrutin qui devrait consacrer la victoire de l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi. - invités : Philippe Askenazy économiste du travail et directeur de recherches au CNRS Centre Maurice Halbwachs, professeur à l'ENS

Le journal de 18h00
L'ombre d'une abstention record plane sur la présidentielle en Iran

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Jun 18, 2021 20:16


durée : 00:20:16 - Journal de 18h - Les électeurs sont appelés à voter depuis ce matin, mais ils sont partagés entre leur dégoût de la classe politique et le choix du candidat du pouvoir donné gagnant, Ebrahim Raïssi.

InterNational
Iran : une présidentielle entre conservateurs

InterNational

Play Episode Listen Later Jun 17, 2021 40:48


durée : 00:40:48 - Un Jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Demain, les Iraniens éliront le successeur d'Hassan Rohani à la présidence de la République islamique d'Iran. Des élections verrouillées qui devraient se traduire par une forte abstention et la victoire du très conservateur Ebrahim Raïssi.

Le zoom de la rédaction
Iran : les ultraconservateurs confisquent le pouvoir

Le zoom de la rédaction

Play Episode Listen Later Jun 17, 2021 4:34


durée : 00:04:34 - Le Zoom de la rédaction - Les Iraniens sont appelés aux urnes pour élire leur président le 18 juin.Le grand favori est l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi. Après huit ans de présidence Rohani, une partie des Iraniens sont désabusés et pourraient privilégier l'abstention

Un jour dans le monde
Iran : une présidentielle entre conservateurs

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jun 17, 2021 40:48


durée : 00:40:48 - Un Jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Demain, les Iraniens éliront le successeur d'Hassan Rohani à la présidence de la République islamique d'Iran. Des élections verrouillées qui devraient se traduire par une forte abstention et la victoire du très conservateur Ebrahim Raïssi.

Le balado de la Chaire
L'élection présidentielle en Iran

Le balado de la Chaire

Play Episode Listen Later Jun 10, 2021 47:22


L'élection du prochain président iranien, le 18 juin prochain, augure un changement de ton dans les relations régionales et internationales de la puissance perse. Après deux mandats, le président Hassan Rouhani devra céder sa place et l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi semble bien placé.Quelles conséquences peut avoir cette élection sur l'avenir des relations régionales et internationales? Les relations, déjà tendues et conflictuelles, entre l'Iran et les États-Unis, pourraient-elles se dégrader? Quels sont les enjeux géopolitiques et stratégiques à surveiller le 18 juin prochain? Des questions auxquelles Pierre Pahlavi, professeur titulaire au Collège des Forces canadiennes de Toronto, Sami Aoun, directeur de l'Observatoire sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord et professeur à l'École de politique appliquée de l'Université de Sherbrooke, et Julien Tourreille, chercheur en résidence à l'Observatoire sur les États-Unis, ont répondu, lors de cette plongée dans les arcanes du pouvoir iranien.