POPULARITY
Une simple blague pendant un match de hockey devient un moment marquant entre Patrick et son fils, qui l'interroge sur le vieillissement et la transformation de ses proches. Une discussion touchante, chargée d’émotion. Ensuite, débat animé dans la cour de la juge Racicot : Anaïs plaide pour dormir collée à ses chiens, Patrick s’y oppose avec ferveur. Rires garantis! Puis, retour sur les accusations fracassantes visant Puff Daddy : agressions, manipulation et scandales à grande échelle. Enfin, un débat étonnant sur une contravention donnée au service au volant! Les animateurs démystifient les zones floues du Code de la route.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Dans cet épisode de votre show de cartes, Mike, Gill, Paul et Yannakis s'offrent un tour de table avec tous les partenaires, pour fêter les 3 ans du podcast! De plus, certains invités viennent s'ajouter pour nous donner leurs impressions post Sports Cards Expo de Toronto qui se déroulait le weekend dernier. Nous prenons aussi le temps de lire vos précieux messages transmis pour souligner notre anniversaire. C'est un rendez-vous!Merci à vous tous qui prenez le temps d'écouter, vous êtes précieux à nos yeux!Bon épisode!Pour s'abonner à du contenu exclusif et des avantages avec notre Patreon, c'est ici!Pour visiter notre page Youtube et avoir accès au contenu vidéo, c'est ici!Pour participer à des ouvertures de boîtes en direct avec STAKK, c'est ici!Pour faire l'envoi de groupe de vos cartes au grading, Choose Your Grading est LA solution, joignez les ici!Pour toutes vos solutions de protection et de présentation de votre collection, retrouvez les produits d'Evoretro ici!Pour confier et vendre vos cartes par l'entremise d'un consignataire hors pair, retrouvez Consignation Savage ici!Pour vendre vos petites et moyennes cartes à moindre coûts, visitez https://thecards.shop/
Dans cet épisode, Marie-Eve Janvier et Julie Ringuette plongent dans les enjeux politiques actuels, discutant des dilemmes de la campagne électorale et de l’importance de voter selon ses valeurs. Entre moments de réflexion sur le vote stratégique et celui du cœur, elles abordent également des sujets plus intimes, comme l’absence de portes aux toilettes dans le couple! Rires et anecdotes surprenantes sur la vie privée, la pandémie et les limites personnelles ajoutent une touche de complicité. Julie partage aussi son coup de cœur littéraire, Rue Duplessis, ma petite noirceur, et Marie-Eve nous fait découvrir l'expo Nature Vive.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
durée : 00:31:36 - Fous rires garantis avec les délires des Brigades du Pire en public à Hontanx au domaine de Marquestau
durée : 00:22:37 - Bienvenue chez vous : les spécialistes, ici Alsace - Entre moments de complicité, galères et fous rires, ces trajets ont marqué votre enfance, Clément Wieser nous rappelle l'importance de ces voyages qui restent gravés dans nos mémoires.
Derrière le son des claquettes, il y a un sens du rythme, du jeu, de la scène — et beaucoup d'humour.Dans cet épisode, je vous emmène à la rencontre d'Aurélien Lehmann, l'un des plus grands claquettistes français. Chorégraphe, improvisateur, musicien du sol… il transforme chaque pas en note. On parle de son enfance dans un cabaret du Nord, de son amour du jazz, de la solitude sur scène, de la transmission… Et on rit. Beaucoup.
Le mondial de catch impro est de retour du 26 au 30 mars au Casino Théâtre pour sa 22ème édition. The post Mondial Catch Impro: un combat de punchlines et de rires first appeared on Radio Vostok.
Le mondial de catch impro est de retour du 26 au 30 mars au Casino Théâtre pour sa 22ème édition. The post Mondial Catch Impro: un combat de punchlines et de rires first appeared on Radio Vostok.
Aujourd'hui, nous avons l'honneur d'accueillir la talentueuse Pocahinktas, une artiste du tatouage qui vit pleinement sa passion en encrant ses "piqués", comme elle aime appeler ses clients. En compagnie de Rémi, nous plongeons dans l'histoire fascinante du tatouage, et revenons sur le parcours de Stella, de ses débuts inattendus à l'ouverture de son propre studio privé. Rires, échanges et une bonne dose de bonne humeur sont au programme de cet épisode !
Tout savoir de l'actualité people et média, c'est tous les jours à 7h35, avec Antoni Ruiz sur RFM !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Étienne Marcoux, collègue de Cogeco, revient avec la troisième saison de « Étienne te ramène », où il récolte les confidences les plus improbables autour d’un bol de soupe! Maripier Morin, traumatisée par son passage, redoute le montage. Entre anecdotes croustillantes et révélations inattendues, personne ne ressort indemne! Annie Villeneuve, débordante d’énergie, jongle entre ses répétitions pour « We Will Rock You », son bébé et ses nuits courtes, tout en promettant une soirée unique. Marie-Eve Janvier partage son secret de bien-être : son ami Joël Legendre, avec ses astuces de perspective et de positivité. Et Mylèn, l’amie de Maripier, vous livre sa recette du bonheur, entre jogging et expressions revisitées!Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Programmes spéciaux à l'occasion du 8 mars, Journée Internationale des droits des femmes Création à plusieurs voix et mains, issue d'un atelier d'écriture en non mixité. « Celle qui a tourné dix mille fois sept fois sa langue dans sa bouche avant de ne pas parler, ou elle en est morte, ou elle connaît sa langue et sa bouche mieux que tous » (Hélène Cixous, Le Rire de la Méduse) Une création sonore tissée par Lila Lakehal et nourrie des textes écrits et dits par Cassandra, Amel, Nina, Elie, Claudine, Wiebke et Michèle, réunies en atelier d'écriture aux Machines (Grenoble) en février 2025 pour transformer le silence en paroles et en actes (Audre Lorde), ainsi que de chants de la marche contre les violences sexistes et sexuelles du 25 novembre 2024. "J'écris pour..." "J'ai cris car..." Et toi ? Rires, larmes, paroles, révélations, oracles et revendications pour une libération féministe totale - ici et maintenant. Textes, chants : tous droits réservés à leurs autrices Production : Radio Campus Grenoble
Pour ce deuxième épisode du Club social, on célèbre la fête de Karl. Rires, confidences et cupcakes au rendez-vous! On en profite pour parler de la notion du temps qui change en vieillissant, la recherche de l'amour et les dernières dates de Karl et les choses sur lesquelles on veut travailler dans les prochains mois. On sent que les années passent de plus en plus vite et on veut être plus présent. Mais comment faire pour y arriver? On en discute sans filtre! La vie sociale sur les réseaux sociaux : Instagram et TikTok @baladolaviesociale Retrouvez Cam et Karl sur les réseaux sociaux : Instagram @cam_ds / TikTok @ds.camille Instagram et TikTok @karl_hardy
Comment la réalisatrice Carine Tardieu parvient-elle à parler de la famille avec un vrai regard original ? Pourquoi Jean Sarrus, membre fondateur aujourd'hui décédé des Charlots, mérite-t-il un beau « Salut l'artiste » ? Est-ce que le film « The Gorge » avec Miles Teller et Anya Taylor-Joy tient ses promesses ? Pourquoi la comédie « Avec ou sans enfants », malgré un bon scénario de base, est-elle poussive ? Les découvertes musicales : - Les Charlots – Derrière chez moi - Yelle - Que Veux-Tu - Sabrina Carpenter - Please Please Please (ft. Dolly Parton) - Trent Reznor & Atticus Ross - The other side (The Gorge Soundtrack) Merci pour votre écoute La semaine des 5 Heures, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 19h à 20h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de La semaine des 5 Heures avec les choix musicaux de Rudy dans leur intégralité sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/1451 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:33:07 - Fous rires garantis avec les délires des Brigades du Pire en public à la ferme Capdeboscq de Lauret
Dans cet épisode, Émilie Fournier présente Frue Menstrue, son balado dédié aux douleurs menstruelles et aux conditions comme l’endométriose. Marie-Eve Janvier et Maripier Morin brisent les tabous en partageant anecdotes et fous rires sur les protections menstruelles, de la fameuse serviette épaisse aux bobettes révolutionnaires. Entre confidences et expériences personnelles, elles explorent pourquoi ce sujet suscite encore autant de gêne. Et pour ajouter à l’imprévu : Jean-François reçoit un FaceTime de sa fille Laurence, qui balance une nouvelle inattendue – son père a été arrêté pour excès de vitesse! Un moment cocasse qui clôt cet épisode à la fois informatif et hilarant.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Pour écouter les épisodes précédents, cherchez "Journal d'une coloc" dans Histoires de Darons :)
Télématin, 40 ans de fous rires avec Thierry Beccaro, ancien joker à la présentation de Télématin.Tous les soirs, du lundi au vendredi à 20h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent les personnalités et artistes qui font l'actualité.
durée : 00:03:33 - Le concert caritatif du choeur gospel Heart of Voice au profit le l'association Les gammelles de l'amitié - Pascal Fleury, imitateur et chanteur, se produit samedi 1er février à Toury. Son spectacle "Rire avant tout" mêle imitations, humour et musique, avec des personnages cultes comme Galabru, Johnny Hallyday ou encore Céline Dion. Un show interactif où le public a aussi son rôle à jouer.
Quel podcast vous permet de découvrir à la fois des muslims globe-trotters, des ados footballeurs expat', et des fans d'extraterrestres qui sortent avec des arrière-petites filles d'empereur immobilier ? Y'en a pas d'autre, c'est le notre.
Dans cet épisode de Podkassos, on explore mariages, amitiés, ufologie, rires honteux et bien plus, avec des anecdotes de Poitiers à Besançon et un clin d'œil au 26 mars 2026 !Note et commente le podcast voyons.
Première diffusion le 7 octobre 2019J'ai l'immense plaisir de recevoir Thierry Janssen, ancien chirurgien et désormais psychothérapeute, auteur et directeur de l'Ecole de la présence thérapeutique.C'est un entretien vibrant et plein d'espoir en la vie que je vous propose aujourd'hui. Un entretien où il est question de spiritualité et d'éveil de la conscience… Un entretien avec un homme d'une grande sagesse. Tellement sage qu'il accepte justement de ne pas l'être.Vous avez choisi ici la version longue de l'entretien, et vous avez raison : vous allez pouvoir laisser toutes ces paroles inspirantes vous embarquer…Avec Thierry, nous allons parler du jour où il a quitté brutalement son poste de chirurgien, d'une brève incursion dans le monde de la mode, d'une autre mode -celle du développement personnel- et de ses excès, de sa formation auprès d'une guérisseuse américaine, de comment il est devenu presque malgré lui psy, de son expérience mystique du silence intérieur, de l'acceptation qui n'est pas la résignation, de l'Ecole de la présence thérapeutique qu'il dirige à Bruxelles et d'amour bien sûr ! Notes sur l'épisode:- Le site de l'Ecole de la Présence Thérapeutique : https://edlpj.org/- La page Facebook de Thierry : www.facebook.com/thierry.janssen.98- Le livre de Thierry dont on parle dans l'entretien : Ecouter le silence à l'intérieur – Les éditions L'Iconoclaste- Son rituel bien-être : tenir un journal dans lequel noter chaque jour ses émotions- Son conseil lecture : « Après l'extase, la lessive » de Jack Kornfield RETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC THIERRY JANSSEN Quel bonheur de revenir ici, d'être là, derrière mon micro, et de vous avoir, vous, de l'autre côté. C'est donc parti pour une deuxième saison de ce podcast.00:01:34Et pour la lancer, je vous propose une rencontre avec un invité de marque. Pas seulement parce qu'il est connu, que vous avez peut-être lu certains de ses ouvrages ou assisté à l'une de ses conférences. Thierry Janssen est un invité de marque car il nous ouvre à la spiritualité avec la sagesse de celui qui sait qu'il n'est justement pas sage. Celui qui a un jour été chirurgien renommé. Il a découvert que la guérison passe aussi par le soin des émotions et de l'âme. Il a cheminé pour apprendre à s'écouter, à prendre le temps de se connecter à lui-même, quitte à se mettre en retrait lorsque c'était nécessaire. Et puis un jour, il a vécu une expérience mystique, celle du silence intérieur, comme il la raconte dans son dernier ouvrage.00:02:20Un moment de grâce, d'une puissance indescriptible pendant lequel il a goûté à l'amour pur, à l'universalité. Bienvenue dans la saison 2 de La Petite Voix. Bienvenue dans cet épisode très inspirant, vibrant, plein d'espoir en la vie. Avec Thierry, nous allons parler d'une fulgurance de conscience qui l'a décidé à quitter son job à l'hôpital de Bruxelles en quelques minutes, d'une enfance marquée par une grande sensibilité, de sa rencontre déterminante avec une guérisseuse américaine et de l'acceptation qui rend libre et créatif. Bonjour Thierry et bienvenue dans La Petite Voix. Bonjour. Je suis vraiment enchantée de vous recevoir et ravie d'ouvrir avec vous la deuxième saison de ce podcast. Ensemble, aujourd'hui, nous allons parler de votre cheminement initiatique que vous évoquez dans vos livres et en particulier le dernier qui est un très beau livre qui s'appelle Écoutez le silence à l'intérieur.00:03:20Il est paru l'an dernier aux éditions Iconoclast. Thierry, on ne vous présente plus. Vous êtes psychothérapeute et désormais fondateur de l'école de la présence thérapeutique à Bruxelles. Vous êtes également un auteur connu et reconnu. Déjà, huit livres, je crois, à votre actif sur des sujets qui sont liés au développement personnel. Mais c'est d'ailleurs un terme et même une mode dont vous vous méfiez, et on va avoir l'occasion d'y revenir dans notre entretien. Ce que je n'ai pas encore dit, c'est que vous avez également été médecin. Vous étiez même un chirurgien renommé jusqu'au jour où je crois que vous aviez environ 35 ans. Vous avez compris que vous ne vous étiez pas très bien. Vous n'épanouissiez plus dans ce rôle aussi prestigieux était-il.00:04:02Est-ce que vous pouvez revenir sur cette journée particulière et cette fulgurance de conscience, comme vous l'appelez ? Oui, c'était le 5 janvier 1998. Et je ne dirais pas que j'ai compris quelque chose ce jour-là. J'ai juste écouté. J'ai écouté d'abord une voix, très clairement, qui a résonné en moi et un ressenti très profond qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. En fait, j'ai écouté une voice qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. Pendant des années, j'avais consacré toute mon énergie à cette carrière médicale et chirurgicale. Et sans m'en rendre compte, je m'étais enfermé dans un système de fonctionnement très contraignant, très violent, quelque part. Et je n'avais jamais fait de travail sur moi, donc je n'avais pas non plus le recul pour comprendre tout ça.00:04:48Et je travaillais dans un hôpital universitaire à Bruxelles et j'ai décidé de le quitter tout en restant au sein de la même université pour prendre des fonctions avec de plus grandes responsabilités dans l'un des autres hôpitaux de cette université. Et le 5 janvier 1998, lorsque j'ai pris mes fonctions, je promets qu'une heure avant, je ne savais pas, même cinq minutes avant, je ne savais pas que j'allais arrêter mon métier, mais j'étais dans l'ascenseur avec la dame qui devenait ma secrétaire et elle me parlait, et j'avais l'impression qu'elle parlait une langue étrangère, je ne comprenais rien. Et je suis rentré dans mon nouveau bureau et j'ai vraiment entendu cette voix qui est ma voix, c'est comme quand je m'entends vous parler maintenant, et cette voix a dit « si tu vas mourir ».00:05:39Et j'ai écrit ma lettre de démission au doyen de la faculté de médecine. Et en fait, j'ai simplement dit « je ne suis pas la personne pour occuper le poste que je vous ai demandé d'occuper, je ne peux pas tricher avec moi, je ne peux pas tricher avec vous ». Et donc, je remets ma démission. Et puis, j'ai quitté le poste. Je suis allé à l'hôpital en remettant cette lettre à un des chefs de clinique du service. Quand je suis arrivé à la maison, déjà dans la voiture, j'ai eu un contact avec la personne avec qui je vivais et je lui ai dit « mais c'est de la folie, qu'est-ce que tu es en train de faire ? ».00:06:11Je lui ai dit « je ne sais pas, mais je sais ce que je ne ferai plus ». Et j'ai le sentiment qu'aujourd'hui, c'est comme si je renaissais ou que je naissais consciemment. À la radio, il y avait une chanson qui disait « ceci est le premier jour du reste de ta vie ». Et ça a vraiment fait sens. Et ça m'a plongé dans une sorte de sentiment d'euphorie qui a perduré pendant certainement 10 jours. Et puis, j'ai commencé à avoir très peur. Les questions sont revenues en fait. Mais ce n'étaient pas des questions. C'était que tout d'un coup, je étais face à un immense vide parce que toute ma vie avait été remplie par ce projet.00:06:52C'est un projet qui était né quand j'avais l'âge de 5 ans, le jour où ma mère m'a montré le chirurgien qui l'avait opéré. Et je suis dit « Moi, je vais faire ça ». D'accord. J'étais programmée, même si j'ai eu longtemps un doute parce que j'avais une passion qui est née pratiquement au même âge, vers 5-6 ans, une passion pour la civilisation de l'Égypte ancienne. Et longtemps, j'ai hésité entre m'orienter vers l'égyptologie ou vers la chirurgie. Et à 18 ans, je suis commencé la chirurgie parce que c'est un métier qui ne paraissait plus ouvert vers les autres. Et qui servait plus, quelque part, que simplement s'intéresser aux antiquités. Mais en même temps, c'était un piège parce que je ne voulais pas être médecin, je voulais être chirurgien. Ça m'a demandé énormément d'efforts, d'investissements.00:07:40Et je n'ai jamais réfléchi à tout ça. J'ai juste agi comme ça, sans doute pour réparer plein de choses, comme nous tous, on a des raisons très névrotiques de s'investir. Rires. J'ai mis beaucoup d'énergie pour réparer des blessures du passé. Mais en même temps, ce 5 janvier 1998, je crois que j'étais vraiment arrivé à la limite de ce que je pouvais m'imposer. Parce que finalement, je m'étais imposé beaucoup de choses. Beaucoup d'efforts, beaucoup de contraintes. Et très peu de plaisir, finalement. C'est ce que vous appeliez dans votre livre, vous faites référence à cette période comme ça, en disant Thierry, ambitieux et perfectionniste, c'est ça ? Oui. Oui. Parce que j'avais développé une personnalité assez rigide, perfectionniste, et donc aussi à cheval sur beaucoup de règles.00:08:30Comme nous tous, j'ai développé cette personnalité pour essayer de m'adapter, pour essayer de survivre et d'être aimé. C'était une façon de rentrer dans les rangs, de ne pas décevoir, d'être un bon petit garçon. Parce que très jeune, j'ai senti que je n'étais pas forcément différent des autres, mais qu'en tout cas, j'avais des particularités en moi qui n'étaient pas forcément acceptées par les autres. Et en particulier, une très grande sensibilité. Et donc, cette grande sensibilité m'a permis d'être à l'écoute, de sentir les autres, les autres sentaient que je les sentais. Enfant, les amis de mes parents venaient me parler de leurs problèmes de couple. Oui, mais je crois que ça arrive souvent. Je ne sais pas si ça arrive souvent, mais en tout cas, moi, c'était mon quotidien. Mais vraiment.00:09:12Et je pense que j'avais des avis très sages. Mais ça, je crois que ça arrive très souvent. La plupart des enfants ont cette grande sagesse au fond d'eux parce qu'ils ne sont pas dans l'analyse, justement. Ils ne sont pas dans l'essai de compréhension. Ils sont dans la perception immédiate des choses sans jugement. Et ils ont un avis plein de bon sens par rapport à ces choses. Et du coup, ça fait de moi une personne à l'écoute et au service et dans l'aide. Et donc, le métier de chirurgien. Et puis après, tout ce que j'ai fait, finalement, a tourné autour de ça. Combien d'années avez-vous été médecin et chirurgien ? Presque 13 ans. Presque 13 ans. D'accord. Donc, ce qui est intéressant dans votre parcours, vous avez eu cette première vie professionnelle où, en fait, vous étiez là pour soigner, on va dire, le corps.00:10:03Et puis, vous allez nous expliquer comment, après cette première expérience, vous avez décidé de soigner plutôt l'esprit à travers la psychologie. Qu'est-ce qui s'est passé dans votre parcours ? Je n'ai rien décidé du tout. Et je sais que ça peut paraître étrange d'entendre ça, mais c'est vraiment ce qui m'est arrivé et ce qui m'arrive encore aujourd'hui. C'est-à-dire que lorsque j'ai quitté la profession de chirurgien, j'ai juste écouté cette voix, j'ai juste écouté une immense tension en moi qui s'est relâchée automatiquement, immédiatement. Et j'ai senti que c'était juste. Il ne m'a pas fallu de courage, mais j'ai eu la bonne inspiration d'écouter. Alors après, votre question, c'est comment vous en êtes arrivé à, à retourner manifestement vers le soin, l'accompagnement des autres à travers la démarche du psychothérapeute ? Oui.00:10:53À nouveau, je n'ai pas décidé. À savoir que quand j'ai quitté le métier de chirurgien, il fallait que je vive, il fallait que je mange. J'ai entendu qu'il y avait un couturier italien, il s'appelle Giorgio Armani, qui cherchait un directeur pour sa marque Emporio en France. J'ai dit moi, je vais faire ça. Mais aujourd'hui, avec le recul, je me rends compte qu'il y avait, plusieurs choses dans ce poste. C'était d'abord l'aspect prestigieux. Je rachetais quelque chose que j'avais abandonné. Et aux yeux des autres, ça me rassurait de me dire : voilà, j'aurai quand même une carrière prestigieuse dans le monde de la mode. Il y avait ça. Il y avait Paris, qui était une façon de m'extraire de mon milieu bruxellois où on me condamnait.00:11:37Mes amis, qui étaient beaucoup, pour la plupart des médecins, étaient vraiment très violents à mon égard par rapport à cela. Oui, j'allais vous demander comment votre entourage a vécu, ce virage de chirurgien à directeur chez Armani ? Une violence incroyable, des jugements. Mais je peux comprendre, ça doit faire très peur, quelqu'un qui semble perdre l'honneur. Mais moi, au fond de moi, je savais que c'était juste. Et j'ai perdu beaucoup d'amis à ce moment-là. Mais voilà. Et j'ai envoyé ma lettre de motivation au président, au directeur général de Giorgio Armani à Milan. Et j'ai dit : 'Vous allez me prendre pour un fou, je dirigeais un service hospitalier, mais je pense que je suis la bonne personne pour occuper le poste chez Emporio Armani à Paris.' Et j'ai été engagé.00:12:28On m'a envoyé à Milan. Et là, on m'a remis vendeur. Et là, je me suis vu en train de mettre des épingles pour confectionner un ourlet, un pantalon. Et en me voyant mettre ces épingles, je me suis dit, Thierry, il y a deux mois, tu pratiquais la chirurgie, tu utilisais des aiguilles pour recoudre la peau des gens. Et ici, tu utilises des aiguilles pour mettre des ourlets. Et tout de suite, il y a une voix qui m'a, ma voix bien sûr, qui m'a dit, c'est ta dignité, Thierry. Tu travailles, tu avais besoin de travailler et tu fais quelque chose qui construit ton futur. Sois fière. Oui. Et il n'y a pas. Et c'est ce jour-là que j'ai vraiment compris que ce n'est pas ce qu'on fait qui compte dans la vie, c'est qui on est quand on fait quelque chose.00:13:11Et peu importe le métier que l'on a, même s'il est contrôlé. Il n'est pas considéré par certains comme pas intéressant ou dégradant. C'est qui on est comme personne pendant qu'on fait ce métier, quand on agit dans le monde. Vous en parlez beaucoup dans votre livre, c'est très fort, de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire. Oui, oui. Exister vient de extarer, se poster à l'extérieur. C'est la posture que l'on a pour vivre dans le monde, en interaction, en relation avec les autres. Mais ça nous fait porter des masques, et ça nous fait jouer des rôles, et ça nous fait adopter tout un système de défense qui construit ce qu'on appelle une personnalité. Et cette personnalité, nous y sommes totalement identifiés parce que notre mental crée cette entité qu'on appelle « moi » et « ego » en latin.00:14:04Et en fait, on est souvent totalement identifiés à cette personnalité parce qu'on n'a que comme souci d'exister. Mais il y a une dimension plus profonde dans la vie qui n'est pas d'exister à travers ce qu'on fait, ce qu'on montre, ce qu'on dit, c'est d'être, tout simplement. Et le noyau de l'être, c'est pas le mental qui pense, qui bavarde, qui raconte une histoire, un autre sujet. Être, c'est simplement laisser la conscience s'éveiller en nous, cette conscience qui est pure présence et qui est pure acceptation de ce qui est, parce que la conscience ne pense pas. C'est pas le mental. Et du coup, je reviens sur votre cours, à ce moment-là, dans cet atelier en Italie, chez Armani, vous prenez conscience de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire ?00:14:58À l'époque, ce que j'ai compris, c'est que Thierry, tu n'es pas ce que tu fais, tu es Thierry qui fait ça maintenant, mais tu peux faire plein de choses dans ta vie. Et ce que tu fais maintenant, tu dois en être fier, parce que c'est ce qui te permet d'avancer et de progresser. Dans ton existence. Et alors, combien de temps a duré ce métier dans la mode et chez Armani ? Disons qu'après, j'ai pris mes fonctions à Paris et j'ai occupé cette fonction pendant presque neuf mois. Et j'ai été licencié. Et ce qui est drôle, c'est qu'à l'époque, le directeur général d'Armani m'a dit : vous n'avez pas la culture de l'entreprise. Et il avait totalement raison.00:15:41Et surtout, je ne me laissais pas faire, parce que c'est quand même un monde où il y a beaucoup d'égo, beaucoup de blessures, beaucoup de rivalités, et tout ça sur un fond de nécessité de rentabilité, de performance et d'argent. Mais j'avais juste besoin de ça pour me rassurer, pour me prouver que je pouvais faire autre chose, ne pas être identifié qu'aux chirurgiens que j'avais été. Mais après, ça m'a aussi permis de recevoir une assez importante indemnité. Et je me suis dit, Thierry, maintenant, tu n'as plus d'excuses. Tu as besoin de temps pour comprendre ce qui t'arrive. Et j'ai dit, investis sur toi, parce que tu es le seul avec qui tu resteras jusqu'au bout. C'est peut-être la chose la plus intelligente que j'ai faite dans ma vie, réellement. C'était très sage.00:16:30Et puis, pendant une année, je suis resté à Paris. Et ça a été une année d'éveil, dans le sens où tous mes sens étaient ouverts. Je sentais le parfum des roses dans les jardins des Tuileries, mais à des mètres et des mètres de distance. Je voyais des choses que je n'avais jamais remarquées auparavant. J'étais tout ouvert au monde et très joyeux, même si une partie de moi vivait des peurs ou de l'inconfort par rapport au futur. Mais tout de suite, je revenais dans ce présent. Et je disais, non, non, c'est bien, c'est juste, je me sens bien. Et j'ai commencé à écrire un roman qui, en fait, était la résurgence de toutes mes passions d'adolescent et d'enfant. Égypte ancienne, notamment. J'ai envoyé ce texte à de nombreuses maisons d'édition.00:17:14Il y en a trois qui ont répondu en disant : il faut continuer à écrire, mais il faut laisser de la place à vos personnages. Je pourrais peut-être choisir le mode de l'essai. Et effectivement, deux ans plus tard, j'écrivais mon premier essai. Comme quoi, c'était des bons éditeurs. Donc, en fait, ce qui est étonnant, on vit quand même dans un monde où on court tout le temps. Je ne sais pas après quoi, mais en tout cas, on court. Et vous, vous avez réussi. À ce moment-là, à entendre que, justement, il fallait arrêter ce rythme-là et juste prendre ce temps pour vous sans nécessairement d'objectif ou quoi, mais juste vivre ce qu'il y avait à vivre à l'instant T.00:17:52Et vous savez, je crois que le fait d'avoir lâché tout cet investissement, ce métier, ça a libéré quelque chose d'enorme et je ne pouvais pas réfléchir. Et à l'époque, ce qui était juste, c'était de prendre ce temps. En fait, j'ai l'impression, quand on prononce cette phrase, ce moment sabbatique, je ne sais pas comment le qualifier autrement, vous avez créé cet espace-là pour la conscience. Oui, je n'ai rien créé du tout. C'est, c'est l'ego. C'est encore notre mental et notre personne, notre moi qui pense que c'est lui qui crée les choses. En fait, non. C'est justement parce que mon mental s'est calmé que la conscience a pu s'éveiller en moi. C'est la conscience qui est en nous tous. Mais que nous n'écoutons pas, que nous ne laissons pas s'éveiller, parce que notre mental prend trop de place dans ses identifications à notre petite personne.00:18:43Et c'est pour ça que la méditation est si puissante. Chaque fois qu'on calme le mental, donc on calme l'ego, la conscience peut s'éveiller. On parle beaucoup dans le développement personnel, etc., de lâcher prise. Très mal compris, parce que lâcher prise, c'est encore presque un acte. Je décide qu'il faut que je lâche. Non, non, non, non, non. Lâcher prise, c'est laisser être les choses comme elles sont et ne pas les contredire et les écouter. Parlons-en, puisque vous évoquez le développement spirituel. Je voulais faire cet aparté sur cette mode et ce que vous appelez vous parfois l'ego spirituel. Oui, parce que vous avez dit développement spirituel, mais je pense que vous vouliez dire développement personnel. Oui, absolument, pardon. Pour moi, c'est vraiment très, très important.00:19:28Parce que vous voyez, depuis le XIXe siècle, en Occident, on a tout un courant qui est né, qu'on appelle le courant d'abord de la psychanalyse et de la psychologie, qui s'est intéressé à la construction de la personnalité, à la construction du moi, et qui, du coup, a pu répondre à pas mal d'interrogations. Le problème, c'est que dans une culture comme la nôtre, où l'intellect, le mental, a été tant valorisé, cette psychologie a donné lieu à ce qu'on a appelé le mouvement du développement personnel, et même récupéré par le coaching pour en faire des personnes plus efficaces, plus performantes, notamment dans le travail. Tout ça n'est pas négatif, je ne critique pas. Mais par contre, j'essaie de regarder, de monter un petit peu au sommet de la montagne ou dans l'hélicoptère pour avoir une vision plus large.00:20:18Et comprendre que le développement personnel, il y a un grand piège là-derrière, c'est que ça devient un développement de l'ego. Et du coup, on voit des gens qui font plein de stages, qui font plein de démarches de développement personnel pour mieux se connaître, mais qui deviennent terriblement intransigeantes, qui deviennent terriblement tournées vers elles-mêmes, et qui finalement oublient que cette petite personne que nous sommes, elle fait partie d'un beaucoup plus grand ensemble, et que nous devrions mettre cette personne au service de plus grand qu'elle, ce plus grand que nous, qui est en nous. C'est l'essence de l'être, c'est la vie en nous, c'est conscience. Et cet esprit, l'esprit de la vie. Et du coup, là, nous ne rentrons plus dans le développement personnel, mais dans quelque chose de spirituel.00:21:06Et je crois qu'il n'y a pas de chemin de développement personnel qui va vraiment à son accomplissement sans s'intégrer dans une démarche d'approfondissement spirituel. Et de la même manière, il n'y a pas de développement, ou plutôt d'approfondissement spirituel, sans avoir un regard du côté du développement personnel. Donc, psychologie et spiritualité vont ensemble, et se nourrissent l'une l'autre, et sont le gardien-fou de l'une et de l'autre. En fait, ce que j'entends dans la pure conscience dont vous parlez, dans la spiritualité, il y a vraiment quelque chose d'universel qui nous dépasse ? Bon, ce sont des mots incompréhensibles quand on en fait l'expérience. C'est cette expérience du silence, justement, dont nous regardons le monde sans le juger, sans le commenter, juste en l'accueillant pour ce qu'il est.00:21:58Et cet accueil dans cet espace de pure conscience n'est possible que quand le cœur est ouvert. Comme je dis, ce sont des mots, mais quand on en fait l'expérience, ça devient vraiment une évidence. Du coup, je reviens sur votre parcours pour savoir comment vous avez cheminé jusqu'à cette pure conscience. Je crois qu'à un moment donné dans ce cheminement, vous avez suivi pendant quatre ans une formation aux États-Unis auprès d'une, je ne sais pas si le terme est bon, mais une guérisseuse américaine, c'est ça ? Oui, oui, c'est plus qu'une histoire, c'est un moment important. Donc, j'avais travaillé pour Armani à Paris et puis je restais vivre une année dans une forme de retraite où j'ai écrit un roman. Puis je me laissais être au monde. J'étais dans le présent absolu, c'était incroyable.00:22:47Et dans ce présent absolu, j'ai découvert un livre qui m'a bouleversé, qui s'appelait « Le pouvoir bénéfique des mains », écrit par une Américaine qui s'appelle Barbara Paulinan. Et cette femme avait été physicienne à la NASA et la façon dont elle écrivait me parlait énormément. Pourtant le sujet qu'elle abordait était totalement en dehors des sentiers battus du monde dit rationnel, puisqu'elle parlait de champs d'énergie. Mais le livre était tellement bien structuré et ce qu'elle disait résonnait tellement avec ce que j'avais ressenti depuis l'enfance que j'ai été vraiment bouleversée. Et j'ai commencé à rencontrer des gens, et notamment une femme qui me dit « Oh, moi, en vous voyant, je me dis que vous devriez aller dans l'école où va ma mère ». J'ai dit « Votre mère va dans quelle école ?00:23:35». Elle m'a dit « Votre mère va dans une école aux États-Unis créée par une physicienne de la NASA qui s'intéresse aux champs d'énergie et au chakra. » Et je venais de lire le livre. Cette information venait à moi, j'ignorais qu'il y avait cette école, et donc finalement je me suis retrouvée dans cette école. Et je peux dire une chose par rapport à ça, c'est que j'ai trouvé un endroit confrontant, parce que d'abord, la culture était un peu « New Age ». J'imagine que pour l'ancien chirurgien que vous étiez, évidemment, on vous emmenait dans un monde beaucoup moins cartésien et scientifique, du coup. Et en même temps, il était peut-être plus cartésien et plus scientifique que beaucoup de monde scientifique parce qu'il était basé sur l'expérience.00:24:15Et c'était vraiment les expériences qui nous permettaient de nous poser des questions et d'apporter des réponses. Là, dans cette école, où on était, en formation pour devenir des guérisseurs et non pas simplement des soigneurs, ils nous étaient demandés de faire l'expérience. C'était quatre ans, à raison d'une semaine toutes les cinq semaines, et là-bas, j'ai découvert que c'était un endroit où j'allais travailler sur moi, essayer de comprendre ma personnalité, mais pas que intellectuellement, j'allais la comprendre dans mon corps, dans l'énergie, la façon dont mon corps utilisait cette énergie. Donc c'était une école où il y avait de la danse, du yoga, du Qigong, des thérapies psychocorporelles, j'ai tapé sur des coussins, j'ai hurlé, j'ai pleuré. Je suis arrivé, je regardais les autres, j'ai dit « Mon Dieu, les pauvres, ils ont l'air bien mal en point.00:25:03» Mais deux mois plus tard, j'étais avec eux en train de pleurer parce que j'avais quitté mon masque de sérénité. Si je reviens à ce qu'on disait tout à l'heure, vous aviez appris à être et pas seulement à faire dans cette école. Exactement. Et cette école était très bien construite. TIC était utilisée, était très puissante, et du coup, on ne pouvait pas échapper à vraiment se regarder. Très souvent, dans la vie, on triche. Et là, c'était très difficile de tricher. Oui. Et ce qui est intéressant, c'est toute la dimension du corps que vous évoquez. On voit bien qu'en fait, le corps, c'est vraiment l'endroit où les émotions ne trichent pas et le mental peut se raconter ce qu'il veut. Le corps, lui, il est dans une vérité.00:25:47Vous savez, le corps, pour moi, c'est quelque chose de central depuis tout petit. Quand j'étais enfant, j'avais un corps déformé. Les autres enfants s'en moquaient beaucoup. Et j'avais cette grande sensibilité. J'ai été contraint à faire de la gymnastique médicale trois heures par jour, trois jours par semaine. C'était très contraignant. Et en fait, j'ai appris à aimer dans mon corps grâce à deux choses. Tout d'abord, la danse. J'ai commencé très jeune dans ma chambre. Et la deuxième chose, c'est la sexualité. J'ai eu une sexualité très jeune. Ça m'a permis d'habiter mon corps, d'avoir envie d'y rester, de se rendre compte que ce n'était pas qu'un lieu de souffrance, mais c'était aussi un lieu de plaisir. Et vous évoquiez l'émotion tout à l'heure.00:26:34En fait, l'émotion est un phénomène corporel. C'est un signal qui nous renseigne sur la qualité de nos expériences, qui nous dit ça c'est bon, ça c'est pas bon pour nous. Et donc, effectivement, tout ce travail fait à l'école de Barbara Brennan autour du corps et de l'énergie me parlait énormément. Je me suis rendu compte que ce n'était pas par hasard que j'avais choisi le métier de chirurgien parce que c'était vraiment un moyen d'être en contact avec le tangible. Et je crois qu'il n'y a pas de chemin spirituel valable, réel, tant qu'il n'est pas profondément incarné. Et c'est peut-être un grand travers de l'Occident qui a développé une spiritualité déconnectée du corps. Et du coup, une spiritualité très mentale, mais le mental, je l'ai dit, ce n'est pas l'esprit, ce n'est pas la conscience.00:27:27Donc, c'est une spiritualité qui n'est pas profondément accomplie. Et je sais que ça va heurter d'entendre ça, ça va heurter certaines personnes, mais vraiment, je les invite à réfléchir à ça. Parce que comment peut-on dire que nous avons développé une spiritualité et ne pas ressentir dans notre corps le mal-être et la souffrance que c'est de voir les autres dans la souffrance. Tant que nous n'avons pas ressenti la souffrance dans notre corps, nous ne pouvons pas être en empathie et en compassion pour l'autre. C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Et Lorient nous attire de ce point de vue-là. Il a privilégié la présence à l'expérience à travers l'expérience méditative, l'immersion dans la réalité telle qu'elle est, cette expérience mystique où le mental ne vient pas analyser mais simplement laisse sa conscience percevoir.00:28:23C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Je reviens à votre formation que vous avez suivie aux Etats-Unis auprès de cette guérisseuse. Après cela, vous revenez en Europe, peut-être en Belgique pour être psychothérapeute ? En fait, je suis à peine revenu à Bruxelles avant même de me rendre dans cette école aux Etats-Unis. Il y a des personnes qui avaient constaté un changement chez moi et me disaient : 'Tu ne veux pas parler à mon père ou à ma sœur ou à mon frère.' Un jour, il y a une dame qui m'a demandé de voir son mari qui était mourant. Il se trouve que cet accompagnement que j'ai eu auprès de lui a été quelque chose de fort, tant pour lui que pour moi et pour sa famille.00:29:20À partir de là, il y a une sorte de bouche à oreille qui s'est installée très rapidement au point où, en deux ou trois mois de temps, j'avais un temps plein d'occupation. Je ne voyais absolument pas cela comme une profession. Pour moi, demander de l'argent était quelque chose de très compliqué. Mettre une valeur sur mon temps et sur mon éventuelle compétence était très compliqué. Donc, je n'ai pas du tout demandé d'argent pour cette activité. À l'époque, mon compagnon, qui n'appréciait pas trop que je vienne à la maison avec toutes ces personnes, m'a loué une loge de concierge dans laquelle je me suis installé et j'ai commencé à voir les gens là dans une forme de consultation ; je ne me sentais pas du tout légitime pour en faire une profession.00:30:09C'est un jour, une dame qui me a tendu un billet de 50 euros à l'époque, c'était 2 000 francs belges, parce que tout cela c'était en 1999-2000 et elle me tend un billet de 2 000 francs belges. Je dis non, non, je ne peux pas accepter cela et elle me dit si, si, si, vous devez accepter cela parce que vous m'apprenez la prospérité de mon âme mais je vais vous apprendre la prospérité de votre portefeuille. Mais du coup, cela m'a posé un problème parce que je me suis dit mais voilà, dans une profession, j'ai commencé et comme je ne me sentais pas légitime, j'ai voulu écrire mon premier ouvrage, Le travail d'une vie, dans lequel je racontais simplement comment j'aborde notre personnalité et ce qu'il y avait au-delà, c'est-à-dire le fond de l'être.00:31:00Et ce livre a été accepté chez Robert Laffont. Oui, cela a créé une forme comme cela de dynamique positive. J'étais débordé de demandes de consultation et deux ans plus tard, j'ai décidé de mettre un terme à cette consultation pour quelques semaines voire quelques mois, parce que je voulais écrire un autre livre, que j'ai intitulé Vivre en paix. C'était suite à l'effondrement des tours du World Trade Center à New York en 2001. J'avais besoin d'écrire ce livre sur la paix, la paix en soi, la paix avec les autres, la paix dans le monde. La peur qui est le contraire de l'amour, enfin toute cette thématique-là et finalement le livre a été publié et je suis très heureux parce qu'encore aujourd'hui je reçois du courrier de lecteurs qui sont accompagnés, qui sont inspirés par ce livre qui est très simple mais qui est une façon d'entrer dans cette démarche.00:31:53Ce n'est que quatre ans plus tard que j'ai senti ce besoin d'écrire un livre qui venait réconcilier en moi le médecin puis ce thérapeute et j'avais besoin de faire ce pont et j'ai écrit La solution intérieure vers une nouvelle médecine du corps et de l'esprit. Est-ce qu'on peut faire une parenthèse là-dessus ? C'est très intéressant ce point-là que vous soulevez dans ce livre sur est-ce que vous, l'ancien chirurgien, vous comprenez pourquoi la médecine classique avec des guillemets a tant de difficultés à appréhender les approches plus alternatives ? Oui, parce que c'est l'intellect, le mental qui définit cette personne que nous sommes. Il est dans la peur et il a besoin de dominer, de comprendre pour dominer le monde et il est dans un paradigme finalement de combat ; toute une économie s'est mise en place là autour où finalement on a beaucoup d'intérêt à créer des moyens de réparer ou de pallier à des manques, mais où finalement on dépense très peu d'énergie à prévenir le problème.00:33:04Il y a toute une activité économique qui se développe. Les hôpitaux sont aujourd'hui gérés comme des usines, parce qu'il y a des intérêts économiques. Ce faisant, nous ne respectons pas la nature et notre propre nature. Nous sommes une émanation de la nature nous faisons partie de la nature nous sommes la nature. Chercher le bonheur en niant la nature, c'est nier nous-mêmes. Et on voit aujourd'hui le mode de vie que nous nous imposons pour avoir ce confort qui est finalement presque une anesthésie générale. C'est sûr que la vie est plus douce, mais en même temps nous sommes de plus en plus fragiles face à la difficulté et à la souffrance. Et donc, nous avons besoin de plus en plus de confort.00:33:45Pendant ce temps-là, de plus en plus, nous consommons ces moyens d'être dans le confort, mais nous n'écoutons pas qui nous sommes vraiment. Nous nous imposons des rythmes de vie au nom de ce confort qui sont absolument délirants. Quand vous voyez les gens dans le métro le matin fatigués parce qu'ils n'ont pas dormi assez. Parce qu'ils ont dû déposer les enfants à la crèche tôt le matin, et qu'ils ont encore une heure de trajet à faire avant d'arriver sur leur lieu de travail, un lieu de travail où il y aura une tension énorme et ils ne seront pas heureux. Et on s'impose ça, et on reprend le même chemin le soir, et on reprend ses enfants à la crèche, et on les laisse devant la télévision ou une tablette pendant qu'on réchauffe un plat qui est plein de pesticides et de substances dont il ne faudrait pas se couper dans leur alimentation.00:34:28Mais tout ça est délirant, et il ne faut pas s'étonner d'avoir de plus en plus de gens qui font des burn-out. Et ce burn-out est comme un appel de la vie en eux qui dit : 'Non, arrête'. Arrête de t'imposer tout ça et puis des gens qui ont des dépressions et puis malheureusement des gens qui ont des maladies physiques aussi comme le cancer, qui est clairement une conséquence de tout ce mode de vie. Et dans votre dernier livre, vous parlez beaucoup justement de cette idée d'aller peut-être finalement vers plus de dépouillement, plus de simplicité et vous posez la question : là où est le vrai progrès ? Est-ce que finalement le vrai progrès, c'est pas le silence ? Vous savez le vrai progrès, c'est l'approfondissement spirituel, c'est-à-dire le contact avec l'esprit, c'est-à-dire avec la conscience.00:35:12C'est de voir vraiment ce qui est, d'arrêter d'être aveuglé par nos croyances et que quand on a une crise en face de soi, on se pose les bonnes questions. C'est Einstein qui disait on ne peut pas résoudre un problème avec une façon de penser qui a créé le problème, et ça, c'est le vrai progrès. Mais tant que nous serons pris dans cette idée que nous sommes tout-puissants, que nous pouvons créer un monde et le façonner comme nous le voulons, et bien nous connaîtrons de plus en plus de tensions, De mal-être parce que nous serons de plus en plus déconnectés de notre propre nature et de la nature en général. Mais peut-être que c'est la nature justement qui va nous rappeler à l'ordre, c'est la nature qui va nous imposer sa loi.00:35:52Je crois que si l'espèce humaine ne le fait pas, elle disparaîtra. Mais ce ne sera pas la première espèce à disparaître de la surface de cette planète, et ce n'est pas grave en soi. Lorsque on réfléchit. Par contre, l'humanité a peut-être là une opportunité d'évolution, et cette évolution, personnellement, peut-être que certains vont trouver mon propos délirant. Mais je crois qu'elle ne peut se faire sans un approfondissement spirituel, et tous les êtres qui dans leur propre vie ont manifesté quelque chose de spectaculaire, vers plus d'apaisement, plus de simplicité effectivement, et plus de retour à l'essence et à l'essentiel. Ce sont les êtres qui ont vécu ce parcours de connexion à l'esprit en eux, c'est-à-dire la conscience, lorsque je parle de la conscience j'insiste que c'est la conscience et non ma conscience, c'est cette conscience paisible, silencieuse et qui accepte ce qui est tel que c'est.00:36:50En fait, il y a vraiment quelque chose d'universel, c'est-à-dire que à la fois ça ne nous appartient pas et en même temps ça nous appartient à tous, oui, et c'est la beauté du message de toutes les spiritualités. Je ne parle pas des religions qui sont des interprétations mentales de l'expérience spirituelle, et l'expérience spirituelle, elle naît de l'expérience mystique. L'expérience mystique, c'est un éblouissement, c'est un éveil de la conscience en nous qui voit la réalité qui l'embrasse pleinement. Cette ouverture, cette illumination se produit dans la vie de chacun, quelque part. Mais malheureusement, dans nos cultures, il n'est pas valorisé, il a même été considéré comme délirant. On a encore tendance à croire à pathologiser l'expérience mystique, alors que c'est une expérience qui est commune, naturelle pour l'être humain, et qui lui donne accès à un niveau de conscience qui est celui de la pure conscience.00:37:44Et ça, je pense que quand on a connu ça dans sa vie, ça donne non seulement une vraie lucidité sur le monde, Sur soi aussi, mais ça donne une grande paix. Est-ce que vous pouvez puisqu'on évoque les expériences mystiques ? Est-ce que vous pouvez me parler de cette expérience que vous partagez dans votre dernier livre sur le silence intérieur ? Comment, dans un contexte qui pourtant ne s'y prêtait a priori pas, vous avez rencontré ce silence intérieur ? Ah moi je croyais que j'avais déjà connu des vrais éveils de la conscience et je vous promets j'en suis le premier étonné. Et je ne l'ai pas recherché mais ça s'est produit en 2012. J'étais à mon bureau, en train de me préparer à travailler sur l'ordinateur parce qu'à l'époque j'écrivais une chronique pour Psychologie Magazine.00:38:39J'étais assis en face de l'ordinateur dans mon bureau. et tout d'un coup il y a eu un bruit de travaux dans la rue c'était notamment un marteau piqueur et tout de suite mon mental m'a dit ah mais je ne vais pas pouvoir écrire ma chronique parce que avec ce bruit là je ne vais pas pouvoir me concentrer et je me suis dit non Thierry il faut que tu calmes ce mental et le meilleur moyen que tu as pour le faire c'est de revenir à ta méditation j'étais en train d'essayer de calmer le mental par cette auto-régulation en constatant simplement les émotions, les sensations, les pensées qui surgissaient en moi et tout d'un coup, alors que j'entendais encore les bruits du marteau piqueur, j'entendais ce qu'il y avait au-delà, au-delà des bruits.00:39:24Au-delà des bruits, il n'y a que du silence. C'était énorme, parce que je l'ai vraiment entendu, mon corps l'a senti et j'ai vraiment à ce moment-là compris que le silence n'est pas l'absence de bruit, c'est l'espace dans lequel tous les bruits apparaissent et disparaissent. Que le silence ne peut pas être créé, parce que il est de toute éternité. Il était là avant que j'existe, il sera encore là après que j'ai fini d'exister. Le silence est tout simplement il est cette conscience et c'était énorme. Ça s'est répercuté dans mon corps par un sentiment d'ouverture de ma poitrine, enfin. Pas un sentiment, une sensation, une grande chaleur et une grande paix, c'est pas descriptible, parce que de toute façon ça vient d'un espace qui est au-delà des mots.00:40:08C'est vraiment la connexion avec l'énergie pure de la vie et l'énergie pure de la vie. C'est l'amour, c'est l'énergie qui fait tourner les planètes, les unes autour des autres. C'est l'énergie qui fait la cohésion de nos cellules dans notre corps. C'est l'énergie qui relie tout et ça ne m'a pas quitté, ça ne me quitte plus, même pendant ces moments difficiles où je voyais ma personnalité agitée avec ses conditionnements. Ses peurs, sa névrose, sa tendance parfois un peu dépressive, il y avait un endroit beaucoup plus profond que ça qui regardait ça. Est-ce que ça veut dire que cette expérience finalement, ce moment que vous nous décrivez avec les travaux, ce moment d'accès au silence à la pure conscience, ça dure finalement, certainement quoi, quelques secondes ?00:40:53Oui, je crois que ça a duré très très peu de secondes et en fait ça s'est achevé quand tout d'un coup, moi je vis une expérience pure, c'est trop drôle, j'en ai ri. Figurez-vous qu'il y a beaucoup de recherches scientifiques qui ont été faites sur cette expérience dite mystique. La science a bien montré qu'il y a des zones du cerveau qui sont désactivées, notamment les zones de la conscience, des limites de notre personne et de notre orientation dans l'espace et le temps. Donc, le mystique n'est pas un malade mental. Des études ont montré qu'il y a une grande partie de la population qui lui propose des mots pour décrire son expérience, qui dit mais moi j'ai fait cette expérience et je vois bien que avec le livre Écoutez le silence à l'intérieur où je parle de cela, beaucoup de gens me disent mais moi je connais ça, j'ai vécu ça, merci, ça me parle.00:41:49Je ne me sens pas seul. Je reviens justement à votre ouvrage, vous évoquez bien sûr cet amour universel dont nous avons parlé. Mais derrière cette notion, il y a aussi l'acceptation et l'observation, c'est un distinguo très clair sur le fait que accepter ce n'est pas se résigner. Et vous expliquez au contraire combien il y a une grande liberté à être dans cette conscience-là, oui, parce que effectivement beaucoup de gens se disent si j'accepte cette situation, alors je ne vais plus évoluer, je vais me résigner... mais non, pas se résigner ! La résignation est un des grands facteurs de dépression. Effectivement, il y a une grande liberté dans cette conscience de la vie, parce que on voit ce qui est, on l'accueille, on ne peut pas le nier.00:42:40Mais après, on a une responsabilité, c'est-à-dire une habilité à apporter des réponses. On peut faire quelque chose avec ce qui est et on redevient créateur dans cet espace de la conscience qui est en nous, qui est en chacun de nous. Il y a l'espace source de la création : est-ce que je continue à fonctionner comme j'ai toujours fonctionné ou est-ce que je mets quelque chose d'autre en place vu que j'ai constaté que ce que je faisais aboutissait à des impasses ou à des conséquences négatives ? Et quand on est relié à cette vie comme ça, pure en nous, il y a une émotion qui est là. Qui est la joie et cette joie n'est pas le contentement, elle ne dépend pas de quelque chose d'extérieur à nous.00:43:25Cette joie, je l'ai entendue, je l'ai sentie lorsque j'entendais le marteau piqueur et les silences qu'il y avait au-delà. Et le vrai lâcher prise, c'est juste dire : 'ok', je me laisse glisser dans ce qui est et je l'accepte pleinement, tout en sachant que je ne devrais pas me résigner. Car lorsque j'aurai accepté, quelque chose de joyeux en moi va se remettre en mouvement et je pourrai créer quelque chose à partir de ça. En fait, ce qui est formidable dans la manière dont vous présentez cette expérience là, c'est qu'on entend bien qu'il y a cet accès, cette plongée possible dans Le silence intérieur dans la pure conscience, mais ça ne vous sort pas de la réalité du quotidien. On entend qu'en fait, vous êtes aussi confronté, je ne sais pas, au stress d'un rendez-vous peut-être, de dénervement, quand c'est dans des embouteillages.00:44:23Pour autant, vous allez vous plonger, vous allez avoir accès à ce silence intérieur pour décanter. Est-ce que c'est comme ça que ça se passe ? Absolument, mais je reformulerai ça en disant que ce n'est pas que j'ai accès à ce silence, c'est que je laisse ce silence se révéler et qui est le 'je' qui laisse ce silence se révéler ? Eh bien, c'est ma petite personnalité avec ses modes de fonctionnement, ses conditionnements, ses a priori, ses discours tout fait et ses peurs. Bien sûr, d'accord donc ça, c'est chouette de vous l'entendre dire en fait. Vous n'êtes pas devenu un homme différent et complètement imperturbable aux aléas de la vie, petit ou grand. En réalité, vous les vivez de manière très humaine et je les vis non seulement de façon bien sûr humaine comme nous tous mais très intense parce que quand la conscience est là, eh bien, on peut pas tricher une émotion désagréable.00:45:23Elle est vraiment désagréable, mais elle se dissout, elle se dissout dans cet espace de conscience, dans cet espace d'accueil, mais c'est vrai. ce que vous dites parce que quelque part quand j'ai publié écouter le silence à l'intérieur où je raconte notamment un adultère que j'ai commis entre guillemets il y a des gens qui m'ont dit vous vous avec votre sagesse votre chemin vous en êtes encore là je dis mais oui surtout surtout je suis là je suis un être humain je suis vivant et je dois regarder qui je suis et essayer de faire quelque chose avec ça et essayer de faire le moins de mal possible à moi et aux autres mais en étant honnête avec moi et les autres et c'est tout un c'est00:46:03pour moi c'est la seule vraie spiritualité c'est d'être dans cette réalité là donc on voit Bien qu'on n'est pas à l'abri des aléas, vous parlez même dans votre livre de la nuit noire de l'âme que vous avez vécue, vous de manière vraiment très douloureuse, parce qu'en fait, après cette expérience extatique, en fait, vous avez appris à vos dépens que ce n'était pas un état d'éveil définitif, oui, oui, effectivement. Et ce qui s'est produit, c'est que, après la publication de Confidences d'un homme en quête de cohérence, en 2012, j'ai eu un passage à vide, mais ce livre était tellement authentique et tellement honnête que j'avais l'impression d'avoir tout dit, et ma personnalité était comme perdue, parce que comment elle Allait faire pour continuer à exister, maintenant que tout était dévoilé, déposé, et c'était comme une mort.00:46:58Pendant plusieurs semaines, j'étais vraiment pas bien. Fin d'année, tout d'un coup, il y a quelque chose qui s'est réveillé en moi, et je me suis dit : 'Mais dans le fond, Thierry, ça fait des années qu'on te demande de transmettre, et c'est peut-être temps de créer une forme d'enseignement.' Mais je savais que si je faisais ça, Ça serait une école, j'avais ce nom qui venait de l'école de la présence thérapeutique mais en attendant je ne me sentais pas très légitime pour rentrer dans un projet comme celui-là et je me suis dit peut-être que le moyen c'est de prendre une retraite et pas partir, pas aller en Égypte comme je faisais ou rester là où je vis, mais juste constater et voir si j'ai un espace intérieur suffisamment paisible et silencieux pour accueillir ce qui est.00:47:45Mais tout de suite j'ai voulu profiter de ce temps de retraite et de non activité professionnelle et en fait j'ai voulu profiter de ce temps pour écrire, pour écrire à propos de la fameuse expérience de ce silence, je n'arrivais pas à écrire je ne trouvais pas les mots en fait j'étais beaucoup plus identifié à l'auteur que je ne le croyais et le fait de ne pas pouvoir écrire c'est comme si je n'existais plus de nouveau et du coup je me suis un peu entêté et à un moment donné c'était tellement une souffrance que j'ai quand même passé plusieurs mois à aller à mon bureau je m'asseyais à la table de travail et je restais jusqu'au soir à ne rien faire et00:48:24j'avais un ami qui disait mais Thierry tu es en grande dépression et j'ai dit oui peut-être que tu me vois comme dépressif et moi je crois que la plupart des dépressions ce sont des nuits noires de l'âme et moi je vois bien mon ego ne veut pas lâcher je ne sais pas comment faire pour lâcher mais je sais que je vais lâcher à un moment donné ça a été peut-être l'expérience La plus forte qui m'a donné le plus de confiance en moi et en la vie, c'est extraordinaire. Vous étiez très observateur, vous le viviez évidemment profondément, d'ailleurs vous disiez : 'J'ai vu le diable.' Enfin, on sent quelque chose de terriblement douloureux, des vrais monstres avec des addictions, c'était vraiment douloureux.00:49:00Et du coup, il y avait quand même ce petit pas de côté qui vous sauve. La conscience était là parfois, je riais de moi. J'avais des gens bien intentionnés qui me disaient : 'Mais Thierry, pars en voyage' et en fait non, parce que je me disais : 'Si tu te distrais, tu vas partir dans autre chose.' Et il y a quelque chose à Traverser ici n'échappe pas à ça, et ça se faisait naturellement, sauf que ça a quand même duré plusieurs mois. Un matin, c'est incroyable : un matin, je me suis réveillé, j'ai dit : 'Je crois que c'est fini.' Je sentais de la joie en moi, je sentais que je retournais dans le monde. Puis, j'ai mis le site de l'école en ligne dans la semaine qui a suivi.00:49:48Donc, le projet du coup prenait forme, ah oui, il était là, en quelques heures. Alors, après, il y a eu la mise en ligne du site, et puis tous ces gens qui voulaient s'inscrire. Puis, l'école a commencé, quelques mois plus tard. Et alors, pardon, on va reparler de l'école dans quelques minutes, mais du Coup, c'est aussi à ce moment-là que vous avez écrit la version que moi j'ai sous les yeux là de ce livre. Écouter le silence à l'intérieur ça a pris encore une année mais une année où j'étais sage dans le sens où je ne suis pas obstiné à vouloir écrire, je me suis rendu compte que la première année que j'ai passé avec les élèves à l'école où je les invitais à plonger dans ce silence intérieur a été très bénéfique parce qu'elle m'a totally décomplexé elle m'a montré que c'était pas que pour moi que ça fonctionnait et ça m'a donné une forme de confiance, où j'ai arrêté de vouloir expliquer et je suis parti sur le ton du témoignage.00:50:50en tout cas je trouve que vous apportez un éclairage très intéressant sur la manière dont on peut traverser une crise de vie quelle qu'elle soit d'ailleurs mais on peut parfois avoir tendance à vouloir la fuir en partant en voyage en prenant des médicaments en se noyant dans le travail et vous ce que vous avez fait à ce moment là c'est au contraire vous y êtes allé complètement oui et c'est au contraire de ce que notre société propose on réussit à développer une économie sur la vente de moyens de ne pas se sentir avec des vagues ou avec un inconfort dans le corps du coup inévitablement on a tendance à aller vers ça c'est dommage De vouloir y échapper sans comprendre ce que ça vient nous dire, et c'est les bouddhistes qui disent ça si justement la douleur est inévitable, elle fait partie de la vie.00:51:43La douleur psychologique comme la douleur physique, mais la souffrance est évitable et elle l'est à condition qu'on ne s'identifie pas à sa douleur, mais qu'on la regarde. Et du coup on peut en sortir. Quand on embrasse la vie, quand on la prend comme elle est, après on peut faire quelque chose. On est vraiment pas dans la résignation, parce que la vie, la vie a sa logique et sa logique, c'est la vie. Oui, c'est toujours plus de vie. Donc ça veut dire qu'elle va toujours favoriser les êtres qui veulent être vivants ça va se faire à travers des rencontres des résonances avec des personnes qui vont nous reconnaître, Que nous allons reconnaître des synergies entre les énergies qui vont se réunir pour apporter plus de vie et on part dans une logique très positive.00:52:35Vous parliez de la créativité qui peut naître de la vie et du coup je voulais revenir sur sur ce que vous avez créé, vous qui êtes l'école de la présence thérapeutique. Est-ce que vous pouvez me rappeler un peu en quoi elle consiste et à qui elle s'adresse ? Alors je l'ai ouverte à Bruxelles parce que Bruxelles d'abord c'est la ville où je vis, où je n'ai plus tant voyagé et m'utiliser comme je l'avais déjà fait. Donc ça se passe à Bruxelles. Après l'idée, je vous dis : c'est pas quelque chose que j'ai réfléchi, c'est quelque chose qui a vraiment émergé en moi et en fait dans cette inspiration d'emblée. Il y avait Thierry, tu vas ouvrir une école mais elle sera d'abord adressée aux personnes qui sont dans la relation d'aide et de soins donc des médecins, des infirmières, des kinésithérapeutes, des ostéopathes.00:53:22des psychothérapeutes, des gens qui pratiquent alors des médecines beaucoup moins conventionnelles, comme par exemple le Reiki. Tous ces gens se retrouvent dans des classes de 20 à 25 personnes et ils découvrent d'abord que'ils avaient tous une intention commune, qui était d'aider. Mais leur personnalité parfois les empêche d'aller dans cette intention et qu'ils deviennent juste des prestataires de services ou de soins, et que ça finit par dénaturer l'acte même de la guérison et l'école de la présence thérapeutique. Car effectivement, elle s'adresse aux gens qui sont censés apporter un peu de guérison dans le monde. Le premier outil de la guérison, ce n'est pas le thérapeute. C'est sa présence, pas à un niveau très subtil, pas simplement à travers les mots ou à travers les gestes. C'est son champ d'énergie qui change quelque chose.00:54:10Au plus on va s'intéresser à ces sujets, là au plus on va comprendre que la nature n'est pas que dans la matière ou dans les mouvements. Elle est aussi dans la présence d'une intention qui est là, qui est palpable. Mais en attendant, l'école s'adresse essentiellement aux soignants, même si maintenant on commence à l'ouvrir à d'autres gens, parce qu'il y a tellement de gens qui veulent dans le secteur des affaires. De l'entreprise dans le secteur de l'éducation, mais moi j'ai commencé tout seul. Puis, la première année, on a eu tellement de demandes que j'ai accepté 60 personnes. 3 classes de 20, sachant qu'elles allaient rester pendant 3 ans, parce que et que chaque année j'aurais de nouvelles classes qui arriveraient, parce que d'emblée j'ai senti qu'il fallait aussi proposer quelque chose qui allait en profondeur.00:54:59C'était pas du tout une critique de ma part, mais il faut quand même se rendre compte qu'on propose aujourd'hui beaucoup de week-ends de développement personnel qui ont une fonction très bénéfique qui réveille les gens, qui ouvre des perspectives, qui met en mouvement... mais il faut aussi des lieux où on va en profondeur. Et donc d'emblée il y avait un axe dans l'école qui serait un programme de 3 ans et ça s'est imposé à moi que ça allait s'appeler l'initiation et accompagnement à la présence thérapeutique, et l'initiation, c'est important. Je sais que ce mot peut faire peur, parce qu'on dit, mais enfin c'est qu'on est dans quelle secte ? Dans toutes les cultures traditionnelles, le futur soignant il subit une initiation qui est faite de rituels...00:55:41Mais quand on regarde un petit peu comment ces rituels sont organisés d'une culture à l'autre, ils viennent tous réveiller la même chose, c'est à dire une collection avec notre nature profonde et un dépassement. De nos peurs pour aller au-delà de cette construction de l'ego et rentrer en contact avec cette Prajna, cette inspiration, cet esprit, cette conscience qui nous rend plus sages. On a des outils extraordinaires aujourd'hui, on a des gens hyper compétents. Très très bien formés, mais qu'est-ce qu'ils font-ils avec ce qu'ils ont appris ? Au service de quoi le mettent-ils donc ? L'école est bien sûr une école spirituelle. Je sais que ça peut faire bondir certaines personnes, mais en même temps je vois que ce mot est beaucoup moins gros aujourd'hui comme il l'était il y a 15-20 ans.00:56:27Alors que la spiritualité est un des fondements de notre humanité. Cette compréhension de l'esprit des êtres et des choses et nier ça c'est tellement dommage et ça revient beaucoup comme vous le dites. Il y a eu un mouvement ces dernières années très fort qui répond certainement à une forme de quête de sens. Vous savez, ça doit passer par une pédagogie. Il y a quelques années, je déjeunais avec John Kabat-Zinn, cet homme qui a fait ce travail remarquable d'introduire une manifestation sous sa forme de pleine conscience. Je lui disais : « Mais pourquoi lors d'une intervention que nous avions faite, lorsque-il avait répondu à une personne qui posait clairement une question par rapport à la spiritualité, pourquoi n'avait-il pas prononcé le mot spiritualité ?00:57:11» Il m'avait dit : « Non, mais tu sais, c'est un mot quand même un peu sulfureux et pas toujours bien compris. » Je lui disais : « Oui, mais alors c'est à nous de faire une pédagogie, expliquer ce que ça veut dire. » En fait, il m'avait dit : « Oui, mais c'est un travail pour la prochaine génération. » Il avait raison, c'est un travail pour la prochaine génération, tellement l'humain pour cette méditation de la pleine conscience. Mais je fais partie de la génération et vous le faites, c'est ça. Je ne serai pas le seul, je ne suis pas le seul, parce qu'il y aura de plus. En plus de gens qui parleront comme ça, puisque revenir à comprendre l'esprit des êtres et des choses est indispensable.00:57:47En fait, j'ai l'impression qu'on est en train de vivre un retour aux sources. D'ailleurs, vous l'évoquez quand vous parlez de la source, vous parlez des cultures ancestrales, aborigènes, etc. En fait, on revient à ce qu'eux ont pleinement vécu et vivent encore pleinement, oui, complètement, complètement. Eux ne sont pas déconnectés nous sommes singulièrement déconnectés et on nie même nos racines. On oublie nos ancêtres, on oublie d'où on vient. Et donc l'école de la présence thérapeutique elle avait cette volonté de proposer un parcours profond et à côté de ça aussi, quand même des ouvertures vers le grand public qui ne pouvait pas forcément aller tout de suite à cette profondeur à travers des ateliers d'éveil de reconnexion à la vie, des ateliers très joyeux, très festifs où on danse, on chante.00:58:38Mais on médite l'école aujourd'hui, elle accueille 75% de français qui viennent de tous les coins de France, elle accueille 15% de Belges, puis des gens qui viennent d'un peu partout. Il y en a qui viennent du Maroc, de la Réunion, enfin de pays où il y a la langue francophone et d'usage. C'est une très belle aventure et je suis très, très admiratif et touché, vraiment touché par le travail que font les élèves qui viennent dans cette école. Ils ont entre 21 ans, le plus jeune à 21 ans, c'est un étudiant messie, et des gens qui ont 70 ans et qui ont des carrières derrière eux, certains ont publié des livres, sont reconnus des psychanalystes, des psychiatres, des médecins.00:59:29Et je suis très, comme je disais, admiratif, touché de voir des êtres humains qui ont cet engagement, surtout la première année parce que la première année c'est soi avec soi, c'est redécouvrir le moi, l'ego et très souvent ils souffrent de découvrir tout ça en eux. On ne veut pas regarder tout ça et quand le cœur commence à s'ouvrir alors non seulement on peut voir chez soi, on commence à mieux voir chez l'autre. On n'est plus du tout dans le jugement et on rentre dans une démarche de vraie guérison. Et puis la deuxième année, c'est vraiment le rapport à l'autre. La troisième, c'est à ce qui est entre moi et l'autre, c'est-à-dire cet invisible qui n'est visible qu'à l'œil du cœur, disait Saint-Exupéry. Mais c'est tout ce que cette école propose donc voilà.01:00:08C'est une belle aventure, on ne sait pas où elle va mener. Aujourd'hui, je commence à être entouré ; j'essaye d'avoir un noyau autour duquel l'école peut continuer à grandir et à s'enrichir d'autres sensibilités, d'autres présences. C'est tout un travail et que je découvre moi-même dans la transmission à ces membres du noyau que j'appelle les pépins du noyau et enfin, une jolie petite équipe maintenant et puis ceux qui ne participent pas à l'école mais qui y ont passé trois ans et bien ils vont retourner dans leur vie avec quelque chose. Je dis toujours que ce n'est pas l'école qui leur a donné quelque chose, ils ont eu l'occasion de récupérer, de redécouvrir quelque chose qui était déjà au fond d'eux ; et avec cette chose-là, Très souvent, je constate qu'ils ont des projets très créatifs dans leurs univers respectifs, quel que soit le domaine du soin ou de leur intervention dans la société.01:01:02Ils créent des choses très belles. Qu'est-ce qu'on peut souhaiter pour cette école de la présence thérapeutique dans les prochaines années, Thierry ? Que moi, pour commencer, et que les personnes qui se joignent à ce projet ne soient pas un obstacle à son épanouissement. Le grand danger dans ce genre d'entreprise, c'est que le fondateur et les gens qui finissent par s'y raccrocher à ce projet utilisent le projet pour leurs ambitions personnelles, et que du coup, il l'empêche parfois de se développer. Ce travail de conscience se fait au quotidien, parce que sans ça, ce genre d'entreprise est voué à l'échec. Je ne dis pas que ça réussira, mais c'est ce que je souhaite pour cette école. Et pour vous, Thierry, qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour les années à venir ?01:01:54Alors, je pourrais faire une sortie très dans la lignée de ce que je viens de dire d'être la bonne personne, mais c'est quelque chose de beaucoup plus personnel que on peut me souhaiter. C'est ce que j'ai vraiment besoin pour continuer à porter ce projet ou accompagner ce projet. C'est une oasis, c'est un endroit où je suis en totale confiance avec une personne et d'être nourri de ce partage, de ce sentiment de communiquer et d'être regardé avec bienveillance par l'autre. Donc voilà, il faut me souhaiter une vie personnelle, privée épanouie et pleine d'amour. Et bien je vous le souhaite. Je termine par quelques petites questions actuelles à notre entretien, puisque le podcast s'appelle La Petite Voix. Je suis obligée de vous poser la question : est-ce que vous êtes souvent connecté à votre propre petite voix ?01:02:46Oui, cette petite voix, je l'entends. Je suis souvent connecté à elle, mais je ne l'écoute pas toujours et alors je suis parfois encore très, très fort dans les argumentations pour ne pas l'écouter et je peux me raconter des histoires. Et je crois que on se raconte beaucoup d'histoires pour ne pas écouter la petite voix sage au fond de nous, de temps en temps. Quand je constate ça, j'essaye de calmer ce mental et alors s'installe un immense doute. La petite voix parfois se fait absente et c'est bon de rester dans ce doute parce que souvent alors ce que la petite voix voulait nous dire apparaît d'une autre manière. Mon autre question, je voulais savoir quel livre éclairait particulièrement votre chemin de vie, s'il y en a un ?01:03:40Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, je n'ai pas beaucoup lu. C'est suite à un rêve que j'ai fait je sais pas si je l'ai raconté dans notre long entretien. J'ai fait un rêve quand j'avais 17 ans. Parce que enfant, j'ai énormément lu. J'ai beaucoup lu de livres sur l'Antiquité, l'Égypte et tout ça aussi. Et puis je me suis intéressé au bouddhisme. Et surtout après la mort de mon cousin qui était aussi très, très proche et qui s'est tué dans un accident de moto à 8 ans. J'en avais 17, et après sa mort, j'ai commencé non seulement à lire encore davantage et beaucoup plus de philosophie de métaphysique, De spiritualité, ça a duré 2 ans. Puis un jour, j'ai fait un rêve. Dans le rêve, je marchais dans l'allée centrale d'une cathédrale
Ecoutez RTL Petit Matin avec Sophie Joussellin du 01 janvier 2025.
durée : 00:02:26 - Le coup de coeur FB Orléans - Débuter l'année avec le sourire : retour sur les moments les plus drôles et spontanés des animateurs et journalistes de France Bleu. Taquineries, lapsus et anecdotes insolites composent un bêtisier aussi hilarant qu'inoubliable.
Voici un nouvel épisode de Blind Best le podcast ! Avec une revenante, Nadia, dont c'est la troisième participation dans l'émission et qui aime les chansons d'Electro Deluxe, d'Aretha Franklin et de Prince. Face à elle, Léa aime Shaka Ponk, Michael Jackson et Lady Gaga. Voici l'affrontement de ces deux férues de blind test ! Thanks to our monthly supporters Jules Tréhorel Anis Daniel Marie SIMON Fanny Mahler Helene Rousset Cécile Patissier Anthong
Bonjour et bienvenue dans Sapristi Saucisse, épisode battelier ! Aujourd'hui, on parle de bateaux et autres navires de croisières ! Bonne écoute :D Et bien évidemment, on se retrouve sur tous les réseaux où vous penserez à liker, commenter, partager, tout en vous abonnant
Rejoins la Nef : lanef.com _____Ah je suis stressé !! Et trop heureux de crashtester avec vous mon nouveau format de podcast Soif de Joie avec en 1er invité mon ami Julien Malara, youtubeur écolo qui a construit sa maison conteneur. Là où les interviews Soif de Sens sont éducatives et très préparées, Soif de joie c'est du divertissement, des jeux et de l'impro ! Dites-moi ce que vous en pensez ! SOMMAIRE 03:10 Questions Mitraillette 08:01 Jeu du Génie 16:30 Joie et sens 29:26 Émotions 32:55 Jeu de la surenchère 35:44 Jeu de l'intime 43:48 Jeu de l'utopie ____
durée : 00:33:37 - Une cure de fous rires avec les Brigades du Pire en public à Serres-Gaston
Depuis quelques temps, j'ai une idée en tête : prendre le micro pour vous parler, analyser, décrypter, partager mon opinion sur un sujet qui évoque évidemment les enfants. Pour me lancer dans ce nouveau format, j'ai eu envie de partager avec vous mes récentes lectures autour de l'enfance. Ces essais ont rempli mes soirées, que ce soit pour réfléchir à la place de l'enfance dans nos sociétés, aux limites de notre système éducatif ou à un bilan des dernières politiques éducatives. Je vous livre donc mes coups de coeur des publications de ces derniers mois, ainsi que ces prochains ouvrages que j'espère dévorer dans les prochaines semaines.N'hésitez pas à m'écrire pour me dire si oui ou non je continue ce format !StéphanieListe des ouvrages évoqués dans cet épisode :Plaidoyer pour l'enfance d'André Stern (ed. Marabout)Le ghetto scolaire de Najat Vallaud-Belkacem et François Dubet (ed. Seuil)La citadelle de Jean-Michel Blanquer (ed. Albin Michel)Quand l'enfance nous raconte (ed. l'aube)Pour le droit de vote dès la naissance par Clémentine Beauvais (ed. Tracts Gallimard)Les Ogres de Vincent Castanet (ed. Flammarion)Dans ma PAL (Pile à lire) :Protéger l'enfance: Tenir notre promesse aux enfants de Aude Kerivel et Jacques Attali (ed. Flammarion)L'emprise scolaire: Quand trop d'école tue l'éducation de François Dubet et Marie Duru-Bellat (ed. Les Presses de Sciences Po)Wesh, madame ?! - Rires et larmes d'une prof de banlieue de Meyer Myriam (ed. Robert Laffont)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Grandes Gueules fêtent leurs 20 ans sur RMC. Vos GG préférés, les grands moments... de fous rires.
Tout savoir de l'actualité people et média, c'est tous les jours à 7h35, avec Antoni Ruiz sur RFM !
Bienvenue dans un épisode plein de surprises et de rires ! Aujourd'hui, Antoni accueille dans son émission un groupe de bachelorettes seniors, âgées entre 57 et 67 ans. Avec son style unique et son humour décapant, notre animateur star va tenter de briser la glace et de créer des étincelles entre ces participantes aux personnalités hautes en couleur.Dès le début, l'ambiance s'annonce électrique ! Une candidate débarque avec un mauvais pressentiment, mais Antoni ne se laisse pas décourager et relève le défi avec son énergie habituelle. Malgré quelques accrocs au départ, nos seniors se laissent peu à peu apprivoiser et s'ouvrent à notre animateur préféré.Rires, flirts et confidences s'enchaînent au fil de l'émission. Antoni n'a pas sa langue dans sa poche et n'hésite pas à taquiner ses invitées, qui lui rendent bien ! Entre deux vannes, il tente de les pousser à se connaître davantage, persuadé qu'elles pourraient trouver l'amour.Parmi les bachelorettes, Antoni en a même une petite favorite ! Cette dame n'a pas froid aux yeux et n'a pas peur de prendre les devants. Leurs échanges pleins d'humour et de complicité vous promettent de savoureuses surprises.Alors accrochez-vous, car dans cet épisode, l'amour et la rigolade sont au rendez-vous ! Vous ne voudrez pas manquer les aventures d'Antoni et de ses bachelorettes seniors. Prêts pour un moment de pure détente ?Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
L'émission 28 Minutes du 13/09/2024 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité de la semaine en compagnie de nos clubistes : le professeur agrégé d'histoire dans un collège de Seine-Saint-Denis Iannis Roder, l'essayiste Julie Graziani, l'ancien secrétaire général de Force Ouvrière Jean-Claude Mailly et la dessinatrice Louison. Retour sur deux actualités de la semaine : Viols de Mazan : le procès de “monsieur tout le monde” » ?Pendant 10 ans, au moins 83 hommes ont violé Gisèle Pélicot alors qu'elle était inconsciente, droguée par son mari. 51 d'entre eux ont été identifiés et sont actuellement jugés devant la cour criminelle départementale du Vaucluse. 51 hommes qui ne souffrent pas de pathologie psychique notable, selon les experts. 51 hommes majoritairement originaires du département, sans casier judiciaire et insérés socialement. Des pères, des frères, des maris, des amis qui exercent comme pompier, policier, électricien, routier ou encore journaliste. Des "monsieur Tout-le-monde", très éloignés de l'imaginaire du "monstre" ou du "psychopathe" souvent associé au "violeur". Budget 2025 : un risque de censure immédiate pour Michel Barnier ?Alors que Michel Barnier promet un gouvernement pour la semaine prochaine, trouver une majorité à l'Assemblée pour faire adopter le budget 2025 semble être une équation insoluble. D'un côté, le Nouveau front populaire réclame une hausse des impôts pour les plus fortunés et refuse de réduire les dépenses publiques. De l'autre, les macronistes et la droite font de la baisse des dépenses et du déficit leur priorité absolue, tout en refusant d'augmenter la pression fiscale. Le Rassemblement national, pour sa part, a indiqué qu'il voterait la censure en cas d'augmentation des impôts. En outre, la question de la réforme des retraites cristallise les tensions : le NFP et le RN exigent l'abrogation de la retraite à 64 ans, tandis que le centre et la droite s'y opposent. Le calendrier, lui, impose au futur gouvernement de présenter un budget aux parlementaires avant le 15 octobre. Enseigner en réseau d'éducation prioritaire (REP) n'était pas le rêve de Myriam Meyer, professeure de français, latin et grec. Avec le recul, elle considère ces six années dans le Val-de-Marne comme "les plus fécondes, les plus riches et les plus fortes" de sa carrière. Dans "Wesh madame ?! - Rires et larmes d'une prof de banlieue" (éditions Robert Laffont), elle revient sur les joies, les défis et les difficultés de l'enseignement en REP. Après avoir quitté La France Insoumise, François Ruffin règle ses comptes avec Jean-Luc Mélenchon et critique la stratégie électorale du leader insoumis dans son livre "Ma France en entier, pas à moitié". C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. C'est peut-être un tournant dans la campagne présidentielle américaine : Taylor Swift, superstar suivie par 285 millions d'abonnés sur Instagram, a annoncé son soutien à Kamala Harris dans un post publié mercredi 11 septembre, à l'issue du débat qui l'a opposée à Donald Trump. C'est le point com de Paola Puerari. Didier Roustan, journaliste sportif de légende, s'est éteint le 11 septembre, à 66 ans. Claude Askolovitch dresse le portrait de ce romantique, passionné du ballon rond. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la décision de l'Allemagne de rétablir les contrôles aux frontière, les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 13 septembre 2024 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
La maison sans rires d'enfants
Histoire de 11 minutes racontée par Binyamin BENHAMOU.
Professeur de Français et de Latin, En direct Studio, Myriam Meyer publie un livre témoignage qui dresse avec beaucoup d'humour et de sensibilité le portrait de la génération "Xesh, Wesh Madame ? ! Rires et larmes d'une prof de banlieue", paru chez Robert Laffont.
Professeur de Français et de Latin, En direct Studio, Myriam Meyer publie un livre témoignage qui dresse avec beaucoup d'humour et de sensibilité le portrait de la génération "Xesh, Wesh Madame ? ! Rires et larmes d'une prof de banlieue", paru chez Robert Laffont.
Avec Ca vaut vraiment le Détour, Walid et toute sa bande sillonnent la Wallonie pour vous faire jouer et découvrir une commune, dans la joie et en public ! Toute cette semaine, Louise Denef, Olivier Fraipont et Raoul Reyers/Super Wallon sont à Aubel ! En plein pays de Herve, avec son paysage bucolique, ses nombreux itinéraires gourmands, son église Saint-Hubert et bien sûr l'abbaye cistercienne du Val-Dieu et sa célèbre brasserie. Lors de cette première émission, Walid joue avec Evelyne et Charles, il sera question de balade en moto, d'harmonica et de produits du terroir, et nous partons à la rencontre de François Moriaux, harpiste prodige de 17 ans qui vient de remporter un prix d'excellence et nous fait l'honneur de jouer un mini concert rien que pour nous. Rires, gai savoir et moments suspendus au programme… Merci pour votre écoute Salut les copions, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Salut les copions sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/19688 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Cette semaine à La vie sociale, c'est la légende Patsy Gallant qui est avec nous. La reine du disco a accepté notre invitation et se livre comme jamais dans une rare entrevue. Elle nous parle de sa nouvelle tournée et de ses prochaines aspirations, puis revient sur les grands moments de sa carrière iconique. On aborde aussi l'amour, puis les rêves, et la mort, un sujet encore trop souvent tabou. Avec le sens de l'humour qu'on lui connaît, la star nous fait réfléchir et nous inspire avec sa façon de voir la vie. L'épisode est présenté par ZIBO. Des mardis toujours ensoleillés chez ZIBO grâce à la promotion SUNGRIA! Chaque mardi de 14h à 18h, profitez d'une réduction de 50% sur tous les choix de sangria! Consultez le restaurantszibo.com pour plus d'infos. Retrouvez ZIBO sur les réseaux sociaux sur Instagram, Facebook & TikTok @restaurantszibo La vie sociale sur les réseaux sociaux : Instagram et TikTok @baladolaviesociale Retrouvez Cam et Karl sur les réseaux sociaux : Instagram @cam_ds / TikTok @ds.camille Instagram et TikTok @karl_hardy Pour toutes questions et/ou collaborations : baladolaviesociale@gmail.com
Merci Jérôme !Le spectacle de Jérôme iciL'épisode avec Jérôme en mai 2021
Episode Live enregistré pendant le Festival de La Claque Podcast Party à Marseille en juin 2024.Co-animation avec Laure Sari du podcast : Simone t'emmène.Agnès est une fée aux cheveux bleus, elle habite dans les quartiers nords et nous en parle avec vigueur et joie. Elle a le rire dans la voix et nous touche par la sincérité du propos. Bonne écoute !Pour découvrir Courchevel Confidentiel, c'est ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce nouveau format en table ronde, j'ai décidé de réunir 3 femmes qui ne se seraient jamais rencontrées pour répondre à une question que beaucoup se posent : A-t-on besoin d'un homme dans notre vie ? Rires, révélations, anecdotes, et échanges sans filtres, bref j'ai adoré cette échange avec ces femmes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au début de l'aventure de notre podcast, on vous a fait une promesse : celle de bien nous marrer ensemble ! Puis on vous a parlé d'urgence climatique, de la 6e extinction de masse, de tipping point, vous savez ce point fatal après lequel ça fait boule de neige et c'est la grosse cata. On vous a aussi parlé d'éco-anxiété et même, tout récemment, de mort. Alors est-ce qu'on a oublié notre promesse initiale ? Surtout pas et on vous dit pourquoi dans ce nouvel épisode !CRÉDIT DE L'EPISODE20 minutes avant la fin du monde est un podcast natif et indépendant produit par Fréquence Moderne, animé par Sonia Salimon, avec Sarah Grau et Antoine Hardy.Twitter : https://twitter.com/20minutesFM Instagram : https://www.instagram.com/20minutes.fm/ Tous nos liens : https://linktr.ee/20minutesavantlafindumonde
Après la Bangladaise Taslima Nasreen et la Franco-Rwandaise Scholastique Mukasonga, c'est l'Ivoirienne Marie-Paule Djegue Okri qui reçoit ce mardi à Paris le prix Simone-de-Beauvoir pour la liberté des femmes. Il y a quatre ans, cette étudiante en agronomie à Abidjan a participé à la fondation de la Ligue ivoirienne des Droits des Femmes. Aujourd'hui, elle se revendique comme afro-féministe et se bat notamment pour l'autonomie des femmes en milieu rural. Comment lutter contre une société patriarcale ? La lauréate répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Il y a quatre ans, vous avez fondé avec d'autres femmes la Ligue ivoirienne des droits des femmes, pourquoi cette initiative ? Marie-Paule Djegue Okri : La Ligue répond, en fait, à une mauvaise politique – désolée de le dire. En Côte d'Ivoire, les femmes sont toujours en proie à la société patriarcale, donc aux violences sexistes et sexuelles, à la non-représentativité des femmes en politique. Et donc la Ligue est une réponse à tous ces manquements.L'un de vos principaux combats, c'est la défense des femmes victimes de viol, mais beaucoup de femmes hésitent à porter plainte. À celles qui nous écoutent, quels conseils pouvez-vous leur donner ? Déjà, il faut comprendre que ces femmes-là vivent dans des sociétés qui les tiennent pour co-responsables de l'acte qu'elles ont subi. Déjà, la première question qu'on leur posera : « Comment vous étiez habillée ? », « Pourquoi vous étiez avec cet homme ? », et donc là, on essaie de leur faire partager la responsabilité de cet acte barbare. Donc, déjà, il faudrait qu'elles sachent qu'elles ne sont pas responsables de ce qui leur arrive, et c'est comme ça qu'elles vont prendre la pleine connaissance de devoir porter plainte. Et en portant plainte, elles aident ainsi à sortir la gangrène de la société. Moi, je leur dis là, tout de suite, que la Ligue est là pour les accompagner, peu importent les difficultés qu'elles auront à rencontrer, on sera là avec elles, main dans la main, afin qu'elles ne soient plus jamais seules.Et il ne faut pas avoir honte d'avoir été violée…Effectivement, il ne faut pas avoir honte. Celui qui doit avoir honte, c'est le violeur, c'est lui le criminel.Et dans la famille, il ne faut pas que la jeune femme qui a été violée soit l'objet d'ostracisme, c'est ça ? Effectivement, les femmes violées sont très stigmatisées parce que, malheureusement, on ne parle pas de leur dignité, on ne parle pas de leur santé physique et mentale, on ne parle que de l'honneur de la famille. C'est-à-dire qu'on oublie même la dame qui est là, qui a subi une violence et on parle de l'honneur de la famille qui a été bafoué. On s'en fout, malheureusement, de la personne en face, donc quand on arrivera à penser que les victimes sont des êtres humains, on évitera de mettre en avant l'honneur de la famille lorsqu'il y a un viol.Là, vous en parlez au futur, ça veut dire qu'aujourd'hui, ça n'est toujours pas le cas ? Non, malheureusement. Et donc, pour les personnes en face, le viol, c'est quelque chose d'assez banal, parce que pour eux, une femme, c'est un réceptacle qui est là pour, entre autres, accueillir un pénis. Donc même si elle a été violée, même si c'est malgré elle qu'elle a accueilli un pénis, on s'en fout, ça peut passer. Ils ne voient pas le danger et les conséquences liées à cet acte-là, parce que c'est un crime, et en plus de la santé physique, on a des IST, des infections sexuellement transmissibles, et des MST, des maladies sexuellement transmissibles, que la victime pourra contracter. Il y a une certaine banalisation de ce crime, ce qui fait que les gens en face se disent que bon, ça peut passer, c'est juste un viol et une femme peut vivre avec, peut survivre avec.Le consentement de la femme, on s'en fiche ?Effectivement, le consentement, c'est la chose qu'on nous nie beaucoup dans notre société.Aujourd'hui, Marie-Paule Djegue Okri, vous êtes la lauréate du prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes, parce que vous luttez contre les violences faites aux femmes, mais aussi parce que vous militez pour les femmes en milieu rural, afin qu'elles deviennent autonomes du point de vue financier. Quels sont les problèmes particuliers auxquels elles sont confrontées ? Le problème de ces femmes-là, c'est l'accès à l'éducation. C'est quelque chose qui est vraiment très présent en milieu rural, parce que là, on a des femmes qui, dès qu'elles naissent, sont éduquées, sont amenées à penser mariage. Et donc on ne voit pas l'importance de les amener à l'école, parce qu'on se dit qu'elles vont finir mariées, et donc ces femmes-là ne sont pas scolarisées. Maintenant, les choses commencent à changer avec les revendications, les actions des ONG, et donc je me dis que, dans quelques années, on parlera de ce chiffre-là au rabais [48% des femmes ivoiriennes sont illettrées].Marie-Paule Djegue Okri, vous êtes une actrice de la société civile, mais la politique, est-ce que vous y pensez ? Oui, effectivement, j'y pense. La politique, c'est la gestion de la cité et moi, je prends part à la gestion de la cité, et là, je prévois de me présenter aux élections législatives de 2026.Au sein d'un nouveau parti ou dans un parti déjà existant ? (Rires). En indépendante. Je veux surtout être députée pour proposer de belles lois, parce que, depuis qu'on a nos députés, la seule loi qu'ils ont eue à nous proposer dernièrement, c'est une loi sur la polygamie, donc je veux aller en politique pour proposer mieux, voilà.
Running Addict et IronUman se joignent à nous pour partager les pires erreurs et anecdotes croustillantes de nos expériences en course à pied ! Rires et leçons de vie garantis pour commencer l'année avec bonne humeur. Bonne écoute et meilleurs vœux pour 2024 !
Notre Invitée Afrique de ce dimanche 31 décembre 2023 nous emmène au Burkina Faso. Humoriste, actrice, conteuse, Roukiata Ouédraogo est également romancière et publie, dans quelques semaines, son second roman, Un espoir rêvé. Une boule d'énergie, un sourire ravageur et une identité bien tranchée, notamment sur les questions de migrations. C'est avec elle que nous terminons cette année 2023. RFI : Dans notre monde violent, marqué par des conflits un petit peu partout, qu'est-ce qui, en ce moment, vous fait du bien et pourrait justement apporter un peu de bonheur à nos auditeurs ? Roukiata Ouédraogo : Quand je regarde mon fils, cette innocence, cette joie de vivre, ça me redonne le moral. Mon fils est assez particulier, il a trois ans et demi mais il a parfois des expressions qui nous scient mon mari et moi. Le matin, par exemple, quand il se lève, souvent il nous dit : « Maman, papa, je suis content de vous voir. » Tu te dis : voilà, je vis, j'ai le droit de vivre et j'ai le droit d'espérer pour ce petit, un vrai bonheur. Moi, ça me donne envie de me battre encore et d'espérer surtout.Vous publiez Un espoir rêvé, votre second roman, dans quelques semaines, qu'est-ce que vous racontez dans cet ouvrage ?Un espoir rêvé, c'est l'histoire de deux adolescents, Ella et Lamine, qui se rencontrent dans un camp de déplacés au Burkina. Et Lamine, certain que son avenir est ailleurs, propose à Ella de partir avec lui, mais Ella ne peut pas se résoudre à quitter sa famille Mossi. Ce livre, j'y ai mis vraiment tout mon cœur, j'y ai mis mes tripes et beaucoup d'espoir aussi. C'est un cri du cœur, c'est un hommage, une ode à toutes ces personnes qui quittent leur pays, qui fuient la guerre, la dictature et toute forme de violence pour un avenir meilleur. Et ça fait écho aujourd'hui, parce qu'en fait, la loi sur l'immigration est tombée il n'y a pas si longtemps que cela, mais il me semble qu'elle ne répond ni aux besoins démocratiques de la France, ni à ses besoins de main d'œuvre, ni à son besoin d'activité intellectuelle et culturelle. C'est une loi qui muselle en fait les gens. Moi, je pense qu'on se tire une balle dans le pied. Voilà. Vous avez publié récemment cette phrase : « On est tous habités par la peur. La peur de l'autre, la peur de faire le premier pas, la peur de donner, la peur de recevoir aussi et par peur de se regarder en face, on finit tous par indexer l'autre » …Effectivement, c'est l'autre qui devient le bouc émissaire, c'est l'autre qui devient la chose pas bonne, alors que c'est faux, alors qu'il ne faut pas s'arrêter à cette peur-là. Et effectivement, je convoque Audre Lorde dans mon spectacle, qui est militante, qui s'est battue pour beaucoup de choses. Comme je vous le disais, cette loi est alimentée par de purs fantasmes, comme cette histoire du « grand remplacement ». Je ne peux pas comprendre qu'on ne puisse pas tendre la main à quelqu'un. Je ne peux pas comprendre qu'on s'arrête à la couleur de quelqu'un, juste à sa couleur de peau. Je pense que dans chaque être humain, il y a une part d'humanité, et quand quelqu'un va quelque part, il appelle toute une culture avec lui et on a besoin du métissage. Moi, je me suis enrichie de la culture française, j'ai aussi la culture burkinabè en moi, la culture africaine, et ces deux-là sont quelque chose de précieux pour moi, je me nourris de ça.Vous avez grandi dans les années 80, est-ce que vous vous considérez de la génération Sankara ? On avait une chanson avant d'entrer en classe et pendant la fête de l'indépendance des « pionniers » : « Oser lutter, savoir vaincre. Vive la révolution ! En avant pour la révolution ! La patrie ou la mort, nous vaincrons ! » Ça, c'est quelque chose qui m'a marquée. Il était avant-gardiste. Aujourd'hui, on parle de féminisme, Thomas Sankara avait compris depuis longtemps que la femme était le pilier d'une famille, la femme était le socle. Il incarnait beaucoup de valeurs que je partage aujourd'hui, bien sûr.Et justement, dans votre double-identité, si je vous demandais de choisir une chanson, vous prendriez quel côté ? Ce serait une chanson française ou une chanson du pays, du Burkina Faso ? (Rires) J'aime beaucoup la musique de chez moi, j'aime beaucoup la musique française aussi. J'aimerais bien une musique festive. J'opterais plus pour Victor Démé parce que c'est beaucoup plus de choses pour moi, ça signifie beaucoup plus pour moi. Victor Démé, « Mousso ».Parfois, au pays, les doyens terminent souvent leur causerie avec un dicton. Comment terminer notre causerie aujourd'hui ? Un dicton ? Houlala… Alors… « Il ne faut pas essayer de fuir la bave de la hyène pour se retrouver dans les griffes du lion ». C'est à la société française, en fait, que je dis ça. (Rires). En essayant de fuir, il ne faut pas tomber dans les griffes du lion (rires).
Featuring Romain BNO et un Guy Cuevas déchainé ! TRACKLIST Soft Cell - Tainted Love / Where Did Our Love Go ? Kaytranada - Lover/Friend (fut. Rochelle Jordan)Crayon, Wayne Snow, FKJ, Darius - U & I Mount Kimbie - Dumb Guitar Warren G fut. Nate Dogg - Regulate Love Unlimited ft. Barry White - Love's Theme Sly & The Family Stone - Family AffairB-52's - Rock LobsterSex Pistols - My WayYma Sumac - Bo MamboThe Police - The Bed's Too Big Without You Prince & The Revolution - Pop Life Françoise Hardy - J'écoute de la musique saouleGuy Cuevas - Obsession Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On fait le pleeeeein d'histoires qui font frissonner... et on rigole tout autant. Préparez-vous, prenez un thé, un chocolat chaud et zé pardiiiii ! Bonne écoute les amis
Lingoda Sign up link: https://try.lingoda.com/FrenchwithDaily_SprintDiscount code: FRENCHWITHDAILY----------------------------------Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a été ridiculisé par des rires à Delhi après avoir déclaré que la guerre en Ukraine avait été "lancée contre nous".Traduction :Russian foreign minister, Sergei Lavrov, was laughed at in Delhi after saying the Ukraine war was "launched against us". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.