Abbreviation to indicate the completion of a mathematical proof
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CQFD célèbre les 750 ans de la cathédrale de Lausanne. L'émission explore l'histoire du bâtiment et sa science: cloches, crypte, et diffusion du savoir médiéval. Des experts discutent de la construction, des matériaux, et de l'impact scientifique. La cathédrale de Lausanne, un lieu de patrimoine et de savoir, continue d'évoluer.
Il y a 30 ans, la découverte de la première exoplanète a redéfini notre compréhension de l'univers. Michel Mayor et Didier Queloz, professeurs à l'Université de Genève et lauréats du Prix Nobel de physique, sont les invités de cette émission spéciale. Ils partagent les détails de cette avancée majeure en astronomie. CQFD aborde ensuite l'évolution des méthodes de détection d'exoplanètes, les défis de la recherche et la première exoplanète, 51 Pegasi b. Enfin, on se projette en 2055, questionnant la possibilité de vie extraterrestre. Une émission animée par Bastien Confino et préparée par Stéphane Délétroz et Huma Khamis.
Ou comment les scientifiques de l'Université de Neuchâtel font de la recherche grâce aux trésors végétaux et aux compétences du Jardin botanique de Neuchâtel. En avant première de la journée de présentation au public le dimanche 21 septembre 2025 avec plein d'ateliers et d'expériences Avec : Blaise Mulhauser, directeur du Jardin botanique de Neuchâtel Emmanuel Defossez, écologue végétal, Université de Neuchâtel, Lara Krummenacher, diplômée en conservation de la biodiversité Mélissa Cravero, docteure en biologie à l'Université de Neuchâtel, spécialiste des morilles
1) Lʹhydre à deux têtes nʹest pas quʹun mythe L'hydre est une petite espèce aquatique d'eau douce. Cet animal fascine les scientifiques par sa capacité à régénérer sa tête ou son pied, lorsqu'ils sont sectionnés. Contrairement à sa cousine mythologique, l'hydre ne possède qu'une tête. Une équipe de l'Université de Genève (UNIGE) démontre cependant qu'il est possible d'obtenir des hydres à deux têtes en exerçant une simple pression sur leur corps. Cette étude révèle l'interaction entre génétique et mécanique des tissus dans le développement des organismes. Sarah Dirren reçoit Aurélien Roux dernier auteur de l'étude et professeur ordinaire au Département de biochimie de la Faculté des Sciences de l'UNIGE. 2) La santé sexuelle positive La santé sexuelle est définie par lʹOMS comme un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité, ce nʹest pas seulement lʹabsence de maladie, de dysfonctionnement ou dʹinfirmité. CQFD explore les différentes facettes de la santé sexuelle. Jacqueline Fellay-Jordan, co-présidente de Santé Sexuelle Suisse et Alain Léo Pfammatter, conseiller en santé sexuelle à la fondation Profa, sont les invités de Bastien Confino. 3) Les papillons ont-ils des souvenirs de leur jeunesse? Pourquoi les papillons ne devraient avoir aucun souvenir de leurs jeunesses en tant que chenille alors quʹelles ont une mémoire! Puisque cette question existentielle vous tarabusque, Anne Baecher tente de résoudre le mystère. Une rediffusion du 26 janvier 2025
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
1) MammAlps: l'IA au service de la protection de la faune sauvage en Suisse Le projet MammAlps utilise l'IA et des caméras infrarouges dans le Parc national suisse pour analyser 43 heures de vidéos. Il identifie et étudie les comportements de la faune, comme les chevreuils et les loups, en lien avec l'environnement. L'objectif est de mieux protéger la faune, malgré des questions éthiques. CQFD reçoit Devis Tuia, responsable du laboratoire de sciences computationnelles appliquées à lʹenvironnement, ECEO, EPFL. 2) SWOT, un satellite pour la gestion mondiale de l'eau Le satellite SWOT, lancé en décembre 2022 par le CNES et la NASA, révolutionne l'hydrologie spatiale en mesurant avec précision les niveaux d'eau des fleuves, lacs et océans de notre planète. Ses données publiques aident à gérer les ressources hydriques et à prévoir inondations et sécheresses. Un documentaire, "Un rêve en eau pour 2100", explore son impact. Sarah Dirren s'entretient avec lʹingénieur, Nicolas Picot, chef de projet au CNES et Thierry Gentet, ancien ingénieur au CNES et auteur-réalisateur du documentaire. 3) 2000 ans de découvertes de l'univers: l'évolution de la cosmologie L'astrophysicienne Françoise Combes retrace 2 000 ans de cosmologie dans son livre "Petite histoire de la cosmologie", publié aux éditions du CNRS. De la Terre plate des Mésopotamiens à l'expansion de l'univers, en passant par Ptolémée, Copernic, Newton et le Big Bang, elle explore les grandes étapes de notre compréhension de l'univers. Stéphane Délétroz interroge l'autrice et astrophysicienne Françoise Combes.
1) Les animaux moches sont moins étudiés, moins connus et moins bien protégés que les autres Les animaux moches passent sous les radars de la science… qui les boude depuis la nuit des temps. C'est la thèse de notre invitée, Valérie Chansigaud, historienne des sciences et de l'environnement, chercheuse associée au laboratoire Sphère. Et comme cette donne est ancestrale, le manque d'informations est vraiment très dommageable écologiquement. Les parasites subissent le même ostracisme scientifique, alors qu'ils ont un effet sur les espèces qu'ils colonisent. Tout ceci fait qu'une très forte majorité des espèces passent sous les radars de la science… 2) Comprendre le stress pour mieux le gérer À lʹoccasion de la sortie de la bande dessinée "La vie est un long stress tranquille", aux éditions Les Arènes, CQFD se penche sur le mécanisme du stress. Comment il nous aide à réagir face à une menace, mais aussi comment il peut devenir délétère sʹil est activé de manière chronique. Une des autrices, Anaïs Roux, psychologue et directrice scientifique dʹune plateforme de prévention en santé mentale, ainsi quʹAurélie Lattion, neuroscientifique et coordinatrice du Stressnetwork.ch, nous donnent des explications pour mieux comprendre et gérer le stress.
Tous les jours, du lundi au jeudi, la France Bouge prend des nouvelles d'entrepreneurs qui sont déjà passés dans l'émission. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours, du lundi au jeudi, la France Bouge prend des nouvelles d'entrepreneurs qui sont déjà passés dans l'émission. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec la répétition de certains gestes, les heures de pratique musicale et les concerts, les professionnels de la musique souffrent de toute une gamme de blessures ou de maladies spécifiques. A l'occasion de deux évènements concernant la santé des artistes, CQFD décrypte avec des musicien.es, des physiothérapeutes et psychologues la meilleure manière de retrouver le plaisir de jouer sans se faire mal. Plusieurs invité.es pour cette émission spéciale: - Anthony Fournier, chef d'orchestre - Elise Bailly Basin, violoncelliste et professeure de musique - Matthieu Belmont, Physiothérapeute, formateur à médecine des Arts - Manon Grégis, physiothérapeute du sport et des musiciens au centre Kenzen - Lucie Perrin, physiothérapeute, spécialiste du périnée, centre Kenzen - Roberta Antonini Philippe, psychologue, spécialisée dans l'accompagnement des sportifs et des artistes
1) La dague en " fer venu du ciel " du jeune pharaon Toutankhamon dévoile ses derniers mystères Un poignard venu de lʹespace dans la tombe de Toutankhamon? Cʹest lʹune des trouvailles fascinantes faites en 1922 par Howard Carter. Forgée à partir de fer météoritique, la lame de la dague du jeune souverain intrigue les scientifiques depuis un siècle. Grâce aux analyses modernes, notamment la spectrométrie de fluorescence des rayons X, les chercheurs confirment aujourd'hui son origine. 2) Prise en charge des patientes et patients en situation d'obésité Alors que lʹobésité est grandissante dans le monde comme en Suisse, les hôpitaux dʹadaptent pour mieux prendre en charge les personnes concernées lors des interventions chirurgicales. Dimitri Glauser, infirmier praticien spécialisé au centre de lʹobésité du CHUV et Stella Mantziari, chirurgienne au Service de chirurgie viscérale du CHUV nous éclairent sur la manière dʹaccueillir au mieux les personnes en situation d'obésité. 3) Le petit cheval tatar Le petit cheval tatar, publié aux éditions La Baconnière, dernier roman de la romancière franco-suisse Corinne Desarzens, nous emmène en voyage autour du globe oculaire, de lʹAntiquité à nos jours. Histoire de lʹophtalmologie, mais aussi des pages sur les conquérants qui ne veulent pas être représentés avec des lunettes ou la déficience visuelle de certains peintres impressionnistes…
1) Une molécule extraite du venin de vipère pourrait soigner des maladies oculaires Une molécule extraite du venin de vipère pourrait révolutionner le traitement de certaines maladies oculaires comme la DMLA et de la rétinopathie diabétique. Actuellement testée sur des rongeurs, elle pourrait réduire la fréquence des injections et aider les patients résistants aux traitements actuels. Une avancée prometteuse en ophtalmologie. 2) "Intelligences animales" au Parc Zoologique de Paris Le Parc Zoologique de Paris consacre une saison aux intelligences animales, explorant les capacités cognitives surprenantes de diverses espèces, des fourmis aux poulpes. Ce parcours, ouvert jusqu'en novembre, invite à redéfinir notre perception de l'intelligence à travers des rencontres et des découvertes fascinantes. 3) Comment le plancton survit dans l'océan Austral L'expédition ACE autour de l'Antarctique continue de livrer des découvertes fascinantes. Une équipe internationale dirigée par des chercheurs des Universités de Genève et Lausanne et de l'EPFL a mis en lumière un mécanisme surprenant de survie du plancton dans l'océan Austral. Contrairement aux autres océans, les micro-organismes y produisent eux-mêmes les composés nécessaires pour maintenir le fer disponible, essentiel à leur survie. L'étude, publiée dans Nature Communication, a des implications cruciales pour notre compréhension des écosystèmes marins et du rôle de l'océan Austral dans la régulation du climat mondial.
A l'occasion de la journée mondiale de l'eau qui se tient ce samedi 22 mars, l'équipe de CQFD propose une édition spéciale. Au menu: la gestion des ressources en eau, les eaux souterraines encore peu connues, les rivières polluées notamment par les résidus de pneus et les techniques pour mesurer en continu l'état de nos lacs. Invités: Gaétan Morard, directeur du Musée des bisses à Ayent, Marie Arnoux, hydrogéologue, Florian Breider, responsable du laboratoire central environnemental de l'EPFL et Natacha Tofield Pasche, limnologue à l'EPFL et cheffe du projet LéxPlore. Émission réalisée par Sarah Dirren, Cécile Guérin et Stéphane Délétroz.
Cet épisode est une lecture de ma newsletter disponible ici. Vous pouvez retrouver la vidéo de cet épisode sur Youtube sur la chaîne de Vlan!Dans cette époque particulièrement dystopique, la gentillesse trône au sommet de la hiérarchie des vertus recherchées.On la réclame, on la valorise, on l'érige en panacée contre toutes les violences contemporaines. Partout, on implore la bonté, on quémande la générosité, on s'abreuve avidement aux sources des énergies positives.Et je m'y plie avec dévotion depuis ma plus tendre enfance.Je me suis toujours défini comme un « gentil » et c'est probablement ainsi que mon entourage me décrirait sans hésiter quoique c'est sans doute présomptueux de ma part. Mais cette vertu tant louée dissimule-t-elle des zones d'ombre que je refuse obstinément de reconnaître ou plutôt contre lesquelles je ne travaille pas assez?Il y a quelques mois, le jour de mon anniversaire, une amie autrice britannique, Taiye Selasi, m'a lancé cette phrase qui m'a ébranlé : « The problem, Greg, is that you are a nice guy when you should be kind instead ».Encore une fois, une nuance linguistique anglaise qui m'échappait. Car comme vous sans doute, à cet instant précis, j'étais incapable de distinguer entre « nice » et « kind », les deux se fondant dans le même mot français : « gentil ». Je lui ai donc demandé d'éclairer ma lanterne.Gentil ou authentique : le dilemme qui vous détruitElle m'a expliqué que « kind » incarnait une forme de bienveillance et de bonté du cœur qui circule dans les deux sens – envers les autres, mais aussi, et c'est crucial, envers soi-même.Une personne « kind » connaît intimement ses propres limites et pose des frontières claires aux autres. Tandis qu'une personne « nice » serait rongée par un besoin viscéral d'être aimée, au point que toutes ses barrières s'effondrent – transformant cette prétendue qualité en authentique défaut.Elle m'a alors recommandé la lecture de « No More Mister Nice Guy » de Robert Glover, que j'ai reçu sans tarder sur Vlan !L'épisode étant en anglais, j'ai décidé d'en faire cette newsletter pour vous expliquer pourquoi ce sujet me touche personnellement, et partager avec vous ce que j'en retire.Il y a tant de personnes méchantes et sournoises dans ce monde, pourquoi donc questionner la gentillesse ?Existe-t-il véritablement un « syndrome du gentil » ?La gentillesse pourrait-elle cacher des faces obscures ? Comment être gentil de manière juste ? Doit-on adhérer entièrement à la réflexion de Robert Glover ? Quelles critiques peut-on lui adresser ?La gentillesse comme bouclier contre les coupsPour saisir pourquoi ce sujet me touche particulièrement, je dois vous embarquer dans la construction de mon identité, et je pressens que cela résonnera avec certains d'entre vous.Ma mère n'était pas fondamentalement maltraitante, mais elle nous battait, mon frère et moi, de façon régulière (oui j'ai traité le sujet avec elle depuis).J'ai donc appris très tôt cette équation fatale : pour être aimé, il fallait être gentil, se plier en quatre pour tenter désespérément de faire plaisir.Bien sûr, je suis naturellement doté d'une bonté et d'une générosité profonde, mais vous remarquerez sans doute que la gentillesse dans laquelle je me suis enfermé n'était pas authentiquement la mienne. J'y reviendrai.Mon objectif premier ? Éviter les coups, tout simplement, mais surtout – gagner l'amour de ma mère. Cela implique que j'ai également intégré l'idée que les coups pouvaient s'entrelacer à l'amour – mais c'est un autre sujet que j'explorerai en temps voulu.Mon enfance s'est structurée sur ces fondations : la gentillesse comme mécanisme instinctif de protection et le rire comme échappatoire vitale. Comment refuser d'aimer une personne gentille ? Une personne qui s'évertue à devancer vos moindres attentes ?Au fil des années, je me suis métamorphosé en véritable caméléon, tentant de devenir ce que j'imaginais que les autres attendaient de moi, fuyant le conflit comme la peste.“Qu'est-ce qu'ils vont penser ?” : le mantra des dominésIl y a évidemment une part naturelle de socialisation et un besoin viscéral d'appartenance dans tout cela.Particulièrement quand, comme moi, vous êtes métis sans racines solides d'un côté puisque « descendant d'esclaves », portant le fardeau de la culpabilité d'être différent, écrasé par la pression sociétale d'être un « bon français », ce qui en France, avec notre modèle d'intégration républicaine, suppose d'être « plus blanc que blanc ».Ma mère nous a inculqué très tôt l'obligation d'être plus polis, plus irréprochables que quiconque, nous martelant régulièrement cette question : « qu'est-ce qu'ils vont penser ? ».Déjà qu'on nous montrait du doigt dans le village de mes grands-parents paternels – il semblait évident qu'on devait faire profil bas.Cqfd : cette stratégie est vouée à l'échec. On vous reprochera toujours votre couleur de peau jusqu'à ce que vous vous intégriez socialement, c'est-à-dire jusqu'à ce que vos revenus ou votre statut vous permettent de transcender cette réalité.Et même dans ce cas, dans certains contextes, cela reste illusoire.Pour être sincère, les gens tombent toujours des nues quand j'évoque le racisme ordinaire qui a jalonné mon existence, car après tout « on ne dirait pas vraiment que tu es noir toi, on pourrait penser que tu es italien, israélien, libanais, marocain, etc. ».J'ai entendu cette phrase un nombre incalculable de fois et ma réponse reste invariablement la même : « ce qui est certain, c'est que je ne suis pas blanc, et je peux t'assurer que la rue, la police, les institutions me le rappellent régulièrement ». Je vous le confie ici : je suis né d'un père bourguignon et d'une mère martiniquaise, elle-même métisse noire et indienne – et aujourd'hui, j'en porte fièrement l'héritage.Par ailleurs, il faut savoir qu'une règle tacite règne presque universellement (y compris sur les continents africain et asiatique) : plus la peau est claire, plus on vous valorise – le noir occupant le bas de l'échelle, particulièrement pour les femmes malheureusement pour elles, les études sont unanimes.Je vous raconte tout cela car ce phénomène a exacerbé un complexe qui grandissait insidieusement en moi.Votre gentillesse vous étouffe - et les autres le sententComme Robert Glover l'explique, être un "nice guy" suppose de dissimuler sa véritable nature pour éviter de froisser quiconque.Cette dynamique rappelle étrangement le "doublethink" décrit par Orwell dans "1984" – cette capacité à maintenir simultanément deux croyances contradictoires. D'un côté, notre authenticité profonde, et de l'autre, l'image que nous projetons pour être acceptés.Le terme qui définirait le plus justement ce type de gentillesse serait peut-être « débonnaire », qui signifie selon le Larousse « être bon jusqu'à la faiblesse ».Un terme rarement utilisé mais qui capture parfaitement ce que Robert Glover décrit, et que j'adopterai désormais dans cette newsletter pour définir ce type de « gentillesse ».Cela me permet en outre de préserver le terme « gentil » qui me semble fondamentalement précieux.Les débonnaires, donc, sont tellement obsédés par la dissimulation de leur véritable nature et par les désirs des autres qu'ils en oublient leurs propres aspirations.Une voix intérieure nous souffle : « ça sera plus simple comme ça, sinon ça va créer du conflit et on doit pouvoir l'éviter ». Deux scénarios se présentent alors : soit notre interlocuteur, presque malgré lui, repousse les limites et devient maltraitant – un comportement infantile qui révèle le besoin que quelqu'un fixe des frontières.Soit le débonnaire accumule tant de frustrations qu'il finit par exploser, provoquant précisément les tensions qu'il s'efforçait d'éviter.Dans les deux cas, nous sommes inéluctablement perdants.Je suis gentil, donc je ne suis pasSelon Robert Glover, la débonnaireté s'enracine dans deux terrains principaux : une honte toxique accompagnée d'une petite voix intérieure qui murmure « je ne suis pas assez bien comme je suis » ou simplement « je ne suis pas assez », et une angoisse dévorante d'être abandonné ou blessé.On retrouve ici les personnes avec un attachement anxieux. J'ai d'ailleurs consacré un épisode de Vlan ! à ce sujet, si vous souhaitez l'approfondir.En deux mots, la théorie de l'attachement, développée par John Bowlby, distingue trois types principaux d'attachement : anxieux, sécurisé et évitant. Ces modèles d'attachement se forgent généralement durant l'enfance.L'attachement anxieux se développe lorsque la réponse aux besoins émotionnels de l'enfant est imprévisible ou incohérente.En grandissant, ces individus vivent dans la crainte perpétuelle de perdre l'affection ou l'attention d'autrui, cherchant à compenser cette insécurité fondamentale par des comportements de dépendance affective marqués.Une personne ayant développé un attachement anxieux sera particulièrement vulnérable à la codépendance.Elle s'enferme dans une dynamique où ses besoins, ses désirs et son équilibre émotionnel dépendent étroitement du regard et de l'attention de l'autre.Cette dépendance excessive engendre souvent un cercle vicieux : plus la personne s'accroche, plus elle risque d'éloigner l'autre, confirmant ainsi sa peur primordiale de l'abandon.Vivre par procuration : l'existence fantômeLa codépendance est un concept initialement forgé dans le contexte des addictions, spécifiquement pour décrire le comportement des proches de personnes dépendantes à l'alcool ou à des substances. Il émerge aux États-Unis dans les années 1970, en parallèle de la prise de conscience des dynamiques relationnelles au sein des familles d'alcooliques.Originellement, être codépendant signifiait adopter un comportement centré sur l'autre, jusqu'à s'oublier soi-même, dans une tentative désespérée de contrôler, sauver ou protéger la personne dépendante.Au fil du temps, le concept de codépendance a transcendé le cadre strict des addictions pour décrire des relations affectives marquées par une anxiété relationnelle intense. Aujourd'hui, la codépendance désigne une tendance à s'investir excessivement dans les relations, à dépendre viscéralement de l'approbation d'autrui pour nourrir son estime de soi, et à éprouver une anxiété dévorante liée à la peur de l'abandon ou du rejet.Prendre conscience de ces mécanismes permet de mieux comprendre et d'apaiser ces dynamiques relationnelles en travaillant notamment sur la sécurisation de son attachement et sur l'affirmation de soi.Personnellement, je ne pense pas avoir vécu de véritable codépendance, mais j'ai longtemps navigué avec un attachement anxieux que j'ai laborieusement travaillé en thérapie, me permettant d'atteindre aujourd'hui un attachement bien plus sécurisé. D'ailleurs, plus que de codépendance, Robert Glover préfère parler de « fonctionnement emprunté » (« borrowed functioning »).Ce concept décrit une situation où l'on s'appuie excessivement sur les compétences, les émotions ou la validation d'autrui pour fonctionner quotidiennement, faute de pouvoir mobiliser ses propres ressources intérieures. Cette perspective souligne l'importance cruciale de cultiver une véritable autonomie émotionnelle plutôt que de vivre par procuration.Le contrat invisible qui pourrit vos relationsCette démarche, observée avec recul, recèle une dimension profondément auto-centrée : la personne cherche avant tout à éviter l'abandon, à s'assurer d'être aimée – il s'agit fondamentalement d'elle-même, non de l'autre.Comme l'explique Robert Glover, cela revient implicitement à dire : « regarde comme je suis gentil, regarde tout ce que je fais pour toi, regarde comme il n'y a jamais de problème avec moi ».L'injustice fondamentale de cette approche réside dans le contrat tacite que le débonnaire établit : « si j'agis ainsi pour toi, alors tu dois agir ainsi pour moi » – mais l'autre ignore tout de ce contrat implicite, et l'émetteur lui-même n'en a souvent pas conscience.J'évoquais plus haut l'effet « cocotte-minute » des débonnaires, un phénomène que je m'efforce d'éviter mais auquel je me dois d'avour que je succombe encore régulièrement.Robert Glover explique que cela peut culminer en un véritable déversement victimaire : « regarde comme tu me traites alors que moi, j'ai fait tout cela pour toi, et moi, et moi... »L'injustice fondamentale tient au fait que le débonnaire incrimine l'autre pour des choses qu'elle n'a jamais explicitement demandées.Parfois, ce comportement sabote la relation elle-même : à force de vouloir éviter de heurter qui que ce soit, on finit par causer des blessures bien plus profondes.Le paradoxe fatal : blesser en voulant protégerJe me souviens d'une situation emblématique entre une amie très proche, de passage à Paris, et ma nouvelle compagne de l'époque, il y a 15 ou 20 ans.Toutes deux souhaitaient me voir au même moment, et je désirais les voir toutes les deux.Plutôt que d'aborder franchement la situation avec l'une ou l'autre, j'ai tenté de les voir toutes les deux, résultant en une double frustration : aucune n'avait eu suffisamment de mon temps.Sur le moment, j'ai trouvé leur réaction profondément injuste, alors qu'il aurait suffi d'exprimer clairement la situation, sans craindre un désaccord imaginaire, pour que tout se résolve naturellement.En réalité, nous présupposons les réactions des autres sans jamais solliciter leur avis – c'est l'un des travers majeurs des débonnaires, qui deviennent ainsi, paradoxalement, manipulateurs.Le paradoxe, c'est que j'apprécie profondément cette facette de ma personnalité : ma générosité, mon empathie, ma nature accommodante.La question n'est évidemment pas de renier ces qualités, mais plutôt d'apprendre à reconnaître ce qui nous dérange, à l'exprimer sereinement et à établir des limites claires.Dit ainsi, cela semble simple – mais je sais pertinemment qu'on ne réalise souvent qu'après coup qu'on n'a pas respecté ses propres limites.Vers une gentillesse authentique : pistes de reconstructionComment s'extraire de ces mécanismes, ou comment accompagner quelqu'un qui s'y reconnaît ?Je crois que l'essentiel réside dans la communication ouverte, la compréhension des traumas sous-jacents, puis un travail personnel, en couple et généralement avec un thérapeute in fine.Un conseil précieux que j'ai reçu et que je m'efforce d'appliquer : quand on est fondamentalement cérébral, il peut être révélateur de se tourner vers des approches thérapeutiques centrées sur le corps – et inversement.Notre tendance naturelle nous pousse vers des thérapies qui font écho à notre fonctionnement, mais l'inverse peut s'avérer profondément transformateur.J'ai d'ailleurs consacré plusieurs épisodes au corps, notamment sur la posture juste avec Thierry Janssen, chirurgien devenu thérapeute, sur le nerf vague avec Ludovic Leroux, ou encore sur l'intelligence corporelle avec Eve Berger.On peut commencer par cultiver l'affirmation de soi, apprendre l'art du refus, exprimer clairement ses ressentis, et privilégier son bien-être personnel.S'exercer simplement à dire « non » dans des contextes peu menaçants pour renforcer progressivement sa confiance.C'est en tout cas, ce que je m'assigne à faire.Parallement, si cela peut résonner avec vous, consignez régulièrement dans un journal les situations où vous avez peiné à établir vos limites, en identifiant précisément ce que vous auriez préféré dire ou faire.Une thérapie cognitive comportementale (TCC) peut également vous aider à repérer vos schémas de pensée automatiques et à les remplacer par des perspectives plus réalistes et affirmées.De mon côté, je crois que je vais aller avec un thérapeute somatique pour terminer le travail déjà bien débuté.Si vous n'êtes pas concernée mais que vous côtoyez une personne encline à cette gentillesse excessive, vous pouvez l'aider délicatement à prendre conscience de ses propres limites.Au lieu d'entretenir indirectement ce déséquilibre, encouragez-la à exprimer clairement ses désirs et besoins, même lorsqu'ils diffèrent des vôtres.Proposez-lui des échanges réguliers où elle peut s'exercer à l'affirmation de soi, dans un espace sécurisant où elle peut librement exprimer ses véritables émotions.Évitez tout jugement ou culpabilisation, mais valorisez chaque avancée, même infime, vers l'affirmation personnelle.La question de la masculinité : limite de l'approche de GloverJe diverge de Robert Glover concernant sa vision des relations de genre – son livre s'adresse aux hommes et soutient l'idée que la masculinité serait menacée.Dans notre conversation, il explique qu'historiquement, en raison du patriarcat, les femmes dépendaient financièrement de leurs maris puisqu'elles ne travaillaient pas (ce qui, soit dit en passant, est inexact pour le Moyen Âge).Selon lui, la situation s'est inversée : les femmes seraient devenues plus compétitrices que les hommes.Ces derniers seraient plus passifs, se retrouveraient en position de dépendance, cherchant désespérément à séduire et à plaire.Il dépeint également les réseaux sociaux et les services comme Uber ou Deliveroo comme des « assassins de la masculinité », renforçant prétendument la passivité masculine.Pendant ce temps, les femmes seraient constamment dans la prise de décision et l'action. Elles travaillent majoritairement et, de retour au foyer, assument l'essentiel de la charge mentale et des responsabilités parentales (école, médecin, anticipation des besoins...) – toutes ces activités s'inscrivant dans une dynamique d'action associée, selon lui, à une énergie « masculine ».Selon lui, elles auraient besoin qu'on honore leur féminité, tandis que les hommes devraient reprendre les rênes décisionnelles et l'initiative, sans pour autant chercher à contrôler leurs partenaires.Je ne m'oppose pas totalement à ces pensées mais n'ayant pas approfondi cette dimension avec lui, je peine à cerner pleinement sa penséeToutefois, il me semble important de mentionner que certains lui reprochent une approche qualifiée de masculiniste.Je consacrerai prochainement une newsletter à la masculinité – un sujet fascinant, tant je constate la désorientation de nombreux hommes face à des demandes féminines parfois contradictoires, qu'elles soient conscientes ou non.Être vrai avant d'être gentil : le nouveau contrat social"Si la gentillesse demeure une valeur cardinale, elle doit s'exercer dans un respect égal de soi-même et d'autrui. Comme l'écrivait George Orwell à propos de son engagement contre le fascisme durant la guerre civile espagnole : « Si vous m'aviez demandé pourquoi j'avais rejoint la milice, j'aurais répondu : 'Pour lutter contre le fascisme', et si vous m'aviez demandé pour quoi je me battais, j'aurais répondu : 'Pour la décence commune'. »Cette « décence commune » pourrait bien constituer la clé d'une gentillesse authentique – non pas une gentillesse qui mendie l'approbation à tout prix, mais une bienveillance ancrée dans l'intégrité personnelle, consciente de ses propres limites tout en s'ouvrant généreusement aux autres.Le chemin est sinueux, semé d'obstacles, mais chaque pas vers cette authenticité représente une victoire.Car être véritablement gentil, c'est avant tout être vrai. Suggestion d'autres épisodes à écouter : #171 Mieux se connaitre pour trouver une posture juste avec Thierry Janssen (https://audmns.com/jeikAHO) Vlan #135 Se reconnecter à l'intelligence du corps avec Eve Berger Grosjean (https://audmns.com/ETKQSfx) #288 le remède miracle contre le stress avec Ludovic Leroux (https://audmns.com/aHHEdaH)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour! CQFD du dimanche, Ccʹest une sélection de quelques-uns des sujets de CQFD en rediffusion avec, pour commencer, un épisode de la série de Stéphane Délétroz " Une idée dans la tête" autour de lʹapprentissage de la lecture syllabique. Dans un tout autre genre, nous suivrons Huma Khamis à travers une expo intitulée "Tuning in" qui se tient au musée de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève. Et enfin, nous pénètrerons dans les cerveaux sans ouvrir la boite crânienne grâce à la neuro endoscopie et Sarah Dirren. CQFD en rediffusion cʹest maintenant et jusquʹà 16 heures Bon voyage! 1) Comment faisons-nous pour apprendre? Quʹest-ce qui se passe dans notre cerveau lorsque nous apprenons à parler, à lire, à jouer dʹun instrument? Stanislas Dehaene aborde ces thématiques avec brio et clarté. Le neuroscientifique signe chez Odile Jacob "Une idée dans la tête", quarante pépites réjouissantes sur le cerveau et lʹapprentissage. Une série de Stéphane Délétroz. 2) "Tuning in - acoustique de lʹémotion", une exposition sur l'univers sonore de l'humanitaire L'exposition "Tuning In - acoustique de l'émotion", au Musée International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève, nous plonge dans l'univers sonore de l'humanitaire. Elle explore les archives audio du CICR, révélant les émotions dans la voix et l'impact des sons en situations de crise. De la musique comme réconfort aux témoignages, l'exposition offre une expérience immersive et émouvante. Elle met en lumière l'importance du son dans l'action humanitaire et notre compréhension des conflits. Avec des installations artistiques et même des chansons humanitaires, "Tuning In" propose un voyage sonore unique à travers l'histoire et les émotions de l'aide humanitaire. Avec Elisa Rusca, Directrice Collections et Expositions au Musée International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et Didier Grandjean, Directeur du Centre Inter facultaire en Sciences Affectives (CISA) de l'Université de Genève au micro d'Huma Khamis. 3) La neuroendoscopie, qu'est-ce que c'est? A l'occasion de la semaine du cerveau, l'hôpital du Valais à Sion organise une série de conférences. Aujourd'hui : "Comment opérer le cerveau sans ouvrir le crâne!". Une explication de la neuroendoscopie. Sarah Dirren reçoit Jean-Yves Fournier, médecin-chef au service de Neurochirurgie à l'Hôpital du Valais, spécialiste en neurochirurgie et privat-docent à l'Université de Lausanne et de Liège.
Le poste de CEO de Proximus est-il difficile à tenir face aux pressions politiques? Trois des anciens patrons du groupe belge de téléphonie s'y sont cassés les dents. Le dernier en date, Guillaume Boutin, a annoncé qu'il quittait le navire le week-end dernier. Il écrit ainsi sur LinkedIn: "Après sept années incroyables chez Proximus Group, il est temps de franchir une nouvelle étape. J’ai l’honneur de vous annoncer que je rejoindrai le comité exécutif du groupe Vodafone et que j’assumerai le rôle de CEO de la branche « Investments & Strategy ». À toute la communauté Proximus, je suis immensément fier de ce que nous avons accompli ensemble." CQFD. Le Français de 51 ans était sous le feu des critiques depuis plusieurs mois. Deux partis du nouveau gouvernement, le MR et la N-VA, lui reprochaient sa stratégie et ses résultats. Le cours de l'action a dégringolé durant son mandat. Proximus est détenu à plus de 53% par l’État belge. Quels sont les défis qui attendent l'opérateur dans un environnement de plus en plus concurrentiel? Quelle est la stratégie à adopter? L'État belge va-t-il se désengager du groupe? Pour évoquer ces questions, je reçois Jean-François Sacré, journaliste au service entreprendre de L’Echo, et Antoine Destrument, expert télécom pour la plateforme de comparaison des prix CallMePower. Présentation: Guillaume Cordeaux. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
1) Lʹhydre à deux têtes nʹest pas quʹun mythe L'hydre est une petite espèce aquatique d'eau douce. Cet animal fascine les scientifiques par sa capacité à régénérer sa tête ou son pied, lorsqu'ils sont sectionnés. Contrairement à sa cousine mythologique, l'hydre ne possède qu'une tête. Une équipe de l'Université de Genève (UNIGE) démontre cependant qu'il est possible d'obtenir des hydres à deux têtes en exerçant une simple pression sur leur corps. Cette étude révèle l'interaction entre génétique et mécanique des tissus dans le développement des organismes. Sarah Dirren reçoit Aurélien Roux dernier auteur de l'étude et professeur ordinaire au Département de biochimie de la Faculté des Sciences de l'UNIGE. 2) La santé sexuelle positive La santé sexuelle est définie par lʹOMS comme un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité, ce nʹest pas seulement lʹabsence de maladie, de dysfonctionnement ou dʹinfirmité. CQFD explore les différentes facettes de la santé sexuelle. Jacqueline Fellay-Jordan, co-présidente de Santé Sexuelle Suisse et Alain Léo Pfammatter, conseiller en santé sexuelle à la fondation Profa, sont les invités de Bastien Confino. 3) Les papillons ont-ils des souvenirs de leur jeunesse? Pourquoi les papillons ne devraient avoir aucun souvenir de leurs jeunesses en tant que chenille alors quʹelles ont une mémoire! Puisque cette question existentielle vous tarabusque, Anne Baecher tente de résoudre le mystère.
1) De toutes les matières: lʹacier Découvrez comment lʹacier est fabriqué et quelles sont les recherches innovantes menées sur ce matériau si anodin et familier. Pour ce premier épisode, place à l'acier. Reportage sur le site sidérurgique dʹArcelorMittal à Dunkerque en compagnie de Thierry Flament, directeur des relations institutionnelles, d'Alexandre Delabre, responsable de la communication, d'Alexandre Vaury, responsable du centre de pilotage des trois hauts fourneaux, de Karine Perman, manager opérationnel, et de Chamroën Tran, responsable des coulées. Avec Roland Logé, professeur associé au Laboratoire de métallurgie thermomécanique de lʹEcole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). 2) De toutes les matières: le verre Maintenant, place au verre. Un matériau que lʹon retrouve déjà en Egypte ancienne, 3000 ans avant notre ère. Sʹil existe du verre naturel, formé lors dʹéruptions volcaniques, celui que nous connaissons le mieux est fait à partir de sable fondu. Pour nous en parler, Fabien Sorin, professeur associé au département de science des matériaux de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) spécialiste des matériaux photoniques ainsi que Victor Mathieu directeur de lʹusine Float à Saint-Gobain (France).
La suite de Fibonacci et le nombre d'or démontrent à quel point la formation des fleurs et des feuilles de très nombreuses plantes obéit à une forme d'harmonie universelle. Pourquoi la nature est bien faite ? Les mathématiques nous en donnent la réponse. Il faut pour cela se pencher sur la suite de Fibonacci, une série de nombres entiers infinie, où chaque nombre est la somme des deux nombres qui le précèdent. « On part de 1 et 1, puis 2, puis 3, parce que 3 est égal à 2+1, puis 5 (égal à 3+2) et on continue ainsi, 8, 13, 21… », énumère Gaëlle Chagny, mathématicienne à l'université de Rouen, qui nous explique l'invention de cette suite par son lointain confrère italien, Leonardo Fibonacci, auteur d'un livre majeur en 1201, Liber Abaci, et à qui on doit l'introduction des chiffres arabes en Europe. « Le but était de populariser l'usage des nombres arabes, parce qu'on utilisait jusque-là plutôt des chiffres romains. La suite apparait dans ce livre pour modéliser l'évolution d'une population de lapins qui se reproduisent, qui croît de manière exponentielle et de manière immortelle – les lapins ne meurent jamais dans ce modèle récréatif. »Oui, mais à part les lapins, quel est le rapport avec la nature ? Il se trouve que « les nombres de Fibonacci apparaissent dans la nature de manière un peu surprenante au premier abord, poursuit Gaëlle Chagny. Si vous observez les écailles sur la peau d'un ananas, vous avez deux réseaux de spirales, qui tournent dans deux sens différents, et si on compte ces spirales, on trouve deux nombres de la suite de Fibonacci consécutifs. »Le nombre d'or est dans la natureLes nombres de Fibonacci se retrouvent sur 96% des plantes, selon une étude qui a porté sur 650 espèces végétales. Des plantes présentes sur terre des millions d'années avant le génial mathématicien. Fibonacci « n'avait aucune idée qu'on retrouverait les nombres de la suite dans la nature, précise Gaëlle Chagny. Ce sont des travaux de phyllotaxie, la science qui étudie les arrangements géométriques des végétaux, qui font apparaitre les nombres de Fibonacci dans la formation des plantes et des fleurs. »La fleur du tournesol, composée en fait de centaines de petites fleurs, révèle même le fameux nombre d'or, issu de la suite de Fibonacci, la « divine proportion » qui symbolise l'harmonie géométrique. « Les mini fleurs, les fleurons, vont se former de manière successive en tournant autour du centre de la fleur, explique Gaëlle Chagny. Ils tournent avec un angle donné, qu'on appelle l'angle de divergence. L'évolution a sélectionné cet angle de divergence-là parce que c'est ce qui permet de placer le plus de fleurons dans le capitule de la fleur, dans le cœur de la fleur, pour disséminer le plus de graines possibles. Après, d'un point de vue mathématique, si on essaie de construire un modèle pour expliquer ça, on s'aperçoit que ce modèle est construit avec un angle de divergence égal à l'angle d'or, 1/φ, où φ (phi) est le nombre d'or. »La perfection est dans la nature. CQFD.
Comment trouver la bonne personne, celle qui me correspond, à qui je fais confiance ? Psychologue, Psychothérapeute, Psychiatre, c'est quoi la différence ? Dois-je demander à mon psy dans quelle école de pratique il se situe ? On en discute, dans cet épisode en nouvelle diffusion, avec Julien Borloz, psychologue et auteur du podcast Mon Psy Part En Live, et on écoute vos conseils. Mathias Délétroz Réalisation: Ludovic Labra Pour aller plus loin: - "Le Bon choix du psy", CQFD, en ligne Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch
Marc Mortelmans, l'auteur de BSG et de Mécaniques du Vivant est aussi l'auteur de deux livres, dont le dernier,
Marc Mortelmans, l'auteur de BSG et de Mécaniques du Vivant est aussi l'auteur de deux livres, dont le dernier,
On peut peut-être rencontrer l'amour même si on n'est pas vraiment soi, mais pour le vivre pleinement, pour que ça dure, pour que ce soit beau, il faut généralement avoir fait un travail sur soi, il faut certainement être « réparé ». Vincent s'est cherché. Il s'est trouvé… et il a rencontré Chloé, CQFD !Clémentine De La Grange a réalisé cet épisode, Agathe Soreau l'a monté et mis en musique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
CQFD vous proposait une émission en direct du Festival Scientastic de lʹEcole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) autour de la démarche scientifique. L'équipe s'est amusée à tester quelques-uns des ateliers proposés au grand public. Invité.e.s: Véronique Michaud, professeure associée au Laboratoire de mise en œuvre de composites à haute performance. Didier Trono, chercheur et directeur du Laboratoire de virologie et génétique à lʹEPFL. Louis Honegger, médiateur scientifique à lʹEPFL. Shan Yao, médiatrice scientifique à lʹEPFL. Hervé Lissek, head of the Acoustic Group at the Laboratoire de Traitement des Signaux.
Lʹhistoire des dinosaures prend vie sur CQFD pour cette émission spéciale dinosaures ! À lʹoccasion de la sortie du nouveau podcast Quoi de nʹœuf, Dino !, conçu par la journaliste scientifique Huma Khamis, qui sʹadresse particulièrement aux enfants et leur promet une plongée ludique et éducative dans lʹunivers de ces créatures préhistoriques. Pour célébrer le lancement du podcast, CQFD accueille un public dʹenfants au studio 15 de la radio et plusieurs invités dont Lionel Cavin, paléontologue au Muséum dʹhistoire naturelle de Genève, Régine Monnin, conservatrice-restauratrice en paléontologie au Natureum de Lausanne, et Caroline Ledoux, bruiteuse.
1. La grossesse accélère le vieillissement… mais le post-partum rajeunit La grossesse est un moment de profonde transformation, exigeante en tous points de vue pour le corps de la femme. Elle aurait même un impact sur lʹâge biologique, lʹâge de nos cellules, qui diffère de lʹâge chronologique (nos années de vie). Selon une étude parue dans la revue PNAS (08.04.24), la grossesse ajouterait environ deux ans en moyenne à lʹâge biologique dʹune femme. Des travaux de recherche de lʹUniversité de Yale (Cell Metabolism, 07.05.24), aux Etats-Unis, confirme cette première étude, mais y ajoute également une bonne nouvelle: le post-partum, surtout si la femme allaite, pourrait réduire de quelques années lʹâge biologique, jusquʹà huit ans en moins. Nawal Kinany, membre de la Jeune Académie Suisse (JAS), de passage à CQFD pour découvrir le métier de journaliste scientifique, a interrogé Sémira Gonseth Nusslé, médecin, co-fondatrice, présidente et CMO chez Genknowme S.A. Un sujet de Nawal Kinany et Huma Khamis. 2. La santé des musiciens et musiciennes: un enjeu méconnu Dans un monde où lʹart et le sport semblent souvent séparés, la santé des musiciens et des musiciennes, véritables "athlètes de lʹémotion", est souvent négligée. Cʹest pourquoi l'Association européenne de médecine des arts a organisé (du 20 au 26 mai 2024) la "Semaine santé des artistes", la Sésart, pour sensibiliser à la santé et à la prévention dans les pratiques artistiques. Cette semaine spéciale mettait en avant lʹimportance de former des spécialistes sur les spécificités médicales liées à la pratique instrumentale et a permis de valoriser le travail de la communauté pédagogique et scientifique dans le domaine. Avec Manon Gauthier Grégis, physiothérapeute, formée en médecine des arts-musique, Thomas Idzerda, pianiste et percussionniste, et Matthieu Belmont, kinésithérapeute spécialisé, diplômé en médecine des arts-musique. Un sujet de Sarah Dirren. 3. Tout ou presque sur le derrière Connaissez-vous votre derrière, votre arrière-train, votre croupion, votre petit postérieur? Non? Anne Baecher se charge de vous en faire la description complète.
1. Concarneau: visite de la plus vieille station marine au monde encore en activité Sarah Dirren sʹest rendue dans le Finistère en Bretagne, en France, pour visiter la plus ancienne station de recherche marine encore en activité dans le monde. Outre ses activités de recherche depuis son ouverture en 1859, la station fait partie du Musée national d'histoire naturelle et sert d'espace pédagogique où le public peut explorer la faune marine de la région. Grâce à des installations comme le Marinarium, les visiteurs et visiteuses partent à la découverte de la diversité des espèces marines, des méduses aux homards bleus, en passant par les coraux et les cultures de plancton. Découverte de ce lieu magique avec Stéphanie Massé, responsable dʹexploitation à la Station marine de Concarneau. 2. Quand les volcans de Mars se couvrent dʹun petit givre matinal Une équipe internationale de chercheurs, dirigée par l'Université de Berne (UNIBE), a fait une découverte surprenante sur Mars: une fine couche de givre au sommet des volcans martiens, les plus hautes montagnes de notre système solaire. Cette glace, visible uniquement au lever du jour, a pu être observée grâce à des milliers de photos en couleurs à haute résolution capturées par la caméra CaSSIS (Color and Stereo Surface Imaging System) à bord de la sonde ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) de l'Agence spatiale européenne (ESA). Les images montrent clairement du givre dans les zones moins exposées au soleil, comme le bord nord de l'Olympus Mons, un volcan qui s'élève à 26 kilomètres au-dessus des plaines environnantes. Un phénomène difficile à expliquer pour les Terriens, puisque ces volcans se trouvent à des latitudes basses, près de l'équateur martien, où normalement la température devrait être plus élevée. Cécile Guérin éclaircit le sujet en compagnie dʹAntoine Pommerol, planétologue au Département de recherche spatiale et des sciences planétaires à lʹUNIBE, co-auteur de cette étude parue dans Nature Geoscience (10.06.24). 3. La preuve par le slip: deux mois plus tard, les résultats de lʹexpérience En avril 2024, lʹOffice fédéral de lʹenvironnement (OFEV) lançait une action de science participative à la population dénommée "La preuve par le slip". Les 20 et 21 avril, les personnes intéressées pouvaient découvrir lʹétat de santé et le degré de vitalité du sol de leur terrain via une technique toute particulière. Pour participer à lʹexpérience, il suffisait dʹenterrer des sous-vêtements dans son jardin et dʹattendre deux mois. Deux mois plus tard, nous y sommes, il est lʹheure dʹaller récolter petites culottes et autres caleçons colorés pour voir dans quel état de dégradation ils se trouvent. Pour rappel: moins il reste de sous-vêtement, plus le sol est sain! Explications avec Elena Havlicek, pédologue, docteure en science du sol à lʹOFEV. Un sujet de Sarah Dirren. À réécouter: "La preuve par le slip! Ou quel est lʹétat de santé de notre sol" (CQFD, 17.04.24). 4. Cher docteur, voilà qui je suis Un projet de lʹHôpital régional de Lugano propose aux patient.e.s de rédiger une lettre biographique adressée aux médecins et soignants qui vont les opérer. Cette initiative, visant à humaniser les soins, permet à l'équipe médicale de mieux connaître les personnes qu'elles vont traiter, au-delà du strict cadre médical. Explications de Pietro Majno-Hurst, chirurgien, chef du Service de chirurgie à lʹHôpital régional de Lugano et directeur du projet, au micro dʹArditë Shabani.
À lʹoccasion des 70 ans du CERN (Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire), CQFD sʹest rendu sur place, à Meyrin, pour découvrir son riche programme dʹanniversaire: de lʹhistoire du CERN au Futur Collisionneur Circulaire. Une heure consacrée dans son intégralité à cette institution foisonnante dʹinnovations technologiques.
Comment trouver la bonne personne, celle qui me correspond, à qui je fais confiance? Psychologue, psychothérapeute, psychiatre, c'est quoi la différence? Dois-je demander à mon psy dans quelle école de pratique il se situe? On en discute avec Julien Borloz, psychologue et auteur du podcast "Mon Psy Part En Live", et on écoute vos conseils dans ce nouvel épisode "Ressources" du Point J. Mathias Délétroz Réalisation: Ludovic Labra Pour aller plus loin: - "Le Bon choix du psy", CQFD, en ligne Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch
Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Dans “La France bouge”, Elisabeth Assayag fait le tour de France des initiatives positives et novatrices. Travail, éducation, santé… Ils œuvrent aux quatre coins du pays pour faire bouger les lignes et casser les codes : qui sont ces citoyens, ces entreprises, ces collectivités qui s'engagent et inventent le monde de demain ? Des portraits et des témoignages inspirants.
1) Une fillette de 11 ans découvre les restes dʹun reptile des mers géant Les restes dʹun gigantesque reptile marin - long de 25 mètres et vieux de 200 millions dʹannées - ont été mis au jour grâce à la collaboration de scientifiques et dʹamateurs sur la côte sud de lʹAngleterre. Un morceau de mâchoire du géant (Ichtyotitan severnensis) a dʹabord été découvert en 2018 sur une plage proche de la ville de Bristol, par Dean Lomax, un expert en poisson fossile de lʹUniversité de Manchester. Et deux ans plus tard, en 2020, sur une plage quelques kilomètres plus loin, Ruby Reynolds, 11 ans, et son papa Justin, tombent sur un os de mâchoire long de 2 mètres qui ressemble au premier. Les deux morceaux sont analysés et comparés : ils appartiennent effectivement à une même nouvelle espèce de poisson reptile géant. Lʹétude qui regroupe les résultats de leurs trouvailles, dont Ruby et Justin Reynolds sont aussi les co-auteurs, est à retrouver dans la revue PLOS One (17.04.24). Pour nous parler de cette nouvelle espèce de géant des mers, Cécile Guérin a interrogé Lionel Cavin, conservateur au Muséum dʹhistoire naturelle de Genève et spécialiste des poissons et des reptiles préhistoriques. 2) Lʹanthropologie forensique, cʹest quoi? L'anthropologie forensique, souvent méconnue du grand public, joue un rôle crucial dans l'identification des corps ou fragments de corps retrouvés lors d'enquêtes. Spécialistes de l'anatomie humaine, les anthropologues forensiques travaillent à la fois sur le terrain et en laboratoire pour révéler les secrets des os humains. Dans ce dossier, Anne Baecher, accompagnée de lʹanthropologue forensique Negahnaz Moghaddam, part à la découverte de cette discipline particulière qui flirte avec la médecine légale... et la mort. 3) Plastic Odyssey: Nettoyer les mers et les océans du fléau plastique "Nettoyer le passé pour construire l'avenir", c'est le leitmotiv de l'équipage du Plastic Odyssey. Un navire unique en son genre, un peu couteau suisse, puisqu'il est à la fois outil de nettoyage des sites pollués par le plastique, mais aussi recycleur, grâce à un atelier embarqué. À l'origine du projet: un collectif d'acteurs et dʹingénieurs engagés pour réduire la pollution plastique de l'océan. Partis en octobre 2022 pour un tour du monde de 3 ans, les explorateurs ont programmé une trentaine d'escales sur trois continents. CQFD embarque à bord du Plastic Odyssey en compagnie de Simon Bernard, président et co-fondateur du projet et des ingénieurs Thibault Roudier et Maxime Thirouin. Un sujet de Laure Philiber.
// Résumé de l'épisode : cette conversation est une pépite pour toutes celles et ceux qui souhaitent en apprendre beaucoup sur le divorce en général sans faire de généralité. CQFD : on va bien plus loin que le fameux « de nos jours, on divorce pour rien » et ça fait beaucoup de bien !Il y a des épisodes que l'on a hâte d'enregistrer, mais qu'on appréhende de diffuser.Parce qu'il peut heurter des sensibilités. Parce que lorsqu'on n'est pas directement concernée, on craint de passer à côté du sujet. Mais Al HamduliLlah lorsqu'Allah nous envoie des invités de qualité, les doutes sont balayés et reste la joie de vous faire profiter d'une conversation profonde et enrichissante pour le plus grand nombre.Parce qu'elle est avocate spécialisée dans le droit de la famille et du mariage, j'avais beaucoup de questions à poser à Maître Hajji. Dieu merci elle y a répondu à la fois avec un grand respect et une belle humanité pour ses clients et une bonne dose de transparence et d'humour pour les auditeurs avides d'informations exclusives que nous sommes.S'il y a bien une chose à retenir de notre conversation, c'est que tous les divorces ne ressemblent pas. Toutefois, il existe des écueils, des réalités, des erreurs communes qui peuvent mener à des ruptures.Durant la première partie de cet épisode vous découvrirez que :»
Rencontre avec Caroline Pot, une spécialiste des maladies neuro-inflammatoires Tous les vendredis, "CQFD" reçoit un homme ou une femme de science pour parler de son travail et de ses recherches. Aujourd'hui, Cécile Guérin a invité la neurologue Caroline Pot, professeure associée au Département des neurosciences cliniques du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Une heure pour faire connaissance avec cette spécialiste des maladies neuro-inflammatoires comme la sclérose en plaques. Avec Marianna Monti, représentante régionale pour la Suisse romande de la Société suisse de la sclérose en plaques. Trois phénomènes étranges liés à la grossesse Anne Baecher propose dʹen apprendre davantage sur trois phénomènes étranges liés à la grossesse.
En nouvelle diffusion: Elodie Gaille: conservatrice en ethnobotanique au Jardin botanique de Neuchâtel (01.09.2023) Tous les vendredis, "CQFD" reçoit un homme ou une femme de science pour parler de son travail et de ses recherches. Aujourd'hui, Cécile Guerin reçoit Elodie Gaille. Elle est conservatrice en ethnobotanique au Jardin botanique de Neuchâtel et co-autrice avec Blaise Mulhauser de l'ouvrage «Infusion des savoirs. Histoires de plantes médicinales à travers le monde» (Jardin botanique de Neuchâtel, 2021). Retour sur les débuts de lʹUnivers (17.06.2021) Stéphane Délétroz vous propose de faire un saut de 13.7 milliards d'années dans le passé. Une remontée au tout début de l'Univers dont l'explication par le Big Bang ne fait plus l'unanimité. Avec l'astrophysicien et physicien théoricien Marc Lachièze-Rey, auteur de l'ouvrage "L'âge de l'Univers".
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En janvier 2020, CQFD vous proposait son premier sujet consacré au mystérieux COVID, et on ne savait pas encore ce qui nous attendait. Quatre ans plus tard, nous vous proposons une heure spéciale pour revenir sur ces événements qui ont secoué la planète. Partie 1: Quʹen est-il aujourdʹhui? Partie 2: Le COVID long Partie 3: La défiance face à la science Partie 4: Sommes-nous prêts pour les futures pandémies? Avec: - Mayssam Nehme, médecin responsable de lʹUnité dʹépidémiologie populationnelle aux HUG - Florian Cova, professeur assistant en philosophie et psychologie à lʹUniversité de Genève - Philippe Le Mercier, virologiste à lʹInstitut suisse de bio-informatique
En nouvelle diffusion: Rencontre avec Christophe Bouget, un spécialiste des insectes Tous les vendredis, "CQFD" reçoit un homme ou une femme de science pour parler de son travail et de ses recherches. Aujourd'hui, Stéphane Délétroz a invité le docteur en écologie Christophe Bouget, chargé de recherches en entomologie forestière à l'Institut national français de la recherche agronomique (INRAE). Une heure pour faire connaissance avec ce spécialiste des insectes et en particulier des coléoptères. La vue chez les animaux Du 15 au 19 juin 2020, Sarah Dirren vous propose de découvrir quelques particularités animales étonnantes qui concernent les différents sens: lʹouïe, le toucher, le goût, lʹodorat et la vue. Aujourd'hui: gros plan sur la vue. Avec la vétérinaire Farah Kesri, qui cosigne avec le médecin Michel Cymes et l'illustratrice Amélie Falière la bande-dessinée "Même pas bêtes ! Les 5 sens, Comparons l'homme et l'animal".
Coups de cœur 2023: reflets du CQFD spécial Aletsch Série 4/5 "Les anti-guides du vin et de la bière" Comment - avec une simple pomme - on pourrait raser la Suisse?
En nouvelle diffusion: Découverte dʹun nouveau mode dʹaccouplement chez les mammifères: une chauve-souris au secret… XXL La reproduction chez les mammifères est très standardisée: pour quʹaccouplement se fasse, il faut que le pénis du mâle pénètre le vagin de la femelle. Cʹest en tout cas ce que le monde scientifique pensait jusquʹà aujourdʹhui. Et pourtant, une étude, menée par le Département dʹécologie et évolution de lʹUniversité de Lausanne (UNIL), en collaboration avec le Naturéum (Muséum cantonal vaudois des sciences naturelles), vient faire état dʹune toute autre façon de faire. Chez lʹespèce de chauve-souris étudiée, la sérotine commune (Eptesicus serotinus), la taille du pénis en érection peut aller jusquʹà un quart de la taille du corps de lʹanimal. Après avoir saisi la femelle, le mâle applique fermement son pénis contre la vulve de sa partenaire, sans pénétration (ou intromission). Le couple reste ensuite ainsi pendant des heures. Ces observations constituent la première preuve de reproduction sans pénétration chez un mammifère. Avec Nicolas Fasel, collaborateur scientifique au Département dʹécologie et évolution de lʹUNIL, directeur de lʹétude. Un sujet de Bastien Confino. Les génies des mers, quand les animaux marins défient les sciences Dans ce dossier, Sarah Dirren plonge dans le monde merveilleux du livre "Les Génies des mers" (Flammarion, 2023) en compagnie de son auteur Bill François, docteur en mécanique des fluides, biophysicien et spécialiste en biologie marine. Ce très bel ouvrage, illustré par Valentine Plessy, nous prouve que loin dʹavoir "le QI dʹune huître" ou "une mémoire de poisson rouge", les animaux de la mer sont en fait de purs génies. Un serpent, comment ça fonctionne? Amis et amies ophiophobes (phobiques des serpents donc), passez votre chemin. Dans cette chronique, CQFD sʹintéresse aux serpents, et ne sʹarrêtera pas tant que tous leurs secrets ne vous auront pas été révélés. Une redoutable et passsssionnante aventure proposée par Anne Baecher.
En nouvelle diffusion: Thomas Wolfensberger, un spécialiste de la chirurgie de l'œil Tous les vendredis, "CQFD" reçoit un homme ou une femme de science pour parler de son travail et de ses recherches. Aujourd'hui, Anne Baecher a invité l'ophtalmologue et chirurgien des yeux Thomas Wolfensberger, directeur médical et chef de service à lʹHôpital ophtalmique Jules-Gonin à Lausanne. Une heure pour faire connaissance avec ce spécialiste de la chirurgie de l'œil et parler de chirurgie rétinienne pédiatrique, de cataracte, de traumatismes de l'œil, ainsi que de formation et de recherche dans le domaine de l'ophtalmologie. Le comment du pourquoi: les piles Comment fonctionne une pile? La réponse de Stéphane Fischer, conservateur au Musée dʹhistoire des sciences de Genève, interrogé par Sarah Dirren.
En nouvelle diffusion: Rencontre avec Jennifer Kerner, grande spécialiste des rites funéraires préhistoriques Tous les vendredis, "CQFD" reçoit un homme ou une femme de science pour parler de son travail et de ses recherches. Aujourdʹhui, Stéphane Délétroz a invité Jennifer Kerner, chercheuse associée au Muséum dʹhistoire naturelle et au Musée de lʹHomme à Paris, spécialiste de lʹarchéologie funéraire. Une heure pour faire connaissance avec cette spécialiste des rites funéraires de la préhistoire. Réconcilions-nous avec les araignées Derrière la bête velue, pleine de pattes, tapie au plafond qui semble attendre votre passage, peut se cacher une maman qui protège ses petits ou un mâle à la recherche de lʹamour. Chloé Laubu vous propose dʹentrer dans lʹintimité des araignées pour tenter de mieux les apprécier.
En nouvelle diffusion: Rencontre avec Yves Weinand, un spécialiste du bois Tous les vendredis, "CQFD" reçoit un homme ou une femme de science pour parler de son travail et de ses recherches. Aujourd'hui, Bastien Confino a invité l'architecte et ingénieur civil Yves Weinand, professeur et directeur du Laboratoire des constructions en bois IBOIS de lʹEcole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Une heure pour faire connaissance avec ce passionné et évoquer les innovations quʹil développe pour sublimer les constructions en bois et les robots qui, demain, remplaceront peut-être les menuisiers et les charpentiers. Le comment du pourquoi: les planches à découper Pourquoi les planches à découper en bois sont-elles plus hygiéniques que celles en plastique? La réponse dʹArthur Le Caisne qui se dit le "Poêl à gratter de la cuisine" interrogé par Sarah Dirren.
En nouvelle diffusion: Rencontre avec Carole Clair, grande spécialiste du genre en médecine Tous les vendredis, "CQFD" reçoit un homme ou une femme de science pour parler de son travail et de ses recherches. Aujourdʹhui, Bastien Confino a invité Carole Clair, co-responsable de lʹUnité Santé et Genre et professeure associée à la Faculté de biologie et médecine de Lausanne. Elle est également co-responsable du Département formation, recherche et innovation dʹUnisanté. Une heure pour faire connaissance avec cette spécialiste des questions de genre dans le domaine médical. L'aphantasie ou l'incapacité de se représenter une image mentale Gros plan sur l'aphantasie, l'incapacité de certaines personnes à se représenter des images mentalement. Cette absence d'imaginaire visuel interroge les scientifiques sur le fonctionnement de notre cerveau. Surtout en matière dʹimagination, dʹémotion et même de mémoire. Un sujet proposé par Anne Baecher.
En nouvelle diffusion: L'ours brun, un modèle pour lʹhomme (5/5): rencontre avec le biologiste Fabrice Bertile Tous les vendredis, "CQFD" reçoit un homme ou une femme de science pour parler de son travail et de ses recherches. En juin 2019, dans le cadre de la série "L'ours brun, un modèle pour lʹhomme", Bastien Confino invitait le biologiste Fabrice Bertile, chargé de recherche au CNRS à lʹinstitut pluridisciplinaire Hubert Curien de lʹUniversité de Strasbourg. Une heure pour faire connaissance avec ce spécialiste et ce passionné des ours. Les bruits du corps: le sommeil "Cric, clonk, boum"! D'où viennent tous les craquements de nos articulations? Qu'en est-il des pets, rots et gargouillis du ventre? Ces bruits physiologiques révèlent-ils quelque chose sur notre état de santé? En 2019, Cécile Guérin et Huma Khamis tendaient l'oreille, et décryptaient les bruits du corps en 4 épisodes. Les coups de coude pour mettre un terme au concert assourdissant et nocturne d'un ou d'une partenaire peuvent être monnaie courante lorsque les ronflements s'invitent pendant le sommeil. Quelles sont les origines du ronflement? Existe-il des traitements pour y mettre fin? Les explications de Karma Lambercy, médecin ORL et responsable du secteur SAOS (syndrome d'apnées obstructives du sommeil) et ronchopathie au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
En nouvelle diffusion: Rencontre avec Nathalie Cabrol, grande spécialiste de la vie extraterrestre Tous les vendredis, "CQFD" reçoit un homme ou une femme de science pour parler de son travail et de ses recherches. Aujourdʹhui, Sarah Dirren a invité Nathalie Cabrol, astrobiologiste, planétologue et directrice du centre Carl Sagan pour l'Étude de la Vie dans l'Univers de l'Institut SETI en Californie. Une heure pour faire connaissance avec cette spécialiste de la vie extraterrestre. Découverte dʹun requin-aigle qui sillonnait les mers du Crétacé Le fossile dʹun spécimen singulier de requin doté de longues nageoires rappelant une raie manta a été découvert au Mexique. LʹAquilolamna (requin-aigle) milarcae, qui se nourrissait probablement de planctons, a été analysé par une équipe internationale de paléontologues. Le paléontologue affilié au centre national de recherche scientifique (CNRS) Romain Vullo a mené cette recherche et répond aux questions dʹAdrien Zerbini sur le sujet.
Pour ce nouvel épisode de Chiffon, je reçois une consoeur journaliste qui a laissé tomber les plateaux télé pour lancer sa propre marque de vêtements. Céline Bosquet est partie d'un constat lors de la pandémie : "le temps quasi suspendu nous a invités à remettre en question, nos actes, nos choix, notre mode de consommation et nos désirs". De cette réflexion est née CQFD.... Ce Qu'il Faut Démontrer... un vrai manifeste pour une mode positive qui s'adresse à toutes les femmes. Son avis sur la mode ? "Hier, on suivait les tendances. Aujourd'hui, la tendance est de ne plus les suivre". Tout est dit ! Bonne écoute ! https://cqfd.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.