Nonbi, podcast des luttes, donne la parole aux luttes sociales. Des reportages, interviews et des conférences pour transmettre et partager les connaissances et les pensées militantes. #anticapitalisme #feminismes #antispécisme #LGBTQI+ #anticlassisme #convergence Publications régulières. Inscrivez-vous à notre podcast et laissez vos avis. Partagez si vous aimez.
Un podcast pour nous alerter de l'urgente prise de conscience de l'effondrement et de la destruction de tout un monde, le Brésil, le Sud, et de notre devoir d'agir contre le projet colonial que nous faisons perdurer par le biais de notre prédation.Allez sur la page du podcast pour retrouver tous les liens
Une rencontre autour d'un spectacle qui traite de la transphobie et de la difficulté d'être soi dans un monde binaire. L'actualilté et la montée du néofascisme donnent une couleur bien sombre à ce podcast. Il faudra pour retrouver la joie de vivre que vous vous déclariez allié·e·s
A partir du 6 septembre 2024 et jusqu'au 30 septembre, Faty Jehu présente son travail photographique à la Chaufferie d'Hellemmes-Lille.Un journal intime photographique qui cherche à affirmer l'identité de la femme-trans noire qu'elle est dans une société qui s'approprie les corps par la fétichisation, la sexualisation ou les agresse par la transphobie ou le racisme. Dans ce document nous vous proposons d'entendre Faty Jehu expliquer son travail et le mettre en perspective face aux traumas quotidiens vécus par le corps et l'esprit. Avec la ferme volonté de se confronter et d'exister.Retrouvez à partir du 6 septembre et durant tout le mois, l'exposition AUTOPORTRAITS, de Faty Jehu à la Chaufferie d'Hellemmes-Lille, 5 rue Jean Raymond Dégrève, Metro Mairie d'Hellemmes.Horaires de l'expositionSamedi 7 septembre de 15 à 18h permanence en présence de l'artisteMardi 7 18h30-22h (la Chaufferie est ouverte pour la soirée jeux de société)Mercredi 8 14h-17h (la Chaufferie est ouverte pour la permanence bibliothèque) et 18h30-22h (durant le club lecture)samedi 14 permanence en presence de l'artiste 10h-12hdimanche 15 permanence en présence de l'artiste 14-16hsamedi 28 permanence en présence de l'artiste 10-12h et 14-18hInstagram de Faty Jehu
Comment se sentir en sécurité quand notre médecin traitant a 2500 autres patients ? Quand les urgences les plus proches sont à une heure de voiture et qu'elles sont surchargées ? Qui se bouge pour soigner les habitants de la Haute-Vallée de l'Aude, territoire rural désindustrialisé où les professionnels de santé manquent ?Dans Le Comptoir du Monde, produit par Radio Ballade, Aurélien et Nicolas interrogent les professionnels et les élus locaux de cette vallée occitane, loin d'être la seule à traverser le désert.Nos invités : Joëlle Chalavoux, conseillère départementale, et César Milou, interne à la maison de santé d'Espéraza. Avec également les témoignages de Flavienne Mazardo-Lubac, de Médecins du Monde Haute Vallée de l'Aude, Audrey Fourmaut de la Communauté Communes Pyrénées Audoises et Sandra Torres de la Maison de Santé d'Espéraza.Une émission enregistrée en public au Cerf-Volant Café Culturel.Un partenariat de diffusion proposé par FC joy
Connaissez-vous la méthode Alinsky inspirée de Saul Alinsky, grand organisateur de luttes progressistes ?Et bien, ce podcast vous invite à découvrir les lignes directrices de ce mode d'action politique qui redonne du pouvoir à celles et ceux qui croient ne plus en avoir.Comment équilibrer les inégalités sociales ? Même sans moyens financiers ? Quels objectifs concrets se fixer ? Comment recruter des personnes non militantes et gagner ?Un document de FC joy
...pour ne laisser à personne la possibilité de s'arranger avec ma souffrance une fois mort·e.C'est par ces mots que joy réussit dernièrement à me faire sortir de mon épisode sombre, après une journée, une de plus, passée entière à ponctuer mes respirations d'une image de Colt sur la tempe.[TW vi•l su•c•de v•olence familiale]Un bilan écrasantVoilà des mois que j'ai passé de nombreuses journées au fond de mon lit, à ne pouvoir penser à rien ni agir. Des mois durant lesquels chaque action était un précipice qui m'obligeait au pas de recul, la procrastination. Alors que les mois enchaînent les drames et les scandales, dans mon intimité et dans la société, je doute de tout, de moi-même, de mon utilité, de ma pertinence et de ma légitimité. Une longue traversée du désert. L'année 2023 résonne encore des disparitions qui se sont enchaînées.Chronologiquement, j'appris en mars celle de Nina Rosy qui mît fin à ses jours en janvier après un viol et un fatidique questionnement sur sa place dans le monde. Celle de Forest en avril présent dans ma vie durant 10 années et que j'ai du me résoudre à euthanasier dans une immense culpabilité. Le décès de ma vieille amie Micky partie en juin dans sa 79ème années par un refus de soins du sytème médical estimant qu'à son age on ne soigne plus ; il n'y eut aucune préparation de la concernée ni de ses enfants, toustes mis·es devant le fait accompli. Le décès de ma mère dans sa 75ème année, le 23 août 2023, le corps et le mental épuisés d'une vie de contraintes à subir la grossophobie et le patriarcat, son propre père et mon père. Après la fête de l'huma 2023, il y aura le carnage du 7 octobre et depuis le génocide à Gaza. Et personnellement, j'aurai subi la transphobie d'un·e agent de la CPAM bloquant mon dossier. Cela généra un report de 6 mois de mon opération avec toute la déstabilisation mentale inhérente.Je me suis donc écroulée en octobre 2023. Je me suis sentie dépassée et incompétente dans mon incapacité à agir. Impossible d'écrire ni de monter les nombreux podcasts en attente. Est venu le sentiment d'échec de ne plus contribuer aux luttes, le mépris de moi-même. Honteuse de souffrir autant malgré le confort de ma vie alors que le génocide des Gazaouis continue dans une totale impunité et avec la complaisance de l'Occident, puis que les fascistes soutenus par une population amnésique influencent et reconquièrent les espaces politiques... J'ai vécu un burn-out militant, je n'ai pas pu tout mener de front, je devais faire mon deuil.Toi ma mèreMa mère partie, mon enfance comme un fantôme tapie dans mes souvenirs m'est revenue par à-coups, alternant arrêts et redémarrages, brusques. Ma mémoire comme un bolide lancé à pleine vitesse. Il me fut tellement difficile de lui dire adieu avec amour. Comment faire quand on a subi autant de violence à cause de la dépression. Finalement une dépression causée par le mari dysfonctionnel, agresseur et agressif. Au moment où j'ai commencé à écrire ces lignes, en janvier 2024, un post insta annonçait le 21ème féminicide. Rien n'est terminé, notre époque continue d'engendrer de la violence, la même qui émergeait de notre souffrance familiale lorsque je craignais pour la vie de ma mère.Sur sa dépouille, j'ai dit à ma mère combien j'avais souffert et je n'avais pu être heureuse auprès d'elle. Elle avait l'incapacité de me prendre dans ses bras. Elle manquait d'empathie et d'amour. Ne jamais dire qu'on a mal. Au point où je cherchais à taire mon hurlement lorsque je fus recousue à vif par le médecin après avoir reçu, à 7 ans, un verre en pleine face, lancé par ma mère exacerbée par mon rire. Je peux pardonner ; je le sais, elle était engluée dans sa propre souffrance, moi son premier enfant, j'etais probablement un fardeau, alors que deux autres étaient nés à la suite.Nous avions failli mourir ensemble lors de l'accouchement... cette fois c'est seule qu'elle est partie à 75 ans. Je sais tellement combien elle a subi le patriarcat. Incarné par son père et à sa suite son mari pourtant perçu au départ comme le libérateur. Un menteur. Ils se ressemblaient, dominants chacun à sa manière. Et nous enfants, témoins circonspects. Double peine de ceux qui doivent au quotidien trouver les postures pour ne pas reveiller les violences parentales tout en cherchant à comprendre pourquoi, pour soi, l'existence au monde est si compliquée. Finalement j'ai compris. Et en juin 2023, elle m'a nommée Martha avec aisance, comme ravie finalement d'avoir enfin une fille, à la fin de sa vie. Je ne savais pas que deux mois plus tard elle partirait.Je me suis rapprochée d'elle et aujourd'hui sa disparition est d'autant plus dure que je me sens davantage sa soeur. Je sais combien elle a dû lutter pour assurer la solidité du foyer face au machisme de son mari, mon père. Pour son oraison funèbre j'ai voulu affirmer ma reconnaissance de son courage, ma compréhension de sa solitude dans sa mission de nous faire grandir. Je sais à quel point j'ai intégré et je continue aujourd'hui à ma façon à subir ce sentiment de sacrifice. J'ai appris la culpabilité. Je me sens seule, en dificulté à choisir mon destin. Et dans le fond je crois que pour beaucoup d'entre nous c'est le cas. Nous, toutes les femmes, n'héritons-nous pas de nos mères ce fatalisme paradoxal, devoir faire allégeance à ceux que nous devrons combattre ? Non parce que nous ne les aimons pas, mais parce qu'ils ne savent pas aimer(*).Alors continuerVoilà, je voulais vous parler de ce temps qui a passé avec peu de publications sur NONBI. Pas un vrai silence Radio puisque joy était là (merci à toi). Je sors donc à peine de 12 mois de silence. Je n'ai pu produire que difficilement et je me suis d'ailleurs demandée s'il ne valait pas mieux arrêter là.Mais voilà 6 ans maintenant que NONBI existe et trace son petit chemin dans les méandres des algorythmes. Nous avons developpé un ton, des formats. Débutant en urgence par le relais de la lutte antispéciste, nous portons les luttes feministes et LGBTQIA+, un ADN de convergences. Celles que nous vivons. Et puis nous abordions enfin l'antiracisme décolonial. Impossible donc de s'arreter avec toutes les oppressions des forces réactionnaires, capitalistes, racistes et patriarcales qui se déchaînent. Nous avons encore en réserve des sons à vous partager et d'autres à aller chercher là où les voix portent et ont besoin d'un echo.Je prends donc exemple sur ma mère qui s'est battue jusqu'à son dernier souffle. Je suis la dernière à qui elle ait pu parler lorsqu'elle m'a dit au téléphone: "Je te laisse, je ne peux plus parler." Elle étouffait. 3 secondes pour dire au revoir et se taire à jamais. Il me reste tellement de temps, bien au delà de 3 secondes, pour continuer à faire parler le monde. Un hommage et un soutien à tous·tes celleux qui ne veulent plus se taire.En sa mémoire et pour rendre hommage à toutes les femmes, nos soeurs, je vous partage cette chanson de Mathilde, une artiste inspirante qui m'a insufflé la nécessité d'écrire cet article pour reprendre ma place auprès de ma mère et dans le monde. A la gloire des femmes en deuil !https://youtu.be/H7oc4uS0C7Y?feature=shared
Les endettements des agriculteur·rice·s sont légions, la transition d'une exploitation intensive à des exploitations bio sont remplies de préjugés, les sols arables se meurent, les eaux sont polluées par les pesticides et autres engrais chimiques déversés chaque jour par l'agriculture conventionnelle et intensive, les importations sont trop compétitives face aux besoins des productions locales, les taxes sur le carburant rouge augmentent, les salaires sont dévalués comparés aux nombres d'heures travaillées, les normes sont ubuesques, bref l'agriculture en France va très mal.Redonner sa place à la paysannerieEntre impact écologique destructeur et sacrifice des petites exploitations familiales au profit d'exploitations intensives et démesurées en taille et en nocivité environnementale, le capitalisme glouton empêche l'essor de solutions pérennes et planétaires. Dans ce chaos mondial, quelques ONG œuvrent depuis plusieurs années à proposer des transitions viables économiquement et écologiquement aux agriculteur·rice·s prêt·e·s à changer.En France, c'est une association, TRANSITERRA qui apporte un souffle d'espoir.Dans l'entretien que nous vous proposons ici, avec Silvère de TRANSITERRA, vous allez comprendre comment avec une juste réflexion on pourrait redonner sa place à la paysannerie en la protégeant des contraintes du marché capitaliste et en lui permettant de retrouver des dynamiques vertueuses. Une autre voie plus éthique et solidaire.Il y a des solutions pour un mieux vivre et bénéficier de revenus décents, pour qu'enfin l'agriculture retrouve une place digne dans la société et dans le cœur des citoyen·ne·s. De nombreux exemples d' agricultueur·rices et de paysan·ne·s ayant choisi l'agroécologie, l'agroforesterie, la permaculture et la syntropie redonnent du sens à leurs métiers : nous nourrir avec intégrité. La voie vers le respect de l'environnement et, à minima, la fin inhérente de l'exploitation intensive des autres animaux peut être accessible à toustes. Développer des cultures rentables et durables c'est possible avec la transition vers le tout végétal. Ainsi l'impact sur nos estomacs et l'environnement redeviendra positif et nutritif plutôt que nos corps s'habituent à développer des maladies dues aux pesticides et insecticides chimiques ingurgités (surtout quand on n'a pas les moyens financiers de manger tous les jours des produits bio).Un revenu digne pour tous les paysan·nes, rompre avec les accords de libre-échangeUn exemple de revendications« La Confédération paysanne affirme sa pleine solidarité avec les mouvements d'agricultrices et d'agriculteurs en France, avec cette colère légitime, mais en désaccord profond avec les solutions proposées par la FNSEA et la CR (Coordination Rurale). Ces syndicats oublient [...] de pointer la responsabilité des très grosses coopératives agricoles, qui se conduisent désormais comme des multinationales au mépris de l'intérêt des agriculteur·rice·s. In Vivo, Aterris, Vinadéis et autres engrangent des bénéfices au détriment du revenu paysan.Les gouvernements successifs et la FNSEA ont mené conjointement l'agriculture dans l'impasse actuelle d'un système économique ultralibéral, inéquitable et destructeur. La suppression des normes et celui du complément de revenu par la production d'énergies sont des mirages. Certes, une simplification administrative est nécessaire mais ne nous trompons pas de cible. La demande de la majorité des agriculteur·rice·s qui manifestent est bien celle de vivre dignement de leur métier, pas de nier les enjeux de santé et de climat ou de rogner encore davantage sur nos maigres droits sociaux. Nous avons besoin d'attaquer les racines du problème en offrant plus de protection sociale et économique aux agriculteur·rice·s.Nous voulons d'urgence :Une loi interdisant tout prix agricole en dessous de nos prix de revient garantissant des prix rémunérateursL'instauration d'un prix minimum d'entrée sur le territoire national des produits agricoles importésLa fin immédiate des négociations d'accord libre-échangeL'accompagnement économique à la transition agroécologique à la hauteur des enjeuxLa priorité à l'installation face à l'agrandissementL'arrêt de l'artificialisation des terres agricoles et du photovoltaïque sur nos terres »Pour aller plus loin :Liens utilesSolagroCNRSINRAERefarm'dMercyforanimalsNicolas SalliouAgresteCollectif Terres en transition (Article : )Co&xisterAgoterra WebserieI4CE, institut pour le climat
Transidentités, Nos vies, nos galères, nos révoltes et nos joies.Avec Faty @human-breizhLes temps derniers furent difficiles, mais nous survivons. Dans quelques heures je serais en phase avec moi-même avec une renaissance. Pour passer d'une vie à une autre, beaucoup d'ami·e·s me soutiennent. J'aimerai que cela soit la fête.Durant quelques heures, indisponible, je voudrais vous offrir une rencontre avec une Soeur avec qui je partage la destinée d'être née deux fois. Faty.Nous avions enregistré cet entretien lors de la fête de l'humanité le 15 sept dernier à 18h30. Je viens de monter enfin le sujet, 59 minutes pour faire la transition et accompagner ma transition.C'est Faty qui est à l'honneur pour ce moment où je prends la main qu'elle me tend. Elle m'accompagne ainsi vers mon demain, et vous en êtes témoins. Venez voyager avec nous dans cet entretien tendre entre deux soeurs qui veulent vivre.
Nos raisons inconscientes de détruire le mondeBénédicte Vidaillet, militante écologiste, est psychanalyste. Elle explore, dans cet ouvrage, nos inconscients occidentaux et pose plusieurs questions liées à notre désir de désastre.Angoisse de la nature, peur du vivant, ombre du progrès, fin de nos modes de vie, elle analyse nos pulsions destructrices. Elle se sert de films et d'expériences psychologiques pour nous questionner avec simplicité et nous faire prendre conscience de nos états d'esprit actuels.Dans ce podcast enregistré par téléphone lors de la fête de l'huma 2023, elle répond généreusement à nos questions.En savoir + :https://www.youtube.com/watch?v=WvYRlZx1jk4réalisation : joytechnique : martha
Pour dire à quel point il y a de forts enjeux liés aux handicaps et que ceux-ci restent malgré tout invisibilisés, quand on cherche sur le site de la fête de l'huma 2023 la table ronde que vous allez entendre, elle n'apparaît même pas. Pourtant (et heureusement) elle a eu lieu. Ce débat n'avait jamais existé encore à la FDH.La démarche d'accessibilité, au sens large, de la fête de l'huma est en cours, c'est déjà ça. Avec ce débat, le sujet étant enfin pris au sérieux, voici les questions soulevées :Qu'est-ce que le validisme ?Qu'est-ce que le capacitisme ?Où en sont les aides pour la santé mentale, en particulier pour la jeune génération ?Qu'y a-t-il à changer au niveau des lois, des droits, etc ?Participant·e·s à ce débat : Elisa Rojas (avocate et militante sur les questions liées au féminisme et handicaps), Sebastien Peytavie (député Europe Écologie Les Verts - NUPES Dordogne et psychologue), Béatrice Marteil (https://www.unafam.org/) union pour les proches de personnes handicapées psychiques et Sébastien pour une asso qui aide les jeunes étudiant·e·s vont nous dire comment en finir avec le validisme.(Les conditions d'enregistrement de ce débat étaient très mauvaises.Nous avons cependant choisi de diffuser ce podcast pour son importance politique.)Pour aller plus loinEntretien avec Elisa Rojas : https://www.dailymotion.com/video/x8o4w4bPodcast Soif de Sens avec Elisa RojasJanvier 2024 :Le nouveau gouvernement ne compte plus de ministère des personnes handicapées et décide de reduire la prise en charge des fauteuils roulants au détriment du confort, de l'autonomie et des pratiques permettant à chacun·e concerné·e de mener sa vie comme bon lui semble.Ci-dessous la prise de parole à l'Assemblée Nationale de Sébastien Peytavie.https://dai.ly/x8rqyzy
Nous les avons rencontrées en backstage lors de la fête de l'Huma 2023, l'air nonchalant, libres dans leurs paroles et belles de leur amitié.Crystal et Clarabelle nous offrent un entretien à 4 voix. Elle questionnent le spectacle, le genre, la famille et font preuve de résilience par le Drag.Cet art communautaire incarne l'histoire de la lutte LGBTQIA+. Le show apparement insouscient et extravagant, héritier de diverses traditions du spectacle, est une transgression et l'expression d'invidualités, de parcours de vie. Drag Queen ou Drag King, chacun·e y affirme une part de soi, unique. Si Crystal et Clarabelle font le show, elles performent aussi une revendication, elles occupent des territoires scéniques et géographiques. Le Drag c'est une exploration de soi pour mieux occuper l'espace, exister et résister, affirmer nos diversités de genres.Réalisation : JoyInterview : Joy et MarthaEn savoir plus :Le collectif House of Jambon Beurre / Insta du collectifhttps://tetu.com/2020/09/22/comment-la-drag-queen-crystal-chardonnay-a-redonne-vie-a-la-scene-queer-lilloise/
Capitale du Numérique LibreEnregistré par joy lors de la fête de l'Huma 2023.Se dégoogliser avec des chatons, utiliser un Pad comme secrétaire de réunion, se réapproprier nos propres données internet, consommer moins et loin des GAFAM (Google Amazon Facebook, Apple, Microsoft) qui proposent des services pas si gratuits qu'ils en ont l'air, si ça semble compliqué, pas d'inquiétude. Ce podcast vous décrypte tout ça en un clin d'œil grâce à des experts du libre. Loin des espions numériques Magali Garnero présidente de https://planet.april.org/ (Association pour promouvoir et défendre les logiciels libres), Adrien Bourmault, trésorier de https://www.a-lec.org/composition-ca/ (libre en communs) et membre du projet GNU, Frédéric Urbain membre de Framasoft et Chris la présidente de FDN.fr nous expliquent rapidement et simplement.UN MONDE INTERNET LIBRE : références citées dans le podcast*Meilleur'e ami'e internet LIBRE : https://entraide.chatons.org/fr/ (des services libres en ligne)*pour remplacer twitter : https://framapiaf.org*serveur mail sécure : https://www.fdn.fr/ est une Association de loi 1901, FDN rassemble plus de 800 adhérentes et adhérents autour de la volonté de proposer un accès à Internet neutre, dans le respect d'une certaine éthique.*Courriel chiffré : https://www.thunderbird.net/fr/*visioconférences libres : https://bigbluebutton.org/*remplacer Whatsapp et signal pour les messageries instannées : https://xmpp.org/ (applications conversation et monocle sur Android) et https://gajim.org/*Catalogue d'installation d'Applications libres sur microsoft : https://f-droid.org/fr/ et sur MAC OS : monal*Chiffrer votre disque dur sur Linux: https://gnupg.org/*Smartphone libre chiffré : https://www.pine64.org/pinephone/*Serveur social sans algorithme : https://mastodon.social/explore*Comptabilité, Trésorerie, gestion des adhérent'e's et Fiches de Paie libres : https://www.dolibarr.org/*alternative à youtube : https://peertube.fr/et vous en saurez même plus sur les Minecraft libres !ET pour en savoir encore plus + : https://www.agendadulibre.org/
Dans ce podcast enregistré en septembre 2023 lors de la Fete de l'Humanité, vous allez entendre des voix du collectif juif, décolonial, antifasciste et antisioniste, TSEDEK !Vous avez remarqué comme depuis le 7 octobre dernier les passions se déchaînent sur les plateaux télé, dans les posts, dans les rédactions, et même au plus haut niveau de l'État? C'est que le drame de l'attaque du Hamas si bien organisé dans son crime nous prouve à quel point l'horreur n'épargne personne. Ce jour-là, tout commence par une insouciance, une rave party, une extase à quelques lieues de la souffrance même et de l'oppression. Décalage complet entre vies-passions et vies-tortures de part et d'autre. L'horreur absolue d'un carnage que n'aura pas su empêcher le suprémacisme violent et qui masque toujours plus le quotidien d'un peuple victime d'une ghettoïsation, affamé, honni, réduit à la misère, tombant sous les balles, torturé et persécuté par le système colonisateur, ses forces de l'ordres et ses milicien·ne·s. Gaza c'est l'enfer.La connivence avec l'internationale néofascisteComment se fait-il que nous soyons si immédiatement ému·es par les victimes israéliennes en quelques jours et si peu prompt·e·s à soutenir les victimes de l'apartheid, les résistant·e·s palestinien·ne·s depuis des décennies ? La question n'est que rhétorique. Tout le monde, en conscience, sait et fait un choix. C'est la proximité idéologique qui fait que la plupart des observateur·ice·s pleurent sur les corps israéliens et se détournent sinon crachent sur les corps des palestinien·nes. Un choix sur qui a le droit de vivre et qui à le devoir de mourir en silence. Le choix de visibiliser les victimes de l'horreur certes absolue mais pour mieux masquer l'éradication méthodique et idéologique d'un peuple et de sa culture. Il y a connivence avec l'internationale néofasciste, qui si nous n'y prenons gare, nous promet des jours non enviables, car elle prépare, en Europe, l'avènement d'un ordre puant, bourgeois, réactionnaire et raciste.Dans ce podcast, le collectif TSEDEK ! déconstruit les manipulations pro-sionistes de la droite et de l'extrême droite française et européene, met à jour leurs stratégies. En espérant que cela puisse sortir les personnes de gauche de l'effroi d'être taxées d'antisémitisme lorsqu'iels affirment leur soutien à la Palestine et leur permette de s'affirmer politiquement et culturellement dans la lutte antiraciste. Ce collectif est sans concession et solide dans sa pensée. Une cure de jouvence pour qui cherche à affirmer son antiracisme décolonial sans craindre les menaces intellectuelles des manipulateur·ices·s d'opinion, serviles et moralisateur·ice·s visant à discréditer la gauche.
Elle nous a fait l'honneur et la joie de venir jusqu'à notre micro lors de la fête de l'humanité 2023. Fatima Ezzahra Benomar nous a accordée un long entretien, authentique et profond, sur ses luttes personnelles et collectives.Sans papier, activiste féministe et anti colonialiste, créatrice de "Les Effronté·e·s", poly-talentueuse dans divers arts (le chant, le graphisme, le dessin, la vidéo...), autrice de 3 livres, chroniqueuse, créatrice d'un Ted-X, Fatima répond aux questions de joy avec brio et clarté et se confie malgré certains dangers liés à une sombre affaire mélenchoniste...Nous publions cet entretien alors qu'est diffusé ce 5 octobre 2023 à 23h00 sur France 2, le magazine Complément d'Enquête dont le titre éloquent "Sophia Chikirou, la dame de piques des insoumis" va mettre au jour tout un système subi et dénoncé pour partie par Fatima Ezzahra Benomar.
Elle est venue illuminer la scène Angela Davis à la fête de l'Humanité 2023 avec ses danseur·euse·s violoncellistes.Le combat c'est l'empathieMalgré une journée perturbante pour elle, Imany nous a accordé un entretien en loge. joy a rencontré l'artiste engagée pour plusieurs luttes dont l'endométriose, le féminisme, contre le racisme et les LGBTQIphobie pour un échange inspirant où elle aborde le divin en nous autant que la necessaire affirmation de nos existences dans une société plus juste et respectueuse. Pour elle, le combat aujourd'hui est d'avoir de l'empathie pour les autres.Vous allez découvrir une personne inspirante qui brille autant par son art que par ses engagements, et avant tout par sa capacité à être UNE, préférant l'authenticité et le lien au monde réel.Une réalisation : joyUn des combats de Imany :Association de femmes : ENDOMIND
Géraldine Franck, infatigable, militante féministe et LGBTQIA+, animatrice du collectif Droits Humains pour tou·tes, de Luttes Kurdes Podcast, antispéciste, investie dans le collectif ANTICRASSE (...) s'engage dans une nouvelle aventure ambitieuse pour contribuer à [re]construire un monde plus juste en créant le podcast DEVENIR WOKE.Durant notre entretien, Géraldine nous explique comment grâce à DEVENIR WOKE elle entend donner la parole à des personnes inspirantes qui ont su déconstruire leur prejugés pour en finir avec les oppressions générées individuellement. Elle y partage des expériences personnelles et anime des dialogues profonds avec ses invité·es sur la façon dont nous pouvons tou·tes évoluer et grandir en tant qu'individu·es conscient·es de nos coresponsabilités dans les discriminations.Êtes-vous prêt·es à découvrir comment devenir woke peut changer votre vision et votre impact sur votre environnement social ?Je vous invite à partager cette conversation stimulante. Laissez vous inspirer par la clarté et l'engagement de Geraldine Franck, pour sortir de vos peurs d'être malgré vous contributeur·ice des injustices, sortir de la honte pour oser devenir acteur·ice d'un monde plus juste.MarthaLes références citéesOuvragesAmours silenciées, Christelle MurhulaLa petite dernière, Fatima DassHonte, Florence PorcelFragilité blanche, Robin J. DiAngeloLa Musique diffuséeAynur Doğan - Keçê KurdanAtelier GalitaLes podcasts de Géraldine Franck disponibles sur NONBIGrossophobie et véganisme, conférenceHommes cis, leur pouvoir conversationnel #1Hommes cis, savoir s'affirmer face à eux #2
Le 27 mai dernier, au squat La Trotteuse à Pantin, pour que : « Nos luttes ne soient pas des déserts antispécistes », des personnes du 93, actives dans l'antiracisme, le féminisme et l'écologie, ont lancé un nouveau collectif antispéciste visant à la convergence des luttes.Le spécisme est aussi une oppression systémique, en l'occurence une discrimination sur l'espèce qui autorise l'exploitation des autres animaux sans limite ni aucune considération. Or le spécisme nourrit les autres oppressions. Pour ce lancement, le collectif organisait des ateliers de réflexions sur cette convergence : féminisme et antispécisme, antispécisme décolonial et antispécisme et écologie. Si les personnes présentes étaient une majorité d'antispécistes cela représente une chance pour la reflexion sur les stratégies et le rassemblement des forces pour l'avenir.Nous vous proposons une immersion dans ce premier événement, et si nous ne diffusons pas les ateliers par discrétion pour les participant·es, nous vous restituons l'ambiance de ce moment toujours intense d'une éclosion. Pour conclure ce reportage les personnes organisatrices mettent en perspective l'expérience des ateliers et nous explicitent la nécessité d'une convergence antispéciste.Nous vous tiendrons au courant des suites et des prochains rendez-vous en juillet et septembre. En attendant, pour vous permettre d'aller plus loin sur le sujet, les références sont en bas de cette page.------------------Pour aller plus loin sur le sujet intersectionnel:➡️ Le podcast de la conférence de Sandra Guimaraes:Véganisme populaire et décolonial➡️ Steaksisme, de Nora BouazzouniRésumé :Depuis quand la nourriture a-t-elle un genre ? Pourquoi y a-t-il si peu de femmes dans les kebabs? Qui a décidé que les hommes n'aimaient pas le rosé? Pourquoi le végétarisme est-il perçu comme un régime dévirilisant? Les femmes jouissent-elles vraiment en mangeant un yaourt? Pourquoi certains hommes préfèrent-ils littéralement renoncer à la vie plutôt qu'à la viande?Rien n'échappe aux injonctions genrées, surtout pas la nourriture. En matière de bouffe, ces règles, tacites ou officielles, sont partout : de la Rome antique aux menus des restaurants, en passant par la publicité et les repas de famille. Elles façonnent le genre et renforcent les stéréotypes sexistes, avec des conséquences réelles sur la planète et la santé des femmes et des hommes qui les subissent.Après "Faiminisme", Nora Bouazzouni s'attaque aux questions de genre sous l'angle de ce sexisme alimentaire toxique qui imprègne nos sociétés comme l'ail imprègne l'haleine… Entre goûts innés, constructions culturelles et pensée magique, "Steaksisme" met les pieds dans le plat pour en finir avec tous les préjugés !➡️ Politique sexuelle de la viande, de Carol J. AdamsRésumé :L'ouvrage de Carol Adams de 300 pages en comptant les notes et les références ; il est truffé de citations et de références littéraires qui documentent une superposition d'oppressions hiérarchisées commençant par les animaux (politique de la viande), les femmes (politique sexuelle), les primitifs et les noirs (politique de la colonisation) ; devant les assiettes de riz et de pommes de terre des gens du Tiers-Monde, les journalistes hommes, blancs, occidentaux s'exclament "mais vous n'avez pas mangé de viande depuis combien de temps ?" ignorant que 80 % des protéines de ces pays proviennent traditionnellement de céréales et de légumineuses à l'inverse de nous, dont 80 % des protéines sont des céréales et des légumineuses de seconde main, issues d'animaux , protéines femelles ou protéines plus viriles de la viande rouge.➡️ Steak Machine, de Geoffrey Le GuilcherRésumé :Un CV imaginaire, une fausse identité, et un crâne rasé. Steak Machine est le récit d'une infiltration totale de quarante jours dans un abattoir industriel en Bretagne. Geoffrey Le Guilcher a partagé le quotidien des ouvriers : les giclées de sang dans les yeux, les doigts qui se bloquent et les défonces nocturnes. Un univers où, selon un collègue de l'abattoir, "si tu te drogues pas, tu tiens pas". L'usine ciblée par le journaliste abat deux millions d'animaux par an. Une cadence monstrueuse qui mène inéluctablement au traitement indigne des hommes et des animaux.Crédits :Chanson de Nicolas Bubart : Un joli sortilègeLe documentaire d'Arte : Qui peut-on manger ?Le documentaire : Les damnés, des ouvriers en abattoir
Coucou à vous, pour ce mois des fiertés, nous devons bien admettre que face à nous, les forces réactionnaires et essentialistes sont plus que jamais décidées à nous faire la peau. Violences physiques et psychiques, meurtres ou désespérance menant au suicide, aujourd'hui seuls les collectifs et la communauté nous permettent de tenir..Alors même que les lois nous ont ouvert des droits à être, la dépathologisation, nos diversités et nos variabilités subissent l'acharnement des binaires du cistème. Dans leur croyance en un ordre naturel de la création, des groupuscules catho, virilistes, hétéronomés et crypto fachos, s'organisent pour nous empêcher d'exister, pour leur imperatif de purification ou de normalisation du monde et de nos identités trans pédé gouines.Partout dans le monde réapparaissent les fantômes de nos persécutions. Pour ce mois des fiertés, nous devons donc constater que la lutte est loin d'être terminée, et qu'au contraire nous devons faire face à une résurgence des comportements violents et hostiles à notre encontre. Des agressions qui mêlent racisme autant que transphobie et homophobie, et dont les agresseur·euses sont autant des citoyens que des administrations qui tentent de bloquer nos transitions par exemple.Les agresseur·euses en cherchant à préserver ou reinstaurer un ordre ancien, à reprendre le pouvoir sur nos corps, font de nous des emblèmes politiques. Mais bien loin d'avoir envie d'être des martyres, d'accepter un retour aux temps de la peur, nos corps politiques sont nos remparts et nos dignités. Ce mois des fiertés aura vu cette fois encore des Prides naîtrent un peu partout en région, portées par des collectifs queer tentant de mettre en avant la convergence des luttes en faisant de la place aux personnes racisées par exemple, mais rien n'est simple pourtant, et "c'est toujours beaucoup d'efforts pour chaque groupe de trouver sa place."Vous allez entendre des interventions d'adelphes qui portent la lutte et la vivent au quotidien dans leur chair. Nous aimerions que vous entendiez les fatigues autant que les déterminations. Nous aimerions que vos sensibilités militantes, contre les injustices et les oppressions, vibrent lorsque ces voix que nous avons rencontrées évoqueront l'appel à la solidarité face aux menaces que nous subissons déjà et de nouveau.La Pride ce n'est pas un gentil défilé où les cis-hétéros viennent s'encanailler dans leur fantasmagorie au risque de transformer nos luttes en une fête d'invisibilisation. C'est un rassemblement commémoratif et activiste. Ce sont des marches qui demandent aux solidaires et aux allié·es de se déclarer. Nous sommes la première ligne subissant les attaques des réactionnaires qui nous pourchassent. Si nous tombons, nous les queer, bientôt se sera votre tour. Levez-vous pour nous autant que pour vous, à nos côtés.Pour ce mois des fiertés, nous vous proposons d'entendre des témoignages que nous avions enregistré lors de l'existransinter 2023. Vénères pour certains et touchant pour d'autres, ils sont nos voix et nos histoires toujours dans la lutte parce qu'il faut bien se défendre. Subissant le racisme, la précarité, les LGBTQIA+ phobies, nos survies ne sont pas des shows et des paillettes mais des poings levés pour exister.Voici un état des lieux de nos états d'esprit.Martha
Nous sommes heureu·x·ses de diffuser ce nouvel épisode du podcast AVIS de TEMPETE. Les thèmes qui y sont abordés nous sont chers, il y a une résonnance avec les conférences, les reportages et les interviews parus sur NONBI Radio. L'anti-spécisme développé ici sort des sentiers occidentaux de la seule éthique animale pour s'inspirer des convergences de luttes contre les inégalités, le capitalisme et le colonialisme.Une attention particulière devra être portée à ce qui est mis ici en avant qui ne doit pas être une appropriation intellectuelle mais une synthèse d'analyses émergentes dans toutes les contrées du monde, un moyen de se documenter et de soutenir celleux qui portent les luttent sur leurs territoires et dans leurs cultures. Ce propos n'est pas un aboutissement, une théorisation, mais un point de départ pour nous solidariser et visibiliser les luttes locales en allant à leur rencontre.Les ressources intellectuelles qui se regroupent, soutiennent et renforcent les luttes. Nous comprenons très vite à l'écoute de ce podcast qu'un front de lutte inter-espèces s'ouvre pour gagner enfin contre une oppression globale et systémique."Dans cet épisode, nous recevons deux des auteurices du livre "Autonomies Animales - Ouvrir des fronts de luttes interespèces". Nous avons voulons discuter avec elleux parce que leur livre permet d'ouvrir la question au delà des discussions binaires qui caractérisent bien souvent les débats animalistes. Pour traiter de la question animale, c'est bien plus d'histoire, d'anthropologie et de politique que nous partons, plutôt que de morale. Quelle est l'histoire de l'élevage en France ? Quelle est l'histoire de la viande dans le monde et son lien avec la colonisation ? Quel est le rapport entre l'animalisation de groupes humains et le traitement des animaux ? Comment, depuis le lourd héritage de la domestication moderne, recréer de nouvelles relations humain-animal ? Les auteurices amènent de nouvelles propositions autour de la question animale, telles que le compagnonnage, les coutumes végétales et le soutien aux luttes des travailleureuses!"AUTONOMIES ANIMALESRésuméOuvrir des fronts de luttes inter-espècesPourquoi la question animale peut-elle être liée à celle du racisme ou du féminisme ? En quoi les conditions des travailleurs et celles des animaux se rejoignent-elles ? Quelle est l'histoire de nos assiettes, et celle des non-humains que nous côtoyons ? À travers ce livre manifeste, les auteurs et autrice nous donnent accès à ce qui nourrit, depuis plusieurs années, leurs engagements : ceux pour une autonomie politique où les animaux, leur désir de liberté et l'étendue des violences endurées sont pris en considération. Sans choisir entre écologie, antiracisme, féminisme, lutte contre l'exploitation et animalisme, cet ouvrage collectif nous invite à défendre et à mettre en pratique, dès à présent, les autonomies animales.Pour visiter le podcast AVIS DE TEMPETE
Dans cet épisode de Rien Sans Nous, Aron et Camille discutent de construction de l'image de soi, en tant que personne noire et trans, alimentée par les représentations médiatiques, mais aussi par les autres membres de nos communautés.Nos recommandationsLa musique de Camille: https://deadwitchflying.bandcamp.com/La bande-annonce de Hartley Cœur à Vif : https://www.youtube.com/watch?v=5pv2jUcQplg
J'arrive sur place, le peu d'eau au milieu du lac me rappelle à quel point la question de la gestion des eaux est primordiale pour notre survie à toustes.un éco-podcast de l'éco-reporter joyMaison du lac de Montbel, Ariège, février 2023.Le lac de Montbel est un désert avec un petit peu d'eau au milieu, l'été dernier, la monoculture de maïs, principalement, a pompé toute cette eau pour son irrigation. Du maïs qui sert à nourrir le « bétail » et parfois les humanimaux. La vision est terrible et me mets directement dans une émotion alerte. Même si cette vision n'est pas celle du bassin constant, un peu plus loin, c'est tout de même effarant.A la maison du lac, les militant'e's attendent hors de la salle de concertation, seul'e's les habitant'e's du village de Montbel sont autorisées à entrer, ainsi que des élu'e's, des assos, les RT (renseignements territoriaux anciennement RG) d'Ariège et les deux mecs de l'entreprise Coucoo (qui porte bien son nom puisqu'elle cherche à voler un bout de berges pour implanter son projet-nid). En effet, le projet en cours détruirait 2 kilomètres de berges débroussaillées pour prévenir des risques incendies, pour implanter des bornes à voitures électriques, des cabanes de luxe sur pilotis... et le tout en se faisant passer pour un projet écologique. Ce mot n'a plus aucun sens désormais.En quoi rompre la quiétude de bon nombres d'espèces végétales et animales serait un bien-être ? Pour qui ? Pour quoi ? Sans parler des problèmes d'eau, la loi interdit de toucher aux zones humides et pourtant le projet passe en plein milieu, les études d'impacts négatifs sur l'environnement semblent avoir été survolées au profit du ...profit et du bien-être des amateur'rice's de luxe !Les mesures ERC (Eviter Réduire Compenser) sont absurdes, comment compenser la vie si ce n'est en la laissant vivre ?Une des proposition serait de créer des catiches artificielles pour les loutres... alors que les loutres se portent très bien quand elles passent dans ces milieux, pas la peine d'en rajouter. C'est comme si on proposait une jambe artificielle à une personne qui marche bien sur ses propres jambes ! Absurde !Le mot « éco » est employé à tout va dans cette réunion : éco-piscine, éco-vert, éco-spa... un mot qui semble convaincre facilement ! Alors je suis allée à la rencontre des éco-entrepreneurs de Coucoo qui persistent à accepter de perpétrer un éco-chaos éco-irresponsable dans un espace protégé. Vous les entendrez défendre fébrilement leur éco-ignorance avant d'entendre le maire de Montbel et son éco-économie éco-prestigieuse ! Visiblement, ce projet divise, sauf les riches qui aiment le luxe quel qu'en soit le prix écologique.Ensuite, c'est Joseph Malin et Laurence qui prendront la parole pour nous soumettre à une observation réaliste de terrain, merveilleuse et scientifique.En savoir + :https://www.apasdeloutre.org/ethttps://blogs.mediapart.fr/collectif-pas-de-loutre/blog/241021/lettre-du-collectif-pas-de-loutrehttps://www.ladepeche.fr/2020/03/13/pas-touche-au-touyre-sinvite-aux-municipales,8794882.phpéco-musiques : les vulves assassines « bien-être »ethttps://www.youtube.com/watch?v=d6ruW5b1ckM
C'est lors de la fête de l'humanité, le 11 septembre 2022, que nous avons enregistré cette prise de parole à 4 voix sur le stand de l'UJFP.A la lumière de l'ouvrage Parcours de Juifs Antisionistes en France, des contributeurs donnent des arguments pour se positionner et aider à comprendre en quoi l'antisionisme n'est pas une nouvelle forme d'antisémitisme.Soutenir aujourd'hui Israël c'est à minima ne pas connaitre l'histoire où il y a 75 ans, le peuple palestinien était expulsé de sa propre terre. Le nettoyage ethnique (la Nakba = la catastrophe) était prémédité depuis des décennies. Il avait commencé dès le vote par l'ONU du plan de partage de la Palestine (29 novembre 1947).C'est refuser de voir l'ascension d'une extrème droite raciste visant à amplifier l'expropriation des palestinien·nes de leur terre, en niant l'existence du peuple palestinien comme l'a clairement déclaré Bézalel Smotrich, le ministre des finances ultranationaliste du gouvernement Nétanyahou.Ce qu'il faut éviter à tout prix c'est de laisser disqualifier la lutte pour les droits humains et la liberté qui depuis 3 mois s'exprime aussi dans la rue à Tel Aviv, inlassablement.
Paroles de militant·es écologistes sur les luttes, l'engagement, la violence...Un reportage de manu Violence volontaire :A Sainte Soline, les gendarmes venaient faire la guerre aux militant·es. Les grenades qu'ils auront utilisée par milliers sont classées Arme de Guerre. Leur seul objectif : créer le chaos. Ce n'est pas seulement la police et les gendarmes qui font la guerre, des citoyens menacent aussi les militant·es pour préserver leurs intérêts, et leurs menaces de mort ou agressions physiques ne sont pas poursuivies alors que les militant·es subissent en permanence la coercition et les procédures baillons.Le capitalisme n'a aucune limite, il est prêt à tuerPour en savoir plus :https://www.lvel.fr/https://lessoulevementsdelaterre.org/https://extinctionrebellion.fr/https://www.facebook.com/xrToulouse/
Écrivaine, sociologue franco-turque, poétesse, féministe « acrobate » comme elle l'indique dans un entretien, alliée LGBTQIA+, militante antimilitariste et antinationaliste, Pinar Selek est une personne complexe et humainement riche. Hélas, plutôt que de voir en elle cette richesse, l'état turc la persécute depuis 25 ans. La justice turque joue au yoyo avec celle qui a dû s'exiler de son pays natal pour fuir les tortures passées et l'emprisonnement à vie. Ses observations sociologiques concernant le peuple Kurde n'ont pas plu aux nationalistes turcs."Pinar Selek incarne tout ce que l'État turc rejette et hait, la lutte féministe, le combat antimilitariste, une critique des dynamique de gentrification, du nationalisme, solidarité avec les Kurdes, les personnes trans et les enfants des rues. [...] Son exemple est emblématique de la résistance en Turquie."Son innocence a maintes fois été prouvée, alors devra-t-elle restée exilée à vie ?Six mois après l'annonce par voie de presse de l'annulation de l'acquittement, la décision de la Cour Suprême a été enfin notifiée aux avocat·e·s de Pinar Selek, le 6 janvier 2023, par la Cour d'Assises d'Istanbul. C'est pourquoi Pinar Selek a besoin de notre soutien tout comme toutes les victimes des répressions du pouvoir turc.Une grande mobilisation internationale a lieue jusqu'au 31 mars 2023, date du procès à Istanbul. Vous pouvez vous rendre à Istanbul avec une aide de l'Europe, envoyer des cartes postales de soutien aux consulats turcs, envoyer un courrier à votre mairie (comme l'exemple de Marseille ci-dessous) et d'autres initiatives relatées dans ce podcast.Marianne Ebel, Rina Nissim et Guillaume Gamblin ont milité avec Pinar Selek et nous racontent pourquoi et comment être solidaires avec elle et toute personne aimant la liberté.Un reportage de JoyPour la solidarité de justice pour PINAR SELEK, plusieurs actions en cours :* le week end du 27 mars, appel à des collages féministes partout où vous pouvez pour soutenir Pinar Selek.* Écrire des lettres à vos mairies pour que Pinar devienne membre d'honneur (exemple de lettre en voyée à Marseille ci-dessous)* Le lien pour envoyer des cartes postales solidaires en 6 modèles : France général (ambassade de Turquie à Paris) et 5 consulats (Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Strasbourg)A Paris :Conférence de presse au PEN Club français (grand réseau international d'écrivain·e·s en exil où Pinar a été soutenue en Allemagne) le 29 mars au matin,Cérémonie de soutien à la mairie de Paris le mercredi soir 29 mars 2023,Jeudi 30 à 19h30 20e Festival du cinéma de Turquie avec l'ACORT,Vendredi 31 mars : suivi du procès en direct à la LDH ouvert aux journalistes et en petits comités... avec une conférence de presse à 16h30Voler jusqu'au tribunal d'Istanbul avec un soutien financier de l'Europe (coordination : christinepanzer@hotmail.com)Relayer ce podcast dans vos médias locaux et à votre entourage.Revue de presse 2023https://blogs.mediapart.fr/mouais-le-journal-dubitatif/blog/160123/mandat-d-arret-international-et-nouvelle-audience-pour-pinar-selekhttps://basta.media/condamnation-de-pinar-selek-appel-a-la-solidarite-pour-elle-et-toutes-les-victimes-du-pouvoir-turc-kurdeshttps://www.lepoint.fr/monde/la-persecution-sans-fin-de-pinar-selek-refugiee-en-france-16-01-2023-2504973_24.phphttps://www.cadtm.org/IMG/pdf/fa-press-release_fr.pdfLes parutions de la revue SILENCE
Petit guide de contre-attaque... une conférence de Sarah Zanaz dans le cadre de la 2ème édition de la Semaine de la pensée antispéciste (SPAS), organisée par Sentience Rennes.1ere partie du podcast : rencontre avec Sarah Zanaz.2ème partie du podcast : la conférence3ème partie du podcast : les questions de la salleRésumé :« Spécisme ». Il est probable que la plupart d'entre nous ayons déjà entendu parler de ce concept, de plus en plus utilisé ces dernières années. Mais que signifie-t-il ? Comment fonctionne-t-il dans nos sociétés et avec quelles conséquences pour les animaux non humains ? En quoi consistent les arguments spécistes, et surtout, comment contre-argumenter efficacement ? Le spécisme revêt diverses formes et use de divers arguments pour se défendre et se justifier : « les humains comptent davantage que les autres animaux car ils sont plus intelligents », « le spécisme est un phénomène naturel », « et puis, après tout, les animaux, eux aussi, sont spécistes ! ». Nous présenterons les arguments les plus fréquemment utilisés en faveur du maintien de l'idéologie spéciste et proposerons des manières d'expliquer et de défendre l'antispécisme.Sarah Zanaz est traductrice (notamment pour Animal Ethics, https://www.animal-ethics.org/) et doctorante en philosophie, en codirection entre l'Université de Strasbourg et l'Université de Puebla (Mexique). Sa thèse, au croisement entre philosophie et éthologie, porte sur les enjeux éthiques et scientifiques de la souffrance et de la conscience animales.Article paru dans l'Amorce Spécisme systémiqueRetrouvez la Semaine de la Pensée AntiSpéciste sur:Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?...Instagram : https://www.instagram.com/spas.rennes/Contact : spas.rennes@gmail.comCRÉDITSOrganisation : Valentine Deneuville, David Faucheux, Axelle Playoust-Braure, Élise Pinot, Maëlis Le Roux, Pierre Germe et Victor Duran-Le PeuchCaptation et réalisation : Nicolas Bubart, Swen Durieux et Léo Génin
"J'avais ce morceau en tête, NOT·CIS. Il a été pensé à la base comme un morceau de storytelling. Je voulais parler d'une ou plusieurs personnes qui font leur coming out et ça se passe bien, du coup c'est cool et après on s'ambiance."A l'occasion de la sortie du clip NOT·CIS (ft. ISSBROKIE) nous vous proposons le premier interview de l'artiste CHANGELINE.Quand j'ai accepté de participer au clip de Changeline, j'ai pour la première fois décidé de me montrer au jour, ne plus me battre dans l'ombre. J'ai osé être, propulsée à la vue par des rythmiques et des sons dont le style m'étaient inconnus. Evy de Changeline connectée avec Camille* de Soul Of Bear, deux adelphes qui m'auront cette année 2022 éblouie autant que libérée. Vous avez déjà entendu Camille sur Nonbi Radio, je vous propose maintenant de rencontrer Changeline. Elle nous parle d'elle, de son identité, de la création et de ses inspirations. Dans cet entretien vous allez découvrir comment l'artiste part à la conquête de son univers pour nous ouvrir la voie de la liberté.Dans notre monde impitoyable, cis, hétéronormé et/ou essentialiste, où être en minorité c'est craindre pour soi et devoir raser les murs pour exister, il aura fallu des décennies de luttes et l'émergence de la culture Queer pour enfin exprimer sans crainte notre rébellion et nos existences. C'est souvent violent en nous-mêmes autant que contre nous-même mais sans cette détermination farouche, on survit sans vraiment vivre. Dans nos luttes, chaque génération développe sa propre culture qui la rassemble. A chaque fois, ce sont de nouvelles étapes vers l'émancipation qui sont franchies ; les nouvelles expressions réinventent les codes et repoussent davantage le pouvoir patriarcal. La vraie sortie du dogme cystémique viendra quand les nonbinarité et transidentité l'auront fissuré pour faire s'effondrer ce rempart qui préserve le patriarcat et sa domination. La vraie rupture naitra de nos identités non conformes, fières et joyeuses. En les rendant visibles par nos voix davantage portées, nos diversités assumées, nos silhouettes mobilisées sous toutes les latitudes, nous nous dégageons de nos entraves et préparons un monde plus accueillant pour les adelphes à venir. Des artistes comme CHANGELINE y contribuent.Interview et montage de : Martha
Au même titre que les traumatismes imprègnent notre ADN, le comportement vorace et colonial, oppressif, peut se transmettre. Et tant qu'on ne le traite pas, on reste sur des choses ancrées profondément, [...] un système de pensée qui conditionne absolument tout, notre corps, notre manière de parler, de percevoir, on a des lunettes complètement differentes sur le monde, tout est influencé et même inconsciement.Charlotte de Mangeuse d'Herbe nous emmène, au plus profond de la psyché coloniale, au coeur de sa recherche pour démontrer comment s'exprime la voracité dans le colonialisme. Une dynamique de conquête et de domination des corps et des cultures par l'appropriation et l'esclavage. Une humanité mythomane qui falsifie la réalité et les narrations de l'Histoire où les non-blanc·che·s sont animalisé·es, exploité·es, où les corps eux-mêmes sont consommés autant que les territoires et les ressources.Cette conférence repositionne la dynamique colonialiste dans ce qu'elle implique de tromperie envers l'Histoire, d'une terrible capacité à briser les esprits et qui surtout encore aujourd'hui continue de former les esprits occidentaux et fait perdurer la croyance d'une suprématie blanche. Nous n'en avons pas fini avec le colonialisme. Heureusement des résistant·es afro-descendant·es reprennent le flambeau de celleux qui par le passé se sont opposé·es à la domination. Charlotte est l'une d'elleux qui pensent que l'on peut agir et qu'il faut traiter ce qui fonde notre occidentalité et ses comportements, accepter la disparition de ce monde (comme un jour les colonisés ont du accepter la leur), pour reconstruire une Histoire éveillée.Les références, la résistance : 1er volet de la conférence de Charlotte : L'antispécisme décolonial, voie de guerisonFrantz Fanon, Les damnés de la terreLeonora Miano, La saison de l'ombre, Grasset, 2013 "On souffre d'une blessure qu'on ignore soi-même"Malcom Ferdinand, Une écologie décoloniale. Penser l'écologie depuis le monde caribéen, Seuil, 2019Nat TurnerGaspard YangaSolitude, résistante s'étant battue pour la libertéPrédation, racisme et capitalisme:https://aoc.media/opinion/2021/12/16/plantationocene-et-extractivisme-convergence-de-logiques-predactrices/https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Olivier_Grenouilleau#cite_note-relecture-70https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2005-5-page-46.htm
Exilées, anciennes prisonnières, torturées, pionnières, héroïnes, survivantes, militantes, journalistes et artistes, comment s'engagent les femmes trans et cis pour la Paix ? Dans cette rencontre de prestige qui s'est déroulée à la fête de l'Huma 2022 plusieurs s'expriment grâce au micro tendu par Elisabeth Nicoli de l'Alliance des Femmes.Luttes, solidarité, vie.Les traductrices Ariana Saenz Espinoza et Silvina Stirnemann, l'autrice, journaliste Naz Öke aussi traductrice de Zehra Dogan, ainsi que l'autrice et militante exilée Pinar Selek œuvrent contre la guerre.Pour faire la Paix, elles s'attaquent à des questions primordiales : droit à l'avortement libre et gratuit pour toutes, droit à la liberté d'expression, liberté et égalité pour les personnes Lesbiennes, Gays, Bi, Trans, Intersexes et Autres (LGBTQIA+) en Argentine, la marée verte, mouvements mondiaux contre les féminicides, lutte contre les dictatures et pour la mise en place de démocraties, lutte contre les mains mises sur les corps des femmes, dystopie et utopies...Comment se passe les droits les femmes trans et cis en Amérique latine ?Qu'en est-il du régime Turque ?Qui sont les sorcières modernes ?Comment continuer à souhaiter l'égalité et la démocratie ?Quels sont les rôles des femmes aujourd'hui sans faire guerre, sans être censurées ?Elles proposent des pistes avec une richesse et une diversité d'expériences de vies impressionnantes.Captation et montage par joyMusiques :- Hélène de Montgeroult « Sonate numéro 9 »- Carmen Maria Vega « la fille de feu »
« Sous prétexte d'une adaptation à l'économie dominante, les orientations successives des politiques agricoles, favorisant la concentration des moyens de production, ont généré des crises à répétition aux conséquences sociales désastreuses. »Solidarité paysanneC'est ainsi que le site national de l'association Solidarité Paysans accueille les agriculteur·rice·s isolé·e·s et désespéré'e's. La désespérance peu perceptible par l'ensemble de la société française pousse souvent les paysan·ne·s au suicide. Alors Solidarité Paysans espère agir avant l'irréversible. Un réseau de bénévoles et de salarié·e·s compétent·e·s présent·e·s dans 64 départements français, qui accompagnent tout en garantissant la discrétion et la confidentialité, l'écoute et le respect des paroles et des choix, sans jugement.Diverses thématiques causent une souffrance difficile à surmonter : ventes aux enchères, saisies, spéculation immobilière, mépris de classe, les mésaventures de la monoculture, les pesticides, la pollution, les maladies, les ambitions de mécanisations, les engrais chimiques, la croissance forcée, délivrance par le progrès, la PAC (Politique Agricole Commune) de l'Europe, les endettements, les problèmes de transmission familiale, l'isolement terrible, le paysage institutionnel assez mafieux (institutions, FNSEA et parfois MSA) et les liens contractuels aux contraintes multiples, liens de servitude des banques, bref, la cruauté au quotidien peut être monnaie courante.Dans ce podcast vous allez entendre trois membres de l'association, présen·e·s lors de la fête paysanne d'Azillanet à l'automne 2022. La rencontre a eu lieue après un spectacle mettant en scène le suicide d'un agriculteur.Face aux suicides et autres souffrances des personnes humaines dont le métier est de nous nourrir, des bénévoles apportent un soutien économique, technique, juridique ou social dans la conduite et la gestion des exploitations. Ielles nous racontent leur fonctionnement, leurs épreuves et comment le courage et la force du désespoir les aident à redonner une lueur d'espoir aux héros et héroïnes du quotidien de nos champs... bénévoles et salarié·e·s de Solidarité Paysans y compris.Un reportage de joyPour comprendre et penser plus loin :En nous interessant davantage aux conditions de vie des paysan·nes, nous saurons contribuer à leur mieux être en accompagnant en particulier leur transition vers le tout végétal.https://www.letemps.ch/societe/transfarmation-eleveurs-secartent-lexploitation-animalehttps://planetezerodechet.fr/suisse-paysans-vegans-se-convertir-a-une-agriculture-vegan/La formation de paysans à paysans, une des clés actuelles de la transition agroécologique ? : https://www.cairn.info/revue-pour-2018-2-page-193.htm
«De l'affaire Audin au traumatisme des appelés, la plaie toujours saignante de la guerre d'Algérie»Été 2022, le président Macron qualifiait « d' histoire d'amour » la relation entre l'Algérie et la France. Une déclaration osée qui a provoquée moult réactions. Et non, l'amour ne tue pas, au contraire. Or, la France a tué, torturé, humilié des personnes humaines en Algérie. Les soldats français ont d'ailleurs arrêté plus de 8000 personnes qui ont ensuite disparues ! Disparues ou assassinées comme le célèbre militant anti-colonial Maurice Audin, torturé et assassiné en 1957 à Alger par la France. Il a fallu attendre 2018 pour que Macron reconnaisse publiquement que Maurice Audin était « mort sous la torture du fait du système institué alors en Algérie par la France». Il a demandé pardon à sa veuve, Josette Audin... enfin ! Alger avait parlé d'un pas positif selon le journal Le Parisien.Quelle justice pour les proches des disparu·e·s ?A la fête de l'Huma 2022, historiens, mathématiciens, militants communistes et auteurs rétablissent la vérité historique sur les tortures systématiques et les victimes disparues. Une image que la France a du mal à assumer encore aujourd'hui, malgré le petit discours de Macron en 2018.Si d'une part, « Au cours de sa 135ème session, qui s'est déroulée à Genève du 27 juin au 27 juillet 2022, le Comité des droits de l'homme des Nations Unies a conclu à la responsabilité de l'État algérien du fait de la disparition forcée de Boubekeur Fergani dans les années 1990 » rappelle l'ONG ALKARAMA qui appelle à l'ouverture d'une enquête transparente pour faire la lumière sur sa disparition. D'autre part, depuis 1999, l'association “SOS Disparus” a constitué plus de 8000 dossiers de disparitions forcées après arrestations par des soldats français durant les « années noires ». Hacene Ferhati, membre de SOS disparus, a déclaré à HuffPost Algérie, que “l'association œuvre depuis sa création en 1999 à recenser les personnes disparues, à prendre en charge les dossiers des familles et assurer leur suivi. Nous avons porté la voix de l'association à l'organisation des nations unies qui a exigé aux autorités algériennes de rendre des comptes aux familles, mais sans suite. Aujourd'hui nous demandons la constitution d'une commission de vérité indépendante pour rendre justice aux familles”Quelles sont donc les responsabilités de la France et celles de l'Algérie ? Où sont les corps des morts ? Comment rendre enfin justice et vérité aux proches des disparu·e·s en Algérie ? Dans ce podcast, pour en découdre avec l'idéologie coloniale, Pierre Audin, fils du militant anti-colonial Maurice Audin, l'historien Benjamin Stora, l'avocate de la famille Audin, Claire Hocquet et le député communiste français, Sébastien Jumel, qui a défendu avec l'aide de son collègue mathématicien et député de la République en Marche, Cédric Villani, le dossier de Maurice Audin auprès d'Emmanuel Macron et Nils Andersson reviennent sur le passé colonial et raciste de la France.un reportage de Ha Na.
Alors que la FNAC censure un simple jeu avec des personnages antifascistes considérés comme des casseurs (les jeux avec des personnes qui en tuent d'autres ne choquant presque personne !), les violences systémiques et fascistes continuent impunément. Par exemple, le racisme anti-rom ou anti-tsiganisme traverse les clivages politiques et idéologiques... Comment lutter contre ?Limiter le fascisme, se battre contre les racismes ordinaires et systémiques, trois invité·e·s à la fête de l'Huma 2022, proposent des pistes de reflexions et d'actions.Ugo Palheta (rédacteur en chef de la revue Contre-temps et sociologue), Saimir Mile (La Voix des Rroms) et Nargesse (AFA action antifasciste paris banlieue) nous exposent leurs diagnostiques et savoirs-faire, leurs craintes et leurs espoirs au sein de ce combat quotidien.Un reportage capté et monté par joyPour aller plus loin :https://www.lavoixdesroms.com/https://fr.wikipedia.org/wiki/Action_antifasciste_Paris-Banlieuehttps://blogs.mediapart.fr/ugo-palhetahttps://spectremedia.org/minuit-dans-le-siecle
Dans ce premier épisode de Rien Sans Nous, Aron (il/iel) et Camille (elle), deux personnes trans racisées, évoquent les différentes formes de féminismes blancs et en quoi est-ce que les comportements des personnes blanches militantes, mais aussi la structure même de ces milieux, marginalisent les personnes racisées et trans au sein des luttes féministes.Pour contacter les auteur·ice·sPour joindre Aron : Insta : @f_ever_after Goodreads: Bookaddict Dreamer TV Time: FallenAngel68 The Storygraph: i_am_a_rainbowcorn974Pour joindre Camille : https://pronoms.fr/@deadwitch
Durant le festival LA POUDRIERE, nous avons pu rencontrer les membres du collectif FLIRT - Front Transfem
Les oppresseurs n'abandonnent pas leurs privilèges, ils doivent être poussés à le faire.Le conflit en Palestine occupée dure depuis plusieurs dizaines d'années. Le monde s'émeut et pleure dès que Gaza est bombardée... Qu'en est-il de la situation palestinienne au quotidien ? Comment l'État israélien organise-t-il l'oppression ? En quoi son régime est-il un apartheid, et surtout comment y mettre fin ?Ce sont ces quelques pistes que vous allez pouvoir entendre dans ce podcast. Si certaines parties des témoignages que vous allez entendre peuvent être douloureux, les lueurs d'espoir existent.Par exemple, Axa, Puma, BNP, Lbig system, Sodastream, HP hewlett packard... Toutes ces marques ont pour point commun de collaborer avec l'État d'Israël. La liste est longue mais les boycotter c'est un signal fort et un moyen efficace de s'engager dans la resistance auprès des palestinien·nes. Cela peut changer la vie de milliers de personnes. Vous trouverez la liste vers ce lien internet et vous pourrez soutenir l'action de BDS, (Boycott, Désinvestissement Sanctions).Bravo et merci aux personnes qui ont pris la parole durant cette rencontre à la fête de l'Huma 2022 : Saleh, Munther Amira, Fiona Ben Chékroun, Jean-Claude Samouiller et Anne TuaillonUne émission réalisée par joy.Ci-dessous la vidéo de Amnesty International France.https://youtu.be/9Mr5j1qJ3X8Pour vous mobiliser : https://www.bdsfrance.org https://www.france-palestine.org https://ujfp.org
Le monde paysan est encore en pleine mutation. Les sols sont pollués par les pesticides et autres engrais chimiques, les eaux sont polluées par les plastiques et nanoparticules... et face à la course à la productivité, aux réductions des exploitations familiale aux couples, souvent hétéronormés, à la grosse gestion administrative, la comptabilité, l'informatique etc, l'utilisation des machines pèsent sur tout le monde... bref, il faudrait être fou pour croire encore en un futur... ou folle ! C'est pourquoi de nombreuses femmes, éco-féministes ou non, s'installent paysannes et créent de nouveaux modèles d'agriculture.Les féminismes étaient pour la première fois à l'honneur cet été lors de la foire bio à Couiza. Plusieurs femmes se sont réunies pour partager leurs expériences, leurs obstacles, leurs espoirs et leurs recherches afin d'accéder enfin à plus d'autonomie, de respect et d'émancipation.Un reportage de joy
Dans quelques jours les élections brésiliennes désigneront le prochain président de cet immense pays qui nourrit la planète en ayant recours à l'exploitation des personnes autres qu'humain·es autant qu'humain·es et la destruction massive des écosystèmes. Là-bas on se bat pour survivre à la faim, à la pollution, au racisme, au colonialisme, pour la terre. Dans ce pays où le fascisme a étendu plus que son influence, sa férocité, la vie est rythmée par la mort et le carnage.Dans ce contexte des femmes et des hommes se sont regroupées depuis quelques années en collectif et tentent de construire des alternatives avec une conscience affutée de la convergence des luttes. En analysant les dynamiques politiques croisées de dominations, l'UVA, Union Vegan d'activisme crée des passerelles entre les cultures, les territoires et les classes populaires tout en faisant resonner un véganisme politique. C'est ainsi que les personnes indigènes, pauvres, noires, sans terre ou sans toit, sur un territoire grand comme 12 fois la France, se lient pour, en cohérence, réinventer l'occupation du sol et des espaces communs tout en y intégrant l'antispécisme. Cette lutte qui dans nos pays du nord est menée à grand renfort d'analyses philosophiques, de déconstruction de pensée, d'un positionnement en terme de marché et de consommation affichant toujours la suprématie humaine et capitaliste, là-bas elle est liée de manière conjointe à la libération humaine, car pour exploiter les autres animaux, on colonise les espaces et on chasse les humain·es. Pour nourrir les pays riches par l'exploitation animale, c'est le sang des indigènes qui irrigue la culture du soja. Le destin humain au destin animal est lié et les membres de l'UVA préparent le monde de demain, antispéciste, en accueillant les autres animaux en alterego de lutte contre les dominations.Suite de l'article : https://www.nonbi.fr/podcast/c/0/i/67679119/construire-la-liberation-animale-et-combattre-la-faim
Pour son édition 2022, l'Université d'Été de la Libération Animale accueillait SOUL of BEAR en concert.Nous avons interviewé l'artiviste Camille. Une voix, un regard et une intention qui entrent dans le micro pour nous donner une heure de tête à tête généreuse, sensible, engagée et déter. Durant cette interview, l'artiste livrant une techno Queer Hybride et politisée, nous parle de création, de luttes féministes et Queer mais aussi de la manière dont le monde la traverse et comment la musique l'aide à purger les états d'un crâne que les temps tourmentent.Soul of Bear sera en concert à la Mutinerie le 24 septembre 2022, cette interview est un moyen d'éclairer l'univers de l'artiste avant d'y plonger lors du concert.Soul of Bear est une Artiviste Queer basée à Lille. Elle défend un projet Techno en solo qui fusionne ses besoins d'expressions musicales hybrides et ses revendications politiques.Grâce au LiveSet elle développe une pratique corporelle et viscérale de la musique électronique sur laquelle elle pose sa voix, souvent transformée et déformée afin de scander des paroles rageuses et militantes.Rendez-vous à la Mutinerie le 24 septembre 2022 à 20h30, nous y serons.
Comment la lutte pour la libération animale s'articule avec la lutte décoloniale et pour la souveraineté alimentaire au Brésil ? Des pistes pour penser la solidarité antispéciste entre le nord et le sud.Notre manière de présenter l'antispécisme, de le porter et de le concevoir pourrait expliquer notre difficulté à faire aboutir la lutte. Au milieu des autres luttes, l'antispécisme est peu compris pendant que la militance elle-même se concentre sur son sujet sans mettre en lumière les imbrications avec les attaques contre les droits humains et l'exploitation des animaux autres qu'humains. Selon Sandra Guimaraes, le risque serait de considérer le veganisme comme style de vie alors qu'il faudrait davantage le considérer comme une solidarité politique avec les animaux autres qu'humains en convergence avec les autres luttes.Le 22 juillet 2022, Sandra Guimaraes donnait une conférence à l'UELA où elle présentait la situation du Brésil. La militance antispéciste mainstream, appropriée par la bourgeoisie, un intellectualisme blanc (et masculin) et plus globalement la dynamique capitaliste colonialiste, ne donnent pas la voix aux populations affamées par l'agrobusiness qui détruit les cultures populaires autant que la planète. Sandra Guimaraes montre comment avec l'UVA - Union Végane d'Activisme, des militant·es ont décidé de sortir de la pensée mainstream en développant un réseau qui redonne aux personnes leur place dans l'action vegan à partir de leur culture et sur leur territoire. Là-bas, l'antispécisme est une lutte qui de fait est concomitante avec la précarité paysanne, l'accaparement des terres par 1% des propriétaires et le racisme subi, mais aussi avec les savoirs-faire locaux. Cette réalité doit permettre de créer un mouvement vegan plus inclusif pour une émancipation globale. Maintenant la population brésilienne ne pourra rien seule. Cette conférence c'est aussi un appel à la solidarité internationale.Les luttes auquelles participe Sandra GamaraesMouvement des sans terres : https://www.mstbrazil.org/UVA : https://uniaovegana.org/Brigades de solidarité populaires: https://www.facebook.com/BrigadesSolidaritePopulaire/Jardins ouvriers d'Aubervilliers : (Notre interview de Sandra : https://www.nonbi.fr/podcast/c/0/i/55755312/jad-jardins-defendre ) (Notre itw de Dolorès : https://www.nonbi.fr/podcast/c/0/i/55987566/jardins-en-resistance )Article de Sandra GuimaraesEn Palestine occupée des potagers suspendus (https://basta.media/En-Palestine-occupee-des-potagers-suspendus-pour-s-evader-car-nous-ne-pouvons )
Début juin 2022, Nature et Progrès a organisé la 40ème édition de biocybèle, un marché de paysans et paysannes bio où se donnent des conférences en lien avec l'alimentation et le monde agricole.Mais cette année, Paul Ariès et ses articulations argumentaires remplies d'amalgames a été invité à prodiguer deux conférences spécistes... Pas étonnant de la part de Nature et Progrès qui se congratule d'améliorer le « bien-être » animal en investissant dans le développement d'abattoirs mobiles. Où est le progrès dans le fait de changer d'outil plutôt que de philosophies?Nous avons enregistré une des conférences de Paul Ariès afin de mieux démonter son argumentaire charismatique et ses dires déconnectés de certaines réalité agricoles. . Quelles peurs utilise Paul Ariès ? A qui profite de le crime ? Sûrement pas aux personnes véganes auxquelles il se prend ouvertement... âmes sensibles prenez garde. Paul Ariès est loin de parler d'une agriculture sans exploitation animale... Cette conférence va maintenant être lancée par Jérôme Gouste, ancien responsable de Nature et Progrès, qui voue un amour aveugle à Ariès. JoyEn cette Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme, World Day for the End of Speciesism - Wodes nous vous proposons un exercice critique du propos spéciste. Avec toutes ses ambiguïtés, contradictions, dissonances ou propos fallacieux, le spécisme use souvent de "chiffons rouges" et d'arguments biaisés pour tenter de justifier l'injustifiable à propos de l'élevage. Les raccourcis et la rhétorique spécistes nient la sentience et la souffrance vécue par les personnes animales subissant l'élevage pour faire perdurer le dogme suprémaciste et les conditions de (sur)vie qu'il génère.Dans ce podcast, Joy Oxo vous propose un débunk du propos de Paul Ariès, habitué des raccourcis et des inepties intellectuelles. A votre tour, dans les commentaires ajoutez vos propres contre-arguments ou déconstruction du propos du politologue.
Il est prouvé que les peuples autochtones comprennent et gèrent leur environnement mieux que quiconque : ce sont 80 % de la biodiversité sur Terre qui se trouvent sur des territoires autochtones.Néanmoins, le modèle de conservation dominant aujourd'hui est encore, comme à l'époque coloniale, la “conservation-forteresse” ou le “colonialisme vert” : un modèle qui crée des Aires protégées militarisées sur les terres des peuples autochtones accessibles par la suite uniquement aux classes aisées. Ce modèle est en train de détruire la vie et la terre des peuples autochtones. Mais c'est là qui vont la plupart des financements occidentaux pour la protection de la nature. Pourquoi ?Parce que les mythes qui soutiennent ce modèle de conservation sont reproduits dans les textes scolaires, les médias, les documentaires animaliers, les publicités des ONG, etc. Les images sur la “nature” dont nous sommes abreuvés depuis l'enfance et les mots que nous utilisons pour la décrire, façonnent notre réflexion, nos politiques et nos actions. Nous avons tendance à supposer que ces mots et ces images sont la réalité, comme s'ils étaient neutres, objectifs ou “scientifiques”. Mais ils ne le sont pas.Maintenant que les crises environnementales et climatiques se situent en première place de nos débats et préoccupations, nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les violations des droits humains commises au nom de la conservation. Ce modèle de conservation est profondément inhumain et inefficace, et il doit être changé dès maintenant. Les Aires protégées ne parviennent pas à sauver la biodiversité et aliènent les populations locales, qui sont pourtant les mieux placées pour protéger leurs terres. Il est donc essentiel de réfléchir à notre manière de “protéger la nature” et, pour le faire, il va falloir faire preuve d'iconoclasme : détruire les images que nous nous sommes faits de la “nature” et des “autres”.Une conférence de Fiore Longo, DIrectrice de Survival International France (https://campsite.bio/survivalfr) enregistrée le 20 juillet 2022 lors de l'Université d'Eté de la Libération Animale.----------Fiore Longo est responsable de recherche et de plaidoyer à Survival International, le mouvement mondial pour les peuples autochtones. Elle est également directrice de Survival International France et Espagne. Dans le cadre de son Master en anthropologie culturelle, elle a travaillé sur le terrain avec le peuple autochtone Mapuche au Chili. Elle coordonne les campagnes Décoloniser la protection de la nature et Le Grand Mensonge Vert de Survival et s'est rendue dans de nombreuses communautés en Afrique et en Asie qui sont confrontées à des violations des droits humains au nom de la conservation. Elle s'est aussi rendue dans des communautés autochtones de Colombie et travaille dans la campagne des Peuples Non Contactés de Survival----------------L'invention du colonialisme verthttps://editions.flammarion.com/linvention-du-colonialisme-vert/9782081504394The big conversation lie :https://ogada.co.ke/
Stigmatisé·es, agressé·es, persécuté·es, les travailleur·euses du sexe exercent un métier reconnu puisque répondant aux mêmes obligations fiscales et administratives que les autres professions. Iels sont pourtant criminalisé·es dans leur pratique, non personnellement depuis 2016 (loi visant à pénaliser les clients et à accompagner les personnes prostituées) puisque considéré·es comme victimes mais par le biais des clients ou toute personne qui relationnerait avec elleux ou leur permettrait de bénéficier de services ou d'un minimum en terme de droit celui d'un logement par exemple.Précarisé·es par une volonté abolitionniste étatique ou d'opposant·es galvanisé·es de bienveillance misérabiliste, les TDS sont en lutte pour leurs droits depuis des décennies et contre les préjugés et l'ordre moral. Les TDS vivent au quotidien des oppressions systémiques et les lois servant à contraindre leur activité les mettent en danger à tout point de vue.Les travailleur·euses du sexe sont souvent seul·es dans leur lutte. Le bruit fait part les ligues de vertus invisibilisent ou détournent leurs arguments et leurs reflexions alors qu'iels sont les premier·ères concerné·es. Dans leurs demandes de droits et leurs revendications, iels ont besoin d'allié·es. La Poudrière Festival invitait pour sa première saison l'assocation PDA à venir à la rencontre de militant·es féministes, queer et transfem pour permettre un maillage de convergence des luttes. Chaque lutte ayant ses propres spécificités, les intéressé·es elleux-mêmes auront posé durant cette discussion les bases d'une alliance respectueuse et efficace. Dans ce podcast ce sont 104 minutes de paroles libres et éclairantes.Trigger Warning: cette discussion aborde des sujets qui peuvent destabiliser certaines personnes.
Ce n'est pas parce qu'elles sont minuscules que le combat est ridicule!Elles pourraient nous paraître insignifiantes. Avec 16 mm de grandeur et 70 mg de poids, chaque individu pèsent pour peu dans nos considérations et tellement pour le commerce qui les utilise. Si petites et autant exploitées, on dit aussi que notre survie dépend d'elles. Et l'humanité de s'affoler de les voir disparaitre d'autant que nous sommes leur première source de déclin. Pour parer à leur disparition nous avons mis en place une gestion du cheptel qui de morts annuelles en morts annuelles, n'a de cesse de remplacer les victimes pour faire perdurer la filière malgré la catastrophe annoncée.Parasites, prédateurs, insecticides rien dans leur courte vie de 5 semaines pour les ouvrières à 3 ans pour une reine ne leur est épargné. Si aussi dans leur société les ouvrier·es ont une espérance de vie bien moindre que l'aristocratie, une ruche aujourd'hui c'est un agencement hiérarchique qui dépend avant tout de l'humain. Quelque soit sa classe sociale, l'abeille est exploitée à chaque battement d'aile, à chaque goutte de salive.Dans cette conférence, David Latour nous détaille les étapes d'une exploitation scandaleuse. Quand les apiculteur·ices font fortune, les abeilles attendent leur libération. Penser un avenir commun pour l'abeille, l'homme et la planète
L'autodétermination politique n'est pas forcément révélatrice en terme de valeurs...L'objet de cette intervention part d'un constat : l'existence d'un animalisme d'extrême-droite, qui s'est particulièrement révélé avec les débats autour de "l'engagement pour les animaux" de M. Le Pen aux présidentielles 2022, mais qui est ancien et non rare dans les mouvements de la cause animale. Comment expliquer cet animalisme et son ancrage ? Et comment y répondre ? Il part également d'une interrogation, personnelle et politique : comment peut-on agir pour la cause animale en ayant des valeurs d'extrême-droite ? N'y a-t-il pas une incohérence éthique fondamentale ? Comment l'extrême-droite réfléchit-elle l'éthique animaliste ?Ce sont des réponses à ces questions, entre autres, que cherche à apporter cette conférence. Par un essai de définitions des différentes formes d'animalisme d'extrême-droite, de traçage de leurs historiques, et d'identification de leurs fondements idéologiques, l'enjeu est de mieux les comprendre pour mieux les combattre et s'en prémunir. Parce que dans un contexte politique où l'extrême-droite ne cesse de gagner du terrain, la réflexion sur le sujet n'est pas seulement nécessaire : elle est urgente.-----------Adrian Debord est chercheur indépendant spécialisé en sociologie des oppressions, co-fondateur de l'UELA et membre de l'association trans lyonnaise Chrysalide.
"On exploite les animaux parce qu'on peut le faire..."Une conférence de Eva Espeluque, UELA 2022Ce pouvoir que l'on se donne fait appel à l'appropriation, une autre dynamique que celle d'une considération des personnes animales par le filtre de l'éthique animale. Ce qui est à l'oeuvre dans les rapports animaux humain·es et animaux autres qu'humain·es, selon Eva Espeluque, trouve davantage de compréhension dans un prisme matérialiste. Le rapport de pouvoir est donc celui d'une dynamique de classe et déconstruire le spécisme devra prendre en compte cette réalité. Eva Espeluque nous ouvre ici à la réflexion comme premice à une révolution.
Une histoire d'un mouvement punk et féministe des 90'sConférence de Mathilde au festival de LA POUDRIERE (https://lapoudriereblog.wordpress.com/ )Cette conférence retrace l'enthousiasmant parcours de la lutte féministe par la musique punk rock dans les années 90.S'organiser, faire circuler des idées, créer en dépassant les freins virilistes cherchant à casser la dynamique de libération, on découvre ici comment une génération de femmes reprend le flambeau de la lutte féministe. Et si, à l'époque, ce mouvement n'a pas évité l'ecueil de certaines oppressions telles que la domination blanche, ou pu se protéger de l'appropriation par la pop culture capitaliste, il aura permis à cette génération de reprendre du pouvoir face à la domination masculine en faisant communauté et de développer une culture musicale qui pourrait bien continuer d'inspirer le mouvement féministe d'aujourd'hui.
Depuis de nombreuses années des fractures se sont ouvertes au sein de notre communauté LGBTQIAP+, les organisations InterLGBT ont le plus souvent privilégié les hommes cis blanc et invisibilisé ses autres composantes. Rejet ou réification des personnes racisées, invisibilisation des personnes intersexes, des travailleur·euses du sexe, transphobie et binarité, serophobie, lesbophobie, la liste est longue et non exhaustive qui montre à quel point la classe bourgeoise et ses dominant·es s'appropriant la lutte a reproduit des oppressions en son sein. Jusqu'au paroxisme même d'une bascule dans l'extrême droite pour certains gays.Rien d'étonnant alors à ce que la Pride devienne l'antichambre de cette classe recherchant davantage la reconnaissance de la population cishétéronormée ; les hommes cis ne revendiquaient plus des droits en tant que minorité mais espéraient l'assimilation et réintégrer ainsi leurs privilèges virilistes. Loin de ses origines révoltées, la Pride est alors instrumentalisée en une vitrine médiatique annuelle hype, elle devient Gay-Pride au service d'une minorité qui pourtant avait bien profité des émeutes de STONEWALL... Il y a des signes qui ne trompent pas. Gay-pridisée, la marche des fiertés sera devenue une institution de la culture pop capitaliste regroupant bien trop de personnes non concernées alliées lors des seules festivités que de militant·es vénères. Quand beaucoup de gens viennent à ta fête, des ami·es d'ami·es, que tu ne reverras jamais, iels ont fait du nombre, du buzz, mais la plupart reparti·es, tu ne sauras pas vraiment qui est venu. C'est un peu l'effet que pouvaient faire les Prides des InterLGBT, on fait la fête all inclusive, on croit avoir gagné des allié·es et pourtant on est toujours seul·es quand viennent les agressions et autres discriminations. L'essentiel, politique, est siphonné. Les voix des refusant·es de l'ordre établi étouffées par le nombre.Ce qui est exposé dans la vitrine est une revue de paillettes qui donne l'impression d'une concorde sociale et pourtant rien n'est fini pour nous en terme de discriminations ou de violences subies. Agressions, meurtres, précarisations, suicides, rejets institutionnels, les droits ne sont décidement pas acquis. Alors, partout fleurissent sur le territoire des marches indépendantes qui refusent l'instrumentalisation et la domination capitaliste par le divertissement pour réaffirmer la lutte, là où les Lesbiennes, Gay, Bi, Trans, Queer, Intersexes, Assexuel·les, Pansexuel·les et +, marginalisé·es et précarisé·es, doivent continuer à conquérir leurs droits, là où les bourgeois cis ont laché l'affaire. Marche radicale, Marche des banlieues, Marches révolutionnaires de province et vraiment inclusives, partout la lutte LGBTQIAP+ reprend, redonnant la parole aux victimes du cishétéropatriarcat.La Pride de Dijon, féministe et queer, organisée par le Collectif 25 novembre a remis à l'ordre du jour une Pride engagée et méga revendicative. Tout au long de ce reportage, on entend la parole redonnée à celleux qui refusent la compassion organisée et institutionalisée, celleux qui veulent vivre et non survivre, conquérir leurs droits, prendre leur place.MarthaPour aller plus loin :Récit d'une Pride Hors des Normes par le collectif 25 NOVEMBRE (https://dijoncter.info/recit-d-une-manifestation-une-pride-hors-des-normes-a-dijon-3800?fbclid=IwAR2VWG7jWsGQUWASUTJN6bY1pQM9WNYKKmUl-FvjiQC8ZVPRgejzL1Dh0-s)
Les luttes pour plus de justice et d'égalité ont de beaux jours devant elles quand on voit qu'au Texas, si la cour suprême renverse la loi Lawrence (qui avait dépénalisée l'homosexualité aux USA) et incrimine les homo... comme en Tchétchénie où certaines personnes Trans et Homo sont envoyées de force dans des camps avec des purges et des disparitions depuis 2016.En France, malgré la loi 2001-1066 et ses articles 225-1 et 225-2 puis quelques autres lois interdisant les discriminations depuis 2001, les inégalités, l'absence de visibilité et la peur au quotidien des personnes LGBTQIA + continuent... des discriminations qui, parfois, tuent.La ville de Carcassonne a une histoire médiévale et politique, mais l'histoire de la marche des fiertés des personnes LGBTQIA + est inexistante... sauf depuis le 11 juin 2022 grâce au collectif des fiertés carcassonne.Un petit tracteur tracte le petit char où une djette au style vintage lance des musiques référentes à l'histoire occidentale des LGBTQIA +, suivi d'un deuxième char, le Vicky, futur lieu Queer friendly. Environ 300 personnes, aux peaux et aux âges divers, s'avancent pour écouter le lancement de cette toute première Pride de Carcassonne.En finir avec les sentiments de honte causés par l'hétéropatriarcat inculqué dès l'enfance, lever les tabous et les diverses phobies liées à l'ignorance et sortir des dogmes normatifs sont des combats quotidiens. Il est temps de sortir du racisme ordinaire, sociétal et institutionnel autant que de la xénophobie. Cette marche s'est plutôt bien passée malgré une agression homophobe... mais nous étions plus nombreu·xses !Joy
Le 17 mai prochain se tiendra le procès d'une affaire à rebonds qui dure depuis près de 30 ans. Dans une petite bourgade des Hauts de France, Wambrechies, de père en fils, des pratiques d‘élevage qui se sont transmises jusqu'à ce jour, hors légalité ou hors des normes, générant une maltraitance réelle pour les autres animaux. Une ferme de l'horreur, comme la décrivent des associations de protection animale, défraie donc la chronique en toute impunité.Article complet : https://www.nonbi.fr/podcast/c/0/i/64392701/la-ferme-de-l-enfer
"C'est l'histoire d'une soignante de 50 ans, de son choix de ne pas être vaccinée et de tout ce que cela a bouleversé."Ainsi débute ce podcast, deux ans après le premier confinement contre le COVID, les applaudissements quotidiens aux fenêtres pour féliciter et remercier les soignant·es de l'hôpital public.Temps d'écoute 16'55"Temps de lecture intro : 2'35"Introduction :La soignante qui s'exprime ici temoigne d'une période qui la fera passer d'un hyper-investissement personnel à l'humiliation de la stigmatisation pour précipiter sa fin de carrière. Lorsqu'il s'agissait d'être au feu au début de la pandémie, le management des services des hôpitaux aura sollicité au plus haut niveau les personnels soignants. Malgré le manque d'équipement de protection, il fallait faire ce pourquoi on était fait : sauver des vies. Il y eut des contaminations chez ces personnels au contact des malades, mais sans aucune mesure avec les contaminations qui courraient à l'extérieur. Les soignant·es se soumettaient affecté·es par les morts en nombre, tout en voyant les aberrations d'organisation ou subissant les pénuries de matériel, les manques d'effectifs. Une population mal considérée et revendiquant depuis des années plus de moyens et une revalorisation de leur métier. Le management au niveau des établissements aura pû gérer la crise grâce à l'abnégation des professionnel·les de soin. Le management d'État aura précipité ce même personnel dans une autre crise.Pour stimuler l'adhésion à la vaccination de masse auprès de la population et alors que les soignant·es étaient encore au feu, en juillet 2021 l'obligation vaccinale contre le COVID19 a été décrétée par le gouvernement pour tous les métiers de soin. L'obligation vaccinale est en soi une procédure communément admise et réglementaire à laquelle tout professionnel de santé se soumet régulièrement. Lorsque cette procédure porte sur des vaccins à l'efficacité prouvée cela simplifie l'adhésion. Or dans le cas du nouveau vaccin anticovid, la précipitation de commercialisation et les attermoiements politiques ont créé le doute. Chez les soignants davantage, puisque des mois sans vaccin ni matériel adéquat pour leur protection n'avaient engendré de contamination de masse au sein des équipes. Pour contrer la défiance, le management des troupes par le gouvernement fut directif, menaçant et ostracisant.Les personnels soignants non vaccinés devenaient les contaminants criminels de patients au sein de l'hôpital, alors même que des personnes vaccinées contractaient le virus et contaminaient leur entourage. De nombreuses personnes se firent vacciner sous la contrainte pour conserver leur emploi et ne pas risquer la suspension de leur salaire. Les soignant·es qui n'auront pas céder aux menaces furent suspendues et durent quitter leur emploi.Un management en force qui n'aura été que mépris pour un personnel de santé à qui ont refusait le crédit de la défiance alors même que le doute était dû à leur professionnalisme. Le mépris de ce management d'État aura fait perdre au service public bon nombre de compétences. Le gouvernement en guerre contre le COVID, aura fini par se retourner contre ses propres troupes pour créer son ordre nouveau de l'après-covid.Ce témoignage ne dit pas que le vaccin est une erreur. Il ne dit pas qu'il n'y a pas eu de contamination hors vaccin. Alors qu'il pourrait s'en servir comme argument, il ne dénonce pas non-plus l'étrangeté systémique d'un vaccin qui ne protège pas des personnes multi contaminées, en avril 2022 encore prises au coeur d'un cluster lors d'un mariage. Il montre comment le management de l'État macroniste est violent et incompétent envers celleux à faire converger, parce qu'autocratique. Il met au jour la faille entre la classe de celleux qui triment et de celleux qui décident. Le désespoir pour celleux qui veulent rester maître de leur vie et doivent subir le bonapartisme d'État et un management sans humanité.Ce témoignage, c'est celui d'une personne acculée à la reconversion sans aucun respect de son parcours ou de sa dignité.
Lorsque la famille Lacoste achète une ferme à Fontiers-Cabardès, près de Carcassonne, certain·e·s habitant·e·s se faisaient une joie de découvrir la célèbre golfeuse Catherine...... mais cette joie fut vite étouffée lorsqu'ielles comprirent que son projet n'était pas de reconnecter avec la Terre, mais plutôt de la détruire pour la transformer en un grand projet inutile : un golf!Depuis plus d'une dizaine d'années, les habitant·e·s luttent pour informer les alentours : ce projet risque de pomper trop d'eau, polluer avec les arrosages des engrais pour gazon et surtout artificialiser des terres arables.En avril 2022, plusieurs associations et collectifs convergeaient vers ce village en soutien aux crocodiles de Cabardès et autres dérivés Lacoste pour en finir avec ce golf !Joy leur a tendu son microphone pour qu'ielles expliquent comment ielles luttent vers une probable victoire...