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En Côte d'Ivoire, la campagne de ramassage du karité a démarré, dont le pays est le cinquième producteur mondial. Cette filière est désormais régulée par le Conseil du Coton et de l'Anacarde. Avec le tout début de la saison des pluies, dans le nord du pays, les femmes activent dans ce domaine sont en plein ramassage. Avec notre envoyée spéciale à Bouna, Dans cet espace communautaire en périphérie de Bouna, plusieurs femmes sont accroupies et ramassent des amandes de karité. Il faut aller vite, car un troupeau de bœufs dévorent les fruits mûrs tombés au pied des arbres de karité. « Je viens ici tôt, vers 5h30, puisque ce fruit est prisé par tous les animaux, à cause de sa pulpe qui est très sucrée. Il faut être rapide pour le récolter avant eux », explique Béninguiéla Hien. Cette activité attire plus de monde, car la précédente campagne a été favorable. En effet, les amandes de Côte d'Ivoire étaient montées en flèche l'an dernier, après que le Mali et le Burkina Faso ont pris des mesures pour suspendre l'exportation de leurs amandes de karité. Cette hausse a attiré plus de femmes dans la collecte des amandes. En période de récolte, ces travailleuses peuvent gagner jusqu'à 2 500 francs CFA par jour. Des prix sur les marchés à la hausse Cette activité permet d'améliorer la qualité de vie de ces femmes. « L'activité se porte bien : avant, je ramassais beaucoup d'amandes de karité, mais les prix étaient faibles. Depuis l'an dernier, cela a changé : je fais des bénéfices. Par exemple, cet argent me sert à scolariser mes enfants », témoigne Kamou Sambéna. Une fois récoltées, ces amandes sont ensuite vendues à des coopératives. À l'image de Scoop Prokobab, qui regroupe 600 femmes à Bouna. Cette coopérative transforme ce fruit en beurre de karité. La hausse des prix sur les marchés internationaux a été répercutée sur les prix des produits revendus par cette coopérative. Ce qu'explique Siatta Ouattara, la présidente de cette organisation : « Aujourd'hui, la concurrence est rude. On va vendre cher notre amande que nous allons produire. Le kilo qui était à 200 francs CFA est passé à 700. Donc le kilo [d'amandes] a triplé. Le beurre [de karité] que nous vendions à 1 000 francs CFA est passé à 2 000. Et le kilo de beurre de karité que l'on vendait à 1 500-2 000 francs CFA, on est obligé de le vendre à 3 000. » Cette coopérative réalise l'essentiel de ses bénéfices sur les dérivés du karité. Notamment les produits cosmétiques fabriqués à partir des résidus de coques de karité, ou encore les briques de tourteaux, utilisés comme combustible. Le prix du karité sera fixé d'ici à la fin du mois de juin, en concertation avec le Conseil du coton et de l'anacarde. À lire aussiSans le Mali et le Burkina Faso, le prix des amandes de karité explose
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la dissolution des partis politiques au Mali et un nouvel appel d'offres sur les blocs pétroliers en RDC. Cameroun : pourquoi la production de coton chute ? Le pays présente les meilleurs rendements de coton du continent africain. Pourtant, les prévisions de la campagne 2024-2025 annoncent une baisse importante de la production, 290 000 tonnes contre 400 000 tonnes lors de la précédente campagne. Comment expliquer cette baisse conséquente ? Les cotonculteurs camerounais peuvent-ils espérer une compensation financière du gouvernement ?Avec Charlotte Cosset, journaliste au service économie de RFI. Mali : après la dissolution des partis politiques, quel avenir pour l'opposition ? Le général Assimi Goïta a signé le décret supprimant la Charte des partis politiques, entrainant la dissolution des 300 partis du pays. Comment les autorités de transition justifient-elles cette décision ? Désormais, comment l'opposition peut-elle s'organiser ? Quelle est la marge de manœuvre de la justice malienne ?Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : nouvel appel d'offres pour les blocs pétroliers Après l'échec de l'appel d'offres lancé en 2022, le gouvernement congolais vient d'ouvrir à l'exploration de 55 nouveaux blocs pétroliers. À l'époque, pourquoi les investisseurs avaient-ils été réticents ? Que proposent les autorités pour concilier exploitation pétrolière et prise en compte des enjeux environnementaux ?Avec Paulina Zidi, correspondante de RFI à Kinshasa. Sans oublier en fin d'émission la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, les premiers pronostics pour le Ballon d'Or 2025 !
Comme d'autres matières premières, le coton est pris dans les turbulences de la guerre commerciale et les changements de cap de l'administration Trump. La Chine est le premier importateur d'or blanc, les États-Unis, un exportateur majeur, les relations entre les deux pays sont donc scrutés à la loupe dans le secteur. La mise en place des taxes douanières américaines et la riposte chinoise ont entraîné, ces dernières semaines, une « baisse ostensible des importations de coton américain en Chine », selon la lettre de marché de Mambo Commodities, datée du 28 avril et représentaient une menace sur les importations de textile chinois aux États-Unis. L'annonce ce lundi d'un allègement conséquent des droits de douane entre les deux pays pourrait rebattre les cartes, au moins pour les 90 jours à venir.À lire aussiLe marché du coton sous l'influence des États-Unis et de la ChineQuel marché pour le coton américain ? Les États-Unis exportent environ 11 millions de balles par an et pourraient, si les tensions duraient, probablement écouler leur coton ailleurs qu'en Chine. Le contexte actuel n'est cependant pas porteur. « Les filateurs asiatiques sont restés prudents ces dernières semaines, personne ne veut s'engager, et encore moins sur le long terme », constate un négociant français. À cette époque de l'année, la récolte américaine s'est déjà bien vendue et sa commercialisation n'est donc pas menacée. D'autant moins que pour obtenir une levée des taxes les concernant, des pays de filature comme le Vietnam, le Bangladesh et le Pakistan pourraient accepter, dans un cadre bilatéral, d'augmenter leurs importations de coton américain. À lire aussiLe marché du coton entre forte volatilité et manque de visibilitéLes ventes de coton africain à la traîneSi le Bangladesh achète plus de coton des États-Unis, ce serait potentiellement un coup dur pour les pays producteurs du continent qui exportent jusqu'à 70% de leur récolte vers les usines de ce pays asiatique, rappelle Mambo Commodities. Pour l'heure, la concurrence vient surtout du Brésil : en raison de son mode de production, le coton brésilien est plus compétitif et offre une qualité standard qui séduit de plus en plus.La baisse des cours du coton - qui a perdu près d'un tiers de sa valeur en un an - a fait tomber l'or blanc africain sous son coût de production et paralysé les exportateurs qui veulent éviter de vendre à perte.Il reste à ce jour du coton invendu dans la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest, selon un de nos interlocuteurs à la tête d'une société de négoce. La commercialisation de la récolte pourrait se prolonger jusqu'en décembre ou janvier au rythme actuel, assure cet expert, soit bien au-delà des délais habituels.À lire aussiLes producteurs africains de coton subissent les cours mondiaux et le changement climatique
Les festivités des vingts ans de l'Association des producteurs de coton africain se sont tenues la semaine dernière à Garoua dans le nord du Cameroun, le bassin cotonnier du pays. Le lieu de la célébration n'a pas été choisi au hasard, car le Cameroun est le pays qui présente les meilleurs rendements du continent. Le rendement du coton camerounais se situe autour de 1 500 kg par hectare, alors qu'il est de moins de 850 kg par hectares au Burkina Faso ou au Togo, par exemple. Selon les acteurs sur place, ces bons résultats s'expliquent par le suivi des itinéraires techniques, c'est-à-dire le respect d'un cahier des charges rigoureux : la bonne préparation du sol, le respect des dates de semis, l'usage des bonnes quantités d'engrais, les doses d'insecticides recommandées ou encore leur ordre d'utilisation. La qualité des semences est aussi mise en avant.Pour en arriver là, il a fallu former les cotonculteurs et les accompagner. Autre spécificité au Cameroun : la sélection des producteurs. Un cultivateur qui ne parvient pas à un minimum de production est exclu du système. La dernière campagne s'annonce décevanteLa campagne 2023-2024 a permis au Cameroun de se hisser au troisième rang des producteurs du continent avec près de 400 000 tonnes de coton graine récolté. La dernière campagne est en train de se terminer et les prévisions mettent en avant une baisse significative de la production. Elle devrait péniblement atteindre les 290 000 tonnes. Plusieurs facteurs expliquent cette production plus faible que la normale : des phénomènes météo extrêmes avec une partie des récoltes inondées, et sur d'autres parties du territoire, une saison sèche qui s'est prolongée. Les attaques de jassides, des insectes ravageurs déjà connus en Afrique de l'Ouest, sont une autre problématique majeure. À cela s'ajoute des délais importants pour l'obtention des agréments des produits phytosanitaires adaptés, ce qui a retardé le traitement du coton. À lire aussiLes producteurs africains de coton subissent les cours mondiaux et le changement climatiqueLes petits producteurs s'endettent Autre spécificité, le Cameroun est le seul pays du continent à ne pas subventionner les engrais. À première vue, il s'agit d'un point positif qui tend à laisser penser que la filière a su être suffisamment efficace et rentable pour ne pas avoir besoin de soutien. Cependant, la réalité est un peu plus complexe. Un fond de roulement permet d'avancer les engrais aux cotonculteurs, un coût soustrait aux producteurs lors de la vente du coton après récolte.En réalité, beaucoup de petits producteurs vivent donc à crédit et cultivent pour rembourser les engrais. Ces dettes sont d'autant plus importantes que les prix des intrants ont grimpé en flèche depuis le début de la guerre en Ukraine. À Garoua, l'ensemble des acteurs de la filière espèrent un geste de la part des autorités. Ces dernières, le recul attendu cette année, mises à l'horizon 2030 sur une production de 600 000 tonnes.À lire aussiL'association des producteurs de coton africains élaborent leur feuille de route à Garoua
L'Association des producteurs de coton africains, l'AProCA, a célébré ses 20 ans d'existence lors de son assemblée générale à Garoua, dans le nord du Cameroun, le bassin cotonnier du pays. Présente dans 15 pays du continent, l'AProCa a su devenir un acteur incontournable de la filière en défendant les intérêts de plus de 2 millions de producteurs de coton répartis dans plus de 31 000 coopératives. Quelque 300 participants de huit pays étaient réunis pour deux jours d'échanges intenses à Garoua afin de dresser l'état des lieux de deux décennies de travail. Et surtout débattre de la feuille de route de l'AProCa pour les dix prochaines années. Professionnaliser les cotonculteurs afin qu'ils puissent tirer le meilleur parti de leur activité, c'est le premier grand objectif de l'Association des producteurs de coton africains, l'AProCa, pour les dix ans qui viennent. L'association aimerait en particulier voir renaître son université du coton. « Il faut que ce soit une affaire régionale, défend Koussouwè Kouroufei, président de l'AProCa et président de la Fédération des producteurs du Togo. Cette université coton doit être appuyée par les États, nos partenaires, l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), etc. Pour que les enjeux et les problèmes du coton y soient traités. L'objectif serait de former les chercheurs, les agronomes, les entomologistes [spécialistes des insectes, NDLR], tout ce qui est lié au coton. Cette université du coton serait la bienvenue pour réfléchir à long terme sur la production du coton. »Relancer l'université du cotonAutre grand défi souligné à Garoua, au Cameroun : l'adaptation des cotonculteurs au changement climatique. Pluies torrentielles, sécheresses prolongées, érosion des sols, ou encore ensablements affectent les rendements. Face à cela, l'AProCa cherche des solutions et entend convaincre les autorités. « Au moins que l'on s'adapte avec les chercheurs pour trouver des variétés résistantes qui auront un bon rendement, plaide Koussouwè Kouroufei. Pourquoi ne pas aller également vers l'irrigation à contre-saison ? Nous allons faire des plaidoyers auprès de nos gouvernements. »Innover et s'assurer face aux risques climatiquesIl s'agit aussi de mieux rémunérer et de mieux protéger les cotonculteurs. « De plus en plus, nos partenaires techniques disent qu'il y a de l'argent dans le coton, rappelle Youssouf Djimé Sidibé, le secrétaire permanent de l'AProCa. Mais les recettes du coton ne sont pas contrôlées par les producteurs. Or dans la filière coton qui compte beaucoup d'acteurs, c'est le producteur qui prend le plus grand risque, mais qui est le moins bien assuré et le moins payé. Donc, nous nous battons pour permettre au producteur de vivre décemment de sa production. » L'un des chevaux de bataille de l'AProCA est la mise en place d'une assurance climatique agricole pour les producteurs de coton.À lire aussiLes producteurs africains de coton subissent les cours mondiaux et le changement climatique À lire aussiUne campagne difficile pour le coton africain plombé par ses coûts de revient
Votre t-shirt en coton est-il plus écologique que votre t-shirt en polyester ? La réponse dépend de nombreux paramètres. Ecoutez La pluie et le beau temps avec Marina Giraudeau du 22 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Ultimate Wolverine / Aliens vs. Avengers / Gilt Frame / Enigma / What if ? (Saison 3) REVUES 03:16 Chernobog : Ultimate Wolverine Auteur : Chris Condon Illu. : Alessandro Cappuccio Marvel Comics, 2025 17:13 El Ramouch : Aliens vs. Avengers Auteur : Jonathan Hickman Illu. : Esad Ribic Marvel Comics, 2024 32:06 XT-Phate : Gilt Frame Auteurs : Margie Kindt, Matt Kindt Illu. : Matt Kindt Dark Horse Comics, 2024 45:23 DOSSIER : Enigma de Peter Milligan & Duncan Fegredo 01:05 HORS-LES-BULLES : What if ? (Saison 3) Envie de nous soutenir ? Vous pouvez, si vous le souhaitez, grâce au Patreon de notre collectif, le Vaisseau Hyper Sensas ! patreon.com/vaisseauhypersensas Découvrez également notre site vaisseauhypersensas.fr Rejoignez nous sur Discord! https://discord.gg/uGxNp6n Suivez-nous ! Luxbox @Luxbox Chernobog @Chernobogue XT-Phate @XT-Phate Bluesky @Comicsoutcast Instagram Comics Outcast Facebook Bouyah Comics Club comicsoutcast.com Vaisseau Hyper Sensas © 2025
À l'heure du protectionnisme économique, de nombreux gouvernements africains privilégient le contenu local : transformer sur place les matières premières d'un bout à l'autre de la chaîne de valeur. C'est le cas du Bénin, premier producteur de coton sur le continent qui a bâti une vaste zone industrielle, la zone industrielle de Glo-Djigbé ()GDIZ. On y fabrique notamment du textile, en partant du coton brut jusqu'au produit fini. Au cœur de la zone économique spéciale de Glo-Djigbé, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Cotonou, la capitale du Bénin, les machines à coudre tournent à plein régime. Dans cet atelier moderne et bien éclairé, des centaines de jeunes hommes et de jeunes femmes sont formés aux métiers du textile. « Passionnée de couture », Claudia Phoebe Kiki, qui habite à Glo-Djigbé, explique avoir réussi un test de recrutement pour vérifier la qualité de sa vue, la rapidité de ses mains. Elle travaille sur la ligne avec laquelle sont fabriqués les polos Lacoste, au niveau des épaules. Elle se dit « heureuse » de pratiquer ce travail à la chaîne.Kiabi au Bénin plutôt qu'en Chine ?Une véritable course de relais pour fabriquer chemises, t-shirts ou toutes sortes de vêtements commandés par de grandes marques internationales comme Kiabi, The Childrens Place ou encore Gemo. « Nous recevons les commandes des bailleurs en fonction des documents qu'ils nous présentent, explique Adankpo Debora Christa, chargée de marketing et merchandising. Nous suivons à la lettre ce qu'ils nous demandent : le tissu, les boutons, le fil. Il y a un département dans lequel nous faisons les échantillons qui sont envoyés au bailleur afin qu'il puisse valider ce que nous avons fait avant qu'il passe commande. Ici, chaque couture, chaque étiquette est vérifiée. Est-ce que c'est bien placé ? Est-ce que les fils ne sont pas sautés ? Est-ce que le vêtement est propre ? S'il y a une erreur, il y a des flèches pour montrer l'endroit où il y a le défaut. » À l'entrée de chaque ligne de production, un panneau indique les résultats de performance. « Kiabi, ils avaient l'habitude de commander en Chine et autres, mais maintenant, ils commandent chez nous », raconte fièrement la jeune femme.Firdaous Moussa, 26 ans et originaire de Cotonou, travaille, elle aussi, au département marketing en tant qu'assistante. Titulaire d'une licence en commerce international, elle a été informée par une « connaissance » du projet de la GDIZ. « Chaque jour, c'est toujours plus impressionnant de venir ici et de voir ce qui se passe. Et le fait de se dire que c'est dans mon pays que ça se passe, cela me pousse à me donner encore plus », témoigne-t-elle.En amont de la confection, on trouve plusieurs ateliers dans ce parc textile qui tisse sa toile d'année en année : teinture, tricotage et filature. Dans un autre bâtiment géré par la société Bénin Textile, le département de spinning chargé de transformer la fibre de coton brut en fils. « À chaque niveau, dès la réception du coton passé par l'égraineur, une équipe prélève des échantillons pour vérifier la couleur, la qualité du coton », explique Valère Houndete, superviseur de production embauché depuis deux ans. Et d'expliquer : « À chaque étape, nous vérifions si les attentes sont satisfaites avant de continuer la transformation. »Objectif : exporter en Europe et aux États-UnisProduire du textile 100% made in Bénin, c'est l'objectif du premier producteur continental de coton, mais dont seulement 12% des stocks sont transformés sur place. La GDIZ serait capable de transformer 40 000 tonnes de fibres de coton par an. Yemi Ahouanmenou, directeur général adjoint de Bénin Textile SA, annonce que l'idée est de développer des produits de linge de maison, draps et serviettes, pour couvrir les marchés européens et américains : « Nos concurrents principaux sont au Bangladesh, au Pakistan, en Inde. Le fait de pouvoir traiter la matière première ici au Bénin nous permet de créer de l'emploi. »Le dirigeant affirme que 3 000 jeunes sont déjà formés et qu'à terme, lorsque deux autres unités seront opérationnelles, ce seront plus de 15 000 personnes qui seront employées. Mais en termes de coûts de production, comment lutter à armes égales avec les géants asiatiques ? « En termes de coût, nous sommes à peu près à égalité avec nos concurrents asiatiques dans une marge de 5 à 10%, estime Yemi Ahouanmenou. Mais notre gros avantage est le gain de temps lors du transport maritime jusqu'au marché final. La position géographique du Bénin (10 à 15 jours de délai pour l'Europe) nous offre une position stratégique » pour atteindre les marchés occidentaux, assure-t-il.Reste le nouveau contexte commercial compliqué par les augmentations de droits de douane décidées par Donald Trump. La GDIZ a commencé à exporter des vêtements vers les États-Unis dès 2023 pour la marque The Children Place. Fin 2024, ce sont des articles de la marque U.S. POLO ASSN qui ont commencé à être écoulés dans le monde. La GDIZ, née d'un partenariat public privé entre l'État béninois et la société Ariise IIP – qui développe des zones économiques spéciales dans plusieurs pays africains – cherche plus que jamais à attirer de nouveaux investisseurs.À lire aussiBénin: le tourisme prend son essor à Ouidah
Le coton africain est une source de devises et d'emplois pour le continent, avec 20 millions de producteurs et plus de 20 000 productrices. Vingt ans après la création de l'Association des producteurs de coton africains (Aproca), il est temps d'évaluer le chemin parcouru. Les producteurs de coton l'admettent volontiers, il faut changer de stratégie face aux difficultés pour accroître la production. De notre correspondant à Lomé,L'Afrique produit trois millions de tonnes de coton par an, cela dans des conditions encore rudimentaires. Les producteurs ne maîtrisent pas les prix sur le marché, déplore le président de l'Association des producteurs africains de coton (Aproca), le Togolais Koussouwè Kourouféi :« Nous, les producteurs de coton africains, on est preneur du prix à l'international. Les grands producteurs, ce sont eux qui fixent les prix, et l'Afrique minoritaire est obligée d'accepter les prix qu'ils proposent. Malgré la qualité de notre coton, récolté à la main, on est obligé d'accepter. »Surface en baisse au TogoS'ajoutent à cette situation les insectes ravageurs qui attaquent les champs et les effets du changement climatique qui réduisent considérablement les surfaces cultivables. « La pluviométrie est contre nous au moment des semis, explique Padibalaki Péguédou, coordonnateur de la Fédération nationale des producteurs de coton au Togo. Quand les moments des semis commencent, la pluie est en manque. Or, le producteur est enclin à l'adaptation. Et donc, on a une diminution considérable des superficies. »L'année dernière, par exemple, les prévisions de 75 000 hectares ont été revues à la baisse à cause de la pluviométrie au Togo. Et selon le coordonnateur, il n'est pas certain que la barre des 65 000 hectares soit atteinte cette année. Une réalité qui touche les 15 pays producteurs d'or blanc.À lire aussiTogo: les producteurs de coton en colère contre le géant singapourien OLAMAller vers l'irrigation ?Il faut donc changer de stratégie, selon le président de l'Aproca. « Le changement climatique joue sur la production et nous pensons que pour remédier à ce phénomène de changement climatique, il nous faut aller vers l'irrigation et produire le coton à contre-saison », préconise Koussouwè KourouféiMalgré les réformes et les appuis de partenaires, le chemin reste encore long pour améliorer les conditions de travail et accroître la production. L'Aproca va commémorer ses 20 ans de collaboration par un plaidoyer à Garoua, au Cameroun, fin avril. Les membres décideront d'un nouveau plan stratégique pour les années à venir.À lire aussiUne campagne difficile pour le coton africain plombé par ses coûts de revient
Savez-vous que la couleur des plantes peut transformer notre rapport à la consommation et à la production ? Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée par la couleur végétale et les plantes tinctoriales, reçoit Henri Joseph, fondateur de l'entreprise Phytobocaz. Ensemble, ils plongent dans l'univers fascinant de la teinture végétale, explorant ses applications variées dans des domaines tels que le textile et la décoration, tout en soulignant l'importance cruciale de la biodiversité ultramarine.Henri, dont le parcours atypique l'a conduit des études en pharmacie à un engagement profond dans la recherche sur les plantes tinctoriales en Guadeloupe, partage avec passion la renaissance de la production d'indigo, une plante historique des Antilles. Dans un monde où la durabilité est essentielle, il aborde les défis rencontrés pour intégrer des méthodes de production respectueuses de l'environnement, tout en mettant en avant les colorants biosourcés et les pigments végétaux qui peuvent révolutionner notre approche de la coloration capillaire végétale et des fibres naturelles.Au cours de cette discussion enrichissante, le duo évoque également l'économie symbiotique, une approche innovante qui cherche à réconcilier l'activité humaine avec la nature. Henri insiste sur l'importance de redonner aux plantes leur place dans notre quotidien, tant pour la santé que pour l'environnement. Il nous rappelle que les tanins et autres éléments présents dans la nature peuvent offrir des solutions durables et esthétiques, tout en rendant hommage aux couleurs de plantes qui embellissent notre existence.Ne manquez pas cette occasion unique de découvrir comment la teinture végétale et les colorants végétaux peuvent transformer notre monde. Que vous soyez un passionné de nature, un professionnel du textile ou simplement curieux d'en apprendre davantage sur la couleur végétale, cet épisode est fait pour vous !Pour approfondir vos connaissances, n'hésitez pas à consulter les ressources mentionnées et à vous engager dans cette belle aventure autour des plantes tinctoriales. Belle écoute !Pauline
We're bringing you an exclusive, unedited interview from our CityStories series, only on City+. We're going back to 1991 when a red card for goalkeeper Tony Coton meant striker Niall Quinn was forced to take his place. Up against Derby County who were on the brink of relegation, fan favourite Quinn had already scored an exquisite left-footed volley to give us the lead. However, Derby's Dean Saunders was soon through on goal before Coton was deemed to have brought him down. With our No.1 given his marching orders and no substitute goalkeeper, Quinn took Coton's shirt and gloves. The Ireland international's first duty between the sticks was to face up to the resulting penalty. Incredibly, he saved the shot at full stretch to turn it behind for a corner. It inspired us to a victory on the day and even went some way to earning Quinn the Player of the Year award for that season! We sat with Niall to look back at this incredible moment, his time at The Club and hear his goalkeeping experience before going between the sticks for City. Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
Au programme de cette chronique de La Librairie des étudiants, nous retournons au théâtre ! Nous ouvrons ensemble la pièce Dans la solitude des champs de coton signée par Bernard-Marie Koltès, publiée aux éditions de Minuit. Voici l’histoire de deux hommes la... Continue Reading →
La Chine, premier importateur mondial de coton, se fournit majoritairement aux États-Unis. Mais les tensions entre les deux pays pourraient rebattre les cartes et impacter les cours mondiaux. La Chine aura-t-elle encore une raison demain d'acheter du coton américain si la guerre commerciale fait rage avec les États-Unis ? La question est posée par Mambo Commodities, un négociant en coton, dans sa dernière note de marché datée du 3 février. Si l'empire du Milieu ne peut guère se reporter sur le coton du Xinjiang pour fabriquer fils et textiles destinés à l'Occident — l'origine est entachée de soupçons de travail forcé —, le pays a un autre fournisseur de choix, qui fait partie comme lui des Brics : le Brésil.Si la Chine achète moins de coton américain, l'impact ira bien au-delà des tensions bilatérales : le marché du coton a une référence, et une seule, le prix du coton américain. Or, si les États-Unis voient leurs exportations baisser, leur coton verra son prix aussi tiré vers le bas et entraînera dans sa chute tous les autres cotons du monde, qu'ils soient brésiliens, africains ou australiens. À lire aussiLe marché du coton entre forte volatilité et manque de visibilitéQuelle surface cette année aux États-Unis ?Au cours actuel qui tourne autour de 66 cens la livre, le coton n'est déjà pas rémunérateur, à part peut-être seulement pour les Brésiliens qui ont des coûts de production très faibles. Par peur de voir les cours baisser un peu plus, les fermiers américains pourraient réagir et décider de planter moins cette année, au profit d'une autre culture.Les premières estimations des surfaces emblavées aux États-Unis seront connues fin février et donneront une idée de l'inquiétude qui règne dans les champs, outre-Atlantique. À lire aussiLes défis du coton africain face à l'explosion de la production brésilienneDes cours difficilement tenables en AfriqueLes guerres tarifaires pourraient aggraver la « déprime » sur le marché du coton, selon les experts en matières premières du Cercle Cyclope, un marché déjà miné par une demande en déclin et l'explosion de la production au Brésil devenu le premier exportateur mondial, qui ambitionne de produire cette année 5 millions de tonnes de fibres de coton. Une nouvelle baisse des cours serait intenable pour les sociétés cotonnières africaines : elles achètent cette année le coton graine, qu'elles transforment en fibre, à un prix trop élevé par rapport au cours mondial de l'or blanc qui a perdu un tiers de sa valeur en un an. Le coton ouest-africain se vend, mais à un rythme toujours ralenti, qui pâtit aussi de la mauvaise santé économique de plusieurs filatures du Bangladesh, minées par les dettes. À lire aussiUne campagne difficile pour le coton africain plombé par ses coûts de revient
Le tee-shirt en coton : le roi des textilesNaturel, doux et biodégradable : voilà quelques-unes de ses qualités. En creusant un peu, on découvre une autre réalité. A commencer évidemment par sa culture ! Elle est aujourd'hui l'une des plus gourmandes en eau. Pour produire un kilo de coton, il faut environ 20 000 litres d'eau.Place ensuite à la transformation industrielle qui n'est pas plus vertueuse ! En effet, les traitements chimiques comme le blanchiment ou la teinture polluent les cours d'eau. Enfin, le transport international alourdit encore l'empreinte carbone. Bref, un tee-shirt en coton conventionnel, c'est loin d'être écolo ..Les alternativesOn peut déjà citer les fibres de coton recyclées, qui permettent de réduire la consommation d'eau et les déchets textiles. Sans oublier, les matières naturelles comme le chanvre et le lin, qui n'ont pas besoin debeaucoup d'eau ou de pesticides pour pousser. Enfin, on voit apparaître des innovations comme le lyocell, issu de la pulpe de bois ou des textiles à base de fibres de banane ou d'ananas.Pour autant, comme toujours en matière d'écologie, l'important est de consommer moins, mais mieux. On offre aussi une seconde vie à ses vêtements ou à ceux qui intègrent notre quotidien. Ne pas hésiter à se tourner vers les friperies et achats de seconde main.Aujourd'hui, certaines marques récupèrent les vieux vêtements pour les recycler ou les transformer en nouvelles pièces. Cela limite les déchets textiles, qui représentent aujourd'hui environ 92 millions detonnes par an selon l'ADEME.Attention aussi à la qualité des vêtements. Plusieurs labels garantissent leur durabilité comme le fameux GOTS. Fair Trade lui met l'accent sur les conditions sociales et équitables des producteurs !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:41 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Prisées par les élites, les "indiennes", toiles de coton colorées importées des Indes, sont pourtant longtemps prohibées par le roi. C'est à partir du 18ᵉ siècle que les manufactures françaises investissent le marché de l'imprimé, qui s'étend des motifs végétaux aux scènes de la vie pastorale. - réalisation : Thomas Beau, Cassandre Puel - invités : Aziza Gril-Mariotte Professeur en histoire de l'art à Aix-Marseille université, chercheur au laboratoire TELEMMe et directrice générale du musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon; Esclarmonde Monteil Conservatrice en chef du patrimoine au ministère de la Culture
Nos comemos la vida, damos vivas al amor, celebramos la cosecha, festejamos las raíces, los encuentros y la libertad. De todo eso nos hablan las músicas de esta edición mundófona, que nos trae novedades y reediciones discográficas que nos muestran una diversidad que las encorsetadas fórmulas radiofónicas tantas veces ocultan, haciéndonos viajar por Barcelona, Venezuela, Nueva York, Puerto Rico, Bogotá, París, Helsinki, Cotonú, Gante, Chipre, China, Corea y Japón. We embrace life, cheer for love, celebrate the harvest, honor roots, togetherness and freedom. That’s what the music in this mundofonic edition speaks to us about, bringing new musical releases and reissues that reveal a diversity so often hidden by rigid radio formulas. It takes us on a journey through Barcelona, Venezuela, New York, Puerto Rico, Bogotá, Paris, Helsinki, Cotonou, Ghent, Cyprus, China, Korea and Japan. - Color Humano - Cómete la vida - Zumo de vida - Los Kenya - Pa Puerto Rico - Los Kenya, vol. 2 - La Pambelé - Son cimarrón - Nací mestizo - The Bongo Hop - Ah! Kumana [+ Jean Tchoumi] - La pata coja - Helsinki-Cotonou Ensemble - Fête des récoltes - Vive l'amour - JB Moundele - Fadimanko - Racines - Flo - Cyprus - Islas - Gao Hong & Zhao Xiaoxia - The remaining fragrance of the lotus flowers - Prelude to the divine realm - Pan Project Ensemble - Oshi dhora (He came) - Borderless flows 📸 Gao Hong & Zhao Xiaoxia (Wanqiu and Ziyu)
Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, nous plongeons dans l'univers enchanteur de la couleur végétale et des plantes tinctoriales. Pauline Leroux a le plaisir d'accueillir Sandrina Rocha, artisane d'art et artiste textile, dont le parcours atypique et inspirant nous transporte au cœur de la teinture végétale. Sandrina, qui a débuté dans le domaine social, a trouvé sa voie dans l'artisanat en attendant son premier enfant. C'est à ce moment-là que la magie des colorants végétaux a commencé à transformer sa vie.Au fil de cette conversation enrichissante, Sandrina nous dévoile les secrets de son processus créatif, en partageant ses expériences avec des techniques variées telles que le macramé et la teinture de la soie. Elle nous parle de son choix de matériaux écoresponsables et de son engagement envers la récupération de déchets alimentaires et de fleurs pour ses teintures. Grâce à ses connaissances sur les pigments végétaux, elle réussit à créer des couleurs vibrantes et durables, tout en respectant notre environnement."Chaque couleur est une histoire, une rencontre entre la plante et l'artiste," nous confie Sandrina. Cette citation résume parfaitement l'essence de cet épisode, où l'on découvre comment la teinture naturelle peut enrichir notre quotidien tout en nous reconnectant à la nature. Sandrina évoque également ses projets futurs, notamment l'exploration de la teinture sur le cuir et la création de tableaux textiles, qui promettent d'être aussi innovants qu'écoresponsables.Cet épisode d'ArtEcoVert est une véritable ode à la couleur végétale, aux plantes tinctoriales comme l'indigo et la garance, et à l'importance de transmettre ces savoirs ancestraux. Nous vous invitons à écouter attentivement les conseils pratiques de Sandrina sur l'utilisation de colorants biosourcés et de fibres naturelles, ainsi que sur les bienfaits de la coloration capillaire végétale. Ne manquez pas cette occasion d'élargir vos horizons et de découvrir comment intégrer la teinture végétale dans votre vie quotidienne. Que vous soyez un passionné d'artisanat ou simplement curieux d'en apprendre davantage sur les couleurs de plantes, cet épisode saura vous inspirer.Pour en savoir plus sur les techniques de teinture naturelle et les différentes plantes utilisées, n'hésitez pas à consulter les liens utiles mentionnés dans notre description. Belle écoute, Pauline
Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, plongez dans l'univers fascinant de la couleur végétale et des plantes tinctoriales avec notre invitée exceptionnelle, Romain Gauthier, artiste visionnaire et fondateur de Raw Studio. En tant qu'ingénieure agronome passionnée de couleur végétale, Pauline Leroux vous guide à travers une discussion enrichissante qui explore les profondeurs de la sérigraphie, ses techniques traditionnelles, et son impact écologique. Romain nous partage son parcours inspirant, depuis sa découverte de la sérigraphie aux Beaux-Arts jusqu'à la création de son studio axé sur l'écologie. "La couleur est un langage, une façon de raconter des histoires", déclare-t-il, illustrant ainsi l'importance de la couleur végétale dans l'art et la narration. Ensemble, ils abordent les défis liés à l'utilisation de peintures végétales, tout en mettant en lumière des méthodes innovantes pour rendre la sérigraphie plus durable. Grâce à l'utilisation de matériaux de réemploi et à la fabrication d'encres à partir de plantes, Romain démontre comment l'écologie et l'art peuvent s'entrelacer harmonieusement.Au fil de cette conversation, vous découvrirez des projets fascinants réalisés avec des couleurs extraites de plantes locales, telles que l'indigo et la garance, ainsi que l'importance des pigments végétaux dans la création artistique. Romain nous explique également comment les colorants biosourcés et les tanins issus des plantes contribuent à une approche plus respectueuse de l'environnement dans la coloration capillaire végétale et d'autres applications artistiques. Cet épisode est une véritable source d'inspiration pour tous ceux qui souhaitent allier art et écologie dans leur pratique. Que vous soyez artiste, amateur de jardinage ou simplement curieux d'en savoir plus sur les fibres naturelles et la teinture naturelle, vous trouverez dans cette discussion des clés pour intégrer la couleur végétale dans vos créations. N'hésitez pas à explorer les liens utiles mentionnés dans l'épisode pour approfondir vos connaissances sur les colorants végétaux et les techniques de sérigraphie écologiques. Rejoignez-nous pour cette belle aventure au cœur des couleurs de plantes et des pratiques durables. Belle écoute à tous ! Pauline
durée : 00:14:59 - Journal de 8 h - Il n'aura fallu que quelques heures après l'élection de Donald Trump pour que les relents racistes de la société américaine remontent à la surface. Dès l'annonce des résultats, plusieurs dizaines de personnes noires ont reçu des SMS d'une teneur esclavagiste.
durée : 00:14:59 - Journal de 8 h - Il n'aura fallu que quelques heures après l'élection de Donald Trump pour que les relents racistes de la société américaine remontent à la surface. Dès l'annonce des résultats, plusieurs dizaines de personnes noires ont reçu des SMS d'une teneur esclavagiste.
durée : 00:14:59 - Journal de 8 h - Il n'aura fallu que quelques heures après l'élection de Donald Trump pour que les relents racistes de la société américaine remontent à la surface. Dès l'annonce des résultats, plusieurs dizaines de personnes noires ont reçu des SMS d'une teneur esclavagiste.
Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, Pauline Leroux a le plaisir d'accueillir Elisabeth Viguie-Culshaw, alias Bettysbeautifullife, une artiste et teinturière passionnée par la couleur végétale. Ensemble, elles plongent dans l'univers fascinant des plantes tinctoriales, mettant en lumière le Cotinus, qui révèle des nuances envoûtantes de bleu et de rouge. Betty nous raconte son parcours riche et inspirant, ses expériences en Écosse et en Thaïlande, et partage avec nous ses techniques d'impression sur papier et tissu.La teinture végétale est au cœur de leur discussion, où elles explorent les différences entre les méthodes de teinture et l'importance des mordants dans le processus de coloration. Les deux invitées s'accordent à dire que la nature joue un rôle essentiel dans leurs créations, influençant non seulement les couleurs, mais aussi leur inspiration. Betty souligne l'importance de la communauté et de l'apprentissage continu dans le domaine de la teinture naturelle, une philosophie qui résonne profondément avec l'esprit d'ArtEcoVert.En fin d'épisode, Betty évoque ses projets futurs, notamment ses ateliers à Toulouse, où elle souhaite transmettre ses connaissances sur l'indigo et d'autres plantes tinctoriales. Elle partage également des recommandations de livres et de ressources précieuses pour ceux qui désirent approfondir leur compréhension de la couleur végétale et des techniques de teinture."Les couleurs de la nature sont un cadeau que nous devons apprendre à apprécier et à partager," déclare Betty, résumant parfaitement l'essence de cet épisode. Que vous soyez un passionné de teinture naturelle, un amateur de plantes ou simplement curieux d'explorer les merveilles des colorants biosourcés, cet épisode vous offre une mine d'informations et d'inspiration.N'hésitez pas à plonger dans cette discussion enrichissante sur la teinture végétale, les pigments végétaux, et les fibres naturelles. Vous découvrirez comment la couleur peut transformer nos vies et notre environnement. Pour ceux qui souhaitent se lancer dans l'aventure de la coloration capillaire végétale ou explorer davantage les tanins et les colorants végétaux, cet épisode est une ressource incontournable.Restez connectés pour plus d'épisodes inspirants sur ArtEcoVert, et préparez-vous à être émerveillés par la beauté des plantes et des couleurs qu'elles nous offrent. Belle écoute ! Pauline
Le courage des femmes afghanes
Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, plongez au cœur de l'univers fascinant de la couleur végétale et des plantes tinctoriales. Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée, reçoit Hélène Brunel, une femme au parcours atypique qui a su allier sa passion pour la nature et l'artisanat à la culture de l'Isatis tinctoria, la plante tinctoriale emblématique du bleu de pastel. Hélène, accompagnée de son mari agriculteur David, partage avec nous leur belle aventure, marquée par la reprise de l'activité de teinture après le décès de Jean-François Mortier, un acteur clé dans ce domaine.Au fil de l'épisode, Hélène nous dévoile les défis agronomiques liés à la culture de cette plante, notamment les techniques de désherbage et l'adaptation aux conditions climatiques. Vous découvrirez également les méthodes d'extraction des pigments, qui permettent de créer des colorants biosourcés d'une richesse exceptionnelle. Hélène insiste sur l'importance de valoriser ce patrimoine local, essentiel pour la teinture naturelle et la préservation des savoir-faire ancestraux. Leur collaboration avec des universités pour développer des projets autour de la couleur végétale témoigne de leur engagement à promouvoir des pratiques durables et respectueuses de l'environnement.« La couleur est un lien entre la nature et l'artisanat », déclare Hélène, illustrant ainsi sa vision d'une teinture végétale qui allie tradition et innovation. Cet épisode est une véritable invitation à redécouvrir les trésors des plantes tinctoriales telles que l'indigo, la garance, et d'autres pigments végétaux qui enrichissent notre palette créative. À travers des discussions techniques et des partages d'expériences, ArtEcoVert vous propose une immersion dans le monde des colorants végétaux, des fibres naturelles et de la coloration capillaire végétale. Hélène et David nous encouragent à établir des débouchés pour leurs produits, tout en promouvant les couleurs de plantes et l'agriculture tinctoriale. Ne manquez pas cette occasion d'en apprendre davantage sur la teinture végétale et les enjeux qui l'entourent. Avec des recommandations de lectures et des pistes de collaborations futures, cet épisode est une source d'inspiration pour tous ceux qui souhaitent s'engager dans une démarche écoresponsable. Pour approfondir vos connaissances et découvrir les merveilles de la couleur végétale, écoutez cet épisode enrichissant d'ArtEcoVert. Belle écoute ! Pauline
Dans cet épisode du podcast "ArtEcoVert", plongez dans l'univers fascinant de la teinture naturelle avec notre invitée exceptionnelle, Emmanuelle Goupil, fondatrice de la marque Livwoad. Spécialisée dans la teinture végétale pour vêtements d'enfants, Emmanuelle nous dévoile son parcours inspirant, qui l'a conduite des plateaux de cinéma aux créations éthiques pour les plus petits. "La couleur végétale, c'est bien plus qu'une simple teinte, c'est une philosophie de vie", affirme-t-elle avec passion.Emmanuelle nous raconte comment la naissance de ses enfants a été le catalyseur d'une quête pour des matériaux sains, l'amenant à découvrir l'univers des plantes tinctoriales. Elle partage ses débuts avec sa première marque, Abitibee, et son apprentissage des techniques de teinture, notamment l'utilisation de l'indigo et de la garance. Grâce à des méthodes comme le kata zomé, elle crée des motifs uniques qui reflètent son amour pour le bleu et les couleurs de plantes.Dans cet épisode, nous abordons également les défis liés à la sécurité des vêtements pour enfants. Emmanuelle insiste sur l'importance de tests rigoureux pour garantir que chaque pièce soit non seulement belle, mais aussi sécuritaire. La teinture naturelle, avec ses colorants biosourcés et ses pigments végétaux, offre une alternative éthique à la mode conventionnelle, et Emmanuel nous explique comment elle intègre ces valeurs dans son travail quotidien.En plus de ses inspirations et de ses projets futurs, Emmanuelle évoque son engagement à promouvoir la durabilité et la conscience écologique dans le design textile. Elle partage également ses ambitions d'organiser des ateliers pour sensibiliser le public à la teinture naturelle et à l'utilisation des plantes tinctoriales. "Chaque couleur que nous utilisons est une ode à la nature", souligne-t-elle, rappelant l'importance de se reconnecter avec notre environnement.Cet épisode est une véritable invitation à découvrir les merveilles de la teinture naturelle et à appréhender les enjeux de la mode éthique. Que vous soyez passionné par les fibres naturelles, les colorants végétaux ou simplement curieux d'en apprendre davantage sur la coloration capillaire végétale, cet échange riche et pédagogique saura vous captiver.Ne manquez pas cette belle occasion de plonger dans le monde vibrant de la couleur végétale avec Emmanuelle Goupil. Pour en savoir plus sur son parcours et ses projets, restez à l'écoute jusqu'à la fin. Belle écoute ! Pauline
Le Brésil est devenu le premier exportateur de coton au monde, devant les États-Unis. Les volumes exportés par le géant d'Amérique latine ne cessent de croître et pourraient demain menacer les parts de marché du coton africain, que certains qualifient de plus beau coton du monde. Où en est la prise de conscience sur le continent et quelles sont les pistes d'adaptation ? De notre envoyée spéciale au Forum de l'Association français cotonnière, qui s'est tenu au début du mois d'octobre dans la ville du Havre,« On a la pression du Brésil, on ne peut pas le nier », reconnaît le président de l'Association professionnelle des sociétés cotonnières en Côte d'Ivoire. « Les signaux sont là, ajoute Jean-François Touré, il faut en prendre conscience et mener les réflexions nécessaires pour contrecarrer la situation ». L'expansion de la culture du coton au Brésil a déjoué toutes les prévisions : elle est même vue par certains experts comme le fait marquant de ce 21ᵉ siècle pour le secteur. Depuis l'année dernière, le Brésil est devenu le premier exportateur mondial, de quoi pousser un peu plus les producteurs d'Afrique de l'Ouest à réfléchir à leur avenir. Sur le marché international, l'Afrique reste toujours le premier fournisseur du Bangladesh, grâce à la beauté de son coton ramassé à la main, mais cela pourrait vite changer. D'où les efforts actuellement menés au sein de l'Association cotonnière africaine pour maintenir et améliorer la qualité de l'or blanc, assure Papa Fata Ndiaye, directeur général de la Sodefitex au Sénégal. « Cela passe par une récolte plus soignée, explique-t-il, une lutte acharnée contre la contamination du coton par les polypropylènes et une meilleure homogénéité des lots pour répondre avec plus d'efficacité aux exigences de la filature. »À lire aussiLe marché du coton entre forte volatilité et manque de visibilitéDix producteurs pour 50 % de la productionAu Brésil, une petite ferme s'étend sur 50 000 hectares, contre 2 hectares en Afrique. Dix producteurs concentrent pas moins de 50 % de la production brésilienne. On parle donc d'exploitations hors normes, aux rendements impressionnants, entre trois et cinq fois plus élevés que ceux du continent africain, qui permettent de réduire les coûts de production par hectare. Même s'il n'y a pas de comparaison possible entre un coton cueilli à la main et celui récolté à la machine, une marge de progression en termes de pratiques agricoles et de rendement existe en Afrique de l'Ouest.« On continue toujours avec la même formulation d'engrais, il y a donc un certain nombre de réformes et de réflexions à mener », selon Jean-François Touré, qui estime que les pays producteurs du continent peuvent atteindre un rendement de 1,5 t tonne par hectare, voire même de 2t/ha. À lire aussiRemobiliser la filière africaine du coton face aux chutes de productionUn Brésil encore plus présent demain Personne n'a de doute, le géant d'Amérique latine produira encore plus dans les prochaines années dans la région du Mato Grosso - qui occupe une surface une fois et demie plus grande que celle de la France.La menace est réelle, mais pas que pour l'Afrique, explique Laurent Peyre, président de l'Association française cotonnière et directeur exécutif de la société StoneX CDI. « Si les volumes deviennent très importants, le Brésil fera de l'ombre à tout le monde, à l'Afrique de l'Ouest, mais surtout au coton américain et australien qui sont deux cotons mécanisés également ». Parmi les débouchés alternatifs pour l'Afrique, hors Asie, la transformation locale a de plus en plus le vent en poupe. Elle passe par la construction de filatures et d'usines de tissage, à l'image de ce que le Bénin est en train d'expérimenter, le principal frein restant, dans la plupart des pays, la disponibilité d'une énergie durable et accessible.
Dans cet épisode d'ArtEcoVert, le podcast de la couleur végétale et des plantes tinctoriales, Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée par l'univers fascinant des teintures naturelles, reçoit deux expertes de renom : Dominique Cardon et Sandrine Rozier. Ensemble, elles s'attaquent aux préjugés qui entourent la teinture végétale, un sujet souvent méconnu et parfois mal compris. Saviez-vous que la teinture végétale, bien que riche en histoire et en potentiel, souffre encore d'idées reçues ? Dominique et Sandrine nous éclairent sur des croyances tenaces, comme le prétendu manque de choix de couleurs ou la durabilité des teintures face aux UV. Elles nous rappellent que les colorants végétaux, issus de plantes tinctoriales comme l'indigo et la garance, offrent une palette de couleurs vibrantes et variées, défiant les idées reçues sur leur résistance.Dominique partage des anecdotes historiques fascinantes sur l'utilisation des couleurs vives dans les textiles anciens, mettant en lumière l'importance culturelle et artistique de la teinture naturelle. Sandrine, quant à elle, insiste sur la nécessité de maîtriser les techniques de teinture et d'entretien des textiles pour garantir leur longévité. Ensemble, elles soulignent l'importance d'une meilleure diffusion des connaissances et d'une sensibilisation accrue du public sur les bienfaits des colorants biosourcés.Ce dialogue captivant explore également les nombreuses applications de la couleur végétale dans des domaines variés tels que la mode, l'artisanat et même la cosmétique. Les intervenantes mettent en avant l'importance de l'éducation et de la recherche pour faire avancer le domaine de la teinture végétale et changer les perceptions en faveur de cette pratique durable et respectueuse de l'environnement.« La couleur végétale n'est pas seulement une tendance, c'est un véritable retour aux sources », affirme Pauline. Ce podcast est une invitation à redécouvrir les merveilles des pigments végétaux et à s'engager dans une démarche plus éthique et respectueuse de notre planète.Ne manquez pas cette occasion d'en apprendre davantage sur la teinture naturelle, les fibres naturelles et les tanins qui colorent notre monde. Pour approfondir vos connaissances, n'hésitez pas à consulter les ressources et les liens utiles que nous mettons à votre disposition.Belle écoute à tous, et laissez-vous inspirer par la beauté et la richesse des couleurs de plantes dans votre quotidien ! Pauline.
Aux États-Unis, l'ouragan Milton a touché la Floride mercredi (9 octobre 2024) à 20h30 heure locale. Des millions de personnes sont privées d'électricité, plusieurs personnes ont été tuées, entre autres par des tornades. Dans le Florida Times-Union, repris par USA TODAY, l'éditorialiste Nate Monroe remarque que les infrastructures de Floride, pourtant habituées aux ouragans, semblent dépassées alors qu'elles en ont subi deux, coup sur coup – Hélène puis Milton. Plus de trois millions de personnes sont privées d'électricité, écrit le New York Times – un bilan qui augmente d'heure en heure. Milton a aussi, précise le Washington Post, causé des inondations allant, selon les zones de 3 à 4,50 mètres. Le quotidien revient sur les tornades qui ont précédé l'arrivée de la tempête, tornades « inattendues », « beaucoup plus fortes et résistantes que d'habitude ». « L'ouragan Milton est terrifiant, et ce n'est que le début », écrit, dans le New York Times, Porter Fox, l'auteur d'un livre sur les super ouragans. Il explique que ce ne sont plus « des aberrations, des catastrophes exceptionnelles ou des tempêtes du siècle », mais « une nouvelle réalité » due au changement climatique. Or, déplore l'auteur, non seulement beaucoup d'Américains refusent de croire qu'un super ouragan peut les frapper, mais « au niveau du gouvernement fédéral, ce n'est pas beaucoup mieux : les assurances inondations restent optionnelles pour beaucoup d'habitants des côtes, et des maisons continuent d'être construites – et reconstruites – dans des zones très exposées aux inondations ».En plus, cette fois, avec Hélène et Milton, «quelque chose semble s'être brisé», écrit l'éditorialiste du Florida Times-Union : en un temps record et à cause d'une campagne électorale surchauffée qui a « transformé le pays », l'ouragan « a cessé d'être notre ennemi commun, pour devenir une occasion de confirmer nos préjugés, prendre l'ascendant sur quelqu'un d'autre, un sujet de prédilection pour les théoriciens de la conspiration ». Coton et présidentielle Dans la campagne présidentielle actuelle, les États-Unis parlent beaucoup inflation – un des thèmes de campagne favoris de Donald Trump. La situation s'est améliorée, mais beaucoup d'Américains restent déçus. Les envoyés spéciaux de RFI Vincent Souriau et Julien Boileau ont rencontré des producteurs de coton dans une des plus anciennes plantations de l'État de Louisiane, à Frogmore. Le secteur se porte plutôt bien : « Avant la Guerre de sécession, le coton se vendait jusqu'à 50 dollars la livre. Ça ne se vend plus aussi cher. Mais on peut toujours bien en vivre », explique Lynn Mann, l'une des cadres de la plantation. Terri Caters, agricultrice dans la région, en est certaine : les prix ont dégringolé depuis que Joe Biden est à la Maison Blanche : « On vendait la livre de coton 2 dollars et demi, il y a deux ans, aujourd'hui c'est 60 centimes. » Terri Caters est derrière Donald Trump : « Au moins, il soutenait le coton, le maïs, tous les types d'agriculture. On touchait des subventions, on n'en a plus. Je suis née démocrate, je suis devenue républicaine. Trump, je pense qu'il est fou. Mais je m'en fiche, je veux juste être protégée. » Pas de financements supplémentaires pour les universités en ArgentineEn Argentine, le président ultra-libéral Javier Milei a eu gain de cause : le budget de l'université ne sera pas augmenté, le président Milei avait mis son veto, et il a été validé mercredi (9 octobre 2024) par les députés. « Le gouvernement a réussi à protéger le veto au Congrès, mais le conflit se multiplie, avec des facultés et des rectorats occupés dans tout le pays, et une grève dans toutes les universités », renchérit Pagina 12, qui s'insurge « contre la vétocratie ». « Une victoire aujourd'hui, et des problèmes pour demain », renchérit Clarin. L'éditorialiste se demande si Javier Milei, dont le gouvernement est en minorité à l'Assemblée, compte continuer à gouverner par l'intermédiaire de décrets, et de vetos «qu'il oppose aux lois adoptées par le pouvoir législatif». Sachant que les alliances qu'il a réussi à boutiquer pour sauver son veto ne devraient pas résister à la perspective des prochaines élections. Et que selon la Constitution, les vetos et les décrets sont des outils « exceptionnels »… En Colombie, Petro en appelle à la justice interaméricaineLe président colombien est visé par une enquête de l'autorité électorale pour dépassement des dépenses de campagne pour la présidentielle de 2022. Le gouvernement parle de « coup porté à la démocratie », rappelleEl Universal, et le président a décidé de saisir la Cour interaméricaine des droits de l'homme. Le quotidien rappelle qu'en 2013, la CIDH, déjà saisie par Gustavo Petro, qui était alors maire de Bogota, avait tranché en sa faveur et annulé la destitution et les 15 ans d'inéligibilité dont il avait écopé. Aujourd'hui, El Espectador se range du côté du président, et estime que « le Conseil national électoral abuse de son pouvoir pour obtenir des crédits politiques ». Ce n'est manifestement pas l'avis du Conseil d'État colombien puisqu'il a, rapporte El Heraldo, rejeté le recours en nullité qu'avait présenté l'avocat de Gustavo Petro. En Haïti, nouvelle attaque contre la ville de Pont-SondéFrantz Duval, le rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, revient sur les articles marquants du jour, et sur cette nouvelle attaque perpétrée par le gang de Gran Grif contre la ville de Pont-Sondé. La première, la semaine dernière, avait fait plus de cent morts. Le gang a signé sa nouvelle attaque en disant « qu'ils sont libres de faire ce qu'ils veulent dans la région ». Le coordonnateur du Conseil d'administration de Pont-Sondé raconte que les autorités, au plus haut niveau, ne se sont jamais déplacées à Pont-Sondé pour constater la situation – « les ONG, le gouvernement et les autorités en général font leur cinéma loin de Pont-Sondé et ne viennent pas sur le terrain ».À lire aussi dans Le Nouvelliste, l'éditorial de Frantz Duval sur les « zombis » haïtiens – une exposition s'ouvre à Paris au Musée du Quai Branly. Il ne s'agit pas des zombis hollywoodiens, mais de personnes punies par une société secrète. Frantz Duval explique qu'en Haïti, on n'aurait jamais osé faire une telle exposition : « entre la peur et la honte et le respect pour ces questions-là, on n'y touche pas vraiment. Tout le monde sait que ça existe mais on n'en parle pas vraiment ». Les enfants dans les gangsHuman Rights Watch alerte sur la situation de milliers d'enfants en Haïti, qui sont devenus les proies des gangs criminels. Nathalye Cotrino, chercheuse au bureau de crises, conflits et armes de HRW, estime que 30% des membres des groupes criminels sont des mineurs. Un chiffre qui est en augmentation, car « ces groupes se préparent à de possibles opérations et confrontations avec la police nationale haïtienne, et avec la mission d'appui à la sécurité ». Les enfants que HRW a rencontrés ont tous expliqué que « la faim est la principale raison pour laquelle ils rejoignent les groupes criminels ». Ils vivent dans des zones où l'État n'est pas présent, sans accès à l'alimentation, à la santé ou à d'autres services de base, et « considèrent que les groupes criminels, c'est le seul endroit où ils pourraient obtenir au moins à manger et un refuge ». Gessica Geneus, présidente du jury du festival du film documentaire Amazonie-CaraïbesLa cinéaste haïtienne Gessica Geneus s'est fait connaître du grand public en 2021, avec le long métrage Freda, en sélection officielle au festival de Cannes. Elle préside en ce moment le jury du festival du film documentaire Amazonie-Caraïbes, à St Laurent du Maroni, sur le site de l'ancien bagne de Guyane. Le public peut y découvrir, en plein air, des films venus du Brésil, de Colombie, du Surinam ou encore du Costa Rica.La réalisatrice a confié à Sophie Torlotin qu'elle était heureuse de revenir à Saint-Laurent, où son premier documentaire, « Le jour se lèvera », avait remporté le grand prix lors de la première édition du festival. Elle travaille sur un nouveau projet, qu'elle espère tourner au printemps prochain, toujours à Haïti, mais cette fois à Jacmel : «Le jour où je ne peux plus tourner à Haïti, je ne ferai plus de cinéma. Souvent, on me fait la proposition d'aller tourner ailleurs, mais un film doit documenter un espace.» Le journal de la Première La situation se dégrade en Martinique. La nuit dernière, deux gendarmeries et une grande surface sont parties en fumée…
Dans cet épisode captivant du podcast "ArtEcoVert", Pauline Leroux a le plaisir d'accueillir Mathilde Coin, teinturière passionnée et salariée au sein de Whole, un atelier innovant dédié à la teinture végétale. Mathilde nous plonge dans son parcours fascinant, débutant par une formation en arts appliqués, avant de découvrir sa véritable vocation lors d'un stage avec la talentueuse Aurélia Wolff. Cette rencontre a été le déclencheur d'une passion pour la teinture naturelle qui l'anime aujourd'hui.Au fil de la conversation, Mathilde partage son engagement dans des projets associatifs, soulignant l'importance de la transmission des savoirs et des techniques de teinture. Elle nous parle de son rôle actuel chez Whole, où elle pratique la teinture à façon et participe à des ateliers interactifs. Ces moments d'échange sont essentiels pour faire découvrir aux participants la richesse des colorants végétaux et l'impact positif de la couleur végétale sur notre environnement."Chaque couleur végétale raconte une histoire", dit Mathilde, et c'est cette beauté et cette simplicité des gestes artisanaux qu'elle souhaite transmettre. Elle évoque également ses collaborations, notamment un projet de tapisserie participative qui célèbre la créativité collective et l'utilisation de plantes tinctoriales comme le clérodendron, dont le bleu turquoise unique éveille les sens.Cet épisode met en lumière la magie de la teinture végétale, qu'il s'agisse de l'indigo, de la garance ou des pigments végétaux, et nous fait prendre conscience de l'importance de choisir des colorants biosourcés pour notre planète. Mathilde nous invite à redécouvrir les couleurs de plantes qui nous entourent, à travers le design et l'artisanat, tout en soulignant le lien entre la nature et notre quotidien. Dans un monde où la mode et la durabilité s'entrelacent, cet épisode d'ArtEcoVert promet d'être une source d'inspiration pour tous ceux qui souhaitent explorer les merveilles de la teinture végétale et s'engager dans des pratiques respectueuses de l'environnement.Ne manquez pas cette belle discussion qui célèbre la couleur, la nature et l'artisanat ! Pour en savoir plus sur Mathilde et ses projets, rendez-vous sur le site de Whole et plongez dans l'univers fascinant des plantes tinctoriales. Belle écoute, Pauline
Dans ce nouvel épisode d'Art Eco Vert nous rencontrons La Main Bleue avec Florence et Kévin Dans cet épisode, Pauline reçoit Florence Boisserie et Kevin Brun de La Main Bleue, qui partagent leur parcours unique et leur passion pour la teinture végétale et le slow fashion. Ils discutent de la création de leur marque, de leurs techniques de teinture et de réparation textile, ainsi que de l'importance de la conservation et du recyclage dans l'industrie de la mode. Ils abordent également les défis liés à l'approvisionnement et à la production, tout en exprimant leurs besoins et leurs perspectives d'avenir pour La Main Bleue. Dans cette conversation, La Main bleue et Pauline explorent les défis et les opportunités liés à la vente de produits de teinture végétale. Ils discutent de l'importance de la présence locale pour stimuler les ventes, de la nécessité d'éduquer le public sur la teinture végétale, et de l'inspiration tirée de diverses cultures et époques. Ils abordent également les défis de l'industrie de la mode durable et l'importance de la communauté dans la promotion de pratiques de consommation responsable. Nous parlons également de Sashiko, buro, visible mending, vêtements militaire ou de travail comme inspiration...Belle écoute. Ressources :- Sashiko : Atsushi Futatsuya, artisan sashiko qui fait beaucoup de pédagogie autour du sahiko (en anglais uniquement) https://upcyclestitches.com/ et son Instagram @sashikostory- Shibori : Takayuki Ishii, artisan indigotier et shibori des environs de Tokyo: https://www.awonoyoh.com/ et Insta @awonoyoh- Recyclabilité / mode durable : collectif UAMEP , Fashion green hub, semaine de la réparation, semaine de la mode responsable Nouvele-Aquitaine.Retrouvez Florence et Kévin de la Main Bleue sur : https://www.instagram.com/lamainbleue_/#www.lamainbleue.orgFacebook Upcycling La Main bleue❤️ Vous aimerez aussi :#E89 - Emmanuelle Goupil - Livwoad - Des vêtements de la conception à la réalisation, sublimés par la teinture végétaleArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale
Dans ce nouvel épisode d'ArtEcoVert nous rencontrons Lucie Broisin Schoch, de La PigmentièreNous parlons de sérigraphie, d'aquarelle, d'encres, de craies, de pigments végétaux et minéraux, de voyages en France, de notre histoire. Nous parlons aussi beaucoup de livres, c'est un épisode génial ! Qui ouvre la porte des applications beaux arts de la couleur végétale ! Un grand merci Lucie pour ton sourire, ta générosité et ton partage. Retrouvez Lucie sur @lapigmentiereet sur son site : https://www.lapigmentiere.com/ ❤️ Vous aimerez aussi :#E57 - Anne Sylvie Godeau - Lutéa - Extraire le meilleur du végétal en pigments, aquarelles...ArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale
Dans cet épisode je vous partage le programme de la quinzaine de l'agriculture tinctoriale qui peut encore évoluer.
Dans ce nouvel épisode d'Art Eco Vert nous rencontrons Sophie BoddaertL'épisode de Sophie sur le podcast ArtEcoVert est une exploration passionnante de la couleur végétale et des colorants naturels dans l'industrie alimentaire. Sophie partage son parcours, du développement de ses compétences en Allemagne à sa carrière au Canada dans l'industrie du cannabis, qui l'a conduite à travailler sur des colorants alimentaires naturels. Elle explique les types de colorants utilisés, principalement des extraits végétaux et d'algues, ainsi que les raisons de passer du synthétique au naturel. La discussion révèle également l'importance de la conformité aux réglementations alimentaires et de répondre aux préoccupations sanitaires des consommateurs. Elle nous parle également de sa pratique de la teinture végétale et de sa volonté de relancer cette passion. Un épisode incontournable pour ceux qui s'intéressent aux couleurs naturelles dans l'alimentation et la teinture. Belle écoute Retrouvez Sophie surInstagram : @vegetalitudeSite : https://www.vegetalitude.com/❤️ Vous aimerez aussi :ZOOM 16 Les différentes applications de la couleur végétale avec Michel GarciaArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale
Suite de notre reportage sur la gestion de l'eau dans la région de Menindee, toujours en Nouvelle-Galles du Sud. Les propriétaires d'un gigantesque élevage de moutons nous emmènent à travers leur propriété, avant que nous ne prenions la direction de Broken Hill, où nous sommes attendus dans un hôtel un peu particulier, célèbre pour sa présence dans le film Priscilla, folle du désert.
Dans ce nouvel épisode d'ArtEcoVert nous recevons, Gwladys Martin et Jean Marie Neels du Bleu de Lectoure, Nous parlons d'une culture, d'un patrimoine, d'un savoir faire, d'un bionome autour du pastel, ses secrets et ses mythes. Retrouvez le Bleu de Lectoure sur @ bleudelectoure et sur https://bleu-de-lectoure.fr/fr/ArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale
Il y a dix ans que la ville de Lubumbashi en RDC a vu naître une initiative privée de mémoire, c'est le musée familial Yabili, situé dans la commune populaire de Kamalondo, au sud-est de la ville. Ce lieu de mémoire propose aux visiteurs non seulement un voyage à travers les cinq générations de cette famille modeste, mais aussi quelques faits marquant de l'histoire de la RDC depuis l'époque d'avant la colonisation. Il est aussi un espace de recherche. De notre correspondante à Lubumbashi,Au numéro 1 de l'avenue Basanga de la commune Kamalondo, Marcel Yabili a transformé la maison familiale vieille de plus d'un demi-siècle en un lieu de mémoire.J'ai fait le musée, il montre le parcours de ma famille. Un parcours difficile à faire parce que vous racontez les secrets de la famille... Sans limite.L'exposition commence par des cartes de l'Afrique d'avant la colonisation. Une histoire qui rime avec celle de la famille de Marcel :Coté paternel, j'ai un grand-père qui est né en 1873. Il grandit et on arrive dans les années 1880, il avait environ sept ans et, à ce moment-là, il y a la pénétration arabe et l'esclavagisme.Une histoire de famille liée au prince AlbertEt puis, il y a cette carte du Congo belge de 1909, année de la première visite au Congo du prince Albert.Sur le tronçon entre Lubumbashi et Kilwa, il avait un cheval et le grand-père Léonard travaillait dans les fermes. Et il était pris comme palefrenier pour brosser le cheval du prince Albert.Sur une autre façade sont affichées une dizaine des photos en noir et blanc des parents, enfants et petits-enfants. Victor, le papa Yabili et Albert, l'oncle maternel, sont posés côte à côte. Marcel explique l'origine du prénom de ce dernier :Victor et Albert ont un lien avec la guerre. Victor est né en 1916. C'était l'année de la victoire sur les Allemands et on a pu prendre le Rwanda, le Burundi jusqu'à la ville de Tabora. Et les enfants qui sont nés en 1916, on les a appelés Victor. Maintenant, en 1919, c'était l'armistice. Et c'est l'année où Léonard a son premier garçon. Il pensait toujours au prince dont il avait brossé les poils de son cheval, donc il l'appelle Albert.Des timbres sur la conquête spatialeEn face de la maison familiale est construite une salle ouverte au public. Marcel Yabili poursuit la visite...Nous sommes à Audeta, c'est la deuxième partie du musée. Ici, c'est pour les autres familles et les expositions.Et en dix années d'existence, le musée a organisé plusieurs expositions dont on retrouve encore des extraits. Marcel se souvient des plus inédites :Je vous montre ici. Le Congo avait des timbres-poste et on avait fait des timbres sur la conquête spatiale en 1969. Il y avait donc ce certificat comme quoi le drapeau du Congo flotte sur la lune. Aussi, on a fait une exposition sur la filière du coton, parce que le Congo était le plus grand producteur du Coton, avec plus de 150 000 tonnes par an. Et là, on montre les journaux de 1919, etc.Ce musée familial regorge aussi bien des textes, des cartes que des éléments sonores, tant sur la ville que sur le pays.À lire aussiÀ Lubumbashi, le musée des gens ordinaires de Mr Yabili
On sème FORT ! Le podcast du jardinage bio et de la permaculture
Au programme de cette émission : Au potager, la période est favorable aux plantations pour préparer ses récoltes d''automne... (laitues ou chicorées, poireaux d'automne et d'hiver,...)Retrouvez tous les travaux dans notre agenda disponible sur notre blog.Puis nous répondrons à vos nombreuses questions envoyées par mail sur onsemefort@monjardinbio.comCette semaine, Eric nous explique comment pratiquer le bouturage d'été à l'étouffée. Cette technique est possible avec de très nombreuses variétés : Clématite, Cognassier du Japon, Cotonéaster, Hortensia, Jasmin d'hiver,...On sème FORT, c'est plein de conseils pour bien jardiner, produire de beaux légumes et cultiver un beau jardin.Une émission animée par Eric, conseiller en jardinage naturel auprès des collectivités et Brice.
Les épisodes JE RÉVÈLE VOS COULEURS VEGETALES à vous membres de la communauté Patréon ArtEcoVert, un grand merci à vous pour votre soutien !Pour vous inscrire et nous rejoindre c'est ici : https://www.patreon.com/ArtEcoVert Nous découvrons : 1) Isabelle Duchamp de la Cernailla @isa_de_la_cernailla2) Nathalie Leturcq @nathalieleturcq3) Christine Daverede @ch2d24) La fleurée Rouge @lafleureerouge5) Emmanuelle Brault 6) Atelier Hirundo d'Audrey @atelier_hirundo7) Sylvie Carbonnet 8) Virginie Lagerbe @peregreen.fr9) Cécilia Aguirre @microfermedeslilas10) Mel11) Alexandra Bendezu @astrantedesigns12) Aurélia Wolff de @ourwholeconceptBelle écoute
Dans ce nouvel épisode d'Art Eco Vert nous rencontrons Juliette Vergne Dans cet épisode captivant d'ArtEcoVert, Juliette partage son voyage artistique, mêlant design textile et teinture végétale. Son initiation à la teinture naturelle avec Marie Marquet durant son master a été une révélation. Elle s'est plongée dans cet art sous l'influence de Michel Garcia, trouvant sa passion dans la création artistique. Juliette se considère comme une artiste textile, auto-éditant ses créations dans un atelier situé dans une ancienne manufacture textile, où l'histoire industrielle rencontre le monde de l'art. Elle explore la soie, appréciant sa pérennité et son prestige, mais soulignant les subtilités de sa manipulation. Juliette partage des astuce. Son jardin secret est son atelier, où elle se sent libre de créer sans pression, et elle encourage les artistes à suivre leur passion et à créer des œuvres uniques qui perdureront. Belle écoute Retrouvez Juliette Vergne sur Instagram : @juliettevergneSite : https://juliettevergne.bigcartel.com/ ❤️ Vous aimerez aussi :#E77 - Aurore Pelisson - L'intuition artistique dans la teinture végétaleArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale
Dans ce nouvel épisode d'Art Eco Vert nous rencontrons Aurore Pelisson qui nous parle de sa pratique de la couleur végétale, son intuition artistique autour de ces couleurs. C'est inspirant ! Bonne écoute
Pendant Roland-Garros, Court N°1 passe en mode quotidien pour vous faire vivre au plus près le Grand Chelem parisien. Miraculée face à Naomi Osaka, la numéro un mondiale Iga Swiatek a pointé du doigt le comportement parfois trop bruyant des supporters à Roland Garros. David Goffin lui parle d'insultes et de crachats. Une certaine partie du public parisien va-t-elle trop loin ? La direction du tournoi doit-elle prendre rapidement des mesures ? Eléments de réponse dans ce nouvel épisode de Court N°1 en direct de Roland-Garros.
durée : 00:05:47 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - A l'heure du dérèglement climatique, "les agriculteurs ouzbeks se battent pour sauver les cultures de coton et de blé d'un ennemi mortel : le sel", rapporte Nikkei Asia, alors que l'agriculture représente un tiers de l'économie ouzbek. Répercussions, aussi, au Bangladesh et en Afghanistan.
Dans ce nouvel épisode d'Art Eco Vert nous rencontrons Pauline Claisse Chercheuse physico chimiste, elle nous explique son travail, sa thèse, les outils de mesures utilisés pour percer les secrets des tapisseries de la Dame à la licorne. Pour plus d'informations : Livres- Walter, P., Cardinali, F., 2013. L'art-chimie: enquête dans le laboratoire des artistes, Collection Le Studiolo. Fondation de la maison de la chimie : MICHEL DE MAULE, Paris. - Delahaye, E., 2007. La Dame à la licorne. Réunion des Musées nationaux, Paris. Article : https://rdcu.be/dmMPRSite web du laboratoire : https://www.archeosciences-bordeaux.fr/Lien du reportage CNRS : https://www.youtube.com/watch?v=-xMO2qsUu0A&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Flejournal.cnrs.fr%2F&source_ve_path=OTY3MTQ&feature=emb_imp_woyt Bonne écoute
⁉️Saviez vous pourquoi les plantes faisaient de la couleur végétale ? Dans cet épisode d' Art Eco Vert nous abordons : Les différentes raisons qui poussent les plantes à produire des métabolites secondaires que nous utilisons pour la couleur végétale ? Belle écoute, ❤️ Vous aimerez aussi :ZOOM 1 - Qu'est ce que la couleur naturelle ? Dont la couleur végétale
Nous sommes au tout début du XVIe siècle. Dans un recueil de souvenirs intitulé « La Découverte de l'Amérique », évoquant ceux que l'on nommera, plus tard, les Amérindiens, Christophe Colomb, écrit : « Ils […] nous ont apporté des perroquets, des pelotes de coton, des lances et bien d'autres choses qu'ils échangeaient contre des perles de verre et des grelots. Ils échangeaient volontiers tout ce qu'ils possédaient. […] Ils étaient bien charpentés, le corps solide et les traits agréables. […] Ils feraient d'excellents domestiques. […] Avec seulement cinquante hommes, nous pourrions les soumettre tous et leur faire faire tout ce que nous voulons. » Plus de trois siècles plus tard, en 1867, Karl Marx note : « La découverte des contrées aurifères et argentifères de l'Amérique, la réduction des indigènes en esclavage, leur enfouissement dans les mines ou leur extermination, les commencements de conquête et de pillage aux Indes orientales, la transformation de l'Afrique en une sorte de garenne commerciale pour la chasse aux peaux noires, voilà les procédés idylliques d'accumulation primitive qui signalent l'ère capitaliste à son aurore. » Un siècle après encore, en 1967, dans un discours à Atlanta, Martin Luther King déclare : « il faudra bien un jour poser la question du capitalisme (…). On ne peut pas parler de la conditions des Noirs sans parler de millions de dollars ; on ne peut pas prétendre mettre fin à l'enfermement dans les ghettos sans dire d'abord que certains tirent des profits du ghetto ». Racisme et capitalisme sont-ils indissociables ? C'est la question que nous nous posons aujourd'hui … Invitée : Sylvie Laurent, américaniste, enseignante à Sciences-Po « Capital et race – Histoire d'une hydre moderne » aux éditions du Seuil. Sujets traités ; Amérique, racisme, capitalisme, Amérindiens, Christophe Colomb, coton, domestique, Karl Marx, indigènes, esclavage, Inde, Martin Luther King Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Coton, lin, fil, chaine, trame, navette.... métier à tisser, métier tout court. C'est celui de Leonor qu'elle pratique chaque jour avec la même rigueur de préparation, et la part d'imprévu qu'elle cultive par amour du produit unique fait main. Les fils se croisent, se lient, se chevauchent dans une valse bien organisée pour créer une matière unique.Elle tombe dans le tissage par hasard, ou peut-être pas finalement !? Son parcours post-étude la guide vers le tissage, qu'elle apprend avec un CFC de tisserande, alors que le métier tend à disparaitre.Mais peu importe, quand le rythme du tissage se fait entendre, elle se laisse emporter par celui-ci et se sent "à sa place".Elle improvise, cherche et mélange les matières, les couleurs, et commence un ouvrage avec la plus grande liberté possible.C'est ce qui l'anime dans le tissage, la répétition dans le désordre, l'aléatoire dans l'ordre, une technique au service de la spontanéité.Leonor fait preuve d'une douceur que l'on retrouve dans ses ouvrages, elle peut travailler durant des heures derrière le métier dans le calme et la solitude de l'atelier, seule face à des choix esthétiques de combinaison à l'infini.Et quand elle devient maîtresse socio-professionnelle , c'est une autre personnalité qui s'investit pleinement pour partager son métier et ses secrets. Elle aime transmettre comme elle a aimé recevoir de ses pairs.C'est dans une réelle admiration que le travail de Leonor fait sens pour ses élèves et ses clients : les deux facettes de sa personnalité sont complémentaires et lui permettent de trouver un équilibre créatif riche et varié.Viens à la rencontre de Léonore pour découvrir une tisserande au goût du jour, entre modernité et tradition. https://www.instagram.com/leonoregraff/https://www.leonoregraff.com/
Le Docteur Olivier Morineau, chirurgien ORL était au téléphone des Grosses Têtes ce 19 février. Il a écrit et publié "Le livre noir du coton-tige"... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
Once the ancestral home of General Robert R Lee, Coton Hall has a ghost that appears on Christmas Eve and once had the menacing spirit of a politician.
“Literature needs flaws,” says Tahar Ben Jelloun. The accomplished Moroccan author had some tough love for his protégé on the Rolex Mentor and Protégé Arts Initiative, Edem Awumey. Listen to the acclaimed actor Paterson Joseph read a translated extract from Awumey's powerful new novel, ‘Noces de Coton', in the latest episode of A Word in Your Ear.See omnystudio.com/listener for privacy information.