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N°281 / 22 janvier 2023Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 20 janvier 2023.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.RETRAITES : UNE RÉFORME MAL ACCUEILLIELe 10 janvier, la Première ministre a présenté les différentes mesures de sa refonte controversée du régime de retraites. Le recul de l'âge légal de départ de 62 ans actuellement, à 64 ans d'ici à 2030 sera couplé à un allongement de la durée de cotisation, qui interviendra plus rapidement que prévu : il faudra avoir cotisé quarante-trois ans dès 2027 au lieu de 2035 pour obtenir une pension de retraite à taux plein. Ce nouveau système actera par ailleurs « l'extinction des principaux régimes spéciaux ». Le minimum de pension sera relevé à 85 % du smic net, « soit près de 1 200 euros par mois dès cette année », pour les futurs retraités ayant une carrière complète, mais aussi pour ceux d'aujourd'hui. Un dispositif « carrières longues » sera préservé. Afin de favoriser le maintien au travail des seniors, le gouvernement veut créer un « index seniors ». Concernant le facteur pénibilité, les trois critères abandonnés en 2017 (port de charges lourdes, postures pénibles et vibrations mécaniques) devraient être réintégrés, sous réserve d'un examen médical. Les périodes de congés parentaux seraient désormais prises en compte. Selon le ministre de l'Économie, la réforme des retraites pourrait rapporter 17,7 milliards d'euros aux caisses des retraites d'ici à 2030 et pourrait créer 100.000 emplois d'ici à 2025. Selon ces calculs, l'exécutif disposera d'une cagnotte de 4,2 milliards d'euros pour financer des mesures d'accompagnement, dont quelque 3,1 milliards d'euros serviront à financer les départs en retraite anticipés pour inaptitude ou invalidité.Plus de deux tiers des Français (68 %) sont défavorables au report de l'âge légal, même à 64 ans, selon un sondage IFOP pour Fiducial. Dès l'annonce du plan, les dirigeants des huit grands syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires et FSU) ont appelé avec succès à une première journée de grève et de manifestation le 19 janvier. Les organisations syndicales sont opposées à tout relèvement de l'âge légal, estimant qu'il affecterait surtout les plus modestes, qui ont commencé à travailler tôt et ont déjà leurs trimestres à 62 ans. La droite, qui avait affirmé être prête « à soutenir une réforme » des retraites, à « quelques conditions », s'est dite « satisfaite d'avoir été entendue » par le gouvernement, notamment quant à la chronologie du report de l'âge de départ à la retraite et à la revalorisation des petites pensions. Le syndicat patronal Medef a salué « les décisions pragmatiques et responsables » tout en se disant « opposé au principe d'un index seniors ». Pour le leader de La France insoumise « la réforme Macron-Borne, c'est une grave régression sociale », tandis que le premier secrétaire du Parti communiste français a dénoncé un « projet brutal de recul de l'âge de départ en retraite ». La présidente du Rassemblement national a fait part de sa « détermination pour faire barrage » à la réforme « injuste » des retraites présentée par la Première ministre.***LA RELATION FRANCO-ALLEMANDE Ce dimanche à Paris, on célèbre le 60e anniversaire du Traité de l'Elysée, colonne vertébrale de la relation franco-allemande, signé le 22 janvier 1963 par le Général de Gaulle et le Chancelier Konrad Adenauer pour sceller officiellement la réconciliation entre les deux pays. Cérémonie à la Sorbonne ce matin, suivie d'un Conseil des ministres franco-allemand à l'Élysée. Celui-là même qui avait été reporté fin octobre sur fond de dissensions bilatérales, et de glissement du cœur de l'Europe vers l'Est avec la guerre en Ukraine qui bouleverse l'équilibre du moteur franco-allemand.Les motifs d'incompréhension, voire de discorde, sont apparus depuis qu'Olaf Scholz a succédé à Angela Merkel en décembre 2021, notamment sur le prix du gaz, le nucléaire, le Système de combat aérien futur ou la défense antimissile européenne - pour laquelle Berlin prône une solution concurrente de celle de Paris. Emmanuel Macron n'a pas apprécié d'avoir été écarté de la visite du chancelier allemand à Pékin, le 4 novembre. Il n'a pas non plus été informé à l'avance de la mise en place d'un plan d'aide allemand de 200 milliards d'euros pour compenser la crise énergétique. Olaf Scholz reproche au président français d'avoir tué dans l'œuf le projet de gazoduc MidCat (Midi-Catalogne), soutenu par Berlin. En matière d'énergie, l'Allemagne a choisi une politique de transition vers le tout renouvelable, couplée au gaz, tandis que la stratégie française repose sur le nucléaire qu'Emmanuel Macron veut renforcer avec de nouveaux EPR. En août, à Prague, le chancelier a dessiné sa vision de l'Europe, comprenant de nombreux points de convergence avec celle d'Emmanuel Macron, mais sans mentionner une seule fois l'axe franco-allemand. Derniers incidents en date : Emmanuel Macron a annoncé la livraison de chars de combat légers à l'Ukraine le 4 janvier, sans crier gare, conduisant Berlin et Washington à sortir du bois avec la même annonce le lendemain, puis le 17 janvier, à Davos, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a détaillé la réponse de la Commission européenne à l'Inflation Reduction Act (IRA) américain, avec notamment la création d'un fonds commun pour soutenir les industries vertes et un assouplissement temporaire du cadre des aides d'Etat. Une solution défendue par Paris, mais critiquée par Berlin.Afin de rapprocher les points de vue, après Olaf Scholz, les partenaires de la coalition allemande ont été conviés pour la première fois à l'Élysée et Élisabeth Borne a pris le chemin de Berlin le 25 novembre. Un groupe de quelques Françaises et Français, dont le diplomate Maurice Gourdault-Montagne, et notre ami Matthias Fekl, a pris l'initiative de créer une Académie franco-allemande de Paris, comme il existe une Académie de Berlin depuis 2006.Il se murmure que le travail entamé à Paris en janvier pourrait aboutir à une visite d'État du président français en Allemagne l'été prochain.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Philippe Caverivière était ce matin face à François Hommeril, Président de la CFE-CGC et a évoqué la réforme des retraites.
Quel impact la réforme des retraites portée par le gouvernement aura-t-elle sur l'emploi des seniors ? François Hommeril, président du syndicat de l'encadrement CFE-CGC et Pierre Cazeneuve, député Renaissance des Hauts-de-Seine, en débattent sur RTL. Ecoutez Le débat avec Yves Calvi et Amandine Bégot du 12 janvier 2023
durée : 00:15:13 - Journal de 22h - A partir de 2030, l'âge légal de départ à la retraite passera à 64 ans. Et dès 2027, il faudra avoir cotisé 43 ans pour partir avec le taux plein. Les syndicats unanimes rejettent le texte. Ils appellent à une première journée d'action le 19 janvier avec le soutien de toute la gauche. - invités : François Hommeril Président de la CFE-CGC
Chaque jour, Romain Desarbres et ses invités font un point complet sur l'actualité.
durée : 00:15:02 - Journal de 22h - Laurent Berger, le patron de la CFDT, et François Hommeril, son homologue de la CFE-CGC, sont ressortis déçus de leur rencontre avec Elisabeth Borne. La Première ministre reste déterminée à repousser l'âge de départ à 64 ou 65 ans. Les deux leaders syndicaux refusent toute mesure d'âge. - invités : Niagalé Bagayoko Docteure en science politique, diplômée de l'Institut d'Études Politiques (IEP) de Paris et spécialiste des politiques internationales de sécurité et de la réforme des systèmes de sécurité en Afrique de l'Ouest
durée : 00:15:02 - Journal de 22h - Laurent Berger, le patron de la CFDT, et François Hommeril, son homologue de la CFE-CGC, sont ressortis déçus de leur rencontre avec Elisabeth Borne. La Première ministre reste déterminée à repousser l'âge de départ à 64 ou 65 ans. Les deux leaders syndicaux refusent toute mesure d'âge. - invités : Niagalé Bagayoko Docteure en science politique, diplômée de l'Institut d'Études Politiques (IEP) de Paris et spécialiste des politiques internationales de sécurité et de la réforme des systèmes de sécurité en Afrique de l'Ouest
durée : 00:24:44 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - François Hommeril, président de CFE-CGC et Catherine Guerniou, dirigeante de La Fenetrière, membre du CESE et de la direction de la CPME, réagissent nouveau décret de la réforme de l'assurance chômage qui prévoit de durcir les règles.
durée : 02:59:10 - Le 6/9 - par : Marion L'hour - A 6h20, retour sur un des nouveaux mots de 2023, "éco anxiété" avec la psychothérapeute Charline Schmerber. Andréa Bescond, autrice, est l'invitée du 7h50 pour son premier roman. François Hommeril, président de CFE-CGC et Catherine Guerniou, dirigeante de la Fenetrière sont les invités du 8h20.
durée : 00:24:44 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - François Hommeril, président de CFE-CGC et Catherine Guerniou, dirigeante de La Fenetrière, membre du CESE et de la direction de la CPME, réagissent nouveau décret de la réforme de l'assurance chômage qui prévoit de durcir les règles.
durée : 00:05:27 - Expression directe - avec la CFE-CGC, La Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres
EXPERTS THOMAS PORCHER Économiste Auteur de « Mon dictionnaire d'économie » FANNY GUINOCHET Éditorialiste – « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales JADE GRANDIN DE L'EPREVIER Journaliste – « l'Opinion » Spécialiste des questions économiques EMMANUEL DUTEIL Directeur de la rédaction – « L'Usine Nouvelle » Le détail de la réforme des retraites qui sera présentée le 15 décembre prochain se précise. Après une longue interview d'Élisabeth Borne la semaine dernière dans le Parisien, Emmanuel Macron a réuni les poids lourds de la majorité mercredi soir à l'Elysée et confirmé le report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 65 ans. Le chef de l'état a également évoqué la possibilité de faire passer la réforme des retraites par un projet de loi de finances de la Sécurité sociale rectificative (PLFSSR) et non par un projet de loi ad hoc. Si le véhicule législatif pour faire voter ce texte semble très technique, il a toute son importance. Le temps de débat pour un PLFSSR est très encadré, ce qui permettrait à l'exécutif d'éviter de voir s'enliser le texte et de donner longtemps du carburant à d'éventuelles manifestations. D'autre part le gouvernement peut recourir à nouveau à un 49.3 sur ce texte financier, et faire l'économie de son unique cartouche du 49.3 disponible sur les autres textes de loi de la session parlementaire. Mais cette méthode risque de tendre encore plus les oppositions qui souhaitent un long débat sur le sujet. D'ailleurs, dès le lendemain, les échanges entre la Première ministre et les leaders syndicaux ont été qualifiés de « tendus ». Tous ont réaffirmé leur opposition au relèvement de l'âge légal de départ en retraite et rappelé qu'ils étaient prêts à mobiliser dans la rue dès janvier. « Ils sont obstinés, je pèse mes mots, à dire qu'il faut travailler jusqu'à 65 ans », a dénoncé Philippe Martinez à la sortie de son entretien. « Tout report de l'âge légal de départ en retraite fera que la CFDT sera en intersyndicale pour se mobiliser », a répété Laurent Berger. « La messe est dite, Emmanuel Macron veut aller à l'affrontement », a déclaré de son côté François Hommeril, le président de la CFE-CGC. Lancée début octobre, la concertation entre l'exécutif et les partenaires sociaux sur la réforme touche à sa fin. La Première ministre doit présenter la semaine prochaine le texte qui sera, ensuite, soumis au Conseil d'État, puis présenté en Conseil des ministres début 2023, avant des débats à l'Assemblée nationale et au Sénat dans la foulée. Et les discussions au Palais-Bourbon promettent d'être orageuses. Le RN et la Nupes préparent déjà leurs munitions s'appuyant sur les sondages qui montrent que huit Français sur dix sont opposés à cette réforme des retraites. Alors que dans la majorité, la colère gronde. De nombreux députés du camp présidentiel réclament voix au chapitre et s'inquiètent d'un passage en force. D'autant que le climat économique et social, marqué par l'inflation, la crise de l'énergie, les éventuelles coupures d'électricité et l'augmentation des faillites des entreprises, est déjà tendu. Contenu, méthode, calendrier…que sait-on de la réforme des retraites ? Que préparent les syndicats ? Et pourquoi les faillites des entreprises sont-elles en hausse ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
INFLATION, SÉCURITÉ : LES MAIRES EN 1re LIGNE – 18/10/22 DAVID LISNARD Maire LR de Cannes Président de l'Association des maires de France David Lisnard, maire de Cannes et président de l'AMF, vient d'entamer un tour de France qui s'apparente à une prise de température. Chaque semaine, il se rendra dans deux départements français et rencontrera tous les maires. L'objectif de ces visites est de répertorier les problèmes encourus par les départements, mais aussi et surtout de parler du problème des finances locales ainsi que la crise de la sobriété énergétique qui se répercute inévitablement sur tous les ménages français. Pour David Lisnard, interrogé par Nice Matin le 13 octobre, “La seule solution pérenne, c'est de rendre des marges de manœuvre aux communes” (...) “Les maires sont excédés par le décalage constant entre les discours et les actes. Nos administrations ont été dévitalisées” Dans le même temps, les contestations sociales se multiplient. Le bras de fer entre la TotalEnergies et la CGT se poursuit. Alors qu'un accord a été trouvé par la direction du groupe pétrolier avec la CFE-CGC et la CFDT, la CGT, en désaccord, a appelé à une journée de mobilisation interprofessionnelle ce mardi 18 octobre. Près de 200 rassemblements sont prévus aujourd'hui dans toute la France pour défendre le droit de grève, bafoué selon les syndicats par les réquisitions de personnels dans les raffineries et obtenir des hausses de salaires dans de nombreux secteurs. Le gouvernement craint donc que cette journée soit le point de départ d'une contestation plus importante encore, avec en toile de fond le souvenir des Gilets jaunes. Pour Gabriel Attal, le ministre des Comptes publics, les syndicats et partis d'opposition cherchent avant tout à bloquer le pays. "Il y a une politisation et un souhait d'instrumentalisation de la part de formations politiques qui, elles, souhaiteraient que le pays soit bloqué. Il y a une 'CGTisation' du débat politique avec des formations politiques, notamment la France Insoumise, qui voudraient que le pays soit bloqué", a insisté le ministre dans le Grand Rendez-vous codiffusé sur Europe 1 dimanche. David Lisnard reviendra avec Caroline Roux sur le tour du France qu'il a entamé et sur le climat social du moment.
Va-t-on retrouver une distribution fluide de carburant dans les stations-service en France? Un compromis a été trouvé aux premières heures du vendredi 14 octobre entre des syndicats et la direction de TotalEnergies. Mais il ne concerne que la CFDT et la CFE-CGC. La CGT, à l'origine du mouvement, dénonce une "mascarade" et vote la poursuite de la grève. Une lueur d'espoir tout de même : Esso-Exxon Mobil s'oriente vers une reprise du travail. Décryptage.
À l'appel du premier syndicat à la SNCF, la CGT cheminots, et de SUD-Rail, une grève aura lieu mardi 18 octobre sur les rails. La mobilisation est reconductible, les salariés grévistes décideront ainsi chaque jour de la poursuivre ou non lors d'une assemblée générale. Après les grèves annoncées dans les raffineries et à la SNCF, d'autres branches rejoignent le mouvement. La CGT RATP a aussi appelé à cesser le travail mardi, ce qui pourrait fortement perturber les transports en commun parisiens selon l'intensité du mouvement. La CGT commerce et services, qui rassemble les hôtesses de caisse, les agents de sécurité ou encore le personnel de la petite enfance, a quant à elle appelé à une mobilisation dès ce vendredi 14 octobre. Force ouvrière, Solidaires et FSU ont indiqué jeudi soir qu'ils allaient se joindre à la journée de mobilisation interprofessionnelle mardi, aux côtés de la CGT. La CFDT et la CFE-CGC n'ont quant à elles pas appelé à la grève.
EXPERTS ÉLIE COHEN Économiste - Chercheur au CNRS SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » JADE GRANDIN DE L'EPREVIER Journaliste - « l'Opinion » Spécialiste des questions économiques ERWAN BENEZET Journaliste en charge de l'énergie « Le Parisien - Aujourd'hui en France » La CFE-CGC et la CFDT disent oui, la CGT répond non. A l'issue d'une nuit de négociations un accord a été signé par les deux syndicats majoritaires de TotalEnergies mais pas par les grévistes. Le compromis trouvé prévoit d'après le groupe pétrolier une augmentation des salaires de 7 % et une prime allant de 3 000 à 6 000 euros. « Mascarade » rétorque la CGT qui a quitté les discussions à 2 heures du matin. Les propositions sur la table, 5 % de hausse des salaires fixes plus les traditionnelles mesures annuelles liées aux performances, « sont largement insuffisantes ». « C'est en dessous de l'inflation c'est-à-dire que Total Energies refuse à minima de couvrir l'inflation » a déclaré Alexis Antonioli, secrétaire général CGT de la plateforme TotalEnergies Normandie. « Nous, on demande 10 % », une hausse correspondant à « l'inflation plus le partage des richesses, puisque Total se porte bien et que les actionnaires ont été servis depuis longtemps », a souligné le leader cégétiste, Philippe Martinez, ce vendredi sur France Info. « Pour le moment, 5 % c'est loin de 10 % (…) Les salariés n'acceptent pas la proposition de la direction, il faut renégocier », a-t-il ajouté. « On a un patronat qui a décidé de garder tous les bénéfices pour lui. Si Total ne partage pas, personne ne partagera », a estimé de son côté le secrétaire CGT du comité européen TotalEnergies avant d'appeler à « une réaction globale. (...) il faut maintenant appeler à l'indexation des salaires sur l'inflation » en France. Le syndicat FO souhaite lui aussi que la hausse des salaires compense au moins l'inflation actuelle qui est à 6,8 %. En attendant, si dans les deux raffineries Exxon-Mobil les grévistes ont voté la reprise du travail, sur les sites Total Energies il n'est pour l'instant pas question d'arrêter le mouvement. Désormais la CGT a la grève interprofessionnelle de mardi prochain en ligne de mire et appelle à élargir partout le mouvement. Dans plusieurs secteurs, SNCF, RATP, fonction publique, les appels à la grève sont lancés quand chez EDF le mouvement débuté depuis plusieurs jours se prolonge et paralyse les travaux de maintenance dans huit réacteurs nucléaires. Un nouveau risque pour EDF qui manque cruellement de marges de manœuvre pour répondre à la demande d'électricité cet hiver. Alors que prévoit l'accord signé par la CFE-CGC et la CFDT ? Que se passe-t-il dans les centrales nucléaires d'EDF ? Se dirige-t-on vers une grève générale ? Comment sortir de la crise ? Faut-il une indexation des salaires sur l'inflation ? Pouyanné ? Pourquoi six ONG ont assigné le groupe pétrolier en justice pour son projet d'oléoduc en Tanzanie et en Ouganda ? Enfin Berlin vient de confirmer que l'Allemagne va entrer en récession en 2023. Quelle est la situation dans le pays ? Quelles conséquences en Europe ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
JEAN-LOUIS SCHILANSKY Ancien président de l'Union Française des Industries Pétrolières Depuis trois semaines, les salariés des raffineries de Total et d'Esso sont en grève pour réclamer de meilleurs salaires, entraînant des pénuries de carburants dans tout le pays. Un tiers des stations-service sont affectées par ce mouvement. Les représentants de la CFDT et de la CFE-CGC sont sortis du siège de TotalEnergies cette nuit et ont annoncé qu'ils étaient favorables à la dernière proposition de la direction : 7 % d'augmentation de salaire et 3 000 à 6 000 euros de prime. Les négociateurs de la CGT, eux, avaient refusé l'offre et étaient partis plus tôt. Jean-Louis Schilansky, ancien président de l'Union Française des Industries Pétrolières, a affirmé n'avoir « jamais vu une situation aussi tendue ». Selon lui, l'aide de l'État de 30 centimes par litre de carburant, accompagnée par une ristourne de 20 centimes dans les stations TotalEnergies a été « l'étincelle », puisque les automobilistes se sont jetés sur ces stations En déplacement à Agen, la Première ministre Elisabeth Borne note des « signes d'amélioration sur certains sites où l'expédition des carburants vers les stations-service a repris ». A ce jour, 4 raffineries sur 7 sont à l'arrêt. Jean-Louis Schilansky reviendra sur ces 4 sites pétroliers qui paralysent le pays et interrogent sur sa vulnérabilité.
durée : 00:08:21 - 18h20 franceinfo - La grève a été reconduite vendredi après-midi sur l'ensemble des sites de TotalEnergies, en dépit de la signature d'un accord par les deux organisations majoritaires, la CFE-CGC et la CFDT, sans la CGT.
À l'appel du premier syndicat à la SNCF, la CGT cheminots, et de SUD-Rail, une grève aura lieu mardi 18 octobre sur les rails. La mobilisation est reconductible, les salariés grévistes décideront ainsi chaque jour de la poursuivre ou non lors d'une assemblée générale. Après les grèves annoncées dans les raffineries et à la SNCF, d'autres branches rejoignent le mouvement. La CGT RATP a aussi appelé à cesser le travail mardi, ce qui pourrait fortement perturber les transports en commun parisiens selon l'intensité du mouvement. La CGT commerce et services, qui rassemble les hôtesses de caisse, les agents de sécurité ou encore le personnel de la petite enfance, a quant à elle appelé à une mobilisation dès ce vendredi 14 octobre. Force ouvrière, Solidaires et FSU ont indiqué jeudi soir qu'ils allaient se joindre à la journée de mobilisation interprofessionnelle mardi, aux côtés de la CGT. La CFDT et la CFE-CGC n'ont quant à elles pas appelé à la grève.
EXPERTS DOMINIQUE SEUX Directeur délégué de la rédaction - « Les Echos » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » FANNY GUINOCHET Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales MATHIEU PLANE Économiste - OFCE Observatoire Français des Conjonctures Économiques La pénurie de carburants se poursuit. La CGT et la direction de TotalEnergies n'ont toujours pas ouvert de négociations sur une hausse des salaires, après près de deux semaines de grève qui provoquent des difficultés d'approvisionnement dans presque un tiers des stations-service de France. Une situation tendue qui affecte l'ensemble du territoire à l'exception de la Bretagne et de l'Aquitaine et pousse l'exécutif à durcir le ton. En déplacement en Mayenne, Emmanuel Macron a appelé lundi les directions des groupes pétroliers et les syndicats à « la responsabilité », en soulignant que « le blocage » des dépôts de carburant n'était « pas une façon de négocier ». Le ministre de l'Economie et des Finances a lui demandé ce mardi à un déblocage rapide des raffineries et dépôts de carburants. « Le timing se chiffre plutôt en termes d'heures, à la limite de jours, que de semaines parce que ça n'a que trop duré ». Mais dans le cas contraire, il est possible de « débloquer, d'ouvrir l'accès aux centres de dépôt et raffineries et de réquisitionner le personnel adéquat », a prévenu le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. Toutefois, le gouvernement veut d'abord miser sur de fructueuses négociations. Chez ExxonMobil-Esso, les syndicats CFDT et la CFE/CGC ont décidé hier soir de signer l'accord mis sur la table par la direction. Mais la grève a été reconduite ce mardi à l'appel de la CGT et de FO, selon qui la proposition formulée par la direction consiste essentiellement en une prime, et non une hausse des salaires. Du côté de TotalEnergies, la direction a proposé dimanche d'avancer les négociations salariales prévues en novembre au mois d'octobre (sans date précise), à condition que les raffineries et dépôts actuellement bloqués reprennent le travail. Un « chantage » a répondu le syndicat lundi, avant d'annoncer la reconduction du mouvement jusqu'à mardi. Mais cette situation de blocage inquiète désormais jusqu'au sommet de l'État. D'autant que ce mouvement social intervient alors qu'à l'Assemblée nationale débute ce lundi l'examen du projet de budget 2023 dont le premier volet, consacré aux recettes, donne lieu depuis des semaines à de vifs échanges autour notamment de l'instauration d'une taxe sur les « superprofits ». Le bras de fer s'engage et le gouvernement se prépare à faire adopter ce texte sans vote en cas de « blocage » via le 49.3. Un « passage en force » dénoncé d'avance par les oppositions. « Le débat doit avoir lieu », a ainsi martelé le président de la commission des Finances, l'insoumis Eric Coquerel, en dénonçant « la plus grande austérité de la Ve République ». Et la bataille pourrait se poursuivre ce week-end dans la rue : la coalition de gauche appelle à une « marche contre la vie chère et l'inaction climatique » ce dimanche 16 octobre à Paris. Alors l'Etat doit-il intervenir pour remédier à la pénurie de carburant ? Comment ? Que prévoit le budget 2023 examiné actuellement à l'Assemblée ? Les grands groupes français contribuent-ils assez à la solidarité nationale ? Quelles aides pour les ménages et notamment pour les jeunes particulièrement impactés par l'inflation ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Pour faire face à la crise énergétique qui menace la France et l'Europe, le gouvernement incite les entreprises à travailler à distance, quand elles le peuvent. Le recours au télétravail permet-il d'économiser de l'énergie ? Nous avons posé cette question aux chefs d'entreprise et aux salariés. Dans l'espace de co-workingsitué au cœur du Marais à Paris, un bureau au premier étage attire le regard. Il se distingue des autres bureaux par des feuillets Post-it jaunes collés sur la partie haute de la vitre. « Ce sont les coordonnées des clients qu'il faut absolument rappeler », indique Frédéric Dermer. L'homme aux allures de joueur de rugby est cofondateur et directeur général de Fixter, spécialiste de la numérisation de la maintenance automobile. Cette start-up franco-britannique créée en 2017 par Limvirak Chea, Cristian Vrabie et lui-même, a été rachetée en juin 2022 par Renault. Une réflexion énergétique Benjamin, l'un des employés, rappelle un client. Le garage n'est pas prêt. Il va falloir trouver une autre date pour la prise du véhicule. Chez Fixter, il faut savoir gérer les problèmes dans l'urgence. Cette plateforme entièrement numérisée qui relie les clients aux garagistes n'a pas attendu l'appel du gouvernement pour organiser ses équipes. « Cela faisait cinq ans que je télétravaillais deux jours par semaine. Cela a été amplifié par la pandémie où on a fait 100% de télétravail pendant dix-huit mois. Et maintenant, c'est remis dans un nouveau rythme. Comme dans toutes les entreprises, on a eu des discussions avec nos salariés. Je pense que la réflexion énergétique a joué. Les développeurs informatiques sont à quasi 100%, parce que c'est ce qu'ils souhaitent faire et c'est ce qui est efficace pour la boîte. Et dans d'autres services, on est plutôt dans un mode mixte. Le principe de base étant deux à trois jours de télétravail par semaine », explique Frédéric Dermer. Des économies de pétrole significatives Un certain équilibre semble avoir été trouvé dans l'entreprise. Mais travailler de chez soi permet-il réellement de réduire la consommation d'énergie ? Difficile à dire, avoue ce chef d'entreprise. À moins de fermer l'ensemble de l'immeuble. Sur le plan énergétique, on économise surtout sur les trajets entre domicile et bureau. « L'instauration d'un jour de télétravail par semaine permettrait de réduire la consommation de pétrole d'environ 170 000 barils par jour », indiquait l'Agence internationale de l'énergie dans son rapport publié en mars dernier. Marina Caimel organise le planning des chauffeurs qui récupèrent les véhicules chez les particuliers et les amènent au garage, puis font le chemin inverse. Contactée par téléphone sur le site londonien de Fixter, elle a déjà fait ses calculs : « Aller au travail en métro, c'est plus court, mais c'est aussi beaucoup plus cher. Le trajet en bus est plus économique, mais cela me prend plus d'une heure. J'aime le travail au bureau, car j'y retrouve mes équipes, mais je vois aussi les bénéfices du télétravail. Certes, je paie plus pour l'électricité et le gaz, mais c'est zéro dépense pour mes déplacements ». L'innovation De l'autre côté de la capitale, Artifeel, une start-up qui construit des alarmes, occupe un petit bureau dans un espace de co-working. De la taille d'un smartphone, cette alarme s'installe sur la porte d'entrée et permet de détecter les tentatives d'intrusion sans avoir à saisir de code ou à badger. Son arme secrète : le boîtier est doté d'intelligence artificielle. Alain Staron, fondateur de cette jeune pousse, n'exclut pas le travail à distance pour le bien-être de ses collaborateurs. « Après, je mets des limites. Nous inventons un produit. Inventer un produit, c'est passer sa vie à résoudre des problèmes. Et c'est passer sa vie à avoir des idées et à les mettre en œuvre. Ce travail précis d'innovation ne se fait pas à distance. On a eu un candidat qui a dit : je veux travailler d'Irlande. On lui a dit non, ce n'est pas possible parce que jamais, tu ne pourras échanger suffisamment. Chez Artifeel, nous nous sommes entendus sur deux jours par semaine de télétravail en début et en fin de semaine. L'idée est que tout le monde travaille en même temps et tout le monde est là en même temps », estime-t-il. Redwane Ait Ouammi est ingénieur chez Artifeel et a choisi de ne pas télétravailler. « Personnellement, je préfère être présent parce que ça permet d'échanger, de faire immerger des idées. Je prends les transports en commun. J'ai de la chance d'avoir un trajet direct. Et donc, je prends le temps pour faire de la veille technologique », affirme-t-il. Quelles contreparties financières pour les télétravailleurs ? Sobriété et télétravail, les calculs ne sont pas si évidents. Et puis il y a les facteurs environnementaux, comme les déplacements extraprofessionnels ou l'utilisation d'outils énergivores pour les visioconférences. « Il y a une volonté de transférer le coût de l'entreprise au salarié. En conséquence, le fait d'affirmer que passer en télétravail permet de dépenser moins d'électricité, rien n'est moins sûr. De toute façon, on va vers une organisation hybride, il n'y aura pas de retour, assure Jean-François Foucard, secrétaire national de la CFE-CGC chargé de l'emploi et de la formation. La question, c'est le volume du nombre de jours télétravaillés, les règles aussi ». Des règles qui devront désormais prendre en compte les économies d'énergie.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 9 septembre 2022.Avec cette semaine :Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. REFONDATION NÉCESSAIRE ? CONCERTATION POSSIBLE ?Le président de la République a lancé jeudi, à Marcoussis dans l'Essonne, le Conseil national de la refondation (CNR), symbole de sa « nouvelle méthode » : le dialogue. Selon l'Élysée, « il s'agit de revivifier notre démocratie et faire face à d'immenses défis », de « recréer la confiance ». Le Haut-Commissaire au Plan et principal allié de LREM François Bayrou (MoDem) en est le secrétaire général. Parmi les thèmes abordés figurent le plein emploi, l'école, la santé, le bien-vieillir et la transition écologique. Destiné à réunir acteurs politiques, syndicats, associations et citoyens pour réfléchir aux grands sujets du moment, le CNR est qualifié de « bidule macroniste » par Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, d'« objet politique non identifié », par le sénateur socialiste Patrick Kanner ou de « saison 2 du bla-bla » par le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. De LR au Rassemblement national en passant par les Verts, les « insoumis », les socialistes et les communistes, tous ont fait savoir qu'ils boycotteraient les discussions. Même l'ancien Premier ministre, Edouard Philippe sera absent. Le président (LR) du Sénat, Gérard Larcher redoute que le CNR ne vise à contourner le Parlement. D'autres soulignent une instance à faible valeur ajoutée au regard du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Même si l'Élysée martèle qu'« il s'agit d'une méthode de concertation, et non d'une nouvelle structure ou institution ». En revanche, les principales associations d'élus ont finalement accepté de participer à son lancement après avoir obtenu des réunions régulières avec Emmanuel Macron. Le Medef, La CFDT, la CFE-CGC et la CFTC ont également répondu à l'invitation.L'idée, de ce CNR avait été lancée par Emmanuel Macron juste avant les élections législatives de juin dernier. Le « clin d'œil » au Conseil national de la résistance est assumé. Fondé par Jean Moulin en 1943, il avait adopté en 1944 un programme pour relever la France anéantie par l'occupation nazie. Un programme qui dessinait notamment les contours de l'État-providence. Regroupant tous les mouvements politiques de la Résistance intérieure, ce fut un moment rare d'union nationale avant que la politique et ses divisions ne reprenne ses droits en 1947. « Nous vivons un temps comparable, a assuré Emmanuel Macron. Nous sommes dans une ère historique qui impose de changer profondément de modèle et puis la guerre est là ».La journée de jeudi a démarré par un état de la situation du pays : une présentation des finances publiques par Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, de l'économie par François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, et des enjeux climatiques par Corinne Le Quéré, présidente du Haut Conseil pour le climat. Pour François Bayrou « ce qui est en jeu, c'est notre vie pour les années qui viennent et nos raisons de vivre pour les années qui viennent ».***TENSIONS À TAÏWANLa tension est montée d'un cran début août, après à la visite à Taïwan de la présidente américaine de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. En représailles, l'armée chinoise a lancé d'importantes manœuvres militaires, allant jusqu'à simuler un blocus de Taïwan. Le Parti communiste chinois s'insurge contre toute action diplomatique susceptible de conférer une légitimité à Taïwan et réagit avec une agressivité croissante aux visites de responsables occidentaux.L'élection à Taïwan, en 2016, de la démocrate Tsai Ing-wen plus souverainiste que son prédécesseur du Kouomintang traditionnellement ouvert à la Chine, a grandement mécontenté le président chinois Xi Jing Ping. Selon le dernier sondage d'opinion réalisé en juin 2022, seul 2% de la population taïwanaise est favorable à une réunification de l'île et du continent. Xi Jing Ping doit soigner sa stature d'homme fort avant le 20ème Congrès du PCC à l'automne et une session plénière de l'Assemblée nationale populaire en 2023 où il devrait briguer un troisième mandat présidentiel de cinq ans. Selon lui, l'« unification » avec Taïwan est une priorité qui « ne peut être laissée aux générations futures ». Le 10 août, Pékin a publié un Livre blanc consacré à Taïwan, le premier depuis 2000, et « le plus ferme jamais écrit » contre l'indépendance de l'île, d'après le journal nationaliste pékinois Huanqiu Shibao. Le spectre d'un conflit armé opposant Pékin et Taipei plane sur le détroit de Formose depuis 70 ans, lorsque les troupes nationalistes du Kuomintang se sont installées sur l'île, fuyant l'avancée des communistes de Mao.En 2022, Taïwan a porté son budget militaire à un niveau record, près de 15 milliards de dollars, mais selon le think-tank américain Council on Foreign Relations, « les dépenses de la Chine seraient environ vingt-deux fois supérieures à celles de Taïwan ». L'armée chinoise, l'Armée populaire de libération compte plus de deux millions d'hommes et de femmes d'active, dont près d'un million rattachés à l'armée de terre, à quoi s'ajoutent 500.000 paramilitaires mobilisables et 500.000 réservistes. En comparaison, l'armée taïwanaise aligne 169.000 militaires d'active, mais peut compter sur près de 1,66 million de réservistes, selon le rapport 2022 de l'International Institute for Strategic Studies. Début septembre, la Chine a demandé aux Etats-Unis de renoncer « immédiatement » à la vente, pour 1,1 milliard de dollars d'armes à Taïwan menaçant dans le cas contraire de prendre des « contre-mesures ».Traditionnellement, les Etats-Unis avaient adopté une position d'« ambiguïté stratégique » consistant à ne pas dire clairement s'ils défendraient Taïwan en cas d'attaque chinoise. Mais depuis deux ans le président Joe Biden a affirmé à plusieurs reprises que son pays défendrait l'île si la Chine l'attaquait.Le piège de Thucydide, qui veut qu'une puissance dominante soit souvent poussée à entrer en guerre avec une puissance émergente, va-t-il se refermer sur les Etats-Unis et la Chine ?Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
CNR : LA DROITE REFUSE DE DÉBATTRE ? - 08/09/22 BRUNO RETAILLEAU Président du groupe LR au Sénat « Les absents ont toujours tort », a déclaré le chef de l'Etat en ouvrant le Conseil national de la refondation ce jeudi matin. Symbole d'une « nouvelle méthode », le CNR, supervisé par la Première ministre, doit se décliner en chantiers thématiques et territoriaux pour évoquer la santé, l'éducation, le travail, le climat ou encore l'autonomie. Mais l'initiative est critiquée par certains de ceux qui y étaient conviés et qui craignent que le CNR ne contourne le Parlement. Si la CFDT a bien accepté de s'y rendre, la CGT et le CFE-CGC ont refusé. Et du côté des partis d'opposition, c'est un non net et massif. Caroline Roux reviendra avec Bruno Retailleau sur le CNR, qu'il estime être « un bidule macronien » et sur sa candiature à la présidence du parti Les Républicains.
durée : 00:05:24 - Expression directe - Ce soir, la CFE-CGC
CRISE DES HÔPITAUX : NOTRE SANTÉ EN DANGER ? – 07/06/22 Invités NICOLAS BOUZOU Économiste – Directeur du cabinet de conseil Asterès SOPHIE FAY Journaliste au service Économie - « L'Obs » Chroniqueuse - « France Inter » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » FRANÇOIS ECALLE Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes Président de « Fipeco.fr » Des milliers de postes sont à pouvoir aujourd'hui dans les hôpitaux. Infirmières, aides-soignantes, médecins et cadres, les forces vives de la santé le sont de moins en moins. Essorés par le Covid-19, déçus par le «Ségur», inquiets pour l'été, neuf syndicats (dont CGT, SUD et CFE-CGC) et collectifs (dont Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences) ont appelé les blouses blanches à manifester ce mardi, avant de devoir, selon eux, « compter les morts » faute de moyens pour soigner les malades. Les personnels de santé sont donc dans la rue aujourd'hui pour réclamer des hausses de salaires et d'effectifs sans attendre les conclusions d'ici fin juin de la mission commandée par Emmanuel Macron pour soutenir les urgences cet été. Un délai justifié afin de « regarder service d'urgence par service d'urgence et Samu par Samu, territoire par territoire où il y a des besoins », a expliqué le chef de l'Etat dans un entretien à la presse régionale vendredi, promettant de « prendre des décisions d'urgence dès juillet ». Mais pour l'urgentiste Christophe Prudhomme, de la CGT-Santé, ce calendrier revient à « repousser les décisions après les législatives » des 12 et 19 juin, alors que le système de santé est déjà « en situation de catastrophe ». Faute de soignants, au moins 120 services d'urgences hospitalières ont été contraints de ralentir leur activité ou de fermer au cours des dernières semaines. La situation est critique et pourrait encore s'aggraver en raison des vacances estivales. Alors comment répondre à l'urgence des urgences ? Quelles solutions pour résoudre la crise de l'hôpital ? Et que se passe-t-il à l'école ? Si l'hôpital est en souffrance face au manque de personnel, un autre service public inquiète : l'éducation nationale. Les syndicats alertent sur « une crise inédite du recrutement » des enseignants, et dans certaines académies, comme à Versailles où 1 430 postes sont à pourvoir, le rectorat a décidé de recruter ses futurs professeurs contractuels grâce à un « job dating ». Une première dans l'Education nationale qui suscite de nombreux remous. Pour le président du SNALC (Syndicat national des lycées et collèges) « c'est le signe d'une dévalorisation générale de certaines fonctions pourtant essentielles à la société : la fonction d'éducation, la fonction de soin ». Alors faut-il craindre une pénurie de professeurs à la rentrée prochaine ? Comment les fermetures de classes sont-elles décidées ? Pourquoi la fonction publique a-t-elle du mal à recruter ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
François Hommeril, président de la CFE-CGC, était l'invité de Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce mardi 26 avril. Il s'est penché sur ce qu'il attend d'Emmanuel Macron durant ce nouveau quinquennat, notamment sur le plan social, ainsi que sur la conférence sociale avec le président à la rentrée, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 26 avril, Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn ont reçu Thierry Demonfort, président et fondateur de Demonfort Airborne Engineering, Raphaël Bloch, cofondateur et rédacteur en chef de The Big Whale, Philippe Eyraud, PDG de Mixel, et François Hommeril, président de la CFE-CGC, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:05:30 - Expression directe - Ce soir, la Confédération Française de l'Encadrement-CGC
durée : 00:07:45 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Le président de la République, Emmanuel Macron, va rencontrer les chefs de file de grandes centrales syndicales et d'organisations patronales à l'Élysée. François Hommeril, président de la CFE-CGC, est notre invité de 6h20.
durée : 02:00:01 - Le 5/7 - par : Mathilde MUNOS - Le président de la République, Emmanuel Macron, va rencontrer les chefs de file de grandes centrales syndicales et d'organisations patronales à l'Élysée. François Hommeril président de la CFE-CGC est notre invité de 6h20
Ce jeudi 10 juin, Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn ont reçu Luc Pallavidino, Cofondateur et Président de Yousign, Damien Havard, PDG d'Hydrogène de France, Laurent Fréchet, Restaurateur et président de la branche des restaurateurs du Groupement National des Indépendants de l'Hôtellerie et de la Restauration, et François Hommeril, Président de la CFE-CGC, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
François Hommeril, président de la CFE-CGC, était l'invité de Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce jeudi 10 juin. Il nous a parlé de retraites, d'assurance chômage et de télétravail sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:47:23 - On n'arrête pas l'éco - par : Alexandra Bensaid - En ce 1er mai, déconfinement, télétravail, chômage... Entretien avec le patron de la CFE-GCG et reportage sur les seniors dans le marché de l'emploi. Ailleurs, focus sur Amazon qui augmente ses salaires aux Etats-Unis et débat sur l'Allemagne. Derrière la succession d'Angela Merkel, un possible tournant économique ?
Introduction du séminaire CFE-CGC d’Orange le 29 mars 2021, l’Etat des Lieux par Sébastien Crozier, président du syndicat, constitue un moment fort pour les participants.
Frédéric Guyonnet, président national du SNB/CFE-CGC, était l'invité de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce mercredi 21 avril. Ils sont revenus sur l'étude menée par la SNB qui consiste à révolutionner la banque traditionnelle face au développement des néobanques sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Accueillie par Thierry Chatelier, Secrétaire général adjoint de la CFE-CGC Orange, Elizabeth Tchoungui effectuait sa première prestation comme nouvelle Directrice Exécutive de la Responsabilité Sociétale d'Entreprise (RSE), devant lla CFE-CGC d'Orange
Ce vendredi 2 avril, Audrey Maubert et Guillaume Paul ont reçu Julien Honnart, président et fondateur de Klaxit, Paul-François Fournier, directeur exécutif Innovation de Bpifrance, Philippe Conticini, chef pâtissier "Maison Philippe Conticini" et François Hommeril, président de la CFE-CGC, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
François Hommeril, président de la CFE-CGC, était l'invité de Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce vendredi 2 avril. Ils sont revenus sur les nouvelles contraintes liées à la garde d'enfants, et l'impact social et économique de la fermeture des écoles, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:05:16 - Expression directe - Ce soir, la Confédération Française de l'Encadrement-CGC
C'est au 23ème étage de la tour Coeur Défense, dans un des nombreux sites "hybrides" de la jeune société COMET, que Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC d'Orange, et Victor Carreau, CEO et co-fondateur de COMET Meetings échangent leurs expériences
durée : 00:26:06 - Journal de 12h30 - Face à une flambée du nouveau variant du coronavirus, les Britanniques se préparent à un long et dur confinement de six semaines, avec l'espoir ambitieux de pouvoir vacciner près de 14 millions de personnes d'ici à la mi-février comme seule porte de sortie. - invités : François Hommeril Président de la CFE-CGC
durée : 00:26:06 - Journal de 12h30 - Face à une flambée du nouveau variant du coronavirus, les Britanniques se préparent à un long et dur confinement de six semaines, avec l'espoir ambitieux de pouvoir vacciner près de 14 millions de personnes d'ici à la mi-février comme seule porte de sortie. - invités : François Hommeril Président de la CFE-CGC
durée : 00:05:47 - Expression directe - Ce soir, la Confédération Française de l'Encadrement-CGC
Aujourd’hui l’Économie, le portrait s’intéresse au milliardaire britannique James Ratcliffe, pro-Brexit et fondateur d’Ineos, géant mondial de la pétrochimie. Il vient de racheter l’usine de Daimler à Hambach dans l’est de la France pour fabriquer un nouveau 4x4 tout terrain. Au volant d’un prototype, sur un terrain boueux et accidenté James Ratcliffe, la mèche rebelle, fait la pub de son futur 4x4 Grenadier. Réputé pour ses acquisitions offensives, ce défenseur du Brexit a choisi la France pour réaliser son rêve automobile. Un choix décrié outre-Manche, mais une aubaine pour les 1 300 salariés de Smart, propriété de Daimler, menacé de fermeture. « Il voulait à la base fabriquer une partie de la production au Portugal et au Pays de Galles, mais cela aurait pris plus de temps, explique Mario Mutzette, délégué syndical CFE-CGC de Smart. Il a vu qu’il avait une usine clé en main, avec des salariés compétents, prêts à être efficaces tout de suite, donc cela permet dans ce projet de maintenir les emplois. En fait, Ineos va devenir un fabriquant de Daimler pour la Smart puisqu’on la continue jusqu’en 2024 et en parallèle jusqu’en 2022, le temps de modifier un peu les installations pour accueillir le Grenadier. Le produit en lui-même est bien pensé. Industriellement et professionnellement, c’est le début d’un constructeur, le début d’une marque. C’est excitant au niveau professionnel. » James Ratcliffe, 68 ans, vient d’une famille modeste de la banlieue industrielle de Manchester. Son père est menuisier et sa mère employée de bureau. De la fenêtre de sa chambre, il observe la fumée sortir des cheminées des usines. Des usines, il en rachètera plus d’une et deviendra l'entrepreneur le plus riche du Royaume-Uni en 2018, avec une fortune estimée à 26 milliards de dollars. Fortune qu’il a transféré il y a deux ans où la fiscalité est avantageuse. Lors d’une conférence à la London Business School où il a aussi étudié la finance, il revient sur son parcours: « J’ai toujours eu envie quelque part de créer quelque chose. J’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur chimiste, puis travaillé chez Esso, la compagnie pétrolière, puis chez Courtaulds, les textiles synthétiques, et vers 35 ans, j’ai reçu un coup de fil d’un chasseur de tête qui m’a demandé si je voulais me lancer dans le monde du capital risque. J’ai dit oui parce que cela me permettait de tripler mon salaire, et d’obtenir une BMW 5350 ! J’ai dit oui surtout parce que j’ai vu là le moyen de devenir entrepreneur. Ma première acquisition a été une catastrophe, mais j’ai appris, et j’en ai réussi d’autres. Puis, j’ai pu racheter la branche chimie de BP en 1992. J’ai dû hypothéquer ma maison, tout ce que je possédais… Il y a intérêt à être très concentré », assure-t-il. Six ans plus tard, James Ratcliffe fonde Ineos et produit de tout : des huiles et plastiques synthétiques aux solvants utilisés pour fabriquer de l'insuline et des antibiotiques. Aujourd’hui, Ineos, ce sont 23 000 employés dans 26 pays et des ventes annuelles de 61 milliards de dollars. Parfois surnommé Dr. No, le méchant du premier James Bond, l’homme d’affaires n’en est pas à un paradoxe près. Il menace de fermer une usine en Angleterre pour être exempté de la taxe climat, mais il investit par ailleurs en faveur de l’environnement. Patrick Vuillermoz, directeur général de Plastipolis, une entreprise de la plasturgie, travaille avec Ineos depuis 4 ans. « C’est une société qui bouge pas mal c’est le moins qu’on puisse dire, relève-t-il. Ce que je trouve intéressant, c’est que c’est une société qui investit dans l’innovation par des partenariats, des rachats très ambitieux, en particulier dans un domaine qui nous concerne beaucoup, le recyclage des produits plastiques. Que ce soit un emballage, une carrosserie, un revêtement de sol ou une fenêtre. L'idée, c’est de trouver la solution pour que ce déchet n’en soit plus un et que ce soit une ressource. Ils ont monté des partenariats en Angleterre avec Plastic Energie sur une technologie de recyclage par pyrolyse, c’est une manière de traiter les déchets à chaud pour les retravailler. Ils vont vite et c’est un signe important pour cette industrie, car en Europe, on souffre depuis des années du départ en Asie des grands chimistes. Donc c’est intéressant d’avoir une société d’ancrage européen pour traiter ces grands sujets », explique-t-il. Anobli Sir James Arthur Ratcliffe, ce sportif infatigable, qui est même parti en expédition sur les pôles Nord et Sud avec son père, continue d’élargir son empire. Il a racheté le club de football du FC Lausanne en 2018, l’OGC Nice et l’équipe cycliste SKY, remportant le Tour de France en 2019. Il a aussi investi 110 millions d’euros dans l’équipe de voile Ineos Team UK et ambitionne de remporter la Coupe de l’America en 2021.
Ce troisième séminaire de l’année, dit « séminaire d’automne », était organisé dans des conditions difficiles de confinement. La retransmission en direct par voie digitale correspond à une nécessité.
Le 6 octobre dernier, Laurence Dalboussière, secrétaire générale de la CFE-CGC Orange, rencontrait les personnels du site de Marseille Réattu
durée : 00:04:35 - Ils ont fait l'actu - Comme tous les étés, Sébastien Baer revient sur les événements marquants de l'année. Et ce sont ceux qui les ont vécus qui les racontent. Jeudi, le délégué CFE-CGC de General Electric à Belfort se bat plus que jamais pour la défense de son usine.
Gervais Pellissier, Directeur Général Délégué et DRH Groupe à compter du 1er septembre 2020, participe pour la première fois à cet événement important de la vie du syndicat. Un échange riche avec Sébastien Crozier et les participants à ce rendez-vous
durée : 00:05:39 - Expression directe - Ce soir, la Confédération Française de l'Encadrement-CGC
Đại dịch Covid-19 đã gây ra những thiệt hại khủng khiếp về nhân mạng, sức khỏe con người và kinh tế. Đối với người lao động và các cơ quan, doanh nghiệp, dịch bệnh Covid-19 - kéo theo đó là các biện pháp phong tỏa đất nước, hạn chế đi lại - đã tạo ra điều mà nhiều doanh nghiệp Pháp gọi là « biến điều không thể trong suốt nhiều năm thành điều có thể » : Phương thức làm việc từ xa được triển khai rộng khắp trong thời gian qua. Trước hết, nhìn lại lịch sử, theo trang Vie publique, ngày 24/03/2020, phương thức làm việc từ xa bắt nguồn từ các nước nói tiếng Anh. Tại Mỹ, các nghiên cứu về phương thức làm việc từ xa bắt đầu có từ những năm 1950. Còn tại Pháp, phải đợi đến năm 1978 thì khái niệm « télétravail »/« làm việc từ xa » lần đầu tiên mới xuất hiện trong một báo cáo về tin học hóa xã hội. Làm việc từ xa để giảm chênh lệch vùng miền Bình thường, khi nói về phương thức làm việc từ xa, người ta hay nói đến sự tự do thoải mái cho người lao động, sự cân đối hài hòa giữa công việc và đời sống cá nhân. Làm việc từ xa cũng được coi là giải pháp chống tắc nghẽn giao thông, giảm thời gian đi lại vất vả cho người lao động và giảm chi phí văn phòng cho doanh nghiệp … Trong thời Covid-19, trên hết, làm việc từ xa là biện pháp đảm bảo an toàn sức khỏe cho người lao động. Nhưng nhìn lại quá khứ, thực tế là ở Pháp, ban đầu làm việc từ xa chủ yếu liên quan đến các vấn đề địa lý, vùng miền. Việc phát triển phương thức làm việc từ xa là nhằm khắc phục sự chênh lệch phát triển giữa các vùng miền của Pháp. Nhà xã hội học Frédérique Letourneux gợi nhắc lại trên đài France Culture ngày 21/05 : « Thời đó người ta chưa nói đến chuyển đổi năng lượng, nhưng họ đã bắt đầu hiểu rằng có một vấn đề về năng lượng, việc đi lại, di chuyển. Thế nên, ngay từ những năm 1980, khi mọi người còn nói đến thời của télématique, tức là các kỹ thuật và dịch vụ kết nối viễn thông và tin học thì họ đã manh nha có những ý tưởng về khả năng tạo ra sự cân bằng, bình đẳng giữa các vùng miền và có suy nghĩ là làm việc từ xa cũng có thể là một công cụ phát triển cho các vùng nông thôn. Và điều thú vị là chúng tôi nhận thấy rằng những báo cáo đầu tiên trong những năm 80-90 của thế kỷ trước lại chủ yếu do DATAR, trước đây là phái đoàn liên bộ về quy hoạch lãnh thổ, thực hiện. Chỉ đến những năm 2000 thì những nghiên cứu, báo cáo này mới được giao cho bộ Lao Động, tức là cuối cùng thì người ta cũng chuyển cách thức tiếp cận phương thức làm việc từ xa dưới góc độ không gian, địa lý sang góc độ quan hệ công việc. Theo một cách nào đó, chúng ta đã chuyển mối quan tâm từ vấn đề tự chủ của các vùng miền sang sự tự chủ độc lập của người lao động, và những khái niệm về sư linh hoạt, công việc không chỗ ngồi cố định đã xuất hiện ». Phương thức làm việc từ xa bắt đầu được triển khai từ những năm 1980 nhưng phải đợi đến năm 2012 thì mới được đưa vào Luật Lao Động và đến mùa thu năm 2017 thì tổng thống Pháp đương nhiệm Emmanuel Macron mới ra sắc lệnh về làm việc từ xa, theo đó người lao động có quyền được làm việc từ xa và chủ lao động phải giải thích rõ ràng lý do nếu họ từ chối yêu cầu của người lao động ; tai nạn xảy ra khi người lao động làm việc từ xa cũng được coi là tai nạn lao động … Quyết định của tổng thống Macron được coi là vừa để bảo vệ người lao động, vừa để thúc đẩy phương thức làm việc từ xa tại Pháp, bởi vì ra đời muộn hơn so với ở các nước nói tiếng Anh, phương thức làm việc từ xa cũng bị đánh giá là phát triển ở Pháp chậm hơn so với các nước Bắc Mỹ và Bắc Âu. Ưu điểm của phương thức làm việc từ xa được cho là có nhiều đến mức vào năm 2009 Trung tâm phân tích chiến lược của Pháp (CSA) dự báo chỉ cần đến năm 2015 số người làm việc từ xa sẽ lên đến gần 50% số người lao động. Thế nhưng, dường như CSA đã quá lạc quan, bởi theo trang mạng chuyên về làm việc từ xa tại Pháp (Le télétravail en France), dù số liệu có thể thay đổi theo cách tính, nhưng tỉ lệ người làm việc từ xa ở Pháp chỉ khoảng 8-18% so với tỉ lệ trung bình 20% tại châu Âu nói chung và 30-35% tại Bắc Âu. Làm việc từ xa thời Covid-19 : Điều kiện lao động xuống cấp Trở lại giai đoạn phong tỏa chống dịch Covid-19, đài France Info ngày 20/05 cho biết có 5 triệu lao động tại Pháp làm việc từ xa trong suốt 55 ngày phong tỏa, từ ngày 17/03 đến ngày 10/05/2020, tương đương khoảng 20% lực lượng lao động của Pháp. Mặc dù phương thức làm việc từ xa được triển khai gấp gáp và đầy bất ngờ do tình hình dịch bệnh, mặc dù nhiều người Pháp cảm thấy trong giai đoạn phong tỏa vừa phải chăm sóc con cái ở nhà, vừa phải làm việc từ xa gây cho họ nhiều áp lực, nhất là đối với người lao động là nữ giới, nhưng đài France Info ngày 20/05 cho biết theo nhiều cuộc khảo sát, có đến 3/4 số người được hỏi sau này muốn tiếp tục làm việc từ xa. Về phía chủ lao động, sau khi lệnh phong tỏa chấm dứt, nhiều doanh nghiệp vẫn quyết định duy trì lâu dài phương thức làm việc từ xa, không chỉ là do tình hình dịch bệnh trước mắt vẫn còn nhiều điều khó đoán định. Nhà báo Philippe Duport giải thich trên đài France Info : « Không dưới 2/3 ban nhân sự của các doanh nghiệp, khi được hiệp hội quốc gia về nhân sự hỏi, dự báo là phương thức làm việc từ xa sẽ phát triển lâu dài. Các doanh nghiệp (Pháp) như Safran, Véolia, Publicis, L’Oréal hay Orange sẽ duy trì phương thức làm việc từ xa ít nhất là đến tháng 09. Ngân hàng Société Générale thì nói là họ đã biến điều không thể thực hiện được trong suốt nhiều năm thành điều có thể. Còn tại doanh nghiệp Nespresso, phương thức làm việc từ xa cũng đã bám rễ đến mức một số nhân viên quay lại cơ quan không phải để làm gì khác ngoài việc mang chiếc ghế xoay trong văn phòng về nhà để ngồi làm việc ». Điển hình nhất và được nhắc đến nhiều trong những ngày qua tại Pháp như « một cuộc cách mạng » là trường hợp của tập đoàn chế tạo xe hơi PSA Peugeot Citroen.Philippe Duport cho biết thêm : « PSA đã thông báo, qua ban nhân sự, là làm việc từ xa giờ đây sẽ trở thành nguyên tắc. Đương nhiên, không phải là dành cho những kỹ thuật viên lắp ráp xe hơi, mà là đối với tất cả những hoạt động không liên quan trực tiếp đến sản xuất, tức là những hoạt động về mảng dịch vụ, thương mại, nghiên cứu và phát triển. Đối với hàng ngàn, hàng chục ngàn nhân viên, từ giờ trở đi, họ chỉ được hiện diện ở văn phòng từ 1 ngày cho đến 1,5 ngày mỗi tuần. Theo ban nhân sự của PSA, cuộc khủng hoảng đã cho phép « đẩy nhanh sự chuyển đổi phương thức vận hành của doanh nghiệp ». Có 3 lợi ích : đời sống cá nhân và công việc được cân bằng hơn, việc người làm công ăn lương phải đi lại di chuyển giảm rõ rệt và công ty tiết kiệm được chi phí. PSA sẽ chuyển sang phương thức tổ chức văn phòng kiểu « flex office » - chỗ ngồi làm việc linh hoạt, cho phép mỗi nhân viên khi đến cơ quan được ngồi làm việc chỗ nào họ muốn. Nghe có vẻ là một nghịch lý nhưng cách bố trí chỗ làm việc như vậy lại khiến việc lau chùi vệ sinh vào buổi sáng và buổi tối dễ hơn, nhờ thế mà tiết kiệm diện tích văn phòng và vấn đề mấu chốt là ngân sách thuê mặt bằng giảm ». Một trong những doanh nghiệp Pháp đi đầu về tổ chức văn phòng kiểu « flex office » là hãng dược phẩm Sanofi. Ngay từ năm 2015, tập đoàn dược phẩm Pháp đã cho khai trương tòa nhà với diện tích 52.000m2 tại thành phố Gentilly, ngoại ô Paris, hoàn toàn theo phong cách « flex office ». Tương lai nào cho phương thức làm việc từ xa tại Pháp ? Với nhiều người lao động Pháp, khủng hoảng Covid-19 và biện pháp phong tỏa kéo dài gần 2 tháng đã giúp họ có cơ hội khám phá, thử nghiệm phương thức làm việc từ xa để so sánh với cách làm việc thông thường tại văn phòng. Tuy nhiên, theo một thăm dò mới đây của Opinion Way về làm việc từ xa trong giai đoạn phong tỏa, cũng có nhiều người coi là bị ép buộc làm từ xa, không theo kế hoạch trước và phải làm việc trong những điều kiện xuống cấp nghiêm trọng. 44% số người được hỏi cảm thấy căng thẳng về tâm lý, 18% thậm chí có các biểu hiện rối loạn tinh thần nghiêm trọng, lo sợ, trầm uất. Tuần báo L’Obs ngày 20/05 trích dẫn ông François Hommeril, chủ tịch nghiệp đoàn CFE-CGC, theo đó trong thời gian phong tỏa, điều vẫn được gọi là làm việc từ xa không phải là phương thức làm việc từ xa đúng nghĩa thực sự, mà là « người lao động bị bắt buộc phải làm việc trong những điều kiện xuống cấp bất thường ». Vốn chú trọng đến việc bảo vệ quyền lợi của người lao động, nhiều nghiệp đoàn tại Pháp cũng như một số chuyên gia về luật lao động lưu ý nếu tiếp tục duy trì phương thức làm việc từ xa, giới chủ phải bảo đảm việc tổ chức được làm theo đúng luật lao động liên quan đến làm việc từ xa trong thời bình thường, chẳng hạn về thời gian, giờ giấc làm việc, trang thiết bị, bảo hiểm lao động, chi phí phát sinh điện thoại, internet tại gia … và phải có thỏa thuận rõ ràng giữa doanh nghiệp với người lao động. Theo dự kiến, Medef, nghiệp đoàn của giới chủ và các đối tác xã hội, các nghiệp đoàn của người lao động sẽ sớm có các trao đổi bàn về tương lai của phương thức làm việc từ xa tại Pháp.
André Bercoff décrypte l'actualité: #Plan de relance européen: UE en crise? avec Erwan Le Noan, avocat et spécialiste de la concurrence. #PantheonSorbonne: pas de notes en dessous de 10/20, on en parle avec René Chiche, Professeur agrégé de philosophie, vice-président et porte-parole du syndicat «Action et Démocratie CFE-CGC» et membre du Conseil supérieur de l'éducation. Auteur du livre “La désinstruction nationale” Ovadia Son invité: Stanislas Berton, spécialiste de la gestion de crise
durée : 00:15:18 - Journal de 8 h - En parallèle de la conférence de financement des retraites, la CGT, FO, la CFE-CGC ou encore Solidaires préparent une journée d'information, que certains souhaitent appeler "contre-conférence".
durée : 00:12:58 - Journal de 7 h - Alors que deux projets de loi visant à créer un "système universel" de retraite seront présentés en Conseil des ministres, l'intersyndicale (CGT, FO, CFE-CGC, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse) appelle à "une mobilisation maximale" et prévoit de "poursuivre et amplifier les actions".
A la veille d'une grève générale de grande ampleur contre la réforme des retraites, Stéphanie Gallet reçoit François Hommeril, le patron du 4ème syndicat de France (CFE-CGC)
durée : 00:14:48 - Journal de 22h - Mobilisation d'ampleur dans toute la France pour le retrait du projet de loi. A l'appel, pour la première fois, de l'ensemble des syndicats, CFDT, CFTC et Unsa ont rejoint CGT, FO, CFE-CGC, Solidaires et FSU pour une première manifestation unitaire. - invités : Frédéric Sève le secrétaire national de la CFDT
Os parisienses vivenciaram uma verdadeira sexta-feira 13: o dia amanheceu com vento e chuva forte e, para piorar, a greve dos metroviários e ferroviários da SNCF contra o projeto de reforma da Previdência entrou no 9° dia consecutivo. Mas quem ganha e quem perde com o projeto defendido pelo presidente francês, Emmanuel Macron? Quase dez dias após o início do movimento social, a metade das linhas do metrô de Paris continuam fechadas e os trens de subúrbio permanecem fortemente afetados pela paralisação. Os poucos ônibus que circulam, com motoristas não grevistas, enfrentam dificuldades para sair das garagens municipais. Policiais precisam cercar os veículos desde cedo para driblar os piquetes da CGT e da SUD, dois sindicatos combativos e que sempre foram contra a reforma. Eles exigem a retirada do projeto do governo e ameaçam manter a greve até o Natal, para desespero dos lojistas. Dois princípios da reforma são contestados pelos sindicatos. A criação de um sistema único de cotização baseado em pontos acumulados, que vai substituir os trimestres de contribuição e unificar as aposentadorias do setor público e privado, acabando com os 42 regimes especiais existentes. Das cinco grandes centrais sindicais francesas, as três mais à esquerda (CGT, FO e CFE-CGC) contestam a adoção dos pontos e querem manter o status quo do sistema atual. O segundo ponto de fricção é o alongamento do tempo de trabalho. O governo mantém a idade mínima da aposentadoria aos 62 anos, mas propôs uma nova idade, dita de “equilíbrio orçamentário do sistema”, aos 64 anos. Quem trabalhar dois anos a mais vai receber um bônus de 5% na pensão, quem optar pelos 62 anos vai ter um desconto de 5%. O governo quer aplicar esta regra em 2027, mas a pílula está difícil de engolir. Os dois sindicatos reformistas que estiveram do lado do governo (CFDT e CFTC) durante os dois anos de negociações abandonaram o barco na quarta-feira (11), dizendo que o presidente Emmanuel Macron e o primeiro-ministro Édouard Philippe ultrapassaram uma linha vermelha ao prorrogar o tempo de trabalho. O premiê diz que mantém a porta de seu gabinete aberta para sugestões que não aumentem o déficit do sistema. Perdedores Do jeito que está, o projeto é prejudicial para os professores da rede pública de ensino. A categoria conta com um modo de cálculo da aposentadoria baseado nos últimos seis meses da carreira. Com a mudança para o sistema de pontos acumulados ao longo de toda a vida ativa, eles podem perder de 25% a 30% do valor das pensões, segundo simulações. O governo prometeu compensar esse prejuízo com um aumento escalonado de bonificações ou dos salários, mas a promessa não convenceu os sindicatos do setor. Nesta sexta, o ministro da Educação, Jean-Michel Blanquer, colocou sobre a mesa de negociações € 10 bilhões de reajustes graduais a partir de 2021, mas a soma ainda não convenceu. Também perdem os metroviários de Paris da companhia RATP e os ferroviários da SNCF, que se beneficiam de regimes especiais e têm a possibilidade de se aposentar mais cedo, a partir de 52 anos. Exemplo de um caso concreto que tende a desaparecer: um contador da RATP, que pode requisitar a aposentadoria aos 57 anos, devido à sua vinculação a um regime especial, verá esse “privilégio” desaparecer. Ele terá de trabalhar até a idade mínima estabelecida para todos os franceses. De modo geral, a reforma é considerada redistributiva. Para melhorar o nível das pensões mais baixas, os franceses com ensino superior receberão uma pensão menor pelo menos no regime de base da Previdência. Outro bemol é que o governo pretende manter os gastos da Previdência limitados a 14% do PIB e, com a chegada dos chamados "baby boomers" ao sistema, o número de aposentados irá aumentar em relação aos ativos. Será o mesmo bolo para distribuir a um número maior de pessoas. Consequência: as pensões vão baixar nos próximos 30 anos. Ganhadores O projeto incorpora a pensão mínima de € 1.000 para carreiras completas, a partir de 2022. Esta medida beneficia sobretudo os agricultores, artesãos (padeiros, açougueiros, pedreiros, eletricistas) e trabalhadores precários que perdem trimestres por não conseguirem provar 150 horas de trabalho em 90 dias, como exige a legislação atual. As mulheres terão vantagens com o novo sistema por pontos, uma vez que as interrupções de carreira para licença maternidade e outros períodos usados para cuidar de filhos pequenos serão levados em conta no cálculo das aposentadorias. Os estudantes também poderão acumular pontos durante os estudos. Os policiais, que estavam temerosos e chegaram a fazer uma manifestação de protesto na quarta-feira (11), foram atendidos em suas reivindicações e vão manter um regime específico de aposentadoria, assim como os bombeiros. As enfermeiras que fizeram recentemente uma longa greve para denunciar as precárias condições de trabalho nos hospitais públicos terão uma bonificação pelo trabalho noturno. Apesar dos nove dias de greve no transporte público, uma pesquisa publicada nesta sexta-feira mostra que 70% dos franceses continuam apoiando a mobilização contra a reforma da Previdência. Já os donos de hotéis e restaurantes da região parisiense estão com medo da falência. Os restaurantes registram 50% de queda no faturamento nos últimos dias e 30% das reservas de hotéis previstas para a semana que vem foram canceladas. Os sindicatos convocaram uma nova jornada nacional de manifestações e greves no dia 17 de dezembro.
durée : 00:24:58 - Journal de 12h30 - Au cinquième jour de mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats semblent plus que jamais déterminés à faire plier le gouvernement. Les partenaires sociaux doivent être reçus cet après-midi par le haut-commissaire aux Jean-Paul Delevoye et la ministre des Solidarités Agnès Buzyn. - invités : François Hommeril Président de la CFE-CGC
Hedwige Chevrillon reçoit François Hommeril, président de la CFE-CGC, Agnès Verdier-Molinié, directrice de l'iFRAP, et Thomas Piketty, économiste et auteur de "Capital et idéologie", dans 12h, L'heure H, sur BFM Business, ce lundi 7 octobre 2019. Les entretiens majeurs avec ceux qui font l'actualité, par Hedwige Chevrillon. BFM Business est la 1ère chaîne française d'information économique et financière en continu, avec des interviews exclusives de patrons, d'entrepreneurs, de politiques, d'experts et d'économistes afin de couvrir l'ensemble de l'actualité française et internationale. BFM Business vous propose aussi des conseils pour vos finances par des personnalités de référence dans les domaines du patrimoine, de l'immobilier ou des marchés financiers. Retrouvez tous les jours : Christophe Jakubyszyn, Faïza Garel-Younsi, Nicolas Doze, Hedwige Chevrillon, Jean-Marc Daniel, Anthony Morel, Guillaume Sommerer, Cédric Decoeur, Karine Vergniol, Grégoire Favet, Sébastien Couasnon, Emmanuel Lechypre, Benaouda Abdeddaïm, Stéphanie Coleau... BFM Business est disponible en direct radio, en direct télé ainsi qu'en direct et replay sur www.bfmbusiness.fr.
durée : 00:15:12 - Journal de 22h - Ce serait du jamais vu, au moins depuis 2007! Cinq syndicats de la RATP (UNSA, SUD, Solidaires, FO et CFE-CGC) appellent l'ensemble des agents à se préparer à une grève illimitée à partir du 5 décembre, contre le projet de réforme des retraites et la remise en cause de leur régime spécial.
Avec : François Hommeril, président de la CFE-CGC. Hervé Montjotin, président exécutif de Socotec. Et Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères. Les entretiens majeurs avec ceux qui font l'actualité, par Hedwige Chevrillon. BFM Business est la 1ère chaîne française d'information économique et financière en continu, avec des interviews exclusives de patrons, d'entrepreneurs, de politiques, d'experts et d'économistes afin de couvrir l'ensemble de l'actualité française et internationale. BFM Business vous propose aussi des conseils pour vos finances par des personnalités de référence dans les domaines du patrimoine, de l'immobilier ou des marchés financiers. Retrouvez tous les jours : Christophe Jakubyszyn, Faïza Garel-Younsi, Nicolas Doze, Hedwige Chevrillon, Jean-Marc Daniel, Anthony Morel, Guillaume Sommerer, Cédric Decoeur, Karine Vergniol, Grégoire Favet, Sébastien Couasnon, Emmanuel Lechypre, Benaouda Abdeddaïm, Stéphanie Coleau... BFM Business est disponible en direct radio, en direct télé ainsi qu'en direct et replay sur www.bfmbusiness.fr.
Eric Charlemagne, élu CFE-CGC chez Airbus CyberSécurity et Président de l’association Médiation-NET, explique ce qu’est un conflit, en quoi il est nécessaire, et ce qu’il sous-tend.
Avui comencen les proves del BAC amb la vaga els vigilants dels exàmens però sense bloquejos dels centres escolars. El moviment de vaga avui respon a la crida de diferents sindicats com la CGT, SNCL, Snes, Sud, CFE-CGC. Segons aquests sindicats, per poder mantenir les proves del BAC l'educació nacional ha convocat personal administratiu, jubilats de l'educació o encara estudiants per substituir els vigilants. Recordem que el personal vaguista s'oposa a les reformes del liceu i a la llei de l'escola tot reclamant una alça dels salaris. La CGT crida a manifestar aquest matí davant dels locals de La Poste d’Alenyà per defensar el servei públic de proximitat. La mobilització s’inscriu en un context de protesta contra la desertificació dels territoris. I Aleny és un bon exemple amb un servei de la Poste que pateix horaris d’obertura parcials. Fins ara s’han recollit unes 600 firmes per mantenir el servei de correus al vilatge. Vaga avui també dels treballadors socials que denuncien la manca de mitjans humans i financers que no els hi permet complir amb llur missió. Malgrat el pla d’acció del Consell Departamental, els treballadors socials de la col·lectivitat consideren que no és suficient. Per això protestaran avui coincidint amb la votació d’aquest pla d’acció durant la sessió del Consell Departamental. Ahir es va celebrar la segona volta de l’elecció municipal a Sant Marçal. Després de la mort del batlle Louis Puigsegur, s’havien d’elegir 3 nous consellers municipals. Amb el nou consell municipal escollit, ara es votarà el nou batlle durant el proper consell municipal de dissabte vinent. Els eurodiputats elegits recentment a l'estat espanyol estan citats avui al Congrés de Madrid, per acatar la Constitució i tramitar l'acta d'eurodiputat. La defensa de Junqueras va presentar ahir un recurs que demana al Tribunal Suprem que suspengui la prohibició d'anar al Congrés a recollir la seva acta d'eurodiputat i demana que el Tribunal de Justícia de la Unió Europea, a Luxemburg, es pronunciï sobre el cas. El text del recurs denuncia que l'impediment d'anar-hi ara és una "vulneració de drets fonamentals". I Carles Puigdemont i Toni Comín, ha anunciat que si la Junta Electoral espanyola es nega a proclamar-los eurodiputats perquè no van fins a Madrid a jurar el càrrec, també presentaran un recurs al Tribunal de Justícia de la Unió Europea de Luxemburg. Aquest cap de setmana s’ha fet la constitució dels ajuntaments a Catalunya Sud. Junts per Catalunya és la força amb més batlles, 370 exactament. Molt a prop hi trobem ERC amb 359 alcaldies. Segueixen el PSC amb 89, la CUP amb 19, els Comuns amb 16, el PP només té un batlle a Catalunya i Ciutadans no en té cap. A Barcelona Ada Colau segueix essent batllesa gràcies a un pacte polèmic amb el PSC i Manuel Valls. Junts per Catalunya manté l'alcaldia de Girona, amb Marta Madrenas, que governarà en minoria. I el PSC perd dues alcaldies de pes com són Lleida i Tarragona en benefici a ERC. Mobilització antiracista ahir a Bao com a resposta als insults racistes que va rebre Djibril Dauliac, jugador de Bao XIII, en un vídeo penjat a internet. El club i la federació van portar queixa, però ahir van ser els seguidors qui es van mobilitzar contra el racisme amb motiu de la semifinal d’Elit 2 entre Bao i Pia. En aquest matx Bao va guanyar per 44 a 16. La final es jugarà diumenge però els baotencs no coneixen encara el seu rival. En efecte, dissabte l’altre semifinal es va haver d’interrompre a causa de nous insults racistes. Rugbi a 13: els Dracs Catalans van perdre dissabte a casa contra els London Broncos per 12 a 30. Proper partit pels Dragons, serà dissabte a Gilbert Brutus contra Hull FC.