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RTL Midi
POLICE - Un formateur suspendu pour avoir organisé un simulacre de noyade sur des élèves

RTL Midi

Play Episode Listen Later Nov 30, 2023 1:14


Un formateur de l'école de police a été suspendu après avoir organisé un simulacre de noyade particulièrement violent sur des élèves. Une enquête administrative de l'IGPN a été ouverte.

La question info
Décès de Mohamed.B : pourquoi des policiers ont-ils été placés en garde à vue ?

La question info

Play Episode Listen Later Aug 9, 2023 2:53


Il s'appelait Mohamed B. Ce marseillais de 27 ans a été retrouvé mort dans la nuit du 1er au 2 juillet 2023, après une nuit d'émeute. Son corps porte une trace d'impact de tire au niveau du thorax. Un mois plus tard, des policiers sont placés en garde à vue. Pourquoi ? On pose la question à Pierre Barbin, journaliste reporter à BFMTV. 

Le Média
Darmanin, IGPN, syndicats factieux : Ce policier révolté dénonce

Le Média

Play Episode Listen Later Aug 1, 2023 49:56


Mais que veulent vraiment les policiers français ? De nouvelles lois qui leur accorderait une sorte d'impunité ? Une justice d'exception ? Ou bien alors veulent-ils prendre le pouvoir ? La menace d'un coup d'Etat policier enfle : c'est ce que nous disions sur cette antenne il y a quelques jours. Pour quelle raison ? Après la mort de Nahel fin juin, tué par un policier à Nanterre, des révoltes urbaines ont éclaté, étant une nouvelle fois le théâtre de violences policières. Début juillet, Hedi est passé à tabac par une unité de la BAC à Marseille, qui lui a fracassé le crâne et la mâchoire, avant de l'abandonner pour mort dans une ruelle. Miraculé, selon les médecins en réanimation, il a survécu, avec d'énormes séquelles. Quatre agents de police avaient été placés en GAV et mis en examen pour “violence volontaire”. L'un d'eux est actuellement en détention provisoire. Normal, a priori. Mais voilà qu'en sortant de l'IGPN, ces agents ont eu le droit à une haie d'honneur et des applaudissements par leurs collègues. Et cet activisme paie. "Avant un éventuel procès, un policier n'a pas sa place en prison" a affirmé Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale. Laurent Nunez le préfet de police de Paris “partage ses propos” même si, quelques jours plus tard, celui-ci dit que la police n'est pas au dessus des lois. Gérald Darmanin a quant à lui réaffirmé son soutien et n'a pas tari d'éloges Frédéric Veaux jeudi soir dernier à la sortie de sa rencontre avec des syndicats policiers. Emmanuel Macron, de son côté, reste prudemment adepte du “en même temps” : soutien au principe de séparation des pouvoirs, mais en même temps soutien appuyé aux forces de l'ordre. Tous les syndicats de police pensent-ils pareil ? Pour répondre à cette question, nous recevons Anthony Caillé, policier et syndicaliste CGT Intérieur Police. C'est l'entretien d'actu. Anthony Caillé délivre l'analyse du syndicat de police CGT, qui n'a pas été invité par le Ministre de l'Intérieur. Une vision de la police trop différente du projet politique de l'exécutif est-elle la raison de cette exclusion ? Sans doute, pour le secrétaire générale de la CGT intérieur police qui dénonce les positions des syndicats très à droite Alliance, UNSA Police, main dans la main avec Gérald Darmanin. La CGT Police regrette et dénonce une politique qui a pour seule mission la répression. Anthony Caillé dénonce aussi un mésusage des armes, comme les LBD. Le policier-syndicaliste prône également une réforme pour une IGPN plus transparente et indépendante.

RTL Midi
MARSEILLE - 4 policiers mis en examen pour avoir roué de coup un jeune pendant les émeutes

RTL Midi

Play Episode Listen Later Jul 21, 2023 5:00


Le 1er juillet dernier, à Marseille, quatre policiers de la BAC auraient passé à tabac le jeune Hedi, 21 ans. Ils ont été mis en examen pour "violences en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique avec usage ou menace d'une arme".

Les 4 Vérités
Philippe Rio - 18 juillet 2023

Les 4 Vérités

Play Episode Listen Later Jul 18, 2023 10:16


Il y a tout juste trois semaines, l'affaire Nahel a déclenché une série d'émeutes sur tout le territoire. Des manifestations sauvages d'une rare violence en réaction à la mort tragique de cet adolescent de 17 ans, tué par un policier après avoir refusé d'obtempérer lors d'un contrôle routier. Parmi les villes qui ont été particulièrement touchées par ces événements, la commune de Grigny retrouve petit à petit son calme. « Le service public est mobilisé pour cette période de vacances » rassure Philippe Rio. À l'aube de la fête nationale du 14 juillet, les pouvoirs publics craignaient des débordements justifiant ainsi le déploiement des forces de l'ordre dans ces quartiers sensibles. Mais contre toute attente, aucun incident n'a été déclaré. L'appel à l'apaisement du président de la République qui a notamment demandé aux parents de mineurs d'être plus vigilants aurait signé la trêve ? Pour le maire du PCF de Grigny, « tout le monde a joué un rôle » dans cette sortie de crise. Services publics, dirigeants associatifs, citoyens, forces de l'ordre... Tous auraient contribué selon lui à stabiliser la situation. Pourtant, Emmanuel Macron a été fortement critiqué lorsqu'il a maladroitement renvoyé la responsabilité aux familles dans cette affaire. Lors des émeutes, Philippe Rio avait alerté à juste titre le gouvernement sur les manquements et les difficultés rencontrés dans les banlieues allant même jusqu'à les qualifier de « poudrières ». Cet apaisement est-il durable ? « Nous étions quelques maires de ces villes populaires à saisir le président de la République avec un cri d'alerte sur une situation qui était extrêmement difficile. Régulièrement, nous alertons sur la pauvreté, l'inflation, sur un mouvement associatif à bout de souffle, sur des enseignants fatigués, éreintés » explique notre invité qui nous partage son expérience sur le terrain. Pour Philippe Rio, la doctrine policière doit être interrogée afin d'apaiser les relations entre les jeunes et les forces de l'ordre. Cela passe par « une IGPN indépendante » et une révision de la loi de 2017 qui autorise les policiers à utiliser leur arme en cas de légitime défense. Depuis la mort de Nahel, la NUPES pointe du doigt cette règle établie par Bernard Cazeneuve qui, selon elle, donne le « permis de tuer ». Pour atténuer cette haine anti-flics, Philippe Rio s'inspire des politiques étrangères notamment du modèle allemand et anglais dont la question des contrôles est très objectivée. Élu « meilleur maire du monde » par la City Mayors Foundation pour son action pour la pauvreté, il appelle à la « réconciliation nationale » qui pourrait passer par un nouvel appel de Grigny. En 2017, 1000 maires de tous bords confondus s'étaient réunis dans cette ville symbolique qui concentre inégalités et pauvreté. Pour encadrer et pallier les carences de sa commune, Philippe Rio avait demandé plus de crédits, plus de police et plus de justice. Six ans après cette initiative, le gouvernement y a-t-il répondu favorablement ? « Il faut encore faire avec générosité et sincérité […] nous travaillons pour avoir un nouvel appel à la rentrée. Nous sommes à disposition pour réconcilier ce pays et apporter des solutions concrètes de terrain pour la France des quartiers populaires mais aussi la France des villes rurales » explique-t-il. Sport dans les quartiers : un remède aux tensions ? Parmi les propositions soumises par notre invité, le sport doit être encouragé. À un an des Jeux Olympiques, il souhaite accélérer cette politique socio-sportive afin d'engager et de responsabiliser davantage la jeunesse. « C'est un facteur de réconciliation. C'est du soft power. Créons des emplois, retrouvons des stages, faisons de l'apprentissage de manière massive. Il y a une forte demande et une appétence des jeunes des quartiers et pas que des quartiers » martèle notre invité. La semaine dernière la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra a rassemblé les élus à l'INSEP pour trouver des solutions. Un événement fédérateur qui a réuni 300 acteurs et les fédérations sportives qui ont une délégation de service public. « C'est un investissement d'avenir. Les emplois dans le sport sont des emplois qui deviennent durables à la sortie des contrats aidés » soutient le maire de Grigny. Et d'ajouter qu'il faut renforcer la politique de la ville et de la rénovation urbaine : « C'est 600 millions d'euros, moins de 1% du budget de l'État » souligne-t-il.

TẠP CHÍ XÃ HỘI
Phải chăng cảnh sát Pháp dễ dàng nổ súng hơn các đồng nghiệp châu Âu ?

TẠP CHÍ XÃ HỘI

Play Episode Listen Later Jun 30, 2023 11:01


Từ vài ngày qua, các cuộc bạo động đã xảy ra tại một số nơi ở nước Pháp, sau khi một thiếu niên 17 tuổi, Nahel, bị cảnh sát bắn chết vì không tuân lệnh, tối ngày 27/06/2023. Viên cảnh sát đã bị tạm giam và bị khởi tố vì tội cố ý giết người. Vụ việc đặt ra câu hỏi về quyền và cách dùng vũ khí của cảnh sát khi làm nhiệm vụ, cũng như chương trình đào tạo cảnh sát của Pháp. Nước Pháp đã trải qua ba đêm liên tiếp với những cảnh bạo lực, đập phá ở nhiều thành phố lớn nhỏ. Các hình ảnh lửa cháy thiêu rụi nhiều công sở, cửa hàng, xe ô tô hay các phương tiện giao thông, loan truyền khắp các mạng xã hội tại Pháp. Một số bài đăng trên Twitter khẳng định vụ bạo động ở Capitol 06/01 ở Hoa Kỳ « chưa là gì cả, vì đây mới là một cuộc nổi dậy thực sự ».  Vụ việc trên cũng là chủ đề gây tranh luận sôi nổi trên chính trường Pháp. Tại Quốc Hội, một bên thì đề nghị không kích động thêm thù hận, bên kia thì thúc giục đưa ra phản ứng kiên quyết với tình trạng bạo lực lặp đi lặp lại. Vào thứ Tư, trên Twitter, tổng thống Emmanuel Macron lên án việc bắn chết thiếu niên Nahel là « không thể biện minh » và « không thể tha thứ được ». Một ngày sau đó, nguyên thủ Pháp nêu ra tình trạng «bạo lực vô lý» chống lại các thể chế của nền Cộng Hòa. Trang Huffington Post gọi đây là cách mà tổng thống Pháp coi những người gây ra bạo lực tại các đô thị, đứng chung hàng với viên cảnh sát đã bắn chết Nahel ở Nanterre hôm thứ Ba. Tối ngày 29/06, 40 000 cảnh sát được điều động khắp nước Pháp cũng không làm dịu lại tình hình. Sáng thứ Sáu, 30/06, tổng thống Pháp đã yêu cầu lập ngay một ban xử lý khủng hoảng.    Báo Le Parisien bày tỏ sự khó hiểu trước thảm kịch này, nhật báo thiên hữu Le Figaro thì đưa tin về làn sóng bạo lực đô thị mà chính phủ phải tìm cách kiềm chế, « tránh lây lan », như là một dịch bệnh, hay về «một nước Pháp trong tình trạng căng thẳng tột độ».  Các tờ báo cánh tả bày tỏ phẫn nộ, trang nhất báo Libération hôm 30/06 chạy tựa lớn « Dĩ nhiên là mọi người phải nổi dậy », sau cái chết của Nahel. Báo L'Humanité thì khẳng định, « Không gì có thể biện minh, về việc một cảnh sát máu lạnh giết người, ngay cả khi từ chối tuân lệnh ». Tờ báo của đảng Cộng Sản Pháp cho rằng cái chết của thiếu niên ở Nanterre cho thấy sự thay đổi một cách phũ phàng trong cách thức họat động của cảnh sát Pháp, đặc biệt là do cải cách mới nhất từ năm 2017, với điều L.435-1 trong bộ luật An Ninh Quốc Nội, tạo điều kiện cho cảnh sát có thể sử dụng vũ khí dễ dàng hơn. Trước đó, cảnh sát chỉ có thể sử dụng vũ khí trong trường hợp tự vệ chính đáng.    Văn bản luật cho phép cảnh sát quyền sử dụng vũ khí như hiến binh gây tranh cãiVề văn bản luật này, nhà xã hội học Christian Mouhanna, giám đốc Trung tâm nghiên cứu xã hội học về luật và các định chế hình sự (Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales - CESDIP), giải thích trên đài phát thanh France Culture hôm 28/06: « Luật này quy định rằng sau khi đã cảnh báo, cảnh sát có thể sử dụng vũ khí của mình. Văn bản này đưa ra thêm nhiều khả năng dùng súng, đặc biệt là trường hợp nếu một người có thể tấn công, đe dọa tính mạng của cảnh sát hoặc của người khác khi bỏ trốn. Cảnh sát có quyền sử dụng vũ khí trong nhiều trường hợp khác nhau và đó là điều tạo nên sự khác biệt với những công dân bình thường. Đó là lý do tại sao các cuộc điều tra trở nên phức tạp hơn, bởi vì trong trường hợp của một công dân bình thường, sử dụng bạo lực là một tội. Nhưng để buộc tội cảnh sát, phải chứng minh rằng việc sử dụng này là không cân xứng và không cần thiết. Văn bản luật ngày 28/02/2017 không chỉ rõ những điều kiện sử dụng vũ khí, mà lại tạo ra một sự mơ hồ. Tức là không có quy định cấm hay cho phép rõ ràng. Chúng ta buộc phải dựa vào những đánh giá mà cảnh sát có thể đưa ra về tình hình trên thực địa ».  Luật ngày 28 tháng 2 năm 2017 do bộ trưởng Nội Vụ Bernard Cazeneuve đưa ra. Báo Le Figaro cho biết, lúc đó, luật được ban hành nhằm đáp trả vụ tấn công bằng bom xăng làm thiệt mạng bốn cảnh sát vào tháng 10 năm 2016, khi đang làm nhiệm vụ tại Viry-Châtillon (Essonne), ngoại ô Paris. Vài tuần trước đó, trong một cuộc biểu tình đó, một cảnh sát cũng đã bị thương nặng vì bị tấn công bằng bom xăng. Sau vụ việc này, nhiều sĩ quan cảnh sát đã bày tỏ phẫn nộ, không ngần ngại đi biểu tình dù không được công đoàn tổ chức, yêu cầu nới lỏng các điều kiện tự vệ, phù hợp với các « điều kiện của hiến binh ».  Quyền sử dụng súng của cảnh sát ngày càng được mở rộng. Cụ thể, với một điều luật được đưa ra vào ngày 03/06/2016, sau vụ khủng bố tháng 11 năm 2015, cảnh sát, hiến binh, và quân đội được triển khai trên lãnh thổ Pháp có thể sử dụng vũ khí để ngăn chặn khả năng lặp lại một hoặc nhiều vụ giết người có chủ ý,.., mà không phải chịu trách nhiệm hình sự. Văn bản luật năm 2017, hay còn được gọi là luật Cazeneuve, đã cho phép cảnh sát có thêm quyền sử dụng vũ khí, như hiến binh hay quân đội trên lãnh thổ Pháp. Tức là: nếu có mối đe dọa đến tính mạng hoặc thân thể nhân viên an ninh;  sau khi cảnh báo, nổ súng là cách duy nhất để bảo vệ người xung quanh; khi đó là cách duy nhất để ngăn chặn một phương tiện bỏ trốn, có thể gây nguy hiểm cho lực lượng an ninh và đe doạ đến tính mạng của những người khác; để vô hiệu hóa một người tìm cách bỏ chạy, đây cũng là điểm mơ hồ và gây tranh cãi nhất, trong cái chết của Nahel.     Cảnh sát Pháp bị Mỹ hóaTrên đài phát thanh France Info, hôm 29/06, nghị sĩ châu Âu đảng Xanh, Yannick Yadot cho rằng Liên minh cảnh sát quốc gia Pháp, "công khai xích gần cực hữu," muốn thóat khỏi khuôn khổ « cộng hòa » để duy trì trật tự và tự mình thực thi công lý: « Không thể chối cãi được mong muốn ‘Mỹ hóa' (của cảnh sát Pháp) được Liên minh cảnh sát quốc gia ủng hộ, tức là cảnh sát muốn tự mình thực thi công lý», nếu như không có video loan truyền trên mạng xã hội (cho thấy cảnh sát nổ súng trước, vào một chiếc xe màu vàng chứ không phải chiếc xe cố bỏ chạy và đâm vào ‘công chức', như lời khai từ phía cảnh sát), thì chuyện gì sẽ xảy ra ? Vụ việc này có thể giống như bao vụ khác, tức là chỉ có lời chứng của cảnh sát ».    Không chỉ riêng ông Yannick Yadot, Ủy ban Tham vấn Quốc gia về Nhân quyền Pháp (CNCDH), cũng đã tố cáo luật 2017 là « nguy hiểm » khi đưa thêm các điều kiện cho phép cảnh sát nổ súng và nêu ra nguy cơ xích gần với mô hình của Mỹ. Theo trang Le Grand Continent, tại Mỹ, có thể nói rằng có một sự hợp nhất giữa lực lượng an ninh dân sự và quân sự. Hai lực lượng này có thể bổ sung cho nhau. Các sĩ quan cảnh sát tham gia vào các chiến dịch quân sự bên ngoài, với tư cách là quân dự bị trong quân đội, hoặc với tư cách là đặc vụ, hỗ trợ trực tiếp cho các họat động quân sự, hoặc đơn giản là trong khuôn khổ các đặc quyền của chính quyền nơi họ làm nhiệm vụ (tham gia vào cuộc chiến chống ma túy hoặc FBI để chống khủng bố).  "Việc cảnh sát nổ súng giết người là một vấn đề có 'hệ thống' "Từ khi luật 2017 được thông qua, số liệu từ cơ quan Tổng Thanh tra Cảnh sát Quốc gia - IGPN, được báo Libération trích dẫn, trong giai đoạn từ 2017 đến 2021, việc cảnh sát sử dụng vũ khí đã gia tăng, cao hơn 26% so với giai đoạn 2012-2016. Thảm kịch ở Nanterre được cho là xảy ra vì từ chối dừng xe, tuân lệnh của lực lượng cảnh sát, và riêng trong trường hợp này, 13 người (tài xế hoặc hành khách) đã thiệt mạng vào năm 2022 vì cố trốn chạy khỏi sự kiểm tra của cảnh sát. Trong 13 vụ trên, có 5 vụ mà sử dụng súng là không hợp pháp. Năm cảnh sát đã bị khởi tố.   Nhà khoa học chính trị, chuyên gia nghiên cứu về cảnh sát, ông Sebastian Roché, giảng dạy tại Science Po Grenoble, cho biết các vụ xả súng vào các phương tiện di chuyển gây chết người, tăng gấp 5 lần sau khi luật 2017 được ban hành. Việc cảnh sát nổ súng giết người là một vấn đề có « hệ thống ». Trả lời trang Le Temps, ông cho rằng Pháp không nỗ lực đào tạo cảnh sát tương ứng với thách thức cũng như những thay đổi mới mà luật này quy định. Khi so sánh với láng giềng châu Âu, ông cho biết: « Tại Đức, một vụ cảnh sát bắn chết người xảy ra trong mười năm vì từ chối tuân thủ, thì ở Pháp là 16 vụ trong một năm rưỡi. Có một khoảng cách rất rõ rệt với các nước láng giềng. Ở Pháp, mô hình cảnh sát khá hung hãn, phải nói là đáng sợ, hơn các nước châu Âu khác nhưng ít hơn ở Mỹ. Và luật năm 2017 vi phạm các quy tắc của Tòa án Nhân quyền châu Âu ».   Nói đến đào tạo cảnh sát của Pháp, mỗi năm khoảng 8000 người nhập học trường đào tạo sĩ quan,  với khóa học kéo dài từ 1 đến 2 năm, trong khi ở Đức, thời gian đào tạo là 3 năm. Trên đài France Culture ngày 29/06, ông Roché giải thích : « Vấn đề không phải chỉ là đào tạo cảnh sát đầu vào mà là đào tạo trong suốt quá trình... Tại Pháp, nếu nói đến cải cách chương trình đào tạo, chúng ta biết rằng điều này sẽ không thay đổi gì nhiều, vì đó là một hệ thống tập trung quyền lực. Bộ trưởng Nội Vụ là người quyết định, có thể theo dõi tất cả các chiến dịch, đưa ra chỉ thị đối với cảnh sát, và nếu phải trừng phạt ai đó hoặc khởi tố, thì là do ông ấy quyết định có trừng phạt hay không. Cảnh sát phải tuân lệnh của chỉ huy trưởng, tức bộ trưởng Nội Vụ, chứ không phải công chúng. Nhưng dẫu sao thì mô hình của Pháp cũng không phải là mô hình tồi tệ nhất. Cảnh sát được đào tạo về luật hình sự, thủ tục hình sự, kĩ thuật can thiệp chuyên nghiệp, một chút về đạo đức nghề nghiệp…nhưng không hề được đào tạo về cách xử sự với công chúng. Khóa đào tạo ngắn. Tính nhân văn không được đề cập đến trong chương trình..., Do vậy, dẫu sao vẫn có những thứ có thể sửa đổi được ».  Nếu đem so sánh mô hình cảnh sát giữa Pháp và Đức, giáo sư danh dự Rainer Hudemann tại đại học Sorbonne Paris cho biết về mặt lịch sử, vị trí của cảnh sát Đức và Pháp tại hai xã hội có sự khác biệt lớn. Trên trang Deutsch Welle (DW), ông giải thích: « Tại Pháp, từ thế kỉ 19, cảnh sát trước tiên, có nhiệm vụ giữ gìn trật tự, và vai trò này vẫn được duy trì cho đến ngày nay, trong cách tổ chức của cảnh sát. Còn tại Đức, từ thế kỉ 19, cảnh sát có vai trò lớn hơn trong cách tổ chức xã hội ».   Giáo sư xã hội học tại Đại học Leuphana ở Lüneburg, bà Andrea Kretschmann, trên đài Deutsche Welle - DW, cho rằng cảnh sát ở Pháp được đào tạo để đối phó với những điều tồi tệ nhất có thể xảy ra, tức là « bất kỳ tình huống bình thường nào cũng có thể trở nên nguy hiểm ». Về vụ cảnh sát nổ súng vào một thiếu niên ở Nanterre vừa qua, bà Kretschmann cho rằng viên cảnh sát cảm thấy bị đe dọa, mặc dù khi quan sát kĩ, thiếu niên đó không phải là một mối đe dọa.  Tại Đức, nhiều phương tiện được triển khai hơn để tránh gây áp lực cho cảnh sát khi thực hiện nhiệm vụ, để họ có thể chuẩn bị cho các tình huống khác nhau. Cảnh sát Đức được cung cấp nhiều phương tiện để ngăn xung đột trở nên căng thẳng hơn. Trong khi đó, « ngoại ô Paris vốn là vùng có nhiều vấn đề xã hội nhưng viên cảnh sát được cử đến đó thì như một lính cứu hỏa bình thường ».   

C dans l'air
Emeutes : le spectre de 2005 - 29/06/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 29, 2023 6:18


C dans l'air du 29 juin : Emeutes : le spectre de 2005 LES EXPERTS : - DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice Le Parisien - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique – France Télévisions - VANESSA SCHNEIDER - Grand reporter – Le Monde - FABIEN JOBARD - Sociologue spécialisé sur les questions de police et de justice – CNRS, auteur de "Politiques du désordre" - FLORIAN BERCAULT (en duplex) - Maire de Laval Des tensions ont éclaté en marge de la marche blanche organisée cet après-midi à Nanterre à l'appel de la mère de Nahel, le jeune garçon de 17 ans, tué par le tir d'un policier, au volant d'une voiture avant-hier dans la ville. Une vidéo de la scène, dans laquelle on voit le brigadier tirer sur l'adolescent, a suscité beaucoup de colère. Lors des deux nuits qui ont suivi, et en particulier la nuit dernière, des émeutes ont éclaté dans plusieurs villes de France. Incendies, tirs de mortier, affrontements avec la police… Sur les réseaux sociaux, une surenchère de scènes filmées aux quatre coins de France. La violence est montée d'un cran en banlieue parisienne et bien au-delà. Des bus, tramways et véhicules ont brûlé, des commissariats et des mairies ont été ciblés, des bâtiments ont été incendiés, des commerces pillés, et la prison de Fresnes attaquée. Une cellule interministérielle de crise a été convoquée ce matin place Beauvau par Emmanuel Macron qui a dénoncé "des scènes de violences" contre "les institutions et la République" "injustifiables". La Première ministre qui a annulé un déplacement en Vendée a également insisté sur le fait que "rien ne justifie les violences qui se sont produites cette nuit". "Ce sont des réactions qui attaquent la République. Mais ce n'est pas la République qui est en garde à vue, ce n'est pas la République qui a tué ce jeune homme. C'est un homme qui doit être jugé si la justice l'estime nécessaire" a également déclaré ce matin le porte-parole du gouvernement. Peu après le procureur de la République de Nanterre a annoncé avoir requis le placement en détention provisoire du policier auteur du tir qui a causé la mort de l'adolescent. "En l'état des investigations, le parquet considère que les conditions légales d'usage de l'arme ne sont pas réunies", a précisé Pascal Prache lors d'une conférence de presse. Le fonctionnaire a été déféré devant deux magistrats à l'issue de sa garde à vue ce jeudi. Gérald Darmanin a de son côté demandé "au préfet de police de suspendre administrativement le policier". Parallèlement les réactions politiques se multiplient. "La Justice avance. L'assassin reste sous son contrôle. La politique doit suivre. La loi "permis de tuer" de l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve doit être abrogée" a écrit Jean-Luc Mélenchon. La France Insoumise a indiqué avoir déposé dans ce sens une proposition de loi à l'Assemblée nationale afin de faire abroger la loi de 2017 encadrant l'utilisation des armes à feu par les policiers. Selon Mathilde Panot, "Depuis 2017, les tirs mortels sur des véhicules en mouvement ont été multipliés par 5. Ces meurtres doivent cesser", écrit-elle. Chez EELV, après la secrétaire nationale Marine Tondelier, Yannick Jadot a dénoncé lui aussi une "américanisation" de la police "au sens où les policiers peuvent se faire justice eux-mêmes". Evoquant une IGPN aujourd'hui "pas indépendante", Il a dit souhaiter "qu'elle ne relève plus du ministère de l'Intérieur". De l'autre côté de l'échiquier politique, la nuit dernière émaillée de nombreux incidents contre des infrastructures publiques, inquiète la droite et l'extrême droite au point de réclamer l'état d'urgence. "Mairies et commissariats attaqués, destruction du mobilier urbain, vol de matériel aux forces de l'ordre, tramway incendié… C'est le bilan d'une nuit d'émeutes et de saccages qui coûteront des millions d'euros", a déploré dans un communiqué le président du parti Les Républicains, Eric Ciotti."Je demande le déclenchement sans délai de l'état d'urgence partout où des incendies ont éclaté", a-t-il ajouté. Eric Zemmour, à l'unisson, a également réclamé "la mise en place de l'état d'urgence dès ce soir", dans un tweet publié ce jeudi matin. L'état d'urgence est un régime d'exception controversé qui doit être déclaré par décret pris en Conseil des ministres. Il résulte d'une loi votée en 1955, au commencement de la guerre d'Algérie. Il possède une durée initiale de douze jours, mais peut être prolongé par une loi votée au Parlement. L'objectif étant de renforcer les pouvoirs des autorités civiles tout en restreignant certaines libertés publiques ou individuelles. Du fait de la nature exceptionnelle de l'état d'urgence, il n'a été déclaré que peu de fois depuis 1955 : trois fois pendant la guerre d'Algérie, une fois en 1984 lors des événements en Nouvelle-Calédonie, lors des révoltes de 2005 après la mort de Zyed et Bouna, et en 2015, après les attentats terroristes à Paris et Saint-Denis. La dernière fois que l'état d'urgence a été déclaré, il était sanitaire, lors de la pandémie de Covid-19. Pour le moment le gouvernement a décidé de ne pas déclencher l'état d'urgence mais il mobilise 40.000 membres des forces de l'ordre cette nuit. Elisabeth Borne a également appelé à "éviter toute escalade" dans les violences. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Au Poste
#AuPoste - s05#72 - Police : état des lieux. IGPN, renseignement, femmes, sécu privée avec Jacques De Maillard - 8 juin 2023

Au Poste

Play Episode Listen Later Jun 8, 2023 156:01


Les flics: leur nature, leur rôle — et leur évolution. Dans «Police et Société en France» (SciencesPo Les Presses), le chercheur Jacques de Maillard ausculte la «maison police» sous tous les angles. Une maison en pleine transformation, sous le quadruple effet de la diffusion du nouveau management public, de la privatisation de la sécurité, du regard citoyen et des régulations émergentes. Pour cette analyse en profondeur, le discret et ô combien précieux patron du Cesdip (Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales), Jacques de Maillard, a réuni parmi les meilleurs sociologues de la question. Il était notre invité.

Au Poste
s03#09 - IGPN: une institution au-dessus de tout soupçon? avec Frédéric Charpier - 10 janvier 2022

Au Poste

Play Episode Listen Later Jun 19, 2022 143:01


Frédéric Charpier, auteur bien (re)connu d'ouvrages sur la police depuis trois décennies, livre avec « IGPN : une institution au-dessus de tout soupçon ? » (Albin Michel) une enquête en demi-teinte sur l'Inspection générale de la police nationale. On l'a cuisiné comme il se devait. Deux bonnes heures serrées sur la police des police, son histoire, ses méthodes, sa (non) indépendance, le rôle des observateurs de la police.

Les 4 Vérités
Aurore Bergé - 2 juin 2022

Les 4 Vérités

Play Episode Listen Later Jun 2, 2022 10:04


C'est une polémique qui n'en finit plus. Gérald Darmanin a été auditionné mercredi 1er juin 2022 au Sénat après la soirée chaotique samedi 28 mai 2022 au stade de France lors de la finale de Ligue des Champions entre le club anglais de Liverpool et le club espagnol du Real Madrid. Le ministre de l'Intérieur a accusé 30 à 40 000 supporters anglais d'être venus au stade de France avec des faux billets. Il a reconnu que l'événement aurait pu être mieux organisé ». Il a cependant maintenu sa version sur les faux billets. Dans une enquête, RMC Sport, confirmée par l'AFP, la Fédération Française de Football et l'UEFA, a évalué à 2 800 le nombre de faux billets scannés lors du match Liverpool/Real Madrid. Outre-Manche, la colère ne retombe pas, de nombreux Anglais estiment que la responsabilité porte avant tout sur la désorganisation côté français et UEFA ainsi que sur le comportement « agressif » des forces de l'ordre. Pour Aurore Bergé, députée La République en Marche des Yvelines, il était nécessaire d'expliquer précisément la conjoncture des événements. « Nous ne mettons pas la poussière sous le tapis. Il y a eu des dysfonctionnements c'est une réalité, personne ne peut le nier. » Gérald Darmanin a reconnu l'usage disproportionné de gaz lacrymogène. L'élue de la majorité l'affirme : « s'il n'y avait pas eu les forces de l'ordre, avec leur professionnalisme, alors nous aurions eu un drame. » Le ministre de l'Intérieur a demandé l'ouverture de deux enquêtes IGPN, pour déterminer les responsabilités et savoir si la stratégie employée était la bonne. Selon la députée, Gérald Darmanin n'est en aucun cas devenu le maillon faible du gouvernement. Réforme des retraites : début des négociations « à partir de septembre-octobre » Le 12 mars 2022, le président de la République déclarait qu'il fallait faire « la réforme des retraites rapidement », que le « chantier était prioritaire ». Depuis, les discours ont changé. La nouvelle Première ministre Elisabeth Borne a affirmé qu'il ne fallait pas faire de cette loi « un totem ». Aurore Bergé l'assure, cette réforme doit avoir lieu. « Est-ce que cette réforme doit être reconduite ? Oui, est-ce qu'il va falloir travailler plus longtemps ? Oui, est-ce que c'est une nécessité pour la soutenabilité de notre régime des retraites, la capacité que l'on a à payer les pensions de retraites et à augmenter la retraite minimale à 1100 euros ? La réponse est oui, est-ce que cette réforme doit être faite durant ce quinquennat ? C'est encore oui. (…) « La négociation avec les partenaires sociaux à propos de la réforme des retraites débutera à partir de septembre-octobre »£. Enfin, concernant les législatives, Aurore Bergé a signé une tribune dans Libération contre Jean-Luc Mélenchon. L'élue LREM estime que son alliance NUPES comporte des risques pour la France. « Le seul aujourd'hui qui existe, à part la majorité présidentielle, c'est Jean-Luc Mélenchon. Il n'y a aucune autre proposition aujourd'hui qui ait une existence politique forte et crédible. Donc cela veut dire que sur ces élections législatives, les Français devront faire, un choix politique très clair : est-ce qu'ils veulent une majorité pour le chef de l'État ou pour Jean-Luc Mélenchon ? Il y a deux projets politiques, de société, institutionnels et sur les enjeux économiques qui sont radicalement différents. »

Le 8 à 9
Le 8 à 9 - 17 mars 2022

Le 8 à 9

Play Episode Listen Later Mar 17, 2022 67:05


Actualités Locales :- L'IGPN, « la police des polices » et ses 145 agents vont s'installer au Havre- Au Havre, les jeunes sensibilisés au harcèlement et aux risques liés aux réseaux sociaux- Le salon de l'agriculture d'Octeville-sur-Mer ou les animaux de la ferme sont mis à l'honneur- Les trois finalistes havrais du tremplin Phénix Normandie, en concert ce soir pour désigner le grand gagnant- Au Havre, le collectif Les Bidules Chouettes propose un marché des créateurs à la HuneOn parle aussi de Riff Reb's, du tsunami au large du Japon et du marché du disque en FranceBonne écoute !

Bercoff dans tous ses états
“IGPN : une institution au-dessus de tout soupçon ?" un livre de Frédéric Charpier

Bercoff dans tous ses états

Play Episode Listen Later Dec 15, 2021


GETTR, le réseau social qui répond à la censure de Twitter / Covid-19 : un point sur la situation à l'hôpital / Frédéric Charpier, auteur de “IGPN : une institution au-dessus de tout soupçon ?"

Le Grand Invité
Frédéric Charpier : IGPN, une institution au-dessus de tout soupçon ?

Le Grand Invité

Play Episode Listen Later Nov 28, 2021 12:13


La police des polices, une institution qui encadre les forces de l'ordre, une institution particulièrement mis sous le feu des projecteurs durant la crise des gilets jaunes. Retour aujourd'hui sur cette "maison" avec Frédéric Charpier, journaliste spécialiste des questions de police depuis 30 ans. Il publie "Igpn, une institution au-dessus de tout soupçon ?" aux éditions Albin Michel.

Secrets d'info
Plongée au cœur de l'IGPN : Une institution au-dessus de tout soupçon ?

Secrets d'info

Play Episode Listen Later Nov 6, 2021 7:24


durée : 00:07:24 - L'interview - par : Jacques Monin - L'inspection générale de la police nationale (IGPN), institution chargée de contrôler et discipliner les forces de l'ordre, a-t-elle toute autorité sur la police ? Le journaliste Frédéric Charpier a enquêté sur “la police des polices” et son fonctionnement parfois contesté. - invités : Frédéric CHARPIER - Frédéric Charpier : Journaliste

Le regard d'Elisabeth Levy
L'indépendance des organismes de contrôle, CSA, IGPN etc

Le regard d'Elisabeth Levy

Play Episode Listen Later Sep 14, 2021


L'indépendance des organismes de contrôle, CSA, IGPN etc

csa contr le csa igpn
Les 4 Vérités
Christophe Castaner - 14 septembre 2021

Les 4 Vérités

Play Episode Listen Later Sep 14, 2021 9:55


Caroline Roux reçoit l'ancien ministre de l'Intérieur et président du groupe de la République en marche Christophe Castaner dans les 4 vérités. Alors qu'Emmanuel Macron est attendu aujourd'hui à Roubaix pour des annonces, le Président de la République doit fournir des réponses quant à la sécurité du pays. Lors de sa visite éclaire, un contrôle de l'action des forces de l'ordre sur le terrain sera réalisé : pourquoi faudrait-il réformer l'IGPN ? « Par nature, j'avais commencé à monter en puissance sur cet enjeu du contrôle qui est nécessaire parce que la police et nos forces de sécurité intérieure ont un pouvoir exorbitant » déclare Christophe Castaner avant de poursuivre « qu'il faut le faire dans la transparence ». L'ancien ministre de l'Intérieur rappelle que la police comme la gendarmerie font partie des services les plus contrôlés. Faut-il un organisme indépendant comme en Grande-Bretagne ? Le Président du groupe LREM n'écarte pas la possibilité. Celui qui avait à l'époque heurté les syndicats de police en souhaitant « changer les règles du jeu sur les contrôles » confirme que c'est une question prioritaire avec trois points essentiels « le racisme dans la police, la réforme du IGPN et la suppression de la clé d'étranglement ». À 200 jours des élections, quel est le bilan du quinquennat sur la sécurité ? Pour le député français « il n'y a pas de bon bilan sur la sécurité tant qu'il y a des français qui se sentent en risque, nous devons renforcer cela ». Entre le camp de droite et la République en marche le ton est donné, Xavier Bertrand taxe la politique du Président de la République en matière de sécurité « d'échec profond du quinquennat ». Christophe Castaner attend des propositions du candidat solitaire à l'élection présidentielle et constate que « pour le moment des propositions sérieuses, il n'y en a pas […] il n'y a aucun renouvellement, il n'y a pas la prise des nouveaux enjeux y compris sur la question de la sécurité». Rentrée 2021 : et le pouvoir d'achat ? La question du pouvoir d'achat émerge en cette rentrée lourdement frappée par la crise sanitaire. Alors que les prix de l'énergie, de l'électricité et du gaz sont en forte hausse, quant est-il de la valorisation du chèque énergie ? « Globalement, ça fait partie des mesures favorables au pouvoir d'achat » explique l'ancien porte-parole du gouvernement avant de poursuivre qu'il faut « accompagner dans cette réalité du quotidien les français qui sont confrontés à ces problèmes-là ». Christophe Castaner évoque la volonté du gouvernement de prendre le mal à la source notamment avec « la rénovation thermique du bâti ». Et l'augmentation des salaires ? L'ex-secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement n'enterre pas l'idée pour valoriser le pouvoir d'achat « c'est pour ça que la réforme des allocations chômage va entrer en vigueur au 1er octobre, au-delà la question de la revalorisation salariale est posée ». Et de poursuivre que « la redistribution des richesses est un enjeu sociétal majeur ». Élections présidentielles 2022, la course à l'Élysée se poursuit Tandis qu'Anne Hidalgo a annoncé vouloir doubler le salaire des enseignants, là candidate à l'élection présidentielle semble diviser la gauche. Pour Christophe Castaner, une question se pose « Où elle prend ces 150 milliards ? ». Pour le membre du PS, difficile de se reconnaître au sein même de son parti « J'ai connu un parti socialiste qui portait les 35h aujourd'hui on voit bien qu'il y a une démagogie ambiante ». Un autre candidat potentiel pour la course à l'Elysée fait parler de lui : Eric Zemmour a-t-il sa place parmi les candidats sur la ligne de départ ? Pour Christophe Castaner c'est un « objet médiatique qui se cache derrière une campagne médiatique et qui pour l'instant n'a aucun programme si c'est l'hystérisation de la société française » conclut-il.

Les lectures de Mediapart
A Paris, le procès des «baqueux» du XVIIIe arrondissement fait salle comble

Les lectures de Mediapart

Play Episode Listen Later Feb 5, 2021 8:44


Aujourd'hui, Arnaud Romain lit l'article de Camille Polloni: A Paris, le procès des «baqueux» du XVIIIe arrondissement fait salle comble publié sur Mediapart le 4 février 2021.

Les podcasts
A Paris, le procès des «baqueux» du XVIIIe arrondissement fait salle comble

Les podcasts

Play Episode Listen Later Feb 5, 2021 8:44


Aujourd'hui, Arnaud Romain lit l'article de Camille Polloni: A Paris, le procès des «baqueux» du XVIIIe arrondissement fait salle comble publié sur Mediapart le 4 février 2021.

France Culture physique
IGPN : la réforme est-elle possible ?

France Culture physique

Play Episode Listen Later Dec 2, 2020 39:34


durée : 00:39:34 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Les révélations de violences policières qui se poursuivent sont telles que Gérald Darmanin a finalement reconnu "sept péchés capitaux" au sein des forces de l'ordre, dont son contrôle opéré par l'IGPN. Une réforme de la police des polices est-elle possible ? Et surtout, pour quels résultats ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Marie-France Monéger Ancienne directrice de l'IGPN; Sebastian Roché Sociologue, directeur de Recherche au CNRS, spécialiste de la comparaison des systèmes de police; Stéphane Lemercier Capitaine de police, chargé de cours au sein de l'équipe de Droit Pénal à l'Université de Montpellier

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Du grain à moudre
IGPN : la réforme est-elle possible ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Dec 2, 2020 39:34


durée : 00:39:34 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Les révélations de violences policières qui se poursuivent sont telles que Gérald Darmanin a finalement reconnu "sept péchés capitaux" au sein des forces de l'ordre, dont son contrôle opéré par l'IGPN. Une réforme de la police des polices est-elle possible ? Et surtout, pour quels résultats ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Marie-France Monéger Ancienne directrice de l'IGPN; Sebastian Roché Sociologue, directeur de Recherche au CNRS, spécialiste de la comparaison des systèmes de police; Stéphane Lemercier Capitaine de police, chargé de cours au sein de l'équipe de Droit Pénal à l'Université de Montpellier

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Revue de presse française
Revue de presse française - À la Une: comment sortir du piège de l’article 24 ?

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Nov 30, 2020 4:28


C’est la question du jour dans les journaux ce lundi. Ce fameux article 24 de la loi sur la sécurité globale, actuellement en chantier, pénalise, rappelons-le, la diffusion malveillante de l’image des forces de l’ordre. Et rencontre l’hostilité d’une bonne partie de l’opinion et du monde politique. Qui plus est, pointe Le Figaro, « dans le prolongement des manifestations de samedi partout en France, la revendication ne porte plus sur le seul article 24, mais sur l’ensemble du texte. […] Mauvais signe pour l’exécutif, c’est toute la gauche qui fait bloc sur le sujet […]. À droite, où l’on soutenait plutôt le texte, on ne se fait plus d’illusions sur son avenir, à commencer par l’article 24 "déjà enterré par le gouvernement", selon Xavier Bertrand. Au sein même de la majorité, on évoque d’ailleurs l’hypothèse. » Pour sa part, le gouvernement persiste et signe, relève encore Le Figaro : « "Le retrait de l’article 24 n’est pas à l’ordre du jour, assure un proche du ministre de l’Intérieur. Il n’est pas question de l’enlever à ce stade". Gérald Darmanin le défendra ce lundi devant la commission des lois de l’Assemblée nationale. » Délitement Alors, au-delà de ce bras de fer législatif et sociétal, on ne peut que constater « le grand délitement » qui lézarde la France, analyse Le Figaro : « L’article 24, en réalité, devrait moins occuper nos esprits que la crise de l’autorité qui ébranle notre pays, estime le quotidien de droite. Le policier qui déshonore son uniforme, le casseur qui souille sa manifestation en sont les plus graves symptômes. Mais les lâchetés publiques face à la violence ordinaire, la faillite de l’école, la dislocation des sociabilités, la bureaucratie ne sont pas moins coupables. Quand l’autorité ne repose plus que sur le décret, conclut Le Figaro, elle recueille l’indiscipline dans les faits. » Changer de cap ? Les Echos insistent sur l’intransigeance du président. Pour lui, pas question de changer de cap : « Comme le mot "impasse" est banni de son univers, Emmanuel Macron veut agir, et vite, pointe le quotidien économique. Recevoir Michel Zecler (le producteur de musique agressé par des policiers la semaine dernière), comme le suggèrent des proches, mais aussi tenter de conserver l’article 24 ; réformer l’IGPN (l’Inspection générale de la police nationale), mais ne pas remplacer Darmanin. Et agir sur le reste, en présentant notamment la stratégie vaccinale. Le vaccin, double sauveteur, s’exclament Les Echos : du Covid et de l’impasse politique. » Non, pour Libération, l’exécutif joue la montre et ça n’est pas un bon calcul.  « Après la mobilisation massive à travers la France samedi, le gouvernement continue de laisser la situation s’enliser plutôt que d’envisager un retrait de l’article 24 qui affaiblirait Gérald Darmanin. […] En s’entêtant à ne rien lâcher, ni l’article 24 ni son ministre de l’Intérieur, Emmanuel Macron fait sciemment le choix du pourrissement. Un calcul politique hasardeux, dont on voit mal la cohérence avec l’appel à restaurer la "confiance" lancé par le chef de l’État. » Confiance rompue « Quelle plus grande insécurité que vivre dans un pays où les citoyens n’ont plus confiance en leurs gardiens de la paix ? s’interroge L’Humanité. Gérald Darmanin est allé tellement loin que sa loi vire déjà à la crise politique. […] Pourtant, Emmanuel Macron, à qui incombe la responsabilité de retirer ce texte, se contente jusqu’ici de couvrir son ministre et d’assurer le service minimum. Le président, déplore encore le quotidien communiste, si prolixe pour expliquer aux Français comment aérer leur intérieur, se montre beaucoup plus avare pour dénoncer les violences policières et s’exprimer sur ce projet de loi absurde et dangereux. » En fait, dénonce Mediapart, « au-delà des réécritures dont fera l’objet le texte sur la sécurité globale au cours des prochaines semaines, au-delà même des propositions que Gérald Darmanin pourrait commencer à évoquer ce lundi, une question hante les soutiens les plus mal à l’aise d’Emmanuel Macron : comment croire encore à ce qu’il dit quand tant de promesses ont été reniées ? […] Depuis trois ans, les libertés fondamentales et les droits individuels n’ont cessé de reculer, estime Mediapart. Et beaucoup, malgré les dénégations du pouvoir, l’ont désormais compris. »

CaptureMag
STEROIDS - LE PODCAST : BRONX

CaptureMag

Play Episode Listen Later Oct 28, 2020 37:44


Cette semaine, direction Marseille pour STEROIDS – LE PODCAST, étant donné qu’il s’agit du lieu de l’action de BRONX, le nouveau polar d’Olivier Marchal qui débarque directement dans votre salon à partir du 30 octobre prochain.L’événement cinéma français de cette fin octobre ne sera donc pas dans les salles puisque BRONX, la nouvelle fresque policière d’Olivier Marchal, a finalement été acheté par Netflix. Et comme chez STEROIDS – LE PODCAST on aime bien les gros polars français qui ne tournent pas autour du pot et on suit depuis ses débuts la carrière du sympathique ex-flic devenu cinéaste, on a décidé de vous concocter une édition spéciale pour vous causer de cette grosse production au casting chargé (dont quelques poids lourds de la trempe de Jean Reno, Gérard Lanvin ou Claudia Cardinale), filmée sous le soleil marseillais.Au menu donc : la cité phocéenne sous toutes les coutures, des flics ripoux, des truands corses impitoyables, des caïds des quartiers Nord qui en veulent, des fusillades nourries, des explosions, etc. Bref, les ingrédients parfaits pour une guerre des polices (BRI contre BRB et IGPN) combinée à une guerre des gangs qui vont clairement faire des étincelles à l’écran. Mais pas que. Car, au-delà de ce programme alléchant et d’une bande-annonce mensongère qui nous vend un polar à la Europa Corp, Marchal sait jongler avec de nombreux personnages – et les sous-intrigues qui vont avec – pour au final nous cueillir avec un vrai film d’action aux accents de tragédie méditerranéenne. Stéphane Moïssakis et Arnaud Bordas rangent leurs flingues et vous expliquent.Pour nous soutenir, une seule adresse : https://fr.tipeee.com/capture-mag/ See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

AZUR FM
INFOS LOCALES DU 22 SEPTEMBRE 2020

AZUR FM

Play Episode Listen Later Sep 22, 2020 3:46


Sujets traités :  - On apprend ce matin la mort de Gilbert Meyer. L’ancien maire de Colmar de 1995 à 2020 est décédé hier, à l’âge de 78 ans. On se souvient du rebondissement survenu pendant l’entre-deux tours des dernières élections municipales lorsque Gilbert Meyer avait renoncé à briguer un nouveau mandat, appelant à voter pour Eric Straumann. Sur Twitter, Brigitte Kinkert salue la mémoire d’un homme qui a consacré une part majeure de sa vie à Colmar et à l’engagement public. - Un nuage de fumée visible à des kilomètres et même jusqu’à Sélestat. Un violent incendie s’est déclaré hier soir vers 19h sur le site de la déchèterie Schroll, à Colmar. Visiblement, le feu se serait déclaré dans une benne de déchets bois et plastique, avant de se propager au bâtiment de 140 m de long et 2.300 m² de surface. Ce sont les caméras thermographique qui ont donné l’alerte. L’origine du départ de feu reste inconnue. Les déchets toxiques sont entreposés à l’écart des autres déchets et n’ont pas été atteints par les flammes. Le maire de Colmar, Eric Straumann était sur place. Le collège Berlioz a ouvert ses cuisines pour que les pompiers puissent se restaurer pendant la durée de leur intervention. - Une résidente de l’Ehpad Les Maisons du Dr Oberkirch, à Sélestat, déclarée positive à la Covid-19. Le bâtiment du Groupe Hospitalier Sélestat-Obernai, est confiné depuis samedi. Le site héberge également un service de soins de longue durée qui compte plus d’une centaine de patients. Le confinement reste en vigueur jusqu’à samedi minimum. Les professionnels extérieurs, comme les kinés ou certains médecins, ne peuvent plus accéder à l’EHPAD. Depuis hier, les résidents peuvent à nouveau avoir des contacts avec leurs proches, mais en visio, puisque les visites sont interdites. - Les hôpitaux alsaciens comptent encore 103 malades du coronavirus. 1 nouveau patient a été hospitalisé hier dans le Bas-Rhin. 11 malades sont en réanimation. Dans le Haut-Rhin, 5 nouvelles admissions hier, et 6 patients en réanimation. Un nouveau décès est à déplorer pour la journée d’hier, selon Santé Publique France. - L’arrêté rendant obligatoire le port du masque à Strasbourg est de nouveau attaqué en référé liberté. Le recours, porté par 37 citoyens, contre 21 pour la précédente requête, a été déposé hier après-midi. Les plaignants demandent un assouplissement des règles avec des espaces de respiration en ville. - Dans la nuit du 3 au 4 septembre dernier une jeune femme avait été tuée en tentant de traverser l’A35 à hauteur de Colmar. La victime a pu être identifiée. Selon les gendarmes de Sainte-Croix-en-Plaine elle était âgée de 33 ans et originaire du nord de l’Allemagne. Dans une longue lettre elle affirmait vouloir mettre fin à ses jours, suite à une déception amoureuse. - Un policier strasbourgeois se bat contre le racisme qui, selon lui, gangrène l’institution. C’est la première fois qu’un officier porte plainte contre la police nationale pour de tels faits. Haykal Rezgui Raouaji a raconté subir depuis deux ans des discriminations, des insultes et réflexions racistes émanant de ses collègues sans que sa hiérarchie n’intervienne. En octobre dernier, l’IGPN a classé l’affaire sans suite car elle n’avait pas assez d’éléments pour prouver le racisme. Un nouveau coup dur pour le policier originaire de Toulouse et qui a depuis demandé une nouvelle mutation dans la ville rose. Sa femme, elle aussi de la maison, a indiqué avoir reçu des menaces suite à cette démarche. L’avocate qui conseille Haykal Rezgui Raouaji a reçu d’autres témoignages de policiers strasbourgeois qui semblent confirmer des tendances racistes chez certains fonctionnaires. - Enfin, un sujet plus léger, qui nous rappelle que, Covid ou pas, dans 3 mois c’est...

INFORMATION LOCALE
22 SEPTEMBRE 2020

INFORMATION LOCALE

Play Episode Listen Later Sep 22, 2020 3:46


Sujets traités :  On apprend ce matin la mort de Gilbert Meyer. L’ancien maire de Colmar de 1995 à 2020 est décédé hier, à l’âge de 78 ans. On se souvient du rebondissement survenu pendant l’entre-deux tours des dernières élections municipales lorsque Gilbert Meyer avait renoncé à briguer un nouveau mandat, appelant à voter pour Eric Straumann. Sur Twitter, Brigitte Kinkert salue la mémoire d’un homme qui a consacré une part majeure de sa vie à Colmar et à l’engagement public. Un nuage de fumée visible à des kilomètres et même jusqu’à Sélestat. Un violent incendie s’est déclaré hier soir vers 19h sur le site de la déchèterie Schroll, à Colmar. Visiblement, le feu se serait déclaré dans une benne de déchets bois et plastique, avant de se propager au bâtiment de 140 m de long et 2.300 m² de surface. Ce sont les caméras thermographique qui ont donné l’alerte. L’origine du départ de feu reste inconnue. Les déchets toxiques sont entreposés à l’écart des autres déchets et n’ont pas été atteints par les flammes. Le maire de Colmar, Eric Straumann était sur place. Le collège Berlioz a ouvert ses cuisines pour que les pompiers puissent se restaurer pendant la durée de leur intervention. Une résidente de l’Ehpad Les Maisons du Dr Oberkirch, à Sélestat, déclarée positive à la Covid-19. Le bâtiment du Groupe Hospitalier Sélestat-Obernai, est confiné depuis samedi. Le site héberge également un service de soins de longue durée qui compte plus d’une centaine de patients. Le confinement reste en vigueur jusqu’à samedi minimum. Les professionnels extérieurs, comme les kinés ou certains médecins, ne peuvent plus accéder à l’EHPAD. Depuis hier, les résidents peuvent à nouveau avoir des contacts avec leurs proches, mais en visio, puisque les visites sont interdites. Les hôpitaux alsaciens comptent encore 103 malades du coronavirus. 1 nouveau patient a été hospitalisé hier dans le Bas-Rhin. 11 malades sont en réanimation. Dans le Haut-Rhin, 5 nouvelles admissions hier, et 6 patients en réanimation. Un nouveau décès est à déplorer pour la journée d’hier, selon Santé Publique France. L’arrêté rendant obligatoire le port du masque à Strasbourg est de nouveau attaqué en référé liberté. Le recours, porté par 37 citoyens, contre 21 pour la précédente requête, a été déposé hier après-midi. Les plaignants demandent un assouplissement des règles avec des espaces de respiration en ville. Dans la nuit du 3 au 4 septembre dernier une jeune femme avait été tuée en tentant de traverser l’A35 à hauteur de Colmar. La victime a pu être identifiée. Selon les gendarmes de Sainte-Croix-en-Plaine elle était âgée de 33 ans et originaire du nord de l’Allemagne. Dans une longue lettre elle affirmait vouloir mettre fin à ses jours, suite à une déception amoureuse. Un policier strasbourgeois se bat contre le racisme qui, selon lui, gangrène l’institution. C’est la première fois qu’un officier porte plainte contre la police nationale pour de tels faits. Haykal Rezgui Raouaji a raconté subir depuis deux ans des discriminations, des insultes et réflexions racistes émanant de ses collègues sans que sa hiérarchie n’intervienne. En octobre dernier, l’IGPN a classé l’affaire sans suite car elle n’avait pas assez d’éléments pour prouver le racisme. Un nouveau coup dur pour le policier originaire de Toulouse et qui a depuis demandé une nouvelle mutation dans la ville rose. Sa femme, elle aussi de la maison, a indiqué avoir reçu des menaces suite à cette démarche. L’avocate qui conseille Haykal Rezgui Raouaji a reçu d’autres témoignages de policiers strasbourgeois qui semblent confirmer des tendances racistes chez certains fonctionnaires. Enfin, un sujet plus léger, qui nous rappelle que, Covid ou pas, dans 3 mois c’est Noël ! A Sélestat, le service Festivités de la Ville propose, pour la 2ème année consécutive, un concours orienté vers l’univers de la table de Noël et ses décors. Les candidats devront réaliser le décor d’une table autour du thème des contes et légendes de Noël. Le concours est ouvert à tous, enfants, adultes, individuels, groupes et particuliers. Pour participer, il suffit de s’inscrire avant le 30 octobre en remplissant la fiche de renseignements disponible sur le site selestat.fr. Les créations seront exposées du 28 novembre au 30 décembre 2020 au 2e étage du complexe Sainte-Barbe.

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Rackets, violences, racisme… Ces policiers de Seine-Saint-Denis au cœur du scandale

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Play Episode Listen Later Jul 10, 2020 20:12


Lundi 29 juin, six agents de la CSI 93 sont interpellés par l’IGPN, la police des polices. Quatre d’entre eux seront mis en examen le jeudi suivant pour « vol », « transports de détention de stupéfiants”. ou encore « violences volontaires par personnes dépositaires de l'autorité publique ». Les enquêteurs les soupçonnent notamment d'avoir mené un contrôle d'identité controversé le 30 mai dernier à Saint-Ouen. Au Parquet de Bobigny, 17 enquêtes judiciaires visent une quinzaine de membres actuels. Soit 10% des effectifs. Le préfet de police de Paris a annoncé début juillet la dissolution complète de la compagnie. Code source raconte la création, le fonctionnement, et les dérives de la CSI 93 avec Carole Sterlé, journaliste à la cellule enquête Île-de-France du Parisien et Jean-Michel Décugis, journaliste au service Police Justice du Parisien. Code source revient sur l’origine, le fonctionnement, et les dérives de la CSI 93 avec Carole Sterlé, journaliste à la cellule enquête IDF du Parisien et Jean-Michel Décugis, journaliste au service Police Justice du Parisien.Code source est le podcast quotidien d’actualité du Parisien. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Clawdia Prolongeau - Production : Stéphane Geneste, Marion Bothorel, John Timsit - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Identité graphique : Upian. Archives : France Télévisions. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Maintenant, vous savez
Qu'est-ce que l'IGPN ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Jun 24, 2020 3:47


Qu'est-ce que l'IGPN ? Merci d'avoir posé la question ? Depuis les manifestations des gilets jaunes jusqu’aux mobilisations contre les violences racistes, la police est pointée du doigt et une question se pose : qui contrôle la police en France ? Il s’agit de l’IGPN, l’Inspection générale de la police, appelée parfois “police des polices”.Quel est le rôle de l'IGPN ? Le premier service de contrôle de la police est créé en 1854. Bien qu’il ait évolué jusqu’à devenir l’IGPN, il a toujours été un organe interne à la police. C’est-à-dire que l’IGPN est composé de policiers, et comme la police nationale, elle est sous la tutelle du ministère de l’intérieur. Notons qu’il existe une institution similaire pour la gendarmerie : l’IGGN. En 2019, l’IGPN employait 285 agents. Selon le ministère de l’Intérieur, son rôle est d’améliorer le fonctionnement de la police nationale. Pour ce faire, elle veille à ce que les services de polices fonctionnent correctement, et à ce que les policiers respectent les lois, les règlements et le code de déontologie de la police nationale.Peut-on saisir l'IGPN si l'on est témoin d'un comportement anormal de la part d'un policier ? La police est-elle vraiment bien contrôlée ? Pourquoi l'IGPN est-elle souvent l'objet de polémiques ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez".A écouter aussi :Qu'est-ce que l'état d'urgence ?Qu'est-ce que le mouvement Black Lives Matter ?Qu'est-ce que l'Etat-providence ? See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

TẠP CHÍ XÃ HỘI
Tạp chí xã hội - Pháp : Người dân và giới bảo vệ nhân quyền lên án bạo lực cảnh sát

TẠP CHÍ XÃ HỘI

Play Episode Listen Later Jun 10, 2020 9:39


Làn sóng phản đối tình trạng bạo lực cảnh sát, phân biệt chủng tộc sau cái chết của George Floyd, đã lan từ Mỹ sang nhiều nước trên thế giới, trong đó có Pháp. Bất chấp tình trạng khẩn cấp y tế chống dịch Covid-19 đến ngày 10/07/2020, hơn 23.300 người vẫn tập trung ở quảng trường Cocorde (Paris), gần đại sứ quán Mỹ ở Pháp sau đó là trên Champs-de-Mars, dưới chân tháp Eiffel hôm 06/06 để đòi “công lý cho mọi người”. Chính phủ Pháp cũng rơi vào tình thế tế nhị và im lặng theo dõi trong hai ngày cuối tuần dù các cuộc tuần hành vi phạm rõ ràng lệnh cấm tụ tập trên 10 người. Tương tự như ở Mỹ, cảnh sát Pháp cũng bị người biểu tình, giới bảo vệ các quyền công dân (trong đó có Ân Xá Quốc Tế) lên án gay gắt vì sử dụng bạo lực bất tương xứng với người biểu tình “Áo Vàng” (Gilets Jaunes). Trong vòng hơn một năm, có 2.500 người biểu tình và 1.800 nhân viên cảnh sát bị thương, theo thống kê của bộ Nội Vụ Pháp vào cuối tháng 11/2019. Ngoài trường hợp của Adama Traoré, qua đời năm 2016 sau khi bị cảnh sát thẩm vấn, có thể nói cái chết của Cédric Chouviat là giọt nước làm tràn ly. Người giao hàng 42 tuổi này qua đời sáng sớm ngày 12/01/2020 do bị nghẹt thở vì “đứt thanh quản”, chỉ 48 tiếng sau khi bị ba cảnh sát quật ngã xuống đường để khống chế do người đàn ông này chống đối khi bị kiểm tra phạm lỗi giao thông ở quận 15, Paris. Vụ việc được quay lại và khiến công luận phẫn nộ. Có lẽ vì vậy, chính phủ đã phải thay đổi thái độ. Đích thân tổng thống Pháp Emmanuel Macron yêu cầu chỉnh đốn ngành cảnh sát, khi thăm thành phố Pau (miền nam Pháp) ngày 14/01/2020 : “Tôi trông đợi vào đạo đức nghề nghiệp cao cả của các cảnh sát và hiến binh. Tôi đã yêu cầu bộ trưởng Nội Vụ đưa ra những đề xuất cụ thể về chủ đề này. Có những hình ảnh rõ ràng. Hiện có những vụ mà tôi không muốn nêu ở đây vì đang được điều tra, những thái độ không chấp nhận được, có người chứng kiến hoặc bị lên án. Tôi không muốn điều này ảnh hưởng đến uy tín và phẩm chất của những nhân viên gìn giữ an ninh... Chính vì thế, tôi mong là bộ trưởng Nội Vụ sẽ gửi cho tôi, trong thời hạn ngắn nhất, những đề xuất rõ ràng để cải thiện đạo đức nghề nghiệp, cơ chế kiểm tra và tôi cũng mong là tư pháp có thể tiếp tục điều tra về những trường hợp này.” Trước làn sóng phản đối bạo lực cảnh sát đã lan ra khắp thế giới, trong buổi họp báo ngày 08/06, bộ trưởng Nội Vụ Pháp Christophe Castaner đã thông báo chấm dứt biện pháp “chẹn cổ gây nghẹt thở” và “không nhân nhượng” đối với tình trạng phân biệt chủng tộc trong lực lượng cảnh sát. Tuy nhiên, ông Christophe Castaner không chấp nhận so sánh tình hình tại Pháp với Mỹ, và khẳng định “không có tính trạng phân biệt chủng tộc hoặc bạo lực có chủ đích”. Như vậy, bộ Nội Vụ Pháp vẫn từ chối dùng cụm từ “bạo lực cảnh sát”. Về điểm này, trả lời báo 20 minutes (20 phút) vào tháng 12/2019, giám đốc nghiên cứu Sebastian Roché, thuộc Trung tâm Nghiên cứu Khoa học Quốc gia Pháp (CNRS), nhận xét : “Đó là một chiến lược truyền thông. Có ý kiến cho rằng “những người Áo Vàng”, những kẻ đập phá black blocs là những kẻ xấu. Thậm chí người ta nhắc đến Áo Vàng cực đoan để nói đến các cuộc biểu tình, cứ như để giải thích rằng họ đáng bị biện pháp mạnh. Việc không thừa nhận những hành vi đó là một cách để bảo vệ cảnh sát và như vậy là để tự bảo vệ, điều này không có gì là đặc biệt cả. Nhưng liệu bộ trưởng Nội Vụ có còn là bộ trưởng tốt không khi mà cảnh sát làm cho nhiều người bị chột mắt ?” Cảnh sát lạm dụng vũ lực do quá tải hay do người biểu tình cực đoan ? Người dân Pháp được quyền tự do biểu tình, tuần hành. Tuyên bố Nhân quyền và Dân quyền năm 1789 nêu rõ “không ai phải lo lắng cho ý kiến của mình, kể cả về tôn giáo, với điều kiện cuộc tuần hành của họ không được làm xáo trộn trật tự công cộng được luật pháp thiết lập”. Điều kiện duy nhất là các cuộc tuần hành, biểu tình phải được thông báo trước cho Sở Cảnh Sát (gồm địa điểm tập hợp, tên và địa chỉ của ít nhất ba nhà tổ chức), nếu không muốn bị coi là “tụ tập bất hợp pháp”. Chính quyền được phép sử dụng lực lượng cảnh sát để giải tán “đám đông”. Đối với các cuộc biểu tình hợp pháp, cảnh sát được huy động để bảo đảm “trật tự, an ninh, vệ sinh và yên bình công cộng”. Theo báo cáo ngày 13/06/2019 của Tổng thanh tra Cảnh sát Quốc gia (Inspection générale de la Police nationale, IGPN), năm 2018, cảnh sát đã sử dụng súng bắn đạn cao su LBD 4.005 lần (tăng 61% so với năm 2017), bắn 19.071 đạn cao su (tăng 200%) và ném 5.420 lựu đạn giải tán đám đông (tăng 296%). Đây là số lượng chưa từng thấy ở quy mô Liên Hiệp Châu Âu. Tại sao con số trên lại tăng như vậy, giáo sư Sebastian Roché giải thích với RFI : “Nguyên nhân là những cuộc biểu tình bắt đầu từ năm 2016 phản đối việc tự do hóa thị trường lao động, sau đó là những cuộc biểu tình của phong trào Áo Vàng phản đối cuộc sống bấp bênh mà họ phải chịu. Vì thế, chính phủ phải sử dụng rộng rãi lực lượng cảnh sát. Và cũng để đối phó với các cuộc biểu tình, chính phủ phải huy động cảnh sát lâu hơn mà từ vài chục năm qua, họ chưa từng sử dụng đến biện pháp này. Và các đợt huy động đông đảo cảnh sát, cùng với các loại vũ khí ít gây sát thương, như súng bắn đạn cao su LBD và lựu đạn phong tỏa vòng vây, đã gây ra thương tích cho vài chục người và một người chết. Không có nước nào khác trong Liên Hiệp Châu Âu gây thương tích cho hơn 30 người trong vòng 6 tháng. Vì thế, cuộc khủng hoảng này và cách quản lý khủng hoảng đã khiến bạo lực cảnh sát nảy sinh và sau gần một năm, đây trở thành chủ đề tranh luận chính trị”. Phía chính phủ và các lực lượng an ninh cũng lên án tình trạng bạo lực của một bộ phận người biểu tình cực đoan và những nhóm đập phá, mà theo tổng thống Pháp Macron, chính cảnh sát là những nạn nhân đầu tiên. Họ cũng bị kiệt sức và căng thẳng vì phải liên tục can thiệp từ hơn một năm nay. Trên thực tế, không có định nghĩa chính thức về nhiệm vụ tại chỗ đối với cảnh sát. Tùy theo cấp độ nghiêm trọng của tình hình, cảnh sát sử dụng các loại thiết bị, vũ khí khác nhau. Điều này được nêu trong "sách hướng dẫn" cảnh sát về phân loại tình huống, từ thông thường đến căng thẳng : Cảnh sát có mặt để ngăn người biểu tình đi ra ngoài lộ trình đã đăng kí trước ; chỉ sử dụng thể lực (lá chắn, gậy, phong tỏa) ; sử dụng thể lực và các phương tiện trung gian sau những lần cảnh cáo (lựu đạn cay, xe phun nước, súng điện) ; sử dụng vũ khí sau nhiều lần cảnh cáo (súng bắn lựu đạn cay hoặc lựu đạn giải tán đám đông) súng bắn đạn cao su LBD 40 ; và cuối cùng là súng bắn đạn thật trong khuôn khổ tự vệ chính đáng hoặc bắn trả. Thiếu cơ chế kiểm tra bạo lực cảnh sát Vấn đề ở chỗ, theo giáo sư Sebastian Roché, hành động của cảnh sát Pháp “không được kiểm tra một cách đầy đủ”, trong khi đó, “các nghiệp đoàn cảnh sát phản đối mọi hình thức kiểm tra, ví dụ từ phía báo chí hoặc từ công dân” : “Việc kiểm tra không được tiến hành đúng đắn bởi vì cấp cao là bộ trưởng, trong khi bộ trưởng lại không kiểm tra, theo dõi được rằng liệu có thể nhận dạng được tất cả các nhân viên cảnh sát thông qua số hiệu RIO hay không. Bộ trưởng cũng không sớm nhắc nhở trang thiết bị và vũ khí phải được sử dụng như nào. Phải chờ một năm, sau khi đã có hàng chục người bị thương nặng, thì bộ trưởng mới đề cập đến. Điều này cho thấy cấp cao đã không làm tốt việc kiểm tra. Việc kiểm tra nội bộ, thông qua Tổng thanh tra Cảnh sát Quốc gia - IGPN, cũng không đủ độc lập. Còn việc kiểm tra từ phía truyền thông, phần nào đó bị phía cảnh sát vi phạm, dĩ nhiên là không phải hoàn toàn, qua việc một số nhà báo bị tạm giam trong vòng 48 tiếng, sau đó được thả. Tất cả những cơ chế trên đều không hoạt động một cách thỏa đáng”. Trong số 212 đơn kiện về tình trạng bạo lực cảnh sát tính đến tháng 11/2019, có 54 vụ hiện bị gác qua một bên và có hai hồ sơ cảnh sát bị chuyển lên tòa tiểu hình. Ngày 21/11/2019, một nhân viên cảnh sát chống bạo động (CRS) bị tuyên án 3 tháng tù treo vì người này ném một viên đá lát đường vào đám đông biểu tình Áo Vàng ngày 01/05/2019, nhưng không gây thương tích. Phiên tòa bị chỉ trích mang tính tượng trưng. Ngoài khuyến cáo cần “thay đổi cách kiểm tra để cảnh sát hiểu rằng càng bị kiểm tra đúng đắn, họ càng làm việc nghiêm túc hơn và mối quan hệ giữa họ và người dân cũng được cải thiện hơn”, giáo sư Roché cho rằng phải quy định thành văn một số biện pháp : “Điều đầu tiên là phải có những quy định rõ ràng, có nghĩa là phải xây dựng một hệ thống nguyên tắc về giữ gìn trật tự mà hiện Pháp không có. Điểm thứ hai là cần phải có một cơ chế kiểm tra, không thiên vị, và Pháp cũng không có cơ chế này. Pháp chỉ có thanh tra nội bộ từ phía Tổng thanh tra Cảnh sát Quốc gia - IGPN, theo lệnh từ bộ Nội Vụ hoặc từ tổng thống. Điều này có nghĩa quá trình thanh tra nội bộ không độc lập. Chính vì thế phải cải tổ cơ chế kiểm tra này”. Cuối cùng, rất nhiều tổ chức bảo vệ quyền con người đã yêu cầu rút hoặc cấm một số biện pháp khống chế và vũ khí không gây sát thương. Trước tiên là kỹ thuật quật ngã để khống chế, vẫn gây tranh cãi tại Pháp, trong khi bị cấm ở một số thành phố (Los Angeles, New York) và quốc gia. Đây là biện pháp khiến người giao hàng Cédric Chouviat bị nghẹt thở dẫn đến tử vong, do “càng vùng vẫy khi bị thiếu ôxi, nhân viên cảnh sát lại càng khống chế mạnh hơn” và dẫn đến nguy cơ tử vong, theo giải thích của bà Anne-Sophie Sempère, thuộc tổ chức Ân Xá Quốc Tế. Tiếp theo là súng bắn đạn cao su LBD, nhiều lần bị các tổ chức bảo vệ nhân quyền lên án. Ban đầu, loại súng này chỉ được trang bị cho lực lượng tinh nhuệ, như GIGN, nhưng sau đó được giao cho Đội chống tội phạm hình sự (Brigade anti-criminalité, BAC) và cuối cùng được phổ biến như công cụ giữ trật tự trong các cuộc khủng hoảng.

Revue de presse française
Revue de presse française - À la Une: Castaner en première ligne, Macron en retrait

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jun 9, 2020 4:10


« Changement de ton, changement de méthode !, s'exclame Le Parisien. Bien silencieux depuis une semaine et le début des manifestations provoquées par la mort de George Floyd aux États-Unis, l’exécutif a changé de braquet hier. D’abord sur la forme, en organisant une conférence de presse de Christophe Castaner pour déminer le sujet, alors que de nouveaux rassemblements sont prévus aujourd’hui dans plusieurs grandes villes comme Paris, Lille, Toulouse et Amiens. Puis sur le fond, en annonçant une série de mesures pour lutter contre les violences policières et le racisme supposés dans les forces de l’ordre. » Pour sa part, pointe encore Le Parisien, « le chef de l’État n’entend pas s’exprimer pour le moment. "Il ne souhaite pas réagir aux événements. Ni outre-Atlantique ni nationaux", répond son entourage, préférant laisser le ministre de l’Intérieur en première ligne. » Des réponses pas à la hauteur... Du coup, Libération s'agace : « Violences policières : Macron se soustrait à l’interpellation », déplore le journal. « À l’heure où de nombreuses manifestations contre le racisme et la violence des forces de l’ordre ont lieu en France, le Président a laissé à Christophe Castaner, hier, la responsabilité d’annonces limitées. » En effet, « la réponse du gouvernement français est-elle à la hauteur ? Non, répond Libération. Il est bon d’interdire "l’étranglement". Mais c’est le "plaquage ventral" qui est en cause, affirme Libé, lequel peut aussi conduire à un étouffement. Aussi bien, il est juste de condamner propos et actes racistes, tels qu’on a pu en constater ces derniers jours ou de réfléchir à une meilleure indépendance des instances de surveillance de la police. Mais la question centrale des "contrôles au faciès" n’a pas été vraiment traitée. L’instauration d’un "récépissé", qui peut éviter à la même personne d’être contrôlée à répétition, a été éludée. Bref, conclut Libération, on a entendu des bonnes paroles (c’est mieux que des mauvaises) et des promesses. Il y manque les actes. » Réformer l'IGPN ? « Si le gouvernement veut reprendre la main dans ce dossier, il va falloir qu’il aborde la question des violences policières dans leur entièreté et sans farder la réalité, estime Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Ce qui implique qu’il se remette lui aussi en cause en tant que donneur d’ordres et fasse clairement le distinguo entre violence légale et violence légitime. » Déjà, « transformer l’IGPN en organe indépendant serait un excellent début, affirme le quotidien alsacien, qui permettrait de désamorcer le sentiment, croissant, d’une impunité policière. Les violences qui ont émaillé les manifestations des gilets jaunes ont en effet élargi cette perception qui se limitait jusqu’alors au champ de la banlieue et des minorités "visibles", autrement dit d’origines maghrébine et subsaharienne, jusqu’ici les plus exposées. » « Écoper une lame de fond » Plus largement, pointe La Charente Libre, que ce soit en France ou aux États-Unis, « l’enjeu de ces révoltes dépasse largement les cas extrêmes qui l’ont déclenché : derrière, il y a une réalité du quotidien qui ne peut être niée, celle d’un système qui protège encore trop ses brebis galeuses et permet de se conforter dans les inégalités de naissances, plutôt que de s’y confronter. La révolte contre le racisme s’attaque à cette face beaucoup plus profonde et immergée de l’iceberg, pointe le quotidien charentais : celle qui donne une rente de situation, pendant que les non-blancs connaissent la discrimination à l’embauche et les femmes les inégalités salariales, pour ne citer que l’exemple du travail. Les premières réponses à la révolte actuelle ne se sont pas fait attendre, de la police de Minneapolis démantelée aux annonces de Castaner en France. Ce n’est pas à négliger, conclut La Charente Libre, mais cela ressemble à un premier geste pour écoper une lame de fond. » États-Unis : Trump affaibli à l'approche de la présidentielle À la Une également, la fracture raciale, cette fois aux État-Unis : elle est désormais « au cœur de la présidentielle », constate Le Figaro. « Un incendie embrase l’Amérique. Censé être le garant de l’unité de la nation, son président a choisi d’attiser le feu, laissant libre cours à un narcissisme débridé. Donald Trump a fait un pari, pointe le journal. Il sera le candidat "de la loi et de l’ordre" face au chaos et à un rival démocrate peu charismatique qui promet de réduire les fractures raciale et sociale et de lutter contre l’injustice et les violences policières. » Et Le Figaro de s'interroger : « La crise sera-t-elle le bûcher des vanités de Trump, ou son tremplin pour un second mandat ? À 150 jours de la présidentielle, il est trop tôt pour le dire. » En tout cas, pour Le Monde, Donald Trump « se trouve désormais sur la défensive sur deux terrains, la pandémie et la question raciale, qui sont loin d’être les siens et sur lesquels sa gestion s’avère calamiteuse : 110 000 morts du Covid-19 et une incapacité ne serait-ce qu’à reconnaître la réalité du racisme dans la police. Sans compter la plus grave crise économique depuis la Grande Dépression des années 1930. Au démocrate Joe Biden (…) de prouver, s'exclame Le Monde, qu’il représente une alternative crédible à un président dont chaque parole, chaque acte depuis le meurtre de George Floyd, sonne comme un terrible appel au retour de la vieille guerre civile raciale américaine. »  

Revue de presse française
Revue de presse française - À la Une: le débat sur le racisme et les violences policières

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jun 4, 2020 5:13


Un débat « légitime », affirme Libération. « En résonance avec les manifestations qui ont embrasé les États-Unis, les défilés organisés avant-hier mardi par le collectif Adama, pourtant interdits, ont rassemblé dans un calme quasi général des milliers de personnes à Paris, Marseille ou Lyon. Une convergence inédite et prometteuse entre plusieurs générations luttant contre le racisme et les violences policières », estime le journal. Pour Libération, ce qui se passe aux États-Unis n'a rien de comparable avec ce qui se passe en France. Mais le fait est là, estime le journal. Il y a du racisme au sein de la police française : « Tous ceux qui suivent les affaires policières, y compris au sein de l’institution, parfois au plus haut niveau, s’en alarment : il y a sur ce point un malaise au sein des forces de l’ordre du pays. La violence létale est rare, fort heureusement. Mais la violence symbolique, ou quotidienne, pose problème. Un seul exemple, pointe Libération : d’après une enquête du Défenseur des droits réalisée en 2016 auprès de quelque 5.000 personnes, '80 % des personnes correspondant au profil de 'jeune homme perçu comme noir ou arabe' déclarent avoir été contrôlées dans les cinq dernières années [contre 16 % pour le reste des enquêtés]'. Vous êtes non-blanc ? Suspect… À cela s’ajoutent les discriminations au logement ou à l’embauche, largement documentées. Autrement dit, conclut Libération, et sans pratiquer de comparaison transatlantique sommaire, la protestation d’hier est parfaitement légitime. » « Le virus de la haine redicalisée » ? Non !, rétorque Le Figaro. Ces rassemblements avaient pour but « d'inoculer le virus de la haine 'racialisée' dans notre pays, y instituer un face-à-face identitaire. À la manœuvre, avec la complicité de Jean-Luc Mélenchon et de ses amis, on retrouve, pointe le quotidien de droite, les militants de l’agit-prop, les activistes de toutes les causes victimaires, les Indigènes autoproclamés de la République… Leur jeu n’est pas nouveau, mais il est de plus en plus dangereux pour l’unité de la nation. (…) Et il est regrettable, conclut Le Figaro, que certains ministres, sous prétexte d’appeler à l’apaisement, aient semblé justifier la tenue de cette démonstration antiflics. Leur réponse n’est pas à la hauteur du piège identitaire qui menace aujourd’hui la France. » « La police en France n'est pas raciste », affirme pour sa part au Parisien, Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale. Une phrase reprise en première page du journal. « La police est un exutoire facile, dit-il. Elle symbolise la répression. Mais plus globalement, tout ce qui représente aujourd’hui l’ordre ou l’institution est contesté. (…) La police aujourd’hui, elle est black-blanc-beur, poursuit le patron de la police nationale. Quand des dérapages se produisent, le racisme doit être combattu avec la plus grande énergie. Les citoyens ont la capacité d’aller sur la plate-forme IGPN et de faire état de faits dont ils auraient été victimes. Il n’y a qu’une trentaine de faits concernant le racisme sur les 1 500 enquêtes judiciaires traitées par l’IGPN en 2019. Il faut être intransigeant sur nos valeurs, sur nos formations. » Coronavirus : le débat sur l’hydroxychloroquine relancé À la Une également, un autre débat, celui sur l'efficacité ou non de l'hydroxychloroquine dans la lutte contre le coronavirus... « L’étude de la revue scientifique The Lancet sur l’hydroxychloroquine serait-elle en train de perdre sa crédibilité ?, s'interroge Libération. Mardi soir, la célèbre revue médicale britannique a elle-même exprimé des doutes vis-à-vis de l’article publié dans ses propres pages le 22 mai dernier. Cette prise de distance a été formellement actée par le biais d’une petite note dans laquelle The Lancet alerte ses lecteurs 'sur le fait que de sérieuses questions scientifiques ont été portées à son attention'. » Conséquence, le professeur Raoult, ardent défenseur du traitement à l'hydroxychloroquine, voit son blason redoré... « Raoult vainqueur par KO », s'exclame La Charente Libre. « Sa principale victoire n’est même pas celle face à l’étude mondiale publiée dans la prestigieuse revue médicale The Lancet, aujourd’hui décrédibilisée. Sa principale victoire est de n’avoir jamais dévié, entouré d’un collectif solide à Marseille, quand tout autour de lui vacillait, changeait de direction ou d’avis, chacun dans son coin. Jusqu’à l’OMS qui a annoncé hier la reprise des essais sur l’hydroxychloroquine. » Du coup, dans ce débat sur ce fameux médicament, « un second tour – scientifique – est désormais indispensable. » C'est ce qu'affirme, dans Le Monde, un collectif de médecins. « Le moment est désormais venu d’une analyse pragmatique et transparente de la situation qui seule nous préservera de nouvelles dérives. Jamais nous n’avons dit, déclare ce collectif, que l’hydroxychloroquine n’était pas efficace. Nous avons affirmé qu’il n’y avait pas la preuve de son efficacité, ce qui est fondamentalement différent. (…) Maintenant, la crise passée, qu’un second tour scientifique nous permette de rappeler combien il est capital que la médecine moderne demeure une médecine fondée sur les preuves, et que les preuves naissent d’une recherche clinique de qualité. Il faut que cette recherche clinique soit un objectif partagé dont rien, ni la crise ni l’urgence, ne doit nous écarter. »

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Le mystère de la famille De Ligonnès – 26/01

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Play Episode Listen Later Jan 26, 2020 45:08


Restons polis !
Ep. 9 : C'est quoi la police en démocratie ?

Restons polis !

Play Episode Listen Later Nov 4, 2019 16:50


Toutes les semaines, on revoit ensemble les bases de ce que c'est la politique, loin des petites phrases, des réformes et des dramas qu'on aura oubliés demain. Cette semaine, Hadrien et Nemo aborde la question de la police en démocratie. Quelle est sa place ? Quels sont les enjeux que pose la crise de confiance actuelle ? Le duo tente de faire le point en 15 min. Retrouvez l'équipe sur Twitter @PodcastPolis --Pour en savoir plus : Le film La Haine de Mathieu Kassovitz Le sample de la musique de La Haine L'enquête du monde sur les blessures d'un manifestant suite à une intervention policière lors d'une manifestation à Bordeaux L'affaire Steve Maia Caniço, d'une fête de la musique à une affaire d'état ?- La directrice de l'IGPN s'exprime sur l'affaire Steve Maia Caniço - De la police en démocratie de Sebastian Roché La police de proximité ? Une solution ? --Et niveau podcast :Nemo : Canapé Game, Les pires rennais et A Gauche toutes.Hadrien : Ludologies. Animation et réalisation : Hadrien et NemoJingle : SuzieQPhoto d'illustration : Aloïs Moubax

Radio Parleur - le son de toutes les luttes
Dans l'affaire Steve, l'IGPN devient une cible des militants

Radio Parleur - le son de toutes les luttes

Play Episode Listen Later Aug 3, 2019 7:57


Ce samedi, des hommages à Steve Maia Caniço battent le pavé dans toute la France. Des hommages dans la colère contre le ministre de l'Intérieur, contre la police et l'IGPN. À la veille de cette journée d'hommages, ils et elles étaient quelques dizaines à se rassembler au plus près de la police des polices à Paris pour dénoncer l'impunité policière.

Minute papillon!
Minute Papillon! Info midi - 25 juin 2019

Minute papillon!

Play Episode Listen Later Jun 25, 2019 2:11


Les infos de la mi-journée:- Canicule : le brevet des collèges reportés de deux jours. Certains enseignants et parents réclament des fermetures des établissements en attendant la fin des grosses chaleurs.- Un proche d’Edouard Philippe en garde à vue. Selon Le Parisien, Khalid Bouksib est soupçonné d'avoir frappé un policier en civil.- À Nantes, l’IGPN saisie après une opération de police controversée. Le soir de la fête de la musique, 14 personnes sont tombées dans la Loire. Un jeune homme porté disparu.- Une visite guidée de 100 ans de cinéma LGBT. Mon collègue Fabien Randanne s’est rendu à l’expo gratuite «Champs d'amours» à l'Hôtel de ville de Paris. L’une des œuvres cultes, « La Cage aux folles », est caricaturale… Mais selon l’historien du cinéma Didier Roth-Bettoni, le ridicule cible les « personnages conservateurs, rétrogrades, bigots » autour du couple homosexuel- People : Pamela Anderson affirme qu'Adil Rami était infidèle. L’actrice et militante américaine a publié sur Instagram une photo d'elle en compagnie du défenseur de l'OM avec ces déclarations choc.- « [Charline Vanhoenacker] a essayé de faire de la télé, ça a duré 15 jours. Moi j'ai fait 34 ans de télévision, donc les leçons de Charline, j'en ai rien à foutre». Invité de France Inter, Thierry Ardisson a répondu face à la journaliste qui s’est dite « ravie» de l'arrêt des émissions télé de l'homme en noir. Anne-Laetitia BéraudCrédits sons : Longing – Joakim Karud/Musique libre de droits/Bisquit soul de Noodgroove – Fugue Icons8.com/Bruitages : universal-soundbank.com/« La Cage aux Folles » de Edouard Molinaro, 1978, Les Artistes Associés (Paris) Da Ma Produzione s.p.a (Rome) Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Barrio Canino
Barrio Canino vol.243 - 20180831 - Les Banlieues: violencia institucional en los barrios populares de Francia (parte 2)

Barrio Canino

Play Episode Listen Later Nov 12, 2018 184:58


Esta semana regresamos a les banlieues, los barrios populares de Francia, en los que se ejerce la violencia institucional sin pudor. Este programa es la continuación del episodio anterior (Barrio Canino vol.242). Una semana más, nos acompaña Stephanie Chiron, de Suena Radio. Hablamos de racismo institucional, cuestiones de identidad y represión en los suburbios franceses. La oscura relación entre el estado, la policía y la justicia y de como operan en Francia para mantener sus intereses se pone de manifiiesto especialmente en el Caso Tarnac. Hace 10 años la policía francesa irrumpió por la fuerza en esta villa francesa deteniendo a 10 personas acusadas de terrorismo por haber saboteado línea de la SNCF (la red ferroviaria francesa). Tras 10 años de investigación y de lucha por la verdad, el 12 de abril de este año, se abandonaron todos los cargos contra los encausados. Julien Coupat, principal encausado, a quien pretendían convertir en líder de un grupo terrorista, expresó muy claramente la intencionalidad política del caso que se había llevado contra ellos: «En regla general, la justicia penal encuentra frente a ella personas que no tienen los medios para resistir y que sólo pueden someterse. La verdadera anomalía de este asunto (el juicio de Tarnac) es de haber encontrado a personas que tienen los medios intelectuales y materiales para defenderse y que están determinados a no dejarse aplastar». Les bavures policières, los descontroles policiales, son innumerables. No solo el conocido caso de Adama Traoré. Se producen decenas de muertes todos los años a manos de la policía. Entre 2000 y 2014, hay 119 personas asesinadas por la policía con una media de edad de 28 años. Lo que confirma que la violencia policial toca en prioridad a los jóvenes. La nueva ley de 2017, ensalza aún más el derecho a matar de la Policía, que puede usar su arma de fuego después de dar dos veces el alto a un sospechoso. Esto ha provocado un repunte de los asesinatos a manos de las fuerzas de seguridad. En 2017, la sección de "asuntos internos" de la policía francesa (L’Inspection générale de la police nationale, IGPN) reconoció 14 muertos durante "operaciones de mantenimiento del orden". A esta situación debemos sumarle el papel de los medios de comunicación de gran audiencia y periodistas que con total normalidad desarrollan sus discursos racistas, islamófobos y legitiman los grandes temas de la extrema derecha. Así, no nos estrañarán las palabras de Ivan Rioufol, editorialista en Le Figaro, que se focaliza especialmente en contra de los musulmanes cuando expresa opiniones como que "la fractura real de la sociedad se produce a nivel de identidad, entre una nación laica y el comunitarismo islamizado”. No todo es oscuro en el país vecino. Desde hace tiempo, una nueva generación de intelectuales toman posición públicamente para visibilizar la violencia policial y reivindicar la creación de nuevos espacios de lucha. Es el caso de Geoffroy de Lagasnerie, que anima en un teatro de París debates societales abiertos especialmente a la juventud del barrio. Se llaman “Faire le présent” (Hacer el presente). También de Edouard Louis, “Histoire de la violence”, es hijo de obrero, unas de las nuevas voces que denuncian abiertamente las políticas neoliberales a través de su vida y la de su familia. Estos dos personajes, junto con Didier Eribon, han vuelto a situar la lucha de clase en el debate público. Aquí están los cadáveres que la policía no quiere ver ocultos por la noche bajo la tenue luz de un vertedero un paquete sagrado de restos amontonados Son montones de cabezas boca abajo ojos y bocas llenos de cenizas Fluyen grandes charcos rojos manchados manos tensas aún tratando de entender En la cuneta del no lugar, donde un juez limpia el lugar y sin ruido, sin un grito, cierra uno de estos casilleros de metal del olvido, la negación Infamia en traje de magistrado, la ley santa el derecho burgués en el frente de las víctimas del estado distribuye las salchichas Un rumor viene del fondo, se escapa del alboroto Oímos luego decir: "no hay justicia, no hay paz" La Rumeur - «Pas de Justice pas de paix»

Minute papillon!
Minute Papillon! Flash info midi 27 juillet 2018

Minute papillon!

Play Episode Listen Later Jul 27, 2018 3:14


Vous avez zappé les infos ? 20 Minutes vous a concocté un récap' audio de la mi-journée. « Minute Papillon ! », c’est deux minutes à écouter sur les supports de 20 Minutes (desktop, site et application mobile) et les réseaux sociaux. Vous pouvez aussi l’écouter sur iTunes, Deezer, Pippa, Soundcloud et sur les applications de podcast, iOS et Android, sur l’application Google Podcasts (pour Android) ou encore sur l’enceinte connectée Alexa.Au programme ce midi : - Affaire Benalla, pas mal d’infos pêle-mêle : les oppositions ont claqué la porte de la commission d’enquête de l’Assemblée jeudi. Le rapport de l’IGPN, commandé après la diffusion de la vidéo montrant Alexandre Benalla frapper deux manifestants lors de la Fête du travail, doit être publié ce vendredi après-midi. Enfin, selon Europe 1, les deux jeunes gens molestés par l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron, et qui ont été interpellés par la suite pour violences, ont été relâchés à cause de l’engorgement des commissariats.-Signe d’un réel apaisement entre Pyongyang et Washington, la Corée du Nord a commencé à restituer aux Etats-Unis les dépouilles des soldats américains tués durant la guerre de Corée… il y a soixante-cinq ans.- Nos organismes ne sont pas les seuls à souffrir de la chaleur. Nos smartphones aussi. Numerama livre quelques conseils pour éviter qu’ils crament à leur tour pendant cette canicule.- Le nouveau défi crétin sur les réseaux : le « In My Feelings challenge ». Il consiste, sur cette chanson de Drake, à danser sur le bitume après être descendu d’un véhicule en marche qui continue à rouler sans pilote. A se filmer portière ouverte et à poster le tout sur Instagram. Viral et dangereux.- C’est le grand soir dans le ciel : une éclipse de Lune, la plus longue du siècle, va se produire ce vendredi soir.Julie BossartCrédits sons : Longing - Joakim Karud/Musique libre de droits -Vibe With Me Joakim Karud/Audio Library - Density & Time/Audio Library- Rock Angel Joakim Karud/Cuisine - Nctrnm freearchivemusic.org Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Minute papillon!
Minute Papillon! Flash info soir - 19 juillet 2018

Minute papillon!

Play Episode Listen Later Jul 19, 2018 2:06


Vous avez zappé les infos ? 20 Minutes vous a concocté un récap' audio de la mi-journée. « Minute Papillon ! », c’est deux minutes à écouter sur les supports de 20 Minutes (desktop, site et application mobile) et les réseaux sociaux. Vous pouvez aussi l’écouter sur iTunes, Deezer, Pippa, Soundcloud et sur les applications de podcast, iOS et Android, sur l’application Google Podcasts (pour Android) ou encore sur l’enceinte connectée Alexa.Au programme ce soir :- Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, l’a annoncé ce jeudi après-midi devant le Sénat, la police des polices (IGPN) a été saisie dans l’affaire Alexandre Benalla, du nom de ce collaborateur d’Emmanuel Macron filmé en train de frapper un homme le 1er-Mai.-Après France 4, c’est au tour de France O d’être amenée à disparaître de la TNT, a annoncé Matignon. Une disparition qui s’inscrit dans le cadre de la réforme de l’audiovisuel public.-Le réchauffement climatique pourrait détruire Internet, alertent des scientifiques américains dans une étude repérée par Slate.-Services secrets britanniques recherchent James Bond Girls et autres espions issus des minorités. Une nécessité et un appel mis en avant dans un rapport parlementaire cité par l’AFP.Julie BossartCrédits sons : Longing - Joakim Karud/Musique libre de droits -Vibe With Me Joakim Karud/Audio Library - Density & Time/Audio Library- Rock Angel Joakim Karud/Cuisine - Nctrnm freearchivemusic.org Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Le flash du Parisien
Le Parisien - Flash du 26 juin

Le flash du Parisien

Play Episode Listen Later Jun 25, 2018 2:57


Voici les infos que nous avons retenues pour vous aujourd'hui :Immersion avec les "bœufs-carottes", les enquêteurs de l’IGPN, la police des polices ;Comment se comporter quand, comme Emmanuel Macron aujourd’hui, on rencontre le pape François ? ;Si, il y a bien un intérêt à regarder le match du mondial Danemark-France cet après-midi ;Les papys rockeurs, toujours sur scène à plus de 70 ans.Présentation : Adèle BossardDirection de la rédaction : Jean-Baptiste Isaac Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.