Podcasts about la constitution

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Invité Afrique
Exfiltration des Bongo: «Pas de lien de causalité avec notre réintégration à l'UA», selon le vice-président Barro Chambrier (Gabon)

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 17, 2025 22:43


Depuis jeudi soir, Ali Bongo, sa femme Sylvia et leur fils Noureddin ne sont plus au Gabon. Ils ont été transférés en Angola. À Libreville, le procureur général s'est exprimé vendredi pour dire que la femme et le fils de l'ex-président gabonais étaient sortis de prison pour raisons de santé, mais qu'ils n'étaient qu'en liberté provisoire et qu'un procès aurait quand même lieu. Pas de communiqué des autorités politiques gabonaises. Mais ce samedi matin, sur RFI, le vice-président gabonais en charge du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier accepte de nous en dire un peu plus. Il affirme que cette exfiltration de la famille Bongo n'est pas la contrepartie de la réintégration du Gabon dans l'Union africaine.  RFI : Vous prenez vos fonctions auprès du président Oligui Nguema avec de très grandes ambitions économiques. Mais au moment où le prix du baril de pétrole est en dessous de 65 dollars, est-ce que vous n'allez pas devoir réviser vos projets à la baisse ? Alexandre Barro Chambrier (vice-président du gouvernement gabonais) : Il est évident que nous sommes dans un contexte international qui est plein d'incertitudes et, dans cette situation, nous prenons les dispositions pour renforcer les finances publiques. Et les dispositions sont en cours, d'ores et déjà, pour pouvoir réduire le train de vie de l'État. Il n'est pas exclu, effectivement, que nous ayons une loi de finances rectificative.Le problème le plus urgent pour beaucoup de Gabonais, c'est le manque d'électricité. Quand est-ce que vont cesser les pannes de courant ? Il y a déjà une amélioration par rapport à ces délestages, mais nous nous donnons deux ans pour que les problèmes de délestage, les problèmes d'accession à l'eau soient résolus. Et nous avons une ambition, le président Oligui Nguema veut une croissance forte à près de deux chiffres qui permettra effectivement de créer les emplois et de réduire la pauvreté.Dans ce nouveau régime, il n'y a plus de Premier ministre. Le président est entouré de deux vice-présidents, Séraphin Moundounga et vous-même, comment les rôles vont-ils se répartir entre vous deux ? Écoutez, il n'y a aucun problème. La Constitution est très claire. Le président oriente, le président décide. Il supervise. Le vice-président du gouvernement, que je suis, coordonne l'action du gouvernement et prépare les arbitrages.Est-ce que vous ne risquez pas d'être un simple exécutant des ordres donnés par le président Oligui Nguema ? Écoutez, si je suis un bon exécutant, ce sera déjà quelque chose de satisfaisant. C'est lui qui est élu, c'est lui qui dispose de la légitimité. Donc, il n'y a pas dyarchie. Les choses sont très claires.Il y a un ministère très important qui est créé à l'occasion de cette installation de cette nouvelle République, c'est le ministère de l'Économie et des Finances. Et le titulaire de ce nouveau ministère est Henri-Claude Oyima qui est le PDG et l'un des principaux actionnaires de la Bgfibank, la plus grande banque privée de la zone CEMAC d'Afrique centrale. Est-ce qu'un ministre qui continue d'être rémunéré par une entreprise privée, ce n'est pas illégal ?Je pense que c'est un homme de talent, d'expérience, qui prendra toute sa place dans ce gouvernement et je m'en réjouis. Et la situation de monsieur Oyima est en voie de clarification puisque lui-même a annoncé qu'il allait se retirer de ses activités privées. Et Henry-Claude Oyima prendra le recul et la hauteur nécessaires dans le cadre de ses nouvelles fonctions. Nous pouvons lui faire pleinement confiance.On l'a appris ce vendredi matin, l'ancien président Ali Bongo, sa femme Sylvia et leur fils Noureddin ont quitté le Gabon et sont arrivés en Angola. Comment s'est passée cette exfiltration ? Cette affaire suit son cours judiciaire. Nous avons vu que le procureur général a mentionné des motifs en rapport avec l'état de santé de ceux qui étaient détenus à la prison centrale pour cette liberté provisoire. Bon, il faut respecter la séparation des pouvoirs.Le député de transition Geoffroy Foumboula s'exclame : « C'est une véritable honte ! C'est le prix à payer pour la réintégration du Gabon au sein de l'Union africaine »...Écoutez, je lui laisserai la responsabilité de ses propos. Le Gabon a retrouvé sa place dans l'Union africaine à la suite d'élections qui ont été considérées comme exemplaires et transparentes, dont le même député lui-même a salué l'objectivité.Et cette sortie des Bongo du Gabon facilite les choses avec l'Union africaine ? Je ne le crois pas. Il n'y a pas pour moi de lien de causalité avec notre réintégration, qui est antérieure aux faits dont nous parlons aujourd'hui.Pendant leurs 20 mois de prison, Sylvia et Noureddin Bongo disent qu'ils ont subi de mauvais traitements. Est-ce qu'ils ont été fortement encouragés à révéler les numéros de leurs comptes bancaires à l'étranger ? Et maintenant que vous avez récupéré ces numéros et tout l'argent qu'ils possédaient, est-ce que vous pouvez les laisser partir ? Non, mais là, franchement, je pense que vous avez une imagination fertile et que moi, dans ma qualité de vice-président du gouvernement entrant, vous comprenez bien que je ne puisse pas vous répondre sur de telles assertions qui ne sont pas du tout prouvées.À lire aussiL'exil de la famille Bongo en Angola suscite des réactions contrastées au Gabon

TOPFM MAURITIUS
Amendements de la Constitution et du Criminal Code

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later May 14, 2025 1:48


Amendements de la Constitution et du Criminal Code by TOPFM MAURITIUS

Débat du jour
Faut-il instaurer la proportionnelle en France ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later May 5, 2025 29:30


C'est un serpent de mer qui ressurgit. François Bayrou a lancé la semaine dernière des entretiens avec des responsables politiques pour évoquer l'élection des députés à la proportionnelle en France. Le Premier ministre prévoit de rencontrer l'ensemble des chefs de partis et présidents de groupe concernant ce sujet qui est loin d'être nouveau. Pourquoi cette question refait-elle surface aujourd'hui ? Quelle proportionnelle instaurer ? Cela est-il soluble dans le système politique français ? Pour en débattre :- Olivier Rouquan, politologue, enseignant-chercheur en Sciences politiques et chercheur associé au Centre d'Études et de Recherches de Sciences Administratives et Politiques (CERSA)- Jean-Philippe Derosier, constitutionnaliste, professeur de Droit public à l'Université de Lille, auteur du blog « La Constitution décodée » - Nicolas Roussellier, historien, professeur, à Sciences Po et auteur du livre «La force de gouverner : le pouvoir exécutif en France (XIXè – XXIè siècles)», Gallimard.

Débat du jour
Faut-il instaurer la proportionnelle en France ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later May 5, 2025 29:30


C'est un serpent de mer qui ressurgit. François Bayrou a lancé la semaine dernière des entretiens avec des responsables politiques pour évoquer l'élection des députés à la proportionnelle en France. Le Premier ministre prévoit de rencontrer l'ensemble des chefs de partis et présidents de groupe concernant ce sujet qui est loin d'être nouveau. Pourquoi cette question refait-elle surface aujourd'hui ? Quelle proportionnelle instaurer ? Cela est-il soluble dans le système politique français ? Pour en débattre :- Olivier Rouquan, politologue, enseignant-chercheur en Sciences politiques et chercheur associé au Centre d'Études et de Recherches de Sciences Administratives et Politiques (CERSA)- Jean-Philippe Derosier, constitutionnaliste, professeur de Droit public à l'Université de Lille, auteur du blog « La Constitution décodée » - Nicolas Roussellier, historien, professeur, à Sciences Po et auteur du livre «La force de gouverner : le pouvoir exécutif en France (XIXè – XXIè siècles)», Gallimard.

Dutrizac de 6 à 9
Trump contre la Constitution : il fait exprès, pense Loïc Tassé 

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later May 5, 2025 13:10


Trump remet en question son engagement envers la Constitution américaine et soutient les religieux dans l'État. En Roumanie, un “mini-Trump” prend la tête du premier tour de la présidentielle. Israël prépare officiellement la conquête de la bande de Gaza, au prix d’une crise humanitaire dénoncée comme un génocide par Amnistie internationale. Pendant ce temps, Loïc Tassé fait le tour des tensions internationales majeures. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne Youtube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Les matins
La Hongrie de Viktor Orbán modifie la Constitution pour restreindre les droits des personnes LGBT+ et des binationaux

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 5:54


durée : 00:05:54 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Graver dans la Constitution l'existence des seuls genres masculin ou féminin et la primauté du droit des enfants sur tous les autres : le Parlement hongrois a davantage restreint les droits des personnes LGBT+. Le gouvernement Orbán s'attaque aussi aux binationaux, jugés "traîtres à la nation".

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal
La France Insoumise veut inscrire le droit du sol dans la Constitution

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 4:13


Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal
Europe 13h : la France Insoumise veut inscrire le droit du sol dans la Constitution

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 42:44


Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Librairie Mollat
Lauréline Fontaine - La Constitution au XXIe siècle : histoire d'un fétiche social

Librairie Mollat

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 48:01


"La Constitution au XXIe siècle : histoire d'un fétiche social" aux éditions Amsterdam. Entretien avec Pierre Cretois.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Tout un monde - La 1ere
Donald Trump face aux juges: "la constitution tient encore"

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 19:43


(00:00:41) Donald Trump face aux juges: "la constitution tient encore" - interview de Mathilde Philip-Gay (00:11:31) Burger Nation: mieux transformer pour moins cuisiner | Episode 2

TOPFM MAURITIUS
Droits de la Nature : vers leur inscription dans la Constitution

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 2:47


Droits de la Nature : vers leur inscription dans la Constitution

Les Anecdotes d'Atlas
#20 Athènes et les Arts

Les Anecdotes d'Atlas

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 116:26


L'Athènes du V° siècle avant notre ère regorge d'arts. Certains se peaufinent, d'autres se créent. Dans ce numéro, je vous propose une foule d'anecdotes sur les artistes du siècle d'or de la cité attique, et sur leurs créations.Sources :Apollodore : Bibliothèque d'Apollodore (Épitomé).Aristophane : L'Assemblée des Femmes, les Acharniens.Aristote : Poétique, La Constitution d'Athènes.Corneille : Le Cid.Eschyle : Les Perses.Hérodote : Histoire (Livre 6).Horace : l'Art poétique.Pausanias : Description de la Grèce (Livre 1).Pline l'Ancien : Histoire naturelle (Livre 35).Plutarque : Vie d'Alcibiade, Vie de Périclès, Vie de Solon, Vie de Nicias, Vie de Lysandre, Vie de Kimon, Vie de Thémistocle, Les Athéniens se sont-ils plus illustrés par les lettres que par les armes ?, Propos de table, De l'amour des richesses.Thucydide : Guerre du Péloponnèse (Livres 4 et 6).Vitruve : De Architectura (Livres 1, 4 et 5).insta : atlas.anecdotes

Invité Afrique
Mathurin Dimbélé Nakoé: «Touadéra a partagé les mêmes peines que le peuple centrafricain»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 4:36


Le 17 février, vous entendiez sur RFI le député d'opposition centrafricain Dominique Yandocka - au micro de Christophe Boisbouvier - évoquer notamment son incarcération d'un an en 2024, au cours de laquelle il affirme avoir été empoisonné. Aujourd'hui, Dominique Yandocka est encore sous le coup d'une condamnation pour « délit de complot ». Notre Grand invité Afrique ce matin est Mathurin Dimbélé Nakoé, le chef de file de la majorité présidentielle au sein de l'Assemblée nationale centrafricaine. Il revient sur cette affaire et sur une disposition de la nouvelle Constitution, interdisant aux binationaux de concourir pour la magistrature suprême. Mathurin Dimbélé Nakoé répond aux questions de Liza Fabbian. RFI : Pourquoi les autorités ont-elles transgressé la règle de l'immunité parlementaire et jeté le député Dominique Yandocka en prison pendant plus d'un an ?  Mathurin Dimbélé Nakoé : Je voudrais vous demander et demander à Monsieur Yandocka, de se référer à l'article 119 de la loi portant règlement intérieur de l'Assemblée nationale de la République centrafricaine. Lorsque le député est pris en flagrant délit de commission d'une infraction donnée, le député est arrêté et l'Assemblée nationale est informée plus tard. Il se trouve que, malheureusement, l'infraction commise par Dominique Yandocka tombe sous le coup des dispositions de cette loi-là. Et donc le parquet n'avait pas besoin de demander la levée de l'immunité de Dominique Yandocka.Alors, Dominique Yandocka a été accusée de complot pour renverser les autorités. Il a été condamné à un an de prison, une peine qu'il avait purgé au moment de sa condamnation. Un an de prison pour une tentative de coup d'État, n'est-ce pas une peine assez faible finalement ? Les opposants y voient une tentative de couvrir une procédure sans fondement…Moi, je ne pense pas de la même manière. Il y a le principe de séparation de pouvoir entre la justice et le pouvoir exécutif. À partir de là, le juge fait son travail en toute liberté, en toute souveraineté et ils ont peut-être décidé de condamner Yandocka à un an d'emprisonnement ferme. C'est une peine qui a été décidée et qui est peut-être conforme à l'infraction commise. L'essentiel est que le juge l'ait prononcée en toute souveraineté, en toute liberté.Confirmez-vous que Dominique Yandocka a été victime d'une tentative d'empoisonnement pendant son incarcération ? C'était en février 2024, selon lui. Que savez-vous de l'épisode qu'il relate ?Vous savez, Monsieur Yandocka, c'est un jeune leader qui cherche à se faire connaître et je pense que ça, ce sont des allégations inventées de toutes pièces. Il y a que lui seul qui est témoin de son empoisonnement, mais est-ce que sa parole vaut quelque chose ? Je ne sais pas. Moi, à sa place, je ferais le dos rond, parce que, malgré la faute commise, eh bien la justice a trouvé moyen de le mettre en liberté. La procédure n'est pas terminée. Il faudrait qu'on attende d'abord la décision de la Cour de cassation pour commencer à se livrer à des accusations. Je ne vois pas comment on peut l'empoisonner et le laisser vivre. Vous comprenez que c'est absurde. Vraiment, c'est un non-sens.Alors, depuis l'adoption de la nouvelle Constitution en Centrafrique, plusieurs figures de l'opposition sont exclues de la présidentielle à venir, car certaines dispositions écartent justement les binationaux. N'est-ce pas une volonté du président Faustin-archange Touadéra, d'effacer ses principaux opposants, dont la plupart sont binationaux ?Le président Touadéra a déjà été à l'élection présidentielle avec Dologuélé, Mboli-Goumba et Ziguélé. Il est sorti vainqueur et en 2020 aussi. La Constitution dit clairement que la démocratie, c'est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Alors moi, je pense que si le peuple a choisi de dire qu'il ne veut plus d'un président binational, le peuple a ses raisons. Et la raison fondamentale, c'est d'éviter tout conflit d'intérêts. Et je pense que ce problème n'est pas le seul apanage des Centrafricains.Serait-il envisageable d'ouvrir un dialogue en vue d'amender cette mesure que l'opposition juge donc discriminatoire ?Pour modifier une telle disposition, il faut repartir devant le peuple. Le président Touadéra, seul, ne peut pas, autour d'une table, avec ces gens de l'opposition, décider de quoi que ce soit. Par contre, ils peuvent renoncer à l'une ou l'autre de leur nationalité dans le délai imparti par les lois en vigueur. À ce moment-là, ils seront en règle vis-à-vis du droit centrafricain. C'est la loi qui le dit. Ce n'est pas Touadéra qui l'a inventé.Le président Faustin Archange Touadéra sera-t-il candidat à l'élection présidentielle de décembre prochain ?Je ne sais pas. Je ne suis pas le professeur Touadéra, mais en tant que peuple centrafricain, je voudrais qu'il soit candidat. Contrairement aux autres qui vont tout le temps séjourner en France, rester longtemps en France, abandonnant leur pays, pendant tous les événements que nous avons connus dans ce pays. Touadéra a été en Centrafrique, Touadéra à partager les mêmes souffrances, les mêmes peines que le peuple centrafricain. Et ça, le peuple n'est pas prêt à oublier.Et si c'est son souhait, quand pourrait-il annoncer sa candidature ?Le président Touadéra a un parti politique et je pense qu'il appartient au parti politique, lors d'un congrès extraordinaire, d'annoncer sa candidature et de l'investir. J'aimerais que cela se fasse vite pour que le peuple soit heureux et pour que le peuple soit en paix.

Le débat
États-Unis : Trump va-t-il anéantir la Constitution ?

Le débat

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 42:41


Le président américain Donald Trump peut-il provoquer une crise constitutionnelle aux États-Unis ? C'est ce qu'affirme Anthony Romero, le directeur de L'ACLU, l'Union américaine pour les libertés civiles. Le démantèlement en quelques jours d'agences comme l'USAID fait partie d'une politique du fait accompli. Leur indépendance est remise en cause. Elon Musk pourrait, lui, aller jusqu'à disloquer le ministère de l'Education...

Les Grandes Gueules
"On s'en fout, on s'en fout pas" : Mélenchon veut graver le droit du sol dans la Constitution - 13/02

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 8:04


Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Mélenchon veut graver le droit du sol dans la Constitution Foot, la LFP attaque Dazn pour factures impayées En couple avec un collègue, génial ou gênant ?

Invité Afrique
Présidentielle au Gabon: «C'est un mauvais signal que le président Oligui soit le candidat du PDG»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 12:39


Au Gabon, une élection présidentielle se tiendra le 12 avril prochain. Aucun ténor de la classe politique n'a encore annoncé sa candidature. Ni le général Oligui Nguema, qui préside la transition depuis dix-huit mois, ni aucun de ses opposants. Parmi les candidats possibles, il y a le leader syndicaliste Jean-Rémy Yama, qui vient de créer le PNTP, le Parti national pour le travail et le progrès. Depuis ses 18 mois de prison sous le régime Ali Bongo, l'enseignant-chercheur est populaire au Gabon. Ira-t-il à l'élection ? De passage à Paris, Jean-Rémy Yama répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : On se souvient de vos 18 mois de prison du temps d'Ali Bongo, c'est grâce aux militaires putschistes du 30 août 2023 que vous avez été libéré et que vous êtes devenu sénateur. Mais un an plus tard, tout récemment donc, vous avez appelé à voter contre la nouvelle Constitution, est-ce que ce n'est pas de l'ingratitude ? Jean-Rémy Yama : Mais non, pas du tout. Sinon, moi, je suis un enseignant. La rigueur avec laquelle je corrige la copie d'Ali Bongo est la même rigueur que j'utilise pour corriger la copie du président Brice Oligui Nguema. Donc, ce n'est pas parce qu'on m'a sorti de prison que je vais perdre mes convictions, ma dignité. Je pense que si j'ai été nommé sénateur, c'est pour que j'apporte mon expertise dans la construction de ce pays. Et donc, j'ai voté non à la Constitution, parce que j'estimais que cette Constitution n'était pas bonne.  Et pourquoi ? Mais déjà dans la séparation des pouvoirs, et on le voit tout récemment dans l'actualité. Il y a un jeune activiste, pour la publication d'une vidéo, qui a fait deux jours en prison, en détention préventive. C'est une aberration. Cela veut dire que c'est un rétropédalage parce que, lorsqu'on vous met en prison, soit c'est le procureur, soit c'est le juge et, dans les deux cas, je ne connais pas de détention préventive qui mette deux jours. Alors, cela veut dire qu'il y a une intervention du politique et donc il faut arrêter l'intervention du politique dans la justice. C'est la raison pour laquelle j'ai demandé à voter non, parce que les travers du passé avaient toutes les possibilités encore de revenir. Et c'est la même chose aussi lors du Code électoral où je me suis abstenu. Il y a eu des avancées, certes, mais elles n'étaient pas suffisantes parce qu'on avait l'occasion aujourd'hui de faire un très bon Code électoral, malheureusement, on l'a ratée.À lire aussi«La Constitution qui risque d'être soumise à référendum divise les Gabonais», juge le sénateur Jean-Rémy YamaQu'est-ce qui vous gêne dans le nouveau code électoral ? Mais déjà, par rapport aux militaires, le fait qu'il y ait quelqu'un en tenue, qui peut maintenant, exceptionnellement pour cette élection, être candidat. Qu'est-ce qui vous gêne dans la candidature probable du général Bruce Oligui Nguema ? Aucun texte ne lui interdit d'être candidat, mais il a fait une promesse le 4 septembre 2023. Il a promis aux Gabonais qu'il rendrait le pouvoir aux civils, et moi, j'aurais souhaité qu'il respecte sa position, d'une part. Et je vois maintenant la résurgence du PDG, l'ancien parti au pouvoir, qui a été chassé. C'est-à-dire les mêmes acteurs qui ont été avec Ali Bongo, ce sont les mêmes acteurs, c'est-à-dire ceux qui avaient fait Ali en 2016, ils sont en train de le faire avec le président Oligui, par des marches, par des manifestations, appels à candidature, et ça, c'est un mauvais signal que le président Oligui soit le candidat du PDG, parce que c'est ça qui est en train de se dessiner. Et vous auriez aimé que le général Oligui Nguema fasse comme Amadou Toumani Touré au Mali en 1992, c'est-à-dire qu'après un an de transition, il se retire et laisse la place aux civils, c'est ça ? Mais même après six mois, qu'il se retire et qu'il laisse la place aux civils et que peut-être, même plus tard, on serait allé le chercher, comme d'ailleurs on est allé chercher ATT que vous venez de citer.Est-ce qu'au vu de la large victoire du oui au référendum constitutionnel de novembre, le général Oligui Nguema n'est pas très populaire et n'est-il pas naturel qu'il essaye d'en profiter pour la prochaine présidentielle ? Bon, le 30 août, tout le monde va saluer ce qui est arrivé le 30 août 2023. Mais chaque jour qui passe, il y a une forme de désillusion qui s'installe. Il y a beaucoup de ratés et, aujourd'hui, si on doit faire le bilan de 16 mois, je suis persuadé que la popularité du président, chaque jour qui passe, perd des points. Sa popularité baisse, même si, c'est vrai, le président est populaire et il est probablement capable de gagner une élection, mais dans quelles conditions ? Si on regarde le tissu économique aujourd'hui, si on regarde le tissu social. Jean-Rémy Yama, vous créez donc le PNTP, le Parti national pour le travail et le progrès, deux mois et demi avant la présidentielle du 12 avril. Cela veut dire que vous serez candidat, non ? Non, je pense qu'aucun parti politique n'a encore annoncé sa candidature ou non. Pas du tout. Pour l'instant, moi, je ne me projette pas, je ne peux pas déjà savoir ce que je dirai dans un mois et donc je prends les choses au fur et à mesure qu'elles arrivent. Oui, mais enfin, le 5 septembre 2023, quand vous êtes sorti de la prison centrale de Libreville, le général Oligui a tenu à ce que ce soit vous le premier à en sortir, le premier prisonnier politique. On vous a fait une haie d'honneur à votre sortie, vous savez que vous comptez dans le paysage gabonais ? Oui, c'est vrai, il faut le reconnaître et je sais que je compte, ma voix compte, mais c'est ce que j'ai envie d'utiliser justement pour apporter un mieux vivre nos compatriotes gabonais. Parce que les maux qui minent notre pays, sincèrement, peuvent être résolus si on y met un peu de la fermeté et de la rigueur. À lire aussiGabon: libération d'un leader syndicaliste sur ordre du président de la transition

Ah ouais ?
PAS SI BÊTE - À quoi correspondent les 4 alinéas de l'article 49 de la Constitution ?

Ah ouais ?

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 1:57


Ce lundi 3 février 2025, François Bayrou est sur le point d'utiliser le fameux article 49.3 pour la première fois depuis sa nomination. Bien que l'alinéa 3 de l'article 49 de la Constitution se retrouve souvent au cœur de l'actualité, cet article comporte pourtant 4 alinéas ! Cette saison dans "RTL Matin", Florian Gazan répond aux questions pas si bêtes qui nous passent par la tête.

lundisoir
Pourquoi ne faut-il plus croire en la constitution ? Lauréline Fontaine

lundisoir

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 84:08


Au sein de la gauche, parlementaire comme extra-parlementaire, nous voyons régulièrement réapparaître des revendications constitutionnelles ; la promesse d'une 6e République, l'organisation d'une assemblée constituante, des petits ateliers pour rédiger notre constitution idéale, etc. Il s'agit à chaque fois de perpétuer cette drôle d'idée : la constitution ce serait un peu de nous, nous serions même un peu constitués et si elle était mieux rédigée nous ne manquerions pas d'être plus libres, plus égaux, plus heureux. C'est cette croyance que Lauréline Fontaine, professeur de droit public et constitutionnel vient dynamiter dans son excellent La constitution au XXIe siècle, histoire d'un fétiche social (éditions Amsterdam). Car lorsque l'on étudie l'histoire des constitutions, en France comme ailleurs, ce sont toutes nos illusions qui s'évaporent. Cette pratique bien particulière qui consiste à « écrire le pouvoir » s'avère systématiquement être un leurre qui vise à nous faire adhérer au pouvoir tout en nous dépossédant de toute prise sur lui. C'est en tous cas l'implacable démonstration faite par Lauréline Fontaine dans cet entretien. Ces illusions perdues, s'ouvrent alors l'une des questions les plus importantes de notre époque : comment sortir du cercle constituant/constitué, soit comment penser une puissance destituante ?00:00 introduction00:11 La constitution, un objet mystérieux mais omniprésent qui nous protègerait du despotisme (présentation du livre)2:23 Quel rapport la constitution entretient-elle avec la société ? Qu'est-ce que le constitutionnalisme ?05:16 Qu'y a-t-il dans une constitution ?06:46 Créer l'illusion du peuple constituant qui adhère au pacte social08:59 Est-ce que ce n'est pas grâce à la constitution que nous gagnions des droits ou abolissons certaines oppressions, par exemple l'esclavage ? (spoiler, non)16:07 Quel rapport entretiennent les constitutions avec l'ordre économique et libéral ? Ou comment se reconduit la séparation entre politique (organisation formelle du pouvoir) et économie (mise au pas effective des sujets économiques)23:40 Le constitutionnalisme se diffuse par le biais des grandes puissances économiques24:50 La propriété privée comme pierre angulaire de toutes les constitutions30:07 « On finit par donner le nom de démocratie à un régime qui était au départ conçu comme l'opposé de la démocrate »34:18 Pourquoi la meilleure des démocraties représentatives ne sera jamais démocratique37:05 Le Droit n'existe que comme outil de domination (même si ponctuellement, on peut bien connaître d'heureuses victoires)38:00 Les exemples de constitutions vertueuses, leurs réussites et leurs échecs40:15 Pourquoi le pouvoir a-t-il toujours besoin d'oripeaux, de déguisements, de maquillage ? Et à quoi ça lui sert ?45:12 Ne plus s'étonner que la constitution soit systématiquement trahie par les pouvoirs institués47:31 Le droit ne fait-il pas quand même office de contre-pouvoir ?55:25 #LibérerGino (intermède publicitaire pour un camarade antifasciste incarcéré)58:32 « Les libertés qui nous sont accordées qu'à la condition qu'elles ne nuisent pas au bon déploiement des rapports économiques à l'origine de toutes les formes de misères sociales »59:59 Le constitutionnalisme par rapport au droit international. Comment le consitutionnalisme déborde l'État-nation1:02:52 La néféodalisation des institutions et de l'économie.1:04:27 La Science Fiction est-elle la trame des constitutions techno-fascistes et algorithmiques à venir ?1:09:22 Comment le néo-libéralisme mène àVous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d'existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C'est par ici.

Maintenant, vous savez
[RETOUR SUR 2024] Que change l'introduction de l'IVG dans la Constitution française ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Dec 30, 2024 4:40


Pour conclure 2024, "Maintenant vous savez" vous propose une rétrospective des nouveaux termes et temps forts qui ont marqué l'année. À travers une sélection de nos meilleurs épisodes, revivez les faits marquants qui ont façonné l'actualité. Une manière de mieux comprendre cette année avant d'accueillir 2025 ! Le 8 mars 2024, la France devient le premier pays au monde à reconnaître dans sa Constitution la liberté de recourir à l'avortement. Au terme d'un vote plus que serré, 166 voix pour et 152 voix contre, la chambre avait déjà adopté le 1er février 2022 une proposition visant à inscrire la “liberté” de recourir à l'avortement dans la Constitution. Cette loi a pour objectif de modifier l'article 34 qui garantit les libertés de chaque citoyen, avec cette formule : "La loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté de la femme de mettre fin à sa grossesse". Qu'est-ce que cela change d'inscrire l'IVG dans la Constitution ? Est-ce uniquement une lutte féministe ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Qu'est-ce que le phénomène du “projet Mbappé” ? Qu'est-ce que la “uncanny valley” ? Le gouvernement peut-il vraiment limiter l'accès aux écrans pour les enfants ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion : 3 février 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Un jour dans le monde
Mexique : vers une féminisation des noms de fonctions politiques dans la Constitution

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Dec 11, 2024 3:23


durée : 00:03:23 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - "La présidente", voilà ce que l'on pourrait bientôt lire à côté du classique "le président" dans la loi suprême mexicaine. Le Sénat a validé le projet porté par le gouvernement dirigé par Claudia Sheinbaum à la quasi unanimité, la Chambre devrait suivre.

InterNational
Mexique : vers une féminisation des noms de fonctions politiques dans la Constitution

InterNational

Play Episode Listen Later Dec 11, 2024 3:23


durée : 00:03:23 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - "La présidente", voilà ce que l'on pourrait bientôt lire à côté du classique "le président" dans la loi suprême mexicaine. Le Sénat a validé le projet porté par le gouvernement dirigé par Claudia Sheinbaum à la quasi unanimité, la Chambre devrait suivre.

Arrêt sur images - audio
"S'attaquer à la constitution de la Vème République, c'est le tabou suprême"

Arrêt sur images - audio

Play Episode Listen Later Dec 6, 2024 81:13


Sans grande surprise, mercredi 4 décembre 2024, le gouvernement Barnier est tombé. Il aura duré trois mois et un jour, le plus court de la Vème République, renversé après que le premier ministre a dégainé l'article 49-3 de la constitution engageant sa responsabilité et celle de son gouvernement sur le budget de la sécurité sociale pour 2025. La motion de censure déposée par la coalition de gauche a été adoptée par 331 députés, bien loin des 288 voix  nécessaires pour q ...

Invité Afrique
Augustin Kabuya (RDC): «Est-ce interdit à un peuple de réfléchir sur sa propre Constitution?»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 26, 2024 13:39


Pour ou contre une nouvelle Constitution en République démocratique du Congo ? S'exprimait, hier, le 25 novembre 2024, pour l'opposition, Olivier Kamitatu, le porte-parole de Moïse Katumbi, qui est résolument contre. Voici ce matin le point de vue de la majorité, par la voix du député national Augustin Kabuya, qui est le secrétaire général du parti au pouvoir Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et le vice-président de l'Internationale socialiste pour la zone Afrique. Que répond-il à ceux qui soupçonnent le président Félix Tshisekedi de vouloir briguer un troisième mandat en 2028 ? En ligne de Kinshasa, le patron de l'UDPS dévoile sa stratégie. RFI : Augustin Kabuya, pourquoi dites-vous que la Constitution de 2006 n'est plus adaptée aux réalités congolaises d'aujourd'hui ?Augustin Kabuya : Je me pose beaucoup de questions. Pourquoi quand, nous Congolais, nous voulons réfléchir sur notre propre loi fondamentale, ça suscite le débat ?  Le Gabon a récemment changé sa Constitution, ça n'a pas suscité des réactions comme nous les vivons dans notre pays. Est-ce que c'est interdit à un peuple de réfléchir sur sa propre Constitution ? D'ailleurs, la Constitution dont nous discutons aujourd'hui n'est pas la même Constitution que celle votée au référendum de 2005. La Constitution de 2005 avait deux tours pour les élections présidentielles, mais aujourd'hui, nous sommes arrivés à l'élection à un seul tour. C'est pour vous dire qu'il y a eu des retouches sur cette Constitution. C'est pour cela que nous disons vouloir revisiter cette Constitution. Nous devons même la changer, puisqu'il y a beaucoup d'anomalies qui ne facilitent pas la tâche au bon fonctionnement des institutions.L'un des articles les plus en vue de la Constitution actuelle, c'est bien sûr l'article 220 qui dit que le président est élu pour cinq ans et qu'il ne peut faire que deux mandats maximum. Souhaitez-vous une révision de cet article ?Nous n'en sommes pas encore là. Ça, ce n'est que le procès d'intention que les « opposants » sont en train de prêter au président de la République et qu'on ne voit nulle part dans ses interventions. Jamais, il n'a fait allusion à la modification de l'article 220.Pour réformer la loi fondamentale, il y a deux options : soit réviser la Constitution actuelle, soit changer de Constitution. Quelle est votre préférence ?Je m'inscris dans la logique du chef de l'État, exprimée le 23 octobre dernier, il avait parlé soit de révision, soit de changement.Justement, le 23 octobre 2024 à Kisangani, le président a annoncé qu'il allait désigner une commission nationale « chargée d'élaborer une Constitution adaptée à nos réalités congolaises ». Ne serait-ce pas le signe que vous allez changer de Constitution ?Nous n'en sommes pas encore arrivés à ce stade. Ne cherchez pas à faire dire au chef de l'État ce qu'il n'a pas dit ou bien de lui prêter des intentions qu'il n'a pas.Pour réformer la Constitution, il faut passer soit par un référendum, soit par un vote favorable des 3/5e du Parlement. Quelle est pour vous la meilleure option ?Je préfère que le peuple règle cette affaire.Donc, par référendum ?C'est prévu par l'article 218 de notre Constitution.Alors, depuis la semaine dernière, l'opposition se mobilise contre votre projet et elle affirme que vous préparez un coup d'État constitutionnel...Bon, c'est un procès d'intention. La démarche de l'opposition est purement démocratique et constitutionnelle. Nous sommes tout à fait d'accord avec leur démarche. Mais là où je ne partage pas leur point de vue, c'est quand ils utilisent les mensonges pour faire passer leur point de vue.Alors l'opposition précise que, pour elle, votre principal objectif, c'est de permettre au président Félix Tshisekedi de briguer un troisième mandat en 2028.En 2011, Joseph Kabila avait modifié la Constitution, où nous avions quitté l'élection présidentielle des deux tours pour aller à un seul tour. Est-ce qu'aujourd'hui Joseph Kabila est au pouvoir ? La réponse est non. Ce ne sont que des mensonges montés de toutes pièces.Mais si vous changez de Constitution, les compteurs seront remis automatiquement à zéro et le président sortant pourra à nouveau se présenter en 2028...Mais si la population décide, qui suis-je pour m'opposer à la volonté populaire ? Laissons le peuple nous départager sur cette question. La démarche de l'opposition est de dire qu'ils vont mobiliser la population. Mais nous aussi, nous le disons, nous allons mobiliser cette même population pour nous départager.Dans l'Union sacrée, il y a aujourd'hui au moins trois acteurs politiques : Vital Kamerhe, Modeste Bahati et Jean-Pierre Bemba, qui espèrent que le chef de l'État se retirera en 2028 et qu'ils pourront avoir à ce moment-là leur chance pour accéder à la magistrature suprême. Ne craignez-vous pas que ces trois leaders ne quittent votre coalition si demain l'horizon devient bouché pour eux ?Écoutez, depuis que nous avons commencé, vous insistez toujours sur le troisième mandat. Est-ce que vous étiez avec le président de la République ? Non. Est-ce qu'il s'est confié à vous ou à tous ceux qui parlent qu'il a l'intention de briguer un troisième mandat ? Non. Tout ça, ce sont des procès d'intention puisqu'avant de parler sur un sujet, il faut entrer en contact avec la personne concernée, pour qu'il vous dise si réellement il a ces intentions. Je fréquente le président de la République, il ne nous a jamais dit qu'il allait briguer un troisième mandat. Mais pourquoi tous ces débats ?À lire aussiOlivier Kamitatu (RDC): «Félix Tshisekedi veut du prêt-à-porter pour sa dérive dictatoriale»

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC: l'opposition unie contre une révision de la Constitution

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 19:58


En RDC, l'opposition prévoit des manifestations dans tout le pays pour dénoncer la possible révision de la Constitution. Que vous inspire ce front uni contre le projet du président Felix Tshisekedi ? Les arguments avancés pour empêcher une révision de la loi fondamentale vous semblent-ils légitimes ? Nous lançons le débat.   

Invité Afrique
Olivier Kamitatu (RDC): «Félix Tshisekedi veut du prêt-à-porter pour sa dérive dictatoriale»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 9:58


Pour ou contre une nouvelle Constitution, c'est le grand sujet de controverse en ce moment en République démocratique du Congo. Le mois dernier, le président Tshisekedi a lancé le débat en disant que la Constitution actuelle n'était « pas adaptée aux réalités congolaises ». La semaine dernière, l'opposition a répliqué en criant au « coup d'État constitutionnel » et en accusant le chef de l'État de vouloir briguer un 3ème mandat en 2028. La Constitution actuelle, Olivier Kamitatu la connait bien, car il présidait l'Assemblée nationale quand elle a été promulguée – c'était en 2006. Aujourd'hui, il est le porte-parole de l'opposant Moïse Katumbi. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « La Constitution de 2006 est obsolète et fait la part belle aux belligérants », dit Augustin Kabuya, le secrétaire général de l'UDPS au pouvoir. Est-ce qu'il n'y a pas en effet des articles à revoir dans la loi fondamentale ?Olivier Kamitatu : Eh bien ! D'abord, ce n'est pas une constitution des belligérants. C'est une Constitution qui a été adoptée par un référendum constitutionnel organisé le 18 et 19 décembre 2005, promulguée en février 2006. Donc, 85% des Congolais ont dit oui à cette Constitution. C'est bien la Constitution de tous les Congolais, élaborée par des constitutionnalistes. À cette époque-là d'ailleurs, j'étais président de l'Assemblée nationale et j'ai animé les débats qui ont abouti à l'adoption du projet de Constitution. Non, tout cela en réalité, la volonté de Félix Tshisekedi, c'est de déverrouiller un article qui le contraint, en 2028, à quitter le pouvoir. Il veut garder le pouvoir et il trouve tous les arguments les plus grotesques. En fait, Félix Tshisekedi veut une Constitution qui soit un prêt-à-porter pour sa dérive dictatoriale, avec des mandats illimités, une présidence à vie, c'est ça qu'il cherche réellement.Mais le président a déclaré la semaine dernière : « Ce que j'ai dit il y a quelques jours à Kisangani n'avait absolument aucun lien avec un quelconque 3e mandat, je ne suis pas venu à la tête du Congo pour m'éterniser au pouvoir ». C'est clair ça, non ?Non, ce n'est pas clair du tout. Rien n'est clair dans la démarche de Félix Tshisekedi. C'est un homme qui manipule l'opinion. Il y a quelques années encore, Félix Tshisekedi était à nos côtés pour défendre la Constitution. Lui-même a déclaré qu'il faudrait marcher sur son corps pour que cette Constitution puisse être changée. Moïse Katumbi a amené Felix Tshisekedi au Quai d'Orsay, aux Affaires étrangères, à la Maison Blanche pour ensemble se battre pour le maintien de toutes les dispositions de la Constitution. On a conduit des jeunes Congolais à manifester, certains ont été tués. Rossy Tshimanga, Thérèse Kapangala, ont laissé leurs vies sur ce combat mené par toute l'opposition, Moïse Katumbi, Felix Tshisekedi. Et, aujourd'hui, quelques années après, par amnésie, il crache sur la mémoire de ces victimes, de ces martyrs, simplement pour une volonté tout à fait personnelle de conserver le pouvoir au-delà des mandats constitutionnels. Manifestement, Felix Tshisekedi aura partie difficile face au peuple congolais qui est extrêmement jaloux des dispositions de cette Constitution et particulièrement, et celles ayant trait à l'alternance du pouvoir après le mandat présidentiel.Alors la semaine dernière, vous, les principaux dirigeants de l'opposition, vous avez créé un Front commun, ce sont les « Forces politiques et sociales contre la dictature et le changement de Constitution ». Mais l'an dernier, vous n'avez pas été capables de désigner un candidat commun contre le président sortant. Est-ce que vos divisions ne font pas le jeu du pouvoir ?On ne peut pas comparer la situation de l'an dernier à celle que nous vivons aujourd'hui. Aujourd'hui, cette coalition n'est pas une coalition pour la conquête du pouvoir. C'est une coalition pour sauver la nation d'un grand péril.À l'Assemblée nationale, vous êtes ultra minoritaire, vous n'avez que quelques dizaines de députés face à l'Union sacrée qui en compte plus de 400, qu'est-ce que vous pouvez faire ?Eh bien, il faut d'abord réveiller les consciences. Et nous brandissons très bien aujourd'hui, ce que tous les Congolais connaissent : l'article 64 de la Constitution qui dispose que nous avons le devoir de nous lever contre toute personne qui veut prendre le pouvoir ou l'exercer en violation de la Constitution. C'est un coup d'État constitutionnel auquel se prépare Félix Tshisekedi aujourd'hui. Nous devons défendre un bien commun qui est notre Constitution.Oui, mais l'Union sacrée, c'est quand même un bloc très fort avec de nombreux leaders politiques, pas seulement Félix Tshisekedi, mais aussi Vital Kamerhe, Modeste Bahati Lukwebo, Jean-Pierre Bemba.Eh bien, certains de ces leaders ont un silence de cathédrale assourdissant aujourd'hui, parce qu'ils ont été eux-mêmes les artisans de ce texte de 2006. Donc, je peux parler de Vital Kamerhe ou de Bahati ou de Jean-Pierre Bemba. Ils ont connu tout ce processus d'élaboration d'un texte qui a abouti effectivement à une apothéose heureuse de 85% des Congolais qui ont dit : Oui.Donc vous espérez que ces leaders politiques qui sont actuellement dans l'Union sacrée fassent défection ?Non. Nous espérons simplement qu'ils se rappellent les valeurs que porte ce texte. Et ce qu'il a contribué à l'unité de ce pays. Nous ne pouvons pas aujourd'hui, nous soumettre aux besoins d'un seul homme qui continue à piller le pays, à mettre en coupe réglée le Katanga, qui mène en train de vie insolent. Nous avons un héritage à protéger, c'est celui d'un pays qui est uni. Nous ne pouvons pas le sacrifier pour les caprices de Félix Tshisekedi.À lire aussiRévision de la Constitution en RDC: des opposants signent une déclaration commune à KinshasaÀ lire aussiRDC: l'UDPS lance sa campagne pour la révision de la Constitution

Livre Noir
Greg Tabibian - Ce n'est pas la Constitution qui va empêcher Macron de se représenter s'il le veut

Livre Noir

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 42:36


Greg Tabibian - Ce n'est pas la Constitution qui va empêcher Macron de se représenter s'il le veut Soutenez-nous sur frontieresmedia.fr et frontieresmedia.fr !

Tout un monde - La 1ere
La présidente d'une Géorgie en suspens : "La parole, c'est tout ce que m'a laissé la Constitution"

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 19:20


(00:00:48) La présidente d'une Géorgie en suspens : "La parole, c'est tout ce que m'a laissé la Constitution", interview de Salomé Zourabichvili (00:11:46) Elections US: comment protéger le vote sur le terrain?

Journal de l'Afrique
RDC : la Constitution va-t-elle changer ?

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 24, 2024 11:31


Félix Tshisekedi tente-t-il de s'accrocher au pouvoir ? C'est en tout cas ce dont l'accusent ses opposants en République démocratique du Congo. Le président congolais a annoncé hier une révision de la Constitution, qui aurait été selon lui mal rédigée. Il souhaite mettre en place en 2025 un processus de rédaction d'un nouveau texte.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC : la Constitution a-t-elle montré ses limites ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 20:00


En RDC, le parti présidentiel vient de lancer une campagne pour sensibiliser les militants sur le bien-fondé d'une révision de la Constitution. Pourtant, sur RFI, le ministre Patrick Muyaya avait assuré qu'une telle réforme n'était pas à l'ordre du jour du gouvernement. Vos réactions nous intéressent.

Invité Afrique
Bah Oury, Premier ministre guinéen: «Toute personne remplissant les critères de la Constitution pourra être candidat»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 26, 2024 9:16


Le Premier ministre guinéen Bah Oury est actuellement à New York où il dirige la délégation de son pays à l'occasion du 79e sommet de l'Assemblée générale des Nations Unies. Il s'exprime sur RFI sur le retour de son pays au sein de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), les futures élections prévues en 2025, notamment la présidentielle et le soutien affiché de Bah Oury pour une éventuelle candidature de Mamadi Doumbouya et les questions des droits et des libertés avec la situation des deux militants du FNDC disparus depuis le mois de juillet. Bah Oury, qui indique ne pas connaitre la position précise de Foniké Menguè et de Mamadou Billo Bah, répond à Guillaume Thibault. RFI : Après trois ans de suspension, l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) vient de réintégrer la Guinée. Comment interprétez-vous cette décision ?Bah Oury : C'est positif. Et puis ça montre, disons, une prise en compte des nouvelles réalités des pays en transition. Des sanctions pleuvent sans prendre en compte les spécificités de chaque pays. Nous, nous étions dans une dynamique d'accroissement des difficultés du pays avec le régime d'Alpha Condé. De la confiscation des libertés et même sur le plan institutionnel. Donc, la remise en cause de cette situation devrait être une avancée pour mettre en place des dynamiques de relance des institutions démocratiques. Et donc, la jurisprudence de l'OIF ouvre de nouvelles perspectives, disons, d'actualiser les positions des uns et des autres.L'OIF enjoint également la Guinée à poursuivre ses efforts sur le volet des droits et des libertés. Comment comptez-vous avec votre gouvernement progresser sur ces points précis ?Au-delà d'une demande, c'est une nécessité pour asseoir des institutions crédibles et aller dans la voie de la réconciliation nationale. C'est un objectif prioritaire qui était déjà pris en compte dès le lancement des assises nationales par le général Mamadi Doumbouya.Sur cette question des libertés, les familles des deux militants du FNDC, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, ont interpellé récemment votre gouvernement. Savez-vous où ils se trouvent ? Sont-ils encore en vie ?Jusqu'à présent, nous n'avons pas encore une information complète et précise sur le lieu où ils peuvent se trouver à l'heure actuelle et nous avons demandé aux structures judiciaires et aux forces de défense de poursuivre les enquêtes et nous tenons plus que tout autre au monde, à ce que l'on puisse les retrouver en bonne santé. C'est une nécessité pour nous, parce que leur disparition ne nous arrange pas. Au contraire, ça a un peu terni notre approche. Or, nous voulons que, la dynamique actuelle vertueuse que nous sommes en train de poursuivre, ne soit pas altérée par des situations qui peuvent nous ramener à des situations négatives que nous avons connues par le passé.Des membres du gouvernement, de la présidence, ont affirmé que rien n'empêchait Mamadi Doumbouya de se présenter à l'élection présidentielle qui est prévue en 2025, alors que la charte de transition, qu'il a signé, l'interdit. Comment expliquez-vous cette situation paradoxale aux électeurs ?D'abord ce qui est essentiel, c'est la Constitution. Elle doit être au-dessus de toute considération personnelle. Deuxièmement, à partir du moment où la Constitution sera adoptée, la charte n'aura aucune actualité. Tout homme ou toute femme remplissant les critères qui seront dans la Constitution pourra faire acte de candidature.Il y a la loi et il y a aussi parfois la morale Monsieur le Premier ministre, je pense à Amadou Toumani Touré, au Mali, qui a rendu le pouvoir aux civils avant de devenir 10 ans après président ?Je comprends votre approche. Mais vous savez, en Guinée, on a tendance à tout personnaliser. Ce qui est essentiel dans le contexte actuel, c'est partager le texte [la Constitution, NDLR] pour instaurer une culture démocratique.Vous soutenez vous-même, comme certains de vos ministres, une candidature de Mamadi Doumbouya, vous dites : pourquoi pas ?Je dis pourquoi pas, parce que c'est la liberté de chaque citoyen en capacité d'incarner une certaine vision de la Guinée d'aujourd'hui et de demain, d'être candidat ou d'être candidate.Quand se tiendra le référendum constitutionnel justement, avant le 31 décembre ?L'objectif en toute sincérité, sans calculs politiciens, nous tenons à avoir le référendum constitutionnel à la fin de l'année. Il va de soi que nous sommes en train de réviser la stratégie de l'ordre des élections. Il est essentiel de commencer par la présidentielle et puis par la suite, à avoir les élections de base et les élections législatives.La date de l'élection présidentielle est-elle connue ?Pour le moment pas encore, chaque chose en son temps.À lire aussiGuinée: le débat sur la possible participation du général Doumbouya à la présidentielle s'installe

On marche sur la tête
Cyril Hanouna - «Le président de la République ouvre la porte à l'article 16 de la Constitution»

On marche sur la tête

Play Episode Listen Later Aug 27, 2024 19:12


Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du refus d'Emmanuel Macron de choisir un gouvernement issu du NFP, avec Karl Olive.

Les matins
Voter le budget / La constitution selon Emmanuel Macron /Disparition d'Alain Delon

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 19, 2024 120:27


durée : 02:00:27 - Les Matins d'été - par : Julie Gacon - . - invités : Jean-Pierre Camby Professeur associé à l'université de Versailles Saint-Quentin, spécialiste de droit électoral; Christophe Leclerc Historien du cinéma, auteur de "Alain Delon, l'acteur qui offre son âme" aux éditions l'Harmattan.

Le vrai du faux
Les ministres-députés représentent-ils une violation de l'esprit de la Constitution ?

Le vrai du faux

Play Episode Listen Later Jul 18, 2024 2:24


durée : 00:02:24 - Le vrai ou faux - La députée Rassemblement national Marine Le Pen a dénoncé sur BFMTV la participation de ministres-députés à l'élection du ou de la présidente de l'Assemblée nationale, estimant cela contraire à l'esprit de la Constitution.

Du grain à moudre
La constitution de la Ve République est-elle adaptée à la nouvelle donne politique ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Jul 8, 2024 38:26


durée : 00:38:26 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Alors qu'à l'issue du second tour des élections législatives de 2024, aucune majorité claire n'émerge à l'Assemblée, que prévoit notre Constitution pour faire face à cette nouvelle situation politique ? Allons-nous vers un blocage institutionnel ou une nouvelle ère politique ? - invités : Dominique Rousseau Professeur de droit constitutionnel à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien membre du Conseil Supérieur de la Magistrature de 2002 à 2006.; Jean-Pierre Jouyet ancien secrétaire général de la présidence de la République (2014-2017), auteur de Est-ce bien nécessaire Monsieur le Ministre ? (Albin Michel oct 2023) ; Anita Hausser Journaliste politique

Les interviews d'Inter
Jean-Philippe Derosier : "La Constitution ne prévoit aucun délai" pour constituer un nouveau gouvernement

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jul 8, 2024 11:17


durée : 00:11:17 - L'invité de 6h20 - Au lendemain du second tour des législatives qui a placé la gauche en tête, devant Renaissance et le RN, sans majorité absolue pour personne, Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l'université de Lille et spécialiste de droit constitutionnel est l'invité de 6h20. - invités : Jean-Philippe Derosier - Jean-Philippe Derosier : Professeur de droit public à l'université Lille 2

Les Grandes Gueules
La sortie du jour - Hugues : "Macron est capable d'utiliser l'article 16 de la Constitution avec les pleins pouvoirs à partir des JO." - 04/07

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jul 4, 2024 5:36


Aujourd'hui, Mehdi Ghezzar, Elina Dumont et Emmanuel de Villers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

L'info en intégrale - Europe 1
Législatives 2024 - «J'entend être un Premier ministre de cohabitation, respectueux de la Constitution, mais intransigeant sur la politique que nous devons mener» affirme Jordan Bardella

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jun 30, 2024 5:09


Ce dimanche 30 juin, Europe 1 et CNews organisent une soirée spéciale, avec de nombreux invités, pour vous faire vivre les élections législatives anticipées 2024.

Deux heures d'info avec Nikos Aliagas
Dissolution de l'Assemblée nationale : «Il a pris cette décision tout seul, il n'a pas respecté la Constitution», constate Catherine Nay

Deux heures d'info avec Nikos Aliagas

Play Episode Listen Later Jun 28, 2024 2:43


À l'occasion de l'édition spéciale "Élections législatives", Dimitri Pavlenko reçoit Catherine Nay, journaliste à Europe 1. Ensemble, ils reviennent sur le bilan de la campagne des élections législatives après la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale.

Le sept neuf
La dissolution et les législatives par le prisme de la Constitution, avec Anne Levade et Dominique Rousseau

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Jun 24, 2024 25:45


durée : 00:25:45 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - À 8h20, les constitutionnalistes Anne Levade et Dominique Rousseau sont les invités du Grand Entretien. - invités : Anne LEVADE, Dominique ROUSSEAU - Anne Levade : Professeure de droit public à l'université Paris I panthéon-Sorbonne, présidente de l'Association française de droit constitutionnel, Dominique Rousseau : Professeur de droit constitutionnel à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien membre du Conseil Supérieur de la Magistrature de 2002 à 2006.

L’Heure du Monde
La préférence nationale : retour sur un principe du RN contraire à la Constitution

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jun 24, 2024 18:16


C'est un principe qui s'est installé au cœur de la doctrine du Front national dans les années 1980. La préférence nationale s'est muée en « priorité nationale » avec le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen, mais c'est bien le même principe. Il s'agit d'exclure les étrangers d'une solidarité nationale à laquelle ils contribuent pourtant financièrement.Aujourd'hui, ce principe est contraire à la Constitution française. Mais cela n'a pas toujours été le cas.Comment ce concept de préférence nationale est-il apparu dans le paysage politique ? Comment est-il devenu un marqueur idéologique de l'extrême droite ? Et comment le RN a-t-il réussi à l'imposer dans les discours politiques de droite, jusqu'à l'exemple récent de la loi « immigration » ? Anne Chemin, journaliste au service Idées du Monde, nous explique l'histoire de la préférence nationale dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde ».CORRECTIF : Pour modifier la Constitution, il faut une majorité des 3/5e et non des 2/3 comme dit dans l'épisode.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation : Jean-Guillaume Santi. Rédaction en chef : Adèle Ponticelli. Extraits : Jordan Bardella en mai sur CNews, Jean-Marie Le Pen sur Antenne 2 en 1988, Marine Le Pen le 19 décembre 2023 après le vote de la loi « immigration ».---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr

L'info en intégrale - Europe 1
INFO EUROPE 1 - En cas de débordements après les élections, le Emmanuel Macron pourrait activer l'article 16 de la Constitution

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jun 19, 2024 1:03


Face au blocage des institutions, Emmanuel Macron pourrait démissionner, mais le chef de l'État dispose d'une autre solution : le recours à l'article 16 de la Constitution, qui lui confère les pleins pouvoirs. Selon vos informations, Emmanuel Macron a discuté de cette hypothèse avec plusieurs proches.

Code source
IVG dans la Constitution : récit d'une décision historique

Code source

Play Episode Listen Later Mar 5, 2024 18:52


Le 4 mars, les parlementaires réunis en Congrès au château de Versailles ont voté l'inscription dans la Constitution de l'interruption volontaire de grossesse (IVG).Le débat avait été lancé en France en 2018, et les efforts pour parvenir à une constitutionnalisation de l'IVG se sont intensifiés alors que le droit à l'avortement était attaqué dans plusieurs pays, notamment aux Etats-Unis. Après des mois de négociation et plusieurs propositions de loi, le Sénat a fini par se prononcer en faveur de l'inscription dans la Constitution de la « liberté garantie à la femme de recourir à l'IVG » le 28 février dernier, ouvrant la voie au vote des parlementaires à Versailles.Cet épisode de Code source est raconté par Quentin Laurent, journaliste au service politique du Parisien, et Christine Mateus, journaliste au service société.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Clara Garnier-Amouroux, Barbara Gouy et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal en français facile
Haïti: l'état d'urgence, Guerre à Gaza: Kamala Harris hausse le ton, France: l'IVG dans la Constitution?

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Mar 4, 2024 10:01


Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AOo2.A

Les matins
Inscription de l'IVG dans la Constitution : le Parlement se réunit en Congrès à Versailles

Les matins

Play Episode Listen Later Mar 4, 2024 15:58


durée : 00:15:58 - Journal de 8 h - Le Parlement se réunit en Congrès au Château de Versailles. Sénateurs et députés sont appelés à inscrire l'IVG dans la Constitution, ce qui "ne rend absolument pas" caduque la clause de conscience des professionnels de santé, a assuré dimanche le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti.

Les matins
Que va changer l'inscription de l'IVG dans la Constitution ?

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 29, 2024 7:26


durée : 00:07:26 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Les sénateurs Républicains craignent que le texte qui prévoit que "la loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté garantie à la femme d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse" constitue un droit opposable s'il est laissé comme tel dans la Constitution. - invités : Lisa Carayon Maitresse de conférences en droit à l'université Paris 13

Les matins
Mexique / IVG dans la Constitution / Prix planchers / Rachida Dati

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 29, 2024 150:48


durée : 02:30:48 - Les Matins - par : Guillaume Erner - . - invités : Rachida Dati Femme politique française, ministre de la Culture

Journal en français facile
Russie: Alexeï Navalny enterré à Moscou le 1er mars, guerre à Gaza: au moins 30 000 morts, France: l'IVG dans la Constitution?

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Feb 28, 2024 10:00


Le Journal en français facile du mercredi 28 février 2024, 17h00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/ANxQ.A

Les matins
Le Sénat examine l'inscription de l'IVG dans la constitution

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 28, 2024 14:53


durée : 00:14:53 - Journal de 8 h - Un vote crucial ce mercredi au Sénat, avec l'examen de l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution. La position des Républicains sera déterminante.

Le Cours de l'histoire
Pourquoi le général Boulanger s'attaqua-t-il à la Constitution de la IIIe République ?

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Feb 23, 2024 3:52


durée : 00:03:52 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Georges Boulanger, militaire populaire, gagne sa notoriété en refusant de réprimer les grèves et en adoptant un ton belliqueux contre l'Allemagne. Pourquoi fut-il évincé du gouvernement en 1887 et deviendra-t-il un symbole du mécontentement populaire contre la IIIe République ?

Histoire Vivante - La 1ere
Une histoire de la presse (1/5) : la liberté en Suisse et ailleurs

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Feb 5, 2024 28:52


Dans cette nouvelle série, Histoire Vivante se penche sur l'épineuse histoire de la presse. Des feuilles volantes aux grands conglomérats, des colporteurs au web first, l'information a adopté de nombreuses formes. Soumises aux aléas des régimes politiques qu'elle décrit et analyse, la presse et ses métiers traversent des crises mais persistent et signent. Entre recettes publicitaires et redevance, le papier et l'audiovisuel s'interrogent sur leur avenir. Retour sur leur passé en cinq épisodes. Pour commencer cette traversée, au départ il y la liberté d'informer et d'être informé. Une histoire transnationale, on est en Suisse mais pas seulement. La Constitution de 1848, fondatrice de la Confédération helvétique, n'oublie pas l'information. Dans son article 55, elle dit : « La liberté de la presse est garantie. Toutefois, les lois cantonales statuent les mesures nécessaires à la répression des abus. ». Une liberté nouvelle … et déjà des limites. La lecture des journaux entre dans la vie quotidienne et les contenus évoluent. Les petites annonces, la communication d'Etat, parfois la propagande, voisinent avec la presse d'opinion, les faits divers ou encore les enquêtes. La presse d'information s'affirme dans la vie politique dans un paysage très variés où le pluralisme s'épanouit au moins pour un temps. Rencontre avec Alain Clavien, historien et spécialiste de la presse romande, il répond aux questions de Witold Langlois pour Histoire Vivante. Lien sur son ouvrage la presse romande: https://www.antipodes.ch/produit/la-presse-romande/#:~:text=L'historien%20Alain%20Clavien%20retrace,indique%20l'historien%20Alain%20Clavien.