Le podcast pour sortir des sentiers battus. Chaque semaine, Antonin Archer discute pendant plus d'une heure avec les français les plus inspirants. Entrepreneurs, artistes et autres passionnés racontent leur parcours et ce qui les pousse à tracer leur propre chemin.
Nouvelle École s'arrête. Dans cet épisode je vous explique pourquoi.Pour participer à l'épisode Best-Of et être informé de la suite, inscrivez-vous à la newsletter : http://bit.ly/NouvelleEcoleMailIl se passera également des choses sur Instagram.Merci à tous d'avoir suivi et soutenu ce projet. Je m'épanche plus en détail dans l'épisode. Bonne écoute ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
C'est le grand retour de Gringe sur Nouvelle Ecole, qui précède de peu son grand retour dans la musique. Son album Enfant Lune sortira le 2 Novembre 2018, le résultat de plus d'un an et demi de travail.Se repérer dans l'épisode :04:00 Comment il a travaillé son album08:00 La difficulté de maintenir des relations15:00 Nourrir le monstre30:00 Comment fédérer45:00 Ce qu’il a appris en terminant son album55:00 En quête de véritéPour aller plus loin :Suivez Gringe sur Youtube, InstagramPrécommandez l'album Enfant Lune https://gringe.lnk.to/enfantluneEnsuite :Soutenez Nouvelle École sur Patreon pour faire en sorte que cette émission reste libre de pubs.Rejoignez la newsletter pour ne rien rater des évènements importantsSuivez Nouvelle École sur Instagram pour suivre mes aventures au quotidien Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
ElkY (Bertrand Grospellier) est un joueur professionnel. D’abord l’un des meilleurs pro-gamers au monde sur le jeu vidéo Starcraft, il devient joueur de Poker à partir de 2003.En 2011, il devient le premier français à posséder la « triple couronne », soit un titre des World Series of Poker (WSOP), une victoire au World Poker Tour (WPT) et à l'European Poker Tour (EPT). Il est également le plus gros gagnant français de l’histoire en tournoi.(Plus sur Wikipédia)Tout d'abord :Soutenez Nouvelle École sur Patreon pour faire en sorte que cette émission reste libre de pubs.Rejoignez la newsletter pour ne rien rater des évènements importantsSuivez Nouvelle École sur Instagram pour suivre mes aventures au quotidienSe retrouver dans l’épisode :01:00 : J’ai toujours adoré jouer : de ses débuts à Starcraft à son départ en Corée10:00 C’est pas si risqué que ça14:00 Devenir un pro game : différences et similitudes entre Starcraft et le Poker29:00 Si tu veux être le meilleur tu ne peux pas être équilibré36:00 Quelle vie pour devenir le meilleur ?40:00 Le danger des objectifs48:00 Faut il avoir une routine ?51:00 La méthode d’apprentissage pour devenir le meilleur1:00:00 L’importance de faire des erreurs.1:05:00 Faut-il devenir un expert ?Références de l’épisode :ElkY sur Instagram, Twitter et FacebookStarcraftLes APML : actions par minuteDiminishing returns ou loi des rendements décroissantsHeadspace pour méditer Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Pedro Winter n'est pas le frère d'Ophélie Winter, comme le pensait Booba lors de leur première rencontre, mais bien le fondateur d'Ed Banger Records. Vous connaissez Ed Banger car en tant que fidèles de Nouvelle École, vous avez écouté l'épisode 79 avec Myd.Pour les nouveaux, Pedro Winter a arrêté ses études de droit à 20 ans, afin de devenir le manager de Daft Punk pendant une dizaines d'années. En 2003, il a fondé Ed Banger Records, un label de musique électronique sur lequel ont été produits des artistes tels que DJ Mehdi, Justice, Mr Oizo, Myd, Sebastian, Vladimir Cauchemar ou encore Busy P (qui n'est autre que l'alter ego musicien de Pedro Winter).Enfilez vos oreillettes et bonne écoute !Tout d'abord :Soutenez Nouvelle École sur Patreon pour faire en sorte que cette émission reste libre de pubs.Rejoignez la newsletter pour ne rien rater des évènements importantsSuivez Nouvelle École sur Instagram pour suivre mes aventures au quotidienSe retrouver dans l’épisode :01:00 faut il faire des études ou apprendre sur le tas ?10:00 Ed Banger : comment rester libre23:00 Beaucoup d’amour : Son rôle en tant que producteur30:00 Accompagner les artistes sans être un yes man`45:00 Peut-on tout faire ? Faut-il choisir ?53:00 Comment faire face aux coups durs, et les questions de la finRéférences de l'épisode :Ed Banger Records sur InstagramBusy PJusticeDJ Mehdi - The Story of EspionMr FlashMr OizoSebastianVladimir CauchemarMydPersonnes mentionnées :Rick RubinDaft PunkPharrell WilliamsCassiusStupeflipKanye West Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Monsieur Poulpe fait beaucoup de choses différentes : comédien, animateur, scénariste, chanteur, et plus. C'est d'ailleurs de là que vient son surnom.Si vous avez utilisé internet en France dans les 10 dernières années, vous avez vu passer son travail, que ce soit à travers Les Recettes Pompettes, le Golden Show, Nerdz, J'irai loler sur vos tombes, ou encore le Studio Bagel. J'étais content de le rencontrer, car on trouve assez peu d'interviews de lui en ligne. On a pu parler d'originalité, d'argent (comme d'hab en ce moment), de courage, de rigueur et de bonheur, et il vous a même lâché une phrase à tweeter. Bonne écoute !Tout d'abord :Soutenez Nouvelle École sur Patreon pour faire en sorte que cette émission reste libre de pubs.Rejoignez la newsletter pour ne rien rater des évènements importantsSuivez Nouvelle École sur Instagram pour suivre mes aventures au quotidienSe retrouver dans l’épisode :01:00 Je me radicalise avec l’âge08:00 Concilier création et rentabilité économique20:00 Comment trouver le courage d’être original26:00 L’importance de la rigueur : « Je me donne des plans »34:00 Faut il être clivant ou essayer de toucher tout le monde ?48:00 Comment se satisfaire ? « J’ai des besoins simples »Références de l'épisode :Suivez Poulpe sur Instagram et TwitterNERDZCRAC CRACLes Recettes PompettesLe Golden ShowDavy MourierBudapestAu Poste : Quentin DupieuxLe monde est à toi : Romain Gavras Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Pi Ja Ma est chanteuse, dessinatrice et je l’espère un jour humoriste car elle m’a beaucoup fait rire durant cette discussion. Elle sort un premier album en janvier et a déjà publié un livre pour enfants.On parle de la vie d’artiste, de ses avantages et de ses contraintes. On parle de sa volonté de s’amuser, de son passage à la Nouvelle Star quand elle avait 16 ans, de la solitude, de l’amour, de dire non, de faire face aux haters.On parle aussi de moi ! Bref, il y a tout ce que j’aime dans cet épisode.Bonne écoute.Tout d'abord :Soutenez Nouvelle École sur Patreon pour faire en sorte que cette émission reste libre de pubs.Rejoignez la newsletter pour ne rien rater des évènements importantsSuivez Nouvelle École sur Instagram pour suivre mes aventures au quotidienSe retrouver dans l’épisode :01:30 Artiste : un métier d’égocentrique ?08:00 On a le droit de s'amuser13:00 Le besoin de rentrer dans une case20:00 Comment gagner sa vie en tant qu'artiste ?27:00 Son passage à la Nouvelle Star, comment gérer une célébrité précoce35:00 J’ai du mal à tomber amoureuse : comment gérer le besoin d'être aimé, cultiver sa solitude, etc.50:00 Gagner sa vie en tant qu’artiste partie deux, discussion autour de la pub et de Patreon1:05:00 Quels avis prendre en compte quand on crée ?1:18:00 Comment dire non1:22:00 Comment être moins autocentréRéférences de l'épisode :Pi Ja Ma sur Instagram et FacebookPi Ja Ma sur YoutubeLe cri de Zabou, son livre pour enfantsJe ne serais pas arrivée là si... 27 femmes racontent (Annick Cojean) Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Cédric Grolet est le chef pâtissier du Meurice (un palace 5 étoiles situé au centre de Paris). À seulement 33 ans et après un parcours d'une rigueur peu commune, il a reçu le prix de meilleur chef pâtissier du monde.Quelle discipline faut-il pour accéder à un tel niveau ?Comment progresser quand on est le meilleur au monde ?Quels sont les sacrifices nécessaires à cette réussite ?C'est ce qu'il explique dans cet épisode. Bonne écoute !Tout d'abord :Nouveau : j'aide à présent des marques et entreprises à penser, concevoir et lancer leurs projets de podcast. Ecrivez à antonin@nouvelleecole.org si intéressésSoutenez Nouvelle École sur Patreon pour faire en sorte que cette émission reste libre de pubs.Rejoignez la newsletter pour ne rien rater des évènements importantsSuivez Nouvelle École sur Instagram pour suivre mes aventures au quotidienSe retrouver dans l’épisode :03:00 La difficulté de l’apprentissage et son inadaptation à l’école10:00 « J’aime avoir des objectifs ». Quelle discipline pour devenir le meilleur du monde ?20:00 Comment garder les pieds sur terre face au succès24:00 « J’aime les choses pures ». Comment atteindre la perfection ?36:00 Comment construire son identité41:00 « J’avance jamais assez vite », le passage du temps46:00 « Je profite pas beaucoup » : le sacrifice de sa vie privéeRéférences de l’épisode :Cédric Grolet sur InstagramFruits, son livre aux éditions Alain DucasseL’hôtel Le MeuriceJiro Dreams of Sushi, le documentaireAlain DucasseLenôtre Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
MYD est un musicien originaire de Lille et membre du label Ed Banger Records (Justice, Busy P, Mr Oizo, etc.). Vous l’avez peut-être découvert à travers Club Cheval, le groupe de musique électronique qu’il a fondé à Lille, ou via son EP « All Inclusive » sorti l'an passé.Il m’a raconté son parcours, de ses débuts sur eJay à sa signature chez Ed Banger, en m’expliquant en détail toutes les choses auquel un artiste doit penser. Chaussez votre casque anti-bruit et préparez-vous à passer un très bon moment.Et surtout, si l’épisode vous plait, écrivez-lui via les réseaux sociaux pour lui dire.De quoi on a parlé :02:00 eJay, Fatboy Slim et ses débuts dans la musique14:00 Trouver sa scène : Sexual Eartquake in Kobe26:00 Orienter le paquebot : fin des études et début de Club Cheval40:00 « Faut d’abord faire de la zik » : Comment démarrer, comment s’entourer, comment produire.1:00:00 Ne pas attendre : conseils aux musiciens et autres créateurs1:14:00 Les 10% de la fin. L’importance de finir.1:32:00 Rester ouvert d’esprit pour progresser1:45:00 Comment un musicien gagne sa viePour aller plus loin : MYD sur Instagram Son nouveau titre, Muchas, sur SpotifySes groupes : Sexual Earthquake In KobeClub Cheval et leur album DisciplineEn soloTrain to BakamatoAll InclusiveAlice Moitié pour l'identité visuelle (écoutez son passage sur Nouvelle Ecole)En tant que producteurLe rappeur GeorgioSCH : Champs Elysées; Lacrim : Tout le monde veut des lovésMusiqueEdBangrer Records et Busy PDJ Kore (écoutez son passage sur Nouvelle Ecole)FatBoy Slim en live à BrightonChemical Brothers, ProdigyJUSTICE VS SIMIANE - WE ARE YOUR FRIENDSToxic AvengerLes membres de ClubCheval : CANBLASTER, Pantero666, SamTibaDamsoTeki Latex, TTC : Bâtards SensiblesBrodinsky et son album BravaCASSIUS (qu’en fait j’avais déjà entendu)Magic SystemAutreTom de MyspaceFluoKidsJérémy ChâtelaineJay Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
« Peu de gens réalisent à quel point leurs rêves sont accessibles ». Cyrille Diabate est un combattant de MMA (arts martiaux mixtes). Il a combattu dans l’UFC, la ligue de MMA la plus prestigieuse au monde. Il est également détenteur de 4 titres mondiaux de boxe, dans diverses catégories. Cyrille Diabate a fondé la Snake Team, une école mixte basée en Seine St Denis qui forme les combattants français de MMA. En 2014, il a mis un terme à sa carrière en compétition.Important :Nouveau : j'aide à présent des marques et entreprises à penser, concevoir et lancer leurs projets de podcast ou de contenu audio. Ecrivez-moi à antonin@nouvelleecole.org si intéressésSoutenez Nouvelle École sur Patreon.Rejoignez la newsletter pour toujours tout recevoir en premierSuivez Nouvelle École sur Instagram pour suivre mes aventures au quotidienSe retrouver dans l’épisode :02:00 Un combat contre soi-même (enfance et débuts) 11:00 L’importance de la détermination, l’impact négatif de notre époque21:00 Quel est ton objectif ? 31:00 Bien choisir son entourage37:00 La patience au service de la détermination48:00 Le performer est toujours insatisfait53:00 La défaite ; comment gérer les échecs1:09:00 UFC et fin de carrièreRéférences :Cyrille Diabaté sur Instagram, Facebook et TwitterLa Snake TeamThe Life : la biographie de Michael JordanK-SAFE : la boite pour emprisonner son téléphoneMMA (Mixed Martial Arts)UFC (Ultimate Fighting Championship)Conor McGregorFloyd MayweatherCristiano RonaldoLebron James Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Changez le monde en soutenant Nouvelle École sur Patreon."Pour avoir la vie que j'ai eue, il faut suivre des chemins de traverse, d'une part, et il faut surtout beaucoup se botter le cul". Cette fois c’est Antoine de Maximy qui s’assied sur le canapé de ma grand-mère, dont l’appartement donne un semblant de cadre à mes interviews. Antoine de Maximy à la chemise rouge, qui a créé l’une des rares émissions télévisées que j’aime : J’irai dormir chez vous. La première fois que je suis tombé sur son émission j’ai halluciné. Ce type avait tout compris : on le payait pour partir à l’aventure, explorer des pays et improviser. Il avait l’air de ne jamais savoir ce qui allait lui arriver, mais surtout de beaucoup s’amuser. Peut-être que plus la vie est improvisée, plus elle est marrante. C’est ce que je me suis dit en commençant cette interview. Depuis un peu plus d’un an, j’improvise, je n’ai aucune idée d’où je vais, et je ne me suis jamais autant marré.Et la France est championne du monde.Vous pouvez :Changer le monde en soutenant Nouvelle École sur Patreon.Rejoindre la newsletter pour toujours tout recevoir en premierSuivre Nouvelle École sur Instagram pour suivre mes aventures au quotidienSe retrouver dans l’épisode :01:30 "On a qu’une vie" : l’importance de s’amuser03:30 "Essaye de construire", ne pas vivre uniquement au présent08:00 Liberté, travail et argent18:00 "J’en ai quand même bien profité"26:00 Le renoncement à une vie de famille établie29:00 L'art d'improviser38:00 Pour s’amuser il faut être méthodique50:00 "Je fais peu d’efforts dans mes relations, ça ne sert à rien"54:00 « Très pessimiste au sujet de l’environnement », sa solution pour sauver la planèteRéférences : J’irai dormir chez vous - les épisodes en streaming (légal bien sûr, pour qui me prenez-vous ?) Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
On ne peut pas rire de tout avec tout le monde, mais on peut leur dire d'aller se faire enculer.Tous les jours, Violente Viande publie des phrases de ce genre sur Instagram, où des centaines de milliers de personnes choisissent d'en rire ou de s'en offusquer, de les partager ou de les signaler aux autorités du Web. En 1 an et demi, Florian a rassemblé plus de 110000 personnes autour de Violente Viande.Parmi les opportunités créées par le succès de Violente Viande, certaines sont tangibles (une bande dessinée publiée), d'autres moins."Violente Viande c'est un coupe-file".Et là, il a raison. Alors je vais me servir de cet épisode pour vous faire bosser.Voyez-vous, Instagram m'est à moi aussi fort utile. C'est un moyen efficace pour contacter les futurs invités. La logique que j'ai constatée est la suivante : plus il y a de gens qui suivent Nouvelle Ecole sur Instagram, plus il m'est facile d'attirer l'attention des futurs invités ; soit parce qu'ils connaissent déjà Nouvelle Ecole (et c'était le cas de Violente Viande), soit parce que le nombre d'abonnés joue un rôle de validation et les incite à considérer mon invitation.J'aimerais donc faire grossir le compte Instagram de Nouvelle École, sans ajouter de charge de travail excessive, et sans me lancer dans des opérations putaclic du genre "Taggue tous tes amis qui ont déjà retourné l'oreiller pour avoir le côté frais".Si vous avez une idée, recommandation, suggestion, vous feriez mon bonheur en la postant dans les commentaires en bas de cet article. Toute idée est la bienvenue, vraiment. Peut-être n'y a-t-il pas de formule magique, mais après tout, peut-être que si.Et comme d'habitude, bonne écoute !Vous pouvez :Changer le monde en soutenant Nouvelle École sur Patreon.Rejoindre la newsletter pour toujours tout recevoir en premierSuivre Nouvelle École sur Instagram pour suivre mes aventures au quotidienSe retrouver dans l'épisode :00:00 C’est de l’artisanat - Qui est Violente Viande ?05:00 Les débuts de Violente Viande10:00 Ne pas être influencé14:00 La discipline de produire tous les jours22:00 Ne pas culpabiliser de s'ennuyer29:00 Ne pas s'éparpiller32:00 Vaincre le syndrome de l'imposteur35:00 Jouer avec les clichés pour faire rire49:00 Les bénéfices intangibles d’un projet (ce sujet n’avait jamais été évoqué auparavant sur Nouvelle École et est essentiel)55:00 Le courage d’arrêter ; ne pas devenir un ringard Références de l’épisode :Violente Viande sur InstagramLa vie est Bonne, la bande dessinée qu'il a publiée aux côtés de lucymacaroni.Mona, sa marque de montreCinktank, son site d'actualités CinémaAmerican Dad, la série qu'il prétend regarder sur NRJ12, alors qu'il gère 2 entreprises en plus de Violente ViandeRomain Gary, qui a écrit pas mal de livresStephen King, idemLes épisodes de Nouvelle École mentionnésRoman Frayssinet (sur l'ennui)Marion Séclin (sur le syndrome de l'imposteur)Adrien Ménielle (sur le rire)Gringe (sur mon approche des invités)Navo (qui m'avait aidé à contacter Gringe)L’École péripatéticienneLa Casa de Papel (conseil : n'y allez pas)Camille Lavabre avec qui il coécrit du standupL’illustrateur Jean André Ce que veulent les femmes (où Mel Gibson est publicitaire) Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Alice et Moi est musicienne. Comme beaucoup d'entre nous, elle a longtemps hésité avant d'oser se lancer. À la fin de ses études, elle a compris que sa vie se ferait dans la musique et a décidé de sauter le pas. Autant vous dire que ça me parle.Quelques extraits :"C'est chouette, mais quand est-ce que je passe à ma vie ? Ma vraie vie.""Je me suis toujours dit si je tente quelque chose je le fais à fond.""J’ai pas eu envie d’attendre que les gens décident.""J’adore les gens qui sont éparpillés, j’adore les gens dissipés.""Être bon dans plein de choses, tout le monde a tendance à dire que c’est pas fou mais je trouve ça faux ; je trouve que c’est bien."Avant toute chose, tu peux :Soutenir Nouvelle École sur Patreon.Rejoindre la newsletterSuivre Nouvelle École sur InstagramTwitterFacebookSe retrouver dans l'épisode :02:00 "J'étais un peu chelou" - de l'utilité d'être dissipée12:00 "J'ai eu peur de jamais oser". Choisir sa vie et faire les choses à fond.24:00 Sa première chanson et sa décision de se dédier à la musique32:00 L'importance de l'honnêteté et sa gestion des critiques41:00 "Il fallait trouver des gens". Comment elle s'est entourée, pour créer son entreprise musicale.53:00 Ne pas attendre pour être libre01:04:00 "Parfois j'ai peur de pas être légitime".Références de l’épisode :Alice et Moi surSpotifyInstagramFacebookTwitterVanessa ParadisSciences PoKhâgnePenny, sa première chansonEtoiles invisibles d'Orelsan Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Soutenez Nouvelle École sur Patreon.Dans l’entrée du studio, il y a des murs recouverts de disques d’or et de platine : Booba, Rohff, Leslie, Magic System et à peu près tous les hits de mon adolescence.Je voulais inviter un producteur depuis longtemps mais j'attendais d'avoir le bon, et Kore n’est pas n’importe quel producteur. Depuis plus de 20 ans, il mixe et produit pour les plus grands du hip-hop en France (SCH, Booba, Rohff, ...) comme aux Etats-Unis (Rick Ross, Wale, French Montana, …).Il ne donne pas beaucoup d’interviews. Et comme j’adore les histoires, c’était l’occasion de m’intéresser aux origines : ses débuts en tant que DJ et une rencontre qui l'emmène dans le studio de NTM. Bonne écoute.Se retrouver dans l’épisode :02:30 “Tu veux pas être le DJ de NTM ?” Ses débuts en tant que DJ.13:00 “La plupart des gens vont dans le même sens”. Ses débuts en tant que compositeur18:00 “J’ai toujours revendiqué l’éclectisme”. 27:00 “Progresser c’est avoir de l’assurance”38:00 Comment se réinventer ? Son départ aux Etats-Unis en 2010, et la “quête du sub”. 51:20 “Faut que ça ait du caractère” : le lancement de son label1:01:00 “J’essaie de garder ce truc d’enfant” : l’évolution de son état d’esprit au fil des annéesRéférences de l’épisode :À propos de Kore :DJ Kore sur InstagramLa liste (non exhaustive) des productions de KoreKore et SkalpLeslieLes bandes originales de Taxi 3 et Taxi 5Raï’N’B FeverLa faucheuse, Bâtiment C - BoobaTDSI - RhoffChamps Elysées - SCH, produit par Kore et MYDLeslie, sa femmeProduction et producteurs :Kanye West et Mike DeanLes Neptunes : Pharrell Williams et Chad HugoLex LugerTimbalandMydBrodinskyLa MPCLe logiciel Pro ToolsSub Bass et 808En vrac, désolé si j’en oublie :Kendrick Lamar et son label Top Dawg Entertainment (TDE)Flo Rida, T Pain, Billy Blue, PitbullJoey Starr, Kool Shen, NTM, NAS et Affirmative ActionSCHMatt PokoraLacrimBooba et le groupe LunaticScred ConnexionStevie WonderSecteur ÄK-ReenFonky FamilyLa CautionMouloud AchourPour aller plus loin :Abonnez-vous à la newsletter pour tout recevoir en excluSuivez Nouvelle École sur Instagram Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Rejoindre le Patreon.Hier j’ai écouté cet épisode avec Laura Gilli pour la première fois depuis son enregistrement et je me suis dit que c’était vachement bien. Et je me suis souvenu que je me dis ça chaque semaine.J’écris beaucoup sur mes doutes car je trouve ça plus important, mais aujourd'hui j'ai envie de parler d'autre chose. La réalité est que je suis très fier de ce projet que je trouve objectivement bien. Il a complètement changé ma vie, et je crois qu’il aide pas mal de gens à changer la leur, ce qui est encore plus gratifiant.Je ne regarde plus trop les chiffres mais je sais qu’ils montent, et je vois que Nouvelle Ecole squatte le top iTunes sans interruption depuis plusieurs mois. Il y a écrit "Nouvelle Ecole, Antonin Archer » au dessus de trucs comme RTL, Europe 1, ce qui est plutôt marrant. Il y a des journaux qui font des articles sur Nouvelle Ecole et des gens de ma famille qui disent que c’est bien et c'est plutôt cool.Enfin, deux ans après avoir sorti ce premier épisode, je n’ai plus le temps de répondre à tous les messages de soutien et de remerciement que je reçois. Il y a quelques minutes j’ai reçu un mail intitulé « Message de soutien ». La personne voulait juste dire merci et soutenir Nouvelle Ecole.En fait, c’est moi qui aimerais vous dire merci aujourd'hui. Je n’aurais pas le courage de faire ça sans votre soutien. Merci à tous ceux qui écoutent en cachette, ceux qui commentent, ceux qui soutiennent sur Patreon, ceux qui me parlent dans la rue, ceux qui en parlent à leurs potes et ceux qui prennent leur temps pour envoyer ces messages. Moi aussi j'ai tout lâché pour être heureux. Si ça fonctionne jusqu'ici, c'est beaucoup grâce à vous.Se retrouver dans l’épisode :2:30 "Je savais même pas que c’était un métier » - Ses débuts dans la photo 11:00 "C’est pas mon genre de me montrer, c’est pas moi »16:00 Le but c’est toujours d’aller à très haut niveau - 10 ans de patinage artistique 25:00 Le choix d’être heureuse - « J’ai pris une année sabbatique »36:00 De l’utilité de se mettre au second plan40:00 Sa façon de progresser, les erreurs qu’elle faisait au début52:00 Comment débuter : « J’ai toujours contacté des gens dont j’aimais la personnalité »01:00:00 « S’ils veulent me cataloguer ils me cataloguent"Références : Laura Gilli sur InstagramAlice Moitié dans Nouvelle ÉcoleLa photo de Kyan Khojandi dont parle LauraLe passage de Kyan dans Nouvelle EcoleGérard DepardieuGaspard Proust Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Soutenir Nouvelle Ecole sur Patreon."C’était mieux avant quand je galèrais un peu plus. »La semaine dernière Télérama a publié un article sur Nouvelle Ecole : « Grâce à son amateurisme assumé, il parvient à obtenir des réponses savoureuses ». Au dessus il y avait ma tête avec des cheveux roses et ma tête avec un chat sous une ombrelle.J’adore ce chat (Clubber, suivez-le sur instagram) et mes cheveux roses, mais je suis tout de même un peu gêné quand je lis ça. Ca me rassurerait d’être pris au sérieux.Quand personne n’écoutait Nouvelle Ecole, il m'était facile de laisser les cafouillages « pour rester authentique ». Aujourd’hui des dizaines de milliers de personnes écoutent chaque semaine et je dois me faire violence pour ne pas couper toutes les imperfections. Je me demande si je vais sortir l’épisode, j'ai peur que ce ne soit pas assez pro. Je croise des gens que je ne connais pas et qui m’expliquent comment m’améliorer, grossir plus vite, être plus carré et j’ai vraiment envie de faire plaisir à tout le monde.Je pourrais me professionnaliser. J’aurais un ingé son dans un studio, il saurait sauvegarder un preset et utiliser un low-pass filter et le générique sonnerait bien. Je n’aurais qu’à poser mes questions, rentrer chez moi et les épisodes sortiraient. Moins de facepalms en entendant mes tics de langage, erreurs ou autres hésitations. Je pourrais financer tout ça avec de la pub et Nouvelle Ecole serait pro.Mais est-ce que Nouvelle Ecole serait mieux ?Tous les imprévus me laissent des souvenirs. Je ne m’attendais pas à courir après Rémi Gaillard dans Paris avec mon matériel, mais je n’échangerais pas ces soirées contre un épisode plus « classique". Pour ça je veux bien renoncer au confort d’être un professionnel, et travailler à rester un amateur.Se retrouver dans l'épisode :Match aller :04:00 J’essaie d’être libre08:30 J’aimerais que le temps suspende son vol13:00 Féminisme, plagiat et polémiques25:00 Ses débuts : "tout le monde a rigolé sauf ma mère"27:00 Le film : "la pire expérience de ma vie professionnelle"34:00 "Je suis dans un inconfort perpétuel"37:00 "En ce moment j’arrive pas à me renouveler"45:00 La protection animale et la "protection d'associations"49:16 Match retour : (ici c'est plus "n'importe quoi", je vous mets donc des repères à la louche)retour sur son séjour à Londres"J’aimerais revenir comme avant""Je fais tout pour rester n'importe qui""Aujourd’hui grâce à internet tu peux faire ce que tu veux où tu veux. "1:11:00 "Il faut que je refasse des conneries"La perte de son chien et son engagement dans la protection animale1:18:00 "J'ai l'impression que je me perds"Références de l'épisode :Enfermé dans une cage pendant 87 heuresBrigitte Bardot et Rémi GaillardIl pleure dans mon coeur - VerlaineAnymal, l'association de Rémi GaillardRonaldo vs Rémi GaillardTRAIN - Rémi GaillardIsabelle Goetz, porte parole PETA FranceGreg GuillotinSébastien CauetNicole FerroniJean-François RichetPour aller plus loin :Abonnez-vous à la newsletter.Suivez Nouvelle École sur Instagram Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Chaque année depuis dix ans, je me promets de reprendre la musique. J’achète du matériel, je m’inscris à des cours en ligne et je commence à écrire des morceaux.Puis les excuses arrivent :Je n’ai pas le temps. Je dois gagner de l’argent.Je ne suis pas assez bon. Et la dernière : je suis trop vieux.À force de tentatives infructueuses, j’ai fini par me persuader que ce n'était qu'un fantasme.En mars 2018, je suis allé voir un artiste dont je suis fan depuis longtemps. C'était excellent et j'aurais du m'amuser mais au lieu de ça, j'ai ressenti une énorme frustration ; comme de la jalousie.Ce soir là, je n'ai pas réussi à dormir. J'ai cherché à comprendre d'où provenait cette frustration. À force de tourner en rond, j'ai compris que je m'étais trompé.Depuis deux ans, je demande aux gens ce qu’ils feraient s’ils n’avaient pas peur. L'ironie est que je n'ai pas eu le courage de répondre honnêtement à cette question. Le soir du concert, mon ventre m'a signalé sans ambiguïté que si je n'avais pas peur, je remonterais sur scène. Ce sont les excuses qui créent la frustration quand on comprend qu'on passe peut-être à côté de sa vie.Le lendemain matin, j'ai décidé d'essayer pour de vrai. Je me suis donné un objectif, une date limite, et je me suis mis au travail.Il y a quatre jours, j’ai joué ma première chanson devant une centaine de personnes. Pour elles, c'était un concert de cinq minutes joué par un inconnu. Pour moi, c'était la fin d'une parenthèse de dix ans et, je l'espère, la fin des excuses.Agathe Sorlet est une illustratrice et animatrice basée à Paris. Elle est suivie par 200000 personnes sur Instagram. Se repérer dans l'épisode :01:00 J'ai commencé à dessiner à 5 ans10:00 J'ai eu pas mal de désillusions20:00 La difficulté fait la force28:00 Je savais ce que je voulais, mais je ne savais pas comment y arriver35:00 Les Gobelins : l'avantage d'une formation pratique45:00 Comment reproduire un environnement stimulant50:00 "Je publiais tous les jours". De l'importance de partager son travail1:01:00 Faut-il tout accepter quand on débute ?1:07:00 Je me lève tous les matins assez tôt : son organisationRéférences :Agathe Sorlet sur InstagramLorraine Sorlet sur InstagramRiad Sattouf : regardez Les beaux gosses ; lisez L'arabe du futurTiteuf de ZEP"Kawaii" qui veut dire "mignon" en japonaisL'ISAAL'école de l'image GOBELINSPour aller plus loin :Abonnez-vous à la newsletter.Suivez Nouvelle École sur Instagram Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
À 28 ans, Valentine Colasante a été nommée danseuse étoile du ballet de l’Opéra de Paris. Dans cet épisode, elle décrit l'état d'esprit qui lui a permis d'accéder au meilleur niveau.Se repérer dans l'épisode :01:00 Depuis que j’ai 8 ans mon rêve est d’être étoile10:00 Il faut du stress dans un spectacle : sa manière de se préparer14:00 j’ai longtemps pensé qu’il fallait cacher ses faiblesses : de l’art d’utiliser sa fragilité18:00 La rigueur d’une danseuse étoile26:00 Je me suis blindée : l’importance du mental33:00 Ne pas se laisser prédire un futur43:00 Ne pas avoir de stratégie, lâcher prise54:00 Comment progresser au plus haut niveau ?1:00:00 J’ai abandonné l’idée de plaire à tout le monde Références : Valentine sur Twitter, InstagramLe documentaire Tout près des étoilesLeçons de danse, leçons de vie de Wayne ByarsPour aller plus loin :Abonnez-vous à la newsletter.Suivez Nouvelle École sur Instagram Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Soutiens Nouvelle École sur Patreon.Quand j’étais petit je m’ennuyais souvent. J’inventais des histoires avec des LEGO et j’apprenais par coeur des paroles de chanson en anglais. Ensuite j’ai appris la guitare et j’ai appelé un pote ; on a mis la batterie dans ma chambre et tout le village a découvert blink-182.Puis j’ai arrêté de m’ennuyer. Il y avait plein de nouveaux potes, de nouvelles filles, de nouvelles façons de s'amuser et de nouvelles raisons de ne pas me retrouver seul. Je me suis mis à mal dormir.Un jour j’en ai eu marre d’avoir peur de l'ennui. J’ai éteint tous mes appareils et je me suis assis seul sur le canapé du salon.C’était affreux. Au bout d’une heure je me suis mis à pleurer. Je suis allé acheter des noix de cajou chez l’épicier. Il me connait, je lui achète des choses absurdes à des heures absurdes.J’ai fini les noix de cajou et je ne pleurais plus mais je n’avais rien à faire, c’était nul. J’ai lu un livre mais c’était pire. J’ai sorti ma guitare, joué des vieux trucs, puis j'ai commencé à écrire des choses. C'était assez mauvais.Au réveil j'ai lu ce que j'avais écrit la veille et c'était en effet assez mauvais, mais j'étais content. J'avais écrit pour la première fois depuis des années.Quand j’étais petit je rêvais d’une vie sans ennui. Aujourd'hui, cette vie m'est offerte sur un plateau : pas d'ennui, toujours un truc à faire, des gens à voir, des notifications à lire. Et c'est un problème. Si je ne m'ennuie pas, je n'angoisse pas. Si je n'angoisse pas, je ne sais pas qui je suis et si je ne sais pas qui je suis, je ne peux pas savoir où je vais. Alors j'essaie de m'ennuyer.Roman Frayssinet est humoriste. Son dernier spectacle Alors reprend au mois d'octobre. Il anime la chronique "Les dernières minutes" dans l'émission Clique Dimanche.Se retrouver dans l'épisode :02:00 "La meilleure manière d’avancer c’est de se mettre la pression"05:00 "Il faut se fixer des choses à atteindre", comment transformer ses rêves en objectifs12:00 Devenir un maître : "Le travail c’est une manière de se réaliser"19:00 "J’ai sacrifié le confort" 22:00 "J'étais trop pressé" : La théorie de l’escalier et de la catapulte29:00 "L’inspiration c’est un truc d'adolescents" : Comment devenir un pro40:00 Comment progresser ? Séparer le match et l'entrainement48:00 "Je suis partisan de l’ennui" : s'ennuyer pour créer54:00 Ne pas se fixer d'objectifs matériels58:00 Débrouille-toi !Références de l'épisode :Roman Frayssinet sur Facebook, Twitter et InstagramLouis CK Honors Georges CarlinClique Dimanche "Les dernières minutes"Baptiste Le CaplainLes soirées première fois de Yacine BelhousseSir Roger Bannister court un mile en moins de 4 minutesPour aller plus loin :Abonnez-vous à la newsletter.Suivez Nouvelle École sur Instagram Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Rejoignez la communauté Patreon pour participer aux prochains épisodes bonus.J’ai coupé le micro mais on a continué à parler. Toutes les deux minutes je me disais "il faut absolument enregistrer ça" mais comme j'avais peur de casser le moment je n'ai rien dit. Vous n'entendrez donc pas Pénélope Bagieu et moi disserter de l'état du monde en 2018.Il y a beaucoup de moments de ce genre, de discussions en off et je me mords les doigts de ne pas les avoir enregistrées. Peut-être ce podcast serait-il deux ou trois fois mieux avec tous ces morceaux tombés dans l'oubli ?Sans doute n'aurions-nous pas ces discussions si les micros restaient branchés. Même si on fait de son mieux, personne n'est 100% naturel devant un micro ; alors oui, je pourrais laisser le matériel tourner, attraper les mots en secret, mais ce n'est pas l'esprit.Peut-être dois-je accepter de ne pas tout contrôler et accepter ces moments pour ce qu'ils sont : des bonus. J'ai eu deux épisodes avec Pénélope Bagieu et vous n'en aurez qu'un. Sans rancune !PS : Je voulais appeler cet épisode "Fireball de rage" car c'est de loin la meilleure expression prononcée sur Nouvelle École depuis "scaphandre ailé au cumin", mais ça n'avait pas de sens. Heureusement que mes amis me préviennent quand mes blagues ne font rire que moi. D'ailleurs, je ne sais jamais si vous lisez la description des épisodes ; si oui, n'hésitez pas à envoyer des "Fireball de rage" à Pénélope Bagieu via votre réseau social préféré.Pénélope Bagieu est dessinatrice de bande dessinée. Après le lancement de son blog Pénélope Jolicoeur en 2007, elle publie de nombreuses bandes dessinées à succès dont Joséphine (adapté au cinéma), Cadavre Exquis ou encore Culottées. Se retrouver dans l'épisode :01:00 : Qu'est-ce qu'une dessinatrice de BD ?02:00 Comment ne pas se répéter quand on dessine depuis 10 ans ?10:00 Comment faire une BD ? Se contraindre, s'entourer, créer, se récompenser23:00 "Les bonnes idées restent" : Comment choisir son projet29:00 Se protéger des critiques et des Fireballs de rage33:00 Se poser les bonnes questions quand on commence45:00 Comment choisir son entourage professionnel47:00 Faut-il un travail alimentaire en lien avec ton travail de rêve ?52:00 Comment vendre ce qu'on serait prêt à faire gratuitement ?Fin : Y a-t-il des étapes à respecter dans la création ?Références de l'épisode :Pénélope Bagieu sur Twitter, Facebook et Instagram (envoyez des Fireball d'amour)Ma vie est tout à fait fascinante, sa première BD que j'ai adoréeCulottées, la version gratuite et la version payante.Joséphine, la version payante (faut pas rêver non plus)Cadavre Exquis, dont on parle pas mal dans l'épisodeRyan Holiday et son livre Perennial SellerClémence Bodoc et son super podcast avec Pénélope BagieuL'épisode de Nouvelle École avec Kyan KhojandiMarina Rollman et son passage sur Nouvelle École, notamment sur le choix du travail alimentaireL'étrange Noël de M Jack, que je n'ai pas vu et que je fais semblant de connaître quand elle m'en parleParanormal Activity (qui m'avait fait si peur)How I Met Your Mother dont il ne faut pas regarder les saisons postérieures à la 3Pour aller plus loin :Abonnez-vous à la newsletter.Suivez Nouvelle École sur Instagram Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Je n’ai plus peur de me lancer. Alors quand je m'entends demander aux invités comment se lancer, je trouve que ça sonne un peu faux. Je me dis que "ça plaira aux auditeurs" mais c'est idiot. Je ne connais pas beaucoup d'auditeursJe dois toujours me demander : "Qu'est-ce que j'ai besoin de savoir ? De quoi est-ce que j'ai peur ?"Ce dont j’ai peur, c’est de ne pas exploiter mes capacités au maximum, de tomber dans une routine, de ne pas faire de mon mieux.Je me demande comment faire de Nouvelle Ecole la meilleure émission sans tomber dans la médiocrité.Je me demande comment développer une exigence élevée, à tous les niveaux et dans tous les domaines.Yannick Agnel est double champion olympique et double champion du monde. Il a tout connu : l’exigence, la réussite, la fatigue, l'échec, la persévérance, les doutes et la reconversion.J'avais beaucoup de questions, et j'avais besoin de réponses. C'est la recette qui fonctionne.Se retrouver dans l'épisode :02:00 : "J'ai pas l'impression d'être fait pour une vie monotone" : la reconversion15:00 : "J'ai pas été un chantre de la nutrition", la vie de sportif de haut niveau19:00 : Michael Phelps et la part du talent au plus haut niveau22:00 "Je suis le meilleur, je vais les massacrer"32:00 : 6 à 8 heures par jour pendant 10 ans : comment devenir le meilleur du monde36:00 "J'aurais du tout dire" : retour sur des méthodes d'entraînement "tyrannique"45:00 Fatigue, perte d'une proche fin de carrière01:00:00 "Être le plus heureux possible" : son nouveau butRéférences de l'épisode :Yannick Agnel sur Twitter, Instagram et Facebookles médailles d'or de Yannick Agnel aux jeux olympiques de Londres 2012 : 200m nage libre et relais 4X100mBob Bowman, entraineur de Michael Phelps puis de Yannick Agnel aux États-UnisFlorent Manaudou, Laure Manaudou et son entraîneur Philippe LucasFabrice Pellerin, l'entraineur de Yannick Agnel à NiceTrue Stories, le documentaire sur Avicii par NetfixDJ SnakePour aller plus loin :Rejoignez la communauté Patreon pour accéder à des contenus exclusifs.Suivez-moi sur Instagram Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Dans cet épisode bonus de Nouvelle École j'appelle les auditeurs membres de la communauté Patreon.Pour rejoindre la communauté Patreon et participer aux prochains : https://www.patreon.com/nouvelleecolepodcastDans cet épisode, nous avons donc :Alix (et non pas "à l'X") -_- qui vit au Mexique, nous parle de ses projets d'invention et partage ses outils préférés comme le News Feed Eradicator. Vous pouvez le trouver en cherchant alix.deschamps sur FacebookCamille, expatriée à New-York et qui prévoit de rentrer en France car son pays lui manque.Barnabé, qui cherche à développer son projet et qui me pose des questions sur mon organisation et sur le futur de Nouvelle École. Vous pouvez lui écrire à barnabe.dubus@gmail.comMargot, doctorante en neurosciences, qui avait préparé une longue liste de questions et qui a décidé de m'interviewer ! Je parle donc de mon rapport aux gens, à la gentillesse, de comment je fais évoluer Nouvelle Ecole, de ce qui me préoccupe dans la vie. Bref, un épisode inversé !Pour plus de folies vous pouvez me suivre sur Instagram Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
À l'arrière du taxi, je me demande si le stress disparaitra quand, comme Laure Adler, j'aurai interviewé des centaines de personnes. J'ai oublié un cable, l'interview démarre dans 45 minutes et je suis à 35 minutes en voiture du lieu de rendez-vous.Elle me dit d'emblée que "la peur augmente avec les années". Ça m'effraie mais pas elle : "L’inquiétude participe de la curiosité. Il vaut mieux être curieux et angoissé."Je ne sais pas. C'est à double tranchant. Il y a des jours où la peur est un moteur, d'autres où elle est un frein. Ce jour là, j'aimerais pouvoir changer de mode, je m'embrouille un peu.L'ironie est que je rencontre une experte de l'interview et m'entends en temps réel commettre les erreurs dont elle parle :je pense à la question suivanteje suis déstabilisé par le silenceje veux caser tous mes thèmesHeureusement, elle n'a pas besoin de moi pour dire des choses intéressantes. Je lui dis que j'en suis à 66 interviews. Elle répond que ce n'est pas beaucoup et ça me rassure, j'ai le temps de progresser.Laure Adler est une journaliste, biographe, essayiste, éditrice et productrice de télévision qui a interviewé des centaines de personnalités au fil de sa carrière. Se retrouver dans l'épisode :01:00 : La peur augmente avec les années08:00 : "Je suis très intéressée par les gens". Mon cours d'interview24:00 "La violence s'est abattue sur moi" : la réussite implique-t-elle des inimitiés ?35:00 "Je pense toujours au futur" : comment faire face à l'adversité43:00 "J'ai l'impression de courir après le temps". Construire son propre rapport au temps.Références de l'épisode :Laure Adler sur TwitterL'heure bleue sur France InterAgnès VardaJean-Luc GodardRejoignez la communauté Patreon pour accéder à des contenus exclusifs.Suivez-moi sur Instagram Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Run dessine sous les bulles de ses bandes dessinées. C'est à dire qu'il dessine d’abord tout ce qui se trouve dans la case, puis place la bulle par dessus le dessin. Enfin, il écrit le texte dans la bulle. S'il plaçait d'abord la bulle, il n'aurait plus qu'à dessiner le reste de la case et gagnerait un temps fou.Sauf qu’il ne l’entend pas comme ça : « J’aurais l’impression de me foutre de la gueule des gens ».Quand j'étais petit, je ne supportais pas de rester longtemps sur quelque chose de difficile, alors je bâclais "vite fait bien fait". Et quand mon père était là, il me disait : "Non : c'est vite fait mal fait". Aujourd'hui je travaille de chez moi et il n'y a personne pour me dire "vite fait mal fait", alors j'oublie. Il m'arrive de bâcler, pour pouvoir passer à autre chose. Je sais que ce n'est pas parfait mais j'ai la flemme ; personne ne remarquera. Mais je le remarque. Je sais que je ne fais pas de mon mieux.En 2009, Kanye West et son équipe ont passé l'équivalent de 5000 heures/hommes sur le morceau Power. Cinq mille heures sur une seule chanson. Et huit ans plus tard, cette chanson et l'album sur lequel elle figure font toujours partie des plus grands classiques du hip-hop.Ces exemples me rappellent de ne pas m'endormir. Il y en a qui passent 5000 heures sur une seule chanson et d'autres qui dessinent sous les bulles. Et c'est important car sur le long terme, on ne voit pas si c'est "vite fait bien fait". On voit juste si c'est bien fait.Run est le créateur de la bande dessinée Mutafukaz et le directeur du Label 619. Le long métrage Mutafukaz, adapté de la bande dessinée du même nom, sort en salles le 23 mai 2018.Se retrouver dans l'épisode :02:00 La culture de la porte fermée.13:00 "J'étais prêt à tout", les doutes et la persévérance jusqu'à la publication23:00 De persona non grata à éditeur, comment les choses se sont débloquées40:00 "Je dessine sous les bulles" : l'exigence de Run.45:00 "J'arrive pas à me détendre". Son rapport au temps.57:00 "Une succession de contraintes qui t'amènent à un résultat" : Le film Mutafukaz, Orelsan et l'importance de ce projetRéférences de l'épisode :Run sur Facebook et InstagramLa bande annonce du film Mutafukaz, en salles le 23 maiStudio 4°C (le studio qui produit le film), et le réalisateur Shojiro NishimiLes BD Mutafukaz, Puta Madre, DoggyBag.Ankama, le Label 619 et le jeu vidéo DofusLe court métrage Mutafukaz : Opération Black Head.Erik LarsenPeople of Walmart, qu'il utilise pour ses BDOrelsan et Gringe dans BloquésPour aller plus loin :Merci infiniment d'avoir écouté ! Si vous avez aimé cet épisode, abonnez-vous à Nouvelle École et laissez une note (5 étoiles si possible ) et un avis sur votre plateforme préférée :Apple PodcastsDeezerOvercastPodcast AddictRejoignez la communauté Patreon pour accéder à des contenus exclusifs.Suivez-moi sur les réseaux sociaux :Instagram (le mieux)TwitterFacebook Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
J’ai changé le slogan pour la seconde fois en moins d’un mois. J’avais commencé à dire « les meilleurs dans chaque domaine ».Parfois j’oublie pourquoi je fais Nouvelle Ecole. Je passe des journées à envoyer des mails à des gens connus, parce qu’ils sont connus. S’ils viennent c’est la classe, ça va buzzer, faire plein d’écoutes, j’aurai un gros podcast, je pourrai peut-être arrêter avant que ça ne devienne Ancienne Ecole. J’ai peur qu'on n’en puisse plus d’Antonin Archer qui demande à Jean-Michel célèbre ce qu’il conseillerait à lui plus jeune. Ce n’est même pas ma question, je l'ai prise à Tim Ferriss.Mais je ne veux pas devenir Tim Ferriss. Ça ne veut rien dire les meilleurs. On les confond avec les gagnants, mais même en sport on dit que "ce ne sont pas toujours les meilleurs qui gagnent", donc ça ne sert à rien. Je ne veux pas créer une barrière entre "les meilleurs" et les autres.Alors que fait-on ici ?Carlito m’a interrompu au bout de dix minutes pour me demander si j’avais fait l’amour récemment. Je ne m’y attendais pas, ça m’a surpris, déstabilisé, puis ça m’a fait rire. Cette digression est importante : c’est le moment où je me suis souvenu qu’on était là pour s’amuser.J’ai peut-être du mal à admettre que la seule raison pour laquelle je me démène chaque semaine est « parce que c’est drôle, et que je n’ai rien de mieux à faire ». Il y a toujours une petite voix qui m'ordonne de devenir un adulte. Quand j’explique Nouvelle École, les gens me demandent comment je compte monétiser et quelles sont mes stratégies de growth mais je n’en ai pas. Je vois bien que je les déçois, que ce n’est pas sérieux.Mais je n’en peux plus d’être sérieux. J’ai essayé et je suis tombé en dépression.Je ne voulais pas inviter Carlito sur Nouvelle Ecole parce qu’il est connu mais parce que j’adore ce qu’il fait ; je me marre comme une baleine devant McFly & Carlito.Carlito a choisi plusieurs fois d’écrire son histoire : en décidant de faire des blagues avec McFly, en décidant d'envoyer une démo au Mouv’ (rejetée), en décidant de quitter Golden Moustache où il avait enfin une situation confortable, en choisissant d'avoir une vie de famille équilibrée, etc.Ça donne 3 millions d’abonnés Youtube en un an et demi et on peut choisir de ne retenir que ça. Je retiens que depuis quinze ans, il s'est donné les moyens de vivre la vie qu'il voulait vivre, et que ça finit par payer. Il dit qu'il a "juste envie de rire" et je veux en faire de même. Carlito est le co-créateur de la chaîne Youtube McFly & Carlito, qui compte à ce jour plus de 3 millions d’abonnés.Se retrouver dans l'épisode :01:00 3 millions d'abonnés Youtube et ses premières vacances depuis longtemps05:00 "On a juste envie de rire" : pourquoi McFly et lui ont quitté Golden Moustache16:00 Quel genre d'adolescent était Carlito ?26:00 T'essaies et tu réessaies : faire tomber les barrières mentales qui empêchent de commencer42:00 "T'es le fils de Guy Carlier" : l'impact d'avoir un père connu, les inconvénients de la notoriété56:00 Le succès : à quoi ressemble le métier de Youtubeur à ce niveau ?1:10:00 "On peut arrêter maintenant et vivre une vie paisible", comment arrêter au bon moment ?1:15:00 Comment créer la famille du bonheur + son rapport au tempsRéférences de l'épisode :McFly & Carlito sur YoutubeLes vidéos J'effectue le DAB, il a mis son sexe, Youtube Warrior 2, Le meilleur jeu en voiture (avec FloBer)Carlito sur Instagram et TwitterGolden Moustache et les SuricatePersonnes citées : Flober, Lucien Maine, Adrien Ménielle, Vincent Tirel, Pierre Croce, Kyan Khojandi, Squeezie (Lucas), Amixem, CyprienTortue GénialeBrefLa radio Le Mouv'Le podcast de Joe RoganBlink 182, Tom Delonge, et le premier album Chesire CatEight Days a Week, le documentaire sur les années tournées des BeatlesJean Dujardin qui court pour éviter les selfiesSeth Godin et son blog sur lequel il publie chaque jour depuis 16 ansLe podcast Histoires de Darons de Fabrice FlorentLa conférence de Simon Sinek Why Leaders Eat Last (avec le passage sur le temps)Livres : Scar Tissue de Anthony Kiedis (l'histoire des Red Hot Chili Peppers)Mémoires de l'enfer, la biographie de Marilyn Manson par Neil Strauss et Marilyn MansonThe Game : les secrets d'un virtuose de la drague de Neil StraussSteve Jobs de Walter IsaacsonOne Piece, le manga que Carlito lit99 Francs de Frédéric BeigbederFilms :Ready Player One (Steven Spielberg)Sunset Boulevard (Billy Wilder)Jim and Andy, le documentaire avec Jim CarreyLes produits dont je parle :Freedom pour bloquer internetK-Safe pour emprisonner son téléphonePour aller plus loin :Merci infiniment d'avoir écouté ! Si vous avez aimé cet épisode, abonnez-vous à Nouvelle École et laissez une note (5 étoiles si possible ) et un avis sur votre plateforme préférée :Apple PodcastsDeezerOvercastPodcast AddictRejoignez la communauté Patreon pour accéder à des contenus exclusifs.Suivez-moi sur les réseaux sociaux :Instagram (le mieux)TwitterFacebook Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Deedee Paris, de son vrai nom Delphine Desneiges, est la première influenceuse à passer sur Nouvelle École. Elle était l’une des premières françaises à créer un blog sur lequel elle partage ses conseils et son mode de vie depuis plus de 13 ans (13 ans, ça force le respect). J’avais des dizaines de questions à lui poser : elle m’explique comment elle s’est lancée, on parle de son métier qui cristallise les fantasmes, elle détaille les dessous de cette activité, les bons côtés comme les difficultés. On parle de son processus créatif, de son syndrome de l’imposteur, de comment rester sincère et intègre. Enfin, elle donne ses conseils à ceux qui voudraient faire comme elle et à toutes les personnes qui souhaitent se lancer. Se retrouver dans l'épisode :01:00 "J'ai jamais trop anticipé", comment elle s'est lancée08:00 Le métier d'influenceuse et les fantasmes qui l'entourent"15:00 "Ne pas trop se poser de questions" : son processus créatif28:00 "Le marché de l'influence est saturé", comment s'y retrouver34:00 "J'aime pas me vendre" : son quotidien, son syndrome de l'imposteur, son rapport aux critiques41:00 "Je préfère rater un projet plutôt que ne pas le faire" : l'importance de tester57:00 Comment faire comme Deedee : conseils à ceux qui veulent se lancerRéférences de l'épisode :Deedee sur InstagramLe blog de Deedee, qu'elle tient depuis plus de 13 ans !Chez Deedee, le lieu qu'elle a crééChlotilde DusoulierRyan Holiday (lisez Perennial Sellers)J'y vais mais j'ai peurPour aller plus loin :Merci infiniment d'avoir écouté ! Si vous avez aimé cet épisode, abonnez-vous à Nouvelle École et laissez une note (5 étoiles si possible ) et un avis sur votre plateforme préférée :Apple PodcastsDeezerOvercastPodcast AddictRejoignez la communauté Patreon pour accéder à des contenus exclusifs.Suivez-moi sur les réseaux sociaux :Instagram (le mieux)TwitterFacebook Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Il y a des jours où je me dis que je fais un boulot cool. Pas seulement car je peux regarder du porno en tout bien tout honneur, mais aussi car je rencontre des gens comme Anna Polina, que je n'aurais jamais rencontré sans ce podcast. En l'espace d'un an, j'en ai gagné dix ; Nouvelle École est mon séminaire d'apprentissage accéléré.L'industrie du X, en fait, je n'y connaissais rien, et j'avais des millions de questions à lui poser. J'aimerais que les épisodes durent huit heures mais j'aurais du mal à convaincre les invités de venir.Je voulais tout savoir : comment on décide de faire du X, comment on se professionnalise, c'est quoi une vie de hardeuse, comment réagissent les gens, est-ce que ça fait peur, comment on gère sa vie amoureuse ; bref trop de questions.Et je voulais absolument que ce soit Anna Polina, pour l'avoir déjà entendue en interview. Je n'en dis pas plus, je vous laisse découvrir.Se retrouver dans l'épisode :02:00 "Faire du X ça voulait dire être libre" : son besoin de s'affranchir12:00 "J'avais beaucoup de respect à l'égard des hardeuses" : son arrivée dans le X et les dessous de cette industrie22:00 "C'est un choix" : La décision de se professionnaliser34:00 La vie de hardeuse : son rapport à son entourage, au temps, à l'amour48:00 Son ressenti face à l'évolution de l'industrie du X1:02:00 Comment elle envisage la suiteRéférences de l'épisode :Anna sur Instagram, TwitterSon siteLes actrices citées : Clara Morgane, Katsuni, Coralie Trinh Thi, Tabatha Cash, Saha GreyCourtney LoveLe clip de Vitrine (Vald x Damso)Seth GuekoLes livres : Les jolies choses , Baise Moi et King Kong Thérorie de Virginie DespentesLa Voie Humide, biographie de Coralie Trinh ThiPour aller plus loin :Merci infiniment d'avoir écouté ! Si tu as aimé cet épisode, tu peux t'abonner à Nouvelle École et laisser une note (5 étoiles si possible ) et un avis sur ta plateforme préférée :Apple PodcastsDeezerOvercastPodcast AddictRejoins la communauté Patreon.Si tu veux recevoir 3 recommandations de choses que je lis, utilise, ou découvre grâce à Nouvelle École chaque semaine, inscris-toi à ma newsletter privée.Suis-moi sur les réseaux sociaux :Instagram (le mieux)TwitterFacebook Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Rejoins la communauté Patreon.Le journal Ebdo s'est arrêté, deux mois après son lancement. Je m'étais abonné pour soutenir un ami, mais je n'ai jamais réussi à le lire. J'ai feuilleté le numéro 0, les autres se sont entassés dans la boite aux lettres ; j'avais l'impression d'un truc un peu pour tout le monde, un peu pour personne ; et je n'en ai parlé à personne.Quand je suis arrivé dans les locaux de SoPress, il y avait une pile de magazines : SoFoot, Society, SoFilm... J'ai pris le premier SoFoot de la pile en attendant Franck Annese, et je me suis souvenu de ce qui m'avait fait aimer ce magazine quelques années plus tôt.SoFoot était différent : ils traitaient le football comme un sujet de société en plus du pur divertissement. Je n'avais plus l'impression désagréable de perdre mon temps en m'intéressant au foot ; j'apprenais, je me marrais, j'avais l'impression d'être avec des potes et que ceux qui l'avaient créé savaient exactement ce qu'ils voulaient faire. Par chance, j'étais dans la cible. Je pouvais lire ce magazine de bout en bout et, évidemment, j'en parlais à tous mes potes.Je ne lis plus de magazines depuis longtemps mais pour préparer l'interview, j'ai trouvé plusieurs numéros de Society ; j'y ai retrouvé l'esprit qui m'avait fait aimer SoFoot. Après la lecture, j'ai eu envie d'en parler avec des gens alors je l'ai laissé trainer sur la table de la cuisine, et on en a parlé.Je voulais demander à Franck Annese comment SoPress fait pour créer des magazines papier qui marchent et dont les gens parlent.Pour le lancement de Society, ils n'ont pas fait d'étude de marché, pas de numéro 0. Ils ont fait ce qu'ils avaient envie de faire, au moment où ils pouvaient le faire. Un état d'esprit qui rappelle celui de nombreux invités de Nouvelle École.Est-ce que ça suffit pour réussir ? Il a enchaîné : "C'est surtout qu'on travaille beaucoup."Se retrouver dans l'épisode :01:00 Faire ce qu'on a envie de faire, quand on peut encore le faire07:30 Comment garder son insouciance quand le succès est au rendez-vous ?13:00 "C'est surtout qu'on travaille beaucoup" : l'importance d'être exigeant.28:00 "Trop de chefs, pas assez d'indiens" : comment montrer l'exemple.38:00 "Je prends un bain tous les jours" : comment il s'auto-évalue.46:00 Les questions de la fin.Références de l'épisode :Franck sur Instagram, TwitterSoPressLa boutique SoPress pour s'abonner à tous les magazines.Pour aller plus loin :Merci infiniment d'avoir écouté ! Si vous avez aimé cet épisode, vous pouvez vous abonner à Nouvelle École et laisser une note (5 étoiles si possible ) et un avis sur votre plateforme préférée :Apple PodcastsDeezerOvercastPodcast AddictSi vous voulez recevoir 3 recommandations de lecture, applications, films ou autres de ma part, chaque vendredi, inscrivez-vous à ma newsletter privée.Suivez-moi sur les réseaux sociaux :Instagram (le mieux)TwitterFacebookFaites un tour sur le site de Nouvelle École. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
C’est quoi la réussite en fait ?Je regardais la télé pour la première fois depuis des mois et il y avait encore les mêmes émissions ; il y en avait une avec Drucker et des comiques qui faisaient des blagues. Drucker avait la même tête, mais des cheveux blancs à la texture étrange, genre moquette ; j’ai zappé.Sur France 5 des pêcheurs parlaient de leur métier. Le fils disait qu’il aimait beaucoup la pêche, que c’était le métier qu’il voulait faire en grandissant et qu’il espérait bien reprendre le bateau de son père. Je me suis imaginé me levant à quatre heures pour aller trimballer du poisson de bâbord à tribord, sur une mer agitée, tous les jours de ma vie. J’ai le mal de mer ; les bateaux sentent un peu comme les autocars en plus fort.Mais il avait l'air heureux ; beaucoup plus heureux que les auteurs que j'ai lus récemment. Ces gens ont pourtant tout pour être heureux : ils sont riches, ils sont célèbres et ils ont fait beaucoup de choses considérées par tous -- moi compris -- comme valables, cool, importantes. Pourtant ils dépriment à longueur de roman ; ils me dépriment également.Lui s’en fout complètement. Il veut ramasser du poisson dans l’eau, puis le vendre, et puis recommencer. Je n'arrive pas à me sortir ce type de la tête.Il n’a pas besoin qu’on vienne lui décerner le prix du meilleur pécheur pour avoir envie de pêcher. Il était content de passer à la télé, mais je doute que cela ait été son but ; ou alors il est fin stratège. Et s'il avait voulu devenir pêcheur pour passer à la télé, y serait-il parvenu ?Qu’est-ce qui est important ?Les invités de Nouvelle École parlent souvent de "faire les choses pour les bonnes raisons". Je ne connais pas les bonnes raisons, mais j'émets une hypothèse : quand on fait les choses pour soi, parce qu'on se sent bien en le faisant, on a moins de chances de se tromper.Je crois que si Lisa Gachet perdait tout, elle continuerait à fabriquer des choses avec ses mains. C'est une hypothèse, je ne lui ai pas demandé ; j'aurais dû.Et je crois que si les caméras n'étaient jamais venues filmer ce jeune pêcheur, ça n'aurait rien changé à sa vie ; il aurait continué à le faire pour lui. C'est un bon point de départ.Lisa Gachet est la créatrice du site de DIY Make My Lemonade, elle est également directrice artistique de la marque Wear Lemonade, qu'elle a fondée.Se retrouver dans l'épisode :03:00 Fallait-il quitter Bordeaux ?09:00 "Toutes les filles de ma classe voulaient être stylistes". Sa volonté d'être différente.16:00 Se donner les moyens de ses ambitions.24:00 L'expérience de travail la plus traumatisante et enrichissante de sa vie.29:00 Le lancement de son blog Make My Lemonade32:00 Pourquoi le blog a aussi bien marché ? Comment s'en inspirer44:00 "Je veux que ce soit parfait", l'importance de l'exigence.53:00 Comment rester enthousiaste57:00 Qu'est-ce que réussir ? Que faut-il sacrifier ?Références de l'épisode :Lisa sur Instagram, Twitter, FacebookMake My Lemonade et leur newsletter (en bas à droite)Wear Lemonade, la marque.L'entreprise du bonheur ; le livre recommandé par Lisa.Pour aller plus loin :Merci infiniment d'avoir écouté ! Si vous avez aimé cet épisode, vous pouvez vous abonner à Nouvelle École et laisser une note (5 étoiles :) ) et un avis sur votre plateforme préférée :Apple PodcastsDeezerOvercastPodcast AddictSi vous voulez recevoir 3 recommandations de lecture, applications, films ou autres de ma part, chaque vendredi, inscrivez-vous à ma newsletter privée.Si vous voulez participer à la construction de Nouvelle École, par exemple en influençant le choix des prochains épisodes Bonus, rejoignez la communauté Patreon.Suivez-moi sur les réseaux sociaux :Instagram (le mieux)TwitterFacebookFaites un tour sur le site de Nouvelle École. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Rejoindre le Patreon : http://bit.ly/NEpatreonRéférences de l'épisode sur le site Je suis de retour ! Vous ne le saviez pas, mais j’étais en Normandie pour me ressourcer. Suis-je ressourcé ? Absolument pas, mais je reviens avec un super invité : Fabrice Florent.Fabrice Florent est le fondateur de Madmoizelle, un magazine féminin, sociétal et culturel pour les jeunes femmes qu’il a lancé en 2005. Treize ans plus tard, Madmoizelle est un média établi, une référence de la presse féminine qui a permis l'éclosion de nombreux talents ; dont des connaissances (Jack Parker, SML, Marion Séclin).Autre révélation : j’avais déjà interviewé Fabrice Florent. Sauf que j’avais complètement raté mon interview à cause d'une très mauvaise nuit ; il m'avait été impossible de me concentrer. Fabrice a eu la bonne idée de me demander de refaire l'épisode et je lui en suis reconnaissant ; cette nouvelle discussion est bien meilleure !Je lui ai posé la question qui fâche : que fait un grand chauve à la tête d’un média féminin ? Comment a-t-il eu cette idée, pourquoi lui et pas un autre ? On parle de son éducation, de masculinité, de harcèlement et de la volonté de poser les bonnes questions.C'est une longue interview, dans laquelle on parle de plein de choses : les succès de Madmoizelle, les bons moments mais également les difficultés, comme le récent Badmoizelle. Fabrice raconte comment il a survécu au scandale et les leçons qu'il en a tirées.Se retrouver dans l'épisode :01:00 Faut il dormir 08h00 ? Discussion sur le sommeil.07:00 Pourquoi on a refait l’interview et comment faire une bonne interview.20:00 Un grand type chauve qui fonde un média féminin ?28:00 De son éducation à sa relation avec sa femme : comment gérer sa masculinité48:00 Créer un espace sûr pour les femmes.1:00:0 "Ce qui manque le plus, c’est de la confiance". L’école Madmoizelle.1:02:00 BADMOIZELLE : Fabrice raconte l'histoire1:16:00 Comment survivre au harcèlement ?1:34:00 Soigner son âmeCrédit photo © Diane Sagnier Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
J'ai écrit une ribambelle d'articles Medium : "Fais-ci", "Fais-ça"', "prends confiance en toi, bla bla bla". Un sur chaque sujet auquel je ne connaissais rien. Mais je n'ai jamais pensé à écrire à l'ado que j'étais. J'aurais eu trop de choses à lui dire. Par où commencer entre "Tu vas sortir avec Valentine !" et "Tu vas voir les Smashing Pumpkins à Bercy parce qu'ils se reforment !". J'aurais eu peur de trop en dire. Quand je pense à lui je ressens de la compassion : il ne s'aime pas beaucoup. Il croit que tout ce qui rate est de sa faute et qu'il n'est pour rien dans ce qui réussit.Il n'en revient pas que les filles dont il tombe amoureux acceptent de sortir avec lui. Il est persuadé qu'elles vont se réveiller un matin et lui dire qu'elles se sont trompées, elles l'ont confondu avec un autre. Il devient parano, dépendant et un peu fou furieux. Et quand ça rate, il est sûr que c'est à cause de lui.Il fait plein de bonnes choses mais il ne s'en rend pas compte, il a toujours le sentiment de ne pas être assez bien.Alors si je le voyais, je le prendrais juste dans mes bras. Un câlin du futur pour lui dire de s'aimer, c'est tout. Si je devais commencer à lui donner des conseils ça prendrait tout un bouquin et pour ça, il y a celui de Jack Parker. Jack Parker est l'auteur de Le grand mystère des règles. Son nouveau livre, Lettres à l'ado que j'ai été, sort le 14 mars aux éditions Flammarion. Se retrouver dans l'épisode :04:00 Personne ne va venir te chercher, lance tes idées08:00 "J'ai été brimée". La période difficile de l'adolescence et du collège.19:00 L'impossibilité de communiquer, la défaillance des adultes et le problème des "zones grises"32:00 "Méfie toi de la colère"40:00 "On n'est pas obligé de souffrir pour créer"48:00 Arrêter de vouloir rentrer dans le moule1:00:00 Trouver sa recette en amour : sa relation libreRéférences : Tous ces liens sont des liens d'affiliation. Je perçois une commission quand vous achetez ; ça ne change rien de votre côté !Précommander Lettres à l'ado que j'ai été de Jack Parker : http://amzn.to/2oRoC0qSon premier livre : Le grand mystère des règlesJack Parker sur Instagram"Ouvre ta gueule !" : Son premier passage dans Nouvelle ÉcolePOUR ALLER PLUS LOIN :Abonnez-vous à Nouvelle École sur Apple Podcast ou toute autre application de podcast : apple.co/2zI7SkuRecevez mes 3 recommandations hebdomadaires, par mail, chaque vendredi : bit.ly/newsletterNESuivez-moi sur Instagram : bit.ly/nouvelleecoleIGSoutenez Nouvelle École financièrement à partir de 2E/mois sur Patreon : bit.ly/NEpatreonRéférences disponibles sur bit.ly/nouvelleecole58 Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
ME SOUTENIR SUR PATREON : bit.ly/NEpatreonLe temps m'a toujours effrayé.Je n'ai pas souvenir d'une bonne histoire de mes parents ayant eu lieu après leurs 25 ans. 25 ans, c’est aussi l’âge auquel mes artistes préférés avaient percé. Enfermé dans ma chambre, adolescent, je calculais le temps me séparant de cet âge fatidique en me disant que j'étais large.Mais le temps s’est accéléré.Les joueurs de foot et les actrices porno sont devenus plus jeunes que moi. Je me suis retrouvé dans un stage de comptabilité, à côté d’un type qui avait passé 20 ans dans le même fauteuil. Il disait avoir « des projets pour la suite ».J’ai paniqué. Je me suis mis à travailler beaucoup et à dormir très mal. J’ai avalé plein de trucs de couleurs différentes pour oublier que je n’étais pas devenu exceptionnel, et j’ai fait de mon mieux pour convaincre le monde - surtout les filles - que je pouvais toujours le devenir. Et puis un jour, j’ai eu 25 ans. J’étais stressé, j’avais mal au ventre et des cheveux blancs qui poussaient sur mes tempes. On a fêté mon anniversaire et j’ai eu peur que personne ne vienne.Mais les gens sont venus. Ils n'avaient rien remarqué. Personne n’est venu me remettre l’Oscar pour "Une vie très banale ».Je me suis dit qu’il était temps d’arrêter de sauter à travers les cerceaux. J’ai eu envie de recommencer à faire. J’ai écrit à tous les gens que j’avais toujours voulu rencontrer et je les ai rencontrés. J’ai voulu m’amuser à nouveau. J’ai revu un pote et on a fait un film.J'y repense un an plus tard. Je suis assis dans un café qui passe de la musique. Le genre de musique que j’écoutais dans ma chambre. Il fait beau, j’écris et il n’y a rien que je préfèrerais faire. Ce soir, je sors un épisode de podcast avec un type dont la voix a marqué la fin de mon adolescence. C’était un type d’une trentaine d’années qui racontait des histoires en parlant vite. Je me disais que ce serait marrant de le rencontrer un jour.Il m’a dit « le temps est ton ami ». Je crois qu’il a raison.Kyan Khojandi est comédien, auteur et réalisateur. Il est le papa de séries comme Bref, Bloqués ou encore Serge le Mytho. Après le succès de son spectacle Pulsions, il entame l'écriture d'un nouveau projet qu'il teste dans les salles parisiennes.Se retrouver dans l'épisode :00:00 Être au plus proche de soi08:00 "Tu peux pas comparer du vin à du raisin". L'importance de faire, de tester, de répéter.16:00 Comment devenir imperméable à la critique33:00 "Le temps est ton ami". Comment identifier ses schémas : l'exemple de l'amour43:00 "La thérapie est un art." Le décès de son père et ce que ça a changé à sa vie.50:00 "J'incube énormément". Sa façon de choisir les projets qu'il entreprend57:00 Pourquoi il fait les chosesAbonnez-vous à Nouvelle École sur Apple Podcast ou toute autre application de podcast : apple.co/2zI7SkuRecevez mes 3 recommandations hebdomadaires, par mail, chaque vendredi : bit.ly/newsletterNESuivez-moi sur Instagram : bit.ly/nouvelleecoleIGSoutenez Nouvelle École financièrement à partir de 2E/mois sur Patreon : bit.ly/NEpatreonRéférences disponibles sur bit.ly/nouvelleecole57 Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
ME SOUTENIR SUR PATREON : bit.ly/NEpatreon"À un moment ton corps te dit d'arrêter".J'aime quand je suis invincible, quand j'ai une énergie inépuisable. Je pourrais sortir 3 épisodes par semaine et en avoir en rab. Et tous les chiffres augmentent et les gens en parlent. Il y a deux semaines, un type m'a reconnu dans le métro. Ça ne m'était jamais arrivé.Mais la suite est toujours la même : quelques jours plus tard, je me lève et je sais que c'est fini. J'ai la flemme, je ne veux plus faire d'interviews. Je ne veux plus me lever ni répondre aux gens. Je voudrais juste dormir ou marcher sur les bords du canal Saint Martin quand il fait beau. La dernière fois, il y avait un canapé posé devant l'eau avec un type assis dessus. Je n'ai pas osé lui demander si c'était son canapé.Au lieu d'arrêter, je force. Je m'installe à mon bureau et j'ouvre Trello. Il faut être productif : créer, administrer, grossir. Battre le fer tant qu'il est chaud. Je dois écrire un certain nombre de pages et faire Nouvelle École et il y a le film qui sort. Il faut le promouvoir.Mais comme rien n'y fait, je me lamente : "je ne serai jamais [X Y Z] comme tous ces gens qui bossent 18heures par jour". Ces gens existent-ils ?Je vois le surplus d'énergie comme la nouvelle norme et la fatigue comme une anomalie. Mais les deux sont la norme. Ce sont des indicateurs.Morgane Sézalory m'a raconté l'histoire de son "burnout". Il y avait des signes avant-coureurs qu'elle n'a pas remarqués. Jusqu'au jour où son corps a dit "stop".Je suis loin du burnout, mais la route est longue. Si je continue à traiter mon corps comme un Vélib en fin de soirée, je ne suis pas sûr d'aller au bout. Il faut se forcer à arrêter.Il y a quelques jours, je me suis réveillé épuisé. Alors j'ai continué à dormir. Longtemps. Et comme j'en avais marre de ne pas avoir le temps, j'ai bloqué toutes mes matinées pour écrire et faire des choses que j'aime. Je vais dans un café, je ne prends pas mon téléphone et parfois je travaille, parfois je ne fais rien. J'observe la rue et j'écoute les gens.Je suis allé au canal Saint Martin mais il n'y avait plus le type au canapé. Je m'en suis voulu de ne pas avoir pris le temps de lui parler. J'avais peur de ne pas être productif alors j'ai raté son histoire. Quand je travaille avec mon pote Léo on passe souvent les mêmes moments : on s'assied à la terrasse d'un bar et on commence par se raconter nos vies. Ensuite, on parle de filles. Ensuite, on se moque de certains films qu'on a vus mais on dit aussi du bien des autres. On fait des blagues assez mauvaises, mais on est bon public. Quand il est l'heure de partir, je dis toujours un truc du genre : "Mince, on n'a rien fait..." .Et Léo répond toujours la même chose :"Ça fait partie du processus".Morgane Sézalory est la créatrice de la marque Sézane, anciennement « Les Composantes », la première marque de mode 100% en ligne. Se retrouver dans l'épisode :03:00 Le besoin de sens de Morgane, les projets humanitaires de Sézane08:00 Le parcours atypique de Morgane, de l'Afrique à la découverte de son talent artistique23:00 Son burnout : l'histoire, ses causes et ses conséquences sur la vie de Morgane37:00 Éviter le burnout : reconnaître les signes, faire le plus important, se forcer à s'arrêter51:00 "Pas de regrets" : les questions de la fin.Abonnez-vous à Nouvelle École sur Apple Podcast ou toute autre application de podcast : apple.co/2zI7SkuRecevez mes 3 recommandations hebdomadaires, par mail, chaque vendredi : bit.ly/newsletterNESuivez-moi sur Instagram : bit.ly/nouvelleecoleIGSoutenez Nouvelle École financièrement à partir de 2E/mois sur Patreon : bit.ly/NEpatreonRéférences disponibles sur bit.ly/nouvelleecole55 Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
ME SOUTENIR SUR PATREON : http://bit.ly/NEpatreon Raphaël Descraques est scénariste. Il est le cofondateur des Suricates, un collectif créé en 2013 avec Vincent Tirel, Julien Josselin et FloBer et qui a largement contribué au succès de Golden Moustache. Parmi leurs films, on compte notamment le long-métrage Les Dissociés, publié fin 2015 directement sur Youtube. Depuis, Raphaël continue d'écrire pour lui et pour les autres et c'est de ça qu'on parle ! Dans cet épisode, on aborde la peur de montrer son travail (03:00), sa philosophie pour combattre cette peur (13:00), ses méthodes pour utiliser la peur comme moteur (19:00). Il donne des conseils à ceux qui n'osent pas se lancer (34:00) et décrit même en détail ses habitudes et les routines (41:00). Abonnez-vous à Nouvelle École sur Apple Podcast ou toute autre application de podcast : http://apple.co/2zI7Sku Recevez mes 3 recommandations hebdomadaires, par mail, chaque vendredi : http://bit.ly/newsletterNE Suivez-moi sur Instagram : http://bit.ly/nouvelleecoleIG Soutenez Nouvelle École financièrement à partir de 2E/mois sur Patreon : http://bit.ly/NEpatreon Références disponibles sur http://bit.ly/nouvelleecole55 Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Les références (livres, musiques, etc) sont sur https://nouvelleecole.org/54-marion-seclin-rien-a-perdre/"J'ai rien à perdre. On ne meurt pas d'humiliation on ne meurt de rien à part de la mort."Cette semaine j'accueille Marion Séclin. Marion est comédienne, auteure, et "championne de France de cyberharcèlement". Après avoir partagé une vidéo au sujet du harcèlement de rue, Marion a été...harcelée, sur internet, par des dizaines de milliers d'anonymes, pendant des mois.Dans cet épisode, on aborde donc sa résilience et sa relation à l'adversité, mais aussi tout ce qui touche à son métier. Elle m’explique l’importance de lancer et d’entretenir la "machine à créativité". On discute du syndrome de l‘imposteur et de ce qu'elle a fait pour dépasser le sien. Enfin, on parle de se donner les moyens de ses ambitions, de ne pas se trouver d’excuses et de savoir ce qu’on veut.Abonnez-vous à Nouvelle École sur Apple Podcast ou toute autre application de podcast : http://apple.co/2zI7SkuSi vous voulez me suivre et voir les coulisses, c'est sur instagram : http://bit.ly/nouvelleecoleIGJ'ai aussi créé une newsletter hebdomadaire dans laquelle je partage des recommandations de livres, films, applications, tout ce que je découvre et utilise à travers Nouvelle École : http://bit.ly/newsletterNEEt si vous voulez m'aider à acheter des grains de riz, vous pouvez me soutenir sur Tipeee : http://bit.ly/NEtipeeeSe retrouver dans l’épisode :01:10 : La résilience face au harcèlement03:30 : Lancer et entretenir sa machine à créativité, pourquoi elle lance sa chaîne Youtube11:00 : Le syndrome de l'imposteur, comment le dépasser19:00 : "Il faut se sortir les doigts" - Comment se donner les moyens de ses ambitions27:00 : Savoir ce qu'on veut et trouver son moteur39:00 Apprendre à s'écouter, apprendre à bien s'entourer45:00 :" Try again, fail better". L'importance du travail et de la répétition. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
La newsletter à laquelle tu dois t'inscrire : http://bit.ly/newsletterNELes liens vers les références sont sur le site : http://nouvelleecole.org/53-fibre-tigre-cheat-codes-de-vie/Je ne sais pas qui est Fibre Tigre.Je l’ai vu deux fois. Je sais que son prénom est "Fibre" et son nom de famille "Tigre". Le pseudo est l'un de ses "cheat-code".Si quelque chose lui arrive demain, s’il « dérape » ou se trompe et que son nom est sali, il lui suffira d'en changer.Tandis que moi, je peux au mieux changer de prénom. Mes parents avaient peur que j'en manque alors ils m'en ont donné quatre : trois normaux et un nom de chef indien qui fera rire mes potes jusqu'à la fin des temps.Mais je ne peux pas repartir à zéro et ça me terrorise. J'ai peur de déraper et que tout le monde me déteste.Dans l’épisode avec Shirley, je dis que j’ai acheté le Coran mais que je n'ai pas réussi à le lire parce que ça m'ennuie. Et là, alerte rouge, j'ai peur d'avoir dit une bêtise, je stresse.Ça m'arrive de plus en plus. Je lutte pour garder l'insouciance du début alors que Nouvelle École est encore minuscule. Je reçois des messages de gens qui sont d’accord et de gens qui ne sont pas d’accord, on me demande mon avis alors que je change tout le temps d'avis. Ne m'écoutez pas, écoutez-vous.Mais si j'anticipe les réactions en permanence, je ne pourrai jamais créer quoi que ce soit d'intéressant. J'aime les choses radicales. J'aime qu’on me tabasse avec des idées tellement fortes qu'elles éclatent mes convictions. Et il est temps que je m'applique mes préférences.Je veux m'inspirer de Fibre Tigre.Il affirme, mais s'autorise l'erreur. Il est conscient que s'il se trompe, il lui faudra s'excuser ou changer d'avis mais que ce n'est pas grave. Ce droit à l'erreur, il se l'est accordé et je dois faire de même car personne ne viendra frapper à ma porte pour m'autoriser à me tromper. Comme ça je pourrai dire ce que je pense, me tromper, m'excuser et puis recommencer.Sauf que je n'ai pas de pseudo.Alors si Antonin est traîné dans la boue et que Nouvelle École s'écroule, si on vous dit que je suis raciste, sexiste, homophobe, transphobe et que je mets des cadres blancs sur mes photos Instagram, croyez tout. Mais pardonnez moi.Et guettez les pseudonymes avec un nom de chef indien.Se retrouver dans l’épisode :02:00 : Produire une oeuvre importante23:00 : Résister au poids de la société quand on est hors des cases31:00 : Son organisation dans le détail : bonheur, image et priorités44:00 Les "cheat-codes" de Fibre Tigre : comment hacker sa vie1:03:00 : Les questions de la fin : autodiscipline, nécessité de l’échec, théorie du million de dollars et recommandations de livresRéférences : Fibre Tigre sur Twitter, InstagramSur Snapchat : fibretigreOut There : le jeu-video à succès de Fibre TigreThe beautiful walk : le jeu qui vous permet de voyager autour du mondeStudio 404Le spreadsheet d’organisation de Fibre TigreClue, l'application pour mesurer ses règles, qu'il utilise pour mesurer son bonheurBuffer, que j'utilise pour programmer des posts sur les réseaux sociauxJVTVLes bouquin de Science Fiction :Un feu sur l’abîme, Vernor Vinge (LA grande recommandation de Fibre Tigre) Étoiles, garde à vous et En terre étrangère de Robert HeinleinTerminus les étoiles, de Alfred BesterLa stratégie Ender - Orson Scott Card (celui dont je parle) Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Mon premier "marché parlé" à la Navo, dans lequel je parle de 2 choses importantes que j'ai apprises en 2017 (j'espère pour de bon).Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu peur de publier quelque chose. Je rentre dans ma zone de confort moi aussi, il était temps !Dites moi ce que vous en avez pensé, si vous voulez que j'en fasse plus (et sur quoi ?). Je vais expérimenter avec d'autres nouveaux formats prochainement. Bon week-end ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Références (livres, gens, etc.) disponibles sur http://nouvelleecole.org/52-shirley-secouter-pour-etre-libre"J'ai mis longtemps à comprendre que j'étais dans une équipe, que je portais un maillot".Moi aussi, j'ai mis longtemps à comprendre que je portais un maillot. Je me croyais libre et puis, un jour, ma liberté me faisait trop mal au ventre alors j'ai tout envoyer balader.Depuis, je déconstruis, mais ça me fait peur. Peut-on tout déconstruire ? Doit-on tout déconstruire ? Et si on y arrive, que reste-t-il ? Devient-on mystique et bizarre comme Jim Carrey ?À un moment, Shirley a trop déconstruit. Derrière, il y avait le vide et la dépression et je ne veux plus tomber dans le vide et la dépression.Shirley dit que le standup c'est comme la vie.Ce sont des cycles : réussir pour échouer, échouer pour réussir. J'aime cette idée. On recommence tous les jours, mais on ne répète jamais. On apprend à s'écouter, pour prendre la meilleure décision au prochain embranchement. Parfois on rit, parfois non. On ajuste.C'est peut-être ça la solution : reconnaître qu'on porte un maillot. Ne pas le jeter par terre pour le piétiner, mais accepter de jouer avec. L'enlever un peu, pour voir, mais le remettre pour se rassurer. Et ne plus chercher à l'échanger avec ceux d'en face.Se retrouver dans l’épisode :04:00 Le pouvoir de l'instant présent11:00 Jusqu'où peut-on se déconstruire ?18:00 Faut-il souffrir pour être libre ?36:00 Shirley et le standup : "C'est fini de penser au grand public !"44:00 "Le standup, c'est la vie" : réussir pour échouer, échouer pour réussir. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Les références de l'épisode sur http://nouvelleecole.org/51-michel-levy-p…-trouver-du-sens/Comment trouver du sens ?Je ne peux pas répondre à cette question. C'est ce que j'aimerais dire aux personnes qui me demandent des conseils sur Instagram.Mais j'ai un hack dans la vie : je peux trouver les gens qui m'inspirent, prétexter une interview et leur poser toutes mes questions. Alors je suis allé voir Michel Lévy-Provençal, le fondateur de TEDxParis et de L'Échappée Volée, celui qui s'entoure des cerveaux les plus innovants à la recherche de sens. Voici ce qu'il m'a dit :1. Il faut être curieuxJ'ai peur d'être largué. Je me suis trop moqué de ceux qui pensaient tout savoir mais ne savaient rien et je sens que le karma va me faire payer le prix de mon arrogance. Il m'arrive d'ouvrir une page web et de ne rien comprendre et je me dis : "Déjà ?".Pour éviter ça, Michel Lévy-Provençal reste curieux. Il lit « quatre à cinq heure par jour », 50 livres par an sans compter tout le reste. Moi qui pensais lire beaucoup.C'est aussi ce que j'aime avec Nouvelle École. Je rencontre des gens qui font passer ma discipline actuelle pour une partie de Candy Crush. Ma marge de progression me force à reste humble. Plus j'en sais, moins j'en sais. C'est ce qui est excitant.2. Il faut essayerDans le monde des startups, j'ai beaucoup entendu qu'il fallait échouer beaucoup et vite. Je me demande si les gens qui disent ça ont déjà échoué.Moi je n'ai pas envie d'échouer. En grandissant, j'ai vu des gens vivre avec le sentiment d'échec. Ils n'avaient pas d'argent, pas d'amis et pas de perspectives. Ils n'avaient pas envie d'en parler à la légère, en lisant un PowerPoint devant des étudiants d'école de commerce.Je crois que ce que les entrepreneurs veulent dire, c'est qu'il faut essayer. Je suis d'accord avec ça. La meilleure manière de ne pas échouer me semble d'essayer sans arrêt, d'"itérer" comme on dit. Accumuler les petits ratés pour éviter les gros échecs.Et quand j'observe le parcours de Michel Lévy-provençal, je vois quelqu'un qui a toujours essayé. Certains essais ont réussi et d'autres ont raté. Mais j'ai l'impression que plus il essaie, plus il réussit.3. Il faut s'accepterJe lui ai demandé s'il s'était déjà senti hors des cases."Toujours".Les cases m'ont perturbé. Je voulais être comme les modèles que je voyais à la télé, dans les livres, sur internet. Je voulais être musicien, faire de la politique puis être un homme d'affaires. À San Francisco, je voulais être un meilleur ingénieur que les ingénieurs. Je voulais coder et monter le nouveau Facebook et devenir milliardaire.Je voulais rentrer dans une case et y rester au chaud.Mais à force de rencontrer ces modèles, je comprends que ce sont les représentations qui sont binaires. Chacun est un puzzle. Mais comme personne ne sait que les autres aussi sont un puzzle, personne ne se sent bien. Nouvelle École m'apprend à accepter le puzzle et à ne plus fantasmer les modèles.Mais parfois, je veux quand même être un artiste. Je veux marcher le long du canal Saint-Martin à 11h00 du matin, m’arrêter dans un café hors de prix et écouter les gens qui ont un problème avec "la prod". Je veux acheter un toast avec de l'avocat et faire semblant d'écrire sur mon carnet en prenant un air inspiré.Je veux arrêter de réfléchir et prendre le temps de regarder le film de ma vie. Aujourd'hui c'est mon anniversaire. Alors s'il arrête de pleuvoir, j'irai faire ça.Se retrouver dans l’épisode :01:00 Est-on dans un pays pessimiste ?08:00 Le chemin vers la passion 17:00 "Ne pas être dans la bonne case, j'en ai fait une théorie"24:00 Comment ne pas être largué31:00 Son organisation, ses routines40:00 La prise de parole en public, savoir convaincre51 : Faut il donner son opinion ? Vaincre le syndrome de l'imposteur Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Retrouvez les références de l'épisode (livres, DVD, idées) sur http://nouvelleecole.org/50-solange-te-pa…e-detre-genereux/Solange (de son vrai nom Ina Mihalache) est une comédienne québécoise installée en France. Depuis 6 ans, elle parle sur Youtube. 180 vidéos, 40 millions de vues, 2 livres et 1 un long métrage plus tard, elle vient parler sur Nouvelle École. Voici pourquoi je voulais absolument l'inviter :1. Elle est bienveillanteOn me reproche d’être trop tendre avec les invités, de ne pas assez les gêner.Mais il y a tout le reste d’internet pour ça. Les journalistes, Twitter, les commentaires Youtube...Et il y a assez de négativité dans ma tête. Assez de mauvaises intentions que je combats. J’ai souvent envie de dire du mal des gens, je suis jaloux et il m'arrive de faire rire aux dépens des autres. Parce que c'est facile.Mais la gentillesse et la bienveillance, c'est difficile. Ça demande du travail et j'ai une bonne marge de progression.Je veux que Nouvelle École soit un îlot de bienveillance, d'autant que je ne suis pas aussi sympa dans la vraie vie. Le podcast m'oblige à faire des efforts. Je vous montre mon meilleur côté en espérant qu'il déteigne sur l'autre.2. Elle produit en quantitéPetit résumé de ce que Solange a publié :180 vidéos vues 40 millions de foisun long métrage (Solange et les vivants) (TITRE EN ITALIQUE?)deux livres Solange te parle et Très intimeC'est ce qu’elle a publié. Elle a produit beaucoup plus.Pour produire beaucoup, il faut se débarrasser du perfectionnisme. On ne peut pas faire 180 vidéos cultes. Mais on peut faire de son mieux à chaque fois et respecter la chance.Faut y aller. Sur internet, ça paye d'être généreux.La quantité d'abord et la qualité suivra. Enfin, j'espère.3. Elle se concentre sur le positifDans son long métrage « Solange et les vivants », une femme lui tient compagnie en lisant les journaux à voix haute. À un moment, elle s’arrête et demande à Solange : « Comment fais-tu pour te tenir informée si tu ne lis pas les journaux ? Si ça se trouve, la France a attaqué la Syrie ! »Et Solange répond :« Ça changerait quoi de le savoir ? On a juste peur. »Avant, je lisais les informations tous les jours : Le Monde, le Wall Street Journal, The Economist, BFM TV. Je voulais être informé, il fallait être informé. Il y avait plein des gens qui criaient : "la guerre !", "la bourse !", "Obama !".Et puis j'ai arrêté, pour essayer. Et je ne lis plus les informations. Après tout, qu’est-ce que j’y peux à la guerre en Syrie ?Je veux me concentrer sur le positif. Il n'y a rien de positif dans les informations. Pour attirer l'attention, il faut faire peur, je n'invente rien. On ne lit jamais en première page « DEUX AMOUREUX RACONTENT LEUR PLUS BEAU SOUVENIR ».Peut-être que j’achèterais ce journal.Et les informations importantes arrivent quand même jusqu'à moi. Donald Trump a été élu, ça chauffe avec la Corée du Nord, les gens vivent moins bien qu'avant. Je laisse à mon grand père le soin de me raconter le monde quand on se voit. C'est toujours ça de partagé.Au lieu de lire les informations, je me lève et je lis un livre. Ensuite, je regarde des vidéos de Solange pour préparer l'interview. On discute, puis je sors acheter un croissant et je vais marcher dans le parc en regardant les gens. J'amène ma soeur à la gare et je lui dis que je l'aime.Dire je t'aime, c'est plus important que les informations. Je suis d'accord avec Solange là dessus.Se retrouver dans l’épisode :02:00 « J’ai pas une tête que tout le monde aime. » Comment se protéger.11:00 « Tu perds de ta libido ». Comment trouver la satisfaction, comment évaluer son travail.17:00 « Apporter du réconfort » Pourquoi elle fait Solange, comment vivre quand on est Youtubeuse33:00 « Y’a pas mal d’humilité hypocrite ». Se connaitre, découvrir ses masques, accepter son narcissisme48:00 « Faut balancer ! » Comment elle crée, travailler le muscle de sa créativité Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Jean-Daniel Guyot est le fondateur de Capitaine Train. En huit ans, lui et ses associés ont construit le meilleur service de vente de billets de train en ligne. En 2017, ils ont été acquis par leur principal concurrent : Trainline."Les gens me disent qu’ils aimeraient se lancer mais n’ont pas d’idée. Je leur dis : « Fais une boulangerie »."C'est un conseil que j'aurais aimé entendre. Je cherchais toujours des idées qui n'existaient pas. Pendant mes études, je remplissais des Lean Canva pour créer un service de suggestions de cadeaux de Noël. J'aurais mieux fait de monter un stand de limonade sur le campus. Tout le monde aime la limonade. Chez Capitaine Train (puis Captain Train), ils n'ont pas réinventé la roue. Ils ont fait la même chose que Voyages SNCF - vendre des billets de train - en mieux.Il y a une citation de Jeff Bezos dans laquelle il conseille aux entrepreneurs de se focaliser sur ce qui ne change pas. Les gens auront toujours besoin d'acheter du pain, d'utiliser les transports et je serai toujours en quête d'un bon coiffeur. C'est peut-être moins ambitieux. Je ne sais pas. Jeff Bezos a créé Amazon, et Captain Train s'est vendu pour 200 millions d'Euros. Ces entreprises sont-elles des startups ? Est-ce vraiment important ?« Je n’ai jamais créé de startups. J’ai toujours créé des entreprises ». Jean-Daniel GuyotJ'essaie de penser comme ça désormais. Ça m'aide à mesurer la distance qui me sépare de l'arrivée, à prendre en compte la quantité de travail requise et à ne plus fantasmer sur des succès éclairs. De toute façon, personne ne sait où est cette ligne d'arrivée ni comment la passer. Et personne ne nous donnera de note sur 20 à la fin. Je voulais savoir ce que ça fait de devenir millionnaire du jour au lendemain, mais j'étais gêné de poser cette question. J'ai pris cette gène comme le signe qu'il fallait demander.Quand j’étais ado, j’avais beaucoup de rêves de richesse foudroyante, de m'échapper en jet privé de mon village de Savoie et de poser mes fesses sur une plage pour jouer de la musique. Plus le temps passe, moins j'ai envie de ça. Comme Jean-Daniel Guyot, je veux surtout continuer à faire ce que j'aime. Si je gagnais au Loto aujourd'hui, je tomberais en dépression. Je n'ai pas encore construit mon Captain Train. J'aurais l'impression d'être déposé à la ligne d'arrivée sans avoir eu besoin de courir. Mais je ne sais pas encore apprécier l'arrivée. Alors je cours.(Bonne année à tous. En 2018 on casse tout.)Se retrouver dans l’épisode :01:00 : Présentations04:00 Rétablir l’égalité des chances en France11:30 Innover dans l'éducation : une tâche difficile27:20 Conseils entrepreneuriaux : ne pas réinventer la roue37:00 Ce qui le motive après avoir vendu Captain Train46:00 "Fais une boulangerie !" Il n'y a pas de mauvaises idées57:00 Ce que devenir riche a changé a sa vie1:00:00 Les questions de la finRéférences : Livres :The Design of Everyday ThingsHigh Output management (Andy grove)De Zéro à Un (Peter Thiel) Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Christophe Balestra a été coprésident de Naughty Dog pendant une dizaine d'années, jusqu'à son départ en 2017.Entre 2007 et 2017, Naughty Dog a sorti une série de jeux cultes (Uncharted, The Last Of Us) vendus à des dizaines de millions d’exemplaires et qui ont établi le studio comme la référence des années 2010.Je voulais savoir comment on crée un classique. Je lui ai demandé pourquoi leurs jeux étaient meilleurs, comment ils prenaient leurs décisions :« On se demande toujours : est-ce que ça améliore le jeu ? »Tous les détails sont importants quand on veut sortir un chef d’oeuvre. Rien n’est insignifiant. La différence entre un projet qu’on oublie et un classique, c’est le degré d’attention qui a été portée à chaque détail. C’est la raison pour laquelle j’écris sur un Macbook et non sur un autre ordinateur.C’est la raison pour laquelle The Last of Us est le dernier jeu vidéo que j’aie bingé.Et c’est le référentiel que je veux avoir en tête quand je fais Nouvelle École ou les autres projets. Quand j’ai la flemme, j’essaie de me rappeler que rien n’est insignifiant, que tout est important, que c’est comme ça qu’on finit par produire des choses qui comptent. En anglais, ils disent « how you do anything is how you do everything ». Se retrouver dans l’épisode - 05:00 Être dans le moment présent : ses débuts dans la programmation- 11:00 Comment trouver sa place dans le monde- 22:00 Entreprendre ou rejoindre une entreprise existante ? Ses débuts chez Naughty Dog- 42:00 Comment sortir des jeux cultes : la philosophie de Naughty Dog- 52:00 Sa vie après Naughty Dog, les questions de la fin Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Reférences disponibles sur http://nouvelleecole.org/47-mathilde-lacombe-on-attire-quon-degage/Mathilde Lacombe a tout réussi. À seulement 30 ans, elle est mère de 3 enfants, entrepreneuse à succès, auteure, et est suivie par des dizaines de milliers de personnes. Cette histoire peut intimider. Mais si on la raconte depuis le début, elle est inspirante. Mathilde a commencé il y a plus de 10 ans à publier du contenu. Un blog de cuisine, tout petit, mais qu’elle faisait pour les bonnes raisons. Avec le coeur, sans pression et parce qu’elle aimait ça.Puis, ce blog a grossi. Il s’est transformé en « La vie en blonde ». De plus en plus de lectrices sont venues recevoir les conseils beauté et lifestyle prodigués par Mathilde. Un jour, elle a découvert Birchbox. Un produit qu’elle aurait aimé acheter mais qui n’était pas disponible en France. Alors elle a fondé JolieBox. Pour commencer, elle s’est appuyée sur la communauté qu’elle construisait sans arrière pensée depuis des années. Et puis, JolieBox a cartonné. Mathilde n'avait plus d'autre choix que de quitter son emploi de pigiste au magazine Elle.JolieBox a eu tellement de succès que la startup a rapidement fusionné avec... Birchbox, pour devenir le leader mondial des box de beauté. Ces étapes sont importantes. Tout a pris du temps, pas grand chose n'était prémédité. Ce qui a fait la différence, c’est l’action. Mathilde a lancé les projets qu’elle avait en tête, sans demander l’autorisation.Et si tout semble lui avoir réussi, c’est peut-être qu’elle a pris les bonnes décisions à chaque étape. - cultiver ses intérêts- créer ce qu'on voudrait avoir- limiter le risque. Ne pas tout plaquer avant d’être sûr qu'on a quelque chose- faire, sans attendre et sans trop demander de conseilsAjoutez à cela un optimisme à toute épreuve et on comprend mieux pourquoi les planètes s’alignent. Mathilde se projette, avance et refuse catégoriquement de se plaindre.J’ai tendance à m’apitoyer sur mon sort. Mais j’y travaille, car je crois qu’elle a raison. On attire ce qu’on dégage.#####Se repérer dans l’épisode - 03:00 Comment trouver l’équilibre et pourquoi elle a écrit son livre. - 10:00 Comment rester authentique quand on crée une gigantesque communauté. Le besoin de positiver.- 18:00 Se projeter pour avancer. Ses conseils d’entrepreneuriat.- 32:00 La beauté et l’importance de ce qu’on présente au monde.- 36:00 Tout faire, n’est-ce pas trop difficile ?Les (rares) questions qu’elle se pose. - 51:00 Les mauvais conseils d’entrepreneuriat- 58:00 Les questions de la fin, qui changent ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
"Pourquoi fais-tu ce projet ?"C'est la question qu'Alexandre Dana pose aux entrepreneurs qui passent par LiveMentor.Il pourrait leur demander "comment comptes tu le faire ?" ou "quelle est la taille de ton marché ?", mais ces questions sont pour plus tard.J'aurais aimé rencontrer Alexandre il y a quelques années.Je n'avais aucune idée de pourquoi je faisais les choses. Ce n'était même pas une question. J'avais tout un tas de raisons préfabriquées :"Je veux réussir"."Je ne veux pas me fermer de portes"."Je veux avoir un impact".Il y a toujours une bonne raison et une vraie raison. Les vraies raisons :Je voulais faire HEC car il n'y avait rien au dessus. On serait obligé de me dire bravo.Je voulais être entrepreneur pour faire partie des nouvelles idoles, atteindre mon rêves de rock star. Je vendrais une startup 200 Millions et on serait obligé de m'aimer.Mais il y a toujours trop de gens à impressionner. Et on n'en fait jamais assez. Aux Etats-Unis, HEC ne voulait rien dire. Comme entrepreneur, il y avait toujours un projet qui fonctionnait mieux que le mien et d'autres personnes en première page de Maddyness.Quand j'en ai eu marre d'avoir mal au ventre, j'ai fait une pause.J'ai essayé de me demander ce que j'aimais faire. Pas ce que je voulais être, mais ce que j'aimais faire chaque jour.écrireNouvelle ÉcolelireJ'allais faire beaucoup plus de ça et beaucoup moins du reste. Si on m'avait demandé pourquoi, j'aurais répondu que j'aimais ça. Que je me sentais bien en faisants ces choses là, même si personne n'y faisait attention.Et c'est l'intérêt de se demander pourquoi on fait les choses : trouver ce qui nous aide à nous sentir bien. Chaque fois que je me sens bien, c'est une petite victoire sur la vie.Mais c'est un processus qui prend du temps.Alexandre aussi est passé par là."J'ai mis du temps à trouver ce que j'aimais vraiment faire".Il n'y a pas de réponse définitive. Après 10 ans à donner des cours et 5 ans de LiveMentor, il a décidé de complètement changer son entreprise. Il ne se retrouvait plus dans les formations données.J'oublie souvent pourquoi je fais les choses. Je retombe dans mes travers. Je voudrais inviter des stars, peu importe si ça améliore l'émission. Je voudrais plus d'écoutes, plus de followers, plus d'accolades.Et je finis par avoir mal au ventre, encore.Mais je commence à connaître. Quand je ressens ce signal, j'arrête de travailler. J'appelle ceux qui me connaissent et m'empêchent de fumer du crack. Je ne les remercie jamais assez d'avoir accepté la double casquette ami/psychologue que je leur impose.Je m'arrête, le temps de me demander pourquoi.Rien de tout cela n'a d'importance. Autant prendre le temps.Se retrouver dans l'épisode :06:00 Pourquoi et comment il a complètement transformé LiveMentor25:00 Pourquoi il veut aider chaque personne à créer et développer son projet36:00 Démystifier l'entrepreneuriat41:00 : L'éducation à la carte : Comment il aide les porteurs de projet57:00 Cas Pratique : Comment lancer son projet (salon de coiffure)1:15:00 Arrêter de s'inventer des problèmes (fumer du crack) quand on entreprend1:22:00 Les questions de la finLivres cités :Malcom Gladwell : Outliers http://amzn.to/2BUonGHThe War Of Art, Steven Pressfield http://amzn.to/2yfeSQ2On Writing, Stephen King http://amzn.to/2jNO70O Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
« Rien à foutre de ce qu’on pense de moi »Je suis un peu jaloux de Lauren Bastide. Je n’en ai pas encore rien à foutre de ce qu’on pense de moi.Quelqu’un a écrit que je suis un ado dépressif qui se lamente. Ça m’a donné envie de fumer des clopes en écoutant Radiohead.C’est sans doute bon signe. De plus en plus de gens écoutent et quand personne ne critique, c’est que tout le monde s’en fout. Mais je persiste à croire qu’il serait plus simple que vous m’aimiez tous sans conditions.Comme je doute que ce soit au programme, je vais m’inspirer de Lauren Bastide.Peut-être qu’elle n’a plus le temps de faire attention à la négativité. En un an, elle a créé le studio Nouvelles Écoutes qui produit 6 émissions dont La Poudre, qu’elle anime. Nouvelles Écoutes c’est plus de 1,5 millions d’écoutes et pour des podcasts, c’est beaucoup.Peut-être aussi que la gestion des critiques est un muscle qui se travaille. Avant de créer Nouvelles Écoutes, Lauren a passé 10 ans dans les médias. D'abord au Elle, puis au Grand Journal, l’émission que tout le monde adore détester. Je ne crois pas avoir regardé cette émission une seule fois sans dire du mal de tous ceux qui passaient à l’écran. La télé réveille mes bas instincts.Toujours est-il qu’en 10 ans de grands médias, Lauren a du recevoir assez de négativité pour me donner envie de retourner habiter dans un village.Mais pas elle. Ça lui a donné envie de lancer sa propre émission. Avec ses invités, ses questions et ses convictions. Et La Poudre cartonne.J’ai lu que quoi que tu fasses, il y a toujours un tiers de gens qui aime, un tiers qui s’en fout et un tiers qui déteste. Alors comme personne ne change jamais d’avis, autant se concentrer sur ceux qui aiment.Quant aux critiques, celles qui font mal sont celles qui touchent juste. En cela, elles sont une excellente piqure de rappel. Vouloir plaire à tout le monde est une idée stupide qui n’a aucune chance de se réaliser et te transforme en clown triste.Faire la paix avec les côtés qu’on voudrait gommer, voilà un chantier intéressant. Ça donne l’aplomb nécessaire pour créer des choses différentes.Et quand les critiques arrivent, tu peux leur répondre que « rien à foutre » ou que « si tu kiffes pas, t’écoutes pas ».Chose sur laquelle Lauren Bastide et Booba sont d’accord.Se retrouver dans l’épisode :03:00 Les origines de La Poudre et son désamour progressif pour les médias traditionnels.19:00 « Je servais à rien » : Pourquoi elle voulait être journaliste et pourquoi elle a déchanté.27:00 Comment elle est devenue femme. Pourquoi elle déconstruit.35:00 Comment elle travaille. Ses techniques d’interview. Comment elle a pensé La Poudre.49:00 Les questions de la fin.Abonne toi à Nouvelle Ecole : Apple/iTunes: http://apple.co/2zI7SkuSoundcloud: http://bit.ly/ne_scDeezer: http://bit.ly/nouvelleecoledeezerSuis Nouvelle École sur :Facebook: http://bit.ly/nouvelleecolefbInstagram: http://bit.ly/nouvelleecoleIGTwitter: http://bit.ly/nouvelleecoleTWSite officiel: http://bit.ly/nouvelleecolesiteRéférences : La Poudre Podcast: https://itunes.apple.com/fr/podcast/la-poudre/id1172772210?l=en&mt=2Lauren Bastide sur Instagram: https://www.instagram.com/laurenbastide/Nouvelles Ecoutes: http://www.nouvellesecoutes.fr/La Poudre lit: http://www.nouvellesecoutes.fr/lapoudrelit/Livres cités :King Kong Théorie - Virginie Despentes: http://amzn.to/2kmRRK1Le deuxième sexe - Simone de Beauvoir: http://amzn.to/2kkaNJjLa séquestrée - Charlotte Perkins Gindman: http://amzn.to/2AqHyKD Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Abonnez-vous à Nouvelle École sur iTunes http://apple.co/2zI7SkuRetrouvez les références de l'épisode (livres et autres) sur http://bit.ly/nouvelleecolesiteEn 2007, j'avais un groupe de musique et j'étais sûr qu'il nous fallait un site internet.Problème : je ne savais pas faire de sites. J'avais eu mon premier PC à 14 ans et je savais faire 2 choses : aller sur MSN Messenger et ranger les albums de musique dans l'ordre. J'avais tapé "comment faire un site internet » sur Google et j'étais arrivé sur...Le Site du Zéro.Le Site du Zéro en 2007Mathieu Nebra avait créé ce site en 1999.Il avait 13 ans. Pour apprendre à coder, il avait du se farcir des manuels écrits par les professionnels pour les professionnels, des manuels d'adultes. Le Site Du Zéro, c'était la version digeste de cet apprentissage.J'arrivais sans à priori. Personne autour de moi ne parlait de sites internets. Ce n'était pas le délire du canton de La Rochette d'aller fouiller les codes source. Tant mieux, car mon projet de carrière le plus sérieux était alors d'arrêter les cours, d'acheter un van et de partir en tournée avec un ami. Tout ce qui se rapprochait de l'enseignement m'ennuyait et je m'étais déclaré incapable de travailler sérieusement.Pourtant, le Site Du Zéro m'avait plu. C'était simple, drôle et concret. Tout le contraire du lycée. On pouvait arrêter et reprendre quand on voulait. Les profs n'avaient pas l'air de nous parler depuis une tour d'ivoire, ils étaient comme nous et se souvenaient qu'eux aussi avaient été débutants.Après quelques jours de labeur, j'avais codé mon premier site !C'était un site tout naze avec quelques balises HTML, trois liens dans un menu et un [background:black] des familles, mais c'était mon premier site internet. C'était aussi la première fois que je construisais un outil de mes propres mains (le classeur en PVC du cours de techno ne compte pas). J'avais bossé comme un dingue sans m'en rendre compte, apprenant des concepts bien plus complexes que les équations de chimie qui à l'époque me donnaient tant de mal.Le site du zéro, ça marchait !10 ans plus tard, le Site du Zéro est devenu OpenClassrooms et forme des millions d'élèves au développement, au marketing et à la gestion de projets. Et 10 ans plus tard, j'ai rencontré celui dont j'avais suivi le cours dans ma chambre.Se retrouver dans l'épisode :01:00 Les origines de son envie d’apprendre et du site du Zéro12:00 Comment trouver ce qu’on aime29:00 Devenir l’entrepreneur de sa propre vie36:00 Rendre l’éducation accessible à tous49:00 Mathieu Nebra : son mode de vie, ses techniques de productivité et les questions de la fin Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Sophie Marie Larrouy est auteure et comédienne. Elle vient de publier son premier roman : "L’Art de la Guerre 2". J'ai adoré. C'est son autobiographie, un manuel de survie pour les sensibles qui m'a rappelé mon parcours. J'ai eu envie de l’offrir à ma petite soeur pour quelle ne s'inquiète pas autant que moi à son âge.SML me dit que "ça fait du bien de faire quelque chose qui marche". Ce livre est son premier succès commercial. Il faut dire qu’elle n’en est pas à son premier fait d’arme. Depuis son arrivée à Paris, elle a produit des tonnes de choses (un one woman show, plusieurs livres, un podcast, ...). Tellement que j'ai du reporter notre premier RDV, effrayé par la quantité de choses qu'il me fallait découvrir.Je lui demande comment elle explique ce succès. « C'est la première fois que je fais quelque chose au premier degré.» Pour la première fois, elle ne s'est pas retranchée derrière l'autodérision. Elle s'est prise au sérieux. Ça me rappelle que les choses auxquelles je ne croyais pas avaient peu de chances d'aboutir. Ça me rappelle une anecdote sur Kanye West : Touré (un écrivain) vient interviewer Kanye. Il entre chez le rappeur. À l'intérieur de la maison, au milieu du salon, il y a un gigantesque poster de Kanye West.Touré lui demande "Kanye, pourquoi as-tu un grand poster de TOI dans le salon ?". Et Kanye lui répond : "Avant que les autres ne puissent m'applaudir, je dois m'applaudir."Se retrouver dans l'épisode :02:00 La survie09:00 Pourquoi faire les choses au premier degré18:00 Conseils d'écriture22:00 S'en sortir quand on vient du monde des sensibles30:00 Comment elle s'en est sortie : faire la paix avec le cafard47:00 Arrivée de Kemar49:00 Les questions de la fin Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
« Intertalent, pas Interflora ».C’est tout moi, ça. Je prépare une interview pendant 2 jours et je me vautre dès la première phrase. Mais bon, il le prend bien.François Samuelson est le premier agent littéraire français.Il représente des auteurs stars comme Michel Houellebecq, Virginie Despentes ou encore Pierre Assouline. Avec le temps, il a étendu l'activité d'Intertalent au cinéma : Juliette Binoche, Michael Haneke, la liste est trop longue pour tous vous les citer. Je voulais décortiquer son succès."Il n'y avait rien de prémédité", me dit-il.Il m'explique que c'est le hasard qui l'a emmené là. Je ne suis pas fan du hasard, on ne peut pas le répliquer. Surtout, je crois que le hasard se provoque.À New-York, dans les années 80, il constate l'absence d'ouvrages français traduits en anglais. Il veut fonder une agence pour représenter les auteurs francophones aux États-Unis. On lui dit que c'est stupide, que le roman est mort. 30 ans après, le Bureau du Livre Français existe encore à New-York.30 ans après, le palmarès des artistes qu'il représente est long comme le bras : un Oscar, un Prix Goncourt, un Prix Renaudot et une Palme d'Or à Cannes. Entre autres.SE RETROUVER DANS L'EPISODE :01:00 : L'agent des stars. Comment il a créé son métier passion.15:00 Courageux mais pas suicidaire : sa philosophie et comment il aborde son métier31:00 Conseils à ceux qui se lancent : pourquoi il ne faut pas bluffer41:00 Rien de prémédité : la part du hasard dans son succès51:00 Dur ou lucide ? Les questions de la fin. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
[LONGUE INTRO DE MOI], l’épisode commence à 13 minutes et 30 secondesGuillaume Boutin est le cofondateur et CEO de Sens Critique, le réseau social de la culture. Avant cela, il avait co-créé puis vendu Gamekult (les vrais se souviennent de Gamekult). Nous avions réalisé cet épisode en Facebook Live il y a maintenant un an. Oui, à l’époque je faisais des Facebook live devant 20 personnes. Ah, le bon vieux temps !Je saisis cette opportunité de le sortir en audio. J'aime bien cette discussion. (Guillaume me fait savoir que les chiffres ne sont plus à jour ! Ils ont dépassé les 800K membres et vont finir l'année à 5M de visiteurs uniques mensuels !)Je me suis offert le luxe de vous faire une introduction de 13 minutes, qui explique un peu pourquoi il n’y a pas de « nouvel » épisode cette semaine. J’ai eu besoin de respirer, pour mieux repartir. Je parle de la nécessité de regarder le chemin parcouru. J’espère que ça vous plaira. SE RETROUVER DANS L'EPISODE :13:30 : C’est quoi Sens Critique et démonstration de son utilité (en live !)26:00 Le manque de pertinence des relais culture traditionnels33:00 Un produit pour les utilisateurs, par les utilisateurs49:00 Comment lancer son Sens Critique57:00 Questions perso : la vente de Gamekult, ce qu'il ferait s'il était riche, etc.Bonne écoute les amis ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
À 13 ans, je découvrais le skate, l’amour et sum 41. Après les cours je lisais des albums de XIII, tuais les innocents de Vice City et mangeais des tartines de Nutella. À 13 ans, Jean Charles Samuelian codait des sites internet et les vendait. Après les cours il écrivait des business plans. 10 ans d’entrepreneuriat d’avance sur moi. Et ça se voit.Il me rappelle les entrepreneurs dont je lis la biographies en anglais. Ceux qui ont déjà beaucoup entrepris et que seuls les problèmes complexes intéressent : les industries lourdes, les industries lentes. Révolutionner les sièges d’avions ou transformer le système de santé. Pour lui, aucun problème n’est impossible à résoudre. Il suffit de le découper en petits morceaux, de les prendre un à un et de toujours s’assurer qu'on part de la base. Osciller en permanence entre une vision grandiose et une exécution chirurgicale. Une fois qu’il a décidé du problème à résoudre, il avance vite. 8 mois pour obtenir un agrément d’assureur, chose qui n’était pas arrivée depuis 1986 et que beaucoup pensaient impossible. Pas lui.Il avance vite car il n’accepte rien, il ne reste jamais bloqué. Sa première startup fabriquait des sièges d’avion. Il fallait tester les pièces mais les fournisseurs étaient trop lents. Alors Jean-Charles et ses associés ont acheté un four et fabriqué les pièces eux-mêmes : 400 pièces par semaine. Une attitude qui fait la différence : « On y serait encore ». On parle de startups, mais ce sont des préceptes qu’on peut appliquer tous les jours : ne rien accepter, avancer vite et ne jamais rester bloqué.C'est comme ça qu'on fait des choses impossibles.Se retrouver dans l'épisode :01:00 - Présentations, son parcours et Alan05:00 Comment attaquer des problèmes complexes : conseils pour entrepreneurs ambitieux.34:00 L'importance de trouver du sens, son départ d'Expliseat38:00 Apprendre à convaincre46:00 Accepter ses limites55:00 Son mode de vie, ses tactiques, ses routines 1:01:00 Ce qu'il aimerait changer dans le monde + les questions de la fin Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Les références sur http://nouvelleecole.org/ep-40-charlotte-pudlowski-podcast-changer-vie"J'avais l'impression de prendre trop de place."Le collège, c'était compliqué.Il fallait faire semblant. Tout le monde voulait être dans la norme mais personne ne savait la définir. On courait tous derrière un concept vague, en mouvement, pour ne pas se faire remarquer.On portait des masques. Personne n'avait peur, personne n'était amoureux et personne n'avait de problèmes. Personne non plus n'était sûr d'avoir des amis. On pouvait être trahi à tout moment pour une bonne blague. J'excellais dans l'art de faire rire des gens aux dépens d'autres. Faire partie des losers, c'était la mort. Ils étaient seuls car hors de la norme. On avait le droit, presque le devoir, de se moquer d'eux. Un peu tous les jours. Assez pour les endommager à tout jamais.J'aurais fait n'importe quoi pour être accepté alors j'ai joué mon rôle. J'ai ri quand on se moquait des autres et retenu mes larmes quand c'était pour moi. C'était le jeu.Je suis soulagé d'avoir grandi.Je ne connais personne qui soit sorti indemne de l'adolescence. Tout le monde panse ses plaies.Le problème est que les masques ne disparaissent pas après le collège. On continue à prétendre que tout va bien et on peut passer sa vie comme ça. Je m’en suis rendu compte quand je passais mes journées à sourire et mes nuits à pleurer. J'essaie de ne plus faire semblant. Je ne veux plus participer à l'avertissement collectif envers ceux qui ne se sentent pas dans la norme : "vous n'êtes pas bien, vous devez changer". J’aimerais envoyer le signal contraire.Je n’arrive pas toujours à dire la vérité. Il y a des choses que j'ai peur de révéler, le collégien n’est pas si loin.Mais il y a une différence : je peux choisir ce que je fais, ce que je dis et avec qui je passe mon temps. Un luxe auquel les adolescents n'ont pas accès. Je peux choisir d'inviter ceux qui montrent les choses comme elles sont : sans filtre Instagram. Ils contribuent à rétablir le bon signal : la norme, c’est les plaies. SE RETROUVER DANS L’EPISODE :01:00 Sa volonté de comprendre le monde, sa carrière de journaliste19:00 Son complexe de légitimité, le fait d'être une femme33:00 Le féminisme comme un soulagement40:00 Son départ de Slate.fr, son changement de vie46:00 Transfert, moi qui m’emballe et son entrée dans l’entrepreneuriat 1:05:00 Les questions de la fin Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Les références sur http://nouvelleecole.org/ep-39-abdel-raouf-dafri-manger-de-viande-enragee/Abdel Raouf Dafri est scénariste pour le cinéma et la télévision. Il a écrit, entre autres, le film "Un Prophète" (réalisé par Jacques Audiard et récompensé aux Césars), les deux biopics sur Jacques Mesrine ainsi que les saisons 2, 3 et 4 de Braquo.C'est un de mes épisodes favoris. Mais c'est aussi un des seuls épisodes au contenu quelque peu explicite. En toute franchise, je me suis inquiété du fait que des noms soient cités. Je me suis demandé si ça pouvait me retomber dessus.J'avais trois options : 1. Sortir l'épisode tel quel. 2. Enlever les parties concernées et sortir un épisode monté.3. Ne pas sortir l'épisode.L'option 2 n'est pas envisageable. Ce serait trahir l'émission, en plus de trahir l'invité à qui j'ai promis une interview sans questions pièges et sans montage.Si je prends l'option 3 et que je ne sors pas cet épisode par peur des réactions, je trace une ligne dans le sable pour les prochains. Qu'est-ce qui sera acceptable, qu'est-ce qui ne le sera pas ? Dans deux mois je me retrouve avec une émission de télé, sans intérêt.Je sors donc cette discussion sans montage. J'aimerais savoir ce que vous auriez fait à ma place. Dites-le moi dans les commentaires, sur twitter, où par email !Et surtout, accrochez vos ceintures et bonne écoute !CE DONT ON PARLE :00:00 Pourquoi il faut être patient11:00 Les problèmes de l'industrie du cinéma20:00 Le métier de scénariste, comment il a écrit un prophète et ses conseils à ceux qui débutent 31:00 Comment raconter une bonne histoire38:00 Comment gérer la critique42:00 Un prophète - Comment sortir du lot.01:02:00 La fragilité du succès.01:08:00 Les questions de la fin Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.