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Développer les infrastructures dans les corridors sud de la RDC, notamment celui de Lobito et de Banana, le sujet était au centre des discussions lors du salon du développement des villes et des corridors, Expo Béton, qui réunissait une centaine d'acteurs des secteurs public et privé à Lubumbashi. Parmi les leviers importants de ces projets figurent les infrastructures routières. Mais la RDC peine à mobiliser les ressources pour financer leur réhabilitation. Sur le tracé du corridor de Lobito, se déplacer par la route de Kolwezi à la frontière avec l'Angola, est un parcours du combattant. « Pour parcourir les 440 km, ça peut prendre 15 à 20 jours, voire un mois !, témoigne Donat Tshimboj, transporteur des marchandises sur ce tronçon. Les camions se renversent avec leurs marchandises. La plupart des transporteurs ont décidé de retirer leurs camions de la circulation. »Cette situation n'est pas unique. La RDC a un réseau routier de 156 000 km dont près de 4 000 km seulement sont asphaltés. Le salon du développement des villes et des corridors à Lubumbashi a recommandé l'investissement dans ce domaine. « Nous avons entendu des appels urgents sur des partenariats publics-privés pour accélérer les investissements dans les infrastructures stratégiques », rappelle Jean Bamanisa, directeur d'Expo Béton.Déficit du Fonds national d'entretien routierMais du côté du secteur public, le Fonds national d'entretien routier (Foner), l'organisme chargé de la mobilisation des ressources financières, connaît un déficit criant. Ses recettes proviennent à 95% de la redevance sur la mise en consommation des produits pétroliers. Alors qu'il a besoin d'au moins 950 millions de dollars par an pour l'entretien des routes, le Foner ne mobilise que 156 millions de dollars à cause de la fraude. « Un premier niveau de fraude se manifeste lorsque certains produits n'arrivent dans les entrepôts, explique Pierre Bundoki, le directeur général du Foner. S'ils n'arrivent dans les entrepôts, on ne peut pas percevoir [la redevance]. Le deuxième niveau de la fraude, c'est au moment de la sortie des entrepôts, tout n'est pas renseigné. À titre illustratif, en 2024, le Foner devait percevoir 458 millions de dollars, il n'a encaissé que 164 millions de dollars. »À lire aussiRDC: trous énormes, boue... la route entre Goma et Masisi, un cauchemar pour les conducteursModèle tanzanien de financement ?Pour l'heure, la RDC reste le maillon faible de ces corridors faute de capitaux. Pour relever le défi, la Tanzanie a proposé à la RDC son modèle de mobilisation locale des ressources financières. « En Tanzanie, il y a eu les Samia Bonds, détaille Patient Mwenze, le directeur adjoint de la CRDB (Cooperative Rural Development Bank), une banque commerciale tanzanienne installée en RDC depuis 2023. C'est une levée des fonds qui a été faite, où la CRDB a permis à la population de souscrire à ses obligations. En l'espace de trois mois, ça a permis de lever 125 millions de dollars qui sont allés dans la construction des infrastructures. »La RDC espère qu'avec les partenaires privés, elle pourra exploiter tous les corridors sud.À lire aussiLes routes en Afrique: un frein au développement?
Pour essayer de résoudre le conflit meurtrier dans l'est de la RDC, l'Union africaine va chercher aujourd'hui un médiateur qui vient d'un pays très éloigné du théâtre des opérations. Il s'agit de Faure Gnassingbé, le président du Togo. Pourquoi ce choix ? A-t-il plus de chances de réussir que son prédécesseur, l'Angolais Joao Lourenço ? Pour l'Institut Ebuteli, Pierre Boisselet est responsable des recherches sur les violences en République Démocratique du Congo. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : L'attaque des quartiers ouest de Goma le week-end dernier est-elle le signe que le M23 ne contrôle pas la totalité du territoire qu'il a conquis ces trois derniers mois dans l'est du Congo ? Pierre Boisselet : Oui, en tout cas, c'est certainement le signe que leM23 n'est pas totalement en mesure d'assurer la paix et la sécurité dans le territoire sous son contrôle. Alors les événements du week-end dernier sont probablement les plus spectaculaires qui ont eu lieu, au moins depuis que le M23 a pris les villes de Goma et Bukavu, au début de l'année… Mais il y en a eu d'autres. On pense notamment aux explosions qui ont eu lieu à Bukavu peu après la conquête de cette ville, en marge d'un meeting de Corneille Nangaa. Il y a aussi eu ces derniers jours des incursions de miliciens wazalendo aux abords de la localité de Kavumu, au Sud-Kivu, où l'on trouve le principal aéroport de cette province du Sud-Kivu. Donc, on voit que, à plusieurs endroits et à plusieurs moments, le M23 a montré que son contrôle de la situation n'était pas total.Il y a un mois, le M23 s'est emparé aussi de la ville de Walikale, sur la route de Kisangani. Et puis, quelques jours plus tard, le mouvement rebelle s'est retiré de cette position importante. Est-ce un retrait stratégique ou politique ? Alors, c'est probablement un peu des deux. Ce qu'on peut dire, c'est qu'on a constaté que le M23 avait beaucoup de difficultés à maintenir ses lignes logistiques jusqu'à cette localité de Walikale qu'il venait de conquérir, notamment la route entre Masisi et Walikale n'était pas du tout sécurisée et les convois étaient à la merci d'attaques de harcèlement. Mais par ailleurs, ce retrait est aussi intervenu au moment où les discussions étaient relancées par le Qatar. Une des conséquences de la prise de Walikale, ça a été la fermeture de la mine d'Alphamin qui est contrôlée par des capitaux américains. Et donc voilà, le fait qu'il se soit retiré, ça a permis l'annonce au moins de la reprise de la production dans cette mine. Donc on peut imaginer qu'il y a pu aussi avoir des pressions politiques qui ont abouti à ce retrait.Et le retrait du M23 de Walikale a coïncidé avec la visite d'un émissaire américain à Kigali ?Tout à fait, Monsieur Boulos, qui d'ailleurs a lui-même annoncé la reprise des activités d'Alphamin dont je parlais à l'instant. Donc voilà, on peut imaginer qu'il y a eu un message de passé à cette occasion.Y a-t-il eu un deal entre messieurs Trump et Kagame ?Alors… Là, je ne saurais m'avancer jusque-là. Ce qu'on sait, c'est qu'il y a eu des discussions. Alors en réalité, surtout entre le gouvernement congolais et le gouvernement américain sur l'accès aux immenses ressources minérales congolaises. Alors est-ce qu'il y a eu d'autres négociations parallèles ? Ça, je ne le sais pas.Du côté des médiations internationales, le Qatar a réussi un joli coup, c'était le 18 mars dernier, quand il a réuni les présidents Tshisekedi et Kagame à Doha. Mais est-ce que cela n'a pas été un succès sans lendemain ? Alors c'est peut-être un tout petit peu tôt pour l'affirmer, mais c'est vrai que ça n'a pas forcément embrayé avec un processus très convaincant, je dirais. On sait que, depuis ce 18 mars, il y a eu des délégations du M23 et du gouvernement congolais qui devaient se rencontrer à Doha pour poursuivre sur la lancée du sommet. Mais à ce stade, il y a vraiment peu d'écho. Il semblerait qu'il y ait assez peu d'avancées dans ces discussions qui ont donc suivi le sommet.Dernière surprise, c'était le week-end dernier : l'Union africaine a désigné le président togolais Faure Gnassingbé comme nouveau médiateur à la place de l'Angolais João Lourenço. Est-ce que João Lourenço se heurtait à la méfiance de Paul Kagame ? Ce qui n'est peut-être pas le cas du nouveau médiateur togolais ? Alors ce qui est certain, c'est que le Togo entretient de très bonnes relations avec le Rwanda. Ce qui était peut-être un peu moins le cas de João Lourenço. Donc ça, ça peut être un point positif.Faure Gnassingbé s'entend bien aussi avec Felix Tshisekedi ?Oui, il semblerait. Et donc, l'arrivée fracassante du Qatar dans cette médiation n'avait pas forcément été anticipée par l'Union africaine et l'a quelque peu marginalisée. Donc probablement qu'il s'agit aussi, au moins en partie, de replacer l'Union africaine dans cette médiation.En allant chercher un pays en Afrique de l'Ouest, très loin du théâtre des opérations ?Oui, notamment. Alors c'est vrai que, contrairement à João Lourenço d'ailleurs, le président togolais ne siège dans aucune de ces deux organisations que sont la SADEC et l'EAC, dont on connaît les tensions. Et donc ça pourrait lui donner un avantage en termes de neutralité. Mais peut-être que la difficulté, par contre, ça sera pour le président togolais d'arriver à convaincre les deux présidents d'arriver à un compromis. On ne voit pas forcément de quel moyen de pression, il dispose pour leur tordre le bras et y arriver.À lire aussiConflit dans l'est de la RDC: le président togolais désigné médiateur par l'Union africaine
À Goma, le directeur de l'ONG internationale OXFAM pour le Congo lance un cri d'alarme : « Si Donald Trump ne rouvre pas l'USAID pour le Congo-Kinshasa, quatre millions de personnes vont être en situation de détresse et de nombreux enfants vont mourir de maladie et de malnutrition ». Autre fléau à venir, une épidémie de choléra. Cinq cents cas sont déjà signalés dans la capitale du Nord-Kivu. Le docteur Manenji Mangundu est le directeur d'OXFAM pour la RDC. Actuellement en mission dans l'Est du pays, en ligne de Goma, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Manenji Mangundu, vous êtes à Goma. Deux mois après la décision de Donald Trump, est-ce que vous en sentez déjà les premiers effets sur le terrain ?Manenji Mangundu : oui, on est à Goma. Après la fin du financement de l'USAID, on réalise véritablement comment la population est dans le besoin. La situation est très précaire, parce que la population n'a pas accès à l'eau. C'est difficile d'accéder aux soins et aux médicaments. Les hôpitaux étaient financés par le Bureau Humanitaire d'Assistance, GHA, qui fait partie de l'USAID. Les populations souffrent de la pénurie de nourriture, ce qui inquiète énormément. La progression du taux de malnutrition inquiète beaucoup les femmes par rapport à leurs enfants qui sont très mal nourris. L'autre chose, c'est le choléra. L'absence d'eau potable provoque des cas de choléra qui sont en nette augmentation. Par exemple, on a presque 500 cas de choléra à Goma. Cela nous inquiète beaucoup.Quelle était jusqu'à présent la contribution de l'USAID pour nourrir toutes ces populations ?Leur contribution, c'était 70% du financement total pour l'œuvre humanitaire. C'est-à- dire, 900 millions de dollars américains étaient financés par l'USAID.900 millions de dollars américains par an ?Oui, par an.Et si le gel de l'USAID devient définitif, est-ce qu'il y a des personnes au Nord-Kivu, au Sud-Kivu qui vont être en danger de mort ? Oui. On constate déjà des cas de morts. Il y a beaucoup d'enfants qui sont mal nourris, mais ils n'accèdent pas aux médicaments. Ils n'accèdent pas à la nourriture, ils n'accèdent pas à l'eau potable, ils sont en train de mourir. Mais maintenant, tu vois, avec les difficultés d'accéder à certains villages, il est même difficile d'avoir les statistiques. Mais beaucoup d'enfants sont en train de mourir.À lire aussiEst de la RDC: «Plus de 900 corps ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR»Et ces enfants qui meurent, c'est dans la ville de Goma ou bien dans la montagne autour de Goma ?Certains, c'est dans la ville de Goma et d'autres autour de Goma. Il y a beaucoup d'endroits comme dans la zone de Masisi, la zone de Mweso et la zone de Minova vers Akalé au Sud-Kivu. Il y a aussi la zone de Rutshuru.Quelle est la situation, docteur, dans les hôpitaux de Goma ?Il y a beaucoup de malades qui sont là ! Il y a beaucoup de gens qui sont en train de chercher les médicaments.Jusqu'à présent, de nombreux malades du SIDA recevaient des antirétroviraux grâce à la Fondation Bill Clinton, qui était financée par l'USAID. Est-ce que beaucoup de gens risquent aujourd'hui de mourir du SIDA faute de traitements ?Oui, je pense que les gens courent ce risque. Parce que si le financement venait à être suspendu pour les médicaments du sida, s'ils ne peuvent pas y accéder, ils vont mourir.Est-ce que vous pouvez évaluer le nombre de personnes qui risquent de mourir de faim et de maladie si l'USAID reste suspendue ?Avec les financements humanitaires, ce sont 6,5 millions de personnes qui étaient assistées.Six millions et demi ?Oui. Maintenant, si on regarde, 70% du financement, c'était l'USAID. C'est-à- dire, 70% des 6,5 millions de personnes sont à risque.Elles sont directement impactées, ce qui fait plus de 4 millions de personnes, c'est ça ?Oui.Donc, vous estimez que, dans l'Est de la RDC, au moins 4 millions de personnes risquent d'être impactées par la suspension de l'USAID, c'est ça ?Affirmatif.Alors, c'est à la fin du mois de janvier que le président Trump a annoncé la suspension de l'USAID pour 3 mois, c'est-à-dire jusqu'à la fin du mois d'avril. Est-ce que vous avez l'espoir que cette aide reprenne, ou est-ce qu'aujourd'hui, vous êtes désespéré, est-ce que vous n'y croyez plus ?Nous, on l'espère. Parce qu'on est en train de passer le message pour dire que vraiment la population a besoin de l'aide. Et vraiment, si on ne peut pas les aider, c'est comme si on était en train de les laisser mourir. Ils n'ont pas accès à l'eau potable, or, ils ont besoin de ça. Et tous les malades, avec lesquels on a discuté, souffrent des épidémies de choléra, de Mpox, et peut-être d'Ebola. S'ils n'accèdent pas à l'eau potable, c'est un problème. C'est le moment de vraiment appuyer la population. Parce que c'était d'abord la guerre qui les a impactées et maintenant, c'est la suspension des autres financements qui a amené un très gros impact. Si on avait seulement la guerre et la disponibilité des financements, ce serait un peu mieux.Non seulement il y a la guerre, mais en plus, il y a la rupture de l'aide américaine ?Exact.Et pour les populations, c'est terrible ?Oui.À lire aussiÀ la Une: Goma coupée du monde
Il y a deux mois, Goma, plus grande ville de l'est de la République démocratique du Congo, était prise par l'AFC/M23 soutenu par le Rwanda, après de violents affrontements qui s'étaient déroulés jusque dans le centre-ville de la capitale de la province du Nord-Kivu. Retour sur ces violences d'une grande ampleur (qui ont alors secoué la ville) et leurs conséquences jusqu'à ce jour, avec notre Grande invitée Afrique ce matin : Myriam Favier, cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge à Goma, est interrogée par Esdras Ndikumana. RFI : Vous êtes à Goma, une ville qui est passée sous contrôle de l'AFC/M23 depuis fin janvier. Est-ce que la situation humanitaire qui prévaut aujourd'hui est toujours aussi alarmante que lors de la prise de cette ville ?Myriam Favier : Fin janvier, à Goma et aux alentours, il y a eu une escalade de la violence, y compris en zone urbaine avec une utilisation d'artillerie en zone peuplée. Ça voulait dire, effectivement, beaucoup de blessés. Pas d'électricité pendant quasiment une semaine, donc pas d'eau car c'est directement lié. Des corps qui jonchaient le sol, tous les hôpitaux et les structures de santé en suroccupation. Donc, la situation humanitaire était terrible. Je pense que, aujourd'hui, la situation s'est stabilisée. Pour le CICR, ça veut dire que le point crucial en ce moment, c'est de répondre aux besoins essentiels des gens en réduisant les risques auxquels on fait face.Vous l'avez évoqué, ces affrontements ont fait de nombreuses victimes civiles. Combien en avez-vous recensé au CICR ? On a, avec la Croix-Rouge de la RDC, ramassé des corps, donné à ces corps une sépulture digne. C'étaient plus de 900 corps qui ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR. Bien sûr, il y a d'autres victimes. Les victimes sont également les blessés. Nos structures de santé CICR étaient à plus de 400 % de suroccupation à un moment. Il y a eu plus de 1 900 patients soignés depuis le mois de janvier, c'est trois fois plus que ce qu'on a pu avoir sur les années précédentes. Par exemple, en 2022, il y avait environ 600 blessés de guerre.Que disent donc ces chiffres par rapport à l'intensité des combats ? On voit que ces chiffres démontrent des affrontements qui ont été très intenses et évidemment des conséquences humanitaires importantes sur la population, sur les femmes, sur les enfants. Il y a des blessures par balles, des blessures par engins explosifs, énormément de traumas crâniens qui ont été mentionnés. Quand il s'agit d'engins explosifs, ça veut dire des amputations multiples, que ce soit sur des adultes ou des enfants. Des enfants dont l'éducation est certainement ensuite suspendue pour qu'ils puissent se soigner. Donc, le CICR a par exemple réouvert trois maisons d'écoute dans le but de soutenir la population civile par rapport à l'utilisation d'artillerie et du trauma que les gens ont vécu en ville et dans les alentours.Certaines ONG ont dénoncé, l'arrestation de plus d'une centaine de blessés ou de gardes malades dans des hôpitaux à Goma. Qu'est-ce qui s'est passé réellement ? Quelle est la situation de ces gens ? Est-ce que vous savez où ils sont ? Ce qu'on peut dire, c'est que les autorités sont en mesure de rentrer dans les structures hospitalières. Elles doivent simplement respecter le droit international humanitaire et donc ne pas rentrer armées et respecter, en fait, l'avis médical du personnel, c'est-à-dire ne pas entraver le parcours de soins des patients présents dans les hôpitaux.Après la destruction des camps de déplacés à Goma, où sont allés les centaines de milliers de déplacés qui s'y trouvaient et est-ce qu'ils ont encore accès à l'aide ?Il y a effectivement beaucoup de personnes qui ont quitté les camps des déplacés qui étaient à Goma pour aller dans leurs zones d'origine, leurs zones de retour, que ce soit le territoire de Rutshuru ou celui du Masisi par exemple. Et les équipes tentent de faire des évaluations afin de mieux comprendre la situation, les besoins et de pouvoir répondre à ces besoins. Pour la plupart en fait, les gens retrouvent des maisons qu'ils doivent rénover, voire reconstruire. Ce sont souvent des maisons en planches, ce qui veut dire que le bois a parfois été utilisé par les gens qui étaient restés pour se chauffer et ont servi de brancards dans des situations d'urgence pour évacuer les blessés. Donc ça, c'est un premier point. Ensuite, les affrontements ont été parfois tellement intenses que ça a détruit les lignes d'électricité, ça a détruit le réseau d'eau et c'est important pour nous, CICR, actuellement, de se focaliser là-dessus et d'essayer de remettre en place ces besoins essentiels. Là, ce qu'on est déjà en train de faire à Sake, par exemple, qui est une ville d'environ 100 000 habitants.
Hali ya kibinadamu ikiendelea kuzorota mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo (DRC), Mtaalamu Maalumu wa Umoja wa Mataifa anayehusika na hali ya watetezi wa haki za binadamu, Mary Lawlor leo ametoa wito wa msaada wa dharura na wa vitendo kwa watetezi wa haki za binadamu katika eneo hilo. Anold Kayanda na taarifa zaidi. (Taarifa ya Anold Kayanda)Mary Lawlor akizungumza leo jijini Geneva-Uswisi amesema, "watetezi wa haki za binadamu mashariki mwa DRC wako hatarini sana kulengwa na kulipiziwa kisasi kwa kazi yao ya kutetea haki za binadamu. Wanahitaji msaada sasa, ikiwa ni pamoja na usaidizi wa kuhamishwa kwa muda pamoja na familia zao.”Kundi la waasi la M23, limeendelea kusonga mbele katika eneo hilo la mashariki mwa DRC tangu lilipoanza mashambulizi yake mapema mwaka huu, na wale waliorekodi na kufichua ukiukwaji wa haki zao wamekuwa wakilengwa moja kwa moja, amesisitiza Bi. Lawlor."Katika wiki za hivi karibuni nimepokea taarifa nyingi za tahadhari zinazohitaji msaada na nimezungumza moja kwa moja na watetezi walioko mashinani," amesema Lawlor na kuongeza kuwa watu hao wanaishi kwa hofu na hatari ni halisi na kwama hivi karibuni, mtetezi mmoja alimpa taarifa kuwa waasi wa M23 wameandaa orodha ya watetezi wa haki za binadamu watakaokamatwa katika maeneo waliyoyadhibiti.Mtaalamu huyo amesema amepokea ripoti za kuaminika za watetezi wa haki za binadamu kushikiliwa bila mawasiliano, kutoweshwa kwa nguvu, na kuteswa huko Rutshuru na Masisi, Kivu Kaskazini, huku takribani watetezi sita wa haki za binadamu wakiripotiwa kutoweka baada ya kujaribu kutoroka Goma baada ya jiji hilo kuchukuliwa na M23."Baadhi ya watetezi wa haki za binadamu hawakuwa na chaguo jingine ila kukimbia makazi yao. Wale wanaofanikisha kufika katika miji mingine wanakosa rasilimali za kupata malazi au kukidhi mahitaji yao ya kila siku," amesema na kwamba, "wengine wamebaki katika maeneo yanayodhibitiwa na waasi lakini wana hofu kubwa kuhusu usalama wao. Mtetezi mmoja alimuuliza jinsi wanavyoweza kuendelea kujificha huku M23 ikianza kufanya ukaguzi huko Goma.Tangu magereza yalipovunjwa huko Goma, Kalehe, Bukavu, na Uvira, maelfu ya wafungwa, wakiwemo wahalifu wakatili na viongozi wa makundi yenye silaha waliohukumiwa kwa ukiukwaji mkubwa wa haki za binadamu unaofikia uhalifu wa kivita na uhalifu dhidi ya ubinadamu, walitoroka na kuingia mitaani. Baadhi yao wanawatishia watetezi wa haki za binadamu waliotoa msaada wa matibabu, kisaikolojia na msaada wa kisheria kwa waathiriwa na mashahidi waliotoa ushahidi wakati wa kesi hizo. Na wakati huo huo watetezi wa haki za binadamu wakikabiliwa na vitisho na hofu ya kulipiziwa kisasi, waathiriwa hawana wa kuwategemea, ameeleza mtaalamu huyo.Katika mazingira ambayo tayari ni magumu kwa watetezi wa haki za binadamu, Mtaalamu huyo maalumu wa Umoja wa Mataifa anasisitiza hatari kubwa ya ukatili wa kingono inayowakabili watetezi wa haki wa kike."Tunajua kuwa ukatili wa kingono unaohusiana na migogoro mashariki mwa DRC ni wa kiwango cha juu, na kwamba wanawake wanaopinga ukiukwaji wa haki za binadamu katika muktadha huu, na wanaojitokeza kwa kazi yao, mara nyingi ndio wanaoathirika zaidi," Lawlor amesema akiongeza kuwa ni jambo la kusikitisha kufikiria kwamba miaka 25 tangu kupitishwa kwa azimio la kihistoria la Baraza la Usalama la Umoja wa Mataifa kuhusu wanawake, amani na usalama, matukio haya yanatokea mbele ya ulimwengu unaoonekana kutokuwa na msimamo thabiti.Mtaalamu huyo pia ameelekeza umakini kwa hatari wanazokabiliana nazo watetezi wa haki za binadamu katika maeneo ya vijijini na yaliyojitenga, ikiwa ni pamoja na mauaji, kutoweshwa kwa nguvu, na utekaji nyara, na akaangazia athari za kisaikolojia zinazowakumba wale walioko mashinani."Watetezi tayari walikuwa wakikabiliwa na vitisho katika eneo hilo – kutoka kwa serikali na makundi yenye silaha lakini kama alivyonieleza mtetezi mmoja wa haki za binadamu wa…
C'est une caricature publiée sur le site d'information congolais Actualité CD : on y voit un journaliste brandissant un micro devant un parterre d'hommes politiques et de représentants de la société civile à Kinshasa. Le journaliste les interpelle : « leaders d'opinion ! Un petit commentaire sur la révision ou changement de la Constitution ? » Tous les officiels veulent répondre en s'arrachant le micro : « moi, moi, moi », crient-ils. Et puis question suivante : « un commentaire sur la guerre qui a atteint Goma ? ». Et là, plus personne… Les officiels sont partis en courant…Et en effet, c'est la retenue qui domine à Kinshasa face à l'avancée des rebelles du M23 dans le Kivu. Les termes sont choisis. Les médias congolais, à l'instar du site 7 sur 7, parlent d' « incursion rwandaise à Goma », ou encore de « guerre d'agression ».Il faut dire que la situation est délicate. Le risque d'une extension du conflit est bien présent. C'est ce que souligne notamment Le Pays à Ouagadougou : « après le secrétaire général des Nations unies ce week-end qui disait craindre un embrasement régional du conflit en cours dans le Kivu avec l'ouverture possible de nouveaux théâtres de confrontation, c'est au tour du président du Burundi d'affirmer que la propension à l'extension transfrontalière de cette guerre est particulièrement grande, du fait de la situation volatile et explosive enregistrée, la semaine dernière, dans les deux extrémités du Kivu ».En effet, résume Jeune Afrique, « le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a dit redouter que le conflit en RDC déclenche une guerre régionale. “Si ça continue comme ça, a-t-il déclaré, la guerre risque de se généraliser dans la région“. »Que veulent Makenga et Nanga ?La guerre dans quel but ? Quels sont les objectifs du M23 ?Le Monde Afrique brosse un long portrait du chef militaire de la rébellion, Sultani Makenga. C'est un « Tutsi dont une partie de la famille est originaire de la province du Masisi. (…) Ce “général“ discret a fait ses armes à l'ombre du président rwandais Paul Kagame et pris part à toutes les insurrections qui secouent l'est de la RDC depuis trente ans ».Dans une de ses rares interviews il y a deux ans, il déclarait, relève Le Monde Afrique : « nous avons choisi ce chemin parce que tout le reste a échoué. Nous avons au sommet de l'État des irresponsables, des bandits, des gens qui croient que le pays leur appartient ».Et Le Monde Afrique de s'interroger : « est-il un va-t-en-guerre piloté par Kigali et Kampala ? Un stratège militaire qui a su jouer un rôle dans toutes les rébellions congolaises ? Un opposant politique animé par la protection de sa communauté ? Peut-être un peu de tout cela à la fois ».Le quotidien Aujourd'hui au Burkina s'intéresse, lui, à Corneille Nanga, le président de l'AFC, l'Alliance fleuve Congo, alliée au M23. « Personne n'aurait parié en 2015, lorsque Corneille Nanga, président de la CENI congolaise proclamait les résultats des élections générales qu'une dizaine d'années plus tard, il se transformerait en rebelle, pour fonder l'Alliance fleuve Congo ? On ne sait pas ce qui s'est passé entre lui et Félix Tshisekedi mais à l'évidence, une brouille devenue rancune tenace est née entre les deux hommes. En tout cas, allié au M23, Corneille Nanga ne fait pas mystère de vouloir faire tomber Félix Tshisekedi ».Kagame dans le sillage de Poutine ?Pour le chercheur Thierry Vircoulon, interrogé par Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « Paul Kagamé semble dans un moment poutinien… (…) Le but immédiat du M23 (piloté par Kigali) est de forcer le gouvernement congolais à négocier. Mais une négociation pour quoi ? Certainement pas pour que le M23 puisse réintégrer l'armée congolaise comme cela avait été le cas après la crise de 2008, affirme Thierry Vircoulon. Une négociation entre le gouvernement congolais et le M23 viserait à conférer à ce mouvement armé le contrôle territorial d'une partie du Nord-Kivu a minima. Cela permettrait, précise le chercheur, l'officialisation des gains territoriaux du M23 depuis 2022 et équivaudrait à une annexion officieuse par le Rwanda. Le Nord-Kivu (ou en tout cas une partie de cette province) deviendrait ainsi un Donbass rwandais ».Et, souligne encore Thierry Vircoulon, « le renversement de Félix Tshisekedi n'est pas exclu dans cette stratégie si celui-ci continue à s'opposer à cette volonté d'annexion. Pour ce faire, Kigali semble avoir ressorti des poubelles de l'histoire la vieille stratégie du paravent politique congolais : l'Alliance du Fleuve Congo est le nouvel avatar du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (le RCD qui avait pris les armes contre le président congolais Laurent-Désiré Kabila à la fin des années 90).
C'est une caricature publiée sur le site d'information congolais Actualité CD : on y voit un journaliste brandissant un micro devant un parterre d'hommes politiques et de représentants de la société civile à Kinshasa. Le journaliste les interpelle : « leaders d'opinion ! Un petit commentaire sur la révision ou changement de la Constitution ? » Tous les officiels veulent répondre en s'arrachant le micro : « moi, moi, moi », crient-ils. Et puis question suivante : « un commentaire sur la guerre qui a atteint Goma ? ». Et là, plus personne… Les officiels sont partis en courant…Et en effet, c'est la retenue qui domine à Kinshasa face à l'avancée des rebelles du M23 dans le Kivu. Les termes sont choisis. Les médias congolais, à l'instar du site 7 sur 7, parlent d' « incursion rwandaise à Goma », ou encore de « guerre d'agression ».Il faut dire que la situation est délicate. Le risque d'une extension du conflit est bien présent. C'est ce que souligne notamment Le Pays à Ouagadougou : « après le secrétaire général des Nations unies ce week-end qui disait craindre un embrasement régional du conflit en cours dans le Kivu avec l'ouverture possible de nouveaux théâtres de confrontation, c'est au tour du président du Burundi d'affirmer que la propension à l'extension transfrontalière de cette guerre est particulièrement grande, du fait de la situation volatile et explosive enregistrée, la semaine dernière, dans les deux extrémités du Kivu ».En effet, résume Jeune Afrique, « le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a dit redouter que le conflit en RDC déclenche une guerre régionale. “Si ça continue comme ça, a-t-il déclaré, la guerre risque de se généraliser dans la région“. »Que veulent Makenga et Nanga ?La guerre dans quel but ? Quels sont les objectifs du M23 ?Le Monde Afrique brosse un long portrait du chef militaire de la rébellion, Sultani Makenga. C'est un « Tutsi dont une partie de la famille est originaire de la province du Masisi. (…) Ce “général“ discret a fait ses armes à l'ombre du président rwandais Paul Kagame et pris part à toutes les insurrections qui secouent l'est de la RDC depuis trente ans ».Dans une de ses rares interviews il y a deux ans, il déclarait, relève Le Monde Afrique : « nous avons choisi ce chemin parce que tout le reste a échoué. Nous avons au sommet de l'État des irresponsables, des bandits, des gens qui croient que le pays leur appartient ».Et Le Monde Afrique de s'interroger : « est-il un va-t-en-guerre piloté par Kigali et Kampala ? Un stratège militaire qui a su jouer un rôle dans toutes les rébellions congolaises ? Un opposant politique animé par la protection de sa communauté ? Peut-être un peu de tout cela à la fois ».Le quotidien Aujourd'hui au Burkina s'intéresse, lui, à Corneille Nanga, le président de l'AFC, l'Alliance fleuve Congo, alliée au M23. « Personne n'aurait parié en 2015, lorsque Corneille Nanga, président de la CENI congolaise proclamait les résultats des élections générales qu'une dizaine d'années plus tard, il se transformerait en rebelle, pour fonder l'Alliance fleuve Congo ? On ne sait pas ce qui s'est passé entre lui et Félix Tshisekedi mais à l'évidence, une brouille devenue rancune tenace est née entre les deux hommes. En tout cas, allié au M23, Corneille Nanga ne fait pas mystère de vouloir faire tomber Félix Tshisekedi ».Kagame dans le sillage de Poutine ?Pour le chercheur Thierry Vircoulon, interrogé par Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « Paul Kagamé semble dans un moment poutinien… (…) Le but immédiat du M23 (piloté par Kigali) est de forcer le gouvernement congolais à négocier. Mais une négociation pour quoi ? Certainement pas pour que le M23 puisse réintégrer l'armée congolaise comme cela avait été le cas après la crise de 2008, affirme Thierry Vircoulon. Une négociation entre le gouvernement congolais et le M23 viserait à conférer à ce mouvement armé le contrôle territorial d'une partie du Nord-Kivu a minima. Cela permettrait, précise le chercheur, l'officialisation des gains territoriaux du M23 depuis 2022 et équivaudrait à une annexion officieuse par le Rwanda. Le Nord-Kivu (ou en tout cas une partie de cette province) deviendrait ainsi un Donbass rwandais ».Et, souligne encore Thierry Vircoulon, « le renversement de Félix Tshisekedi n'est pas exclu dans cette stratégie si celui-ci continue à s'opposer à cette volonté d'annexion. Pour ce faire, Kigali semble avoir ressorti des poubelles de l'histoire la vieille stratégie du paravent politique congolais : l'Alliance du Fleuve Congo est le nouvel avatar du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (le RCD qui avait pris les armes contre le président congolais Laurent-Désiré Kabila à la fin des années 90).
La MONUSCO, la Mission de paix des Nations Unies en République démocratique du Congo, est profondément préoccupée par la détérioration de la situation sécuritaire dans l'est du pays suite à la reprise des affrontements avec le groupe rebelle M23.Au début de l'année, le M23 a rompu le cessez-le-feu établi en août dernier et lancé une nouvelle offensive d'expansion dans le territoire de Masisi puis à travers le Nord-Kivu, provoquant le déplacement de centaines de milliers de personnes.Le groupe armé est désormais arrivé dans le Sud-Kivu, provoquant le déplacement d'au moins 250.000 personnes dans une région qui abrite déjà de nombreuses personnes déplacées. Depuis mardi, il occupe la ville de Minova, un carrefour stratégique le long de la route d'approvisionnement vers Goma. Les rebelles occupent également le port de Kasunyu, un port stratégique pour le transport sur le lac et l'exploitation minière.La MONUSCO n'est plus déployée dans le Sud-Kivu et n'a plus de mandat couvrant cette région. Bien que les humanitaires demeurent dans la région, ils ne bénéficient plus de l'appui sécuritaire et logisitique de la MONUSCO.Pour la Mission de paix, il est impératif que le M23 dépose les armes et respecte le cessez-le-feu en place depuis le 4 août, et que toutes les parties restent engagées dans le processus de Luanda.Afin de mieux comprendre la situation, nous avons joint la porte-parole de la MONUSCO, Ndèye Khady Lo. (Interview : Ndèye Khady Lo, porte-parole de la MONUSCO; propos recueillis par Cristina Silveiro)
Les combats continuent de faire rage dans les régions du sud et du nord Kivu. « Les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, affirment contenir "l'ennemi", précise Actualité CD, dans les zones de Lubero, Sake et Nyiragongo, tout en reconnaissant des "percées" à Bweremana (Nord-Kivu) et Minova (Sud-Kivu) ».En effet, poursuit le site congolais, « l'armée congolaise reconnaît que les rebelles du M23, appuyés par l'armée rwandaise, ont réussi à s'infiltrer dans Bweremana et à prendre le contrôle de la cité de Minova, une entité stratégique. (…) L'occupation de cette ville a provoqué une hausse des prix des produits de première nécessité et amplifié une crise humanitaire déjà critique, relève encore Actualité CD. Des milliers de déplacés, originaires de Masisi et de Rutshuru, ont fui à nouveau, s'ajoutant aux 700 000 personnes déjà enregistrées dans le groupement de Buzi ».D'après une source humanitaire citée par le site congolais, « la famine risque de toucher un grand nombre de personnes. Les familles de déplacés et celles d'accueil se dirigent désormais vers Goma dans des conditions précaires ».Statu quo…C'est désormais la guerre à outrance dans l'est de la RDC, pointe le site Afrikarabia. « En l'absence de toute perspective diplomatique et d'accord entre la RDC et le Rwanda après l'échec des pourparlers de Luanda, le M23 et les autorités congolaises ont décidé (en effet) de privilégier la solution militaire. Kinshasa refusant toute négociation directe avec le M23, et Kigali conditionnant désormais son retrait à un dialogue entre le gouvernement congolais et la rébellion, faisant par la même occasion voler en éclats un cessez-le-feu qui n'a jamais vraiment été respecté. Malgré les récents succès militaires des FARDC, le rapport de force ne s'est pas vraiment inversé sur le terrain, relève encore Afrikarabia. Sans un retrait des forces rwandaises qui, selon le dernier rapport de l'ONU, apportent un soutien militaire décisif en hommes et en armes sophistiquées, on ne voit pas comment l'armée congolaise peut venir à bout de la rébellion. Du côté du M23, on a également l'impression que les rebelles ne sont plus vraiment en mesure de conquérir de nouveaux territoires sans fragiliser les zones déjà sous son contrôle ».La bataille des communiquésEt cette guerre à outrance sur le terrain se double désormais d'une guerre des mots… C'est ce que relève Jeune Afrique. « Les gouvernements de Kinshasa et de Kigali s'affrontent aussi par médias interposés à mesure que le conflit s'intensifie. Les insultes fusent, de chaque côté de la frontière. Le langage a abandonné la diplomatie ».D'un côté, le président rwandais Paul Kagamé qui traite d'idiots les chefs militaires congolais. De l'autre, les autorités de Kinshasa qui qualifient le président rwandais d'élu de la terreur et qui le comparent à Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande sous Hitler…De plus, souligne Jeune Afrique, « la guerre de communication complique le travail des journalistes. « Il faut éviter de se fier uniquement aux deux camps, met en garde Claude Sengenya, vice-président de l'Union nationale de la presse congolaise à Butembo (dans l'Est). Quand les combattants du M23 prennent une localité par exemple, ils se précipitent sur une pancarte qui mentionne son nom pour tourner une vidéo et la diffuser. Mais quand on passe un coup de téléphone, on se rend compte qu'ils ont juste occupé un petit bout du village », relève-t-il. Et « l'armée congolaise n'est pas en reste, pointe encore Jeune Afrique. L'armée congolaise qui diffuse des images de soldats morts présentés comme rwandais pour signifier sa supériorité ».La guerre des réseauxBref, « chaque partie tente d'imposer son récit », aussi par le biais d'internet et des réseaux sociaux avec des influenceurs dans les deux camps.Récemment, relève le site panafricain, la chaine de télévision qatari Al Jazeera a été suspendue pour 90 jours par les autorités congolaises. Elle avait diffusé une interview du chef politique du M23, Bertrand Bisimwa. Une interview réalisée par Bojana Coulibaly, qui se présente comme chercheuse mais qui est accusée par Kinshasa d'être une influenceuse pro-rwandaise.D'ailleurs, précise Jeune Afrique, les autorités congolaises ont lancé « un avertissement aux médias qui seraient perçus comme complaisants à l'égard du M23. Les autorités congolaises qui durcissent leurs positions sur le front médiatique tout en assurant respecter la liberté de la presse ».
Les combats continuent de faire rage dans les régions du sud et du nord Kivu. « Les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, affirment contenir "l'ennemi", précise Actualité CD, dans les zones de Lubero, Sake et Nyiragongo, tout en reconnaissant des "percées" à Bweremana (Nord-Kivu) et Minova (Sud-Kivu) ».En effet, poursuit le site congolais, « l'armée congolaise reconnaît que les rebelles du M23, appuyés par l'armée rwandaise, ont réussi à s'infiltrer dans Bweremana et à prendre le contrôle de la cité de Minova, une entité stratégique. (…) L'occupation de cette ville a provoqué une hausse des prix des produits de première nécessité et amplifié une crise humanitaire déjà critique, relève encore Actualité CD. Des milliers de déplacés, originaires de Masisi et de Rutshuru, ont fui à nouveau, s'ajoutant aux 700 000 personnes déjà enregistrées dans le groupement de Buzi ».D'après une source humanitaire citée par le site congolais, « la famine risque de toucher un grand nombre de personnes. Les familles de déplacés et celles d'accueil se dirigent désormais vers Goma dans des conditions précaires ».Statu quo…C'est désormais la guerre à outrance dans l'est de la RDC, pointe le site Afrikarabia. « En l'absence de toute perspective diplomatique et d'accord entre la RDC et le Rwanda après l'échec des pourparlers de Luanda, le M23 et les autorités congolaises ont décidé (en effet) de privilégier la solution militaire. Kinshasa refusant toute négociation directe avec le M23, et Kigali conditionnant désormais son retrait à un dialogue entre le gouvernement congolais et la rébellion, faisant par la même occasion voler en éclats un cessez-le-feu qui n'a jamais vraiment été respecté. Malgré les récents succès militaires des FARDC, le rapport de force ne s'est pas vraiment inversé sur le terrain, relève encore Afrikarabia. Sans un retrait des forces rwandaises qui, selon le dernier rapport de l'ONU, apportent un soutien militaire décisif en hommes et en armes sophistiquées, on ne voit pas comment l'armée congolaise peut venir à bout de la rébellion. Du côté du M23, on a également l'impression que les rebelles ne sont plus vraiment en mesure de conquérir de nouveaux territoires sans fragiliser les zones déjà sous son contrôle ».La bataille des communiquésEt cette guerre à outrance sur le terrain se double désormais d'une guerre des mots… C'est ce que relève Jeune Afrique. « Les gouvernements de Kinshasa et de Kigali s'affrontent aussi par médias interposés à mesure que le conflit s'intensifie. Les insultes fusent, de chaque côté de la frontière. Le langage a abandonné la diplomatie ».D'un côté, le président rwandais Paul Kagamé qui traite d'idiots les chefs militaires congolais. De l'autre, les autorités de Kinshasa qui qualifient le président rwandais d'élu de la terreur et qui le comparent à Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande sous Hitler…De plus, souligne Jeune Afrique, « la guerre de communication complique le travail des journalistes. « Il faut éviter de se fier uniquement aux deux camps, met en garde Claude Sengenya, vice-président de l'Union nationale de la presse congolaise à Butembo (dans l'Est). Quand les combattants du M23 prennent une localité par exemple, ils se précipitent sur une pancarte qui mentionne son nom pour tourner une vidéo et la diffuser. Mais quand on passe un coup de téléphone, on se rend compte qu'ils ont juste occupé un petit bout du village », relève-t-il. Et « l'armée congolaise n'est pas en reste, pointe encore Jeune Afrique. L'armée congolaise qui diffuse des images de soldats morts présentés comme rwandais pour signifier sa supériorité ».La guerre des réseauxBref, « chaque partie tente d'imposer son récit », aussi par le biais d'internet et des réseaux sociaux avec des influenceurs dans les deux camps.Récemment, relève le site panafricain, la chaine de télévision qatari Al Jazeera a été suspendue pour 90 jours par les autorités congolaises. Elle avait diffusé une interview du chef politique du M23, Bertrand Bisimwa. Une interview réalisée par Bojana Coulibaly, qui se présente comme chercheuse mais qui est accusée par Kinshasa d'être une influenceuse pro-rwandaise.D'ailleurs, précise Jeune Afrique, les autorités congolaises ont lancé « un avertissement aux médias qui seraient perçus comme complaisants à l'égard du M23. Les autorités congolaises qui durcissent leurs positions sur le front médiatique tout en assurant respecter la liberté de la presse ».
DRC: Imirwano ikomeje kuvugwa muri Masisi iraterwa n'iki ? Yarangizwa n'iki
O Presidente de Angola, João Lourenço, inicia nesta quinta-feira, 16 de Janeiro, uma visita de Estado de 48 horas a França a convite do homólogo Emmanuel Macron. Para além da cooperação bilateral, os dois estadistas devem abordar os conflitos políticos no continente africano, nomeadamente a crise entre a RDC e o Ruanda. O sociólogo angolano, David Boio, não reconhece os ganhos da diplomacia de João Lourenço e mostra-se céptico quanto à mediação angolana no conflito que opõe a RDC ao Ruanda. A presidência francesa reconhece “os esforços de Angola” ma mediação do conflito que opõe a RDC ao Ruanda. Que análise faz da mediação angolana? Penso que a nível da presidência pode-se ter colocado muitas expectativas no sucesso desta mediação, inclusive quando atribuíram a João Lourenço o título de Campeão da Paz. Não me parece que a resolução do conflito passa por essa mediação. É preciso saber que nestes processos há questões práticas, o Presidente João Lourenço nem sequer fala francês, nem inglês. Como é que são feitas essas mediações do ponto de vista prático?A verdade é que até hoje não houve grandes progressos. Quando os rebeldes do grupo M23 tomaram de assalto a cidade estratégica de Masisi, a presidência de Angola fez um comunicado a reprovar esta acção, mas isso não teve consequências. Eu penso que o que Angola, em termos de conflitos, aprendeu é que os conflitos devem ser resolvidos pelos intervenientes. Tudo quanto é mediação ajuda, mas se não existir vontade própria dos actores e dos intervenientes será muito difícil que se criem grandes resultados.João Lourenço realiza esta visita a França enquanto Presidente de Angola, mas também como futuro presidente da União Africana. Qual é que será o papel de Angola na presidência União Africana, nomeadamente na mediação de outros conflitos, como, por exemplo, o do Sudão, a situação política que se vive em Moçambique?A União Africana é uma organização complicada. Por exemplo, no caso de Moçambique, não há dúvidas do tipo de eleições que houve no país, mas este tipo de eleições não são diferentes do tipo de eleições que são feitas em Angola. Assim sendo, não há autoridade moral, nem política para se imiscuir nos assuntos dos outros países.Agora, a questão é que nós temos em África, infelizmente, uma espécie de coligação entre líderes autoritários e que implementam essa agenda autoritária. Por isso, afirmar-se que vai haver um impacto de Angola para qualquer outra coisa que não seja a perpetuação do autoritarismo nesses países, acho muito difícil.Angola é um Estado autoritário. João Lourenço é líder de um país autoritário, todo o resto é fácil de perceber o que daí pode vir. Depois é preciso compreender que as relações entre os países africanos são complicadas. João Lourenço prefere deslocar-se a França do que ir a Moçambique para participar na tomada de posse de Daniel Chapo. Não sabemos bem o porquê, nem sabemos tão pouco os resultados desta viagem. O próprio Emmanuel Macron mantém, actualmente, relações difíceis com os países do Sahel.Considera que as autoridades francesas poderão aproveitar esta visita de João Lourenço para mostrar que a França consegue manter boas relações com os países africanos?O que representa João Lourenço para esses países? Não parece que represente grande coisa. Acho que por essa via, não me parece que a França ganhe alguma coisa. Estamos a falar de Estados africanos que são, para todos os efeitos, Estados soberanos e autónomos.Agora, Angola podia ser mais solidária relativamente aos outros Estados africanos, face a esse clima entre a França e os Estados africanos do Sahel.Aquilo que sentimos em Angola é que João Lourenço é o Presidente que mais viaja e durante todas essas imensas viagens que faz, o país não tem visto nenhum resultado positivo. João Lourenço diz que viaja para fazer diplomacia económica, mas o país está cada vez menos atractivo do ponto de vista económico.Não acredita, então, que João Lourenço, na qualidade de presidente da União Africana, possa ajudar a França, por exemplo, neste conflito que existe neste momento com a Argélia. A União Africana é uma união, entre Estados autoritários, que nem sequer consegue resolver conflitos internos. Eu penso que nós, angolanos, sobrevalorizamo-nos muito. Os outros países não olham assim para nós.Mas este convite de Emmanuel Macron mostra que existe do lado das autoridades francesas uma vontade de estreitar as parcerias com Angola…A França deve ter os seus interesses. Agora está na moda o Corredor do Lobito. A história mostra-nos que os países europeus, os países ocidentais, sabem sempre o que querem e quais são os seus interesses. Agora do nosso lado, não quer dizer que saibamos.Pensa que se trata de uma parceria onde apenas um lado vai ganhar. É isso o que está a dizer?O problema é que, pela natureza do nosso regime político, as coisas não são transparentes. Não temos informações suficientes para saber quem é que vai ganhar. João Lourenço visita o país dos direitos do Homem. Considera que seria importante que o Presidente francês, Emmanuel Macron, abordasse com o homólogo angolano a questão dos direitos humanos em Angola? No último relatório feito pela Amnistia Internacional, a ONG denuncia um padrão de uso excessivo e desnecessário da força pela polícia durante o mandato do presidente João Lourenço…Por que razão haveria de fazer isso? Acho que não interessa a Emmanuel Macron abordar esse assunto. Esta visita acontece para que se possa tratar de negócios não para falar de direitos humanos. Por que razão deveriam as autoridades francesas criar constrangimentos a João Lourenço? Penso que não o farão. Os angolanos é que têm de lidar com essas questões. Seja a França ou os Estados Unidos, há cada vez menos essa ilusão.Durante muito tempo dizíamos que a China não era um bom parceiro para Angola, porque só queria saber de negócios e não do respeito pelos direitos humanos. Mas hoje, pelos visto, acontece com todos os parceiros internacionais.
Tunaangazia kuendelea kwa vita Mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, kati ya jeshi la serikali FARDC wanaoshirikiana na wapiganaji wa Wazalendo dhidi ya waasi wa M 23 wanaoungwa mkono na Rwanda. Watu zaidi ya 100, 000 wameyakimbia makaazi yao katika wilaya ya Masisi tangu kuanza kwa mwaka 2025 kwa mujibu wa Umoja wa Mataifa.Nini suluhu ya mzozo huu ?
The latest offensive happened last week when the M23 rebels took Masisi, the administrative centre of the Masisi territory, in North Kivu. Days before, they'd captured another town Katale. Thousands of people have fled and been displaced by the fighting. The Congolese army fought back and reclaimed Masisi but the rebels have since regained control of the town. The M23 has held control over large parts of territory in the east since starting a renewed offensive late last year following the breakdown of peace talks between the presidents of DRCongo and Rwanda, who have been accused of supporting and arming the rebel group. In today's Africa Daily, Alan Kasujja looks at M23's advance, the response from the army and the humanitarian situation for those displaced by the fighting.
M23 Seizes Masisi As Congo Threatens Journalists With Death, Executes 172https://osazuwaakonedo.news/m23-seizes-masisi-as-congo-threatens-journalists-with-death-executes-172/12/01/2025/#Issues #WalikaleTshisekedi #Angenga #Congo #DRC #Goma #Kinshasa #Kivu #Masisi #Mutamba #Rwanda #Malanga ©January 12th, 2025 ®January 12, 2025 9:15 pm M23 rebels in the Democratic Republic of Congo early this year advanced and seized the town of Masisi, same period the Congolese government sent 172 death row prisoners to executioners with 102 already confirmed executed while the government kept mum on the third batch of 70 prisoners including the May 19, 2024 37 coup plotters who were convicted and sentenced to death in September, 2024 just as the country Minister of Justice, Constant Mutamba threatened journalists with death penalty if they relayed the activities of armed group he described as Rwanda army and its M23 auxiliaries. #OsazuwaAkonedo
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le départ de Didier Deschamps de son poste d'entraineur de l'équipe de France, les propos polémiques d'Emmanuel Macron tenus devant les ambassadeurs de France, les combats au nord de la Syrie entre factions armées soutenues par la Turquie et Kurdes et sur la situation sécuritaire dans le territoire de Masisi à l'est de la RDC. Football : Didier Deschamps quitte ses fonctionsAprès 12 ans en fonction, Didier Deschamps a officialisé son départ de l'équipe de France à l'issue de la Coupe du monde 2026. Pouvait-on s'attendre à son départ ? Pourquoi reste-t-il jusqu'en 2026 ? Zinédine Zidane est-il intéressé par le poste ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI Afrique : pourquoi les propos d'Emmanuel Macron ne passent pas ?Devant les ambassadeurs de France, le président de la République a déclaré que la fin des partenariats militaires était un choix de Paris, des propos contredits par le Sénégal et le Tchad. Pourquoi une telle divergence dans l'interprétation des faits ? Le départ des troupes françaises est-il réellement le résultat de négociations ? Avec Pierre Firtion, journaliste au service Afrique de RFISyrie : pourquoi la Turquie combat les Kurdes ?Des affrontements ont lieu dans le nord de la Syrie entre les factions armées soutenues par la Turquie et les forces kurdes syriennes. Quelles sont les raisons de ces combats ? Pourquoi le conflit s'est-il intensifié depuis la chute de Bachar el-Assad ?Avec Oriane Verdier, journaliste au service international de RFIRDC : la cité de Masisi-centre sous le contrôle du M23On a appris qu'hier l'armée avait repris le contrôle de la cité de Masisi-centre, agglomération stratégique située à quelques dizaines de kilomètres de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Est-ce que c'est dû au récent remaniement de l'armée du président Tshisekedi ? Plusieurs milliers de personnes ont déjà fui vers des localités voisines. Comment seront-elles prises en charge ? Avec Henry-Pacifique Mayala, coordinateur du baromètre sécuritaire du Kivu, un projet du Groupe d'études sur le Congo et de Human Rights Watch qui cartographie les violences armées dans l'est de la RDC
The M23 rebel forces in the Democratic Republic of Congo have captured the key town of Masisi in the in the mineral-rich North Kivu province, in renewed, intense fighting. Why has there been an upsurge in the the violence and why is seizing control of Masisi so significant? Also in the podcast, why does Nigeria have the highest rates of neonatal jaundice? And we hear from two farmers in Sierra Leone - who are both amputees - about a project called Farming on Crutches, that is aimed at helping people with missing limbs find a new way to make a living.Presenter: Audrey Brown Producers: Yvette Twagiramariya, Sunita Nahar and Kaine Pieri here in London Senior Producer: Patricia Whitehorne Technical producer: Francesca Dunne Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi
Il y a un an, le 9 janvier 2024, la Cour constitutionnelle confirmait l'élection de Félix Tshisekedi à la présidence de la République démocratique du Congo. À l'est du pays, à Goma, la capitale régionale, ils ont été nombreux à voter pour le président sortant en décembre 2023. En meeting, ce dernier avait promis le retour de la sécurité. La paix, les centaines de milliers de déplacés qui peuplent les camps à la sortie de Goma l'attendent encore. Certains sont même arrivés après la réélection du chef de l'État. De notre envoyée spéciale de retour de Goma, Pendant la campagne électorale, Félix Tshisekedi avait promis « qu'à la moindre escarmouche », il réunirait le Congrès pour attaquer le Rwanda - Kigali est en effet accusée d'avoir des soldats illégalement postés sur le sol congolais qui soutiennent la rébellion du M23, qui sévit dans l'est du pays depuis fin 2021. Un an après sa réélection, le président congolais n'a pas engagé de conflit ouvert avec son voisin, ses soldats alliés à des milices locales ont continué à perdre du terrain et la résolution de cette crise patine. Pourtant, les attentes sécuritaires restent nombreuses dans l'est du pays, notamment pour les centaines de milliers de déplacés qui peuplent les camps à la sortie de la ville. Norbert vient tout juste de réussir à se faire enregistrer sur les listes officielles du camp de déplacés. Sans ce précieux sésame, impossible de bénéficier de l'aide alimentaire. Ce père de famille est pourtant arrivé à Goma en mars dernier. « On s'est dirigé ici pour chercher où dormir sans problème, explique-t-il. Si la guerre se termine là-bas, vraiment, je ne peux pas souhaiter de rester ici. Et c'est ça notre prière. »Mais la paix semble encore loin. À la mi-décembre, les troupes progouvernementales ont encore perdu du terrain dans le territoire du Lubero. Placide Nzilamba, secrétaire de la société civile du Nord-Kivu, regrette que les promesses du chef de l'État n'aient pas été tenues. « Il faut dire que la situation a empiré parce que le M23, avec ses alliés, l'armée rwandaise, a continué à prendre des villages et des villages et donc, l'année qui suit pourrait être l'année d'un challenge, déplore-t-il. Il faut mouiller encore le maillot, il faut encore travailler davantage pour que la situation s'améliore et commencer à penser développement. Sinon, on se dira que ce sera un mandat perdu. »À lire aussiRDC: des combats intenses dans le territoire de Lubero entre l'armée et le M23« Le phénomène wazalendo reste une bombe à retardement »Pendant le premier mandat de Félix Tshisekedi, deux mesures sécuritaires phares avaient été promises. La première, celle de donner un statut légal aux wazalendo, des miliciens pro-gouvernementaux qui combattent la rébellion M23 alliée aux soldats rwandais. Si une loi sur la Réserve armée de la défense a bien été adoptée, la gestion des wazalendo reste opaque, estime Henry-Pacifique Mayala, coordinateur du Baromètre sécuritaire du Kivu. « Le phénomène wazalendo reste une bombe à retardement. C'est quoi le plan dans la pratique dont dispose le gouvernement quant à ce qui concerne la gestion des wazalendo ?, interroge-t-il. Personne ne peut le dire. Le nombre exact de wazalendo, leur chaîne de commandement, il n'y a personne qui sait répondre directement ou clairement à cette question. »La seconde mesure sécuritaire phare, c'est l'état de siège qui donne le pouvoir administratif aux militaires. Lui est toujours maintenu, contrairement aux recommandations des acteurs de la société civile. À écouter dans Afrique midiEst de la RDC: «Les nouveaux combats dans le Masisi ont entraîné plus de 100 000 déplacés»
En RD Congo, les rebelles du M23 ont pris le contrôle du chef-lieu du territoire de Masisi, dans l'est du pays. De violents affrontements ont opposé les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda et l'armée congolaise, appuyée par des milices locales. La société civile alerte sur de nouveau déplacement de la population.
En RD Congo, la situation sécuritaire est difficile en ce début d'année. Des violents affrontements ont été signalés dans le territoire de Masisi, dans l'est du pays. Ils ont opposé les rebelles du M23 soutenus, par le Rwanda, aux forces armées congolaises, appuyées par des groupes armés locaux. Plus au nord, de nouveaux massacres de population ont été signalés. Ils sont attribués aux rebelles ADF.
« La réunion tripartite prévue à Luanda entre les présidents congolais Félix Tshisekedi, rwandais Paul Kagame et angolais João Lourenço n'a pas eu lieu hier dimanche », constate le site congolais 7 sur 7. « D'après la présidence congolaise, l'annulation de cette rencontre a été causée, pointe 7 sur 7, par le refus de la délégation rwandaise de prendre part à la réunion ».En effet, précise Beto, autre site congolais, « Kigali a subitement conditionné sa présence, et par conséquent la signature d'un éventuel accord, à l'ouverture d'un dialogue direct entre Kinshasa et le groupe armé M23. Une exigence jugée inacceptable par Kinshasa, qui y voit une manœuvre délibérée pour torpiller le processus de paix de Luanda ».Pour sa part, le New Times à Kigali justifie l'absence de Paul Kagame par les « menaces de changement de régime proférées par les responsables congolais contre le Rwanda et la présence continue dans l'est de la RDC des FDLR, milice fondée par les restes des auteurs du génocide de 1994 contre les Tutsis ».Méfiance réciproqueBref, on en est toujours au même point dans ce conflit qui ravage l'est du Congo depuis plus de 25 ans… « L'échec de cette rencontre illustre le climat de méfiance profonde qui règne entre les deux parties, relève Afrik.com. Kigali exige des garanties fermes sur l'ouverture d'un dialogue avec le groupe rebelle M23. De son côté, Kinshasa insiste sur le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et l'arrêt du soutien aux rebelles. Ces désaccords rendent tout compromis difficilement envisageable. (…) Avec l'annulation de ce sommet, les perspectives de paix dans l'est de la RDC s'assombrissent. Les habitants de cette région, victimes d'affrontements incessants, espéraient des avancées concrètes pour mettre fin à leur calvaire ». C'est donc raté…« L'échec de Luanda donne l'impression que les points d'achoppement entre le Congo et le Rwanda n'ont pas évolué, pointe pour sa part le site spécialisé sur la RDC, Afrikarabia. Kigali considère toujours la crise du M23 comme un problème congolo-congolais, à l'inverse de Kinshasa qui pense que sans le Rwanda, le M23 est une coquille militaire vide. Le Rwanda défend l'idée que le nœud du conflit se trouve justement entre le M23, qui défend la communauté rwandophone, et les autorités congolaises. Pour Kinshasa, le refus de négocier avec la rébellion est directement lié aux multiples échecs du passé et aux nombreuses intégrations ratées de rebelles au sein de l'armée régulière qui ont systématiquement donné lieu à la création de nouvelles rébellions ».Des centaines de milliers de déplacésEt pendant ce temps, la guerre se poursuit, donc, avec son cortège de souffrances pour les populations civiles. Témoin, ce reportage à lire dans Le Monde Afrique sur les centaines de milliers de personnes déplacées qui sont venues se réfugier aux environs de Goma, dans la province du Nord-Kivu, pour se retrouver dans des camps où règnent l'insécurité et la misère.« L'ouest de Goma est le réceptacle des malheureux fuyant les plateaux et vallées du Masisi et de Walikale, au-delà du versant occidental du volcan Nyiragongo, rapporte l'envoyé spécial du Monde Afrique. Les sites ont pour nom Buhimba, Mulengo, Rusayo, Luchaga, Rego… Partout le même spectacle, une mer de bâches blanches. Combien sont-ils, ces hordes de déplacés ? Au moins 600 000, selon une évaluation effectuée à partir de photos aériennes par plusieurs ONG. Plus d'un million, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU. Nul ne sait précisément, mais trop ».Au moins 600 000 personnes, donc, qui ont besoin de nourriture et de protection… « Dans le camp de Lwashi, par exemple, pointe Le Monde Afrique, c'est le Programme alimentaire mondial qui nourrit les gens. En partie. Débordée, l'agence onusienne subvient aux besoins de base de la moitié des ménages seulement. Les autres tentent de survivre ».Il y a aussi le problème de l'eau potable : au bord du lac Kivu, MSF a installé « 8 pompes qui tournent 24 heures sur 24, reliées à 24 cuves de 10 000 litres dispatchées dans des camions-citernes ou dans le réseau de tuyaux courant sur une dizaine de kilomètres ». Mais cela ne suffit pas…Enfin, l'insécurité permanente, relève encore Le Monde Afrique… Exemple : « les femmes ont demandé qu'il n'y ait pas d'ampoules autour du bâtiment des latrines pour ne pas être vues la nuit. Les chiffres de violences sexuelles, principale forme de violence parmi les déplacés, sont en effet effrayants. Selon une étude MSF, plus de 10 % des femmes adultes, dans les camps de déplacés, ont déclaré avoir été violées ».
« La réunion tripartite prévue à Luanda entre les présidents congolais Félix Tshisekedi, rwandais Paul Kagame et angolais João Lourenço n'a pas eu lieu hier dimanche », constate le site congolais 7 sur 7. « D'après la présidence congolaise, l'annulation de cette rencontre a été causée, pointe 7 sur 7, par le refus de la délégation rwandaise de prendre part à la réunion ».En effet, précise Beto, autre site congolais, « Kigali a subitement conditionné sa présence, et par conséquent la signature d'un éventuel accord, à l'ouverture d'un dialogue direct entre Kinshasa et le groupe armé M23. Une exigence jugée inacceptable par Kinshasa, qui y voit une manœuvre délibérée pour torpiller le processus de paix de Luanda ».Pour sa part, le New Times à Kigali justifie l'absence de Paul Kagame par les « menaces de changement de régime proférées par les responsables congolais contre le Rwanda et la présence continue dans l'est de la RDC des FDLR, milice fondée par les restes des auteurs du génocide de 1994 contre les Tutsis ».Méfiance réciproqueBref, on en est toujours au même point dans ce conflit qui ravage l'est du Congo depuis plus de 25 ans… « L'échec de cette rencontre illustre le climat de méfiance profonde qui règne entre les deux parties, relève Afrik.com. Kigali exige des garanties fermes sur l'ouverture d'un dialogue avec le groupe rebelle M23. De son côté, Kinshasa insiste sur le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et l'arrêt du soutien aux rebelles. Ces désaccords rendent tout compromis difficilement envisageable. (…) Avec l'annulation de ce sommet, les perspectives de paix dans l'est de la RDC s'assombrissent. Les habitants de cette région, victimes d'affrontements incessants, espéraient des avancées concrètes pour mettre fin à leur calvaire ». C'est donc raté…« L'échec de Luanda donne l'impression que les points d'achoppement entre le Congo et le Rwanda n'ont pas évolué, pointe pour sa part le site spécialisé sur la RDC, Afrikarabia. Kigali considère toujours la crise du M23 comme un problème congolo-congolais, à l'inverse de Kinshasa qui pense que sans le Rwanda, le M23 est une coquille militaire vide. Le Rwanda défend l'idée que le nœud du conflit se trouve justement entre le M23, qui défend la communauté rwandophone, et les autorités congolaises. Pour Kinshasa, le refus de négocier avec la rébellion est directement lié aux multiples échecs du passé et aux nombreuses intégrations ratées de rebelles au sein de l'armée régulière qui ont systématiquement donné lieu à la création de nouvelles rébellions ».Des centaines de milliers de déplacésEt pendant ce temps, la guerre se poursuit, donc, avec son cortège de souffrances pour les populations civiles. Témoin, ce reportage à lire dans Le Monde Afrique sur les centaines de milliers de personnes déplacées qui sont venues se réfugier aux environs de Goma, dans la province du Nord-Kivu, pour se retrouver dans des camps où règnent l'insécurité et la misère.« L'ouest de Goma est le réceptacle des malheureux fuyant les plateaux et vallées du Masisi et de Walikale, au-delà du versant occidental du volcan Nyiragongo, rapporte l'envoyé spécial du Monde Afrique. Les sites ont pour nom Buhimba, Mulengo, Rusayo, Luchaga, Rego… Partout le même spectacle, une mer de bâches blanches. Combien sont-ils, ces hordes de déplacés ? Au moins 600 000, selon une évaluation effectuée à partir de photos aériennes par plusieurs ONG. Plus d'un million, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU. Nul ne sait précisément, mais trop ».Au moins 600 000 personnes, donc, qui ont besoin de nourriture et de protection… « Dans le camp de Lwashi, par exemple, pointe Le Monde Afrique, c'est le Programme alimentaire mondial qui nourrit les gens. En partie. Débordée, l'agence onusienne subvient aux besoins de base de la moitié des ménages seulement. Les autres tentent de survivre ».Il y a aussi le problème de l'eau potable : au bord du lac Kivu, MSF a installé « 8 pompes qui tournent 24 heures sur 24, reliées à 24 cuves de 10 000 litres dispatchées dans des camions-citernes ou dans le réseau de tuyaux courant sur une dizaine de kilomètres ». Mais cela ne suffit pas…Enfin, l'insécurité permanente, relève encore Le Monde Afrique… Exemple : « les femmes ont demandé qu'il n'y ait pas d'ampoules autour du bâtiment des latrines pour ne pas être vues la nuit. Les chiffres de violences sexuelles, principale forme de violence parmi les déplacés, sont en effet effrayants. Selon une étude MSF, plus de 10 % des femmes adultes, dans les camps de déplacés, ont déclaré avoir été violées ».
Dans l'est de la RDC, depuis la prise du site minier de Rubaya en territoire de Masisi par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, les autorités de la province du Nord-Kivu se plaignent du manque à gagner dans l'exploitation des minerais. Avant la guerre, le secteur minier contribuait à plus de 40 % au budget de la province. Aujourd'hui, le Nord-Kivu dit avoir eu sa production de coltan amputée de 100 tonnes par mois, pour une valeur d'environ 7 millions de dollars. De notre correspondant à Goma,Au siège de Kivu Mineral Resources SARL, une des entreprises de Goma qui achète des minerais, l'ambiance n'est pas au rendez-vous. Le chiffre d'affaires de l'entreprise est en baisse à cause des problèmes d'approvisionnement. « Nous avons perdu principalement dans le territoire de Masisi - Rubaya, Ngungu, explique Yvette Mwanza, la directrice générale de l'entreprise, également présidente de la Chambre des mines au sein du conseil provincial de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), au Nord-Kivu. Toutes ces localités produisent énormément de coltan [colombite-tantalite, NDLR]. Mais pour le coltan, on ne reçoit presque plus rien. On peut faire facilement 30 tonnes du coltan par mois. Maintenant si vous prenez le coltan à partir du Maniema, sur tout un mois, vous pouvez recevoir seulement trois tonnes. »Environ 15 % de la production mondiale de tantaleLa prise de Rubaya par le M23 affecte plus de 6 000 creuseurs artisanaux qui se retrouvent sans emploi, selon la coopérative des creuseurs miniers artisanaux de Masisi. Beaucoup de creuseurs ont fui, ce qui inquiète également l'ONU. « Au Nord-Kivu, la consolidation du contrôle administratif du M23 sur les territoires de Masisi et Rutshuru au Nord-Kivu lui a permis d'établir un contrôle total sur la production de coltan, a souligné Bintou Keita, la cheffe de la Monusco, lors de son dernier passage au Conseil de sécurité à New York en septembre dernier. Le commerce en provenance de la région de Rubaya, qui selon les estimations fournit plus de 15 % de la production mondiale de tantale, génère environ 300 000 dollars par mois pour le groupe armé. Cette situation est profondément préoccupante et doit cesser. »Devoir de vigilance des acheteursDans ce contexte, les États et les entreprises doivent prendre leur responsabilité selon la société civile. « Toutes ces guerres que nous vivons sont alimentées par l'exploitation minière, souligne Alexis Muhima, leader du groupe thématique Mines et Hydrocarbures au sein de la société civile du Nord-Kivu. Et donc, pour nous, si tous ces États et entreprises qui s'approvisionnent en minerais dans cette zone respectent le devoir de diligence, cela va couper tout lien entre l'approvisionnement de ces groupes armés en minerai illicite. »Le M23-AFC, en mai dernier, avait annoncé interdire à ses hommes d'accéder aux sites miniers. Cependant, plusieurs membres de la société civile dénoncent le trafic de minerais, qui seraient ensuite exportés illégalement vers le Rwanda et l'Ouganda.
Dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), suite aux offensives des rebelles du M23, le prix des denrées alimentaires a grimpé dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, qui compte plus d'un million d'habitants. Les aliments les plus consommés, comme les pommes de terre et les haricots, ont vu leur prix doubler sur les marchés de Birere et Kituku, dont dépendent les Gomatraciens. De notre correspondant à Goma,Au marché des produits vivriers de Birere, les commerçants se plaignent du manque de clientèle. Mais aussi des taxes imposées par les groupes armés, qui ont fait grimper les prix en RDC. « Cette qualité de haricots multicolores se vend à 65$ par sac, le haricot rouge à 70$, un sac de pommes de terre se négocie à 95$ ! », observe l'un d'eux, Bahufite Ntihemuka.En raison de la baisse de la production dans les régions de Masisi, Rutshuru et de la fermeture des routes, les produits vivriers sont de plus en plus rares à Goma. Grossiste en pommes de terre sur ce marché de Birere, Neema Ngarukiye a du mal à écouler sa marchandise, trop chère, et a aussi du mal à se la procurer : « Avant la guerre, je déchargeais dix camions par jour. Aujourd'hui, je ne parviens même pas à vendre un camion. »Doublement des prix sur les marchésHaricots, légumes, pommes de terre, les aliments les plus consommés à Goma ont vu leur prix doubler. Cette inflation nuit au pouvoir d'achat des familles. Assise sur une pierre volcanique devant son petit commerce d'habits féminins dans le quartier Ndosho, à l'ouest de Goma, Céline Mbuhu affirme qu'aujourd'hui, elle a des difficultés à nourrir ses enfants :« Nous vivons difficilement à cause de la guerre du M23. Auparavant, même avec mes sept enfants, je pouvais facilement m'approvisionner pour le repas du soir avec 5 000 francs congolais [1,7$]. Aujourd'hui, c'est quasiment impossible. »Bananes et charbon traversent le lac KivuDepuis l'avancée des rebelles du M23 qui ont encerclé la ville de Goma, l'approvisionnement en vivres est devenu un casse-tête. À une dizaine de kilomètres, au bord du lac Kivu, le marché de Kituku est devenu le seul espoir pour la survie de Goma. Les produits alimentaires quittent le territoire de Masisi, Minova et Buzi-Bulenga, dans la province du Sud-Kivu, et ils arrivent en masse chaque lundi et jeudi, jours de marché. Zawadi Emilliane est une commerçante qui traverse le lac Kivu, pour y vendre ses bananes plantains :« J'amène au moins dix régimes de bananes et si je gagne beaucoup, j'obtiens 10 000 francs CFA », se félicite-t-elle. Même le charbon, qui venait de Masisi et Rutshuru, provient désormais de Kalehe. « Il y a beaucoup d'activité au marché de Kituku, observe son président Chance Kanane. Les ventes de charbon de bois peuvent dépasser les 5 000 sacs le lundi et le jeudi, jours de marché. »En attendant la fin de la guerre et la réouverture de la route Goma-Sake-Minova, la voie maritime sur le lac Kivu est devenue capitale pour approvisionner la population de Goma, grossie par les déplacés des alentours.
Former Botswana leader Ian Khama has called on the country's new president, Duma Boko, to launch an investigation into the ousted Mokgweetsi Masisi's use of government finances during his period in power. Khama says he feels responsible for the 'dictatorship' that ensued after Masisi took power. The former president was in conversation with Sunday Times politics reporter, Kgothatso Madisa.
Former Botswana leader Ian Khama has called on the country's new president, Duma Boko, to launch an investigation into the ousted Mokgweetsi Masisi's use of government finances during his period in power. Khama says he feels responsible for the 'dictatorship' that ensued after Masisi took power. The former president was in conversation with Sunday Times politics reporter, Kgothatso Madisa.
This week Botswana's president-elect Duma Boko will be inaugurated in an event that's expected to be attended by dignitaries from across the continent. The 54-year-old lawyer and his Umbrella for Democratic Change beat Mokgweetsi Masisi's Botswana Democratic Party, which had been in power for 58 years. When he officially takes over as the country's president, Mr Boko will be hoping to create jobs particularly for young people who've been agitating for change. But some are still wondering how he managed to beat Mokgweetsi Masisi by such a big margin. In this episode, Alan Kasujja attempts to understand what exactly went wrong for Mr Masisi and his Botswana Democratic Party. Guests: Mmapula Molapong and Tendai Mbanje
« La campagne électorale (pour les législatives), qui a démarré dimanche dernier, amorce sa deuxième semaine, relève WalfQuotidien à Dakar. Sept jours durant lesquels les coalitions, notamment Samm Sa Kaddu, Takku-Wallu, Pastef… ont sillonné le pays. Mais, le constat est là, pointe le quotidien sénégalais : les propositions des acteurs ont été occultées au profit de la violence physique et verbale. "Des affrontements physiques qui ne correspondent pas du tout à l'esprit républicain et aux valeurs démocratiques", constate Moussa Diaw, enseignant-chercheur à l'Ugb de Saint-Louis. Jean-Charles Biagui, enseignant-chercheur en sciences politiques, à l'Ucad, ajoute qu'il n'y a "rien de nouveau sous les cieux. Les mêmes pratiques se poursuivent. Durant la première semaine, poursuit-il, la violence a pris le dessus sur les programmes politiques. C'est particulièrement déplorable, qu'après tant de luttes, tant de morts pour la démocratie; la culture politique n'évolue pas", se désole-t-il. "Nous sommes toujours dans un contexte où les insultes, les invectives, la politique politicienne ont toujours le dessus sur les offres politiques", affirme-t-il encore. »Appels au calme…Conséquence, « Diomaye brandit le bâton », s'exclame WalfQuotidien en première page. En effet, précise le journal, « le président Diomaye Faye indique que les responsables de violences, quel que soit le bord où ils se situent, seront traqués et punis, conformément à la loi. »Le quotidien 24 Heures complète : « De retour à Dakar après une visite officielle en Arabie saoudite et en Turquie, Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé son souhait d'une campagne apaisée en vue des législatives du 17 novembre. Le chef de l'État a insisté sur le fait que la justice accomplirait son devoir. »Plusieurs organisations de la société civile sont également montées au créneau. Notamment l'association Présence chrétienne. « Un Sénégal juste, prospère et souverain ne saurait se construire dans la violence », affirme l'association religieuse dans un communiqué repris par le site Seneweb. Présence chrétienne invite « à éviter des discours ayant des relents communautaristes mettant en jeu la cohésion nationale ou stigmatisant des composantes de la communauté nationale, et préconise le respect du Code électoral et l'apaisement du discours politique. »Est de la RDC : Kagamé en position de force…À la Une également, des affrontements encore et toujours dans l'est de la RDC…« Le cessez-le-feu décrété par Luanda n'aura duré que le temps d'un feu de paille, relève Le pays au Burkina Faso. En effet, les combats ont repris entre les groupes armés progouvernementaux, encore appelés Wazalendo, et les rebelles du M23 soutenus par Kigali. La reprise des combats serait, selon plusieurs sources, à l'initiative des frontistes contre le gouvernement de Kinshasa, qui cherchent à contrôler le territoire très riche en minerais du Nord-Kivu, la zone de Walikale et cela passe par la prise de la ville de Pinga, une importante base de l'armée congolaise et ses alliés où se trouve un aérodrome stratégique. »Les autorités de Kinshasa se veulent rassurantes… « Nos vaillants militaires défendent leurs positions en empêchant la prise de la localité de Pinga et de son aérodrome et la progression vers de nouvelles localités », affirme le ministre congolais de la Défense, cité par le site Actualité CD.Reste, constate le site congolais, que « depuis plus d'une semaine, les rebelles du M23 ont déclenché les hostilités depuis le territoire de Masisi et ont réussi à conquérir la localité de Kalembe. Ce qui leur permet d'enchaîner, depuis, les attaques sur d'autres villages du territoire de Walikale, où au moins une dizaine de villages sont passés sous leur emprise. »Et Actualité CD de rappeler que « la province du Nord-Kivu compte déjà près de 2 millions et demi de personnes déplacées, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU. »Résultat, pointe Ledjely en Guinée, Kagamé est en position de force… « Il impose son narratif selon lequel il ne fait que se défendre (contre les rebelles rwandais du FDLR implantés en territoire congolais) (…) Avec le vaste territoire qu'il a réussi à gagner avec ces conquêtes successives des rebelles qu'il soutient, le président rwandais espère imposer une situation de fait dans la résolution politique de la crise. »
« La campagne électorale (pour les législatives), qui a démarré dimanche dernier, amorce sa deuxième semaine, relève WalfQuotidien à Dakar. Sept jours durant lesquels les coalitions, notamment Samm Sa Kaddu, Takku-Wallu, Pastef… ont sillonné le pays. Mais, le constat est là, pointe le quotidien sénégalais : les propositions des acteurs ont été occultées au profit de la violence physique et verbale. "Des affrontements physiques qui ne correspondent pas du tout à l'esprit républicain et aux valeurs démocratiques", constate Moussa Diaw, enseignant-chercheur à l'Ugb de Saint-Louis. Jean-Charles Biagui, enseignant-chercheur en sciences politiques, à l'Ucad, ajoute qu'il n'y a "rien de nouveau sous les cieux. Les mêmes pratiques se poursuivent. Durant la première semaine, poursuit-il, la violence a pris le dessus sur les programmes politiques. C'est particulièrement déplorable, qu'après tant de luttes, tant de morts pour la démocratie; la culture politique n'évolue pas", se désole-t-il. "Nous sommes toujours dans un contexte où les insultes, les invectives, la politique politicienne ont toujours le dessus sur les offres politiques", affirme-t-il encore. »Appels au calme…Conséquence, « Diomaye brandit le bâton », s'exclame WalfQuotidien en première page. En effet, précise le journal, « le président Diomaye Faye indique que les responsables de violences, quel que soit le bord où ils se situent, seront traqués et punis, conformément à la loi. »Le quotidien 24 Heures complète : « De retour à Dakar après une visite officielle en Arabie saoudite et en Turquie, Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé son souhait d'une campagne apaisée en vue des législatives du 17 novembre. Le chef de l'État a insisté sur le fait que la justice accomplirait son devoir. »Plusieurs organisations de la société civile sont également montées au créneau. Notamment l'association Présence chrétienne. « Un Sénégal juste, prospère et souverain ne saurait se construire dans la violence », affirme l'association religieuse dans un communiqué repris par le site Seneweb. Présence chrétienne invite « à éviter des discours ayant des relents communautaristes mettant en jeu la cohésion nationale ou stigmatisant des composantes de la communauté nationale, et préconise le respect du Code électoral et l'apaisement du discours politique. »Est de la RDC : Kagamé en position de force…À la Une également, des affrontements encore et toujours dans l'est de la RDC…« Le cessez-le-feu décrété par Luanda n'aura duré que le temps d'un feu de paille, relève Le pays au Burkina Faso. En effet, les combats ont repris entre les groupes armés progouvernementaux, encore appelés Wazalendo, et les rebelles du M23 soutenus par Kigali. La reprise des combats serait, selon plusieurs sources, à l'initiative des frontistes contre le gouvernement de Kinshasa, qui cherchent à contrôler le territoire très riche en minerais du Nord-Kivu, la zone de Walikale et cela passe par la prise de la ville de Pinga, une importante base de l'armée congolaise et ses alliés où se trouve un aérodrome stratégique. »Les autorités de Kinshasa se veulent rassurantes… « Nos vaillants militaires défendent leurs positions en empêchant la prise de la localité de Pinga et de son aérodrome et la progression vers de nouvelles localités », affirme le ministre congolais de la Défense, cité par le site Actualité CD.Reste, constate le site congolais, que « depuis plus d'une semaine, les rebelles du M23 ont déclenché les hostilités depuis le territoire de Masisi et ont réussi à conquérir la localité de Kalembe. Ce qui leur permet d'enchaîner, depuis, les attaques sur d'autres villages du territoire de Walikale, où au moins une dizaine de villages sont passés sous leur emprise. »Et Actualité CD de rappeler que « la province du Nord-Kivu compte déjà près de 2 millions et demi de personnes déplacées, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU. »Résultat, pointe Ledjely en Guinée, Kagamé est en position de force… « Il impose son narratif selon lequel il ne fait que se défendre (contre les rebelles rwandais du FDLR implantés en territoire congolais) (…) Avec le vaste territoire qu'il a réussi à gagner avec ces conquêtes successives des rebelles qu'il soutient, le président rwandais espère imposer une situation de fait dans la résolution politique de la crise. »
Mogweetsi Masisi, president van Botswana, het reeds die land toegespreek en sê hy sal opsy staan. Dit kom na die voorlopige uitslae in Woensdag se verkiesing toon dat sy Botswana Demokratiese Party uiters swak vertoning met die opposisiepartye wat reeds 35 setels in die land se parlement bekom het. Die Umbrella for Democratic Change loop voor met 22 setels.
Botswana se president Mokgweetsi Masisi het 'n nederlaag erken aangesien voorlopige resultate toon dat sy Botswana Democratic Party sy parlementêre meerderheid verloor het ná byna ses dekades aan bewind. Die finale uitslae is nog nie bekendgemaak nie. Die opposisie Umbrella for Democratic Change het die drempel van 31 setels oorgesteek wat nodig is om 'n meerderheid in die parlement te verseker, volgens resultate wat op staatstelevisie vrygestel is. Dit maak van sy leier, menseregteprokureur Duma Boko, die verkose president. Masisi het by 'n nuuskonferensie in Gabarone gesê hy en sy party het dinge grootliks verkeerd gedoen volgens die kiesers. Kosmos 94.1 Nuus het met politieke ontleder dr. Marius Kudumo gesels oor of dit 'n uitwerking op Namibië se verkiesing sal hê.
Botswana's President Mokgweetsi Masisi has defended the country's electoral body amid criticism of its preparedness with Wednesday's early voting. It has been marred by a slow process and inadequate voting booths. Masisi, who is seeking a second and final term, told journalists after casting his vote that he is confident of victory. Mqondisi Dube reports from Gaborone
Its D- Day for Botswana as over a million voters head to the poll to choose a new government. Will the Ruling BDP and President Masisi win amid the collapse of global demand for diamonds?See omnystudio.com/listener for privacy information.
Its D- Day for Botswana as over a million voters head to the poll to choose a new government. Will the Ruling BDP and President Masisi win amid the collapse of global demand for diamonds?See omnystudio.com/listener for privacy information.
Citizens of Botswana are today headed to the polls to choose their next leadership. President Mokgweetsi Masisi is said to still be confidently seeking a second term but has to contest this with other candidates. Economic issues are said to have dominated this election campaign. Some analysts suggest that the ruling Botswana Democratic Party is on the edge because of a fragmented opposition. Sakina Kamwendo spoke to Dikarabo Ramabudu, who is a Journalist and Editor currently in Botswana monitoring this story very closely...
Botswana's High Court has confirmed that four presidential candidates will run in the country's general elections next month. Among the contestants is incumbent President Mokgweetsi Masisi, who is seeking a second and final term. Mqondisi Dube reports from Gaborone, Botswana
Wajumbe wa Baraza la Usalama la Umoja wa Mataifa hii leo wameelezwa jinsi ushindani wa uchimbaji kupita kiasi na biashara ya maliasili huko Mashariki ya Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC unavyozidi kuchochea mapigano kwenye eneo hilo, madini kama vile dhahabu na Koltani. Hayo yamo kwenye ripoti ya Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa iliyowasilishwa mbele ya Baraza la Usalama na Mwakilishi wake Maalum nchini DR Congo, Bintou Keita, ikianzia tarehe 20 Juni hadi 19 mwezi huu wa Septemba.Bi. Keita amesema “jimboni Ituri, mapigano yaliyoshamiri hivi karibuni yamechochewa na vikundi vilivyojihami vikijaribu kudhibiti machimbo ya madini. Kwa kuwa faida imeongezeka kwa kupanua machimbo ya dhahabu, vikundi vilivyojihami vimegeuka kuwa wajasiriamali wa madini. Vikundi ya kijamii na jeshi la serikali lisilo na uwezo kifedha wakihaha kudhibiti makundi ambayo yameimarika kijeshi na kifedha.”Mwakikilishi huyo ambaye pia ni Mkuu wa Ujumbe waUmoja wa Mataifa wa kulinda amani nchini DRC, MMONUSCO, amesema jimboni Kivu Kaskazini, M23 inazidi kuimarisha udhibiti wake wa maeneo ya Masisi na Rutshuru jimboni Kivu Kaskazini, na hivyo wameweza kudhibiti kabisa uzalishaji wa madini ya Koltani.Ameongeza kuwa “biashara kutoka eneo la Rubaya linalokadiriwa kuchangia zaidi ya asilimia 15 ya uzalishaji wa madini ya Tantalum, imepatia M23 dola 300,000 kila mwezi. Hii inatia hofu na lazima ikomeshwe,.”Wajumbe pia walipata ripoti kutoka kwa Thérèse Nzale-Kove, mwanaharakati wa haki za wanawake kutoka Mfuko kwa Ajili ya Wanawake wa DRC au FFC.Bi. Nzale-Kove amesema kuondoka kwa MONUSCO jambo ambalo limesharidhiwa lazima kuzingatie changamoto za mifumo ya ulinzi wa haki za binadamu na ukosefu wa haki za kijamii na madhara yake.Ametaka kuzingatiwa kwa tathmini za kile walichojifunza baada ya MONUSCO kuondoka majimbo ya Tanganyika na Kivu Kusini.Kwa sasa MONUSCO imesalia jimbo la Kivu Kaskazini na inatakiwa iwe imeondoka kabisa DRC ifikapo mwisho wa mwaka huu.
Miners in Botswana recently unearthed what officials say is the second largest diamond in mining history. The country's president Mokgweetsi Masisi presented the large stone to the public at a ceremony last week. 博茨瓦纳的矿工最近挖掘出了官方所说的采矿史上第二大钻石。该国总统莫克维齐·马西西 (Mokgweetsi Masisi) 在上周的仪式上向公众赠送了这块大石头。 The 2,492-carat gem is the biggest diamond to be discovered since 1905. The diamond weighs around a half-kilogram. Masisi was one of the first people to get to hold it. 这颗宝石重 2,492 克拉,是自 1905 年以来发现的最大钻石。钻石重约 0.5 公斤。马西西是最早持有它的人之一。 He expressed surprise at the diamond's heaviness and told the gathering, “I am lucky to have seen it in my time." 他对这颗钻石的重量表示惊讶,并告诉与会者,“我很幸运能够在我那个时代看到它。”Lucara Diamond, a Canadian mining company, found the stone. Company officials said it was too early to value the gem or decide how it would be sold. A smaller uncut diamond from the same mine in Botswana sold for a record $63 million in 2016. 加拿大矿业公司卢卡拉钻石公司发现了这块石头。公司官员表示,现在对这颗宝石进行估值或决定如何出售还为时过早。2016 年,博茨瓦纳同一矿场出产的一颗较小的未切割钻石以 6,300 万美元的创纪录价格售出。 Naseem Lahri is a director with Lucara's Botswana team. “This is history in the making,” she said of the new find. “I am very proud. It is a product of Botswana.” Naseem Lahri 是 Lucara 博茨瓦纳团队的总监。“这是正在创造的历史,”她谈到这一新发现时说道。“我非常自豪。它是博茨瓦纳的产品。” Lucara said in a statement last week that the company recovered what it called an “exceptional” diamond from Karowe Mine in central Botswana. Company miners used X-ray technology that is designed to find large, high-value diamonds. 卢卡拉上周在一份声明中表示,该公司从博茨瓦纳中部的卡罗韦矿回收了一颗所谓的“特殊”钻石。公司矿工使用 X 射线技术来寻找大型、高价值的钻石。 “We are ecstatic about the recovery of this extraordinary 2,492-carat diamond,” Lucara President and chief William Lamb said in a statement. “我们对这颗 2,492 克拉非凡钻石的发现感到欣喜若狂,”卢卡拉总裁兼首席执行官 William Lamb 在一份声明中表示。 The weight would make it the largest diamond found in 119 years. 这个重量使其成为 119 年来发现的最大钻石。 It also is the second-largest diamond ever mined, after the Cullinan Diamond. That 3,106-carat stone was unearthed in South Africa in 1905. The Cullinan was the source of several famous cut gems, including some among the British Crown Jewels. 它也是有史以来开采的第二大钻石,仅次于库里南钻石。这颗 3,106 克拉的宝石于 1905 年在南非出土。库里南是多种著名切磨宝石的产地,其中包括一些英国皇冠宝石。 Botswana, a country of 2.6 million people in southern Africa, is the second-biggest producer of natural diamonds behind Russia. 博茨瓦纳是南部非洲拥有 260 万人口的国家,是仅次于俄罗斯的第二大天然钻石生产国。 The Karowe Mine has produced four other diamonds over 1,000 carats in the last decade. 在过去十年中,Karowe 矿还生产了另外四颗超过 1,000 克拉的钻石。Before this discovery, the Sewelo diamond, which was found at the Karowe Mine in 2019, was recognized as the second-biggest mined diamond in the world at 1,758 carats. French fashion business Louis Vuitton bought the diamond. The sale price was not publicized. 在此发现之前,2019 年在 Karowe 矿发现的 Sewelo 钻石被认为是世界第二大开采钻石,重 1,758 克拉。法国时装公司路易威登购买了这颗钻石。销售价格并未公布。 A British jeweler bought the 1,111-carat Lesedi La Rona diamond, also from Botswana's Karowe Mine, for $53 million in 2017. A Karowe diamond named The Constellation is the holder of the record $63 million sales price. 2017 年,一家英国珠宝商以 5,300 万美元的价格购买了同样来自博茨瓦纳 Karowe 矿的 1,111 克拉 Lesedi La Rona 钻石。一颗名为 The Constellation 的 Karowe 钻石创下了 6300 万美元的销售价格记录。 Diamonds form when carbon atoms are pushed close together by intense pressure conditions deep underground. Scientists say most diamonds are at least a billion years old and some of them more than 3 billion years old. 当碳原子在地下深处的高压条件下被挤在一起时,就会形成钻石。科学家表示,大多数钻石的年龄至少有 10 亿年,其中一些钻石的年龄超过 30 亿年。
At the 2024 Summit of the Forum on China Africa Cooperation, China and Botswana announced the establishment of a strategic partnership. This milestone comes as the two nations will celebrate the 50th anniversary of their diplomatic relations next year. In an exclusive interview with China Africa Talk, Botswanan President Mokgweetsi Masisi reflects on the evolution of the Botswana-China relationship, describing the past five decades as a period of strong and impactful friendship.
On Daybreak Africa: A Ugandan opposition Member of Parliament and shadow attorney general said the only way to rid Uganda of corruption is regime change. Plus, Nigeria's state oil firm, NNPC blames operational hitches for the long fuel lines that have emerged across many cities. The 2024 Forum on China-Africa Cooperation begins Wednesday in Beijin. Botswana plans to hold elections on October 30 as President Masisi seeks another term in office. An attempted jail break from Democratic Republic of Congo's largest prison leaves at least 129 people dead. Ugandan opposition leader Bobi Wine is hospitalized following a scuffle with the police. Donald Trump and Kamala Harris campaign on the economy while preparing for their first debate. For these and more, tune in to Daybreak Africa!
Botswana, Africa's longest democracy, will hold its general election on October 30, President Mokgweetsi Masisi announced Tuesday. Masisi will seek a second and final term after his ruling party endorsed his candidacy over the weekend. From Gaborone, Mqondisi Dube reports
President Nangolo Mbumba en Botswana se president, Mokgweetsi Masisi, is besig met amptelike samesprekings in Swakopmund. Die twee presidente is besig met sake wat daarop gemik is om bilaterale betrekkinge en samewerking tussen die twee nasies te versterk. Masisi het aangekondig dat Botswana beplan om die middeltermyn-hersiening van die Botswana-Namibië Bi-Nasionale Kommissie op 24 en 25 Julie in Botswana aan te bied. Dit is daarop gemik om bilaterale betrekkinge en multilaterale samewerking te hernu en te versterk. Die kommissie het 'n wye reeks kwessies van gemeenskaplike belang onder vier tematiese komitees bespreek, naamlik politiek en diplomasie; ekonomiese groepering; sosiale groepering; asook verdediging en veiligheidsaangeleenthede.
Plus d'un milliard de dollars pour accélérer la production de vaccins sur le continent africain. C'est l'une des annonces faites le jeudi 20 juin lors du Forum mondial pour la souveraineté et l'innovation vaccinales, qui s'est tenu à Paris. Un sommet pour faciliter l'accès aux vaccins et à leur fabrication en Afrique. La question de l'inégalité de l'accès aux vaccins sur le continent africain a été mise en lumière par la pandémie de Covid-19. Aujourd'hui encore, le continent est confronté à une pénurie de vaccins contre le choléra. Parmi les présidents africains présents lors de ce sommet : celui du Sénégal, du Ghana, du Rwanda et du Botswana. Le président botswanais Mokgweetsi Masisi est notre invité ce matin. Il répond aux questions d'Alexandra Brangeon. RFI : Monsieur le Président, pourquoi cette question de fabrication locale de vaccin est importante pour le Botswana ?Mokgweetsi Masisi : C'est très important pour le Botswana de pouvoir accéder à des vaccins et de pouvoir les produire localement, parce que notre expérience avec la dernière pandémie de Covid a été très brutale. Notre pays a une économie sobre, frugale. Nous avions mis de l'argent de côté, en cas de besoin, et nous avons été obligés d'utiliser ces économies pour essayer de sauver notre population, en achetant des vaccins, tout en essayant d'en obtenir via l'organisation vaccinale Gavi. Nous avons payé, attendu, attendu encore et les gens sont morts. C'était un moment très difficile. Les pays producteurs, où les vaccins étaient manufacturés, ont sauté sur les vaccins, en en prenant parfois trois fois plus que ce dont ils avaient réellement besoin. Alors que nous – qui avions payé pour ces vaccins – nous regardions nos citoyens tomber comme des mouches. Nous avons alors décidé que, quoi qu'il arrive, nous allions tout faire pour devenir des fabricants de vaccin, responsables et éthiques... Pas seulement pour nous même, mais une consommation globale. Car jamais, jamais, nous n'aurons une politique comme celle adoptée par les fabricants de vaccins à l'époque.De quoi avez-vous besoin aujourd'hui pour y arriver ?Nous avons besoin de technologie, de finance, de capital intellectuel. Nous devons discuter de partenariat, d'assistance. C'est pour cela que je suis ici, en France, pour demander de l'aide et rencontrer des gens qui souhaitent la même chose.Avez-vous eu des discussions avec la France pour obtenir des financements et trouver des financements ? Vous savez, l'argent n'est pas le principal obstacle. Là où il y a une volonté et un projet solide, les financements suivent. L'obstacle principal est d'obtenir l'accord de ceux qui ont la technologie, les brevets. Nous ne demandons que ces brevets soient levés, nous demandons des partenariats. Mais au-delà de tout cela, nous voulons pouvoir construire nos propres capacités de production.Alors parlons de diamants : votre le pays en est le premier producteur africain. Récemment, avec l'Angola et la Namibie, vous avez écrit aux leaders du G7 pour protester contre une de leurs décisions, qui vous oblige à envoyer vos diamants – exportés dans ces pays du G7 – en Belgique pour y être certifiés. Une mesure imposée par ces leaders du G7 pour limiter l'importation de diamants russes, qu'ils estiment financer le conflit en Ukraine. Est-ce une mauvaise mesure ?C'est une décision scandaleuse, car nous n'avons pas été consultés et c'est une attaque envers notre souveraineté. Aussi louable soit la raison derrière cette décision, elle se fait au détriment de notre développement. Elle fait du mal à notre économie. Et nous ne pouvons prendre le risque qu'elle ait un impact sur l'emploi dans notre pays, sur le financement de nos systèmes de santé, d'éducation, d'infrastructure. Toute notre économie est affectée par cette décision. Je suis certain que ce n'était pas leur intention, mais cette décision fait du mal à des économies comme la nôtre, et nous sommes extrêmement dépendants de notre production de diamants.Parlons d'environnement : vous avez environ 130 000 éléphants sur votre territoire. Et récemment vous vous êtes énervé contre l'Allemagne qui critiquait votre politique de chasse aux trophées. Vous avez même menacé Berlin de leur envoyer 20 000 éléphants. Pourquoi ?Une fois de plus, je voudrais plaider auprès de nos amis européens, qu'ils prennent le temps de nous parler, de comprendre nos préoccupations. Mais, surtout, plus que tout, j'aimerais qu'ils acceptent une fois pour toute que nous sommes un pays indépendant et souverain, responsable de la façon dont nous gérons nos ressources, notre environnement. Le Botswana a le nombre le plus élevé d'éléphants au monde : nous sommes leaders dans la conservation de la faune et de la flore, y compris des espèces sauvages. Nous avons mis de côté un pourcentage conséquent de notre territoire pour la protection des espèces sauvages. Nous faisons bien plus en termes de conservation que certains pays qui, de façon condescendante, prétendent savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous. Je vous le demande : que sont devenus vos éléphants en Europe ? Et je propose de vous en donner 20 000. Même 25 000, cette fois-ci !Mais la critique des Allemands était sur l'utilisation de la chasse, que vous avez légalisé il y a quelques années comme moyen de gérer cette population d'éléphants…La chasse n'est qu'un aspect de notre politique de conservation, tout comme le tourisme photos, et un certain nombre d'autres mesures. Cette chasse aux éléphants est encadrée, elle est légale, régulée, quantifiée, calculée dans le temps, tout en prenant compte du comportement des espèces.Parlons de politique, maintenant : le Botswana organise des élections générales dans quelques mois. Vous êtes candidat à votre succession. On assiste ces dernières années à une tendance, qui est de vouloir modifier la Constitution pour rester au pouvoir. Qu'est-ce que vous en pensez ?Je suis horrifié par cela. Et je suis impatient que mes deux mandats prennent fin. Après cela, je m'en irai.Vous ne chercherez pas à rester ? Non je ne resterai pas et je n'essaierai pas non plus de revenir plus tard. Car la Constitution du Botswana est très claire : un leader qui a déjà servi son pays deux fois ne doit et ne peut pas se représenter.
Anglo American a refusé la deuxième offre de rachat de l'australien BHP qui mettait 43 milliards de dollars sur la table. Le groupe britannique fondé en Afrique du Sud décide d'entamer seul sa restructuration interne, en se séparant de ses filières diamants et platine d'Afrique du Sud. Anglo American est plus que jamais à un tournant de son histoire. C'est son directeur général lui même qui l'écrit dans un communiqué. Le groupe britannique vient d'annoncer un recentrage sur son activité cuivre, le métal de la transition bas carbone, dont les cours s'envolent et dépassent les 10 000 dollars la tonne. Une manière de reprendre pour son compte, les ambitions de son concurrent BHP, qui espérait, avec sa deuxième offre de rachat, refusée, devenir un mastodonte de l'or rouge, devant le Chilien Codelco.« La problématique du marché n'est pas du coté de la métallurgie mais du minerai, ce sont les miniers qui ont aujourd'hui le pouvoir », explique Yves Jegourel co-directeur de l'édition 2024 du rapport Cyclope sur les marchés mondiaux et professeur titulaire de la chaire « Économie des matières premières et transitions durables » au Conservatoire national des Arts et Métiers, pour illustrer l'intérêt grandissant pour le contrôle du minerai de cuivre. Recentrage sur le cuivre et le minerai de ferEn plus du cuivre, Anglo American garderait ses actifs dans le minerai de fer haut de gamme et sa place aussi sur le marché des nutriments pour les cultures. En revanche, il cèderait ses activités platine et diamants en Afrique du Sud, et se désengagerait de la production de charbon pour la métallurgie. BHP avait conditionné son OPA à un désengagement préalable d'Anglo American d'une partie de ses activités sud-africaines, mais finalement le groupe britannique a décidé d'agir lui-même et de se restructurer, avant que d'autres ne le lui demandent. Ce qui pose désormais un certain nombre de questions, qu'elles soient relatives à l'avenir du groupe, une fois dégraissé, mais aussi à l'avenir des branches dont il veut se séparer.De Beers sur la selletteOutre les milliers d'emplois qui sont concernés en Afrique du Sud, l'incertitude touche aussi la filiale De Beers qui pourrait être « scindée ou vendue » selon le communiqué du groupe : Anglo American a déjà diminué en février d'1,6 milliard de dollars la valeur du géant du diamant en raison de mauvais résultats. Quel que soit le scénario choisi, il ne laissera pas indifférent le Botswana qui possède 15% du numéro un mondial du diamant, le reste étant détenu par Anglo American.Sans présager de l'avenir qui serait réservé à l'entreprise, le président Masisi avait récemment confié suivre de près les offres de BHP en assurant que son gouvernement agirait de manière à protéger les intérêts.
Es war ein echter Aufreger: Botswanas Präsident Masisi will Deutschland 20.000 Elefanten schenken. Der Jubel über das dicke Präsent hielt sich allerdings in Grenzen, zumal der der afrikanische Politiker damit Kritik übte an einem auf EU-Ebene diskutierten Einfuhrverbot von Jagdtrophäen. Er traf mit seiner provokativen Aktion vielleicht nicht voll ins Schwarze, aber er brachte die hierzulande vorherrschende „Benjamin-Blümchen Romantik“ in Bezug auf das Zusammenleben mit wilden Tieren zumindest ein wenig ins Wanken. Einer, der über Elefanten in der Nachbarschaft einiges erzählen kann, ist Philipp Goeltenboth. Der leitet nicht nur die Afrika-Projekte des WWF Deutschland, sondern er ist sogar im Zoo, quasi Tür an Tür mit den Dickhäutern, aufgewachsen. Mit ihm reden wir heute über die Hintergründe des elefantösen Vorschlags, wie es um das Überleben der Jumbos insgesamt bestellt ist, und was passieren muss, damit Menschen und Tiere nicht nur in Afrika möglichst gut miteinander klar kommen. Redaktion: Jörn Ehlers
Es ist ein wildes Angebot, das Botswanas Präsident Masisi da in Richtung Deutschland gemacht hat: 20.000 Elefanten, geschenkt an Selbstabholer. Und er duldet kein Nein. Frank Behrendt und Jens Breuer verraten, was dahinter steckt. Außerdem: Der Robby Naish der Kommunikation - Franky rockt die VOICES 2024 und den Kommunikationskongress | Und: Rückkehr für Raab - Großes Comeback mit noch größeren Plänen. Wir bedanken uns bei: Claus Weselsky, GDL, Lufthansa, Fraport, Solidsport, Stefan Raab, Elton, Regina Halmich, Alf Frommer, ressourcenmangel, Daniel Rosemann, Anzeigenhauptmeister, VOICES 2024, Staffbase, Kai Dieckmann, Kommunikationskongress, Volker Thoms, Dr. Peter Sloterdijk, Hajo Schumacher, Robby Naish, Steffi Lemke, Mokgweetsi Masisi und 20.000 afrikanischen Elefanten.
Zwischen Deutschland und Botswana ist die Stimmung derzeit gereizt: Aus Verärgerung über Gesetzespläne von Bundesumweltministerin Steffi Lemke (Grüne) will der afrikanische Staat 20.000 wilde Elefanten an Deutschland abgeben. Die Ministerin plant, die Einfuhr von Jagd-Trophäen zu verbieten. Dies fördere Armut, Wilderei und schade dem Land, hält der botswanische Präsident Masisi dagegen. Durch erfolgreichen Artenschutz leben inzwischen mehr als 130.000 Elefanten in Botswana. Von Ralph Günther.
Dans l'est de la République démocratique du Congo, l'armée congolaise et les rebelles du M23 s'affrontent depuis hier mardi à Saké, à 25 km à l'ouest de Goma, la capitale du Nord-Kivu. Pourquoi cette escalade militaire ? Et pourquoi des manifestations anti-occidentales ont-elles éclaté la semaine dernière à Kinshasa ? Entretien avec Pierre Boisselet, responsable des recherches sur la violence à l'Institut congolais Ebuteli. RFI : Pourquoi, ce mardi, les rebelles du M23 ont-ils attaqué Saké à quelque 25 kilomètres à l'ouest de Goma ?Pierre Boisselet : En fait, Saké, c'est un verrou stratégique parce que ça permettrait de parfaire l'encerclement de la ville de Goma et de contrôler toutes ses issues. C'est au travers de cette ville que Goma peut rallier, par la route, le territoire de Masisi et la province du Sud-Kivu. Et par ailleurs, on sait que, ces dernières semaines, les troupes de la Sadc, les troupes sud-africaines et tanzaniennes de la Sadc, ont commencé leur déploiement et étaient en train de se déployer, notamment à Saké, avec l'intention de mener une campagne beaucoup plus offensive contre le M23, donc ça peut être aussi une façon de gêner leur déploiement.Et pourquoi cette escalade militaire au Nord-Kivu depuis le début de ce mois de février ?Alors, en fait, ces dernières semaines, la communauté internationale pousse en fait les parties prenantes, notamment le gouvernement congolais et le gouvernement rwandais, à initier à nouveau des discussions. Alors, les offensives en cours peuvent être vues comme une façon de renforcer leurs positions de force dans la perspective éventuelle de ces négociations à venir. Ou peut-être pour le gouvernement congolais de s'assurer d'empêcher de devoir en arriver là. Et par ailleurs, il y a ce déploiement des troupes de la Sadc, qui a commencé ces dernières semaines et qui s'est intensifié ces derniers jours, avec vraisemblablement pour but de mener une offensive beaucoup plus résolue contre le M23.Depuis quelques mois, l'armée congolaise est équipée de drones armés. Et, depuis quelques jours, selon un document de l'ONU consulté par l'Agence France presse, les rebelles du M23 sont équipés de missiles sol-air lancés à partir de blindés rwandais. Est-ce qu'on peut dire que la guerre ne se joue plus seulement sur terre, mais aussi dans les airs ?Oui, alors, tout à fait. C'est une nouvelle donnée en fait de ce conflit, depuis ces derniers mois, avec l'arrivée de ces drones armés qui sont employés par les FARDC, qui ont été acquis notamment par l'intermédiaire de sociétés militaires privées. Ça a changé la donne sur le terrain, c'est-à-dire qu'il y a eu des frappes qui ont porté des coups assez durs au M23, qui a même d'ailleurs été obligé de reconnaître dans un communiqué avoir perdu deux de ses commandants dans une de ses frappes. Par ailleurs, le président Tshisekedi a eu des déclarations très offensives pendant la campagne électorale, il y a quelques semaines, en disant notamment, en évoquant, la possibilité de déclarer la guerre au Rwanda. Et il a dit que les FARDC avait maintenant les capacités de frapper au Rwanda sans avoir à traverser la frontière à pied. Donc, vraisemblablement, il faisait référence à ses capacités de drones. Alors en face, le M23 et le Rwanda ne sont pas restés passifs. Effectivement, ils ont acquis ce type d'armement, ou en tout cas ils les ont renforcés, ces missiles sol-air, et ils en ont fait usage contre ces drones armés. Donc, il y a effectivement une escalade dans ce secteur.Et dans la guerre aérienne…Oui, et dans la guerre aérienne, même si aujourd'hui il y a un doute sur la capacité des drones armés côté FARDC à continuer d'opérer. On sait qu'il y en avait trois à l'origine et il semblerait qu'il y en ait un qui ait été abattu et un autre qui se soit crashé sur l'aéroport d'où il décollait. Et il y a des incertitudes sur le troisième. Donc, on ne sait pas pour l'instant quelles sont les capacités précises des FARDC à continuer de les employer, ni s'ils comptent en acquérir de nouveaux. Mais voilà, il semble qu'avec l'acquisition de ces missiles sol-air, le M23 et ses soutiens rwandais aient en quelque sorte rééquilibré le rapport de force dans ce secteur.Depuis une semaine, des manifestants congolais s'en prennent aux sites de l'ONU au Congo, ce n'est pas très nouveau, mais aussi aux ambassades occidentales basées à Kinshasa. Et ça, c'est nouveau. Les manifestants accusent les pays occidentaux de soutenir le Rwanda contre le Congo. Mais ça fait plus de deux ans que la guerre a repris. Pourquoi ces manifestations n'arrivent que maintenant ? Et que cherche, derrière, le pouvoir de Kinshasa ?D'abord, on peut dire que ces manifestations sont largement en réaction à l'intensification des combats. On a vu que les FARDC étaient en difficulté sur certains fronts, que les combats s'étaient beaucoup rapprochés de Goma, ça a créé un fort ressentiment et ça a réveillé certainement le sentiment très présent au Congo que la communauté internationale est passive par rapport à ce conflit. Elle ne met pas suffisamment la pression sur le Rwanda, voire, pour les franges les plus radicales de l'opinion, elle soutient le Rwanda dans son propre soutien au M23. Alors, effectivement, il semblerait qu'il y a eu une forme de passivité des autorités congolaises face à ces manifestations, au moins au début. On peut essayer de l'interpréter, c'est-à-dire que, d'abord, s'opposer aux manifestants, les réprimer dans cette contestation, ça aurait été prendre le risque de l'impopularité, voire d'accusation de complicité. Alors qu'au contraire, ces manifestations, elles ont quand même l'intérêt pour une partie du pouvoir de désigner des responsables autres pour expliquer les difficultés de l'armée congolaise. Par ailleurs, on sait qu'une partie des Occidentaux pousse actuellement les parties en conflit, et notamment le gouvernement congolais, à négocier, à accepter des discussions, ce en quoi le gouvernement congolais a toujours été très réticent. Et donc, on peut imaginer que ces manifestations ont aussi eu comme conséquence d'accroître la pression sur la communauté internationale, pour essayer de l'inciter à revoir sa position afin qu'elle s'aligne davantage sur ce que lui demande Kinshasa, à savoir de désigner le Rwanda comme agresseur et de prendre des sanctions plus importantes vis-à-vis de ce pays.
Les journalistes et experts de RFI répondent aux questions des auditeurs sur le fonctionnement de la monarchie britannique après l'annonce de la maladie de Charles III et sur les affrontements dans le Nord-Kivu. Sénégal : la crise politique dans le viseur de la Cédéao Dans un communiqué, la Cédéao encourage le Sénégal à rétablir le calendrier de la présidentielle. L'organisation ouest-africaine pourrait-elle prendre des mesures si le report des élections est maintenu ? Quelle est sa marge de manœuvre ? Avec Serge Daniel, correspondant régional pour le Sahel. Royaume-Uni : comment la monarchie va-t-elle fonctionner ? Atteint d'un cancer, Charles III a annoncé qu'il se retirait de la vie publique. Qui représente la monarchie britannique pendant son absence ? Le roi pourrait-il abdiquer ? Avec Philip Turle, journaliste britannique, chroniqueur international pour France 24. RDC : quel rôle pour les troupes de la SADC dans le Nord-Kivu ? Les combats se sont intensifiés dans le territoire de Masisi bloquant plusieurs voies d'accès à Goma. Pourquoi le déploiement de la SADC dans la région n'a pas permis de sécuriser cette zone ? Quelles mesures ont-elles été annoncées lors du dernier conseil de défense ? Avec Henry-Pacifique Mayala, coordinateur du baromètre sécuritaire du Kivu.
In the Masisi territory of the Democratic Republic of Congo, the city of Sake has been hit by a series of explosions in recent weeks, creating insecurity and making it difficult for residents to find food. Zanem Nety Zaidi in Goma has details
The Democratic Republic of Congo's (DRC) town of Mweso in Masisi, North Kivu Province is still reeling from the tragic deaths of 19 people following bombardments from a clash between the Congolese army and M23 rebel group.
La campagne électorale des élections générales en République démocratique du Congo entre dans sa dernière ligne droite. Les Congolais sont appelés aux urnes le 20 décembre prochain et d'ici là, RFI donne la parole aux différents candidats au scrutin présidentiel. Pour ouvrir cette séquence politique, nous écoutons ce lundi 11 décembre 2023 Martin Fayulu, qui était arrivé deuxième selon les chiffres officiels de l'élection présidentielle de 2018. Il avait à l'époque revendiqué la victoire à ce scrutin. Quels sont les thèmes sur lesquels il bat campagne, comment voit-il le scrutin à venir ? RFI : Quel bilan faites-vous du mandat de Félix Tshisekedi à la tête du pays ?Martin Fayulu : Totalement négatif. Monsieur Félix Tshisekedi a exacerbé la situation sécuritaire au Congo. Il est parti s'allier à Paul Kagame qui l'a amené à l'EAC, East African Community [Communauté de l'Afrique de l'Est], avec à la clé une partie de notre pays, le Masisi et le Rutshuru, qui aujourd'hui sont sous administration rwandaise avec ses supplétifs du M23. Deuxièmement, monsieur Félix Tshisekedi a rendu le pays beaucoup plus corruptible. Son gouvernement s'est distingué par le vol et la corruption. Il a fait le projet des 100 jours, 660 millions de dollars disparus. Avec son ami Vital Kamerhe, il a eu un projet de 57 millions de dollars de maisons préfabriquées, disparus. Non, monsieur Félix Tshisekedi a usurpé le pouvoir du peuple congolais en 2018 et, aujourd'hui, voilà l'état dans lequel il a mis le Congo. Le Congo s'est totalement affaibli et est devenu la risée du monde.Quel sera votre chantier prioritaire si vous êtes élu ?Mon chantier prioritaire, c'est d'abord les préalables, les fondations d'un édifice, c'est-à-dire l'intégrité territoriale et la pacification totale du pays. L'État de droit et la légitimité du pouvoir. Troisièmement, la cohésion nationale, c'est essentiel pour nous. Et quatrièmement, la gouvernance intègre, c'est-à-dire la tolérance zéro corruption. Monsieur, madame, vous volez, votre place est en prison. Pas simplement en prison, on fait une enquête sur vous, sur tout ce que vous avez et si vous n'arrivez pas à les justifier, on vous retire tout. Ça, ce sont les prérequis, les préalables pour avoir un pays normal.Concernant maintenant la situation dans l'est de la République démocratique du Congo, comment peut-on ramener la paix et la stabilité dans cette partie du pays ?Nous allons avoir une armée aguerrie, formée, entraînée, équipée. Nous allons construire des camps militaires, surtout dans les provinces de l'Est. Et puis le patriotisme… nous allons éduquer la population congolaise avec les cours d'alphabétisation, d'éducation civique pour dire que nous sommes un et indivisible, nous sommes un peuple uni avec nos diversités. Et nous allons dire à l'ONU, l'organisation des Nations unies, qu'elle doit extirper les éléments des FDLR [Forces démocratiques de libération du Rwanda] du Congo – ils sont 1 500 ou 2 000, je ne sais pas – et les amener loin du Congo. Nous allons demander aussi aux Nations unies d'éloigner de notre pays les ADF ougandais [Forces démocratiques alliées]. Et dire à monsieur Paul Kagame et à monsieur Yoweri Museveni que le Congo n'est pas un pays à prendre.Quel regard portez-vous sur la façon dont le scrutin du 20 décembre est organisé ?Chaotique. Le scrutin est organisé dans le sens de faire élire par la fraude monsieur Félix Tshisekedi. Il a mis en place une Cour constitutionnelle acquise totalement à sa cause. Il a mis en place une commission électorale à lui et il a fait adopter à l'Assemblée nationale une loi électorale favorable à lui. Mais nous sommes là, nous veillons. Nous sommes candidats à ces élections, pas pour accompagner monsieur Félix Tshisekedi ou monsieur Denis Kadima, les deux dans leurs forfaitures, mais c'est pour surveiller et donner aux Congolais la vérité des urnes. Et c'est cela que je dis à tous les Congolais que je vois : vous devez voter pour celui ou celle qui doit résoudre les problèmes du Congo. Ce n'est pas l'argent qui doit voter, ce n'est pas la tricherie qui doit voter, mais c'est la personne qui est capable d'articuler un programme, capable de défendre ce programme, capable de défendre les intérêts du Congo sous le ciel international, et non des marionnettes qui veulent le pouvoir pour le pouvoir.
Oui, et il ne s'agit pas du drapeau du Mali, mais bien de celui des paramilitaires russes du groupe Wagner : une tête de mort blanche, menaçante, sur fond noir, jette son regard sur les habitants de la cité tout juste reprise aux ex-rebelles touaregs. « Tout un symbole, relève Jeune Afrique, qui vient contredire le discours officiel du régime d'Assimi Goïta faisant la part belle à l'armée malienne. »De fait, selon le récit circulant au Mali, Kidal « aurait été exclusivement reconquise par les Forces armées maliennes. » Et le magazine panafricain note encore dans les propos du chef de la junte ou de la télévision nationale, il n'y a « nulle mention des mercenaires de Wagner – même sous le vocable ‘d'instructeurs russes' habituellement utilisé par les autorités maliennes. » Et ce malgré le rôle, que JA estime « déterminant, » des mercenaires de Wagner, dans la reprise de la ville septentrionale. Le magazine enfonce le clou : la vidéo montrant le drapeau du groupe sur le fort, « confirme » le « statut de meneur » des paramilitaires… car ces images « n'aurai[en]t probablement jamais pu être tournée[s] si les mercenaires russes n'avaient une forme d'ascendant sur leurs partenaires maliens. »Réaction courroucée des autorités Wakat Séra pointe que, « les paramilitaires russes auraient voulu porter un coup à la fierté des FAMa (…) qu'ils n'auraient pas agi autrement. (...) Au risque de provoquer l'ire des colonels de Bamako. » De fait, les autorités ont d'abord évoqué, à tort, une fausse information, avant que l'étendard malien soit rétabli au sommet du fort hier en fin d'après-midi. « Pas question pour le colonel Assimi Goïta et ses lieutenants, poursuit le titre burkinabè, de voir écornée cette souveraineté à laquelle ils tiennent tant, » eux qui « en ont fait le pilier et l'étoile polaire de leur combat. »Un coup d'œil à la presse malienne permet de s'en rendre compte : pas un mot du drapeau des paramilitaires russes, en revanche, Mali Actu vante « la victoire des forces armées maliennes, (…) source de fierté pour le peuple malien », preuve selon le site que « le Mali est capable de se défendre seul contre les terroristes » et leurs soutiens.Questionnements autour d'un charnier Charnier découvert par les FAMa et qu'ils attribuaient aux rebelles du CSP… or, ces derniers ont démenti, hier, et dénoncent, rapporte Wakat Séra, une « pure mise en scène que l'armée malienne aurait orchestrée. »Difficile à ce stade de démêler le vrai du faux. Ce qui est certain, c'est que les questions soulevées par cette découverte sont nombreuses : « Qui l'a creusé ? Où est-il localisé ? Combien de corps y sont entassés ? » s'interroge ainsi Wakat Séra, dans les pas d'Aujourd'hui au Faso qui se demande « qui a perpétré [ce charnier] ? À quelles fins ? Quelle est l'identité des victimes ? » Les deux journaux burkinabè finissent par partager un même doute : « ce charnier existe-t-il seulement ? »Toujours dans la presse, les élections en RDC La campagne se poursuit en vue des scrutins de fin d'année… sauf dans les provinces du Rutshuru et du Masisi, dans l'Est du pays, en raison de l'insécurité. En cela, la situation autour de Goma est, pour Aujourd'hui au Faso, une illustration de plus que « l'insécurité, qu'elle soit liée à une rébellion ou à du terrorisme, est une menace pour la tenue et la transparence (…) des processus électoraux. »Autre potentielle menace sur l'équité de cette campagne, pointée par Actualité.cd, « le clan de Moïse Katumbi dénonce déjà une partialité dans le traitement qui lui est réservé à certains endroits. » Un cadre du parti interrogé par le journal accuse ainsi l'équipe du président sortant, Félix Tshisekedi, d'avoir « assuré le monopole d'occupation de tous les panneaux publicitaires » dans certaines villes, et de compliquer encore les choses, car l'avion affrété par Moïse Katumbi « n'a toujours pas été autorisé alors que les formalités ont été remplies dûment », poursuit le titre congolais.Tous les regards sont donc braqués sur Moïse Katumbi. Avec une question principale, posée par Jeune Afrique : « Katumbi peut-il s'imposer comme le candidat commun de l'opposition ? » Plusieurs candidats ont déjà annoncé se rallier à lui, mais certains, comme Denis Mukwege ou Martin Fayulu, accueillent fraîchement l'initiative ; et, raconte Jeune Afrique, Moïse Katumbi est « soupçonné d'avoir voulu forcer la main de ses collègues. » Quoi qu'il en soit, conclut le magazine, « les dissensions actuelles sont révélatrices des divergences que connaît l'opposition depuis plusieurs semaines » … d'où cette interrogation d'un membre de l'opposition : « que gagne-t-on à rester en-dehors d'un ticket commun ? »
Oui, et il ne s'agit pas du drapeau du Mali, mais bien de celui des paramilitaires russes du groupe Wagner : une tête de mort blanche, menaçante, sur fond noir, jette son regard sur les habitants de la cité tout juste reprise aux ex-rebelles touaregs. « Tout un symbole, relève Jeune Afrique, qui vient contredire le discours officiel du régime d'Assimi Goïta faisant la part belle à l'armée malienne. »De fait, selon le récit circulant au Mali, Kidal « aurait été exclusivement reconquise par les Forces armées maliennes. » Et le magazine panafricain note encore dans les propos du chef de la junte ou de la télévision nationale, il n'y a « nulle mention des mercenaires de Wagner – même sous le vocable ‘d'instructeurs russes' habituellement utilisé par les autorités maliennes. » Et ce malgré le rôle, que JA estime « déterminant, » des mercenaires de Wagner, dans la reprise de la ville septentrionale. Le magazine enfonce le clou : la vidéo montrant le drapeau du groupe sur le fort, « confirme » le « statut de meneur » des paramilitaires… car ces images « n'aurai[en]t probablement jamais pu être tournée[s] si les mercenaires russes n'avaient une forme d'ascendant sur leurs partenaires maliens. »Réaction courroucée des autorités Wakat Séra pointe que, « les paramilitaires russes auraient voulu porter un coup à la fierté des FAMa (…) qu'ils n'auraient pas agi autrement. (...) Au risque de provoquer l'ire des colonels de Bamako. » De fait, les autorités ont d'abord évoqué, à tort, une fausse information, avant que l'étendard malien soit rétabli au sommet du fort hier en fin d'après-midi. « Pas question pour le colonel Assimi Goïta et ses lieutenants, poursuit le titre burkinabè, de voir écornée cette souveraineté à laquelle ils tiennent tant, » eux qui « en ont fait le pilier et l'étoile polaire de leur combat. »Un coup d'œil à la presse malienne permet de s'en rendre compte : pas un mot du drapeau des paramilitaires russes, en revanche, Mali Actu vante « la victoire des forces armées maliennes, (…) source de fierté pour le peuple malien », preuve selon le site que « le Mali est capable de se défendre seul contre les terroristes » et leurs soutiens.Questionnements autour d'un charnier Charnier découvert par les FAMa et qu'ils attribuaient aux rebelles du CSP… or, ces derniers ont démenti, hier, et dénoncent, rapporte Wakat Séra, une « pure mise en scène que l'armée malienne aurait orchestrée. »Difficile à ce stade de démêler le vrai du faux. Ce qui est certain, c'est que les questions soulevées par cette découverte sont nombreuses : « Qui l'a creusé ? Où est-il localisé ? Combien de corps y sont entassés ? » s'interroge ainsi Wakat Séra, dans les pas d'Aujourd'hui au Faso qui se demande « qui a perpétré [ce charnier] ? À quelles fins ? Quelle est l'identité des victimes ? » Les deux journaux burkinabè finissent par partager un même doute : « ce charnier existe-t-il seulement ? »Toujours dans la presse, les élections en RDC La campagne se poursuit en vue des scrutins de fin d'année… sauf dans les provinces du Rutshuru et du Masisi, dans l'Est du pays, en raison de l'insécurité. En cela, la situation autour de Goma est, pour Aujourd'hui au Faso, une illustration de plus que « l'insécurité, qu'elle soit liée à une rébellion ou à du terrorisme, est une menace pour la tenue et la transparence (…) des processus électoraux. »Autre potentielle menace sur l'équité de cette campagne, pointée par Actualité.cd, « le clan de Moïse Katumbi dénonce déjà une partialité dans le traitement qui lui est réservé à certains endroits. » Un cadre du parti interrogé par le journal accuse ainsi l'équipe du président sortant, Félix Tshisekedi, d'avoir « assuré le monopole d'occupation de tous les panneaux publicitaires » dans certaines villes, et de compliquer encore les choses, car l'avion affrété par Moïse Katumbi « n'a toujours pas été autorisé alors que les formalités ont été remplies dûment », poursuit le titre congolais.Tous les regards sont donc braqués sur Moïse Katumbi. Avec une question principale, posée par Jeune Afrique : « Katumbi peut-il s'imposer comme le candidat commun de l'opposition ? » Plusieurs candidats ont déjà annoncé se rallier à lui, mais certains, comme Denis Mukwege ou Martin Fayulu, accueillent fraîchement l'initiative ; et, raconte Jeune Afrique, Moïse Katumbi est « soupçonné d'avoir voulu forcer la main de ses collègues. » Quoi qu'il en soit, conclut le magazine, « les dissensions actuelles sont révélatrices des divergences que connaît l'opposition depuis plusieurs semaines » … d'où cette interrogation d'un membre de l'opposition : « que gagne-t-on à rester en-dehors d'un ticket commun ? »
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur les élections générales en RDC, sur la réaction des habitants de Kidal et sur le candidat choisi par le Pastef au Sénégal. Libéria : les raisons de la défaite de George WeahAu Libéria, Joseph Boakai a remporté l'élection présidentielle face à George Weah. Pour quelles raisons le président sortant n'a-t-il pas été réélu ? Quelles pourraient être les premières mesures du nouveau président ? Avec Bineta Diagne, correspondante permanente à Abidjan, de retour de Monrovia. Élections en RDC : comment voteront les territoires occupés ? En RDC, à un mois des élections générales, les habitants des territoires de Rutshuru et du Masisi ne pourront pas voter. Qu'en est-il du reste de la région ? Un report est-il envisageable dans certains territoires comme ça avait été le cas en 2018 ? Avec Paulina Zidi, envoyée spéciale de RFI en République démocratique du Congo. Mali : que pense la population de Kidal du retour de l'armée ? Comment la population de Kidal a-t-elle réagi à la reprise de la ville par les forces armées maliennes ? Où se sont réfugiés les habitants qui ont fui les combats ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Sénégal : Diomaye Faye, le candidat Bis du PastefLe Pastef, le parti d'Ousmane Sonko, a désigné Bassirou Diomaye Faye comme candidat. Pourquoi une telle décision alors que les recours judiciaires ne sont pas épuisés pour permettre la candidature d'Ousmane Sonko ? Comment expliquer le choix de cette personnalité alors qu'elle est également en prison ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar.
Dans l'est de la RDC, nombreux sont ceux qui ne pourront pas voter le 20 décembre à cause de la situation sécuritaire. Le président Félix Thsisekedi a confirmé en interview sur RFI que le vote n'aura pas lieu dans plusieurs territoires du Nord Kivu. La rébellion du Mouvement du 23 mars, le M23, occupe, contrôle et administre une partie de cette province. Dans la capitale de la région et dans les environs, tous réclament le retour de la paix et la sécurité. Reportage Coralie Pierret. De notre correspondante à Kinshasa, À Kanyaruchinya, dans leur cour d'école, les écoliers côtoient les déplacés. Ils sont près de deux millions et demi à avoir fui la guerre entre M23 et troupes pro-gouvernementales. Ils ont trouvé refuge dans des abris de fortune près de Goma. Parmi eux, Vainqueur, dont le prénom a été modifié. Il vient d'une zone sous contrôle du M23, mais a réussi, malgré l'insécurité, à obtenir une carte d'électeur : « Je suis venu ici à Goma pour m'enrôler parce que je voyais que le futur était sans issue. Je cherchais une carte d'électeur et je l'ai eue. » Dans son village, il n'était pas possible de se faire enrôler : « les machines d'enrôlement n'ont pas pu arriver chez nous, car c'est une zone contrôlée par les rebelles. » Le 20 décembre, il devrait donc pouvoir voter. Mais dans les camps de déplacés, son cas fait figure d'exception.Difficile d'estimer le nombre d'exclus, mais la plupart des habitants de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo n'ont pas reçu de cartes. Qu'à cela ne tienne puisque les préoccupations sont ailleurs, explique sous une pluie battante Innocent Tumaini, chef du site de déplacés CEPAC : « Nous sommes découragés, les dirigeants que nous avons élus ne nous ont pas rendu service. Depuis que nous les avons élus, ces dirigeants restent à Kinshasa et ne font rien pour nous. De ce fait, nous n'avons pas le courage de participer aux élections. »« Ils sont là pour cambrioler »Dans les environs, mais aussi à Goma, tous réclament le retour de la paix. Dans la ville, sous contrôle gouvernemental, le contexte électoral est propice à l'augmentation de l'insécurité, affirme Emmanuel Kubuya Sitatsi chef de quartier adjoint de Ndosho où sévissent régulièrement des bandes armées : « Ce sont des inconnus qui arrivent en bandes et volent. Ils sont en tenue de militaire, bien armés et sont là pour cambrioler. »L'insécurité est l'une des thématiques centrales de cette élection. À Goma, les affiches ont fleuri dans les rues, mais aucun candidat n'est encore venu y faire campagne.À lire aussiRDC: la machine à voter fait à nouveau polémique
Le président-candidat en République démocratique du Congo Félix Tshisekedi accorde une interview exclusive à RFI et France 24. Il affirme que les financements pour la tenue de l'élection présidentielle du 20 décembre prochain seront assurés et que les délais seront respectés. Il se dit confiant, estimant que son bilan parle pour lui, et se refuse à commenter les discussions en cours au sein de l'opposition. Il commente l'arrestation du correspondant de Jeune Afrique, Stanis Bujakera. Pour la première fois, il admet que les tensions sécuritaires au Nord-Kivu empêcheront la tenue du scrutin dans le Rutshuru et le Masisi et accuse une nouvelle fois le président rwandais Paul Kagame d'être le véritable chef du M23. Félix Tshisekedi répond aux questions de Christophe Boisbouvier de RFI et de Marc Perelman de France 24. France 24 : Monsieur le Président, les élections sont bientôt, elles sont prévues le 20 décembre. On a entendu beaucoup de rumeurs sur un possible glissement. Est-ce que ce scrutin se tiendra bien le 20 décembre en temps et en heure ? Et deuxièmement, est-ce que le financement est là ? On a entendu le président de la Commission électorale dire qu'il manquait 300 millions de dollars. Félix Tshisekedi : Je crois que c'est plutôt à lui qu'il faut poser la question. Mais à ce stade, nous, le gouvernement, nous n'avons encore reçu aucune indication selon laquelle il n'y aurait pas d'élections. Tout porte à croire que ça va se passer le 20 [décembre], et j'en veux pour preuve encore sa dernière déclaration, lorsque tous les candidats ont répondu à l'invitation de la Céni pour signer le code de bonne conduite et faire les derniers réglages, on va dire. Pour ces élections, jusque-là, il n'y a pas de problèmes. Maintenant, ce qu'il reste à faire, évidemment les 300 millions il ne faut pas penser qu'ils viendront d'un coup, ce sera étalé jusqu'à la période électorale. Et en ce moment, ce que je sais, c'est que le gouvernement est attelé à des discussions avec la Céni pour trouver les voies et moyens d'y parvenir, mais il n'y a pas d'inquiétudes de ce côté-là, nous trouverons la solution. RFI : La campagne pour ces élections présidentielle et législatives débute ce dimanche matin et on sait qu'il y a de nombreuses interrogations, Monsieur le Président, sur la fiabilité du fichier électoral. L'opposition dit qu'il pourrait y avoir plusieurs millions d'électeurs fictifs. Est-ce que le scrutin pourra se dérouler sereinement ? On sait notamment qu'il n'y a pas eu d'audit indépendant de ce fichier… Dans quel but inventerait-on des électeurs fictifs ? Dans quel but ? Je ne comprends pas très bien quelle est la revendication de l'opposition. Pour moi, c'est un débat d'opposants, de gens qui ne sont sûrement pas prêts à aller aux élections, parce qu'à plusieurs reprises, ils ont demandé le report de ces élections, ils ont demandé un dialogue, alors qu'il n'y a pas de crise politique, que je sache, dans le pays, et je ne comprends pas très bien quelle est la revendication dans ce sens de l'opposition. Et en plus, la Céni a fait, a organisé, un audit du fichier avec des personnalités venues de tous bords, des personnalités crédibles dont la réputation n'est pas à remettre en cause, la probité n'est pas à remettre en cause. RFI : Il y a la question des électeurs de l'Est, et notamment du Nord-Kivu. Le 20 octobre, en conseil des ministres, vous avez appelé le gouvernement et la Céni à tout mettre en œuvre pour que tous les Congolais puissent voter, compte tenu de ce que vous avez appelé la « libération progressive des territoires de Masisi et du Rutshuru », au Nord-Kivu. Mais depuis, les rebelles du M23 ont repris du terrain. Est-ce que cela veut dire que le vote ne pourra pas se tenir dans ces deux territoires ? Malheureusement. Malheureusement pour Rutshuru et pour Masisi, je ne crois pas que cela pourra se faire. Mais qu'à cela ne tienne, nous allons continuer nos efforts pour libérer ces localités, ramener nos compatriotes dans leurs localités d'origine et imposer cette paix. Mais en même temps, il y a le processus électoral qu'il faut continuer à mener à son terme. France 24 : 26 candidats pour la présidentielle sur la ligne de départ – on verra combien seront à l'arrivée –, c'est une élection à un tour, est-ce que la dispersion des candidatures de l'opposition fait de vous le favori logique de ce scrutin ? Je reste serein, modeste. Ce qui se passe dans l'opposition, ce n'est pas mon problème. Nous vivons dans un pays où il y a une vitalité démocratique certaine et tant mieux, j'allais dire, pour la démocratie. Maintenant, si leur stratégie c'est de se mettre ensemble ou d'y aller dispersé, ce n'est pas mon problème, comme je le disais. Moi, je reste concentré sur ma tâche, sur ma mission que j'ai commencée il y a maintenant cinq ans et que je veux proposer à mes compatriotes pour à nouveau avoir leur confiance. Ce qu'ils font dans l'opposition, c'est leur problème, pas le mien. France 24 : Mais vous vous sentez favori ? Bien sûr, sinon je n'aurais pas demandé à rempiler. Je crois que j'ai fait du bon travail. C'est vrai que beaucoup de choses restent encore à faire, mais le Congo revient de loin, ça il faut le reconnaître. Tous ceux qui viennent aujourd'hui après cinq ans de ma présidence – presque cinq ans – me le disent très clairement, les choses ont vraiment évolué dans le bon sens et même les paramètres à l'international le prouvent. Je fais ici allusion aux agences de notation, qui nous ont maintenant attribué la note de triple B, par exemple. Donc c'est pour vous dire que les choses évoluent dans le bon sens. Elles ne demandent qu'à être consolidées. RFI : En 2018, vous n'êtes pas parvenu à faire une candidature commune de l'opposition et vous êtes bien placé pour le savoir. Cette année, pensez-vous que ce sera pareil et que chaque candidat de l'opposition aura un ego trop fort pour se désister en faveur de son voisin ? Mais pourquoi voulez-vous que je vous dise absolument que j'ai peur d'une union de l'opposition ? Non. Ils peuvent amener les scenarii qu'ils veulent – unis, désunis –, ils ne m'inquiètent pas, ils ne me font pas peur. Je vous ai dit que j'ai confiance dans mon bilan, nous avons fait des choses. Je ne sais pas si vous étiez déjà à Kinshasa il y a deux jours quand j'ai fait mon discours sur l'état de la nation, donc vous avez dû suivre ce bilan et je crois quand même que vous avez pu comprendre qu'il y a eu beaucoup de choses de faites. Le Congo revient de loin, le Congo est sur une très bonne lancée et le peuple ne demande qu'à continuer sur cette lancée. France 24 : Vous défendez votre bilan devant nous, vous l'avez fait devant le Parlement, certains de vos opposants, évidemment, ne sont pas d'accord. Moïse Katumbi… C'est le rôle de l'opposition. France 24 : Oui, mais peut-être que les critiques peuvent être fondées. Par exemple, Moïse Katumbi parle de coupures d'électricité incessantes. Martin Fayulu et Denis Mukwege dénoncent la corruption des élites du pays, est-ce que c'est de la pure opposition ou est-ce que, malgré tout, oui il y a des coupures d'électricité, oui il y a de la corruption ? Les coupures d'électricité, ce n'est pas nouveau. Ce que nous, nous faisons, c'est d'essayer de juguler justement ces coupures intempestives et nous le faisons en renforçant les capacités des barrages d'Inga et de Zongo 2. Je viens d'ailleurs d'inaugurer une centrale électrique là, maintenant, qui va desservir une dizaine de communes dans Kinshasa et ça fait des millions de consommateurs, de clients, qui vont pouvoir maintenant être raccordés au réseau électrique. Donc nous essayons de juguler cela. Lorsque, moi, je suis arrivé à la tête de ce pays, il n'y avait que 9% de ménages dans la population qui avaient accès à l'électricité. Aujourd'hui, nous tournons autour de 20% et l'objectif, c'est d'aller encore beaucoup plus loin. Donc eux, ils peuvent parler, d'accord. Moïse Katumbi, il a été gouverneur de la province du Katanga, qui à l'époque n'était pas encore divisée en quatre morceaux, mais qu'est-ce qu'il en a fait ? Je parlais d'ailleurs récemment de l'aéroport international qui est en train d'être construit, qui est déjà d'ailleurs terminé, à Kolwezi. Il a été gouverneur pendant neuf ans, il n'a même pas pensé à construire un aéroport international dans la capitale mondiale du cobalt. Aujourd'hui, des gens, des investisseurs, pourront venir de partout, sans devoir passer par Lubumbashi et chercher des petits cercueils volants pour arriver à Kolwezi. Ils vont venir directement avec leur jet privé ou leur avion régulier sur Kolwezi. J'ai des tas d'exemples comme ça qui peuvent démontrer que je n'ai aucune leçon à recevoir de Moïse Katumbi. France 24 : Il y a une affaire qui défraie la chronique, celle du correspondant de Jeune Afrique, Stanis Bujakera. Il est détenu depuis deux mois en prison. Il est accusé de diffusion de fausses informations et il risque dix ans de prison. Il est accusé d'être à l'origine d'un rapport interne de l'ANR, les services secrets, mettant en cause les renseignements militaires dans le meurtre, au mois de juillet, de Chérubin Okende, qui est un proche de Moïse Katumbi. Le journaliste et l'association Reporters sans frontières nient toute manipulation de cette nature. Monsieur le Président, pourquoi tant d'acharnement contre un simple journaliste ? Je ne suis ni à l'origine de son arrestation, ni en train de tirer les ficelles pour qu'on enfonce Stanis Bujakera. Je ne peux pas intervenir. Je n'interviendrai que peut-être plus tard, s'il est condamné, ou quoi, pour une amnistie, une grâce, ou que sais-je. Si… Mais à ce stade, je n'ai rien à dire. Je suis le premier à être peiné par ce qu'il lui arrive. Mais j'ai aussi en même temps besoin de savoir ce qu'il s'est passé. Parce que je sais qu'en ce qui concerne le malheureux Chérubin Okende, ni mon régime, ni un de mes proches, qui qu'il soit, n'y est ni de près ni de loin lié. Je n'avais aucun intérêt à donner la mort à ce compatriote, parce que d'abord, remarquez, il était le porte-parole d'Ensemble [Ensemble pour la République, la coalition pro-Katumbi], il n'a jamais pris la parole, il ne gênait en rien le régime. Et quand bien même il y en a qui gênent, plus que ça, qui profèrent des injures, des menaces, qu'est-ce qu'il leur arrive ? Et pourquoi on s'en prendrait à Chérubin, le pauvre ? Pourquoi chercherais-je à lui ôter la vie ? Ça n'a pas de sens. Donc pour moi, c'était aussi une curiosité, je voulais savoir : mais qu'est-ce que c'est ? Pourquoi est-ce qu'on a voulu faussement attribuer aux services de renseignements la responsabilité de la mort de Chérubin ? France 24 : Est-ce que ce journaliste est responsable de ça ? Non, le journaliste, on peut l'avoir manipulé en lui faisant croire que c'était une information de première main, et ensuite, on désoriente les enquêteurs, c'était peut-être ça le but. France 24 : Il y a un mois, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et son envoyé spécial dans la région ont parlé devant le Conseil de sécurité des Nations unies et ils disent craindre une guerre directe entre le Rwanda et la RDC. Oui, mais à cause de qui ? France 24 : Je ne veux pas entrer dans la cause. Vous devez entrer dans la cause. France 24 : On y viendra. Mais d'abord, est-ce que vous partagez cette crainte ? Vous parlez de craintes, les craintes sont là, d'accord, mais à qui la faute ? Nous, nous sommes les victimes. France 24 : Est-ce qu'on est au bord d'une guerre, Monsieur le Président ? Moi, je n'exclus aucun scénario. Nous sommes les victimes. Je viens de vous parler de millions de gens qui, en ce moment, vivent dans des conditions infrahumaines. Qui ont été obligées, sinon elles allaient se faire massacrer, de quitter leurs localités pour venir vivre aux abords de Goma dans des conditions infrahumaines. Alors, quel est l'État qui peut accepter ce genre de choses ? On n'a pas à regarder dans notre direction, il faut regarder dans la direction de ceux qui sont coupables de cette agression, de cette situation. Et nous, nous disons, après avoir appelé plusieurs fois la communauté internationale à intervenir par des sanctions contre le Rwanda, si celles-là tardent à venir, nous allons nous protéger nous-mêmes, nous allons utiliser nos propres moyens pour nous défendre, défendre nos populations. France 24 : Y compris par les armes ? À votre avis, comment est-ce qu'on pourrait faire autrement que par les armes ? France 24 : Combien de soldats rwandais, d'après vos informations, sont sur le sol congolais ? Des milliers. France 24 : Des milliers ? Oui, ils sont là par milliers. France 24 : Est-ce que Paul Kagame, pour vous, est le véritable chef du M23 ? Bien sûr. D'abord, le M23, c'est une coquille vide. Ce sont les RDF [Forces rwandaises de défense, NDLR] qui se battent et nous en avons les preuves. Parce qu'aujourd'hui, avec les armes que nous avons, la technologie que nous avons, nous les voyons, nous avons des images. Je ne parle pas en l'air. Je parle sur la base de faits avérés. Les images sont là, de leurs cadavres et même lorsqu'ils s'amoncellent pour porter leurs attaques. Nous avons tout et pas que nous, l'ONU, les Nations unies, ont aussi les mêmes images. N'oubliez pas que la mission de la Monusco est encore à l'est du pays, à Goma. RFI : Début octobre, des milices patriotiques congolaises, les fameux Wazalendos, soutenus par votre armée, ont reconquis une partie du Masisi, notamment autour de Kitshanga. Mais depuis, le M23 a repris le terrain perdu, il menace à nouveau des localités, les villes de Sake et bien sûr de Goma, c'est donc un échec ? Ils ne prendront pas Goma. Retenez-le, ils ne prendront pas Goma. RFI : Pourquoi ? Parce qu'il y aura une réplique de notre part. RFI : Mais là, quand même, il y a eu un échec non ? Oui, mais des Wazalendos, c'est normal. Qui sont les Wazalendos ? Ce sont des patriotes, des civils au départ, des gens qui ont décidé de défendre corps et âme les intérêts de leur communauté, parce qu'en son temps, ils n'avaient pas confiance en l'armée, ils ne pensaient pas que l'armée était capable de les protéger, donc ils ont pris leur courage à deux mains et se sont engagés dans ce combat. C'est même héroïque. On l'a vu en Ukraine, des Ukrainiens qui étaient de la société civile ont juste évacué leur famille et ont décidé de prendre les armes, d'être formés. Pourquoi est-ce que c'est valable quand ça se passe en Ukraine et quand c'est au Congo, on qualifie les Wazalendos de forces négatives ? Ce sont des Congolais qui ont décidé de se battre contre l'agression dont ils sont victimes, d'une agression injuste et barbare. RFI : Avec le soutien des FARDC, de votre armée ? Bien sûr. Là où les FARDC peuvent les soutenir, s'ils sont dans leur giron, l'ordre est donné pour que celles-ci les soutiennent. Je ne m'en cache pas, parce que ce n'est pas un crime qu'ils commettent. Ils défendent leur patrie, avec raison et courage. Ce sont des héros, pas des criminels comme le M23 et les RDF du Rwanda. France 24 : Pour tenter de retourner la situation en votre faveur, vous avez aussi eu recours à des compagnies de sécurité occidentales, une française, Algemira, une roumaine, Congo protection. Bien sûr. C'est pour renforcer les capacités. Ce sont des experts, attention, ce sont des experts, qui ont eux-mêmes eu des carrières de forces spéciales, de commandos, etc. Et dont la mission est de renforcer les capacités des Forces de défense en situation réelle, sur le terrain. France 24 : En se battant ? Bien sûr. Ils doivent être à nos côtés. France 24 : Ils sont combien ? 900 ? Par là. Un bon millier peut-être. France 24 : Quand il y a des sociétés de sécurité étrangères, d'où que ce soit, qui viennent, qui se battent, qui sont nombreuses, on appelle ça des mercenaires. Qu'est-ce que vous appelez se battre ? Parce que, quand je vous dis qu'ils sont en situation réelle, qu'ils sont sur le terrain, ils coachent. Est-ce qu'un coach de football joue avec son équipe ? Pourtant, il est sur le terrain, il voit ses joueurs jouer, il est là. Les joueurs sont là en train de jouer et lui, il coache. Ce sont des coachs, si vous voulez une image. France 24 : Pas des mercenaires ? Non, ce ne sont pas des mercenaires. Les mercenaires, ils n'ont pas de statut social. Vous avez parlé de la société Algemira, donc c'est une société, une personne morale reconnue, dont l'adresse est connue, dont les activités sont connues, alors pourquoi parler de mercenaires ? C'est une activité qui est connue et qui est légalement acceptée dans les pays où ces sociétés sont enregistrées, sinon il y aurait déjà eu des poursuites contre eux, non ? Vous n'êtes pas d'accord avec ça ? Ce ne sont pas des mercenaires. RFI : Vous avez aussi remis en état de marche une flotte d'avions et d'hélicoptères – d'avions de chasse et d'hélicoptères armés, bien sûr –, vous attendez trois drones chinois, est-ce que vous comptez sur ces nouveaux moyens, ces renforts… Vous êtes bien renseigné, vous. RFI : … pour peut-être obtenir une victoire de prestige avant le 20 décembre ? D'abord, nous ne les attendons pas, ils sont déjà là, les drones. Ils sont là depuis quelque temps. RFI : Des drones d'attaque ? Bien sûr. Qu'est-ce qu'il y a de mal ? RFI : Est-ce que vous comptez sur ces nouveaux moyens pour avoir une victoire militaire de prestige avant le 20 décembre ? Non, je ne joue pas avec ça. Moi, je ne fais pas de politique politicienne. Pas du tout. Moi, je défends les intérêts de mon pays et de mon peuple et je les défends avant, pendant, ou après les élections. Je vous ai dit que pour Rutshuru, pour le Masisi, c'était mort pour les élections en ce moment. Je l'avale avec difficulté, mais je l'avale. Mais cela ne va pas nous pousser à baisser les bras. Donc l'urgence s'impose. Nos populations sont dans des conditions inacceptables. Il faut les ramener chez elles. Et donc, même pendant le processus électoral, des efforts pour les ramener vont continuer. Donc vous voyez que ce n'est pas lié du tout à un résultat quelconque qu'il faudrait avoir avant le 20 décembre.
Welcome to Pop Cult Digest! In this exclusive episode, we're thrilled to present an intimate interview with Love Masisi, the sensational Haitian-Dutch drag performer also known as Pierre Alexandre. Masisi graced the stages of Drag Race Holland Season 2 and Queen of the Universe Season 2, and now they're inviting us behind the scenes.
Les autorités de Gaborone viennent d'obtenir un rééquilibrage du contrat qui les lie au diamantaire De Beers. Un accord obtenu après des mois de négociations, pour ne pas dire de bras de fer. La vidéo de la signature du nouvel accord conclu entre le diamantaire et le président botswanais donne le ton. On y voit un chef de l'État, tout sourire, et le PDG de De Beers, sur la réserve. L'accolade qui suit la signature dure plusieurs secondes, mais ne fait pas oublier, aux yeux des connaisseurs, des mois de négociations tendues conclues in extremis alors qu'arrivait à échéance l'ancien accord.En février, le président Masisi avait annoncé vouloir instaurer une nouvelle ère et n'excluait pas de se séparer du numéro un mondial du diamant. Rarement une négociation s'était déroulée avec autant de déclarations publiques, confie un expert. Rarement aussi des discussions ont débouché sur un accord profondément remanié, au profit de l'État concerné.Un meilleur accord sur les ventes pour GaboroneConcrètement, la nouvelle entente prévoit une extension de 25 ans des licences d'exploitation minière du diamantaire et surtout un nouvel accord de vente des diamants bruts, sur dix ans, avec une part plus importante pour Gaborone : de 25 %, elle passe à 30 % et évoluera jusqu'à atteindre 50 % la dernière année du contrat. Un bonus indéniable pour le Botswana, qui a aussi créé un Fonds pour le développement et la diversification de l'économie du pays alimenté par De Beers à hauteur de 75 millions de dollars pour la première année et potentiellement d'autant les années suivantes.Mathématiquement, avec le nouvel accord de vente, les Botswanais vont avoir plus de diamants à proposer directement, hors des circuits de De Beers. « Un vrai challenge » selon un de nos interlocuteurs, car le pays devra composer un peu plus avec le marché quand celui-ci n'est pas porteur. C'était le cas au mois de mai : Okavango Diamond Company, la société d'État, n'a réussi à vendre qu'un tiers de ce qu'elle avait à offrir.De Beers « affaibli »De Beers, en revanche, va perdre des volumes de diamants à proposer à ses clients et « sort affaibli » de la négociation, assure un acteur de la filière. En devenant moins attractif comme fournisseur, le géant du diamant devient aussi moins attrayant pour les investisseurs. Cette nouvelle donne pourrait très vite questionner l'avenir de De Beers au sein du groupe Anglo American, selon plusieurs sources.Il n'est pas exclu non plus que l'accord signé au Botswana entraîne une nouvelle dynamique et donne envie à plusieurs pays, tels que la Namibie ou l'Afrique du Sud, de revoir leurs contrats avec De Beers. Dans l'immédiat, l'accord rassure cependant tous les acteurs du marché qui, face à l'incertitude, craignaient une rupture d'approvisionnement. La production de De Beers, numéro un mondial du diamant, dépend en effet à 70 % du Botswana.
Dans l'est de la République démocratique du Congo, il n'est pas rare de croiser des civils armés de kalachnikov, parfois même habillés en treillis militaires. Difficile donc de différencier miliciens et militaires dans la zone. Certains groupes armés - plus d'une centaine de groupes armés, dont certains sont sanctionnés et accusés de crimes de guerre par l'Onu - sévissent dans la région. Et notamment dans celle du Masisi, une région où les terres agricoles et les minerais suscitent des convoitises. Là-bas, des milices se sont par endroits substituées à l'État et vont jusqu'à administrer des localités. C'était le cas des rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) avant leur retrait en avril 2023. Une présence qui oblige les populations à tout abandonner et à fuir leurs exactions. « Dans le Masisi, le règne des hommes armés ou l'insécurité permanente », un Grand reportage de Coralie Pierret.
On Daybreak Africa: The East African Community continues to deploy troops in the Democratic Republic of Congo to form a buffer zone in Rutshuru and Masisi territories where M23 rebels have displaced several residents. Plus, the head of South Sudan's Union of Journalists argues that the media environment in the country is hostile. For this and more, stay tuned to Daybreak Africa!
Mwakilishi wa Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo DRC Bintou Keita amesema kwamba mpango wa Umoja wa Mataifa nchini huomo MONUSCO unasisitiza wito wa Antonio Guterres, Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa kwa makundi yenye silaha yanayoendesha operesheni zao DRC kuweka chini silaha zao mara moja pasi na masharti yoyote.Mwakilishi wa Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo DRC Bintou Keita amesema kwamba mpango wa Umoja wa Mataifa nchini humo MONUSCO unasisitiza wito wa Antonio Guterres, Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa kwa makundi yenye silaha yanayoendesha operesheni zao DRC kuweka chini silaha zao mara moja pasi na masharti yoyote. Mwandishi wetu wa Kinshasa BYOBE MALENGA na tarifa zaidi.Bi Bintou Keita, Mwakilishi Maalum wa Katibu Mkuu nchini DRC ametoa kauli hio wakati wa mkutano na waandishi wa habari wakati ahitimisha ziara yake mwishoni mwa wiki katika majimbo matatu ya Mashariki mwa nchi amambapo amesema amehuzunishwa sana na hali ya wakimbizi wa ndani,“Nilikuja kuona kwa uhakika athari za kuzorota kwa hali ya usalama katika maisha ya mamia kwa maelfu ya watu walio katika mazingira magumu, wakiwemo wanawake na watoto. Nimetembelea maeneo ya Bushagara na mugwera huko Kivu Kaskazini na KISOGE huko Ituri. Nimekutana na wanawake na wanaume walio katika dhiki lakini ambao bado wana matumaini. Wana nia moja tu ya kurejea kwa amani ili warudi majumbani kwao salama. Haya ni matakwa yetu ya pamoja.” Keita amewataka waasi wa kundi la M23 kuheshimu mkataba wa mwisho wa mkutano mdogo wa kilele uliofanyika mjini Launda nchini Angola ambao unaowataka waasi hao kuondoka na kurejea katika nafasi yao ya awali kwenye Mlima Sabinyo kabla ya Jumanne ya Machi 7 mwaka huu bila masharti kabla ya kutaka mazungumzo yoyote na serikali ya DRC, “Ninakaribisha hatua ya mpatanishi wa Umoja wa Afrika, Rais wa Angola Joao Lourenço, ambayo imefanya Ijumaa kutolewa ahadi ya M23 ya kusitisha mapigano mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Kongo kuanzia Jumanne tarehe 7 Machi saa 12 Jioni. Ninatoa wito kwa vuguvugu hili la waasi wa M23 kuheshimu bila masharti au kusita, masharti ya tamko la Luanda la Novemba 23, ambalo linadai wajiondoe katika maeneo yanayokaliwa, kusitishwa kwa mapigano yote, kuwaondoa wapiganaji wao na kurudi katika eneo lao la awali kwenye Mlima Sabino “. Wito huo unakuja wakati waasi wa M23 wakiteka vijiji kadhaa katika maeneo ya Masisi, Rutshuru na Nyiragongo, hali iliyosababisha zaidi ya watu 600,000 kuyahama makazi yao.
Sehemu kubwa ya makala hii itaangazia uvamizi wa Urusi kule Ukraine, mwaka mmoja ulitimia siku ya ijumaa ya ebruary 24 huku vita vikiendelea, wasi wasi kule Sake karibu na mji wa Goma kutokana na mapigano ya waasi wa M23 na jeshi la serikali ya DRC FARDC katika Vijiji kadhaa wilayani Masisi ; Siasa za Kenya, lakini pia ziara ya waziri wa Ufaransa Kenya na Tanzania, pamoja na mashambulio ya wanajihadi kule Burkina Faso
Muri iki kiganiro turavuga ku buzima mu nkambi z'abanyekongo barimo guhungira mu Rwanda. Twarabasuye mu nkambi z'agateganyo za Nkamira na Kijote mu burengerazuba bw'U Rwanda ndetse dusura n'abamaze kwimurirwa mu nkambi ya Mahama mu burasirazuba bw'U Rwanda. Mu nkambi z'agateganyo za Kijote na Nkamira twahasuye hari abagera ku 1200 biganjemo abagore, abana n'abasheshe akanguhe. Izi mpunzi zivuga ko zavuye muri Rutshuru na Masisi mu burasirazuba bwa Repubulika ya demokarasi ya Congo zihunga ubwicanyi bw'imitwe yitwaje intwaro izita abatutsi b'abanyarwanda cyangwa abo mu mutwe wa M23 urwana n'igisirikare cya leta ya Congo. Iki kiganiro mwagiteguriwe kandi murakigezwaho na Yves Bucyana.
MSF's exploratory mission teams complete their reports on their Masisi and Shabunda visits. Details of mass graves, massacres, and the fact that the ADFL used humanitarian teams as bait to lure refugees out of the forests, sent shock waves through MSF offices. A debate about the use of the information collected ensued: should it be made public or not?
Depuis ces derniers jours et même ces dernières semaines, la diplomatie s'active dans la région des Grands Lacs pour tenter de mettre un terme au conflit armé entre la rébellion du M23 et les Forces armées congolaises. Sur le terrain, relève Afrikarabia, site spécialisé sur le Congo, « la prise de Goma semble aujourd'hui un objectif difficile à atteindre pour le M23, militairement, mais surtout politiquement et diplomatiquement. Militairement, la mise en place de la force régionale de la Communauté d'Afrique de l'Est, avec l'arrivée des 200 premiers soldats kényans à Goma, a sans doute refroidi les velléités offensives des rebelles sur la ville. Au total, précise le site, ce sont 900 hommes qui seront déployés par Nairobi dans la zone. Une force qui devrait éviter une nouvelle prise de Goma par le M23, qui a donc décidé d'étendre son emprise à l'Ouest en se dirigeant vers le Masisi. Mais la rébellion doit aussi faire face à une importante agitation diplomatique tout azimut, pointe Afrikarabia. Cette semaine doivent s'ouvrir deux espaces de dialogue pour tenter de ramener la paix à l'est du Congo. Il y a tout d'abord la reprise des discussions de Nairobi entre le gouvernement congolais et les groupes armés, puis il y a l'initiative du président angolais qui a décidé d'inviter les présidents Tshisekedi et Kagame à Luanda pour tenter de trouver une porte de sortie au conflit. » Les efforts de l'UA et de la France Pour leur part, l'Union africaine et la France poussent la RDC à dialoguer avec le M23… C'est ce que relève le site d'information congolais Cas Info qui cite Moussa Faki Mahamat, le président de la commission de l'Union africaine : « "dans ce genre de conflit, il faut nécessairement une solution politique, affirme-t-il : le processus engagé à Nairobi et les efforts du président angolais. Ces efforts combinés doivent nous amener à une solution politique. C'est ce qu'on préfère". Emmanuel Macron évolue aussi dans la même logique que celle de l'UA, pointe également Cas Info. (…) Le président français dit réitérer son soutien aux efforts diplomatiques régionaux pour favoriser une désescalade et un règlement de la crise actuelle, dans le cadre des processus de Nairobi et de Luanda et le déploiement d'une force militaire régionale de la Communauté d'Afrique de l'est. Il a aussi a insisté sur la nécessité de réamorcer un dialogue "politique inclusif" afin d'aboutir à un retrait progressif du M23. » Pour Le Pays, au Burkina Faso, il faut un pas de plus… « Il faut que les présidents Paul Kagame et Félix Tshisekedi, au-delà de leur ego, acceptent de se parler franchement. (…) Il faudra aussi que les autorités congolaises ravalent leur orgueil en acceptant de négocier avec le M23 qui, en dépit d'intenses affrontements, se trouve toujours à une vingtaine de kilomètres de Goma. » Mondial : les Lions battus sur le fil… À la Une également, la défaite des Lions au Mondial… Dommage pour les Sénégalais, battus 2 à 0 par les Néerlandais en fin de rencontre… « Cruel scénario pour les champions d'Afrique », s'exclame WalfQuotidien en première page. Car « les Lions n'ont pas été ridicules », souligne le journal. « Les Lions ont rendu une belle copie. Quinze tirs (contre 10) dont quatre cadrés (contre 3), les joueurs d'Aliou Cissé ont tenu en respect l'adversaire avant de s'incliner sur le premier tir cadré des partenaires de Virgn van Djik, à la 84e minute. » « Malheureusement, il faut bien l'avouer, soupire pour sa part Aujourd'hui à Ouagadougou, sans le dépositaire technique attitré Sadio Mané, les Lions ne sont plus les mêmes. Trop de précipitations et de déchets dans le dernier geste. À l'image d'un Crépin Diatta, d'un Nampalys Mendy ou d'un Bamba Dieng, la volonté y était, mais à un tel rendez-vous au sommet du football mondial, cela ne suffit pas. C'est là où l'apport d'un certain Sadio Mané aurait été absolument indispensable. » « On a été capable de faire douter cette équipe pendant plus d'une heure », s'est consolé l'entraineur Aliou Cissé, dont les propos sont rapportés notamment par le site Dakar Actu. Reste que « le Sénégal n'a pas su tenir le rythme, souligne le site Senego, malgré plusieurs opportunités en seconde période et il devra s'imposer contre le Qatar vendredi pour croire aux 8es de finale. »
Depuis ces derniers jours et même ces dernières semaines, la diplomatie s'active dans la région des Grands Lacs pour tenter de mettre un terme au conflit armé entre la rébellion du M23 et les Forces armées congolaises. Sur le terrain, relève Afrikarabia, site spécialisé sur le Congo, « la prise de Goma semble aujourd'hui un objectif difficile à atteindre pour le M23, militairement, mais surtout politiquement et diplomatiquement. Militairement, la mise en place de la force régionale de la Communauté d'Afrique de l'Est, avec l'arrivée des 200 premiers soldats kényans à Goma, a sans doute refroidi les velléités offensives des rebelles sur la ville. Au total, précise le site, ce sont 900 hommes qui seront déployés par Nairobi dans la zone. Une force qui devrait éviter une nouvelle prise de Goma par le M23, qui a donc décidé d'étendre son emprise à l'Ouest en se dirigeant vers le Masisi. Mais la rébellion doit aussi faire face à une importante agitation diplomatique tout azimut, pointe Afrikarabia. Cette semaine doivent s'ouvrir deux espaces de dialogue pour tenter de ramener la paix à l'est du Congo. Il y a tout d'abord la reprise des discussions de Nairobi entre le gouvernement congolais et les groupes armés, puis il y a l'initiative du président angolais qui a décidé d'inviter les présidents Tshisekedi et Kagame à Luanda pour tenter de trouver une porte de sortie au conflit. » Les efforts de l'UA et de la France Pour leur part, l'Union africaine et la France poussent la RDC à dialoguer avec le M23… C'est ce que relève le site d'information congolais Cas Info qui cite Moussa Faki Mahamat, le président de la commission de l'Union africaine : « "dans ce genre de conflit, il faut nécessairement une solution politique, affirme-t-il : le processus engagé à Nairobi et les efforts du président angolais. Ces efforts combinés doivent nous amener à une solution politique. C'est ce qu'on préfère". Emmanuel Macron évolue aussi dans la même logique que celle de l'UA, pointe également Cas Info. (…) Le président français dit réitérer son soutien aux efforts diplomatiques régionaux pour favoriser une désescalade et un règlement de la crise actuelle, dans le cadre des processus de Nairobi et de Luanda et le déploiement d'une force militaire régionale de la Communauté d'Afrique de l'est. Il a aussi a insisté sur la nécessité de réamorcer un dialogue "politique inclusif" afin d'aboutir à un retrait progressif du M23. » Pour Le Pays, au Burkina Faso, il faut un pas de plus… « Il faut que les présidents Paul Kagame et Félix Tshisekedi, au-delà de leur ego, acceptent de se parler franchement. (…) Il faudra aussi que les autorités congolaises ravalent leur orgueil en acceptant de négocier avec le M23 qui, en dépit d'intenses affrontements, se trouve toujours à une vingtaine de kilomètres de Goma. » Mondial : les Lions battus sur le fil… À la Une également, la défaite des Lions au Mondial… Dommage pour les Sénégalais, battus 2 à 0 par les Néerlandais en fin de rencontre… « Cruel scénario pour les champions d'Afrique », s'exclame WalfQuotidien en première page. Car « les Lions n'ont pas été ridicules », souligne le journal. « Les Lions ont rendu une belle copie. Quinze tirs (contre 10) dont quatre cadrés (contre 3), les joueurs d'Aliou Cissé ont tenu en respect l'adversaire avant de s'incliner sur le premier tir cadré des partenaires de Virgn van Djik, à la 84e minute. » « Malheureusement, il faut bien l'avouer, soupire pour sa part Aujourd'hui à Ouagadougou, sans le dépositaire technique attitré Sadio Mané, les Lions ne sont plus les mêmes. Trop de précipitations et de déchets dans le dernier geste. À l'image d'un Crépin Diatta, d'un Nampalys Mendy ou d'un Bamba Dieng, la volonté y était, mais à un tel rendez-vous au sommet du football mondial, cela ne suffit pas. C'est là où l'apport d'un certain Sadio Mané aurait été absolument indispensable. » « On a été capable de faire douter cette équipe pendant plus d'une heure », s'est consolé l'entraineur Aliou Cissé, dont les propos sont rapportés notamment par le site Dakar Actu. Reste que « le Sénégal n'a pas su tenir le rythme, souligne le site Senego, malgré plusieurs opportunités en seconde période et il devra s'imposer contre le Qatar vendredi pour croire aux 8es de finale. »
Près d'un an et demi après sa mise en place, les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu vivent toujours sous état de siège, une décision des autorités pour répondre à la menace des groupes armés qui sévissent dans cette région du pays. Une décision qui n'a pas empêché la ville de Bunagana, frontalière avec l'Ouganda, d'être prise en juin dernier par les rebelles du M23. En réponse à cette menace, une force est-africaine est en train d'être déployée dans la zone. Où en est-on de son déploiement ? Quelle est actuellement la situation sécuritaire et militaire dans le Nord-Kivu ? Rencontre à Goma avec le porte-parole du gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le général Sylvain Ekenge. RFI : Que pouvez-vous nous dire aujourd'hui de la situation sécuritaire au Nord-Kivu ? Général Sylvain Ekenge : Sur la situation militaire, elle est stable. Depuis que les affrontements ont commencé dans le territoire du Rutshuru, on a fixé l'ennemi… en attendant que nous puissions continuer avec les opérations. Sur le plan sécuritaire, il y a beaucoup d'avancées. Dans la ville de Goma, la police fait son travail. Au niveau du territoire de Beni, les opérations conjointes entre l'armée ougandaise et l'armée de notre pays continuent pour traquer les terroristes ADF/MTM. Dans le territoire de Masisi, la situation commence un peu à empirer alors qu'on avait déjà presque réglé la situation sur cette partie du territoire, mais avec le désengagement des troupes qu'on a amenées pour combattre les Rwandais qui nous ont agressés sous couvert du M23, la plupart des groupes armés commencent à avoir pignon sur rue, mais la situation est sous contrôle dans l'ensemble de la province du Nord-Kivu. Vous nous parliez de la situation militaire, donc précisément du côté du Rutshuru, où aujourd'hui la situation est plutôt calme effectivement, il n'y a plus de combat, est-ce que vous avez eu des ordres d'éviter les affrontements ? Nous, on n'évite pas les affrontements. Nous continuons à tenir le front et à fixer l'ennemi. Nous savons ce que nous faisons et le moment venu, on va se mettre à l'œuvre. Vous attendez, pour vous mettre à l'œuvre, l'installation de toute la force est-africaine qui est prévue dans cette zone ? Que ce soit la Monusco ou la force régionale est-africaine qui arrive, ce ne sont pas ces forces-là qui viendront remplacer les forces armées. Toutes ces forces viennent en appui des forces armées. Au moment où je vous parle ici, il y a le commandant second, le commandant adjoint de la force qui est sur place ici à Goma, c'est un Congolais. Les Kenyans ne sont pas encore arrivés, les Ougandais ne sont pas encore arrivés, les Sud-Soudanais ne sont pas encore arrivés mais les Burundais sont déjà au Sud-Kivu et ils opèrent à ce niveau-là en appui aux FARDC (Forces armées de la république démocratique du Congo, NDLR). Ici sur place, le matériel des Kenyans est arrivé, mais on attend le moment venu où les troupes viendront, il n'y a pas de problème là-dessus. Beaucoup de bruits ont circulé justement sur l'arrivée des troupes kenyanes, donc vous me confirmez qu'elles ne sont pas encore entrées en territoire congolais, que ce n'est que du matériel, et vous me confirmez aussi qu'elles entreront comme prévu par Bunagana ? Le problème ce n'est pas d'entrer par Bunagana ou d'entrer par ailleurs, l'essentiel c'est que les troupes arrivent là où elles doivent arriver. Pourquoi se soucier de l'entrée par Bunagana ou par une autre frontière, l'essentiel c'est que cette force soit là. Oui mais c'est le président Félix Tshisekedi qui l'a annoncé à l'antenne de RFI que les Kenyans entreraient par Bunagana… S'il faut qu'ils entrent par Bunagana où est le problème ? Qui va les empêcher d'entrer par Bunagana ? Personne ! C'est une force qui vient pour appuyer les FARDC et permettre la paix et la sécurité dans notre pays. On va parler de l'état de siège qui est en cours dans le Nord-Kivu et en Ituri depuis presqu'un an et demi, il est sévèrement critiqué par la société civile qui lui reproche un bilan très mitigé, est-ce que vous dressez le même bilan ? Demandez plutôt à la population. La société civile, c'est quelque chose d'ambigu aussi, puisque c'est une société civile qui est manipulée. Si vous regardez bien, c'est une société civile instrumentalisée par les politiciens. Mais si vous posez la question aux gens qui travaillent dans l'administration et aux populations qui voient comment on a doublé les recettes de la province, je pense que la réponse que vous aurez sera différente de celle que vous donnent les gens instrumentalisés. Les provinces sous état de siège risquent d'être exclues de l'élection qui arrive dans un an, est-ce que ça veut dire que vous réfléchissez aujourd'hui à une façon de faire évoluer ça pour pouvoir permettre à tous ces Congolais de voter ? Il y a quatre ans les élections se sont déroulées dans le même contexte d'insécurité, mais il y a eu des élections. Et ce sera la même chose, on va multiplier les efforts pour que les élections se passent dans de bonnes conditions, là il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus.
Die Caprivi Concerned Group het ‘n klag teen die Botswana President Mokgweetsi Masisi en sy hoof van verdediging Placid Segokgo by die internasionale strafhof gemaak. Dit volg na die skietdood van die drie Nchindo-broers en hul neef in November 2020. Die Botswana-weermag het die vier doodgeskiet terwyl hulle visgevang het op die land se grens in die Chobe-river. Edwin Samati, die sekretaris-generaal van die groep is het met Kosmos 94.1 Nuus gepraat.
Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, est connue pour ses particularités géologiques. Cette ville est coincée dans une zone volcanique : entre le lac Kivu au sud et le volcan Nyiragongo au nord. Les deux millions d'habitants s'exposent à plusieurs dangers : une éruption, des tremblements de terre, mais aussi à un risque moins connu : l'asphyxie. Le mazuku, un gaz toxique, fait des victimes chaque année à Goma. Entre les herbes hautes, les roches brunes paraissent inoffensives. Francklin Tumisifu, habitant du quartier Lac Vert est pourtant très prudent. « Le mazuku fait des morts chaque année ». Sans balisage, Impossible de savoir où se situent les zones dangereuses qui surprennent les nouveaux arrivants. C'est le cas d'Esther, dont le prénom a été modifié. Elle vient du territoire de Masisi et s'est réfugiée à Goma après la mort de son mari, victime d'une des nombreuses guerres qui ravagent cette partie du Congo. « Quand je suis arrivée ici, une autorité locale m'a prévenu qu'il y avait du gaz dans ce coin-là. Je n'avais pas le choix, je me suis installée. Alors le chef m'a conseillé de couvrir le trou d'où sort le gaz avec de la paille, raconte la mère de famille. Deux mois après, mon fils est tombé gravement malade, il est devenu anémique je crois que c'est à cause de ce gaz. » ► À lire aussi : Plus de 72 000 personnes déplacées en raison des combats dans l'est de la RDC Ce mazuku émane des fissures de la croûte terrestre causée par des tremblements de terre ou des éruptions. Ce gaz est composé en majorité de dioxyde de carbone, explique Matthieu Yalire de l'Observatoire volcanologique de Goma. « C'est un gaz qui est plus lourd que l'air. Si vous vous asseyez dans un endroit où ce gaz stagne, il ne se passera pas plus de deux minutes avant que vous ne soyez asphyxié. Les victimes, ajoute le chercheur, ce sont des personnes, des animaux, des insectes. Tout ce qui est vivant meurent dans ces zones par manque d'oxygène. » Au quartier lac vert, le niveau de dioxyde de carbone ne varie pas selon le chercheur. Mais dans d'autres zones résidentielles de la ville, le niveau de mazuku change en fonction de l'activité du volcan. Il pourrait être une menace en cas d'éruption. ► À lire aussi : RDC: forte délégation gouvernementale à Goma pour évaluer l'état de siège
John Samvura, Regional Director of GCC East Africa, joins a conversation with GCC's Director of International Ministries Corey Schmatjen. This episode of Launch is another audio track from an interview done in February 2022. Link to John Samvura interiew in Vimeo. Episode Transcript Marty Duren: Welcome to Launch, The GCC Podcast. I'm your host, Marty Duren, director of communications for the Great Commission Collective. We're a global network of churches partnering together to plant churches and strengthen leaders. On today's episode of Launch, you're going to hear GCC's director of International Ministries, Corey Schmatjen in conversation with John Samvura from Africa. John Samvura is a church planter. He is originally from Congo, but he is currently living in Rwanda. In addition to being a church planter, he is GCC's regional director in East Africa. This conversation was recorded via video at the lead conference in February, 2022. This is the audio track from that video, which you can see on our Vimeo channel. It will be linked in the show notes today. Corey: Well, welcome. My name is Corey Schmatjen and I serve with the Great Commission Collective as the director of International Ministries. And today I have with me, John Samvura. John is a church planter and our regional director of the Great Commission Collective in East Africa. John is from the Congo, but lives in Rwanda. And John, it is such a joy to have you here today. John: Thank you so much. . Corey: I was just reminiscing about our time together when we first met over one year ago in Rwanda providentially, got COVID, you know the story well? But yet God allowed us to really get to know one another over that time, get to know you, your wife Zawadi, your son, Jayden. And it was such a joy. And during that time, got to know you on more personal level and realize that, wow, the church planting runs the family. There is a legacy there, and maybe you start off just sharing a little bit about your history, particularly the legacy of your father in church planting in East Africa. John: Thank you so much, Corey. As you said, I was born in the Congo, raised in Rwanda, several other countries, and I'm Rwandan actually. I'm from Rwanda. That's where I am a Rwanda national. I live in Rwanda and work in East Africa, as you've said. My father Andres Samvura, was a pastor and a church planter in Rwanda, in Congo, and I grew up seeing him work, and by God's grace, he began the movement of the Church of the Nazarene. So wherever you see the Churches of the Nazarenes in Rwanda and influenced the churches of the Nazarenes in Congo, the Eastern part of Congo as well. And then now, a lot of churches that were well planted during his time, they're still there and they're still growing. And... Corey: How many churches? Cause, I mean, I know it's a lot. John: Yeah, it is a lot. Now they will get to about 300 churches like local churches, if you were to count local churches. But I have seen many of those churches actually begun in our living room. And as a child, we would move, plan the church, my father was involved in a training assessment and in making sure that things are happening and I saw the hand of God in doing that. And I really believe that God loves the church and the transformation of the world. God works through the church. I have high value for the church and I've seen the church being used to transform real lives and real communities over my lifetime. Corey: Now I remember hearing your story that you didn't necessarily want to be a church planter, but God moved on your heart and changed your heart to follow in the footsteps. So to speak of your father. John: Actually, I would say, God really grabbed me. I grew up trying not to be not only a church planter, but also not to be a pastor. In where I come from, you are likely going to do what your parents do. I tried not to because one of the reasons is we were moving a lot. And the more I made friends, we move. Whenever I had... I wanted to have my kids have real friends stay in a place. I don't mind moving, but I didn't mind moving even that time. I didn't want to be a pastor at that time because I thought I could do something else. I wanted to do much better. My brother who is actually one of our pastors as well in our network was to be the pastor. He went to do theology, I chose to do business information technology. I didn't want to be a pastor. I tried not, but God grabbed me and you can't run away from God, Corey. You really can't run away from God on my ordination service, I said, "I didn't want to be a pastor," and many people like, "How didn't you want to be a..." But because many of the pastors knew me, they knew how God really brought me and used different... Even as I was trying to run away, He was pursuing me. And He shaping me to this day. Now, I don't think I need something more than what I'm doing. I am so passionate about serving the church and seeing churches planted, not just any church, but Christ centered churches, Bible preaching churches. I am going to do this for as long as I'm still alive and breathing, I want to see to be part of what God is doing. This is God's doing. And I believe that this gospel of the Kingdom will be proclaimed throughout the entire world as the testimony to the nations. And then the end will come. I am pursuing this, Corey. Corey: Wait, your heart is evident for church planting. I went to the States for some training. You surrendered to God, His call upon your life. Got some training, came back planted Harvest Mahoko. But your vision, as you mentioned, is so much greater than just planting a single church. You are helping facilitate and lead a church planting network in indigenous church planting network in East Africa. With that said, what would you say to the person who would say, "But John, there are so many churches in Africa. Sub-Sahara Africa, hasn't Africa been evangelized. Why do we need more churches?" John: You know what Corey, I am passionate about church planting. And we are not pursuing just any church. We are... As I told you, I am from Rwanda. And Rwanda is known for the 1994 genocide against the Tutsi. And statistically, that country was over 80% Christian, but that was more of a movement. It lacked depth. It lacked personal convictions. It goes back to the history where the king became a Catholic and proclaimed the whole country as a Christian nation. And so what says the king, everybody goes. So it lacked the personal change, the personal transformation that a Christian life should be all about. And so we are pursuing making disciples and disciples who are Christ-like, who will walk with Christ, who will seek to glorify Him in all areas of life. By God's grace, we are planting and revitalizing churches in Rwanda. We have a Harvest Mahoko, as you said. It's growing really well. We have Kabare we have in several places in Rwanda, the churches that are really doing well. Now we also have ministries happening in Congo. We have churches in Masisi and Rutshuru, and we already have ready core groups in the city of Goma. And this city of Goma is a very influential city. That is where we have over 20,000 UN staff, and we want to be part of what God is doing. God is calling a people to Himself. Now, Uganda, we have Ernest Hategeka there with Christian Life Bible Church. And there, we are seeing God happen, doing amazing things in Uganda. And we have churches there and we want to plant more and revitalize the existing churches so they can be all about Christ and about His word. When you go to Kenya, we have core groups ready with Andy Ogeto in Kikuyu, we have Ken, we have a Muturi in Nyeri, I can't wait to see what God is going to do in East Africa. And you know what? Burundi as well. And I'm looking at getting to South Sudan because with all this region is known for a lot of, the Great Lakes region with a lot of wars and conflicts. And I believe Christ came so He can reconcile as to Himself and to His father, but also to one another. And we can have a family of Christ. I believe this is the right time for church planting, for church revitalization, not only Rwanda, in Africa alone, but throughout all the nations as a testimony to all nations and then the end will come. Corey: I love what you said, "You know our mission, well, planting churches and strengthening leaders." So what I hear is, we want to plant healthy local churches with strong leadership and strong elders and pluralities that can multiply and churches could be formed that are gospel centered and strong and have depth. And I know that is your heart, you're doing that. In just a recap. I mean, all these countries. So Rwanda, Congo, Uganda, Kenya, also Tanzania as well, Burundi. Yeah. John: Yeah, yes, and Burundi as well. In the Dar es Salaam, we have a very ready core group with the Florian Camara leading it. And we have visited different parts of Tanzania. The land is ready for Harvest and I can't wait to just be part of what God is doing because God has been working in those countries and He will continue to work. And we just want to be part of that. And it is His mission. We will do the great commission and we want to do it within the Spirit of the great Commandment. Yeah. Corey: Well, John, as you look at forming and growing this church planting network in the Great Lakes, East Africa region, what are some of the greatest challenges that you face? And number two, how can we pray for you in that endeavor? John: Yeah. We are praying, first of all, that you stand with us in prayers so that God will raise men who are committed and ready to move and to be used by God, and God is raising them, and thank you for praying. And we want to come to pray. The Bible says that the harvest is plentiful, but they harvest as a few that we asked the Lord of the harvest to bring more harvesters to His field. And we are praying and standing and looking and we want to steward out very well those opportunities. And also we are praying that we will get churches, individuals to stand with us. Many of these churches, they just need resourcing to be able to get their leaders trained and equipped well, and also resource to have places of worship to begin with, and we are planting strategically. We want to resource the churches that will multiply and be able to grow on their own. So we are looking at people to stand with us so we can be able to bring together these pastors at least once a year, so we can bring them together for more retraining, strategizing together, praying together, and also being more sharpened and equipped. We are praying that God will help bring people who will stand with us in these countries. In Rwanda, we want to build the churches lands available, and we are looking at resources to put up the buildings. In Uganda as well. Tanzania, Dar es Salaam is ready. The land is available. The core group is ready. We are praying that God will bring forth people to stand with us. So we can launch those churches in Kenya as well. Andy Ogeto in Kikuyu, Ken and Muturi. We are praying that God will bring forth a people who want to go out and with our resources to go and be part of what is God is doing. You may not be able to go physically as Corey, you are coming, but people can stand with us and resource us to go on the field. And we are looking at great harvest and God is in this. And it is His church. It is His mission and ours is to glorify Him and just be part of what He is doing. Corey: Well thank you John. Having been in an Africa, I do believe God is on the move and using you in significant ways. It is an honor to have you here with us. We'll be praying for you, and can't wait to see how God grows our partnership with you in the years to come. So thank you so much. John: You're most welcome, Corey. Thank you so much. Corey: Well, for more information about the Great Commission Collective, you can see gccollective.org, all that we are doing both North America and abroad and fulfilling the Great Commission. Marty Duren: Thank you for listening to Launch to GCC podcast. If you haven't subscribed already, why not take a moment to do that in your favorite podcast app. Also, rate and review the podcast. When you get a moment that helps us with search results and recommend us to your friends, maybe other pastors that you know, who benefit from the content from this podcast. Also, don't forget to check out our website, if you haven't done that already, it's gccollective.org. That's gccollective.org, and there is a lot of helpful information. There is articles. That is how you can join the GCC, whether a church planter or an existing church, and plenty of other content that will help you grow spiritually and encourage you in your leadership journey.
It is just amazing to see the innovation that the mining industry is capable of scaling up, President Cyril Ramaphosa told the Investing in African Mining Indaba in his enthusiastic address on Tuesday. “Last week, I attended the launch by Anglo American of the world's largest hydrogen-powered mine haul truck. “This truck will be powered by an entire ecosystem of hydrogen production around the mine itself, and I got so excited and so taken away that when Botswana President Mokgweetsi Masisi remarked on seeing the photograph of me in this massive truck that I looked like a young boy excited over a toy. “I said to President Masisi, when I get fired from my job, I'm going to apply to go and work on this type of truck,” Ramaphosa quipped as he digressed from his keynote address which drew considerable applause. “Yes, President Masisi, I still get excited over things like that,” he reiterated to the Botswana President, who was in the packed auditorium with Zambian President Hakainde Hichilema and Democratic Republic of Congo President Jean-Michel Sama Lukonde, “We are keen to harness the opportunities of the hydrogen economy,” said Ramaphosa, who highlighted that the Mining Indaba is taking place at a time when the world is having to adapt to new circumstances, confront new challenges and be prepared to seize new opportunities. “The mining industry also needs to manage the risks and potential benefits of rapid technological change, shifting market demand, climate change and geopolitical uncertainties that abound. “After more than 150 years, mining remains a critical pillar of our economy. I often refer to it as a continuous sunrise sector of our economy,” said Ramaphosa, who drew attention to mining being a significant contributor to export earnings, an important source of foreign direct investment, while directly employing nearly half a million people. “And we expect mining's significance and contribution to our economy to continue growing,” he emphasised at the Indaba address covered by Mining Weekly. Like many other parts of the African continent, South Africa was abundantly blessed with vast mineral deposits that form the basis of the most important applications used in society and economies today. Mining companies still saw the potential in South Africa and Southern Africa, President Ramaphosa added. At the fourth South Africa Investment Conference earlier this year, investments valued at around R46.5-billion were pledged towards mining and mineral beneficiation. But in addition to the great prospects for South African mining, the industry also faced significant challenges. “It is a matter of grave concern that South Africa has fallen into the bottom 10 of the Fraser Institute's Investment Attractiveness Index rankings. “We are currently standing at seventy-fifth of 84, which is our worst-ever ranking. “This ranking underlines the fundamental reality that South Africa needs to move with greater purpose and urgency to remove the various impediments to the growth and development of the industry. “We understand very clearly the need to fix the regulatory and administrative problems that have crept into the system. “We need to clear the backlog of mining and prospecting rights and mineral rights transfer applications, put in place a modern and much more efficient cadastral system, and implement an effective exploration strategy. “We understand very clearly the need to significantly improve the functioning of our railways, which have fallen into disrepair, and ports, which are not performing at the level that we want them to perform, and the vital importance of ensuring a secure and reliable supply of affordable electricity,” Ramaphosa said. These tasks were, he added, at the forefront of South Africa's economic reconstruction and recovery efforts, which he described as being now firmly underway as part of Operation Vulindlela, an initiative of the Presidency and National Treasury, working in partnership with the Department of Mi...
Wakimbizi 11,000 kutoka Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo DRC waliokimbilia nchi jirani ya Uganda hivi karibuni kufuatia machafuko yanayoendelea Mashariki mwa DRC wameanza kurejea nyumbani kwa hiyari na kilichowasukuma ni usemi wa wahenga kuwa nyumbani ni nyumbani. John Kibego na taarifa kamili Nattss…… Katika kituo cha mapokezi ya muda ya wakimbizi cha Nyakabande mpakani mwa Uganda na DRC Enoch Twaza mwenye umri wa miaka 50 akiwa na familia yake wako tayari kurejea nyumbani Bunagana Mashariki kwa DRC. Watalazimika kutembea mwendo wa kilometa 20 wakiwa na virago vyao na mifugo yao kurejea Congo. Twaza anakumbuka kilichowalazimisha kufungasha virago ya kuja Uganda kusaka usalama “Mimi nilisikia milio ya risasi ndio nikakimbia, halafu nilipokimbia nilikuja kwa miguu hadi Nyakabande na baada ya kukaa hapa kwa siku mbili kisha nikasikia nyumbani kumetulia, sasa nimeamua kurudi " Twanza ni miongoni mwa wakimbizi 11,000 waliochagua kurejea nyumbani lakini kuna wengine wengi walioamua kubaki kwa sababu ya sintofahamu ya mustakbali wao. Kwa mujibu wa shirika la Umoja wa Mataifa la kuhudumia wakimbizi UNHCR wakimbizi wanaorejea nyumbani wananya hivyo baada ya maafisa wa usalama wa Uganda na Congo DRC kuwajulisha kwamba ni salama kurejea nyumbani. Mapema mwezi Novemba mwaka huu mapigano mapya yalizuka baina ya makundi yenye silaha na vikosi vya serikali ya DRC na kuwalazimisha maelfu ya watu kukimbilia nchi jirani ya Uganda kusaka hifadhi. Mongera Bahiira ana umri wa miaka 60, yeye mkewe na watoto sita kati ya 13 walionao waliikimbia nyumba yao na kubeba walichoweza hadi Bunagana baada ya kijiji cha cha Masisi wilayani Rutshuru jimbo la Kivu Kaskazini kushambuliwa na wanamgambo wenye silaha mwezi Oktoba “Sisi tuliona jinsi Congo kulivyo na vita sana, na tukaona kukimbia kila mara na kurudi hatuwezi, sasa ndio tumekuja hapa mikoni mwenu.” Naye mkewe Safari Nekuse anasema “Niliugua kwa kubeba mizigo mizito tukikimbiua, nilihisi kama itaniua, pia ninahofia wanangu wakubwa ambao walibaki kijijini masisi.” Hadi sasa wakimbizi takribani 10,000 kati ya 11,000 waliokimbia hivi karibuni wamesharejea nyumbani na waliosalia ikiwemo familia ya Mongera wamehamishiwa kituo cha Nyakabande kwa msaada wa UNHCR na serikali ya Uganda.
La République démocratique du Congo s'est lancée depuis deux ans dans l'électrification rurale. La Banque mondiale, via la SFI, vient apporter un gros coup de pouce à ce programme qui vise à augmenter à 30% le taux d'électrification dans le pays contre 19% aujourd'hui. Le projet concerne ce que l'on appelle les mini-centrales électriques. Quatre cents millions de dollars destinés à électrifier les campagnes congolaises. Pour les développeurs de mini-centrales électriques, l'annonce de la Banque mondiale est sans doute la meilleure nouvelle de l'année. « Nous considérons cela comme un soulagement. Nous pensons que cela nous aidera à développer certains projets privés, mais aussi à attirer de nouveaux investissements au niveau international », confie Parfait Lutundula, directeur technique de TechPower Services, une jeune pousse basée à Goma et qui fabrique des mini-centrales photovoltaïques. Son entreprise ambitionne d'en implanter une centaine dans le Nord-Kivu. La première est en phase d'installation sur la commune de Rubaya, dans le territoire de Masisi. « Pour essayer de rendre le projet plus durable encore, on essaie d'accompagner l'électrification rurale par le financement d'équipements à usage productif », précise Parfait Lutundula. « Par exemple, à Rubaya, ajoute-t-il, nous avons noué un partenariat avec une coopérative agricole, afin qu'elle puisse utiliser l'énergie que nous allons produire pour alimenter les moulins les chambres froides, ce qui permet de développer les activités de ce milieu. » L'électricité doit être « subsidiée » Mais pour implanter des mini-centrales, il faut d'abord résoudre l'équation économique. Vu le niveau de vie dans les campagnes, l'électricité photovoltaïque doit être subventionnée, « subsidiée » comme on dit en RDC. Basé à Goma, Louis de Muylder est directeur innovation de Bboxx, fournisseur britannique de kits et mini-centrales solaire : « Lorsque l'on fait un mini-réseau, l'idéal est d'avoir un gros client qui soit le client principal de ce réseau – une tour télécom ou une entreprise spécifique – et ensuite profiter de la présence de ce gros client pour distribuer l'électricité aux ménages aux alentours. » « Malheureusement avec les mini-réseaux, souvent nous tournons autour de 50 centimes le kilowattheure, ce qui est deux à trois fois trop élevé, constate Louis de Muylder. L'Agence nationale de l'électrification rurale en RDC, l'Anser, a aussi un volet pour subsidier la demande au niveau des réseaux qui fonctionnent aussi avec un compteur intelligent, ce qui permet de surveiller de façon numérique la consommation et d'apporter un subside sur le coût du kilowattheure. » L'Anser, l'Agence nationale d'électrification rurale, pilote le programme national. Elle dispose déjà d'un fonds, le fonds Mwinda doté de 500 millions de dollars pour apporter l'énergie verte à 15 millions de Congolais d'ici à 2024.
Au menu de l'actualité : Plus de 260.000 enfants sont en détention dans le monde et l'UNICEF demande leur libération En République démocratique du Congo, la situation des droits de l'homme dans les territoires de Masisi et de Lubero reste préoccupante En Haïti, trois mois après le séisme du 14 août, l'agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive est mobilisée pour apporte son aide à la population. Présentation : Jérôme Bernard
« La situation dans les territoires de Masisi et de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, au nord-est de la République démocratique du Congo, est très préoccupante », a alerté vendredi le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme. Le nombre de violations dans ces deux régions aurait presque triplé par rapport à l'année dernière. Face à cette situation le Haut-Commissariat demande aux autorités la mise en place d'enquêtes rapides, impartiales, indépendantes et efficaces sur toutes les violations des droits de l'homme et les abus, afin que les responsables répondent de leurs actes. Pour en savoir plus sur la situation, on écoute Elizabeth Throssel, porte-parole du Haut-Commissariat. ( Mise en perspective : Elizabeth Throssel, porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme; propos recueillis par Alpha Diallo)
By War Child, International Labour Organisation (ILO) This is a War Child Podcast developed with young people in Democratic Republic of Congo (DRC), the International Labour Organisation, the Managing Exits from Armed Conflict project, and the US Department of Labours' International Labour Affairs Bureau. In this programme “Help them forget this bad life in the bush”: how the participation of young people formerly associated with armed forces and armed groups is a cornerstone for long-lasting peace, we will discuss the participation of young people in peacebuilding, the state of reintegration programming and the lack of young people's participation within it. We will hear from members of one of War Child's VoiceMore groups in Masisi, Eastern DRC. The young people are working on their own advocacy project into the ‘push and pull' factors into armed groups and will offer their thoughts on young people's participation in peacebuilding and reintegration. Then the panel below will react to the points shared by the young people. Siobhan O'Neil, Project Director, Managing Exits from Armed Conflict project, the Centre for Policy Research at UN University. Simon Hills, Technical Specialist, the International Labour Organisation's Fundamental Branch Jennifer Fendrick, Senior International Relations Officer, Office of Child Labor, Forced Labor, and Human Trafficking, U.S. Department of Labor's Bureau of International Labor Affairs Sophie Bray Watkins, Youth Advocacy and Engagement Adviser, War Child UK For more information about War Child's youth advocacy programme please see: What is VoiceMore? To read more about the work of the International Labour Organisation, the Managing Exits from Armed Conflict project and the Office of Child Labor, Forced Labor, and Human Trafficking, please follow links below: Child labour and armed conflict (IPEC) (ilo.org) Managing Exits from Armed Conflict - United Nations University Centre for Policy Research (unu.edu) International Child Labor & Forced Labor Reports | U.S. Department of Labor (dol.gov) Contributions to the Geneva Peace Week 2021 Digital Series do not necessarily represent the views of the Geneva Peacebuilding Platform, its partners, or the partners of Geneva Peace Week.
Gino se yon masisi ayisyen ki gen 45 lane. Li etidye kominikasyon sosyal nan FASCH. Menm jan ak anpil lòt omoseksyèl an Ayiti, asime oryantasyon seksyèl li trennen anpil konsekans tankou diskriminasyon ak lòt sousi emosyonèl. Kilè l dekouvri li gen atirans pou gason ? Kòman antouraj li te konprann sa ? Kòman li viv ak tout blokaj sosyal yo ? Li te reponn tout kesyon sa yo ak anpil lòt ankò nan epizòd Mentalitude sa. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/osman-j351r364me/message Support this podcast: https://anchor.fm/osman-j351r364me/support
Le 22 mai, le volcan Nyiragongo est entré en éruption entraînant panique et déplacement des populations de Goma. La plupart des familles se sont dirigées vers Rutshuru, Sake, Masisi, voir même Bukavu. Déborah Bahati Esther est étudiante en construction, elle vit à Sake. Elle se souvient de l'arrivée des déplacés dans sa ville.
We fell in love with Love Masisi even more after talking to her on this show. You will too. Then, Madge Weinstein and Fashion Sloerie watch Episode 5 of Season 2 Drag Race Holland with YOU… the audience!
We fell in love with Love Masisi even more after talking to her on this show. You will too. Then, Madge Weinstein and Fashion Sloerie watch Episode 5 of Season 2 Drag Race Holland with YOU… the audience!
GJ sprak Love Masisi direct na haar exit op de set van Drag Race Holland seizoen 2! En hij had uitgebreid ook de kans om met haar bij te praten de dag voor de derde aflevering. Hoe heeft ze Drag Race Holland beleefd? Wat ging er mis tijdens Snatch Game? Hoe voelde de lipsync? Ging het naaien haar een beetje goed af? Wat zijn haar plannen na Drag Race? Je hoort het allemaal en veel meer thee...
As the world enters further into the 21st Century, now faced with the unprecedented advent of the Covid-19 pandemic, EU-Africa relations continue to evolve steadily, with both sides addressing key complementary priorities, such as trade and investment, sustainable development, job creation, industrialisation, peace and security, and migration.In order to achieve “A Stronger Europe in the World”, the European Commission identified the development of a new strategy with Africa as a key priority, by “working hand in hand with our neighbours and partners”. With the conclusion of the Cotonou Partnership Agreement on the horizon, this partnership is of increased importance.In recent EU negotiations, a clear shift in narrative from “development” to “fostering partnerships” is apparent – as seen during the 10th African Union - European Commission meeting in Ethiopia early this year. This shift is also central to the aspirations of the African Union, such as Agenda 2063. In late 2020, Brussels will host the 6th AU-EU Summit. This meeting will take place at a time when Africa’s economic growth continues to increase, estimated to have reached 3.4% in 2019Botswana’s sound macroeconomic policies, its legal and regulatory frameworks, and strong economic and political institutions make the country a safe and desirable investment destination. With growing infrastructure development and geographically in a central location, Botswana is seen by some as the gateway to doing business in the region, and a credible entry point to access the entire continent. President Mokgweetsi E. K. Masisi, in his 2019 State of the Nation Address, welcomed “sustainable and impactful investment” as a top priority of his Government and committed to transform the country from an upper middle-income country to a high-income country, through the implementation of its blueprint Vision 2036.
Seksyalite kay moun se tout kondisyon anatomik, fizyoloji, sikolojik, sosyolojik, kiltirèl ki karakterize nou epi defini idantite nou kòm moun. Men, nou tout pa gen menm oryantasyon seksyèl. Alò, èske 2 moun menm sèks ki gen rapò seksyèl se yon twoub mantal oswa yon pwoblèm emosyonèl ? --- Send in a voice message: https://anchor.fm/osman-j351r364me/message Support this podcast: https://anchor.fm/osman-j351r364me/support
In This EpisodeIn the latest installment of “The Jewelry District,” you'll hear JCK editor-in-chief Victoria Gomelsky and news director Rob Bates recap their favorite moments from JCK Las Vegas and the highlights of its grand return to the Sands Expo. You'll also hear several interview snippets that Rob and Victoria captured live from the show floor, with Jennifer Dawes, Roger Kadet, Eddie Le Vian, Charles Stanley, Iris Van der Veken, and more.Show Notes00:49 Victoria Gomelsky and Rob Bates recap their favorite highlights from JCK Las Vegas.06:20 Victoria and Rob go over key takeaways from the show. discuss some of the talks they attended on lab-grown, traceability, and sustainability.11:33 Interview from show floor Ben Hakman from Diamond DNA.15:02 Lightbox presentation recap: Lab-grown diamonds.20:10 Victoria interviews Omi Gems and Omi Privé's Niveet Nagpal.24:01 Victoria and Rob discuss the President of Botswana's speech and the protester who made a brief appearance.32:02 Rob cover's the first lady of Botswana's speech at the Forevermark breakfast.32:56 Rob interviews Charles Stanley of Forevermark.36:00 Select clips from Rob and Victoria's interviews captured live from the show floor including Robbie Vanderlinden, Eddie Le Vian, and more. Episode CreditsHosts: Rob Bates and Victoria GomelskyGuests: Jennifer Dawes, Ben Hakman, Roger Kadet, Eddie Le Vian, Niveet Nagpal, Charles Stanley, Iris Van der Veken, and Ronnie VanderlindenEngineer: Brett FuchsEditor: Levi SharpeProducer: Natalie ChometPlugs: jckonline.com, @jckmagazine, jcklasvegas2019.com Show Recap The Talk of the ShowThe mood at JCK Las Vegas was high, and people are thinking hard about ways to meet business challenges, including the launch of many new initiatives. Exhibitors and attendees alike were happy to make a triumphant return to the Sands. It wasn't the most dramatic show, but in a positive sense. The new lab-grown pavilion shows acceptance of this product entering the market, and conversations about lab-grown diamonds are maturing. There's less clash and controversy, rather a deepening of the sustainability and tracing conversations. Interview Clip: Ben Hakman from Diamond DNABen Hakman explains the way things have been evolving in different price points and categories of lab-grown diamonds. He believes the future is moving towards transparency regarding grow type, treatment type, and country of origin. Thoughts on the Lightbox PresentationRob gives his reactions to the Lightbox presentation. Some thought that De Beers' aggressive pricing last year was intended to push the lab-grown pricing down. Their perspective is that the pricing will come down anyway, and when it does, they will be well situated because they've had a chance to build their brand. That said, Rob has heard some wildly different predictions for lab-grown over the past few years. Victoria comments on the progress since last year's presentation. Interview Clip: Niveet Nagpal from Omi Gems and Omi PrivéPeople are loving the colored stones, rarer gems, and edgier designs. People aren't shying away from more interesting pieces that tell a story. He describes his inventive window display and the concept behind it, called “A Gemstone Journey.” President Masisi of Botswana's SpeechPresident Masisi emphasized the connection between American retailers and the mining countries and people involved in production. Victoria remarked on the feeling of awe and respect at hearing this dignitary speak. The protester who interjected to voice her displeasure at Botswana's lifting of the ban on elephant hunting momentarily shifted the emphasis of President Masisi's speech, but he navigated it with grace. Interview Clip: Charles Stanley from Forevermark Charles Stanley speaks about the First Lady of Botswana's speech. He found it inspirational. The benefit diamonds have given to Botswana, and importance of investing in their future. Forevermark has a new and timely bridal campaign that aims to be more relevant to the bridal consumer. Interviews from the Show FloorRonnie Vanderlinden, President of Diamond Manufacturers & Importers Assn; United States Jewelry Council Eddie Le Vian, Director and CEO of Le VianIris Van der Veken, Executive director of Responsible Jewellery CouncilRoger Kadet, Owner and CEO of Roger Kadet Ltd. Jennifer Dawes, Owner of Jennifer Dawes Design
In This Episode In the latest installment of “The Jewelry District,” you’ll hear JCK editor-in-chief Victoria Gomelsky and news director Rob Bates recap their favorite moments from JCK Las Vegas and the highlights of its grand return to the Sands Expo. You’ll also hear several interview snippets that Rob and Victoria captured live from the show floor, with Jennifer Dawes, Roger Kadet, Eddie Le Vian, Charles Stanley, Iris Van der Veken, and more. Show Notes 00:49 Victoria Gomelsky and Rob Bates recap their favorite highlights from JCK Las Vegas. 06:20 Victoria and Rob go over key takeaways from the show. discuss some of the talks they attended on lab-grown, traceability, and sustainability. 11:33 Interview from show floor Ben Hakman from Diamond DNA. 15:02 Lightbox presentation recap: Lab-grown diamonds. 20:10 Victoria interviews Omi Gems and Omi Privé’s Niveet Nagpal. 24:01 Victoria and Rob discuss the President of Botswana’s speech and the protester who made a brief appearance. 32:02 Rob cover’s the first lady of Botswana’s speech at the Forevermark breakfast. 32:56 Rob interviews Charles Stanley of Forevermark. 36:00 Select clips from Rob and Victoria’s interviews captured live from the show floor including Robbie Vanderlinden, Eddie Le Vian, and more. Episode Credits Hosts: Rob Bates and Victoria Gomelsky Guests: Jennifer Dawes, Ben Hakman, Roger Kadet, Eddie Le Vian, Niveet Nagpal, Charles Stanley, Iris Van der Veken, and Ronnie Vanderlinden Engineer: Brett Fuchs Editor: Levi Sharpe Producer: Natalie Chomet Plugs: jckonline.com, @jckmagazine, jcklasvegas2019.com Show Recap The Talk of the Show The mood at JCK Las Vegas was high, and people are thinking hard about ways to meet business challenges, including the launch of many new initiatives. Exhibitors and attendees alike were happy to make a triumphant return to the Sands. It wasn’t the most dramatic show, but in a positive sense. The new lab-grown pavilion shows acceptance of this product entering the market, and conversations about lab-grown diamonds are maturing. There’s less clash and controversy, rather a deepening of the sustainability and tracing conversations. Interview Clip: Ben Hakman from Diamond DNA Ben Hakman explains the way things have been evolving in different price points and categories of lab-grown diamonds. He believes the future is moving towards transparency regarding grow type, treatment type, and country of origin. Thoughts on the Lightbox Presentation Rob gives his reactions to the Lightbox presentation. Some thought that De Beers’ aggressive pricing last year was intended to push the lab-grown pricing down. Their perspective is that the pricing will come down anyway, and when it does, they will be well situated because they’ve had a chance to build their brand. That said, Rob has heard some wildly different predictions for lab-grown over the past few years. Victoria comments on the progress since last year’s presentation. Interview Clip: Niveet Nagpal from Omi Gems and Omi Privé People are loving the colored stones, rarer gems, and edgier designs. People aren’t shying away from more interesting pieces that tell a story. He describes his inventive window display and the concept behind it, called “A Gemstone Journey.” President Masisi of Botswana’s Speech President Masisi emphasized the connection between American retailers and the mining countries and people involved in production. Victoria remarked on the feeling of awe and respect at hearing this dignitary speak. The protester who interjected to voice her displeasure at Botswana’s lifting of the ban on elephant hunting momentarily shifted the emphasis of President Masisi’s speech, but he navigated it with grace. Interview Clip: Charles Stanley from Forevermark Charles Stanley speaks about the First Lady of Botswana’s speech. He found it inspirational. The benefit diamonds have given to Botswana, and importance of investing in their future. Forevermark has a new and timely bridal campaign that aims to be more relevant to the bridal consumer. Interviews from the Show Floor Ronnie Vanderlinden, President of Diamond Manufacturers & Importers Assn; United States Jewelry Council Eddie Le Vian, Director and CEO of Le Vian Iris Van der Veken, Executive director of Responsible Jewellery Council Roger Kadet, Owner and CEO of Roger Kadet Ltd. Jennifer Dawes, Owner of Jennifer Dawes Design