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L'écriture, invention fondamentale de l'humanité, a marqué une transition majeure dans l'Histoire en permettant de consigner des idées, des lois et des événements pour les transmettre à travers le temps. Mais quelle fut la première langue écrite ? Les recherches archéologiques et linguistiques convergent vers une réponse : le sumérien, langue de la Mésopotamie antique, considérée comme la première à avoir été transcrite par écrit, il y a environ 5 000 ans. Le sumérien et l'écriture cunéiforme Vers 3100 avant notre ère, en Mésopotamie (actuel Irak), les Sumériens développèrent le cunéiforme, un système d'écriture utilisant des pictogrammes gravés sur des tablettes d'argile à l'aide de roseaux taillés en forme de coin. À l'origine, ces symboles étaient simples et représentaient des objets concrets, comme une tête de bétail ou un sac de grain. Cet usage était essentiellement administratif, servant à enregistrer des transactions commerciales ou des récoltes. Avec le temps, l'écriture sumérienne s'est sophistiquée, évoluant vers des signes abstraits représentant des idées complexes et des sons. Ce système permit de consigner des lois, des récits mythologiques comme l'Épopée de Gilgamesh, et des prières religieuses, ouvrant la voie à une civilisation organisée et durable. D'autres candidats précoces Bien que le sumérien soit généralement reconnu comme la première langue écrite, il n'est pas le seul système ancien. Presque simultanément, en Égypte, les hiéroglyphes furent développés vers 3000 avant notre ère, et en Inde, les symboles de la civilisation de l'Indus (non déchiffrés à ce jour) apparaissent autour de la même époque. Cependant, l'écriture sumérienne bénéficie d'une plus grande reconnaissance car elle est accompagnée de textes abondants et bien conservés. Pourquoi l'écriture a-t-elle émergé ? L'écriture répondait d'abord à des besoins pratiques : gérer les ressources, organiser le commerce, et maintenir le pouvoir des élites. En codifiant les lois et les récits religieux, elle devint aussi un outil de contrôle social et de préservation culturelle. Héritage Si le sumérien en tant que langue s'est éteint vers 2000 avant notre ère, son système cunéiforme a influencé de nombreuses cultures ultérieures, comme les Akkadiens et les Babyloniens. L'histoire de l'écriture sumérienne nous rappelle que l'écriture est bien plus qu'un outil pratique : elle est un pilier fondamental de la civilisation humaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes au VIIe siècle avant notre ère. Nabopolassar, fondateur de l'Empire babylonien, évoque sa victoire contre les Assyriens. Il dit : « Shazu, le seigneur qui connaît le cœur des dieux du ciel et du monde souterrain, qui observe régulièrement le comportement (…) des gens, perçu mes intentions et me plaça, moi, l'insignifiant qui n'a même pas été remarqué parmi le peuple, à la position la plus élevée du pays dans lequel je suis né. Il m'appela à la seigneurie de la terre et des hommes. Il fit marcher à mes côtés une divinité personnelle favorable et il (me) permit de réussir tout ce que j'entrepris. Nergal, le plus fort des dieux, marchait à mes côtés ; il tua mon ennemi, il vainquit mon adversaire ; l'Assyrien, qui depuis des jours lointains avait gouverné le peuple tout entier et avait opprimé le peuple du pays avec son joug pesant, moi, le faible, l'impuissant, celui qui cherche sans cesse le seigneur des seigneurs avec la grande force de mes seigneurs Nabû et Marduk, je les chassai d'Akkad et je leur fis rejeter leur joug. » Ailleurs, Nabopolassar déclare : « Je suis le roi dont les exploits surpassent ceux des rois de mes ancêtres. » En effet, il a vaincu l'Empire assyrien, l'a fait disparaître et s'est emparé de son territoire. Pour autant, peut-on considérer qu'il en est l'héritier ? Pourquoi l'Empire Babylonien est-il devenu si légendaire, alors qu'il ne dure même pas un siècle ? Bien sûr, il y a cet autre roi : Nabuchodonosor. Bien sûr, il y a la tour de Babel. Mais encore ? Pourquoi les Babyloniens, qui fascinent tant, jouissent-ils d'une réputation exécrable de férocité et de débauche ? Confrontons le mythe à l'Histoire… Invitée : Josette Elayi « L'Empire babylonien – Entre haine et fascination » aux éditions Perrin. Sujets traités : Nabopolassar,Empire, babylonien, Assyriens, Shazu, Nergal, Seigneur, roi, Nabuchodonosor, Babyloniens, mythe Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Qui ne se souvient d'avoir un jour, sur les bancs de l'école, étudié le théorème de Pythagore ? Pour ceux qui l'auraient oublié, il indique que le carré de la longueur de l'hypoténuse d'un triangle rectangle, autrement dit son plus grand côté, est égal à la somme des carrés des longueurs des deux autres côtés. Mais ce célèbre théorème est-il bien l'œuvre de Pythagore ? À vrai dire, rien n'est moins sûr. D'abord parce qu'on ne sait pas grand chose de ce philosophe né vers 580 avant notre ère dans l'île de Samos. En effet, il ne nous a laissé aucune œuvre écrite. Il est possible que ce théorème lui ait été attribué par les disciples de la confrérie mystique qu'il a fondée, où les mathématiques jouent un rôle notable, mais aussi d'autres croyances, comme la réincarnation. ...Mais dont il n'est pas l'auteur Ni Pythagore, ni les membres de son école d'ailleurs, n'ont formalisé le fameux théorème qui a permis à leur auteur supposé de passer à la postérité. Les scientifiques pensent qu'il a été découvert beaucoup plus tôt. Un bon millénaire avant l'époque de Pythagore pour être précis. On en a en effet trouvé l'équivalent sur une tablette babylonienne remontant environ à 1.770 ans avant J.-C. On l'a découverte en Irak, au début des années 1960. C'est là que s'est épanouie, dès 4.500 ans avant notre ère, la civilisation mésopotamienne. Elle a mis au point un système de communication, l'écriture cunéiforme, qu'on retrouve sur la tablette. Les signes, aussi bien les lettres que les nombres, y sont indiqués par des sortes de clous et de chevrons. Ainsi, dans la tablette en question, les clous figurent les unités et les soixantaines, et les chevrons les dizaines. Pour les spécialistes, aucun doute : les signes gravés sur cette tablette aboutissent à une démonstration tout à fait comparable à celle qui a donné naissance au théorème que nous attribuons à Pythagore. Ses véritables auteurs, quant à eux, ne lui ont donné aucun nom particulier. D'autres tablettes, comme celle qui établit le premier plan cadastral connu, confirment la dextérité des Babyloniens à manier les chiffres. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Qui ne se souvient d'avoir un jour, sur les bancs de l'école, étudié le théorème de Pythagore ? Pour ceux qui l'auraient oublié, il indique que le carré de la longueur de l'hypoténuse d'un triangle rectangle, autrement dit son plus grand côté, est égal à la somme des carrés des longueurs des deux autres côtés.Mais ce célèbre théorème est-il bien l'œuvre de Pythagore ? À vrai dire, rien n'est moins sûr. D'abord parce qu'on ne sait pas grand chose de ce philosophe né vers 580 avant notre ère dans l'île de Samos. En effet, il ne nous a laissé aucune œuvre écrite.Il est possible que ce théorème lui ait été attribué par les disciples de la confrérie mystique qu'il a fondée, où les mathématiques jouent un rôle notable, mais aussi d'autres croyances, comme la réincarnation....Mais dont il n'est pas l'auteurNi Pythagore, ni les membres de son école d'ailleurs, n'ont formalisé le fameux théorème qui a permis à leur auteur supposé de passer à la postérité.Les scientifiques pensent qu'il a été découvert beaucoup plus tôt. Un bon millénaire avant l'époque de Pythagore pour être précis. On en a en effet trouvé l'équivalent sur une tablette babylonienne remontant environ à 1.770 ans avant J.-C.On l'a découverte en Irak, au début des années 1960. C'est là que s'est épanouie, dès 4.500 ans avant notre ère, la civilisation mésopotamienne. Elle a mis au point un système de communication, l'écriture cunéiforme, qu'on retrouve sur la tablette.Les signes, aussi bien les lettres que les nombres, y sont indiqués par des sortes de clous et de chevrons. Ainsi, dans la tablette en question, les clous figurent les unités et les soixantaines, et les chevrons les dizaines.Pour les spécialistes, aucun doute : les signes gravés sur cette tablette aboutissent à une démonstration tout à fait comparable à celle qui a donné naissance au théorème que nous attribuons à Pythagore. Ses véritables auteurs, quant à eux, ne lui ont donné aucun nom particulier.D'autres tablettes, comme celle qui établit le premier plan cadastral connu, confirment la dextérité des Babyloniens à manier les chiffres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:48 - L'Été du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Quelle conception avaient les Mésopotamiens de leur propre civilisation ? De quelle façon le prêtre Bérose l'a-t-il présentée aux Grecs du IIIe siècle av. J.C ? S'interroge l'assyriologue Dominique Charpin. - invités : Dominique Charpin Assyriologue, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire "Civilisation mésopotamienne"
Civilisation mésopotamienneDominique CharpinCollège de FranceAnnée 2022-2023Colloque - Archives paléo-babyloniennes : 140 ans de publications et d'études (1882-2022) : Les serviteurs de la divinité Ilabrat à Sippar-Yahrurum : un réseau local de sociabilité ou un groupe d'exilés partageant une dévotion privée ?Intervenant(s)Thibaud Nicolas, EHESS, UMR 8210, ParisCette communication portera sur un groupe d'individus à Sippar qui ont en commun de se définir, dans leurs légendes de sceaux, comme des serviteurs de la divinité Ilabrat. Il a été montré par D. Charpin (Charpin, Dominique (1990), « Les divinités familiales des Babyloniens d'après les légendes de leurs sceaux-cylindres », in : mél. Kupper, Liège, p. 59-78) que cette dernière ligne fait état d'une dévotion privée, le plus souvent liée à un temple proche du lieu d'habitation des porteurs du sceau. Or, à Sippar-yahrurum, il n'y avait pas de temple d'Ilabrat. Pourtant, on trouve plusieurs dizaines d'occurrences d'individus se définissant comme serviteurs de cette divinité.Après avoir examiné la nature des documents où l'on trouve ces sceaux et le rôle social des individus qui se disent « serviteur d'Ilabrat », nous tenterons de comprendre qui est concerné par cette dévotion et surtout quels points communs peuvent exister entre les individus « serviteurs » de cette divinité. Pour ce faire, nous tâcherons de mettre en avant une des potentialités d'ARCHIBAB, outil-clef pour résoudre notre problématique. Il s'agira de montrer comment la recherche par légende de sceaux permet d'aboutir à un corpus suffisamment représentatif, qui permet de comprendre qu'on a sans doute affaire à un groupe d'exilé. La dernière partie de cette communication visera alors à expliquer d'où viennent ces individus et à quel moment ils se sont installés à Sippar-yahrurum.
Civilisation mésopotamienneDominique CharpinCollège de FranceAnnée 2022-2023Colloque - Archives paléo-babyloniennes : 140 ans de publications et d'études (1882-2022) : Les clauses pénales des contrats paléo-babyloniens : garanties ou punitions ?Intervenant(s)Sophie Démare-Lafont, Université Paris II – EPHE – PSL, UMR 7184, ParisDe très nombreux contrats paléo-babyloniens contiennent une clause pénale prévoyant par avance les conséquences d'un retard ou d'une inexécution de ses obligations par une partie, voire d'une rupture de la convention. Cette clause prend souvent la forme d'une amende élevée ou d'une sanction patrimoniale, mais peut aussi consister en une mutilation corporelle, une réduction en servitude et même une mise à mort. La crainte du châtiment, surtout lorsqu'il menace la vie du cocontractant, apparaît comme une garantie du respect de l'engagement conclu. Mais la clause pénale fonctionne également comme une peine privée, activée hors de l'intervention du juge. Cette double nature, dissuasive et punitive, sera examinée à travers une sélection d'actes de la pratique.
Civilisation mésopotamienneDominique CharpinCollège de FranceAnnée 2022-2023Colloque - Archives paléo-babyloniennes : 140 ans de publications et d'études (1882-2022) : Les serviteurs de la divinité Ilabrat à Sippar-Yahrurum : un réseau local de sociabilité ou un groupe d'exilés partageant une dévotion privée ?Intervenant(s)Thibaud Nicolas, EHESS, UMR 8210, ParisCette communication portera sur un groupe d'individus à Sippar qui ont en commun de se définir, dans leurs légendes de sceaux, comme des serviteurs de la divinité Ilabrat. Il a été montré par D. Charpin (Charpin, Dominique (1990), « Les divinités familiales des Babyloniens d'après les légendes de leurs sceaux-cylindres », in : mél. Kupper, Liège, p. 59-78) que cette dernière ligne fait état d'une dévotion privée, le plus souvent liée à un temple proche du lieu d'habitation des porteurs du sceau. Or, à Sippar-yahrurum, il n'y avait pas de temple d'Ilabrat. Pourtant, on trouve plusieurs dizaines d'occurrences d'individus se définissant comme serviteurs de cette divinité.Après avoir examiné la nature des documents où l'on trouve ces sceaux et le rôle social des individus qui se disent « serviteur d'Ilabrat », nous tenterons de comprendre qui est concerné par cette dévotion et surtout quels points communs peuvent exister entre les individus « serviteurs » de cette divinité. Pour ce faire, nous tâcherons de mettre en avant une des potentialités d'ARCHIBAB, outil-clef pour résoudre notre problématique. Il s'agira de montrer comment la recherche par légende de sceaux permet d'aboutir à un corpus suffisamment représentatif, qui permet de comprendre qu'on a sans doute affaire à un groupe d'exilé. La dernière partie de cette communication visera alors à expliquer d'où viennent ces individus et à quel moment ils se sont installés à Sippar-yahrurum.
Civilisation mésopotamienneDominique CharpinCollège de FranceAnnée 2022-2023Colloque - Archives paléo-babyloniennes : 140 ans de publications et d'études (1882-2022) : Les clauses pénales des contrats paléo-babyloniens : garanties ou punitions ?Intervenant(s)Sophie Démare-Lafont, Université Paris II – EPHE – PSL, UMR 7184, ParisDe très nombreux contrats paléo-babyloniens contiennent une clause pénale prévoyant par avance les conséquences d'un retard ou d'une inexécution de ses obligations par une partie, voire d'une rupture de la convention. Cette clause prend souvent la forme d'une amende élevée ou d'une sanction patrimoniale, mais peut aussi consister en une mutilation corporelle, une réduction en servitude et même une mise à mort. La crainte du châtiment, surtout lorsqu'il menace la vie du cocontractant, apparaît comme une garantie du respect de l'engagement conclu. Mais la clause pénale fonctionne également comme une peine privée, activée hors de l'intervention du juge. Cette double nature, dissuasive et punitive, sera examinée à travers une sélection d'actes de la pratique.
Civilisation mésopotamienneDominique CharpinCollège de FranceAnnée 2022-2023Colloque - Archives paléo-babyloniennes : 140 ans de publications et d'études (1882-2022) : Les documents d'archives paléo-babyloniens, 1882-2022 : une vue d'ensembleIntervenant(s)Dominique Charpin, Professeur du Collège de FranceCette première communication présentera l'historique des publications de textes d'archives paléo-babyloniens de 1882 à nos jours : pas moins de 35 192 textes ont été désormais intégralement publiés, avec un rythme qui s'est considérablement accéléré après la Seconde Guerre mondiale : le pic a été atteint dans la décennie 1982-1991, avec 6 523 textes publiés en 10 ans, grâce à l'explosition de la publication des textes de Mari sous la direction de J.-M. Durand (3 385 textes pendant cette période). Cette rétrospective permettra de montrer à quel point certains instruments de travail sont désormais largement obsolètes, à commencer par les dictionnaires : lorsque le CAD a débuté en 1956, seulement 8 851 textes d'archives paléo-babyloniens avaient été publiés. Et lorsque le AHw fut achevé en 1981, le nombre de textes publiés après un siècle était seulement de 17 510, soit la moitié du corpus actuel ! Ce constat s'accompagnera de quelques considérations prospectives. On soulignera notamment l'importance d'outils comme la base Archibab pour mieux exploiter la masse de données désormais disponible et qui va continuer à s'accroître : de 2000 à 2022, 8 012 textes ont été publiés, soit une moyenne annuelle de 348 textes, plus d'un par jour ouvrable ! Il faut faire connaître de tels chiffres, pour que nos collègues des autres domaines historiques – et les autorités qui distribuent postes et crédits – comprennent à quel point on a affaire à une spécialité en constant renouvellement.
Civilisation mésopotamienneDominique CharpinCollège de FranceAnnée 2022-2023Colloque - Archives paléo-babyloniennes : 140 ans de publications et d'études (1882-2022) : Les documents d'archives paléo-babyloniens, 1882-2022 : une vue d'ensembleIntervenant(s)Dominique Charpin, Professeur du Collège de FranceCette première communication présentera l'historique des publications de textes d'archives paléo-babyloniens de 1882 à nos jours : pas moins de 35 192 textes ont été désormais intégralement publiés, avec un rythme qui s'est considérablement accéléré après la Seconde Guerre mondiale : le pic a été atteint dans la décennie 1982-1991, avec 6 523 textes publiés en 10 ans, grâce à l'explosition de la publication des textes de Mari sous la direction de J.-M. Durand (3 385 textes pendant cette période). Cette rétrospective permettra de montrer à quel point certains instruments de travail sont désormais largement obsolètes, à commencer par les dictionnaires : lorsque le CAD a débuté en 1956, seulement 8 851 textes d'archives paléo-babyloniens avaient été publiés. Et lorsque le AHw fut achevé en 1981, le nombre de textes publiés après un siècle était seulement de 17 510, soit la moitié du corpus actuel ! Ce constat s'accompagnera de quelques considérations prospectives. On soulignera notamment l'importance d'outils comme la base Archibab pour mieux exploiter la masse de données désormais disponible et qui va continuer à s'accroître : de 2000 à 2022, 8 012 textes ont été publiés, soit une moyenne annuelle de 348 textes, plus d'un par jour ouvrable ! Il faut faire connaître de tels chiffres, pour que nos collègues des autres domaines historiques – et les autorités qui distribuent postes et crédits – comprennent à quel point on a affaire à une spécialité en constant renouvellement.
L'Assyrie fut le berceau de l'un des plus grands empires de Mésopotamie, les Assyriens étendront leurs influences sur un territoire allant de l'Anatolie à l'Égypte et du Liban à l'Iran. La cité d'Assur existait déjà au cours du troisième millénaire av. J.-C., du temps des Sumériens et des Akkadiens, mais ce n'est qu'à partir du milieu du deuxième millénaire av. J.-C. que le cité du dieu Assur va progressivement étendre son influence au point de devenir le plus grand empire de son temps. Dans cette vidéo nous allons étudier l'histoire des Assyriens, mais également leurs sociétés ainsi que leur religion, notamment autour de la figure centrale de « Assur » leur dieu national et sanguinaire. La longue histoire des Assyriens peut se découper en plusieurs phases : 1 — Paléo-assyrienne (2000 à 1400 av. J.-C) : Le petit royaume d'Assur passe successivement sous la domination du royaume d'Ekallâtum, de Babylone puis de l'empire Mittani. 2 — Médio-Assyrienne : (1400 à 934 av. J.-C) : Le royaume d'Assur se libère de l'emprise du Mittani et s'établit lui-même en empire. 3 — Néo-assyrienne : (934 et 609 av. J.-C.) : Après une période de déclin à la fin de la période précédente, les Assyriens recomposent leur empire dans des proportions beaucoup plus importantes. C'est le culte de la guerre permanente, des massacres et des déportations de population. La chute de s'Assyrie sera provoqué par l'alliance des Babyloniens et des Mèdes. ▶ Soutenir la web TV sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/arcana-mysteres-du-monde
“La trentième année (…), je faisais partie des exilés, près du fleuve Kebar. Le ciel s'est ouvert et j'ai eu des visions divines (…) la parole de l'Éternel a été adressée à Ézéchiel (…) dans le pays des Babyloniens, près du fleuve Kebar. C'est là que la main de l'Éternel a reposé sur lui”. Ézéchiel 1.1-3Lorsque Dieu a appelé Ézéchiel à devenir prophète, il ne faisait rien d'inhabituel et ne s'attendait pas à recevoir une visite spéciale de Dieu.
L'ancienne Mésopotamie est le berceau de la première civilisation connue, c'est les peuples Sumériens et Akkadiens, qui, au cours du 4e millénaire av. J.-C. qui vont donnée naissance aux grandes cités d'Uruk, Nippur, Eridu, Larsa, Ur et de nombreuses autres… Leurs successeurs, de Babylone et de l'Assyrie, formeront de grands empires et développeront une brillante culture ayant une large influence sur les territoires voisins (araméens, cananéens, hébreux, perses, hittites, etc…) et par extension sur toute l'histoire de l'humanité. La Mésopotamie, c'est plus de 3000 ans d'histoire, de l'invention de l'écriture par les Sumériens jusqu'à la conquête d'Alexandre le Grand au 4e siècle avant notre ère. Dans cette vidéo nous allons étudier spécifiquement les croyances des anciens mésopotamiens, apprendre à connaîtras leurs dieux et la cosmogonie, mais surtout comprendre la perception que les mésopotamiens avais de ces derniers. Les dieux (Anunnaki) étaient-ils aimés respecter, honorer ou simplement craints ? Comment les Sumériens et Akkadiens représentaient-ils les dieux et comment ces derniers agissaient sur le réel ? L'homme à toujours chercher à comprendre ses origines, et les anciens Mésopotamiens ne faisant pas exemptions à la règle, ainsi nous observerons les récits divins sur la création de l'humanité, la place des Hommes dans l'univers, leurs rôles et leurs rapports aux dieux Anunnaki. L'Homme est-il condamné à mourir et si oui que devient-il après ? C'est l'une des questions fondamentales de tous les hommes et nous allons étudier les croyances des Sumériens, Akkadiens, Babyloniens et Assyriens sur la question du devenir dans l'au-delà ou de la quête d'immortalité. Il nous faudra comprendre le cheminement de la croyance, des premiers textes relativement sommaires où aucune origine n'est fixée pour les êtres divins, jusqu'aux célèbres textes de l'épopée de Gilgamesh, de l'épopée de la création (Enūma eliš) ou du poème du Super Sage (Atrahasis), mais encore de nombreux autres. Nous poursuivrons avec l'analyse des activités cultuelles, la prière, les célébrations religieuses dans le calendrier, mais également la divination et les exorcismes, qui étaient légion dans l'ancienne Mésopotamie, afin de chasser le « Mal » ou les démons responsables de tous les maux de l'humanité. ▶ Soutenir la web TV sur Tipeee : https://www.tipeee.com/arcana-mysteres-du-monde ▶ Lien de la vidéo Youtube : https://youtu.be/1ZcRpmJe81Y
Dominique Charpin Collège de France Année 2021 - 2022 Civilisation mésopotamienne « Depuis ce jour, plus rien n'a été inventé ». Aux origines de la civilisation en Mésopotamie Le prêtre babylonien Bérose présenta en grec au IIIe siècle av. J.-C. les caractéristiques de la civilisation babylonienne dans un ouvrage connu seulement par des citations, les Babyloniaca. Il y raconte comment un être sorti de la mer, nommé Oannès, donna aux Babyloniens tous les éléments de leur civilisation, ajoutant : « Depuis ce jour, plus rien ne fut inventé ». Ce récrit peut être largement recoupé avec des données babyloniennes. On a affaire à un monde auquel l'idée de progrès est radicalement étrangère.
Dominique Charpin Collège de France Année 2021 - 2022 Civilisation mésopotamienne « Depuis ce jour, plus rien n'a été inventé ». Aux origines de la civilisation en Mésopotamie Le prêtre babylonien Bérose présenta en grec au IIIe siècle av. J.-C. les caractéristiques de la civilisation babylonienne dans un ouvrage connu seulement par des citations, les Babyloniaca. Il y raconte comment un être sorti de la mer, nommé Oannès, donna aux Babyloniens tous les éléments de leur civilisation, ajoutant : « Depuis ce jour, plus rien ne fut inventé ». Ce récrit peut être largement recoupé avec des données babyloniennes. On a affaire à un monde auquel l'idée de progrès est radicalement étrangère.
Dominique CharpinCollège de FranceAnnée 2021 - 2022Civilisation mésopotamienne« Depuis ce jour, plus rien n'a été inventé ». Aux origines de la civilisation en MésopotamieLe prêtre babylonien Bérose présenta en grec au IIIe siècle av. J.-C. les caractéristiques de la civilisation babylonienne dans un ouvrage connu seulement par des citations, les Babyloniaca. Il y raconte comment un être sorti de la mer, nommé Oannès, donna aux Babyloniens tous les éléments de leur civilisation, ajoutant : « Depuis ce jour, plus rien ne fut inventé ». Ce récrit peut être largement recoupé avec des données babyloniennes. On a affaire à un monde auquel l'idée de progrès est radicalement étrangère.
Dominique CharpinCollège de FranceAnnée 2021 - 2022Civilisation mésopotamienne« Depuis ce jour, plus rien n'a été inventé ». Aux origines de la civilisation en MésopotamieLe prêtre babylonien Bérose présenta en grec au IIIe siècle av. J.-C. les caractéristiques de la civilisation babylonienne dans un ouvrage connu seulement par des citations, les Babyloniaca. Il y raconte comment un être sorti de la mer, nommé Oannès, donna aux Babyloniens tous les éléments de leur civilisation, ajoutant : « Depuis ce jour, plus rien ne fut inventé ». Ce récrit peut être largement recoupé avec des données babyloniennes. On a affaire à un monde auquel l'idée de progrès est radicalement étrangère.
En te promenant dans un zoo, tu t'es peut-être demandé depuis combien de temps, et pourquoi, l'homme capture des animaux sauvages pour les montrer… Julien te le raconte dans ce nouvel épisode du podcast “Qui a inventé ?”, à partir du 15 janvier ! On montrait déjà des bêtes sauvages, il y a des milliers d'années Dès l'Antiquité, les Égyptiens, les Romains ou les Babyloniens avaient pour habitude de capturer des animaux sauvages pour les montrer au peuple. L'exemple le plus connu, ce sont les jeux du cirque au Colisée, à Rome. Ainsi, les rois ou les empereurs, comme César, prouvaient leur force et leur puissance en faisant défiler des éléphants venus d'Asie, des crocodiles ou encore des guépards ramenés d'Égypte. Des milliers de personnes assistaient aux Jeux. On pouvait regarder des combats de gladiateurs, des défilés d'animaux sauvages et parfois des combats entre un homme et un animal ! La ménagerie royale de Versailles, l'ancêtre du zoo en France Au Moyen Âge, en Europe, de nombreux rois possédaient leur propre ménagerie : un endroit où l'on gardait les animaux sauvages. En 1664, lorsque Louis XIV décide d'aménager son château de Versailles et ses immenses jardins, il désire aussi y installer une ménagerie gigantesque. Dès son ouverture, la ménagerie royale du château de Versailles attire les nobles et les scientifiques. On trouve dans les sept cours des autruches, un éléphant, des flamants roses, des castors et beaucoup d'autres espèces ramenées de pays lointains, ou offertes en cadeaux par d'autres rois. C'est la première fois que l'on regroupe les animaux dans un même endroit, aussi grand, en fonction de leurs espèces. Mais la ménagerie royale reste interdite au peuple. Il faut attendre la Révolution française pour que les animaux de la ménagerie soient transférés au Jardin des plantes, ouvert à tous. Le Jardin des plantes à Paris, premier zoo au monde Les familles, curieuses, s'y pressent afin de découvrir les animaux exotiques. Ils apprennent leur façon de vivre, de se nourrir, leurs origines… C'est le premier parc zoologique. Petit à petit, d'autres pays vont s'inspirer de ce modèle. Au 18e siècle, on se met à construire des zoos dans les grandes villes d'Europe, mais aussi aux États-Unis ou en Asie. Le zoo de Londres, en Angleterre, devient très célèbre, car tout y est organisé dans un but scientifique. On y fabrique, pour la première fois, un aquarium, un vivarium (habitat des reptiles) et un insectarium. Pour fournir ces zoos, de nombreux animaux sont capturés partout dans le monde, mais beaucoup meurent pendant le voyage ou parce qu'ils ne s'adaptent pas à la vie en captivité. Aujourd'hui, les zoos essayent de mieux s'occuper des animaux À partir du 19e siècle, les scientifiques commencent à aménager les zoos différemment pour que les animaux y vivent mieux. Peu à peu, les cages disparaissent. Les animaux sont placés dans des enclos plus grands et ils sont regroupés en fonction de leur continent d'origine. On s'occupe aussi mieux des bêtes. Elles arrivent même à faire des bébés, comme dans la nature. Aujourd'hui, certaines espèces animales menacées survivent uniquement dans des parcs zoologiques. Beaucoup de zoos refusent d'aller capturer des animaux dans leurs milieux naturels et préfèrent introduire des animaux nés en captivité dans d'autres zoos. Certains tentent même de relâcher des espèces en voie de disparition dans leur milieu naturel. Avant d'aller visiter un zoo, tu peux te renseigner sur l'origine de leurs animaux et s'ils sont bien traités.
LE PAIN... C'EST DIVIN !Proposé par Henry SALAMONE et présenté par Philippe DUMOULIN & Gaëtan LE BELLISBoulanger et pâtissier de tradition et de terroir, Gaëtan Cossoul, Boulangeries artisanales Le BELLIS et LE FOURNIL d'YCHOUX, se place en véritable ambassadeur du goût et de la qualité, en mettant un point d'honneur, depuis le début de son activité, à proposer des produits réalisés sur place. Le levain : de la farine, de l'eau et du tempsSelon les versions, le levain aurait été découvert par les Babyloniens ou par les Hébreux. Mais l'origine la plus fréquemment citée est celle de l'Egypte: une personne aurait tardé à cuire sa pâte de céréales, et celle-ci, sous l'effet de la fermentation, se serait mise à gonfler, créant ainsi le premier pain levé. Ces dernières années, le levain est revenu en grâce, grâce à l'amélioration des procédés de conservation et à une volonté de revenir à des pains plus sains et plus savoureux que les pains à la levure. Cependant, des boulangers de renom recommandent de mélanger levure et levain dans des proportions précises afin d'allier les avantages des deux méthodes. Alors, qu'en est-il exactement ? La réponse de notre artisan boulanger Gaëtan LE BELLIS
En mathématiques comme dans la vie courante, l'usage est de désigner ce qui est inconnu par la lettre "x". Mais pourquoi cette lettre a-t-elle pris une telle signification ?Une volonté précoce de nommer l'inconnuEn mathématiques, les inconnues sont désignées par la lettre "x". Dans un autre domaine, une femme voulant garder l'anonymat accouche "sous x".Cette désignation de l'inconnu par la lettre "x" a d'abord débuté dans les mathématiques, avant de s'étendre à d'autres domaines de la vie quotidienne. 2000 ans avant notre ère, les Sumériens connaissaient déjà l'arithmétique. Quant à l'algèbre, les Babyloniens et les Égyptiens en ont posé très tôt les prémisses. Or, dès le début de cette longue histoire, les mathématiciens ont voulu nommer l'inconnu, qui était aussi partie intégrante de leur science.Le premier à l'avoir fait est sans doute Diophante d'Alexandrie, qu'on a surnommé le "père de l'Algèbre". Ce mathématicien grec, qui a peut-être vécu au IIIe siècle, introduit dans ses calculs un nombre indéterminé, qu'il appelle "arithmos" ou "arithme". Il peut être assimilé à ce qu'on nomme en algèbre une inconnue.De l'arabe au latinLes mathématiques, et notamment l'algèbre, se sont développés en priorité, à partir du IXe siècle environ, dans les pays musulmans. Les mathématiciens arabes avaient également un mot pour nommer l'inconnu.En effet, ils désignaient cet inconnu par le terme "shay", qui signifie "la chose" ou "quelque chose". Dans les calculs, ce mot est représenté par les deux premières lettres, "sh".Elles se prononcent "che", comme dans le mot "chien". Mais dans l'Espagne andalouse, où les conquérants musulmans ont introduit les derniers trouvailles des mathématiciens, les habitants ne parlant pas arabe ont de la peine à prononcer ce "sh".Ils ont aussi du mal à lui trouver une correspondance dans leur langue. Alors, les clercs en charge de la traduction des traités arabes remplacent "sh" par une lettre qu'ils estiment équivalente, le "khi" grec. Or cette lettre, en minuscule comme en majuscule, s'écrit comme le "x" latin, repris dans la plupart des langues romanes. La boucle était bouclée. "X" deviendrait désormais la seule manière de dénommer l'inconnu. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Demain, 24 juillet, c'est le sabbat des enfants avec le thème "Appelés à être différents : Où les enfants sont appelés à suivre Jésus". Par ce biais, nous mettons en avant nos enfants dans l'église. Nous les encourageons à développer une relation forte avec Dieu et à partager leur foi avec les autres. Dans cette vidéo, le pasteur Ted Wilson partage l'histoire de Daniel et de ses amis dans la Bible. La question est posée : comment les enfants comme vous peuvent-ils être fidèles et différents comme ces quatre jeunes hommes ? Daniel et ses trois amis vivaient avec leurs parents à Jérusalem lorsque les Babyloniens ont attaqué la ville. L'armée a capturé ces adolescents, parmi beaucoup d'autres, et les a emmenés à Babylone. Dans la cour royale, ils ont été formés pour vivre comme les Babyloniens et servir leur nouveau pays. Cela impliquait de changer la nourriture qu'ils mangeaient et le Dieu qu'ils adoraient. Ils ont même reçu de nouveaux noms. Plus précisément, Belteshazzar a été donné à Daniel, Shadrach à Hananiah, Meshach à Mishael, et Abednego à Azariah. Parmi leurs privilèges spéciaux, ils ont reçu de la nourriture provenant directement de la table du roi. Imaginez à quel point cette nourriture était raffinée et délicieuse à chaque bouchée ! Malheureusement, cette nourriture était sacrifiée pour des idoles. En manger signifiait donc les adorer. De plus, ce n'était pas ce que Dieu voulait qu'ils mangent. Néanmoins, Daniel est resté ferme dans ses principes et sa foi. Sans crainte, il "décida de ne pas manger la nourriture et le vin que le roi leur avait donnés" (Daniel 1:8). Ses trois amis étaient d'accord avec lui. Ils ont donc demandé au roi la permission de manger une simple nourriture végétarienne et de boire de l'eau. Le roi accéda à leur demande et leur accorda dix jours d'épreuve. Étonnamment, à la fin de la période d'essai, Daniel et ses amis semblaient en meilleure santé et plus robustes que le reste des serviteurs. Dès lors, le roi les autorisa à poursuivre leur régime alimentaire sain. Pour cela, Dieu les a bénis davantage. Selon Daniel 1.17, Il "leur a donné la connaissance et l'habileté dans toute la littérature et la sagesse, et Daniel a eu l'intelligence de toutes les visions et de tous les rêves." Maintenant, nous savons qu'il n'est pas facile d'être différent des autres personnes. Mais si vous aimez Dieu comme Daniel et ses amis, vous serez enclin à faire ce qui est juste. Par cela, tu pourrais te distinguer des autres et devenir fidèle même dans les choses les plus simples. Par conséquent, cher enfant, aussi jeune que tu sois, sois comme Daniel et ses amis. Aime Dieu de tout ton cœur. Sois toujours fidèle à Lui car Il a de grands projets pour toi dans le futur. ---------
L'épuisement. Le manque de sommeil et l'épuisement dû au surmenage physique sont de véritables problèmes. Mais ce qui est plus troublant, c'est lorsque nous avons le sentiment de nous épuiser « émotionnellement ». Et, bien sûr, lorsque le manque de sommeil s'ajoute aux épreuves émotionnelles, nous pouvons nous décourager terriblement. Baruc, le scribe de Jérémie, a souvent dû se sentir ainsi pendant les dernières années turbulentes de Jérusalem, avant le chaos, la souffrance et les ravages qui suivraient la destruction de la ville par les Babyloniens. Émission présentée par Mickaël Miatti et le Pasteur Teddy Ah Kiune. Crédit (Habillage audio) : Musique proposée par La Musique Libre Nicolai Heidlas - Drive : youtu.be/-4sbuID9fwM Nicolai Heidlas : @nicolai-heidlas
La Mésopotamie est avec l'Égypte, l'un des foyers de la civilisation. C'est 4000 ans avant Jc que les peuples sumériens et akkadiens s'installent dans la région, ils vont former conjointement la première civilisation de l'écriture. Nous partons à la découverte de l'histoire de la Mésopotamie, depuis l'antique pays de Sumer et d'Akkad en passant par la glorieuse histoire des Empires Babyloniens et Assyriens jusqu'a la fin de la culture mésopotamienne. Nous parlerons également des grandes épopées mythologiques nées dans le croisant fertile, qui vont avoir une influence notable sur les croyances du Proche-Orient hébreux et phéniciens. c'est 4000 mille ans d'Histoire et de mythe que nous allons explorer dans cette émission. Accès à la vidéo : https://youtu.be/LFO5jrCqAdM ▶ Soutenir le podcast sur Tipeee : https://www.tipeee.com/arcana-mysteres-du-monde ▶ Liste des Accademia : http://arcanatv.fr/liste-des-accademia
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. » Source : AELF Méditation Père Michel Quesnel Deux fois, dans les évangiles, il est écrit que Jésus pleura. L’autre fois, c’est dans l’évangile de Jean, devant la tombe de son ami Lazare (Jn 11, 35). Cette fois-ci, c’est sur Jérusalem, la ville sainte, la capitale de David et du royaume de Juda, déjà plusieurs fois détruite au cours de l’histoire. La destruction précédente, c’était au temps des Babyloniens, au sixième siècle avant notre ère. Et déjà avant cette destruction, des prophètes comme Isaïe et Jérémie avaient pleuré sur la ville car ils se rendaient compte que le comportement de ses habitants la menait à sa ruine (Is 22, 4 ; Jr 13, 17). Le livre des Lamentations de Jérémie avait orchestré cette tristesse de façon magistrale. L’histoire se répète. Quarante ans après la crucifixion de Jésus, en l’année soixante-dix de notre ère, Jérusalem sera une nouvelle fois détruite, cette fois-ci par les armées romaines. Les causes historiques de ces attaques contre la ville sont évidemment multiples. Mais Jésus en discerne une que d’autres ne voient pas : la ville a été visitée par un envoyé de Dieu qui était aussi un messager de paix, à savoir lui-même ; il a été acclamé par les foules au moment où il se dirigeait vers la ville, monté sur un âne ; et, quelques jours plus tard, les mêmes foules, ou d’autres, réclamaient sa mort. C’est clair : les habitants de la ville et leurs chefs ont préparé leur propre malheur. Celui qui, sur la croix, pardonna à ses bourreaux, ne peut pas se réjouir d’être vengé. Au contraire il se lamente, comme Isaïe et Jérémie avant lui. Laissons-nous pénétrer par sa tristesse, et pleurons avec lui sur ceux qui, en tout temps, préparent leur malheur en refusant de vivre la justice et la paix.
De la puissance invisible à l’oeuvre. La prière d’intercession est une arme puissante dans cette lutte entre le bien et le mal que nous appelons « le grand conflit ». L’une des révélations les plus claires de cette lutte est dans Daniel 10. Vous vous souviendrez que le prophète Jérémie a prédit que les Juifs seraient réduits en esclavage par les Babyloniens pendant soixante-dix ans. À la fin de la vie de Daniel, cette période prophétique de la captivité juive touchait à sa fin. Daniel était inquiet. Il ne voyait que peu de preuves de l’accomplissement des paroles de Jérémie. Son peuple était toujours en captivité. Babylone fut vaincue par les Mèdes et les Perses, mais les Juifs restèrent toujours en esclavage. Daniel jeuna et pria pendant trois semaines. Il intercéda sincèrement pour son peuple. À la fin des trois semaines, un être angélique glorieux lui apparut. Émission présentée par Mickaël Miatti et le Pasteur Daniel Latchman. Crédit (Habillage audio) : Musique proposée par La Musique Libre Nicolai Heidlas - Drive : youtu.be/-4sbuID9fwM Nicolai Heidlas : @nicolai-heidlas
Nouvelle série: les plantes qui ont marqué lʹhistoire. Connu depuis très longtemps (Assyriens, Babyloniens, Grecs), le pavot somnifère (ou pavot à opium) sʹutilise comme sédatif et antidouleur. Trois molécules assurent les principes actifs de cette plante: la morphine (anti-douleur puissant), la codéine (antitussif) et la papavérine (spasmolytique). Le mot opium vient du grec OPOS qui signifie latex. Il faut 20'000 capsules de pavot pour obtenir 1 kg de lʹopium. Cʹest la première fois, dans lʹhistoire de lʹhumanité, quʹun antidouleur puissant a été utilisé à grande échelle. Mais cʹest aussi une plante qui a créé une des calamités les plus dangereuses pour lʹhumanité: les problèmes dʹaddictions puissants (fumeries et guerre de lʹopium, héroïne). En effet lʹhéroïne se fabrique assez facilement à partir de la morphine.
Pendant cette période de confinement, Nouvelles Écoutes, le studio qui produit ce podcast, organise un Podcast Club. Chaque jour, on vous propose de réécouter un épisode tiré de nos archives et d'échanger ensuite toutes et tous sur les réseaux sociaux de Nouvelles Écoutes. Prenez soin de vous et bonne écoute.Une émission animée par une sagittaire (Clémentine) et une taureau (Kiyemis).Podcasts, films, séries, publicités, articles, et autres produits dérivés en tout genre, l’astrologie est sur tous les plans.Inventée au 2ème millénaire avant J.C par les Babyloniens, comment s’est-elle développée dans notre monde contemporain ? Est-elle adoptée et pratiquée uniquement par les femmes ? Pourquoi y’a t-il en ce moment une certaine hype de l’astrologie ? Quel est son rapport avec les mouvements féministes et queer ? Clémentine et Kiyémis ont tiré les fils de ce phénomène.Références entendues dans cet épisode :Le festival Fraîches Women à MontreuilLa zappeuse MerylLa militante éco-féministe, écrivaine et journaliste : “Starhawk” qui prône l’action directe non violente.L’article de Clémentine Gallot dans le magazine CausetteLa femme politique américaine Elizabeth WarrenLe Collège d’Astrologie et sa fermeture par Colbert en 1666L’émission “Madame Soleil” sur Europe 1 animée par l’astrologue elle-mêmeL’ancienne mannequin et actrice devenue astrologue, Elizabeth TeissierLe premier horoscope télévisé quotidien sur Antenne 2 de 1975 à 1976 créé par Elizabeth Teissier intitulé “Astralement vôtre”Le livre de Starhawk intitulé “The Spiral Dance” aux éditions Harper & RowL’article de Vice sur les raisons pour lesquelles les hommes détestent l’astrologieL’article de Mashable sur les femmes et l’astrologieL’application d’astrologie Co-StarL’horoscope du site du New York Mag, The CutL’article de Vice sur la Queer Astrology ConferenceL’article du Guardian qui explique pourquoi les millenials sont fans d’astrologieLe compte Instagram AstrologouineL’astrologue et activiste lgbt-minorités Chani NicholasL’astrologue Mecca Woods et sa tribune sur BustleLes comptes Instagram @notallgeminis et @jakeastrologyLe podcast américain “What’s your sign”La chanson de Katy Perry “It takes two” disponible dans son album “Prism Deluxe”L’article de Bustle qui compile une liste de films à regarder sur Netflix selon votre signe astrologiqueLes articles de Buzzfeed et Refinery 29 qui nomment les signes de personnages de fictionLes playlists Spotify selon votre signe astrologiqueL’album d’Emily King, “The Scenery”, et le morceau “Can’t Hold Me” recommandé par KiyemisLe vernissage de la peintre Annia Diviani au croisement entre l’afrofuturisme et l’afroféminismeLe livre “La mère de toutes les questions” de Rebecca Solnit aux éditions L’OlivierLe podcast “Man Up” de Slate US sur les masculinités présenté par Aymann IsmailLa série animée Tuca et Bertie disponible sur Netflix avec Ali Wong et Tiffany HaddishLa série Bojack Horseman, disponible sur NetflixL’essayiste japonaise Marie Kondo, spécialisée dans le rangement et le développement personnelQuoi de Meuf est une émission de Nouvelles Écoutes, animée par Clémentine Gallot et Kiyemis. Réalisée par Aurore Meyer Mahieu, montée et mixée par Laurie Galligani, coordonnée par Laura Cuissard.
Les Mystères de la Licorne Tout au long de l’histoire, la magnifique Licorne a toujours capturé l’imagination des êtres humains. Les Grecs, les Babyloniens et les Perses ont donné à la Licorne le symbolisme et la signification du mysticisme, de la magie, de la santé et de la pureté. Il [...] L’article Les Mystères de la Licorne est apparu en premier sur Wicca Podcasts Godmentica.
La plupart des civilisations antiques avaient un système mathématique qui leur permettait par exemple de faire du commerce, gérer les récoltes, ou compter le bétail. Mais, ni les romains, ni les chinois, ni les grecs n’utilisaient le chiffre 0. Les premières traces du zéro remontent au 3è ou 4è siècle après J.C., soit plus de 1700 ans avant notre époque. Il serait ainsi apparu en même temps dans 2 civilisations séparées par plusieurs milliers de km, et aujourd’hui disparues : les Mayas en Amérique Centrale et les Babyloniens en Mésopotamie(l’Irak actuel. Et en Occident, ce n’est qu’au 12ème siècle que l’on voit apparaître le zéro… Cela t’intrigue? Écoute ce podcast pour en savoir plus sur ce drôle de chiffre!
Daniel et ses compagnons sont déportés à Babylone à l'un des moments les plus sombres de l'histoire d'Israël. Et alors qu'ils sont isolés dans une culture hostile, malveillante à leurs convictions, les Babyloniens exercent leur politique d'assimilation radicale envers eux, allant jusqu'à les renommer selon leurs coutumes et leurs dieux. L'attitude des Babyloniens n'est pas si différente que les grandes tentatives d'assimilation que nous rencontrons aujourd'hui, et leur culture n'est pas plus hostile que la notre. Mais l'attitude de Daniel et de ses compagnons a beaucoup à nos apprendre .
Une émission animée par une sagittaire (Clémentine) et une taureau (Kiyemis).Podcasts, films, séries, publicités, articles, et autres produits dérivés en tout genre, l’astrologie est sur tous les plans.Inventée au 2ème millénaire avant J.C par les Babyloniens, comment s’est-elle développée dans notre monde contemporain ? Est-elle adoptée et pratiquée uniquement par les femmes ? Pourquoi y’a t-il en ce moment une certaine hype de l’astrologie ? Quel est son rapport avec les mouvements féministes et queer ? Clémentine et Kiyémis ont tiré les fils de ce phénomène.Références entendues dans cet épisode :Le festival Fraîches Women à Montreuil La zappeuse Meryl La militante éco-féministe, écrivaine et journaliste : “Starhawk” qui prône l’action directe non violente.L’article de Clémentine Gallot dans le magazine CausetteLa femme politique américaine Elizabeth WarrenLe Collège d’Astrologie et sa fermeture par Colbert en 1666 L’émission “Madame Soleil” sur Europe 1 animée par l’astrologue elle-mêmeL’ancienne mannequin et actrice devenue astrologue, Elizabeth TeissierLe premier horoscope télévisé quotidien sur Antenne 2 de 1975 à 1976 créé par Elizabeth Teissier intitulé “Astralement vôtre”Le livre de Starhawk intitulé “The Spiral Dance” aux éditions Harper & RowL’article de Vice sur les raisons pour lesquelles les hommes détestent l’astrologie L’article de Mashable sur les femmes et l’astrologie L’application d’astrologie Co-Star L’horoscope du site du New York Mag, The Cut L’article de Vice sur la Queer Astrology Conference L’article du Guardian qui explique pourquoi les millenials sont fans d’astrologie Le compte Instagram Astrologouine L’astrologue et activiste lgbt-minorités Chani NicholasL’astrologue Mecca Woods et sa tribune sur BustleLes comptes Instagram @notallgeminis et @jakeastrologyLe podcast américain “What’s your sign” La chanson de Katy Perry “It takes two” disponible dans son album “Prism Deluxe”L’article de Bustle qui compile une liste de films à regarder sur Netflix selon votre signe astrologiqueLes articles de Buzzfeed et Refinery 29 qui nomment les signes de personnages de fictionLes playlists Spotify selon votre signe astrologiqueL’album d’Emily King, “The Scenery”, et le morceau “Can’t Hold Me” recommandé par KiyemisLe vernissage de la peintre Annia Diviani au croisement entre l’afrofuturisme et l’afroféminismeLe livre “La mère de toutes les questions” de Rebecca Solnit aux éditions L’OlivierLe podcast “Man Up” de Slate US sur les masculinités présenté par Aymann IsmailLa série animée Tuca et Bertie disponible sur Netflix avec Ali Wong et Tiffany HaddishLa série Bojack Horseman, disponible sur NetflixL’essayiste japonaise Marie Kondo, spécialisée dans le rangement et le développement personnelQuoi de Meuf est une émission de Nouvelles Écoutes, animée par Clémentine Gallot et Kiyemis. Réalisée par Aurore Meyer Mahieu, montée et mixée par Laurie Galligani, coordonnée par Laura Cuissard.
Le mouton et le pure laine. Le mouton est un immigrant en Amérique. Cet animal très commun est mal connu. On va apprendre son origine évolutive, son arrivée au Canada, sa contribution dans le développement de la colonie, son mode de reproduction, l'importance de la laine, la pureté de la laine, les métiers à tisser, etc. Même la plus pure des laines provient d'un mouton qui a connu, depuis la nuit des temps, bien des croisements et des hybridations sélectives. Si bien que les moutons d'aujourd'hui se reconnaîtraient difficilement dans leurs ancêtres domestiqués il y a de 9000 ans, et dont la laine faisait déjà l'objet de sélection par les Sumériens et les Babyloniens. Est-ce que la laine québécoise est si pure qu'on le dit? Pour le vérifier, nous allons parler de métissage avec Serge Bouchard.
Fakultät für Kulturwissenschaften - Digitale Hochschulschriften der LMU
Mit dieser Dissertation wird ein bedeutender Beitrag zur Grundlagenforschung der Altorientalistik geleistet. Ihr Ziel war es, herkunftsbestimmte und datierte Denkmäler einer künstlerischen Gattung zu sammeln, die es uns ermöglicht, ein chronologisches Gerüst zum Verständnis der achaimenidenzeitlichen Kunst zu schaffen. Die Glyptik schien dafür, wie keine andere Gattung, besonders geeignet. Sie begegnet uns in Gestalt von Siegelabrollungen bzw. -abdrücken auf zahllosen gesiegelten Tontafelurkunden, die sowohl herkunftsbestimmt wie datiert sind, bislang aber niemals systematisch ausgewertet wurden. Die wohl bedeutendsten Fortschritte und Erkenntnisse der Dissertation konnten in den folgenden Themenbereichen erzielt werden: (1) Im einführenden Kapitel der Dissertation wurden erstmals grundlegende kunsttheoretisch-konzeptionelle Gedanken zum Begriff, zur "Persönlichkeit" wie zur Genese der achaimenidischen Kunst entwickelt. Der weitverbreiteten graecozentrischen Interpretation wurde eine neue iranozentrische Interpretation gegenübergestellt. Eine analytische Skizze der Forschungsgeschichte der achaimenidischen Glyptik, ihrer Etappen, Fundorte und Chronologie erwies sich als unumgänglich und wurde hier das erstemal überhaupt publiziert. Ebenso eine kritische Würdigung der Benennung und Definition der wichtigsten achaimenidenzeitlichen Siegelstile. (2) Unentbehrliche Grundlage und Ausgangspunkt aller Überlegungen der Dissertation war die Schaffung eines, bislang ja noch nicht verfügbaren, Denkmälerkorpus. Es sollten unter den Tontafelurkunden aus dem Babylonien der Achaimenidenzeit alle diejenigen erfasst werden, die gesiegelt sind. Der Publikationsstand ihrer Siegel sollte geklärt werden, noch unpublizierte gesiegelte Tontafeln sollten ermittelt werden, die Zahl auch ihrer Siegel geklärt werden. Als Ergebnis einer systematischen Durchsicht einiger Zigtausend Tontafeln, die in über 100 Museen und Privatsammlungen weltweit aufbewahrt werden, konnte das überhaupt erste Korpus herkunftsbestimmter, datierter gesiegelter Tontafeln aus dem Babylonien der Achaimenidenzeit erstellt werden. Die Tontafelfunde aus den einzelnen Archivfundorten wurden in Kapitel II beschrieben, die Ergebnisse in den analytischen Bibliographien, synoptischen Analysen und Übersichten des Kapitels XVIII.2 und .3 festgehalten. In einem Katalog der gesiegelten Tontafeln sind mehr als 1300 Tontafelurkunden in chronologischer Abfolge ihrer Ausstellungsdaten, nach Regierungszeiten der Achaimenidenherrscher und Herkunftsorten geordnet, aufgelistet. Dieser Tontafelkatalog ist Grundlage und Ausgangspunkt der vorliegenden Dissertation wie für alle weiterführenden Forschungen, enthält er doch auch Hinweise auf die zahlreichen noch unpublizierter Siegel vieler publizierter und noch unpublizierter Tontafeln. Davon ausgehend konnte das überhaupt erste Korpus herkunftsbestimmter, datierter Siegel aus dem Babylonien der Achaimenidenzeit geschaffen werden. In einem zweiten Katalog, dem Siegelkatalog, wurden 1127 Siegel (Cylindersiegel, Stempelsiegel und Ringe) nach ihren Bildinhalten, in einer festgelegten Abfolge von Motivthemen, nach Szenen- und Einzelmotivthemen getrennt, aufgelistet. Dem Korpus ist eine umfangreiche photographische (und zeichnerische) Dokumentation von 2042 Abbildungen beigefügt. Etwa drei Viertel der Katalogsiegel sind bisher noch unpubliziert und werden in dieser Dissertation überhaupt das erstemal in Makrophotos bekannt gemacht bzw. werden hier in verbesserter Form neu publiziert. Eine bedeutende Anzahl von bisher nicht bzw. in unbrauchbarer Form publizierten Siegeln der Tontafeln des Murašû-Archivs aus Nippur, die im University Museum zu Philadelphia, Pa., aufbewahrt werden, und von Siegeln der UET IV-Texte aus Ur, die sich im Irak-Museum, Baġdâd, befinden, insgesamt über 850 Siegel, sind hier überhaupt zum erstenmal publiziert. Damit konnte der bislang verfügbare Denkmälerbestand ganz wesentlich erweitert werden. Beiden Katalogen ergänzend zu Seite gestellt wurde in Kapitel XVIII.3 ein bibliographischer Katalog, der alle Monographien, Aufsätze und Kataloge von Museen und Privatsammlungen auflistet, die die Glyptik der Achaimenidenzeit zum Thema haben. Er ist als Beitrag zu einem Korpus der Glyptik der Achaimenidenzeit insgesamt zu sehen. Er hilft uns, unter den Denkmälern nicht nur Babyloniens, sondern auch der anderen achaimenidischen Reichsprovinzen, systematisch zu unterscheiden zwischen denen mit gesicherter Provenienz und denen, die über den Kunsthandel bekannt geworden sind. (3) Zentrales Anliegen der vorliegenden Dissertation, die sich als Beitrag zur achaimenidischen Kunstforschung sieht, ist die Ikonographie. Um eine erfolgversprechende Annäherung an motivtypologische Fragestellungen erst möglich zu machen, um die Beschreibung von Siegelbildinhalten im Text des Siegelkataloges und der einzelnen Kapitel, sowie in synoptischen Übersichten überhaupt in leicht handhabbarer und platzsparender Weise zu ermöglichen, um die motivtypologischen Merkmale von Siegeln in abgekürzter Schreibweise darstellen zu können, erwies es sich als unumgänglich ein Notationssystem zuschaffen, das sich einer abgekürzten Notationsweise bedient. Auch hier mußte Neuland betreten werden. Bislang existierte kein System vergleichbarer Art. Das vom Autor in dieser Dissertation erstmals präsentierte Notationssystem ist im Laufe langjähriger Studien entstanden und hat sich im privaten wissenschaftlichen Gebrauch als sehr effizient bewährt. Es ist in Kapitel III ausführlich beschrieben. Es macht eine Verständigung über die Siegelbildtypologie in kurzer, präziser und hinreichend anschaulicher Form möglich. Es ist in seiner Handhabung weder auf eine einzelne Denkmälergattung noch auf eine Periode der altorientalischen Kulturgeschichte beschränkt und gleichzeitig leicht modifizierbar. (4) Die Katalogsiegel wurden In den Kapiteln VII-XIV, nach Motivthemen, Motivthemenvarianten und Motiven geordnet, auf ihre motivtypologischen Merkmale hin untersucht. Dabei wurden 21 Motivthemen mit 64 Themenvarianten und über 200 Motivgruppen unterschieden, die ihrerseits wiederum zahlreichen Motivtypengruppen zugeordnet werden konnten. Die ikonographische Analyse der Katalogsiegel erfolgt dabei jeweils in zwei Schritten: Es galt in einem ersten Schritt zunächst die geographische Verbreitung der Siegelbildmotive, -motivtypen und -motivtypengruppen zu beschreiben. Ausgehend von den herkunftsbestimmten und durch ihre Textbindung datierbaren Katalogsiegeln aus Babylonien wurden auch herkunftsbestimmte Siegel aus den anderen Reichsprovinzen in die Diskussion mit einbezogen, insbesondere solche, die durch ihre Textbindung, ihre Fundumstände oder antiquarische Merkmale (ihre Flügelringtypen) Datierungshinweise liefern. Sie sind in Kapitel XVIII.7-14 nach Motivthemen, Motiven und ihren motivtypologischen Merkmalen, sowie nach ihren Herkunftsregionen und -orten geordnet, in synoptischen Analysen aufgelistet. Dort sind auch alle übrigen Basis-Daten jedes Siegels erfaßt. Dabei wurde die neu entwickelte abgekürzte Notationsweise verwendet. So konnte eine erste, bislang nicht verfügbare, umfangreiche "motivtypologische Grammatik" achaimenidenzeitlicher Siegel geschaffen werden, in der in paradigmatischer Weise die Motive, Motivtypen und Motivtypenvarianten der Siegel in ihrer Struktur erfaßt und nach Motivtypengruppen geordnet werden, und aus der ihre geographische wie chronologische Verbreitung und ihre Stilzugehörigkeit ersichtlich wird. Sie macht die Merkmale der Siegel in ihrer komplexen Fülle erst wirklich bewußt und transparent. Diese strukturelle Analyse ist Grundlage und Ausgangspunkt für alle weiterführenden ikonographischen Studien. Es bleibt die Aufgabe, vergleichbare motivtypologische Grammatiken auch für die Denkmäler der anderen Achaimenidenprovinzen zu erstellen. In einem zweiten Schritt wurde dann die Frage nach der Chronologie der Siegel gestellt. Siegellaufzeiten, die sich aus den Ausstellungsdaten der gesiegelten Tontafeln ablesen lassen, datierbare Antiquaria der Siegelbilder, insbesondere deren geflügelte Ringe, geben Aufschluß über die relative Chronologie der Siegel, d.h. ihren Verwendungszeitraum, und damit schließlich über ihre absolute Chronologie, d.h. ihre Entstehungszeit. Die Identität der Siegelinhaber wurde gleichzeitig angesprochen. Siegelbildlegenden auf den Siegeln selbst bzw. Siegelbildbeischriften, die deren Abrollungen bzw. Abdrücken auf den Tontafeln beigefügt wurden, geben uns Auskunft über die Identität der Siegelinhaber. Die Katalogsiegel ließen sich mehreren Stilgruppen zuordnen. Neben Siegeln einheimischen babylonischen Stils begegnen Siegel des persischen (Hof-)Stils der neuen Leitkultur und Siegel, die Merkmale der "graeco-persischen" Stilgruppen der achaimenidenzeitlichen Kunst Kleinasiens/Anatoliens zeigen. Aussagen über die Verbreitung der Siegelstile unter den Siegeln von Individuen unterschiedlichster Ämter, Funktionen, sozialer Stellung, ethnischer wie religiöser Zugehörigkeit wurden möglich, die in den einzelnen Regionen Babyloniens zu den Regierungszeiten der einzelnen Achaimenidenherrscher lebten. (5) In den Kapiteln V und VI wurde die Frage nach der Form und Typologie sowie der ikonographischen Deutung der königlichen Kidaris und des Flügelringsymbols gestellt und die Möglichkeit ihrer generellen Datierbarkeit diskutiert. Eine chronologische Abfolge der Kidarentypen ließ sich nicht feststellen. Die Kidaris der Achaimenidenkönige ist eine dynastische Krone und eben keine persönliche Krone. Es gelang aber termini a quibus für die Verwendung bzw. termini ad quos für die Entstehung von 8 Flügelringtypen zu definieren. Dies hat Konsequenzen für die Datierung der Achaimenidenreliefs. Darüberhinaus konnte eine neue Deutung des achaimenidischen Flügelringsymbols gefunden werden. (6) In Kapitel XV wurde schließlich ein chronologisches Resumé gezogen, das die Siegel aller Motivthemen der Kapitel VII-XIV zusammenführt. Es entstand damit eine erste, bislang nicht verfügbare, chronologische Übersicht herkunftsbestimmter, datierter achaimenidischer/ achaimenidenzeitlicher Glyptik.