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Frankfurter Allgemeine Zeitung

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Le Nouvel Esprit Public
Retraites : une réforme mal accueillie / La relation franco-allemande

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jan 22, 2023 60:01


N°281 / 22 janvier 2023Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 20 janvier 2023.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.RETRAITES : UNE RÉFORME MAL ACCUEILLIELe 10 janvier, la Première ministre a présenté les différentes mesures de sa refonte controversée du régime de retraites. Le recul de l'âge légal de départ de 62 ans actuellement, à 64 ans d'ici à 2030 sera couplé à un allongement de la durée de cotisation, qui interviendra plus rapidement que prévu : il faudra avoir cotisé quarante-trois ans dès 2027 au lieu de 2035 pour obtenir une pension de retraite à taux plein. Ce nouveau système actera par ailleurs « l'extinction des principaux régimes spéciaux ». Le minimum de pension sera relevé à 85 % du smic net, « soit près de 1 200 euros par mois dès cette année », pour les futurs retraités ayant une carrière complète, mais aussi pour ceux d'aujourd'hui. Un dispositif « carrières longues » sera préservé. Afin de favoriser le maintien au travail des seniors, le gouvernement veut créer un « index seniors ». Concernant le facteur pénibilité, les trois critères abandonnés en 2017 (port de charges lourdes, postures pénibles et vibrations mécaniques) devraient être réintégrés, sous réserve d'un examen médical. Les périodes de congés parentaux seraient désormais prises en compte. Selon le ministre de l'Économie, la réforme des retraites pourrait rapporter 17,7 milliards d'euros aux caisses des retraites d'ici à 2030 et pourrait créer 100.000 emplois d'ici à 2025. Selon ces calculs, l'exécutif disposera d'une cagnotte de 4,2 milliards d'euros pour financer des mesures d'accompagnement, dont quelque 3,1 milliards d'euros serviront à financer les départs en retraite anticipés pour inaptitude ou invalidité.Plus de deux tiers des Français (68 %) sont défavorables au report de l'âge légal, même à 64 ans, selon un sondage IFOP pour Fiducial. Dès l'annonce du plan, les dirigeants des huit grands syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires et FSU) ont appelé avec succès à une première journée de grève et de manifestation le 19 janvier. Les organisations syndicales sont opposées à tout relèvement de l'âge légal, estimant qu'il affecterait surtout les plus modestes, qui ont commencé à travailler tôt et ont déjà leurs trimestres à 62 ans. La droite, qui avait affirmé être prête « à soutenir une réforme » des retraites, à « quelques conditions », s'est dite « satisfaite d'avoir été entendue » par le gouvernement, notamment quant à la chronologie du report de l'âge de départ à la retraite et à la revalorisation des petites pensions. Le syndicat patronal Medef a salué « les décisions pragmatiques et responsables » tout en se disant « opposé au principe d'un index seniors ». Pour le leader de La France insoumise « la réforme Macron-Borne, c'est une grave régression sociale », tandis que le premier secrétaire du Parti communiste français a dénoncé un « projet brutal de recul de l'âge de départ en retraite ». La présidente du Rassemblement national a fait part de sa « détermination pour faire barrage » à la réforme « injuste » des retraites présentée par la Première ministre.***LA RELATION FRANCO-ALLEMANDE Ce dimanche à Paris, on célèbre le 60e anniversaire du Traité de l'Elysée, colonne vertébrale de la relation franco-allemande, signé le 22 janvier 1963 par le Général de Gaulle et le Chancelier Konrad Adenauer pour sceller officiellement la réconciliation entre les deux pays. Cérémonie à la Sorbonne ce matin, suivie d'un Conseil des ministres franco-allemand à l'Élysée. Celui-là même qui avait été reporté fin octobre sur fond de dissensions bilatérales, et de glissement du cœur de l'Europe vers l'Est avec la guerre en Ukraine qui bouleverse l'équilibre du moteur franco-allemand.Les motifs d'incompréhension, voire de discorde, sont apparus depuis qu'Olaf Scholz a succédé à Angela Merkel en décembre 2021, notamment sur le prix du gaz, le nucléaire, le Système de combat aérien futur ou la défense antimissile européenne - pour laquelle Berlin prône une solution concurrente de celle de Paris. Emmanuel Macron n'a pas apprécié d'avoir été écarté de la visite du chancelier allemand à Pékin, le 4 novembre. Il n'a pas non plus été informé à l'avance de la mise en place d'un plan d'aide allemand de 200 milliards d'euros pour compenser la crise énergétique. Olaf Scholz reproche au président français d'avoir tué dans l'œuf le projet de gazoduc MidCat (Midi-Catalogne), soutenu par Berlin. En matière d'énergie, l'Allemagne a choisi une politique de transition vers le tout renouvelable, couplée au gaz, tandis que la stratégie française repose sur le nucléaire qu'Emmanuel Macron veut renforcer avec de nouveaux EPR. En août, à Prague, le chancelier a dessiné sa vision de l'Europe, comprenant de nombreux points de convergence avec celle d'Emmanuel Macron, mais sans mentionner une seule fois l'axe franco-allemand. Derniers incidents en date : Emmanuel Macron a annoncé la livraison de chars de combat légers à l'Ukraine le 4 janvier, sans crier gare, conduisant Berlin et Washington à sortir du bois avec la même annonce le lendemain, puis le 17 janvier, à Davos, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a détaillé la réponse de la Commission européenne à l'Inflation Reduction Act (IRA) américain, avec notamment la création d'un fonds commun pour soutenir les industries vertes et un assouplissement temporaire du cadre des aides d'Etat. Une solution défendue par Paris, mais critiquée par Berlin.Afin de rapprocher les points de vue, après Olaf Scholz, les partenaires de la coalition allemande ont été conviés pour la première fois à l'Élysée et Élisabeth Borne a pris le chemin de Berlin le 25 novembre. Un groupe de quelques Françaises et Français, dont le diplomate Maurice Gourdault-Montagne, et notre ami Matthias Fekl, a pris l'initiative de créer une Académie franco-allemande de Paris, comme il existe une Académie de Berlin depuis 2006.Il se murmure que le travail entamé à Paris en janvier pourrait aboutir à une visite d'État du président français en Allemagne l'été prochain.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Speedlearning - die Erfolgstechniken für Beruf, Schule und mehr
Dr. Martina Messelhaeuser erklärt, wie man vom Teilnehmer zum Finalisten wird ...

Speedlearning - die Erfolgstechniken für Beruf, Schule und mehr

Play Episode Listen Later Jan 19, 2023 28:31


Wie lernt man richtig? Was machen erfolgreiche Menschen beim Lernen anders als andere. Wie lernt man schneller und effizienter? Können Kinder im Alter von 4 Jahren oder jünger schon rechnen und Englisch lernen? Wie kann man Sport und Lernen verbinden? Warum lernen manche Menschen besser als andere? Antworten auf diese und viele andere Fragen gibt es heute im Podcast. Für mehr Input kontaktiere uns: https://sven-frank.com/termin

phoenix runde - Video Podcast
Räumung in Lützerath - Das Dilemma der Grünen

phoenix runde - Video Podcast

Play Episode Listen Later Jan 12, 2023 44:45


Anke Plättner diskutiert mit Ralf Fücks (B90/Grüne, ehem. Vorsitzender Heinrich-Böll-Stiftung), Julia Löhr (Frankfurter Allgemeine Zeitung), Prof. Lothar Probst (Parteienforscher) und David Dresen (Initiative "Alle Dörfer bleiben)

phoenix runde - Audio Podcast
Räumung in Lützerath - Das Dilemma der Grünen

phoenix runde - Audio Podcast

Play Episode Listen Later Jan 12, 2023 44:45


Anke Plättner diskutiert mit Ralf Fücks (B90/Grüne, ehem. Vorsitzender Heinrich-Böll-Stiftung), Julia Löhr (Frankfurter Allgemeine Zeitung), Prof. Lothar Probst (Parteienforscher) und David Dresen (Initiative "Alle Dörfer bleiben)

WDR 5 Presseclub
Nach den Silvester-Krawallen: Was tun gegen die Gewalt?

WDR 5 Presseclub

Play Episode Listen Later Jan 8, 2023 57:00


Gäste: Hasnain Kazim, Freier Journalist und Autor; Eva Quadbeck, RedaktionsNetzwerk Deutschland; Jasper von Altenbockum, Frankfurter Allgemeine Zeitung; Ulrike Winkelmann, taz. die tageszeitung Von WDR 5.

Revue de presse internationale
À la Une: l'Ukraine rejette le cessez-le-feu proposé par Poutine pour marquer le Noël orthodoxe

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jan 6, 2023 5:14


Une trêve de 36 heures devrait entrer en vigueur ce vendredi 6 janvier. Elle suscite le plus grand scepticisme et les critiques de Kiev et de Washington et de la presse internationale qui, à l'instar de l'éditorialiste du Temps, fustige « la trêve très stratégique de Poutine et du patriarche Kirill. [...] Lequel des deux a d'ailleurs poussé l'autre à annoncer cette trêve ? », se demande le quotidien suisse qui raille tout à la fois « le cynisme » du président russe et le côté « va-t-en-guerre » du patriarche orthodoxe, tous deux prêts à jouer les pacifistes de Noël « afin de calmer la population russe sous le choc des bombardements meurtriers du Nouvel an, et de donner également à l'armée russe quelques heures de répit ». Analyse partagée par le New York Times qui voit dans l'annonce de ce cessez-le-feu, « un stratagème de relations publiques pour permettre à Poutine de se présenter comme un pacificateur, et d'utiliser la poursuite des hostilités pour vilipender l'Ukraine aux yeux de l'opinion russe et de l'opinion mondiale. [...] Poutine cherche seulement à se donner de l'air », comme le dit le président Biden, note de son côté Le Soir qui lui aussi raille « la proposition cynique du Kremlin », qui intervient, souligne-t-il, au moment où les alliés viennent de décider de renforcer encore « leur soutien militaire à l'Ukraine ». Paris, Berlin et Washington vont fournir des blindés légers à Kiev « Preuve que cette trêve de Noël russe ne modifie absolument pas la donne stratégique », commente encore Le Soir. « Après les AMX français, les Américains promettent ainsi l'envoi de blindés Bradley et les Allemands de leurs véhicules de combat d'infanterie Marder », et ce « dans l'espoir de créer une percée dans la guerre qui dure depuis dix mois », commente le Guardian. De quoi donner « un sérieux avantage aux troupes ukrainiennes sur le terrain », assure également le Wall Street Journal qui salue « un déploiement important du soutien occidental à un moment critique du conflit ». Ajoutée à ces blindés, la fourniture par l'Allemagne d'une deuxième batterie de missiles Patriot, est le « signe que Berlin entend jouer un rôle de premier plan dans la gestion de la plus grande crise sécuritaire du continent européen depuis la Seconde Guerre mondiale », analyse le New York Times. À l'instar du Frankfurter Allgemeine Zeitung pour qui « ces livraisons d'armes prouvent que l'Occident prend au sérieux l'endiguement de la politique d'expansion russe ». Les caricatures de Charlie Hebdo suscitent la colère de l'Iran Après avoir menacé Paris de représailles, Téhéran est passé à l'action le 5 janvier en fermant l'Institut français de recherche en Iran. « Un institut vieux de plusieurs décennies », souligne le Washington Post et ce « en réponse aux caricatures publiées par le magazine satirique français se moquant du guide suprême iranien ». « Les mollahs iraniens ont véritablement pris ombrage de ces caricatures de l'Ayatollah Ali Khamenei qu'ils jugent dégoutantes et sacrilèges », commente de son côté El Pais pour qui « ces publications viennent exacerber les tensions diplomatiques qui agitent depuis longtemps déjà la France et l'Iran », en raison de « son programme nucléaire et des violations des droits de l'Homme ». Le quotidien espagnol précise également « que huit citoyens français que Paris considère comme des otages sont actuellement détenus en Iran ». Alors que le régime iranien est confronté depuis quatre mois à un soulèvement inédit de sa population, « les caricatures de Charlie Hebdo qui dépeignent également la répression sanglante des manifestations », ont provoqué « une véritable crise diplomatique », estime également de son côté le Times qui rappelle que « les attaques meurtrières ont fait douze morts il y a huit ans, parmi les dessinateurs de Charlie Hebdo ». Les mémoires du prince Harry font à nouveau trembler la couronne britannique Un livre de mémoires au vitriol va paraître le 10 janvier prochain, mais dont les bonnes pages ont déjà fuité dans toute la presse et font scandale au Royaume-Uni. « Avec ses révélations explosives », dit Le Soir, « dévastatrices », se désole le Times avec notamment cet épisode où « Harry accuse son frère William de l'avoir attaqué physiquement et jeté à terre », en 2019 lors d'une « furieuse dispute au sujet de sa femme Meghan ». Des accusations « gravissimes », voilà qui prouve « qu'après la série Netflix, Harry a encore des munitions pour s'en prendre à la famille royale », commente le Guardian. « C'est la plus grande crise à laquelle est confrontée la monarchie depuis 30 ans », s'affole même le tabloïd britannique The i. « Harry a vendu son âme pour des gros sous », accuse le Daily Express qui, comme l'ensemble de la presse, parle « de réconciliation désormais impossible entre les deux frères ». Un avis partagé du Suddeutsche Zeitung allemand au Washington Post qui, de son côté souligne « que le grand déballage » n'est pas encore terminé, « alors que Harry doit participer à deux interviews diffusés ce dimanche sur CBS aux États-Unis et ITV au Royaume-Uni ».

Veggie Radio
Christiane Hoffmann liest zugunsten von ShelterBox

Veggie Radio

Play Episode Listen Later Jan 6, 2023 17:16


Christiane Hoffmann ist Erste Stellvertretende Sprecherin der Bundesregierung. Hoffmann studierte Slawistik, osteuropäische Geschichte und Journalistik in Freiburg, Leningrad und Hamburg. Sie arbeitete fast 20 Jahre für die «Frankfurter Allgemeine Zeitung» und berichtete als Auslandskorrespondentin aus Moskau und Teheran. Anfang 2013 wechselte sie als stellvertretende Leiterin ins Hauptstadtbüro des «Spiegel». Seit 2018 war sie dort Autorin und häufiger Gast in Rundfunk und Fernsehen. Hoffmann ist die Tochter zweier Flüchtlingskinder. Ihre Vorfahren väterlicherseits stammen aus Schlesien, die Familie ihrer Mutter aus Ostpreußen. Wir haben mit Christiane Hoffmann über ihr Buch gesprochen.

Le Nouvel Esprit Public
Si vous l'aviez manquée : De Gaulle, thématique avec Julian Jackson / n°278 / 1er janvier 2023

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jan 1, 2023 61:15


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 15 novembre 2019.Avec cette semaine :Julian Jackson, historien britannique et biographe du général de Gaulle.Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.« DE GAULLE » PAR JULIAN JACKSONJ'ai trouvé dans les mémoires du diplomate et journaliste libanais Salah Stétié cette appréciation sur le commandant de Gaulle, rédigée par le général de Bigault du Granrut lorsque de Gaulle quitta son poste au Liban : "Depuis deux ans que je peux l'apprécier dans les fonctions de Chef du 3ème Bureau de mon état-major, je n'ai cessé d'éprouver pour l'ensemble des qualités intellectuelles et morales qu'il possède une estime mêlée d'admiration. Sur la valeur guerrière je n'ai pas besoin d'appuyer, ses blessures, le reste de ses citations se passent de commentaires. J'insiste sur les mérites hors pair de ce soldat qui développe par un travail constant les qualités qu'il a conscience de posséder. Il sait d'ailleurs les faire apprécier avec discrétion, gardant en toutes circonstances une attitude réservée, empreinte d'une correction toute militaire. Beau soldat, ce sera un beau chef, qu'il y a intérêt pour le bien de son armée et de toute l'armée à pousser rapidement aux hautes situations où il donnera sa pleine mesure et ne décevra pas."2020 marquera un triple anniversaire : les 130 ans de la naissance de Charles de Gaulle, les 50 ans de sa disparition et les 80 ans de l'appel du 18 juin. Pour nous y préparer, c'est le citoyen d'un pays avec lequel le général a entretenu des rapports pour le moins contrastés, la Grande Bretagne. Professeur Julian Jackson, vous enseignez à Queen Mary, University of London, vous êtesun spécialiste de l'histoire de la France au XXe siècle. On vous doit notamment, « La France sous l'occupation 1940-1944 » aux éditions Flammarion et vouspubliez aux éditions du Seuil « De Gaulle. Une certaine idée de la France ouvrage salué par la critique britannique, américaine et française et couronné du Duff Cooper Prize.» Pour cette biographie, vous vous êtes appuyé sur de nombreux fonds documentaires, lettres, et livres, et sur les archives récemment ouvertes de la présidence de la Ve République, ainsi que de celles de Michel Debré.La personnalité rugueuse du Général constitue une donnée essentielle pour comprendre un itinéraire parfois chaotique. Courageux, déterminé, mais aussi colérique et ingrat, Charles de Gaulle parait un homme pétri de contradictions : « un soldat qui passa le plus clair de sa carrière à critiquer l'armée ; un conservateur qui s'exprimait souvent comme un révolutionnaire ; un homme de passion incapable, ou presque, d'exprimer des émotions » Si le général de Gaulle s'affirmait guidé par « une certaine idée de la France », vous montrez que cette idée était sujette à d'importantes variations selon une dialectique toute bergsonienne qui cherche « à établir l'importance de l'intuition par rapport à l'intelligence analytique, de l'élan vital contre la doctrine figée ».Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Früher war mehr Verbrechen
#67 Der Diebstahl der Mona Lisa - 1911 war mehr weltberühmtes Diebesgut

Früher war mehr Verbrechen

Play Episode Listen Later Dec 23, 2022 40:48


Am Dienstag, dem 22. August 1911, fällt im Salon Carré des Pariser Louvre auf, das ein Ausstellungsstück fehlt. Und zwar nicht irgendeins, sondern das berühmteste Gemälde des gesamten Museums: Leonardo da Vincis Mona Lisa. Am montäglichen Ruhetag muss sie jemand gestohlen haben. Doch es würde Jahre dauern, bis Licht ins Dunkel dieses Verbrechens gebracht werden kann. Bis dahin überschlägt sich die Presseberichterstattung, nicht nur in Frankreich. In dieser Folge besprechen Nina und Katharina nicht nur, was mit dem Portrait geschah, sondern auch, welche Verschwörungstheorien bald die Runde machten und was Pablos Picasso mit all dem zu tun hatte. **// Quellen & Shownotes //** - Coignard, Jérôme, Une femme disparaît - Le vol de la Joconde au Louvre en 1911, Paris 2018 - Garner, Dwight, No Smiley Faces the Day the Lady Left the Louvre, New York Times, April 30, 2009 https://www.nytimes.com/2009/05/01/books/01book.html - Kropmanns, Peter, Als Mona Lisa einmal ihre Heimat wiedersah, Frankfurter Allgemeine Zeitung, 20.08.2011, S.33 - Neue Freie Presse, Wien, 24.08.1911, https://anno.onb.ac.at/cgi-content/anno?aid=nfp&datum=19110824&seite=1&zoom=33&query=%22Mona%22%2B%22Lisa%22&ref=anno-search - Posmik, Kai, Mona Lisa geklaut, Frankfurter Rundschau, 20.08.2011, https://www.fr.de/kultur/kunst/mona-lisa-geklaut-11406905.html - Schossig, Rainer Berthold, Die Mona Lisa verschwindet, Deutschlandfunk, 21.08.2011, https://www.deutschlandfunk.de/die-mona-lisa-verschwindet-100.html - Terra X, Der Raub der Mona Lisa, Dokumentation, 2009 - Vensky, Hellmuth, Als Mona Lisa die Kriminalistik aufmischte, Zeit Online, 21. August 2011, https://www.zeit.de/wissen/geschichte/2011-08/raub-mona-lisa-fingerabdruck?utm_referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F // Folgt uns auf Instagram // https://www.instagram.com/frueher.war.mehr.verbrechen/?hl=de // Karte mit allen „Früher war mehr Verbrechen“-Tatorten // https://bit.ly/2FFyWF6 // Mail //: https://linktr.ee/fwmv // Kaffeekasse //: https://ko-fi.com/fwmvpodcast GEMAfreie Musik von https://audiohub.de

Wissensnachrichten - Deutschlandfunk Nova
Unfallberichte, Antibiotika, Raketen-Fail

Wissensnachrichten - Deutschlandfunk Nova

Play Episode Listen Later Dec 21, 2022 5:41


Die Themen in den Wissensnachrichten: +++ Forschungsteam untersucht "Verantwortungsverschleierung" bei Verkehrsunfällen +++ Weniger Antibiotika in der Tiermast +++ Start von Vega-C-Rakete missglückt +++ **********Weiterführende Quellen zu dieser Folge:"Konnte nicht mehr rechtzeitig bremsen", Süddeutsche Zeitung, 21.12.2022Rückläufiger Trend beim Einsatz von Antibiotika bei Masttieren, Bundesinstituts für Risikobewertung, 20.12.2022The Poor Old Heart of the Milky Way, The Astrophysical Journal, 12.12.2022Flight VV22: Failure of the mission, Airianespace, 20.12.2022Psychische und somatische Gesundheit von wohnungslosen Menschen, Deutsches Ärzteblatt International 20222022 war für viele das schlimmste Jahr seit langem, Frankfurter Allgemeine Zeitung, 21.12.2022**********Ihr könnt uns auch auf diesen Kanälen folgen: Tiktok und Instagram.**********Weitere Wissensnachrichten zum Nachlesen: https://www.deutschlandfunknova.de/nachrichten

Revue de presse internationale
À la Une: l'Argentine célèbre sa 3e étoile, le Qatar face au succès controversé de son Mondial

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Dec 19, 2022 4:58


Mais « quelle finale ! », s'enthousiasme le Frankfurter Allgemeine Zeitung, à l'instar de l'ensemble de la presse mondiale qui affiche en Une « le triomphe de Messi brandissant la Coupe du monde » et rivalise de superlatifs dans ses titres. Une finale « légendaire » pour El País, « mythique » pour La Repubblica, « la plus grande finale du monde » estime le Times, véritablement « inoubliable » pour le New York Times qui remercie d'ailleurs tout à la fois « Lionel Messi et Kylian Mbappé pour cette belle folie ». Si le joueur français est de l'avis de tous « l'héritier de Messi », c'est l'Argentin « qui a fait chavirer le monde », dit Le Temps.« Le meilleur joueur de tous les temps », assure même le Wall Street Journal qui comme le Washington Post se réjouit que cette finale « complètement folle récompense enfin l'Argentin de 35 ans », « l'apothéose de sa brillante et glorieuse carrière ». Une victoire qui le « consacre comme l'égal de Maradona », commente Le Soir, comparaison également à la Une de la presse argentine qui salue « le héros de la Coupe du monde ». « Messi est entré dans l'histoire une fois de plus », se félicite le quotidien Clarín, « comme Maradona » estime également La Nación pour qui « grâce à Messi, l'Argentine a touché le ciel au Qatar ». L'euphorie du peuple argentin qui attendait cette coupe depuis 36 ans « L'Argentine nage dans un océan de larmes de joie », nous dit La Nación qui rapporte « l'euphorie » qui s'est emparée de la capitale Buenos Aires et de toutes villes du pays « où des millions de personnes sont descendues dans les rues pour célébrer la victoire ». Une véritable « marée populaire bleu ciel et blanche », souligne de son côté le correspondant d'El País, un bonheur d'autant plus grand « que le pays vit l'un des moments les plus incertains de ces dernières années, en pleine crise politique et économique ». « Nos problèmes ne vont pas disparaître, mais cette victoire rend les Argentins un peu plus heureux et c'est formidable », a commenté le sélectionneur argentin, rapporte Clarín. « Enfin une joie, que diable ! », s'enthousiasme l'éditorialiste du quotidien argentin qui appelle ses lecteurs à « savourer ce bonheur » et à « laisser le pire pour demain ». Pour l'heure, dit-il, « l'Argentine est championne du monde » et « l'inflation, la malaria ou la tragique insécurité » peuvent attendre encore un peu. Succès pour le Mondial du Qatar, même si les controverses demeurent « La Coupe du monde du Qatar a-t-elle été un succès ? », s'interroge en Une le Times pour qui, « si le tournoi a indéniablement bien fonctionné avec ses 200 milliards de dollars dépensés et ses 63 matchs joués », la plus étrange des Coupes jouée en plein désert « aura également été marquée par une avalanche de scandales de corruption et une cavalcade d'indignations morales sur les droits des homosexuels, les travailleurs migrants et les dégâts environnementaux ». Pour autant le Qatar « a maintenant trouvé son mélange gagnant de soft power et de devises fortes », estime le quotidien britannique. Même si la compétition sportive est terminée, « on ne lâche rien » prévient de son côté Le Soir, qui souligne que « désormais plus personne ne peut ignorer ce qui se passe au Qatar ». Alors que le « scandale de corruption présumée du Qatar au Parlement européen » secoue encore toute l'Europe, souligne le quotidien belge, « il faut garder les yeux plus que jamais ouverts, là-bas ici et ailleurs ». « Sans ce scandale dont on ne mesure pas encore toutes les conséquences », estime également El País, « le Qatar aurait presque pu gagner son pari sur tous les plans ». Le Qatar met en garde l'UE contre les mesures anti-corruption Après « que le Parlement européen a pris des mesures pour bloquer l'accès de l'assemblée au Qatar, soupçonné d'avoir versé des pots-de-vin à des eurodéputés », explique La Repubblica, la diplomatie qatarienne envoie « un avertissement très clair » en évoquant « un impact négatif sur les approvisionnements mondiaux en gaz ». « Alors que l'Allemagne, la Belgique et l'Italie comptent sur le Qatar pour se sevrer du gaz russe », commente de son côté le Wall Street Journal, « cet avertissement marque une forte escalade » qui pourrait « dégénérer en un véritable affrontement diplomatique et économique » entre l'Europe et l'émirat.

Revue de presse internationale
À la Une : le «Qatargate» s'invite au sommet européen des 27 à Bruxelles

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Dec 15, 2022 4:59


Le « retentissant scandale de corruption qui ébranle le Parlement européen » s'impose au sommet des chefs d'Etat réunis aujourd'hui à Bruxelles où plane toujours « la peur de nouvelles révélations », dit Die Welt. C'est « un véritable embarras pour les dirigeants européens » explique de son côté le quotidien belge Le Soir alors que les 27 doivent aborder la « crise énergétique », et que « l'un de leur grand fournisseur de gaz -est justement le Qatar -pointé du doigt dans le scandale de pots-de-vin ». Réuni au même moment à Strasbourg, le Parlement européen a en tous cas de son côté « commencé à faire le grand ménage » rapporte le Guardian « après avoir révoqué hier à une écrasante majorité l'ex vice-présidente Eva Kaili, toujours incarcérée, les eurodéputés ont suspendu jusqu'à nouvel ordre le groupe d'amitié du Qatar au Parlement ainsi que toutes les activités concernant l'émirat », et même plus largement « tous les voyages dans les pays du Golfe ». Ce jeudi les députés européens devraient voter « la création d'une commission spéciale chargée d'identifier les problèmes liés à la transparente et à la lutte contre la corruption du Parlement européen », souligne encore le quotidien britannique. Une volonté frénétique « de faire table rase » que raille l'éditorialiste de Die Welt qui souligne « que les députés n'attendent même pas que les accusations soient suivies de preuves », « ils courent comme des poulets sans tête », ironise le quotidien allemand « orchestrant un grand ménage pour détourner l'attention de leur propre responsabilité ». La justice belge remonte le fil de l'argent, pour retrouver les corrupteurs    « D'où viennent les 1,5 millions d'euros confisqués », se demande en Une le Frankfurter Allgemeine Zeitung qui rapporte que « suivre l'argent est désormais la devise des enquêteurs belges ». Ces sacs de billets retrouvés lors de perquisitions notamment chez Eva Kaili, qui jure d'ailleurs depuis sa cellule « qu'elle tombe des nues, et qu'elle n'a jamais reçu de pots-de vins du Qatar ». Ces « liasses de billets ont en tous, déjà parlé » explique encore le quotidien allemand « il s'agirait de billets neufs qui proviendraient directement de l'imprimerie d'une banque centrale européenne », et qui auraient été « retirés en grande partie en Belgique ».   Voilà comment « les enquêteurs tentent de se rapprocher de la source des paiements », qui pourraient outre le Qatar concerner également « le Maroc », souligne de son côté le Times. Une « connexion marocaine établie via l'ex-député européen l'italien Panzeri, également incarcéré dans cette affaire ». « Une vraie série netflix » fustige le Suddeutsche Zeitung qui « menace sérieusement la crédibilité de l'Union européenne ». Les Etats-Unis prêts à envoyer des missiles Patriot à l'Ukraine Alors que le Kremlin assure « qu'il n'y aura pas de trêve à Noël, ni au Nouvel an » et « multiplie les attaques aériennes en Ukraine », dit La Repubblica « les Etats-Unis montent en gamme dans leur soutien à la résistance ukrainienne » en leur promettant « pour la 1ère fois des missiles Patriot ».  Ne manque plus « que le feu vert de la Maison-Blanche » précise de son côté le Washington Post « qui devrait intervenir d'ici la fin de cette semaine », permettant ainsi à l'armée ukrainienne de « disposer d'une arme extrêmement sophistiquée, qu'elle réclame depuis longtemps pour se défendre  contre les assauts de missiles et de drones russes ». Reste néanmoins, « une fois que la décision aura été approuvée », à former les ukrainiens à l'utilisation de ces missiles Patriot, note le New York Times, « cela pourrait prendre au moins 3 mois » estime un spécialiste militaire dans La Repubblica, et qui note également le coût très élevé de cet armement « 2 millions de dollars par missile, soit 100 fois plus que les drones iraniens tirés sur l'Ukraine ». Mondial : le Maroc défait, place à « une finale de rêve » entre la France et l'Argentine « La France a mis fin au conte de fées du Maroc », titre le Wall Street Journal « même si -raille le quotidien américain « sa performance a été plus mauvaise que des croissants vieux d'une semaine ». « Même en dessous de son meilleur niveau, c'est un triomphe du savoir-faire français » corrige le Guardian. « Le Maroc a tout donné, mais il lui en fallait un plus contre la France », commente de son côté le New York Times qui à l'instar d'El Pais soulignent « que malgré la défaite, le Maroc est entré dans l'histoire, en devant la 1ère équipe africaine à jouer un match de demi-finale en coupe du Monde ». Place maintenant à « une finale de rêve entre la France et l'Argentine », s'enthousiasme le Washington Post, une « finale palpitante » se réjouit également le Corriere dello sport italien « qui va mettre en scène les 2 joueurs les plus forts du monde, Mbappé et Messi ». Cette « étrange coupe du monde » s'achèvera donc « par le spectacle que souhaitait sans doute l'hôte qatari » commente le New York Times « avec les 2 meilleurs joueurs du monde, mais également du PSG... propriété du Qatar ». 

Revue de presse internationale
À la Une: le «Qatargate», le scandale de corruption présumée qui ébranle le Parlement européen

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Dec 12, 2022 5:20


« L'affaire du "Qatargate" », comme l'appellent El Pais et La Repubblica fait trembler le Parlement européen, alors qu'en pleine Coupe du monde « le Qatar se voit soupçonné d'arroser de gazodollars l'institution européenne », titre Le Soir. Le quotidien de Bruxelles qui parle de véritable « séisme » après que la justice belge a lancé vendredi dernier « une retentissante opération mains propres » qui a conduit à la saisie de près « d'un million d'euros, dans des sacs, en liquide » et à l'arrestation de cinq personnes dont la vice-présidente du Parlement européen, la Grecque Eva Kaili, désormais derrière les barreaux. Inculpée pour corruption, « Eva Kaili est le visage du scandale » titre le Suddeutsche Zeitung. « Sûre d'elle, intelligente », la jeune quadra est « la Lady Macbeth des socialistes grecs », commente La Repubblica, « une ancienne journaliste télé ambitieuse et populaire dit-il, qui a fait très rapidement carrière en politique, en dénonçant notamment la corruption en Grèce ». Et toute la presse de rappeler l'une de ses dernières interventions au Parlement européen « où le mois dernier », souligne le New York Times, Eva Kaili avait salué « la force de la diplomatie sportive » qui avait poussé le Qatar vers « une transformation historique avec des réformes inspirantes pour le monde arabe ». « C'est probablement le plus gros scandale de corruption de l'histoire du Parlement européen », s'émeut Die Welt, entre « pots de vins et corruption », d'autres « arrestations pourraient suivre alors que l'enquête se poursuit », note de son côté Le Soir. Un scandale qui fragilise dangereusement le Parlement européen  C'est « tout Bruxelles qui se retrouve au pilori », estime le Suddeutsche Zeitung alors « que la moralité est l'arme la plus puissante du Parlement européen ». C'est une trahison « des idéaux européens », fustige également le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Les eurodéputés « sont sous le choc, inquiets pour l'image de l'institution », commente Le Temps, pour qui « les gagnants de ce scandale sont les eurosceptiques comme le Premier ministre hongrois Viktor Orban ». ► À lire aussi : Corruption au Parlement européen: «Notre démocratie n'est pas à vendre», dit Manon Aubry « Orban doit bien se marrer », dit d'ailleurs le Suddeutsche Zeitung, « alors qu'il y a peine deux semaines la Commission européenne a privé la Hongrie de subventions pour manque d'efforts dans la lutte contre la corruption ». « Les députés européens devraient en tout cas maintenant transformer leur indignation en énergie pour combler les lacunes en matière de transparence », insiste de son côté le FAZ, « une manière de limiter les dégâts, même la réputation ternie du Parlement ne pourra pas être entièrement sauvée de cette manière », s'inquiète le quotidien allemand. Le FBI arrête le fabricant de la bombe de Lockerbie, attentat qui avait fait 270 morts  « Trente-quatre ans après l'attentat » qui a détruit en vol un avion de ligne américain au-dessus de Lockerbie en Écosse, « un agent du renseignement libyen, expert en explosifs Abou Agila Mohammad Massoud a été arrêté par le FBI et extradé de Libye vers les États-Unis où il sera jugé pour acte de terrorisme », rapporte le New York Times. « C'est une véritable percée dans l'une des enquêtes terroristes les plus longues et les plus tentaculaires du monde », se félicite le Wall Street Journal qui souligne que « selon les procureurs américains, le suspect libyen a admis avoir fabriqué la bombe » qui a conduit à la destruction du vol 103 de la Pan Am, tuant ses 259 passagers et 11 personnes au sol et « faisant de cet attentat, la plus grande attaque terroriste contre des civils américains avant le 11 septembre 2001 », souligne le Washington Post. « Les experts juridiques émettent néanmoins des doutes quant à la recevabilité des aveux du suspect, note le New York Times, aveux qui ont été obtenus en prison, dans une Libye déchirée par la guerre ». Après quatre semaines autour de la lune, le vaisseau Orion est de retour sur terre  L'image de la capsule spatiale suspendue sous ses parachutes au-dessus de l'océan s'affiche à la Une de nombreux quotidiens aujourd'hui qui saluent tous le « succès de la mission Artemis 1 », qui ouvre « la voie au retour de l'homme sur la lune », s'enthousiasme El Pais. Cette « première mission test sans équipage, va permettre un premier vol habité autour de la lune en 2024, précise le FAZ, avant un alunissage avec des astronautes sur le pôle sud de la lune prévu en 2025 ». Mais d'ici là, souligne le New York Times, « tout dépendra de Space X, la société d'Elon Musk chargée par la Nasa de construire un atterrisseur lunaire, un contrat à trois milliards de dollars », qui nécessitera « toute une série de merveilles technologiques jamais réalisées auparavant ».

WDR 5 Presseclub
Razzia bei den Reichsbürgern - Wie gefährdet ist die Demokratie?

WDR 5 Presseclub

Play Episode Listen Later Dec 11, 2022 57:45


Gäste: Reinhard Müller, Frankfurter Allgemeine Zeitung; Katharina Nocun, freie Journalistin; Katja Riedel, WDRINVESTIGATIV; Holger Stark, DIE ZEIT Von Susan Link.

Revue de presse internationale
À la Une: l'extrême droite inquiète l'Allemagne, après le «coup d'État» déjoué hier

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Dec 8, 2022 5:00


Cela fait la Une de toute la presse, du New York Times à El Pais en passant bien sûr par l'ensemble de la presse allemande qui à l'instar de Die Welt titre sur « le coup d'Etat déjoué », après l'intervention hier de 3 000 de policiers dans tout le pays, le « plus gros déploiement policier de l'après-guerre », note de son côté El Pais contre un groupe terroriste présumé qui avait planifié « de renverser le gouvernement » après une attaque « brutale » contre le Bundestag. Parmi les 25 ​​​​​​​personnes arrêtées, « ​​​​​​​un vieil aristocrate, le prince Heinrich ​​​​​​​XIII, un ancien député du parti d'extrême droite de l'AfD, mais également des militaires retraités ou d'active ​​​​​​​», précise le Guardian. Tous appartiennent à la mouvance d'extrême droite « ​​​​​​​​​​​​​​des citoyens du Reich ​​​​​, les Reichbürgers » note le Frankfurter Allgemeine Zeitung, des individus qui remettent en cause « ​​​​​​​l'existence même de la République fédérale d'Allemagne et son système juridique, ils refusent de payer des impôts et se font établir des documents d'identité fictifs au nom du Reich ​​​​​​​». Ils seraient « ​​​​​​​21 ​​​​​​​000 ​​​​​​​en Allemagne », avec parmi eux des individus très violents souligne le New York Times qui rapporte qu'en avril dernier quatre d'entre eux « ​​​​​​​avaient prévu d'enlever le ministre de la Santé et de provoquer des pannes de courant dans tout le pays ​​​​​​​». Le groupe visé hier « ​​​​​​​semblait sérieux dans ses objectifs ​​​​​​​», rapporte le Guardian, « ​​​​​​​selon les enquêteurs allemands, ils avaient même signé un accord de non divulgation du projet de coup d'État, avec menace de mort à la clef en cas de révélation ​​​​​​​». Une extrême droite allemande dangereuse et armée D'autant plus dangereuse que « ​​​​​​​des militaires dont un gradé des forces spéciales faisaient partie du complot ​​​​​​​», note le Times qui estime « ​​​​​​​qu'il est presque certain que ce ne sera pas le dernier coup d'État de ce genre » en Allemagne. Préoccupation partagée par le Suddeutsche Zeitung pour qui « ​​​​​​​les agissements de l'extrême droite au sein de l'armée allemande sont toujours alarmants ​​​​​​​», le quotidien qui martèle « qu'il ne faut pas tomber dans la naïveté et considérer ces putschistes comme des fous inoffensifs ​​​​​​​». « ​​​​​​​Ce réseau constitue un danger potentiellement mortel », s'alarme également le Tageszeitung qui estime que cela serait une erreur de considérer « ​​​​​​​cette action comme étant marginale ». « Si un prince, une ex-députée et des militaires se rassemblent pour parler de putsch dans une sorte de délire et se mettent à la planifier, alors la société a un problème ​​​​​​​», explique le TAZ. La brusque volte-face de Pékin sur le « ​​​​​​​zéro covid ​​​​​​​» inquiète les épidémiologistes Après trois ans de restrictions massives, les protestations et une économie chancelante « ​​​​​​​ont eu raison de cette stratégie de confinement ​​​​​​​», explique El Pais. Pékin a annoncé hier un allègement général des règles sanitaires « ​​​​​​​pour être en phase avec les temps qui changent ​​​​​​​», commente le quotidien nationaliste chinois le Global Times qui insiste sur la « ​​​​​​​moindre agressivité du virus Omicron ​​​​​​​». Un « ​​​​​​​brusque changement de stratégie, mais toujours pas de vision claire de la suite des évènements ​​​​​​​», s'inquiète en revanche le South China Morning Post, le quotidien de Hong Kong qui évoque « ​​​​​​​l'incertitude quant à une éventuelle recrudescence des cas ​​​​​​​». « ​​​​​​​D'autant plus que la population chinoise n'est pas très bien immunisée, et sans vaccin ARN », explique une sinologue dans Le Temps. En pleine flambée de l'épidémie, « ​​​​​​​la Chine risque dès lors de connaître une vague d'infections ​​​​​​​», estime également le Financial Times qui cite une étude selon laquelle « ​​​​​​​cette vague hivernale pourrait entraîner 20 ​​​​​​​000 ​​​​​​​décès d'ici à mars prochain, après les déplacements liés au vacances du nouvel an chinois ​​​​​​​». Xi Jinping en Arabie saoudite pour parler pétrole Alors que « ​​​​​​​Pékin tente de relancer son économie mise à mal par la stratégie zéro Covid » explique le Washington Post, le président chinois a été accueilli hier en grande pompe à Ryad « ​​​​​​​pour assister à des réunions avec les pays du golfe, riches en pétrole et essentiels à l'approvisionnement énergétique de la Chine ​​​​​​​». « ​​​​​​​Une visite décisive ​​​​​​​», titre le Wall Street Journal, avec à la « ​​​​​​​clef des accords d'une valeur de plus de 29 ​​​​​​​milliards de dollars », qui contraste avec l'accueil plutôt frais reçu par le président Biden l'été dernier à Ryad. Un rapprochement entre la Chine et l'Arabie saoudite « ​​​​​​​qui ne manque pas d'inquiéter l'allié historique qu'est Washington ​​​​​​​» note de son côté le Guardian. Les Américains, « en plein bras de fer avec Pékin, redoutent que cette nouvelle alliance se fasse sur le dos des États-Unis ​​​​​​​», commente également Le Temps.

Soft Power
Influence, culture, médias et numérique : l'actualité internationale de Soft Power

Soft Power

Play Episode Listen Later Dec 4, 2022 94:47


durée : 01:34:47 - Soft Power - par : Frédéric Martel - À l'occasion de la visite d'État d'Emmanuel Macron aux États-Unis, Soft Power revient sur l'actualité internationale qui a marqué les dernières semaines : les espoirs de la COP27, les soulèvements en Chine ou encore les polémiques au Qatar. Décryptage avec plusieurs correspondants étrangers à Paris. - invités : Marc Bassets Correspondant d'El Pais à Paris; Michaela Wiegel Correspondante à Paris du Frankfurter Allgemeine Zeitung; Ana Navarro Pedro Correspondante à Paris de l'hebdomadaire portugais Visão; Victor Mallet Correspondant à Paris du Financial Times; Lara Marlowe Correspondante à Paris du Irish Times

Revue de presse internationale
À la Une: après des manifestations historiques, la reprise en main musclée de Pékin

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 29, 2022 5:22


« La Chine resserre l'étau pour réprimer les manifestations », titre en Une le Wall Street Journal en déployant « des milliers de policiers dans tout le pays ». C'est « une véritable démonstration de force », explique le Guardian, « afin d'empêcher toute nouvelle protestation et s'attaquer à ce qui a été, le week-end dernier, l'un des actes les plus extraordinaires de désobéissance civile en Chine depuis des décennies ». « Les arrestations se sont ainsi multipliées hier à Shanghai et à Pékin », rapporte de son côté le correspondant de La Repubblica, « dans la rue la police contrôle les smartphones des passants à la recherche de photos des manifestations et les contraignent à les effacer. Partout des barrières métalliques ont été érigées ». Reprise en main et censure également sur les réseaux sociaux. « Twitter a ainsi été inondé de publicités pornographiques et de jeux d'argent qui apparaissent lorsque les utilisateurs font une recherche sur une grande ville du pays où se sont déroulées des manifestations », rapporte le Guardian. La plus grande incertitude règne toujours sur la suite des événements, commente le Wall Street Journal alors que cette flambée de colère « a mis Xi Jinping dans l'embarras » en « défiant directement son autorité et celle du parti communiste » et ce, alors même que « les cas de Covid ne cessent d'augmenter dans le pays ». Xi Jinping dans l'impasse, entre fermeté ou réouverture du pays   « Xi Jinping et le Parti communiste sont maintenant à la croisée des chemins », commente le correspondant de La Repubblica, alors que « ces deux options comportent des risques énormes : s'ils abandonnent la stratégie zéro Covid, cela sera perçu comme un signe de faiblesse et entraînera également un problème sanitaire majeur avec près de six millions de personnes qui pourraient avoir besoin de soins intensifs [...] S'ils maintiennent en revanche un strict verrouillage, cela pourrait déclencher de nouvelles manifestations de masse ». ► À écouter aussi : Chine: jusqu'où peut aller la contestation? « C'est une impasse », estime également le Wall Street Journal pour qui « aucune de ces options n'est bonne pour un régime axé sur la stabilité ». Et c'est d'autant plus inquiétant, souligne encore le quotidien américain, « qu'après le zéro-covid, les manifestations alimentent également les inquiétudes des investisseurs quant aux perspectives de la 2e économie mondiale ». Si pour l'heure la politique « zéro Covid » est maintenue, quelques « gestes d'assouplissements » sont néanmoins apparus, assure la presse chinoise. « Pékin va ainsi interdire le blocage des portes principales dans les lotissements », rapporte le South China Morning Post, et dans plusieurs grandes villes, « les résidents sans activités sociales ne seront plus obligés de se soumettre à des tests de masse », assure de son côté le Global Times. L'Otan s'inquiète d'un possible manque de munitions pour Kiev  « L'effort de guerre colossal pour repousser l'attaque russe vide les arsenaux occidentaux », explique La Repubblica, « au point d'avoir atteint un niveau critique, y compris aux États-Unis qui peine à fournir l'aide dont Kiev a besoin ». De quoi inquiéter « jusqu'aux plus hautes sphères de l'Otan » dit encore le quotidien italien. « L'été dernier dans le Donbass, les Ukrainiens ont ainsi brûlé en moyenne 6 à 7 000 obus d'artillerie par jour, alors que les États-Unis n'en fabriquent que 15 000 par mois », explique de son côté le New York Times qui souligne « que les industries de guerre des partenaires occidentaux sont priés d'accélérer leur rythme de production ». Et que l'on envisage même « la possibilité que l'Otan investisse dans les anciennes usines d'armements des pays d'Europe de l'Est pour relancer la production de munitions soviétiques ». ► À écouter aussi : Ukraine: à Izioum, après les missiles, l'hiver Démantèlement d'un « super-cartel » de la cocaïne entre Dubaï et l'Europe C'est « vrai coup dur contre le trafic de drogue », titre le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Alors qu'El Pais salue « l'arrestation par Europol de six barons de la drogue » britannique, panaméen, bosniaque, et magrébins « qui depuis Dubaï contrôlaient un tiers du trafic de cocaïne en Europe ». Au total, « 49 personnes arrêtées, 30 tonnes de cocaïne saisies pour une valeur de 400 millions d'euros », précise de son côté le Times, « au terme de deux ans d'enquête qui a réuni les polices espagnole, française, néerlandaise et belge en collaboration avec leurs homologues américains ». La ville-émirat de Dubaï, qui est pourtant membre d'Europol, « est devenue ces cinq dernières années un sanctuaire pour les grands barons de la drogue, les blanchisseurs d'argent et les fugitifs de toutes sortes », note encore El Pais qui se réjouit que cette opération porte également un coup au « sentiment d'impunité que les criminels ressentent à Dubaï ».

Revue de presse internationale
À la Une: le régime chinois défié par des manifestations historiques contre «le zéro covid»

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 28, 2022 4:50


Cela fait les gros titres de l'ensemble de la presse internationale, du New York Times à The Australian en passant par le Financial Times, tous publient en Une la même photo de ces milliers de manifestants qui de Shanghaï à Pékin sont descendus ce week-end dans les rues en brandissant des feuilles de papier blanc « en signe de protestation contre la censure » explique le Wall Street Journal. Car « la frustration et  la colère nées après de 3 ans de confinements draconiens s'est muée en véritable révolte contre le régime chinois », estime encore le quotidien américain. Les manifestants crient « à bas Xi Jinping, à bas le parti communiste », rapporte Die Welt , « c'est le plus grand défi  auquel le parti a été confronté depuis des décennies », commente le Times, « les plus grandes manifestations depuis le massacre de Tiananmen en 1989 » note également The Australian dans un pays  où « toute protestation contre le régime conduit en prison ». « Un mois seulement après avoir obtenu un 3ème mandat à la tête du parti, Xi Jinping se retrouve sous pression », analyse le New York Times à l'instar du Guardian pour qui « cette extraordinaire vague de désobéissance civile secoue le régime ». D'autant plus, note de son côté Le Temps que les manifestants « sont jeunes pour la plupart, une génération en mal de voyages et de liberté » dit le quotidien suisse, « connectée au reste du monde et qui souffre le plus des restrictions imposées par la stratégie zéro Covid ». Le régime chinois ne devrait pas assouplir sa stratégie « zéro covid » « Même si la politique du zéro covid est critiquée, les experts ne s'attendent pas à de grands changements », note le South China Morning Post , le journal de Hong Kong qui explique par ailleurs « que ces manifestations ne sont encore que des événements isolés, pas une menace significative pour le régime ». Une analyse globalement partagée par l'ensemble de la presse internationale, même si les manifestations « mettent une sérieuse pression sur le régime, explique le Japan Times, le maintien au pouvoir de Xi Jinping est assuré tant qu'il aura l'élite chinoise et l'armée à ses côtés ». Mais le président chinois sera sans doute « impitoyable pour réprimer les protestations si elles poursuivent » estime de son côté le Wall Street Journal à l'instar du Guardian qui redoute « de lourdes conséquences pour les personnes identifiées comme manifestants ». « On pourrait soit assister à une répression soudaine et brutale comme en 1989, soit à un processus lent et sanglant comme à Hong Kong », analyse un sinologue dans Le Soir. En Iran, la nièce du guide suprême arrêtée après avoir critiqué le régime C'est la fille de la soeur de l'ayatollah Khamenei et s'appelle Farideh Moradkhani. Elle a 35 ans, et c'est « l'une des plus virulentes critiques du régime iranien, dit le Guardian, une célèbre militante des droits de l'homme » qui a donc été arrêtée la semaine passée après avoir publié une vidéo dans laquelle elle décrit les dirigeants iraniens « comme étant des meurtriers et des tueurs d'enfants ». Farideh Moradkhani « critique également le manque de réaction internationale face à la répression des manifestations en Iran ». Elle qualifie notamment de « ridicules » les sanctions imposées par les Occidentaux à Téhéran, rapporte de son côté le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le quotidien allemand qui souligne que plus de «14 000 personnes ont aussi été arrêtées en Iran depuis le début du mouvement de contestation contre le régime des mollahs qui dirige le pays depuis plus de 40 ans », et que plus de « 2 000 d'entre d'eux ont été inculpés dont le rappeur Yoomaj Selhi qui risque désormais la peine de mort ».  Trump sous le feu de la critique après un dîner avec un suprémaciste blanc  « La campagne présidentielle de Trump a à peine 2 semaines et elle porte déjà la marque de son mauvais jugement et de ses mauvaises fréquentations », fustige le Wall Street Journal qui estime que l'ex-président « devrait s'excuser d'avoir accueilli à dîner le rappeur Kanye West et son ami le suprémaciste blanc Nick Fuentes ». Fuentes « est antisémite et un raciste déclaré », et Kanye West partage ses idées, dénonce Die Welt qui rapporte la pluie de critiques aux Etats-Unis, de la Maison Blanche mais également de certains des proches de Trump, comme l'ex-ambassadeur en Israël David Friedmann. « Mon ami Donald, tu vaux mieux que ça », a t'il tweeté. Alors que Trump lui, se dépeint toujours « comme un innocent abusé par Kanye West » et « sans prendre ses distances avec Fuentes », dénonce le Wall Street Journal.  

DAS! - täglich ein Interview
Schauspielerin Eva Mattes und ihr "Wiedersehen mit Marlene"

DAS! - täglich ein Interview

Play Episode Listen Later Nov 28, 2022 35:52


Aktuell hat Eva Mattes sich dem außergewöhnlichen Leben von Marlene Dietrich angenommen - mit Dietrichs weltweit berühmten Chansons, Gedichten aus ihren in Paris entstandenen "Nachtgedanken" und Ausschnitten aus ihrer Autobiographie. Eva Mattes, die "Königin der Rezitation und des literarischen Chansons" (Frankfurter Allgemeine Zeitung) erzählt über das erfolgreiche wie berührende Theaterprojekt "Wiedersehen mit Marlene".

Revue de presse internationale
À la Une: la centrale nucléaire de Zaporijjia à nouveau prise pour cible dans le conflit

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 22, 2022 5:19


« La catastrophe a été évitée de peu le week-end dernier » dit Le Temps « quand la centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe a été délibérément visée par des bombardements ». Une dizaine d'obus d'artillerie ont ainsi explosé « à quelques mètres seulement des principaux systèmes de sécurité de la centrale », précise le New York Times, « causant des dommages importants, mais sans déclencher de problème immédiat de sécurité nucléaire », souligne encore le quotidien américain qui rapporte l'extrême préoccupation du patron de l'AIEA, Rafael Grossi, pour qui « la situation est gravissime ». « Arrêtez de jouer avec le feu », a t'il lancé aux belligérants refusant d'attribuer la responsabilité de ces tirs à la Russie qui occupe la centrale ou à l'Ukraine qui poursuit son offensive, rapporte de son côté le Washington Post qui rappelle également « comment depuis des mois, Russes et Ukrainiens s'accusent mutuellement de la mise en danger de la centrale ». Mais cette fois la situation est d'autant plus périlleuse, fait valoir le Post, « que la guerre est entrée dans une nouvelle phase alors que la Russie subit une série de défaites sur le champ de bataille et que l'Ukraine enhardie envisage une offensive vers le sud depuis la ville de Zaporijjia ». En se tirant dessus de part et d'autre de la centrale, le risque « d'une catastrophe nucléaire » n'est pas écarté, insiste le New York Times qui souligne « l'inquiétude des Occidentaux » et l'appel de l'AIEA pour imposer « une zone de sécurité » au plus vite autour de la centrale. L'Ukraine va évacuer les civils de Kherson et de Mykolaïv tout juste libérées « Un peu plus d'une semaine après la libération de Kherson, l'Ukraine va commencer à évacuer les populations civiles », rapporte le Guardian qui explique que « les dommages causés aux installations énergétiques par les bombardements russes sont trop importants pour que les civils puissent y survivre en plein hiver » alors que les premières neiges sont tombées et que le froid glacial s'installe. Les habitants de ces deux régions du sud « vont ainsi être conduits dans des zones plus sûres du centre et de l'ouest du pays », précise encore le Guardian, alors que l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé prévient « que l'hiver prochain sera "mortel" pour des millions de personnes en Ukraine, privés d'électricité et de chauffage ». Plus de « 40% des installations énergétiques ukrainiennes » auraient été endommagées par les frappes russes ces dernières semaines. Mondial au Qatar : les joueurs iraniens refusent de chanter l'hymne national C'est le « premier acte symbolique du Mondial » titre Le Temps, qui à l'instar d'un grand nombre de quotidiens affiche en Une cette image de l'équipe iranienne se tenant par les épaules, visages graves et en silence pendant que l'hymne national était joué. « Un clin d'œil silencieux, une démonstration de solidarité avec le soulèvement populaire durement réprimé dans leur pays », salue le Washington Post. « L'impact était d'autant plus fort que quelques minutes avant l'équipe adverse, l'Angleterre et ses supporters avaient entonné un vibrant God Save the King », souligne de son côté La Repubblica qui rapporte que cette « protestation courageuse des joueurs iraniens a fait le tour du monde et a été censurée par la télé d'État en Iran ». « Dans tout le pays depuis plus de deux mois, les manifestations anti-régime font l'objet d'une répression féroce et meurtrière qui aurait déjà fait près de 400 morts », souligne El Pais. Une répression sanglante qui n'étouffe pas les protestations « soutenues par des personnalités du sport, mais également de la politique et du cinéma », note de son côté Die Welt qui rapporte que plusieurs d'entre elles, notamment « cinq actrices ont été arrêtées » pour interrogatoire à Téhéran. Les joueurs européens renoncent, eux, à porter le brassard « One Love » « Une véritable capitulation », dénonce El Pais face à la Fifa qui, pour ne pas froisser les hôtes qatariens du mondial, a « menacé de sanctions les équipes qui arboreraient le fameux brassard arc en ciel "One Love" en défense de la communauté LGBT au Qatar où l'homosexualité est considérée comme un crime ». Les sept équipes européennes ont donc préféré renoncer à ce geste de soutien symbolique, explique le Guardian, qui tout en dénonçant la « censure exercée par la Fifa » raille également « la docilité et le peu de courage de l'équipe d'Angleterre », alors que les joueurs iraniens « ont, eux, risqué l'emprisonnement et les menaces contre leurs familles, l'Angleterre a montré qu'elle n'était même pas prête à risquer un carton jaune », s'insurge le quotidien britannique. À l'instar du Frankfurter Allgemeine Zeitung qui fustige « la lâcheté des joueurs européens » qui se sont tous « si facilement dégonflés » face à la Fifa.

Revue de presse internationale
À la Une: sans ambitions, la COP 27 laisse le monde au bord du «précipice climatique»

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 21, 2022 4:45


Même si l'ensemble de la presse internationale salue l'adoption « historique » d'un fonds d'aides aux pays pauvres pour les dommages liés au réchauffement climatique, la conférence de Charm el-Cheik « n'a abouti qu'à un petit pas pour le Sud et un énorme manque d'ambition », titre Le Temps. Sans nouvelles mesures sur la réduction des gaz à effets de serre « la COP27 laisse le monde sur la voie d'un réchauffement climatique dangereux », déplore également le Washington Post. La conférence « se termine dans les larmes et la frustration, le monde ne nous remerciera pas », titre le Financial Times reprenant les critiques des défenseurs du climat qui fustigent « l'indigence des résultats face à la catastrophe climatique en cours ». Un échec, estime également le Guardian qui pointe du doigt « les pays arabes producteurs de pétrole et les grands pollueurs comme la Chine qui ont affaibli et supprimé des engagements clefs sur la réduction des émissions de gaz et l'élimination progressive des énergies fossiles ». « Que va alors devenir l'objectif de contenir la hausse des températures à 1,5 degrés d'ici à la fin du siècle ? », s'interroge le Suddeutsche Zeitung qui dénonce également la responsabilité de la Chine et de l'Arabie saoudite « fondamentalement indifférents à la protection de l'atmosphère terrestre ». C'est « une évolution dangereuse pour la lutte contre le réchauffement climatique », commente le Times et qui s'inquiète que la prochaine COP l'an prochain se tiendra « dans les Émirats arabes unis, à Dubaï également grand exportateur de pétrole de gaz ». La Chine refuse de cotiser au fonds de soutien aux pays vulnérables Pékin qui refuse tout net de contribuer à ce « mécanisme d'aides aux pays pauvres ». « La Chine ne se laissera pas contraindre, c'est aux pays riches principaux responsables du réchauffement climatique historique de payer », insiste le quotidien nationaliste chinois Global Times. Une attitude fustigée par Die Welt qui souligne toute « l'ironie de la situation alors que la Chine est la deuxième économie du monde et le plus gros consommateur de charbon » et malgré cela, « Pékin insiste sur son statut de pays en développement qui pourrait même le rendre éligible à l'aide de ce fonds de soutien », s'insurge encore le quotidien allemand. Reste que « rien n'est encore fixé », fait de son côté valoir La Repubblica « sur qui contribuera à ce fonds et qui pourra en bénéficier, une commission fera seulement le point l'an prochain à la COP de Dubaï ». Et « Il n'y a pas de garantie non plus que les pays riches déposeront de l'argent dans le fonds d'aides », note le New York Times qui rappelle que la promesse faite il y a dix ans par les États-Unis et l'Union européenne « de débloquer 100 milliards de dollars par an aux pays pauvres dès 2020 n'a toujours pas été remplie ». Voilà qui illustre « à quel point la politique climatique est lamentablement insuffisante au niveau mondial », raille le Tageszeitung. Véritable « aberration écologique » le mondial de foot a débuté hier avec faste au Qatar Une cérémonie d'ouverture grandiose qui n'a réussi à faire taire les critiques toujours très fortes dans la presse internationale. « Même la BBC a ignoré la cérémonie d'ouverture au profit d'une émission critiquant le traitement des travailleurs migrants et la situation des droits de l'homme au Qatar », rapporte le Guardian. « L'émir du Qatar a inauguré le tournoi et célébré la diversité dans une loge où il n'y avait pratiquement pas de femmes », raille de son côté El Pais qui souligne également que le président de la Fifa Gianni Infantino « était assis aux côtés du prince saoudien Mohammed ben Salman, l'instigateur du meurtre brutal du journaliste Jamal Khashoggi ». « Ne jetez pas la pierre au Qatar, mais plutôt à la Fifa qui a envoyé les supporters de foot dans cet enfer aride et désertique », insiste le Times qui ironise sur la volonté de Infantino « de changer les esprits » grâce au football « dans un royaume médiéval quasi ermite, où l'alcool est interdit et les homosexuels emprisonnés ». Il y a en tous cas « quelque chose que l'argent ne peut pas acheter », raille de son côté le Suddeutsche Zeitung qui note la piteuse défaite « 2-0 » de l'équipe du Qatar face aux Équatoriens et « l'exode quasi inédit des spectateurs » lors de ce match d'ouverture, « bien avant le coup de sifflet final ». C'est le tournoi « le plus triste de tous les temps », commente le Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Le Nouvel Esprit Public
Thématique : Jamais frères ? Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique / n°271 / 13 novembre 2022

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 13, 2022 59:30


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 octobre 2022.Avec cette semaine :Anna Colin Lebedev, chercheuse spécialiste des questions post-soviétiques, maîtresse de conférences à l'université Paris-Naterre.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Six mois après l'invasion russe en Ukraine, Anna Colin Lebedev, chercheuse française « d'origine soviétique », comme vous aimez à vous présenter, maîtresse de conférences à l'université Paris-Nanterre et spécialiste des sociétés post-soviétiques, dans votre ouvrage « Jamais frères ? (Le d'interrogation est important) Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique », vous vous attachez à déconstruire le mythe des « frères » slaves. Vous décryptez les similarités entre les sociétés russe et ukrainienne, le poids des traumatismes du XXe siècle et les trajectoires de plus en plus divergentes que les deux pays ont suivies depuis 1991.A l'époque de l'Union soviétique, vous rappelez-vous, la Russie était le centre, et l'Ukraine une périphérie. L'homogénéisation s'est faite en écrasant un certain nombre de différences, l'histoire commune avait été écrite en gommant certains aspects gênants qui ne rentraient pas dans le récit officiel. Les trajectoires contraires suivies par les sociétés russe et ukrainienne ne sont pas un argument suffisant pour expliquer la guerre entre les deux pays, observez-vous. Mais un certain nombre de sujets aident à comprendre ce qui se joue aujourd'hui. Sujets que vous passez au crible : rapport à l'histoire soviétique, construction d'une mémoire de la grande famine et de la Seconde Guerre mondiale, place des communautés juives et de la mémoire de la Shoah, rapport au pouvoir politique, rapport à la violence, place des langues. Votre livre décrit également la fracture entre les deux sociétés, lorsque Russes et Ukrainiens ont cessé, en 2014, de partager la même vision de ce qui se joue entre les deux pays, en Crimée et dans le Donbass. En 2022, la fracture s'est transformée en rupture.Ce qu'on présentait comme une fraternité, disent les Ukrainiens, s'est révélé un rapt. Côté russe, l'Ukraine serait une Russie transformée en anti-Russie par l'Occident hostile. La ligne de fracture que dessinent les deux discours montre bien, soulignez-vous, la nature existentielle d'une guerre qu'on ne peut réduire à une volonté de conquête territoriale ou d'accès à des ressources naturelles ou économiques. Existentielle, car pour l'Ukraine : soit elle parvient à vaincre la Russie - ce qui veut dire que Moscou renonce à toute prétention territoriale et d'influence sur l'Etat ukrainien - soit elle cesse d'exister. Contrairement à la société ukrainienne, la société russe, en grande partie aveugle à cette guerre conduite en son nom, n'a pas l'expérience de protestations qui auraient réussi. Vous dressez le portrait d'une société russe convaincue de son impuissance et soutenant sans enthousiasme une guerre qu'elle ne peut pas ou peu critiquer et qui ne réalise pas encore la profondeur de la déchirure, qui est pourtant entérinée du côté de l'agressé, l'Ukraine. Pour les Ukrainiens, désormais, tout ce qu'il pourrait y avoir de commun avec les Russes – la langue, les références culturelles partagées, la mixité, les souvenirs de l'époque soviétique - n'est plus vu que comme l'effet d'une domination ou d'une oppression. On avait pensé, à tort, les comptes de l'Union soviétique soldés lorsqu'elle s'était dissoute sans conflictualité majeure en 1991 écrivez-vous, le vrai prix à payer nous est donné aujourd'hui.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Le Nouvel Esprit Public
Bada # 162 : Les questions du public (élections américaines de mi-mandat) / 9 novembre 2022

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 9, 2022 25:39


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 6 novembre 2022.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Le Nouvel Esprit Public
Les Etats-Unis à l'heure des midterms / n°270 / 6 novembre 2022

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 6, 2022 57:39


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 6 novembre 2022.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LES ETATS-UNIS À L'HEURE DES MIDTERMSMardi 8 novembre, les Américains sont appelés aux urnes pour renouveler l'ensemble des sièges de la Chambre des représentants et un tiers du Sénat de Washington, ainsi que pour une multitude de scrutins locaux, depuis les gouverneurs de certains États jusqu'aux shérifs, en passant par les élus des Parlements locaux. Si en général le parti du président en exercice perd des élus lors de ce scrutin, les démocrates pourraient cette année conserver le contrôle du Sénat, où les dernières projections du siteFiveThirtyEight - qui fournit une synthèse statistique des sondages d'opinions relatifs aux élections - les donnent au coude-à-coude avec les républicains. Selon les sondages, ceux-ci sont en revanche largement favoris pour la Chambre des représentants, du fait notamment d'une carte électorale favorable. Les démocrates disposent actuellement de 223 sièges sur 435 à la Chambre et de 50 sièges sur 100 au Sénat, où la voix de la vice-présidente, Kamala Harris, leur permet de faire pencher la balance.Les préoccupations des deux camps sont assez différentes d'après le sondage CNBC-All America Survey. Les républicains sont très sensibles aux problèmes d'immigration et de criminalité, les démocrates plus inquiets sur les menaces qui pèsent sur la démocratie. L'inflation serait le principal souci des indépendants. Selon un récent sondage du New York Times et de l'université de Sienne, 71 % des électeurs américains jugent leur démocratie en danger, mais ils ne sont que 7 % à y voir le problème le plus important auquel le pays est confronté. Ils ont des priorités plus immédiates : les États-Unis connaissent leur taux d'inflation le plus élevé depuis quarante ans ; pour la première fois depuis un demi-siècle, l'avortement n'est plus un droit protégé au niveau fédéral ; partout les gens ont le sentiment que la criminalité s'aggrave – si ce n'est chez eux, au sein des grandes villes voisines. Selon un décompte du Washington Post, plus d'un candidat républicain sur deux (291 sur 560) engagés dans une élection le 8 novembre a mis en doute ou rejeté le résultat de la dernière présidentielle. Dans le sondage du New York Times, 71 % des républicains se disent prêts à voter pour un candidat qui estime que l'élection de 2020 a été volée. C'est aussi le cas de 37 % des électeurs indépendants et, étonnamment, de 12 % des démocrates.Dans un discours solennel et dramatique, prononcé le 2 novembre, Joe Biden a déclaré :« La démocratie est en jeu » lors du scrutin, en mettant en cause – sans le nommer – Donald Trump et le mouvement Make America Great Again (MAGA), qui lui est affilié. « C'est la voie vers le chaos en Amérique », a-t-il souligné indiquant que « plus de 300 » candidats républicains se présentent en refusant de s'engager à reconnaître le résultat. L'agression, le 28 octobre, de Paul Pelosi, le mari de Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, a rappelé la propagation d'une culture de violence issue de l'extrême droite.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

C dans l'air
CDLA - COVID, ÉCONOMIE : LA CHINE DANS L'IMPASSE AUTORITAIRE – 03/11/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 3, 2022 62:44


EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques ELVIRE FAVRY Chercheure à l'Institut Jacques Delors, en charge de la politique commerciale de l'Europe ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » Au pouvoir depuis dix ans, Xi Jinping est désormais le dirigeant chinois le plus puissant depuis Mao Tsé-toung, fondateur du régime. A l'issue du XXème congrès du parti communiste, il a été sans surprise reconduit pour un troisième mandat à la tête de la Chine. Mais il a surtout accentué son emprise sur le pays en consolidant son pouvoir au sein du comité permanent du tout-puissant Bureau politique, véritable instance dirigeante du pays. Il a en effet écarté les cadres plus modérés, remplacés par des proches dont son secrétaire particulier Deng Xuexiang. Quant à l'ancien président Hu Jintao, il a été escorté contre son gré vers la sortie durant la cérémonie de clôture. Désormais, Xi Jinping, concentre tous les pouvoirs, au point d'apparaître plus puissant que jamais Mais, paradoxe de la situation, le leader chinois est aussi confronté à des défis majeurs qui le fragilisent dont en premier lieu : l'économie. La Chine n'aura cette année que 2,8 % de croissance, la moitié de l'objectif fixé par Pékin, et surtout, inférieure à la moyenne asiatique pour la première fois depuis trente ans. En cause, les conséquences de la guerre en Ukraine sur l'économie mondiale, mais surtout les choix idéologiques de Pékin et la politique drastique du zéro Covid. Cette gestion de l'épidémie entraîne de nombreuses fermetures qui pèsent lourdement sur l'activité commerciale de la Chine mais le président chinois est persuadé que c'est la stratégie à mener. Lors du congrès, Xi Jinping a plaidé pour un renforcement des capacités de préservation de la sécurité nationale de la Chine, de la sécurisation des approvisionnements alimentaires et énergétiques du pays ainsi que la poursuite de la stratégie zéro Covid. Face à la multiplication des cas de coronavirus, les autorités chinoises viennent ainsi de décréter un nouveau confinement cette fois dans la zone économique autour de l'aéroport de Zhengzhou, dans l'est du pays, qui abrite, entre autres, la plus grande usine d'iPhone au monde, gérée par le groupe taïwanais Foxconn. Néanmoins la population se montre de moins en moins docile et cette guerre de Pékin contre l'épidémie est désormais contestée par les citoyens. Parallèlement, le secteur de l'immobilier, pilier de l'économie chinoise et symbole du « miracle » des trente dernières années, est en crise. Les plus grands promoteurs croulent sous des dettes colossales. Faute d'argent, la construction de centaines d'immeubles s'arrête pendant des mois, voire des années et les petits propriétaires de ces appartements non livrés sont à bout… Fragilisé économiquement, l'Empire du Milieu n'en est pas moins engagé dans une rivalité croissante avec les États-Unis, une guerre technologique qui ne cesse de monter, notamment en mer de Chine où la Corée du Nord multiplie ces dernières semaines les tirs de missiles. C'est dans ce contexte que le chancelier allemand Olaf Scholz et de plusieurs chefs d'entreprise allemands se rendent ce vendredi à Pékin. Une visite pas vraiment du goût de Paris et d'autres pays européens qui critiquent le cavalier seul de l'Allemagne. « L'ère de la naïveté, c'est terminé. Il est très important que les États fassent évoluer leur comportement vis-à-vis de la Chine dans un cadre beaucoup plus coordonné, plutôt qu'individuel. Comme la Chine, évidemment, ne cesse de vouloir le faire » a déclaré hier Thierry Breton, le commissaire au Marché intérieur, dans une interview accordée à l'agence Reuters. Plusieurs pays européens, dont la France, ont mal digéré la décision récente de l'Allemagne d'autoriser la vente d'une participation de 25 % dans une partie du port de Hambourg à un groupe chinois, Cosco. Cette cession d'actif stratégique a été désapprouvée jusqu'au sein de la coalition au pouvoir à Berlin, mais Olaf Scholz lui a néanmoins donné son feu vert, suscitant bien des interrogations outre-Rhin. « Olaf Scholz tombe-t-il dans le même piège qu'Angela Merkel avant lui ? » se demande ainsi la Frankfurter Allgemeine Zeitung, l'un des trois quotidiens les plus lus en Allemagne. Une question qui agite aussi l'ensemble de l'UE. Alors à quoi vont ressembler les cinq prochaines années au pouvoir de Xi Jinping ? L'industrie allemande est-elle trop dépendante de la Chine ? Comment les espions chinois sont-ils montés en puissance sous Xi Jinping ? L'ère de la naïveté est-elle réellement terminée en Europe, et plus particulièrement en France ? Ces dernières années, Nuctech, un fabricant chinois de scanners à rayons x et de portiques de sécurité, engrange de plus en plus de marchés publics dans les aéroports français et commence à inquiéter les autorités. Parallèlement, plusieurs députés ont été surpris de recevoir des routeurs Huawei pour fournir un accès internet dans leur permanence. Pourtant, l'équipementier chinois fait face à une certaine défiance en France… DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Revue de presse internationale
À la Une: la visite très controversée du chancelier allemand Olaf Scholz en Chine

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 3, 2022 4:52


Le chancelier allemand s'envole ce jeudi 3 novembre pour une visite « très critiquée » à Pékin avec une poignée de chefs d'entreprises pour ce qui sera « la toute première visite en trois ans d'un dirigeant européen en Chine ». « C'est la mauvaise visite au mauvais moment », titre Die Welt qui raille « la volonté d'Olaf Scholz de rejouer le scénario de Merkel », d'une époque où les bonnes relations commerciales devaient « promouvoir les avancées démocratiques. [...] Un temps révolu », insiste un analyste dans le quotidien allemand qui se demande « si Scholz doit vraiment être le premier à aller ainsi rendre hommage à Xi Jinping qui vient d'être intronisé empereur à vie en Chine ». Alors que dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, Olaf Scholz plaide en faveur « d'un dialogue ouvert et clair » avec la Chine et promet « qu'il ne fera pas l'impasse sur les thèmes difficiles, de la répression des droits de l'homme au Xinjiang à la situation tendue avec Taïwan ». Sa volonté d'un partenariat « plus profond » crée le malaise au sein même de sa propre coalition, note de son côté le Japan Times, qui rapporte les critiques de la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock qui a appelé le chancelier « à tirer les leçons des erreurs politiques commises avec la Russie et à se diversifier en s'éloignant de la Chine. [...] Scholz se jette dans la gueule du loup », estime également le Times qui rappelle que la semaine dernière, « le chancelier a imposé l'approbation d'une participation chinoise dans l'un des terminaux du port de Hambourg, malgré les doutes de ses ministres et des agences de renseignements ». Pékin attend de son côté avec impatience la visite de son « bon ami »  Les médias d'État chinois comme le Global Times saluent « la volonté du chancelier d'œuvrer en faveur de la stabilité des relations bilatérales » et disent attendre avec impatience également « le grand cadeau à la Chine » qu'il apporte avec lui, à savoir l'accord sur le port de Hambourg. « Les forces anti-chinoises en Allemagne » et les remarques de la cheffe de la diplomatie Baerbock « ne sont le fait que de jeunes politiciens qui n'ont jamais été en Chine », assure encore le quotidien chinois. « Cette visite est un vrai coup de pouce à la propagande chinoise », enrage l'éditorialiste de Die Welt. « Scholz est déjà une figure de plus en plus isolée au sein de l'UE », prévient de son côté le Times, « s'il donne la perception de s'acoquiner avec Pékin pour garantir les intérêts allemands, il sapera encore davantage son autorité à Bruxelles et à Paris ». La Russie réintègre finalement l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes Un véritable revirement de Moscou, « une reculade humiliante » fait même valoir le Guardian qui explique qu'après « être sortie de l'accord samedi dernier [29 octobre, ndlr] en prétextant les attaques contre sa flotte en mer Noire », la Russie s'est retrouvée prise à son propre piège n'ayant aucun moyen d'imposer un véritable blocus maritime sur les côtes ukrainiennes ». De fait, souligne le quotidien britannique, « malgré les menaces russes, les convois de navires se sont poursuivis, transportant des quantités records de céréales ces derniers jours ». Le « bluff de Poutine n'a donc pas fonctionné », commente également El Pais qui se réjouit que le Kremlin renonce ainsi à agiter « l'arme de la faim dans le monde ». Et ce, souligne le quotidien espagnol grâce « aux efforts de la médiation turque qui a signifié à Moscou que les exportations se poursuivraient avec ou sans son accord ». « La Turquie sort une fois de plus sort victorieuse de son bras de fer avec le Kremlin », estime La Repubblica. Même si Moscou « prévient qu'elle pourrait se retirer à nouveau de l'accord », tempère de son côté le New York Times. COP27 : quinze Nobel appellent l'Égypte à libérer son prisonnier politique le plus célèbre Quinze lauréats du prix Nobel, parmi lesquels l'écrivaine française Annie Ernaux ou bien encore l'Espagnol Mario Vargas Llosa, ont écrit aux organisateurs égyptiens de la COP27 ainsi qu'à plusieurs chefs d'État invités, dont Joe Biden « pour les exhorter à contribuer à la libération des milliers de prisonniers politiques détenus dans le pays et notamment au plus emblématique d'entre eux Alaa Abdel Fattah, le principal activiste pro-démocratie », rapporte le Guardian. Le Britannique Abdel Fattah qui a « passé la quasi-totalité de cette dernière décennie en prison », souligne le Telegraph « a entamé une grève de la faim et prévoit de se priver d'eau le 6 novembre, date de l'ouverture de la COP27. [...] Sans boire, sa famille craint qu'il ne meure avant la fin de la conférence le 18 novembre ». Selon Human Rights Watch? « il y aurait plus de 60 000 prisonniers politiques en Égypte », victimes de la « répression de l'autoritaire président Al-Sissi », dit le Guardian.

WDR 5 Presseclub
Riskante Geschäfte: Wie abhängig sind wir von China und Co.?

WDR 5 Presseclub

Play Episode Listen Later Oct 30, 2022 54:17


Gäste: Nicole Bastian, Handelsblatt; Felix Lee, taz.die tageszeitung; Julia Löhr, Frankfurter Allgemeine Zeitung; Mark Schieritz, DIE ZEIT Von Jörg Schönenborn.

Twenty Summers
Secret City: James Kirchick and Andrew Sullivan in Conversation

Twenty Summers

Play Episode Listen Later Oct 18, 2022 50:29


Washington, D.C. has always been a city of secrets. Few have been more dramatic than the ones revealed in James Kirchick's Secret City: The Hidden History of Gay Washington. James Kirchick is joined by fellow writer Andrew Sullivan to explore how the secret “too loathsome to mention”, since FDR has shaped each successive presidential administration, impacting everything from the creation of America's earliest civilian intelligence agency to the rise and fall of McCarthyism, the struggle for African American civil rights, and the conservative movement. “Scrupulously researched and novelistic in style, Secret City is an extraordinary achievement... Not since Robert Caro's Years of Lyndon Johnson have I been so riveted by a work of history. Secret City is not gay history. It is American history.” —George Stephanopoulos James Kirchick is an award-winning journalist and author of The End of Europe: Dictators, Demagogues and the Coming Dark Age. A visiting fellow at the Brookings Institution, he has reported from over 40 countries and is a columnist for Tablet magazine. Kirchick has written for the New York Times, the Washington Post, the Wall Street Journal, the Atlantic, the New York Review of Books, and the Frankfurter Allgemeine Zeitung among many other publications, and lives in Washington, D.C. Andrew Sullivan is one of today's most provocative social and political commentators. A former editor of The New Republic, he was the founding editor of The Daily Dish, and has been a regular writer for The New York Times Magazine, The Atlantic, Time, Newsweek, New York magazine, The Sunday Times (London), and now The Weekly Dish. He lives in Washington, DC, and Provincetown, Massachusetts.

WDR 5 Presseclub
Streit ohne Ende – bringt uns die Ampel gut durch den Winter?

WDR 5 Presseclub

Play Episode Listen Later Oct 16, 2022 57:08


Gäste: Helene Bubrowski, Frankfurter Allgemeine Zeitung; Nico Fried, Stern; Rena Lehmann, Neue Osnabrücker Zeitung; Albrecht von Lucke, Blätter für deutsche und internationale Politik Von Jörg Schönenborn.

Revue de presse internationale
À la Une: l'UE menace «d'anéantir l'armée russe» en cas de frappe nucléaire contre l'Ukraine

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 14, 2022 5:13


Après les États-Unis, le chef de la diplomatie européenne Joseph Borrell a adopté hier, [le 13 octobre, ndlr] à son tour, un ton martial « pour mettre directement en garde Vladimir Poutine », rapporte le Guardian, le menaçant « d'anéantir les forces russes s'il utilise des armes nucléaires contre l'Ukraine. [...] Poutine dit qu'il ne bluffe pas, les États-Unis, l'Otan et l'Union européenne ne bluffent pas non plus », a encore martelé Borrell, « signe que la menace russe est prise très au sérieux par les Européens », commente le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Même fermeté du patron de l'Otan Jens Stoltenberg, rapporte La Repubblica, même si « l'alliance n'a pas menacé d'utiliser son arsenal nucléaire contre Moscou ». « L'Otan maintient ainsi volontairement le flou sur l'ampleur de sa riposte en cas d'attaques nucléaires contre l'Ukraine », explique le Suddeutsche Zeitung « afin que pour Poutine le risque d'une telle action reste incalculable ». Une stratégie de « dissuasion nucléaire » sur laquelle les alliés misent également « pour éviter toute extension de la guerre sur le territoire de l'Otan », souligne encore le quotidien allemand et qui va donner lieu la semaine prochaine « à de vastes manœuvres en Europe occidentale ». ► À la Une: Condamnation des annexions russes: à l'ONU, certaines positions africaines évoluent Un « exercice annuel planifié de longue date », souligne Le Soir « mais qui prend une tournure particulière dans le contexte de tensions actuelles ». « Un véritable « war game », dit La Repubblica qui va voir, dès lundi ou mardi prochain, 14 pays de l'Otan répéter les procédures d'activation d'une riposte nucléaire « comme si le jour de l'Armageddon était arrivé », assure encore le quotidien italien, avec dans le ciel européen « un ballet de jets supersoniques qui démontrera que les européens sont prêts à frapper avec les bombes les plus dévastatrices ». Le Kremlin menace l'accord sur l'exportation de céréales ukrainiennes « L'orage gronde sur le blé ukrainien », titre le Temps qui explique que « le renouvellement de l'accord qui a ouvert en juillet dernier la mer Noire aux céréales ukrainiennes paraît fortement compromis », alors que les Russes entendent désormais « transférer les céréales vers les pays les moins avancés », comme l'a déclaré hier le président Erdogan à l'issue de son entretient avec Vladimir Poutine. « En se posant en défenseur des pays pauvres, et notamment des africains, la Russie menace ainsi de priver de blé les pays occidentaux », souligne encore le quotidien suisse.  Moscou réclame également désormais de pouvoir « exporter plus facilement ses propres céréales et ses engrais », note de son côté le Frankfurter Allgemeine Zeitung qui rappelle « qu'en septembre dernier, Poutine avait déjà qualifié cet accord « d'arnaque », car les promesses d'assouplissement des sanctions contre la Russie n'avaient pas été tenues ». Malgré les menaces russes, la Chine reste le danger numéro 1 pour Washington C'est ce qui ressort de nouvelle « stratégie de sécurité nationale américaine » publiée hier [le 13 octobre, ndlr], 48 pages dans lesquelles les stratèges américains jugent que « si la Russie est "profondément dangereuse, la Chine reste la menace la plus importante pour les États-Unis" », rapporte le Wall Street Journal. Pékin étant accusé de vouloir « remodeler l'ordre international et d'avoir la puissance économique, militaire et technologique pour y parvenir ». « L'imminence d'un 3e mandat de Xi Jinping en Chine fait notamment planer la menace d'une guerre avec Taïwan », souligne de son côté le Washington Post, « ce qui entraînerait les États-Unis dans un conflit militaire avec Pékin ». Une stratégie qui « met la Chine sous pression comme jamais », commente le South China Morning Post « à quelques jours du 20e congrès du PC chinois ». Washington « reprend sa mentalité de guerre froide », fustige le Global Times, le quotidien nationaliste chinois qui dénonce « la malveillance des États-Unis, véritable danger pour le monde entier ». Le diamant de la discorde entre le Royaume-Uni et l'Inde Une affaire qui passionne la presse européenne, « quelle couronne sera placée sur la tête de Camilla lorsqu'elle sera couronnée aux côtés du roi Charles III le 6 mai prochain ? », s'interroge La Repubblica qui, comme le FAZ allemand, expliquent qu'un incident diplomatique se profile avec l'Inde si « elle devait porter la couronne ornée du célèbre diamant Koh-i-Noor, 105 carats offert par l'Inde à la reine Victoria à l'époque de l'empire britannique ». Voilà qui réveillerait « des souvenirs douloureux du passé colonial », a fait valoir un porte-parole du BJP, le parti au pouvoir en Inde, au Daily Telegraph. Le port de ce diamant pourrait non seulement « enflammer les relations avec l'Inde » mais également « faire capoter des accords commerciaux », s'inquiète le Daily Mail. Le palais « envisage déjà de reconsidérer le choix de cette couronne », souligne le Times afin « de ménager les sensibilités politiques ».

Revue de presse internationale
À la Une: le mois de colère en Iran qui déstabilise le régime des mollahs

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 13, 2022 5:16


Tout juste un mois après la mort de la jeune kurde Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs pour un voile mal ajusté, la contestation a gagné « 30 des 31 provinces du pays », note le Frankfurter Allgemeine Zeitung, et touche même désormais les « travailleurs du secteur pétrolier ainsi que les commerçants ». Et chaque jour qui passe, insiste le quotidien allemand, « voit grandir la volonté de recourir à la violence parmi les manifestants, face à la répression brutale du régime ». Une répression « particulièrement sévère dans la province du Kurdistan où, selon certaines ONG, des armes lourdes ont été utilisées contre les manifestants », souligne de son côté Le Temps. La police a même commencé « à faire le tour des écoles pour arrêter des lycéennes et des étudiantes qui ont pris part aux manifestations pour les emmener dans des centres de "correction psychologique" », rapporte de son côté le correspondant du Times. Certains élèves « ne vont plus à l'école par peur d'être arrêtés ». ► À lire aussi : Iran: un mois de contestation et de répression meurtrière Ces manifestations contre le voile sont « désormais dirigées contre le régime islamiste lui-même, contre l'ayatollah Khamenei », note le Suddeustche Zeitung qui estime « qu'elles constituent l'un des défis les plus sérieux auxquels la République islamiste ait été confrontée en 40 ans d'existence ». « Face à ces jeunes femmes qui n'ont plus peur de lui, le régime iranien est en danger », commente de son côté Le Temps qui explique « que le pouvoir théocratique ne peut rétablir le contact avec ces quelque quatre millions et demi d'étudiants, une jeune génération ouverte au monde et en rupture complète avec le système ». La grande crainte, s'inquiète un chercheur dans le quotidien suisse, « c'est que, désespéré, le régime applique la méthode "syrienne" de massacres indiscriminés de civils ». Premières voix discordantes parmi l'élite politique iranienne  Alors que le régime iranien continue à blâmer « la politique de déstabilisation des États-Unis, [...] l'ancien président du parlement iranien, Ari Larijani, une véritable figure de l'establishment », dit le Guardian, « vient d'appeler à un réexamen de l'application de la loi sur le voile obligatoire » en mettant en garde « contre une réponse trop rigide », a-t-il dit de son application. Et critiquant au passage les forces de la police des mœurs « qui ne devraient pas, selon lui, être chargées d'encourager le port du hijab. [...] Cette première fissure est le signe que la ligne dure du gouvernement n'est pas universelle », commente encore le quotidien britannique qui rappelle que « Larijani avait été interdit de se présenter à la présidentielle l'an passé en raison de la menace qu'il représentait pour le vainqueur Raisi, le candidat favori du guide suprême ». Ukraine : le président turc Erdogan reprend ses efforts de médiation Le président turc qui doit s'entretenir avec Vladimir Poutine ce jeudi 13 octobre en marge d'un sommet régional au Kazakhstan, avec au cœur des discussions la proposition d'Erdogan d'organiser en Turquie « une "grande concertation" qui réunirait tout à la fois la Russie et quatre états soutenant l'Ukraine, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France », rapporte le quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta. « Le président turc qui a proposé à plusieurs reprises de servir d'intermédiaire dans des pourparlers de paix entre Kiev et Moscou se positionne ainsi comme un acteur essentiel dans la crise », note de son côté le Wall Street Journal qui souligne que « sa médiation a déjà contribué en juillet dernier à la conclusion d'un accord pour l'exportation des céréales ukrainiennes bloquées dans les ports de la mer noire ». Alors que le président ukrainien Zelensky exclue « toute idée de négociation avec Poutine ». De son côté, la Russie se dit ouverte « à des discussions avec l'Occident », rapporte le quotidien russe Kommersant qui note également « que le président français Macron exhorte Poutine à reprendre les pourparlers sur l'Ukraine ». L'Allemagne s'oppose au plafonnement du prix du gaz dans l'UE Face à l'envolée des prix de l'énergie, « l'Allemagne se retrouve de plus en plus sur la défensive » face à ses partenaires européens qui souhaiteraient la mise en place d'un plafonnement des prix dans l'UE, commente le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Refus donc catégorique de Berlin qui préfère « mettre en place son propre plan national de soutien à quelque 200 milliards d'euros », souligne Die Welt et qui plaide au niveau européen « pour des achats en commun de gaz d'ici 2023 auprès notamment de la Norvège ». Décision qui « pourrait être entérinée dès la semaine prochaine à Bruxelles », note de son côté Le Soir qui rapporte également l'inquiétude des 27 face au risque de « pénuries » cet hiver. ► À lire aussi : Pétrole: fuite détectée en Pologne sur un oléoduc reliant la Russie à l'Allemagne

MCC Podcast
Die Frankfurter Allgemeine Zeitung in der deutschen Medienlandschaft

MCC Podcast

Play Episode Listen Later Oct 11, 2022 13:06


Peter Hoeres is Professor of Modern History at the Julius-Maximilians-University in Würzburg. In 2019 he published the 600-page book "Zeitung für Deutschland: Die Geschichte der FAZ" (Newspaper for Germany: The History of the FAZ), the most comprehensive research on the Frankfurter Allgemeine Zeitung to date. The FAZ is the third most-read daily newspaper in Germany and is one of Germany's leading media, meaning that it plays a decisive role in shaping the political debates of the Federal Republic. We asked Prof. Dr. Peter Hoeres about the role of the FAZ in the German media landscape, the balance of journalism and the situation of freedom of opinion and academic freedom in Germany. The conversation was held in German. 

Wirtschaftspresseschau - Deutschlandfunk
10. Oktober 2022 - Die Wirtschaftspresseschau

Wirtschaftspresseschau - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later Oct 10, 2022 1:56


Die Entlastungspläne der Bundesregierung sind bei den europäischen Partnern auf Kritik gestoßen. Dazu schreibt die FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG:www.deutschlandfunk.de, WirtschaftspresseschauDirekter Link zur Audiodatei

Revue de presse internationale
À la Une: la colère de Poutine s'abat sur l'Ukraine, deux jours après l'explosion du pont de Crimée

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 10, 2022 5:24


Une pluie de bombes depuis la nuit dernière sur les villes ukrainiennes, dont la capitale Kiev. Après les « bombardements meurtriers ce week-end end à Zaporijjia », c'est « la colère de Poutine », titre The Telegraph, le président russe qui s'est violemment emporté hier contre les services spéciaux ukrainiens qu'il a accusé de « terrorisme ». Une brutalité malheureusement « prévisible », commente de son côté le quotidien australien The Age, « comme à chaque humiliation depuis le début de la guerre, Poutine réagit aux échecs militaires par une escalade toujours plus grande ». « L'attaque menée samedi contre le pont de Crimée a constitué un affront terrible qui a encore affaibli le président russe », note de son côté Die Welt, qui explique que de ce fait « le moral des soldats russes va encore baisser, et que devant l'élite du pouvoir moscovite, Poutine est embarrassé car il n'est visiblement pas en mesure de protéger les territoires annexés ». Voilà qui explique également le remplacement le week-end dernier du commandant en chef de l'offensive en Ukraine, poste désormais confié à Sergueï Sourovikin surnommé « le général Armageddon », titre le Frankfurter Allgemeine Zeitung. « Un général qui s'est rendu tristement célèbre en tirant sur les manifestants pro-démocratie dans les années 1990 à Moscou, et tapissant de bombes la Syrie », ajoute le Guardian. « Alors que les forces russes reculent partout en Ukraine », sa tâche s'annonce en tout cas « extrêmement difficile », souligne de son côté le Times. « Beaucoup doutent qu'il puisse renverser la tendance », commente également le FAZ. L'escalade brutale ravive la crainte d'une frappe nucléaire en Ukraine Alors que « la guerre d'agression russe se révèle chaque jour plus désastreuse », non seulement « la défaite devient envisageable, mais également le recours à l'arme nucléaire », commente le Süddeutsche Zeitung pour qui « plus il apparaît clairement que Moscou ne peut maîtriser l'adversaire, plus la tentation pourrait devenir grande ». Inquiétude partagée dans la presse internationale : « Les menaces d'un Poutine blessé doivent être prises au sérieux », prévient The Age qui souligne « que ce n'est pas pour rien que le président Biden a mis en garde contre la plus grande menace nucléaire depuis la crise des missiles de Cuba en 1962 ». Ce possible « Armageddon nucléaire » n'est pas à écarter, insiste El País, « même si les services de renseignements occidentaux considèrent que ce risque est encore très faible ». « Poutine doit renverser la perception qu'il est en train de perdre la guerre » et pourrait ainsi « considérer une attaque nucléaire tactique comme la seule option pour contraindre le gouvernement ukrainien à s'assoir à la table des négociations », explique le quotidien espagnol. La répression brutale du régime iranien face à une contestation qui s'amplifie Près d'un mois après la mort de Mahsa Amini pour un voile mal porté, « les manifestations contre le régime gagnent les écoles de tout le pays », rapporte le Guardian. « Des centaines de lycéennes ont rejoint les étudiants le week-end dernier pour protester dans les rues sous le feu des gaz lacrymogènes, des matraques et dans de nombreux cas des tirs à balles réelles », souligne encore le quotidien britannique, qui fait état selon une ONG iranienne basé en Norvège « d'au moins 185 morts, dont 19 enfants ». Et au milieu des vidéos virales montrant « des portraits de l'ayatollah Khamenei déchirés en classe », la télé d'État iranienne a même été « piratée samedi par des contestataires », rapporte Die Welt, montrant pendant quelques secondes en plein journal télévisé « Khamenei entouré de flammes, la tête au centre d'une cible » avec le slogan : « Le sang des jeunes dégouline de tes doigts ». Pour les jeunes iraniens, la colère a dépassé la peur, explique de son côté le Times, qui publie le récit d'une lycéenne iranienne « qui n'a plus rien à perdre », dit-elle. La mort ne l'effraie pas, elle se battra « jusqu'au départ des mollahs », car, dit-elle encore, « nous avons commencé quelque chose qui ne peut pas être arrêté ». Les lycéennes iraniennes rejointes par les commerçants à Téhéran « Chaque décès attribué à la brutalité policière ne fait qu'alimenter de nouvelles vagues de protestation », commente le Guardian.« De quoi faire vaciller le régime ? », s'interroge le Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui note que de « nombreux commerçants se sont joints ce week-end aux manifestants à Téhéran », ces « mêmes commerçants conservateurs de la capitale qui en rejoignant les universitaires avaient permis la révolution de 1979 », souligne le quotidien allemand, et qui se « retournent maintenant contre la révolution islamique et ses institutions ».