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Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 16 mai 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.MACRON : INVENTAIRE AVANT BILAN …Interrogé mardi sur TF1, le président de la République a croisé le fer avec plusieurs personnalités de la société civile sur toute une série de sujets : Ukraine, défense, politique sociale, sécurité, dépenses, santé mentale, fin de vie, salaires, Gaza ... Peu d'annonces concrètes lors de cette intervention de plus de trois heures. A deux ans de la fin de son deuxième quinquennat, Emmanuel Macron s'est surtout attaché à défendre sa présidence, et notamment sa ligne économique : travailler plus, produire plus, ne pas augmenter les impôts. Le chef de l'État refuse de nationaliser Arcelor Mittal, alors que le sidérurgiste vient d'annoncer la suppression de plus de 600 postes en France. Il a demandé au gouvernement de lancer dans les prochaines semaines une « conférence sociale » sur le financement de notre modèle social. Tout en prétendant ne pas « préempter » les termes du débat à venir, il a indiqué que l'une des principales options à explorer consisterait à réduire les cotisations pesant sur les salaires et à mettre davantage à contribution « d'autres facteurs, en particulier la consommation ». Il s'est défendu toutefois de plaider en faveur d'une « TVA sociale ». Rejetant l'idée d'une taxation nationale des grandes fortunes, il a plaidé pour une approche mondiale face à l'exil fiscal.Attendu sur une annonce de référendum, Emmanuel Macron a déclaré opter pour une « consultation multiple » dans le cadre de l'article 11 de la Constitution. C'est-à-dire viades référendums en bonne et due forme et non via un outil purement consultatif créé pour l'occasion. Ceux-ci devraient intervenir « dans les mois qui viennent » et pourraient porter sur de « grandes réformes économiques, éducatives ou sociales ». Un spectre très large, sur lequel il entend réfléchir avec le gouvernement. Il pourrait recourir à un référendum sur l'aide à mourir comme une arme de déblocage qu'il ne dégainera qu'en solution de dernier recours, en privilégiant d'abord la poursuite du débat parlementaire. Ouvert à ce que des « réformes » du premier ministre François Bayrou, sur le « plan économique et social » fassent l'objet d'une consultation, le président de la République ne « voit pas », en revanche, de référendum possible sur l'immigration, demandé par la droite, ni sur la réforme des retraites, comme le lui a suggéré la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.Le président de la République s'est dit favorable à l'interdiction des mariages de personne sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), et souhaite un accroissement du pouvoir des polices municipales. Il a confirmé vouloir que soit imposée aux adolescents une vérification de leur âge pour s'inscrire sur les réseaux sociaux, estimant qu'il y a « une jeunesse qui a été percutée » par ces plateformes.Interrogé pour finir sur un troisième mandat en 2032, Emmanuel Macron n'en a pas écarté l'idée en déclarant : « Quand j'aurai fini, je réfléchirai à la suite. »LA DÉSINDUSTRIALISATION EN FRANCE ET EN EUROPEDepuis quarante ans, la France a été confrontée à un important processus de désindustrialisation. Le poids de la valeur ajoutée du secteur manufacturier est passé de 22 à 15% de 1983 à 2023. Seuls 13% des actifs français étaient, employés dans l'industrie en 2023, contre près de 40% quarante ans auparavant. La désindustrialisation française est la conséquence d'une vague de faillites qui a frappé les secteurs du textile, de la machine-outil et de l'automobile, et du choix de certains grands groupes de délocaliser. La production industrielle française a souffert de son positionnement « gamme moyenne ». Elle a été concurrencée frontalement par celle des pays émergents quand l'Allemagne et les pays d'Europe du Nord ont opté pour le haut de gamme. Le manque de capitaux, d'ingénieurs, de techniciens, la faiblesse de la recherche et une préférence donnée aux services expliquent ce mauvais positionnement de l'industrie française qui est, en outre, confrontée à des impôts de production plus élevés que ses concurrentes. Le poids de l'industrie manufacturière représente aujourd'hui 10 % du PIB en France, contre 15 % en Italie et 16 % en Allemagne.La désindustrialisation touche l'ensemble de l'Europe. En 2000, la part de l'Europe dans la production mondiale de l'industrie était de 22,5%, contre 21% pour les Etats-Unis. Vingt ans plus tard, elle est tombée à 14,5% et celle des Etats-Unis à 16%. La part de la Chine est passée de 10 à 28%. Dans la sidérurgie, ArcelorMittal vient d'annoncer 600 suppressions de postes en France et son concurrent allemand, ThyssenKrupp, en supprimera 11.000 d'ici 2030. A côté de la baisse européenne de la production d'acier, les ventes de véhicules en Europe restent inférieures de 25% à leur niveau de 2019 et tous les analystes s'accordent sur le même étiage ces prochaines années. En Allemagne Volkswagen, prévoit 35.000 suppressions d'emplois d'ici à 2030. Chez Stellantis, les effectifs en Italie sont passés de 55.000 salariés en 2021 à 38.000 en 2025 et, en France, de 53.000 en 2017 à 42.000 aujourd'hui.Face à cette crise, la Commission européenne a présenté fin mars leplan acier de l'Europe. En plus d'une réduction immédiate de 15% du quota d'importations d'acier autorisées sur le sol européen, il prévoit une nouvelle clause de sauvegarde à partir de juin 2026, dispositif qui encadre les imports d'acier sur son territoire selon son origine. La Commission européenne a également annoncé 47 projets miniers pour couvrir une partie de ses besoins en minerais stratégiques. Ainsi, l'UE ambitionne d'ici 2030 d'avoir 10% de sa consommation annuelle extraites localement et 40% de sa consommation annuelle issue du raffinage local.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 25 avril 2025.Avec cette semaine :David Baverez, essayiste et investisseur.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.L'ÉCONOMIE DE GUERRE Dans votre ouvrage Bienvenue en économie de Guerre, David Baverez, vous proposez une réflexion profonde sur les transformations économiques et géopolitiques récentes, mettant en lumière un tournant majeur dans l'histoire du monde. Selon vous, nous assistons à la fin d'un cycle de mondialisation qui a débuté en 1989 avec la chute du Mur de Berlin et la consolidation d'une économie mondiale fondée sur le libre-échange. Ce cycle se termine aujourd'hui, avec l'émergence d'un nouveau paradigme que vous qualifiez « d'économie de guerre », marqué par la confrontation ouverte entre grandes puissances.Pour vous, la rupture a été précipitée par des événements clefs survenus en 2022, notamment l'invasion de l'Ukraine par la Russie et le 20ème congrès du Parti communiste chinois. Ces événements ont révélé la fin d'une époque de coopération relative entre les nations et la montée des tensions géopolitiques, où les dépendances énergétiques et industrielles deviennent des instruments de pouvoir stratégique. Dans ce contexte, la guerre économique s'annonce comme un terrain incontournable de confrontation entre puissances.Votre analyse repose sur un constat alarmant : les grandes puissances du monde semblent se réorienter vers une logique de repli stratégique, où les enjeux de souveraineté nationale et d'autonomie économique dominent. L'impact de cette transition se fait particulièrement sentir en Europe, que vous voyez à un tournant décisif. Si le continent ne prend pas la mesure de cette évolution, il risque de devenir un simple terrain d'affrontement géopolitique, tiraillé entre les influences croissantes des États-Unis et de la Chine, un peu à l'image d'autres régions déjà fragilisées comme le Yémen.Vous mettez ainsi en garde contre le risque de marginalisation de l'Europe dans ce nouveau monde en mutation, et vous plaidez pour une refonte de son approche stratégique. Selon vous, l'Europe doit impérativement se doter d'une souveraineté plus affirmée, capable de défendre ses intérêts dans des domaines clefs comme l'énergie, la défense, et les technologies. Pour cela, il est essentiel de se détacher des dépendances extérieures et d'investir dans des industries stratégiques pour assurer une autonomie véritable.Aujourd'hui, plus que jamais, la question se pose : comment l'Europe peut-elle éviter de devenir un simple spectateur de cette transformation mondiale et, au contraire, jouer un rôle moteur dans la reconstruction de l'ordre mondial, tout en évitant les pièges d'une mondialisation débridée ? Comment le continent peut-il, sans délaisser ses principes démocratiques et ses valeurs, s'affirmer comme un acteur incontournable dans cette nouvelle économie de guerre ?Enfin, dans cette dynamique, vous évoquez régulièrement la question de la souveraineté économique. Quelles sont, selon vous, les bases les plus solides sur lesquelles l'Europe pourrait construire sa souveraineté économique face à la montée des tensions internationales ? Et comment l'Europe peut-elle s'y préparer concrètement sans tomber dans le piège du nationalisme destructeur, qui risquerait de la diviser davantage au lieu de la renforcer ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Friedrich Merz a devenit în cele din urmă cancelarul Germaniei în al doilea tur de scrutin în Bundestag. Dar este deja slăbit, spun comentatorii. Die Welt amintește că niciun cancelar, de la Konrad Adenauer la Olaf Scholz, nu a eșuat vreodată în primul tur al alegerilor parlamentare după ce a câștigat alegerile legislative și a negociat formarea unei coaliții.Potrivit ziarului, acest prim vot nereușit riscă să pună în dificultate legitimitatea lui Friedrich Merz și a guvernului său. „Coaliția roșu-negru [culorile CDU-CSU și SPD], care trebuia să aducă o oarecare stabilitate după cei trei ani și jumătate de haos politic ai guvernului anterior, se confruntă cu o furtună fără precedent încă de la început.”La primul vot, „cel puțin 18 parlamentari din partidele de coaliție nu au votat pentru Merz”, amintește Frankfurter Allgemeine Zeitung.Ulterior, cel puțin trei dintre ei au rămas pe pozițiile lor. Sfidând directivele partidelor lor, acești aleși renegați au arătat cât de nepopular este Friedrich Merz, inclusiv în propria tabără. Și că își pot contesta liderii „în cel mai sever mod”.Politico notează că ”evenimentele de la începutul zilei au fost un semn inconfundabil al slăbiciunii lui Merz, în momentul în care acesta își începe mandatul de cancelar.Sondajele arată că ratele de aprobare ale lui Merz au scăzut vertiginos de când a câștigat alegerile din 23 februarie, iar conservatorii săi au scăzut în sondaje.Al doilea vot a fost posibil doar după ce patru facțiuni - inclusiv Verzii și Stânga - au convenit să ocolească procedurile lungi, permițând parlamentului să se reunească la doar câteva ore după eșecul șocant”.După cum transmite NBC News, guvernul de coaliție a promis să relanseze economia pe fondul unui război comercial global declanșat de tarifele vamale impuse de președintele Donald Trump și de presiunea tot mai mare asupra Europei pentru a-și mări cheltuielile pentru apărare.Alternativa pentru Germania (AfD), partid de extremă dreapta, care pare să devină cel mai mare partid de opoziție din parlament, a profitat de eșecul lui Merz de a câștiga la primul tur de scrutin.Iar Le Figaro speră că tandemul franco-german va fi reînviat, în ciuda obstacolelor: „Noul cancelar a făcut numeroase gesturi în direcția unei apropieri de Paris. ... Diferențele nu vor dispărea, în special în ceea ce privește acordul Mercosur, pe care Berlinul dorește să-l vadă implementat rapid, și în ceea ce privește utilizarea civilă a energiei nucleare, de care Franța este deosebit de preocupată.Și, ca întotdeauna, Germania își va apăra interesele cu tărie. Cu toate acestea, Berlinul și Parisul sunt din nou dispuse să găsească un limbaj comun și să caute compromisuri.Dacă duo-ul Merz-Macron vrea să fie forța motrice a Europei, va trebui să depășească simplul simbolism și să implice Polonia, dând dovadă de curaj și ambiție în proiecte concrete.”
Continuăm cu reacțiile din presa internațională în urma primului tur al alegerilor prezidențiale din România. Jurnaliștii îl potretizează în diferite moduri pe câștigătorul primei runde, George Simion. Potrivit revistei franceze Le Point, observatorii spun că victoria lui George Simion în turul doi ar putea izola țara, ar putea limita investițiile private și ar putea destabiliza flancul estic al NATO, unde Ucraina se află în război cu Rusia.Frankfurter Allgemeine Zeitung vorbește despre ”Efectul Georgescu: Mulți români au perceput anularea primei tentative de alegeri prezidențiale ca fiind un act de aroganță. Candidatul de dreapta, acum principal, George Simion, a putut profita de acest lucru”.Istoria se repetă, spune La Repubblica, ziar italian citat de Eurotopics:„Simion dovedește că modelul suveranist este foarte popular în multe țări din fostul Bloc Estic. Scenariul este foarte similar în Ungaria, Slovacia, Polonia și acum România: victimizare și nostalgie pentru vremurile bune de altădată, ostilitate față de elite, euroscepticism, antimigrație, naționalism grosolan și aversiunea față de Ucraina. ... Simion a subliniat că «singura sa misiune este restabilirea ordinii constituționale și a democrației».””Huligan, fan Trump și vedetă pe rețelele de socializare: Cine este George Simion, liderul extremei drepte din România?”. Sub acest titlu, Libération îi face portretul lui George Simion.”Tânăr și carismatic, președintele partidului naționalist și eurosceptic AUR tocmai a câștigat primul tur al alegerilor prezidențiale din România la o diferență semnificativă”.Ziarul invocă gigantica nuntă în aer liber ”organizată după modelul liderului fasciștilor români în 1925”.De asemenea, Simion ”a combinat populismul cu promovarea tradițiilor - toată mâncarea servită era garantată a fi de origine românească plus stăpânirea rețelelor sociale. Nunta a fost transmisă în direct pe pagina de Facebook a partidului. De asemenea, au fost participanții: un amestec vast de preoți ortodocși, mici antreprenori locali, polițiști pensionari și tineri care îl văd pe George Simion drept purtător de cuvânt al generației lor.În acea zi însorită, politicianul a fost aplaudat cu strigăte de „George, Președinte!”. Perspectiva părea improbabilă la vremea respectivă. Dar Simion este acum în măsură să devină următorul șef de stat al României”.Iar Le Monde notează că ”domnul Simion are o relație ambiguă cu domnul Georgescu și nu împărtășește retorica sa radicală anti-UE și anti-NATO.Cu toate acestea, duminică, a mers să voteze cu el. Apoi, a reiterat că, dacă va fi ales, intenționează să „respecte voința poporului, aceea de a-l avea pe Georgescu [la putere]”.A adus în discuție, în special, ideea organizării unui „referendum”, a convocării unor „alegeri parlamentare anticipate” sau a „formării unei coaliții astfel încât [dl. Georgescu să poată] deveni prim-ministru”.Aceste promisiuni rămân discutabile, deoarece dl. Simion nu este cunoscut pentru înclinația sa spre împărțirea puterii”.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 25 avril 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LA FRANCE ET LE CONTRÔLE DE SES FINANCES PUBLIQUES Après une séquence de dérive des comptes publics « préoccupante », la Cour des comptes dans son rapport publié mi-février, chiffrait à 110 milliards d'euros l'effort à fournir pour ramener le déficit public à 3%. Les causes de ce déficit sont connues : des recettes fiscales inférieures de 40 milliards aux prévisions de la loi de finances et des dépenses plus élevées de 13 milliards, notamment du côté des collectivités locales. Selon le rapport de la Cour, la situation est due à des choix politiques. Tout d'abord, les experts reprochent au gouvernement des « hypothèses de croissance optimistes qu'il a fallu plusieurs fois réviser à la baisse ». Par ailleurs, ce dérapage est à mettre sur le compte de la mise en place, jusqu'en 2023, de baisses d'impôts « non financées » et de « l'absence d'économies structurelles sur le cœur de la dépense publique ». Ces facteurs combinés se sont traduits, selon le gendarme des comptes, par une « perte de contrôle de la dépense publique ». Face à ce constat, le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici menace : « Nous pourrions ne pas certifier les comptes 2025. »Fin mars, l'Insee a annoncé que l'écart entre les recettes et les dépenses publiques a atteint 5,8% du PIB en 2024. Il s'agit du déficit public le plus massif depuis la guerre en valeur absolue, à l'exception de celui de l'année 2020, au pic de la pandémie de Covid-19. En atteignant 3.305 milliards d'euros, l'endettement public est monté à 113% du PIB fin 2024, a annoncé l'Insee. La dette publique française avait passé le cap des 100 milliards d'euros en 1981, celui des 1.000 milliards en 2003, puis celui des 3.000 milliards en 2023.Dans son rapport sur le dérapage des finances publiques publié le 15 avril,la commission d'enquête de l'Assemblée nationale rappelle que pour 2024, la prévision initiale de déficit public du gouvernement Borne était de 4,4% du PIB, revue à 5,1% en avril dernier par le gouvernement Attal, puis à 6,1% par celui de Barnier. Au final, ce déficit public pour 2024 s'est établi à 5,8% du PIB. Les deux rapporteurs, le macroniste Mathieu Lefèvre et le président de l'Union des droites pour la République, allié du Rassemblement national, Éric Ciotti, ont des visions opposées sur ces chiffres. Le premier attribue ces erreurs aux services de Bercy, le deuxième les lie à des dissimulations politiques.Malgré les discours, et même si le déficit budgétaire s'atténue peu à peu, la dette ne va pas diminuer de sitôt. Dans le budget 2025, il est prévu qu'elle monte à 115,5% du PIB en fin d'année. Dans un scénario jugé réaliste par la Cour des comptes, le ratio d'endettement pourrait dépasser 125% du PIB en 2029 et s'approcher des 130% dès 2031. D'autres économistes évoquent des ratios de 160% voire 170%, si l'État choisit d'investir massivement, notamment dans la transition énergétique ou l'armement. « Il est plus que temps de freiner et de reprendre le contrôle de nos finances publiques. Faute de quoi, nous risquons la paralysie, puis l'accident », met en garde Pierre Moscovici.BILAN DE L'ACTION DIPLOMATIQUE DU PAPEPape « du bout du monde », contrairement à ses prédécesseurs européens, Jorge Mario Bergoglio a déplacé l'axe diplomatique du Vatican vers les pays du Sud. De la dénonciation du système économique mondial, à la défense des migrants en passant par ses plaidoyers pour l'écologie, la paix, le dialogue avec l'islam, ou la lutte contre l'arme nucléaire, le pape François a été porté par une vision, inspirée de celui dont il avait choisi le nom, François d'Assise. À l'échelle internationale, appuyé sur un solide réseau diplomatique, ce dont rêvait François, c'était, « le renforcement du multilatéralisme, expression d'une coresponsabilité mondiale renouvelée, d'une solidarité fondée sur la justice et sur la réalisation de la paix et de l'unité de la famille humaine, projet de Dieu sur le monde ». Lui-même issu d'une famille de migrants - ses parents ont quitté l'Italie pour l'Argentine - François, dès le début de son pontificat, a pointé avec vigueur les drames de la migration. Son premier déplacement a eu lieu en juillet 2013, à Lampedusa, où il s'est indigné de la « mondialisation de l'indifférence », un thème clef de ce pontificat. Ce qui lui valu de sérieuses tensions avec l'Occident et en particulier les États-Unis.Partisan de la paix à tout prix et de la politique de l'apaisement, le pape considérait que « toute guerre est une défaite ». Même les guerres de libération ou de légitime défense. Car « il n'existe pas de guerre juste ». Pas même en Ukraine où François n'a eu de cesse jusqu'en mai 2022, d'appeler à l'arrêt des combats, se refusant à reconnaître la responsabilité de Vladimir Poutine et de la Russie, avançant que la « colère » du Kremlin avait pu être « facilitée » par « les aboiements de l'OTAN à la porte de la Russie ». Au Moyen-Orient, depuis le massacre du 7 octobre 2023, les relations entre le Saint-Siège et Israël étaient devenues de plus en plus difficiles. Le pape s'est vu notamment reprocher d'avoir tardé à exprimer son horreur face au massacre perpétré par le Hamas.Dans le droit fil de la tradition jésuite, le pape François a porté une attention très particulière aux 12 millions de catholiques de la République populaire de Chine. Sous son autorité, un accord secret a été signé en 2018 avec Pékin sur la nomination des évêques. Un accord qui a fait débat. Au chapitre des avancées diplomatiques, François a œuvré au rapprochement historique entre les États-Unis et Cuba et joué un rôle dans la réconciliation en Colombie ainsi que dans la libération d'enfants ukrainiens capturés par les Russes, tandis que le dialogue interreligieux aura progressé, notamment avec l'université al-Azhar du Caire.En revanche, bousculant l'Europe, « grand-mère stérile » et égoïste à ses yeux, le pape n'a réalisé aucune visite officielle dans les grands pays européens de tradition catholique, comme la France, l'Espagne ou l'Allemagne.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 mars 2025.Avec cette semaine :Thierry Breton, commissaire européen entre 2019 et 2024.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.FAIRE ENTENDRE LA VOIX DE L'EUROPE, AVEC THIERRY BRETON Thierry Breton, en tant que commissaire européen au marché intérieur et des services entre 2019 et 2024, vous avez placé la régulation des plateformes numériques et la souveraineté technologique au cœur de votre action, avec l'ambition de doter l'Union européenne des moyens de défendre son autonomie stratégique dans les secteurs clés tels que les données, l'intelligence artificielle, la 5G, la défense et la technologie spatiale.Votre passe d'armes avec Elon Musk illustre bien ces enjeux. Lorsque le patron de X (ex-Twitter) a diffusé une interview de Donald Trump, vous avez rappelé à Musk l'obligation de respecter le Digital Services Act (DSA), cette législation pionnière qui impose aux grandes plateformes de modérer les contenus et de lutter contre la désinformation. Mais cette bataille pour la souveraineté européenne ne se limite pas au numérique. Dans le secteur industriel, l'Europe s'efforce également de renforcer son autonomie stratégique. Le développement de Gaia-X, un projet de cloud européen, incarne cette volonté de sortir de la dépendance aux infrastructures américaines.Par ailleurs, le renforcement de la cybersécurité européenne devient une priorité stratégique avec la mise en place d'une certification rigoureuse pour les infrastructures numériques, la sécurisation des réseaux et des systèmes d'information, ainsi que le développement de stratégies d'intervention rapide en cas d'urgence qui ont permis la création de l'unité européenne conjointe de cybersécurité.En matière de défense, autre levier stratégique, l'Europe investit dans le Fonds européen de défense et met en œuvre le plan d'action sur la mobilité militaire pour développer une industrie militaire capable de rivaliser avec le complexe militaro-industriel américain.L'industrie spatiale européenne joue également un rôle clé. L'amélioration du lien entre espace, défense et sécurité devient cruciale pour assurer la résilience stratégique de l'Union face aux menaces hybrides et aux rivalités géopolitiques.Dans le domaine de l'énergie, la guerre en Ukraine a révélé les fragilités européennes face aux approvisionnements extérieurs. L'Europe doit accélèrer sa transition vers une indépendance énergétique à travers le Green Deal, qui mise sur le développement des énergies renouvelables et le renforcement de la production locale. Cette politique vise autant à sécuriser l'approvisionnement qu'à réduire l'influence économique des partenaires extérieurs, notamment américains.Thierry Breton, vous avez soutenu l'Europe ne doit plus être un simple marché ouvert aux intérêts étrangers, mais un pôle de puissance capable de défendre ses intérêts industriels, numériques et stratégiques. Qu'est-ce qui vous paraît, aujourd'hui, constituer le socle le plus solide de la construction d'une souveraineté européenne ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 mars 2025.Avec cette semaine :Pierre Buhler, diplomate et ancien ambassadeur de France en Pologne.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.POLOGNE, HISTOIRE D'UNE AMBITIONLa Pologne occupe aujourd'hui une position stratégique centrale en Europe, façonnée par une histoire tourmentée et une résilience remarquable. Longtemps soumise à l'influence de puissances étrangères, elle a même disparu en tant qu'État entre 1795 et 1918 avant de renaître, pour être aussitôt confrontée aux épreuves de la Seconde Guerre mondiale et à la domination soviétique. Depuis la chute du communisme en 1989 et son adhésion à l'Union européenne en 2004, elle s'est affirmée comme un acteur incontournable de la sécurité européenne et transatlantique. Pierre Buhler, vous retracez avec finesse cette trajectoire historique dans l'ouvrage que vous publiez aux éditions Tallandier, Pologne, histoire d'une ambition, en montrant comment le pays a su conjuguer aspirations nationales et intégration internationale.L'essor économique amorcé dans les années 1990 sous l'impulsion des réformes de Leszek Balcerowicz a permis à la Pologne de s'intégrer pleinement aux chaînes de valeur européennes, en particulier grâce à son partenariat privilégié avec l'Allemagne. Pourtant, derrière cette réussite économique, des tensions persistent. Le parti conservateur Droit et Justice (PiS) revendique une souveraineté nationale affirmée, parfois en opposition avec Bruxelles, tandis que l'opinion publique reste globalement favorable au projet européen. Ces contradictions internes reflètent un débat plus large sur l'identité nationale et le positionnement du pays face aux institutions supranationales.Sur la scène internationale, la Pologne joue un rôle de premier plan dans la dissuasion face à la Russie. Elle a plaidé pour un renforcement des capacités de l'OTAN en Europe de l'Est et consolidant son alliance stratégique avec les États-Unis, aujourd'hui mise à mal. Son ambition de devenir la première puissance militaire conventionnelle d'Europe atlantique témoigne de cette volonté d'autonomie stratégique. Mais cette posture affirmée ne va pas sans heurts : les tensions mémorielles avec l'Allemagne autour des réparations de guerre, ou encore avec l'Ukraine sur la mémoire des massacres de Volhynie, rappellent combien l'Histoire reste un enjeu diplomatique majeur. À cela s'ajoute la question sensible de la restitution des biens spoliés pendant l'Holocauste, qui continue d'alimenter les débats sur la reconnaissance des injustices passées. La trajectoire polonaise illustre ainsi un équilibre délicat entre héritage historique, quête de souveraineté et ancrage dans les institutions euro-atlantiques. À travers votre analyse, vous mettez en lumière la manière dont la Pologne cherche à concilier ces dynamiques parfois contradictoires pour s'imposer comme un acteur incontournable de la sécurité et de la stabilité en Europe. Toutefois, le contexte actuel est peu favorable à une position d'équilibre et la question se pose de savoir si la Pologne peut - et jusqu'à quel point - prendre acte du retrait américain de l'OTAN.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 19/03/2025 L'Allemagne dépense sans compter pour sa défense : une chance pour l'Europe ?Le Bundestag a voté mardi 18 mars un plan d'investissement massif dans la défense, proposé par le futur chancelier Friedrich Merz. Ce plan, baptisé “bazooka”, prévoit l'investissement d'une somme estimée entre 1 000 et 1 500 milliards d'euros dans le réarmement et la modernisation de l'Allemagne, dans la décennie à venir. Devant le Bundestag, la chambre basse du Parlement, le futur dirigeant allemand a rappelé que la Russie menait une “'une guerre contre l'Europe et pas seulement d'une guerre contre l'intégrité territoriale de l'Ukraine" pour justifier son plan. Pour qu'il puisse être mis en place, les règles d'endettement inscrites dans la constitution allemande, qui limitent le déficit budgétaire annuel du pays à 0,35 % du PIB, doivent être assouplies. L'adoption de ce texte intervient alors que l'Allemagne voit les États-Unis se désengager de la relation transatlantique. Berlin, qui ne dispose pas de l'arme nucléaire, a toujours compté, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, sur Washington pour assurer sa défense. Ce plan massif d'investissement peut-il redonner à l'Allemagne une place de leader en Europe comme l'espère Friedrich Merz ?On en débat avec Michaela Wiegel, correspondante à Paris du Frankfurter Allgemeine Zeitung ; Hélène Miard-Delacroix, historienne, spécialiste de l'Allemagne et Guillaume Duval, conseiller auprès de l'Institut Jacques Delors. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 19 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Nach den Kämpfen an der Mittelmeerküste zwischen Verbänden der neuen syrischen Regierung und Anhängern Assads kam es unerwartet schnell zu einem Abkommen mit den Kurden. Damit kommt die Zentralregierung in Damaskus in der Festigung ihrer Macht einen großen Schritt voran.Ein Standpunkt von Rüdiger Rauls.Neue KämpfeEinige Wochen war es ruhig um Syrien gewesen. Die neue Regierung unter al-Scharaa hatte erste Erfolge erzielt durch die Duldung der westlichen Regierungen, die ihm, dem Islamisten, Erleichterungen zugestanden, die man der syrischen Bevölkerung unter der Herrschaft von Assad verweigert hatte. Sanktionen wurden aufgehoben oder deren Aufhebung in Aussicht gestellt, wenn der Prozess der Integration aller gesellschaftlichen Gruppen zu einer neuen syrischen Gesellschaft so voranschreitet, wie der politische Westen es sich vorstellt.Die Ruhe, die den westlichen Medienkonsumenten vermittelt wurde, schien auch tatsächlich Ausdruck einer Beruhigung der Lage zu sein. Syrien war aus den Schlagzeilen verschwunden, bis es für viele überraschend zu heftigen Kämpfen in der Küstenregion kam. Vordergründiger Auslöser waren koordinierte Angriffe von Teilen der alten Armeeführung und anderen Anhängern der gestürzten Regierung Assad auf Kräfte der neuen Machthaber.In wie weit Spannungen zwischen den Volksgruppen, besonders betroffen waren die Alawiten, ausschlaggebend waren, kann angesichts der Berichtslage aus Syrien nicht klar gesagt werden. Auf Grund dessen ist auch schwer einzuschätzen, ob der Aufstand der alten Militärs eine Reaktion auf das Vorgehen von Kräften der Regierung al-Scharaa gegen die Alawiten war. Vielleicht aber haben auch Teile der Gesellschaft ihren ersten Schock durch dessen überraschende Machtübernahme überwunden und versuchen nun, die früheren Verhältnisse wieder herzustellen.Unter der Führung eines ehemaligen Kommandeurs der 4. Division hatte eine „Gruppe, die sich Militärischer Rat zur Befreiung Syriens nennt“ (1) den Sturz des „dschihaddistischen Regimes“ (2) angekündigt. Zuvor war bereits die „Gründung einer Widerstandsgruppe namens Küstenschutzregiment“(3) verkündet worden. Die „Anhänger des alten Regimes riefen zu einem Volksaufstand auf“ (4). Das spricht dafür, dass sich Teile der Gesellschaft unter der Führung früherer Militärs zum Widerstand organisieren.Anscheinend aber ist es der neuen Führung in Damaskus gelungen, den Aufstand niederzuschlagen, nachdem frische Kräfte in die Küstenregion geschickt worden waren. Im Moment sieht es nicht so aus, als könnten die Aufständischen eine breitere Unterstützung in der syrischen Gesellschaft finden.Die ausgezehrte Bevölkerung hofft, dass den neuen Herrschern mehr Unterstützung aus dem Ausland entgegengebracht wird als der Regierung Assad. Diese Hoffnung würde ein Sieg der alten Garde zunichte machen. Die Türkei jedenfalls verurteilte die Angriffe auf die Regierungstruppen, auch Saudi-Arabien und Qatar unterstützen weiterhin die neuen Machthaber.Auch der politische Westen scheint lieber auf jene Kräfte zu setzen, die man früher als Islamisten bekämpft hatte. Die Meinungsmacher der Frankfurter Allgemeine Zeitung machen Werbung für Al-Scharaa: „Er ist auf lange Sicht der Einzige, unter dem ein stabiles Syrien zumindest vorstellbar ist … Mit ihm muss der Westen also einen Modus Vivendi finden“ (5).Ein Islamist als Machthaber, der abhängig ist vom Westen, scheint ihnen allemal sympathischer zu sein als ein säkularer Assad, der aber von Moskau gestützt wird. Der Islamismus ist offensichtlich nur dann eine Gefahr, wenn er nicht für die eigenen Interessen genutzt werden kann...hier weiterlesen: https://apolut.net/kurden-unter-druck-von-rudiger-rauls/ Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Uniunea Europeană a răspuns de îndată ce Donald Trump și-a confirmat intenția de a impune o taxă de 25% pe importurile de oțel și aluminiu. Comisia Europeană a prevăzut taxe pe produsele americane însumând 26 de miliarde de euro. Presa internațională analizează consecințele. Potrivit Le Monde, ”până acum, toate eforturile Comisiei și ale diferiților șefi de stat și de guvern europeni care au vorbit cu Donald Trump pentru a evita un război comercial au fost fără succes. Mai sunt trei săptămâni pentru a convinge Washingtonul să-și abandoneze planurile”.”Cu alte cuvinte” – scrie ziarul spaniol El Mundo - ”Comisia Europeană nu are mari speranțe într-un acord negociat, iar Europa a răspuns ferm Statelor Unite. Din capitala UE, s-a anticipat că nu se va răspunde fiecărei amenințări a lui Trump, și se va reacționa doar atunci când s-au luat măsuri concrete. Și exact asta au făcut: de îndată ce tarifele lui Trump au fost ferme, UE a reacționat”.Frankfurter Allgemeine Zeitung notează că, ”din punct de vedere politic, Comisia Europeană adoptă o poziție destul de tăioasă. Dacă aceasta este singura limbă pe care Trump o înțelege, UE o va vorbi, spun oficiali de la Bruxelles. Președintele Comisiei Ursula von der Leyen și comisarul pentru comerț Maroš Šefčovič au subliniat că tarifele sunt dăunătoare pentru întreprinderi și consumatori de ambele părți, deoarece acţionează ca nişte taxe mai mari. În același timp, însă, aceștia și-au subliniat disponibilitatea de a negocia”.Newsweek consideră că ”răspunsul UE marchează una dintre cele mai importante acțiuni comerciale ale blocului împotriva SUA de când președintele Donald Trump a impus pentru prima dată tarife la metale producătorilor europeni, în primul său mandat”.Iar The New Republic observă că măsurile UE nu se vor limita la oțel și aluminiu. Tarifele cuprind ”textile, bunuri de uz casnic, produse agricole, motociclete, alcool și chiar blugi, cu un accent special pe statele republicane. Tarifele vor afecta, de asemenea, boabele de soia din Louisiana (statul de origine al lui Mike Johnson), carnea de vită și păsările din Kansas și Nebraska și produsele din Alabama, Georgia și Virginia”.”Trump speră că tarifele vor crește producția de oțel și aluminiu din SUA, dar criticii spun că acestea vor ridica prețurile pentru consumatorii americani și vor afecta creșterea economică”, transmite BBC.Statele Unite sunt un importator major de aluminiu și oțel, iar Canada, Mexic și Brazilia sunt printre cei mai mari furnizori ai săi”.The Wall Street Journal reia declarațiile reprezentantului pentru comerț al SUA, care a criticat decizia Uniunii Europene de a impune tarife de 50% la whisky-ul american. Oficialul a spus că blocul celor 27 de națiuni se mișcă mai repede pentru a riposta împotriva SUA decât în a combate practicile comerciale ale Chinei.”De ani de zile, UE a respins încercările SUA de a limita subvențiile chineze pentru oțel”, a spus Greer. El a mai afirmat că UE a acționat „prea puțin și prea târziu” pentru a împiedica Beijingul să inunde piețele mondiale cu metale ieftine și subvenționate, scoțând din afaceri producătorii din alte țări.
Was nützt die schönste Schuldenbremse, wenn der Russe vor der Tür steht? Wir Europäer haben doch zugespitzt gesagt nur zwei Möglichkeiten: „Wir können uns verteidigen lernen oder alle Russisch lernen“. Diese Worte stammen von Jens Spahn (CDU). Entnommen sind sie einem aktuellen Interview, das die Frankfurter Allgemeine Zeitung mit dem ehemaligen Gesundheitsminister geführt hat,Weiterlesen
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 mars 2025.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LE DÉBAT FRANÇAIS SUR L'UKRAINEAprès l'altercation dans le bureau ovale le 28 février, le président de la République continue de préparer les esprits à l'idée d'un nouvel « effort de guerre » et de changement de doctrine pour les armées françaises. « Depuis trois ans, les Russes dépensent 10 % de leur PIB dans la défense. On doit donc préparer la suite », alerte Emmanuel Macron, en fixant un objectif autour de « 3% à 3,5% du PIB »contre 5,4% en 1960. La loi de programmation militaire 2024-2030 a prévu une enveloppe de plus de 400 milliards d'euros pour les armées sur sept ans. La défense est le deuxième plus gros budget du pays.Lundi, le Premier ministre a évoqué une « situation historique », « la plus grave, la plus déstabilisée et la plus dangereuse de toutes celles que notre continent ait connue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». Il s'est ensuite félicité que « pour l'honneur de l'Europe, le président Zelensky n'a pas plié ». Ce qui a suscité les applaudissements des députés, sauf de ceux du Rassemblement national et leurs alliés ciottistes. La présidente du groupe RN, a indiqué que son parti ne pourra « jamais soutenir une chimérique défense européenne », pas plus que « l'envoi de troupes françaises combattantes sur le sol ukrainien » - ce qui, selon le ministre des armées Sébastien Lecornu, n'est pas envisagé. Marine Le Pen s'est aussi dit opposée au « partage » de la dissuasion nucléaire française avec les Européens tandis que ses fidèles moquaient l'alarmisme du président de la République. Le patron des députés macronistes, Gabriel Attal estime qu'il faut « accélérer le processus d'adhésion » de l'Ukraine aux 27, augmenter le soutien militaire et revoir la position française sur les avoirs russes gelés pour aider Kyiv. Le président du groupe socialiste Boris Vallaud et la présidente du groupe écologiste Cyrielle Châtelain ont aussi réclamé la confiscation des avoirs russes ce que le ministre des Affaires étrangères a indiqué ne pas envisager pour le moment. Pour la droite républicaine, la France doit faire évoluer le format de ses armées conventionnelles, « en sécurisant les industriels », « en drainant l'épargne des Français et en créant une finance de guerre qui permette de recapitaliser nos entreprises ». Cette approche n'est pas celle des communistes. Leur orateur Jean-Paul Lecoq, qui a dénoncé la « surenchère guerrière d'Emmanuel Macron et la hausse des dépenses liées à la Défense », a préféré prôner une solution diplomatique. À LFI, on dénonce une manœuvre du président pour faire payer l'effort de défense par lune réduction des dépenses sociales.Avant le discours de Macron mercredi, 77% des Français se disent d'accord pour « davantage » d'investissements dans la défense, selon un sondage Odoxa, mais seuls 49% maintiennent qu'il faut « soutenir l'Ukraine même si cela a des conséquences sur notre économie ». C'est 12 points de moins qu'en 2022.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Zur wiederholten Ankündigung von US-Präsident Trump, Strafzölle auf EU-Importe zu erheben, schreibt die FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG: www.deutschlandfunk.de, Wirtschaftspresseschau
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 16 février 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 16 février 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LA POLITIQUE INTÉRIEURE DE TRUMPDepuis son investiture, il y a quatre semaines, Donald Trump a lancé par décrets une série de politiques avec pour objectifs en politique intérieure de réduire l'État fédéral, de freiner l'immigration et de mettre fin au « wokisme ». Au nom de la lutte contre la dette fédérale qui s'élève à 36.000 milliards de dollars, le patron de Tesla et du réseau X, Elon Musk et une poignée d'ingénieurs, réunis au sein du nouveau département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), crée par décret présidentiel, organisent des coupes claires dans l'État fédéral. Une purge qui a lieu sans audit ni implication du Congrès et provoque la désorganisation de l'administration. L'agence de développement USAid est démantelée et le ministère de l'éduction devrait suivre le même sort. Les syndicats et les organisations de gauche contestent en justice la mise en place d'un plan de départs volontaires – dit « congé administratif », avec salaire assuré jusqu'en octobre – offert à deux millions d'employés du secteur public. Pour l'heure, selon la Maison Blanche, 75.000 fonctionnaires fédéraux ont accepté l'offre de départ volontaire soit 3% du total des effectifs. Elon Musk visait 5 à 10%. Tandis que l'ultimatum donné aux fonctionnaires a été repoussé par un juge fédéral, Elon Musk s'est vu interdire l'accès aux données du Trésor. Mais à ce stade, personne ne peut imaginer à quoi ressemblera l'État fédéral dans six mois.Avec l'immigration, les marqueurs identitaires ont été également au cœur des décrets présidentiels. Une cible prioritaire a été désignée : les programmes DEI (diversité, équité, intégration) ont été fermés, les employés placés en congé administratif, tandis que certains grands groupes privés sabordent leurs propres initiatives. Le dernier marqueur identitaire essentiel est la remise en cause du droit du sol, pour les enfants de migrants illégaux. Il s'agit selon les juristes d'une atteinte évidente au 14ème amendement de la Constitution. Trois juges fédéraux ont déjà suspendu l'application du décret présidentiel.Alors que Joe Biden a laissé un déficit public de 6,3 % du produit intérieur brut, le programme de Donald Trump comporte des mesures très coûteuses qui accentuent les pressions inflationnistes. D'abord les baisses d'impôts, notamment sur les sociétés dont le taux devrait passer de 21% à 15%. Ensuite la multiplication des droits de douane dont Donald Trump rêve qu'ils financent à eux seuls le Trésor. Une politique qualifiée par le Wall Street Journal de « guerre commerciale la plus stupide de l'histoire » qui menace de faire exploser de vastes pans de l'économie, d'éliminer des milliers d'emplois et de mettre en péril la sécurité des États-Unis. Enfin, la perte de la main-d'œuvre bon marché qui fait tourner l'économie des États-Unis contribuera à alimenter l'inflation, le milliardaire ayant promis d'expulser « en masse » des migrants.LA POLITIQUE EXTÉRIEURE DE TRUMPDès son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier, Donald Trump a signé un décret exécutif visant à retirer les États-Unis de l'Organisation mondiale de la santé, puis de l'accord de Paris sur le climat. Washington a aussi imposé des sanctions contre les magistrats de la Cour pénale internationale, révisé son engagement au sein de l'Unesco et décidé l'arrêt de sa contribution à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui était déjà gelée. Simple pays observateur, les États-Unis n'assisteront plus aux travaux du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme. En moins de trois semaines, Donald Trump a esquissé une feuille de route sidérante : s'emparer du Groenland et du canal de Panama ; faire du Canada le 51ème État américain, et prendre possession de la bande de Gaza pour la transformer en « Côte d'Azur » du Moyen-Orient.Après avoir imposé des droits de douane de 10 % supplémentaires sur les produits chinois, puis de 25 % sur l'aluminium et l'acier, le président américaina franchi une étape supplémentaire jeudi en annonçant la mise en place de « droits de douane réciproques » sur toutes les marchandises importées. En décidant de s'affranchir des règles de l'OMC, Donald Trump déclare une guerre commerciale au reste du monde.Mercredi, pour la première fois depuis février 2022, un président américain en fonction a eu un appel téléphonique direct avec Vladimir Poutine. Trump a annoncé qu'il pourrait rencontrer son homologue russe en Arabie saoudite, à une date inconnue. Sur l'Ukraine, la négociation s'annonce entre Moscou et Washington sans l'Ukraine ni les Européens. Le même jour, à Bruxelles, le secrétaire à la Défense américain, Pete Hegseth a énoncé les lignes rouges de l'administration Trump, toutes en défaveur de Kyiv. Poutine obtiendrait tout ce qu'il voulait. Territorialement, les Russes devraient garder les 20% du territoire ukrainien qu'ils ont occupé et auront une continuité territoriale vers la Crimée annexée en 2014. Militairement, l'Ukraine ne rejoindra jamais l'OTAN et n'aura pas d'accès à l'arme nucléaire. Politiquement, des élections devront être organisées, préparant la sortie de Zelensky. En précisant que les troupes européennes seront en charge du maintien de la paix en Ukraine, Hegseth ajoute que cette mission ne sera « pas une mission OTAN » et n'entraînera donc pas sa protection - y compris par les Etats-Unis au titre de article 5 du traité sur la solidarité militaire des membres de l'Organisation.Enfin, vendredi à la conférence de Munich sur la sécurité, le vice-président américain, James David Vance, a lancé une virulente diatribe contre les démocraties européennes, accusées d'étouffer la liberté d'expression et la liberté religieuse.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 31 janvier 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.ÉLECTIONS ALLEMANDESÀ quelques semaines des élections législatives allemandes, le 23 février, le dernier baromètre de la chaîne de télévision ARD, indique que 37 % des Allemands considèrent l'immigration ou l'asile comme l'un des deux problèmes politiques auxquels les politiques doivent s'attaquer en priorité, juste devant l'économie (34 %) et très loin devant la guerre et la paix (14 %), l'environnement et le climat (13 %) et l'injustice sociale (11 %).La succession des attaques au couteau de la part d'étrangers est de nature à populariser le discours antimigrants du parti d'extrême-droite, Alternative pour l'Allemagne (AfD). Partisan de l'avènement d'une politique européenne plus résolue à Berlin, la tête de liste chrétienne-démocrate (CDU) Friedrich Merz, a fait sauter mercredi, le « cordon sanitaire » avec l'extrême droite en proposant un texte plaidant pour un durcissement de la législation en matière d'immigration, qui a obtenu une courte majorité au Bundestag grâce aux voix de l'AfD. Un vote dénoncé par l'ancienne chancelière CDU Angela Merkel. Sur le volet économique, conformément aux prévisions des experts, le produit intérieur brut allemand s'est contracté de 0,2 % en 2024, marquant une deuxième année de récession, après une baisse de l'activité économique de 0,3 % en 2023. Les indicateurs de janvier sont si faibles qu'une troisième année de récession n'est pas exclue. Eclipsée par l'immigration et l'économie, le sujet de la guerre en Ukraine a refait surface à l'approche du scrutin, rappelant la profondeur des clivages qu'il suscite, y compris au sein du gouvernement. Une querelle persistante oppose le chancelier social-démocrate Olaf Scholz (SPD) à ses ministres de la défense, Boris Pistorius, et des affaires étrangères, AnnalenaBaerbock (Verts), au sujet d'une rallonge budgétaire de 3 milliards d'euros destinée à l'Ukraine. Réclamée par les deux ministres, cette enveloppe est bloquée par la chancellerie. Le pays est lui-même divisé sur le sujet : les enquêtes d'opinion montrent qu'une majorité d'Allemands soutient l'aide à l'Ukraine, mais pas la livraison de missiles de croisières Taurus, qui permettrait à Kyiv de frapper le territoire russe en profondeur, et à laquelle Olaf Scholz s'est jusqu'ici toujours opposé.Dans les sondages, l'AfD pointe en deuxième position, gagnant du terrain selon une étude parue le 11 janvier qui crédite la formation de 22 % des suffrages, derrière les conservateurs du camp CDU/CSU autour de 30 % mais devant les sociaux-démocrates du chancelier Olaf Scholz autour de 16 %. La formation à la rhétorique anti-migrants et qui prône un rapprochement avec la Russie a reçu le soutien appuyé d'Elon Musk, allié et appui financier de Donald Trump avec lequel Alice Weidel, investie par l'AfD pour conquérir la chancellerie allemande, a dialogué plus d'une heure lors d'un échange public le 9 janvier sur le réseau social X du milliardaire.SOMMET DE L'IA : RÊVES EUROPÉENS, MONOPOLE AMÉRICAINAprès les sommets de Bletchley Park (au Royaume-Uni) en novembre 2023 et de Séoul au printemps dernier, le sommet de Paris sur l'intelligence artificielle réunira les 10 et 11 février le « Sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle », un événement de portée mondiale réunissant chefs d'État et de gouvernement, dirigeants d'entreprise, universitaires, chercheurs, organisations non gouvernementales, artistes et autres membres de la société civile. L'événement a pour ambition de mettre la France et l'Europe sur la carte mondiale de l'IA, mais aussi de rendre compréhensibles pour le grand public les enjeux liés à cette technologie. Les discussions s'orienteront autour de trois objectifs prioritaires, : le développement d'une IA plus durable - cette technologie étant particulièrement énergivore - plus ouverte et au service de l'intérêt général, et la mise en place d'une gouvernance mondiale plus inclusive. Alors que les précédents sommets se concentraient surtout sur les risques, celui de Paris mettra en avant les opportunités qu'offre cette technologie.Deux régulations très différentes s'opposent : alors que les Européens veulent réguler a priori l'IA, les Américains ont opté pour de grands principes certes ambitieux mais non contraignants. La présence d'Elon Musk dans la nouvelle administration américaine, alors que le milliardaire vient de lever 6 milliards de dollars pour son entreprise d'IA, « xIA », risque d'accélérer ce découplage entre les Etats-Unis et l'UE. Dans la lignée du rapport Draghi sur la compétitivité de l'Europe, le Sommet de Paris doit surtout renforcer la place de l'innovation dans l'approche européenne de l'IA, approche que soutient Paris au sein des 28. Il s'agit de limiter drastiquement une approche qui serait principalement centrée sur les risques, encadrant les entreprises innovantes, et qui ne permettrait pas au continent européen de prendre le tournant de cette nouvelle révolution technologique.L'IA est devenue un véritable enjeu de souveraineté pour les États. Donald Trump a annoncé mardi le projet « Stargate », comprenant des investissements « d'au moins 500 milliards de dollars » pour construire des centres d'hébergement et de traitement des données, les fameux « datacenters », indispensables pour faire fonctionner les intelligences artificielles. Selon Bloomberg, les grandes entreprises de la tech américaine vont dépenser 274 milliards de dollars en investissements en capital dans l'IA en 2025. C'est presque deux fois plus qu'en 2023. Avec ses 20 Mds d'euros d'investissement par an, dont 4 Mds en France, l'Europe reste largement distancée par les États-Unis.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
159/063 Best of: Patrick and I did a live Expert Talk interview in December 2020 which was a huge success. We had assistants from all over the world attending. Some, however, could not make it because of time zone difficulties, so I promised I will interview Patrick again for my podcast. Here we go - I trust you will love the stories he is about to share. A little information on Patrick first: For eight years Patrick Jephson was Princess Diana's private secretary (chief of staff), responsible for every aspect of her public life and private organization. He travelled with the Princess to five continents, working with officials up to head of state and encountering unforgettable figures in politics, philanthropy and the arts such as Hillary Clinton, Margaret Thatcher, Mother Teresa, Bono and Luciano Pavarotti. Under relentless media scrutiny, his tenure covered the period of Princess Diana's greatest popularity as well as the constitutional controversy of her separation from Prince Charles. He is now a consultant, journalist, broadcaster and New York Times bestselling author, based in Washington DC. His byline has appeared in every UK national newspaper and international titles as varied as TIME magazine, Vanity Fair, People, Frankfurter Allgemeine Zeitung and Paris Match. A published authority on corporate and personal branding, Patrick equally enjoys coaching C-suite executives, advising UHNWIs on reputation management and addressing PR conferences worldwide. Having worked for an internationally high-profile woman, he feels a special affinity for cross-cultural, protocol, gender and communications issues. He also writes, presents and advises on factual and drama TV programs, appearing on every major US network. He is currently an expert consultant to the award-winning Netflix series The Crown. Check out his website: https://jephsonbeaman.com/ So, it is time to log in now and enjoy this talk. So many take aways will be waiting for you. Let us know how you liked it and give us a review on Apple Itunes. Thanks and best from Diana xoxo Diana on LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/diana-brandl/ The Future Assistant Newsletter: https://the-socialista-projects.com/#newsletter Podcast on YouTube: https://www.youtube.com/@the-socialista-projects Podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/3qBSDjTfYOG2x6qos7dKkS Podcast on Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/de/podcast/the-future-assistant/id1493106661
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 24 janvier 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef du mensuel Philosophie Magazine.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LA GAUCHE DÉCOMPOSÉE ? Les relations se sont tendues entre le Parti socialiste et La France insoumise, après le choix des députés socialistes de ne pas voter le 16 janvier la motion de censure défendue par le reste du Nouveau Front populaire. Selon le PS, les « concessions »programmatiques obtenues durant leurs longues tractations avec le Premier ministre justifiaient de ne pas le sanctionner immédiatement. Les socialistes ont notamment obtenu que les déremboursements prévus sur les médicaments et les consultations soient remis en question et que des crédits supplémentaires soient accordés aux hôpitaux, sans oublier le maintien de tous les postes dans l'Éducation nationale et le renforcement des dispositifs de justice fiscale, notamment pour les plus hauts patrimoines.L'initiative du PS, qui se définit toujours comme un « parti d'opposition », ouvre cependant une brèche à gauche et acte la confrontation avec Jean-Luc Mélenchon. Deux gauches coexistent, comme cela a toujours été. Elles sont de nouveau entrées en compétition. Tenant de la gauche réformiste, François Hollande observe que « les socialistes constituent désormais le pôle central au sein de l'Assemblée nationale puisque rien ne peut se faire sans eux ni contre eux. Ils ont la clef jusqu'en 2027 ». Il a enfoncé le clou en estimant qu'en 2027, il faudrait « deux offres à gauche », l'une réformiste et l'autre radicale. De quoi remettre de facto en cause la stratégie du premier secrétaire du parti, Olivier Faure, qui espère construire avec ses homologues écologistes et communistes une candidature unique alternative à celle de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier a hurlé à la « trahison », mais s'est toutefois gardé de sceller la rupture définitive avec le PS qui, pour lui, n'est « plus un partenaire », mais un « allié de circonstance ». Rêvant de renverser de nouveau le gouvernement et de provoquer une présidentielle anticipée, l'ancien sénateur a plus que jamais besoin des voix de son ancien parti pour voter la censure, lors du vote sur le budget, le 3 février].Dimanche dernier, le second tour de l'élection législative partielle de la première circonscription de l'Isère a été une véritable déroute de LFI et, partant, du NFP. La candidate d'Ensemble, a remporté largement la circonscription détenue par LFI. L'ampleur de cette défaite fait de cette élection partielle un événement de portée nationale au moment où le NFP se décompose au niveau national.QUELLE PAIX POUR L'UKRAINE ? Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, les Européens craignent un désengagement des États-Unis dans le conflit en Ukraine, voire des pressions de Washington pour un accord au détriment de Kyiv. Le président américain qui se vantait d'obtenir la fin de la guerre en vingt-quatre heures, parle désormais de cent jours, sans jamais détailler son plan. Les contours d'un accord restent difficiles à imaginer. Le président ukrainien a récemment fait une ouverture en affirmant qu'il était prêt à renoncer à utiliser la force pour récupérer les territoires occupés par la Russie depuis 2014 (20 % de l'Ukraine) ; il a même envisagé un abandon de souveraineté temporaire sur la Crimée et une partie du Donbass, contrôlés par Moscou, en attendant une solution diplomatique. Cependant, Volodymyr Zelensky insiste pour que l'Ukraine soit invitée à adhérer à l'OTAN. De son côté, Vladimir Poutine s'est dit prêt à discuter d'un accord de cessez-le-feu avec Trump, mais exclut toute concession territoriale majeure et insiste pour que Kyiv abandonne ses ambitions de rejoindre l'OTAN.L'année 2024 aura été difficile pour Kyiv : l'armée russe a avancé en Ukraine de près de 4.000 km2 en 2024 face à des Ukrainiens en difficulté, soit sept fois plus qu'en 2023, et l'année à venir s'annonce incertaine notamment du fait d'interrogations sur la pérennité du soutien américain. En mai 2022, 10% des Ukrainiens se déclaraient prêts à céder des territoires pour parvenir à la paix lors que 82 % y étaient opposés. En décembre 2024, l'écart se resserre : 38 % des Ukrainiens se disent désormais disposés aux concessions territoriales, quand 51 % y restent opposés.À Varsovie mi-décembre, Emmanuel Macron et le premier polonais, Donald Tusk, ont évoqué la possibilité du déploiement d'un contingent militaire européen en Ukraine, le long de la ligne de front qui s'étend sur quelque 1.000 km. Cette hypothèse pourrait impliquer les armées de pays membres de l'OTAN, ou encore détenteurs de l'arme nucléaire, comme la France et le Royaume-Uni. Intervenant mardi au Forum économique mondial, le président ukrainien a affirmé qu'il faudrait une force de maintien de la paix européenne d'« au moins 200.000 hommes ». Mercredi, Donald Trump a sommé Moscou de trouver un accord pour clore la guerre en Ukraine, faute de quoi il lui imposerait de nouvelles sanctions. En saluant la volonté de Kyiv de chercher un compromis et en évoquant les « gros ennuis » notamment économiques de Poutine, le président américain semble mettre légèrement plus la pression sur le Kremlin, sans évoquer toutefois pour autant la possibilité d'armer l'Ukraine.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Oleksandr Mykhed is a Ukrainian writer. Until March 2022, he lived in Kyiv; he is now enlisted in the Armed Forces of Ukraine. He is the author of nine books; selected essays and excerpts from his books have been translated into ten languages. He has participated in literary residencies in Finland, Latvia, Iceland, the USA and France, and a virtual residency at Oxford University. He has written for publications including The Financial Times, Frankfurter Allgemeine Zeitung and The Guardian, and has appeared as a guest on CNN and NPR. He is a member of PEN Ukraine, and anyone who has heard him speak, such as at the event in Waterstones in London with Luke Harding, will know how compelling he is. ---------- LINKS: https://x.com/mykhed_o https://www.penguin.co.uk/authors/303637/oleksandr-mykhed https://pen.org.ua/en/autors/myhed-oleksandr ARTICLES: https://www.theguardian.com/books/article/2024/jun/30/the-language-of-war-by-oleksandr-mykhed-review-ukraine-russia-a-painful-piece-of-history https://www.youtube.com/watch?v=zqWDfx4XtRY ---------- At relatively short notice, we're organising two events in Ukraine in the last week of January. Lviv (part 2) and Kyiv. The event we ran in August 2023 was a huge success, and had a great impact. Now our aim is even more ambitious. Two cities. Two events. Multiple panels consisting of the best experts, and all filmed in high definition for the channel. https://buymeacoffee.com/siliconcurtain/extras But it costs. Last time the overall cost was £3,500 for Live in Lviv, and we covered 80% of this through ticket sales. This time the costs are higher, and there's less opportunity to sell tickets at the available venues and studios, so I'm creating a campaign to raise £5,000 to make this trip a reality. We also have a much more ambitious programme to film interviews around Kyiv and Lviv for the channel. This project will have an impact, so please help if you can. https://buymeacoffee.com/siliconcurtain/extras ---------- SILICON CURTAIN FILM FUNDRAISER A project to make a documentary film in Ukraine, to raise awareness of Ukraine's struggle and in supporting a team running aid convoys to Ukraine's front-line towns. https://buymeacoffee.com/siliconcurtain/extras ---------- SUPPORT THE CHANNEL: https://www.buymeacoffee.com/siliconcurtain https://www.patreon.com/siliconcurtain ---------- TRUSTED CHARITIES ON THE GROUND: Save Ukraine https://www.saveukraineua.org/ Superhumans - Hospital for war traumas https://superhumans.com/en/ UNBROKEN - Treatment. Prosthesis. Rehabilitation for Ukrainians in Ukraine https://unbroken.org.ua/ Come Back Alive https://savelife.in.ua/en/ Chefs For Ukraine - World Central Kitchen https://wck.org/relief/activation-chefs-for-ukraine UNITED24 - An initiative of President Zelenskyy https://u24.gov.ua/ Serhiy Prytula Charity Foundation https://prytulafoundation.org NGO “Herojam Slava” https://heroiamslava.org/ kharpp - Reconstruction project supporting communities in Kharkiv and Przemyśl https://kharpp.com/ NOR DOG Animal Rescue https://www.nor-dog.org/home/ ---------- PLATFORMS: Twitter: https://twitter.com/CurtainSilicon Instagram: https://www.instagram.com/siliconcurtain/ Podcast: https://open.spotify.com/show/4thRZj6NO7y93zG11JMtqm Linkedin: https://www.linkedin.com/in/finkjonathan/ Patreon: https://www.patreon.com/siliconcurtain ---------- Welcome to the Silicon Curtain podcast. Please like and subscribe if you like the content we produce. It will really help to increase the popularity of our content in YouTube's algorithm. Our material is now being made available on popular podcasting platforms as well, such as Spotify and Apple Podcasts.
Lennart Gäbel lives and works in Hamburg Selected Editorial Clients Amnesty International, Berliner Kurier, Cicero, ELLE France, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Hinz&Kunzt, Hamburger Morgenpost, Harvard Business Manager, Huffington Post, GZ, ManagerMagazin, NDR, Playboy, Politiken, Philosophie Magazin, READ Magazine, stern, DER SPIEGEL, Trouw, De Volkskrant, WirtschaftsWoche, DIE ZEIT Selected Commercial Clients Facebook, Google, Hapag-Lloyd, IKEA, Jim Beam, Maersk, McDonald's, Philips, SEAT, Samsung, Tommy Hilfiger, Volkswagen Awards 2019 Germany's “Cover of the Year 2018” 2018 World Illustration Award, Shortlist 2017 German Art Directors Club Award, Winner 2017 World Illustration Award, Shortlist 2017 Communication Arts, Shortlist Education 2011-12 Illustration at the School of Visual Arts, New York 2010-13 Illustration at Willem de Kooning Academie, Rotterdam 2009-10 Illustration at Academie Minerva, Groningen Solo Exhibitions 2017 NYC - Zurück zum Glück, Hannover 2015 Stimmt's? - In collaboration with DIE ZEIT journalist Christoph Drösser, Hamburg 2015 Editorial - Zurück zum Glück, Hannover 2014 The Daily Sometimes, Ministry of the Interior, German State of Niedersachsen, Hannover 2013 Kanzler, Zurück zum Glück, Hannover Other Teacher at Domest
Cuối năm 2024, đầu năm 2025, chính giới châu Âu đối mặt với một diễn biến chưa từng có. Tỉ phú Mỹ Elon Musk, người đã đóng góp nhiều cho chiến thắng của Donald Trump và dự kiến đảm nhiệm vị trí quan trọng trong tân chính quyền Mỹ, liên tục cổ vũ nhiều đảng cực hữu châu Âu, trực tiếp đả kích chính phủ các nước châu Âu như Đức, Anh, Tây Ban Nha. Hàng loạt tiếng nói trong chính giới châu Âu tố cáo Musk sử dụng mạng X để tung « tin giả », gieo rắc thù hận, thao túng công luận, tấn công nền dân chủ châu Âu. Các hành động của Elon Musk nhằm những mục đích gì ? Châu Âu có khả năng đáp trả ra sao ?***Trong những ngày đầu năm 2025, tỉ phú Mỹ, chủ nhân mạng X, cáo buộc thủ tướng Anh Keir Starmer, thuộc Công Đảng, đã « đồng lõa » với mạng lưới tội phạm lạm dụng tình dục trẻ em, khi ông là lãnh đạo cơ quan công tố Hoàng gia. Elon Musk đòi bỏ tù nữ bộ trưởng Anh Jess Phillips, bị cáo buộc « phạm tội mang tính diệt chủng » đối với trẻ em gái Anh. Thủ tướng Starmer đã phải lên tiếng tố cáo Musk bóp méo thông tin để phục vụ lợi ích cá nhân, khi nữ bộ trưởng bị đe dọa tính mạng.Đọc thêmVì sao Elon Musk công kích dữ dội thủ tướng Anh ?Nước Đức là mục tiêu khác của Musk. Trong những ngày cuối năm 2024, tỉ phú Mỹ liên tục lên án thủ tướng Olaf Scholz và tổng thống Đức Walter Steinmeier là « bất tài », « độc tài », khẳng định đảng cực hữu AfD là lối thoát cho nước Đức, đang « bên bờ vực sụp đổ về kinh tế và văn hóa ».Can thiệp bầu cử: Nắn gân Liên Âu trước khi Trump nhậm chức Trong cả hai trường hợp Đức và Anh, mục đích trực tiếp của Elon Musk là tác động đến tiến trình bầu cử, cổ vũ cho các đảng cực hữu tại hai nước này. Tỉ phú Mỹ quyết định ủng hộ Tommy Robinson, một chính trị gia cực hữu Anh hiện đang ngồi tù vì bất tuân lệnh tòa án không cho phép lặp lại các lời lẽ sỉ nhục nhắm vào một người tị nạn. Tommy Robinson cũng là người sáng lập một băng nhóm chủ trương các hành động bạo lực chống người nhập cư, người Hồi Giáo tại Anh. Ngày 06/01, Musk tung lên mạng X câu hỏi : « Nước Mỹ có nên giải phóng người dân Anh khỏi chính quyền tàn bạo của nước này ? ». Ngày 09/01, Musk có cuộc thảo luận trên mạng X với lãnh đạo đảng cực hữu Đức Alice Weidel, ít tuần trước cuộc bầu cử Quốc Hội trước thời hạn tại quốc gia trụ cột của Liên Âu.Đọc thêmChia rẽ, vu khống, tin giả: Năm 2025 và những thách thức lớn với các nền dân chủNhà báo Pierre Haski, phụ trách mục Địa-chính trị của tuần báo Le Nouvel Obs, hiện là chủ tịch hiệp hội Phóng viên Không biên giới, trên đài truyền hình Pháp Public Sénat, ghi nhận hành xử mang tính hệ thống của Elon Musk : « Thoạt tiên, mọi người tưởng đây chỉ là một đòn gây ấn tượng, nhưng sau đó, Musk đã lặp lại cùng một hành động chống lại thủ tướng Anh Keir Starmer, và ủng hộ đảng cực hữu Reform UK. Khi lãnh đạo đảng cực hữu Reform UK không chấp nhận đi theo, Musk yêu cầu thay thế nhà lãnh đạo này. Báo Anh Financial Times có bài ‘‘Musk tìm cách lật đổ Starmer trước cuộc bầu cử lần tới''. Rõ ràng là chúng ta không phải đang đứng trước một biến cố bất thường, với riêng đảng cực hữu AfD Đức. Chúng ta đứng trước một nỗ lực triệt để ủng hộ các đảng chống hệ thống tại châu Âu, hoặc nói chung là các đảng phái đi theo chủ trương bài châu Âu giống với Musk. Reform UK chính là đảng đã cổ vũ cho việc Anh rời khỏi Liên Hiệp Châu Âu. AfD là đảng thân chế độ Putin, chống Bruxelles. Đảng này cực đoan đến mức mà ngay cả lãnh đạo đảng cực hữu Pháp RN Marine Le Pen cũng không chấp nhận cho tham gia vào nhóm nghị sĩ của RN ở Nghị Viện Châu Âu. »Loạt tấn công của Elon Musk đã bị tổng thống Pháp Emmanuel Macron lên án là nằm trong chiến lược của một « International réactionnaire » (Liên minh quốc tế các thế lực phản động). Thủ tướng Tây Ban Nha Pedro Sánchez, trong phát biểu tại lễ kỉ niệm 50 năm ngày qua đời của nhà độc tài Franco hôm 08/01/2025, đã cực lực chỉ trích ông Musk: « Liên minh Quốc tế các thế lực phản động, như tổng thống Macron đã nói cách đây ít ngày, hay liên minh các thế lực siêu cực hữu, mà chúng tôi đã liên tục lên án từ nhiều năm nay tại Tây Ban Nha, do người giầu nhất hành tinh đứng đầu, đã trực tiếp tấn công vào các định chế của chúng ta, kích động hận thù, công khai kêu gọi ủng hộ các thế lực hậu thân của chủ nghĩa phát xít Đức trong cuộc bầu cử Quốc Hội sắp diễn ra tại nền kinh tế số một của châu Âu. »Chế độ « gia đình trị » tấn công Nhà nước Pháp quyền: Cuộc đọ sức giữa 2 mô hình ? Đối với nhà báo Pierre Haski, liên minh Musk – Trump có kẻ thù chung là « chủ nghĩa đa phương quốc tế ». Châu Âu là mục tiêu « triệt hạ » bởi vì xã hội châu Âu dựa trên luật pháp, không chấp nhận tham vọng tái lập « uy quyền tuyệt đối » của nước Mỹ theo tư tưởng Trump:« Chúng ta có liên minh giữa Trump và Elon Musk – người muốn tái lập uy quyền tuyệt đối của nước Mỹ, chống lại chủ nghĩa đa phương. Musk căm ghét chủ nghĩa đa phương, tức là quản lý tập thể các vấn đề của thế giới, với Liên Hiệp Quốc, với các tổ chức chuyên trách. Các tập đoàn công nghệ muốn ít quy định hơn, muốn ít trở ngại hơn đối với các hoạt động của họ. Có sự liên kết giữa hai thế lực, quyền lực chính trị với quyền lực kinh tế - công nghệ, như trong thế giới hiện tại. Trọng tâm của chủ nghĩa tư bản hiện nay đang chuyển dịch về phía họ. Châu Âu là một cản lực, bởi châu Âu được xây dựng dựa trên luật pháp, dựa trên các quy tắc. Trong con mắt của họ, cản lực này cần phải bị triệt hạ. » Musk và Trump hứa hẹn nhiều thay đổi lớn, nhưng theo nhà chính trị học, chuyên gia về địa chính trị và công nghệ Asma Mhalla, mục tiêu của cặp bài trùng này là xây dựng một chế độ « gia đình trị », bất chấp luật pháp. Trong một cuộc tọa đàm trên đài France Inter, thành viên LAP - Trung tâm nghiên cứu Nhân học Địa-Chính trị của l'EHESS/CNRS - nhận định :« Những lời hứa hẹn của họ đối với chúng ta, đó là sự thay đổi cách mạng, là sự đoạn tuyệt với quá khứ. Trên thực tế, họ hoàn toàn không phải là như vậy. Ngược lại, họ chính là sự tiếp nối của những gì sai lạc của xã hội chúng ta. Cái mà họ đưa ra hoàn toàn không phải là tự do, cho dù là tự do tuyệt đối hay không. Hoàn toàn không phải như vậy, mà thực chất là : Các vị thích đi theo ông chủ nào ? Bộ máy cầm quyền nào ? Bộ máy của họ hay bộ máy trước đó ? Đây hoàn toàn không phải là mang lại một cái mới, mà là cùng một cơ chế, nhưng đã trở nên tồi tệ hơn. Tôi tin rằng, với Trump và Musk, chúng ta đang chuyển từ một Nhà nước pháp quyền của nền dân chủ phương Tây – dĩ nhiên với rất nhiều khuyết tật, với những lệch lạc méo mó đáng bị lên án… đặc biệt là từ đại dịch Covid - sang một chế độ chính trị rất khác, một chế độ ‘‘hậu - pháp quyền'', tức một chế độ gia đình trị, chế độ của cánh hẩu, với một luận điệu cực kỳ nguy hiểm. Chế độ đó là: Nếu đi với ta, các người sẽ được hưởng lợi, nếu chống lại ta, các người sẽ bị trấn áp ! ». Hướng đến một xã hội bất cần « sự thật » … Để áp đặt một chế độ chính trị kiểu như vậy, cần phải thao túng được công luận. Chuyên gia về địa-chính trị và công nghệ Asma Mhalla chú ý đến việc những người chủ trương quan điểm này hướng đến một hệ thống tuyên truyền phủ nhận ý nghĩa của « sự thật », thái độ tôn trọng các sự kiện - vốn là nền tảng căn bản của một nhà nước pháp quyền, của chế độ dân chủ :« Tôi nhớ lại nhà báo Katharine Viner, trưởng ban biên tập The Guardian, hồi năm 2016, đã sử dụng khái niệm ‘‘Hậu-sự thật'' (post-truth). Đây chính là cái mà họ tiếp tục theo đuổi hiện nay. Chính sách ‘‘Hậu-sự thật'' đi liền với phổ biến những điều dối trá. Tất cả các kỹ thuật dối trá mà họ sử dụng - dù là fake news (tin giả), deepfake (tin giả với trợ giúp kỹ thuật số - trí thông minh nhân tạo), tin đồn hay thông tin tách khỏi bối cảnh… - tất cả đều là những chiến thuật bao vây, nhằm nhào nặn nhận thức của con người, nhằm thao túng công luận và các phương tiện truyền thông. Họ không còn quan tâm đến vấn đề ‘‘sự thật'', hay chính xác hơn là ‘‘tiến trình xác định sự thật'' (régime de vérité) nữa. Đọc thêmMạng truyền thông QAnon, ‘‘đồng minh'' trong bóng tối của TrumpTrong khi đó, việc kiểm tra tính chất chân thực của các sự kiện, được thuật lại trên truyền thông, lại chính là điều cần phải tiếp tục được thực hiện, bởi đây chính là một tiêu chuẩn, khẳng định sự tồn tại của nền dân chủ chúng ta. Tính chân thực của sự kiện, dựa trên các dữ liệu, cho phép Nhà nước pháp quyền vận hành được, ví dụ như trong trường hợp có các khiếu kiện, khiếu nại... » … Từ « mạng xã hội mở » trở thành cỗ máy tung tin giả, tuyên truyền cho TrumpTheo nhiều nhà quan sát, mạng xã hội Twitter, được Musk mua lại với 44 tỉ đô la cuối năm 2022, đã được sử dụng để phục vụ mục tiêu này. Năm 2024, mạng X (tên gọi mới của Twitter) có hơn 400 triệu người dùng, trong đó gần một phần tư là dân Mỹ. Hơn 200 triệu người theo dõi Musk trên X. Tháng 7/2024, Musk chính thức ủng hộ Trump. Trong thời gian 5 tháng trước cuộc bầu cử tổng thống Mỹ, các thông điệp của Musk trên X được hơn 130 tỉ lượt người xem, nhiều gấp 15 lần Trump.Theo điều tra của Center for Countering Digital Hate – CCDH (Trung tâm chống hận thù kỹ thuật số), trụ sở tại Anh, được công bố hồi tháng 11/2024, chủ nhân X trong năm 2024 đã công bố 87 thông điệp về bầu cử Mỹ, bị những người kiểm tra tin giả xác định là sai lạc. 87 thông điệp của Musk, vẫn được đăng tải trên X, thu hút 2 tỷ lượt xem.Khi tiếp quản mạng xã hội X, Musk xác lập « Community Notes » (các báo động của cộng đồng người sử dụng), thay cho tính năng « Birdwatch », về danh nghĩa là để phát hiện tin giả, thay vì nhờ đến dịch vụ thẩm định bên ngoài. Tuy nhiên, theo một khảo sát của CCDH, có đến hơn 70% thông tin sai lạc về bầu cử Mỹ được đăng tải mà không đi kèm với « báo động của cộng đồng ». Và ngay cả khi có « báo động của cộng đồng », các tin giả, tin sai lạc thu hút số người xem đông gấp 13 lần các « báo động của cộng đồng » đi kèm. Nhiều tài khoản tung tin giả, thuyết âm mưu, bị đóng cửa dưới thời Twitter, nay được Musk cho trở lại.Tung hô « tự do ngôn luận tuyệt đối » và đè bẹp các quan điểm khác X dưới quyền của kiểm soát của Musk đã trở thành một kênh tung tin giả, vận động tranh cử cho Donal Trump. Một nhóm phóng viên điều tra chuyên mục « L'Œil du 20 Heures » của đài Pháp France Info mới đây đã thử mở một tài khoản trên mạng X và đã chứng kiến thực tế là tài khoản này ngay lập tức bị hút vào quỹ đạo thông tin do chủ nhân mạng X, Elon Musk, chủ trương. Tài khoản mới lập, của phóng viên France Info, được mời theo dõi các doanh nghiệp của Musk, theo dõi tài khoản của Trump.Về mặt chính thức, tỉ phú Elon Musk cổ vũ « tự do ngôn luận tuyệt đối », đặc biệt là tự do trên mạng X, lên án chính quyền nhiều nước châu Âu kiểm duyệt, đàn áp tự do ngôn luận. Trên thực tế, X bị cáo buộc đã sử dụng « các thuật toán » giúp cho các quan điểm mà Musk ủng hộ trở nên áp đảo trên mạng này.Hai nhà nghiên cứu Laurence Grondin-Robillard và Nadia Seraiocco, Đại học Québec (Canada), trong bài « De Twitter à X : Comment Elon Musk façonne la conversation politique américaine » (tạm dịch là : Từ Twitter đến X : Elon Musk nhào nặn đối thoại chính trị Mỹ như thế nào), đã tố cáo mạng X của Musk từ bỏ chính sách « minh bạch về thuật toán » của Twitter một thời trước đây, cho phép người sử dụng lựa chọn giữa « các thông tin theo trật tự thời gian hoặc các thông điệp được nhiều người coi nhất ». Giờ đây các thuật toán - quyết định sự hiện diện của thông tin trên dòng sự kiện của người sử dụng - trở thành « hộp đen » đối với các nhà quan sát.Đạo luật DSA bảo vệ đa nguyên chính trị: Phương tiện tự vệ chính của Liên ÂuBài « L'interférence d'Elon Musk dans les élections en Allemagne : quel rôle pour le Digital Services Act ? » (Can thiệp của Elon Musk vào bầu cử ở Đức : Luật về Dịch vụ Kỹ thuật Số của châu Âu có vai trò gì ?), trên trang mạng Le Club des Juristes, nêu bật khả năng chính quyền châu Âu sử dụng Luật về Dịch vụ Kỹ thuật Số DSA, có hiệu lực từ năm 2023 (sau ba năm chuẩn bị), để chấn chỉnh các mạng xã hội nằm trong phạm vi điều chỉnh của đạo luật này.Trong số khoảng 10.000 nền tảng trên mạng đang hoạt động tại thị trường châu Âu, chỉ có hơn 20 nền tảng là đối tượng của DSA (theo Touteleurope.eu). Ngoài X, còn có 16 nền tảng « rất lớn » khác, với hơn 45 triệu người sử dụng, chiếm 10% dân số châu Âu (như Alibaba AliExpress, Amazon Store, Apple AppStore, Facebook, Google Play, Instagram, TikTok, Wikipedia, Youtube…) và hai công cụ tìm kiếm Bing và Google Search.DSA không chỉ loại trừ các thông tin « bất hợp pháp », ngăn ngừa các thông tin « có hại » phổ biến rộng rãi (tin giả, tin bóp méo…), mà còn bảo vệ đa nguyên chính trị trên truyền thông. Theo đạo luật này, các nền tảng mạng xã hội « rất lớn » như X có nghĩa vụ bảo đảm cho người sử dụng « có thể lựa chọn và làm chủ thực sự các luồng thông tin mà họ cần, đồng thờitôn trọng sự đa dạng và tính đa nguyên về quan điểm với tư cách phương tiện truyền thông » (điều khoản 35, đoạn 3 của DSA). Theo tác giả bài viết trên Le Club des Juristes, giáo sư luật công Anastasia Iliopoulou-Penot (Đại học Paris II Panthéon-Assas), một số thẩm định ban đầu cho thấy các hệ thống định hướng thông tin của X dường như đã không tuân thủ đòi hỏi này. Không tuân thủ quy định của DSA, mạng xã hội X có thể bị phạt đến 6% doanh thu toàn cầu và thậm chí bị loại khỏi thị trường châu Âu.Bị đẩy vào chân tường, Liên Âu có dám mạnh tay với « cánh tay phải» của Trump ?Giới chuyên gia về kỹ thuật số và chính trị ắt hẳn không quên vụ công ty Anh Cambridge Analytica bị cáo buộc sử dụng thông tin về hàng trăm triệu người dùng Facebook để tác động đến thái độ của cử tri Anh về Brexit (chia tay với Liên Âu) và quyết định bầu cho Donald Trump hồi 2016 của cử tri Mỹ (Bài « Comment Cambridge Analytica est devenue une arme de destruction démocratique massive / Cambridge Analytica đã trở thành một vũ khí hủy diệt hàng loạt với nền dân chủ như thế nào », L'Express, ngày 04/03/2020). Nỗ lực can thiệp vào bầu cử châu Âu của Musk đã quá rõ ràng. Việc chấn chỉnh và thậm chí loại trừ mạng xã hội X của Elon Musk bắt đầu được một số chính trị gia châu Âu đặt ra khẩn thiết.Đọc thêmKhi Facebook không bảo vệ được dữ liệu cá nhânNgoại trưởng Pháp Jean-Noël Barrot hôm 08/01 cảnh báo nếu Ủy Ban Châu Âu không áp dụng luật đã có để « bảo vệ không gian công », thì Bruxelles phải để các quốc gia thành viên « rảnh tay hành động ». Nghị sĩ châu Âu Aurore Lalucq, hôm 09/01 cho biết đã khiếu nại lên Arcom, cơ quan phụ trách thực thi đạo luật DSA ở cấp độ nước Pháp, đồng thời gửi thư đến Ủy Ban Châu Âu nhấn mạnh phải ngăn chặn X nếu công ty của Elon Musk ngoan cố, để « cứu nguy các nền dân chủ ».Về vấn đề này, nhà nghiên cứu độc lập Ophélie Coelho, chuyên gia về địa chính trị và kỹ thuật số, trong một cuộc tọa đàm trên kênh truyền hình TF1, hoàn toàn không tin vào khả năng Liên Âu có thể ngăn chặn X : « Về mặt kỹ thuật, ở cấp độ châu Âu, hay thậm chí ở quy mô từng nước, chúng ta có thể ngăn chặn hoàn toàn việc tiếp cận với nền tảng X. Ngăn chặn cả việc tiếp cận với X thông qua các phần mềm lách kiểm duyệt VPN. Vấn đề phức tạp hơn, đó là : Các nhà hoạch định chính sách có muốn làm hay không? Về mặt chính trị, và nhất là về mặt địa-chính trị, họ có sẵn sàng gánh lấy những rủi ro, trong bối cảnh căng thẳng, khủng hoảng, chiến tranh như chúng ta biết hiện nay, khi đối đầu với Mỹ hay không? Đối đầu với Hoa Kỳ cũng có nghĩa là ảnh hưởng đến liên minh NATO. Chúng ta vốn rất phuộc vào Mỹ về khí hỏa lỏng. Có rất nhiều thứ cần phải cân nhắc. Về mặt địa - chính trị, theo tôi, họ sẽ không làm ».Trong một số cuộc trả lời báo chí Đức (Frankfurter Allgemeine Zeitung) và Phần Lan (đài phát thanh - truyền hình quốc gia Đài Loan Yln) tuần lễ thứ hai của tháng 1/2025, phó chủ tịch Ủy Ban Châu Âu, chính trị gia Phần Lan Henna Virkkunen, phụ trách lĩnh vực Chủ quyền công nghệ, An ninh và Dân Chủ, đã tỏ rõ thái độ cứng rắn với cảnh báo : nếu phạm luật, công ty X sẽ phải « nộp phạt và gánh chịu nhiều trừng phạt đáng kể ». Ngày 24/01, giới chức châu Âu phụ trách kỹ thuật số có sẽ cuộc họp với các lãnh đạo Đức. Việc mạng X của Elon Musk can thiệp bầu cử châu Âu ắt sẽ là chủ đề trọng tâm (công ty của tỉ phú Musk đang bị châu Âu điều tra từ cuối năm 2023, do nghi ngờ vi phạm luật DSA).
L'émission 28 minutes du 18/12/2024 Crise politique, alerte économique : l'Allemagne, l'autre grand malade de l'Europe ? Le chancelier allemand Olaf Scholz a perdu, ce lundi 16 décembre, le vote de confiance qu'il avait sollicité devant le Bundestag, l'assemblée parlementaire allemande. Un nouveau coup dur pour le leader du Parti social-démocrate. Au début du mois de novembre, il avait déjà vu son alliance tri-partisane, composée des Verts et du Parti libéral-démocrate (FDP), éclater. Sur les 733 sièges que compte la chambre basse, le chancelier n'a donc obtenu le soutien que de 207 parlementaires. En conséquence, les élections législatives qui devaient avoir lieu en septembre 2025 ont été avancées au 23 février prochain. Olaf Scholz affrontera ses alliés d'hier (les Verts et les Libéraux), l'extrême droite de l'AfD mais surtout la CDU (conservateurs) de Friedrich Merz, qui fait figure de favorite (avec plus de 30 % d'intentions de vote). Cette crise politique intervient alors que l'Allemagne connaît, pour la première fois depuis de nombreuses années, des problèmes économiques. Secouée par la crise énergétique, touchée par la multiplication des plans sociaux et une récession annuelle de 0,2 % du PIB, jusqu'où la crise va-t-elle ébranler l'Allemagne ? On en débat avec Michaela Wiegel, correspondante à Paris du Frankfurter Allgemeine Zeitung, Jean Quatremer, correspondant européen de Libération et Marie Krpata, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes à l'Ifri. Enregistrement : 18 décembre 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Începând de duminică, forțele de opoziție siriene au preluiat controlul asupra celei mai mari părți a orașului Alep, potrivit Observatorului Sirian pentru Drepturile Omului. O situație dificilă pentru președintele Bashar-al Assad și susținătorii săi ruși și iranieni. Potrivit The Telegraph, este ”un regres strategic semnificativ pentru președintele sirian Bashar al-Assad, care se bazase pe sprijinul rus și iranian pentru a-și menține puterea. Acum, cu Alep în mâinile rebelilor, echilibrul de putere s-a schimbat.Atât Iranul, cât și Hezbollah-ul susținut de Iran în Siria au fost slăbiți de recentul conflict cu Israelul, rebelii ar putea încerca să profite de slăbiciunea percepută a acestora”.”Dar cine sunt rebelii care conduc ofensiva în Siria?” Este întrebarea din titlul articolului pe care îl citim în The New York Times: ”Grupul care avansează acum, Hayat Tahrir al-Sham, spune că vrea să înlocuiască guvernul Assad cu unul inspirat de principiile islamice.Hayat Tahrir al-Sham a fost afiliat Al Qaeda de care s-a rupt cu ani în urmă și a ajuns să domine ultimul bastion al opoziției siriene.Odată văzută ca una dintre cele mai puternice facțiuni extremiste ale rebeliunii, grupul a încercat mai târziu să-și minimizeze aspectele radicale și s-a concentrat pe construirea în zona sa de teritoriu a unui gen de guvern civil – deși unul autoritar și conservator”. ”Odată cu revenirea insurgenței, care a recâștigat controlul asupra Alepului, guvernul sirian plătește pentru refuzul său de a face concesii, incapacitatea de a se reforma și de a ieși din izolare”, este de părere Le Monde:”Rămânând un paria în ochii occidentalilor din cauza, spun ei, represiunii sângeroase pe care a dus-o împotriva poporului său, Bashar Al-Assad reușise să-și salveze postul, datorită sprijinului iranian și rus.”Un joc riscant cu multe necunoscutePotrivit Euronews, ”creșterea violenței vine într-un moment de mare tulburare politică în Orientul Mijlociu. Israelul luptă activ cu Hamas în Gaza și Hezbollah în Liban, ambele grupări amenințând că vor genera tulburări regionale mai largi.Violența reînnoită din Siria riscă, de asemenea, să implice două puteri regionale în conflict. Atât Rusia, cât și Turcia au propriile interese de protejat, ambele părți oferind sprijin grupurilor în conflict.Un război care atrage în oricare dintre țări în ciocniri directe una cu celalaltă ar aduce consecințe dăunătoare unei scene politice deja instabile”.După cum amintește FirstPost, ”în războiul civil sirian, Iranul și Turcia sunt susținători ai taberelor opuse. În timp ce Turcia a sprijinit de mult timp forțele de opoziție, Iranul împreună cu Rusia l-au sprijinit pe Assad. Din 2020, luptele au stagnat, după ce Rusia și Turcia au intermediat o încetare a focului. Acum, această înțelegere se vede spulberată.Turcia s-a opus mișcării împotriva lui Assad și în ultima vreme a căutat un fel de apropiere. Aceste eforturi sunt acum îngreunate de ofensiva forțelor de opoziție împotriva regimului”.Frankfurter Allgemeine Zeitung crede că ”nu întâmplător escaladarea are loc acum, în timp ce președintele ales al SUA, Donald Trump, se pregătește să preia mandatul. Turcia și rebelii vor să impună faptul împlinit pe teren, în timp ce capacitatea Washingtonului de a acționa este limitată. Dar este un joc riscant cu multe necunoscute.”
Președintele rus Vladimir Putin a aprobat marți o doctrină nucleară actualizată. Aceasta coboară pragul pentru o lovitură, ca răspuns la o gamă mai largă de atacuri convenționale la adresa Rusiei. Schimbările au venit la două zile după ce Washington a decis să permită Ucrainei să folosească rachete cu rază mai lungă de acțiune pe teritoriul rus. Cât de mare este pericolul? După cum titrează The New York Times, ”Pentru Rusia, armele nucleare sunt cea mai mare monedă de negociere”.Iar CBS News amintește că ”Putin a amenințat că va folosi arme nucleare în Ucraina de mai multe ori, de când a ordonat invazia pe scară largă a țării pe 24 februarie 2022. Rusia a avertizat în mod repetat Occidentul că, dacă Washingtonul permite Ucrainei să lanseze rachete fabricate în Occident pe teritoriul ei, ar considera că aliații NATO sunt direct implicați în război.”The Irish Times observă că ”Indiferent dacă domnul Putin este într-adevăr pregătit să ia opțiunea nucleară, amenințarea este menită să arate lumii că Rusia rămâne o putere majoră și că Washingtonul și aliații săi ar trebui să-și limiteze sprijinul pentru Ucraina. Acesta este principalul motiv pentru care au permis doar cu greu Kievului să folosească arme mai puternice și au evitat să trimită trupe”.Ziarul francez Libération notează că ”Franța va trebui să decidă în curând dacă urmează exemplul american, permițând Ucrainei să folosească propriile rachete de croazieră avansate împotriva teritoriului rus. Era foarte ușor să te joci de-a cowboy-ii și indienii, pe vremea când vestul sălbatic nu era la porțile Europei”.Citeste siPutin este Nașul Rusiei comandate în stil mafiot de KGB (Istoric)”Este un atac nuclear iminent?” – se întreabă Firstpost.Expertul citat de publicație este de părere că utilizarea rachetelor occidentale cu rază mai lungă de acțiune „cu siguranță nu va declanșa” răspunsul nuclear al Moscovei, așa cum se tem unii din Occident. Dar el a adăugat că „Rusia poate escalada într-o serie de moduri pentru a impune costuri Occidentului, de la sabotaj subacvatic până la angajarea de împuterniciți pentru a hărțui comerțul în Bab el-Mandeb”, o strâmtoare din largul Mării Roșii, unde atacurile asupra transporturilor maritime au fost atribuite rebelilor Houthi din Yemen.Nu există nicio schimbare reală a nivelului de amenințare, constată Frankfurter Allgemeine Zeitung.„De când Putin a pus forțele nucleare rusești în așteptare în timpul anexării Crimeei în primăvara lui 2014, el s-a jucat cu amenințarea de a folosi arme nucleare pentru a susține agresiunea militară convențională. Precauția Occidentului în acordarea de sprijin militar Ucrainei este reacția - bine întemeiată - la acest lucru. Faptul că Kremlinul definește acum condițiile pentru utilizarea armelor nucleare într-un mod mai larg și puțin mai vag nu face nicio diferență.”Doctrina nucleară este doar propagandă pentru consumul intern, crede Corriere della Sera:„După știrile din SUA de vineri, televiziunea rusă și-a încordat imediat mușchii mândriei patriotice. ... „Este nevoie doar de trei rachete bine plasate și întreaga civilizație britanică se va prăbuși și va fi distrusă pentru totdeauna”, a spus un expert militar pe primul canal de stat. Dar unele medii și indivizi inteligenți, care cunosc cu adevărat intențiile lui Putin și ale cercului său interior, continuă să excludă folosirea ultra-armei. Acesta este vântul care suflă în Rusia de ani de zile.”
Armata germană pregătește companiile din țară pentru eventualitatea unei crize militare ce ar izbucni la granița de est a NATO. Suedia și Finlanda își pregătesc locuitorii să răspundă unor situații de criză. În timp ce Germania și Finlanda atrag atenția asupra războiului hibrid al Rusiei după secționarea unui cablu de comunicații în Marea Baltică. Nimeni nu-și dorește un război – dar dacă acesta ar izbucni împotriva voinței noastre? Niciun lider politic n-ar vrea să-și ducă țara în război – à propos de ceea ce s-a discutat la un moment dat în dezbaterea prezidențială de luni seara, de la DigiTV. Dar amenințarea rusă îi îndeamnă pe tot mai mulți responsabili europeni să se pregătească pentru ce e mai rău.În Germania, de exemplu, se amplifică pregătirile pentru eventualitatea unui război ”ale cărui repercusiuni ar putea fi chiar mai directe pentru Berlin decât actualul război rusesc din Ucraina”, relatează Frankfurter Allgemeine Zeitung, citat de Courrier International. Potrivit ziarului, armata ajută acum companiile germane să anticipeze aceste consecințe.Denumită „Operationsplan Deutschland”, inițiativa se bazează pe mai multe scenarii geopolitice posibile, care ar putea merge până la „manevre rusești cu rol de intimidare la granița de est a NATO”.Militarii spun că într-o astfel de situație, „Germania ar deveni un hub pentru zeci, chiar sute de mii de soldați care ar trebui să fie trimiși în Est, alături de materiale de război, alimente și medicamente”. Și lumea economică trebuie să se pregătească pentru asta, chiar de astăzi.Jörn Plischke, locotenent colonel și șef al comandamentului regional din Hamburg, a explicat, de exemplu, că firmele germane s-ar putea confrunta cu o penurie de transportatori:„Aproape 70% dintre camioanele care călătoresc în Germania sunt conduse de șoferi din Europa de Est. Dacă izbucnește un război acolo, unde vor fi acești oameni?”– întreabă militarul.Prin urmare, recomandă pregătirea mai multor angajați germani, astfel încât aceștia să poată prelua sarcinile, în caz de nevoie. De asemenea, trebuie stabilite legături cu pompierii și protecția civilă, contacte utile în caz de criză.„Aceste probleme sunt discutate în toată țara”, precizează Frankfurter Allgemeine Zeitung. Încercările de spionaj, sabotaj și atacuri cibernetice sunt deja în mod regulat în știri în Germania. Și autoritățile sunt în alertă.Punctele strategice – cum ar fi portul Hamburg – fac obiectul unei atenții deosebite. „A existat deja un exercițiu comun între aviația civilă și armată”, adaugă cotidianul. ”Exercițiul Red Storm Alpha a testat protecția infrastructurii de la docuri și apărarea împotriva tentativelor de spionaj și a actelor de sabotaj.”Iar Germania nu este singura țară în care amenințarea este luată foarte în serios.Suedia și Finlanda, care au aderat la NATO la scurt timp de la invadarea Ucrainei de către Rusia, și-au actualizat îndrumările pentru cetățenii lor despre cum să supraviețuiască războiului.După cum informează CNN, milioane de broșuri au fost distribuite gospodăriilor din cele două țări nordice.Broșurile includ instrucțiuni despre efectele conflictelor militare, cum ar fi întreruperi de comunicații și întreruperi de curent, dar și despre evenimente meteo extreme.Sunt făcute mai multe recomandări, de la stocarea apei îmbuteliate și a produselor sanitare până la cultivarea de alimente comestibile acasă.Iar preocupările au căpătat noi dimensiuni după ce Germania și Finlanda au anunțat luni o anchetă privind secționarea unui cablu submarin de comunicații. Cele două țări au avertizat în legătură cu amenințarea unui „război hibrid” pe fondul tensiunilor crescute cu Rusia. Ascultați rubrica ”Eurocronica”, cu Ovidiu Nahoi, în fiecare zi, de luni până vineri, de la 8.45 și în reluare duminica, de la 15.00, numai la RFI România
Donald Trump kehrt ins Weisse Haus zurück. Der amerikanische Autor und Publizist Jacob Heilbrunn spricht über die Ursachen und die Folgen der Wahl. Er sagt: «Ich habe Angst». Jacob Heilbrunn ist amerikanischer Publizist und Buchautor. Er ist Chefredaktor der konservativen amerikanischen Zeitung «The National Interest» und schreibt Kolumnen unter anderem für die «New York Times», «Wall Street Journal», «Frankfurter Allgemeine Zeitung» und «Der Tagesspiegel». ?
Presa internațională comentează alegerile de sâmbătă din Georgia, un adevărat plebiscit între Europa și Rusia, potrivit comentatorilor. Un scrutin în care ambele tabere revendică victoria, iar viitorul este incert. După alegerile parlamentare din Georgia, opoziția este șocată, observatorii se plâng deja de nereguli - iar partidul de guvernământ sărbătorește, rezumă Frankfurter Allgemeine Zeitung.Potrivit Politico, ”incertitudinea stăpânește Georgia după ce alegerile cruciale au oferit victoria unui partid de guvernământ din ce în ce mai anti-occidental.Alegerile sunt considerate pe scară largă ca un test esențial pentru perspectivele Georgiei de a adera la Uniunea Europeană. Criticii au vizat traiectoria din ce în ce mai autoritară a guvernului și legăturile strânse cu Rusia.Perspectivele de aderare a Georgiei la UE au fost blocate după ce guvernul georgian a adoptat o lege controversată a „agenților străini” în stil rusesc, în ciuda avertismentelor că aceasta ar putea periclita cererea de a adera la bloc”.Și, după cum constată BBC, ”este posibil ca URSS să fi încetat să mai existe în urmă cu mai bine de trei decenii, dar Moscova consideră încă o mare parte din vechiul imperiu sovietic drept propria curte din spate și sferă de influență.Va fi apreciat promisiunea de campanie a Visului Georgian privind o politică „pragmatică” față de Rusia, ca să nu mai vorbim de decizia Bruxelles-ului de la începutul acestui an de a opri procesul de aderare a Georgiei la UE”.”O lovitură de stat constituțională”Euronews informează că ”observatorii occidentali confirmă încălcări în alegerile din Georgia. Aceștia au spus că există îngrijorări cu privire la procesul electoral atât înainte, cât și în timpul alegerilor din Georgia, alimentând polarizarea dintre Visul Georgian și partidele de opoziție care susțin că rezultatul a fost ”falsificat”.Au existat diverse probleme legate de procesul electoral în timpul alegerilor din Georgia, potrivit unei delegații occidentale de observatori coordonată de Organizația pentru Securitate și Cooperare în Europa (OSCE)”.El Pais notează că, ”la închiderea urnelor, atât Guvernul, cât și opoziția se declaraseră câștigători ai alegerilor în urma diferitelor exit-poll-uri care au dat rezultate complet contradictorii, în funcție de partea de care sunt atașate mass-mediile care le-au comandat.Alegerile au avut loc în mijlocul unei puternice polarizări politice, iar opoziția le-a prezentat drept un plebiscit între Europa și Rusia, având în vedere discursul anti-occidental al Executivului din ultimii ani și deriva din ce în ce mai autoritară a acestuia.Uniunea va îngheța procesul de aderare al Georgiei la doar câteva luni după ce i-a acordat statutul de țară candidată în decembrie anul trecut”, consideră ziarul spaniol.”Climatul este incandescent”, constată Corriere della Sera.”Opoziția a câștigat în unele zone ale capitalei dar a pierdut în restul țării și acuză acum Comisia Electorală Centrală că a manipulat rezultatul”.Potrivit unui fost ministru al justiției sub președintele Saakașvili și acum lider al Coaliției pentru Schimbare: „aceasta este o lovitură de stat constituțională. Aceasta nu este Rusia sau Venezuela, nu vom recunoaște acest rezultat”.
Für Aufmerksamkeit sorgt die Teilnahme von UNO-Generalsekretär Guterres am Brics-Gipfel im russischen Kasan. Dazu schreibt die FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG: www.deutschlandfunk.de, Presseschau
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 18 octobre 2024.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LOI IMMIGRATION EN FRANCE EN 2025, EN ALLEMAGNE ET EN POLOGNEBien que la précédente loi sur l'immigration ait été promulguée il y a moins d'un an, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé un texte sur ce sujet pour le début de 2025, afin, notamment, de prolonger la durée maximale de rétention des étrangers visés par une mesure d'éloignement. Préférence nationale, quotas, délit de séjour irrégulier, renvoi des étudiants étrangers, restriction du regroupement familial et du droit du sol, la plupart de ces mesures, contenues dans la loi sur l'immigration, adoptée fin 2023 par le Parlement, et censurées, dans la foulée, par le Conseil constitutionnel, devraient servir « de base pour le nouveau projet de loi sur l'immigration ». Une « nouvelle loi » sur l'immigration qui s'ajoutera à une longue série de 118 textes depuis 1945. Soit une loi sur l'immigration tous les deux ans en moyenne – sans compter les ordonnances, arrêtés, circulaires et décrets qui se sont multipliés. Bruno Retailleau, a déclaré son intention de mettre fin au « désordre migratoire », quitte à remettre en cause l'Etat de droit qui, selon lui, « n'est ni intangible ni sacré ». Les macronistes sont divisés sur ce projet : Gabriel Attal, ancien Premier ministre et président du groupe Ensemble pour la République à l'Assemblée, estime qu'une nouvelle loi n'est pas prioritaire, tandis que Gérald Darmanin, ancien ministre de l'Intérieur, s'est, lui, déclaré plutôt d'accord avec le projet du gouvernement Barnier.A Bruxelles, le débat autour de la migration a pris une nouvelle vigueur dans une orientation toujours plus dure, voire radicale. Désormais, ce mouvement touche aussi la gauche au pouvoir en Allemagne, quelques années après le Danemark. Le changement de pied de la coalition réunissant à Berlin sociaux-démocrates, écologistes et libéraux a désinhibé l'ensemble du continent, entraînant un changement de paradigme. A la surprise générale, Berlin a réinstauré, en septembre, les contrôles à ses frontières intérieures pour bloquer l'entrée de clandestins, écornant un peu plus l'espace Schengen de libre circulation. L'attentat de Solingen, survenu le 23 août 2024, peu avant des élections régionales à fort enjeu politique dans l'est du pays et lors duquel trois personnes ont été tuées, a poussé le gouvernement à restaurer des contrôles aux frontières et à multiplier les mesures volontaristes comme des restrictions de prestations sociales pour certains réfugiés, examinées ces jours-ci au Bundestag. Le 12 octobre, le Premier ministre polonais, Donald Tusk, est allé plus loin en demandant à Bruxelles la possibilité de suspendre partiellement le droit d'asile pour les migrants qui entrent illégalement par la frontière biélorusse, assurant qu'il n'appliquerait pas une obligation européenne qui contreviendrait à « la sécurité » du pays. Cette annonce a provoqué la surprise et la consternation au sein de sa coalition démocrate, et une levée de boucliers des organisations de défense des droits humains.L'UKRAINE À LA PEINE AVANT L'HIVER ET LE 5 NOVEMBRELe président ukrainien Volodymyr Zelensky a entamé le 10 octobre une tournée européenne à Londres, Rome, Paris et Berlin, pour présenter son « plan de la victoire », comme il l'avait fait le 26 septembre à Washington. Ce document, qui n'a pas été rendu public, est conçu, d'après les Ukrainiens, comme une nouvelle tentative de mobiliser les soutiens occidentaux sur le plan militaire, économique et diplomatique. L'objectif est d'inverser le rapport de force, à ce jour favorable aux Russes, et de contraindre Vladimir Poutine à entamer, un jour, des négociations. Le président ukrainien espérait obtenir l'autorisation d'utiliser des missiles occidentaux à longue portée sur le territoire russe, et un engagement sur des négociations pour une adhésion à l'OTAN, deux limites pour les Etats-Unis, face au risque d'une escalade avec Moscou.Sur le terrain, les forces armées ukrainiennes espèrent épuiser l'armée russe, mais souffrent elles-mêmes d'un manque d'hommes et de munitions. Après de longs mois de guerre de positions durant lesquels la ligne de front n'a que peu évolué, l'Ukraine perd à nouveau du terrain, submergée par les assauts incessants des troupes russes, qui, villages après villes, ont raison des défenses ukrainiennes, mais au prix de larges pertes. Profitant de sa supériorité numérique, la Russie a multiplié les vagues d'assaut sur ses différents couloirs de progression, sans se soucier des pertes occasionnées. Depuis l'offensive ukrainienne début août dans la région de Koursk, les Russes ont conquis plus de 700 kilomètres carrés en l'espace de deux mois ainsi dans le Donbass, une avancée sans précédent depuis 2022.Alors que le projet de budget de la Russie pour 2025 prévoit une enveloppe de près de 130 milliards d'euros pour les dépenses militaires, Kyiv ne disposera que d'un plus de 48 milliards d'euros. Une somme largement dépendante du soutien financier et militaire occidental. Or, de ce côté-là, les signaux se font de plus en plus alarmants, alors que l'élection présidentielle américaine de novembre pourrait bouleverser la politique de soutien de son allié le plus puissant. Un vide que les alliés européens de Kyiv ne pourraient pas combler. Le 9 octobre, toutefois, les ambassadeurs des Vingt-Sept auprès de l'Union européenne se sont entendus pour prêter à l'Ukraine jusqu'à 35 milliards d'euros en 2025. Les intérêts des actifs russes gelés permettront de rembourser ce prêt. Si en 2024, l'aide militaire française à l'Ukraine dépassera deux milliards d'euros, notamment grâce à l'utilisation d'intérêts d'avoirs russes gelés, elle n'atteindra cependant pas le maximum de trois milliards envisagé dans un accord de sécurité conclu avec Kyiv, a précisé lundi le ministre des Armées Sébastien Lecornu. Winter is coming.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Fri, 11 Oct 2024 06:11:23 +0000 https://digitec.podigee.io/331-neue-episode 0e8d9c0979c639d3d49f686c009c7c0c Monatlicher Mittelstandsindex für wirtschaftliche Entwicklungen Der Datev-Mittelstandsindex ist ein Konjunkturindikator für Deutschland, den die F.A.Z. jetzt jeden Monat exklusiv vorab veröffentlicht. Die Datev in Nürnberg ist der IT-Dienstleister für Steuerberater, Wirtschaftsprüfer und Rechtsanwälte. Die Genossenschaft greift dazu in anonymisierter und zusammengefasster Form auf die Umsatzsteuervoranmeldungen und Lohn- und Gehaltsabrechnungen der Mandanten ihrer Mitglieder zurück. Erstmals hebt die Datev damit den Datenschatz auf ihren Rechnern für die Erforschung der wirtschaftlichen Entwicklung. Für die Datev-Genossenschaft ist die Arbeit an dem Mittelstandsindex ein ungewöhnlicher Schritt. „Wenn der steuerberatende Berufsstand schon signalisiert, dass den Mandanten langsam wirklich das Wasser bis zum Hals steht, dann ist es angezeigt, dass man auch aufmerksam macht auf diese Situation“, begründet Datev-Chef Mayr das Engagement der Genossenschaft. Wir haben mit Mayr über die Daten, den Index und seine Erkenntnisse daraus gesprochen. Zu besprechen gibt es viel. Denn die Datenanalyse zeigt, dass der Umsatz der mittelständischen Wirtschaft seit 2023 schrumpft, während der Beschäftigungsaufbau in den kleinen und mittelgroßen Unternehmen (KMU) zum Stillstand gekommen ist. Das ist ein Alarmsignal. US-Wahl-Special: FAZ+ Abo abschließen und 12 Monate die New York Times lesen. Mehr über die Angebote unserer Werbepartner finden Sie HIER. 331 full Monatlicher Mittelstandsindex für wirtschaftliche Entwicklungen no Frankfurter Allgemeine Zeitung
Susan Link diskutiert mit den Gästen Robert Chatterjee (stellvertretender Chefredakteur des Nahost-Fachmagazins zenith), Sebastian Engelbrecht (Korrespondent des Deutschlandfunks in Berlin und ehemaliger ARD-Hörfunk-Korrespondent in Tel Aviv), Alexander Haneke (der Jurist und Politikredakteur der Frankfurter Allgemeine Zeitung berichtet seit Jahren über die Länder des Nahen Ostens) und Kristin Helberg ( freie Journalistin und Politikwissenschaftlerin mit dem Schwerpunkt Nahost). Von WDR 5.
Russia's Shadow Tankers Threaten an Environmental Catastrophe in the Baltic. And now a Maltese-flagged cargo ship filled with 20,000 tonnes of Russian sourced ammonium nitrate in drifting towards the UK coast. This is the same potentially explosive fertiliser that caused a massive explosion in Beirut in 2020, and this ship is carrying 7 times more of this dangerous cargo. Understandably it has been rejected permission to dock by several countries. So, what kind of threats does the Kremlin's shadow fleet pose to the environment as well as the global maritime order? ---------- Elisabeth Braw is a senior fellow at the Atlanric council. She is also a columnist with Foreign Policy, where she writes on national security and the globalised economy. Before joining AEI, Elisabeth was a Senior Research Fellow at RUSI, where she led the Modern Deterrence project. She is published in a wide range of publications, including Politico, the Frankfurter Allgemeine Zeitung (writing in German), The Times and The Wall Street Journal. Elisabeth is also the author of highly regarded books – one of which we are discussing today. Goodbye Globalization: The Return of a Divided World (2024) ---------- ROLES & PUBLICATIONS: - Monthly columnist – POLITICO (Feb 2023 – Present) - Advisory Board Member - GALLOS Technologies Limited (Aug 2022 – Present) - Commissioner – UK National Preparedness Commission (Nov 2020 – Present) - Member of the Advisory Group – Centre for Information Resilience (Feb 2021 – Present) - Senior Fellow – American Enterprise Institute (Oct 2020 – Present) - Columnist – Foreign Policy (Feb 2020 – Present) - Member of the Steering Committee – Aurora Forum (Dec 2019 – Present) - Op-ed contributor – The Times (Dec 2016 – Present) - Non-resident Associate Fellow – European Leadership Network (ELN) (Aug 2017 – Present) - Senior Research Fellow – Royal United Services Institute (Sep 2019 – Oct 2020) - Adjunct Fellow – Centre for European Policy (Jul 2018 – Jul 2019) - Senior Consultant – Control Risks (Jun 2016 – Aug 2018) - Non-resident Senior Fellow – Atlantic Council (Apr 2016 – Jun 2018) ---------- LINKS: https://twitter.com/elisabethbraw https://www.linkedin.com/in/elisabethbraw/ https://rusi.org/people/braw https://www.aei.org/profile/elisabeth-braw/ https://www.europeanleadershipnetwork.org/person/elisabeth-braw/ https://foreignpolicy.com/author/elisabeth-braw/ https://reutersinstitute.politics.ox.ac.uk/people/elisabeth-braw https://cepa.org/author/elisabeth-braw/ ---------- ARTICLES: https://www.politico.com/news/magazine/2022/01/16/russia-ukraine-gray-zone-warfare-autocrats-democracy-527022 https://www.ft.com/content/0ac9e1a9-2aad-47d9-83fb-4839e9b31b33 https://www.thetimes.co.uk/article/china-is-master-of-grey-zone-aggression-t6z2khp69 https://www.prospectmagazine.co.uk/politics/60291/create-a-psychological-defence-agency-to-prebunk-fake-news https://www.aei.org/podcast/elisabeth-braw-on-gray-zone-warfare/ ---------- BOOKS: ‘God's Spies: The Stasi's Cold War Espionage (2019) The Defender's Dilemma: Identifying and Deterring Gray-zone Aggression (2022) Goodbye Globalization: The Return of a Divided World (2024) ---------- PLATFORMS: Twitter: https://twitter.com/CurtainSilicon Instagram: https://www.instagram.com/siliconcurtain/ Podcast: https://open.spotify.com/show/4thRZj6NO7y93zG11JMtqm Linkedin: https://www.linkedin.com/in/finkjonathan/ Patreon: https://www.patreon.com/siliconcurtain ---------- Welcome to the Silicon Curtain podcast. Please like and subscribe if you like the content we produce. It will really help to increase the popularity of our content in YouTube's algorithm. Our material is now being made available on popular podcasting platforms as well, such as Spotify and Apple Podcasts.
Presa internațională a reacționat imediat după ce mii de pagere au explodat simultan în Liban, cei vizați fiind membrii grupării Hezbollah. Miercuri, un număr mare de stații de emisie-recepție au explodat, de asemenea, în Liban. Loviturile au fost spectaculoase iar modul în care a acționat partea israeliană rămâne încă neclar, în multe aspecte. Dar ce vor schimba cu adevărat aceste lovituri? - se întreabă comentatorii. ”Dacă rămân multe necunoscute despre explozie, iese la iveală un consens printre experți: nu a fost un simplu atac cibernetic vizând supraîncălzirea bateriilor acestor dispozitive rudimentare, ci, cu siguranță, o operațiune cunoscută sub numele de atac asupra lanțului de aprovizionare”. Iată ce observă ziarul Le Monde. ”A fost posibilă introducerea câtorva grame de explozibil puternic în pagerele destinate Hezbollah, transformând dispozitivele în bombe”.Un expert citat de Wired spune că dacă atacul s-a bazat pe lanțul de aprovizionare, atunci ar fi trebuit să fie nevoie de ani pentru a pregăti și implica infiltrarea unui agent și introducerea de explozibili în pagere. ”Acest lucru ar însemna că Israelul a reușit să se infiltreze între furnizorii Hezbollah până la punctul de a livra sute (dacă nu mii) de dispozitive utilizate pentru comunicații securizate”, spune expertul.După cum comentează revista The Atlantic, ”Israelul folosește de mult timp tehnologii digitale pentru a-i viza pe membrii Hezbollah. Dar acest atac nu a fost ca oricare altul văzut până acum și pare să fi dat un nou tip de lovitură. A mutilat mii de luptători și, probabil, a paralizat capacitatea grupului de a răspunde în cazul în care un conflict mai larg izbucnește în curând. De asemenea, a dezvăluit identitatea victimelor, spulberând eforturile atente ale Hezbollah de a păstra anonimatul membrilor săi”.Sky News amintește că ”Hezbollah a fost foarte precaut în comunicațiile sale, conștient că discuțiile de pe telefonul mobil pot fi ușor piratate și urmărite - pagerele fiind considerate mai greu de infiltrat.În mod repetat, serviciile de informații israeliene au demonstrat că se pot infiltra în Hezbollah, în special odată cu asasinarea comandantului superior Fuad Shukr la sfârșitul lunii iulie.Acest ultim atac va provoca o îngrijorare internă profundă în Hezbollah, posibil chiar și un haos în rândurile sale, siguranța lor fiind acum compromisă într-un mod cât se poate de dramatic”.Un succes tactic care nu schimbă multe...Frankfurter Allgemeine Zeitung vede ”un succes tactic care schimbă puține”:Potrivit ziarului german, ”Israelul a obținut un succes tactic cu explozia controlată a mii de receptoare radio. Cu toate acestea, nimic nu se schimbă în potențialul distructiv infernal al rachetelor Hezbollah”.În timp ce comentatorul BBC transmite că ”Israelienii au folosit o armă importantă, îndrăzneață, care este în mod clar foarte eficientă în termenii lor.Dar acest atac nu duce regiunea cu un centimetru mai departe de tot războiul, ci o împinge mai aproape.Hezbollah va fi afectat de atac. Dar se va recompune rapid ca organizație și va găsi o altă modalitate de a comunica. Libanul este o țară mică și mesajele pot fi purtate cu ușurință, chiar și de mână.Fără îndoială, Hezbollah și aliatul său iranian, al cărui ambasador a fost și el rănit, își ling rănile acum.Dar încă o dată, regiunea a fost împinsă chiar în pragul unui război total. Mai devreme sau mai târziu, vor cădea peste stâncă dacă acest lucru continuă”.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 13 septembre 2024.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.ÉLECTIONS ALGÉRIENNES, RELATIONS FRANCO-ALGÉRIENNES ET FRANCO-MAROCAINESLe président algérien Abdelmadjid Tebboune a été élu le 8 septembre pour un second mandat avec 94,65 % des voix, selon l'Autorité nationale indépendante des élections, tandis qu'Abdelaali Hassani Chérif, le candidat islamiste (MPS) a rassemblé 3,17 % des voix, et Youcef Aouchiche, le candidat du FFS (opposition laïque), de 2,16 % des voix. Le taux de participation officiel serait de 48,03 %, selon une première estimation donnée dans une communication un peu confuse. En réalité, le taux de participation ne serait pas supérieur à 23 %. Certaines évaluations le situent même à 10%.Troisième économie d'Afrique avec un produit intérieur brut attendu à 267 milliards de dollars en 2024, selon le Fonds monétaire international, l'Algérie s'est reconstitué un matelas de sécurité – elle disposait de 69 milliards de dollars de réserves de change à la fin de 2023. Mais le chantier permanent de la diversification de son économie, qui permettrait de sortir de la dépendance au gaz et au pétrole, est incessamment retardé par les intérêts liés à ces deux secteurs dans les milieux dirigeants.Ambassadeur à deux reprises en Algérie, Xavier Driencourt estime qu'« en affichant un score pareil, le régime n'a aucune volonté de changement. Sur le plan économique, les finances publiques tiennent par le pétrole. La grande répression va se poursuivre. Par contre, sur le plan international, le pays est significativement isolé. » Il existe avec le Maroc, le Mali et la Libye, un arc de crises diplomatiques qui devrait être l'un des plus gros dossiers du second mandat. d'Abdelmadjid Tebboune.Cet été, une nouvelle brouille a mis aux prises Alger et Paris après le revirement français pro-marocain sur l'affaire du Sahara occidental. Le 30 juillet, Emmanuel Macron adressait au roi du Maroc, Mohammed VI, un courrier consacrant le ralliement de la France à la thèse de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Né bien après l'indépendance algérienne, le président français a multiplié, depuis 2017, les gestes de bonne volonté pour bâtir une relation apaisée avec l'Algérie, notamment dans le domaine mémoriel de la guerre d'Algérie. En vain, les crises succédant aux brouilles avec Alger. Aujourd'hui, Emmanuel Macron se tourne vers le Maroc où il devrait se rendre prochainement en visite d'État, tandis que sa visite en Algérie, un temps envisagée, n'est plus évoquée.RAPPORT DRAGHIMandaté par Ursula von der Leyen en septembre 2023, l'ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi a livré lundi un rapport dont les recommandations doivent alimenter les travaux de la nouvelle Commission européenne pour les cinq prochaines années. Selon lui, l'Union européenne est aujourd'hui confrontée à « un défi existentiel » ; si elle ne change pas, elle sera condamnée à « une lente agonie ». C'est donc de « 800 milliards d'euros d'investissements supplémentaires par an » dont l'UE a besoin si elle veut pouvoir financer les réformes nécessaires afin d'éviter qu'elle ne se laisse distancer définitivement par les États-Unis et la Chine. Un bond significatif qui représenterait 5 % du PIB européen actuel. (Le plan Marshall entre 1948 et 1951 équivalait à 1 à 2% du PIB de l'UE.) Face à la Chine et aux États-Unis, l'Europe décroche. Entre l'UE et les États-Unis, l'écart de niveau de PIB s'est progressivement creusé entre 2002 et 2023, passant d'un peu plus de 15 % à 30 %, tandis qu'en termes de parité de pouvoir d'achat, l'écart s'élève à 12 %. Le rapport Draghi découpe la compétitivité européenne en trois secteurs auxquels une attention particulière doit être apportée : l'innovation, la décarbonation, et la sécurité énergétique et économique. L'Europe doit mieux financer ses industries de pointe, en ciblant et coordonnant ses investissements ; elle doit adapter sa transition énergétique et climatique pour en faire une source de compétitivité et non pas de décroissance ; et elle doit s'assurer de réduire ses dépendances stratégiques, en revoyant sa politique commerciale et la sécurité de ses chaînes d'approvisionnement.Mario Draghi expose 170 propositions. Les Européens doivent se doter d'une main-d'œuvre qualifiée, miser sur la recherche, achever la construction d'un marché intérieur qui reste inaboutie, baisser la facture d'électricité des citoyens comme des entreprises (deux ou trois fois plus élevée qu'aux Etats-Unis) et s'attaquer à la débureaucratisation de leur économie. S'ils veulent réussir, les Vingt-Sept devront aussi revoir leurs règles en matière de concurrence, qui empêchent parfois l'émergence de champions européens, et veiller à une plus grande cohérence entre leurs politiques commerciale, environnementale et climatique. Mais surtout, l'Union européenne doit investir massivement dans les technologies propres et le numérique, tout en réduisant ses dépendances, notamment à la Chine. A l'heure de la guerre en Ukraine, elle doit aussi se donner les moyens de financer une industrie de la défense à même de pallier le désengagement annoncé des Etats-Unis, que Donald Trump revienne à la Maison Blanche après les élections de novembre ou pas.Mario Draghi, n'est pas le premier à s'alarmer du déclin relatif de l'Europe. Au printemps, Enrico Letta, un autre ex-président du Conseil italien, avait établi le même diagnostic.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Presa din întreaga lume a analizat dezbaterea dintre candidații la președinția Statelor Unite, Donald Trump și Kamala Harris. Comentatorii sunt în general de acord că vicepreședinta democrată a câștigat dezbaterea. Ceea ce este încă departe de câștigarea alegerilor. ”Trump îi lasă centrul lui Harris”, titrează Frankfurter Allgemeine Zeitung.”În prima lor întâlnire față în față, fostul președinte republican și vicepreședintele democrat s-au ciocnit dur pe tema economiei, avortului, imigrației și armelor. Kamala Harris a apărut ca un democrat moderat, Donald Trump ca un profet al pieirii. Contrastele sunt clare după duelul TV, dar rezultatul alegerilor, nu”.Le Monde o vede câștigătoare pe Kamala Harris.”Deodată, Donald Trump a părut mai în vârstă decât vârsta lui. Se strâmba. Era din ce în ce mai mic. Gesticula, rămânând fără sarcasm și oxigen. A tot revenit la obsesia lui, care îi servește drept program: imigrația ilegală. Dar rivalul său democrat l-a destabilizat pe miliardar, așa cum a făcut-o rar de când a intrat în politică în 2015”. ”Donald Trump, cu siguranță, nu are limite”, constată în urma dezbaterii cotidianul belgian Le Soir.”O dezbatere electorală are întotdeauna partea ei de afirmații mai mult sau mai puțin exacte. Donald Trump a îndrăznit totul, chiar și cele mai abjecte minciuni. În special când vine vorba de imigrație sau avort, două teme foarte discutate marți seara în timpul dezbaterii ABC News”. Și The Wall Street Journal crede că „Trump a lăsat-o pe Kamala Harris să scape” și „în mod clar, ea a câștigat dezbaterea, pentru că (...) a știut să-l prindă în capcană pe Trump. Ea și-a împins rivalul într-un colț, astfel încât el a petrecut cea mai mare parte a dezbaterii vorbind despre trecut, despre Joe Biden, dar nu despre cum va îmbunătăți viața americanilor în următorii patru ani”. În timp ce Los Angeles Times, preluat de Courrier International, notează că, dacă sondajele au dat în mare parte victoria Kamalei Harris, Trump a fost considerat perdant după fiecare dintre dezbaterile sale televizate din ultimele două alegeri prezidențiale. Ceea ce nu l-a împiedicat să câștige în 2016 și fiind foarte aproape de a câștiga în 2020.Potrivit ziarului, întrebarea fundamentală „este dacă americanii o vor pedepsi pe Kamala Harris pentru problematica administrației Biden. Și această întrebare rămâne”.Mai ales că vicepreședintele a făcut prea puțin pentru a se distanța de Joe Biden, observă The New York Times. Ea „a fost evazivă, oferind o serie de non-răspunsuri la întrebări (...) iar acest lucru, dacă va continua, va otrăvi restul campaniei sale”.Migranții „mănâncă pisici și câini”: de unde vine această teorie transmisă de Donald Trump?Le Figaro oferă câteva explicații.Acest zvon se bazează pe o postare pe Facebook din 6 septembrie, potrivit sitului american de verificare a faptelor Politifact. Este vorba despre orașul Springfield, din statul Ohio. De la pandemia de coronavirus, aproape 15.000 de persoane de origine haitiană s-au stabilit în acest oraș de aproximativ 58.000 de locuitori.Postarea a fost vizualizată de peste 11 milioane de ori pe Twitter. Miliardarul Elon Musk, care îl susține pe Donald Trump în cursa sa pentru Casa Albă, a postat și el informația.Autoritățile locale au negat însă ferm către CBS News existența oricăror plângeri legate de acest tip de eveniment, spunând că nu dispun de nicio „afirmație specifică” potrivit căreia migranții haitieni ar fi rănit animale.
Alman kamu yayıncısı Deutsche Welle'nin Türkçe Servisi'nin İstanbul koordinatörlüğünü yürüten ve aynı zamanda Frankfurter Allgemeine Zeitung'da "Brief aus İstanbul" (İstanbul'dan Mektup) isimli haftalık köşe yazıları yazan Bülent Mumay, yaptığı bir paylaşım nedeniyle Türkiye'de bir yıl sekiz ay hapis cezasına çarptırıldı. Mumay hedefte olan tek gazeteci değil. Elmas Topcu, AKP iktidarının YouTube ve Instagram dahil medyayı nasıl kontrol ettiğini ve Türkiye'deki gazetecilerin hangi şartlarda çalıştığını aktardı. Bu bölümü Aydın Işık sunuyor. Von Aydin Isik.
Presentatie: Sophie Derkzen. (00:43) Ruzie over steun aan Oekraïne in Duitse coalitie ‘Geen nieuw geld voor Oekraïne', kopte de Frankfurter Allgemeine Zeitung. Het leidde tot flinke onenigheid in een coalitie die toch al bekendstaat om conflicten. Het lukt de regeringspartijen al maanden niet om de begroting voor volgend jaar rond te krijgen, terwijl intussen de aankomende deelstaatverkiezingen in het Oosten als een donkere wolk boven hen hangen. Over deze spanningen Duitslandexpert van de VRT Jeroen Reygaert en journalist en Duitslandkenner Ulrike Nagel. (17:28) Uitgelicht: Europese drugsmaffia zet ‘kindsoldaten' in Ze worden geslagen, gedrogeerd of bedreigd met seksueel geweld. Ze hangen rond in de straten van Europese hoofdsteden: honderden jongeren en kinderen vanaf de leeftijd van 9 jaar die geronseld zijn door Europese criminele netwerken om voor hen drugs te verkopen. De Belgische politie maakt zich hierover zorgen en deed onderzoek. Volgens hulporganisaties is het een probleem dat nog veel te weinig op de radar staat, hoorde redacteur Sonja Pleumeekers. Presentatie: Sophie Derkzen.
(Apologies for the sound quality) Rainer Zitelmann, Ph.D. is a historian and sociologist. He is also a world-renowned author, successful businessman and real estate investor. Zitelmann studied history and political sciences, graduating with a doctorate “summa cum laude” in 1986. His dissertation was published in both German and English: Hitler. The Policies of Seduction. Rainer Zitelmann began his career lecturing history at the Freie Universität Berlin from 1987 to 1992. He then became chief editor at one of the leading and most prestigious publishing houses in Germany, Ullstein-Propyläen. He followed this with the role of section editor at the major German daily newspaper “Die Welt”, which he held until 2000. In the year 2000, Rainer Zitelmann, Ph.D. founded a company, Dr. ZitelmannPB. GmbH. He ran the company from 2000 to 2016, establishing it as by far the leading PR consultancy for the German real estate industry. He sold the business in 2016. Zitelmann built his wealth through his entrepreneurial activities and as a successful real estate investor. In 2016, Zitelmann was awarded his second doctorate, this time in sociology, with his thesis on the psychology of the super-rich. The table of contents and sample chapters can be downloaded from The Wealt Elite. He has written and edited 29 books that have been translated into over 30 languages worldwide. In recent years, he has written articles or given interviews in leading media such as the Wall Street Journal, Times, Forbes, Newsweek, Daily Telegraph, Le Monde, Corriere della Sera, Israel Hayom, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Neue Zürcher Zeitung and numerous media in Latin America and Asia. Links: https://gml.bio.link/ Watch GML on Youtube: https://bit.ly/3UwsRiv Check out Martens Minute! https://martensminute.podbean.com/ Join the private discord & chat during the show! joingml.com Good Morning Liberty is sponsored by BetterHelp! Rediscover your curiosity today by visiting Betterhelp.com/GML (Get 10% off your first month) Get your complimentary bottle of Nugenix by texting GML to 231-231 Protect your privacy and unlock the full potential of your streaming services with ExpressVPN. Get 3 more months absolutely FREE by using our link EXPRESSVPN.com/GML Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
Kommentiert wird das Sanierungskonzept für Varta - die Geschichte des traditionsreichen Batterieherstellers sei damit um ein dramatisches Kapitel reicher, schreibt die FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG: www.deutschlandfunk.de, Wirtschaftspresseschau
GUEST 1 OVERVIEW: Dr Roger Gewolb is a Business, Finance, Consumer, GeoPolitico-Economic news & trends expert. Roger is a Fair Money Champion and is a media personality. GUEST 2 OVERVIEW: Rainer Zitelmann is a historian, sociologist and multiple bestselling author, whose books include Hitler's National Socialism, The Power of Capitalism and In Defense of Capitalism. He published 28 books. His books have been translated into more than 30 languages. In recent years, he has written articles and been the subject of interviews in leading media such as Wall Street Journal, Newsweek, Forbes, The Daily Telegraph, The Times, Le Monde, Corriere della Sera, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Neue Zürcher Zeitung, and numerous media in Latin America and Asia. https://www.rainer-zitelmann.com/?utm_source=substack&utm_medium=email
Rainer Zitelmann is a historian, sociologist and multiple bestselling author, whose books include Hitler's National Socialism, The Power of Capitalism and In Defense of Capitalism. He published 28 books. His books have been translated into more than 30 languages. In recent years, he has written articles and been the subject of interviews in leading media such as Wall Street Journal, Newsweek, Forbes, The Daily Telegraph, The Times, Le Monde, Corriere della Sera, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Neue Zürcher Zeitung, and numerous media in Latin America and Asia. How Nations Escape Poverty https://nations-escape-poverty.com/ Films: Poland: From Socialism to Prosperity https://www.youtube.com/watch?v=bBIhsZ9GNHc&t=126s Life Behind the Berlin Wall https://www.youtube.com/watch?v=JZNSL9fT74Q GML Links: https://bit.ly/gmllinks WATCH on Youtube: https://bit.ly/3UwsRiv Join the private discord & chat during the show! joingml.com Like our intro song? https://www.3pillmorning.com Enroll in Constitution 101: the meaning and history of the US Constitution or one of the many other great FREE courses at hillsdale.edu/GML Get your complimentary bottle of Nugenix by texting GML to 231-231 Monetary Metals offers A Yield on Gold, Paid in Gold® https://www.monetary-metals.com/GML Protect your privacy and unlock the full potential of your streaming services with ExpressVPN. Get 3 more months absolutely FREE by using our link EXPRESSVPN.com/GML Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
Deuxième volet de notre série spéciale « Élections européennes : la montée des nationalismes en question ». Contrairement à d'autres pays européens, l'Allemagne a longtemps été épargnée par le populisme de droite. Cela a changé avec le parti AfD, l'Alternative pour l'Allemagne. Il pourrait devenir la deuxième force politique lors des élections européennes. Fondée il y a 11 ans, cette formation classée « d'extrême droite avérée » par plusieurs gouvernements régionaux, ne cesse de gagner du terrain. Et cela malgré les scandales qui ont touché le parti, des procès pour incitation à la haine aux accusations récentes d'espionnage. Nous sommes sur le marché d'Oberursel, une ville dans la banlieue aisée de Francfort. C'est le début de la campagne électorale pour les Européennes. Les partis politiques ont installé leurs stands. Celui de l'AfD se trouve à côté d'un manège pour enfants. Peter Lutz de la section locale du parti distribue des brochures avec le slogan : « Pour une remigration légale au lieu d'une immigration illégale ». Il faut savoir qu'en Allemagne, le terme « remigration » fait polémique depuis quelques mois. En novembre dernier (2023), une réunion secrète révélée par la presse avait eu lieu à Potsdam, avec des néonazis et des cadres de l'AfD. L'objectif : discuter d'un « plan remigration », soit l'expulsion de millions d'étrangers et de personnes considéréees comme « non assimilées ». Cette réunion a provoqué un tollé mais n'a pas porté préjudice à l'AfD, explique Paul Beuter, un autre cadre du parti à Oberursel : « De plus en plus de gens se rendent compte que leurs préoccupations sont ignorées par les partis traditionnels. Ça commence par la politique d'immigration qui va au-delà de ce que ce pays peut supporter. »Paul Beuter cite l'exemple de sa ville d'Oberursel qui a dû construire deux nouveaux centres d'accueil de réfugiés, pour un total de 550 personnes. Et en plus, trois nouveaux postes à la mairie pour gérer ce dossier. Selon Peter Lutz, « on a laissé entrer trop de migrants en Allemagne. Tous ceux qui n'ont plus le droit de rester, qui viennent des pays sûrs ou qui devraient être reconduits, doivent partir. » En Hesse, l'AfD attire les cadres moyensL'AfD a été fondée ici à Oberursel, il y a onze ans, par une vingtaine de personnes, notamment des professeurs d'université et des intellectuels de droite. Parmi eux, Konrad Adam, ancien journaliste au quotidien conservateur et libéral Frankfurter Allgemeine Zeitung. Aujourd'hui âgé de 82 ans, il rappelle l'objectif de départ : « relancer la démocratie ». Déçus à l'époque de voir tous les partis « aller dans la même direction », les fondateurs de l'AfD voulaient créer un parti d'opposition national-conservateur pour « permettre aux citoyens d'avoir le choix lorsqu'ils se rendent aux urnes ». Mais pour Konrad Adam, le parti a pris un virage trop extrême. En 2020, il claque la porte de l'AfD, au moment de ses premiers succès électoraux.En Hesse, l'une des régions les plus riches du pays, l'AfD est devenue la deuxième force politique, après le parti conservateur de la CDU. Parmi ses bastions, la Wetterau, une région rurale à une heure de route de Francfort. À Schotten, jolie bourgade avec ses maisons à colombages, Thomas est en train de charger ses courses sur un pick-up. Oui, cela fait des années qu'il vote pour l'AfD, explique ce sexagénaire. Et tous ses amis font pareil. Selon cet agent administratif, cadre moyen dans le service du ramassage des ordures, le pays va dans la mauvaise direction. Il refuse la politique « va-t-en guerre avec la Russie », pense que Moscou et Kiev devraient « gérer leurs problèmes entre eux ». Il est parti de Francfort où il a vécu 40 ans : « Il y avait trop de bars à chicha, je n'entendais plus ma langue. » Financièrement, explique-t-il, ça va, il s'en sort bien. Mais il a toutefois peur du déclassement social, une fois devenu retraité. « J'espère que vous n'allez pas déformer mes propos comme le fait souvent la presse », lance-t-il, à la fin de la conversation.« Je voterai pour protéger la démocratie »Pourquoi un tiers des électeurs de cette région ont-ils voté pour l'AfD ? Difficile à comprendre pour cet agriculteur bio qui nous accueille dans sa ferme mais préfère rester anonyme. Voici tout ce qu'il sait : de plus en plus de personnes autour de lui, des clients, des fournisseurs, des ouvriers, des mécaniciens ou des collègues, sont attirés par l'AfD. Et cela lui pèse. « Avant, il n'y avait dans le coin que quelques types du NPD [Parti national-démocrate d'Allemagne, rebaptisé La Patrie, formation néonazie, NDRL]. On pouvait les ignorer. Mais avec les électeurs de l'AfD, toujours plus nombreux, ce n'est pas possible, surtout lorsqu'on est un entrepreneur comme moi. » Ce père de 6 enfants assure qu'il ira voter aux Européennes, car il faut « protéger notre système démocratique ».Tensions en hausse entre pro et anti-AfDEn Saxe, le parti populiste est le grand favori lors des élections régionales en septembre prochain (2024). Ce qui n'est pas sans conséquences sur l'ambiance dans cette région de l'Allemagne de l'Est. La tension entre sympathisants et opposants de l'AfD est particulièrement tangible à Bautzen, ville médiévale de caractère près de la frontière tchèque. Soutenu par le parti d'extrême droite, des centaines de manifestants défilent tous les lundis à travers la ville.C'est une procession étrange et menaçante qui inonde les rues pour converger vers la place centrale. Des jeunes néonazis côtoient parfois des membres du Black Block venus de Dresde, mais aussi de plus en plus de partisans de la Russie, sans oublier ceux qui forment la tête du cortège, portant des grandes croix blanches, pour dénoncer la politique sanitaire lors de la pandémie du Covid. Les orateurs et oratrices qui se succèdent à la tribune dénoncent pêle-mêle la politique allemande de soutien à l'Ukraine, un manque de liberté en général, l'Union européenne et l'éducation sexuelle dans les écoles.« Pourquoi ils gagnent deux fois plus à l'Ouest qu'à l'Est ? »Un homme arbore fièrement le drapeau du premier empire allemand. Cela fait « plus de trois ans et plus de 160 fois », qu'il vient ici à Bautzen, toutes les semaines. Électeur fervent de l'AfD, il dénonce la précarité des retraités en Allemagne de l'Est. « J'ai travaillé pendant 43 ans sur des chantiers et je reçois moins de 1000 euros par mois. Et tous ceux qui viennent ici, ces migrants, ils s'en sortent mieux que moi. J'ai cinq petits-enfants mais je n'ai pas d'argent pour leur faire des cadeaux. Alors ils me demandent : « Mais grand-père, tu n'as pas travaillé ? - Ben si, je leur réponds, mais je me suis fait avoir ! » Son ami, lui aussi un sympathisant de l'AfD, regrette que le salaire à l'Est soit toujours inférieur à celui à l'Ouest. « Il y a 10 ans, j'ai travaillé à l'aéroport de Francfort-sur-le-Main, j'ai gagné plus de 2000 euros. Quand je suis retourné ici, après avoir rencontré quelqu'un, j'ai touché 1000 euros de moins. Ça me rend dingue : pourquoi ces différences ? Pourquoi il ne peut pas y avoir une seule Allemagne ? »Ces manifestations d'extrême droite ont créé un climat pesant dans la ville, confie la directrice de « Willkommen in Bautzen » (Bienvenu à Bautzen), une association locale qui milite pour une ville ouverte et tolérante. « Je ne sors plus le lundi soir et ne prends plus de rendez-vous chez le médecin », témoigne une autre habitante. Thilo Jung, un jeune responsable du parti de gauche Die Linke, acquiesce : « Une ambiance d'extrême droite s'est installée à Bautzen. Lorsque je me rends ici, je réfléchis à deux fois quel T-Shirt je mets pour ne pas provoquer de réactions violentes. » Afin de ne pas laisser l'espace public à l'extrême droite, plusieurs associations de Bautzen ont créé un festival, le « Happy Monday ». Tous les lundis, des évènements culturels permettent aux habitants de sortir à nouveau « avec un sourire », comme le souligne une des organisatrices. Cette initiative déplait fortement aux milieux extrémistes de la ville qui envoient des jeunes néonazis « patrouiller » autour des concerts et autres spectacles, sous l'œil d'une dizaine de policiers qui font en sorte que le Happy Monday ne tourne pas au drame.En images Comment combattre l'AfD ?Réagir face à la montée de l'extrême droite peut prendre des formes différentes. La professeure d'histoire Katja Gerhardi a décidé de rejoindre la section locale du parti conservateur CDU de Bautzen, dont elle est devenue la présidente. « Quand j'entends les propos de l'AfD, explique-t-elle, et que je vois les groupuscules qui gravitent autour de ce parti, par exemple ici à Bautzen, j'ai très peur. Ce n'est pas un parti démocratique. Moi je suis profondément démocrate et je veux que notre démocratie continue à exister. Je veux aussi que mes trois fils continuent à vivre dans une démocratie ».Comment ignorer un parti désormais solidement enraciné à l'échelon local ? N'en déplaise aux dirigeants de la CDU qui mettent en garde contre des collaborations avec l'AfD, la réalité ne laisse souvent guère de choix, selon Katja Gerhardi. « Je vous donne un exemple concret : l'AfD a présenté un projet qui visait l'installation d'un abribus pour protéger les enfants de la pluie. Moi, en tant que membre de la CDU, j'ai évidemment soutenu le projet. Je n'aurais jamais pu dire : « Ah non, je vote contre parce que ça vient de l'AfD et tant pis si les enfants attendent sous la pluie ! »Ces débats pour savoir s'il faut ou non collaborer avec une formation que le gouvernement de la Saxe a qualifiée « d'extrême droite avérée » ne semblent pas impressionner l'électeur. Lui continue à cocher sa croix dans la case de l'AfD sur son bulletin de vote. Comme à Pirna, près de Dresde, où pour la première fois en Allemagne, le parti a conquis la mairie d'une grande ville. Tim Lochner a pris ses fonctions il y a tout juste deux mois et il est visiblement fier d'avoir fait la Une de la presse internationale.« Que l'AfD fasse mouche notamment ici à l'Est est lié à une partie de la population, qui a vécu la chute du Mur, explique le maire. Ceux qui ont connu la RDA sont plus sensibles à ce que disent les médias publics. Ils se souviennent qu'à cette époque les médias officiels se sont bien moqués des citoyens. Donc aujourd'hui, si vous êtes un homme politique et que vous expliquez à un ancien citoyen de la RDA dans le journal d'information comment il doit se laver les mains pendant la pandémie du Covid, il décroche. »Pour Tim Lochner, la politique du gouvernement comme le soutien aux grandes entreprises en difficulté rappellent le socialisme qu'il avait pensé avoir laissé derrière lui. « Quelle liberté a-t-on aujourd'hui encore ?, s'exclame-t-il. Vous pouvez vivre dans la plus belle démocratie du monde mais si vous n'avez pas d'argent, vous êtes limités dans vos mouvements ». Que ferait donc l'AfD pour aider les gens avec des revenus modestes ? « Si jamais l'AfD arrivait au pouvoir, il n'y aurait plus de taxe sur les émissions de CO2 », répond Tim Lochner qui se targue aussi d'avoir mis fin, dans une de ses premières décisions en tant que maire, à un projet de pistes cyclables dans les deux sens. « Cela aurait gêné les voitures. »L'AfD aspire à prendre le pouvoir en SaxeAprès Pirna, la Saxe entière ? C'est le rêve de Jörg Urban, tête de liste de l'AfD pour l'élection régionale en septembre. Il pourrait obtenir plus de 30 % des voix mais il aura du mal à former une coalition pour gouverner. Proche de l'aile nationale-patriote du parti, il nie toute dérive extrémiste : « Pour moi, l'AfD est un parti du centre, nous ne défendons pas de positions radicales. Ce sont des légendes. » Selon Urban, ce sont les autres partis qui commencent à adopter les positions de l'AfD, notamment sur l'immigration.La percée électorale de l'AfD est-elle irrésistible ? Difficile à dire aujourd'hui. Mais les migrants, eux, craignent déjà une victoire plus large. Sabri Assi est un jeune Kurde de Syrie qui vit depuis sept ans en Saxe. C'est en Allemagne qu'il a appris à lire et à écrire. Avec son certificat de fin d'études secondaires, il espère trouver une formation et aimerait bien rester dans le pays. L'AfD lui fait un peu peur : « Tant que je travaille bien et que je ne fais pas de bêtises, que je me comporte bien, alors ils ne peuvent pas m'expulser. » Le discours de l'AfD lui rappelle celui des Nazis contre les Juifs : « Ce sont toujours les étrangers qui sont pointés du doigt. » Un étudiant en droit pakistanais rencontré à l'Université de Dresde confie : « je suis venu avec une haute opinion des Allemands, j'ai lu Nietzsche et Marx. L'avantage des pays européens, c'est que ce sont des sociétés ouvertes. Les gens sont guidés par la raison et la logique. Si à présent, un état d'esprit conservateur rétrograde se répand dans ces pays, ce serait très dangereux. Nous avons vu ce que cela donne chez nous. »
GUEST 1 OVERVIEW: James Dreyfus is an English actor notable for roles on British sitcoms The Thin Blue Line and Gimme Gimme Gimme. GUEST 2 OVERVIEW: Rainer Zitelmann is a historian, sociologist and multiple bestselling author, whose books include Hitler's National Socialism, The Power of Capitalism and In Defense of Capitalism. He published 28 books. His books have been translated into more than 30 languages. In recent years, he has written articles and been the subject of interviews in leading media such as Wall Street Journal, Newsweek, Forbes, The Daily Telegraph, The Times, Le Monde, Corriere della Sera, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Neue Zürcher Zeitung, and numerous media in Latin America and Asia. Rainer Zitelmann, is Germany's Capitalism Superstar Philosopher, and author of the book, How Nations Escape Poverty: Vietnam, Poland, and the Origins of Prosperity. https://www.rainer-zitelmann.com/?utm_source=substack&utm_medium=email
GUEST 1 OVERVIEW: Rainer Zitelmann is a historian, sociologist and multiple bestselling author, whose books include Hitler's National Socialism, The Power of Capitalism and In Defense of Capitalism. He published 28 books. His books have been translated into more than 30 languages. In recent years, he has written articles and been the subject of interviews in leading media such as Wall Street Journal, Newsweek, Forbes, The Daily Telegraph, The Times, Le Monde, Corriere della Sera, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Neue Zürcher Zeitung, and numerous media in Latin America and Asia. Rainer Zitelmann, is Germany's Capitalism Superstar Philosopher, and author of the book, How Nations Escape Poverty: Vietnam, Poland, and the Origins of Prosperity. https://www.rainer-zitelmann.com/?utm_source=substack&utm_medium=email GUEST 2 OVERVIEW: Greta was born in 1993 in Opočno, Czech Republic. She comes from Czech-Swedish family. At the beginning, she lived in Prague, then the family moved to Stockholm in 2005. In 2013 she started studying in Prague at documentary department FAMU. Identity is the main theme through her films. Her The Still Life of Vera was premiered at Short Joy at IDFF Jihlava and screened at Vision du Reel, Neisse Film Fest or DOK.Fest München. In 2015 she made it to the short list of student film prize Mag- nesia Award (Czech Lions). She works with stylization and fine formal visualization. Her films are at the edge of document, fiction and experiment.
After the Cold War, globalization accelerated at breakneck speed. Manufacturing, transport, and consumption defied national borders, companies made more money, and consumers had access to an ever-increasing range of goods. But in recent years, a profound shift has begun to take place. Business executives and politicians alike are realising that globalization is no longer working. Supply chains are imperilled, Russia has been expelled from the global economy after its invasion of Ukraine, and China is using these fissures to leverage a strategic advantage. Given these pressures, what will the future of our world economy look like? ---------- Elisabeth Braw is a senior fellow at the Atlanric council. She is also a columnist with Foreign Policy, where she writes on national security and the globalised economy. Before joining AEI, Elisabeth was a Senior Research Fellow at RUSI, where she led the Modern Deterrence project. She is published in a wide range of publications, including Politico, the Frankfurter Allgemeine Zeitung (writing in German), The Times and The Wall Street Journal. Elisabeth is also the author of highly regarded books – one of which we are discussing today. Goodbye Globalization: The Return of a Divided World (2024) ---------- ROLES & PUBLICATIONS: - Monthly columnist – POLITICO (Feb 2023 – Present) - Advisory Board Member - GALLOS Technologies Limited (Aug 2022 – Present) - Commissioner – UK National Preparedness Commission (Nov 2020 – Present) - Member of the Advisory Group – Centre for Information Resilience (Feb 2021 – Present) - Senior Fellow – American Enterprise Institute (Oct 2020 – Present) - Columnist – Foreign Policy (Feb 2020 – Present) - Member of the Steering Committee – Aurora Forum (Dec 2019 – Present) - Op-ed contributor – The Times (Dec 2016 – Present) - Non-resident Associate Fellow – European Leadership Network (ELN) (Aug 2017 – Present) - Senior Research Fellow – Royal United Services Institute (Sep 2019 – Oct 2020) - Adjunct Fellow – Centre for European Policy (Jul 2018 – Jul 2019) - Senior Consultant – Control Risks (Jun 2016 – Aug 2018) - Non-resident Senior Fellow – Atlantic Council (Apr 2016 – Jun 2018) ---------- LINKS: https://twitter.com/elisabethbraw https://www.linkedin.com/in/elisabethbraw/ https://rusi.org/people/braw https://www.aei.org/profile/elisabeth-braw/ https://www.europeanleadershipnetwork.org/person/elisabeth-braw/ https://foreignpolicy.com/author/elisabeth-braw/ https://reutersinstitute.politics.ox.ac.uk/people/elisabeth-braw https://cepa.org/author/elisabeth-braw/ ---------- ARTICLES: https://www.politico.com/news/magazine/2022/01/16/russia-ukraine-gray-zone-warfare-autocrats-democracy-527022 https://www.ft.com/content/0ac9e1a9-2aad-47d9-83fb-4839e9b31b33 https://www.thetimes.co.uk/article/china-is-master-of-grey-zone-aggression-t6z2khp69 https://www.prospectmagazine.co.uk/politics/60291/create-a-psychological-defence-agency-to-prebunk-fake-news https://www.aei.org/podcast/elisabeth-braw-on-gray-zone-warfare/ ---------- BOOKS: ‘God's Spies: The Stasi's Cold War Espionage (2019) The Defender's Dilemma: Identifying and Deterring Gray-zone Aggression (2022) Goodbye Globalization: The Return of a Divided World (2024) ---------- PLATFORMS: Twitter: https://twitter.com/CurtainSilicon Instagram: https://www.instagram.com/siliconcurtain/ Podcast: https://open.spotify.com/show/4thRZj6NO7y93zG11JMtqm Linkedin: https://www.linkedin.com/in/finkjonathan/ Patreon: https://www.patreon.com/siliconcurtain ---------- Welcome to the Silicon Curtain podcast. Please like and subscribe if you like the content we produce. It will really help to increase the popularity of our content in YouTube's algorithm. Our material is now being made available on popular podcasting platforms as well, such as Spotify and Apple Podcasts.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnement Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 2 février 2024. Avec cette semaine : Raphaël Doan, historien, écrivain, auteur de Si Rome n'avait pas chuté. Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung. L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE L'intelligence artificielle « est un outil particulièrement puissant pour inventer des uchronies et les développer jusqu'au moindre détail, car elle est capable d'halluciner des choses qui ne se sont jamais produites tout en s'inspirant de données réelles. Cela lui permet de générer des histoires uniques et fascinantes qui sont ancrées dans la réalité, mais qui explorent aussi des possibilités nouvelles et imaginaires. L'une de ses grandes forces, dans un tel projet, est sa capacité à générer des images immersives et réalistes. » Le texte que je viens de lire, première préface de votre dernier ouvrage, Si Rome n'avait pas chuté, a été généré par l'intelligence artificielle. Pour réaliser ce livre, vous avez dirigé plusieurs IA afin qu'elles écrivent et illustrent une uchronie sur un Empire romain bénéficiant d'une révolution industrielle avant l'heure, avec la découverte d'une machine à vapeur au 1er siècle. Si, comme vous le reconnaissez, les textes manquent de style, ils ne sont ni meilleurs ni pires que la moyenne des productions des étudiants de nos facultés. Les illustrations ont davantage d'allure. Dans un site que vous aviez créé, « AI or Art », vous invitiez les utilisateurs à deviner si une série d'images avait été réalisée par un humain ou par un ordinateur. Résultat : « beaucoup de candidats parvenaient à peine à dépasser le score qu'ils auraient atteint en devinant parfaitement au hasard. » Votre livre repose sur une conviction : l'IA générative n'est pas un simple gadget ; la coopération avec elle « recèle de véritables trésors. » Vous êtes convaincu que, bientôt, « la génération de contenu par IA sera omniprésente dans la production intellectuelle, artistique, scientifique, et dans nos vies quotidiennes. » S'il semble difficile de s'y opposer, vous êtes conscient des risques et des menaces qui l'accompagnent. La création artistique ne sera plus le monopole de l'être humain. Les conséquences pour l'industrie culturelle seront profondes. En automatisant et en produisant en masse des compétences intellectuelles, l'IA générative va également provoquer une « série de mutations contraintes » dans beaucoup d'autres secteurs. De nouveaux métiers vont apparaître. Mais contrairement aux précédentes révolutions industrielles, « la rapidité de la transition la rendra probablement plus brutale du point de vue social et économique. » D'autres risques relèvent de l'utilisation malveillante de ces outils ou encore des inégalités de revenu qu'ils pourraient créer. Par ailleurs, avec l'IA générative, l'image ne sera plus synonyme de vérité. Pire, sa capacité à créer des contenus ultra-personnalisés risque de démultiplier un phénomène que nous observons déjà : le repli sur soi. Ainsi pourrait-elle nous condamner à ne jamais sortir de la prison que chacun de nous est pour lui-même. Ce risque est d'autant plus inquiétant que l'IA peut être utilisée pour créer des contenus politiques et idéologiques. Vous êtes agrégé de lettres classiques, vous avez exploré certains aspects de l'histoire de Rome dans trois livres avant celui qui nous réunit. L'intelligence artificielle a-t-elle, et en quoi, modifié, contredit, complété, ébranlé votre connaissance du monde romain ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
We are THRILLED to welcome Anne Philippi to the show. Born in Alsace, based in Berlin, Anne Philippi is a former author & reporter at Vanity Fair, GQ & VOGUE. She worked as a Silicon Valley correspondent for Frankfurter Allgemeine Zeitung and Frankfurter Allgemeine Quarterly. She lived in Los Angeles for six years as a […]
What would it be like to discover that your grandfather was a Nazi? For decades, generations of Germans have been grappling with the legacies of relatives who were part of the Third Reich. These legacies inspire feelings of tremendous guilt but also present an opportunity to acknowledge and learn from the past. So why is it so important to address these stories head-on? And how can they be useful for later generations?On today's episode, Dan is joined by Lorenz Hemicker, who works at the German newspaper Frankfurter Allgemeine Zeitung. Lorenz takes us through his journey of discovery as he delves into the story of his grandfather, an SS engineer who played a crucial role in the Rumbula Massacre.Produced by James Hickmann and Mariana Des Forges, and edited by Dougal Patmore.Discover the past on History Hit with ad-free original podcasts and documentaries released weekly presented by world-renowned historians like Dan Snow, Suzannah Lipscomb, Lucy Worsley, Matt Lewis, Tristan Hughes and more. Get 50% off your first 3 months with code DANSNOW. Download the app or sign up here.PLEASE VOTE NOW! for Dan Snow's History Hit in the British Podcast Awards Listener's Choice category here. Every vote counts, thank you!We'd love to hear from you! You can email the podcast at ds.hh@historyhit.com.You can take part in our listener survey here. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.