POPULARITY
This is The Public's Radio, I'm James Baumgartner. At a time when the longstanding friendship between the US and Canada is fraught with a trade war sparked by the Trump administration, a Rhode Island museum is mounting a celebration of the Ocean State's ties with French Canadian culture. It's called “La Francophonie”. In this week's Artscape segment, reporter David Wright sat down with Anne Conway, Director of the Museum of Work & Culture in Woonsocket.
Jack Lang félicite Macron pour l'ouverture de la cité internationale de la francophonie à Villers-Cotterêts, un projet ambitieux et surprenant ! Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes préférées.
Cette semaine, le Club RFI Kigoma en Tanzanie présente ses nombreuses activités dans les écoles de la ville à l'occasion du XIXè Sommet de la Francophonie. Il passe aussi en revue les atouts culturels de Kigoma. Une ville qui se trouve au nord-ouest du pays et au bord du lac Tanganyika. Elle est proche de la frontière avec le Burundi et la République démocratique du Congo. La Tanzanie abrite le Kilimandjaro, la plus haute montagne d'Afrique (5 895 m) couverte de neige avec une température de – 7° au sommet. Avec la participation d'Alain Kiséna, président du Club RFI Kigoma. Cousin/invité : Jason Konkwa Zagabe, professeur de français.Musique : « Il est où le bonheur », Christophe Mae.Réalisation : Cécile Bonici. La vidéo
Dans ce troisième épisode du Son Des Territoires, Victor Delage, fondateur de l'Institut Terram, reçoit Benjamin Boutin, auteur de l'étude « Francophonie des territoires : ancrage local, rayonnement international ».Ensemble, ils explorent un sujet à la fois vaste et profondément ancré dans nos réalités locales : la Francophonie des territoires. Rassemblant 321 millions de citoyens sur les cinq continents, la Francophonie s'étend à l'échelle internationale, mais elle se vit aussi au quotidien dans nos villes, quartiers et régions, aussi bien en métropole qu'en Outre-mer. En France, où s'est tenu en octobre 2024 le XIXe Sommet de la Francophonie, un écosystème dynamique s'emploie à promouvoir la langue française et ses cultures, avec un impact direct sur la cohésion sociale, l'éducation, l'attractivité culturelle et touristique, ainsi que sur la solidarité au sein des territoires.Benjamin Boutin et Victor Delage examinent comment la Francophonie peut constituer un véritable atout pour dynamiser nos collectivités. Ils abordent aussi le rôle des acteurs privés dans cette Francophonie de proximité, ainsi que les projets culturels, éducatifs et sociaux qui animent nos territoires, et surtout, les liens qu'ils créent entre les individus. Pour conclure, ils discutent des défis et des belles opportunités que cette Francophonie locale représente pour faire rayonner nos territoires à l'échelle internationale.Benjamin Boutin est maître de conférences associé à l'Institut international pour la Francophonie (université Lyon-III). Auteur d'articles, de tribunes, d'études ainsi que d'une bande dessinée sur la Francophonie, chercheur associé à l'Institut Prospective et Sécurité en Europe, il enseigne également à l'université du Luxembourg ainsi qu'à Sciences Po Aix. Fondateur de Francophonie sans frontières, responsable associatif, il est membre de l'équipe de France auprès du G20 des Entrepreneurs et membre d'honneur de l'Association pour la diffusion internationale francophone de livres, ouvrages et revues.------Si vous aimez Le Son Des Territoires, n'oubliez pas de vous abonner sur votre plateforme d'écoute préférée pour ne rater aucun nouvel épisode. Le Son Des Territoires est un podcast produit par Atelier b. Retrouvez-nous sur Linkedin, Instagram et sur notre site internet.Invité : Benjamin BoutinHost & écriture : Victor DelageDirecteur de production : Loïc PerrinPrise de son : Esteban Le PickMontage et mixage : Célia BrondeauIdentité sonore : Romain LaupyIdentité visuelle : Adrien PierzchlewiczHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
In today's episode, a European Court of Justice ruling has scuppered Cyprus' plans to declare parts of Syria as safe, with a view to returning migrants to those parts of Syria. Meanwhile, Mehmet Tulek, whose daughter Asya was one of the 24 Cypriot children who were killed when the Isias hotel in the southeastern Turkish city of Adiyaman collapsed during last year's earthquakes, expressed fears over the ongoing court case regarding the hotel's collapse. Elsewhere, Cyprus became a full member of the International Organisation of La Francophonie. All this and more in the Cyprus Beat briefing brought to you by the Cyprus Mail.
Avoir le français en partage, c'est avoir une culture en commun. Mais aussi une histoire qui se ressemble avec sa lumière, mais aussi ses ombres et ses déchirements. Tous les cinémas du monde se délocalise ce samedi (5 octobre 2024). Nous enregistrons cette émission dans notre studio installé à la Gaîté lyrique, à Paris, à l'occasion du festival de la francophonie qui s'y tient encore jusqu'à demain soir.Nous recevons trois réalisateurs mis à l'honneur dans le cadre de la programmation cinéma :- la cinéaste de Haïti, Gessica Geneus, dont le premier long métrage, Freda, nous avait fait forte impression en 2021, lors de sa sélection au festival de Cannes.- Ottis Ba qui présente à Paris dans le cadre de la quinzaine du cinéma francophone au centre Wallonie Bruxelles son premier long métrage Dent pour Dent.Et David-Pierre Fila.À quand l'Afrique, son nouveau long métrage sélectionné au dernier festival de Berlin, a fait, justement eu, sa première au centre Wallonie Bruxelles et fait partie des longs métrages du festival de la Francophonie.Musiques : Grand corps malade À chacun sa bohème et Juniore Le Silence.
Le Journal en français facile du vendredi 4 octobre 2024, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/B0zn.A
In EVN Report's news roundup for the week of October 4: At the International Organization of La Francophonie summit, French President Macron reaffirms France's “unconditional support for Armenia”; the largest Iranian trade center in the world opens in Armenia; as senior Armenian officials reiterate Baku's unwillingness to commit to a peace agreement, Ilham Aliyev accuses Armenia of committing ecocide, urbicide and culturcide.
33 ans après, le sommet de la Francophonie est de retour en France. Ce vendredi et durant deux jours, des dirigeants de pays membres de l'Organisation internationale de la Francophonie se réunissent à Villers-Cotterêts.
Ecoutez Ah ouais ? avec Florian Gazan du 04 octobre 2024.
Israël est désormais engagé dans deux conflits, dont l'un au Liban, tout en faisant face à une réponse plus ferme de l'Iran, qui a tiré 200 missiles balistiques. Cela soulève des questions sur une possible escalade au Moyen-Orient et sur l'implication directe d'Israël contre l'Iran. Egalement au sommaire : le Sommet de la francophonie s'est ouvert en France, soulevant des interrogations sur l'influence diplomatique actuelle de cette institution et le rôle de la France dans la coopération francophone. Enfin, Michel Barnier a présenté la feuille de route du gouvernement, sans vote de confiance, et fait face à une motion de censure. Le débat sur le budget 2025 débutera bientôt, avec l'annonce d'un effort fiscal supplémentaire pour réduire le déficit public.
Le sommet de la Francophonie fait aussi la Une de l'actualité. Il se tient les 4 et 5 octobre 2024 à la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts, près de Paris. Avec- Vahid Shamsoddinnezhad de la rédaction en persan au sujet du risque d'embrasement entre Israël et l'Iran.- Mihaela Antoche de la rédaction en roumain pour prendre le pouls politique en Roumanie à l'approche de plusieurs scrutins- Pisey mam de la rédaction cambodgienne à propos de l'arrestation d'un journaliste indépendant cambodgien distingué par les États-Unis.
In EVN Report's news roundup for the week of October 4: At the International Organization of La Francophonie summit, French President Macron reaffirms France's “unconditional support for Armenia”; the largest Iranian trade center in the world opens in Armenia; as senior Armenian officials reiterate Baku's unwillingness to commit to a peace agreement, Ilham Aliyev accuses Armenia of committing ecocide, urbicide and culturcide. The post Ep. 304: The Week in Review (04.10.24) appeared first on EVN Report.
Le sommet de la Francophonie fait aussi la Une de l'actualité. Il se tient les 4 et 5 octobre 2024 à la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts, près de Paris. Avec- Vahid Shamsoddinnezhad de la rédaction en persan au sujet du risque d'embrasement entre Israël et l'Iran.- Mihaela Antoche de la rédaction en roumain pour prendre le pouls politique en Roumanie à l'approche de plusieurs scrutins- Pisey mam de la rédaction cambodgienne à propos de l'arrestation d'un journaliste indépendant cambodgien distingué par les États-Unis.
Le sommet de la Francophonie : pourquoi? Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationalePour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
C'est une enquête à lire dans Jeune Afrique. Une enquête sur ce groupe de partisans de la junte militaire au pouvoir à Ouagadougou, un groupe qui agit par le biais d'internet : « ils se font appeler les "BIR-C", pour "bataillon d'intervention rapide de la communication", nous apprend le site panafricain. Mais quand leurs homologues de l'armée ont pour mission de lutter contre le terrorisme ou d'assurer la sécurité de grands convois logistiques, eux n'ont qu'un seul but : défendre le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé à la tête du Burkina Faso par la force, il y a tout juste deux ans. Très actifs sur les réseaux sociaux, pointe Jeune Afrique, ils menacent, invectivent et mettent à prix la tête de ceux qui osent afficher des positions discordantes. Si les militaires au pouvoir utilisent la force publique pour semer la terreur à Ouagadougou et dans les grandes villes du pays, les BIR-C, eux, sévissent en ligne, assumant sans difficulté être un outil de propagande au service du régime. Et ils ont été particulièrement présents ces dernières semaines. Depuis que le massacre de Barsalogho, perpétré le 24 août, a paru fragiliser le président de la transition, dont la stratégie sécuritaire a, ce jour-là, été brutalement questionnée, les BIR-C sont omniprésents, précise le site panafricain. Dans leur viseur : des journalistes, des opposants, des responsables d'organisations de la société civile et, d'une manière plus générale, toute personne se montrant publiquement un peu trop critique sur la gestion du pays. Tous sont, aux yeux des BIR-C, des "apatrides". Autrement dit, des traîtres ».Jeune Afrique détaille par le menu les différents comptes des BIR-C sur les réseaux sociaux et en pointe un en particulier : il s'agit du compte Facebook d'Ibrahim Maïga, « la figure de proue de cette mouvance, avec 938 000 abonnés. Depuis les États-Unis, où il réside, cet activiste burkinabè, naturalisé américain, coordonne plusieurs pages pro-IB. Réputé proche du président de la transition, il a multiplié les appels à s'en prendre aux familles des "apatrides". » La Tunisie verrouillée avant la présidentielleÀ la Une également, l'élection présidentielle en Tunisie… Quatre jours avant le scrutin de dimanche, un collectif d'intellectuels et de militants appelle, dans une tribune publiée par Le Monde, à la mobilisation pour empêcher le pays de s'enfoncer dans la dictature. « L'enterrement des libertés se déroule sous l'œil impassible ou complice des partenaires européens », déplorent-ils. « En trois ans, poursuivent les signataires, les derniers espoirs de "transition démocratique" ont disparu. Le pays qui, en 2010, avait initié un mouvement de révolution dans tout le monde arabe s'embourbe aujourd'hui dans l'autoritarisme le plus vil, le plus bas, le plus kafkaïen. Pour Kaïs Saïed – un constitutionnaliste passé apprenti dictateur en 2021 –, aucun espace de contestation ne doit exister. Et certainement pas à l'approche de l'élection présidentielle ».La Francophonie : un monde « hétéroclite »Enfin, le Sommet de la Francophonie qui a lieu demain à Villers-Cotterêts au nord de Paris. Une cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement sont attendus, dont une quinzaine en provenance d'Afrique. Dans Le Point Afrique, l'écrivain guinéen Tierno Monénembo reconnait certes que « la Francophonie est un monde divers pour ne pas dire hétéroclite : la carte et le territoire ne s'y recouvrent pas toujours et les postures idéologiques ne traduisent pas forcément les réalités linguistiques ».Mais, rappelle-t-il, « la francophonie est née en Afrique. Ce sont des Africains (Léopold Sédar Senghor, Habib Bourguiba et Hamani Diori) qui ont eu l'idée de regrouper tous les pays, parlant partiellement ou entièrement la langue française, autour d'un projet ». Et « plus de soixante ans après les indépendances, l'Afrique compte dix fois plus de francophones qu'au temps colonial ».Et Tierno Monénembo de s'interroger : « qui est le francophone, au juste : Sekou Touré qui prônait ardemment la promotion des langues africaines mais qui ne s'exprimait qu'en français ? Ou bien Léopold Sédar Senghor, son adversaire de toujours, dont il disait avec férocité : "c'est un pingouin : le dos est noir mais le ventre est blanc" ; Senghor, ce "nègre assimilé", cet agrégé de grammaire, cet amoureux de Ronsard et de Verlaine, ce futur académicien, qui faisait tous ses discours de consommation intérieure en sérère, en peul ou en wolof, les trois principales langues du Sénégal qu'il maîtrisait parfaitement ? Alors qui est le francophone ? Peut-être bien tous les deux ! »
Aujourd'hui, 62% des locuteurs du français sont africains. Mais en Europe, même si l'âge d'or de la langue a fait long feu, son apprentissage, de même que la culture française, restent très diffusés. Pour la première fois depuis 33 ans, le sommet de la Francophonie se déroule en France, à Villers-Cotterêts, ville où le français est devenu langue officielle en 1539. Comment se porte la langue de Molière en Turquie et au Portugal ? Il souffle un vent de crise sur la francophonie en Turquie : le gouvernement Erdogan a annoncé cet été (2024) l'interdiction de toute nouvelle inscription d'enfants turcs dans les deux écoles françaises d'Istanbul et d'Ankara. Un vrai bras-de-fer entre les deux capitales, qui a touché plusieurs centaines de familles franco-turques. Mais il en faudrait plus pour détruire 500 ans de relations diplomatiques et une francophonie qui a certes connu des heures meilleures mais qui reste vivante avec pas moins de 13 établissements francophones. Reportage à Istanbul Frédérique Lebel. Le cinéma est l'un des vecteurs de la langue française à travers le monde. Et non des moindres, notamment grâce au travail de l'association Unifrance. Même face à la grande machine hollywoodienne, les films français réussissent à se faire une place à l'international. En 2023, ils ont totalisé 37 400 000 entrées en salle hors de France, presque 40% de plus que l'année précédente !Au Portugal, où les films hexagonaux représentent la deuxième distribution derrière les USA, la Fête du cinéma français qui ouvre ses portes aujourd'hui (3 octobre 2024) s'est imposée en 25 ans comme l'un des festivals les plus suivis. Il faut dire que les Portugais ont depuis longtemps un penchant pour l'indépendance de ton du cinéma hexagonal : avant la révolution démocratique de 1974, il était synonyme de liberté. Reportage à Lisbonne, Marie-Line Darcy. Fin de vieEn France, Michel Barnier a annoncé cette semaine son intention de relancer le projet de loi sur la fin de vie. Le dialogue avec le Parlement avait été interrompu par la dissolution, il reprendra en janvier 2025, espère le Premier ministre qui souhaite aussi un renforcement des moyens de soins palliatifs dès l'an prochain (2025). Entretemps l'Irlande, un des pays les plus catholiques d'Europe, vient de faire un premier pas vers la légalisation de l'aide à mourir. Un comité parlementaire recommande au gouvernement d'autoriser l'aide médicale à mourir, dans certains cas précis. Elle devrait être mise en œuvre avant les législatives qui se tiendront au plus tard en mars 2025. Témoignages et explications de notre correspondante Clémence Pénard. La revue de presse de Franceline Beretti.
La francophonie, c'est 320 millions de personnes et 88 pays à travers le monde. La semaine prochaine, la France accueillera le 19ème sommet de la Francophonie à Villers-Cotterêts à la Cité internationale de la langue française. À l'occasion de cet événement, La Gaîté lyrique organise cette semaine le festival Refaire le monde pour mettre en avant la vitalité de la création francophone. Et cette vitalité s'exprime aussi dans l'écologie puisque 27 ambassadeurs verts âgés de 18 à 35 ans, originaires de 12 pays et engagés dans des projets d'éducation aux pratiques écoresponsables ont été conviés à Paris pour présenter leurs solutions innovantes. Ils ont participé à un concours d'éloquence !Émission enregistrée depuis la Gaité Lyrique dans le cadre de Refaire le Monde : le festival de la Francophonie avec Florence Clément, responsable de l'information à l'Ademe, l'Agence de la transition écologique ainsi que plusieurs jeunes francophones de 18 à 30 ans originaires de divers pays dans le monde (Roumanie, Laos, Vietnam, Cambodge, Malaisie, Chine, Égypte, Italie, Sénégal, Tunisie, Allemagne, France) engagés dans des projets d'éducation au changement climatique et au développement durable dans le cadre des Résonances internationales du Festival de la francophonie.- NGUYEN Ngoc Tuong Vy, ambassadrice vietnamienne, impliquée dans le projet « Refaire le monde en français » : une mobilité des lycéens et enseignants de classes d'enseignement bilingues du Laos, Vietnam et Cambodge, qui se sont rencontrés à trois reprises pour échanger autour des défis liés à la protection de la planète- Khaled Ferjani, ambassadeur tunisien, impliqué dans le projet « Mer, dialogue des jeunesses francophones méditerranéennes » impulsé lors du 1er Forum LabelFrancEducation pour la Méditerranée, où 150 participants de 9 pays se sont réunis en Tunisie, pour conduire un projet transdisciplinaire associant des classes et des artistes sur la plateforme etwining- Pape Ngagne Mbaye, ambassadeur sénégalais, impliqué dans le projet « Eco-Ndiamba Ndaye : Voix de la jeunesse sénégambienne », ayant remporté le hackathon « Solutions innovantes face au changement climatique en Afrique de l'Ouest »- Letitia Chisalita, ambassadrice roumaine, impliquée dans le projet « La ville de Botoşani en 2050 », où une maquette a été conçue pour répondre à la thématique « Ma ville durable en 2050 »-輔仁法國語文系 Mathieu 李品融Ernie (Lee, Ping-Jung), ambassadeur taïwanais, impliqué dans le projet « Odyssée plastique », impliquant des élèves et apprenants de Taiwan, des Philippines, d'Hong-Kong, d'Indonésie et de Chine autour de la thématique de la pollution plastique de l'eau.
Une émission enregistrée à la Gaîté Lyrique. Comment se vit le français en tant que langue d'écriture, lorsque cette langue n'est pas sa langue maternelle ? Comment l'histoire familiale se traduit-elle dans la langue ? Avec Isabelle Claret Lemarchand, présidente de l'Association Internationale des libraires francophones. Maria Larrea, scénariste, réalisatrice et autrice, son premier roman « Les gens de Bilbao naissent où ils veulent » a été publié chez Grasset en 2022 et Fanta Drame, enseignante et autrice de Ajar-Paris publié chez Plon en 2022.
Aujourd'hui, 62% des locuteurs du français sont africains. Mais en Europe, même si l'âge d'or de la langue a fait long feu, son apprentissage, de même que la culture française, restent très diffusés. Pour la première fois depuis 33 ans, le sommet de la Francophonie se déroule en France, à Villers-Cotterêts, ville où le français est devenu langue officielle en 1539. Comment se porte la langue de Molière en Turquie et au Portugal ? Il souffle un vent de crise sur la francophonie en Turquie : le gouvernement Erdogan a annoncé cet été (2024) l'interdiction de toute nouvelle inscription d'enfants turcs dans les deux écoles françaises d'Istanbul et d'Ankara. Un vrai bras-de-fer entre les deux capitales, qui a touché plusieurs centaines de familles franco-turques. Mais il en faudrait plus pour détruire 500 ans de relations diplomatiques et une francophonie qui a certes connu des heures meilleures mais qui reste vivante avec pas moins de 13 établissements francophones. Reportage à Istanbul Frédérique Lebel. Le cinéma est l'un des vecteurs de la langue française à travers le monde. Et non des moindres, notamment grâce au travail de l'association Unifrance. Même face à la grande machine hollywoodienne, les films français réussissent à se faire une place à l'international. En 2023, ils ont totalisé 37 400 000 entrées en salle hors de France, presque 40% de plus que l'année précédente !Au Portugal, où les films hexagonaux représentent la deuxième distribution derrière les USA, la Fête du cinéma français qui ouvre ses portes aujourd'hui (3 octobre 2024) s'est imposée en 25 ans comme l'un des festivals les plus suivis. Il faut dire que les Portugais ont depuis longtemps un penchant pour l'indépendance de ton du cinéma hexagonal : avant la révolution démocratique de 1974, il était synonyme de liberté. Reportage à Lisbonne, Marie-Line Darcy. Fin de vieEn France, Michel Barnier a annoncé cette semaine son intention de relancer le projet de loi sur la fin de vie. Le dialogue avec le Parlement avait été interrompu par la dissolution, il reprendra en janvier 2025, espère le Premier ministre qui souhaite aussi un renforcement des moyens de soins palliatifs dès l'an prochain (2025). Entretemps l'Irlande, un des pays les plus catholiques d'Europe, vient de faire un premier pas vers la légalisation de l'aide à mourir. Un comité parlementaire recommande au gouvernement d'autoriser l'aide médicale à mourir, dans certains cas précis. Elle devrait être mise en œuvre avant les législatives qui se tiendront au plus tard en mars 2025. Témoignages et explications de notre correspondante Clémence Pénard. La revue de presse de Franceline Beretti.
Une émission enregistrée à la Gaîté Lyrique. Comment se vit le français en tant que langue d'écriture, lorsque cette langue n'est pas sa langue maternelle ? Comment l'histoire familiale se traduit-elle dans la langue ? Avec Isabelle Claret Lemarchand, présidente de l'Association Internationale des libraires francophones. Maria Larrea, scénariste, réalisatrice et autrice, son premier roman « Les gens de Bilbao naissent où ils veulent » a été publié chez Grasset en 2022 et Fanta Drame, enseignante et autrice de Ajar-Paris publié chez Plon en 2022.
C'est une enquête à lire dans Jeune Afrique. Une enquête sur ce groupe de partisans de la junte militaire au pouvoir à Ouagadougou, un groupe qui agit par le biais d'internet : « ils se font appeler les "BIR-C", pour "bataillon d'intervention rapide de la communication", nous apprend le site panafricain. Mais quand leurs homologues de l'armée ont pour mission de lutter contre le terrorisme ou d'assurer la sécurité de grands convois logistiques, eux n'ont qu'un seul but : défendre le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé à la tête du Burkina Faso par la force, il y a tout juste deux ans. Très actifs sur les réseaux sociaux, pointe Jeune Afrique, ils menacent, invectivent et mettent à prix la tête de ceux qui osent afficher des positions discordantes. Si les militaires au pouvoir utilisent la force publique pour semer la terreur à Ouagadougou et dans les grandes villes du pays, les BIR-C, eux, sévissent en ligne, assumant sans difficulté être un outil de propagande au service du régime. Et ils ont été particulièrement présents ces dernières semaines. Depuis que le massacre de Barsalogho, perpétré le 24 août, a paru fragiliser le président de la transition, dont la stratégie sécuritaire a, ce jour-là, été brutalement questionnée, les BIR-C sont omniprésents, précise le site panafricain. Dans leur viseur : des journalistes, des opposants, des responsables d'organisations de la société civile et, d'une manière plus générale, toute personne se montrant publiquement un peu trop critique sur la gestion du pays. Tous sont, aux yeux des BIR-C, des "apatrides". Autrement dit, des traîtres ».Jeune Afrique détaille par le menu les différents comptes des BIR-C sur les réseaux sociaux et en pointe un en particulier : il s'agit du compte Facebook d'Ibrahim Maïga, « la figure de proue de cette mouvance, avec 938 000 abonnés. Depuis les États-Unis, où il réside, cet activiste burkinabè, naturalisé américain, coordonne plusieurs pages pro-IB. Réputé proche du président de la transition, il a multiplié les appels à s'en prendre aux familles des "apatrides". » La Tunisie verrouillée avant la présidentielleÀ la Une également, l'élection présidentielle en Tunisie… Quatre jours avant le scrutin de dimanche, un collectif d'intellectuels et de militants appelle, dans une tribune publiée par Le Monde, à la mobilisation pour empêcher le pays de s'enfoncer dans la dictature. « L'enterrement des libertés se déroule sous l'œil impassible ou complice des partenaires européens », déplorent-ils. « En trois ans, poursuivent les signataires, les derniers espoirs de "transition démocratique" ont disparu. Le pays qui, en 2010, avait initié un mouvement de révolution dans tout le monde arabe s'embourbe aujourd'hui dans l'autoritarisme le plus vil, le plus bas, le plus kafkaïen. Pour Kaïs Saïed – un constitutionnaliste passé apprenti dictateur en 2021 –, aucun espace de contestation ne doit exister. Et certainement pas à l'approche de l'élection présidentielle ».La Francophonie : un monde « hétéroclite »Enfin, le Sommet de la Francophonie qui a lieu demain à Villers-Cotterêts au nord de Paris. Une cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement sont attendus, dont une quinzaine en provenance d'Afrique. Dans Le Point Afrique, l'écrivain guinéen Tierno Monénembo reconnait certes que « la Francophonie est un monde divers pour ne pas dire hétéroclite : la carte et le territoire ne s'y recouvrent pas toujours et les postures idéologiques ne traduisent pas forcément les réalités linguistiques ».Mais, rappelle-t-il, « la francophonie est née en Afrique. Ce sont des Africains (Léopold Sédar Senghor, Habib Bourguiba et Hamani Diori) qui ont eu l'idée de regrouper tous les pays, parlant partiellement ou entièrement la langue française, autour d'un projet ». Et « plus de soixante ans après les indépendances, l'Afrique compte dix fois plus de francophones qu'au temps colonial ».Et Tierno Monénembo de s'interroger : « qui est le francophone, au juste : Sekou Touré qui prônait ardemment la promotion des langues africaines mais qui ne s'exprimait qu'en français ? Ou bien Léopold Sédar Senghor, son adversaire de toujours, dont il disait avec férocité : "c'est un pingouin : le dos est noir mais le ventre est blanc" ; Senghor, ce "nègre assimilé", cet agrégé de grammaire, cet amoureux de Ronsard et de Verlaine, ce futur académicien, qui faisait tous ses discours de consommation intérieure en sérère, en peul ou en wolof, les trois principales langues du Sénégal qu'il maîtrisait parfaitement ? Alors qui est le francophone ? Peut-être bien tous les deux ! »
La francophonie, c'est 320 millions de personnes et 88 pays à travers le monde. La semaine prochaine, la France accueillera le 19ème sommet de la Francophonie à Villers-Cotterêts à la Cité internationale de la langue française. À l'occasion de cet événement, La Gaîté lyrique organise cette semaine le festival Refaire le monde pour mettre en avant la vitalité de la création francophone. Et cette vitalité s'exprime aussi dans l'écologie puisque 27 ambassadeurs verts âgés de 18 à 35 ans, originaires de 12 pays et engagés dans des projets d'éducation aux pratiques écoresponsables ont été conviés à Paris pour présenter leurs solutions innovantes. Ils ont participé à un concours d'éloquence !Émission enregistrée depuis la Gaité Lyrique dans le cadre de Refaire le Monde : le festival de la Francophonie avec Florence Clément, responsable de l'information à l'Ademe, l'Agence de la transition écologique ainsi que plusieurs jeunes francophones de 18 à 30 ans originaires de divers pays dans le monde (Roumanie, Laos, Vietnam, Cambodge, Malaisie, Chine, Égypte, Italie, Sénégal, Tunisie, Allemagne, France) engagés dans des projets d'éducation au changement climatique et au développement durable dans le cadre des Résonances internationales du Festival de la francophonie.- NGUYEN Ngoc Tuong Vy, ambassadrice vietnamienne, impliquée dans le projet « Refaire le monde en français » : une mobilité des lycéens et enseignants de classes d'enseignement bilingues du Laos, Vietnam et Cambodge, qui se sont rencontrés à trois reprises pour échanger autour des défis liés à la protection de la planète- Khaled Ferjani, ambassadeur tunisien, impliqué dans le projet « Mer, dialogue des jeunesses francophones méditerranéennes » impulsé lors du 1er Forum LabelFrancEducation pour la Méditerranée, où 150 participants de 9 pays se sont réunis en Tunisie, pour conduire un projet transdisciplinaire associant des classes et des artistes sur la plateforme etwining- Pape Ngagne Mbaye, ambassadeur sénégalais, impliqué dans le projet « Eco-Ndiamba Ndaye : Voix de la jeunesse sénégambienne », ayant remporté le hackathon « Solutions innovantes face au changement climatique en Afrique de l'Ouest »- Letitia Chisalita, ambassadrice roumaine, impliquée dans le projet « La ville de Botoşani en 2050 », où une maquette a été conçue pour répondre à la thématique « Ma ville durable en 2050 »-輔仁法國語文系 Mathieu 李品融Ernie (Lee, Ping-Jung), ambassadeur taïwanais, impliqué dans le projet « Odyssée plastique », impliquant des élèves et apprenants de Taiwan, des Philippines, d'Hong-Kong, d'Indonésie et de Chine autour de la thématique de la pollution plastique de l'eau.
Le Journal en français facile du mercredi 2 octobre 2024, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/B0c3.A
La comédienne burkinabè Roukiata Ouedraogo conte avec dérision et autodérision son parcours, riche en péripéties, qui la mène de son école primaire en Afrique aux scènes parisiennes. Elle se produit sur la scène de la Gaîté Lyrique, ce mercredi 2 octobre 2024, à l'occasion de la première soirée du festival qui sera dédiée au rire et aux talents francophones de la comédie. L'humoriste Ulrich Takam présente son nouveau spectacle Entre deux mondes qu'il jouera vendredi 4 octobre au Nouvel Act, à Bruxelles, et samedi 12 octobre 2024 à l'Européen, à Paris. Et Julien Barret, animateur linguiste, présente Ya les ways !, un projet audiovisuel et pédagogique de mise en valeur du camfranglais entre le Cameroun et l'Île-de-France. Julien Barret et Benjamin Lebravesont à l'origine de ce projet. Ils sont allés à la rencontre d'artistes qui portent l'art oratoire du camfranglais. Quelques vidéos de ce projet sont présentées en avant-première lors du Sommet de la francophonie. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Le choix d'Ulrich TakamSandrine Nnanga feat Hen's - Maladie d'amourLe choix de RoukiataAngélique Kidjo - AfirikaLe choix de JulienFranko -Coller la petiteRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Alors que le gouvernement Erdogan a annoncé cet été l'interdiction de toute nouvelle inscription d'enfants turcs dans les deux écoles françaises d'Istanbul et d'Ankara, un vrai bras de fer entre Paris et Ankara a touché plusieurs centaines de familles franco-turques. Mais il en faudrait plus pour détruire 500 ans de relations diplomatiques entre les deux pays et une francophonie qui depuis le XIXe siècle peut s'enorgueillir de treize écoles francophones. La Francophonie a connu de meilleures heures, mais elle est loin d'avoir disparu. À lire aussiUn litige entre Ankara et Paris perturbe la rentrée scolaire dans les lycées français en Turquie
Le XIXe sommet de la Francophonie, c'est vendredi à Villers-Cotterêts, près de Paris. Grosse affluence en perspective : une cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement y sont attendus. Mais la francophonie, ce n'est pas qu'un rendez-vous biennal entre les grands de ce monde. C'est aussi un espace de rencontres entre jeunes talents. Grâce à la plateforme France Volontaires, la jeune Congolaise Triphène Tamba a fait neuf mois d'études en France il y a trois ans. En ligne de Brazzaville, où elle est étudiante en économie du développement durable, elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : La francophonie, ça représente quoi pour vous ?Triphène Tamba : Pour moi, la francophonie, c'est d'abord des femmes et des hommes qui partagent une langue commune : le français. Une langue mondiale qui n'est peut-être pas parlée plus que l'anglais, mais qui favorise la diversité culturelle.Alors, grâce à l'Université Senghor d'Alexandrie, vous avez été l'une des 30 volontaires de l'OIF qui ont participé l'an dernier aux Jeux de la Francophonie à Kinshasa. Est-ce que cette mission a été utile ?Très utile en fait. Par exemple sur l'égalité femmes-hommes, aujourd'hui, on parle de la question de genre, parfois, il y a des hommes qui infériorisent les femmes, mais il y a un dialogue qui peut se faire entre les femmes et les hommes pour essayer de trouver un terrain d'entente. Aussi, ça m'a permis de développer des compétences dans le leadership, le travail en équipe, l'autonomie, la capacité de gérer le stress surtout, parce que je suis une personne qui stresse parfois, mais ça, ça a été vraiment cadré grâce à nos différentes formations. Donc pour moi, vraiment, à la francophonie et à l'université Senghor, ils ont joué un grand rôle dans mon développement professionnel.Alors, il y a trois ans, dans le cadre de la saison Africa 2020, vous avez étudié pendant neuf mois à l'Ecole Supérieure d'Art et Design de Saint-Étienne, en France, à l'invitation de la plateforme France Volontaires et de l'Institut Français. Et je crois comprendre que vous avez appris beaucoup de choses pendant ces neuf mois, bien au-delà de l'art et du design ?Exactement. C'était super bien. En fait, j'ai été affecté à la Cité du Design. Moi, en tant que médiatrice culturelle, le but était d'essayer d'orienter le public, partager ma culture en fait avec les Français, faire tomber les clichés qui existent entre les Français et les Africains, donc ce que les Français pensent de l'Afrique et ce que les Africains pensent de la France.À Brazzaville, vous étudiez l'économie du développement durable à l'université Marien Ngouabi. Qu'est-ce que la Francophonie vous apporte dans cet apprentissage ?Alors, par exemple, aujourd'hui, on a un projet avec l'AFD (Agence Française de Développement) sur la question de l'eau. L'eau est indispensable à notre santé. Dans les objectifs du développement durable, il y a l'eau propre, l'assainissement et tout et tout. Et moi, en tant qu'étudiante en économie du développement, je participe à ce projet en tant que chargée de communication. Pour moi, la francophonie est au cœur du développement durable.La lutte pour protéger la forêt est un grand enjeu dans votre pays, le Congo. Est-ce que la francophonie est l'un de vos outils dans cette bataille pour l'environnement ?Oui, je l'affirme, parce que je veux prendre l'exemple de la CIAR. La CIAR, c'est la Conférence Internationale sur la Forestation et le Reboisement, qui a été organisée du 2 au 5 juillet 2024, ici à Brazzaville, où on a retrouvé des jeunes venus de partout et des experts de partout aussi. Donc, il y avait ceux du Gabon et il y avait d'autres qui s'exprimaient en anglais. Mais la langue qui dominait, c'était la langue française. Et on voit que la francophonie, c'est faire en sorte que les hommes et les femmes qui partagent la même langue, la langue française, soient regroupés. On a parlé sur les questions de la protection de la forêt. On a même insisté pour que chaque jeune puisse planter au moins un arbre. Et moi, je me dis que la francophonie a son rôle.Alors, vous vous êtes posé la question « qu'est-ce que les Africains pensent de la France ? ». Pour un certain nombre de jeunes Africains, la francophonie, c'est suspect parce que c'est à leurs yeux un instrument de la France, l'ancienne puissance coloniale. Qu'est-ce que vous en pensez ?Pour moi, c'est la francophonie. On ne peut pas essayer de noircir son image. Donc, nous, en tant que jeunes, si on voit que la francophonie n'est pas bonne, moi, je pense que c'est faux. Pour moi, tant que ça booste les carrières des jeunes, c'est déjà bien en fait. Il y a des formations que l'OIF organise par exemple sur Internet en lien avec l'Université Senghor et d'autres plateformes. Si on participe à ça, ça nous permet d'avoir des certificats qui vont booster nos carrières, ça nous permet aussi de développer des compétences.Donc pour vous, ce n'est pas un instrument post-colonial ?Non, pour moi, je ne pense pas ça. On va juste prendre le mauvais côté. Pour moi, il faut positiver la chose. On peut dire qu'on ne peut pas former le présent sans le passé. Mais aussi, si dans le passé il y a les côtés sombres, s'il y a le noir, on ne va pas ramener le noir parce qu'on veut qu'il y ait de la lumière. Donc la francophonie actuelle, elle apporte la lumière, elle permet aux jeunes de se réunir. Regardez-nous, on était 30 jeunes.Aux Jeux de la Francophonie à Kinshasa, c'est ça ?Exactement. Trente jeunes venus d'Afrique centrale. Il y avait onze Camerounais, un équato-guinéen. On s'est inséré là, les Gabonais et tout, on a formé un seul homme. On a travaillé, l'union fait la force. Je pense qu'actuellement, on doit positiver les choses, se dire : en tant que jeunes, qu'est-ce qu'on propose ? Parce que je pense que la francophonie encourage aussi des formations, permet aussi à des jeunes d'aller étudier ailleurs par des bourses. Pourquoi pas ? On voit que la francophonie arrive à financer même des femmes qui veulent aller de l'avant, qui ont des entreprises, à les booster aussi, c'est déjà bien en fait.
La comédienne burkinabè Roukiata Ouedraogo conte avec dérision et autodérision son parcours, riche en péripéties, qui la mène de son école primaire en Afrique aux scènes parisiennes. Elle se produit sur la scène de la Gaîté Lyrique, ce mercredi 2 octobre 2024, à l'occasion de la première soirée du festival qui sera dédiée au rire et aux talents francophones de la comédie. L'humoriste Ulrich Takam présente son nouveau spectacle Entre deux mondes qu'il jouera vendredi 4 octobre au Nouvel Act, à Bruxelles, et samedi 12 octobre 2024 à l'Européen, à Paris. Et Julien Barret, animateur linguiste, présente Ya les ways !, un projet audiovisuel et pédagogique de mise en valeur du camfranglais entre le Cameroun et l'Île-de-France. Julien Barret et Benjamin Lebravesont à l'origine de ce projet. Ils sont allés à la rencontre d'artistes qui portent l'art oratoire du camfranglais. Quelques vidéos de ce projet sont présentées en avant-première lors du Sommet de la francophonie. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Le choix d'Ulrich TakamSandrine Nnanga feat Hen's - Maladie d'amourLe choix de RoukiataAngélique Kidjo - AfirikaLe choix de JulienFranko -Coller la petiteRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Émission enregistrée à la Gaîté Lyrique. Avec Valérie Senghor, secrétaire générale adjointe pour les Affaires culturelles du Sommet de la Francophonie, Dominique Moulon, commissaire de l'exposition « Ce qui nous rassemble : langues, langages et imaginaires » et Laetitia Mampaka, humoriste belgo-congolaise.
Émission enregistrée à la Gaîté Lyrique. Avec Valérie Senghor, secrétaire générale adjointe pour les Affaires culturelles du Sommet de la Francophonie, Dominique Moulon, commissaire de l'exposition « Ce qui nous rassemble : langues, langages et imaginaires » et Laetitia Mampaka, humoriste belgo-congolaise.
Alors que le gouvernement Erdogan a annoncé cet été l'interdiction de toute nouvelle inscription d'enfants turcs dans les deux écoles françaises d'Istanbul et d'Ankara, un vrai bras de fer entre Paris et Ankara a touché plusieurs centaines de familles franco-turques. Mais il en faudrait plus pour détruire 500 ans de relations diplomatiques entre les deux pays et une francophonie qui depuis le XIXe siècle peut s'enorgueillir de treize écoles francophones. La Francophonie a connu de meilleures heures, mais elle est loin d'avoir disparu. À lire aussiUn litige entre Ankara et Paris perturbe la rentrée scolaire dans les lycées français en Turquie
La Députée de la 10ème circonscription des Français de l'étranger est notre invitée. A notre micro, Amélia Lakrafi répond à la fois en tant que parlementaire, mais aussi car elle est la présidente de la FIBRE, la Fédération Internationale des Bienfaisances et entraide des Résidents à l'Etranger. A l'occasion d'un webinaire organisé par cette structure, l'élue revient sur ses combats notamment contre les violences conjugales et intra-familiales. La Francophonie est aussi abordée sous le prisme des « affaires ». La suite pour Lesfrancais.pressSupport the show
ON CÉLÈBRE LES 1 AN DU PODCAST PAS ORDINAIRE! Déjà le 52e épisode. On dirait que hier encore, je lançais l'Épisode 0 pour raconter mon histoire. Merci à tous pour votre support! Cette semaine, j'ai eu la chance de recevoir un de mes très bons amis, Quentin Randis, qui vient tout droit d'Europe pour discuter avec moi des différence entre la France et le Québec, de la vision des français envers le Canada, de son entreprise de suppléments (Sync) & sa plateforme de coaching (Hybrid Pump) - et évidemment, nous avons fait notre célèbre France vs Quebec en studio! Merci à nos commanditaires de l'Épisode :
durée : 01:48:29 - Soft Power - par : Frédéric Martel - Comment mettre un coup d'accélérateur à l'attractivité de la langue française et au dynamisme démographique de l'espace francophone ? - réalisation : Peire Legras - invités : François Vandeville Secrétaire général du Sommet de la Francophonie; Valérie Senghor Commissaire de " Refaire le monde, le Festival de la francophonie".; Julie Neveux Maîtresse de conférences en linguistique à Sorbonne Université; Claire Bommelaer Journaliste culture au Figaro; Pierre Vimont Ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis, ancien secrétaire général exécutif du Service européen pour l'action extérieure, chercheur associé au think tank Carnegie Europe; Alexandra de Hoop Scheffer Présidente du think tank transatlantique German Marshall Fund of the United States
Ce n'est pas un épisode que j'imaginais faire. Celui où je t'annonce que je participe avec 116 autres entrepreneurs à un projet fou.Le Cabinet des Curiosités. Le plus gros bundle de produits numérique de la Francophonie. Imaginé par Alexe Martel et Charles Davignon.Comment je me suis retrouvée dans ce projet ? Quel produit numérique je te propose dans le Cabinet des Curiosités ?Je t'explique tout de cette folle aventure dans cet épisode.
Actuellement enseignant, Ricardo Junior Emmanuel est membre du Conseil d'administration de l'Association canadienne d'éducation en langue française (ACELF). Il est également journaliste et présentateur du podcast Nos mots…Nos voix qui vise à mettre en lumière les jeunes leaders francophones immigrés au Canada. En 2022, il a fondé « À tire-d'aile », une association enregistrée au Québec et qui vise à développer un sentiment d'appartenance et de fierté d'être francophone ou francophile en milieu minoritaire ; en tenant compte de leur compétence culturelle et linguistique afin de favoriser l'inclusion et de rendre la francophonie plus diversifiée.► Programmation musicale :Zachary Richard – Bonsoir, bonsoir Zachary Richard – Il y a un vent qui me ramène
Dans cet épisode, Amal Madibbo, membre du CREFO, rencontre Scott Tilton, co-fondateur et co-directeur de la Fondation Nous en Nouvelle-Orléans. M. Scott Tilton est le co-fondateur et co-directeur de la Fondation Nous, une plateforme d'échange entre la Louisiane et le monde francophone. Il a vécu quelques années à Paris où il travaillait en tant que consultant chez Ernst & Young France sur des projets pour l'Union européenne, l'ONU et le gouvernement français. Pendant son séjour à Paris, Scott a lancé et dirigé une initiative qui a vu la Louisiane devenir le premier État américain à rejoindre l'Organisation internationale de la Francophonie (La Francophonie). Diplômé de l'Université de Virginie, Scott est également titulaire d'une maîtrise en relations internationales de Sciences Po Paris.À travers la Fondation Nous, M. Scott Tilton a co-produit Les voix du renouveau (Voices of Renewal), un projet vidéo qui se concentre sur la manière dont le mouvement de revitalisation du créole louisianais fait face à la crise de l'érosion du littoral en Louisiane.M. Scott Tilton dans les médiasUne rencontre avec les fondateurs de la Nous Foundation : https://www.artsper.com/fr/selections-experts/9406/meet-the-founders-of-nous-foundationRevitalisation des langues en Louisiane grâce à l'engagement de la société civile : https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/pour-faire-un-monde/segments/entrevue/436581/scott-tilton-rudy-bazenet-francophonie-louisianeExpanding Our Roots Global Conversation with 821: Scott Tiltonhttps://www.the821project.com/single-post/expanding-our-roots-scott-tilton
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. International : la Francophonie en Slovaquie. A l'approche du 20 mars, Journée internationale de la Francophonie, la section francophone de Radio Slovaquie Internationale consacre une émission spéciales aux Journées de la Francophonie 2024. Que nous a préparé le Canada a cette occasion ? On ira au cinéma ! Quelle est l'action de Wallonie-Bruxelles en faveur de la Francophonie en Slovaquie ? Coin lecture, concours vidéos et plein de choses ! / Rediffusion /
La réalité franco-américaine dans le New Hampshire est particulièrement palpable à Manchester, une région riche d'une histoire francophone significative, mais qui fait face à des défis pour maintenir son patrimoine linguistique et culturel. Au cœur de ces efforts se trouve le Centre Franco-Américain du New Hampshire, une institution dédiée à la préservation et à la promotion de la langue, de la culture et de l'héritage français. Fondé en 1990, le Centre est le reflet vibrant de la communauté franco-américaine de la région, offrant une variété de programmes éducatifs, d'activités culturelles et d'événements sociaux destinés à célébrer le riche héritage des communautés françaises.Le Centre a récemment accueilli un nouveau directeur exécutif, John P. Tousignant, qui apporte un dynamisme renouvelé à cette mission. En tant que dirigeant d'entreprise bilingue expérimenté, il se consacre à la mise en œuvre de programmes éducatifs et culturels innovants. John est l'invité récent de Fabrice Jaumont sur le podcast "Révolution Bilingue", où il partage sa vision et son enthousiasme pour le développement du Centre Franco-Américain du New Hampshire. Cet entretien offre un aperçu précieux des efforts déployés pour préserver la "joie de vivre" française dans le New Hampshire, et comment le Centre s'engage à entretenir l'héritage linguistique et culturel français dans la région.
La grande écrivaine française née en Guadeloupe Maryse Condé est morte dans la nuit de lundi à mardi à l'âge de 90 ans, après une vie de combat pour sa liberté et d'exploration des identités antillaise et noires. Son grand succès en librairie est "Ségou", fresque en deux tomes (1984 et 1985) sur le déclin de l'empire bambara, au Mali, du XVIIIe siècle jusqu'à l'arrivée des colonisateurs français. Son oeuvre en a fait l'une des prétendantes au prix Nobel de littérature, qu'elle n'obtiendra pas. En 2018, on lui décerne à Stockholm le "nouveau prix de littérature", remis cette année-là par une "Nouvelle Académie" qui prend la place de l'Académie suédoise, engluée dans un scandale de violences sexuelles non dénoncées. En 2008, elle était l'invitée de l'émission Les Livres ont la parole au micro de Bernard Lehut. L'occasion d'écouter ou réécouter cette archive et cette grande voix de la littérature francophone.
Ce mercredi 20 mars, c'est la Journée internationale de la Francophonie. De nombreuses manifestations culturelles sont prévues dans les pays où l'on parle français. Mais en République démocratique du Congo, il n'y aura pas de cérémonie officielle car les relations sont tendues entre Kinshasa et la secrétaire générale de la Francophonie, la Rwandaise Louise Mushikiwabo. Comment réagit-elle ? Entretien avec sa porte-parole, Oria Vande Weghe. RFI : Votre mot d'ordre cette année, c'est créer, innover et entreprendre en français. À quel public vous adressez-vous ? Oria Vande Weghe : Très clairement à la jeunesse francophone. Vous savez, on est un espace très jeune avec une moyenne d'âge assez jeune dans beaucoup de nos États. Et, cette année, la volonté de la Secrétaire générale et du président Emmanuel Macron, qui accueille le prochain sommet, a été de s'adresser directement aux jeunes dans cette thématique de création, d'innovation. Surtout parce qu'une des préoccupations principales de la jeunesse, c'est de s'insérer professionnellement et que ça passe par l'innovation, la création et l'entreprenariat. Et concrètement, est-ce que l'OIF organise, pays par pays, des concours dont les jeunes lauréats sont récompensés par le financement de leurs projets, par exemple ? Alors, ça ne fait pas partie de nos programmes. Mais effectivement, cette année justement, à l'occasion de cette thématique, l'OIF, la Secrétaire générale en particulier, a décidé de lancer un grand concours justement destiné à la jeunesse de tous nos États membres. On va le lancer en ligne et inviter tous les jeunes à proposer des projets innovants dans plusieurs secteurs, et les lauréats seront récompensés avec des enveloppes budgétaires permettant de mener à bien leur projet. Donc oui, c'est à l'ordre du jour et les lauréats seront annoncés normalement pendant le sommet. Pendant le sommet de la fin de cette année en France ? Oui, au mois d'octobre. On sait où il aura lieu, ce sommet ?Il aura lieu en France, en partie à Paris, en partie à Villers-Cotterêts, les 4 et 5 octobre. Et j'imagine que ce concours, il sera organisé notamment dans de nombreux pays africains, 85% des francophones étant africains.Exactement. On va le lancer en ligne et, tout au long du mois de mars et au cours des semaines qui suivent, on va vraiment mobiliser au maximum pour qu'on ait le plus de candidatures possibles. Donc, je profite d'être sur vos antennes pour lancer l'appel à la jeunesse pour participer massivement à ce concours. Le premier pays francophone d'Afrique, c'est la République démocratique du Congo. Mais cette année, à Kinshasa, il n'y aura pas de cérémonie officielle pour célébrer ce 20 mars, car les autorités congolaises vous reprochent, vous, l'OIF, d'être pro-rwandais dans le conflit actuel entre le Rwanda et le Congo Kinshasa. Quelle est votre réaction ? Écoutez, oui, nous avons appris cette décision de la RDC hier. Que dire ? Je ne sais pas si c'est en raison de la nationalité de notre Secrétaire générale, ou parce que le Rwanda est également un pays membre de notre organisation. Mais il faut savoir que le 20 mars, la Journée internationale de la Francophonie, ce n'est pas une célébration d'ordre politique, c'est une célébration citoyenne. Les États, les communautés, les instituts, les académies… Tout le monde culturel célèbre cette appartenance à un espace francophone. Donc, personnellement, je ne suis pas sûre de voir le lien entre la célébration du 20 mars et toute forme de reproche politique. Maintenant, de dire qu'on reproche à l'Organisation de prendre parti, j'aimerais savoir sur quelle base se fait ce reproche. Je ne pense pas qu'il y ait eu une quelconque prise de position à ce jour, bien au contraire. La Secrétaire générale a communiqué plusieurs fois positivement pour encourager la voie du dialogue, donc je pense que, en tout cas, il ne faut pas faire d'amalgame entre le politique et la vie citoyenne. Les nombreux francophones de RDC mériteraient de célébrer leur langue et l'appartenance à cet espace linguistique. Ce qu'on entend beaucoup à Kinshasa, ce sont des reproches à l'égard de Madame Louise Mushikiwabo, parce qu'elle n'utiliserait pas sa position de Secrétaire générale pour essayer de rapprocher les deux pays, le Rwanda et le Congo, alors que la Francophonie doit être un espace de concertation et de dialogue politique. Mais ce dialogue existe au sein de nos instances. Je pense que le sujet est débattu très régulièrement dans nos différentes commissions politiques. Il a fait l'objet de discussions au plus haut niveau lors du sommet de Djerba en 2022. Je pense qu'il y a une mauvaise compréhension du rôle de la Secrétaire générale. Je vous rappelle que nous sommes le secrétariat des États et que toute action politique est en fait motivée ou, en tout cas, dictée par une concertation des États qui demandent à l'OIF d'agir dans un sens ou dans un autre. Donc, ce n'est pas exclu qu'il y ait une action, en tout cas il n'y a pas une volonté de ne pas s'impliquer, bien au contraire. Donc, je pense qu'il y a un amalgame qui peut être fait sur la personne même de la Secrétaire générale. « Ce n'est pas exclu qu'il y ait une action », dites-vous. Voulez-vous dire que Louise Mushikiwabo pourrait entreprendre une initiative diplomatique ? Non, ce que je dis, c'est que c'est aux États de se concerter, de se réunir et de demander à la Francophonie, comme c'est le cas pour toutes les autres crises qui ont lieu dans l'espace francophone, où les États dans lesquels on s'implique nous demandent de s'y impliquer. Il y a tout un processus qui doit être suivi. Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas exclu que ça arrive. Pour l'instant, la Francophonie s'est exprimée à plusieurs reprises. Il y a eu des communiqués, il y a eu des annonces et, pour l'instant, je ne vois pas le lien entre la Journée internationale de la Francophonie à ce stade-ci et un processus politique qui doit avoir lieu.Est-ce que la position d'ancienne ministre des Affaires étrangères du président Kagame ne catalogue pas Madame Mushikiwabo d'un côté, et ne l'empêche pas de se mettre au milieu du gué, justement ? Très certainement, il faudrait demander aux autorités ce qu'elles en pensent. Mais c'est clair que sa position d'ancienne ministre des Affaires étrangères, forcément, fait qu'on lui attribue une prise de position, certainement. Mais justement, est-ce que ça ne la paralyse pas dans son action d'éventuelle médiatrice, d'artisane du dialogue ? Je ne pense pas. Je pense qu'il y a eu des volontés de la Francophonie de s'impliquer auprès de la RDC. Je pense notamment aux dernières élections de 2023, où la Francophonie a été invitée à observer. Et puis, finalement, où le pays n'a pas permis que cette observation des élections se fasse dans de bonnes conditions. Je pense qu'il y a l'épisode des Jeux de la Francophonie de 2023 aussi, on peut le mentionner, où la Secrétaire générale a été invitée, ensuite désinvitée. Donc effectivement, je pense que, du côté des autorités congolaises, il y a certainement quelque chose en lien avec la nationalité de la Secrétaire générale qui est à regretter parce qu'aujourd'hui, elle n'est pas ministre des Affaires étrangères du Rwanda, elle est Secrétaire générale de la Francophonie, à laquelle appartiennent les deux États que sont le Rwanda et la RDC. Simplement, les Congolais remarquent que le soutien du Rwanda aux rebelles du M23 est pointé par l'ONU et condamné par de multiples pays dans le monde entier, mais que l'OIF ne condamne pas ce soutien ? Est-ce peut-être parce que Madame la Secrétaire générale est rwandaise ? La Secrétaire générale en a appelé au respect de toutes les parties de poursuivre le processus de dialogue et de négociation de Nairobi. Donc la voix de la Francophonie, ça a toujours été le dialogue, la concertation, certainement pas le conflit. Donc, elle s'est exprimée à ce sujet à maintes reprises.Des Jeux olympiques dans un pays francophone, c'est très rare, on n'avait pas vu cela depuis 1976 à Montréal. Cette année est donc un cru olympique exceptionnel pour faire rayonner la langue française dans le monde entier, mais est-ce que l'anglais n'est pas de plus en plus dominant dans les stades et dans les villages olympiques ?Alors, je pense que l'anglais, malheureusement ou heureusement, est dominant un petit peu dans tous les secteurs, c'est vrai que c'est une réalité. La langue française est pourtant une des langues officielles des Jeux olympiques. Alors, cette année, l'OIF a signé avec le Comité d'organisation des Jeux olympiques (COJO) une convention sur l'usage et la promotion de la langue française. L'idée ici, c'est vraiment de pouvoir profiter de cette édition des Jeux olympiques, qui se passe dans un pays très francophone, pour le coup, pour mettre en place de bonnes pratiques visant à valoriser l'usage de la langue française, non seulement comme langue de travail dans les Jeux, mais également de communication, et de partir de cette bonne expérience pour rester dans cet engagement lors des prochaines éditions, notamment lors de celle de Los Angeles en 2028. La Francophonie s'est également engagée à mobiliser un certain nombre de volontaires francophones pour venir en appui aux équipes organisatrices des Jeux. En échange de quoi, le Comité s'est engagé à vraiment s'assurer que les documents, les différentes communications signalétiques seront disponibles dans toutes les langues, et surtout en français. Donc là, on va être un petit peu comme les observateurs de ces bonnes pratiques. Au terme de ces Jeux, l'OIF sera amenée à fournir un rapport qui pourra faire l'objet de recommandations pour toutes les éditions prochaines. Oui, mais franchement, Oria Vande Weghe, lors des précédents Jeux de 2016 à Rio et de 2021 à Tokyo, on ne parlait pas français, à part lors des remises de médailles. Tous les commentaires, toutes les inscriptions étaient en anglais. Qu'est ce qui nous garantit que le français va revenir cette année ? Absolument. Écoutez, déjà, le fait que ça se passe à Paris, ça joue bien sûr en faveur de la langue française. Maintenant, comme je le disais précédemment, on va s'assurer que cette expérience-ci va permettre de mettre en place de bonnes pratiques. Après, c'est vrai que ce sera un challenge pour les années à venir de maintenir cette pratique-là. Et vous savez que la question de la langue française dans les instances internationales, que ce soit dans les Jeux, dans les grandes compétitions ou dans les enceintes comme les Nations unies, c'est une question aussi de volonté. Il faut que les pays organisateurs y mettent de la volonté, que les participants francophones y mettent aussi de la volonté et que tout le monde ensemble se dise, ‘on va parler dans la langue qui est la nôtre et on va défendre cette langue'. Donc, on espère bien que cette édition à Paris va pouvoir faire la différence. Il y aura des conférences de presse où on parlera en français, par exemple ? J'espère bien, oui. Après, tous les athlètes, forcément, ne seront pas francophones. Il faudra aussi s'adapter au caractère multilingue et multinational des Jeux. Et vous espérez que le pli sera pris pour les prochains JO de 2028 ? C'est l'idée, c'est toute l'idée de cette convention. Donc, on va faire, en très mauvais français, un monitoring de l'usage de la langue française cette année et en espérant que, pour les années suivantes, les bonnes pratiques vont être installées. Et vous espérez qu'à Los Angeles, on parlera aussi français en 2028 ? On espère ! Un peu moins qu'à Paris, certainement.
Et si l'anglais était devenu la langue qu'elle est grâce au français ? De challenge à vintage, ces mots empruntés à l'anglais ne viendraient-ils… de vieux mots français ? Dans son nouvel essai, le linguiste Bernard Cerquiglini La langue anglaise n'existe pas (Folio Essais), inscrit la langue anglaise au patrimoine universel de la langue française ! Invité : Bernard Cerquiglini, linguiste et auteur de « La langue anglaise n'existe pas. C'est du français prononcé" (Folio Essais inédit). Et la chronique de Lucie Bouteloup «Façon de parler» : parler du sport en francophonie.
Et si l'anglais était devenu la langue qu'elle est grâce au français ? De challenge à vintage, ces mots empruntés à l'anglais ne viendraient-ils… de vieux mots français ? Dans son nouvel essai, le linguiste Bernard Cerquiglini La langue anglaise n'existe pas (Folio Essais), inscrit la langue anglaise au patrimoine universel de la langue française ! Invité : Bernard Cerquiglini, linguiste et auteur de « La langue anglaise n'existe pas. C'est du français prononcé" (Folio Essais inédit). Et la chronique de Lucie Bouteloup «Façon de parler» : parler du sport en francophonie.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Actualités et gros plan. International : la Francophonie en Slovaquie. A l'approche du 20 mars, Journée internationale de la Francophonie, la section francophone de Radio Slovaquie Internationale consacre une émission spéciales aux Journées de la Francophonie 2024. Que nous a préparé le Canada a cette occasion ? On ira au cinéma ! Quelle est l'action de Wallonie-Bruxelles en faveur de la Francophonie en Slovaquie ? Coin lecture, concours vidéos et plein de choses !
Aujourd'hui, dans notre rétrospective, Valentine Sabouraud revient sur la création de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) dont le premier sommet s'est tenu le 17 février 1986. Outil de Dialogue et de rapprochement, l'OIF rassemble aujourd'hui 300 millions de personnes qui partagent le français comme langue nationale, officielle ou véhiculaire…
Intégrer la francophonie dans son cours de FLE Geneviève Geron nous donne quelques pistes sur la manière dont nous pouvons intégrer la francophonie dans notre cours. Elle évoque également les conséquences positives d'une telle intégration sur la motivation des apprenants. Vous trouverez ici le résumé de sa conférence Le français, une langue francophone […] L'article La francophonie à l'honneur avec Geneviève Geron est apparu en premier sur Culture FLE.
Michel Robitaille est le nouvel invité de Fabrice Jaumont dans Révolution bilingue. Avec plus de quatre décennies d'expérience en affaires internationales, il est un fervent défenseur de la francophonie. Après avoir été le premier président-directeur général du Centre de la francophonie des Amériques lors de sa création en 2008, il a été nommé président du conseil d'administration de l'organisation en 2019. Avant de prendre ses fonctions à Paris, il a occupé divers postes au sein du réseau diplomatique international du Québec, notamment en tant que délégué général du Québec à New York et à Paris, et a reçu le grade d'officier de la Légion d'honneur en 2017.L'engagement de M. Robitaille pour la francophonie s'étend bien au-delà de son rôle au sein du Centre de la francophonie des Amériques. Il est également co-président du Réseau international des maisons des francophonies, et a été impliqué dans la création de la Bibliothèque des Amériques en 2014, un projet visant à rendre la littérature accessible aux francophones et aux apprenants du français dans les Amériques. Avec un catalogue de plus de 15 000 livres numériques d'auteurs francophones, ainsi que des programmes de formation intensive, le Centre est déterminé à promouvoir une francophonie en mouvement, solidaire et inclusive.
French teachers can be a lonely bunch. But that doesn't mean they aren't part of a community of Francophones (and Francophiles) here in the US and abroad. As French teachers everywhere are gearing up for French week (November 1-8) join guest Terri Hammatt as she talks about the myriad of ways that French teachers can promote their programs and stay connected to the Francophone world, even if they are a department of one. Bio Terri was a French and French immersion teacher for 20 years in Baton Rouge, Louisiana. She then served as supervisor of world languages and immersion programs at the Louisiana Department of Education, supporting Louisiana teachers and numerous international teachers who come to Louisiana to teach their own languages. In addition, Terri currently serves on the CODOFIL board (CODOFIL--the state agency responsible for the ongoing development of French), LFLTA, and the Louisiana Consortium of Immersion Schools. Terri has worked hand-in-hand with France's Education Nationale and the Ministère des affaires étrangères, Wallonie-Bruxelles (the French-speaking Community of Belgium); le Centre de la francophonie des Amériques and numerous entities as partners to enhance la francophonie internationale. She is an instructional strategist with Wayside Publishing. Producer's Notes Visit the Language Lounge on Twitter - https://twitter.com/langloungepod Connect with Michelle - https://twitter.com/michelleolah Have a comment or question? Leave a voicemail at (207) 888-9819 or email podcast@waysidepublishing.com Produced by Wayside Publishing - https://waysidepublishing.com Social Media FB: Terri Buchholz Hammatt; Instagram: terri_hammatt_languages; LinkedIn: Terri (Buchholz) Hammatt Mentions National French Week November 1-8, 2023 https://frenchteachers.org/promote-french/national-french-week/ Atchafalaya Basin https://www.atchafalaya.org/atchafalaya-basin Stuart Hall, Who needs identity? (2000) Télé Louisiane https://telelouisiane.com/ Franco-jeunes, Franco-Mariés Southern Conference on Language Teaching (SCOTL) https://www.scolt.org/ American Association of Teachers French https://frenchteachers.org/ Académie de Rennes https://www.ac-rennes.fr/ Délégraton Générale du Québec (à NY, Las Angeles, à Atlanta, en Floride, à Houston etc.) https://www.quebec.ca/en Embassy and Consulates of Belgium in the United States https://unitedstates.diplomatie.belgium.be/en National Council of State Supervisors of Foreign Languages (NCSSFL) https://ncssfl.org/ Speakers of French in the USA FACE Grants https://frenchlanguagek12.org/3318-speakers-french-united-states Embassy of France https://franceintheus.org/ French Cultural Services (FAC) https://frenchculture.org/ Alliance Française https://afusa.org/ Académie Française https://www.academie-francaise.fr/ Les Editions Tintamarre https://www.editionstintamarre.com/ Parlement des jeunes https://www.paricilademocratie.com/participer/26-parlement-des-jeunes Université d'éte https://francophoniedesameriques.com/vos-services/programmes/universite-ete/devenez-hote-2025 Concours de la bande dessinée https://francophoniedesameriques.com/vos-services/concours/concours-de-bande-dessinee-aventures-dans-les-ameriques-2022 La Francophonie des Amériques https://francophoniedesameriques.com/?gclid=Cj0KCQjw4bipBhCyARIsAFsieCyCoFnipmOHxX1eqIC8TyvPuQlRv100ZrImA7ti7ifYMy5LlgVrQlYaApoZEALw_wcB Organisation Internationale de la Francophonie (OIE) https://www.francophonie.org/Council Council on the Development of French in Louisiana (COCOFIL) https://www.crt.state.la.us/cultural-development/codofil/
durée : 00:04:28 - Le zoom de la rédaction - Le 40e festival des Francophonie débute mercredi prochain et se déroule jusqu'au 30 septembre à Limoges et en Nouvelle Aquitaine. Il est le point de rencontre de tous les artistes de la Francophonie, qui viennent du Québec, du Luxembourg, et bien sûrr du continent africain.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'effondrement d'un immeuble à Douala, sur les menaces qui pèsent sur le parc des Virungas et sur le résultat des élections législatives en Espagne. RDC : des Jeux de la Francophonie sous haute surveillancePlusieurs pays ont refusé d'envoyer leurs athlètes aux Jeux de la Francophonie pour des questions de sécurité. A la veille de cet évènement, comment les autorités rassurent-elles les délégations étrangères ? Ces absences auront-elles des conséquences sur l'organisation des Jeux ? Avec Cédric de Oliveira, journaliste au service des sports de RFI. Cameroun : la récurrence des effondrements d'immeubles interroge A Douala, un immeuble de quatre étages s'est écroulé sur un autre bâtiment résidentiel, entrainant la mort d'au moins 37 personnes. Comment expliquer la fréquence de ces accidents dans la capitale économique du pays ? Des mesures ont-elles déjà été prises pour éviter de nouveaux drames ? Avec Paul Pondi Batoum, urbaniste, président de l'Ordre national des urbanistes du Cameroun. RDC : le parc des Virungas menacés par le M23 En RDC, 14 ONG environnementales ont appelé le gouvernement à agir contre le pillage du parc des Virunga par le M23. Quelle est la nature des « crimes environnementaux » dénoncés par ces organisations ? Pourquoi accusent-elles les forces de l'EAC d'inaction ? Avec Paulina Zidi, journaliste au service Afrique de RFI. Espagne : le Parlement en quête de majorité En Espagne, malgré la victoire de la droite, aucune majorité ne s'est constituée dans les jours qui ont suivi les élections législatives. Comment expliquer la résistance inattendue de la gauche à la poussée électorale du camp conservateur ? La gauche pourrait-elle former une majorité parlementaire ? Doit-on s'attendre à de nouvelles élections ? Avec Maria Elisa Alonso, politologue et enseignante-chercheuse à l'université de Lorraine.