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durée : 00:42:28 - Signes des temps - par : Marc Weitzmann - Avec pour point de départ Philippe Ariès, "Le Roi, une autre histoire de la droite" de Baptiste-Roger Lacan, dessine une histoire culturelle de l'imaginaire royaliste français, entre nostalgie anti-moderne, guerre culturelle et tentation fasciste, étrangement proche d'aujourd'hui - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Baptiste Roger-Lacan Historien
La muerte juega un papel axial en nuestras vidas. El ser humano muere un poco cada instante en el que las manecillas del reloj avanzan. El ejercicio de pensar la muerte involucra el ejercicio de pensar y, claro, de pensar la vida. Pensar la muerte, pensarse uno en su propia mortalidad, es un ejercicio sumamente revelador, que ensancha nuestra existencia y la torna más plena y auténtica. Apoyándose e inspirándose en grandes personalidades como Arthur Schopenhauer, Byung-Chul Han, Edgar Morin, Elias Canetti, Emmanuel Lévinas, Fernando Pessoa, Julián Marías, Martin Heidegger, Norbert Elias, Philippe Ariès, Séneca, Sigmund Freud y un largo etcétera, el autor cavila sobre la muerte y sus múltiples caras. El resultado es una obra singular, que trasciende cualquier tipo de morbo y resulta extremadamente provechosa y esclarecedora para cualquiera de nosotros. «Uno tiene la sensación de que todo el mundo debería alguna vez leer este libro». ALEJANDRO ROJAS AUTOR Alejandro G. J. Peña (Málaga, 1993) es escritor y profesor de la Universidad Internacional de La Rioja (España), donde imparte clases en el grado de Psicología de la Facultad de Ciencias de la Salud. Doctor en Filosofía por la Universidad de Sevilla. Actualmente, realiza su segunda tesis doctoral en Comunicación por las Universidades de Málaga, Sevilla, Cádiz y Huelva. Cursó los másteres en Filosofía, Ciencia y Ciudadanía y en Ciencias Cognitivas. Sus líneas de investigación discurren en las áreas de la tanatología y de la antropología y filosofía de la muerte; leitmotiv, además, de su obra más personal enmarcada en la literatura y la poesía. Subdirector de la revista de filosofía Claridades y autor de múltiples artículos de investigación y libros, entre los que ha ejercido de editor y coordinador. Revista digital La tortuga Avui. www.latortugaavui.com Redes: Instagram: area-hermetica-radio. Facebook grupo Secrets del Pirineu Telegram: [https://t.me/.../FSW-COI...//t.me/joinchat/FSW-COI-ZiUtQ0Aj) Ràdio Caldes 107.8 fm, Radio Granollers a la carta, por TDT para las comarcas del Vallès canal 515 y por internet: www.radiocaldes.cat y Ràdio Granollers a la carta. areahermeticaradio@gmail
durée : 01:39:06 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Par Denis Richet - Avec les historiens : Roger Chartier, Philippe Ariès, Philippe Contamine, Michel Vovelle et Daniel Roche
1. Depuis quand les garçons portaient des robes ? 2. Pourquoi portaient-ils des robes ? 3. Quand ont-ils arrêté d'en porter et pourquoi ? Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: J. B. Paoletti, Pink and Blue. Telling the Boys from the Girls in America, Bloomington and Indianapolis, Indiana University Press, 2012. J. B. Paoletti, « Clothing and Gender in America: Children's Fashions, 1890-1920 », Sign, Autumn, 1987, Vol. 13, no 1, p. 136-143. P. Ariès, L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime, Paris, Seuil, 1975 (1960). L. Gagnon, L'Apparition des modes enfantines au Québec. Institut québécois de recherche sur la culture, Québec, 1992. S. Beauvalet-Boutouyrie et E. Berthiaud, Le rose et le bleu. La fabrique du féminin et du masculin, Paris, Belin, 2016. J. Ashelford, The Art of Dress: Clothing and Society 1500–1914, Abrams, 1996. G. Vigarello, La robe: une histoire culturelle : du Moyen Âge à aujourd'hui, Paris, Seuil, 2017. G. Vigarello, Le corps redressé, Paris, Armand Colin, 1974. A. Sanciaud-Azanza, « L'évolution du costume enfantin au XVIIIe siècle : un enjeu politique et social », Revue d'Histoire Moderne et Contemporaine, 46-4, 1999, pp. 770-783 C. Bard, Une histoire politique du pantalon, Paris, Seuil, 2010. D. Bruna et C. Demey (dir.), Histoire des modes et du vêtement du Moyen Âge au XXIe siècle, Paris, Textuel, 2018. J. Gélis, « L'individualisation de l'enfant », Histoire de la vie privée, t. 3, sous la direction de Philippe Ariès et Georges Duby, Paris, Seuil, 1986, p. 311-329. J. Grant, « A “Real Boy” and not a Sissy: Gender, Childhood, and Masculinity, 1890–1940 », Journal of Social History, Vol. 37, no 4, 2004, p. 829-851. A. Vickery, « Golden age to separate spheres? A review of the categories and chronology of English women's history », The Historical Journal. 36 (2), 1993, 383–414. L. Baumgarten, What Clothes Reveal: The Language of Clothing in Colonial and Federal America, Yale University Press, 2002. M. Dumas, « L'enfant, ce petit adulte...», Cap-aux-Diamants, 4(2), 1988, p. 29-31. E. Bélec, « Pour le bien-être des tout-petits : l'image des enfants dans l'iconographie publicitaire des grands magasins montréalais, 1900-1915 », Mémoire de maîtrise, UQAM, 2014, D. Lemieux, Les petits innocents. L'enfance en Nouvelle-France, Québec, IQRS, 1985. S. Jahan, Les renaissances du corps en Occident (1450-1650), Paris, Belin, 2004. Breeching https://en.wikipedia.org/wiki/Breeching_(boys)#cite_ref-10 https://en.wikipedia.org/wiki/Breeching_(boys) For Centuries, People Celebrated a Little Boy's First Pair of Trousers, Literally a party in your pants. Natasha Frost, September 18, 2017 https://www.atlasobscura.com/articles/breeching-party-first-pants-regency-trousers-boys Matthew Willis, « Boys in Dresses: The Tradition », JStor Daily, 11 avril 2023. https://daily.jstor.org/boys-in-dresses-the-tradition/ Little Lord Fauntleroy https://en.wikipedia.org/wiki/Little_Lord_Fauntleroy Les Petites Mains, Histoire de mode enfantine, Mode enfantine et luxe (5) – Le petit enfant en robe, Viviane LeHouedec, 31 août 2012 https://les8petites8mains.blogspot.com/2012/08/mode-enfantine-et-luxe-5-le-petit.html Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #robesenfants #robesgarçons #littlelordfauntleroy
In 1960 the author Philippe Ariès published his controversial book Centuries of Childhood: A Social History of Family Life. In it he claimed that “in Medieval society the idea of childhood did not exist”. So, let's travel back in time now and find out if the idea of childhood really is a modern phenomenon, what it was like to be a teenager in the Middle Ages, what age children went out to work for a living and why Elizabeth Paston was beaten until her head broke. Welcome to Medieval Madness.
durée : 00:31:06 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 2011, l'émission "La suite dans les idées" propose une thématique sur le traitement des morts et de la mort dans les sociétés occidentales contemporaines. Elle donne la parole au sociologue Arnaud Esquerre, qui publiait la même année un essai sous le titre "Les os, les cendres et l'État". En 2011, le chercheur Arnaud Esquerré s'exprime au micro de Sylvain Bourmeau sur le thème "Les os, les cendres et l'État" dans l'émission "La suite dans les idées". Il existerait un "déni de la mort" dans les sociétés occidentales. Cette thèse est assez ancienne, elle s'est exprimée dans les années 1970 et 1980 sous la plume d'intellectuels comme Philippe Ariès ou Louis-Vincent Thomas. Un déni de la mort, ou pour le dire en d'autres termes, une volonté générale de sortir la mort des représentations collectives et de la vie sociale. Cette thèse qui a pu faire quasiment consensus est remise en cause depuis quelques années, notamment, en France, par les travaux d'Arnaud Esquerre. Selon lui, l'État, les pouvoirs publics, ont au contraire investi largement le champ de la mort ces dernières décennies. On légifère sur les moindres détails des rituels funéraires et le devenir des restes humains est plus que jamais une affaire publique. L'État ne s'est jamais autant soucié des morts Ces recompositions modernes de nos rapports à nos défunts s'inscrivent dans une histoire très longue. Une histoire dont l'un des fils directeurs serait une volonté de l'Etat d'enraciner les morts, de les attacher à un territoire et bien sûr à une communauté nationale... Cet enracinement n'a pourtant rien d'évident. En citant les travaux de Marcel Détienne, Arnaud Esquerre observe que pour les Grecs anciens les morts étaient "légers" : on pouvait les laisser derrière soi, par opposition nos défunts modernes sont "lourds". Cette question du "poids relatif des morts", et beaucoup d'autres, est au programme de ce dialogue passionnant. Par Sylvain Bourmeau Réalisation : Bruno Sourcis La suite dans les idées - Les os, les cendres et l'Etat (1ère diffusion : 19/11/2011) Édition web : Documentation sonore de Radio France Archive Ina-Radio France Retrouvez l'ensemble de la Nuit des morts, voyage des âmes
Prancūzų istorikas Philippe Ariès tyrinėdamas mirties supratimą Vakarų kultūros istorijoje suformulavo tezę, esą XX a. žmogus išsigando mirties ir daro viską, kad jos pėdsakus ištrintų iš savosios kasdienybės. O kaip šiandienos žmogaus santykį su mirtimi nusako filosofai?Tezę apie šiuolaikinio žmogaus nuolat patiriamą mirties baimę, iš pirmo žvilgsnio, sunku suderinti su masinėje kultūroje (kino filmuose, televizijos serialuose, komiksuose, etc.) nuolat rodoma mirtimi. Kokią įtaką mūsų emocijoms ir savivokai daro taip intensyviai, pramogoms tikslams, eksploatuojama mirties tema?Nepaisant savo noro visuomet jaustis komfortiškai žmogus Antropoceno epochoje sukėlė realų pavojų visam gyvajam pasauliui ir pačiam sau. Ar homo sapiens išnykimo pavojus gali šiuolaikybės žmogui tapti svarbia individualios egzistencinės patirties dedamąja?Gyvenimas mirties akivaizdoje ir santykio su mirtimi paieška yra sudėtinga tema. Kokias naujas galimybes, lyginant su teksto plotme, suteikia kino kalba imantis tokios temos svarstybų? Dokumentinis kinas ne tik leidžia pasakoti apie mūsų santykį su mirtimi, bet ir suteikia viltį ją įveikti, išsaugodamas žmonių bei jų pasaulio vaizdus ir taip dovanodamas jiems bei mums „gyvenimo po mirties“ galimybę.Kaip buvo kuriamas dokumentinis filmas „Gyvenimas po mirties“, kuriame apmąstomi žmogaus bandymai susigyventi su mirties buvimu šalia? Kodėl filmo herojais buvo pasirinkti keturi skirtingų kartų aktoriai – Juozas Budraitis, Rasa Samuolytė, Dainius Gavenonis ir Lukas Malinauskas? Ar vaidinama personažo mirtis gali padėti prisijaukinti savo paties mirtingumą ir įveikti jos baimę? O gal gyvenimas bei mirtis scenoje ir tikrovėje – nesusiekiantys indai?Pokalbis su Vilniaus universiteto profesoriumi, filosofu ir kino režisieriumi Nerijumi Mileriu.Ved. Aurimas Švedas
Vampiros? Lobisomens? Esse podcast se vendeu depois que entrou pro Spotify! . Separe trinta minutos do seu dia e aprenda com o professor Vítor Soares (@profvitorsoares) sobre a história de Vlad Tepes, mais conhecido como Drácula. - Se você quiser ter acesso a episódios exclusivos e quiser ajudar o História em Meia Hora a continuar de pé, clique no link: www.apoia.se/historiaemmeiahora - Compre nossas camisas, moletons e muito mais coisas com temática História na Lolja! www.lolja.com.br/creators/historia-em-meia-hora/ - PIX e contato: historiaemmeiahora@gmail.com Apresentação: Prof. Vítor Soares Roteiro: Prof. Vítor Soares e Prof. Victor Alexandre (@profvictoralexandre) Edição: Victor Portugal. REFERÊNCIAS USADAS - Drácula. Bram Stoker - História da morte no Ocidente. Philippe Ariès - História do medo no Ocidente (1300-1800). Jean Delumeau - Echoes of Empire: An Accidental Historian's Journey Through the Post-Ottoman World. James Kessler - Dracula: Essays on the Life and Times of Vlad the Impaler. Kurt Treptow - Vlad, o Empalador: O verdadeiro Drácula. Marc Lallanilla, Callum McKelvie| LiveScience - Drácula | Canal Nerdologia (@filipefigueiredoXV)
Wir alle haben Gefühle - und denken naheliegenderweise, dass Menschen vor Jahrtausenden diese genauso fühlten. Immerhin sprachen auch sie von “Liebe”, “Hass”, “Freude” und “Trauer”. Mit dem “Zorn des Achilles” beginnt sogar eines der ältesten Werke der Weltliteratur: Die Ilias. Ob das wirklich stimmt - daran beginnen Historiker:innen seit einiger Zeit zu zweifeln. Ihre These: Unsere Emotionen verändern sich über die Jahrhunderte - wir “fühlen” tatsächlich anders, als es Menschen in früheren Epochen taten. Belege dafür finden sich nicht nur in Quellen, sondern auch in der psychologischen und anthropologischen Forschung. Ob auch Gefühle eine “Geschichte” haben: Darüber sprechen wir heute mit der Historikerin Ute Frevert. Und warum ein bewusster Umgang mit Gefühlen wichtig für unsere psychische Gesundheit ist - das erklärt uns der Psychologe und Podcaster Leon Windscheid. **Quellen & Shownotes** - Ute Frevert auf den Seiten des Max-Planck-Instituts für Bildungsforschung: https://www.mpib-berlin.mpg.de/mitarbeiter/ute-frevert/ - Leon Windscheids Homepage: https://www.leonwindscheid.de/ - David Starkey: Six Wives. The Queens of Henry VIII. New York 2003. - Heinrich VIII hat mit großer Wahrscheinlichkeit nicht “Greensleeves” komponiert, aber tatsächlich viele Liebesbriefe geschrieben: https://www.theanneboleynfiles.com/resources/anne-boleyn-words/henry-viiis-love-letters-to-anne-boleyn/ - Paul Ekman (1992): Are There Basic Emotions? in: Psychological Review 99/3, S. 550-553. - In der anthropologischen Forschung wird die Luganda-Sprache als Beispiel für eine Sprache erwähnt, in der für “Wut” und “Trauer” dieselben Begriffe verwendet werden. James A. Russell (1991): Culture and the Categorization of Emotions, in: Psychological Bulletin 110/3, S. 426-450. - Ute Frevert: Gefühle in der Geschichte. Göttingen 2021. - Ute Frevert: Mächtige Gefühle. Von A wie Angst bis Z wie Zuneigung - Deutsche Geschichte seit 1900. Frankfurt am Main 2020. - Ute Frevert: Ehrenmänner. Das Duell in der bürgerlichen Gesellschaft. München 1995. - Philippe Ariès: Geschichte des Todes. München 1995 - Diagnosekriterien der 'anhaltenden Trauerstörung' nach ICD‑11 und DSM‑5: https://link.springer.com/article/10.1007/s00115-018-0577-2/tables/1 - Leonard Muellner: The Anger of Achilles. Mênis in Greek Epic. Ithaca–London 1996. - "Through the Language Glass: How Words Colour Your World by Guy Deutscher". The Guardian, 12.06.2010, https://www.theguardian.com/books/2010/jun/12/language-glass-colour-guy-deutscher - "There's Evidence Humans Didn't Actually See Blue Until Modern Times". Science Alert, 07.04.2018, https://www.sciencealert.com/humans-didn-t-see-the-colour-blue-until-modern-times-evidence-science - Leon Windscheid: Besser fühlen. Eine Reise zur Gelassenheit. Hamburg 2021. - Unsere Beispiele für Gefühle in anderen Kulturen (wie "hiraeth" und ”iktsuarpok") stammen aus folgendem Buch: Tiffany Watt Smith: The Book of Human Emotions. New York–Boston–London 2015. - "The history of human emotions". TED-Talk mit Tiffany Watt Smith, November 2017, https://www.ted.com/talks/tiffany_watt_smith_the_history_of_human_emotions "Terra X Geschichte - der Podcast" findet Ihr jeden zweiten Freitag auf www.terra-x.zdf.de und überall, wo es Podcasts gibt. Für Themenvorschläge oder Feedback: terrax-online@zdf.de Mehr von Mirko zum Thema Geschichte findet ihr hier: www.youtube.com/c/MrWissen2goGeschichte/ www.instagram.com/mrwissen2gogeschichte/ - Moderation: Mirko Drotschmann - Sprecher*innen: Inga Haupt, Marvin Neumann - Autor: Andie Rothenhäusler - Schnitt: Aline Kinzie - Fachliche Beratung: Daniela Ssymank - Produktion: objektiv media GmbH im Auftrag des ZDF - Redaktion ZDF: Katharina Kolvenbach
durée : 01:24:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Par Roger Chartier - Avec Raoul Girardet, Arlette Farge, Jean-Louis Flandrin, Jean Hébrard, Jacques Revel et Michel Winock - Réalisation Bruno Sourcis - réalisation : Virginie Mourthé
Gone are the days of stepping over plague-ridden corpses in the street, popcorn in hand, on your way to catch the latest execution. While that's obviously a good thing, it's had some interesting effects on how we view death as a society. Join Maria and Ammo as they journey through Philippe Ariès' seminal ‘Western Attitudes Toward Death from the Middle Ages to the Present.' This book serves as a guide to how society has viewed death over four distinct eras, ‘Tame Death,' ‘One's Own Death,' ‘Remote and Imminent death,' and ‘Forbidden Death.' And if those aren't ominous enough, there might just be an updated era, too... Happy listening! Show notes: Western Attitudes Toward Death from the Middle Ages to the Present Spectacular Death (PDF Download) Nine weird and wonderful facts about death and funeral practices via The Conversation Black Death Facts Every time “family” is said in the Fast & Furious franchise - Philotimo Life is produced and recorded by Maria Vassiliou and Ammo Somal and in Toronto, Ontario. Audio by Stacie Hunter. Follow us on Twitter, Instagram, LinkedIn, and Facebook!
Dans cet épisode de 3d8plus4 - trompés par l'illusion incertaine d'un printemps éventuel - nous couvrons rapidement les nouvelles de l'heure: vaccins! Grammys! Mortal Combat! Changement d'heure! Avant de nous tourner vers les jeux video que l'on aime (Hero Loop, Eve Online) ou ceux qu'on aime pas (Phantasy Star Online 2). Du côté des jeux de table, les rumeurs sur le prix du jeu Cursed City nous font peur (300$!!!) mais on est emballés par le petit bijou qu'est Candlekeep Mysteries. Dans le registre des livres, on parle de l'essai 'L'homme devant la mort' de Philippe Ariès. Dans le monde télévisuel, on revient sur le documentaire de Netflix 'the Vanishing at the Cecil Hotel', on parle des séries Yellowstone, Pine Gap ainsi que 'Real Cases of Shadow People'... Sans en dire trop de bien. Côté audio on discute du podcast Necronomipod qui, quoique sordide, est somme toute fort amusant. Aussi, Heroku.Nouvelles:Vaccins galore!Dark AllianceThe Strokes ont gagné le Grammy de l'album rock de l'Année pour 'The New Abnormal'Changement d'heures + chats = funMortal Kombat movie 2021!Jeux Vidéo:Hero LoopEve OnlinePhantasy Star Online 2Jeux de Table:Cursed City... 300$!!!?Candlekeep MysteriesLivres:L'homme devant la mort - Philippe ArièsTV:The Vanishing at the Cecil Hotel (Netflix)Real Cases of Shadow People - the Sarah McCormick Story (Prime)Pine Gap (Prime)Yellowstone (Prime)Musique/Audio:NecronomipodVaria:Heroku
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice BoucheronCollège de FranceAnnée 2020-2021La peste noire« In medias res » (introduction générale)RésuméLe passage de la mort dans la vie d'une femme, à Marseille, en 1348 : c'est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d'expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l'année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d'une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. SommaireQuand l'événement est en cours, commencer « au milieu des choses »Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d'afflictions »La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004)« La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin ArtaudRésilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009)Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016)Propter pestilentiam : l'écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017)Une société politique qui résiste et qui s'adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996)Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993)Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l'évidence de l'histoireAvril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) »)Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur »)Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c'est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L'histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l'histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020)Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001)Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016)Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008)Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l'expérience qui suit son cours de bouche en bouche »Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort »)Freud le travail de l'histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L'énigme du deuil, 2006)« La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915)Philippe Ariès et « l'humanité coutumière et résignée » d'avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020)Quand « l'ombre de l'objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917)L'effondrement mélancolique et l'épreuve de vérité.
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire « In medias res » (introduction générale) Résumé Le passage de la mort dans la vie d’une femme, à Marseille, en 1348 : c’est ainsi que commence le cours de cette année in medias res. On y parle d’expérience et de narration, dans la continuité des leçons données l’année dernière, mais aussi de deuil et de progrès scientifiques, présentant les principaux enjeux d’une histoire à la fois globale et sociale de la peste noire. Sommaire Quand l’événement est en cours, commencer « au milieu des choses » Marseille, août 1349 : Alayseta Paula devant son juge, « privée de tous ses proches, enceinte et affaiblie, continuellement remplie de chagrins et d’afflictions » La peste arrive à Marseille (Ole Jørgen Benedictow, The Black Death 1346-1353. The Complete History, 2004) « La terrible puanteur des morts » : une vision hallucinée de la peste noire, de Boccace à Antonin Artaud Résilience notariale et résistance sociale à Marseille, Perpignan et Bologne (Shona Kelly Wray, Communities and Crisis. Bologna during the Black Death, 2009) Alayseta Paula dans le portrait de groupe des travailleuses marseillaises (Francine Michaud, Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, 2016) Propter pestilentiam : l’écho amorti de la catastrophe dans la documentation publique (François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), 2017) Une société politique qui résiste et qui s’adapte (Daniel Lord Smail, « Accommodating plague in Medieval Marseille », Continuity and Change, 1996) Pandémie et pestis universalis : « la violente mortalité due à la peste envoie en ce moment atrocement ses flèches partout » (Elisabeth Carpentier, Une ville devant la peste. Orvieto et la peste noire de 1348, 1962, rééd. 1993) Anno mortalitatis terribilis proxime decurso : un nom barré et l’évidence de l’histoire Avril 2020, un historien envoie sur internet une carte postale vidéo sur la peste noire (Daniel Lord Smail, « A Life in the Black Death: The Inventory of Alayseta Paula (Marseille, 1348) ») Avril 2020, un autre historien envoie sur internet une autre carte postale vidéo sur la peste noire (Patrick Boucheron, « Propos de chercheur ») Coïncidences ou concordance des temps ? Prétendre tirer les leçons du passé, c’est se préparer à « penser en retard » (Marc Bloch) : Guillaume Lachenal et Gaël Thomas, « L’histoire immobile du coronavirus », Comment faire ?, 2020 Globaliser la peste noire (Monica Green dir., Pandemic Disease in the Medieval World. Rethinking the Black Death, 2014) et faire l’histoire de la santé globale (Monica Green, « Emerging diseases, re-ermerging histories », Centaurus, 2020) Le progrès historiographique par accumulation de savoirs : une histoire sociale et politique de la peste noire (Jean-Louis Biget, La grande peste noire, CD audio « De vive voix », 2001) Le progrès historiographique par révolution des paradigmes (Pierre Toubert, « La Peste noire (1348), entre histoire et biologie moléculaire », Journal des savants, 2016) Séquençage génomique et histoire environnementale : une histoire profonde de la peste noire est-elle possible ? (Daniel Lord Smail, Deep history and the Brain, 2008) Qui racontera cette histoire ? Retour sur Le conteur de Walter Benjamin (1936), lorsque se rompt la chaîne de « l’expérience qui suit son cours de bouche en bouche » Recommencer depuis Boccace et son « horrible commencement » (cours du 16 janvier 2018, « Boccace, le survivant et la tyrannie de la mort ») Freud le travail de l’histoire et le Trauerarbeit (Laurie Laufer, L’énigme du deuil, 2006) « La mort ne se laisse plus dénier ; on est forcé de croire en elle » (Sigmund Freud, « Considérations actuelles sur la guerre et la mort », 1915) Philippe Ariès et « l’humanité coutumière et résignée » d’avant 1914 (Stéphanie Sauget, « En finir avec le déni de mort ? Autour de Philippe Ariès », Sensibilités, 2020) Quand « l’ombre de l’objet est tombé sur le moi » (Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », 1917) L’effondrement mélancolique et l’épreuve de vérité.
Premiéra literárního pořadu Ex libris nabídne čtení z knihy významného francouzského historika. Připravila a ukázky vybrala Milena Štráfeldová.
Deze week in Het Spoor Terug: een aflevering van onze podcastserie Het Laatste Woord.Maandag is het Allerzielen en herdenken we de doden. Dat doen we tegenwoordig heel anders dan vroeger. Als een middeleeuwer iets nastreefde dan was dat de zogenoemde 'goede dood'. Hij of zij oefende er zogezegd een leven lang voor. Maar sinds de twintigste eeuw zijn we de aloude kunst van het sterven verleerd.Zo schreef Philippe Ariès in Het uur van onze dood, zijn boek over duizend jaar sterven, begraven, rouwen en gedenken. Historica Sanne Frequin bespreekt deze klassieker in Het Laatste Woord.
Geurhistoricus Caro Verbeek over het gebruik van geur in historisch onderzoek en in de podcastserie Het Laatste Woord bespreekt Sanne Frequin de klassieker van Philippe Ariès: ‘Het uur van onze dood’.
Als een middeleeuwer iets nastreefde dan was dat de zogenoemde 'goede dood'. Hij of zij oefende er zogezegd een leven lang voor. Maar sinds de twintigste eeuw zijn we de aloude kunst van het sterven verleerd. Zo schreef Philippe Ariès in 'Het uur van onze dood', zijn boek over duizend jaar sterven, begraven, rouwen en gedenken. Historica Sanne Frequin bespreekt de klassieker.
Hablamos sobre la historia de la muerte en Occidente de la mano de la obra del gran historiador francés Philippe Ariès (1914-1984). Nos acompañan Carlos Marin-Blazquez, escritor y profesor de literatura, y Fernando Muñoz, profesor de filosofía y sociología en la Universidad Complutense de Madrid.
Hablamos sobre la historia de la muerte en Occidente de la mano de la obra del gran historiador francés Philippe Ariès (1914-1984). Nos acompañan Carlos Marin-Blazquez, escritor y profesor de literatura, y Fernando Muñoz, profesor de filosofía y sociología en la Universidad Complutense de Madrid.
L'émission Pourquoi tant d'Histoire s'arrête aujourd'hui sur l'oeuvre d'un homme qui se qualifiait lui-même d'historien du dimanche: Philippe Ariès. Spécialiste de l'histoire des mentalités, originaire d'un milieu maurrassien, il s'impose pourtant dans le milieu universitaire comme une référence pour ses travaux sur la mort et l'enfance. Guillaume Gros, spécialiste de son oeuvre, a sélectionné une série de ses principaux articles parue aux Editions du Cerf. Cette édition inédite se divise en deux parties. La première, « Rajeunir l’histoire », rassemble des textes de Philippe Ariès à propos des civilisations, où il évoque les religions depuis l’Antiquité jusqu’à la Révolution, la Méditerranée, Byzance, l’Afrique du Nord, l’histoire des Parisiens au xixe siècle ou encore le syndicalisme français. L’occasion pour l’historien de dessiner des portraits savoureux de Charlemagne, Charles Quint, Machiavel, Louis XIII et même Marc Bloch. La seconde partie, « Cheminements », permet de comprendre les origines de ses théories en redécouvrant trois thèmes essentiels de ses travaux : l’égo-histoire, où il revient sur sa vocation, la place de l’enfant dans la famille, et enfin le rapport de nos sociétés à la mort. Interrogé par Christophe Dickès, Guillaume Gros présente ici sa vie et son oeuvre.
durée : 00:35:00 - Les Nuits de France Culture - En 1971, Philippe Ariès intervenait dans une série des "Chemins de la Connaissance" qui s'intéressait à l'évolution de la famille au fil des siècles. On le retrouve ici au micro de Gilles Lapouge dans le septième volet de cette série.
Quem gosta de sexo é adolescente, adulto gosta mesmo é de tupperware! O programa #20 fala sobre o maior dilema de quem já paga boletos mas ainda se sente perdido na vida: afinal, o que significa ser adulto?Comentários, críticas e angústias?Manda para @caos.cast ou aqui no e-mail: consumoteca@consumoteca.com.brApresentação: Michel Alcoforado, fundador do Grupo Consumoteca, com participação de Marina Roale, coordenadora de pesquisa e análise da Consumoteca, Rebeca de Moraes, sócia-fundadora e diretora da Soledad e Tiago Faria, head da EpiphaniaConvidada: Gabriela Medeiros, psicanalistaProdução:Beatriz Quesada e Marina RoaleEdição: Wesley XavierArte da capa: Nathaly FogaçaDicas do Joga na Roda:Marina: livros “Adulta sim, madura nem sempre: fraldas, boletos e pouco colágeno” de Camila Fremder e “Como ter uma vida normal sendo louca” de Camila Fremder e Jana Rosa Tiago: exposição "Histórias feministas" do MASP, que está em cartaz até o dia 17 de novembro de 2019, e o restaurante “A Baianeira”, que tem uma filial no subsolo do museuRebeca: filme "Hoje eu quero voltar sozinho", de Daniel RibeiroMichel: livro "História social da criança e da família", de Philippe Ariès
Die lange Phase der Kindheit ist für Philippe Ariès eine bloße Erfindung der Neuzeit, die den Kindern die Freiheit geraubt und sie zum Objekt von Dressur und Erziehung gemacht hat.
Eu e a Mirticeli Medeiros conversamos sobre a atividade dela como Vaticanista (você sabe o que é isso?), seu encontro reservado com o Papa Bento XVI, suas experiências com sínodos, como foi acompanhar o conclave que elegeu o Papa Francisco, suas impressões sobre o Sínodo das Famílias, o descredenciamento do vaticanista Sandro Magister, e outras situações.Não deixe de ouvir e divulgar, e participe comentando aqui no blog ou enviando email com suas críticas, elogios e sugestões para andrebrandalise@yahoo.com.br.Ou diretamente no link - Profissão: VaticanistaFEED: http://feeds.feedburner.com/AloBrandaliseNÃO DEIXE DE CONFERIR:Facebook da MirticeliTwitter da MirticeliEntrevista com Philippe Ariño: Parte 1 / Parte 2Página no Facebook "Francisco Sem Mídia"COMENTADOS NA SEÇÃO DE EMAILS:Catolicast - Filmes que nos inspiramLEXCast - TerceirizaçãoLivro de Thiago Tizzot vai virar filmeGaby Brandalise: Canal no Youtube / Página no facebookCASTigadosLivro "Como escrever e publicar um livro?"LivroCastPara entender melhor a mídia Podcast, segue um vídeo curto e simples para aprender a gostar: