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Maurice marque en ce moment un double événement lié à l'esclavage. Samedi 1er février, jour férié, le pays a commémoré le 190ᵉ anniversaire de l'abolition de la traite négrière. Lundi 3 février s'ouvre la conférence de l'Unesco sur « La route des personnes mises en esclavage », un projet lancé il y a 30 ans. L'occasion aussi de redécouvrir Jean-Baptiste Lislet Geoffroy, premier savant métis des Mascareignes. Membre de la première société savante de Maurice, il est nommé en 1786 membre correspondant de l'Académie royale des sciences de Paris. Ingénieur, géographe et esprit éclectique, il a laissé son empreinte à Madagascar, aux Seychelles, à La Réunion et à Maurice. De notre correspondant à Port-Louis,Le génial savant métis Jean-Baptiste Lislet Geoffroy a participé aux grands travaux de génie civil et militaires à Port-Louis entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, au temps du système esclavagiste colonial. S'il est un lieu où son empreinte est encore visible, c'est la Galerie du Génie – anciennement Hôtel du Génie – qu'il dirigeait. Longtemps oublié, ce premier savant de sang mêlé des Mascareignes renaît aujourd'hui à travers Grand Noir, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy, album de bande dessinée bilingue français-anglais de 50 pages signé Didier Sooben.« Ce livre démontre comment, à une époque de notre histoire, il y a eu l'esclavage, le Code Noir qui interdisait le mélange entre Blancs et Noirs, et dans cette même époque, il y a eu un petit jeune, le premier métis qui est devenu le premier savant de la zone indianocéanique », raconte l'auteur réunionnais, qui souhaite redonner vie à cette figure historique majeure, native à La Réunion et qui a servi à Maurice.Né en 1755 à La Réunion (alors Ile Bourbon), en pleine période esclavagiste, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy est le fils d'un blanc, ingénieur de la Compagnie des Indes, et de l'esclave Niama, une princesse de la tribu Galam, sur la côte de Guinée. Le destin de Jean-Baptiste Lislet Geoffroy est intimement lié à Maurice, La Réunion, les Seychelles et Madagascar.Devenu ingénieur-géographe, il a fait ses premières armes aux côtés du chevalier de Tromelin et a réalisé les premières cartes précises des Mascareignes. L'une d'elles, d'une précision scientifique remarquable, est exposée au Blue Penny Museum à Port-Louis. Un travail qui fascine encore aujourd'hui Emmanuel Richon, son conservateur : « C'est quand même à lui que l'on doit les premières cartes de Madagascar et des Seychelles, et puis les premières cartes par exemple avec La Réunion et Maurice, voire La Réunion, Maurice et Rodrigues. C'est lui qui a fait les premières cartes terrestres et maritimes de toute cette région, les premières cartes qui soient d'un caractère scientifique », détaille-t-il.Son expertise impressionne à tel point le milieu scientifique qu'il est nommé membre correspondant de l'Académie royale des Sciences en France, le 23 août 1786. En 1810, lors de la conquête britannique de Maurice (alors Isle de France), Lislet Geoffroy est commandant en chef du génie, à la tête des ingénieurs militaires en charge des infrastructures et des constructions. Ses qualités sont aussi reconnues par l'administration britannique qui succède, à la période française, dans l'île. « C'est lui qui a remis les clés, qui a fait le travail de passation, entre l'administration française et l'administration anglaise. C'est un travail de diplomate, il était quand un peu diplomate, pour servir de lien entre les deux. D'ailleurs, il a fait les deux premières cartes anglaises, ça s'appelle encore Île-de-France dessus », explique-t-il.Une question intrigue les historiens : comment Lislet Geoffroy s'est-il fait connaître dans la région ? Selon Pierre Baissac, le président de la Société royale des Arts et des Sciences de l'île Maurice, tout commence à La Réunion, où le naturaliste français Philibert Commerson le découvre lors de son voyage dans les Mascareignes. « C'était le premier contact avec Lislet Geoffroy. Commerson en revenant à Maurice en a parlé. Il l'a donc fait venir. Lislet Geoffroy s'est implanté à Maurice comme ingénieur, il avait ses bureaux de la marine, ici, à Port-Louis », indique-t-il.Jean-Baptiste Lislet Geoffroy meurt à Port-Louis le 8 février 1836, à l'âge de 81 ans. À l'annonce de son décès, l'Institut de France lui rend hommage. Le savant François Arago, scientifique et ministre de la Marine et des Colonies au sein du gouvernement provisoire de la Seconde République française, saluait à l'Académie des Sciences un homme de « brillante intelligence, chercheur de valeur et érudit ».Grand Noir, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy de Didier Sooben est publié par ARS Terres Créoles/Leko à la Réunion.
Le 31 juillet 1761, un bateau parti de Bayonne fait naufrage sur les rochers de l'île de Tromelin, située à l'est de Madagascar at au nord de l'île Maurice. Environ 90 personnes périssent noyées.Mais plus de 200 parviennent à gagner l'île. Parmi eux, 80 esclaves achetés illégalement à Madagascar. Enfermés dans la cale du navire, ils n'arrivent à en sortir que quand la coque se brise sur les récifs.En deux mois, les naufragés parviennent à construire une embarcation de fortune, dans laquelle tous les passagers ne peuvent monter. La décision est rapidement prise : seuls les blancs embarquent, les esclaves malgaches restant sur place. Mais l'équipage, qui leur donne trois mois de vivres, les rassure : on ne manquera pas de venir les chercher dès que possible.Mais la promesse ne sera pas tenue. Il faudra attendre 1776 pour que les survivants soient secourus. Il ne restait alors sur l'île que sept femmes et un bébé. Les naufragés auront donc survécu 15 ans sur cet îlot de 1 km2, à plus de 400 kilomètres de toute terre habitée.Ce rocher perdu au milieu de l'océan se révèle pourtant peu propice à toute survie. Il est pratiquement dépourvu de végétation et sans cesse balayé par des vents qui tournent parfois au cyclone.Les naufragés parviennent pourtant à surmonter ces obstacles. Des fouilles récentes, sur l'îlot, ont révélé la présence d'objets du quotidien, comme des cuillères ou des bols, fabriqués avec les moyens du bord.Les recherches ont également permis de trouver des traces de vêtements, tissés avec des plumes d'oiseaux. En apparence inhospitalière, l'île ne manquait pourtant pas de ressources. Les oiseaux de mer la fréquentaient et les tortues s'y pressaient pour venir pondre.Par ailleurs, les outils, les voiles et mâts du bateau, ainsi que les provisions que renfermaient ses cales, ont été très utiles aux rescapés.D'autres indices montrent que les naufragés ont tenté, à deux reprises, de quitter l'îlot sur des radeaux. Il est d'ailleurs possible que l'un d'eux ait atteint Madagascar, même si les éventuels survivants ne se sont pas manifestés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Denne uges program byder på lidt af hvert!Endelig er det slået fast, at frivillige aftaler ikke virker, så lad os bare glemme det med det samme!Vi skal først snakke om dengang franske slavehandlere efterlod en masse slaver på en ø, hvor flora og fauna er cirka lige så imponerende som en golfgreen i forstaden.Så byder Ecuador ind med endnu et eksempel på, hvordan små ændringer kan have ekstremt store konsekvenser for fugle, insekter og livet i et skrøbeligt økosystem.Verdens bedste Florida er under ekstremt pres!Blæksprutter er som altid mega mærkelige, og i denne episode bliver der tilføjet lidt ekstra mærkelighed til posen.Lort er som altid spændende, nu også i forhold til alder.Der er som altid hurtige nyheder, en dyrequiz (bedre for Bondos ego i denne uge) og et spørgsmål fra Jacob (fuck) samt en kommentar fra Mille!VAMOS!Tidskoder:00:00 - Dagens programoversigt02:11 - Frivillige aftaler og løst og fast + skriv jer op på https://dendyrisketime.10er.app/ hvis I har lyst.10:46 - Tromelin, slaver, Cast Away og fugle20:15 - Ecuadors fugle og insekter er pressede27:27 - Florida er presset, KOM LIGE OP AF STOLENE31:55 - Blæksprutter er mega weird39:44 - Alder og lort, lort, lort44:09 - ÈN HURTIG NYHED46:33 - Ugens dyrequiz51:07 - Spørgsmål, kommentarer og lejlighedsvise løgne fra lytterne // Indimellem Late Night med SifTM Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Nous sommes dans la nuit du 31 juillet 1761, vers 22h30. Au milieu de l'océan indien. L'Utile, vaisseau de la compagnie des Indes fait naufrage sur un îlot perdu. C'est sur ce caillou traversé par les tempêtes que l'équipage échoue. L'équipage et sa cargaison d'esclaves malgaches. Ce n'est que quinze ans plus tard, que le chevalier de Tromelin, commandant la corvette « La dauphine » porte secours à huit rescapés : sept femmes et un enfants de huit mois. Quinze années de survie, d'espoir et de désillusions. Quinze années à rester humains. Invité : Sylvain Savoia, scénariste et dessinateur. « Les esclaves oubliés de Tromelin », Air Libre Sujets traités : Tromelin, esclaves, Indes, naufrage, viasseau, océan indien, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 15h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Alan Fredendall // #FitnessAthleteFriday // www.ptonice.com In today's episode of the PT on ICE Daily Show, Fitness Athlete division leader Alan Fredendall discusses current recommendations on protein intake, new possible recommendations, and barriers to showing efficacy with different amounts of protein consumption. Take a listen to the episode or check out the show notes at www.ptonice.com/blog If you're looking to learn from our Clinical Management of the Fitness Athlete division, check out our live physical therapy courses or our online physical therapy courses. Check out our entire list of continuing education courses for physical therapy including our physical therapy certifications by checking out our website. Don't forget about all of our FREE eBooks, prebuilt workshops, free CEUs, and other physical therapy continuing education on our Resources tab. EPISODE TRANSCRIPTION ALAN FREDENDALL All right. Good morning. PT on Ice Daily Show. Happy Friday morning. Hope your morning is off to a great start. My name is Alan. Happy to be here today. Currently have the pleasure of serving as the Chief Operating Officer here at Ice and a faculty member in our Fitness Athlete Division. It is Friday. It is Fitness Athlete Friday. We talk all things related to CrossFit, Olympic weightlifting, powerlifting, endurance athletes, If you are working with a patient or client who is recreationally active, out on the road, on the bike, in the gym, Fitness Athlete Friday is for you. Just a quick announcement before we get into today's topic. If you're going to be at CSM or you're already at CSM, join us tomorrow morning, 5am, CrossFit Southie. We have a free workout going on, led by me. I'm getting on a plane later tonight to fly out there and run the workout tomorrow morning. So whether you have many years of CrossFit experience, whether you have zero minutes of CrossFit experience, we're going to have a fun workout tomorrow morning at five. Please go on our Instagram, go into the pin post and sign up for the sign up form. The link is in that pin post. So today, Fitness Athlete Friday, what are we talking about? We're talking about a paper that just came out at the end of 2023 and was published a few weeks ago, looking specifically at protein digestion. Hang on, buddy. Come here. Sorry about that. We're going to talk about protein digestion and the upper limits of what we think can happen with protein digestion. So we're going to talk about current protein recommendations based on the current body of research. We're going to talk about what this paper found and the conclusions it drew that may change those protein recommendations. And then we're going to talk about barriers to this research. CURRENT PROTEIN CONSUMPTION RECOMMENDATIONS So the paper we're referencing today, the title is the anabolic response to protein ingestion during recovery from exercise has no upper limit in magnitude and duration in humans. was a paper published in December 2023 by Tromelin and colleagues, pardon my sick son coughing, and the journal title is Cell Reports in Medicine. So that's the paper we're referencing. Current protein recommendations quite old and they typically recommend and advocate that humans can't digest or otherwise synthesize protein in amounts above about 20 to 25 grams of protein per hour and If you're like me, you were sitting in a lecture in undergrad maybe 20 years ago and you heard that based on literature from the 90s and the early 2000s and you thought, hmm, that seems really specific and also really impractical given how much protein we're recommending that people eat. How can somebody possibly only synthesize and utilize 20 to 25 grams per hour. That would mean an individual, especially a larger, more muscular individual, would basically need to be always eating protein, right? A lot of these studies look specifically at whey protein, a faster digesting version of protein. Whey protein is essentially the watery portion of milk with all the fat strained out. But even at moderate protein consumptions, think about an individual who's maybe 6'6", 300 pounds. No, no. No, no, okay, we're gonna hold you all the time. Somebody who's 6'6", 300 pounds, that person would need to eat 20 to 25 grams of protein for 12 to 14 hours in a row to get all of their daily protein in, maybe just at a maintenance protein level. That is really impractical and yet, up until this paper was published in 2023, we don't really have any other recommendations that we could give. So cue this paper being published at the end of the year. You see yourself, hi. NEW PROTEIN CONSUMPTION RECOMMENDATIONS This paper, fantastic methodology, amazing study, really good incorporation of inclusion and exclusion criteria of the subjects used, but also did a really good job of being very thorough in measuring and tracking the protein synthesis in the subjects in the study. So let's talk about that study. This study looked at 36 healthy males between 18 and 40. Inclusion criteria, they had to have a BMI between 18 and 30. They had to have already been exercising one to three days per week, so they needed to basically be familiar with exercise, particularly resistance training. And exclusion criteria included anybody who smoked, anybody who was lactose intolerant, and anybody who was taking any sort of prescription medication. So basically we looked at rather young, rather healthy men. What did we do? We had them all perform the same type of resistance exercise. We had them perform the same resistance exercise protocol. They went into the gym, they performed one set of 10 reps at 65% of their max on lat pulldown, leg press, leg extension, and also chest press, so bench press machine. They then did four sets to failure at 80% of their max. So they did all the same resistance training protocol. And then what changed, what varied in this study was how much protein they consumed after the resistance training protocol. So some subjects were given no protein, that was the control group. Some subjects were given 25 grams of protein. And then another group was given 100 grams of protein. So four times current best recommendations. And the hypothesis was, how much protein synthesis might we see compared to the 25 gram group in the 100 gram group. We looked at immediately post-exercise, we looked up to 12 hours post-exercise and we found some really interesting results that essentially the higher protein group saw continually increased levels of protein synthesis out to the end of the study, the end of the 12-hour period. So the 25-gram group had increased protein synthesis obviously compared to the zero-gram group, but the 100-gram group had 20% increased levels of protein synthesis in the zero to four-hour measurement window and 40% higher in the four to 12-hour post-exercise window. So this paper is great because it really opens up the notion that we can front load our protein and that we can potentially catch up on a protein deficit later in the day. For a lot of our folks, especially our active folks who are also maybe working, wrangling kids during the workday, trying to get enough protein in and trying to get it in those 25 gram feedings is probably just not feasible when we're looking at individuals eating 200, 250, maybe even 300 grams of protein a day. Simply not possible to get that. So a lot of those folks have issues with timing of protein intake. and also the belief that any consumption beyond 25 grams might be wasted. This article is really a landmark paper because it shows that that might not be the case, that we can front load large doses of protein or catch up with big doses of protein later in the day and see really long windows of protein synthesis after resistance training. Again, 40% higher at the 12-hour mark compared to 20% higher at the 4-hour mark tells us protein synthesis actually increased the further away we got from both the exercise and the actual consumption of that protein. RESEARCH BARRIERS Now there are some barriers with this research, we need to be mindful of what this paper does not say. This paper did not look at objective measurements of things like strength or hypertrophy, so it would not be fair, hi buddy, you're gonna knock my tripod over, It would not be fair to use this study to say that eating 100 grams of protein at a time makes you stronger, makes your muscles bigger because the study did not look at this and therefore we cannot conclude that 100 gram doses are better. What we can conclude is that this may be an alternative way to consume our protein that results in equal or even higher amounts protein than the traditional recommendations of 25 grams per hour. What we also need to be mindful of is that all of the research on 25 grams per hour looks specifically at subjects fasted eating whey protein. This study literally did the opposite. It looked at individuals who were fed, who had just performed resistance training, and who were essentially eating casein protein, the fatty portion of milk protein. So eating basically the opposite aspect of the protein and doing it under a different mechanism, doing it after exercise as compared to doing it fasted. So it is a little bit of comparing apples to oranges. Nonetheless, what we can take away from this paper is an alternative feeding strategy, especially for those individuals who we see in the clinic, who we see in the gym, who may tell us that they simply don't have time in their day, time in their schedule to eat protein in 25 gram feedings. If those patients, if those athletes, if those clients are already saying, hey, I know I'm not getting enough protein because I don't have time to eat 25 grams every hour for 14 hours, and I'm just simply not eating protein, then this is a very viable alternative solution of, hey, let's try front-loading your protein before you leave the house for the day. Let's try eating, you know, 50, 75, 100 grams of protein, maybe half, maybe 75% of our protein intake for the day before we leave the house. Now again, what we can't promise those people is that they will have equal or better levels of muscular strength or hypertrophy gains, but nonetheless we know how important protein is at least for recovery. so we can make that alternative recommendation to those patients and clients. SUMMARY So, protein, is 25 grams an hour the maximum? It doesn't appear so. It appears that the more we eat, the higher levels of synthesis that we have, at least in the scope of this paper, up to 12 hours after we've consumed that protein. Is it better? We don't know yet. We need more research. We need to now look at a study of folks eating 25 grams versus 100 grams and now measuring them more longitudinally and seeing what does muscular hypertrophy look like, what does muscular strength look like, even what does functional outcomes look like, different functional tests. but that being said this is still a very landmark foundational paper that should change our mind about how we think about eating protein that we can think about front loading if we need to we can think about catching up at the end of the day eating a big dose of protein maybe with dinner. I know Mitch Babcock who teaches here in the fitness athlete division a big fan of a big bowl of cereal with protein powder on it on the end of the day just to get a big lump of protein in before the day's end and that might be a viable successful alternative for a lot of our patients and athletes. So protein get it in get it in where it fits in even if it's a bigger dose than previously you may have been led to believe would be effective. Courses coming your way really quick. If you want to come learn more about protein, recovery, nutrition from the Fitness Athlete Division, our Level 1 online course starts again April 29th. Our Level 2 online course starts September 2nd. And we have a number of live courses coming your way throughout the year. A couple coming your way the next couple months. We have Zach Long down in Charlotte, North Carolina. That'll be February 24th and 25th. Zach will again be out on the road, this time in Boise, Idaho, March 23rd and 24th. And then we have a doubleheader the weekend of April 13th and 14th. Joe Hineska will be out in Renton, Washington, near Seattle. And Mitch Babcock will be down in Oklahoma City, Oklahoma. So I hope you have a wonderful Friday. Please join us at CSM if you're going to be there. 5 a.m. tomorrow morning, CrossFit Southie. Other than that, we hope you have a great Friday. Have a great weekend. Bye, everybody. OUTRO Hey, thanks for tuning in to the PT on Ice daily show. If you enjoyed this content, head on over to iTunes and leave us a review, and be sure to check us out on Facebook and Instagram at the Institute of Clinical Excellence. If you're interested in getting plugged into more ice content on a weekly basis while earning CEUs from home, check out our virtual ice online mentorship program at ptonice.com. 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Histoire des naufragés de Tromelin abandonnés sur l'île du même nom après le naufrage d'une frégate au XVIIIè siècle au large de Madagascar. Les naufragés, qui étaient destinés à être vendus comme esclaves sur l'Ile Maurice, seront secourus 15 ans plus tard.Invité : Elemawusi Agbedjidji, metteur en scène et Pierre-Yves Lenoire, directeur du Théâtre les Célestins à Lyon.« La chute infinie des soleils » est à voir jusqu'au 27 janvier 2024 au Théâtre les Célestins à Lyon.
Histoire des naufragés de Tromelin abandonnés sur l'île du même nom après le naufrage d'une frégate au XVIIIè siècle au large de Madagascar. Les naufragés, qui étaient destinés à être vendus comme esclaves sur l'Ile Maurice, seront secourus 15 ans plus tard.Invité : Elemawusi Agbedjidji, metteur en scène et Pierre-Yves Lenoire, directeur du Théâtre les Célestins à Lyon.« La chute infinie des soleils » est à voir jusqu'au 27 janvier 2024 au Théâtre les Célestins à Lyon.
In this episode, Dr. Ro discusses a study on the upper limits of protein utilization. He challenges the belief that the body can only use 25 to 40 grams of protein at one time and shares his personal experience of consuming larger amounts of protein without negative effects. The study he references, conducted by Tromelin and his group, found that there is no upper limit for protein utilization after resistance exercise. Dr. Ro emphasizes that timing of protein intake may not be as important as previously thought and that the amount of protein the body can utilize is higher than commonly believed. Finally, he addresses the limitations of the study and the implications for different populations. If you have any questions, comments, concerns, or emotional outbreaks, please send a message to either @healthunfilteredpod or @roihealth! ________________________ Follow Health Unfiltered Podcast on Instagram: https://www.instagram.com/healthunfilteredpod/ Connect with Ro for exercise and performance coaching: https://www.instagram.com/roihealth/ Connect with Brooke for a holistic root cause approach to health and nutrition: https://www.instagram.com/westnutrition.co/ Logo design by Anne-Claire Houck: https://www.instagram.com/anneclaire_1217/ Intro/Outro music by Kenyadda: https://www.instagram.com/kenyadda/
Il est 2h du matin. Peut-être 3. Nous sommes au beau milieu de la nuit du 31 juillet au 1er août 1761. Après des heures de lutte acharnée contre les vagues et les courants de l'Océan Indien, c'est dans un fracas étourdissant que la frégate du capitaine Jean de La Fargue, fait naufrage sur les récifs coralliens de l'Île Tromelin, alors nommée Île de Sable. L'île Tromelin se tient depuis toujours à l'écart du monde et des routes maritimes. Et lorsque la frégate y fit naufrage, ceux qu'elle transportait allaient tout simplement défier tout ce que l'on peut imaginer en termes de survie en milieu hostile. Merci pour votre écoute Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
NOUVEAU - Abonnez-vous à Minuit+ pour profiter de milliers d'histoires vraies sans publicité, d'épisodes en avant-première et en intégralité. Vous aurez accès sans publicité à des dizaines de programmes passionnants comme Crimes - Histoires Vraies, Espions - Histoires Vraies, Paranormal - Histoires Vraies ou encore Catastrophes - Histoires Vraies.
Oliwon Lakarayib, une plateforme numérique dédiée à la Caraïbe
Oliwon Lakarayib reçoit Thomas Romon, archéologue et Jean-Albert Privat, membre actif du KAB (Komité Ans Bellay). Dès le début de l'occupation humaine en Martinique comme dans d'autres territoires insulaires de la Caraïbe, les populations ont peuplé majoritairement les côtes. Ainsi des cimetières, parfois sauvages, sont implantés sur le littoral. Souvent non recensés donc inconnus, plusieurs de ces cimetières ont révélé leur existence après des cyclones mais également à la faveur de l'érosion marine qui met à jour des ossements. Aujourd'hui, avec l'accélération de cette érosion, ces ensembles funéraires sont voués à disparaître. Le site de l'Anse Bellay aux Anse-d'Arlets est un exemple de cimetière menacé. Les archéologues de l'INRAP ont travaillé sur ce site qui nous apprend beaucoup sur les pratiques funéraires à l'époque amérindienne mais aussi coloniale. Dans le même temps, un collectif de citoyens a décidé de sanctuariser cet espace et d'en faire un lieu de mémoire. Ndla : Cette fouille de l'Anse Bellay aux Anses d'Arlets a été réalisée sous la responsabilité du responsable de recherches archéologiques, Thomas Romon, archéologue à l'Inrap, sur prescription du service régional de l'archéologie de Martinique. Bibliographie non exhaustive : Articles : ROMON T., 2022, Trente années de recherche sur les pratiques funéraires coloniales à la Martinique et à la Guadeloupe, Archéopages Hors-Série, pp.219-225 en ligne ici https://journals.openedition.org/archeopages/13071 - D. Bonnissent, Y. Legendre, T. Romon et al. Les cimetières littoraux de la période coloniale : Prévenir une destruction annoncée en Guadeloupe et en Martinique, Les Nouvelles de l'archéologie, avril 2018. ROMON (T.), 2015, L'Outre-Mer et le cas particulier des cimetières d'esclaves, in BERTHERAT (B.) (dir.) Les sources du funéraire en France à l'époque contemporaine, Edition Universitaire d'Avignon, pp. 211-213. en ligne ici https://books.openedition.org/eua/4937?lang=fr - F. Mendisco, M. H. Pemonge, T. Romon et al. Where are the Caribs? Ancient DNA from ceramic period human remains in the Lesser Antilles, Philosophical Transactions of The Royal Society B Biological Sciences, janvier 2015. Ouvrage : Max Guérot, Thomas Romon, Tromelin. L'Île aux esclaves oubliés, CNRS Editions/INRAP, Janvier 2010. Podcasts : colloques de l'Inrap - https://www.inrap.fr/l-esclave-dans-la-societe-coloniale-les-cimetieres-de-guadeloupe-un-champ-d-9272 - https://www.inrap.fr/conditions-de-vie-conditions-de-mort-contribution-du-cimetiere-de-l-anse-sainte-9274 Cette fouille a été réalisée sous la responsabilité du responsable de recherches archéologiques, Thomas Romon, archéologue à l'Inrap, sur prescription du service régional de l'archéologie de Martinique.
Listen to a new episode of the Flavour Talks podcast. Our guest is Anne Tromelin, a researcher at the INRA in Dijon, France. She studied pharmaceutical sciences at the University of Bourgundy, focusing on the biological activity of small organic molecules. She joined the INRA in Dijon, where she started working on QSAR studies, mainly on beta-lactoglobulin. Her career then evolved into studies on aroma perception using computational and chemoinformatics approaches. The podcast was held in French, an abridged version translated into English will appear in our magazine New Flavourist. Host: Michel Aubanel, Music: Aidan Kirkwood, Editing: Maria Palassarou & Ján Peťka
Edition spéciale été, en juillet et ou août, je vous propose des « gambergettes », moi toute seule, autour d'une problématique qui me tient à cœur.Et pour commencer cette série, je voulais vous raconter une histoire sur laquelle je suis tombée il y a quelques semaines au hasard de mes divagations d'Internaute, mais était-ce vraiment un hasard, et cette histoire, qui s'est vraiment passée, est un fait historique, c'est celle des naufragés de l'île de Tromelin. C'est un récit qui a beaucoup raisonné en moi, depuis je pense très souvent à eux, j'ai essayé de comprendre pourquoi et vous transmet ici la leçon que j'ai pu retirer de ce récit.Erratum : Je me suis trompée en fin d'épisode (La fatigue...) ce n'est pas William Defoe qui a écrit Robinson Crusoé, mais bien Daniel Defoe...Si le sujet vous intéresse, voici le lien vers le documentaire archéologiques réalisé sur ces naufragés : https://www.youtube.com/watch?v=HzKblzJBz6U Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Brian Ellerman, Rafael Tapia and Flora Tromelin with FORGE FORGE (Finding Opportunities and Resources to Grow Entrepreneurs) is a unit of University of Arizona Research, Innovation and Impact. FORGE develops programs and events that engage students, entrepreneurs, researchers, mentors, and investors in entrepreneurial thinking and startup acceleration. FORGE has three missions: cultivating entrepreneurial mindset in […] The post Brian Ellerman, Rafael Tapia and Flora Tromelin with FORGE appeared first on Business RadioX ®.
Aitor Buitrón, responsable del programa educativo del donostiarra Euskal Itsas Museoa, recibe a Roberto Moso para detallarnos esta historia que ha dado pie a una interesante exposición que se puede visitar hasta el 8 de enero de 2023. En 1760 80 esclavos malgaches fueron abandonados en una isla. ...
durée : 00:53:57 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - En 1761, un navire qui transportait des esclaves s'échoue sur une île déserte de l'océan Indien. Les blancs réussissent à reprendre la mer mais abandonnent sur l'île les esclaves. Les rares survivants seront secourus quinze ans plus tard. Des archéologues tentent de retracer cette histoire tragique. - réalisé par : Stéphanie TEXIER
Xabier Alberdi, director del Euskal Itsas Museoa de Donosti, nos presente "Tromelin, la isla de los esclavos olvidados", una exposición que no os dejará indiferentes. "Use It Again", el trimarán tripulado por Alex Pella y Romain Pilliard, no ha podido batir el record de vuelta al Mundo de Este a Oeste, al encallar en Hornos. Con Kiku Cusí analizamos lo sucedido. La Gipuzkoako Surf Federazioa lleva años promoviendo una visión más completa y rica del Surf, asociándolo con el respeto al medio natural, a la Igualdad y completándolo con actividades culturales. Maialen Saez, su presidenta, nos anuncia la primera iniciativa conjunta en este sentido con Panamá. BERMEO Y LA EXPANSIÓN DE LA INDUSTRIA ATUNERA ESPAÑOLA EN AGUAS TROPICALES. DE LAS CAMPAÑAS DE DAKAR AL CERQUERO OCEÁNICO (1945-2015) es el título de un trabajo publicado por el catedrático de Economía de la UPV, Rafael Uriarte, con el que charlamos.
C'est un confetti français perdu dans l'océan Indien, au nord de la Réunion. Jadis un lieu maudit de l'esclavage... Il est devenu le symbole de la biodiversité retrouvée. Le Journal du Dimanche s'y est arrêté
Flora Tromelin with FCT Strategies LLC Joacim Mattisson with Swedish Chamber of Commerce and Lars Lagerman with Arizona Swedish Consulate In today’s world, businesses often operate across geographic borders. Worldwide shipping, digital products and services make it easier for the business owner to export, and for the client to buy from overseas. It also means […] The post Flora Tromelin with FCT Strategies LLC Joacim Mattisson with Swedish Chamber of Commerce and Lars Lagerman with Arizona Swedish Consulate appeared first on Business RadioX ®.
Flora Tromelin with FCT Strategies LLC Joacim Mattisson with Swedish Chamber of Commerce and Lars Lagerman with Arizona Swedish Consulate In today’s world, businesses often operate across geographic borders. Worldwide shipping, digital products and services make it easier for the business owner to export, and for the client to buy from overseas. It also means […]
Pourquoi raconter des histoires de l'esclavage ? À partir de quelles traces, souvent occultées effacées ? Comment réinscrire, dans notre histoire, les trajectoires individuelles de tous ceux qui ont subi et subissent encore l’esclavage ? À l’occasion de l’anniversaire de la loi Taubira pour la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité. (Rediffusion du 15 mai 2019) L'île déserte de Tromelin, au cœur de l'océan Indien et la « Vallée secrète », au creux d'un massif montagneux sur l'île de La Réunion, ont un point commun : ces lieux particulièrement inhospitaliers ont abrité des esclaves en lutte. Livrés à leur sort suite à un naufrage dans le premier cas, en fuite dans le second. Ces sites incarnent aujourd'hui une nouvelle manière d'aborder l'histoire de l'esclavage, longtemps restée celle des esclavagistes et de leurs exploitations. Depuis le début du XXIe siècle, archéologues et historiens se penchent sur les trajectoires individuelles des hommes et des femmes qui se cachent derrière le mot « esclaves ». Comment les réinscrire dans une histoire qui les a exclus, faute de traces ? À l'occasion de la Journée de commémoration de l'esclavage en France, le 10 mai, entretiens avec Max Guérout et Thomas Romon, archéologues sur l'île de Tromelin. - Anne-Laure Dijoux, archéologue et docteur en Archéologie sur l'île de La Réunion - Henriette Yague, doctorante sénégalaise au sein de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Et les historiens Myriam Cottias et Antonio de Almeida Mendes, chercheurs au sein du Centre international de recherches sur les esclavages (CIRESC). → Exposition au musée de l'Homme, Tromelin, l'île des esclaves oubliés (du 13 février au 3 juin 2019).
Những đòi hỏi của Trung Quốc đối với hầu hết Biển Đông ngày càng bị nhiều nước phương Tây lên án vì trái với Công Ước Liên Hiệp Quốc về Luật Biển. Điều này cho thấy các nước không chấp nhận việc Trung Quốc ngang nhiên khống chế, gia tăng quân sự hóa vùng biển được coi là tuyến hàng hải quan trọng của thế giới. Ngoài phản đối của những nước ASEAN có tranh chấp với Trung Quốc, lần đầu tiên Washington chính thức công bố “Lập trường của Hoa Kỳ về các yêu sách tại Biển Đông” vào ngày 13/07/2020. Tiếp theo, Úc vào ngày 23/07 và ba nước châu Âu, Pháp, Đức và Anh vào ngày 16/09, đã gửi công hàm lên Liên Hiệp Quốc xác định những đòi hỏi chủ quyền tại Biển Đông của Bắc Kinh là “không có cơ sở pháp lý” và “không có giá trị” theo phán quyết của Tòa Trọng Tài Thường Trực năm 2016 chiểu theo Công Ước Liên Hiệp Quốc về Luật Biển 1982 (UNCLOS). Bối cảnh hiện nay có thuận lợi cho Việt Nam nếu tính đến việc kiện Trung Quốc ra Tòa Trọng Tài Thường Trực (PCA) ? Việt Nam sẽ được gì, mất gì nếu kiện ? Hà Nội có sẵn sàng nhân nhượng để lập mặt trận chung với Philippines đối phó Trung Quốc không ? Nhà nghiên cứu Laurent Gédéon, Trường Sư phạm Lyon, Pháp, tiếp tục trả lời một số câu hỏi của RFI. Tạp chí Việt Nam hôm nay, 12/10/2020, giới thiệu Phần 2 - "Biển Đông : Lợi - thiệt gì nếu Việt Nam kiện Trung Quốc ra Tòa PCA ?". ***** RFI : Chúng ta đã đề cập phán quyết của Tòa Trọng Tài Thường Trực năm 2016 tác động như thế nào đến đòi hỏi chủ quyền của Việt Nam tại Biển Đông. Giả sử Việt Nam kiện những yêu sách chủ quyền của Trung Quốc ở Biển Đông ra trước Tòa Trọng Tài Quốc Tế, Việt Nam có thể phản đối những điểm nào ? Laurent Gédéon : Cần phải nhắc lại một điểm thú vị, đó là dù không trực tiếp cùng Philippines tham gia kiện Trung Quốc lên Tòa Trọng Tài Thường Trực vào năm 2013, nhưng chỉ vài tháng sau, ngày 05/12/2014, Việt Nam đã đệ trình lên Tòa một bản tuyên bố quyền lợi. Trong văn bản rất quan trọng này, Việt Nam yêu cầu Tòa PCA cân nhắc đến lập trường của Việt Nam ở bốn điểm. Thứ nhất là Hà Nội chấp nhận thẩm quyền của Tòa Trọng Tài Thường Trực trong thủ tục được tiến hành. Thứ hai, Việt Nam yêu cầu các lợi ích và quyền lợi của mình được bảo tồn trong quá trình xét xử vụ kiện. Thứ ba, Việt Nam ghi nhận rằng Philippines không yêu cầu Tòa PCA xem xét những vấn đề không thuộc thẩm quyền phán xét của Tòa, trong đó có vấn đề chủ quyền. Thứ tư, Hà Nội tái khẳng định bác bỏ mọi yêu sách chủ quyền của Trung Quốc trong « đường 9 đoạn ». Bản tuyên bố quyền lợi này cũng nêu rõ rằng Việt Nam tuyên bố không một thực thể nào mà Philippines nêu trong đơn kiện có thể tạo các quyền hàng hải ở ngoài phạm vi 12 hải lý, nói một cách khác là chỉ liên quan đến vùng lãnh hải (12 hải lý) quanh mỗi thực thể. Cuối cùng, Việt Nam yêu cầu được nhận tất cả mọi bản sao tài liệu được sử dụng trong tiến trình trọng tài. Chúng ta thấy là năm 2014, Việt Nam đã tự can dự vào phạm vi tranh chấp có thể sẽ được đệ trình bởi vì Hà Nội đã chấp nhận trước thẩm quyền của Tòa Trọng Tài Thường Trực, tiếp theo là ngầm chấp nhận quyết định là không một thực thể nào hình thành được vùng đặc quyền kinh tế (EEZ) và cho thấy là Tòa PCA không thể ra phán quyết về chủ quyền. Đó là những điểm mà Hà Nội chấp nhận đối với quần đảo Trường Sa, tương tự đối với Hoàng Sa. Nếu Việt Nam kiện những yêu sách chủ quyền của Trung Quốc ở Biển Đông ra Tòa Trọng Tài Thường Trực, theo ý kiến của tôi, Hà Nội có thể kiện ở hai điểm. Thứ nhất là những yêu sách lãnh hải của Trung Quốc nằm trong « đường 9 đoạn », cũng như khả năng yêu cầu Tòa PCA tái khẳng định tính chất bất hợp pháp của « đường 9 đoạn » này. Thứ hai, Hà Nội có thể yêu cầu Tòa lên án những hành động lấn chiếm của Trung Quốc trong vùng đặc quyền kinh tế của Việt Nam vì bản đồ « đường 9 đoạn » do Bắc Kinh tự vẽ chồng lấn rất lớn với vùng đặc quyền kinh tế của Việt Nam. RFI : Giả sử Tòa Trọng Tài Thường Trực đưa ra phán quyết, phán quyết này sẽ tác động như thế nào đến những đòi hỏi chủ quyền của Việt Nam ? Laurent Gédéon : Dựa vào những gì chúng ta vừa đề cập, sẽ không có hệ quả trực tiếp do thông thường Tòa Trọng Tài Thường Trực không có thẩm quyền phán quyết về chủ quyền, vì thế chủ đề này sẽ vẫn tạm gác đó trong lúc chờ giải pháp chính trị. RFI : Ngày 13/07/2020, lần đầu tiên Hoa Kỳ đề cập trực tiếp về những tranh chấp giữa các bên ở Biển Đông. Tuyên bố của ngoại trưởng Mỹ Mike Pompeo là một lợi thế cho Việt Nam, hay ngược lại ? Laurent Gédéon : Có thể là có lợi nhưng tôi muốn nhấn mạnh đến tầm quan trọng của Mỹ vì người ta vẫn thấy tính trung lập ban đầu của Mỹ về vấn đề quần đảo Trường Sa, cũng như Hoàng Sa, dần dần bị suy yếu. Cho đến năm 2020, Hoa Kỳ vẫn nói là không tuyên bố về vấn đề chủ quyền mà chỉ tuyên bố về nguyên tắc tự do lưu thông hàng hải. Thế nhưng, vào ngày 13/07/2020, ngoại trưởng Mỹ Mike Pompeo đã tuyên bố rằng những yêu sách chủ quyền của Trung Quốc đối với gần như toàn bộ Biển Đông, cũng như chủ quyền đối với các quần đảo là bất hợp pháp. Ông Pompeo cũng kêu gọi áp dụng phát quyết năm 2016 của Tòa Trọng Tài Thường Trực. Đây là lần đầu tiên Hoa Kỳ phát biểu về vấn đề chủ quyền. Nếu thêm những tuyên bố của Úc và Đức về vấn đề Biển Đông, có thể nói là trong bối cảnh mới này, Việt Nam có thể có lợi khi tái kích hoạt khía cạnh pháp lý và viện đến Tòa Trọng Tài Thường Trực Quốc Tế về tranh chấp chủ quyền với Trung Quốc ở hai quần đảo Trường Sa và Hoàng Sa. Tuy nhiên, hiện tại, bối cảnh trở nên thuận lợi bởi vì có ít nhất hai lý do, ngoài những yếu tố vừa nêu liên quan đến lập trường của Mỹ. Lý do thứ nhất là hiện giờ vị thế của Bắc Kinh đang suy yếu, cả về kinh tế lẫn hình ảnh. Về kinh tế, cuộc chiến thương mại gây thiệt hại rất nhiều cho Trung Quốc và tổng sản phẩm quốc dân (GNP) bị tác động do những biện pháp trừng phạt của Mỹ. Thêm vào đó, phải kể đến các biện pháp của Washington chống tập đoàn công nghệ Hoa Vi (Huawei) : cấm thâm nhập thị trường Mỹ, đặc biệt là Hoa Vi bị cấm tham gia thị trường 5G ở châu Âu, cũng như là nhiều yếu tố khác. Hình ảnh của Trung Quốc trên thế giới cũng bị xấu đi rõ rệt do các biện pháp trấn áp người biểu tình Hồng Kông, rồi người thiểu số Duy Ngô Nhĩ ở Tân Cương. Thêm vào đó là những nghi ngờ về nguồn gốc của virus corona, cũng như cách xử lý dịch của Trung Quốc bị chỉ trích gay gắt. Yếu tố thứ hai là trên thế giới, vấn đề chủ quyền hàng hải ngày càng được các nước liên quan chú ý, lấy ví dụ tranh chấp giữa Pháp và Madagascar về quần đảo Eparses ở Ấn Độ Dương, hay tranh chấp giữa Pháp và đảo Maurice về đảo Tromelin. Qua đó, chúng ta thấy là không gian biển và sự phân chia chủ quyền giữa các nước hiện trở thành một mối bận tâm ngày càng lớn vì những thách thức địa chiến lược cũng như lợi ích địa-kinh tế. Trong bối cảnh chung đó, có lẽ Việt Nam sẽ quan tâm đến việc thể hiện thẳng thắn về vấn đề Biển Đông, đặc biệt là trước cơ chế tài phán liên chính phủ, như Tòa Trọng Tài Thường Trực. Tuy nhiên, theo những điểm được nêu ở trên, trước khi tiến hành, Việt Nam cần cân nhắc rất kỹ các câu hỏi muốn Tòa trả lời, bởi vì chúng ta đã thấy là trong phán quyết năm 2016, Tòa PCA đã trả lời một phần liên quan đến lập trường của Việt Nam khi bác những đòi hỏi chủ quyền của Trung Quốc, tương tự với một vài điểm trong lập trường của chính Việt Nam. RFI : Như vậy, Trung Quốc sẽ phải chịu sức ép lớn hơn về mặt pháp lý nếu có thêm đơn kiện của Việt Nam ? Laurent Gédéon : Theo tôi, lợi ích của việc viện đến một tòa án như vậy có lẽ là để tái khẳng định phán quyết lên án của Tòa PCA đối với những yêu sách chủ quyền của Trung Quốc, như vậy gia tăng sức ép đối với Bắc Kinh ở Biển Đông. Trong trường hợp này, Việt Nam cần tiếp tục đối thoại với Philippines và tránh đối đầu với Manila, bởi vì điều này cho phép hình thành một mặt trận ngoại giao, được củng cố hơn, thông qua các quyết định theo luật pháp quốc tế, và làm suy yếu lập trường của Bắc Kinh. Điều này có nghĩa, theo tôi, dường như rất khó tìm ra được một giải pháp mà không phải đàm phán lâu dài trong bối cảnh Mỹ-Trung hiện rất căng thẳng. Người ta có thể hình dung ra là tình hình này trở nên xấu đi, theo hướng dẫn đến một cuộc xung đột công khai, ít nhiều giới hạn về quy mô, và có thể dẫn đến giả thuyết là Bắc Kinh rút lui, mở đường tiến cho các nước đối lập với Trung Quốc ở Biển Đông. Dĩ nhiên trường hợp như vậy, được cho là mang lại kết quả tích cực, sẽ buộc Bắc Kinh phải xem lại những yêu sách độc quyền và mở đường cho đối thoại trực tiếp. Nhưng để đạt được điều này, các tác nhân khác cũng phải đánh giá sự cạnh tranh giữa họ với nhau. Vì thế, căn cứ vào vấn đề những lợi ích đang bị đe dọa, vào số lượng phản ứng liên quan, có lẽ là hợp lý khi nghĩ rằng chỉ có thể tìm ra được các giải pháp trên cơ sở đàm phán đa phương và nhân nhượng - một kiểu nhân nhượng có thể thực hiện được, cũng như tính đến việc phân chia các vùng biển ở Biển Đông theo Công Ước Liên Hiệp Quốc về Luật Biển, có nghĩa là những vùng đặc quyền kinh tế của mỗi nước liên quan. Trong trường hợp này, một phần các đảo của nước này có thể sẽ nằm trong các vùng đặc quyền kinh tế của nước khác và quy chế của một số vùng khác cần được đàm phán. Chúng ta cũng có thể hình dung ra biện pháp đồng quản lý một số vùng biển và thực thể. Nhưng trong mọi trường hợp, thì vẫn có khả năng tìm ra được một giải pháp, dù là trong giả thuyết một cuộc xung đột vũ trang buộc một hoặc nhiều nước phải rút lui, hoặc trong trường hợp tự nguyện thương lượng. Tuy nhiên, giả thuyết thứ hai, về thương lượng, liên quan chặt chẽ đến việc Trung Quốc thay đổi lập trường. Vấn đề đặt ra là Trung Quốc có sẵn sàng, hay có bị buộc phải thay đổi lập trường về Biển Đông hay không. RFI : Philippines yêu cầu đưa phán quyết 2016 của Tòa Trọng Tài Thường Trực vào đàm phán COC. Điểm này tác động thế nào đến lập trường của Việt Nam ? Laurent Gédéon : Vấn đề Bộ Quy tắc Ứng xử ở Biển Đông (COC) khá là tế nhị so với Tuyên bố về ứng xử của các bên ở Biên Đông (DOC năm 2002), Bộ Quy tắc Ứng xử sẽ mang tính ràng buộc đối với tất cả các bên. Có lẽ vì lý do đó mà COC tiêu tốn rất nhiều thời gian đàm phán ở cấp ASEAN và thực sự không có nhiều tiến triển về vấn đề này. Phía Philippines hoàn toàn có lợi nếu phán quyết của Tòa PCA được đưa vào Bộ Quy tắc Ứng xử nhưng hẳn Trung Quốc sẽ phản đối vì không có lợi cho Bắc Kinh. Về phía Việt Nam, có lẽ Hà Nội sẽ ủng hộ Philippines. Có thể về mặt ngoại giao, Việt Nam có lợi khi dựa nhiều hơn vào Philippines, tương tự như Manila dựa vào Hà Nội để cùng tăng cường lập trường của nhau. Nhưng điều này cũng có nghĩa là Việt Nam, đến lúc đó, có lẽ phải chấp nhận nguyên tắc nhân nhượng. Vì có được một mặt trận chung với Philippines, cũng như nếu Hà Nội chấp nhận đưa phán quyết của Tòa PCA vào đàm phán Bộ Quy tắc Ứng xử ở Biển Đông, có nghĩa là Việt Nam sẽ phải sẵn sàng thương lượng về quần đảo Trường Sa, trong khi lập trường ban đầu của Việt Nam, hiện vẫn được Hà Nội khẳng định, là toàn bộ quần đảo Trường Sa thuộc về Việt Nam. Qua tất cả những yếu tố trên, có thể cho rằng sẽ có khả năng đàm phán và có thể là Việt Nam chấp nhận lùi một bước trong lập trường của mình về vấn đề này. RFI Tiếng Việt xin chân thành cảm ơn nhà nghiên cứu Laurent Gédéon, giảng viên Trường Sư phạm Lyon, Pháp. ***** Phần 1- Biển Đông: Phán quyết của Tòa Trọng Tài Thường Trực PCA và tác động đến Việt Nam
Fußball ist doof! Allen voran, wenn man auf einer einsamen Insel sitzt und nicht mehr runterkommt… Ach ja, Corona ist jetzt auch doof – sagt zumindest Sinan. Viel Spaß mit der neuen Ausgabe des 4-Gänge-Menüs.
Il y a un an, à Paris, les deux présidents français et malgache s'étaient promis de parvenir à une solution commune sur les îles Éparses avant la date du 60e anniversaire de l'indépendance de Madagascar, c'est-à-dire avant ce vendredi. Mais depuis un an, ça bloque et d'ici ce 26 juin, rien ne sera signé. Pour Richard Labévière, qui a été rédacteur en chef à RFI et qui publie Reconquérir par la mer chez Temporis, il y a d'autres solutions que la restitution de ces îles à Madagascar... RFI : À l’approche du soixantième anniversaire de son indépendance, Madagascar multiplie les démarches pour ce que son gouvernement appelle « la restitution des îles Éparses », au large de la Grande Île. Est-ce que cette revendication est fondée, historiquement ? Richard Labévière : Historiquement, elle est parfaitement fondée, puisque la France a sorti les îles Éparses du paquet de l’indépendance, deux jours avant l’indépendance de Madagascar, si bien que c’est une vieille revendication de Madagascar. Il est clair que, devant une cour arbitrale, il y a fort à parier que la France perdrait cette confrontation, c’est clair. Cela dit, il y a d’autres solutions. Oui, c’est-à-dire que les îles Éparses étaient considérées jusqu’au 1er avril 1960 comme des dépendances du territoire de Madagascar qui était alors une colonie… Tout à fait. Et ces îles, qui sont dans le canal du Mozambique, sont stratégiques à double titre, pour des raisons de défense et de sécurité, puisque l’on est sur un axe de trafic de drogue qui va du Pakistan jusqu’en Afrique du Sud. Et de manière plus transversale, sur des flux de trafics d’êtres humains et sur des zones de pêche illégale, où beaucoup de bateaux de pêche industrielle -chinois notamment- viennent racler les fonds pour la crevette rose, et sur les côtes du Mozambique et de Madagascar, pour couper les arbres et le bois de rose. Donc on est dans une zone qui réclamerait un minimum de coopération maritime. Et vous dites qu’il y a une solution, c’est cela ? Oui, il y a une solution. C’est à dire que la question, ce n’est pas le tout ou le rien, ce n’est pas un-zéro, noir-blanc… Ce n’est pas le fait de céder les îles Éparses à Madagascar, étant entendu que, derrière, sont à la manœuvre la Chine, voire la Russie, mais aussi l’Afrique du Sud, qui essaie de pousser la France hors de la zone, au nom d’une morale anticoloniale, alors que la possession des îles Éparses françaises s’est faite surtout par les corsaires et les marins, sans qu’elle ne soit rattachée à un passé colonial. Le président Macron l’avait évoqué avec les autorités malgaches, la solution, c’est peut-être une coopération partagée sur, justement, la sauvegarde maritime dans cette zone et notamment la police des pêches. Or, la marine malgache ne dispose pas de moyens suffisants, des avisos, des patrouilleurs, des escorteurs, pour faire la police des pêches et pour maintenir le droit international de la mer dans cette zone fortement criminogène. La solution serait peut-être sur le modèle de ce qui a failli être conclu entre la France et l’île Maurice, il y a dix ans, au sujet d’une autre île de la sous-région qui est l’île de Tromelin. C’est cela ? Exactement. Le précédent entre Maurice et la France sur l’île de Tromelin peut faire jurisprudence, d’une certaine façon. Ce modèle pourrait être appliqué entre Madagascar et la France sur les îles Éparses. Cela déboucherait sur un programme de coopération maritime pour justement faire la police des pêches et assurer la sauvegarde maritime et côtière de cette zone absolument stratégique. C’est vrai qu’il y a un an, les deux présidents français et malgache se sont promis de parvenir à une solution commune d’ici vendredi prochain. Mais en octobre dernier, lors d’une visite sur l’une des îles Éparses, Emmanuel Macron a déclaré : « Ici, c’est la France ». Et puis le mois dernier, sur RFI et France 24, Andry Rajoelina a affirmé, au contraire : « Madagascar veut la restitution des îles Éparses ». Est-ce que les deux positions ne sont pas irréconciliables ? Disons que là, il y a de l’inflation verbale pour des raisons politiques. Et Andry Rajoelina en a fait un dossier de politique intérieure, essentiel pour lui, vu qu’il est confronté à d’autres problèmes et d’autres difficultés politiques. Donc une des solutions dans ce cas, sur le plan politique malgache interne, c’est bien évidemment de dériver sur une revendication nationaliste. Sur le plan politique, c’est toujours très favorable pour l’opinion intérieure. Maintenant, il est certain que, de toute façon, au-delà du fait de saisir une cour arbitrale ou de pousser la procédure à la Cour internationale de justice à La Haye -ce qui prendrait des années-, il est clair que la raison et le pragmatisme voudraient que l’on puisse revenir à cette proposition de coopération de sauvegarde maritime et de police des pêches, tel que l’a formulé le président Macron aux autorités malgaches. Et c’est ce que fait la Marine nationale avec beaucoup de pays d’Afrique de l’Ouest. Là aussi, cela constitue un modèle dans la zone Corymbe, qui va de Dakar à Libreville. Avec les îles Éparses, la France est souveraine sur tout le couloir central du canal du Mozambique. Ce détroit est réputé très riche en hydrocarbures, en gaz, en pétrole… Est-ce que l’on ne va pas inévitablement, dans les années qui viennent, vers une escalade pétrolière entre Antananarivo et Paris ? Oui, ce sont effectivement ces enjeux d’hydrocarbures, de gaz et de pétrole qui tendent et qui durcissent le dossier. Et une fois encore, la Chine est à la manœuvre. Et la Chine a d’ores et déjà fait des propositions très précises aux autorités malgaches pour l’exploitation de ces gisements offshore de gaz et de pétrole. Dans votre livre « Reconquérir par la mer », vous écrivez que, derrière le terrorisme jihadiste, la Chine représente la deuxième menace pour la France dans le monde. Est-ce que vous ne fantasmez pas un peu sur ce que l’on appelait il y a cinquante ans le « péril jaune » ? (Rires) Oui, mais effectivement, sans parler de péril jaune, il ne faut pas être naïf et il faut regarder derrière les routes de la soie. La Chine avance ses pions stratégiques. Et en 2017, le président Xi-Jinping a inauguré la première base militaire chinoise à l’étranger à Djibouti, avec une capacité de 10 000 hommes, une zone franche de plus de 50 hectares. Le concept chinois, c’est le civil d’abord et le militaire ensuite. Dans le sillage d’activités commerciales chinoises des fameuses routes de la soie et de leurs routes maritimes, on voit une hégémonie militaire très claire s’affirmer. Ce que vous appelez « la stratégie du collier de perles »… Oui, absolument. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, en Méditerranée, on croise plus de frégates chinoises et turques que de bateaux militaires britanniques ou américains. Vous écrivez que, face à la Chine, la France baisse la garde. Mais au contraire, est-ce que la présence militaire française à Djibouti, à Abou Dhabi, à La Réunion, ce n’est pas la preuve que la France maintient ses positions dans l’océan Indien ? Non, je ne dis pas que la France baisse la garde, mais il y a un danger en termes de moyens. Parce que, compte tenu d’une certaine austérité des budgets publics pour assumer la gestion, la sûreté et la défense de l’espace maritime français –plus de 11 millions de kilomètres carrés, le deuxième espace maritime au monde–, à un moment donné, il y a un point de rupture et il faut des bateaux. Il faut des frégates de premier rang, il faut des porte-hélicoptères, des porte-avions, des sous-marins… Il faut des moyens militaires pour défendre la souveraineté française sur ce deuxième domaine maritime du monde. Et pensez-vous qu’il y a quelques jours, face à la marine turque, la marine française a manqué de moyens en Méditerranée ? Non, elle n’a pas manqué de moyens. Dans l’incident qui s’est produit le 10 juin au large des côtes de Libye entre la frégate Courbet, qui participait à une mission de surveillance de l’Otan, et deux frégates de premier rang anti-aériennes turques, la France n’a pas manqué de moyens. Simplement, Le Courbet a été illuminé, c’est-à-dire ciblé radar, cela correspond à un tir de première sommation. Le Courbet a décroché. Le Courbet s’apprêtait à essayer de contrôler un cargo turc qui amenait des armes en violation de l’embargo sur les armes à destination de la Libye, et donc la France n’a pas voulu entrer en confrontation avec la marine turque. Mais disons que c’est un rappel réel qu’aujourd’hui, pour la sécurité en Méditerranée, compte tenu des volontés hégémoniques de la Turquie sur l’Afrique du nord –comme elle le fait en mer Rouge, en Asie centrale et sur la corne de l’Afrique–, il y a nécessité d’avoir des bateaux et des frégates de premier rang de la marine nationale, pour assurer la liberté de navigation, le droit international maritime, et aussi pour essayer de casser les filières de migrations clandestines et de trafic d’armes à destination de la Libye.
Cette semaine, on suit le pas et la plume d’une femme de lettres et d’histoires. Une femme en mouvement, soucieuse de vérités et de rencontres. Depuis près de 40 ans et autant de récits, la Française Irène Frain parcourt le monde, de l’océan Indien à l’Asie en passant par sa Bretagne natale, jusqu’en Sibérie aujourd’hui. Car le voyage et l’écriture ont toujours été indissociables dans son œuvre littéraire. Depuis son premier roman publié en 1982, l’écrivaine s’arrime à des personnages et des lieux bien réels, des figures féminines souvent méconnues, voire oubliées, dont elle révèle la force, l’esprit et la noblesse. Afin de nous livrer des « romans vrais », comme elle dit. À l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage «Je te suivrai en Sibérie» qui met en lumière le destin incroyable de Pauline Gueble, une Française qui a traversé l’histoire comme dans un roman russe, rencontre avec une auteure en quête d’ailleurs et de traces, que ce soit celles des naufragés de l’île Tromelin, de l’explorateur Joseph Rock à la recherche du Royaume des Femmes ou d’un prophète du Rajasthan, pionnier de l’écologie au XVème siècle qui a fondé la communauté Bishnoï. À lire :- « Je te suivrai en Sibérie ». Irène Frain. Éditions Paulsen- « La forêt des 29 ». Irène Frain. Éditions Michel Lafon- « Les naufragés de l’île Tromelin ». Irène Frain. Éditions Michel Lafon- « Au Royaume des Femmes ». Irène Frain. Éditions Fayard- « Le Nabab ». Irène Frain. Éditions Le Livre de poche.
Nous sommes dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1761 : une frégate de la compagnie française des Indes orientales navigue dans l'océan indien.Il fait nuit, et le personnel de navigation utilise deux cartes contradictoires. A 436 km à l'est de Madagascar, la frégate heurte des récifs coralliens. Les commandants de bord n'avaient pas vu venir l'île de sable, découverte une quarantaine d'année auparavant. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Faire mémoire des esclaves de Tromelin pour ne pas oublier que les hommes naissent libres et égaux en droit
ART INTERVIEW, lundi et jeudi à 14h. Julie Gabrielle Chaizemartin rencontre un artiste ou un acteur du monde culturel. Cette semaine, rediffusion du reportage au coeur de l'exposition Tromelin, l'île des esclaves oubliés au Musée d'Aquitaine de Bordeaux (2017) à l'occasion de la nouvelle présentation de cette exposition au Musée de l'Homme à Paris jusqu'au 3 juin. Julie Gabrielle suit les pas de l'attaché de conservation, Christian Block.
In 1761 a French schooner was shipwrecked in the Indian Ocean, leaving more than 200 people stranded on a tiny island. The crew departed in a makeshift boat, leaving 60 Malagasy slaves to fend for themselves and wait for rescue. In this week's episode of the Futility Closet podcast we'll tell the story of the Tromelin Island castaways, which one observer calls "arguably the most extraordinary story of survival ever documented." We'll also admire some hardworking cats and puzzle over a racer's death. Intro: In 1830 architect Thomas Willson proposed building an enormous pyramid to house London's dead. In 1959 a Norwegian insulation manufacturer undertook to transport a three-ton block of ice to the equator without refrigeration. Sources for our feature on the Tromelin Island castaways: Samir S. Patel, "Castaways," Archaeology, Sept. 15, 2014. "Lèse humanité," Economist, Dec. 16, 2015. Max Guérout, "Esclaves oubliés," La Revue Maritime 477 (December 2006). John Lichfield, "Shipwrecked and Abandoned: The Story of the Slave Crusoes," Independent, Feb. 5, 2007. James Russell, "The Recovery of Tromelin Island," National Geographic, April 11, 2016. V. Laroulandie and C. Lefèvre, "The Use of Avian Resources by the Forgotten Slaves of Tromelin Island (Indian Ocean)," International Journal of Osteoarchaeology 24:3 (2014), 407-416. Matthieu Le Corre, et al. "Seabird Recovery and Vegetation Dynamics After Norway Rat Eradication at Tromelin Island, Western Indian Ocean," Biological Conservation 185 (2015), 85-94. Nick Marriner et al., "A Geomorphological Reconnaissance of Tromelin Island, Indian Ocean," Journal of Coastal Research 28:6 (November 2012), 1606-1616. Urko Apaolaza Ávila, "Basques in the Caribbean Slave Trade (Eighteenth and Nineteenth Centuries)," in William A. Douglass, ed., Basques in Cuba, 2016. Jane Webster, "Slave Ships and Maritime Archaeology: An Overview," International Journal of Historical Archaeology 12:1 (March 2008), 6–19. Annabelle Georgen, "Abandonnés sur une île déserte: la tragédie des esclaves oubliés de Tromelin," Slate, Feb. 22, 2017. Peter Mitchell and Paul Lane, The Oxford Handbook of African Archaeology, 2013. Carl Thompson, Shipwreck in Art and Literature: Images and Interpretations from Antiquity to the Present Day, 2014. Nelly Schmidt, "Slavery and Its Abolition, French Colonies, Research and Transmission of Knowledge," UNESCO Slave Route Project. Constance Holden, "Random Samples," Science, New Series 315:5812 (Feb. 2, 2007), 579. Jasmina Sopova, "UNESCO Launches Forgotten Slaves Programme," UNESCO, April 23, 2004. "Archaeological Science," Health & Medicine Week, May 17, 2010, 1593. Sylviane Diouf, "Survivors: Sand Island," New York Public Library, March 7, 2012. H.A. Moriarty, Islands in the Southern Indian Ocean, Westward of Longitude 80° East, Including Madagascar, 1904. Alexander G. Findlay, A Directory for the Navigation of the Indian Ocean, 1866. A. Constable, Shipwrecks and Disasters at Sea, 1812. Lawrence G. Green, "Mystery Isles of the East," New York Times, June 21, 1931. Bernie McClenny, "Tromelin Island," QST 98:9 (September 2014), 91-92. "Foreign Intelligence," [London] General Evening Post, Aug. 21, 1777. "Extract of a Letter From Amsterdam, Aug. 7," London Chronicle, Aug. 22, 1777. Listener mail: "Chief Mouser Palmerston Develops a Taste for Duck," Times, July 24, 2018. "Library Cat Outlasts Councilman That Wanted Him Gone," CBS News, Dec. 16, 2016. Bud Kennedy, "Council Critic Takes Yet Another Swipe at Browser the Library Cat," Fort Worth Star-Telegram, Dec. 10, 2016. Ricki Harris, "Beloved Cat Will Keep His Job at the Local Library After International Backlash," ABC News, July 5, 2016. Ricki Harris, "Beloved Cat Fired From His Job at a Local Public Library," ABC News, June 28, 2016. Wikipedia, "Mike (cat)" (accessed Sept. 4, 2018). E.A. Wallis Budge, "Mike", the Cat Who Assisted in Keeping the Main Gate of the British Museum From February 1909 to January 1929, 1929. R.B. Shaberman, Mike, the British Museum Cat, 1909-1929: A Jubilee Reminiscence, 1979. Dog Days of Summer Family Festival, Smithsonian National Postal Museum (accessed Sept. 6, 2018). This week's lateral thinking puzzle was contributed by listener Bryant Pocock, who sent these corroborating links (warning -- these spoil the puzzle). You can listen using the player above, download this episode directly, or subscribe on Google Podcasts, on Apple Podcasts, or via the RSS feed at https://futilitycloset.libsyn.com/rss. Please consider becoming a patron of Futility Closet -- you can choose the amount you want to pledge, and we've set up some rewards to help thank you for your support. You can also make a one-time donation on the Support Us page of the Futility Closet website. Many thanks to Doug Ross for the music in this episode. If you have any questions or comments you can reach us at podcast@futilitycloset.com. Thanks for listening!
Comment en suis-je venue à écrire ? Je revois ma mère. Je l'entends. Elle avait un don inouï pour les histoires. Courtes ou longues, vraies ou fausses. C'était sa façon de conjurer la souffrance, la vie difficile. Elle m'a ainsi ouvert ces portes invisibles qui transfigurent le monde et font jaillir l'espoir. Dès ma naissance, pourtant, elle m'avait rejetée. Les circonstances. Et un secret qui faillit me détruire. Pour m'en sortir, je suis devenue sa plus fervente écouteuse. Si bien qu'un jour, dans ses histoires, j'ai voulu " mettre mon grain de sel ", comme elle disait. Elle a refusé. M'a interdite d'histoires. Je me suis rebellée. Je me suis inventé des mères de papier, des mondes rien qu'à moi. Voici le récit de cette guerre qui m'a sauvée. Un combat pour gagner son amour. I. F. Irène Frain est écrivain. Parmi ses ouvrages les plus connus : Le Nabab (Lattès, 1982), Secret de famille (Lattès, 1989), Devi (Fayard-Lattès, 1993), La Maison de la Source (Fayard, 2000), Les Naufragés de l'île Tromelin (Michel Lafon, 2009). Le Seuil a publié d'elle : Sorti de rien (2013) et Marie Curie prend un amant (2015).
L'île de Tromelin est un petit îlot inhabité situé dans l'océan indien. Découverte en 1722, cette possession française est revendiquée par l'île Maurice et représente d'importants enjeux économiques, avec une zone économique exclusive de 280 000 km2. Mais elle a aussi une dimension historique importante à la suite du naufrage de la frégate L'utile en 1761. Certains des naufragés vont survivre dans ce lieu isolé pendant plus de quinze ans. Arnaud Decroix revient sur les conditions de leur survie avec Max Guérout, directeur des opérations du Groupe de recherche en archéologie navale. Il a effectué quatre missions archéologiques sur l'île et a écrit l'ouvrage Tromelin. Mémoire d'une île (CNRS Éditions, 2015).
L'île de Tromelin est un petit îlot inhabité situé dans l'océan indien. Découverte en 1722, cette possession française est revendiquée par l'île Maurice et représente d'importants enjeux économiques, avec une zone économique exclusive de 280 000 km2. Mais elle a aussi une dimension historique importante à la suite du naufrage de la frégate L'utile en 1761. Certains des naufragés vont survivre dans ce lieu isolé pendant plus de quinze ans. Arnaud Decroix revient sur les conditions de leur survie avec Max Guérout, directeur des opérations du Groupe de recherche en archéologie navale. Il a effectué quatre missions archéologiques sur l'île et a écrit l'ouvrage Tromelin. Mémoire d'une île (CNRS Éditions, 2015).
Hi ha una illa al Mediterrani amb cims que freguen els tres mil metres vora mateix del mar. No s'