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Cerca de 500 milhões de meninas, adolescentes e mulheres são atingidas pela pobreza menstrual em todo mundo. Nos países da União Europeia, 50 milhões de pessoas que menstruam utilizam produtos inadequados durante o ciclo. É o que mostra um estudo divulgado nesta semana por ocasião do do Dia Internacional da Dignidade Menstrual, 28 de maio. Daniella Franco, da RFIPouco debatida, mas considerada um problema de saúde pública pela ONU, a pobreza menstrual começou a ser evocada nos anos 2010. Graças ao trabalho da ONG Wash United, baseada na Alemanha, em 2014 foi estabelecido o Dia Internacional da Dignidade Menstrual, reconhecido atualmente em cerca de 50 países.Além da falta de acesso a produtos, a pobreza menstrual engloba problemas mais amplos: a falta de insfraestrutura sanitária adequada e a falta de informações sobre saúde da mulher. Embora em diferentes proporções no mundo, o problema atinge pessoas em situações vulneráveis: periféricas, sem-teto, migrantes, pessoas trans, trabalhadoras do sexo, detentas e mulheres com deficiência.A associação francesa Regras Elementares, que a cada 28 de maio encomenda pesquisas do instituto Opinion Way, divulgou nesta semana o primeiro estudo sobre pobreza menstrual na União Europeia. Segundo o balanço, 42% das mulheres do bloco acima dos 18 anos e em idade reprodutiva afirmam ter enfrentado dificuldades nos últimos 12 meses para comprar produtos de higiene menstrual.Menstruar custa caroNo início deste ano, o Parlamento Europeu calculou que a higiene menstrual pode custar até € 27 mil euros (quase R$ 174 mil) ao longo da vida das pessoas que menstruam. Uma resolução, adotada em 2021, incentivou os membros do bloco a reduzir os impostos sobre mercadorias de higiene íntima. “No entanto, essa ação foi prejudicada pela inflação, pois o aumento dos preços compensou a redução fiscal, o que teve impactos na acessibilidade dos produtos”, diz o site da instituição.Na falta de produtos para higiene menstrual, meninas, adolescentes e mulheres em situação precária colocam sua saúde em risco, usando produtos além do tempo recomendado ou inadequados. A associação Regras Elementares lista alguns deles: panos, papel higiênico e até jornais.“Isso pode ter consequências sanitárias graves”, alerta Maud Leblon, diretora da Regras Elementares, em entrevista à emissora Franceinfo. Segundo ela, a pobreza menstrual atinge pessoas em situação extremamente precária, mas também mães solo ou estudantes “impedindo-as de ir trabalhar ou estudar em boas condições”.De fato, o balanço de 2023 da associação mostrou que 53% das adolescentes acima de 15 anos na França já deixaram de ir para a escola por estar menstruada. Para 80% das meninas francesas, menstruar na escola é um fator de estresse.Debate na FrançaHá dois anos, o balanço anual do OpinionWay sobre a questão mostrou que 53% das pessoas entrevistadas, entre mulheres e homens, não tinham conhecimento sobre o que é a pobreza menstrual. Entre os entrevistados, 57% afirmavam que jamais tiveram nenhum aprendizado formal sobre menstruação. O mesmo número – 57% – também diziam acreditar que essa etapa do ciclo reprodutivo das mulheres continuava sendo tabu na França.Em 2023 um projeto de gratuidade de alguns produtos de higiene menstrual entrou no orçamento do ano seguinte da Seguridade Social francesa. No entanto, até o momento, ele não foi implementado.Nesta semana, a ministra francesa da Igualdade entre Mulheres e Homens, Aurore Bergé, reconheceu o atraso, classificando a demora de “inaceitável”. O governo se engajou a colocar o projeto em prática “até o final do ano”.A promessa é que o sistema de saúde da França reembolsará os gastos com dois tipos de produtos de higiene menstrual: os coletores e as calcinhas absorventes reutilizáveis. A gratuidade valerá para mulheres de até 26 anos e em situação precária. Até o momento, o governo não comunicou as modalidades desse reembolso.
L'invité de Dimanche politique est Bruno Jeanbart, vice-président de l'Institut de sondages Opinionway.
59 % des Français déclarent avoir accès à une solution de tri des biodéchets. C'est l'un des résultats principaux d'une étude OpinionWay pour Sulo. Mais derrière ce chiffre se cachent de grandes disparités entre les régions. Mouloud Medjkoune, directeur commercial de Sulo France, nous explique comment mieux développer ces solutions pour permettre la généralisation du tri à la source des biodéchets prévue par la loi du 1er janvier 2024.-----------------------------------------------------------------------SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsableSMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
L'énergie solaire poursuit son développement en France avec un taux d'équipement en panneaux photovoltaïques de 1 ménage sur 10 par an, tandis qu'un quart des Français est déjà équipé ou prévoit de le faire. Cela dit, le sondage OpinionWay pour Soren (l'éco-organisme en charge de la collecte et du traitement des panneaux photovoltaïques) révèle que 66% des Français veulent que les panneaux puissent être recyclés avant d'envisager leur installation. Allain Bougrain-Dubourg a rencontré Nicolas Defrenne, directeur général de Soren, et lui a demandé ce que représentaient les installations photovoltaïques, non pas industrielles, mais destinées aux ménages. Ecoutez On refait la planète avec Allain Bougrain-Dubourg du 13 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alain Di Crescenzo président de CCI France commente une enquête OpinionWay qui révèle que 27% des Français souhaitent créer ou reprendre une entreprise Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
D'après une étude OpinionWay publiée en 2022, plus d'un tiers des Français de moins de 35 ans disent tricoter. Tutoriels sur les réseaux, ateliers dans les cafés, les occasions d'apprendre se multiplient. Illustration dans un café parisien où RFI a pu assister à un cours gratuit. Ici, on fournit la laine et les aiguilles, les débutants sont bienvenus. Comme chaque mercredi, Perrine explique les rudiments du tricot chez Cortado, un café du Marais, dans le centre de Paris. Ce soir, le cours affiche complet. Pour Lalie, 21 ans, pas question de louper l'événement. « J'ai vu un truc sur les réseaux. Je me suis dit : "mais moi aussi, je veux en être". J'ai activé les notifications parce que j'ai vu qu'il fallait réserver puisqu'il y allait avoir beaucoup de monde. Dix minutes avant le lancement de la billetterie, j'étais sur Instagram en train d'actualiser la page. Voilà, on dirait un concert, mais c'est juste un atelier tricotage », plaisante-t-elle.Ici, la moyenne d'âge est de 25 ans environ, surtout des filles, mais aussi quelques garçons. Comme Hugo, qui assiste à son premier cours : « Je fais de la sérigraphie, je travaille dans la mode et je trouvais cela intéressant. J'ai toujours dit non quand ma grand-mère voulait m'apprendre. Et là, je me suis dit : "pourquoi pas ?" On parle avec d'autres gens, qui sont très forts et moi très nul. On rencontre des gens, on boit un café ou un petit verre de vin et on fait du tricot. C'est le parfait mélange, après le travail », estime-t-il. C'est pendant le confinement que le tricot a amorcé son grand retour. Une tendance très vite reprise par les influenceurs et qui depuis ne perd pas de vitesse. La preuve : aujourd'hui, le mot-dièse « #knitting », c'est-à-dire tricot en anglais, totalise plus de 27 millions de publications sur Instagram. Pour les jeunes générations, tricoter c'est devenu « cool » et cela réjouit Perrine qui anime l'atelier.« Ce n'est pas du tout à la mode, à l'époque, quand même, quand j'ai démarré. J'ai 60 ans, j'ai pris l'habitude de dire que je n'ai pas eu de petit copain, mais que je tricote. Maintenant, c'est tendance. Je suis très contente qu'il y ait plein de gens qui veulent tricoter. Je pense que ce n'est pas juste un phénomène comme cela, qui va durer deux mois. C'est aussi lié aux problèmes de consommation à outrance. Ils viennent tous avec l'idée, je pense, de se faire quelque chose, un jour », raconte-t-elle.Au cours de Perrine, tous les rêves sont permis. Même pour Alice, qui commence tout juste une nouvelle pièce. « Moi, c'est très basique, c'est un cache-cou pour l'instant. Mon rêve ultime : je crée mon pull et je vais à la Fashion Week », déclare-t-elle, amusée. En plus de la satisfaction de créer quelque chose de ses mains, le tricot a d'autres vertus.Selon une étude OpinionWay publiée en 2022, 75 % des tricoteurs déclarent être plus heureux depuis qu'ils manient les aiguilles. C'est le cas de David, un tricoteur assidu, en pleine réalisation d'un grand sac en maille vert et blanc. « Quand je commence à le faire, je commence à oublier toutes mes autres préoccupations. Je suis tellement concentré sur le fait de faire chaque point correctement que j'entre dans une étape de plénitude », confie-t-il. À vos pelotes, donc. Vous avez encore deux mois pour vous entraîner avant la Journée mondiale du tricot, le 8 juin prochain.À écouter aussiAccents d'Europe: en Bosnie, se reconstruire par le tricot
Vous avez peut-être des souvenirs de mariages auxquels vous avez assisté enfants. La belle robe blanche, le riz jeté sur les nouveaux époux, les célibataires qui se battaient pour attraper le bouquet de la mariée… Et pourtant, toutes ces traditions n'ont plus la côte. D'après un sondage OpinionWay pour Sofinco réalisé en 2022, près de 60% des Français ne veulent pas se marier, dont environ 20% parce qu'ils n'aiment pas les cérémonies de mariage ou trouvent que c'est une dépense futile. Pourtant, les jeunes couples qui veulent se passer la bague au doigt n'hésitent pas à casser les codes pour créer des noces qui leur ressemblent, loin de coutumes jugées un peu rigides. C'est la tendance "anti-wedding". D'où ça vient ? En quoi ça consiste ? Et pourquoi cela devient-il de plus en plus populaire ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. À écouter aussi : Pourquoi le prix du kebab expose-t-il ? Y a-t-il vraiment plus de prisonniers en France ? Journée de solidarité : quel est vraiment l'intérêt de cette journée ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 22 mai 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Une étude Opinionway pour le Sidaction révèle que 4 jeunes sur 10 pensent que le VIH peut se transmettre lors d'un baiser, et 3 sur 10 en buvant dans le verre d'une personne séropositive. Comment expliquer ces chiffres aujourd'h, 31 ans après le baiser de Clémentine Célarié à la télévision ? On ne fait plus assez de prévention ? Écoutez la docteure Radia Djebbar, coordinatrice médicale SIS association (anciennement Sida info service). Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Vincent Parizot et Céline Landreau du 21 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une étude Opinionway pour le Sidaction révèle que 4 jeunes sur 10 pensent que le VIH peut se transmettre lors d'un baiser, et 3 sur 10 en buvant dans le verre d'une personne séropositive. Comment expliquer ces chiffres aujourd'h, 31 ans après le baiser de Clémentine Célarié à la télévision ? On ne fait plus assez de prévention ? Écoutez la docteure Radia Djebbar, coordinatrice médicale SIS association (anciennement Sida info service). Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Vincent Parizot et Céline Landreau du 21 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Philippe Lecaplain reçoit Frédéric Micheau, directeur général adjoint de l'institut de sondages OpinionWay, auteur du livre Le Gouffre démocratique : les gouvernants et l'opinion (Éditions du Cerf, mars 2024).
Cette semaine, on vous raconte ce que contient le projet de loi spéciale adoptée en Conseil des ministresle 11 décembre pour pallier en urgence l'absence de loi de finances pour 2025. On évoque aussi les résultats d'une étude publiée le 10 décembre par le cabinet Syndex qui a analysé 1 159 accords collectifs récents portant sur les rémunérations. Notre focus texte concerne une décision de la Cour de cassation qui se prononce sur le déclenchement des démarches de reclassement d'un salarié déclaré inapte. Enfin, notre chiffre de la semaine est issu d'une étude OpinionWay pour Elle Active et France info sur le sexisme au travail.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Faites-vous confiance aux politiques ? Dites-nous en commentaire ! Aujourd'hui, nous recevons Yaël Braun-Pivet, Présidente de l'Assemblée nationale dans un tout nouveau format : le détecteur de mensonges. On soumet des personnalités politiques au polygraphe. Cet outil mesure la sudation, la tension artérielle et la respiration. Chaque mouvement du corps est reporté sur un écran avec une précision de 91 %. On adresse nos remerciements à Rémi de Polygraphe France. Quand ils pensent à la politique, 37 % des Français éprouvent d'abord de la « méfiance » (sondage OpinionWay pour le Cevipof). Alors les politiques sont-ils malhonnêtes ? On va découvrir ça tout de suite. On compte sur votre bienveillance dans les commentaires, et surtout, bonne vidéo ! REMERCIEMENTS : Jade DURAZ Retrouvez "✏️ LES NOTES DE LA RÉDACTION" en commentaire épinglé. Émission tournée le 28 octobre 2024. Yaël Braun-Pivet sur les réseaux : ► Insta : https://www.instagram.com/yael.braunpivet/?hl=fr ► X : https://x.com/YaelBRAUNPIVET ► TikTok : https://www.tiktok.com/@yaelbraunpivet ► LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/ya%C3%ABl-braun-pivet-978ab940/?originalSubdomain=fr NOUS RETROUVER : ► Antonin - https://www.instagram.com/antothecreatorr/ ► Wallerand - https://www.instagram.com/wallerandmb/ ► Jules - https://www.instagram.com/julescommecesar/ ► Sixtine - https://www.instagram.com/sixtinemb/ Donne ton avis en commentaire ! La majorité de nos émissions sont tournées dans notre studio à Paris. Si vous aussi, vous voulez tourner des discussions, émissions ou des formats plus corporate, sachez que nous mettons en location le studio dans lequel on tourne. Vous aurez à votre disposition des micros et des caméras professionnels, gérés par des professionnels. Si vous êtes intéressés, vous pouvez envoyer un mail à studio@lecrayonmedia.fr À respecter dans les commentaires : - Pas d'insultes ou de propos répréhensibles par la loi - Écrire dans un français correct et compréhensible - Respecter les invités et les autres personnes dans les échanges En cas de non-respect, votre commentaire sera supprimé. Le Crayon est sur tous les réseaux ! ► Instagram : https://www.instagram.com/lecrayonmedia/ ► Tiktok : https://www.tiktok.com/lecrayonmedia/ ► Facebook : https://www.facebook.com/lecrayonmedia/ ► Articles : https://lecrayon.kessel.media/ ► LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-crayon-politique/ ► Podcasts : https://podcasters.spotify.com/pod/show/le-crayon ► X : https://twitter.com/lecrayonmedia/ ► Notre site : https://www.lecrayongroupe.fr/
C dans l'air l'invitée du 22 novembre avec Eléonore Quarré, directrice conseil, responsable des études société au pôle opinion d'OpinionWay.Les promotions liées au Black Friday, qui aura lieu le 29 novembre, ont débuté. Ce rendez-vous des bonnes affaires s'est installé dans les habitudes d'achats des Français, et s'est imposé comme une opportunité pour acheter ses cadeaux de Noël à prix réduit. Selon une récente étude OpinionWay pour Bonial, 29% des Français prévoient de faire des achats à l'occasion du Black Friday. Un chiffre qui monte à 50% chez les jeunes de 18 à 24 ans.Si le budget moyen des Français pour cette période de promotions est élevé - 388 euros -, il est toutefois en baisse de 28 euros par rapport à 2023. Avec des achats principalement tournés vers les vêtements, et les achats du quotidien, comme les produits d'hygiène et de beauté. Les dépenses sur les produits culturels et les articles de sport sont également en forte hausse, respectivement à +24% et 21%. Cette période est également vue comme l'occasion d'acheter ses cadeaux de Noël, avec près de 8 Francais sur 10 qui déclarent attendre cette période pour acheter ses cadeaux de Noël.Eléonore Quarré, responsable des études société chez OpinionWay, décryptera avec nous les habitudes de consommation des Français à l'occasion de ce Black Friday, et des achats de Noël. Elle nous expliquera les arbitrages qu'il font en matière de budget, et les choix qui sont opérés entre achats en ligne et en magasins physiques. Des choix de consommation cruciaux, dans une période où les enseignes de magasins physiques, comme Gifi ou Casa, souffrent.
C dans l'air l'invitée du 9 novembre : Fabienne Delahaye, fondatrice et présidente du salon du Made in France, dont la 12e édition se tient à la porte de Versailles, à Paris, jusqu'à lundi.Le salon du Made in France a ouvert ses portes hier, dans un contexte économique plutôt morose. Avec 1.000 entreprises venues exposer la qualité et le savoir-faire du "fabriqué en France", le salon mise sur l'international. Cette année, des acheteurs étrangers sont conviés pour aider nos fleurons et pépites français à s'exporter, qu'il s'agisse de marques de mode, de décoration, de cosmétiques ou alimentaires.Si le salon connait un succès grandissant, le contexte économique est des plus moroses. Le déficit commercial de la France est abyssal, et les annonces de faillites d'enseignes et de fermeture d'usines s'enchainent. Ces derniers jours, Michelin annonçait la fermeture prochaine de deux sites, à Cholet et à Vannes. Le défi est donc de taille, alors que la réindustrialisation de la France est une priorité affichée du gouvernement. Une conjoncture incertaine en France, mais aussi à l'international, avec l'élection du président Trump aux Etats-Unis, qui a promis d'augmenter les droits de douane de 10%. Or, l'attente de "Made in France" est grande dans le monde. Selon une enquête OpinionWay pour CCI France parue le mois dernier, 96% des Chinois et 78% des Américains aimeraient consommer davantage de produits français.Fabienne Delahaye, fondatrice et présidente du salon du Made in France, reviendra sur le succès du salon du Made in France, qui pour sa 12è édition accueille 1.000 exposants et attend 100.000 visiteurs en quatre jours. Un salon qui se tient dans un contexte difficile. "Je crois que cette année l'enjeu est encore plus considérable", affirme Fabienne Delahaye, pour qui les entreprises françaises doivent être encore plus aidées lorsqu'elles veulent exporter. "Importons moins en consommant français, et exportons plus français, un produit fabriqué en France crée trois plus d'emplois qu'un produit 'made in ailleurs'", affirme-t-elle, en appelant à entrer dans un "cercle vertueux".
La marche du progrès en a décidé ainsi : les jeunes d'aujourd'hui et de demain grandiront, travailleront, bref vivront au côté de l'IA. Mais qu'en disent les premiers intéressés ? 20 Minutes et l'institut de sondage OpinionWay ont entrepris de le savoir en menant deux enquêtes, une première sur la relation qui commence à se nouer entre les jeunes et l'intelligence artificielle, une seconde sur leur perception de l'impact (environnemental mais aussi sociétal) d'une technologie qui leur tend les bras pour les aider à boucler leurs devoirs, tromper l'ennui, ou rompre avec la solitude. Bonne écoute !Cet épisode hors-série vient compléter notre fiction sonore « Chat G Planté : le prix de l'IA », foncez l'écouter ! On remet le lien ici : https://pod.link/1767829113 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce jeudi 31 octobre, l'étude de l'Adresse avec OpinionWay, qui révèle que malgré la reprise, les investisseurs immobiliers ont disparu, a été abordée par Marie Coeurderoy, journaliste BFM Business, et Brice Cardi, président de l'Adresse, dans La place de l'immo dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission BFM Patrimoine du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Quatre millions, il s’agit du nombre de femmes touchées par la précarité menstruelles en France en 2023 selon un sondage d’Opinionway réalisé pour l’association Règles élémentaires. Pour lutter contre cela, Alice et Pauline (membres de l’association Patriarchie), sont venues nous... Continue Reading →
Épisode 1205 : Boooh, spoooookie ! C'est l'un des marronniers de l'année. Une petite case dans votre calendrier éditorial qui revient chaque mois D'Octobre. Halloween.Aux US, en Angleterre et dans une bonne partie du Monde, la saison d'Halloween est exubérante. Décoration de points de vente, campagnes marketing ou TV… C'est un énorme temps forts;En France, si vous travaillez dans la confiserie, le divertissement ou l'événementiel, c'est évidemment inratable. Chez nous, le marché de Halloween est estimé a une somme coquette de 100 millions d'euros par an.Origines de HalloweenFête celtique de Samhain : Halloween trouve ses racines dans la fête celtique de Samhain, célébrée il y a plus de 2 500 ans. Elle marquait la fin de l'année celtique et le début de l'hiver, une période où le voile entre le monde des vivants et des morts était censé être le plus mince.——Introduction de Halloween en FranceFin des années 1990 : Halloween a fait son apparition en France influencée par la culture américaine véhiculée par les films, les séries télévisées et la musique.C'est réellement en 97 qu'on voit apparaitre les premières campagnes marketing autour d'Halloween en France. Parmi les toutes premières, la campagne France Telecom pour le lancement du téléphone Ola de Itineris.Le tout premier spectacle d'Halloween à DisneyLand Paris c'était aussi en 97.——En France, Halloween n'a jamais vraiment bien prisHalloween est célébrée avec ferveur dans de nombreux pays mais suscite des avis contrastés en France.Selon une étude réalisée par Preply en 2024, 58% des français considèrent qu'Halloween n'est pas une fête importante et ils sont même 1/3 à considérer Halloween comme sans intérêt.Au mieux, c'est un alibi pour se faire plaisir…Selon une étude de BVA de 2018, environ 20% des adultes français célèbrent Halloween, principalement en participant à des soirées déguisés à thème.—Alors pourquoi Halloween ne marche pas super en France ?Il y a des résistances culturelles :Fête perçue comme une importation américaine : Un sondage OpinionWay de 2018 révèle que 45% des Français considèrent Halloween comme une fête trop américanisée, ne correspondant pas aux traditions françaises.Halloween c'est trop commercial :Selon une enquête du CSA en 2017, 60% des Français estiment que Halloween est avant tout une fête commerciale, ce qui suscite des critiques sur le consumérisme associé.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 25 octobre 2024.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA SANTÉ MENTALE « GRANDE CAUSE NATIONALE »Le Premier ministre a annoncé fin septembre qu'il souhaitait faire de la santé mentale la grande cause nationale en 2025. Crée en 1977, le label « grande cause nationale » est décerné à un thème de société porté par des organismes à but non lucratif ou des associations. Il permet notamment une visibilité accrue, via des messages sur les radios et télévisions publiques. Affirmant qu'il s'agit pour lui d'une cause presque familiale à l'origine du fait de l'engagement de sa mère sur le sujet, Michel Barnier a évoqué sa volonté de décentraliser la prise en charge des patients. Devant les députés, lors de son discours de politique générale, le 1er octobre, il a rappelé que « les crises successives, dont le Covid, ont eu un effet important et aggravant » sur le bien-être psychique des Français, notamment celui des plus jeunes et précisé qu'«un Français sur cinq connaît des problèmes de santé mentale à un moment donné de sa vie », soit 13 millions de personnes. Une récente étude réalisée par Indeed et OpinionWay atteste aussi d'un mal-être grandissant dans le milieu professionnel : près d'un salarié sur deux (48%) craint pour sa santé mentale tandis qu'un tiers a déjà été concerné par un burn-out. Ces troubles représentent le premier poste de dépenses du régime général de l'assurance maladie, avant les cancers et les maladies cardio-vasculaires, pour un montant de 25 milliards d'euros. En intégrant les coûts indirects - liés notamment aux arrêts de travail longs dont elle est la première cause - la dépense annuelle en santé mentale atteindrait les 163 milliards d'euros en 2018 contre 109 milliards d'euros en 2007, soit 4% du PIB.Un coup de projecteur réclamé depuis un an par un collectif de plus de 3.000 organisations. Depuis 2010, 310 postes de psychiatre n'ont pas été pourvus à l'internat, dont 65 % entre 2019 et 2023. En 2023, 67 postes, sur 547 ouverts, sont restés vacants. La capacité d'accueil des hôpitaux est passée de 100.000 lits à 80.000 lits entre 1997 et 2021. La répartition géographique des psychiatres est très inégale. La pédopsychiatrie est un domaine sinistré avec un nombre de praticiens divisé par deux. Une dizaine de départements n'a même plus un seul praticien. le Premier ministre a annoncé un doublement du nombre de maisons des adolescents et la généralisation de la formation aux premiers secours en santé, propositions reprises du rapport du Haut-commissaire au plan François Bayrou. Michel Barnier propose également de consolider la prévention des maladies mentales. Il souhaite que la recherche en la matière soit encouragée. Il insiste aussi sur la nécessité de favoriser les rapprochements entre structures pour améliorer l'efficacité de l'accompagnement. Le tout pour un montant envisagé de 600 millions d'euros.LA CORÉE DU NORD ET L'IRAN AVEC LA RUSSIE CONTRE L'UKRAINE Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, Pyongyang et Moscou n'ont cessé de se rapprocher. La Corée du Nord a fourni des armes et des munitions à l'armée russe, dont au moins 3 millions d'obus d'artillerie et des dizaines de missiles balistiques. En retour, selon un rapport du renseignement américain paru en mai, la Russie aide activement Pyongyang à contourner les sanctions et à développer des systèmes d'armement. En juin, les deux pays ont conclu un « partenariat stratégique global », qui comprend une assistance militaire mutuelle. Pour la Corée du Nord les revenus générés par les ventes d'armes qui s'ajoutent au blocage russe de nouvelles sanctions au Conseil de sécurité, contribuent à stabiliser l'économie nationale, qui a souffert de plusieurs années d'isolement. La guerre en Ukraine fournit également de précieux enseignements à Pyongyang sur l'utilisation de ses armes sur le champ de bataille ukrainien. Enfin, la Corée du Nord cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis de la Chine, puissance protectrice de longue date, avec laquelle les relations se sont récemment dégradées.Le 18 octobre, le service national de renseignement sud-coréen a annoncé que Pyongyang avait décidé d'envoyer des « troupes importantes » pour combattre aux côtés de la Russie en Ukraine. Au total, 12.000 soldats nord-coréens devraient être déployés. Déjà 1.500 soldats seraient arrivés en Russie répartis dans les bases militaires de l'Extrême-Orient, et devraient rejoindre les lignes de front à l'issue de leur formation. Des Nord-Coréens seraient déjà présents dans la partie occupée de l'Ukraine, le Donbass. Selon les médias ukrainiens, six d'entre eux auraient été tués dans une attaque de missiles ukrainiens près de Donetsk, début octobre. L'OTAN et les Etats-Unis disent avoir des « preuves » de l'envoi des 12.000 soldats nord-coréens en Russie.Ces derniers mois, Moscou n'a pas seulement renforcé sa coopération avec Pyongyang, mais aussi avec la Chine et l'Iran. Les Occidentaux ont acquis la certitude que l'Iran a livré récemment plus de deux cents missiles balistiques Fath-360 à la Russie. Américains et Britanniques craignent que Moscou, en échange de ces armes d'une portée maximale de 120 kilomètres et dotées d'une ogive de 150 kilogrammes, ait « partagé des secrets nucléaires avec l'Iran », comme le soulignait le mois dernier le quotidien britannique The Guardian.Le sommet des Brics, qui s'est tenu à Kazan, en Russie centrale, du 22 au 24 octobre, intervient alors que Moscou qui gagne militairement du terrain en Ukraine, a forgé des alliances étroites avec les plus grands adversaires des Etats-Unis, notamment, la Chine, l'Iran et la Corée du Nord présentes à ce sommet.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
C dans l'air, l'invitée du 12 octobre : Jean-Rémy Macchia, journaliste, spécialisé dans le secteur de l'Automobile. Lundi débute le Mondial de l'Auto, à Paris. Un salon qui s'ouvre dans un contexte morose pour le secteur, marqué par une baisse de 24% des immatriculations en France au mois d'août dernier. Un coup d'arrêt particulièrement marqué pour les voitures électriques. En août 2023, 18% des voitures vendues étaient électriques, contre 15% un an plus tard. Les constructeurs européens, et notamment français, sont donc face à des défis de taille : lancer de nouveaux modèles accessibles, faire face à la concurrence de nouveaux constructeurs chinois, et s'accommoder d'une baisse des aides à l'achat et d'une hausse des malus.Dans ce contexte, acheter un véhicule pourrait coûter plus cher en 2025, pour des Français toujours très attachés à leur véhicule. 78% d'entre eux considèrent qu'on peut allier plaisir de conduire et environnement, selon une étude Ipsos parue dans le Parisien aujourd'hui. Avec un véhicule au prix moyen de 35.474 euros pour un véhicule neuf en 2023, 75% des Français estiment que la voiture est devenue "un luxe " (source Opinionway pour AramisAuto).Jean-Rémy Macchia, journaliste spécialisé dans le secteur de l'automobile, reviendra sur les enjeux qui se posent actuellement pour la filière. Entre le prix élevé des véhicules, notamment électriques, la concurrence, et les défis environnementaux, l'édition 2024 du Salon de l'Auto sera un rendez-vous majeur pour les constructeurs européens.
Selon une étude réalisée par OpinionWay, seulement 48 % des salariés en France se sentent confiants dans leurs compétences professionnelles. La crédibilité au travail est cruciale pour avancer sereinement dans sa carrière, et il est possible de l'améliorer, même si vous avez déjà une bonne confiance en vous.✅ 1. Cohérence dans les actions : Soyez constant dans vos engagements et actions. Ne promettez pas plus que ce que vous pouvez réaliser et tenez vos engagements pour construire une image fiable.
Les salariés français vont mal : comme RTL vous le révélait, 42% des salariés sont en détresse psychologique, selon une enquête Opinionway pour le cabinet Empreinte Humaine. Et parmi eux, 1 salarié sur 10 est en burn out sévère. Comment cela s'explique ? Écoutez le docteur Paul Clément, médecin, membre du centre du burn out, également maître de stage à la faculté de médecine de Paris V. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 03 septembre 2024.
Les salariés français vont mal : comme RTL vous le révélait, 42% des salariés sont en détresse psychologique, selon une enquête Opinionway pour le cabinet Empreinte Humaine. Et parmi eux, 1 salarié sur 10 est en burn out sévère. Comment cela s'explique ? Écoutez le docteur Paul Clément, médecin, membre du centre du burn out, également maître de stage à la faculté de médecine de Paris V. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 03 septembre 2024.
Selon une étude Opinionway pour le cabinet Empreinte Humaine que RTL vous révèle, 42% des salariés sont en détresse psychologique, 15% en détresse élevée, et 1 salarié sur 10 est en burn-out sévère. Des chiffres alarmants et qui se dégradent depuis la pandémie de Covid qui - cela fait consensus parmi les spécialistes - a vraiment aggravé l'état psychologique des salariés. Agathe Landais a pu échanger avec une jeune femme qui a vécu un burn-out. Ecoutez RTL Evènement avec Agathe Landais du 03 septembre 2024.
"Maintenant Vous Savez" c'est également deux autres podcasts qui décryptent la culture avec "Maintenant Vous Savez - Culture" et la santé avec "Maintenant Vous Savez - Santé". Quatre fois par semaine, nous vous proposons de découvrir les meilleurs épisodes. Comme la plupart d'entre nous, tu as certainement déjà entendu dire qu'il faut faire 10 000 pas par jour pour être en bonne santé. Soit environ 7,5 km. Un baromètre établi par OpinionWay et l'Institut de recherche biomédicale et d'épidémiologie du sport (IRMES) estimait en 2016 que les Français faisaient 7889 pas en moyenne par jour. En réalité, il semblerait qu'aucune étude scientifique ne vienne soutenir cette assertion des 10 000 pas. Mais alors quelles sont les recommandations officielles aujourd'hui ? L'idée principale c'est avant tout de ne pas rester sédentaire ? Comment faire si je veux quantifier mon nombre de pas ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Santé". Un podcast écrit et réalisé par Emilie Drugeon Date de première diffusion : 29 mars 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que la gamophophie, qui nuit à votre couple ? Qu'est-ce que le hate watching, ce plaisir de détester une série ? Qu'est-ce que la méthode 12-5-30, cette pratique sportive virale sur Tik Tok ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, il reçoit Manon Aubry, député européenne «La France Insoumise» et Martin Garagnon, porte-parole national de la majorité présidentielle pour la campagne des législatives. Il revient également sur cette étude qui conclu que 36% des Français envisagent de voter pour le Rassemblement national (Baromètre OpinionWay pour Cnews, Europe 1 et le JDD).Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
L'émission 28 Minutes du 28/06/2024 Ce vendredi, l'essayiste et économiste Nicolas Bouzou, la directrice de la revue "Regards" Catherine Tricot, le docteur en philosophie et spécialiste de géopolitique Jean-Loup Bonnamy, et le dessinateur Erwann Terrier reviennent sur l'actualité de la semaine.Ils seront rejoints par notre invitée, la cheffe d'orchestre, Zahia Ziouani. Originaire de Seine-Saint-Denis, c'est à l'adolescence, durant ses études au conservatoire de Pantin, qu'elle découvre sa vocation. Mais devenir cheffe d'orchestre quand on est une femme, d'origine algérienne et issue des quartiers populaires, n'est pas une mince affaire. Souvent confrontée au racisme et au mépris de classe, elle a fait de ses identités une force. Aujourd'hui, elle s'attelle à "faire de la musique autrement, sans barrière". Porteuse de la flamme olympique en Seine-Saint-Denis, son ensemble Divertimento donnera un concert intitulé "Rhapsodie sportive", samedi 29 juin à Bondy.Retour sur deux actualités de la semaine : Risque de "guerre civile" : faut-il dramatiser le résultat des élections ? Les "deux extrêmes" mènent "à la guerre civile", a affirmé lundi Emmanuel Macron dans le podcast "Generation do it yourself". Une dramatisation du résultat des élections, en cas de victoire du Rassemblement national ou du Nouveau front populaire, décriée par les dirigeants des deux formations politiques. Gérald Darmanin dénonce, lui, des "notes de service de renseignements qui évoquent de possibles troubles à l'ordre public le 30 juin et le 7 juillet" pointant "l'ultra-droite" et "l'ultra-gauche". Stratagème politique pour ramener des électeurs vers le bloc central ou menace réelle ? Selon des observateurs cités dans le dossier de "l'Opinion" de mercredi, il y a un risque réel qu'une victoire du RN "libère" les faits et gestes de la mouvance d'ultra-droite. Face au RN, la mort annoncée du "Front Républicain" ? Alors que de nombreuses voix s'élèvent, à l'instar de l'ancien ministre de la majorité Clément Beaune, pour appeler au "Front républicain" face au Rassemblement national, d'autres voix, nombreuses également, suggèrent de ne voter ni pour le parti de Jordan Bardella, ni pour la France Insoumise, considérés comme des dangers équivalents pour la République. Un abandon de l'historique "Front Républicain" contre le RN qui semble faire écho dans l'opinion : un sondage Opinionway publié en fin de semaine dernière indiquait qu'en cas de second tour entre un représentant du RN et un du Nouveau front populaire, 41 % des électeurs préféreraient une victoire de l'extrême droite, contre 34 % pour la gauche. Il y a de l'eau dans le gaz à la France insoumise. Interrogé au sujet de Jean-Luc Mélenchon sur TF1, François Ruffin a déclaré : "Je pense [qu'il] est un obstacle à la victoire du Front populaire." Réponse d'Adrien Quatennens, fidèle de Mélenchon : "Si Mélenchon et la France insoumise ne t'avaient pas investi, tu n'existerais pas. Et aujourd'hui, tirer contre lui est ton assurance-vie. Rejoins le RN direct ! On gagnera du temps et de l'énergie." C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Les militants de gauche partent à l'assaut de Jordan Bardella sur les réseaux sociaux. L'élection se jouerait-elle sur internet ? C'est le Point com d'Alix Van Pée.C'est l'histoire d'un petit morceau de papyrus, à peine plus grand qu'un Post-it et vieux de plus de 1 500 ans, qui relaterait l'enfance de Jésus. Claude Askolovitch nous raconte cette divine découverte. Notre Une internationale est celle d'un quotidien américain, le “New York Post", qui titre ce vendredi 28 juin, "Simplement triste". Une réaction à chaud au débat qui opposait, pour la première fois de la campagne présidentielle, Joe Biden et Donald Trump. Le président sortant y est apparu très diminué, de quoi semer panique et désarroi dans le camp démocrate. Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 28 juin 2024 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnement Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 23 juin 2024. Avec cette semaine : Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique. Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. DÉCOMPOSITIONS, RECOMPOSITIONS La dissolution a provoqué diverses ondes de choc. A droite, Les Républicains (LR) se trouvent écartelés entre les partisans d'une alliance avec le Rassemblement national (RN), les tenants de l'indépendance ou les défenseurs du ralliement au camp macroniste. A gauche, les principaux partis ont annoncé, le 13 juin, après plusieurs jours d'intenses négociations, un accord sur les candidatures et le programme commun d'un « nouveau front populaire ». Les macronistes tentent de s'accorder avec la droite modérée en nouant des accords localement, pour faire barrage ici au Rassemblement national, là au Nouveau Front populaire. Edouard Philippe, président d'Horizons, essaie d'avancer ses pions et de marquer sa différence en travaillant à la construction d'une « majorité parlementaire » dans la prochaine Assemblée, qui irait « de la droite conservatrice aux sociaux-démocrates ». Vendredi, il déclarait « c'est le président de la République qui a tué la majorité présidentielle » en décidant de dissoudre l'Assemblée nationale. Le contraste est très fort entre la condamnation quasi unanime de cette décision par la classe politique et les médias, et ce qu'en disent les Français. Dans un sondage réalisé par Opinionway les 17 et 18 juin, la moitié d'entre eux jugent la décision d'Emmanuel Macron justifiée. La gauche y est la plus opposée, bien qu'une proportion de 40% la juge tout de même justifiée. L'offre électorale proposée a beau avoir été simplifiée, avec la consécration de trois blocs aux visions du monde antagonistes, les nouvelles alliances électorales et les positionnements fluctuants noués lors de cette campagne de12 jours - la plus courte de la Ve République– rendent difficile la compréhension du jeu électoral. D'autant que le code électoral permet, pour les élections législatives, des triangulaires ou des quadrangulaires au second tour : tous les candidats dépassant 12,5 % des inscrits pouvant se maintenir au second tour. Dans ce paysage, les sondages donnent le RN est en position de force. Selon celui d'Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, publié jeudi, l'alliance entre le RN et la frange de LR partie avec Éric Ciotti récolterait 34 % des voix au premier tour le 30 juin, soit cinq points devant l'alliance de gauche, le Nouveau Front populaire, estimée à 29 %. Le camp macroniste est estimé à 22 %, soit une remontée par rapport à la plupart des études d'opinion publiées depuis la dissolution. Enfin, les Républicains - hors alliance avec le RN - stagnent à 6 % des voix, tandis que Reconquête ne récolterait que 2 % des scrutins. Selon cette étude, la participation au premier tour serait par ailleurs estimée à 64 %, contre 53,7 % en 2022. « Les lignes politiques ont plus bougé en sept jours qu'en sept ans », observe Raphaël Llorca, expert associé à la Fondation Jean Jaurès. Cette dissolution a pour effet principal de fragmenter un peu plus un système partisan dominé, selon l'expression du politiste Rémi Lefebvre, par les « partis personnels » depuis 2017 (Renaissance autour d'Emmanuel Macron, LFI et Jean-Luc Mélenchon, le RN et Marine Le Pen…). PROGRAMMES ÉCONOMIQUES Dans la perspective des législatives des 30 juin et 7 juillet, les partis en lice ont annoncé leurs programmes économiques. Parmi ses principales propositions, le Rassemblement national avait annoncé l'abaissement à 5,5% la TVA sur les produits énergétiques, la restauration, dans certains cas, de la retraite à 60 ans, l'exonération de l'impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans, le lancement d'un plan de 20 milliards d'euros pour la santé, la construction de 100.000 logements sociaux par an, l'exonération des cotisations patronales sur des hausses de salaires d'au moins 10 % jusqu'à trois SMIC.... Toutefois, Jordan Bardella a annoncé que ce déploiement de mesures ne serait ni automatique, ni immédiat, mais conditionné à un audit des finances publiques dont il n'a pas précisé ce qu'il aurait de différent du rapport public annuel de la Cour des Comptes, publié en mars dernier. L'application du programme 2022 de Marine Le Pen représenterait près de 100 milliards d'euros le déficit, selon le chiffrage de l'Institut Montaigne. La socialiste Valérie Rabault, ex-vice-présidente de l'Assemblée nationale et ex-rapporteure générale du Budget, a détaillé le programme du Front populaire qui représente selon son chiffrage 106 milliards d'euros de dépenses nouvelles sur la période 2024-2027. Les principaux postes sont constitués notamment par des mesures permettant de relancer la croissance par les salaires pour 23 milliards d'euros (hausse de 10 % du point d'indice des fonctionnaires, hausse de la rémunération des apprentis et des stagiaires, etc.), par la construction de 200.000 logements publics par an aux meilleurs critères environnementaux (10 milliards) et par la garantie autonomie qui complète les revenus des ménages en dessous du seuil de pauvreté pour 5 milliards. Gabriel Attal a présenté son programme reprenant plusieurs mesures déjà annoncées : suppression des frais de notaire à hauteur de 15 000 euros pour les primo-accédants lors d'un achat de moins de 250 000 euros, permettre aux entreprises d'augmenter « jusqu'à 10 000 euros par an sans charges ni impôts le montant de la prime de pouvoir d'achat qu'elles ont versée l'an passé à six millions de salariés », expérimentation de la semaine de travail en quatre jours, mesure qui devait débuter dans les ministères au printemps et dont le bilan devait être dressé à l'été 2025, mise en chantier de « quatorze nouveaux réacteurs nucléaires », et doublement du budget de l'armée d'ici à 2030. Le patron du Medef, Patrick Martin estimait dans Le Figaro que « Le RN et le Nouveau Front populaire sont dangereux pour l'économie ». La Commission européenne a ouvert la voie, mercredi, au lancement d'une procédure contre la France pour « déficit publics excessif ». Afin de repasser sous le cap des 3 % de déficit, alors qu'il atteignait 5,5 % du PIB fin 2023, Bruxelles exige 77 milliards d'euros d'économies. Les ministres des Finances de l'UE pourraient approuver formellement les analyses de l'exécutif européen lors de leur réunion du 16 juillet. Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
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Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.
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Vous avez peut-être des souvenirs de mariages auxquels vous avez assisté enfants. La belle robe blanche, le riz jeté sur les nouveaux époux, les célibataires qui se battaient pour attraper le bouquet de la mariée… Et pourtant, toutes ces traditions n'ont plus la côte. D'après un sondage OpinionWay pour Sofinco réalisé en 2022, près de 60% des Français ne veulent pas se marier, dont environ 20% parce qu'ils n'aiment pas les cérémonies de mariage ou trouvent que c'est une dépense futile. Pourtant, les jeunes couples qui veulent se passer la bague au doigt n'hésitent pas à casser les codes pour créer des noces qui leur ressemblent, loin de coutumes jugées un peu rigides. C'est la tendance "anti-wedding". D'où ça vient ? En quoi ça consiste ? Et pourquoi cela devient-il de plus en plus populaire ? Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. À écouter aussi : Pourquoi le prix du kebab expose-t-il ? Y a-t-il vraiment plus de prisonniers en France ? Journée de solidarité : quel est vraiment l'intérêt de cette journée ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Comme tous les ans, l'institut de sondage OpinionWay rend le baromètre Bonial du commerce alimentaire. En 2023, un ménage dépense en moyenne 488 euros par mois pour se nourrir. C'est 18% de plus qu'en 2022. Et ce n'est pas prêt de se calmer... En février 2024, le taux d'inflation en France était de 3,2 % par rapport au même mois de l'année 2023 selon l'institut européen de statistiques Statista. Le célèbre chef cuisinier américain Will Coleman aurait trouvé une solution pour faire des économies sur les courses. Ce dernier l'appelle la méthode 6-1. En quoi consiste cette méthode ? Est-elle vraiment efficace ? Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Qu'est-ce que la méthode “one week” ? Élections européennes : pourquoi voter, et comment ? Pourquoi le noir est-il la couleur du deuil ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C dans l'air l'invité du 8 avril 2024 avec Jacques Attali, écrivain et économiste, auteur de "Histoires et avenirs de la consolation" publié aux éditions Flammarion. Mardi, le gouvernement établira sa nouvelle trajectoire financière pour les prochaines années, et le niveau des efforts à consentir. Déjà des pistes de travail, potentiellement douloureuses, circulent. Une dette qui s'élève à 3 101,2 milliards d'euros, un déficit plus important que prévu, à 5,5 %… La France a vu ses comptes publics déraper en 2023, au point d'inquiéter les ménages. Comme le montre la quatrième édition du baromètre OpinionWay, c'est devenu un thème de préoccupation majeur, devant l'éducation ou la transition écologique. 26 % des Français estiment, en effet, que cette question, largement médiatisée ces dernières semaines, est une des plus importantes à traiter (+ 4% par rapport au baromètre de mars). Ce sont les plus 65 ans qui sont le plus préoccupés : 40 % d'entre eux considèrent qu'il s'agit d'une priorité. En 2024, 10 milliards d'euros de crédits ont déjà été rayés. Mais l'État devra encore chercher des sous, car les rentrées fiscales sont décevantes et la croissance percutée par les turbulences géostratégiques mondiales. "Probablement 10 milliards d'euros seront encore nécessaires", estime une source dans l'exécutif. Des économies, oui, mais lesquelles ? Où l'État va-t-il prélever tout cet argent ? Jacques Attali nous expliquera ses pistes de réflexion...
D'après un sondage OpinionWay pour le salon Go Entrepreneurs qui se tenait la semaine passée à Nanterre, 25% des Français disent avoir "envie de créer un jour une entreprise, d'en reprendre une ou de se mettre à leur compte". Et c'est encore plus vrai chez les 18 - 30 ans puisque la moitié d'entre eux l'envisagent. Mais qu'est-ce qui séduit tant ? Eric Larchevêque, entrepreneur et investisseur, l'un des membres de l'équipe d'investisseurs de "Qui veut être mon associé" sur M6, est l'invité de RTL Midi. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 08 avril 2024
D'après un sondage OpinionWay pour le salon Go Entrepreneurs qui se tenait la semaine passée à Nanterre, 25% des Français disent avoir "envie de créer un jour une entreprise, d'en reprendre une ou de se mettre à leur compte". Et c'est encore plus vrai chez les 18 - 30 ans puisque la moitié d'entre eux l'envisagent. Mais qu'est-ce qui séduit tant ? Eric Larchevêque, entrepreneur et investisseur, l'un des membres de l'équipe d'investisseurs de "Qui veut être mon associé" sur M6, est l'invité de RTL Midi. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 08 avril 2024
Bienvenue dans un numéro spécial, en lien direct avec l'édition 2024 du One to One Retail E-commerce, pour vous présenter les résultats de la 13e édition du baromètre du moral des e-commerçants conduite par la FEVAD et Opinionway en partenariat avec LSA.Réalisée auprès plus d'une centaine de patrons représentatifs du secteur, l'objectif de cette étude est de mettre en avant les tendances et le moral des acteurs de la vente à distance.Pour rappel, avec plus de 800 entreprises membres, acteurs du e-commerce, la Fevad constitue aujourd'hui le premier réseau de e-commerçants en France. Pour commenter et analyser les résultats, j'ai le grand plaisir de recevoir Marc Lolivier, Délégué Général de la fédération.Avec lui nous faisons un point sur le marché du e-commerce et présenter ou revenir sur les chiffres clés.Nous poursuivons sur des éléments d'analyse des résultats de l'étude. L'occasion de détailler les tendances en cours de développement et les anticipations des patrons du secteur.Enfin, je vous propose un exercice de prospective portant sur les années à venir afin de répondre à des questions comme celle de la place du e-commerce dans la société. Ou encore celle portant sur les évolutions des enjeux réglementaires et législatifs.Bonne écoute, toujours sans coupure !
Entreprise - A l'approche du salon Viva Technology, les dirigeants auraient une confiance croissante dans les technologies, selon une étude.
Conseils Marketing - Des conseils concrets pour prospecter et fidéliser !
Résiliation en 3 clics depuis le 1er juin dernier, réforme de la protection sociale complémentaire pour le secteur public qui se dessine… Le secteur Mutuelles & Assurances connait de profonds bouleversements dans un contexte de concurrence accrue. Efficy & Eloquant ont sondé plus de 1000 Français avec Opinionway pour obtenir des réponses à une question cruciale : pourquoi les clients quittent-ils leur assureur et leur mutuelle ? Découvrez, en moins d'une heure, les principaux enseignements de cette étude. Au sommaire : – Dans quelle mesure les Français sont-ils attachés à leur assurance santé/habitation/auto-moto ? Ont-ils su tisser un lien particulier avec leur prestataire ? – Considèrent-ils qu'il est facile de changer de marque ? – Remettent-ils leur contrat en question ? En changent-ils régulièrement ? En complément, nous croiserons les résultats de cette étude quantitative avec le point de vue de professionnels de la relation client du secteur. Nous vérifierons si cette vision est partagée ou s'il existe des dissonances. Vous découvrirez également quelques-unes des bonnes pratiques mises en place par des assureurs & mutuelles pour fidéliser leurs adhérents et améliorer l'expérience client. Recevez les slides et le livre blanc sur https://www.eloquant.com/evenement/mutuelles-assurances-pourquoi-vos-adherents-vous-quittent
C'est un phénomène qui inquiète et en dit long : l'émigration s'est envolée ces dernières années. Selon le ministère des Affaires étrangères, la population totale française à l'étranger est estimée à plus de 2,5 millions de nos compatriotes. Et les autres ? Un sondage OpinionWay affirme que 30% des Français songeraient à s'expatrier. En cause, le climat économique et politique du pays. "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité. Chaque jour, Flavie Flament explore les coulisses et les détails de l'info d'hier et d'aujourd'hui avec un témoin-expert. Une heure d'analyse et d'archives pour comprendre l'actualité.
C dans l'air du 28 décembre 2023 - Consommation : les Français ont fait leur révolution L'année 2023 a été marquée par une évolution de la consommation des ménages. C'est que les Français ont dû s'adapter à une très forte inflation alimentaire. Les prix de l'alimentation accusent en effet encore une hausse de 7,7 % en novembre. Les Français ont donc tout fait pour limiter leurs dépenses. Ainsi, la consommation alimentaire a enregistré un nouveau repli. En 2022, il était déjà de 3,5 % comparé à 2021. Une enquête menée par l'Ifop en juin dernier indiquait que 58 % des Français ont réduit leurs dépenses alimentaires en 2023, proportion qui a doublé par rapport à la crise de 2008. Pour contenir leur budget, les consommateur s'orientent également de plus en plus vers les marques de distributeurs. Elles représentent jusqu'à +5 % pour certaines enseignes. Ils ont aussi réduit leurs achats de viande et de poisson. Ce sont ainsi près de 9 millions de foyers qui ne consomment plus de viande. Sa consommation globale a chuté de 2 %. Quant à la poissonnerie, elle s'effondre de 12 %. Une étude Opinionway révèle par ailleurs que 53 % des Français mangent moins de fruits et légumes qu'avant. L'année 2023 a aussi vu l'hécatombe se poursuivre pour de nombreuses enseignes françaises. Le tribunal de commerce de Bobigny a ainsi annoncé aujourd'hui le placement en liquidation judiciaire d'Habitat, sans maintien de l'activité. Moins de dix jours après son placement en redressement, l'entreprise d'ameublement, qui emploie près de 400 salariés et compte 25 magasins, est la dernière d'une série qui n'en finit pas. Le 6 septembre dernier, c'est Naf Naf qui était placée en redressement judiciaire par le même tribunal. L'entreprise emploie 660 salariés en France et détient 135 magasins. Une nouvelle marque de vêtements qui s'effondre. Et la liste est très longue. Camaïeu et San Marina ont disparu. Kookai, Kaporal, Don't call me Jennyfer ou encore Burton sont en redressement judiciaire. Chez Pimkie, des postes ont été supprimés. Nos enseignes n'ont ni su faire face à la déferlante de H&M et Zara, il y a quelques années, ni à celle de Primark ou de Shein aujourd'hui. En cause, leur retard à développer une offre numérique consistante et l'attrait croissant pour les achats de seconde main. Dans ce contexte de forte pression sur le pouvoir d'achat depuis maintenant deux ans, les vols à l'étalage ont fortement progressé. Les chiffres du ministère de l'Intérieur, montrent une augmentation de plus de 14% en 2022. Ce sont près de 42 000 délits de la sorte qui ont été recensés par la police et la gendarmerie cette année-là. Ce phénomène représente en moyenne un manque à gagner équivalent à 2 % du chiffre d'affaires. Il pousse, de plus en plus, commerçants et grandes enseignes à réagir. Comment les courses alimentaires des Français ont-elles évolué ? Comment arrêter l'hécatombe des enseignes françaises ? Le nombre de vols à l'étalage va-t-il continuer à augmenter dans ce contexte de forte inflation ? NOS EXPERTS : - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et « La Tribune » - Spécialiste des questions économiques et sociales - THOMAS PORCHER - Économiste - Membre des « Économistes Atterrés » - JEAN-LAURENT CASSELY - Essayiste - Auteur de « La France sous nos yeux » - OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - « Le Figaro » - Spécialiste de la grande distribution
durée : 00:43:26 - Signes des temps - par : Marc Weitzmann - .Ou en est-on de la présomption d'innocence alors que selon sondage Opinionway près de 30% des 25-34 ans exigent la démission des personalités dès leur mise en cause dans les médias en cas de violence conjugale ou sexuelle? - invités : Mathilde Jouanneau Avocate au barreau de Paris. Fondatrice et présidente de "Femmes et Droit".; Marie Dosé Avocate au barreau de Paris; Tristane Banon Romancière, journaliste et chroniqueuse; Fanny Colin Avocate.
durée : 00:36:02 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Le nouvel opus de Gaston Lagaffe est sorti ce mercredi 22 novembre, éloge de la paresse au bureau. Dans le même temps, un nouveau baromètre (Empreinte humaine/ OpinionWay) témoigne d'un certain mal-être en entreprise. Quel rapport au travail entretiennent les salariés depuis le covid?
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 10 novembre 2023. Avec cette semaine : Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur. Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique. Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova. PROJET DE LOI SUR L'IMMIGRATION Promis par Emmanuel Macron durant sa campagne de 2022, présenté le 1er février 2023 en Conseil des ministres, le projet de loi immigration a commencé son parcours au Parlement au Sénat à la mi-mars 2023. Les sénateurs de la commission des Lois avaient alors considérablement durci cette première mouture. Sur fond de grogne sociale sur la réforme des retraites et face à ce détricotage du Sénat, après plusieurs mois d'hésitations, le texte, toujours décrié à gauche comme à droite et contesté par les associations de défense des exilés, a finalement repris lundi au Sénat son parcours parlementaire. En présentant les contours de la loi, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, en a résumé ainsi l'esprit : « Être méchant avec les méchants, et gentil avec les gentils ». Depuis la Seconde Guerre mondiale, le pays a connu en moyenne une réforme migratoire tous les deux ans. L'actuel projet de loi devrait être le 30ème texte sur l'immigration adopté depuis 1980.La multiplication par trois des flux migratoires en Méditerranée l'an passé, comme le récent attentat terroriste d'Arras ont poussé l'exécutif à légiférer, une fois de plus, cinq ans seulement après la précédente réforme, celle de Gérard Collomb. Le projet de loi visant à « contrôler l'immigration » et à « améliorer l'intégration » vise notamment à : expulser en priorité les étrangers « délinquants », réformer le système d'asile, donner un tour de vis aux dispositifs de santé et de regroupement familial, mais aussi régulariser certains travailleurs sans-papiers… Dans une chambre contrôlée majoritairement par la droite, les sénateurs ont adopté l'instauration de « quotas », avec le principe d'un débat annuel au Parlement pour fixer des plafonds d'immigration pour certains flux ainsi qu'un durcissement des conditions du regroupement familial. Mardi, les centristes et les Républicains se sont accordés, sur la suppression de l'article 3 qui visait à régulariser les sans-papiers dans les métiers en tension. Il s'agissait d'une ligne rouge pour la droite sénatoriale. La suppression de l'article 3 se ferait toutefois en échange de quelques concessions de la part de la droite : si Républicains et centristes se sont accordés sur un nouvel article qui durcit les conditions de régularisation par le travail, ils laissent le pouvoir décisionnaire aux préfets. Les sénateurs LR ont également voté le rétablissement du délit de séjour irrégulier et supprimé l'aide médicale d'Etat (l'AME) remplacée par une aide médicale d'urgence (AMU) plus étroite. Mercredi, ils ont supprimé l'automaticité de l'accès à la nationalité à leur majorité pour les jeunes nés en France de parents étrangers, en exigeant des jeunes qu'ils demandent désormais explicitement à devenir Français pour être naturalisés. Selon une étude Opinionway pour le quotidien Le Parisien, 87% des sondés estiment, qu'il faut changer les règles relatives à l'immigration et le sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro indique que 78 % à se disent « favorables » au texte porté par le ministre de l'Intérieur. Les débats doivent durer jusqu'au 14 novembre, jour du vote solennel. L'Assemblée nationale devrait ensuite examiner le texte en décembre, si le calendrier est maintenu. *** LES ÉLECTIONS POLONAISES En Pologne, l'opposition centriste pro-européenne a remporté la majorité parlementaire aux législatives du 15 octobre, battant les populistes nationalistes, le parti Droit et Justice (PiS), au pouvoir depuis 2015 et l'extrême droite. Les trois partis démocrates, disposent à la Diète d'une majorité de 248 sièges sur 460, et de 66 sur 100 au Sénat. Le chef de la Coalition civique (KO), Donald Tusk, est pressenti pour redevenir Premier ministre, fonction qu'il a déjà occupée entre 2007 et 2014. Il devra faire face à une opposition résolue du parti PiS, fort de 194 élus, ainsi qu'à une cohabitation houleuse avec le président Andrzej Duda (issu du PiS), au moins jusqu'à l'élection présidentielle de 2025. La participation électorale record de 73,9 %, a été permise grâce à une mobilisation des femmes et des jeunes. Leur participation a atteint 68,8 % selon l'institut de sondage Ipsos. La question de l'interdiction de l'avortement par le PiS, et sa politique sociétale très conservatrice, ont été déterminantes pour cet électorat. L'un des premiers défis auquel le nouveau gouvernement sera confronté sera de maintenir ou non le même niveau de dépenses sociales pour les Polonais, pierre angulaire de la politique menée par le PiS. Sur ce plan, la pression du marché, déjà nerveux, mais aussi celle des agences de notation, montent. Si la Bourse de Varsovie et le zloty ont bondi après la victoire de l'opposition, l'UE prévoit un taux d'inflation de 11,4% en 2023, ainsi qu'une croissance faible, de +0,5% du PIB. Toutefois, les marchés comptent sur une détente vis-à-vis de Bruxelles où 36 milliards d'euros destinés à la Pologne sont aujourd'hui gelés, tant que Varsovie ne respecte pas l'indépendance des juges. La Pologne a d'autant plus besoin de cet argent qu'elle a accueilli plus d'un million de réfugiés ukrainiens et qu'elle est en train de moderniser son armée. Dès le 25 octobre, Donald Tusk s'est donc rendu à Bruxelles. La Pologne qui a envoyé des quantités d'armes et d'aide à Kyiv, joue un rôle clé dans le transit pour les approvisionnements occidentaux. Mais la décision de Varsovie d'arrêter les importations de céréales ukrainiennes pour protéger ses propres agriculteurs a irrité l'Ukraine. Varsovie a menacé de restreindre ses livraisons d'armes. Les tensions devraient persister également sur la question migratoire : Tusk a promis à son électorat de ne pas céder sur la relocalisation des migrants européens, l'électorat polonais y restant opposé à 80 %. Le PiS, qui reste numériquement le premier parti du pays, va tout faire pour conserver les postes et l'ossature administrative qu'il a bâtie en huit ans, tandis que le président, Andrzej Duda peut bloquer certaines législations par son veto. La future coalition majoritaire devra concilier de nombreux courants politiques, allant de la droite démocrate-chrétienne à la gauche progressiste et laïque. Elle se heurtera à « l'État profond » installé par le PiS, notamment dans la justice et au Tribunal constitutionnel.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Ce vendredi 10 novembre, les raisons qui poussent les Français à délaisser le Made in France, les avantages et conséquences d'implanter les industries de production sur les territoires français, et le ralentissement de l'inflation, ont été abordés par Éric Heyer, directeur du département analyse et prévision à l'OFCE, Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Echos, et Robin Rivaton, directeur général de Stonal, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
C dans l'air l'invité du 7 novembre 2023 - Didier Leschi - haut fonctionnaire, directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), auteur de "Ce grand dérangement. L'immigration en face" éditions Gallimard. Le texte de loi sur l'immigration est discuté cette semaine au Sénat. Hier soir a été adoptée une première mesure prévoyant de fixer des quotas en matière migratoire. Régularisation des travailleurs dans les métiers en tension, éloignement des étrangers représentant une menace grave à l'ordre public, remplacement de l'AME par une aide médicale d'urgence, les débats sont âpres. Pour les républicains, l'article 3, sur la régularisation des travailleurs dans les métiers en tension, est un point de désaccord insurmontable avec le gouvernement. Dans ce contexte, la proposition d'un référendum sur le sujet fait surface. Ce matin, le ministre de l'Intérieur Gerald Darmanin s'est dit "favorable" à ce que la question de la politique migratoire soit posée aux Français. "Il faut d'abord réformer la Constitution pour permettre que l'article 11 puisse avoir un champ avec l'immigration", a-t-il déclaré. Un référendum auquel 78 % des Français sont favorables, selon un récent sondage OpinionWay pour Le Parisien. Une étude dans laquelle on apprend que 81 % des Français jugent "défaillante" la lutte contre l'immigration clandestine. Didier Leschi, haut fonctionnaire, directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration est notre invité. Auteur de "Ce grand dérangement. L'immigration en face", il reviendra sur les chiffres de l'immigration en France, sur leur évolution, et sur le projet de loi.
C dans l'air du 6 octobre : Main basse sur les retraites du privé ? Après de longues journées de négociations, les organisations syndicales et patronales gestionnaires du régime de retraites complémentaires Agirc-Arrco des salariés du privé sont parvenus à un accord, dans la nuit de mercredi à jeudi 5 octobre. Ce dernier prévoit une revalorisation des pensions de 4,9 % à compter du 1er novembre la fin du malus de 10 % qui s'appliquait depuis 2019 sur les pensions de nombreux retraités pourtant partis en ayant réuni toutes les conditions légales, et également un éventuel coup de pouce aux petites retraites. En revanche, pas question d'entendre parler de ce qu'ils appellent un holdup sur le régime de retraites complémentaires de l'ensemble des salariés du privé. A savoir 25 millions de personnes qui cotisent, 13 millions de retraités qui en bénéficient et l'équivalent de près de 90 milliards d'euros de retraites versés chaque année. Ce régime qui n'est pas géré par l'Etat mais par les partenaires sociaux a dégagé l'an dernier un excédent de plus de 5 milliards d'euros. Surtout, il a en réserve, une cagnotte de 68 milliards d'euros pour faire face à d'éventuels coups durs. Mais ces réserves intéressent l'exécutif qui veut en utiliser une partie pour financer notamment la revalorisation des petites pensions du régime général qu'il avait promis lors de la réforme du printemps. Le gouvernement a calculé que la réforme des retraites, entrées en vigueur le 1er septembre, va faire rentrer, au total, 22 milliards d'euros sur 15 ans dans les caisses du régime. Pour financer sa promesse de revaloriser les petites retraites à hauteur de 100 euros par mois maximum, il s'estime donc fondé à puiser 1 à 3 milliards d'euros par an dans les caisses de la complémentaire. De quoi mettre en colère les gestionnaires du régime, qui s'y opposent frontalement. De son côté le ministre du Travail a dénoncé jeudi une décision qui "met en péril l'équilibre de la réforme [des retraites] et la crédibilité de nos finances". De quoi présager d'une montée en flèche des tensions à l'occasion de la discussion du projet de budget de la Sécurité sociale, qui doit démarrer à la mi-octobre à l'Assemblée et raviver les tensions entre organisations syndicales et exécutif à l'heure de l'élaboration d'un "nouveau pacte de la vie au travail" des Français. Ce dernier doit aborder plusieurs aspects : l'emploi des seniors, le compte épargne temps universel, les parcours professionnels, l'usure professionnelle et la reconversion qui attire de plus en plus les Français et notamment des cadres vers des métiers manuels quitte à perdre en niveau de vie. Ainsi 37 % des salariés envisageraient de se reconvertir dans une profession manuelle, selon un récent sondage réalisé par OpinionWay. Ils seraient même 51 % chez les moins de 35 ans. Alors que contient l'accord sur le régime de retraites complémentaires Agirc-Arrco ? Ses réserves vont-elles être bientôt ponctionné pour financer le régime général ? Où en sont les discussions sur le "nouveau pacte de la vie au travail" ? Pourquoi les Français envisagent-ils de plus en plus une reconversion professionnelle ? Enfin chez les syndicats, l'arrivée des nouveaux adhérents sera-t-elle vivifiante ? LES EXPERTS : - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales - Mathieu PLANE - Économiste - OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques - Jean-Claude MAILLY - Vice-président du think tank Synopia, ancien secrétaire général de Force Ouvrière - Sandra HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
n° 315 / 17 septembre 2023. Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 19 avril 2023. Avec cette semaine : Jean-Pierre Blanc, Directeur général de Malongo. Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique. Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur. Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Jean-Pierre Blanc, vous êtes le Directeur général de Malongo, la PME française spécialisée dans l'importation, la torréfaction et la distribution de cafés biologiques et équitables. Vous avez effectué l'intégralité de votre carrière dans cette entreprise, où vous occupez le poste de Directeur général depuis 1980 après avoir été Responsable des ventes pendant 5 ans. Votre dernier ouvrage, « Voyages aux pays du café » a été publié aux éditions Erick Bonnier en novembre 2022. Vous y faites le récit de vos séjours à Cuba, au Laos ou encore au Congo, où vous avez engagé Malongo dans une démarche de commerce équitable afin de soutenir le développement local et la préservation de la biodiversité. Vous y racontez comment vous avez fait, au Mexique, en 1992, la rencontre du Padre Francisco van der Hoff, le cofondateur du premier label de commerce équitable « Max Havelaar ». C'est lui qui vous a convaincu du bien-fondé de ce modèle, fondé sur des partenariats pluriannuels avec des coopératives de petits producteurs qui garantissent des prix rémunérateurs pour les producteurs et valorisent des modes de production respectueux de l'environnement. Malongo est aujourd'hui le premier intervenant des cafés issus du commerce équitable et de l'agriculture biologique. Cette entreprise de torréfaction, fondée à Nice en 1934, emploie près de 400 collaborateurs et génère plus de 110M€ de chiffre d'affaires, selon les chiffres de 2019. 66% de son volume de café importé est certifié « Max Havelaar » et 26% est certifié « agriculture biologique ». L'entreprise travaille avec 16 pays producteurs de café équitable et reverse chaque année aux coopératives plusieurs millions d'euros de primes bio et développement. Plus récemment, Malongo s'est illustré sur un autre segment de l'économie responsable, en relocalisant intégralement la fabrication de sa machine à café à La Roche-sur-Yon, en Vendée. Le marché de l'alimentation « responsable » subit aujourd'hui les contrecoups de l'envolée des prix à la consommation. Dans sa dernière note de conjoncture en date du 14 avril, l'INSEE relève ainsi que les prix à la consommation ont augmenté, au mois de mars 2023, de 5.7% sur un an. Selon le quatrième baromètre de la transition alimentaire, réalisé par OpinionWay, le prix est devenu le critère prioritaire lors du passage en caisse pour sept Français sur dix. Cela représente une hausse de 7 points en un an et de 10 points en deux ans. Cette tendance concerne cependant moins certains groupes de la population, comme les 18-24 ans qui restent particulièrement sensibles à l'empreinte écologique de leur alimentation. Le modèle du commerce équitable doit également répondre aux critiques sur la multiplication des labels, qui entretient selon ses détracteurs l'opacité sur les cahiers des charges et sur le respect effectif de celui-ci par les producteurs. Certains labels ont été accusés de faciliter le « socialwashing » des entreprises, dans un contexte où le commerce équitable gagne des parts de marché et a franchi la barre des 2 milliards d'euro de vente en France en 2021. Des voix s'élèvent également pour dénoncer l'impact écologique de ce système et privilégient les circuits courts, la production locale et la consommation de saison. Face à ces difficultés, le chercheur à l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI) Frédéric Amiel pense que le commerce équitable doit « se repenser » pour « aller plus loin » et propose à cette fin le développement de clauses de « garantie d'achat » améliorant la visibilité à moyen-terme des producteurs et l'assouplissement de la réglementation fiscale sur les produits équitables importés.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
C dans l'air, l'invitée du 1er septembre - Linda Lainé, rédactrice en chef de L'Echo touristique. Alors que le contexte économique n'a pas épargné les Français, le ministère du Tourisme a annoncé des chiffres record cette année. « Sans réelle surprise, nous avons une très bonne saison touristique cette année, dans la lignée de l'été 2022 », a affirmé Olivia Grégoire, la ministre déléguée au Tourisme. La progression des arrivées internationales a tiré la fréquentation vers le haut. L'Hexagone a enregistré une hausse de 29 %. Les Nord-Américains ont vu leurs arrivées aériennes gonfler de 16 % en juillet et du côté des Européens, ils ont été plus nombreux, notamment les Néerlandais et les Allemands. En France, près de 7 Français sur 10 (67 %) sont partis en vacances, selon l'enquête d'Atout France, ADN Tourisme et 11 comités régionaux du tourisme, réalisée par OpinionWay et publiée ce mardi 29 août. La saison estivale 2023 fait donc partie des années record. Pour Olivia Grégoire, cette tendance, si elle se confirme, devrait permettre de surpasser, cette année, les 58 milliards d'euros de 2022, avec environ 64 à 67 milliards d'euros de recettes, et d'atteindre entre 78 et 82 millions d'arrivées internationales, contre 90 en 2019. Malgré ces constats, plusieurs destinations ont ressenti une baisse dans leurs activités, à cause de la météo. C'est le cas de la Bretagne, qui figure pourtant dans le top 5 des destinations touristiques en France, ou encore de l'Europe du Sud (Espagne, Italie, Grèce) qui a été dévastée par les incendies et la canicule. Linda Lainé, rédactrice en chef de L'Echo touristique, fera le point sur cette saison estivale record.