French sociologist and women's rights activist
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Dans cet épisode, Émilie Biland-Curinier, professeure des universités en sociologie au Centre de sociologie des organisations de Sciences Po, et Marie Mercat-Bruns, professeure des universités en droit privé au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et affiliée à l'École de droit de Sciences Po, croisent leurs perspectives de recherche pour analyser les mécanismes qui produisent, reproduisent et transforment les inégalités et les discriminations. Elles explorent le rôle du droit, à la fois comme système de normes, cadre d'action et de régulation, sa place dans la structuration des rapports de domination, en particulier ceux qui reposent sur le genre, le sexe et la sexualité.--Lire la transcription écrite de l'épisode.--
Dans l'épisode précédent, la sociologue Juliette Roguet expliquait au micro de Victoire Tuaillon comment s'articulent les rapports de genre entre les bricheros - les séducteurs professionnels au Pérou - et les touristes blanches occidentales qu'ils charment. En dehors de ce terrain d'enquête spécifique, l'analyse des relations intimes a une longue histoire en sociologie, et repose sur la notion de rapport social.En quoi le décryptage des rapports sociaux permet de mieux comprendre comment fonctionne l'hétérosexualité ? Comment s'entremêlent les rapports de classe, de sexe et de race entre eux ?En précisant les outils sociologiques utilisés pour sa thèse « Jouir de l'exotisme. Sociologie des séducteurs professionnels au Pérou » (2021), Juliette Roguet explique dans cet épisode bonus les bases du féminisme matérialiste. Un courant de pensée pour disséquer les rapports de pouvoir et porté par Christine Delphy, Colette Guillaumin, Monique Wittig, Paola Tabet ou encore Nicole Claude Mathieu.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées dans l'épisode et la transcription écrite à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/seducteurs-professionnels-bonus CRÉDITS Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le mardi 31 octobre 2023 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Estelle Colas. Réalisation et mixage : Quentin Bresson. Production, édition et montage : Naomi Titti. Marketing et communication : Jeanne Longhini & Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Travailleuses invisibles Marie Edith, Gwennen et Charlotte sont éleveuses de vaches laitière près de Rennes. Depuis quelques années, elles se retrouvent, avec d'autres paysannes, au sein du groupe « Les elles ». Elles y partagent leurs expériences, leurs peines et leurs espoirs : sexisme dans le monde agricole, difficile articulation du travail salarié et travail domestique, vie de couple liée au travail paysan sur la ferme... Elles se forment aussi pour mieux maitriser machines agricoles et tracteurs et réfléchissent à de nouveaux outils plus ergonomiques.Ce groupe a suscité de fortes prises de conscience et a permis la mise en place d'entre-aides solides entre femmes, dans un monde où le travail des paysannes est encore largement invisibilisé. Leurs paroles, articulées à celles des rares chercheuses travaillant sur les agricultrices et le monde de la subsistance, permet d'éclairer la place des femmes dans ce métier où l'imbrication entre travail salarié et travail domestique est particulièrement fort. Avec :- Marie-Edith, Gwennen, Charlotte et les membres du groupe femme Les Elles - Clémentine Comer, docteure en science politique - Geneviève Pruvost, sociologue du travail et du genre Remerciements : - Emilie Serpossian et Clémentine Comer - Le groupe femme Civam 44 Lectures : - « Choses délicieuses », Anjela Duval, trad. Paol Keineg- Une femme, Annie Ernaux, Éditions Gallimard, 1988- « La peine et le plaisir », Anjela Duval, trad. Paol Keineg Ressources : - Clip « L'invisible gronde », Les Elles : - Quotidien Politique, Geneviève Pruvost, Éditions La Découverte, 2021- « Retour sur les « agricultrices » : des oubliées de la recherche et du féminisme », Rose Marie Lagrave, 2021- « L'ennemi principal : Économie politique du patriarcat », Christine Delphy, 2013- « On est pas là pour casser du mâle », Clémentine Comer, 2017- « Luttes d'agricultrices ou d'épouses au travail », Clémentine Comer, 2017 -Film Croquantes, TessLye Lopez et Isabelle Mandin, 2022 - Groupe femmes « Les Elles » - Groupes femmes des CIVAM - Sortir du rang, Julie Francoeur, Les éditions du remue-ménage, 2023- « Subsistance », Geneviève Pruvost, 2023 Enregistrements : septembre 2023 - Prise de son, montage, textes et voix : Charlotte Bienaimé - Réalisation et mixage : Arnaud Forest - Lectures : Laure Giappiconi - Accompagnement éditorial : Sarah Bénichou - Illustrations : Anna Wanda Gogusey
Premier volet : Travailleuses invisibles Marie Edith, Gwennen et Charlotte sont éleveuses de vaches laitières près de Rennes. Depuis quelques années, elles se retrouvent, avec d'autres paysannes, au sein du groupe « Les elles ». Elles y partagent leurs expériences, leurs peines et leurs espoirs : sexisme dans le monde agricole, difficile articulation du travail salarié et travail domestique, vie de couple liée au travail paysan sur la ferme... Elles se forment aussi pour mieux maitriser machines agricoles et tracteurs et réfléchissent à de nouveaux outils plus ergonomiques. Ce groupe a suscité de fortes prises de conscience et a permis la mise en place d'entraides solides entre femmes, dans un monde où le travail des paysannes est encore largement invisibilisé. Leurs paroles, articulées à celles des rares chercheuses travaillant sur les agricultrices et le monde de la subsistance, permet d'éclairer la place des femmes dans ce métier où l'imbrication entre travail salarié et travail domestique est particulièrement fort. Avec :- Marie-Edith, Gwennen, Charlotte et les membres du groupe femme Les Elles - Clémentine Comer, docteure en science politique - Geneviève Pruvost, sociologue du travail et du genre Remerciements :- Emilie Serpossian et Clémentine Comer - Le groupe femme Civam 44 Lectures :- « Choses délicieuses », Anjela Duval, trad. Paol Keineg- « Une femme », Annie Ernaux, Éditions Gallimard, 1988- « La peine et le plaisir », Anjela Duval, trad. Paol Keineg Ressources :- Clip « L'invisible gronde », Les Elles- Quotidien Politique, Geneviève Pruvost, Éditions La Découverte, 2021- « Retour sur les « agricultrices » : des oubliées de la recherche et du féminisme », Rose Marie Lagrave, 2021- « L'ennemi principal : Économie politique du patriarcat », Christine Delphy, 2013- « On est pas là pour casser du mâle », Clémentine Comer, 2017- « Luttes d'agricultrices ou d'épouses au travail », Clémentine Comer, 2017-Film Croquantes, TessLye Lopez et Isabelle Mandin, 2022- Groupe femmes « Les Elles » - Groupes femmes des CIVAM - Sortir du rang, Julie Francoeur, Les éditions du remue-ménage, 2023- « Subsistance », Geneviève Pruvost, 2023 Enregistrements : septembre 2023 - Prise de son, montage, textes et voix : Charlotte Bienaimé - Réalisation et mixage : Arnaud Forest - Lectures : Laure Giappiconi - Accompagnement éditorial : Sarah Bénichou - Illustrations : Anna Wanda Gogusey - Production : ARTE Radio
Aujourd'hui on s'arrête un peu sur les écrits et les discours d'une des opposantes idéologiques à l'antispécisme : Jocelyne Porcher. C'est une personne qui a par exemple co-écrit une tribune dans Libération en 2018 intitulée « Pourquoi les végans ont tout faux », qui enchaîne sophisme sur sophisme. Presque tout est faux dans les affirmations de cette tribune, sauf peut-être lorsque les auteurices parlent du succès de la propagande végane et écrivent qu' « aujourd'hui, les opinions contraires au véganisme, pourtant majoritaires, doivent se justifier par rapport à lui ». Oui, la domination humaine sur les autres animaux commence à ne plus aller de soi, commence à être fragilisée, et nos opposants ressentent, face à la montée en force de nos critiques et de nos revendications, le besoin de se justifier, de relégitimer l'ordre spéciste, d'ériger des digues en produisant de nouveaux discours idéologiques.Fondamentalement, c'est ça ce qu'on appelle le néo-carnisme. Le carnisme, c'est l'idéologie qui légitime l'exploitation des autres animaux. Et le néo-carnisme, c'est quand le carnisme a besoin de se réinventer et de produire de nouveaux discours face à l'avancée du mouvement social contre le spécisme. Le discours de Jocelyne Porcher est une des versions du néo-carnisme contemporain, et on a pris le temps de le décortiquer en détail avec mon invitée du jour Axelle Playoust-Braure, journaliste pigiste et co-autrice de Solidarité animale. ________________________________ Références et sources citées dans l'entretien : - Néo-carnisme, concept théorisé par Mélanie Joy : https://fra-respect-animal.org/IMG/pdf/neo-carnisme_-_m._joy_1_.pdf - La tribune "Les vegans ont tout faux" dans Libération : https://www.liberation.fr/debats/2018/03/18/pourquoi-les-vegans-ont-tout-faux_1637109/ - Le mémoire d'Axelle Playoust-Braure "L'élevage comme rapport d'appropriation naturalisé" : https://www.academia.edu/45624259/Lélevage_comme_rapport_dappropriation_naturalisé - Vivre avec les animaux. Une utopie pour le XXIème siècle - Jocelyne Porcher - Étude de Porcher et Schmitt sur l'agentivité des vaches laitières : https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2010-1-page-235.htm?contenu=resume - Essai sur le don - Marcel Mauss - Les 3 critiques de la pensée de Porcher: - "La viande heureuse et les cervelles miséricordieuses" - Enrique Utria - "L'animal d'élevage compagnon de travail : L'éthique des fables alimentaires" - Nicolas Delon - "Vivre avec les animaux : une proposition politique" - Pierre Madelin - L'ennemi principal - Christine Delphy - Concept de sexage par Colette Guillaumin - "La condition de possibilité du don, c'est l'égalité" - Christine Delphy - "La mort d'Ulysse" - Jocelyne Porcher - Concept de Suicide food - La Grande Arnaque - Paola Tabet - Zoopolis. Une théorie politique des droits des animaux - Sue Donaldson et Will Kymlicka - Position exctinctionniste défendue notamment par Gary Francione - Silence dans les champs - Nicolas Legendre - Projet d'élevage de saumons Puresalmon et association Eaux Secours Agissons qui s'est mobilisée contre, réunissant des animalistes et des écologistes ________________________________ SOUTENIR : https://linktr.ee/poissonpodcast Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance ! Les comptes Instagram, Twitter, Facebook et Mastodon du podcast sont également à retrouver dans le link tree ! ________________________________ CRÉDITS Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant créé et animé par Victor Duran-Le Peuch. Charte graphique : Ivan Ocaña Générique : Synthwave Vibe par Meydän Musique : Circles par Lensko
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Surprise: quand il s'agit d'impôts, un certain nombre de femmes se font arnaquer. Il y a un véritable enjeu à la fois féministe et de justice sociale, car le système actuel est profondément injuste: en France, on pratique ce qu'on appelle la conjugalisation des impôts –le fait que l'État oblige les couples mariés ou pacsés à faire une déclaration commune. Cette conjugalisation favorise les hommes, ou plutôt les plus gros revenus, donc en général les hommes. Avoir une femme qui gagne peu fait baisser leurs impôts. Ils sont comme récompensés d'avoir une épouse qui gagne peu, ou qui ne travaille pas à temps complet. Et si en plus on factorise la répartition des tâches ménagères… Considérant le travail ménager comme un travail non rémunéré, non seulement la plupart des épouses effectuent un travail gratuit, mais en plus leur mari en tire un avantage fiscal. C'est comme si l'ensemble de la société payait pour décharger les hommes mariés.Dans ce quatrième épisode de Rends l'argent, Titiou Lecoq va à la rencontre d'Héloïse Bolle, gestionnaire de fortune au sein de l'agence Oseille, de Christine Delphy, sociologue spécialiste des études féministes, et d'Arièle Bonte, journaliste, ancienne rédactrice en chef de la newsletter économique et féministe #5novembre16h47.Suivez-nous sur Instagram et Facebook. Pour échanger et découvrir de nouveaux podcasts, rejoignez aussi le Slate Podcast Club sur Facebook.Générique: «Again (Saeptem RLAT(h)une Mix)», Density & Time
Surprise: quand il s'agit d'impôts, un certain nombre de femmes se font arnaquer. Il y a un véritable enjeu à la fois féministe et de justice sociale, car le système actuel est profondément injuste: en France, on pratique ce qu'on appelle la conjugalisation des impôts –le fait que l'État oblige les couples mariés ou pacsés à faire une déclaration commune. Cette conjugalisation favorise les hommes, ou plutôt les plus gros revenus, donc en général les hommes. Avoir une femme qui gagne peu fait baisser leurs impôts. Ils sont comme récompensés d'avoir une épouse qui gagne peu, ou qui ne travaille pas à temps complet. Et si en plus on factorise la répartition des tâches ménagères… Considérant le travail ménager comme un travail non rémunéré, non seulement la plupart des épouses effectuent un travail gratuit, mais en plus leur mari en tire un avantage fiscal. C'est comme si l'ensemble de la société payait pour décharger les hommes mariés.Dans ce quatrième épisode de Rends l'argent, Titiou Lecoq va à la rencontre d'Héloïse Bolle, gestionnaire de fortune au sein de l'agence Oseille, de Christine Delphy, sociologue spécialiste des études féministes, et d'Arièle Bonte, journaliste, ancienne rédactrice en chef de la newsletter économique et féministe #5novembre16h47.Suivez-nous sur Instagram et Facebook. Pour échanger et découvrir de nouveaux podcasts, rejoignez aussi le Slate Podcast Club sur Facebook.Générique: «Again (Saeptem RLAT(h)une Mix)», Density & Time
Comment aborder la situation des personnes trans dans une perspective féministe matérialiste ? Dans cet épisode, Pauline Clochec, maîtresse de conférences en philosophie morale et politique à l'Université de Picardie, revient sur les conditions sociales des personnes trans, leur position dans les rapports sociaux de sexe, de race, et de classe. Elle revient sur les théories de Karl Marx, leur réappropriation dans les années 1970 par des féministes, et questionne l'“accès au corps” des femmes transsexuées au prisme du patriarcat. -- Lire la transcription écrite de l'épisode. --
“Les femmes musulmanes ne sont-elles pas des femmes ?” Avec ce titre évocateur et percutant, Hanane Karimi touche du doigt une question majeure qui traverse la société française. Sociologue et maîtresse de conférences à l'université de Strasbourg, elle est l'invitée de ce nouvel épisode de La Poudre. Hanane Karimi n'a pas pris la parole pendant un temps (05'27), traumatisée par un harcèlement dont elle est toujours victime en tant que militante (07'35). Elle qui a grandi à Troyes (15'44), dans une famille lettrée marocaine (18'08), décrit le livre comme une chambre à soi (20'14). Au micro de Lauren Bastide, Hanane Karimi évoque le pouvoir hégémonique (35'55), le voile comme élément phobogène (41'57) et les femmes qui retirent leur foulard et subissent une double peine (47'57). “Étrangère du dedans” (58'04), lectrice de Christine Delphy (38'55), elle décrit un référentiel occidental qui altérise finalement la majeure partie de la population (01'02'20). La Poudre est une émission produite par Lauren Bastide, diffusée en exclusivité sur Spotify. Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur un concept original d'Aurore Meyer-Mahieu. Prise de son : Christophe Hammarstrand Montage et mixage : Marion Emerit. Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Sophie Volatier-Godard. Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
« T'as pensé à prévenir la garderie pour ce soir ? Ensuite, c'est toi qui vas chercher les enfants ? Et le gâteau d'anniversaire pour la semaine prochaine, il est commandé ?…». Tant de questions qui soulèvent un seul et même problème: la charge mentale que subissent quotidiennement les femmes.Comment se définit cette charge ? Concerne-t-elle seulement le travail domestique ? Et surtout, comment s'en libérer une bonne fois pour toute ?C'est à ce vaste sujet qu'ont décidé de s'attaquer Clémentine et Julie. Tentative de réponses dans ce nouvel épisode.Références entendues dans l'épisode:La Ligue du LOL: Une trentaine de membres d'un groupe Facebook – la Ligue du LOL – sont accusés de s'être livrés à du cyberharcèlement depuis 2009, en particulier sur Twitter. En savoir plus ici. Quoi de Meuf en a d'ailleurs parlé dans un épisode spécial à écouter iciLa sociologue féministe matérialiste Christine Delphy qui a écrit l'article “L'ennemi principal” paru dans la revue “Partisan” en 1970. Son intervention sur France Culture est disponible ici.Le MLF, le Mouvement de Libération des Femmes, un mouvement féministe autonome et non-mixte qui revendique la libre disposition du corps des femmes, et remet en question la société patriarcale. Il a été créé en 1970.La dessinatrice Emma qui a publié des dessins sur Facebook, et sorti sa BD intitulée “La charge mentale”. Son intervention dans le podcast La Poudre produit par Nouvelles Ecoutes ici.La chercheuse québécoise Nicole Brais à l'Université de Laval qui a définit la charge mentaleLa journaliste Titiou Lecoq qui a écrit le livre « Libérées: Le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale » publié aux éditions Fayard. Son intervention est à écouter iciL'article de Slate sur ce que les hommes pensent de la charge mentale à lire iciLa sociologue américaine Arlie Russel Hoschild qui a théorisé l'«emotional labor», autrement dit, la charge émotionnelle, dans « The Managed Heart », publié par The University of California Press en 1983La BD “La charge émotionnelle et autres trucs invisibles”, aux éditions Massot de la dessinatrice EmmaLe mythe de la « strong black women », c'est à dire, de “la femme noire forte”Le film “Sister Act” d'Emile Ardolino et le personnage joué par l'actrice Whoopi GodlbergLes propos d'Amari Gaiter, étudiante à l'université de Colombia sont à lire iciLe phénomène du “tone policing”, autrement dit, faire “attention au ton que l'on emploie”L'article écrit par Clémentine Gallot sur Slate concernant la charge sexuelle est à lire iciL'article du Huffington Post pour des conseils aux hommes qui ont une “toute petite charge mentale”Marie Kondo est une femme japonaise spécialisée dans le rangement et le développement personnel. Elle a publié un livre “La magie du rangement” en 2011 aux éditions Pocket. C'est un best seller. France Inter en parle ici. Elle a également une série sur Netflix intitulée “Tidying up with Marie Kondo”, en français, “L'art du rangement avec Marie Kondo”. La bande-annonce est disponible iciMonica Geller est un personnage de fiction interprété par Courtney Cox dans la série “Friends”L'article de Vice sur la série Netflix de Marie KondoLa newsletter du Washington Post, The Lily, sur Marie KondoLa série « Mad Men » de Matthew Weiner diffusée entre 2007 et 2015La BD de la dessinatrice américaine Lucy Knisley intitulée “Something new: Tales from a Makeshift Bride” publiée en mai 2016La dessinatrice suédoise Liv Stromquist et sa BD “Les sentiments du prince Charles” sortie en 2012 aux éditions RackhamLa série “Insecure” de Larry Wilmore qui traite de la charge émotionnelle des femmes noires à travers le personnage interprété par Issa Rae. Un article à ce sujet ici.Le film “Madame Doubtfire” sur le travestissement mais aussi sur le double-standard avec l'acteur Robin WilliamsLe livre “Merci, fallait pas - Le sexisme expliqué à ma belle-mère” de Laura Domenge aux éditions FirstLa BD intitulée “Va chercher: Comment un méchant chien m'a montré le chemin” de Nicole Georges aux éditions CambourakisPour poser une question à la team Quoi de meuf : hello@quoidemeuf.netQuoi de Meuf est une émission de Nouvelles Écoutes, animée par Clémentine Gallot et Julie Hamaïde. Réalisée par Aurore Meyer Mahieu, montée et mixée par Laurie Galligani, coordonnée par Laura Cuissard.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
L'équipe Quoi de Meuf espère de tout coeur que vous passez un bel été ! L'occasion de ré(écouter) des épisodes marquants du podcast. Et cette semaine, on vous propose un épisode marquant, avec Clémentine et Kaoutar. Bonne écoute ! L'argent a servi, depuis le début de l'histoire, comme système d'oppression et de domination sur les femmes. Entre inégalité salariale, violence économique et tabou, de nouvelles formes de lutte ont émergé telles que l'économie et les impôts féministes. Clémentine Gallot et Kaoutar Harchi nous en parlent dans ce nouvel épisode de Quoi de Meuf. Les références entendues dans l'épisode : Rends l'argent est un podcast de Titiou Lecoq, produit et réalisé par Slate.fr sous la direction de Christophe Carron et Benjamin Saeptem Hours, avec Aurélie Rodrigues.Jean-Claude Bologne, “Histoire du célibat et des célibataires”, Hachette (2007)Christine Delphy, Nicole-Claude Mathieu, Colette Guillaumin et Paola Tabet, “L'ennemi principal” (1970)Frédéric Salin, “Les échanges économico-sexuels”, Regards croisés sur l'économie, 2014Hélène Périvier, “L'économie féministe”, Presses Sciences Po (2020)Esther Duflo, est une économiste franco-américaine qui a reçu le Prix Nobel d'économie (2019)“Le féminisme à l'assaut de l'homo economicus”, L'Économie politique (2020)Céline Bessière et Cyrille Gollac, “Le Genre du capital”, La Découverte (2020)Women's Policy Research est une organisation fondée en 1987 par Heidi Hartmann pour répondre aux besoins de recherche centrée sur les femmes et axée sur les politiques.“Comment l'Islande impose l'égalité salariale”, Le Point (2018)Le podcast de Splash “Les inégalités salariales hommes/femmes : a-t-on tout essayé ?” a écouter ici “La précarité financière des ménages est liée au divorce et au chômage”, La Croix (1998)Kathleen Wuyard, “Trop pauvre pour divorcer”, la vérité derrière le commentaire polémique de Julie Graziani”, Flair (2019)“Le couple, l'amour et l'argent. La construction conjugale des dimensions économiques de la relation amoureuse” est le fruit d'une réflexion conduite par la sociologue Caroline Henchoz. “Pourquoi il faut mettre en place un impôt féministe”, Slate (2020)Blandine Parchemal, “Prélèvement à la source : à quand une réforme fiscale féministe ?”, Libération, 2019Marc Vignaud, “Les femmes, ces (autres) grandes perdantes de l'impôt sur le revenu”, Le Point (2013)Titiou Lecoq, “À quoi bon le féminisme si les femmes n'ont pas de pouvoir économique ?”, Slate (2020)Jessica Robinson, “Financial feminism” (2021)Jessica Robinson, “Financial Feminism: Here's how we can empower women to use their wealth to build a better world”, Glamour (2021) Le podcast “Ma juste valeur” de Lean In FranceLa société Gloria organise des ateliers pour optimiser son budget (avec Valérie Boas, spécialiste des finances personnelles et du rapport à l'argent) Le podcast “Travail en cours” de Louie Media Caroline Castrillon, “Why It's Time For Women To Break The Money Taboo”, Thrive Global (2019)Sex and the City, de Darren Star, HBO (1998-2004)Shameless, de John Wells (2011)Succession de Jesse Armstrong (2018)Industry de Mickey Down et Konrad Kay (2020)Le Loup de Wall Street de Martin Scorsese (2013)The Good fight de Robert King (2017)Alex Heigl, “'It's Not Right': 27 Actresses Who've Spoken Out About Being Paid Less than Male Stars”, People (2019)La chanson La Thune d'Angèle (2018)Yannick Ripa, “Histoire féminine de la France : de la révolution à la loi Veil”, Belin (2020)Quoi de Meuf est une émission de Nouvelles Écoutes. Rédaction en chef : Clémentine Gallot. Journaliste chroniqueuse : Kaoutar Harchi. Mixage par Laurie Galligani. Générique réalisé par Aurore Meyer Mahieu. Réalisation, Montage et coordination Ashley Tola.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
En marge des Rendez-vous littéraires rue Cambon, le podcast « les Rencontres » met en lumière l'acte de naissance d'une écrivaine.Écoutez la journaliste Lauren Bastide en conversation avec Pauline Gonthier, autrice de « Les oiselles sauvages », son premier roman paru chez Julliard en 2021. Ensemble, elles évoquent la genèse de l'écriture, la rencontre littéraire déterminante de Pauline Gonthier avec Annie Ernaux ainsi que son ambition d'écrire des livres qui donnent envie d'en ouvrir d'autres.Pauline Gonthier, Les oiselles sauvages, Editions Julliard, 2021.Monique Wittig, Les Guérillères, Les Editions de Minuit, 1969.Le Torchon brûle, Editions Des femmes-Antoinette Fouque, 1982.Emission A voix nue, avec Christine Delphy, de Charlotte Bienaim , diffusée sur France Culture du 14 au 18 janvier 2019 et disponible sur franceculture.fr et l'application Radio France.Françoise d'Eaubonne, Le complexe de Diane, Editions Julliard, 2021.Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe I. Les faits et les mythes, Editions Gallimard,1949, renouvelé en 1976.Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe II. L'expérience vécue, Editions Gallimard, 1949, renouvelé en 1976.Eise Thiébaut, L'Amazone verte, le roman de Françoise d'Eaubonne, Les Editions Charleston, 2021.Michel Houellebecq, Anéantir, Editions Flammarion, 2022.
En marge des Rendez-vous littéraires rue Cambon, le podcast « les Rencontres » met en lumière l'acte de naissance d'une écrivaine.Écoutez la journaliste Lauren Bastide en conversation avec Pauline Gonthier, autrice de « Les oiselles sauvages », son premier roman paru chez Julliard en 2021. Ensemble, elles évoquent la genèse de l'écriture, la rencontre littéraire déterminante de Pauline Gonthier avec Annie Ernaux ainsi que son ambition d'écrire des livres qui donnent envie d'en ouvrir d'autres.Pauline Gonthier, Les oiselles sauvages, Editions Julliard, 2021.Monique Wittig, Les Guérillères, Les Editions de Minuit, 1969.Le Torchon brûle, Editions Des femmes-Antoinette Fouque, 1982.Emission A voix nue, avec Christine Delphy, de Charlotte Bienaim , diffusée sur France Culture du 14 au 18 janvier 2019 et disponible sur franceculture.fr et l'application Radio France.Françoise d'Eaubonne, Le complexe de Diane, Editions Julliard, 2021.Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe I. Les faits et les mythes, Editions Gallimard,1949, renouvelé en 1976.Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe II. L'expérience vécue, Editions Gallimard, 1949, renouvelé en 1976.Eise Thiébaut, L'Amazone verte, le roman de Françoise d'Eaubonne, Les Editions Charleston, 2021.Michel Houellebecq, Anéantir, Editions Flammarion, 2022.
durée : 00:54:17 - Les Nuits de France Culture - Emmanuel Laurentin s'entretenait avec Cathy Bernheim, militante du MLF depuis les débuts. Elle évoque en particulier le dépôt de la gerbe à la femme du soldat inconnu, le 26 août 1970, qui marqua la naissance médiatique du Mouvement. Nous sommes le 26 août 1970. Aux Etats-Unis, des femmes manifestent pour célébrer le cinquantième anniversaire du suffrage féminin. A Paris, au même moment, un petit groupe de femmes se rend sous l'Arc de triomphe, pour déposer une gerbe à la femme du soldat inconnu. Elles brandissent deux banderoles, avec sur la première : "Un homme sur deux est une femme" et sur la seconde_, "Il y a plus inconnu que le soldat inconnu : sa femme"_. * En 2009, "La Fabrique de l'histoire" proposait un entretien avec Cathy Bernheim, militante du MLF des débuts. Elle évoquait les premières années du mouvement des femmes dont cette manifestation historique du 26 août 1970. Les journalistes désigneront le petit groupe en parlant du "mouvement de libération de la femme française". Elles étaient une dizaine ce jour-là : Monique Wittig, Christiane Rochefort, Julie Dassin, Monique Bourroux, Christine Delphy, Margaret Stephenson, Emmanuelle de Lesseps, Janine Sert, Anne Zelenski et Cathy Bernheim. Cette manifestation à l'Arc de triomphe avait été pensée par solidarité avec la grande manifestation qui avait lieu aux Etats-Unis, qui célébrait les cinquante ans du suffrage féminin. Cathy Bernheim se souvient de sa prise de conscience à l'époque : "Nous avons été élevées dans une ignorance totale de l'histoire des femmes". La date de naissance du MLF, son apparition publique le 26 août 1970, c'est l'Arc de triomphe. Il y a eu des groupes avant, certains issus de mai 68, qui déjà discutaient de la condition des femmes, mais ce qui s'est appelé le MLF, le Mouvement de libération des femmes, est né là. Cathy Bernheim évoque également le rôle de Simone de Beauvoir, le soutien du mouvement aux ouvrières en grève dans une bonneterie de Troyes, ainsi que la campagne contre le viol. Par Emmanuel Laurentin Réalisation : Renaud Dalmar La Fabrique de l'Histoire - La femme du soldat inconnu, entretien avec Cathy Bernheim (1ère diffusion : 19/10/2009) Indexation web : Documentation sonore de Radio France Archive Ina-Radio France
durée : 01:23:00 - Les Nuits de France Culture - Théoricienne et militante féministe historique, Christine Delphy a oeuvré à la création du MLF, à l'introduction des concepts de genre, de patriarcat, de travail domestique, et ne cesse de rappeler l'importance des luttes et de la pensée féministe pour parvenir à un changement radical de société. Née en 1941, Christine Delphy est une figure incontournable de l'histoire du féminisme en France, tant sur le plan des combats militants que du point de vue théorique. En 1970 et 1971, elle fut de toutes les actions du Mouvement de libération des femmes, qu'elle contribua à fonder. Sociologue, membre du CNRS, ses recherches se sont attachées à identifier, dénoncer et analyser les ressorts de ce qu'elle nommait dans un article paru en octobre 1970 dans la revue Partisan « l'ennemi principal » : à savoir ce système d'exploitation et de domination des femmes qu'elle choisit d'appeler le patriarcat. Elle y mettait à jour l'existence d'un mode de production domestique distinct du mode de production capitaliste. * Ce texte marqua le point de départ d'un travail au long cours portant sur l'exploitation économique des femmes, pour lequel elle forgea notamment le concept de travail domestique : Le mode de production domestique, c'est la force de travail - j'emploie là un vocabulaire marxiste. La force de travail des épouses et souvent aussi des enfants, de moins en moins maintenant, mais pendant longtemps c'était aussi le travail des enfants, filles ou garçons (...), qui était utilisé par le chef de famille. Cela faisait partie de la notion même du mariage que les femmes fassent ce travail pour rien. J'utilise le marxisme en réponse à l'idée qui est dans tout mon travail : d'abord que tout est social, c'est pour ça que je m'oppose au naturalisme ; et ensuite que tout est fondé sur la lutte entre les exploités et les exploiteurs. Cela s'oppose à l'idéalisme, c'est-à-dire aux gens qui vous disent : 'tout ça c'est de l'idéologie, c'est terrible, il y a des préjugés sur les femmes, il faut s'en débarrasser, etc.' Par Charlotte Bienaimé Réalisation Anabelle Brouard A voix nue - Christine Delphy : -1 : Se dire féministe, -2 : Libération des femmes, année zéro, -3 : L'ennemi principal (1ère diffusion : du 14 au 16/01/2019) Indexation web : Véronique Vecten, Documentation Sonore de Radio France
Salam et bonjour à toustes ! Aujourd'hui, pour l'avant-dernier épisode de la saison, je voudrais en profiter pour graver les choses dans le marbre et surtout dans vos têtes. L'islam et le féminisme ne sont pas étanches l'un à l'autre. Avant l'avènement de l'islam, dans l'Arabie pré-islamique, les femmes n'avaient aucun statut juridique, aucun droit. Elles étaient victimes d'infanticides, elles étaient enterrées vivantes, données en mariage. L'avènement de l'islam élève la femme, lui donne un statut et une dignité. Il lui donne le droit à la parole politique, publique, à l'héritage, au témoignage, à des droits fondamentaux dans le cadre du mariage… Et ce, il y a 14 siècles déjà, quand d'autres régions du monde comme l'Europe faisaient subir des sorts abominables et ignominieux aux femmes. C'est après la mort du Prophète, grand adorateur des femmes qui l'entouraient, savantes et puissantes, que tout a volé en éclats. Les hommes au pouvoir, les mauvaises interprétations du Coran, les systèmes patriarcaux dominants… tout présage dès lors un avenir lugubre pour les femmes musulmanes. C'est au cours du XVIIe siècle qu'on va assister aux premières décadences de la vie politique et économique et à la dégradation du droit des femmes. Le but du féminisme musulman, on va le voir, c'est de se réapproprier la mémoire et le patrimoine (ou devrais-je dire, le matrimoine) de ces femmes qui ont construit et produit de nouvelles interprétations, ou en tous cas d'autres interprétations qui n'ont pas à être bien moins légitimes que les interprétations dominantes ou celles qui n'arrangent que trop les despotes pseudo-érudits dans les pays dits musulmans. Pour nous éclairer sur ce sujet, surtout en ce moment, qui d'autre que Malika Hamidi ? Malika Hamidi est docteure en sociologie de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) de Paris. Spécialiste du féminisme musulman en Europe, elle a publié aux Éditions de l'Aube un ouvrage tiré de sa thèse doctorale intitulé Un féminisme musulman, et pourquoi pas ?. Elle a par ailleurs co-écrit Des féminismes islamiques (La Fabrique, 2012) et contribué à de nombreux ouvrages collectifs comme celui sur les Afro-féminismes et féminismes qu'elle coordonne avec Fabienne Brion, Françoise Vergès et Christine Delphy. Elle co-dirige le projet européen « European Values for Primary School » dans le cadre du Programme Erasmus. Malika Hamidi nous éclaire sur l'impact de la religion islamique sur la vie des musulmanes, à travers des portraits de femmes féministes avant l'heure. Des femmes à la fois religieuses, indépendantes, revendicatrices, à contrecourant de l'image de la croyante exclue du débat public. Hâte de vous faire part de sa sagesse. « Le mouvement féministe musulman est le fruit d'un long processus de réflexion et d'action de militantes et d'intellectuelles de par le monde qui considèrent que l'islam est source de justice, d'égalité et de dignité pour l'ensemble des êtres humains. » --- Malika Hamidi Si vous voulez bouquiner
L'argent a servi, depuis le début de l'histoire, comme système d'oppression et de domination sur les femmes. Entre inégalité salariale, violence économique et tabou, de nouvelles formes de lutte ont émergé telles que l'économie et les impôts féministes. Clémentine Gallot et Kaoutar Harchi nous en parlent dans ce nouvel épisode de Quoi de Meuf. Les références entendues dans l'épisode : Rends l'argent est un podcast de Titiou Lecoq, produit et réalisé par Slate.fr sous la direction de Christophe Carron et Benjamin Saeptem Hours, avec Aurélie Rodrigues.Jean-Claude Bologne, “Histoire du célibat et des célibataires”, Hachette (2007)Christine Delphy, Nicole-Claude Mathieu, Colette Guillaumin et Paola Tabet, “L'ennemi principal” (1970)Frédéric Salin, “Les échanges économico-sexuels”, Regards croisés sur l'économie, 2014Hélène Périvier, “L'économie féministe”, Presses Sciences Po (2020)Esther Duflo, est une économiste franco-américaine qui a reçu le Prix Nobel d'économie (2019)“Le féminisme à l'assaut de l'homo economicus”, L'Économie politique (2020)Céline Bessière et Cyrille Gollac, “Le Genre du capital”, La Découverte (2020)Women's Policy Research est une organisation fondée en 1987 par Heidi Hartmann pour répondre aux besoins de recherche centrée sur les femmes et axée sur les politiques.“Comment l'Islande impose l'égalité salariale”, Le Point (2018)Le podcast de Splash “Les inégalités salariales hommes/femmes : a-t-on tout essayé ?” a écouter ici “La précarité financière des ménages est liée au divorce et au chômage”, La Croix (1998)Kathleen Wuyard, “Trop pauvre pour divorcer”, la vérité derrière le commentaire polémique de Julie Graziani”, Flair (2019)“Le couple, l'amour et l'argent. La construction conjugale des dimensions économiques de la relation amoureuse” est le fruit d'une réflexion conduite par la sociologue Caroline Henchoz. “Pourquoi il faut mettre en place un impôt féministe”, Slate (2020)Blandine Parchemal, “Prélèvement à la source : à quand une réforme fiscale féministe ?”, Libération, 2019Marc Vignaud, “Les femmes, ces (autres) grandes perdantes de l'impôt sur le revenu”, Le Point (2013)Titiou Lecoq, “À quoi bon le féminisme si les femmes n'ont pas de pouvoir économique ?”, Slate (2020)Jessica Robinson, “Financial feminism” (2021)Jessica Robinson, “Financial Feminism: Here's how we can empower women to use their wealth to build a better world”, Glamour (2021) Le podcast “Ma juste valeur” de Lean In FranceLa société Gloria organise des ateliers pour optimiser son budget (avec Valérie Boas, spécialiste des finances personnelles et du rapport à l'argent) Le podcast “Travail en cours” de Louie Media Caroline Castrillon, “Why It's Time For Women To Break The Money Taboo”, Thrive Global (2019)Sex and the City, de Darren Star, HBO (1998-2004)Shameless, de John Wells (2011)Succession de Jesse Armstrong (2018)Industry de Mickey Down et Konrad Kay (2020)Le Loup de Wall Street de Martin Scorsese (2013)The Good fight de Robert King (2017)Alex Heigl, “'It's Not Right': 27 Actresses Who've Spoken Out About Being Paid Less than Male Stars”, People (2019)La chanson La Thune d'Angèle (2018)Yannick Ripa, “Histoire féminine de la France : de la révolution à la loi Veil”, Belin (2020)Quoi de Meuf est une émission de Nouvelles Écoutes. Rédaction en chef : Clémentine Gallot. Journaliste chroniqueuse : Kaoutar Harchi. Mixage par Laurie Galligani. Générique réalisé par Aurore Meyer Mahieu. Réalisation, Montage et coordination Ashley Tola.
durée : 01:23:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Théoricienne et militante féministe historique, Christine Delphy a œuvré à la création du MLF, à l'introduction des concepts de genre, de patriarcat, de travail domestique, et ne cesse de rappeler l'importance des luttes et de la pensée féministe pour parvenir à un changement radical de société. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Christine Delphy Sociologue, directrice de recherche émérite au CNRS
Leitura comentada do trecho inicial do artigo "Um Feminismo Materialista é Possível", da Christine Delphy.
Qui a le droit de se dire femme ? Depuis le début de l’année 2020, des militantes TERF, pour « Trans-exclusionary radical feminist », multiplient les tribunes et les déclarations. Selon ces dernières, les femmes transgenres seraient des hommes infiltrés qui mettraient en péril les mobilisations féministes. D’où vient cette inquiétude de certaines féministes face à une « menace » des personnes trans ? En quoi la question biologique, avancée pour nier l’identité des femmes trans, est-elle contradictoire avec la pensée féministe ? Qu’est-ce que veut dire être une femme ? Camille Regache détaille les paradoxes de cette pensée qui exclut les femmes trans des revendications féministes, avec son invité, le sociologue Emmanuel Beaubatie, spécialiste du genre et auteur d’une thèse sur les parcours d’hommes et femmes trans en France. RECOMMANDATIONS « Le manifeste d’une femme trans » (Julia Serrano, éd. Tahin Party, 2014)RÉFÉRENCES CITÉES « L'Empire transsexuel », (Janice Raymond, éd. Beacon Press, 1979)« L’Ennemi principal » (Christine Delphy, publié en 1970 dans la revue « Partisan », puis réédité en 2013 par Syllepse)Tribune « Trans : suffit-il de s’autoproclamer femme pour pouvoir exiger d’être considéré comme telle ? » (février 2020, « Marianne ») https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/trans-suffit-il-de-s-autoproclamer-femme-pour-pouvoir-exiger-d-etre-considereTribune « Nous, féministes, soutenons J.K. Rowling contre le lynchage des activistes trans », publié (juin 2020, « FigaroVox ») https://www.lefigaro.fr/vox/societe/nous-feministes-soutenons-j-k-rowling-contre-le-lynchage-des-activistes-trans-20200611Déclarations de Marguerite Stern sur son compte Twitterhttps://twitter.com/margueritestern?lang=frDiscours de la féministe afro-américaine Sojourner Truth, dans lequel elle prononce la phrase « Ne suis-je pas une femme ? », publié dans la revue « The Anti-slavery bugle » en 1851, et repris par la théoricienne féministe Bell Hooks. CRÉDITSCamille est un podcast de Binge Audio animé par Camille Regache. Cet épisode a été enregistré en juillet 2020 dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation et musique: Solène Moulin. Production: Diane Jean. Edition: Sirine Azouaoui. Identité sonore Binge Audio: Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique: Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes: Joël Ronez. Direction de la rédaction: David Carzon. Direction générale: Gabrielle Boeri-Charles. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Surprise: quand il s'agit d'impôts, un certain nombre de femmes se font arnaquer. Il y a un véritable enjeu à la fois féministe et de justice sociale, car le système actuel est profondément injuste: en France, on pratique ce qu'on appelle la conjugalisation des impôts –le fait que l'État oblige les couples mariés ou pacsés à faire une déclaration commune. Cette conjugalisation favorise les hommes, ou plutôt les plus gros revenus, donc en général les hommes. Avoir une femme qui gagne peu fait baisser leurs impôts. Ils sont comme récompensés d'avoir une épouse qui gagne peu, ou qui ne travaille pas à temps complet. Et si en plus on factorise la répartition des tâches ménagères… Considérant le travail ménager comme un travail non rémunéré, non seulement la plupart des épouses effectuent un travail gratuit, mais en plus leur mari en tire un avantage fiscal. C'est comme si l'ensemble de la société payait pour décharger les hommes mariés. Dans ce quatrième épisode de Rends l'argent, Titiou Lecoq va à la rencontre d'Héloïse Bolle, gestionnaire de fortune au sein de l'agence Oseille, de Christine Delphy, sociologue spécialiste des études féministes, et d'Arièle Bonte, journaliste, ancienne rédactrice en chef de la newsletter économique et féministe #5novembre16h47. Suivez-nous sur Instagram et Facebook. Pour échanger et découvrir de nouveaux podcasts, rejoignez aussi le Slate Podcast Club sur Facebook. Générique: «Again (Saeptem RLAT(h)une Mix)», Density & Time
Abrimos el podcast de hoy, como siempre, con un feminista radical: Christine Delphy. Las oyentas esta semana nos traen temas variados: género, mansplainings, maltrato sutil, luz de gas (gaslighting), abusos en la consulta del médico, presión para ser madre en la consulta de ginecología, y muchas más historias que nos pasan, siempre, porque somos mujeres. Ya sabes que estamos esperando también tu opinión, preguntas y experiencias en nuestro WhatsApp y Telegram: (0034) 636 75 14 20. Como siempre, si quieres amadrinar y matrocinar Barbijaputa, puedes hacerlo en radiojaputa.com. Y si te han molado las canciones del programa, las puedes volver a escuchar en nuestro canal de YouTube.
Conversations avec...un article. C'est 10-15 minutes où je rends compte d'un article scientifique récent paru dans une revue en sciences humaines et sociales. Episode 11 : de la mouche au déchet, vie et mort dans les laboratoires scientifiques. L'article original : Tara Mehrabi, "Queer Ecologies of Death in the Lab: Rethinking Waste, Decomposition and Death through a Queerfeminist Lens", Australian Feminist Studies, juin 2020, p. 1‑17. --------- les références mobilisées par l'autrice et implicitement ou explicitement utilisées dans le podcast : Cecilia Åsberg et Jennifer Lum,"Picturizing the Scattered Ontologies of Alzheimer's Disease: Towards a Materialist Feminist Approach to Visual Technoscience Studies", European Journal of Women's Studies, 2010, 17 (4), p. 323–345. Tarsh Bates, "Performance, Bioscience, Care: Exploring Interspecies Alterity", International Journal of Performance Arts and Digital Media, 2014, 10 (2), p. 216–231. Mary Douglas, De la souillure, Paris, La Découverte, 2005. Donna J. Haraway, Vivre avec le trouble, Les Éditions des mondes à faire, 2020. Catriona Mortimer-Sandilands et Bruce Erickson, Queer Ecologies: Sex, Nature, Politics, Desire, Bloomington: Indiana University Press, 2010. Marietta Radomska, Uncontainable Life: A Biophilosophy of Bioart. Linköping, Linköping University Electronic Press, 2016. Wibke Straube, "Toxic Bodies: Ticks, Trans Bodies, and the Ethics of Response-Ability in Art and Activist Writing", Environmental Humanities, 2019, 11 (1), p.216–238. --------- Pour aller plus loin : **Sur l'écologie et le vivant** : Roberto Barbanti et Lorraine Vernier (ed.), Les Limites du vivant, Éditions Dehors, 2016. Florence Burgat et Christian Sommer (dir.), Le Phénomène du vivant. Buytendikj et l'anthropologie philosophique, MétisPresses, 2016. Emanuele Coccia, La vie des plantes: Une métaphysique du mélange, Éditions Rivages, 2018. Geremia Cometti et al. (dir.), Au seuil de la forêt. Hommage à Philippe Descola, l'anthropologue de la nature, Totem, 2019. Vinciane Despret, Habiter en oiseau, Éditions Actes Sud, 2019. Nastassja Martin, Croire aux fauves, Editions Gallimard, 2019. Baptiste Morizot, Manières d'être vivant: Enquêtes sur la vie à travers nous, Éditions Actes Sud, 2020. Marin Schaffner, Un sol commun. Lutter, habuter, penser, Éditions Wildproject, 2019. **Sur la théorie queer, le genre et corps** : Maxime Cervulle et Nelly Quemener, "Queer" dans Juliette Rennes (dir.), Encyclopédie critique du genre, La Découverte, 2016. Maxime Cervulle, Nelly Quemener et Florian Vörös, Matérialismes, culture et communication - Tome 2: Cultural Studies, théories féministes et décoloniales., 1ʳᵉ éd. Transvalor - Presses des mines, 2016. Stevi Jackson et Christine Delphy, "Genre, sexualité et hétérosexualité : la complexité (et les limites) de l'hétéronormativité", Nouvelles Questions Feministes, Vol. 34(2), 2015, p. 64‑81. Marietta Radomska, Tara Mehrabi et Nina Lykke, "Queer Death Studies: Death, Dying and Mourning from a Queerfeminist Perspective", Australian Feminist Studies, 35(104), 2020, p. 81‑100. **Sur la vie de laboratoire** : Bruno Latour, Steve Woolgar et Michel Biezunski, La vie de laboratoire, Paris, La Découverte, 2006. **Sur la charogne** : Hicham-Stéphane Afeissa, Esthétique de la charogne, Bellevaux, Dehors, 2018. **Sur l'indétermination** : Gilles Deleuze, Critique et clinique, Éditions de Minuit, 1993. Léna Dormeau, "Pour une épistémologie liminale", Espaces réflexifs, situés, diffractés et enchevêtrés, Adresse : https://reflexivites.hypotheses.org/11594 [Consulté le : 27 juin 2020]. Anne-Sophie Giraud, "Le statut liminal du fœtus mort en France. Du "déchet anatomique" à l'"enfant"", Techniques & Culture. Revue semestrielle d'anthropologie des techniques, (65‑66), 2016, p. 60‑63.
durée : 00:54:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Elsa Dorlin, Christine Delphy et Malika Hamidi invitées à Cultures Monde sur le thème : "Devenir femme et après ? D'Amina Wadûd à Beyoncé : décloisonner le féminisme" (1ère diffusion : 12/10/2015). - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Elsa Dorlin philosophe, professeure de philosophie à Paris-8; Christine Delphy Sociologue, directrice de recherche émérite au CNRS; Malika Hamidi docteure en sociologie, Directrice Générale de European Muslim Network et membre du Steering Commitee " Forgotten Muslim Women" ( projet de recherche sur l'impact de l'islamophobie sur les femmes musulmane d'Europe)
Pendant cette période de confinement, Nouvelles Écoutes, le studio qui produit ce podcast, organise un Podcast Club. Chaque jour, on vous propose de réécouter un épisode tiré de nos archives et d'échanger ensuite toutes et tous sur les réseaux sociaux de Nouvelles Écoutes. Prenez soin de vous et bonne écoute.Avec Julie Hamaïde.« T’as pensé à prévenir la garderie pour ce soir ? Ensuite, c’est toi qui vas chercher les enfants ? Et le gâteau d’anniversaire pour la semaine prochaine, il est commandé ?…». Tant de questions qui soulèvent un seul et même problème: la charge mentale que subissent quotidiennement les femmes.Comment se définit cette charge ? Concerne-t-elle seulement le travail domestique ? Et surtout, comment s’en libérer une bonne fois pour toute ?C’est à ce vaste sujet qu’ont décidé de s’attaquer Clémentine et Julie. Tentative de réponses dans ce nouvel épisode.Références entendues dans l’épisode:La Ligue du LOL: Une trentaine de membres d’un groupe Facebook – la Ligue du LOL – sont accusés de s’être livrés à du cyberharcèlement depuis 2009, en particulier sur Twitter. En savoir plus ici. Quoi de Meuf en a d’ailleurs parlé dans un épisode spécial à écouter iciLa sociologue féministe matérialiste Christine Delphy qui a écrit l’article “L’ennemi principal” paru dans la revue “Partisan” en 1970. Son intervention sur France Culture est disponible ici.Le MLF, le Mouvement de Libération des Femmes, un mouvement féministe autonome et non-mixte qui revendique la libre disposition du corps des femmes, et remet en question la société patriarcale. Il a été créé en 1970.La dessinatrice Emma qui a publié des dessins sur Facebook, et sorti sa BD intitulée “La charge mentale”. Son intervention dans le podcast La Poudre produit par Nouvelles Ecoutes ici.La chercheuse québécoise Nicole Brais à l’Université de Laval qui a définit la charge mentaleLa journaliste Titiou Lecoq qui a écrit le livre « Libérées: Le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale » publié aux éditions Fayard. Son intervention est à écouter iciL’article de Slate sur ce que les hommes pensent de la charge mentale à lire iciLa sociologue américaine Arlie Russel Hoschild qui a théorisé l’«emotional labor», autrement dit, la charge émotionnelle, dans « The Managed Heart », publié par The University of California Press en 1983La BD “La charge émotionnelle et autres trucs invisibles”, aux éditions Massot de la dessinatrice EmmaLe mythe de la « strong black women », c’est à dire, de “la femme noire forte”Le film “Sister Act” d’Emile Ardolino et le personnage joué par l’actrice Whoopi GodlbergLes propos d’Amari Gaiter, étudiante à l’université de Colombia sont à lire iciLe phénomène du “tone policing”, autrement dit, faire “attention au ton que l’on emploie”L’article écrit par Clémentine Gallot sur Slate concernant la charge sexuelle est à lire iciL’article du Huffington Post pour des conseils aux hommes qui ont une “toute petite charge mentale”Marie Kondo est une femme japonaise spécialisée dans le rangement et le développement personnel. Elle a publié un livre “La magie du rangement” en 2011 aux éditions Pocket. C’est un best seller. France Inter en parle ici. Elle a également une série sur Netflix intitulée “Tidying up with Marie Kondo”, en français, “L’art du rangement avec Marie Kondo”. La bande-annonce est disponible iciMonica Geller est un personnage de fiction interprété par Courtney Cox dans la série “Friends”L’article de Vice sur la série Netflix de Marie KondoLa newsletter du Washington Post, The Lily, sur Marie KondoLa série « Mad Men » de Matthew Weiner diffusée entre 2007 et 2015La BD de la dessinatrice américaine Lucy Knisley intitulée “Something new: Tales from a Makeshift Bride” publiée en mai 2016La dessinatrice suédoise Liv Stromquist et sa BD “Les sentiments du prince Charles” sortie en 2012 aux éditions RackhamLa série “Insecure” de Larry Wilmore qui traite de la charge émotionnelle des femmes noires à travers le personnage interprété par Issa Rae. Un article à ce sujet ici.Le film “Madame Doubtfire” sur le travestissement mais aussi sur le double-standard avec l’acteur Robin WilliamsLe livre “Merci, fallait pas - Le sexisme expliqué à ma belle-mère” de Laura Domenge aux éditions FirstLa BD intitulée “Va chercher: Comment un méchant chien m'a montré le chemin” de Nicole Georges aux éditions CambourakisPour poser une question à la team Quoi de meuf : hello@quoidemeuf.netQuoi de Meuf est une émission de Nouvelles Écoutes, animée par Clémentine Gallot et Julie Hamaïde. Réalisée par Aurore Meyer Mahieu, montée et mixée par Laurie Galligani, coordonnée par Laura Cuissard.
Message important : L'introduction et le titre sont une mise en scène qui permet ensuite de parler de la "culture du viol". Je n'ai violé personne et je n'ai jamais forcé personne. Le message principal de la vidéo était : "tous les hommes sont des violeurs car leurs comportements sont conditionnés par la culture du viol". J'ai dit que j'étais un violeur parce que j'ai voulu incarner cette idée et inviter les hommes à se remettre en question. J'estime que ma domination masculine imprégnée de la culture du viol doit être remise en question. Je ne peux donc pas me "rendre à la police pour avouer mon crime" car ce n'en est légalement pas un. Mais je peux essayer de remettre en question mes privilèges et ceux de tous les hommes cis pour que soit mise en place une "culture du consentement". Je présente mes excuses à toutes les victimes de viol qui ont pu souffrir suite à cette vidéo. Mon objectif n'était clairement pas d'avouer mon viol et d'obtenir un "pardon", mais de mettre en avant des comportements que beaucoup de couples ont connu. Je tiens également à présenter mes excuses à nos deux invitées féministes qui m'avaient alerté sur les conséquences possibles de cette introduction. Leur message a été obstrué par mon intro maladroite et c'est dommage. Elles ne sont pas responsable de tout ça. ►Si vous êtes victime de : Viol : appelez le 0.800.05.95.95 Violences Conjugales : appelez le 3919 (numéros gratuits et anonymes) ----- SOURCES : ► La définition très restrictive du viol selon l'article 222-23 du code pénal : https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=D98BC6935A76FC8F41569274DFD8FA5B.tplgfr32s_2?idArticle=LEGIARTI000006417678&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20120312 ► Dans 94% à 98 % des cas, les agressions sexuelles sont commises par des hommes : Bulletin 2006. Collectif Féministe Contre le Viol, 2006. ► Vous pouvez contacter nos invitées ici : eowyn.leia@protonmail.com ► Lectures recommandées : "Une culture du viol à la française" de Valérie Rey-Robert "En finir avec la culture du viol" de Noémie Renard "Femmes et anarchistes" d'Emma Goldman et Voltairine de Cleyre "King Kong Théorie" de Virginie Despentes "Femmes, race et classe" d'Angela Davis "L'ennemi principal" de Christine Delphy, économie politique du patriarcat (recueil d'essais sur le féminisme) "Sorcières: La puissance invaincue des femmes" de Mona Chollet "De la marge au centre : théorie féministe" de Bell Hooks ► L’émission "Un podcast à soi" par Charlotte Bienaimé https://www.arteradio.com/emission/un_podcast_soi ► Les podcasts "Les couilles sur la table" par Victoire Tuaillon https://www.youtube.com/channel/UCmsEKbOV5Drze1NdtQcsSNg/videos ----- ► Soutenez notre travail sur Tipeee ou Utip : https://www.tipeee.com/demos-kratos https://utip.io/demoskratos ► Notre page Facebook : https://www.facebook.com/DemKrat/ ► Notre compte Twitter : https://twitter.com/DemosKratosJM?lang=fr ► Notre compte Instagram : https://www.instagram.com/demos__kratos/ ----- Vous êtes 88 105 ! Merci énormément ! #CultureDuViol #FéminismeRadical #NousToutes
Elle va tellement de soi, qu’il fut un temps où elle n’avait même pas de nom. Parce que l’hétérosexualité est considérée comme majoritaire, universelle et naturelle. Parce qu’elle est la norme. La percevoir comme une simple préférence sexuelle individuelle, c’est ne pas voir qu’elle est aussi un système politique, une manière de penser le monde. L’hétérosexualité conditionne notre manière de vivre ensemble en ce qu’elle invisibilise, déligitime et discrédite les non-hétéros. En quoi l’hétérosexualité est-elle un système politique ? En quoi est-elle une question économique ? En quoi ce système est-il violent ? Pourquoi existe-il cette contrainte à l’hétérosexualité ?Camille Regache reçoit Ilana Eloit, historienne, enseignante à Science Po Paris et autrice d’une thèse sur la politisation du lesbianisme au sein du Mouvement de libération des femmes (MLF) en France dans les années 1970.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION Lesbian Trouble : Feminism, Heterosexuality and the French Nation (1970-1981) (Ilana Eloit, PhD, LSE, 2018), L’inversion de la question homosexuelle (Eric Fassin, éd. Amsterdam/Multitudes, 2015), Classer, dominer : Qui sont les « autres » ? (Christine Delphy, éd. La fabrique éditions, 2008), La Pensée straight (Monique Wittg, 1978), La contrainte à l’hétérosexualité et autres essais (Adrienne Rich, éd. Poche, 2010), « Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle » tribune publiée par un collectif sur lemonde.fr le 9 janvier 2018, « Un féminisme à la française » tribune publiée par Irène Théry, sociologue sur lemonde.fr le 28 mai 2011CRÉDITSCamille est un podcast de Binge Audio animé par Camille Regache. Cet épisode a été enregistré en novembre 2019 au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation et musique : Quentin Bresson. Voix : Juliette Livartowski. Production et édition : Diane Jean. Identité graphique : Sébastien Brothier et Clarisse Pillard (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:54:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Elsa Dorlin, Christine Delphy et Malika Hamidi invitées à Cultures Monde sur le thème : "Devenir femme et après ? D'Amina Wadûd à Beyoncé : décloisonner le féminisme" (1ère diffusion : 12/10/2015). - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Elsa Dorlin philosophe, professeure de philosophie à Paris-8; Christine Delphy Sociologue, directrice de recherche émérite au CNRS; Malika Hamidi docteure en sociologie, Directrice Générale de European Muslim Network et membre du Steering Commitee " Forgotten Muslim Women" ( projet de recherche sur l'impact de l'islamophobie sur les femmes musulmane d'Europe)
durée : 00:54:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Elsa Dorlin, Christine Delphy et Malika Hamidi invitées à Cultures Monde sur le thème : "Devenir femme et après ? D'Amina Wadûd à Beyoncé : décloisonner le féminisme" (1ère diffusion : 12/10/2015). - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Elsa Dorlin Professeure de philosophie politique et sociale à l'université Paris-8; Christine Delphy Sociologue, directrice de recherche émérite au CNRS; Malika Hamidi docteure en sociologie, Directrice Générale de European Muslim Network et membre du Steering Commitee " Forgotten Muslim Women" ( projet de recherche sur l'impact de l'islamophobie sur les femmes musulmane d'Europe)
La sociologue Christine Delphy, féministe matérialiste, publie aux une traduction de « L’exploitation domestique », co-écrit avec Diana Leonard en 1992. L’ouvrage, qui passe la répartition du travail domestique au crible de l’analyse de genre, reste (malheureusement) pertinent, plus de vingt-cinq ans après. Faites un don à Radio Parleur
Durée : 8:54 - Le 17 mai c'est l'IDAHOT : l'international day against homophobia and transphobia...depuis quelques jours l'association SOS Homophobie a publié son rapport annuel sur l'homophobie en France, cette publication a reçu un certain écho dans les médias, mais de quoi parle-t-on exactement ? Les articles qui ont permis la rédaction de cette chronique : - sur l'IDAHOT, sur l'IDAHOT à Nantes (on appréciera ou pas, les termes employés par France 3 : "les personnes de sensibilités gays lesbiennes etc." et l'utilisation du mot transexuelle en lieu et place du mot transgenre, il y a encore du boulot) - sur le rapport de SOS Homophobie - l'article du Monde - l'article de France Inter - l'article de BFM - sur Emmanuel Macron, sur Agnès Thill et sur Nathalie Loiseau - sur le capitalisme et le patriarcat les écrits de Christine Delphy et de Sylvia Federici - le documentaire La Révolution du Désir - le film Pride BONUS Si vous souhaitez suivre Queen Kong, vous pouvez le faire ici
Durée : 8:54 - Le 17 mai c'est l'IDAHOT : l'international day against homophobia and transphobia...depuis quelques jours l'association SOS Homophobie a publié son rapport annuel sur l'homophobie en France, cette publication a reçu un certain écho dans les médias, mais de quoi parle-t-on exactement ? Les articles qui ont permis la rédaction de cette chronique : - sur l'IDAHOT, sur l'IDAHOT à Nantes (on appréciera ou pas, les termes employés par France 3 : "les personnes de sensibilités gays lesbiennes etc." et l'utilisation du mot transexuelle en lieu et place du mot transgenre, il y a encore du boulot) - sur le rapport de SOS Homophobie - l'article du Monde - l'article de France Inter - l'article de BFM - sur Emmanuel Macron, sur Agnès Thill et sur Nathalie Loiseau - sur le capitalisme et le patriarcat les écrits de Christine Delphy et de Sylvia Federici - le documentaire La Révolution du Désir - le film Pride BONUS Si vous souhaitez suivre Queen Kong, vous pouvez le faire ici
Une histoire des luttes féministes des années 1968 par une de ses grandes protagonistes, Christine Delphy, sociologue, directrice de recherche émérite au CNRS, fondatrice du féminisme matérialiste, autrice notamment de L’ennemi principal. L’économie politique du patriarcat (Syllepse, 2013), et co-fondatrice – entres autres – du MLF (Mouvement de libération des femmes) et du MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception). L’émission (40 minutes) comporte : Une genèse historique de FMA (Féminisme – Marxisme – Action) et de son passage à un groupe non-mixte, militant et féministe matérialiste ; Avec une genèse historique du MLF (Mouvement de Libération des Femmes) et un récit de sa manifestation fondatrice du 26 août 1970, en écho au mouvement de libération des femmes étasunien ; Avec une histoire du MLF, de ses réunions hebdomadaires, de ses différentes tendances (lutte de classe, matérialiste, différentialiste, lesbiennes), du manifeste « L’ennemi principal » de 1970 ; Avec une histoire du MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception), du Manifeste des 343 et des lois Veil de 1974-75 ; Avec, plus généralement, un récit situé des acquis juridiques, des discussions théoriques et des transformations personnelles de ces années-là.
Une histoire des luttes féministes des années 1968 par une de ses grandes protagonistes, Christine Delphy, sociologue, directrice de recherche émérite au CNRS, fondatrice du féminisme matérialiste, autrice notamment de L’ennemi principal. L’économie politique du patriarcat (Syllepse, 2013), et co-fondatrice – entres autres – du MLF (Mouvement de libération des femmes) et du MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception). L’émission (40 minutes) comporte : Une genèse historique de FMA (Féminisme – Marxisme – Action) et de son passage à un groupe non-mixte, militant et féministe matérialiste ; Avec une genèse historique du MLF (Mouvement de Libération des Femmes) et un récit de sa manifestation fondatrice du 26 août 1970, en écho au mouvement de libération des femmes étasunien ; Avec une histoire du MLF, de ses réunions hebdomadaires, de ses différentes tendances (lutte de classe, matérialiste, différentialiste, lesbiennes), du manifeste « L’ennemi principal » de 1970 ; Avec une histoire du MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception), du Manifeste des 343 et des lois Veil de 1974-75 ; Avec, plus généralement, un récit situé des acquis juridiques, des discussions théoriques et des transformations personnelles de ces années-là.
Durée : 7:01 - Personne ne vous a parlé de la super manifestation de nuit et non-mixte qui s'est tenue le 8 mars dernier dans Nantes ? Cette chronique est là pour ça...! Les articles qui ont permis la rédaction de cette chronique : - Comme promis, sur la nécessité de non-mixité un article de Christine Delphy , un article de la dessinatrice Emma, un article de Rokhya Diallo.... - A propos, il existe des ateliers vélo en mixité choisie sur le campus à Nantes - Pour rappel, les 10 personnes les plus riches du monde (ça c'est le titre de l'article, mais sur la photo il est écrit : les 10 hommes les plus riches du monde...) - Les menaces sur l'IVG - Sur le temps de parole - Sur les objets conçus par et pour des hommes (avec l'exemple des voitures) - Sur le Festival à la Salle Vasse - BONUS - Encore un BONUS ! Si vous souhaitez suivre Queen Kong, c'est ici....
Durée : 7:01 - Personne ne vous a parlé de la super manifestation de nuit et non-mixte qui s'est tenue le 8 mars dernier dans Nantes ? Cette chronique est là pour ça...! Les articles qui ont permis la rédaction de cette chronique : - Comme promis, sur la nécessité de non-mixité un article de Christine Delphy , un article de la dessinatrice Emma, un article de Rokhya Diallo.... - A propos, il existe des ateliers vélo en mixité choisie sur le campus à Nantes - Pour rappel, les 10 personnes les plus riches du monde (ça c'est le titre de l'article, mais sur la photo il est écrit : les 10 hommes les plus riches du monde...) - Les menaces sur l'IVG - Sur le temps de parole - Sur les objets conçus par et pour des hommes (avec l'exemple des voitures) - Sur le Festival à la Salle Vasse - BONUS - Encore un BONUS ! Si vous souhaitez suivre Queen Kong, c'est ici....
Avec Julie Hamaïde. « T’as pensé à prévenir la garderie pour ce soir ? Ensuite, c’est toi qui vas chercher les enfants ? Et le gâteau d’anniversaire pour la semaine prochaine, il est commandé ?…». Tant de questions qui soulèvent un seul et même problème: la charge mentale que subissent quotidiennement les femmes.Comment se définit cette charge ? Concerne-t-elle seulement le travail domestique ? Et surtout, comment s’en libérer une bonne fois pour toute ?C’est à ce vaste sujet qu’ont décidé de s’attaquer Clémentine et Julie. Tentative de réponses dans ce nouvel épisode.Références entendues dans l’épisode: La Ligue du LOL: Une trentaine de membres d’un groupe Facebook – la Ligue du LOL – sont accusés de s’être livrés à du cyberharcèlement depuis 2009, en particulier sur Twitter. En savoir plus ici. Quoi de Meuf en a d’ailleurs parlé dans un épisode spécial à écouter iciLa sociologue féministe matérialiste Christine Delphy qui a écrit l’article “L’ennemi principal” paru dans la revue “Partisan” en 1970. Son intervention sur France Culture est disponible ici.Le MLF, le Mouvement de Libération des Femmes, un mouvement féministe autonome et non-mixte qui revendique la libre disposition du corps des femmes, et remet en question la société patriarcale. Il a été créé en 1970.La dessinatrice Emma qui a publié des dessins sur Facebook, et sorti sa BD intitulée “La charge mentale”. Son intervention dans le podcast La Poudre produit par Nouvelles Ecoutes ici.La chercheuse québécoise Nicole Brais à l’Université de Laval qui a définit la charge mentaleLa journaliste Titiou Lecoq qui a écrit le livre « Libérées: Le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale » publié aux éditions Fayard. Son intervention est à écouter iciL’article de Slate sur ce que les hommes pensent de la charge mentale à lire iciLa sociologue américaine Arlie Russel Hoschild qui a théorisé l’«emotional labor», autrement dit, la charge émotionnelle, dans « The Managed Heart », publié par The University of California Press en 1983La BD “La charge émotionnelle et autres trucs invisibles”, aux éditions Massot de la dessinatrice EmmaLe mythe de la « strong black women », c’est à dire, de “la femme noire forte”Le film “Sister Act” d’Emile Ardolino et le personnage joué par l’actrice Whoopi GodlbergLes propos d’Amari Gaiter, étudiante à l’université de Colombia sont à lire iciLe phénomène du “tone policing”, autrement dit, faire “attention au ton que l’on emploie”L’article écrit par Clémentine Gallot sur Slate concernant la charge sexuelle est à lire iciL’article du Huffington Post pour des conseils aux hommes qui ont une “toute petite charge mentale”Marie Kondo est une femme japonaise spécialisée dans le rangement et le développement personnel. Elle a publié un livre “La magie du rangement” en 2011 aux éditions Pocket. C’est un best seller. France Inter en parle ici. Elle a également une série sur Netflix intitulée “Tidying up with Marie Kondo”, en français, “L’art du rangement avec Marie Kondo”. La bande-annonce est disponible iciMonica Geller est un personnage de fiction interprété par Courtney Cox dans la série “Friends”L’article de Vice sur la série Netflix de Marie KondoLa newsletter du Washington Post, The Lily, sur Marie KondoLa série « Mad Men » de Matthew Weiner diffusée entre 2007 et 2015La BD de la dessinatrice américaine Lucy Knisley intitulée “Something new: Tales from a Makeshift Bride” publiée en mai 2016La dessinatrice suédoise Liv Stromquist et sa BD “Les sentiments du prince Charles” sortie en 2012 aux éditions RackhamLa série “Insecure” de Larry Wilmore qui traite de la charge émotionnelle des femmes noires à travers le personnage interprété par Issa Rae. Un article à ce sujet ici.Le film “Madame Doubtfire” sur le travestissement mais aussi sur le double-standard avec l’acteur Robin WilliamsLe livre “Merci, fallait pas - Le sexisme expliqué à ma belle-mère” de Laura Domenge aux éditions FirstLa BD intitulée “Va chercher: Comment un méchant chien m'a montré le chemin” de Nicole Georges aux éditions CambourakisPour poser une question à la team Quoi de meuf : hello@quoidemeuf.netQuoi de Meuf est une émission de Nouvelles Écoutes, animée par Clémentine Gallot et Julie Hamaïde. Réalisée par Aurore Meyer Mahieu, montée et mixée par Laurie Galligani, coordonnée par Laura Cuissard.
Prostitution, quel est le problème ? Le prix du sexe, c'est un secret que seuls connaissent les prostituées et les hommes La prostitution est-elle la pire des violences patriarcales exercée sur le corps des femmes, ou un travail pas pire qu'un autre ? Pour protéger les femmes, faut-il l’abolir ou donner plus de droits à celles qui l'exercent ? Ces deux positions antagonistes divisent profondément le mouvement féministe. J'ai voulu tenter de les saisir dans toute leurs complexités et leurs contradictions, notamment à travers les paroles des premières concernées : Rozen, 62 ans, 22 ans de prostitution, se bat pour l'abolition de celle-ci. Anais, 25 ans, n'aime pas particulièrement son travail mais le préfère à d'autres. Elle défend la dépénalisation du travail du sexe pour redonner du pouvoir aux femmes, qui pourraient alors s'organiser entre elles, sans proxénète. Toutes deux racontent comment elles ont décidé de se prostituer, en quoi consiste leur travail, leur quotidien, et, pour Rozen, comment elle en est sortie.Avec :- Rozen et Anaïs- Lilian Mathieu, sociologue- Milena Jaksic, sociologue- Marilyne Baldeck, déléguée générale de l'Association européenne contre les Violences Faites aux Femmes au TravailTextes :- « King Kong Théorie », Virginie Despentes- « Souvenez-vous, résistez, ne cédez pas », Andrea Dworkin- « Putain », Nelly Arcan- « Le noir est une couleur », Griselidis Real- « Carnet de bal d'une courtisane », Griselidis RealRemerciements : Morgane Merteuil, Marianne Chargois, Anais de Lenclos, Thierry Schaffauser, Les roses d'acier, Clyde Plumauzille.Anne Darbes, Maïte Lonne, Sandrine Goldschmidt, Claudine Legardinier, Christine Delphy, Saliha Boussedra.Liens :- Mouvement du Nid- « Prostitution, une guerre contre les femmes », Claudine Legardinier- Prostitution et Société- Le blog de Christine Delphy- STRASS Syndicat du travail sexuel- « La fin du tapin » Lilian Mathieu- « Prostitution, quel est le problème ? » Lilian Mathieu- « La traite des êtres humains en France » Milena Jaksic- Grisélidis- Cabiria- SNAP ! Enregistrements : janvier 19 - Prise de son, montage, textes et voix : Charlotte Bienaimé - Réalisation et musique originale : Arnaud Forest - Lectures : Laure Giappiconi - Accompagnement éditorial : Noémie Sanquer - Illustration : Anna Wanda Gogusey
Christine Delphy, féministe, théoricienne, est l'auteure d'un ouvrage incontournable des études féministes : L'ennemi principal publié en deux volumes aux éditions syllepse. Elle a fondée avec Simone de Beauvoir la revue Questions féministes (1977) puis Nouvelles questions féministes (1981). Cet entretien a été réalisé lors de sa venue à Marseille, à l'occasion de la projection de trois films proposés par les cinémas le Gyptis, le Vidéodrome et le Polygone étoilé. Construit en deux séquences, il aura d'abord comme appui l'ouvrage Classer, dominer publié aux éditions la Fabrique en 2008. Un ouvrage qui tente de décrypter la construction sociale de l'altérité. Comment l'homme et particulièrement l'homme blanc pense l'Autre. La deuxième séquence s'appuiera sur les deux tomes de L'ennemi principal, publiés aux édition Syllepse : –Penser le genre tome 2 ou comment en finir avec une pensée différentialiste qui sous-tend toujours un fond essentialiste. –L'économie politique du patriarcat tome 1, soit la structure économique et sociale qui autorise l'oppression et l'exploitation des femmes. Entretien > Emmanuel Moreira
Tout au long de l'année, vous avez pu découvrir des entretiens riches, passionnants, émouvants avec nos Vieilles Branches. Au micro de la journaliste Aude Lorriaux, ils vous ont parlé de leurs vies, des temps actuels et passés, de ce qui avait évolué et de ce qui restait inchangé.Dans ce dernier best-of de l'été est consacré au féminisme. Avec nos vieilles branches nous revenons sur le mouvement de libération de la parole #metoo, sur leurs propres engagements féministes, sur leurs expériences personnelles. Redécouvrez les voix de la sociologue Christine Delphy, de la première ministre du droit des femmes en 1981 Yvette Roudy, de l'auteure-compositrice-interprète Anne Sylvestre, de l'avocat Henri Leclerc et de l'avocate et féministe Danielle Mérian.Vieille Branche est une émission de Nouvelles Écoutes, animée par Aude Lorriaux. Réalisation : Aurore Meyer-Mahieu. Prise de son : Marine Raut.Mixage : Laurie Galligani.
Christine Delphy est née en 1941 à Paris. Après des études de sociologie à la Sorbonne elle devient chercheuse au CNRS en 1970. Elle en est actuellement directrice de recherche émérite. Elle est l’une des représentantes majeures du féminisme matérialiste en France et l’autrice de nombreux essais : L’ennemi principal (1998 et 2001, Synepse), Classer, dominer, qui sont les autres ? (2008, La Fabrique), Un universalisme si particulier, Féminisme et exception française (2010, Syllepse). En parallèle de son travail de recherche, Christine Delphy s’est engagée très tôt en tant que militante féministe : Elle fait partie de l’un des groupes fondateurs du MLF en 1970. Elle participe également à la fondation du MLA, mouvement pour la liberté d’avortement et organise le manifeste des 343 femmes déclarant avoir déjà avorté. Elle fonde également le mouvement féministe et lesbien ‘Gouines Rouges’ avec notamment Monique Wittig et participe à la création de la revue Nouvelles Questions Féministes en 1980.Dans ce nouvel épisode de Vieille Branche, Aude Lorriaux et Christine Delphy ont parlé de de l’affaire Weinstein et le hashtag #Metoo (03:15), de féminisme matérialiste et de tensions entre classes sociales(31:00). Elles ont aussi discuté de l’adoption sous X, de la levée ou pas de l’anonymat et de filiation (44:50).Vieille Branche est une émission de Nouvelles Écoutes, animée par Aude Lorriaux. Réalisation : Aurore Meyer-Mahieu, Prise de son et coordination : Marine Raut, mixage : Laurie Galligani.
Les luttes des femmes des années 1968