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ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce lundi 27 novembre 2023 Les Lyonnais vont pouvoir rendre hommage à Gérard Collomb L'ancien maire de Lyon et ancien président de la Métropole de Lyon s'est éteint à 76 ans Hommage de l'OL et d'Aulas : « Gérard fut un compagnon de route de tous les instants » Retour sur l'action de Gérard Collomb à Lyon depuis 1977 1 000 manifestants place Bellecour pour demander la « protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie ». 600 personnes ont participé à la Marche de la fraternité 3 000 personnes ont défilé dans Lyon dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles Le dispositif Angela, testé dans le 7ème arrondissement, ca être étendu aux centres commerciaux Part-dieu et Confluence Reportage de Manon Mugnier avec Mohammed Chihi (adjoint au maire) et Jean-Philippe Pelou-Daniel (Westfield) OL : une nouvelle défaite face à Lille OL féminin: victoire face à l'EA Guingamp ASVEL : victoire sur le parquet bressan ASVEL Féminin : victoire à Villeneuve d'Ascq
Une belle initiative à Villeneuve-d'Ascq : des enfants issus de familles défavorisées ont joué les mannequins pour une journée. C'est l'opération "Fête ton look", organisée la semaine dernière avec le soutien de marques de vêtements et du Secours Populaire du Nord, un défilé de mode solidaire pour mettre en lumière une soixantaine de filles et garçons de 7 à 12 ans. Reportage de Franck Antson pour RTL.
Une victoire 4-1 malgré un petit retard à l'allumage, pas de douche écossaise au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq : l'équipe de France a poursuivi sa montée en puissance à huit mois de l'Euro en Allemagne(14 juin-14 juillet), pour lequel elle s'est qualifiée vendredi dernier en s'imposant aux Pays-Bas (1-2). N'y a-t-il que des certitudes ou encore quelques inquiétudes pour Didier Deschamps ? Qui a marqué des points durant ce match et plus largement dans ce rassemblement de octobre ? Qui en a perdu ? Pour en parler autour de Florian Gazan, retrouvez Philippe Sanfourche et Nicolas Georgereau, qui ont commenté les deux matches pour RTL.
Officiellement qualifiée pour la phase finale de l'Euro 2024 en Allemagne depuis vendredi et sa victoire (1-2) aux Pays-Bas, l'équipe de France de football boucle son rassemblement d'octobre par un match amical face à l'Écosse, mardi (21h) à Villeneuve-d'Ascq, dans le stade du Losc. Quels sont les enjeux de cette rencontre face à la 31e nation mondiale, qui vient elle aussi de se qualifier pour l'Euro ? Deschamps va-t-il largement faire tourner, comme en Allemagne le mois dernier (défaite 2-1) ? Pour en parler autour de Florian Gazan, retrouvez Philippe Sanfourche et Nicolas Gerorgereau, qui commenteront la rencontre sur RTL.
Les Bleus n'ont pas tremblé longtemps pour s'imposer face à l'Écosse (4-1) mardi lors d'un match amical disputé au Stade Pierre-Mauroy, à Villeneuve-d'Ascq. Benjamin Pavard a inscrit un doublé de la tête (16e, 24e) pour répondre à l'ouverture du score précoce des Écossais par Billy Gilmour (11e), avant que Kylian Mbappé, d'un pénalty (41e), puis Kingsley Coman (70e), d'une reprise de volée, n'alourdissent le score. Revivez cette soirée avec Éric Silvestro, Xavier Domergue, Carine Galli et les commentaires de Philippe Sanfourche et Nicolas Georgereau.
Il a brillé vendredi soir face aux Pays-Bas avec notamment la passe décisive pour Kylian Mbappé sur l'ouverture du score (victoire finale des Bleus 2-0 et qualification pour l'Euro 2024) : Jonathan Clauss est-il le latéral droit que l'équipe de France attendait depuis des mois ? Florian Gazan en débat avec Nicolas Georgereau et Éric Silvestro, du service des sports de RTL. Le joueur de l'Olympique de Marseille (31 ans) sera peut-être reconduit en amical face à l'Écosse, mardi 17 octobre (21h) à Villeneuve-d'Ascq.
Mylène Farmer a donné ce week-end le coup d'envoi de sa tournée "Nevermore". Steven Bellery y était pour RTL. Invités prestigieux, coups de cœur, critiques, reportages, interviews : "Laissez-Vous Tenter" dresse un panorama de l'actualité cinéma, musique, littérature, médias, people... Ecoutez Laissez-vous tenter - Première du 05 juin 2023 avec Le Service Culture.
ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce lundi 15 mai 2023 La Région confirme la suppression de la subvention à Woodstower A Lyon, Marine Tondelier réaffirme sa volonté de ne pas faire liste commune à gauche aux Européennes de 2024 Le Centre international de Recherche sur le Cancer inauguré à Gerland La Poste propose : 113 postes en CDI à pourvoir dans le Rhône Vélo cargo : la nécessité de rendre ces engins accessibles aux familles pour les inciter à s'équiper et à lâcher la voiture Nicolas Scholler, représentant la marque BTWIN, est notre invité Un revers en terre auvergnate (2-1) pour l'OL Les filles de l'OL décrochent leur 10ème titre en coupe de France Le LOU arrache le match nul chez le Stade Français L'Asvel féminin bat Bourges et va en finale contre Villeneuve-d'Ascq
C'est en 1999, à Villeneuve-d'Ascq (59) que Mathieu Lepoutre crée la Brasserie Moulins d'Ascq, la première brasserie 100 % bio de France. Et le bio n'est pas un vain mot. Au-delà de brasser des bières à base d'ingrédients issus de l'agriculture biologique, la Brasserie Moulins d'Ascq est aussi très soucieuse de son impact sur l'environnement et ne cesse, au gré de son développement, d'investir et d'innover pour réduire son empreinte carbone.
ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce jeudi 16 mars 2023 Manif : 8 à 22 000 manifestants hier à Lyon Mobilisation des étudiants à Lyon 2 : une Université populaire ce jeudi Dernière Rénovation : des banderoles sur des statues et fontaines Vaulx-en-Velin / incendie : 91 médailles après l'élan de solidarité Les trottinettes électriques Dott seront reconditionnées Valentin Lungenstrass et Manon Pagniez sont nos invités Optinid : une SCOP spécialisée dans la construction des Tiny Houses Madeline Cluniat a rencontré Patrick Rodary, gérant de la SCOP Eurocoupe : l'Asvel s'impose face à Villeneuve d'Ascq
ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce vendredi 3 mars 2023 Fusion Oullins-Pierre-Bénite : une concertation et un référendum ? Euronews : 198 licenciements d'ici octobre 2024 à Lyon, le siège vendu Pont Morand : des travaux pour élargir trottoirs et pistes cyclables Vélo : Ecomouv, entreprise coopérative pour aider à passer au vélo François Zanette, co-dirigeant d'Ecomouv, est notre invité Les vélos BMW seront fabriqués à Dijon 37e édition de la Fête du livre de Bron L'OL ira défier le FC Nantes en demi-finale de la Coupe de France Eurocoupe féminine : l'Asvel face à Villeneuve-d'Ascq en demi-finale Aurélien Giraud champion du monde de skateboard street, recevra la médialle de la Ville de Lyon
Découvrez le témoignage Guillaume Crouzille, fondateur de Blue Loop, un one man studio situé à Villeneuve d'Ascq dans le Nord de la France. Il a été créé en décembre 2021 avec l'ambition de réaliser des expériences vidéoludiques, originales et intenses ! Guillaume Crouzille est revenu pour nous sur sa participation en 2022 au salon Gamescom, et la projection à l'international que lui a permis le salon. Le salon Gamescom vous intéresse ? Bonne nouvelle, l'édition 2023 est prévue pour août prochain, et Business France y emmènera à nouveau une délégation constituée des pépites françaises du secteur. Retrouvez toutes les informations et inscriptions ici : https://extranet-btob.businessfrance.fr/prg-35630
Rendez-vous avec le rappeur originaire de Villeneuve d'Ascq, dans le nord de la France, a l'occasion de la sortie de son album "La vie de Many". Retour sur son parcours éclectique, du football au mannequinat, jusqu'à la musique. Dans cet épisode Lilian Thuram offre une vidéo surprise.
Lire, déchiffrer, interpréter. Considérer le déchiffrement est une occasion pour revenir sur ce que nous faisons quand nous « lisons » et, partant, sur ce qu'est l'écrit. Nous utilisons fréquemment des codes, nous parlons de déchiffrer pour indiquer une difficulté particulière de la « lecture », mais celle-ci ne trouve-t-elle pas l'accomplissement de sa dynamique dans une interprétation ? Situer la singularité du déchiffrement, c'est aussi réfléchir sur nos pratiques herméneutiques et interroger tout ce qui peut contenir ce petit mot de « lire ».Intervenant(s)Denis Thouard, CNRS, Centre Marc BlochDenis Thouard, directeur de recherche au CNRS (Centre Georg Simmel, EHESS/Centre Marc Bloch, Berlin), travaille sur la question de l'interprétation, la théorie herméneutique et l'épistémologie des sciences sociales.Il a publié notamment : Schleiermacher, Paris, Vrin, 2007 ; L'Interprétation des indices, Villeneuve d'Ascq, P. U. Septentrion 2007 ; Herméneutique critique. Bollack, Szondi, Celan, Villeneuve d'Ascq, Septentrion, 2012 ; L'Interprétation. Un dictionnaire philosophique, dirigé avec Christian Berner, Paris, Vrin, 2015 ; Pourquoi ce poète ? Le Celan des philosophes, Paris, Seuil, 2016 ; Et toute langue est étrangère. Le projet de Humboldt, Paris, Belles Lettres/Encre Marine, 2016 ; Herméneutiques contemporaines, Paris, Hermann, 2020 ; Liberté et religion, relire Benjamin Constant, Paris, CNRS, 2020 ; Goethe, le second auteur, éd. avec Chr. König, Paris, Hermann, 2022.
À quatre jours du derby du Nord face à Lille, dimanche 9 octobre (20h45) en clôture de la 10e journée de Ligue 1, des milliers de supporters de Lens se sont réunis au stade Bollaert-Delelis pour assister à l'entrainement, dans une énorme ambiance, presque comme un jour de match. 4es à 4 points du PSG, les Sang et Or restent sur 17 rencontres sans défaite et sur trois succès sur le rival lillois (8e à 8 points du Racing Club). Ce derby du Nord c'est aussi le symbole d'une rivalité historique entre deux villes socialement différentes, entre les bourgeois et les ouvriers. L'image évolue mais les clichés restent tenaces. Côté sécurité, seulement un millier de Lensois seront autorisés à se déplacer au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq, avec parcage et forces de l'ordre.
À quatre jours du derby du Nord face à Lille, dimanche 9 octobre (20h45) en clôture de la 10e journée de Ligue 1, des milliers de supporters de Lens se sont réunis au stade Bollaert-Delelis pour assister à l'entrainement, dans une énorme ambiance, presque comme un jour de match. 4es à 4 points du PSG, les Sang et Or restent sur 17 rencontres sans défaite et sur trois succès sur le rival lillois (8e à 8 points du Racing Club). Ce derby du Nord c'est aussi le symbole d'une rivalité historique entre deux villes socialement différentes, entre les bourgeois et les ouvriers. L'image évolue mais les clichés restent tenaces. Côté sécurité, seulement un millier de Lensois seront autorisés à se déplacer au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq, avec parcage et forces de l'ordre.
Le contexte géopolitique mondial est un espace mouvant, souvent peu prévisible et dans lequel les flux migratoires s'intensifient et changent au gré de l'actualité internationale. L'école française a pour principe d'accueillir les enfants de toute nationalité et de toute langue, quel que soit leur cursus scolaire d'origine, dans des structures appelées UPE2A (Unité pédagogique pour élèves allophones arrivants). Olivier Pagani est responsable d'une UPE2A à l'école La Paix de Mons-en-Barœul (59) depuis 2003. Chaque jour, il amène des groupes d'élèves de cycle 3 dans la connaissance et l'apprentissage de la langue française. Comment s'y prend-il avec une telle diversité de profils et de bagages, tant linguistiques que scolaires ? Que retire-t-il de son expérience professionnelle ? C'est ce que nous vous proposons de découvrir dans cet épisode qui vient enrichir notre thématique sur le plurilinguisme et l'enseignement auprès des élèves allophones. Dans la même thématique sur Extra classe : les épisodes « Parlons pratiques ! #13 - Le plurilinguisme, une chance pour l'École » et « #14 - Comment accueillir les émotions des élèves face aux sujets d'actualité ? », ainsi que les épisodes « Les Énergies scolaires #46 - Un projet culturel pour des élèves allophones » et « #48 - Les Olympes de la parole ». Guide pour la scolarisation des élèves nouvellement arrivés en France, sur le site de Réseau Canopé. Sur le travail d'Olivier Pagani : De Mons au monde, site de l'UPE2A de Mons-en-Barœul. Romani Street View, un film d'Olivier Pagani en accès libre sur la plateforme Vimeo, 1h 14min, 2015. La transcription de cet épisode est disponible après les crédits. Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et réalisée par : Aurélie Dulin Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Mixage : Laurent Gaillard Secrétaire de rédaction : Aurélien Brault Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2022 Transcription : Je suis Olivier Pagani. Je suis enseignant en UPE2A [Unité pédagogique pour élèves allophones arrivants] et réalisateur documentaire. Je travaille à l'est de Lille, sur la ville de Mons-en-Barœul [59], le quartier de Fives (Lille) et la ville d'Hellemmes. L'UPE2A est un dispositif à destination des élèves primo-arrivants qui sont tous inscrits dans des classes ordinaires et qui viennent une ou deux journées dans leur semaine en regroupement. Je m'occupe de 20 à 25 élèves par semaine en moyenne, sur trois groupes et demi, et entre 30 et 40 parents. À la création du poste, à Mons-en-Barœul, je ne travaillais qu'avec des demandeurs d'asile. Le poste est lié au fait que l'hôtelF1 de l'époque – qui a été détruit depuis – accueillait des demandeurs d'asile et j'avais quasiment tous mes élèves qui étaient logés dans des chambres d'hôtel. Après, je me suis étendu sur tout le secteur est de Lille. Il y a plein de situations et d'histoires différentes. J'ai des élèves qui peuvent vivre dans des maisons, dans des appartements mais aussi en squat, dans des bidonvilles. Il y a aussi des sortes d'opposés sociologiques dans le poste, c'est-à-dire que la plupart des élèves vont être très très éloignés de l'école quand même. Je pense aux Roms roumains, avec beaucoup d'élèves qui sont NSA [Non scolarisés antérieurement] – et qui sont donc souvent analphabètes en langue d'origine. Et, à l'inverse, des élèves qui viennent de familles binationales ou qui viennent accompagnés d'un parent qui fait des recherches à la fac de Villeneuve-d'Ascq. Je trouve ça intéressant d'avoir un public aussi hétérogène en termes de milieux sociaux, de rapport à l'école et de langue. J'essaye d'adapter la pédagogie Freinet à ce contexte particulier de petits groupes hétérogènes d'enfants allophones. C'était un point de vue de départ. C'est déjà un parti pris assez fort parce que, après mes études de lettres et de cinéma, j'avais quelques expériences dans l'animation, et l'enfance m'intéressait en général. Mais je n'avais pas forcément de proximité envers le milieu scolaire. Je suis un ancien élève qui s'est beaucoup ennuyé à l'école et j'ai passé le concours en candidat externe en 2002, après avoir lu Freinet. Et ce que j'ai conservé de la pédagogie Freinet, c'est le statut de l'expression personnelle, du tâtonnement expérimental – tâtonner un maximum. Et puis la coopération entre pairs. Quand on parle de coopération en langue orale, ça s'appelle la conversation [rires]. Et en langue écrite, ça peut s'appeler les textes libres ou les phrases du jour, ce genre d'outils, qui sont utilisés dans les classes ordinaires, mais dont je vais faire l'essentiel et le cœur de la pratique. Donc, pour essayer d'avoir des contenus qui soient assez libres, il faut avoir des choses, des situations assez structurées. Je vois ce que je fais comme un artisanat de situations. On va inventer un temps, une organisation de l'espace, un matériel où certaines choses vont pouvoir se passer et vont être prévisibles pour les élèves – mais à l'intérieur desquelles, ensuite, le contenu va être libre. [Extrait 1 : exercice de lecture pour une élève allophone à partir de son dessin] « L'ÉLÈVE : Karina… OLIVIER PAGANI : Danse… L'ÉLÈVE : Danse… OLIVIER PAGANI : Dans… L'ÉLÈVE : Dans… OLIVIER PAGANI : Le… L'ÉLÈVE : Le… OLIVIER PAGANI : Jardin… L'ÉLÈVE : Jardin… » [Fin de l'extrait] Je commence par leur proposer un dessin, tout simplement parce que c'est un geste de communication authentique partagé par tout le monde. Le dessin est parlé, il y a un échange autour et, ensuite, une fois que c'est terminé, on retourne au dessin et là on essaye de donner une phrase au dessin ou plusieurs phrases. Donc c'est vraiment une proposition très simple. Quand le texte est terminé, je demande donc une correction et puis une réécriture. Et ensuite c'est tapé à l'ordinateur, imprimé sur le dessin et enregistré. Et ça va sur le site Internet de la classe qui s'appelle « De Mons au monde » et qui sert de cahier collectif. Ce que j'apprécie chez les élèves non scolarisés antérieurement d'âge cycle 3, c'est le défi que représente – pour eux et pour moi – leur présence ici. Je sais très bien que l'avancée dans la langue écrite ne sera pas dans la famille ni dans la classe ordinaire. Ça va être essentiellement en UPE2A que ça va se jouer. Et ça crée une responsabilité encore plus importante parce qu'elle est moins partagée. [Bruit de chaise] Là on est sur le site de « Mons au monde » qui a été créé en 2005 et qui rassemble des éléments produits en classe. Au quotidien, ça sert de présentoir à textes notamment. Il y a aussi des vidéos et pas mal d'autres choses. [Bruit de clic] Si je prends le premier texte de Mario par exemple, qui est un Rom serbe arrivé en septembre 2020 – et qui était dans sa deuxième année de suivi cette année –, ça donne ça : [Extrait 2 : exercice de lecture pour un élève allophone à partir de son dessin] « OLIVIER PAGANI : Je suis… L'ÉLÈVE : Je suis dans la piscine. » [Fin de l'extrait] Concrètement, là, l'élève n'a rien dit tout seul. Il ne connaît pas le français, il répète sa phrase, il est en train de commenter le dessin avec mon aide. Et, la production, on voit qu'il y a six lettres en capitale. C'est juste les consonnes, il n'y a pas de segmentation des mots, il sait à quoi sert l'écrit mais il ne sait pas encore s'en servir. C'est un gros producteur de textes. Il a vraiment beaucoup de choses à dire, il investit tout de suite ça. C'est beaucoup de sujets de la vie quotidienne. Ça, ça dépend vraiment des élèves, il y en a qui vont plus partir vers l'imaginaire et d'autres qui vont raconter des choses qui se sont réellement passées. Et puis il a une vie familiale assez riche, avec des fêtes, des sorties. Donc, un an plus tard, il arrive à ce texte-là, je peux mettre un extrait : [Extrait 3 : exercice de lecture pour un élève allophone à partir de son dessin] « J'ai envie de partir en vacances en Serbie. Je veux voir mon grand-père et ma mamie. Je vais leur raconter ma vie en France. » [Fin de l'extrait] Je trouve ça magnifique de voir des transformations comme ça à l'échelle d'une année scolaire, de désir d'entrer dans l'écrit, des moyens qu'on mobilise progressivement pour se le permettre. Et puis des textes qui deviennent de plus en plus riches, de plus en plus intéressants pour le groupe et qui se traduisent ensuite dans la classe ordinaire par des compétences valorisables au niveau scolaire. Ce qui me rend assez optimiste dans l'exercice du métier, c'est de voir que le métissage est la règle. Spontanément, il va y avoir une curiosité pour l'autre. Donc on est très très loin des débats qu'on peut entendre sur l'intégration ou les difficultés d'intégration qui seraient culturellement… C'est évident. Il n'y a pas d'a priori culturels construits les uns contre les autres, c'est cumulatif. Là ici, les identités s'additionnent. Déjà, elles sont fragmentaires parce qu'il n'y a aucun élève qui dit : « Bon, moi je suis comme si, comme ça, parce que je suis de telle l'origine et voilà ma culture. » Et rien que le fait de réunir cinq-six nationalités dans un groupe de dix élèves crée un élargissement d'horizons énorme. C'est une expérience très profitable pour eux et très intéressante pour moi.
REDIFFUSION :In French in this CDA S2#1 : Portrait of the Coldefy agencyIn English in CDA S2#2 : The Pulse National Memorial & Museum, Orlando USA project by ColdefyEn français dans ce CDA S2#1 : Portrait de l'agence ColdefyEn anglais dans le CDA S2#2 : Le projet du Pulse National Memorial & Museum, Orlando USA par Coldefy___Comme Obélix, ils sont tombés dans la potion magique étant enfant!C'est sans doute pour cela qu'Isabel Van Haute et Thomas Coldefy se sont trouvés tant dans la vie professionnelle que dans la vie personnelle. De cette complicité hors norme, l'une des agences d'architecture françaises comptant parmi les plus dynamiques aujourd'hui a pu éclore. L'agence aux origines était lilloise. Elle l'est toujours mais a monté une antenne à Paris, puis à Hong Kong et enfin à Shanghai! Ancrée à Lille, elle signe des bâtiments aux quatre coins de la planète.Parmi les projets de l'agence :. 169 logements, Montalembert, Villeneuve d'Ascq, France. Fondation de Chine, Cité internationale universitaire de Paris, France. Wonder Building à Bagnolet, France. Space XL, Villeneuve d'Ascq, France. Natural History Museum, Shenzhen, Chine. The Pulse National Memorial & Museum, Orlando, USA (...)Au micro de Com d'Archi, Isabel et Thomas racontent leur parcours, le travail de toute l'équipe, avec générosité et passion.Portrait DR © Com d'Archi PodcastIngénierie son : Julien Rebours____ Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pour retrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichir votre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
L'enceinte située à Villeneuve-d'Ascq va changer de nom dans les prochaines semaines. Le Stade Pierre-Mauroy où évolue le club de football de Lille va changer de nom révèle France Bleu Nord ce mercredi. L'arène multifonction de 50.000 place située à Villeneuve-d'Ascq et inaugurée en 2012 s'appellera dans les prochaines semaines Decathlon Arena du nom du groupe de la grande distribution spécialisé dans le sport et les loisirs. La Métropole Européenne de Lille (MEL) était à la recherche d'un partenaire pour le naming du stade nordiste depuis quatre ans. Entre 2013 et 2018, quatre sponsors (le Crédit Mutuel, le conseil général du Nord, Carrefour et Nacarat) ont déboursé deux millions d'euros par an avant de se désengager, indique France Bleu Nord. Cette décision sera entérinée lors du prochain conseil de la MEL le 27 juin. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/aziz-mustaphi/message
A32 ans, Sébastien Couvillers avait atteint ses objectifs personnels : heureux en famille, père de deux enfants, infirmier épanoui au sein du CHU deLille… quand soudain, « le coup de tonnerre qui brise tout », un accident de moto entraîne une double fracture de la colonne vertébrale, réduisant les capacités motrices de Sébastien et bouleversant complètement sa vie. C'était en 2010. La route fut longue vers la reconstruction... mais Sébastien n'a jamais lâché. Rééducation, réapprentissage de la marche, réorganisation du quotidien, nouveau projet professionnel, découverte de nouvelles sensations sportives, c'est étape par étape que Sébastien a pu bâtir une nouvelle vie. Aujourd'hui, son vécu est une force pour « soigner les soignants » en tant qu'ergonome – référent handicap au CHU. Il nous raconte son expérience de vie et partage ses engagements, comme son actuelle implication dans la campagne de sensibilisation au handicap à travers le sport « Dépasse le handicap » lancée par le CHU et sa pratique du HandiBasket au sein de l'équipe de Villeneuve d'Ascq.
durée : 00:54:16 - L'Heure bleue - Figure incontournable de l'art contemporain, l'artiste Annette Messager investit jusqu'au 21 août le LaM de Villeneuve d'Ascq avec une exposition intitulée "Comme si". L'Heure Bleue est magique.
Avoir des états d'âme, la mort dans l'âme, trouver l'âme sœur... Cela fait des siècles que la pensée chrétienne se penche sur l'âme. Tenter de la définir, c'est dire quelque chose de la nature humaine et de son attirance vers Dieu. Prêtre du diocèse de Lille, curé de paroisse à Villeneuve-d'Ascq, le Père Jean-Baptiste Masson a animé en janvier 2022 des journées d'études à la faculté de théologie de l'Université catholique de Lille, sur le thème : "L'âme humaine dans la spiritualité chrétienne". Il est l'invité de Madeleine Vatel.
Pour l'instant, aucun représentant du triptyque glorieux des Jeux de Tokyo, le « BHV » (basket, handball et volley-ball), ne sera accueilli dans une salle de premier plan lors des JO de 2024 à Paris. Vous avez dit manque de respect ? À l'été 2021, les « sports de préau » ramenaient pas moins de cinq médailles : argent et bronze en basket, deux fois l'or en handball et l'or en volley messieurs. Mais le 10 mars dernier, le Comité d'organisation des Jeux a confirmé la tenue de la première semaine du tournoi de basket dans le hall 6 de la porte de Versailles. Deux semaines plus tard, Paris 2024 abandonnait l'idée à cause de la polémique née dans nos colonnes mais aussi parce que la salle n'était pas adaptée… techniquement. Comment en est-on arrivé là ? Et où le sport collectif le plus populaire des Jeux va-t-il atterrir ? Le handball est lui aussi chagriné parce qu'il a été expédié dans une salle certes spacieuse (30 000 places), mais loin de Paris puisqu'il s'agit du stade Pierre Mauroy de Villeneuve-d'Ascq. Le volley-ball a semble-t-il été davantage épargné puisqu'il a hérité du hall 1 de la porte de Versailles, plus confortable et plus grand que le hall 6. Se pose dès lors cette question : les fédérations du « BHV » ont-elles suffisamment travaillé leur lobbying pour avoir des écrins à la hauteur de leur performance ? Animé par Alessandro Pitzus, avec Anouk Corge, Guillaume Degoulet et Arnaud Lecomte. Réalisé par Roland Richard.
Revivez le deuxième match de l'équipe de France en cette année 2022 qui se terminera par la Coupe du monde au Qatar. Autour de Éric Slvestro, retrouvez Xavier Domergue, Giovanni Castaladi et les commentaires de Philippe Sanfourche et Samuel Duhamel en direct du stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq.
Au surlendemain de la victoire des Bleus face à la Côte d'Ivoire à Marseille (2-1) et deux jours avant un France-Afrique du Sud au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq, retrouvez toutes les dernières informations concernant Didier Deschamps et son groupe. Le sélectionneur se livre même en personne au micro de Philippe Sanfourche, qui a aussi pu s'entretenir avec le défenseur Lucas Hernandez. Au sommaire également, des nouvelles du défenseur espagnol de l'OM Alvaro Gonzalez et la belle histoire Christian Eriksen, buteur avec le Danemark pour son retour en sélection.
Au surlendemain de la victoire des Bleus face à la Côte d'Ivoire à Marseille (2-1) et deux jours avant un France-Afrique du Sud au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq, retrouvez toutes les dernières informations concernant Didier Deschamps et son groupe. Le sélectionneur se livre même en personne au micro de Philippe Sanfourche, qui a aussi pu s'entretenir avec le défenseur Lucas Hernandez. Au sommaire également, des nouvelles du défenseur espagnol de l'OM Alvaro Gonzalez et la belle histoire Christian Eriksen, buteur avec le Danemark pour son retour en sélection.
Avant-match, rencontre en intégralité, débrief : revivez le 8e de finale retour de Ligue des champions avec Éric Silvestro, Xavier Domergue, Giovanni Castaldi, Baptiste Durieux et les commentaires de Samuel Duhamel et Philippe Sanfourche en direct du stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq.
1ères lignes - Le podcast de celles qui font bouger les lignes.
Dans cet épisode, nous sommes partis à la rencontre de Laura Di Muzio, joueuse de rugby depuis ses 15 ans et aujourd'hui entrepreneuse dans la promotion du sport au féminin. Co-fondatrice de l'agence LJA Sports, Laura s'est lancée dans l'aventure entrepreneuriale avec 2 associés, Jannick et Alexandra, en 2016. Derrière le nom de l'agence “LJA Sports” se cache une double signification : l'une porte leur mission d'accompagnement de sportives avec l'axe “Ladies are Just Amazing” et l'autre grave les premières lettres de chacun des fondateurs : Laura, Jannick, Alex. En parallèle de l'agence, Laura a gardé la passion du rugby dans son quotidien. Co-chef d'équipe au sein du Club de rugby de Villeneuve d'Ascq, c'est dans ce lieu emblématique que nous nous immisçons aujourd'hui pour parler de la “plus belle aventure professionnelle de sa vie”. Laura partage les apprentissages et l'épanouissement que lui apporte l'aventure LJA Sports : « ****** je n'avais jamais fait cela de ma vie, et je me suis rendue compte très vite de l'évolution permanente de l'entreprise. Il a fallu se renouveler, pivoter, bifurquer, trouver des solutions, comme sur le terrain. J'adore car c'est une aventure collective. » Derrière le travail collectif, Laura parle aussi d'agilité, de « preuve par l'action » et de confiance. Elle évoque aussi les rebondissements qui ont pérennisé l'agence et l'audace nécessaire pour entreprendre : « Si on attend que tous les voyants soient au vert, on ne fera rien : il faut tenter, essayer, même si tous les éléments ne sont pas réunis. » Le sport féminin a une histoire à raconter, tout comme Laura qui remet en 1ère ligne la motivation pour entreprendre ! Bonne écoute !
Lille a pu mesurer tout ce qui le sépare du gratin européen en étant battu 2-0 par Chelsea, tenant de la Ligue des champions et récent champion du monde des clubs, en 8e de finale aller de Ligue des champions, mardi 22 février à Stamford Bridge. Si le champion de France n'a pas démérité et ne repart pas de Londres avec un score fleuve dans les bagages, il se retrouve au pied d'une montagne. Il faudra réaliser un exploit immense et trouver d'autres arguments le mercredi 16 mars à Villeneuve-d'Ascq au match retour pour inverser la tendance. Mais lesquels ? Dans ce nouveau bonus de "On refait le match", Christophe Pacaud est entouré de Philippe Sanfourche, chef de la rubrique football de RTL, et de Samuel Duhamel, correspondant dans le Nord de la France.
Un matin froid d'hiver à Paris, dans le 19e arrondissement, quelque part entre le canal de l'Ourcq et les Buttes-Chaumont. On monte dans l'ascenseur, direction le quatrième étage. Juliette Armanet nous reçoit chez elle dans un appartement où trône un piano blanc laqué sur lequel elle nous jouera quelques notes à l'occasion de la sortie de son deuxième album Brûler le feu.La chanteuse âgée de 37 ans évoque son enfance à Villeneuve-d'Ascq où très jeune déjà elle baigne dans la musique et dans les livres, son admiration pour Shakespeare, Tchekov, Annie Ernaux, Françoise Sagan ou Romain Gary, ses premières compositions à l'adolescence, sa découverte des chansons de Bjork, le poids de ses inhibitions, son obsession pour la question amoureuse et ses nouvelles platform shoes qu'elle ne quitte plus. « Ne soyons pas nous-même, déguisons-nous intérieurement, extérieurement, plaide-t-elle. Les fictions de soi sont la meilleure manière de se connaître. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d'une personnalité. Qu'ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d'enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d'un corpus de goûts, d'un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Guilaume Girault Musique : Gotan Project Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
2021, c'est bientôt terminé ! L'année aura été riche en innovations pour toutes les enseignes de distribution alimentaire : do it yourself, digitalisation, livraisons toujours plus rapides, abonnements, etc... On débriefe, dans ce dernier épisode de l'année, les tendances qui ont marqué 2021 et qui, on le parie, s'inscriront durablement dans nos habitudes de consommation à l'avenir...Rétrospective dans le nouvel épisode d'Au Rayon Futur !Dans ce podcast, nous citons les initiatives de Aroma-Zone, HelloFresh, Quitoque, Leroy Merlin, Leclerc, Monoprix, MyKosmetic, WAAM, Instants poudrés, Happy Oils, Apple Bank, Google Pay, Apple Pay, Lydia, Auchan minute Villeneuve d'Ascq, Monop', Carrefour Flash, Franprix, Concept « Oui », Intermarché, Gorillas, Flink, Cajoo, Ocado, Deliveroo, Uber Eats, Darkstore, Quick commerce, Casino Max, Netflix, Spotify, Amazon, SNCF, Air France, Club Leader Price. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Nirina Zidzou est professeure de français au collège Arthur-Rimbaud de Villeneuve-d'Ascq. Elle a donné des cours à des enfants hospitalisés dans le service pédiatrique du CHU Jeanne-de-Flandre à Lille. Elle s'était donné un an « pour voir » ; elle y est restée cinq ans. Elle a rencontré des enfants aux profils très divers, tant sur le plan pédagogique que sur le plan médical. En concertation avec les médecins, les psychologues ainsi que les familles, elle a maintenu le lien avec les apprentissages pour des élèves en réanimation, en oncologie ou en dialyse, en réalisant des projets éducatifs sur mesure. Une expérience forte, formatrice bien sûr, grâce à laquelle elle a appris énormément tant sur sa posture professionnelle que sur les élèves à besoins éducatifs particuliers et leurs familles. Formations « Inclusion scolaire » de Réseau Canopé. Cap école inclusive, plateforme de Réseau Canopé destinée à favoriser la scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers ou en situation de handicap. La transcription de cet épisode est disponible après les crédits. Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et réalisée par : Aurélie Dulin Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Mixage : Jules Pottier Secrétariat de rédaction : Aurélien Brault Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2021 Transcription : Je m'appelle Nirina Graindorge-Zidzou, je suis enseignante de français au collège Arthur-Rimbaud de Villeneuve-d'Ascq [Hauts-de-France, 59]. C'était mon premier poste fixe et j'ai eu la chance d'enseigner à un élève déficient auditif, ce qui m'a amenée à m'ouvrir au champ du handicap. Je me suis formée à l'INSHEA de Suresnes [Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés] et, suite à cette certification, il y a eu la proposition d'un poste à l'hôpital Jeanne-de-Flandre. Ce n'était pas ma spécialité mais j'ai voulu postuler pour l'expérience, tout en ne sachant pas comment j'allais réagir par rapport au milieu hospitalier et comment ça allait se passer. Mais j'avais envie de vivre cette expérience et ça a été juste extraordinaire. Durant ces cinq années d'enseignement, j'ai rencontré plein d'élèves différents et de familles aussi. J'ai découvert des élèves qu'on n'entendait pas forcément en classe, des élèves timides, des élèves qui parfois étaient absentéistes, sans qu'on sache qu'en réalité c'était la maladie qui était derrière. Et j'ai eu plein d'élèves très différents. Je pense à Lisa, une petite fille très timide qui a été impactée par la maladie et qui, au départ, était très renfermée parce qu'elle avait peur. La relation de cours individuels qu'on a pu avoir lui a permis de s'ouvrir petit à petit et de pouvoir continuer à apprendre. Elle avait soif d'apprendre et ça lui a permis de s'ouvrir et de mieux supporter aussi les soins. Après, j'ai eu des grands élèves. Je pense à Félix, une force de la nature qui venait à l'hôpital, faisait ses soins, repartait, essayait d'avoir une vie normale à côté. Il était impressionnant. J'ai eu des élèves, comme Morgane, qui est une des élèves qui m'a le plus touchée parce que je l'ai eue énormément. Elle a passé énormément de temps à l'hôpital, pendant pratiquement une année. C'est avec elle que j'ai mis en place la pédagogie de projet parce qu'elle ne pouvait pas du tout suivre son enseignement ordinaire. On a eu un projet avec elle, celui de présenter son dossier d'histoire des arts. Elle était en troisième, ça a été la seule chose qu'elle a pu préparer. On a beaucoup ri. Des fois, elle était très malade et elle passait au-dessus pour passer du temps pour préparer. Elle a eu 18. On était très fières. On a pleuré toutes les deux quand on a su sa note. Et la plus grande victoire, c'est qu'après elle est retournée en cours dans un lycée professionnel. Elle a repris le cours des études. Ça lui a redonné de l'envie et ça lui a remis le pied à l'étrier. C'est une des histoires qui m'a le plus touchée. Après, dans les pédagogies de projet, j'ai organisé avec l'équipe la première semaine de l'école à l'hôpital pour les médias. On a pu travailler avec une association, La Plume de Swane, et on a eu la chance cette année-là de gagner deux prix : un pour un élève pour un reportage photographique au point de vue académique, où il expliquait sa vie d'élève hospitalisé parce que les élèves de sa classe ne s'imaginaient pas tous les soins qu'il pouvait faire. Ça lui tenait à cœur de montrer ce qu'était sa vie à l'hôpital quand il y allait trois fois par semaine et que ce n'était pas toujours facile parce que certains lui disaient qu'il avait de la chance. Ça pouvait montrer l'envers du décor, avec les grandes aiguilles... C'était Hugo. Je ne l'avais pas car il était plus jeune mais, du coup, ça a été pour lui une fierté et une réussite à la fois de montrer et d'avoir un prix. Et avec une élève d'UPE2A [Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants], on a travaillé sur l'égalité filles-garçons et on a eu le prix coup de cœur. Quand on est dans ces enseignements à l'hôpital, la pédagogie de projet, c'est vraiment ce qui les tient, de pouvoir présenter quelque chose à la fin, grand, pas grand, peu importe la taille mais d'avoir fait quelque chose et de le réaliser. Du coup, c'est ce que je reprends maintenant. C'était riche de pouvoir échanger avec plein de professions, notamment avec des psychologues, des infirmières, des médecins. Vraiment le travail d'équipe et de pouvoir avoir ce regard pluriel sur un élève, ça nous permettait aussi, des fois, quand on retournait en établissement pour des réunions, de pouvoir leur [équipes éducatives] expliquer pourquoi l'élève était comme ça et de s'enrichir. Et aussi, dans la pratique, d'échanger sur notre point de vue sur des adolescents et des enfants. Ce caractère interdisciplinaire, c'est quelque chose que je retrouve maintenant mais avec des enseignants d'autres disciplines. Ça amène à des pédagogies de projet, construire des conventions, travailler avec différents types de personnes, des administratifs et de s'ouvrir aussi au monde culturel. C'est vraiment très très intéressant cette approche. L'enseignement que j'en ai tiré, c'est l'humilité face aux événements et aux choses, et que l'on essaie d'apporter des choses. Des fois, on y parvient et des fois pas, ou ça va porter ses fruits beaucoup plus tard. Mais l'important, c'est d'avoir essayé. Ça m'a confortée dans la bienveillance vis-à-vis des élèves et cette nécessité pour eux de se sentir reconnus, entendus, et de travailler aussi sur la motivation et d'apprendre à les connaître sans les juger. Essayer de trouver ce qu'ils aiment, les ouvrir au monde, je trouvais que c'était vraiment quelque chose de très important, d'autant plus quand ils étaient enfermés, l'accès à la culture, à l'ouverture et la relation aux parents, une confiance dans l'école, le projet de se construire et qu'ils ont chacun un chemin qui peut être sinueux parfois et long mais que ça se construit petit à petit, et que tout n'est pas joué à ce moment-là. L'important, c'est qu'ils se réalisent et qu'ils trouvent du plaisir dans l'enseignement que je leur apporte. Le fait d'avoir une relation duelle avec les élèves fait aussi tomber les barrières des cours magistraux, permet une relation plus humaine sur certaines choses et d'avoir confiance aussi. C'est une posture en fait, au niveau du statut, de ne pas savoir certaines choses des fois et de se dire qu'on va chercher d'un côté, l'un comme l'autre. Je sais aussi que j'ai appris à me former au niveau du numérique et qu'il y avait des choses que je ne savais pas parce qu'eux les manipulaient plus. Ça ne m'embêtait pas de leur dire : « Ça, je ne sais pas faire, montre-moi, toi, ce que tu sais faire. » On était dans l'échange. Ça a changé cette relation à l'élève qui n'enlevait rien au respect ou à la posture mais qui apportait quelque chose de différent. C'est quelque chose que je transfère aussi maintenant, de savoir dire qu'on ne sait pas sur certains points, avoir le défi d'aller chercher les uns comme les autres. C'est dans la relation humaine. Je continue à travailler dans le champ de l'ASH [adaptation et scolarisation des élèves en situation de handicap] et c'est très important pour moi de le faire aussi à l'intérieur de l'Éducation nationale, dans le milieu ordinaire. Il y a aussi beaucoup de choses à faire.
1ères lignes - Le podcast de celles qui font bouger les lignes.
Cette semaine, Lamia Mialet nous accueille à Villeneuve d'Ascq chez Cozy Air, son entreprise spécialisée dans l'amélioration de la qualité de l'air intérieur. La Covid a mis au premier plan le besoin de renouveler l'air en intérieur afin de limiter la propagation des virus. C'est précisément ce que fait Cozy Air, grâce à une mesure la qualité de l'air intérieur en temps réel pour détecter les anomalies au bon moment et les corriger rapidement. Grâce à ses objets connectés (pyramide inversée, capteur mural), Cozy Air évalue le taux de polluants et les paramètres de conforts : température, humidité, taux de CO2. Avec un micro-capteur par polluant et par paramètre de confort, les données récoltées sont d'une grande précision et permettent d'identifier les principaux axes d'amélioration de la qualité de l'air. Malgré son parcours d'ingénieure chimiste, Lamia insiste sur sa volonté de proposer des objets au design simple pour rendre les informations accessibles à tous. Il s'agit de « montrer les paramètres sur lesquels on peut agir vite ». Cela passe par exemple par un indicateur visuel sur le taux de CO2, invitant les habitants à aérer la pièce lorsque ce taux est trop élevé. Elle explique par ailleurs que la qualité de l'air a un impact considérable sur les économies d'énergie et la durabilité des bâtiments, outre ses implications bien connues sur la santé. En tant qu'entrepreneure, Lamia raconte les différentes étapes qui l'ont vue progresser : concevoir un produit, savoir le vendre, convaincre des investisseurs, recruter les bonnes personnes, leur donner envie. « Ca ne veut pas dire que j'ai des compétences dans tout, mais j'apprends. Ce qui me motive, c'est de faire ce que j'aime bien, voir que le produit intéresse, et avoir réussi à développer plusieurs activités autour d'un sujet scientifique ». Aujourd'hui, Lamia souhaite emmener Cozy Air à l'international et prépare activement sa deuxième levée de fonds. Bonne écoute !
Géraldine est originaire des Hauts de France, elle a vécu dans la ville ou se trouve les studios de la radio des Français dans le monde ! Villeneuve d'Ascq. Petite, son pére lui demande un coup de main pour traduire les messages qu'il reçoit via sa Cibi, outil utilisé principalement entre les routiers du monde entier pour communiquer (on vous parle d'un monde ou Internet, les réseaux sociaux n'existait pas et ou le téléphone international était trés trés cher). Géraldine va avoir envie à ses 20 ans de visiter les USA & de rencontrer les personnes avec qui elle a échangé. La vie passant, elle fonde une famille en France et trois enfants vont arriver au monde. Après son divorce et les enfants étant grands, elle va retourner a 4 heures au Nord de New York, dans la région Adirondaks, assez peu connue et pourtant, le poumon vert de NY, ou elle va vivre avec un ancien ami de Cibi, Perry. Ecoutez son témoignage !https://www.instagram.com/adirondackfrenchie/ ◢◢◢◢◢◢◢◢◢◢◢◢◢◢◢◢◢◢◢ StereoChic Radio est une association, Vous pouvez soutenir notre projet et l'aider à le faire grandir en devenant membre pour 2 € par mois. CA NOUS SERA D'UNE AIDE PRECISEUSE. Merci !association/stereochic/adhesions/ Amérique du Nord - Etats Unis - New York
Des huées et cliquetis à tout-va, une frite errante, un projet de théâtre de boulevard à Évry-Courcouronnes… Il y a tout ça et bien plus dans cet épisode avec Myd, alias celui qui a fait tous les sports du monde. Le musicien nous raconte l'Amérique, le bus magique et les légendes urbaines de chewing-gum collés aux tables, pendant que SML boit de l'eau gazeuse de hipster à 5 volts.Entre deux gorgées, il faut savoir : tous les traumatismes d'enfant mènent-ils à des kinks d'adulte ? Le plus grand Decathlon du monde de Villeneuve-d'Ascq intéresse-t-il vraiment tout le monde ? Est-ce que ça se fait d'aller à l'intérieur de nos boyaux ?Le titre terroir d'or : « Il y a un épisode incroyable où ils nagent dans du sperme de poisson »Le point poésie : « Être une star à Bethléem, qu'est ce que ça fait de nos jours ? »La vérité puisqu'on ment : « Mes activités, c'est mentir, être têtue et ken »La citation à méditer : « C'est la nouvelle version de se mettre des tampons à la vodka dans le cul »CRÉDITSA bientôt de te revoir est un podcast de Sophie-Marie Larrouy produit par Binge Audio, enregistré le 1er juillet 2021 à Wonderland. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Josselin Bordat. Production : Anaïs Daïkha. Édition : Sirine Azouaoui. Communication : Mathis Grosos. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Karolina Mikos (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Quel regard les enfants portent-ils sur le monde ? Quel avenir imaginent-ils ? Comment les sensibiliser au développement durable, à la solidarité, au vivre ensemble, eux qui seront les acteurs du monde de demain ? Plusieurs enfants de France et d'ailleurs ont participé au concours de microfictions. «Réinventer le monde» pour raconter leur vision d'un monde plus juste et plus durable. Tour d'horizon de leurs projets pour l'avenir, suite à la remise des prix aux lauréats qui a eu lieu ce jeudi 1er juillet 2021. Avec : Stéphanie Beney, chargée de mission sensibilisation et campagne d'intérêt général à l'AFD - Agence Française de Développement Tidiane Thiang, producteur et réalisateur de documentaires et fictions sonores. Membre du collectif Making Waves, il a participé au projet pédagogique Réinventer le monde Catherine Deram, médiatrice à l'Atelier Canopé de Lille. Elle a accompagné l'équipe pédagogique et les élèves du lycée professionnel Dina Deryck de Villeneuve d'Ascq (département du Nord) dans le cadre du projet Réinventer le monde Karine Boulay, professeure au Lycée agricole Lucie Aubrac à Davayé (département de Saone-et-Loire). L'établissement a réalisé le podcast «L'étiquette qui gratte» dans le cadre du projet Réinventer le monde. Programmation musicale : ► Miango - Conti Bilong ► Free Fall - Selah Sue
Face à l'urgence environnementale, le schéma qui consistait à extraire, fabriquer, consommer et jeter ne fait plus l'immunité. Véritable alternative, l'économie circulaire a su, depuis quelques années, s'imposer dans tous les secteurs. Mais comment appliquer les principes de ce schéma vertueux quand on pense à des chantiers générant de grandes quantités de déchets ? Quelles sont les questions à se poser en amont du chantier ? Quels sont les bénéfices de l'économie circulaire d'un point de vue environnemental, sociétal et économique ? Pour répondre à toutes ces questions, nous nous sommes intéressés à deux chantiers emblématiques. Le premier se trouve à proximité de Lille sur les communes de Villeneuve d'Ascq et Croix. Ancien site logistique des 3 suisses, le chantier de la Maillerie a été l'occasion pour Bouygues Bâtiment Nord Est de concevoir un quartier nouvelle génération en partenariat avec Linkcity et Nhood (aménageurs urbains et promoteurs) et plusieurs architectes : Agence Nicolas Michelin Et Associes ; D'houndt + Bajart Architectes ; De Alzua + ; Saison Menu Architectes ; Beal Blanckaert Architectes (Sarl) ; Coldefy Associes Architectes Urbanistes. Le deuxième chantier, 185 Charles de Gaulle, se trouve à Neuilly-sur-Seine où Bouygues Bâtiment Ile-de-France a conduit un projet de rénovation de bureaux en partenariat avec BNP Paribas REIM (maître d'ouvrage) et Arte Charpentier (architecte). Dans cet épisode, on vous parle : De l'économie circulaire : ses principes et ses objectifs(0:56) Comment appliquer les principes de l'économie circulaire au secteur de la construction ? (1:47) De l'exemple du chantier de la Maillerie à Lille (2:48) De l'exemple du chantier 185 Charles de Gaulle à Neuilly-sur-Seine (4:09) De l'avenir de l'économie circulaire en construction (4:57) Un podcast créé par Bouygues Bâtiment France Europe, conçu par Insign et produit par Calliopé.
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire Résumé À partir de l’analyse croisée du Jugement du roi de Navarre de Guillaume de Machaut, du Decameron de Boccace et de la correspondance de Pétrarque, cette dernière leçon tente de rassembler les acquis du cours autour de la question de l’agencement du temps. On y rencontre ce que l’on attendait (le rapport entre la calamité et le feu du récit), mais aussi ce que l’on n’attendait pas (la question de l’émancipation féminine et l’énigme de la violence antisémite). Avec toujours la même question : s’il y a bien un monde d’après la peste, se dit-il après elle ou d’après elle ? Sommaire Qu’avons-nous entendu ? Le bruit sourd de la tempête épidémique (« Si que ces tempestes cesserrent… », Guillaume de Machaut, Le Jugement du roi de Navarre, ensemble Gilles Binchois, dit par Jean-Paul Raccodon, 2001) Peste est le nom de ce que contre quoi on ne résiste pas La mélancolie de Guillaume de Machaut, « poésie de la tension, de l’accord et du désaccord » (Jacqueline Cerquiglini-Toulet, “Un engin si soutil”. Guillaume de Machaut et l’écriture au XIVe siècle, Paris, 2001) « Ce fu des orribles merveilles » : prologue apocalyptique et service du prince (Dominique Boutet, « L’Éloge du Prince et l’expérience de la mélancolie. Réflexions sur les facteurs de cohérence du Jugement du roi de Navarre de Guillaume de Machaut », dans Id. et Jacques Verger dir., Penser le pouvoir au Moyen Âge (VIIIe‑XVe siècle). Études d’histoire et de littérature offertes à Françoise Autrand, Paris, 2000) Des intentions politiques au fonctionnement poétique : la métafiction d’une ancienne affaire « mal taillée » (Robert Barton Palmer, « The metafictional Machaut: Self-reflexivity and Self-mediation in the two Judgment poems », Studies in the Literary Imagination, 20, 1987) L’auctorialité débordée, ou comment Guillaume de Machaut peine à contrôler ses lecteurs (Deborah McGrady, Controlling readers: Guillaume de Machaut and his late Medieval audience, Toronto, University of Toronto press, 2006) Guillaume de Machaut fut-il si discourtois ? Fictionner la fiction, refaire le procès (Laëtitia Tabard, « Contre-enquête au Moyen Âge : (re)faire le procès de Guillaume de Machaut », Premier symposium de critique policière. Autour de Pierre Bayard, 2017 : http://intercripol.org/fr/thematiques/critique-judiciaire/contre-enquete-au-moyen-age-re-faire-le-proces-de-guillaume-de-machautnew-page.html) En 1349, tout est à refaire L’entrée en guerre, la peste, et l’irruption du langage poétique : depuis l’Iliade, le roman de fondation de l’Occident Boccace réécrit Thucydide, mais lui aussi a vu ce qu’il a vu Annoter Le Decameron comme un texte de savoir (Enrica Zanin, « À la recherche de savoir. Les Marginalia dans les collections de nouvelles », dans Carine Roudière-Sébastien dir., Quand Minerve passe les monts. Modalités littéraires de la circulation des savoirs (Italie-France, Renaissance-XVIIe siècle), Pessac, 2020) Boccace, la preservatio sanitatis et la culture médicale (Anne Robin, « Boccace et les médecins du Décaméron ». Chroniques italiennes, 2011) La description de la peste à Florence, relevé d’une catastrophe révolue et mythe philosophique (Kurt Flasch, Poesia dopo la peste. Saggio su Boccaccio, Rome-Bari, 1994) La tourmente épidémique allume le feu des récits Derrière le frontispice de « l’horrible commencement », le prologue et l’incendie d’un cœur amoureux De l’art de « n’être pas mort » quand quelque chose est mort en soi : le Decameron comme littérature de consolation Mardi matin, Santa Maria Novella, « après bien des soupirs, cessant de dire des Pater, elles se mirent à converser de choses et d’autres touchant la nature de l’époque » « Qu’attendons-nous ? À quoi rêvons-nous ? » Sept jeunes femmes et trois hommes : la fin du deuil, ou une révolte lente à venir Alors c’est parti : Cat Power, « Black », Wanderer, 2018 La grande faucheuse et le charnier : en 1338, tout est déjà en place, visible dans l’Allégorie de la Rédemption d’Ambrogio Lorenzetti L’acte de créer, résistance et honte d’être un homme (Gilles Deleuze, Abécédaire, « R comme Résistance », 1989) Sur le palais qui couronne la colline, sacre de l’écrivain et compromissions politiques « Quand soudain » : l’irruption des frères chartreux fait de Pétrarque le narrateur de la peste (Familières, XVI, 2) Son frère, comme un modèle et un reproche : « pendant que mes visiteurs racontaient ces faits et bien d’autres de la sorte à ton sujet, l’évêque me regardait les yeux mouillés de larmes » « L’année 1348 de ces temps ultimes fut pour nous une année de deuil. Nous savons maintenant qu’elle n’a été que le commencement de notre deuil… » (Pétrarque à Boccace, 7 septembre 1363, Lettres de vieillesse, III, 1) L’année 1363, « la seizième depuis le début de nos malheurs » : la peste chez Pétrarque comme nouvelle ère 1348 est « un pli dans l’ordre du temps qui dédouble le monde » et institue l’œuvre à venir (Étienne Anheim, « Pétrarque ou l’écriture d’une vie », Séminaire à l’EHESS , 25 novembre 2020) « Que faire maintenant, mon frère ? Voilà que nous avons déjà presque tout essayé et nous n’avons trouvé le repos nulle part. Quand l’attendre ? Où le chercher ? Le temps comme on dit a glissé entre nos doigts ; nos anciennes espérances ont été ensevelies avec nos amis. L’année 1348 a fait de nous des hommes esseulés et faibles » (Familères, I, 1) La peste chez Pétrarque, « moment inaugural de la temporalité comme mobile » (Étienne Anheim) Retour à Guillaume de Machaut et au Jugement du roi de Navarre : la peste n’ordonne pas le temps, mais le défait Linéarité du dit, arche rythmique du motet : quand le temps se comprime mais ne se déroule pas Le Tohu bohu archaïque des « orribles merveilles » du prologue de Guillaume de Machaut : tempêtes, fléaux et épidémies Calamitas et maladie du calame : écrire l’épaisseur des catastrophes (Thomas Labbé, Les Catastrophes naturelles au Moyen Âge, Paris, 2017) Sous la mortalitas, rien d’autre qu’une surmortalité Un cri de haine dans un écrin de beauté : la « bête féroce » tapie dans le cantus firmus d’un motet de Guillaume de Machaut (Francesco Rocco Rossi, « Deux Cas paradigmatiques d’invective musicale dans la musique ancienne : “Fons totius superbiae/Livoris feritas/Fera pessima” de Guillaume de Machaut et “Sola caret monstris/Fera pessima” de Loyset Compère », dans Les Discours de la haine : Récits et figures de la passion dans la Cité, Villeneuve d'Ascq, 2009) L’accusation antisémite, avant le déclenchement épidémique : ordre narratif et désordres politiques Maintenir l’énigme comme énigme Le printemps à la fenêtre de Guillaume de Machaut : qui nous préviendra qu’il faut se décamérer ? (Nathalie Koble, Décamérez ! Des nouvelles de Boccace, Paris, 2021) Merci à la brigata, et salut.
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire Résumé À partir de l’analyse croisée du Jugement du roi de Navarre de Guillaume de Machaut, du Decameron de Boccace et de la correspondance de Pétrarque, cette dernière leçon tente de rassembler les acquis du cours autour de la question de l’agencement du temps. On y rencontre ce que l’on attendait (le rapport entre la calamité et le feu du récit), mais aussi ce que l’on n’attendait pas (la question de l’émancipation féminine et l’énigme de la violence antisémite). Avec toujours la même question : s’il y a bien un monde d’après la peste, se dit-il après elle ou d’après elle ? Sommaire Qu’avons-nous entendu ? Le bruit sourd de la tempête épidémique (« Si que ces tempestes cesserrent… », Guillaume de Machaut, Le Jugement du roi de Navarre, ensemble Gilles Binchois, dit par Jean-Paul Raccodon, 2001) Peste est le nom de ce que contre quoi on ne résiste pas La mélancolie de Guillaume de Machaut, « poésie de la tension, de l’accord et du désaccord » (Jacqueline Cerquiglini-Toulet, “Un engin si soutil”. Guillaume de Machaut et l’écriture au XIVe siècle, Paris, 2001) « Ce fu des orribles merveilles » : prologue apocalyptique et service du prince (Dominique Boutet, « L’Éloge du Prince et l’expérience de la mélancolie. Réflexions sur les facteurs de cohérence du Jugement du roi de Navarre de Guillaume de Machaut », dans Id. et Jacques Verger dir., Penser le pouvoir au Moyen Âge (VIIIe‑XVe siècle). Études d’histoire et de littérature offertes à Françoise Autrand, Paris, 2000) Des intentions politiques au fonctionnement poétique : la métafiction d’une ancienne affaire « mal taillée » (Robert Barton Palmer, « The metafictional Machaut: Self-reflexivity and Self-mediation in the two Judgment poems », Studies in the Literary Imagination, 20, 1987) L’auctorialité débordée, ou comment Guillaume de Machaut peine à contrôler ses lecteurs (Deborah McGrady, Controlling readers: Guillaume de Machaut and his late Medieval audience, Toronto, University of Toronto press, 2006) Guillaume de Machaut fut-il si discourtois ? Fictionner la fiction, refaire le procès (Laëtitia Tabard, « Contre-enquête au Moyen Âge : (re)faire le procès de Guillaume de Machaut », Premier symposium de critique policière. Autour de Pierre Bayard, 2017 : http://intercripol.org/fr/thematiques/critique-judiciaire/contre-enquete-au-moyen-age-re-faire-le-proces-de-guillaume-de-machautnew-page.html) En 1349, tout est à refaire L’entrée en guerre, la peste, et l’irruption du langage poétique : depuis l’Iliade, le roman de fondation de l’Occident Boccace réécrit Thucydide, mais lui aussi a vu ce qu’il a vu Annoter Le Decameron comme un texte de savoir (Enrica Zanin, « À la recherche de savoir. Les Marginalia dans les collections de nouvelles », dans Carine Roudière-Sébastien dir., Quand Minerve passe les monts. Modalités littéraires de la circulation des savoirs (Italie-France, Renaissance-XVIIe siècle), Pessac, 2020) Boccace, la preservatio sanitatis et la culture médicale (Anne Robin, « Boccace et les médecins du Décaméron ». Chroniques italiennes, 2011) La description de la peste à Florence, relevé d’une catastrophe révolue et mythe philosophique (Kurt Flasch, Poesia dopo la peste. Saggio su Boccaccio, Rome-Bari, 1994) La tourmente épidémique allume le feu des récits Derrière le frontispice de « l’horrible commencement », le prologue et l’incendie d’un cœur amoureux De l’art de « n’être pas mort » quand quelque chose est mort en soi : le Decameron comme littérature de consolation Mardi matin, Santa Maria Novella, « après bien des soupirs, cessant de dire des Pater, elles se mirent à converser de choses et d’autres touchant la nature de l’époque » « Qu’attendons-nous ? À quoi rêvons-nous ? » Sept jeunes femmes et trois hommes : la fin du deuil, ou une révolte lente à venir Alors c’est parti : Cat Power, « Black », Wanderer, 2018 La grande faucheuse et le charnier : en 1338, tout est déjà en place, visible dans l’Allégorie de la Rédemption d’Ambrogio Lorenzetti L’acte de créer, résistance et honte d’être un homme (Gilles Deleuze, Abécédaire, « R comme Résistance », 1989) Sur le palais qui couronne la colline, sacre de l’écrivain et compromissions politiques « Quand soudain » : l’irruption des frères chartreux fait de Pétrarque le narrateur de la peste (Familières, XVI, 2) Son frère, comme un modèle et un reproche : « pendant que mes visiteurs racontaient ces faits et bien d’autres de la sorte à ton sujet, l’évêque me regardait les yeux mouillés de larmes » « L’année 1348 de ces temps ultimes fut pour nous une année de deuil. Nous savons maintenant qu’elle n’a été que le commencement de notre deuil… » (Pétrarque à Boccace, 7 septembre 1363, Lettres de vieillesse, III, 1) L’année 1363, « la seizième depuis le début de nos malheurs » : la peste chez Pétrarque comme nouvelle ère 1348 est « un pli dans l’ordre du temps qui dédouble le monde » et institue l’œuvre à venir (Étienne Anheim, « Pétrarque ou l’écriture d’une vie », Séminaire à l’EHESS , 25 novembre 2020) « Que faire maintenant, mon frère ? Voilà que nous avons déjà presque tout essayé et nous n’avons trouvé le repos nulle part. Quand l’attendre ? Où le chercher ? Le temps comme on dit a glissé entre nos doigts ; nos anciennes espérances ont été ensevelies avec nos amis. L’année 1348 a fait de nous des hommes esseulés et faibles » (Familères, I, 1) La peste chez Pétrarque, « moment inaugural de la temporalité comme mobile » (Étienne Anheim) Retour à Guillaume de Machaut et au Jugement du roi de Navarre : la peste n’ordonne pas le temps, mais le défait Linéarité du dit, arche rythmique du motet : quand le temps se comprime mais ne se déroule pas Le Tohu bohu archaïque des « orribles merveilles » du prologue de Guillaume de Machaut : tempêtes, fléaux et épidémies Calamitas et maladie du calame : écrire l’épaisseur des catastrophes (Thomas Labbé, Les Catastrophes naturelles au Moyen Âge, Paris, 2017) Sous la mortalitas, rien d’autre qu’une surmortalité Un cri de haine dans un écrin de beauté : la « bête féroce » tapie dans le cantus firmus d’un motet de Guillaume de Machaut (Francesco Rocco Rossi, « Deux Cas paradigmatiques d’invective musicale dans la musique ancienne : “Fons totius superbiae/Livoris feritas/Fera pessima” de Guillaume de Machaut et “Sola caret monstris/Fera pessima” de Loyset Compère », dans Les Discours de la haine : Récits et figures de la passion dans la Cité, Villeneuve d'Ascq, 2009) L’accusation antisémite, avant le déclenchement épidémique : ordre narratif et désordres politiques Maintenir l’énigme comme énigme Le printemps à la fenêtre de Guillaume de Machaut : qui nous préviendra qu’il faut se décamérer ? (Nathalie Koble, Décamérez ! Des nouvelles de Boccace, Paris, 2021) Merci à la brigata, et salut.
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice BoucheronCollège de FranceAnnée 2020-2021La peste noireRésuméÀ partir de l'analyse croisée du Jugement du roi de Navarre de Guillaume de Machaut, du Decameron de Boccace et de la correspondance de Pétrarque, cette dernière leçon tente de rassembler les acquis du cours autour de la question de l'agencement du temps. On y rencontre ce que l'on attendait (le rapport entre la calamité et le feu du récit), mais aussi ce que l'on n'attendait pas (la question de l'émancipation féminine et l'énigme de la violence antisémite). Avec toujours la même question : s'il y a bien un monde d'après la peste, se dit-il après elle ou d'après elle ?SommaireQu'avons-nous entendu ? Le bruit sourd de la tempête épidémique (« Si que ces tempestes cesserrent… », Guillaume de Machaut, Le Jugement du roi de Navarre, ensemble Gilles Binchois, dit par Jean-Paul Raccodon, 2001)Peste est le nom de ce que contre quoi on ne résiste pasLa mélancolie de Guillaume de Machaut, « poésie de la tension, de l'accord et du désaccord » (Jacqueline Cerquiglini-Toulet, "Un engin si soutil". Guillaume de Machaut et l'écriture au XIVe siècle, Paris, 2001)« Ce fu des orribles merveilles » : prologue apocalyptique et service du prince (Dominique Boutet, « L'Éloge du Prince et l'expérience de la mélancolie. Réflexions sur les facteurs de cohérence du Jugement du roi de Navarre de Guillaume de Machaut », dans Id. et Jacques Verger dir., Penser le pouvoir au Moyen Âge (VIIIe‑XVe siècle). Études d'histoire et de littérature offertes à Françoise Autrand, Paris, 2000)Des intentions politiques au fonctionnement poétique : la métafiction d'une ancienne affaire « mal taillée » (Robert Barton Palmer, « The metafictional Machaut: Self-reflexivity and Self-mediation in the two Judgment poems », Studies in the Literary Imagination, 20, 1987)L'auctorialité débordée, ou comment Guillaume de Machaut peine à contrôler ses lecteurs (Deborah McGrady, Controlling readers: Guillaume de Machaut and his late Medieval audience, Toronto, University of Toronto press, 2006)Guillaume de Machaut fut-il si discourtois ? Fictionner la fiction, refaire le procès (Laëtitia Tabard, « Contre-enquête au Moyen Âge : (re)faire le procès de Guillaume de Machaut », Premier symposium de critique policière. Autour de Pierre Bayard, 2017 : http://intercripol.org/fr/thematiques/critique-judiciaire/contre-enquete-au-moyen-age-re-faire-le-proces-de-guillaume-de-machautnew-page.html)En 1349, tout est à refaireL'entrée en guerre, la peste, et l'irruption du langage poétique : depuis l'Iliade, le roman de fondation de l'OccidentBoccace réécrit Thucydide, mais lui aussi a vu ce qu'il a vuAnnoter Le Decameron comme un texte de savoir (Enrica Zanin, « À la recherche de savoir. Les Marginalia dans les collections de nouvelles », dans Carine Roudière-Sébastien dir., Quand Minerve passe les monts. Modalités littéraires de la circulation des savoirs (Italie-France, Renaissance-XVIIe siècle), Pessac, 2020)Boccace, la preservatio sanitatis et la culture médicale (Anne Robin, « Boccace et les médecins du Décaméron ». Chroniques italiennes, 2011)La description de la peste à Florence, relevé d'une catastrophe révolue et mythe philosophique (Kurt Flasch, Poesia dopo la peste. Saggio su Boccaccio, Rome-Bari, 1994)La tourmente épidémique allume le feu des récitsDerrière le frontispice de « l'horrible commencement », le prologue et l'incendie d'un cœur amoureuxDe l'art de « n'être pas mort » quand quelque chose est mort en soi : le Decameron comme littérature de consolationMardi matin, Santa Maria Novella, « après bien des soupirs, cessant de dire des Pater, elles se mirent à converser de choses et d'autres touchant la nature de l'époque »« Qu'attendons-nous ? À quoi rêvons-nous ? » Sept jeunes femmes et trois hommes : la fin du deuil, ou une révolte lente à venirAlors c'est parti : Cat Power, « Black », Wanderer, 2018La grande faucheuse et le charnier : en 1338, tout est déjà en place, visible dans l'Allégorie de la Rédemption d'Ambrogio LorenzettiL'acte de créer, résistance et honte d'être un homme (Gilles Deleuze, Abécédaire, « R comme Résistance », 1989)Sur le palais qui couronne la colline, sacre de l'écrivain et compromissions politiques« Quand soudain » : l'irruption des frères chartreux fait de Pétrarque le narrateur de la peste (Familières, XVI, 2)Son frère, comme un modèle et un reproche : « pendant que mes visiteurs racontaient ces faits et bien d'autres de la sorte à ton sujet, l'évêque me regardait les yeux mouillés de larmes »« L'année 1348 de ces temps ultimes fut pour nous une année de deuil. Nous savons maintenant qu'elle n'a été que le commencement de notre deuil… » (Pétrarque à Boccace, 7 septembre 1363, Lettres de vieillesse, III, 1)L'année 1363, « la seizième depuis le début de nos malheurs » : la peste chez Pétrarque comme nouvelle ère1348 est « un pli dans l'ordre du temps qui dédouble le monde » et institue l'œuvre à venir (Étienne Anheim, « Pétrarque ou l'écriture d'une vie », Séminaire à l'EHESS , 25 novembre 2020)« Que faire maintenant, mon frère ? Voilà que nous avons déjà presque tout essayé et nous n'avons trouvé le repos nulle part. Quand l'attendre ? Où le chercher ? Le temps comme on dit a glissé entre nos doigts ; nos anciennes espérances ont été ensevelies avec nos amis. L'année 1348 a fait de nous des hommes esseulés et faibles » (Familères, I, 1)La peste chez Pétrarque, « moment inaugural de la temporalité comme mobile » (Étienne Anheim)Retour à Guillaume de Machaut et au Jugement du roi de Navarre : la peste n'ordonne pas le temps, mais le défaitLinéarité du dit, arche rythmique du motet : quand le temps se comprime mais ne se déroule pasLe Tohu bohu archaïque des « orribles merveilles » du prologue de Guillaume de Machaut : tempêtes, fléaux et épidémiesCalamitas et maladie du calame : écrire l'épaisseur des catastrophes (Thomas Labbé, Les Catastrophes naturelles au Moyen Âge, Paris, 2017)Sous la mortalitas, rien d'autre qu'une surmortalitéUn cri de haine dans un écrin de beauté : la « bête féroce » tapie dans le cantus firmus d'un motet de Guillaume de Machaut (Francesco Rocco Rossi, « Deux Cas paradigmatiques d'invective musicale dans la musique ancienne : "Fons totius superbiae/Livoris feritas/Fera pessima" de Guillaume de Machaut et "Sola caret monstris/Fera pessima" de Loyset Compère », dans Les Discours de la haine : Récits et figures de la passion dans la Cité, Villeneuve d'Ascq, 2009)L'accusation antisémite, avant le déclenchement épidémique : ordre narratif et désordres politiquesMaintenir l'énigme comme énigmeLe printemps à la fenêtre de Guillaume de Machaut : qui nous préviendra qu'il faut se décamérer ? (Nathalie Koble, Décamérez ! Des nouvelles de Boccace, Paris, 2021)Merci à la brigata, et salut.
Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'échanger avec Laura Di Muzio, co-fondatrice de l'agence LJA Sports. Elle est également rugbywoman internationale et consultante rugby sur France TV. De leurs débuts sur les terrains de Villeneuve d'Ascq, jusqu'à jouer avec le même maillot en sélection nationale, Laura revient sur les moments privilégiés qu'elle a vécu avec sa sœur jumelle Gina ainsi que leurs co-équipières. Elle évoque aussi la manière dont elle est devenue entrepreneure & consultante TV, en provoquant et saisissant les opportunités proposées. Je vous souhaite une bonne écoute ! Pour suivre Laura Di Muzio & LJA Sports : Instagram : https://www.instagram.com/laura_di_muzio/?hl=fr & https://www.instagram.com/p/B9G-nZ-KJFs/ Facebook : https://www.facebook.com/ladiesamazing Linkedin : https://www.linkedin.com/in/laura-di-muzio-conf%C3%A9renci%C3%A8re-lja-sports-b46b4090/?originalSubdomain=fr Twitter : https://twitter.com/lauradimuzio?lang=fr Site Internet : https://ljasports.com/ Pour suivre Les Coulisses et me partager vos idées ou commentaires : Instagram : https://www.instagram.com/les_coulisses_podcast/ ou https://www.instagram.com/bcb38/ Twitter : https://twitter.com/CorveyBironBapt Email : baptiste.corvey@gmail.com Musique - libre de droits : Dayfox departure Logo by François Groslière - So good ID
Oliwon Lakarayib, une plateforme numérique dédiée à la Caraïbe
Oliwon Lakarayib reçoit Colette Ranély-Vergé-Depré, qui est géographe maître des conférences à l'université des Antilles, habilitée à diriger des recherches et directrice adjointe du laboratoire AIHP-GEODE Caraïbe. Sa thèse de doctorat en géographie, soutenue à l'Université Michel de Montaigne Bordeaux III s'intitulait "les Antilles françaises en transition : de la relation privilégiée franco- française à l'ouverture internationale. Essai d'une géographie des transports". Elle est donc intéressée par les problématiques liées au transport aussi bien à l'échelle de la Caraïbe qu'à l'échelle locale. Nous discutons ensemble des enjeux des transports pour les Antilles, à toutes les échelles. Discussion: 01:05: Son parcours 05:07: Les Antilles françaises, insularité et transport 08:37: concurrence régionale 11:25: le transport aérien 14:25: paradoxe de l'aérien 16:22: alliances compagnies aériennes et absence des Antilles françaises 17:05: les compagnies américaines 18:57: le tourisme de croisière 22:16: les transports à l'échelle locale 24:06: le regard de la géographe sur le TCSP Bibliographie indicative: Le Berre I., Ranély Vergé-Dépré C., Terral R. et Rabévolo C., 2019. « L'emprise portuaire du Grand Port Maritime de Guadeloupe, d'hier à aujourd'hui : apports de la cartographie dynamique géohistorique », Norois, n° 250, p. 49-64. Ranély Vergé-Dépré C., 2019. « Aéroports et territoires urbains dans l'archipel des Antilles », Bulletin de l'Association de Géographes Français, n° 96-1, p. 103-123. Ranély Vergé-Dépré C., 2019. « Insularité, transports et mobilités. L'exemple de la Martinique », Géoconfluences, mis en ligne en octobre 2019. Ranély Vergé-Dépré C., 2017. Transports et territoires insulaires, approche géographique, mémoire d'Habilitation à Diriger des Recherches, Université Savoie Mont Blanc, 15 septembre 2017, vol. 1 : 233 p. ; vol. 2 : 393 p. Ranély Vergé-Dépré C., Roth P., 2015. « L'avion, facteur d'unification dans le Bassin caraïbe ? », M@ppemonde, n° 120, 2015/4, mis en ligne le 4 avril 2017. Ranély Vergé-Dépré C., 1999. Les Antilles françaises en transition : de la relation privilégiée franco-française à l'ouverture internationale. Essai d'une géographie des transports, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 1999, 362 p., (thèse de doctorat).
Invitée : Corinne MOLINA la présidente de Mäder dont les peintures industrielles recouvrent les trains, les avions, les bateaux, une entreprise familiale de Villeneuve-d'Ascq. Durant cette crise : on a osé ! On a fait preuve d'agilité pour s'adapter… avec le télétravail, la digitalisation… pour répondre plus facilement aux clients… Les collaborateurs se sont dépassés… ils ont fait des choses différentes… On a su aller plus vite qu'avant la crise… on a appris à sortir du cadre… on a su trouver des solutions… Mots-clés : Industrie, transports, cosmétique, agriculture, Hauts-de-France, Bpifrance Excellence, French Fab Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Il existe peu de musées français consacrés exclusivement à l'art brut, LaM, anciennement musée d'Art moderne de Villeneuve-d'Ascq et le MANAS, le Musée d'Art Naïf et d'Arts Singuliers de Laval. Par contre il y a un lieu privé, l'abbaye d'Auberive, où le collectionneur chatenaisien Jean-Claude Volot expose une collection patiemment enrichie depuis quarante ans. Une trentaine d'oeuvres de Philippe Aïni, Badia, Philippe Dereux, Hervé Di Rosa, Jephan De Villiers et Joël Lorand ont été sorties pour être montrées au public, en accès libre, (jusqu'au 7 mars 2020) au Pavillon des arts et du Patrimoine de Chatenay-Malabry. Cette chronique présente l'essentiel de l'exposition en donnant quelques clés pour comprendre la vision qu'un collectionneur a du monde de l'art et quel type de relation il entretient avec les artistes.
Véritable poumon de verdure de 13 hectares, le musée de plein air de Villeneuve-d'Ascq est situé au cœur de la métropole lilloise. Sa mission est de valoriser le patrimoine rural.
Les événements repérés par l'Agenda du Loisir Français sont formels. Malgré les températures exceptionnelles, c'est bel et bien l'automne: la France fête ses châtaignes, ses coings, et même sa soupe. Et en attendant Halloween, elle célèbre aussi… ses sorcières. Fêtes des sorcières aux Pennes-Mirabeau dans les Bouches-du-Rhône, conférence «Nous, sorcières » à Épinal, dans les Vosges, Fête de la sorcière à Villeneuve d'Ascq et bien d'autres dans toute la France dans les jours à venir. À découvrir aussi dans l'ALF de cette semaine, un événement sataniste convivial à Reims et un osé tournoi de Bubble foot sur le toit de la Tour Montparnasse à Paris. L'Agenda du Loisir Français est un rendez-vous hebdomadaire, portrait de la France à travers ses événements Facebook, ses réseaux sociaux et ses forums de discussion par Henry Michel. Si vous aimez l'Agenda du Loisir Français, pensez à nous le dire dans les commentaires d'iTunes, de Soundcloud ou sur les réseaux sociaux et à nous mettre 5 étoiles! Ça fait plaisir!