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Revue de presse Afrique
À la Une: Sylvia Bongo et son fils Nourredin sortis de prison

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 12, 2025 4:00


Pas de commentaire des autorités à ce stade, mais Gabon Review l'affirme : l'épouse de l'ex-président Ali Bongo et son fils « ont été transférés en résidence surveillée dans leur maison de la Sablière» vendredi, raconte le journal, qui précise s'appuyer sur « des sources bien introduites, dignes de foi, et habituellement bien informées ». Après plus d'un an et demi en détention dans des conditions qui restent floues, cette nouvelle a dû arracher un « ouf de soulagement » à la famille, imagine Le Pays au Burkina Faso, qui y voit « une véritable bouffée d'oxygène ». Dans des termes plus modérés, Gabon Review concède que cette nouvelle « marque un tournant juridique important », et témoigne probablement du passage à « une gestion plus équilibrée » de la procédure.Mais il ne faut pas s'y méprendre, prévient Gabon Actu : « la mise en liberté provisoire de Sylvia et Nourredin ne signifie nullement (...) l'annulation des chefs d'accusation qui pèsent sur [eux], portant pêle-mêle sur des délits présumés de détournement de fonds, faux et usage de faux, corruption et détournement, etc ». Une véritable « épée de Damoclès », souligne de son côté Wakat Séra, tandis qu'Aujourd'hui au Faso prédit encore des jours difficiles au fils et à l'épouse d'Ali Bongo, qui « n'en ont pas fini avec la justice ».Un basculement surprenantQuelque chose a dû changer, mais quoi ? C'est précisément la question que se posent plusieurs journaux du continent, qui relèvent, comme Gabon Review, que « ce développement intervient une semaine après l'investiture du président Brice Clotaire Oligui Nguema ». Difficile d'y voir un simple hasard, grimace Le Pays, jugeant la coïncidence tellement  « flagrante » qu'elle « incite à établir un lien de cause à effet ».À ce stade, « tout reste encore dans le champ de la spéculation », prévient Wakat Séra. Alors le journal multiplie les hypothèses : s'agit-il d'un « geste de pure humanité » du nouveau président, souhaitant « présenter une image de père de la nation magnanime ? » Faut-il plutôt y voir la main d'un  « médiateur » qui aurait  « agi dans l'ombre » ? Ou bien, peut-être, un « deal passé avec la famille Bongo ? ». À moins qu'il ne s'agisse, comme le pense Gabon Review, de « l'effet d'un lobbying international soucieux d'un traitement plus humain » dans l'affaire Bongo, qui pousserait le pouvoir, à cette « tentative d'équilibrisme entre l'exigence de justice et les contraintes diplomatiques », poursuit le titre.Dans la presse burkinabè, le Pays va même un peu plus loin, et juge « plausible » que cette évolution « fasse suite à une résolution de l'Union africaine », demandant « la libération de la famille et des membres du gouvernement (...) déchu », en vertu « du respect des droits de l'Homme ». D'autant, insiste le journal, « que l'organisation africaine a levé ses sanctions à l'encontre du Gabon suite au retour à l'ordre constitutionnel dans le pays ». Autant de réflexions en forme de point d'interrogation… ne reste donc qu'à attendre, conclut Gabon Review : « la prochaine étape judiciaire sera décisive pour (...) éclairer l'opinion sur le fond de l'affaire ».La ville de Port-Soudan sous les dronesLa capitale provisoire soudanaise a été la cible d'attaques de drones, toute la semaine dernière. Alors que la localité était jusque-là épargnée, désormais, « plus aucune ville du Soudan n'est à l'abri », constate Le Monde Afrique. Ce « havre que l'armée régulière pensait inviolable », surplombé par un horizon aussi bleu que la mer, décrit le quotidien, n'est plus : « comme partout au Soudan, le ciel est devenu une menace ».Lieux stratégiques visés, explosions en plein centre-ville, risques de pénuries : ces frappes font aussi craindre que « l'acheminement de l'aide dans le pays » soit perturbé, s'inquiète le quotidien. Cela alors que « plus de la moitié des 50 millions d'habitants sont dans une situation proche de la famine ».Sans compter que les défenses antiaériennes de l'armée du général al-Burhan plient sous la force des attaques. L'utilisation de drones au Soudan n'est pas une nouveauté, mais, concède un expert interrogé par le journal, cette opération « est sans précédent par sa sophistication ». Un autre va dans le même sens : « les FSR [du général Hemedti] veulent envoyer un message clair : "nous pouvons (...) vous atteindre partout"». Et Le Monde Afrique de conclure, non sans amertume : « C'est désormais chose faite ». 

Revue de presse Afrique
À la Une: Sylvia Bongo et son fils Nourredin sortis de prison

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 12, 2025 4:00


Pas de commentaire des autorités à ce stade, mais Gabon Review l'affirme : l'épouse de l'ex-président Ali Bongo et son fils « ont été transférés en résidence surveillée dans leur maison de la Sablière» vendredi, raconte le journal, qui précise s'appuyer sur « des sources bien introduites, dignes de foi, et habituellement bien informées ». Après plus d'un an et demi en détention dans des conditions qui restent floues, cette nouvelle a dû arracher un « ouf de soulagement » à la famille, imagine Le Pays au Burkina Faso, qui y voit « une véritable bouffée d'oxygène ». Dans des termes plus modérés, Gabon Review concède que cette nouvelle « marque un tournant juridique important », et témoigne probablement du passage à « une gestion plus équilibrée » de la procédure.Mais il ne faut pas s'y méprendre, prévient Gabon Actu : « la mise en liberté provisoire de Sylvia et Nourredin ne signifie nullement (...) l'annulation des chefs d'accusation qui pèsent sur [eux], portant pêle-mêle sur des délits présumés de détournement de fonds, faux et usage de faux, corruption et détournement, etc ». Une véritable « épée de Damoclès », souligne de son côté Wakat Séra, tandis qu'Aujourd'hui au Faso prédit encore des jours difficiles au fils et à l'épouse d'Ali Bongo, qui « n'en ont pas fini avec la justice ».Un basculement surprenantQuelque chose a dû changer, mais quoi ? C'est précisément la question que se posent plusieurs journaux du continent, qui relèvent, comme Gabon Review, que « ce développement intervient une semaine après l'investiture du président Brice Clotaire Oligui Nguema ». Difficile d'y voir un simple hasard, grimace Le Pays, jugeant la coïncidence tellement  « flagrante » qu'elle « incite à établir un lien de cause à effet ».À ce stade, « tout reste encore dans le champ de la spéculation », prévient Wakat Séra. Alors le journal multiplie les hypothèses : s'agit-il d'un « geste de pure humanité » du nouveau président, souhaitant « présenter une image de père de la nation magnanime ? » Faut-il plutôt y voir la main d'un  « médiateur » qui aurait  « agi dans l'ombre » ? Ou bien, peut-être, un « deal passé avec la famille Bongo ? ». À moins qu'il ne s'agisse, comme le pense Gabon Review, de « l'effet d'un lobbying international soucieux d'un traitement plus humain » dans l'affaire Bongo, qui pousserait le pouvoir, à cette « tentative d'équilibrisme entre l'exigence de justice et les contraintes diplomatiques », poursuit le titre.Dans la presse burkinabè, le Pays va même un peu plus loin, et juge « plausible » que cette évolution « fasse suite à une résolution de l'Union africaine », demandant « la libération de la famille et des membres du gouvernement (...) déchu », en vertu « du respect des droits de l'Homme ». D'autant, insiste le journal, « que l'organisation africaine a levé ses sanctions à l'encontre du Gabon suite au retour à l'ordre constitutionnel dans le pays ». Autant de réflexions en forme de point d'interrogation… ne reste donc qu'à attendre, conclut Gabon Review : « la prochaine étape judiciaire sera décisive pour (...) éclairer l'opinion sur le fond de l'affaire ».La ville de Port-Soudan sous les dronesLa capitale provisoire soudanaise a été la cible d'attaques de drones, toute la semaine dernière. Alors que la localité était jusque-là épargnée, désormais, « plus aucune ville du Soudan n'est à l'abri », constate Le Monde Afrique. Ce « havre que l'armée régulière pensait inviolable », surplombé par un horizon aussi bleu que la mer, décrit le quotidien, n'est plus : « comme partout au Soudan, le ciel est devenu une menace ».Lieux stratégiques visés, explosions en plein centre-ville, risques de pénuries : ces frappes font aussi craindre que « l'acheminement de l'aide dans le pays » soit perturbé, s'inquiète le quotidien. Cela alors que « plus de la moitié des 50 millions d'habitants sont dans une situation proche de la famine ».Sans compter que les défenses antiaériennes de l'armée du général al-Burhan plient sous la force des attaques. L'utilisation de drones au Soudan n'est pas une nouveauté, mais, concède un expert interrogé par le journal, cette opération « est sans précédent par sa sophistication ». Un autre va dans le même sens : « les FSR [du général Hemedti] veulent envoyer un message clair : "nous pouvons (...) vous atteindre partout"». Et Le Monde Afrique de conclure, non sans amertume : « C'est désormais chose faite ». 

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 10 mai 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 10, 2025 48:30


Dans le supplément de ce samedi, deux reportages consacrés à la guerre qui sévit depuis trois ans au Soudan. En deuxième partie, nous sommes dans l'est du Tchad, des centaines de milliers de Soudanais s'y sont réfugiés depuis le début du conflit. Mais pour commencer, c'est bien au Soudan en guerre que l'on retrouve notre envoyée spéciale.  À Khartoum : la guerre et le chaosAu Soudan, la guerre est entrée dans sa troisième année. Trois ans que s'affrontent l'armée du général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide, des paramilitaires dirigés par le général Mohammed Hamdan Daglo, alias Hemedti. Aujourd'hui, le Soudan est divisé en deux : l'armée domine le nord et l'est, tandis que le sud-ouest, avec notamment l'immense région du Darfour, est aux mains des FSR. La guerre au Soudan est considérée par l'ONU comme la plus grave crise humanitaire du moment. 13 millions de Soudanais ont fui les conflits. Aujourd'hui, certains tentent de rentrer chez eux, mais ne trouvent que désolation.Un Grand reportage de Gaëlle Laleix qui s'entretient avec François Ballarin.Survivre dans les camps de réfugiés soudanais de l'est tchadienNous partons pour l'est du Tchad, terre d'accueil de centaines de milliers de réfugiés soudanais. Ils ont fui cette guerre interne qui fait rage depuis le 15 avril 2023 au Soudan. À cette date, les Forces de soutien rapide (FSR) menées par le général « Hemedti » se soulèvent contre l'armée régulière soudanaise du général al-Buhran. Les FSR, majoritairement composées de milices arabes janjawid, la garde prétorienne de l'ex-président Omar el-Béchir, déchaînent leur violence au Darfour où elles sont actives depuis plusieurs décennies. 775 000 Soudanais ont fui vers le Tchad voisin : en grande majorité des femmes et des enfants Masalit, une communauté non arabe du Darfour.Un Grand reportage de Victor Mauriat qui s'entretient avec François Ballarin.

Ghost Series
Real Black Magic Story Of Wife's Witchcraft - Guna Guna Istri Muda | Ghost Podcast

Ghost Series

Play Episode Listen Later May 9, 2025 21:54


#spotify #horror #indonesianhorror #podcast #ghostseriesHorror strikes Vivian's life when her husband, Burhan, decides to marry Angel, an avaricious young woman who uses witchcraft to terrorise her family.

Grand reportage
À Khartoum : la guerre et le chaos

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 8, 2025 19:29


Au Soudan, la guerre est entrée dans sa troisième année. Trois ans que s'affrontent l'armée du général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide, des paramilitaires dirigés par le général Mohammed Hamdan Daglo, alias Hemedti. Aujourd'hui, le Soudan est divisé en deux : l'armée domine le nord et l'est, tandis que le sud-ouest, avec notamment l'immense région du Darfour, est aux mains des FSR. La guerre au Soudan est considérée par l'ONU comme la plus grave crise humanitaire du moment. 13 millions de Soudanais ont fui les conflits. Aujourd'hui, certains tentent de rentrer chez eux, mais ne trouvent que désolation.  « À Khartoum : la guerre et le chaos », un grand reportage de Gaëlle Laleix.

Kultur heute Beiträge - Deutschlandfunk
Kein Tier. So wild. - Der neue Film von Burhan Qurbani kommt ins Kino

Kultur heute Beiträge - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later May 8, 2025 4:50


Suchsland, Rüdiger www.deutschlandfunk.de, Kultur heute

SWR2 Kultur Info
„Kein Tier. So Wild“ von Burhan Qurbani versetzt Shakespeares „Richard III.“ ins Clanmilieu

SWR2 Kultur Info

Play Episode Listen Later May 8, 2025 3:29


Ein jahrhundertealtes Shakespeare Drama im kriminellem Milieu einer heutigen Großstadt wie Berlin: diesen Sprung wagt der Filmemacher Burhan Qurban in „Kein Tier. So Wild“.

Convidado
Sudão declara Emirados Árabes Unidos como “Estado agressor”

Convidado

Play Episode Listen Later May 7, 2025 12:07


O governo sudanês rompeu, esta terça-feira, as relações diplomáticas com os Emirados Árabes Unidos que declarou como um "Estado agressor" por, alegadamente, fornecer armas aos paramilitares que lutam contra o exército regular. O anúncio surge um dia depois de o Tribunal Internacional de Justiça se ter declarado "manifestamente incompetente" para julgar a queixa apresentada pelo Sudão contra os Emirados Árabes Unidos por cumplicidade no genocídio no Darfur. Neste programa, Daniela Nascimento, especialista no Sudão, analisa os últimos acontecimentos no país que vive “a pior crise humanitária do mundo” e onde não se prevê um desescalar da situação “num futuro próximo”. Desde Abril de 2023, o Sudão está mergulhado numa guerra civil entre o exército regular, liderado pelo general Abdel Fattah al-Burhan, e as Forças de Apoio Rápido, uma milícia paramilitar sob o comando de Mohamed Hamdan Daglo. Estima-se que o conflito tenha provocado dezenas de milhares de mortes, cerca de 13 milhões de deslocados e a “pior crise humanitária do mundo", de acordo com a ONU.Nos últimos três dias, as Forças de Apoio Rápido têm realizado ataques de drones contra várias infra-estruturas em Porto-Sudão, sede provisória do governo sudanês, o qual acusa os Emirados Árabes Unidos de fornecerem armas aos paramilitares. Entretanto, o Tribunal Internacional de Justiça manifestou-se “incompetente” para julgar a queixa de Cartum que acusa Abu Dhabi de cumplicidade no genocídio no Darfur.Esta terça-feira, o governo sudanês cortou relações diplomáticas com os Emirados, mas a investigadora Daniela Nascimento diz que “o impacto não será significativo” a nível económico. Já do ponto de vista político, “a acusação muito grave de estar a pactuar, a colaborar e a financiar o genocídio no Darfur deixará algumas marcas”, mesmo que os Emirados Árabes Unidos o neguem.RFI: Qual é a implicação da monarquia petrolífera dos Emirados Árabes Unidos na guerra que está a devastar o Sudão há dois anos?Daniela Nascimento, Professora de Relações Internacionais da Faculdade de Economia da Universidade de Coimbra: “O envolvimento tem sido reportado recorrentemente desde o início desta guerra, por via do apoio que tem sido dado do ponto de vista militar às Forças de Apoio Rápido. Grande parte desta investida militar por parte deste grupo paramilitar que confronta e que contesta também o controlo e o poder das Forças Armadas sudanesas tem sido muitíssimo impulsionado e promovido por actores externos ao conflito. No caso dos Emirados Árabes Unidos, esse envolvimento tem sido referido sistematicamente pelo general al-Burhan em vários momentos do conflito, sendo que os acontecimentos dos últimos dias remetem para o fornecimento de drones e armamento militar que esteve implicado nos ataques em Porto-Sudão, capital de facto do governo do exército sudanês liderado pelo general al-Burhan, e que vem reforçar esta acusação de que os Emirados Árabes Unidos têm estado directamente investidos no apoio às Forças de Apoio Rápido e, obviamente, considerando-os como uma parte do conflito. Foi isto também que motivou a queixa do Sudão junto do Tribunal Internacional de Justiça, acusando os Emirados Árabes Unidos de estarem a apoiar aquilo que consideram ser um genocídio em curso, sobretudo na região do Darfur.”O Tribunal Internacional de Justiça disse que é “manifestamente incompetente” para julgar a queixa. Como é que vê a resposta deste tribunal? “É a resposta possível, tendo em conta as circunstâncias e o enquadramento que permite ao Tribunal Internacional de Justiça actuar. Aquilo que foi referido sobre esta decisão do Tribunal Internacional de Justiça é muito claro: no momento de ratificação da Convenção para a Prevenção e Sanção do Crime de Genocídio por parte dos Emirados Árabes Unidos em 2005, tendo em conta aquela que é a margem de manobra que é dada aos Estados no momento de ratificar importantes tratados internacionais, nomeadamente na área dos direitos humanos, os Emirados Árabes Unidos fizeram uma reserva no momento da ratificação, referindo que esta ratificação não abriria a possibilidade ao Tribunal Internacional de Justiça de julgar casos em que os Emirados Árabes Unidos fossem acusados por outro Estado. Porque é assim que o tribunal funciona, com queixas de Estados contra Estados relativamente à participação em crimes de genocídio. Portanto, a sua adesão a esta Convenção foi sobretudo numa lógica de uma certa assunção de responsabilidade na dimensão de prevenção de crimes de genocídio, mas sempre que os Emirados Árabes Unidos fossem implicados - como está agora a ser o caso - em acusações de alegados crimes de genocídio, o Tribunal Internacional de Justiça não tem jurisdição para julgar esses casos.”Porque é que o Sudão é importante para os Emirados Árabes Unidos? Há quem fale do ouro, não é? “Sim. É, sobretudo, o acesso facilitado aos recursos naturais, a recursos importantes, e é também um interesse do ponto de vista de alguma influência e controlo do ponto de vista regional, do ponto de vista territorial, também numa zona que tem sido sempre bastante disputada.”Há quem diga que os Emirados também buscam combater a influência saudita no Sudão e conter a ascensão do islamismo político e da Irmandade Muçulmana…“Exactamente. Era outra ideia que queria partilhar porque há aqui uma tensão também do ponto de vista daquelas que são as influências das diferentes partes envolvidas neste conflito: as forças sudanesas e as Forças de Apoio Rápido, sendo que historicamente os regimes militares no Sudão têm tido um apoio significativo da Arábia Saudita e, inclusivamente, noutros contextos de instabilidade e de violência, nomeadamente no Iémen, foram sendo também reportadas situações de envolvimento de tropas sudanesas, por exemplo, em apoio àquela que é também a luta da Arábia Saudita contra os hutis no Iémen.Há aqui toda uma dinâmica regional bastante mais ampla e que favorece a oportunidade a estes actores regionais que se vão implicando nestes contextos. Não são os únicos, podemos falar do Egipto, do Sudão do Sul ou do Uganda em algum momento que servem de factores de desestabilização acrescida. E, obviamente, esta desestabilização tem um propósito de algum tipo de contrapartida e de benefício, seja ele político, seja ele económico e material.”Uma parte significativa do ouro extraído no Darfur seria exportada para os Emirados Árabes Unidos. Abu Dhabi é um grande centro de comércio de metais preciosos no mundo. Com este corte das relações diplomáticas, como é que fica a questão do ouro sudanês que ia para os Emirados? “O impacto não será significativo. O facto de ter cortado relações diplomáticas com os Emirados Árabes Unidos não vai necessariamente ter este impacto directo na continuidade de um apoio, eventualmente, menos explícito, sendo que não é necessariamente assumido. Os Emirados Árabes Unidos têm negado. Convém ressalvar isso.”Os Emirados Árabes Unidos desmentem qualquer implicação…“Mas a verdade é que a dinâmica no terreno - e tendo em conta a imensa instabilidade - este reforço da posição militar das Forças de Apoio Rápido com estes ataques a Porto-Sudão, que permitiram uma espécie de entrada numa região que estava supostamente controlada pelas Forças Armadas sudanesas, vai continuar a permitir, quanto mais não seja por baixo da mesa, que o ouro continue a circular, enquanto as Forças de Apoio Rápido considerarem que esse apoio lhes é bastante favorável.O acesso aos recursos será garantido a partir do momento em que as forças controlam uma parte significativa do território onde estas reservas se concentram. Essa possibilidade irá manter-se até que haja efectivamente uma mudança significativa do rumo do conflito e se consiga, eventualmente um desescalar da violência e se encontre um caminho alternativo para esta situação.”Disse que o impacto deste corte de relações diplomáticas não será significativo a nível económico ou a nível de circulação do ouro. A outros níveis haverá alguma consequência? “É difícil fazer essa cenarização. De facto, acho que há um objectivo político de marcar uma posição política por parte do governo sudanês, mesmo no que toca a um potencial envolvimento dos Emirados Árabes Unidos numa eventual solução de apaziguamento deste conflito porque isso também tem sido colocado em vários momentos.Houve aqui uma tomada de posição política. Tem havido várias tentativas de colocar essa pressão sobre os Emirados Árabes Unidos no sentido de fragilizar a posição das Forças de Apoio Rápido, mas, obviamente, também temos de ter aqui em consideração que as Forças de Apoio Rápido não se fazem valer apenas do apoio dos Emirados Árabes Unidos. Há outros actores que também têm estado bastante investidos nesse apoio e que têm os mesmos interesses de acesso a estes recursos. Por exemplo, o Grupo Wagner de que não se fala tanto, mas também tem tido um papel importante.Do ponto de vista político, do ponto de vista daquilo que é a imagem dos Emirados Árabes Unidos, fica aqui esta marca de uma ligação muito directa entre aquilo que está a acontecer no Sudão - este cenário de violência – e uma acusação muito grave que é a de estar a pactuar, a colaborar e a financiar o genocídio no Darfur, o que inevitavelmente deixará algumas marcas.”Ainda que, mais uma vez, os Emirados Árabes Unidos desmintam qualquer implicação?“Claro que sim. Faz parte, obviamente, das dinâmicas político-diplomáticas de não assumir directamente o envolvimento em situações que são consideradas situações graves, em que se têm cometido actos de violência muito significativos, em que há esta acusação de um crime particularmente grave e que, do ponto de vista da condenação internacional, é particularmente simbólico e importante. Ou seja, esta ideia do genocídio tem uma carga - dirão alguns que se calhar essa carga já se perdeu também, tendo em conta os acontecimentos noutros contextos do globo - mas não deixa de ter uma carga importante do ponto de vista da responsabilidade que incute sobre a comunidade internacional. Portanto, inevitavelmente, a postura dos Emirados Árabes Unidos será sempre de negar esse envolvimento directo para também não fragilizar a sua posição noutros contextos políticos e geopolíticos e económicos.”Para quando e em que circunstâncias o desescalar do conflito?“Não o prevejo para um futuro próximo. Houve quem considerasse que estes últimos desenvolvimentos no Sudão, nomeadamente o retomar do controlo da capital, há uns meses, por parte das Forças Armadas sudanesas, pudesse ter como efeito alguma fragilização do papel das Forças de Apoio Rápido, alguma desmotivação ou falta de condições para continuar esta guerra. Enquanto as duas partes sentirem que têm a ganhar em continuar esta guerra, dificilmente se conseguirá uma via de entrada, uma oportunidade séria, para um cessar-fogo que possa permitir condições para se iniciar um processo negociado. Independentemente dos cenários possíveis que têm sido suscitados até no sentido de uma eventual secessão da região controlada pelas Forças de Apoio Rápido, nomeadamente o Darfur. Há aqui vários cenários que têm sido colocados em cima da mesa para uma espécie de via de resolução deste conflito. A meu ver, ainda não estão efectivamente criadas as condições para que isso aconteça. Também não antevejo aqui grande vontade, por parte de grandes actores do sistema internacional ou organizações com alguma capacidade de intervenção até mais musculada, para que isso aconteça. Enquanto o Sudão se mantiver um bocadinho fora do radar mediático da agenda internacional, dificilmente se conseguirá este apaziguamento, essa desescalada da situação no Sudão, infelizmente. Continuaremos aqui a ter meses de intenso confronto militar com os custos humanos dramáticos e terríveis que temos tido no Sudão.”

Invité Afrique
Guerre au Soudan: «C'est la pire crise humanitaire au monde après Gaza, on n'en parle pas assez»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 4:29


La guerre au Soudan a fait « 13 millions de déplacés et réfugiés » en deux ans. Alors que le Soudan, troisième plus grand pays d'Afrique en superficie, est déchiré depuis avril 2023 par un sanglant conflit entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhan, dirigeant de facto du pays depuis un coup d'État en 2021, et les forces de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo. Le Haut Commissariat aux réfugiés s'alarme des conséquences régionales de cette guerre civile, avec chaque jour plus de déplacés. Abdouraouf Gnon-Konde, directeur régional du HCR pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre répond aux questions de Léa-Lisa Westerhoff. RFI :  Deux ans après le début du conflit au Soudan, la violence a encore franchi un cap ce week-end au Darfour avec l'attaque et la prise du camp de déplacés de Zamzam. 13 millions de personnes déplacées de force à l'intérieur du pays comme au-delà des frontières. En tant que directeur régional du Haut-Commissariat aux réfugiés pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, comment est-ce que vous qualifiez cette crise ? Abdouraouf Gnon-Konde : D'abord, c'est de dire que c'est une crise humanitaire aiguë. C'est la pire crise humanitaire au monde après Gaza. Mais malheureusement, on n'en parle pas assez. Et je pense que justement, à deux ans du rappel du début de cette crise, c'est important que vous puissiez nous donner cette opportunité de souligner les conséquences de cette crise et d'appeler les uns les autres à réellement trouver une solution politique à l'intérieur du Soudan.Vous rentrez du Tchad où vous vous êtes rendu la semaine dernière. Ce pays frontalier joue un rôle particulier dans la guerre civile. Quelles répercussions la guerre civile a-t-elle sur le Tchad ? Une des conséquences immédiates, c'est que les populations, elles vont chercher un lieu de refuge. Et le lieu de refuge le plus près, pour certaines d'entre elles, c'est le Tchad. Et on a pu voir des populations arriver, qui continuent d'arriver et certaines viennent même depuis Khartoum et qui ont traversé donc des conditions vraiment difficiles. Et depuis avril 2023, le Tchad a déjà reçu près de 800 000 nouveaux réfugiés soudanais. Et cette année, le Tchad a déjà reçu 50 000 nouveaux réfugiés soudanais depuis le début d'année. Et malheureusement, nous nous attendons avec ces attaques auxquelles vous faites allusion, à davantage d'arrivées. Donc vous voyez, pour un pays fragile comme le Tchad, avec une population de 17 millions d'habitants, sans oublier d'autres réfugiés présents sur le territoire, les réfugiés nigérians qui sont là dans la région du lac Tchad et les réfugiés centrafricains et des déplacés internes. C'est extrêmement lourd.Tous les regards sont tournés vers le Darfour. Est-ce que vous craignez que la chute de Khartoum conduise à une aggravation des violences contre les civils dans cette partie ouest du Soudan ? C'est une source de préoccupation dans cette partie ouest du Soudan. Une préoccupation parce que si les combats se rapprochent de la frontière du Tchad, la crainte immédiate, c'est de voir ce que nous appelons en anglais le « spillover », donc un débordement de la crise sur le territoire du Tchad.D'un point de vue régional, quelles conséquences cette crise, ces deux années de guerre civile du Soudan ont-elles sur les pays frontaliers, sur la région ? On a observé des mouvements de populations vers le Tchad. Nous en avons déjà parlé, mais aussi des mouvements de populations vers la Centrafrique. La Centrafrique a déjà accueilli à ce jour à peu près 40 000 Soudanais dans une partie frontalière assez difficile : Birao, Korsi. Mais il n'y a pas que la Centrafrique, il y a aussi l'Égypte, il y a l'Éthiopie, il y a le Sud-Soudan et nous connaissons tous la situation dans laquelle se trouve donc le Sud-Soudan. Et la conséquence, elle va bien au-delà de la région parce que, à la frontière entre le Tchad et le Soudan, nous voyons des populations arriver qui transitent par le Tchad et qui continuent jusqu'en Libye, voire la Tunisie, et qui ont vocation à continuer en Europe. Donc pour nous, ça montre que la conséquence va bien au-delà des pays voisins. Elle va bien au-delà de la région et malheureusement, on voit davantage donc de Soudanais qui essaient d'arriver aux portes européennes.Il y a aussi la question du financement des activités humanitaires. Quel impact la coupure des financements américains a-t-elle sur cette crise au Soudan ? Elle nous contraint à faire des choix extrêmement difficiles. Au Tchad, déjà depuis 2003, nous avions déjà des Soudanais qui étaient là et nous étions en train de travailler à trouver des solutions d'intégration de ces populations. Mais malheureusement, aujourd'hui, avec cette baisse de ressources, nous sommes obligés de nous concentrer sur la réponse d'urgence dans les zones les plus fragiles.Quelle est votre crainte ? Qu'est-ce que vous craignez que ça puisse susciter sur une crise comme celle du Soudan ? La crainte immédiate, c'est de ne pas être en capacité d'apporter la plénitude de réponse. Au niveau global, pour le HCR, les États-Unis contribuent à hauteur de 40% de nos financements, dans la région ils nous accompagnent pour 60%. Mais il n'y a pas que les États-Unis qui ont baissé (leurs contributions). Déjà, pour les besoins immédiats, dans la région Afrique de l'Ouest, Afrique centrale, on parle de 14 millions de déplacés de force. Aujourd'hui dans cette région, 61 % des enfants en âge d'aller à l'école, âgés de 6 à 17 ans sont hors des circuits d'éducation. Donc, comment continuer à prendre en charge ces questions de besoins qui vont bien au-delà de la simple question humanitaire si on n'a pas les ressources adéquates ?

Heimskviður
216 - Börnin á Gaza og byltingin í Súdan

Heimskviður

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 45:56


Mannúðarvandi er hvergi meiri en á Gaza og í Súdan. Við förum þangað í Heimskviðum í dag. Helmingur þeirra rúmlega tveggja milljóna sem hafast við á Gaza eru börn. Fleiri en 50 þúsund hafa verið drepin á þeim átján mánuðum sem hafa liðið frá dagsetningunni örlagaríku, 7.október 2023. Greinendur og mannréttindasamtök telja reyndar að mun fleiri séu látin, líklega séu þúsundir líka undir rústunum sem finna má um alla Gaza-ströndina. Fleiri en 15 þúsund hinna látnu eru börn og Gaza er því líklega hættulegasti staður jarðar fyrir börn. Svo förum við til Kartúm, höfuðborgar Súdans, sem var um mánaðamótin frelsuð úr höndum hersveita RSF sem náðu þar yfirráðum 2023. Hershöfðinginn Abdel Fattah al-Burhan hefur síðustu daga farið sigri hrósandi um borgina og sagt að núna sé hún loksins frjáls. Og íbúum sem hafa síðustu mánuði og misseri búið við ofríki og umsátur RSF-sveitanna er létt. En það breytist líklega ekki mikið fyrr en valdasjúkir hershöfðingjar gefa eftir völdin og skref í átt að lýðræði verða tekin. Annars verður bara meira af einræði, ofbeldi og kúgun.

Invité Afrique
Soudan: «L'armée a visé la liquidation des commandants des FSR, d'où leur faiblesse structurelle»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 9:04


Au Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhan et le général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemetti » sont d'accord sur un point : pas de négociations, la guerre doit aller jusqu'au bout. Ces derniers jours, les Forces armées soudanaises du général Burhane ont remporté une victoire importante en chassant les Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemetti de Khartoum. Pourquoi cette guerre continue-t-elle ? Décryptage avec le chercheur soudanais Suliman Baldo, fondateur du centre de réflexions Sudan Policy and Transparency Tracker. RFI : pourquoi les Forces armées soudanaises ont-elles pris le dessus à Khartoum ?Suliman Baldo : les Forces armées soudanaises ont été sur la défensive depuis le début de la guerre. Elles ont subi beaucoup de revers parce que l'armée soudanaise, au début de la guerre, n'avait pas des troupes, des soldats d'infanterie. L'infanterie de l'armée soudanaise, c'étaient les Forces de soutien rapide (FSR). Mais depuis le mois de septembre 2024, l'armée soudanaise a pu recruter des milliers de volontaires. Et il y a aussi des volontaires islamistes, des brigades djihadistes du mouvement islamiste soudanais qui se sont jointes à l'armée et qui ont été le fer de lance de cette armée dans cette offensive.Alors, les Forces de soutien rapide n'ont pas seulement perdu Khartoum, elles ont dû se retirer aussi de Wad Madani. C'était il y a deux mois, au sud de Khartoum, et elles n'ont pas pu continuer d'assiéger El Obeid, c'est dans le Kordofan, au sud-ouest de Khartoum. Pourquoi cette série de défaites ?La raison principale du côté des Forces de soutien rapide, c'est que c'est une force milicienne. C'est une force de milice Janjawid où la loyauté des combattants est pour leur chef, disons à cause des liens de clan, des liens tribaux. Et sur le terrain, l'armée soudanaise a visé la liquidation des commandants et cela a mené à une situation où les combattants se sont retrouvés sans liens directs avec leurs commandants. Et donc tout cela montre une faiblesse structurelle dans la formation des Forces de soutien rapide.À lire aussiSoudan: suite aux revers des FSR, le centre du pays passe aux mains de l'armée C'est-à-dire qu'en ciblant et en neutralisant les chefs de clans et les chefs de tribus, les Forces armées soudanaises ont affaibli les Forces de soutien rapide ?Elles ont ciblé, disons, les chefs avec ciblage de drones, oui, mais aussi avec infiltration des Forces de soutien rapide. Il y a par exemple Dalaha, c'est l'un des plus récents. C'est quelqu'un qui a été très illustre dans les rangs des Forces d'intervention rapide et sa liquidation a beaucoup affaibli le moral de ces Forces.Et ce chef de guerre, il a été assassiné où ?C'était quelqu'un qui était dans le centre du Soudan, dans la région de la capitale. Et ses combattants disent que c'était un drone qui a visé son véhicule.Son véhicule a été ciblé par un drone ?Voilà, c'est ça !À lire aussiSoudan: les FSR concèdent la perte de Khartoum, leur chef promet de revenir avec «une détermination plus forte»À Wad Madani, au sud de Khartoum, les FSR ont commis des atrocités contre la population. Est-ce que c'est l'une des raisons pour lesquelles, elles ont perdu le contrôle de cette ville ?Partout, où elles se sont déployées, les Forces de soutien rapide se sont attaquées à la population civile. Dans certains endroits, comme dans l'État de Darfour de l'Ouest, c'était un ciblage ethnique. Pour les Massalits par exemple, c'était des actions génocidaires qu'elles ont commise contre ces populations. Un comportement criminel. Et ce qui fait qu'elles n'avaient pas de soutien au sein de la population. Mais alors, au moment où l'armée soudanaise est arrivée à récupérer Al–Jazirah, et maintenant ça se passe aussi à Khartoum, il y a certaines unités de l'armée soudanaise qui s'adonnent au même type de comportement criminel, c'est-à-dire des escadrons de la mort, qui visent les populations de l'ouest du Soudan, du sud du Soudan, les Noubas par exemple, comme étant des collaborateurs des Forces de soutien rapide, et elles sont en train de les liquider dans des exécutions sommaires devant caméra !Et cela se passe, dites-vous, dans l'État d'El-Jazirah, et notamment dans la ville de Wad Madani, au sud de Khartoum ?Cela se passe aussi maintenant, au moment où on se parle, à Khartoum même. Ces brigades se sont montrées vraiment très systématiques dans la poursuite des soi-disant collaborateurs des Forces de soutien rapide.Malgré sa défaite militaire de Khartoum, le général Hemetti affirme qu'il n'y aura ni retraite ni reddition. Mais est-ce qu'il a les moyens de continuer le combat ?Alors, il y a deux choses, n'est-ce pas, Hemetti a fait ces affirmations, ces menaces, dans son adresse à l'occasion de l'Aïd el-Fitr. Le même jour, Al-Burhan a fait un discours similaire où il a dit : « Pas de négociations, pas de compromis avec les Forces de soutien rapide. On ira dans la guerre jusqu'à la fin ». Donc, les deux belligérants sont vraiment déterminés à continuer la guerre. Est-ce que les Forces de soutien rapide ont la force de continuer la guerre ? Leurs combattants, qui se sont retirés du centre du Soudan, sont intacts et donc les deux belligérants se préparent pour des nouvelles phases de combats.À lire aussiSoudan: une Constitution de transition signée à Nairobi entre les paramilitaires et leurs alliés

Daily News Brief by TRT World

Israeli kills 28 more Palestinians in Gaza "At least 28 more Palestinians have been killed in Israeli air strikes across Gaza as attacks targeted residential homes and civilians. Israel launched an aerial offensive on Gaza on March 18, killing at least 830 people and wounding nearly 1,800. The assault shattered a January ceasefire, displacing 124,000 Palestinians again and deepening the humanitarian crisis." US lawmakers, rights groups condemn arrest of Turkish student over criticism of Israel "US lawmakers and rights groups have condemned the arrest of Rumeysa Ozturk, a Turkish PhD student at Tufts University and Fulbright scholar, over her criticism of Israel. Ozturk was detained by masked federal agents in broad daylight, with authorities claiming her of supporting Hamas—an allegation her family and advocates strongly deny. US lawmakers and rights groups say her arrest is part of a wider crackdown on free speech and civil liberties in the US, particularly against those voicing support for Palestinians. Israel constantly denying aid supplies to Gaza: UN "Israel has rejected most attempts by humanitarian organisations to deliver essential supplies into Gaza, the UN Agency for Palestinian Refugees (UNRWA) has said. With intense hostilities continuing for a second week, UNRWA warned that basic supplies are running out and could be depleted within days if aid is not allowed in. The agency said most efforts to coordinate access with Israeli authorities have been blocked, worsening the humanitarian crisis in the besieged territory. Sudan's Burhan declares Khartoum 'free' after reclaiming airport Sudan's Sovereign Council Chairman Abdel Fattah al Burhan declared Khartoum ""free"" after the army expelled the Rapid Support Forces (RSF) and reclaimed key sites, including the airport. Speaking from the presidential palace, also recaptured by the army on Tuesday, al Burhan marked his first landing in Khartoum since the civil war began nearly two years ago. The local government also confirmed on Facebook that RSF forces had been driven out." Trump orders 25% tariffs on foreign-built cars, light trucks "US President Donald Trump has announced a 25% tariff on auto imports, escalating trade tensions ahead of further levies next week. Speaking at the White House, Trump said the tariffs would apply to all foreign-made cars but not those manufactured in the US. Set to take effect on April 2, the move will hit foreign-made cars and light trucks, adding to existing tariffs on those goods."

Les colères du monde
Journal 27/03/2025

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025


Pour la première fois depuis le début de la guerre civile en avril 2023, le général Abdel Fattah al-Burhan a foulé le sol du palais présidentiel de Khartoum. Entouré de soldats en liesse, il a proclamé la capitale « libérée » des forces paramilitaires de soutien rapide.

The Debate
Back to Khartoum: Turning point for Sudan's civil war?

The Debate

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 42:54


Nearly two years on, it's back to Khartoum for Sudan's civil war. The forces of junta leader Abdel Fattah al-Burhan are ousting those of ally-turned-foe Mohamed Hamdan Dagalo from key points. The leader of the RSF militia can instead point to gains in North Darfur province. We ask why we're seeing these shifting alliances that are redrawing the frontline, whether it's a turning point and whether there's any light at the end of the tunnel for the 12 million people displaced by a fratricide conflict that follows the interruption by coups of a revolution that strived to bring democracy to Sudan after decades of strongman rule. Beyond ethnic cleansing that harks back to the days of the Darfur genocide and the risk of famine in parts, there's also a brewing war of words with neighbours South Sudan and Chad, with the latter's leadership accused by Burhan of facilitating Emirati weapons supplies to the RSF. So which will it be for Sudan: containment or contagion?Produced by Rebecca Gnignati, Ilayda Habib and Aurore Laborie. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Israël : qui est à l'origine des tirs de roquette lancés depuis le Liban ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur la fin du statut légal de 500 000 migrants aux États-Unis, l'influence d'Elon Musk dans une campagne électorale du Wisconsin et l'avancée de l'armée soudanaise à Khartoum. Israël : qui est à l'origine des tirs de roquette lancés depuis le Liban ?  Malgré l'accord de cessez-le-feu en vigueur depuis quatre mois, des tirs de roquettes lancés depuis le sud du Liban ont été interceptés par l'armée israélienne au-dessus de la ville de Metula, en Galilée. Le Hezbollah nie être à l'origine de ces tirs. Qui est alors responsable de ces attaques ? Ces derniers évènements peuvent-ils mettre un terme à la trêve ?Avec Paul Khalifeh, correspondant de RFI à Beyrouth.   États-Unis : 532 000 migrants priés de quitter le territoire  L'administration du président Donald Trump a annoncé la fin du statut légal de 532 000 migrants cubains, haïtiens, nicaraguayens et vénézuéliens, arrivés aux États-Unis dans le cadre d'un programme lancé en 2022 par Joe Biden. Pourquoi cette décision concerne-t-elle uniquement les migrants qui ont bénéficié de ce programme ? Quel en était le principe ?  États-Unis : Elon Musk offre 100 dollars aux électeurs du Wisconsin  À moins de deux semaines d'une élection à la Cour suprême de l'État du Wisconsin, Elon Musk promet 100 dollars à tous les électeurs qui signeront une pétition contre les juges « militants ». Une initiative qui vise à favoriser le candidat républicain, Brad Schimel. Pourquoi le multimilliardaire s'intéresse-t-il autant à cette élection locale ? Sa démarche est-elle légale ?  Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle.  Soudan : l'armée régulière peut-elle reconquérir Khartoum ? Après avoir repris le Palais présidentiel et d'autres bâtiments qui étaient aux mains des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), les troupes du général al-Burhan continuent de progresser dans Khartoum. Comment expliquer cette avancée de l'armée régulière ? Quelles conséquences ces reconquêtes ont-elles sur les FSR ?Avec Marc Lavergne, directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste de la Corne de l'Afrique et du Moyen-Orient.

Convidado
Reconquista do Palácio Presidencial do Sudão “não significa início do fim da guerra”

Convidado

Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 14:19


No Sudão, esta sexta-feira, o exército anunciou ter retomado o controlo do Palácio Presidencial em Cartum que estava nas mãos das Forças de Apoio Rápido, há mais de dois anos, desde o início da guerra civil que provocou a maior crise humanitária do mundo. Esta é “uma guerra pelo poder” entre o chefe do exército, Abdel Fattah al-Burhan, e o comandante das Forças de Apoio Rápido, o general Hemedti, explica a especialista no Sudão, Daniela Nascimento, para quem a reconquista do Palácio Presidencial do Sudão “não significa necessariamente início do fim da guerra”. RFI: O que significa a retoma do controlo do Palácio Presidencial pelas forças do exército?Daniela Nascimento, Professora de Relações Internacionais da Faculdade de Economia da Universidade de Coimbra: “Não sabemos exatamente o que significa, no sentido em que o controlo do Palácio Presidencial - que é obviamente importante do ponto de vista daquela que tem sido a estratégia militar das Forças Armadas sudanesas contra as Forças de Apoio Rápido com quem disputam o poder nos últimos quase dois anos -  é um passo apenas no sentido de retomar o controlo da totalidade do território sudanês. É obviamente importante, mas as implicações desta reconquista, por assim dizer, ficam ainda por esclarecer porque dependerá da forma como as Forças de Apoio Rápido também responderão a esta perda de controlo de uma parte importantíssima do território porque simbolicamente o Palácio Presidencial é a representação do poder. Portanto, teremos agora que aguardar qual será o desenvolvimento e a resposta a esta alteração naquilo que é o jogo militar entre as duas partes.”Este pode ser o início do fim da guerra? Está confiante? “São um pouco mais pessimista. Não considero que este seja o início do fim do conflito, no sentido em que os últimos desenvolvimentos nesta guerra que, de alguma maneira, também permitiram este passo importante na tomada do controlo do Palácio e da capital sudanesa, nos dão alguns indícios de que do lado das Forças Armadas sudanesas, e em particular do general al-Burhan, não parece haver grande vontade de negociar um eventual cessar-fogo ou criar condições para um eventual cessar-fogo, partindo exactamente desta posição mais privilegiada agora do ponto de vista deste controlo territorial. Aqui há umas semanas, um mês talvez, o general al-Burhan tinha anunciado - também na sequência de uma conquista importante de uma parte do território da capital, Cartum -  a sua decisão de criar aquilo a que se chama um governo tecnocrático que iria ficar responsável pela gestão do país em tempo de guerra e que isso serviria também para alavancar aquela que era a sua estratégia de reconquista do controlo do país. Mas deixou muito claro, nessa altura, que não iria haver qualquer tipo de inclusão das Forças de Apoio Rápido e do General Hemedti neste processo, a não ser que se alterassem as condições militares e estratégicas no território. Portanto, pode ter até o efeito contrário, no sentido em que as Forças de Apoio Rápido podem usar esta derrota no sentido de se reforçar. Reforçar trincheiras e levar a um recrudescimento da resposta militar. Não nos podemos esquecer que, do ponto de vista militar, as Forças de Apoio Rápido são fortes e conseguiram manter uma posição importante nesta guerra durante estes últimos dois anos, em virtude também de um apoio que tem tido de forças externas, nomeadamente o Grupo Wagner.”Quem são estas Forças de Acção Rápidas e como é que elas têm conseguido controlar quase todo o Oeste do país? “Há aqui uma circunstância muito particular que é o de estas Forças de Apoio Rápido, lideradas pelo General Hemedti, serem forças que foram criadas há anos e estiveram até envolvidas naquele que foi um episódio dramático da vida do Sudão - o genocídio no Darfur em 2003. O general Hemedti foi um dos responsáveis pelo genocídio no Darfur, patrocinado pelo então Presidente Omar al-Bashir. Desde essa altura que estas forças se mantiveram com alguma capacidade de intervenção militar no território sudanês.Com a queda do regime de al-Bashir em 2019, em resultado das várias manifestações até da sociedade civil e que contaram com o apoio do Exército, com o apoio do general al-Bhuran, e desta figura que, entretanto, se foi destacando que é o general Hemedti…”Aliados na altura, não é?“Exatamente, que se aliaram numa primeira fase, num processo que idealmente teria dado lugar a um processo de transição democrática, de transição do poder militar para o poder civil, portanto de criação de um governo civil no Sudão, que era a vontade da maioria da população. Os militares alinharam com esse objectivo, mas a dada altura afastaram-se desse processo e boicotaram-no, assumindo novamente o controlo militar do país em 2023. É nessa altura que estas duas figuras se desentendem também do ponto de vista daquilo que era a sua ideia de poder e, sobretudo, do papel e do lugar que estas Forças de Apoio Rápido poderiam vir a ter no quadro das Forças Armadas sudanesas. Desde essa altura escalou-se para uma guerra civil com dois líderes que disputam o poder a todo o custo, numa guerra brutal, que criou aquela que é considerada, pelas Nações Unidas, como uma das maiores crises do momento. E, portanto, nós estamos aqui claramente com dois lados com uma capacidade militar significativa.Esta reconquista importante pelas Forças Armadas sudanesas pode ter aqui efeito de reajuste da estratégia militar de ambos os lados, mas, a meu ver, não significa necessariamente que seja o início do caminho para o fim da guerra.” Falou na maior crise humanitária do mundo, algo que foi reconhecido pela ONU. Como é que está a população e o país, dois anos depois do início desta guerra? “Está numa situação dramática. Do ponto de vista da crise de deslocação forçada, da crise alimentar, as consequências desta guerra têm sido devastadoras. Estamos a falar de milhões de pessoas deslocadas e directamente afectadas por esta guerra. Condições de segurança muitíssimo frágeis, que impedem inclusivamente as organizações humanitárias, em particular as organizações internacionais de âmbito humanitário, de actuar no terreno. Quer dizer, em termos de números, os números são assustadores. Estamos a falar de cerca de 13 milhões de pessoas forçadas a deslocar-se, quase 10 milhões de deslocados internos, milhares de refugiados que se vêem forçados a fugir para países vizinhos, onde as condições de segurança, de estabilidade, de sobrevivência, não são as melhores: o Sudão do Sul que também tem uma guerra; o Chade, que vive ainda um período de bastante instabilidade. É, de facto, uma situação devastadora.”Mais a fome, não é?“Mais a fome. É das maiores crises de fome da actualidade e dos últimos anos, que obviamente se agravará na sequência destes últimos desenvolvimentos do ponto de vista de política norte-americana e de corte significativo nos fundos. É uma situação dramática do ponto de vista humanitário, a que acrescem também  situações absolutamente trágicas do ponto de vista de violações sistemáticas dos direitos humanos. As acusações de alegadas campanhas de limpeza, de genocídio até, na região do Darfur, pelas Forças de Apoio Rápido, são várias e têm sido reportadas por inúmeras organizações.”E depois vão-se  encontrando valas comuns…“Exactamente. É uma guerra pelo poder que se faz à custa claramente da população civil, que é usada como arma de guerra, como alvo, como moeda de troca e que coloca a população sudanesa, mais uma vez, numa situação absolutamente dramática do ponto de vista humanitário e das violações a que tem sido sujeita. Há relatos de violação como arma de guerra contra mulheres, meninas e até bebés. Os últimos relatos de organizações humanitárias dão-nos conta de violação de crianças com menos de um ano, o que é, obviamente, uma campanha de terror que é levada a cabo no contexto da guerra no Sudão.”No meio deste terror e desta guerra de poder, qual é a solução para o conflito? “A solução para o conflito - para este e para tantos outros que nunca estão claramente ou parecem nunca estar no centro das prioridades - é o apoio por parte dos actores externos, no sentido de se conseguir um cessar-fogo. Ou seja, tentar chamar as partes à negociação, tentar que efectivamente se baixem as armas e se inicie um processo negocial que permita efectivamente condições para que a guerra tenha fim e que se inicie um processo de transição, de reconstrução pós-violência e que, de alguma maneira, coloque no centro das prioridades as expectativas muito legítimas de paz da população do Sudão e não as condições das partes beligerantes. Eu sei que isto pode parecer um pouco utópico, inviável, mas verdadeiramente uma guerra com esta dimensão - uma guerra com estes contornos, que é semelhante a outras guerras com as mesmas características e para as quais tem sido extremamente difícil chegar a um fim formal da guerra como ponto de partida para o fim verdadeiramente estrutural da guerra e criação de condições para a paz justa -  parece-me que esse investimento sério, do ponto de vista de criação de condições para cessar-fogo e, a partir daí, condições para a paz, é essencial. Mas isso implica, obviamente, vontade política também de quem tem alguma capacidade de influenciar estas dinâmicas de violência, de assumir essa posição e esse compromisso. Pouco se fala de organizações regionais envolvidas na tentativa de resolução. As várias tentativas que tivemos, neste caso, falharam em grande medida também por ser difícil convencer as partes a negociar, mas tem que haver pelo menos tentativa e iniciativa nesse sentido, caso contrário, entramos numa espiral de guerra que nunca termina.”A agenda diplomática mundial é dominada por outras guerras, mas dá a ideia que não se fala do Sudão. Há guerras de primeira e de segunda? Por que é que não se fala do Sudão? Ou tão pouco? “Não se fala do Sudão, não se fala do Sudão do Sul, não se fala de tantas outras realidades de violência. Pouco se tem falado, por exemplo, na guerra e na instabilidade que se tem visto também recrudescer na zona dos Grandes Lagos, no Congo, onde têm morrido milhares de pessoas. Pouco ou nada se fala sobre essas situações de violência e de guerra. Isso explica-se pela falta de importância política, de importância estratégica de muitos destes conflitos relativamente àquelas que são as prioridades de agenda dos actores com mais capacidade de se afirmarem e de investirem nestes contextos.Estamos claramente com as atenções focadas na Ucrânia - e bem, ou seja, não significa que deixe de se falar e de se investir na paz na Ucrânia - mas isso não pode ser à custa da negligência e do esquecimento, do ignorar de circunstâncias de guerra que são igualmente dramáticas e, eventualmente, até mais, com consequências humanas mais devastadoras neste momento e que exigiria, obviamente, um reequilibrar das atenções políticas e mediáticas destas guerras. O Sudão já foi muito importante na agenda internacional. Deixou de ser importante a partir do momento em que há um acordo de paz entre o Norte e o Sul em 2005. A partir desse momento, nem a guerra no Sudão do Sul interessou ou importou aos actores que estiveram tão investidos na tentativa da busca de paz no Sudão. Parece-me que há aqui esta circunstância infeliz de estarmos perante uma guerra em contextos que verdadeiramente não interessam à maioria dos actores da comunidade internacional.”

Daybreak Africa  - Voice of America
Sudan recalls envoy to protest Kenya's hosting RSF, allies - February 21, 2025

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 2:47


A Sudanese political leader says lasting peace will only come to his country if the Rapid Support Forces (RSF) surrenders to the Sudanese army led by Abdel Fattah al-Burhan. This comes as Kenya is hosting this week a meeting of the RSF and its allies that would lead to the formation of a peace and unity government. The Kenyan government said hosting the groups was the first step toward supporting peace. The French News Agency (AFP) reports that Sudan's army-backed government recalled its ambassador from Kenya on Thursday in protest. Hussein Shingrai , foreign affairs secretary of the People's Democratic Party of Sudan, tells VOA's James Butty, that the RSF wants to form a government in occupied territories to further divide Sudan.

Daybreak Africa  - Voice of America
Daybreak Africa: Sudan's Army chief rejects formation of government by RSF - February 18, 2025

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 24:59


On Daybreak Africa: On Monday, Sudan's army chief Abdel Fattah al-Burhan rejected in the defacto capital Port Sudan the possible formation of a government. It was planned to be announced on Tuesday by paramilitary Rapid Support forces and allied politicians. Plus, conditions are worsening for children and aid workers in the rebel-controlled DR Congo cities of Goma and Bukavu. Top U.N. officials are seeking $6 billion for Sudan this year from donors to help ease suffering in what they called an unprecedented crisis. The Kenyan National Human Rights Commission is yet to be confirm who is behind recent abductions. A week-long Malian festival of music, visual art, theatre and dance is threatened by jihadist activity. Farm workers who are not legal U.S. residents are staying away from work. Google reverses its policy against developing Artificial Intelligence weapons. For these and more, tune in to Daybreak Africa!

Bureau Buitenland
Kantelpunt in oorlog Soedan & Falende Britse gezondheidszorg

Bureau Buitenland

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 23:37


Het regeringsleger van Burhan staat op het punt de hoofdstad Khartoem weer terug in te nemen van de paramilitaire formatie RSF. Na bijna twee jaar zou dit een kantelpunt kunnen vormen in de bloedige strijd in het land. Er wordt al gesproken over een nieuwe regering; de vraag is wie daar onderdeel van zullen uitmaken. Daarover journalist Klaas van Dijken. (15:08) De Wit en de Brit: Falende gezondheidszorg  Vijf jaar na het vertrek van de Britten uit de Europese Unie keert Bureau Buitenland-presentator Tim de Wit terug naar zijn geliefde Verenigd Koninkrijk. In de serie De Wit en de Brit maakt hij de balans op: wat is er terechtgekomen van al die beloftes van de Brexiteers? Een van de meest gehoopte gevolgen van Brexit was meer geld voor de gezondheidszorg. Hoe groot zijn de verschillen tussen de NHS en privéklinieken? Hoe kijkt Boris Johnson naar de status van het zorgsysteem in het Verenigd Koninkrijk? Een verslag van Tim de Wit. Presentatie: Sophie Derkzen Volg ons op Instagram (https://www.instagram.com/vpro_bureaubuitenland/), Linkedin (https://www.linkedin.com/company/vpro-bureau-buitenland/), Bluesky (https://bsky.app/profile/bureaubuitenland.bsky.social). 

Daybreak Africa  - Voice of America
Sudan's military leader sets conditions for peace - February 11, 2025

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 2:49


Sudan's Sovereign Council Chairman, Abdel Fattah al-Burhan, on Saturday set conditions for peace with the Coordination of Civil Democratic Forces (Tagadum) by demanding they renounce the Rapid Support Forces (RSF). He also rejected any return to power for the party of former Sudanese leader Omar al-Bashir. Hussein Shingrai, foreign affairs secretary of the People's Democratic Party of Sudan, tells VOA's James Buty, al-Burhan's demand is reasonable

Yeni Şafak Podcast
AYDIN ÜNAL - Hutbelerde değişim yolda

Yeni Şafak Podcast

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 4:10


Diyanet İşleri Başkanlığı hafta başında Ankara'da bir “Hutbe Hizmetleri Çalıştayı” düzenledi. Diyanet İşleri Başkanı Sayın Ali Erbaş'ın davetiyle Çalıştay'a ben de katıldım. Diyanet yöneticileri, hutbe hazırlama ekibi çalışanları, akademisyenler, gazeteciler, yazarlar, STK temsilcileri, kadın ve erkek vaizler, müftüler, üniversite ve lise öğrencileri gün boyunca hutbeyi konuştuk. Çalıştay 3 oturumdan oluşuyordu: İlk oturumun başkanlığını Sayın Ali Erbaş yaptı ve “Hutbe Hizmetlerinin Dünü, Bugünü, Yarını” konuşuldu. İkinci oturumun başkanlığını DİB Başkan Yardımcısı Sayın Burhan İşliyen yaptı ve “Hutbe Hizmetlerinde Yöntem ve İrşat Dili” tartışıldı. Son oturumda ise Din Hizmetleri Genel Müdürü Şaban Kondi başkanlığında “Sosyal Hayatta ve Dijital Mecralarda Hutbelerin Etkinlik ve Verimliliği” konusu masaya yatırıldı.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : vers un départ des soldats sud-africains ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur un Dôme de fer pour les États-Unis, le chatbot chinois DeepSeek et le retour du général al-Burhan dans son QG à Khartoum.  RDC : vers un départ des soldats sud-africains ? Après la mort de treize soldats sud-africains lors de l'offensive des rebelles du M23 dans le Nord-Kivu, des voix s'élèvent en Afrique du Sud pour réclamer le retrait des quelque 3 000 soldats déployés en soutien à l'armée congolaise. Quelle est la mission de ces soldats ? Pretoria pourrait-elle rappeler son contingent ?Avec Claire Bargelès, correspondante de RFI à Johannesburg.    États-Unis : un Dôme de fer pour protéger le pays ?  Le président Donald Trump a signé un décret ordonnant la construction d'un bouclier antimissiles pour protéger les États-Unis. Est-il réellement possible de mettre en place un tel système sur un territoire aussi grand que les États-Unis ? Les autorités américaines peuvent-elles s'appuyer sur la technologie israélienne pour développer leur propre Dôme de fer ?Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI.  IA : qu'est-ce que « DeepSeek », le « ChatGPT » chinois ?  En quelques jours, le robot conversationnel chinois « DeepSeek » a déstabilisé le marché de l'intelligence artificielle et inquiète fortement la Silicone Valley aux États-Unis. Comment expliquer la popularité de cette IA ? Les États-Unis pourraient-ils l'interdire pour protéger leur marché ?Avec Nicolas Miailhe, cofondateur et PDG de PRISM Eval, start-up française spécialisée dans l'évaluation et la sécurité de l'IA, expert de la gouvernance de l'IA.  Soudan : le général al-Burhan récupère son QG de Khartoum  Le chef des forces armées soudanaises a repris le contrôle de son quartier général au cœur de la capitale, Khartoum, plus d'un an et demi après avoir dû l'abandonner face à l'assaut des paramilitaires des Forces de soutien rapide. Comment l'armée régulière est-elle parvenue à reconquérir ce lieu symbolique ?  Avec Roland Marchal, chercheur au CNRS, basé à Sciences Po Paris, spécialiste de l'Afrique de l'Est. 

Daybreak Africa  - Voice of America
Daybreak Africa: US slams fresh sanctions on Sudan's military leader - January 17, 2025

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 29:59


On Daybreak Africa: The Associated Press reports that the U.S. has imposed sanctions on the leader of Sudan's military Abdel Fattah al-Burhan. Plus, Human Rights Watch says governments and armed groups are intensifying abuses in Africa. Kenya is on high alert as Tanzania grapples with an outbreak of the Marburg. President Boakai suspends the chair of the country's elections commission. African analysts weigh in on what governing for a second Trump term may look like. Vice President-elect J.D. Vance credits his grandmother and Kentucky roots for his success. For these and more, tune in to Daybreak Africa!

Invité Afrique
Départ des troupes françaises du Tchad: «Le souverainisme est actuellement dans l'air du temps»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 11:30


Au Tchad, après 65 ans de présence quasi continue, c'est au plus tard dans deux semaines, le 31 janvier 2025, que les troupes françaises doivent partir. Pourquoi le président tchadien Mahamat Idriss Déby a-t-il pris cette décision surprise le 28 novembre dernier ? La guerre civile au Soudan voisin est-elle l'une des causes de la brouille entre Ndjamena et Paris ? Hoinathy Remadji est chercheur principal et spécialiste du bassin du lac Tchad et de l'Afrique centrale pour l'Institut d'études de sécurité. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier, en s'exprimant d'abord sur les affrontements qui ont fait vingt morts le 8 janvier à Ndjamena. RFI : Une semaine après, est-ce qu'on en sait un peu plus sur l'attaque du palais présidentiel de Ndjamena le 8 janvier dernier ?Hoinathy Remadji : On n'en sait pas plus. Sauf que cette attaque a été menée par une vingtaine de jeunes. Une sorte de commando de fortune qui, contre toute attente, a pu pénétrer dans les prémices de la présidence avant d'être neutralisé.Est-ce que ce n'était pas suicidaire ?Évidemment, c'est très suicidaire pour un groupe de jeunes, pas très entrainés du tout et sans moyens militaires, de débarquer et d'essayer ainsi de prendre d'assaut la présidence. Totalement suicidaire.« Ces jeunes pieds nickelés venaient des quartiers pauvres du sud de Ndjamena », a précisé le porte-parole du gouvernement. Qu'est-ce que signifie cette petite phrase ?Le gouvernement va même plus loin en disant notamment, le ministre, « qu'il connaît leur ethnie d'origine mais qu'il ne voudrait pas en parler ». Mais dans le contexte tchadien, de telles allégations sont relativement problématiques parce que les quartiers de la ville de Ndjamena ont une géographie et une anthropologie propres. Donc indexer ainsi tout un quartier, il y a derrière en fait des risques de stigmatisation qui pourraient poser des problèmes.Est-ce qu'il y a eu des arrestations ?De source officielle, il n'y a pas encore eu d'arrestation. La rumeur enfle cependant autour de l'arrestation d'un général. Mais en l'absence de toute communication officielle, je pense qu'on en reste pour le moment à des conjectures.Alors, en toile de fond de tous ces événements, il y a un fait historique… C'est, d'ici la fin de ce mois de janvier, le départ de tous les militaires français du Tchad. Avec le recul, quelle est à votre avis, la raison principale pour laquelle le président Mahamat Idriss Déby a pris cette décision le 28 novembre dernier ?Le premier élément, c'est d'abord que le souverainisme actuellement comme argument politique est dans l'air du temps. Et le Tchad n'est pas le premier pays qui fait ce choix, il y en a beaucoup d'autres dans le Sahel notamment, c'est la première chose. Deuxièmement, il peut y avoir la question de l'engagement supposé ou faux du Tchad dans le conflit soudanais, dans un rôle qui ne siérait pas justement aux acteurs qui voudraient contribuer à la résolution de ce problème-là, notamment la France. Donc, il y a à voir certainement des différents éléments d'achoppement, peut-être déjà dans les relations entre le Tchad et la France, qui se seraient cristallisés avec des discussions lors du passage du ministre français des Affaires étrangères à Ndjamena.Alors, vous l'avez dit, l'une des causes des frictions entre Ndjamena et Paris, c'est le soupçon des Français que le Tchad laisse transiter sur son territoire l'aide militaire des Émirats arabes unis aux rebelles soudanais du général Hemetti. Est-ce que cet éventuel appui aux Forces de soutien rapide pourrait être un vrai choix stratégique de la part du Tchad dans le conflit soudanais ?Il est important de rappeler que ce soutien, donc supposé, est d'abord très fortement soupçonné par le pouvoir soudanais, qui dit aujourd'hui disposer des éléments de preuves de ce qui se passe à la frontière tchadienne. Et malgré les démentis du Tchad, le Soudan continue à insister. Et aujourd'hui que le Tchad se retrouve éventuellement à prendre parti dans ce conflit, je pense que stratégiquement, c'est un risque pour le Tchad, parce que, quelle que soit l'issue du conflit au Soudan, il y aura des impacts le long de la frontière et, dans une certaine manière, sur l'est du Tchad en matière humanitaire, de sécurité, mais aussi économique.Un risque qui serait encore plus important si demain les rebelles des Forces de soutien rapide (FSR) perdaient la bataille au Soudan ?Éventuellement, parce que si Hemetti venait à perdre la guerre face aux forces dirigées par le général al-Burhan, cela va d'abord aggraver l'instabilité de cette longue frontière par une dispersion des milices se battant contre les FSR, donc notamment les milices zaghawa, qui, parce que alliées à al-Burhan, verraient leurs positions renforcées.À l'occasion de la fête de l'indépendance du Soudan, le 1ᵉʳ janvier dernier, le président tchadien a félicité son homologue soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhan, malgré tous les reproches que celui-ci lui fait. Est-ce que c'est le signe que le Tchad cherche peut-être à rééquilibrer ses relations dans le conflit soudanais ?Pendant que justement le Soudan continue sa diatribe diplomatique contre le Tchad à l'international, l'acte de Mahamat Idriss Déby est à saluer, parce qu'il y a plus à gagner pour les deux pays si le Tchad se place dans une position d'apaisement, une position pour contribuer à résoudre le conflit plutôt qu'à être accusé d'attiser le feu. Donc c'est très important, ce début de retour en fait du Tchad à des sentiments meilleurs. Espérons donc que, du côté du Soudan aussi, cela soit reçu comme tel et que des possibilités de négociations s'ouvrent entre les deux pays pour que le Tchad reprenne sa position de contributeur de paix au Soudan, plutôt qu'à continuer d'endosser, à tort ou à raison, l'habit de quelqu'un qui attise plutôt le feu dans ce conflit-là, dans un pays frère et voisin.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : comment le M23 tire-t-il profit du coltan ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la visite du général al-Burhan à Bamako, l'enlèvement d'une ressortissante autrichienne au Niger et les accusations d'ingérences à l'encontre d'Elon Musk. RDC : comment le M23 tire-t-il profit du coltan ?  Selon un nouveau rapport des experts des Nations unies, les rebelles, soutenus par le Rwanda, exploitent des ressources minières dans l'est de la RDC, et plus particulièrement dans le Nord-Kivu. Ils exporteraient illégalement une centaine de tonnes de coltan par mois. À qui le M23 vend-il ce minerai ? Qui en sont les bénéficiaires ? Quel est l'impact de ce pillage sur l'économie congolaise ?Avec Alexis Bedu, journaliste au service économie de RFI. Mali : comment expliquer la visite du général al-Burhan ?  Samedi, le général soudanais Abdel Fattah al-Buhran s'est rendu à Bamako afin de rencontrer le général Assimi Goïta pour une « visite d'amitié » de 48H. Quels intérêts les deux hommes ont-ils à se rapprocher ? Peuvent-ils s'aider mutuellement dans le domaine militaire ?Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.   Niger : que sait-on de l'enlèvement d'une ressortissante autrichienne ?  Eva Gretzmacher, 73 ans, a été enlevée samedi soir à Agadez, dans le nord du pays. Son enlèvement n'a pas encore été revendiqué. Qui pourrait être derrière ce kidnapping et pour quelles raisons a-t-elle pu être enlevée ? Quel dispositif a été mis en place par les autorités nigériennes et l'Autriche pour obtenir sa libération ?Avec Seidik Abba, président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES). Auteur de Mali-Sahel : notre Afghanistan à nous ? (Éditions Impacts). Elon Musk : l'Union européenne va-t-elle interdire X ?  Sur son propre réseau social X (ex-Twitter), le milliardaire multiplie les déclarations pour soutenir l'extrême droite en Allemagne et au Royaume-Uni. Pourquoi s'ingère-t-il dans la vie politique de ces pays ? Quel est son objectif ? Alors que la France demande à la Commission européenne de « protéger » l'Europe des ingérences d'Elon Musk, l'UE pourrait-elle interdire X ?Avec Ophélie Coelho, chercheuse indépendante en géopolitique du numérique, autrice de « Géopolitique du Numérique : l'impérialisme à pas de géants » (2023), aux éditions de l'Atelier.

Reportage Afrique
Guerre au Soudan: Port-Soudan, «capitale de l'exil» pour des milliers de déplacés du pays [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 26, 2024 2:28


Depuis le 15 avril 2023, la guerre entre les Forces armées soudanaises du général Burhan et les paramilitaires du général Hemedti a plongé le Soudan dans la plus grande crise de déplacement de population au monde. Le conflit a déraciné plus de onze millions de personnes à l'intérieur de ses frontières et deux millions de réfugiés vers les pays voisins. Épargnée par les combats, Port-Soudan accueille des vagues de milliers d'exilés. Rencontre avec des artistes qui racontent 19 mois de guerre fratricide qui ont déchiré le pays. De notre envoyé spécial à Port-Soudan,Sur les bords de la mer Rouge, Port-Soudan s'est convertie en capitale du pays. Sa population, estimée avant-guerre à près de 400 000 habitants, a été multipliée par deux. À travers la ville, plus de 250 000 personnes s'entassent dans une centaine de bâtiments publics convertis en centres d'accueil. Dans une école qui abrite des artistes déracinés par les combats, Amin Akram improvise une leçon d'anglais.Il y a une semaine, ce professeur de musique a fui Khartoum, laissant derrière lui ses instruments. Il habitait dans le quartier de Shambat contrôlé par les paramilitaires, aujourd'hui pilonné par l'armée régulière. « Les maladies se propageaient : la malaria, le typhus, la dengue. Tout cela à cause du manque de nourriture. En plus des combats, c'était invivable. J'habitais à côté du cimetière, ils enterraient trois cadavres par jour ! Nous étions à bout de force. Après un an et demi d'enfer, je voulais revoir la vie. »Dans des salles de classe reconverties en dortoir, une soixantaine d'artistes exilés partagent des lits superposés. Ils sont comédiens, cinéastes, danseurs. Comme Muhaeera Fathi, une décoratrice de 27 ans, beaucoup ont été déplacés plusieurs fois par les combats. « Mon quartier à Khartoum a été rasé par les bombardements aériens. Alors, je suis allée me réfugier dans la Gezira. J'y suis restée deux mois, puis les Forces de soutien rapide ont attaqué, raconte la jeune femme. Là, c'était encore pire. Des cas de viols et de violences contre les femmes. Au final, c'est une guerre contre les civils. Que ce soit par les avions de l'armée, les obus et les pillages des paramilitaires, c'est le citoyen qui perd tout. Cette guerre est absurde, elle doit s'arrêter. »À lire aussiLes Soudanaises, violées et violentées, sont les premières victimes de la guerre [1/1]« Notre art, une arme qui combat la propagande »Chaque semaine, entre deux coupures d'électricité, ces artistes organisent des projections de cinéma, des concerts, et jouent du théâtre dans les camps de déplacés. Pour le metteur en scène Rabie Youssef, l'art est la seule arme qu'il leur reste. « Cette guerre a des racines historiques, politiques, économiques, mais la cause grave et la plus négligée, c'est le manque de culture, explique l'artiste. Nous avons beaucoup de tribus et de langues différentes. Mais les Soudanais ne se connaissent pas entre eux. Et la guerre amène toujours avec elle des discours de haine. Alors nous, les artistes, devons jouer notre rôle. Notre art est une arme qui combat la propagande, les mensonges, une arme qui agit sur les consciences. C'est une forme résistance. Objectivement, il est possible d'arrêter cette guerre. La seule solution, c'est la négociation. Au Soudan, nous avons connu de nombreuses guerres, aucune ne s'est terminée par la voie des armes. »Ces messages de paix restent largement inaudibles dans le vacarme de la guerre. Pour le moment, les deux généraux refusent toutes négociations, préférant la guerre totale.

Nessun luogo è lontano
Stati di guerra: Sudan

Nessun luogo è lontano

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024


Il 15 aprile 2023 sono scoppiati intensi combattimenti tra le Forze Armate Sudanesi e le Forze di Supporto Rapido (RSF) a Khartoum e in gran parte del Sudan. Se fino al 2021 Hemedti e al-Burhan avevano combattuto dalla stessa parte, nell'aprile del 2023 i due eserciti hanno assaltato le reciproche basi a Khartoum e combattuto per la presa del palazzo presidenziale, dell'aeroporto e dei canali televisivi. Da allora, il conflitto ha ucciso e ferito migliaia di persone. Ne parliamo con Irene Panozzo, già consigliera politica dell'Unione Europea sul Corno d'Africa, Giovanni Tozzi di Emergency, e con Giorgio Musso, professore di Storia e istituzioni dell'Africa all'Università Roma Tre.

Invité Afrique
Réfugiés soudanais au Tchad: «Les humanitaires font un travail remarquable mais manquent cruellement de financements»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 22, 2024 9:49


SOS pour les réfugiés soudanais au Tchad. Le 15 avril, à la conférence de Paris, la communauté internationale s'est engagée à verser plus de deux milliards d'euros d'aide humanitaire pour les civils soudanais en détresse. Mais tout l'argent promis n'a pas été décaissé. Et la poursuite de la guerre civile provoque une nouvelle vague de réfugiés. Ils sont à présent plus de 900.000 dans l'est du Tchad, notamment dans la province du Ouaddaï. Charles Bouessel est l'analyste de l'ONG International Crisis Group pour l'Afrique centrale. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Déjà en 2003, plus de 400 000 personnes qui fuyaient les exactions des Janjawid s'étaient réfugiés au Tchad. Et la plupart y sont toujours. Donc les populations locales ont une tradition d'accueil, mais là, est-ce que les Ouaddaïens ne risquent pas de dire 400 000 + 900 000, ça suffit ?Charles Bouessel : Absolument. On a pu voir justement, pendant cette crise précédente des réfugiés, quels risques l'on pourrait affronter pour cette actuelle crise, puisque on est dans un contexte à peu près similaire, mais, avec une ampleur bien supérieure. À l'époque déjà, on avait vu, au fur et à mesure de l'arrivée de ces réfugiés et rapatriés tchadiens, une augmentation des discours xénophobes. Les habitants de la région, même s'il faut saluer leur sens de l'accueil, assez impressionnant hein, parce qu'on parle quand même d'une augmentation de 50% de la population en quelques mois, ce qui est absolument considérable et difficile à concevoir. Mais, malgré cela, voilà, on avait vu quand même le développement de violences sur les réfugiés, notamment sur ceux qui partaient chercher du bois aux abords des camps et qui se faisaient agresser. On voit ce genre d'agression se répéter aujourd'hui.Et là, ce sont souvent les femmes ?Absolument. Les femmes sont vraiment les premières personnes visées, d'abord parce que les femmes et les enfants constituent 89% des arrivées depuis le Soudan. Et parce que les femmes sont souvent chargées d'aller collecter ce bois pour la cuisine à l'extérieur des camps, donc c'est un moment où elles sont particulièrement vulnérables. On a énormément justement de violences basées sur le genre, d'agressions sexuelles, et cetera.En ville, on entend aussi donc des discours de populations locales qui accusent les réfugiés de faire monter les prix de la nourriture, les prix des loyers et, encore une fois, je salue donc les capacités d'accueil de cette région, parce que ces violences sont encore très très limitées. Mais si la situation continue de se dégrader, on risque d'avoir une augmentation de ce genre d'agression entre nouveaux arrivants et populations locales.Et comme il y a 20 ans, du temps des Janjawid, les Soudanais qui se réfugient actuellement au Tchad appartiennent à des communautés non arabes qui fuient des groupes armés à dominante arabe, notamment les Forces de Soutien Rapide, FSR, du général Émedti. Est-ce que, du coup, il ne faut pas craindre une montée d'un sentiment anti arabe dans le Ouaddaï et dans tout l'est du Tchad ?Absolument. On a ces angoisses identitaires qui existaient déjà et qui aujourd'hui sont renforcées par des réfugiés qui arrivent et qui sont, il faut le dire, traumatisés par ce qu'ils ont vécu au Darfour, notamment les communautés Massalit de la ville de El-Geneina où, selon Human Rights Watch, un nettoyage ethnique a été commis. Les récits que l'on entend de ces réfugiés sont abominables : tortures, violences sexuelles, exécutions sommaires, pillages. Et donc, le ressentiment communautaire de ces populations s'ajoute à celui qui préexistait dans la région et pourrait mener à des nouvelles vagues de violences communautaires.Depuis plusieurs mois, le gouvernement soudanais du général al-Burhan accuse publiquement le Tchad de servir de plateforme logistique aux Émirats arabes unis, qui soutiennent les Forces de Soutien Rapide du général Emedty. Le Tchad dément catégoriquement, quelle est votre analyse ?Alors oui, le groupe d'experts des Nations-Unies sur le Soudan a sans doute été le premier à évoquer une sorte de pont aérien qui a été mis en place par les Émirats arabes unis pour livrer des armes aux Forces de Soutien Rapide depuis le Tchad. Donc ce n'est pas le Tchad qui livre des armes, ce sont les Émirats arabes unis qui utilisent le territoire tchadien a priori, selon le rapport des Nations-Unies. Il suffit aussi d'aller regarder sur des sites Internet de tracking d'avions pour effectivement voir beaucoup d'avions cargo qui atterrissent soit à N'Djamena, soit à Amdjarass.Et qui coupent leurs transpondeurs ?Et qui coupent leurs transpondeurs effectivement.Pour ne pas être tracés ?Exactement. Cet accord avec les Émirats, en fait, est intervenu à un moment où le gouvernement tchadien avait un besoin important, voir cruel, d'argent, notamment parce que le nouveau président devait renforcer, asseoir son pouvoir. Et donc tout ça coûte très cher. Et les Émirats lui ont octroyé, au moment où ce pont aérien a démarré, un prêt de 1,5 milliards de dollars, qui est l'équivalent de 80% du budget de l'État tchadien. Et donc, il est peu probable que le soutien des Émirats depuis le territoire tchadien aux FSR cesse, parce que le Tchad a toujours besoin de cet argent et que les Émirats ont depuis réoctroyé d'autres prêts. Alors ce soutien, il est aussi très risqué pour le régime tchadien parce qu'il crée des tensions en interne, notamment à l'intérieur de l'armée, puisque certaines communautés dans l'armée sont plutôt en faveur du camp opposé aux FSR, le camp d'al-Burhan et notamment les milices associées. Les milices du Darfour sont associées à ce camp d'al-Burhan et on a vu que ces tensions ont déjà mené à une série d'incidents. Et le Tchad devrait aussi considérer les risques que fait peser cette politique sur sa stabilité intérieure. Donc si El Facher tombe aux mains des FSR, d'abord, à court terme, on peut craindre une vague de massacres et de pillages similaires à celle qui s'est déroulée à El-Geneina l'année dernière. Et cela pourrait faire exploser les tensions communautaires.  À lire aussiSoudan: les combats pour le contrôle d'El-Fasher entrent dans une nouvelle phase À lire aussiTensions entre le Soudan et le Tchad devant le Conseil de sécurité de l'ONU

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Sénégal : le QG de campagne de Barthélémy Dias incendié

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 1, 2024 19:29


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur une campagne de mobilisation pour réunir plus de soldats ukrainiens et une nouvelle milice déployée au Soudan. Sénégal : le QG de campagne de Barthélémy Dias incendiéAu Sénégal, le siège de campagne de l'opposant Barthélémy Dias a été vandalisé. Que s'est-il passé exactement ? Pourquoi la coalition menée par le maire de Dakar accuse les militants du Pastef de Ousmane Sonko ?Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky veut mobiliser plus de soldatsLe président ukrainien a annoncé une nouvelle campagne de mobilisation afin de réunir 160 000 nouveaux soldats. Pourquoi l'Ukraine peine-t-elle autant à recruter des hommes ? Comment le pays compte-t-il s'y prendre pour attirer autant de nouveaux soldats dans ses rangs ?Avec Ulrich Bounat, analyste en géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé à l'Institut Open Diplomacy.Soudan : que sait-on de la nouvelle milice déployée dans l'est du pays ?Au Soudan, une nouvelle milice nommée « Bataillon de l'Est » alliée à l'armée régulière s'est ajoutée au conflit. D'où vient cette milice ? Quelles sont ses capacités ? Peut-elle faire basculer le cours du conflit en faveur de l'armée régulière du général al-Burhan ?Avec Marc Lavergne, directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste de la Corne de l'Afrique et du Moyen-Orient.Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taïeb. Au programme : la victoire surprise du milieu de terrain espagnol Rodri au Ballon d'Or 2024.

The Debate
Nowhere to run? Sudan civil war pushes Darfur to the brink

The Debate

Play Episode Listen Later Oct 24, 2024 43:53


Far from the war in Ukraine and the multiple fronts in the Middle East, a power grab between feuding coup leaders rages on. Since April 2023, Sudan has descended into a full-blown civil war where momentum has swung several times and may be doing so again. The government forces of Abdel Fattah al-Burhan are trying to recapture the whole of the capital. Meanwhile, a senior general has switched sides, defecting from the Rapid Support Forces of Mohamed Hamdan Dagalo, aka Hemedti, who has laid siege to the last major city beyond his reach inside his native Darfur. We ask about the dire situation there, the spillover effect everywhere from the Sahel to the Horn of Africa and the discreet backers who make this nightmare possible. Rival sides found themselves at the same table at this week's BRICS summit in Russia. With the West helpless elsewhere, what can be done to stop Sudan's wanton destruction and put its revolution of 2021 back on track?Produced by Andrew Hilliar, Rebecca Gnignati and Annarosa Zampaglione. 

Invité Afrique
Minni Minnawi, gouverneur du Darfour: «Il n'y a pas de solution militaire à la crise au Soudan»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 23, 2024 9:58


Le gouverneur du Darfour et chef du mouvement de libération du Soudan, faction Minni Arcou Minnawi (ALS-MM) était à Paris où il a échangé des points de vue sur la guerre au Soudan avec des responsables français. Son mouvement a rejoint en mars dernier le camp de l'armée soudanaise qui combat les Forces de soutien rapide (FSR)... RFI l'a rencontré à l'occasion de son passage à Paris. Il évoque au micro de Houda Ibrahim les derniers développements de 18 mois de guerre au Soudan. RFI : Lors de la visite que vous effectuez actuellement en France, vous avez rencontré des responsables au ministère français des Affaires étrangères qui s'occupent du dossier soudanais, quelle discussion avez-vous eue ?Minni Arcou Minnawi : La France, s'intéresse beaucoup, en réalité, aux conséquences de la guerre et aux questions humanitaires au Soudan. Durant nos rencontres nous avons évoqué ces points ainsi que celui des pays voisins du Soudan. Nous avons discuté ensemble des possibilités de mettre fin définitivement à la guerre et des possibilités de travailler ensemble pour faire parvenir les aides humanitaires à tous les Soudanais et surtout dans la ville d'al-Facher encerclée par les forces de soutien rapide. Il y a eu la proposition de larguer de l'aide humanitaire au-dessus de la ville…En réalité, nous avons demandé aux Français d'intervenir pour combler le fossé entre le gouvernement soudanais et le gouvernement tchadien, et surtout pour enrayer le rôle du gouvernement tchadien dans le transit à travers son territoire des aides non-humanitaires - des matériaux militaires - vers les zones sous contrôle des FSR au Soudan.Le pouvoir soudanais a à plusieurs reprises accusé le Tchad de faciliter le transfert d'armes aux FSR, ce que confirment les rapports des experts des Nations unies, mais que Ndjamena a toujours nié. Quelles sont vos informations sur cette question ?Il y a toujours, de très importantes quantités de matériels militaires qui traversent le Tchad vers le Soudan. Jusqu'à il y a cinq mois cela se faisait via l'aéroport d'Amdjarass. Actuellement, d'autres aéroports à l'intérieur du pays sont utilisés. Mais nous savons ce qui se passe et nous savons aussi que des armes sont également transportées à travers l'Atlantique vers le port de Douala, puis elles passent à travers la république du Cameroun pour arriver à Ndjamena avant d'emprunter le passage d'Adré, ce chemin que le gouvernement soudanais a rouvert pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire. Mais actuellement ils profitent de la situation et il y a davantage d'aide militaire que d'aide humanitaire acheminée par ce point de passage.Les Émirats arabes unis ont été accusé à de multiples reprises d'ingérence dans les affaires soudanaises, y-a-t-il un nouvel appel que vous souhaitez adresser à ce pays aujourd'hui en ce qui concerne son appui militaire et financier aux FSR ?Nous l'avons rappelé à plusieurs reprises et nous le referons maintenant. Nous appelons les Émirats arabes unis à cesser de soutenir une telle milice, cette machine de tuerie et de destruction, de génocide et d'épuration raciale… Cette milice raciste n'est pas le groupe qui pourrait bâtir l'État, elle peut, au contraire, détruire l'État, les infrastructures, elle peut piller et produire tout ce qu'une catastrophe naturelle pourrait produire. C'est comme un tremblement de terre ou un volcan destructeur… Elle ne construit pas. C'est pour cela que nous disons aux Émirats qu'il faut soutenir le peuple soudanais pour pouvoir reprendre les bonnes relations qui prévalaient entre les deux peuples.Les deux généraux qui s'opposent, al-Burhan et Hemedti ne semblent pas résolus à vouloir résoudre la crise pacifiquement, pourtant la communauté internationale ne cesse de rappeler qu'il n'y a pas une solution militaire possible à cette guerre, qu'en pensez-vous ?Nous sommes tous entièrement convaincus qu'il n'y a pas de solution militaire à la crise au Soudan y compris Hemedti lui-même, comme il l'a précisé dans son discours d'il y a une semaine où il a considéré que des pays étrangers ont mis le feu au Soudan. Mais il est lui-même, en ce moment, aux mains de ces forces étrangères. En arrachant les soudanais, aux mains des forces étrangères, ces agents qui sont payés, qui sont employés par ces forces étrangères, si on arrive à réaliser cela, à ce moment-là, la solution pacifique sera la meilleure sortie de crise.L'armée soudanaise est également accusée d'acquérir des armes et des drones auprès de l'Iran et de la Turquie…Il n'est pas possible de comparer l'armée soudanaise à un groupe dirigé par Hemedti, un groupe tribal qui a été créé sur une base raciale, qui a commis un génocide en 2003, puis qui a continué à commettre des crimes sous le nom de Janjawid, puis sous le nom de gardiens des frontières puis en tant que Forces de soutien rapide…Tous ces noms ne sont qu'une tentative de cacher les crimes de cette milice et de redorer son blason. Jusqu'à maintenant Hemedti ne fait que conduire une milice tribale et familiale. Son frère est son vice-président, leur autre frère est le responsable financier, leur troisième frère est le responsable médiatique et ainsi de suite… L'armée est une institution nationale, et c'est le ministère de la Défense qui conclue tout naturellement des contrats avec d'autres pays pour acheter des armes. C'est une institution nationale, le ministère, qui achète des armes. C'est officiel et ce ne sont pas des armes qui sont acheminées clandestinement pour une milice familiale soutenue par les Émirats.Quand est-ce que cette guerre pourrait s'arrêter alors ?Quand les interventions étrangères cesseront, et quand on cessera d'utiliser des Soudanais payés par des capitaux étrangers pour désintégrer le Soudan… et tuer les Soudanais avec de l'argent étranger comme le font actuellement certains pays. Quand les ingérences s'arrêteront, la guerre s'arrêtera.Pensez-vous que les avancées réalisées par l'armée ces dernières semaines permettront de revenir aux négociations pour un cessez-le-feu ? Est-ce qu'il y a actuellement des contacts dans les coulisses pour retourner à la table des discussions ?Bien sûr, mais les négociations seront différentes. La forme est dépassée par les développements qui ont eu lieu en mai 2023. Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts… Il y a eu la résistance populaire, les forces communes… La population soudanaise s'est reconstruite pour défendre ses communautés, ses biens, son honneur et son argent… Les prochains pourparlers de paix seront donc un peu différents et nécessitent une grande préparation. Mais nous disons toujours que toutes les discussions sur le Soudan devraient être basées sur la déclaration de Djeddah.Minni Arko Minnawi, vous vous êtes pourtant vous-même rendu au Tchad, plus d'une fois avant de rallier l'armée soudanaise !A l'époque, nous cherchions la paix. Nous cherchions à garder une bonne relation entre le Tchad et le Soudan. La dernière visite date du juin 2023. J'y ai rencontré, par hasard, Abderrahim Daglo, le frère de Hemedti. Nous sommes restés à discuter durant trois jours. Il voulait mon accord pour séparer le Darfour du Soudan, et pour l'arracher aux mains de l'armée. J'avais posé des questions sur le pourquoi, sur le but d'une telle manœuvre. Je n'ai jamais réussi à obtenir de réponses claires.Le tchadien Ousman Dillo est au Soudan. Depuis la mort de son frère, l'opposant Yaya Dillo. Il est accusé par le pouvoir tchadien de vouloir s'opposer à lui depuis le Darfour, votre réaction ?Ousman est avec nous. Il est de la même tribu et du même groupe social. Quand il est arrivé pour protéger les gens du Darfour, son frère était encore vivant. Il a annoncé sa volonté de nous rejoindre depuis le Tchad. Tous les cercles du pouvoir tchadien savaient qu'il allait au Darfour pour soutenir ses gens, compte tenu qu'il s'agit de la même communauté qui s'étend au Tchad comme au Darfour. Après l'assassinat de son frère, ils ont commencé à l'accuser d'être un opposant. Comment peut-il être un opposant ? Ils ont tué son frère et il est jusqu'à maintenant avec nous sans qu'il soit un opposant. Il est avec moi. Il fait partie de mes hommes. Il n'est pas de l'opposition tchadienne mais c'est l'un de ces volontaires venus protéger les habitants du Darfour. Il est à al-Facher. Il est arrivé au Soudan cinq mois avant la mort de son frère. Et cela est connu par le président Mahamat Kaka et par la sécurité tchadienne. D'ailleurs, Ousman n'est pas le seul, ils sont nombreux les tchadiens avec nous, certains rentrent puis reviennent. C'est comme ça…. Maintenant, parce qu'ils ont tué son frère et parce qu'ils ont peur qu'il se venge, ils disent qu'il est opposant. Jusqu'à maintenant il ne s'oppose pas au gouvernement mais à ceux qui ont tué son frère.Justement, on dit qu'Ousman Dillo est en train de préparer des forces au Soudan pour se venger de ceux qui ont tué son frère ?Ousman n'est pas seul. Il n'est pas seul à avoir ce ressentiment actuellement. Il y a beaucoup de gens qui sont déçus de l'attitude officielle tchadienne qui soutient les Janjawid et qui tuent leurs familles. Actuellement, il y a beaucoup d'enfants de réfugiés soudanais qui travaillent au Tchad. Ils sont en bon nombre dans l'armée tchadienne et au palais présidentiel. Ils ont aussi une position.Que voulez-vous dire par cela ?Il y a beaucoup d'enfants de réfugiés soudanais qui sont entrés au Tchad en 2003, qui sont dans l'armée tchadienne et dans la garde républicaine. Ils sont des officiers de l'armée tchadienne. Il y a plus de 20 tribus communes qui s'étendent au Tchad comme au Soudan. La géographie ne t'empêche pas d'avoir de la compassion pour tes frères. La position officielle en ce qui concerne le Soudan est refusée par un grand nombre d'officiers tchadiens.

Libri Oltreconfine
Episodio 23: Nicola Verderame - Pietra e ombra di Burhan Sönmez

Libri Oltreconfine

Play Episode Listen Later Oct 21, 2024 14:15


In Pietra e ombra, Burhan Sönmez, uno degli autori turchi più noti sulla scena contemporanea, racconta una storia in cui amore e impegno politico si intrecciano nelle vicende del protagonista, uno scalpellino che decide di vivere in un cimitero alla periferia di Istambul per rimanere vicino alla sua amata, anche nella morte. Diverrà il testimone di numerosi destini e delle pagine più sanguinose della storia turca, mentre la trama si snoda, in un montaggio sapiente, tra varie epoche passate. Il risultato è una scrittura precisa, ma densa di echi metaforici, una prosa che “strizza l'occhio alla poesia”, afferma Nicola Verderame, che in questo episodio ci racconta le mille sfide superate, nella consapevolezza che nessuno può tradurre senza leggere quello che altri hanno scritto e tradotto. Elif © 2024 by Giovanni Cascavilla is licensed under Creative Commons Attribution-NoDerivatives 4.0 International. To view a copy of this license, visit https://creativecommons.org/licenses/by-nd/4.0/

The Just Security Podcast
Assessing the Origins, Dynamics, and Future of Conflict in Sudan

The Just Security Podcast

Play Episode Listen Later Oct 11, 2024 78:52


The conflict in Sudan, which erupted in April 2023, primarily involves the Sudanese Armed Forces (SAF) led by General Abdel Fattah al-Burhan and the Rapid Support Forces (RSF) under General Mohamed Hamdan Dagalo, known as Hemedti. While the fighting began in the country's capital, Khartoum, it has since spread to other regions, including Darfur. The conflict has resulted in thousands of deaths and injuries, with estimates of 15,000 killed and more than 20,000 injured. The humanitarian crisis is dire, with millions facing severe food shortages. Around 25 million people are in need of assistance, 8.1 million are internally displaced, and 2.9 million people have crossed the border since April 2023. Recent discussions at the United Nations General Assembly highlighted the urgent need for international intervention and support. Meanwhile, the most recent clashes in Khartoum suggest a possible shift in the balance of power, as both sides continue to vie for control amid an increasingly fragmented landscape.Co-hosting this episode is Just Security Executive Editor Matiangai Sirleaf. Matiangai is the Nathan Patz Professor of Law at the University of Maryland School of Law.Joining the show to discuss the conflict's origins and its impact, and the international community's response are Laura Beny, Nisrin Elamin, and Hamid Khalafallah. Laura is a Professor of Law at the University of Michigan Law School, Nisrin is an Assistant Professor in the Department of Anthropology at the University of Toronto, and Hamid is a Researcher at the University of Manchester. Show Notes:  Laura Nyantung BenyNisrin Elamin (@minlayla77)Hamid Khalafallah (@HamidMurtada)Matiangai V.S. Sirleaf (@matiangai)Paras Shah (@pshah518) Just Security's Sudan coverageMusic: “Broken” by David Bullard from Uppbeat: https://uppbeat.io/t/david-bullard/broken (License code: OSC7K3LCPSGXISVI)

Daybreak Africa  - Voice of America
Sudan's military ruler pledges to protect civilians, uphold international law - September 27, 2024

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Sep 27, 2024 1:41


Sudan's military leader General Abdel Fattah al-Burhan says Sudan will uphold international law and protect civilians in its war with the Rapid Support Forces (RSF). Addressing the 79th Session of the UN General Assembly on Thursday, General al-Burhan blames the paramilitary group for starting the conflict and refusing to end it with the support of some regional countries that, he says, are providing funding and weapons

To Save Us From Hell
From Biden to Burhan: Here are the Key UNGA Speeches We'll Be Watching

To Save Us From Hell

Play Episode Listen Later Sep 12, 2024 21:09


This is a free preview of a paid episode. To hear more, visit www.globaldispatches.orgAbout 140 world leaders are scheduled to address the opening of the 79th United Nations General Assembly. That's a lot of speeches! In today's episode, co-hosts Mark Leon Goldberg and Anjali Dayal preview some of the most anticipated speeches of UNGA. From inspirational and high-minded addresses by moral heavyweights to cringeworthy speeches by coup leaders and war criminals, we break down some of the key speeches that will drive the agenda during UN week. This is your preview of the United Nations General Assembly Speech-a-thon.The full episode is available exclusively to paid subscribers. But not to worry—we're running a UNGA special! Visit this link to get a discounted subscription and unlock this episode and all future episodes of To Save Us From Hell.https://www.globaldispatches.org/UNGA79

History of Everything
Why Sudan is Ripping Itself Apart

History of Everything

Play Episode Listen Later Sep 11, 2024 42:44


A civil war between two rival factions of the military government of Sudan, the Sudanese Armed Forces under Abdel Fattah al-Burhan, and the paramilitary Rapid Support Forces under the Janjaweed leader, Hemedti, began during Ramadan on 15 April 2023. It is arguably the worst conflict on the planet and no one is talking about it Travel to Germany with me here Check out our sister podcast the Mystery of Everything Coffee Collab With The Lore Lodge COFFEE Bonus episodes as well as ad-free episodes on Patreon. Find us on Instagram. Join us on Discord. Submit your relatives on our website Podcast Youtube Channel Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Un jour dans le monde
Soudan : le groupe paramilitaire FSR accusé d'avoir pillé le Musée National de Khartoum en pleine guerre

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Sep 10, 2024 3:13


durée : 00:03:13 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - La télévision d'État, dirigé par le général al-Burhan, affirme que des images satellites montrent les Forces de Soutien Rapide (FSR) d'Hemedti piller à "grande échelle" l'une des plus vastes collections d'art du continent africain, pour les revendre via des circuits de contrebande.

InterNational
Soudan : le groupe paramilitaire FSR accusé d'avoir pillé le Musée National de Khartoum en pleine guerre

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 10, 2024 3:13


durée : 00:03:13 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - La télévision d'État, dirigé par le général al-Burhan, affirme que des images satellites montrent les Forces de Soutien Rapide (FSR) d'Hemedti piller à "grande échelle" l'une des plus vastes collections d'art du continent africain, pour les revendre via des circuits de contrebande.

SBS Turkish - SBS Türkçe
Burhan Falay: "Türk Hava Yolları'nın Avustralya'ya gelişi sektörde büyük bir rekabet yarattı"

SBS Turkish - SBS Türkçe

Play Episode Listen Later Aug 29, 2024 8:45


Yıllardır seyahat acentası işleten Burah Falay, Federal Hükümetin havacılık sektöründe yapmayı planladığı düzenlemelerin yolcuların mağduriyetini engelleyeceğini söyledi.

NTVRadyo
Pencere - Grup Gündoğarken'le son albümü üzerine

NTVRadyo

Play Episode Listen Later Aug 23, 2024 14:32


“Uzak değil zaman” 70'lerde yazılan ve daha önce hiç duyulmayan şarkılar. Grup Gündoğarken ‘doksanbeşnoktabeş' albümünde 40 yıl önce besteledikleri şarkılarını topladı. Peki albümün adı nereden geliyor? Radyo onları nasıl etkiledi? O şarkılar nasıl çıktı? Burhan Şeşen ve Gökhan Şeşen Pencere'de anlattı.

Revue de presse Afrique
À la Une: la vaccination contre la variole du singe en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 20, 2024 4:28


C'est au Congo que la plupart des cas de variole du singe sont concentrés – mais il y en a aussi dans les pays voisins – Burundi, Ouganda, Kenya, Rwanda, rappelle Le Soft International. Le ministre de la Santé a annoncé ce lundi 19 aout 2024 que les doses de vaccin promises par le Japon et les États-Unis arriveront dès la semaine prochaine, rapportent Actualité CD et Objectif Info. Roger Kamba a précisé que les jeunes sont les plus vulnérables à cette maladie parce qu'ils n'ont pas encore reçu le vaccin contre la variole de l'homme. Les États-Unis doivent envoyer 50 000 doses de vaccin dans un premier temps. La RDC a annoncé qu'elle voulait vacciner 2 millions et demi de personnes.7 sur 7 se concentre sur le cas de la province du Sankuru, où plus de 1 500 cas et 73 décès ont été enregistrés depuis le début de l'année : « Les habitants de cette région, déjà vulnérables, voient leurs proches succomber à une maladie qui leur était étrangère il y a peu ». « La propagation rapide de la maladie au Sankuru révèle une dure réalité », écrit 7 sur 7. « Les traditions et les conditions de vie, autrefois source de résilience, sont aujourd'hui des vecteurs de contamination ». Le quotidien a interrogé le chef intérimaire de la Division provinciale de la santé Daniel Okombo, qui demande à la population « d'éviter de ramasser les animaux trouvés morts dans la forêt, parce qu'il y a beaucoup de possibilités que ces animaux soient contaminés par le virus ».À lire aussiVirus mpox: «Tout le monde peut l'attraper, de façon active ou passive»À quand un accord de paix durable au Soudan ?C'est la question que se pose au Burkina Le Pays. Cela alors que, titre en France Libération, « malgré l'urgence, les discussions sur l'aide humanitaire piétinent ». Des discussions qui ont été ouvertes à Genève à l'initiative des États-Unis, ce qu'on peut saluer, souligne Le Pays, « dans un contexte où de nombreuses voix reprochent à la communauté internationale de rester silencieuse face au drame soudanais qui dure depuis plus d'un an ».« Les chiffres font froid dans le dos », écrit le quotidien : depuis avril 2023 et le début du conflit qui oppose l'armée régulière menée par Abdel Fattah al-Burhan aux paramilitaires des Forces de soutien rapide menées par son ex-adjoint, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées, plus de 10 millions 700 000 déplacées à travers le pays, alors que plus de deux millions ont fui dans les pays voisins. Mais à Genève, le chef de l'armée refuse de s'assoir à la même table que son rival. « Soucieux de ne pas apparaître comme le fossoyeur des négociations », écrit Libération, il a quand même « donné des gages de sa bonne foi » jeudi 15 aout dernier, en annonçant l'ouverture du poste-frontière d'Adré « pour trois mois ». Cela pour faire entrer par le Tchad des vivres et des médicaments au Darfour. Et pour ce qui est des négociations, écrit Le Pays, « les lignes ont quand même bougé », dans la mesure où il a accepté d'envoyer des émissaires non pas directement à Genève, mais au Caire afin d'aplanir les divergences de vue avec les médiateurs.De toute façon, écrit quotidien burkinabé, « il est impérieux d'aller au-delà des simples accords de cessez-le-feu », qui ne sont même pas respectés sur le terrain,« pour envisager, avec le concours de tous les belligérants, un accord de paix durable. À quand cet accord ? Les Soudanais n'attendent que cela ».À lire aussiSoudan: le gouvernement envoie une délégation au Caire pour discuter d'un accord humanitaireBassirou Diomaye Faye à ToubaAu Sénégal, le président de la République Bassirou Diomaye Faye s'est rendu à Touba, qui vendredi 24 aout accueillera une commémoration religieuse, le Grand Magal. « Touba a déroulé le tapis rouge au président de la République », écrit Seneweb. Touba qui subit des inondations, comme Dakar entre autres. Et lors de sa visite de courtoisie au khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, il a « réitéré sa volonté de régler définitivement les problèmes d'assainissement et de l'accès à l'eau potable » de la ville, écrit Walf Quotidien : « c'est un de nos projets phares ».Dakar Actu relève « la présence d'un grand nombre de ministres de la République, du chef de cabinet du Président et de plusieurs directeurs généraux ». Et ce mardi, note Seneweb, « le ballet des acteurs politiques » va se poursuivre ce mardi 20 aout à Touba, puisqu'une source a assuré au quotidien que Macky Sall, le prédécesseur du président, va envoyer une forte délégation chez le khalife général des Mourides.À lire aussiSénégal: après plusieurs accidents routiers, des états généraux se préparent sur les transports publicsAu Maroc, le roi gracie plus de 4 800 personnes dans des affaires de culture de cannabisAu total, 4 831 personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis ont été graciés par le roi Mohamed VI, écrit Yabiladi. Une grâce royale qui a suscité « un flot de réactions enthousiastes », écrit Le Matin. Le Maroc, rappelle Tel Quel, est le premier producteur mondial de cannabis selon l'ONU. En 2021, le pays a adopté une mesure légalisant la culture du cannabis à des fins thérapeutiques. Objectif : lutter contre le trafic de drogue, se positionner sur le marché mondial du cannabis légal et désenclaver économiquement la région du Rif, où la plante est cultivée depuis des siècles. Pour Mohamed El Guerrouj, le directeur de l'Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis, interrogé par Le Matin, « l'adhésion des agriculteurs graciés sera un atout pour le développement de la filière légale », grâce à « leur longue expérience et leur expertise ».À lire aussiMaroc: la légalisation du cannabis inquiète les petits producteurs [1/2]

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Présidentielle en Tunisie : 3 candidats en lice dont le président Kaïs Saïed

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 16, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le bilan des talibans après trois ans au pouvoir en Afghanistan, les pourparlers pour un cessez-le-feu au Soudan et une nouvelle vente d'armement des États-Unis à Israël. Présidentielle en Tunisie : 3 candidats en lice dont le président Kaïs Saïed En Tunisie, trois candidats dont le président sortant, Kaïs Saïed, se feront face lors de la présidentielle d'octobre 2024. Pourquoi seulement trois candidatures ont été retenues ? Les candidats rejetés ont-ils une chance de faire valoir leurs recours ? Quelles sont les chances des deux opposants face au président sortant ? Avec Lilia Blaise, correspondante RFI à Tunis.  Afghanistan : trois années sous le régime des talibans Les talibans ont repris le pouvoir en Afghanistan depuis trois ans maintenant. Quel est le bilan de ces trois années, notamment sur le plan social et économique ? Comment la situation des femmes a-t-elle évolué sous le régime des talibans ? Avec Melissa Cornet, conseillère en plaidoyer humanitaire chez Care International, spécialiste de l'Afghanistan et du droit des femmes.  Soudan : le général al-Burhan rejette les pourparlers avec les FSR Les États-Unis ont organisé des pourparlers à Genève entre les Forces de soutien rapide du général Hemedti et l'armée régulière du général al-Burhan, mais ce dernier a refusé d'y participer. Pourquoi le général al-Burhan refuse-t-il de prendre part aux discussions contrairement au général Hemedti ? Cette absence peut-elle freiner les négociations sur un cessez-le-feu ? Quelle est la stratégie d'al-Burhan sur le plan diplomatique ? Avec Roland Marchal, chercheur au CNRS, basé à Sciences Po Paris, spécialiste de l'Afrique de l'Est.  États-Unis : une nouvelle vente d'armement conclue avec Israël Les États-Unis ont approuvé la vente de 20 milliards de dollars d'armement à Israël. Comment expliquer cet accord alors que, dans le même temps, le pays met en garde Israël sur ses attaques visant Gaza ? Cette nouvelle transaction peut-elle avoir des répercussions sur le camp démocrate en pleine campagne présidentielle ? Avec Olivier Richomme, professeur à l'Université Lyon II, membre du laboratoire Triangle, spécialiste des États-Unis. 

RTÉ - Drivetime
US-mediated Sudan ceasefire talks are to get under way in Switzerland

RTÉ - Drivetime

Play Episode Listen Later Aug 14, 2024 8:35


War has raged since April 2023 between the Sudanese army under the country's de facto ruler Abdel Fattah al-Burhan and the paramilitary Rapid Support Forces (RSF), led by his former deputy Mohamed Hamdan Daglo. MedGlobal's Country Director in Sudan, Adil Almahi

Invité Afrique
Guerre au Soudan: «sur le terrain, les attaques continuent » malgré les négociations à l'ONU

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 5, 2024 5:06


Ce lundi 5 août 2024, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Kahn, sera devant l'ONU pour présenter son rapport semestriel sur la situation au Soudan et les avancées de son enquête. Alors que l'armée menée par le général al-Burhan, basés à Port-Soudan, est toujours engagée dans des combats acharnés avec les paramilitaires FSR du général Hemedti. Dans le même temps, jeudi 1ᵉʳ août dernier, un rapport d'experts onusiens a déclaré une situation de famine dans le camp de déplacés de ZamZam près d'El Fasher, une ville du Darfour assiégée par les Forces de soutien rapide (FSR) qui ont lancé une offensive en mai. Le pays se trouve dans une situation inextricable alors que des négociations entre les deux camps ont été annoncées par les Américains. Elles doivent se tenir mi-août en Suisse. Pour évoquer le contexte soudanais, notre invité, le chercheur spécialiste du Soudan, Jérôme Tubiana, également conseiller de l'ONG Médecins sans frontières. À lire aussiSoudan: le Darfour confronté à une famine à cause de la guerre

Daybreak Africa  - Voice of America
Ethiopia's Prime Minister Ahmed meets Sudan's Gen. Burhan - July 10, 2024

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Jul 10, 2024 3:06


Kenyan youth who make up the Gen-Z movement have accused opposition leader Raila Odinga of trying to hijack their campaign that led weeks of anti-tax protests. The Kenyan Nation online reports that the youth on Tuesday rejected a move by President William Ruto and Odinga to hold a national dialogue to address the issues that sparked weeks of anti-government protests. Mwangi Maina, a Kenyan journalist with the Kenyan Foreign Policy online publication, tells VOA's James Butty, the proposed dialogue is expected to take place between July 15th and 20th

Middle East Focus
Sudan's civil war and its regional impact

Middle East Focus

Play Episode Listen Later May 10, 2024 43:19


On this week's episode, Jehanne Henry, Mirette Mabrouk, and MEI Editor-In-Chief Alistair Taylor discuss Sudan's civil war and its regional impact. The conflict began on April 15th, 2023, when fighting broke out in Sudan's capital of Khartoum between the Sudanese Armed Forces (SAF) under Gen. Abdel Fattah al-Burhan and the paramilitary Rapid Support Forces (RSF) under Mohamed Hamdan Dagalo (known as “Hemedti”). More than a year on, the fighting continues to rage and there seems to be no end in sight to the conflict.    

The Debate
Darfur on the brink: How to stop a new bloodbath in western Sudan?

The Debate

Play Episode Listen Later May 2, 2024 43:31


How did an argument in Khartoum between two rival generals drag Sudan into civil war and push it to the brink of a repeat of the Darfur genocide of two decades ago? It has not happened yet, but the stage is certainly set in El Fasher, the west's only city still in the hands of junta leader Abdel Fattah al-Burhan but besieged by the Rapid Support Forces (RSF) of Mohamed Hamdan Dagalo – aka Hemedti. Hemedti's RSF is the offshoot of the Arab Janjaweed militias that two decades ago slaughtered upwards of 200,000 Masalit, Fur and Zaghawa civilians. After 2005, there were mea culpas and pledges to never again to allow a repeat of the 21st century's first genocide.Fast forward to 2024 and the international community has a chance to do just that. And yet, its gaze is elsewhere.Why? And why, after a year of fighting, is there no end in sight for the people of Sudan?Produced by Alessandro Xenos, Rebecca Gnignati and Juliette Brown. Watch moreSudan, a forgotten crisis the world must pay attention to

Journal de l'Afrique
Au Soudan, un an de guerre

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 15, 2024 8:20


Un an après le déclenchement de la guerre, le pays est détruit. La population est prise entre deux feux : celle de l'armée du général au pouvoir, Abdel Fattah al-Burhan, et celle du chef de la milice des Forces de soutien rapide, le général Daglo. Le conflit a coûté la vie à des milliers de personnes et provoqué une catastrophe humanitaire qui déborde dans les pays voisins. Où en est-on aujourd'hui ? La région risque-t-elle d'être déstabilisée en raison des milliers de réfugiés qui affluent vers les pays voisins ? Éléments de réponse. 

The Take
2023 in Review: How close is Sudan to civil war?

The Take

Play Episode Listen Later Dec 21, 2023 20:13


As the year wraps up, we're looking back at ten of the episodes that defined our year at The Take. This originally aired on April 19. Al Jazeera is on the ground in Sudan as days of fighting have consumed the capital, Khartoum. The violence is between the country's army and a powerful paramilitary group known as the Rapid Support Forces (RSF). The two forces' uneasy alliance broke down during negotiations involving the transition from a military government to civilian rule. Will that transition ever happen – or is Sudan about to break out into civil war? In this episode:  Hiba Morgan (@hiba_morgan), Al Jazeera Sudan Correspondent Episode credits: This episode was produced by Ashish Malhotra with Negin Owliaei and our host, Malika Bilal. Miranda Lin fact-checked this episode. Our sound designer is Alex Roldan. Munera Al Dosari and Adam Abou-Gad are our engagement producers.  Alexandra Locke is The Take's executive producer and Ney Alvarez is Al Jazeera's head of audio. Connect with us: @AJEPodcasts on Twitter, Instagram, Facebook, Threads and YouTube

The Jordan Harbinger Show
905: A New Civil War in Sudan | Out of the Loop

The Jordan Harbinger Show

Play Episode Listen Later Oct 3, 2023 74:07 Transcription Available


Who are the key players in Sudan's new civil war, and what's the "best" way this can play out? ICRC's Dr. Gasim Mohammed takes us behind the scenes!Welcome to another one of our "Out of the Loop" episodes, where we dig a little deeper into fascinating current events that may only register as a blip on the media's news cycle and have conversations with the people who find themselves immersed in them. On This Episode of Out of the Loop: Sudan is currently in a civil war between two factions of the military: the Sudanese Armed Forces (SAF) and the Rapid Support Forces (RSF). The SAF is led by General Abdel Fattah al-Burhan, who led the military coup in 2021 that ousted the civilian government. The RSF is led by General Mohamed Hamdan "Hemedti" Dagalo, who is wanted by the International Criminal Court for war crimes in Darfur. This latest civil war in a nation accustomed to conflict has triggered a humanitarian crisis, leading to the displacement of millions who urgently require food and medical assistance. As a fledgling democracy rich in resources but economically struggling, Sudan is a test case for whether democracy can take root in the Arab world. While the current civil war undermines this case, what's the best way this can play out for the people of Sudan — and the world? What can we do to help? And much more! Connect with Jordan on Twitter, on Instagram, and on YouTube. If you have something you'd like us to tackle here on an Out of the Loop episode, drop Jordan a line at jordan@jordanharbinger.com and let him know! Full show notes and resources can be found here: jordanharbinger.com/905 This Episode Is Brought To You By Our Fine Sponsors: jordanharbinger.com/deals Sign up for Six-Minute Networking — our free networking and relationship development mini course — at jordanharbinger.com/course! Like this show? Please leave us a review here — even one sentence helps! Consider including your Twitter handle so we can thank you personally!