Podcasts about mexicains

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Radio foot internationale
Invité: Olivier Dacourt, pour son premier film «Sur la route de Papa»

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 48:28


Au sommaire de Radio foot internationale à 16h10 T.U. et 21h10 T.U. : - Le footballeur Olivier Dacourt co-réalise son 1er film avec Nabil Aitakkaouali « Sur la route de Papa » qui sort sur les écrans demain (18 juin 2025) ; - Des Nerazzurri qui tournent la page Inzaghi. ; - Les formations sud-américaines au Mondial des clubs. ; - L'entrée en piste du Real Madrid.   - Le footballeur Olivier Dacourt co-réalise son premier film avec Nabil Aitakkaouali « Sur la route de Papa » qui sort sur les écrans demain. Le film retrace le parcours de nombreuses familles originaires d'Afrique du Nord qui retournent voir leurs proches restés au pays. Kamel s'apprête à partir en vacances, mais doit changer de destination pour accompagner sa mère. Elle lui impose un road‑trip vers le Maroc afin de restituer un héritage familial et maintenir un lien avec les racines du défunt père. Le périple va le transformer. Sur la route du passé, le huis clos de la voiture génère des échanges et des tensions. Mais peu à peu, l'humour et l'émotion se mêlent, le voyage se transforme en thérapie familiale. Olivier Dacourt, un ancien milieu qui a plusieurs cordes à son arc. Consultant foot, auteur de documentaires, l'ex international français a notamment évolué en Serie A, à l'AS Rome mais aussi à l'Inter. - Des Nerazzurri qui tournent la page Inzaghi. Après la déconvenue de Munich, Cristian Chivu veut remobiliser les Nerazzurri. Objectif de l'ancien défenseur : remporter la compétition pour sauver une saison frustrante ? Premiers adversaires : les Mexicains de Monterrey, dont les suiveurs viendront certainement en nombre au Rose Bowl de Pasadena. - Les formations sud-américaines au Mondial des clubs. Boca Juniors avait 2 buts d'avance face à Benfica, mais les Xeneize ont été rejoints par Benfica dans une rencontre spectaculaire, avec de l'engagement (3 cartons rouges). Belle ambiance à Miami, ponctuée de chants des nombreux fans argentins. Score final 2-2. Flamengo l'a emporté sur l'Espérance Tunis (2-0), 6 clubs sud-américains disputent le tournoi, un engouement particulier pour les supporteurs de cette partie du continent ? 4 formations africaines en compétition, que signifie cette Coupe du monde élargie pour ces équipes ? - L'entrée en piste du Real Madrid. Les Merengues s'apprêtent à affronter les Saoudiens d'Al Hilal, désormais entrainés par Simone Inzaghi. L'occasion de voir à l'œuvre Xabi Alonso, qui ambitionne d'aller au bout. Un défi sportif, l'occasion d'imposer son style ?   Avec Annie Gasnier : Olivier Dacourt, Yoro Mangara, Cherif Ghemmour. Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Invité: Olivier Dacourt, pour son premier film «Sur la route de Papa»

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 48:28


Au sommaire de Radio foot internationale à 16h10 T.U. et 21h10 T.U. : - Le footballeur Olivier Dacourt co-réalise son 1er film avec Nabil Aitakkaouali « Sur la route de Papa » qui sort sur les écrans demain (18 juin 2025) ; - Des Nerazzurri qui tournent la page Inzaghi. ; - Les formations sud-américaines au Mondial des clubs. ; - L'entrée en piste du Real Madrid.   - Le footballeur Olivier Dacourt co-réalise son premier film avec Nabil Aitakkaouali « Sur la route de Papa » qui sort sur les écrans demain. Le film retrace le parcours de nombreuses familles originaires d'Afrique du Nord qui retournent voir leurs proches restés au pays. Kamel s'apprête à partir en vacances, mais doit changer de destination pour accompagner sa mère. Elle lui impose un road‑trip vers le Maroc afin de restituer un héritage familial et maintenir un lien avec les racines du défunt père. Le périple va le transformer. Sur la route du passé, le huis clos de la voiture génère des échanges et des tensions. Mais peu à peu, l'humour et l'émotion se mêlent, le voyage se transforme en thérapie familiale. Olivier Dacourt, un ancien milieu qui a plusieurs cordes à son arc. Consultant foot, auteur de documentaires, l'ex international français a notamment évolué en Serie A, à l'AS Rome mais aussi à l'Inter. - Des Nerazzurri qui tournent la page Inzaghi. Après la déconvenue de Munich, Cristian Chivu veut remobiliser les Nerazzurri. Objectif de l'ancien défenseur : remporter la compétition pour sauver une saison frustrante ? Premiers adversaires : les Mexicains de Monterrey, dont les suiveurs viendront certainement en nombre au Rose Bowl de Pasadena. - Les formations sud-américaines au Mondial des clubs. Boca Juniors avait 2 buts d'avance face à Benfica, mais les Xeneize ont été rejoints par Benfica dans une rencontre spectaculaire, avec de l'engagement (3 cartons rouges). Belle ambiance à Miami, ponctuée de chants des nombreux fans argentins. Score final 2-2. Flamengo l'a emporté sur l'Espérance Tunis (2-0), 6 clubs sud-américains disputent le tournoi, un engouement particulier pour les supporteurs de cette partie du continent ? 4 formations africaines en compétition, que signifie cette Coupe du monde élargie pour ces équipes ? - L'entrée en piste du Real Madrid. Les Merengues s'apprêtent à affronter les Saoudiens d'Al Hilal, désormais entrainés par Simone Inzaghi. L'occasion de voir à l'œuvre Xabi Alonso, qui ambitionne d'aller au bout. Un défi sportif, l'occasion d'imposer son style ?   Avec Annie Gasnier : Olivier Dacourt, Yoro Mangara, Cherif Ghemmour. Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.

Journal d'Haïti et des Amériques
République dominicaine : «Il y a un sentiment anti-haïtien qui s'est développé»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 30:00


Avec le durcissement de la politique migratoire dominicaine, les expulsions de migrants haïtiens donnent lieu à de graves violations des droits humains et du droit international. La multiplication des exactions de la part des forces de l'ordre dominicaine dans le cadre des déportations de migrants haïtiens sera l'une des priorités du nouvel ambassadeur haïtien en République dominicaine, Emmanuel Fritz Longchamp.Selon Edwin Paraison, directeur de la fondation Zile et ancien ambassadeur haïtien en République dominicaine, « un sentiment anti-haïtien s'est développé ces dernières années dans certains secteurs dominicains et particulièrement dans certains médias et sur les réseaux sociaux ». Retrouvez son interview avec notre correspondant à Port-au-Prince Peterson Luxama.Les Haïtiens, atout économique pour la République dominicaineL'économie dominicaine est très dépendante de la main-d'œuvre haïtienne, qui est affectée par le durcissement de la politique migratoire. Dans le secteur de la construction, 95% des travailleurs sont haïtiens, et beaucoup sont actuellement à l'arrêt. Ivan Garcia, président de la Fédération dominicaine des commerçants, plaide pour que le gouvernement de Luis Abinader accorde aux Haïtiens des permis de séjour d'un an renouvelable. Faible participation pour les élections judiciaires au MexiqueMoins de 13% des électeurs se sont déplacés pour les premières élections judiciaires de l'histoire du pays hier. Beaucoup de Mexicains sont contre ce nouveau mode de désignation par vote populaire voulue par le parti de la présidente Claudia Sheinbaum. Hier, l'opposition a organisé des manifestations dans tout le pays pour inciter les Mexicains à protester au lieu d'aller voter. Notre correspondante Marine Lebègue y était. Brésil. Lula critique les menaces de sanctions américaines contre le juge MoraesLe chef de la diplomatie américaine a déclaré mercredi qu'il était «fort possible» que les États-Unis sanctionnent Alexandre de Moraes. Washington accuse le président de la Cour suprême brésilienne de censure sur les réseaux sociaux. « Qu'est-ce que c'est que cette histoire des États-Unis qui voudraient critiquer la justice brésilienne ?, a réagi hier le président brésilien Lula. Je n'ai jamais critiqué leur système judiciaire. Ils commettent tant d'atrocités, tant de guerres, ils tuent tant de personnes, et jamais je ne les ai critiqués ». Chili : les militaires de la dictature n'auront plus de prison spécialeLe président Gabriel Boric a annoncé que la prison spéciale de Punta Peuco sera transformée en centre pénitentiaire de droit commun. Une centaine d'anciens militaires de la dictature condamnés pour des violations des droits de l'hommes y sont incarcérés dans de meilleures conditions que le reste de la population carcérale. «De mon point de vue, rien ne justifie ce privilège», a déclaré le président chilien, qui s'est attiré les critiques de l'opposition conservatrice.

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Mexique City, le piment en voie de disparition, symbole de la gentrification

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 29:59


À Mexico City, dans les quartiers de la Condesa et la Roma, très prisés des touristes et des étrangers, la sauce piquante ne pique plus. Dans les taquerias, ces traditionnels stands de vente de tacos que tous les Mexicains dégustent arrosés de sauce pimentée, le piment a été banni. Cela peut paraître anecdotique, mais veut dire beaucoup sur la gentrification de cette partie de la ville. Reportage de notre correspondante à Mexico City, Marine Lebègue.Dette haïtienne : après les annonces d'Emmanuel Macron, des réactions mitigéesPour l'homme d'affaires et auteur haïtien Jerry Tardieu, joint par RFI, l'annonce d'une commission mixte franco-haïtienne est « une première étape qui doit en appeler d'autres ». L'homme politique insiste, cela ne devra pas être seulement un travail mémoriel aboutissant à des mesures symboliques. « Il faut du concret (…) une forme de compensation (…) Le pays est à l'agonie, il faut que cette commission aboutisse à donner les moyens à Haïti de se battre contre l'insécurité » et de se développer.Dans les rues de Port-au-Prince, notre reporter Peterson Luxama a recueilli la parole d'Haïtiens en demande de réparation et restitution, deux termes éludés par le communiqué de la présidence française publié hier. « Cela doit prendre la forme d'un dédommagement. Cette sois disant dette a plombé notre économie. Je pense que le seul mot qu'on aimerait entendre aujourd'hui, c'est le mot restitution », déclare Roobens Isma, étudiant, à notre journaliste.Haïti : en Artibonite, la vie rendue impossible par les gangsÀ Port-au-Prince, comme dans le département de l'Artibonite, au nord, les habitants sont descendus dans la rue, fin mars, pour réclamer aux autorités des actions concrètes pour lutter contre cette insécurité. Dans la commune de Petite Rivière de l'Artibonite, contrôlée par le gang « Gran Grif » (le plus violent de la région), la population exige une réponse musclée de la Police nationale haïtienne. Reportage sur place de notre correspondant Ronel Paul.États-Unis : une photo de l'habitant du Maryland, Salvadorien, expulsé par erreur, à la Une de la presseSur cette photo, Kilmar Abrego Garcia, Salvadorien expulsé par erreur des États-Unis, est attablé dans le hall d'un hôtel de San Salvador avec le sénateur démocrate Van Hollen.Le père de famille, résident dans le Maryland est vêtu d'une chemise à carreaux et d'une casquette. « Ces photos renvoient une atmosphère bien différente de celle d'une prison surpeuplée », les deux hommes étant assis dans un hall d'hôtel, « au sol ciré », « avec une végétation luxuriante en arrière-plan », analyse le New York Times.La photo a été repostée aussi par le président salvadorien, autoritaire et fervent supporter de Donald Trump. Nayib Bukele se permet une légende moqueuse, rapportée par Politico : « Kilmar Abrego Garcia miraculeusement ressuscité des camps de la mort et de torture, en train de siroter une margarita ». Mais d'après les informations du New York Times, c'est un assistant de Bukele qui aurait servi les cocktails et tenté de mettre en scène la photo.En Floride, une tuerie fait au moins 2 morts et 6 blessésLe suspect de 20 ans, abattu sur place par la police, a agi avec l'arme de service de sa mère, adjointe du shérif du comté de Leon. Le Miami Herald raconte la panique sur place, « les ordinateurs et sacs encore éparpillés dans l'herbe du campus ». « Tout le monde est en colère, je ne comprends juste pas comment cela peut arriver », déclare un étudiant. La tuerie ravive aussi de douloureux souvenirs en Floride. Certains parents des victimes de la tuerie de Parkland, en 2018, ont désormais des enfants étudiants dans l'université de Tallahassee. « Mon cœur a lâché », décrit une mère de famille au Miami Herald, « c'était un effrayant 'déjà vu' ». Elle ajoute : « Arrêtez la politique et protégez nos enfants. On ne peut pas devenir insensible à ces tueries. On doit bien mieux à nos enfants ». À la Une du journal des Outre-mers, de notre partenaire La 1eLa Martinique commémore les 17 ans de la mort du penseur et écrivain Aimé Césaire.

Le retour de Mario Dumont
Cartels: au moins 400 criminels mexicains se la coulent douce chez nous!

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 8:15


Un Mexicain lié au cartel vit à Montréal. Des aînés agressés. Discussion crime et société avec Félix Séguin, journaliste au Bureau d’enquête de Québecor.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

In The Cave
Épisode 13 : Pizzas, spleen et teuchi

In The Cave

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 57:51


ET BAAM, ça t'enchaîne directement avec un deuxième épisode au plexus en moins d'une semaine, tu vas faire quoi ? T'es quoicou chokbar de bz ? C'est normal, et ça ne va pas s'arrêter là, car aujourd'hui, ça commence par une rubrique coup de gueule sur les trains, les restaurateurs désagréables, les coiffeurs, et les Mexicains (pas du tout). Mais rassurez-vous, le calme revient par la suite lorsque nos deux protagonistes échangent sur les œuvres qui les ont profondément bouleversés et s'interrogent sur l'intérêt de ressentir de telles émotions. Ils finissent sur une touche plus légère en évoquant la marie jeanne à laquelle ils ont été associés bien malgré eux (promis Mamylou) et comme toujours, ils espèrent que cette conversation vous marquera à vie (ou le temps de la vaisselle).

Au cœur de l'histoire
Le siège de Fort Alamo, un massacre entré dans la légende américaine

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 42:30


Stéphane Bern raconte, 189 ans jour pour jour après le massacre, un épisode mythique de l'histoire américaine : le siège de Fort Alamo, une ancienne mission franciscaine reconvertie en bastion militaire où insurgés texans – qui ont pu compter sur un certain Davy Crockett – et Mexicains, alors souverains sur la région, se sont livrés une bataille sanglante… En quoi le siège de l'Alamo incarne-t-il une partie du mythe américain ? Comment cet épisode a-t-il exalté la fibre patriotique non seulement des Texans, mais aussi du reste des Etats-Unis ? Comment les figures qui l'incarnent sont-elles entrées dans le Panthéon des héros américains ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Farid Ameur, historien, spécialiste de l'histoire contemporaine des Etats-Unis, directeur de la collection de bandes dessinées "La véritable histoire du Far west" (Glénat/Fayard) et auteur de "La victoire ou la mort - les derniers jours de Fort-Alamo" (Larousse, 2007)

Debout les copains !
Le siège de Fort Alamo, un massacre entré dans la légende américaine

Debout les copains !

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 42:30


Stéphane Bern raconte, 189 ans jour pour jour après le massacre, un épisode mythique de l'histoire américaine : le siège de Fort Alamo, une ancienne mission franciscaine reconvertie en bastion militaire où insurgés texans – qui ont pu compter sur un certain Davy Crockett – et Mexicains, alors souverains sur la région, se sont livrés une bataille sanglante… En quoi le siège de l'Alamo incarne-t-il une partie du mythe américain ? Comment cet épisode a-t-il exalté la fibre patriotique non seulement des Texans, mais aussi du reste des Etats-Unis ? Comment les figures qui l'incarnent sont-elles entrées dans le Panthéon des héros américains ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Farid Ameur, historien, spécialiste de l'histoire contemporaine des Etats-Unis, directeur de la collection de bandes dessinées "La véritable histoire du Far west" (Glénat/Fayard) et auteur de "La victoire ou la mort - les derniers jours de Fort-Alamo" (Larousse, 2007)

Le Libre-Podcast
No40: Olivier Séguin sur le PL82 & Jérôme Blanchet-Gravel sur la guerre des tarifs et la censure

Le Libre-Podcast

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 61:25


Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : une opération de police fait polémique

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 30:00


En Haïti, la pression des gangs est toujours aussi grande, peut-être plus même après une intervention policière, le week-end dernier, qui fait débat. Dans son éditorial, Le Nouvelliste revient sur ce qu'il appelle une «task farce». Cette opération menée samedi dernier (1er mars 2025), à l'issue de laquelle des rumeurs ont donné pour mort le chef de gang Jimmy Chérizier, a été saluée par le Premier ministre. Or, c'était faux. Cette intervention ne visait pas le chef de gang mais elle était plutôt «un branle-bas de combat contre le directeur général de la police», peut-on lire dans le quotidien. «Le but était de prendre la main sur le directeur de la police et de montrer qu'on peut faire sans lui», explique Frantz Duval, le rédacteur en chef, sur l'antenne de RFI.  Le Nouvelliste revient également sur l'inauguration hier (5 mars 2025), en grandes pompes, du nouvel aéroport des Cayes. «Après 10 jours de travaux, l'aéroport régional est devenu international, en tout cas sur le papier car si la piste a bien été allongée, pour l'instant, aucun avion en provenance de l'étranger n'a atterri», relève Frantz Duval.Haïti a désormais trois aéroports internationaux, dont celui de Port-au-Prince. Mais là aussi, la situation est bloquée. Le Miami Herald nous apprend que la compagnie Jet Blue Airways ne reprendra pas ses vols vers la capitale haïtienne au mois d'avril, comme prévu initialement. Les liaisons resteront suspendues au moins jusqu'au 11 juin 2025 à cause des troubles en cours, dit le porte-parole de l'entreprise qui est la seule à assurer des vols directs entre la capitale haïtienne et la Floride ou New-York. Un lobbyiste pour défendre les intérêts d'Haïti et du Guyana aux États-UnisHaïti cherche à s'attirer les bonnes grâces de Washington. Le gouvernement de transition vient d'embaucher un lobbyiste, révèle le Miami Herald. Carlos Trujillo est un «membre influent» de la dernière campagne électorale du président américain, ancien ambassadeur de Donald Trump auprès de l'OEA. Ce républicain a également été membre du Congrès de Floride. Il est à la tête d'un cabinet de lobbying et a, donc, signé un contrat d'un an avec Port-au-Prince. Objectif : plaider la cause haïtienne auprès de l'administration Trump et des élus du pays, afin notamment d'«accroître le commerce et les investissements américains». Voilà ce qu'on peut lire dans le contrat auquel le Miami Herald a eu accès. Coût de cette opération : 35.000 euros par mois.Le même jour qu'Haïti, le lobbyiste a signé un contrat avec le Guyana, petit État anglophone du nord de l'Amérique du Sud qui est en plein bras de fer avec le Venezuela. Au coeur de la dispute : l'Essequibo, région du Guyana riche en pétrole, que les deux pays se disputent. Un contrat que les autorités du Guyana ont justifié par le contexte actuel. «Depuis longtemps, nous bénéficions d'un traitement de faveur de la part des États-Unis et nous espérons que cela ne changera pas», a expliqué le vice-président lors d'une conférence de presse, rapporte le Miami Herald. Le Guyana cherche à s'assurer que les États-Unis continueront à le soutenir dans ce conflit. Et cela passe par la préservation de leurs échanges commerciaux. Le recours à un lobbyiste est clair, assumé, à l'opposé de l'attitude des autorités haïtiennes qui n'ont pas communiqué sur ce contrat, note le Miami Herald. Les États-Unis «en guerre» contre les cartels de la drogue mexicainsDonald Trump l'a affirmé mardi soir (4 mars 2025) lors de son discours devant le Congrès. JD Vance l'a redit hier, au cours d'un déplacement au Texas, à la frontière entre les deux pays. «Je pense que Donald Trump rend un immense service au peuple mexicain car, s'ils ne maîtrisent pas ces cartels, les Mexicains vont se réveiller dans un narco-État où les cartels auront plus de pouvoir que leur propre gouvernement», a expliqué le vice-président. Pour l'heure, pour endiguer les flux de drogue entrant aux États-Unis, Washington a décidé de lutter contre l'immigration illégale et de classer les cartels comme organisations terroristes. Mais une intervention militaire n'est pas à exclure, selon JD Vance. «Je ne vais pas annoncer d'invasion du Mexique ici, aujourd'hui. Le président parlera de ces questions quand il le jugera nécessaire. Bien entendu, il décidera de comment nous allons déployer nos forces militaires à la frontière. Mais ce que nous espérons vraiment, c'est que le gouvernement mexicain va faire son boulot sérieusement. Et si ce n'est pas le cas, alors nous agirons.»Les deux pays coopèrent déjà en matière de lutte anti-drogue. Un projet de prison ultra sécurisée réservée aux trafiquants les plus dangereux est à l'étude, comme l'explique le journal Milenio. Ce serait une première au Mexique. Pour couper les barons de la drogue du reste du monde, plusieurs dispositifs seraient installés : technologie dernier cri pour empêcher toute communication avec l'extérieur, en brouillant y compris les téléphones satellites ; un triple mur d'enceinte ; des gardiens masqués ; des tribunaux à l'intérieur de la prison pour limiter les risques de fugues ; et puis évidemment le recours à l'intelligence artificielle avec de la reconnaissance faciale et des détecteurs de mouvement... De plus en plus de véhicules électriques au ChiliNew-York a ses taxis jaunes, Londres a ses black cabs ou ses célèbres autobus rouges à deux étages et Santiago... ses bus électriques ! Véhicules devenus emblématiques dans les rues de la capitale chilienne. Il y en a 2 000 aujourd'hui et la tendance concerne aussi les voitures dont le nombre a presque triplé en un an. Reportage de la correspondante de RFI à Santiago, Marion Bellal. À la Une du Journal de la 1èreBenoît Ferrand revient sur la fin du carnaval en Martinique. Le roi Vaval est parti en cendres !

Le retour de Mario Dumont
Un autre trafiquant québécois assassiné: les cartels mexicains font-ils «le ménage» ?

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 8:00


Cartels mexicains: un troisième trafiquant québécois tué en 14 mois. La recette magique pour faire des rendements faramineux en crypto n'existe pas. Insolite: il tente de braquer un dépanneur avec une pelle. Crime et société avec Félix Séguin, journaliste au Bureau d’enquête de Québecor. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Choses à Savoir
Pourquoi certaines personnes disent "Étatsuniens" au lieu d'"Américains" ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 1:52


L'usage du mot "Étatsunien" à la place de "Américain" suscite parfois des débats. Ce choix linguistique repose sur des raisons historiques, politiques et sémantiques.Un terme plus précisLe mot "Américain" désigne en principe tout habitant du continent américain, qui s'étend du Canada à l'Argentine. Or, les États-Unis d'Amérique ne sont qu'un pays parmi d'autres en Amérique du Nord. Certains considèrent donc que réserver le terme "Américain" aux seuls citoyens des États-Unis est une appropriation abusive du nom du continent. "Étatsunien" permet alors de distinguer les habitants des États-Unis des Canadiens, Mexicains ou Brésiliens, qui sont aussi techniquement des Américains.Une question politique et identitaireL'usage d'"Étatsunien" est parfois un choix politique. Certains voient dans le terme "Américain" une affirmation implicite de domination culturelle et politique des États-Unis sur le reste du continent. En utilisant "Étatsunien", on refuse de renforcer cette hégémonie et on affirme que l'Amérique ne se limite pas aux États-Unis. Cette préférence est particulièrement marquée en Amérique latine, où l'influence des États-Unis a souvent été perçue comme impérialiste.Une alternative linguistique encore marginaleBien que "Étatsunien" soit plus précis, il reste peu utilisé dans la langue courante. En français, "Américain" est largement compris comme désignant les habitants des États-Unis, et l'ambiguïté est rarement source de confusion. De plus, "Étatsunien" est un mot plus lourd et moins naturel à l'oreille, ce qui freine son adoption.Un débat qui diviseCertains défendent l'usage de "Américain" en arguant qu'il s'agit d'un usage historique bien ancré et qu'aucun autre pays du continent n'a "Amérique" dans son nom officiel. D'autres estiment qu'une langue évolue et que l'emploi de "Étatsunien" est plus juste et respectueux des autres peuples du continent.En conclusion, dire "Étatsunien" est un choix motivé par un souci de précision et parfois par une critique de l'hégémonie des États-Unis. Toutefois, l'usage de "Américain" reste largement dominant, par habitude et simplicité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le retour de Mario Dumont
Fraude «timeshare» : des retraités potentiellement arnaqués par des cartels mexicains!

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 7:38


Un travailleur écrasé sous les débris à Montréal. «Timeshare» : des Québécois fraudés. Bombardier veut contribuer à la protection de la frontière! Ailes de poulet et Super Bowl : les Québécois en mangent-ils autant que nos voisins américains? Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

L'invité de RTL
DROITS DE DOUANE - Pascal Canfin, député européen Renew, est l'invité de RTL MIDI

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 9:33


Faut-il jouer le bras de fer avec Donald Trump ? Alors que le Président américain menaçait d'augmenter les tarifs douanier, le Canada, par exemple, l'a fait plier. Les Canadiens, comme les Mexicains, ont obtenu un report d'un mois de la hausse des droits de douanes. La Chine, de son côté, annonce une hausse des tarifs douaniers dans plusieurs secteurs, charbon, pétrole, machines agricoles... Et l'Europe dans tout ça ? Écoutez la position de Pascal Canfin, député européen du groupe Renew Europe et coordinateur à la Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire au Parlement européen. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 04 février 2025.

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel
Le président Trump a mis à exécution ses menaces d'imposer des droits de douane aux Canadiens et aux Mexicains, ainsi que d'en rajouter 10% supplémentaires aux Chinois

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Feb 2, 2025 11:27


Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 19h30 à 20h00.

Aujourd'hui l'économie
Comment le Mexique se prépare aux mesures de Donald Trump

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 3:14


C'est l'une des bêtes noires de Donald Trump: le Mexique. Au sud des États-Unis, à la frontière, le président américain y a déclaré l'état d'urgence. Le Mexique est également la cible de droits de douane importants. La période semble compliquée pour le pays. Décryptage. La tête haute, face caméra, la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, reste confiante. « Il faut garder la tête froide » a-t-elle expliqué ce mardi 21 janvier face aux premières mesures annoncées par Donald Trump. Pourtant, derrière ce relativisme de la présidente de gauche nationaliste, il y a urgence pour le Mexique, car Donald Trump entend taxer à hauteur de 25% tout produit mexicain importé sur le sol américain, avec une entrée en vigueur dans moins de dix jours, le 1er février. Pour le Mexique, les impacts de cette mesure seront très importants car le pays est ultra dépendant des Etats-Unis. Plus de 80% des exportations mexicaines y sont destinées. Il s'agit là de voitures, de camions et de produits électroniques. On notera aussi que le Mexique est l'un des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis. Les investissements directs étrangers d'entreprises américaines sont estimés à 236 milliards de dollars. Dernière illustration en date, Amazon a annoncé il y a dix jours y investir cinq milliards pour la construction d'un centre de données ! Le Plan Mexico Pourtant, le Mexique et les États-Unis sont liés dans le cadre d'un accord de libre-échange: l'ACEUM, accord commercial ente les États-Unis, le Canada et le Mexique. Donald Trump entend le mettre à mal, d'autant qu'il doit être renégocié dans un an, en 2026. Cet accord a d'ailleurs vu le jour durant son premier mandat, remplaçant l'ALENA, l'accord de libre-échange nord-américain. Le Républicain le considérait comme le « pire traité commercial jamais signé » par son pays.  À lire aussiPourquoi l'immigration va déterminer le sort de l'économie américaine sous Donald TrumpPlusieurs options sont ainsi sur la table de Claudia Sheinbaum. Elle ne s'alarme pas, elle a un plan: le Plan Mexico, présenté la semaine dernière. L'ambition, c'est de faire résister l'économie mexicaine en se recentrant sur ses capacités et ses opportunités, et surtout, en ne comptant pas sur les États-Unis. Deuxième solution, soigner ses relations avec les autres pays. Exemple tout récent avec la signature d'un accord commercial avec l'Union européenne la semaine dernière également. Et puis Claudia Sheinbaum bien que sous pression entend elle aussi la mettre sur les États-Unis. En représailles, elle envisage des tarifs douaniers plus importants, avec cet objectif de mettre en danger des entreprises américaines dépendantes de produits mexicains. Quelle réaction de Donald Trump ? Mais au-delà de l'aspect économique et financier, il y  a aussi la question des Mexicains immigrés aux États-Unis. Il ne faut pas l'omettre, cette diaspora est un pilier économique du Mexique. Les travailleurs mexicains installés aux États-Unis ont envoyé l'an dernier près de 66 milliards de dollars à leur pays d'origine. Ces transferts de fonds sont ainsi essentiels au PIB mexicain. De fait, le Mexique et sa présidente Claudia Sheinbaum sont clairement dans un rôle d'équilibriste. Elle le sait, il faut savoir tenir tête à Donald Trump, c'est un businessman, habitué à d'âpres négociations. Encore faut-il qu'il veuille négocier ! À écouter aussiGrand reportage - Trump, le retour : au Mexique sur les rails de la crise migratoire

Le retour de Mario Dumont
«Les Mexicains sont très réticents à voir les États-Unis intervenir chez eux, explique Félix Séguin

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 8:32


Les cartels mexicains sont maintenant inscrits sur la liste américaine des groupes terroristes. Discussion crime et société avec Félix Séguin, journaliste au Bureau d’enquête de QuébecorPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Reportage International
Mexique: à Ciudad Juárez, ville frontalière, l'inquiétude à la veille de l'investiture de D. Trump

Reportage International

Play Episode Listen Later Jan 19, 2025 2:47


Donald Trump menace de fermer la frontière avec le Mexique à son arrivée à la Maison Blanche et Kristi Noem, la prochaine secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, a déjà annoncé devant le Sénat l'intention du gouvernement de supprimer l'application CBP One, lancée par l'administration Biden pour obtenir un rendez-vous pour faire une demande d'asile aux États-Unis. Dans la ville frontalière de Ciudad Juárez, en face d'El Paso, si la frontière n'est pas saturée de monde comme elle a pu l'être par le passé, les incertitudes et les craintes liées aux premières mesures de Donald Trump inquiètent les personnes souhaitant migrer. De notre envoyée spéciale à Ciudad Juárez,  Le pont international de Ciudad Juárez est l'un des principaux points d'entrée vers les États-Unis. Au milieu du pont, au côté des voitures, s'est formée une file de plus d'une centaine de personnes. Avec leurs bagages et leurs papiers à la main, ce sont des personnes migrantes qui ont obtenu un rendez-vous cet après-midi pour déposer une demande d'asile.Adriana Flores est Salvadorienne. Cette infirmière a tout quitté pour tenter sa chance du côté des États-Unis. Elle descend tout juste de l'avion depuis la capitale mexicaine où elle a attendu quatre mois avant de décrocher un rendez-vous. « J'ai mon passeport, la confirmation du rendez-vous et le mail qu'on m'a envoyé, explique-t-elle. J'ai été très heureuse, quand c'est arrivé. Car avec le nouveau président qu'il va y avoir, j'avais peur que le rendez-vous n'arrive jamais. Je doutais, mais grâce à dieu, j'arrive à temps. Aujourd'hui, je suis là. »À ses côtés, des Vénézuéliens, des Haïtiens, des Mexicains... Ils pourraient être parmi les derniers à passer aux États-Unis via la procédure de CBP One.À la moitié du pont, deux agents de l'immigration états-unienne vérifient les identités de ceux qui ont un rendez-vous avant de les laisser continuer d'avancer. Alicia Gonzalez, son mari et sa fille viennent de l'État du Michoacán, au Mexique. Cela fait un an qu'ils attendent de partir, pour fuir l'insécurité. « Je suis très nerveuse, car je ne sais pas ce qui nous attend, confie-t-elle. Justement, le mandat de Donald Trump va commencer et qui sait comment ça va se passer pour nous là-bas ? »Comme tous ceux qui veulent aller aux États-Unis, elle est inquiète des menaces du président des États-Unis qui a promis de lancer un plan d'expulsions massives.À écouter dans Grand reportageTrump, le retour: le Texas se prépare à l'expulsion massive de migrantsDe fausses informations renforcent l'inquiétude des personnes souhaitant migrerDans le centre-ville de Juarez, les migrants sont peu nombreux. L'endroit a mauvaise réputation et beaucoup de migrants craignent les enlèvements contre rançon. Mais assise à un kiosque, Emilie Diaz attend encore une chance de faire une demande d'asile - elle a essayé aussi à Tijuana, sans succès pour l'instant.Arrivée dans le nord depuis 20 jours, elle se plaint de douleurs, accentuées par le froid qui avoisine les zéro degré en ville. Cette Vénézuélienne emmène avec elle une amie et quatre enfants. Elle vend des bonbons dans la rue pour payer quotidiennement sa chambre d'hôtel. Emilie raconte être confuse par toutes les fausses informations. « Comme l'investiture est le 20, on nous a dit que le 19, ils vont ouvrir la porte. C'est une rumeur. » Elle hésite à essayer de passer. « Je préfère attendre le rendez-vous, mais si ça ne donne rien ?! Certains disent qu'ils se livrent aux autorités… Je ne sais pas quoi faire. »À écouter dans Grand reportageTrump, le retour : au Mexique sur les rails de la crise migratoire

Reportage international
Mexique: à Ciudad Juárez, ville frontalière, l'inquiétude à la veille de l'investiture de D. Trump

Reportage international

Play Episode Listen Later Jan 19, 2025 2:47


Donald Trump menace de fermer la frontière avec le Mexique à son arrivée à la Maison Blanche et Kristi Noem, la prochaine secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, a déjà annoncé devant le Sénat l'intention du gouvernement de supprimer l'application CBP One, lancée par l'administration Biden pour obtenir un rendez-vous pour faire une demande d'asile aux États-Unis. Dans la ville frontalière de Ciudad Juárez, en face d'El Paso, si la frontière n'est pas saturée de monde comme elle a pu l'être par le passé, les incertitudes et les craintes liées aux premières mesures de Donald Trump inquiètent les personnes souhaitant migrer. De notre envoyée spéciale à Ciudad Juárez,  Le pont international de Ciudad Juárez est l'un des principaux points d'entrée vers les États-Unis. Au milieu du pont, au côté des voitures, s'est formée une file de plus d'une centaine de personnes. Avec leurs bagages et leurs papiers à la main, ce sont des personnes migrantes qui ont obtenu un rendez-vous cet après-midi pour déposer une demande d'asile.Adriana Flores est Salvadorienne. Cette infirmière a tout quitté pour tenter sa chance du côté des États-Unis. Elle descend tout juste de l'avion depuis la capitale mexicaine où elle a attendu quatre mois avant de décrocher un rendez-vous. « J'ai mon passeport, la confirmation du rendez-vous et le mail qu'on m'a envoyé, explique-t-elle. J'ai été très heureuse, quand c'est arrivé. Car avec le nouveau président qu'il va y avoir, j'avais peur que le rendez-vous n'arrive jamais. Je doutais, mais grâce à dieu, j'arrive à temps. Aujourd'hui, je suis là. »À ses côtés, des Vénézuéliens, des Haïtiens, des Mexicains... Ils pourraient être parmi les derniers à passer aux États-Unis via la procédure de CBP One.À la moitié du pont, deux agents de l'immigration états-unienne vérifient les identités de ceux qui ont un rendez-vous avant de les laisser continuer d'avancer. Alicia Gonzalez, son mari et sa fille viennent de l'État du Michoacán, au Mexique. Cela fait un an qu'ils attendent de partir, pour fuir l'insécurité. « Je suis très nerveuse, car je ne sais pas ce qui nous attend, confie-t-elle. Justement, le mandat de Donald Trump va commencer et qui sait comment ça va se passer pour nous là-bas ? »Comme tous ceux qui veulent aller aux États-Unis, elle est inquiète des menaces du président des États-Unis qui a promis de lancer un plan d'expulsions massives.À écouter dans Grand reportageTrump, le retour: le Texas se prépare à l'expulsion massive de migrantsDe fausses informations renforcent l'inquiétude des personnes souhaitant migrerDans le centre-ville de Juarez, les migrants sont peu nombreux. L'endroit a mauvaise réputation et beaucoup de migrants craignent les enlèvements contre rançon. Mais assise à un kiosque, Emilie Diaz attend encore une chance de faire une demande d'asile - elle a essayé aussi à Tijuana, sans succès pour l'instant.Arrivée dans le nord depuis 20 jours, elle se plaint de douleurs, accentuées par le froid qui avoisine les zéro degré en ville. Cette Vénézuélienne emmène avec elle une amie et quatre enfants. Elle vend des bonbons dans la rue pour payer quotidiennement sa chambre d'hôtel. Emilie raconte être confuse par toutes les fausses informations. « Comme l'investiture est le 20, on nous a dit que le 19, ils vont ouvrir la porte. C'est une rumeur. » Elle hésite à essayer de passer. « Je préfère attendre le rendez-vous, mais si ça ne donne rien ?! Certains disent qu'ils se livrent aux autorités… Je ne sais pas quoi faire. »À écouter dans Grand reportageTrump, le retour : au Mexique sur les rails de la crise migratoire

Surprises Interculturelles
Noël au Mexique avec Silvia

Surprises Interculturelles

Play Episode Listen Later Dec 26, 2024 20:41


En ces fêtes de Noël, je suis heureuse de vous partager une série de trois épisodes spéciaux ! Je vous propose de partir à la découverte des traditions de Noël de trois pays: le Nigéria, les Etats-Unis et le Mexique.Après la découverte du Nigéria et des Etats-Unis ces deux derniers jours -voir liens ci-dessous), nous partons aujourd'hui au Mexique avec la pétillante Silvia !Elle nous parle en détail des bons petits plats de Noël, mais aussi de la tradition bien locale des "posadas", des Rois Mages et surtout de comment les Mexicains passent allègrement de fête en fête ! Ca va vous plaire !Silvia est cheffe cuisinière et créatrice d'un nouveau projet autour de la nutrition sur Instagram. Je vous recommande d'aller découvrir son travail ici:Son compte Instagram: https://www.instagram.com/silviafloresmx/Celui de son projet, Nutritips: https://www.instagram.com/nutritips/Je vous en parle dans cet épisode, en cette fin d'année 2023, je vous invite à découvrir et soutenir l'ONG Konstelacio dont je suis la fondatrice. Depuis 2011, nous éduquons les enfants et les adolescents à la paix et au dialogue entre les cultures, et ça... je pense que ça vous parle

Dutrizac de 6 à 9
Coup «fumant» de Trudeau: «Les Mexicains sont fâchés!», lance Antoine Robitaille

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Dec 2, 2024 13:05


Trudeau soupe avec Trump: est-ce pour faire suer le Mexique? Triste déconfiture pour Lion Électrique. Autos électriques: le modèle norvégien fait rêver! La rencontre Robitaille-Dutrizac avec Antoine Robitaille et Benoit Dutrizac.  Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Venezuela, 25 à 30 ans de prison pour soutien aux sanctions internationales

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 30:00


Une nouvelle loi, adoptée ce jeudi (28 novembre 2024) par le Parlement du Venezuela, punit de plusieurs dizaines d'années de prison le soutien au sanctions internationales qui visent le pays. Les contrevenants risquent aussi plus d'un million de dollars d'amende, une peine de 60 ans d'inéligibilité… La « Loi libérateur Simon Bolivar » menace de 25 à 30 ans de prison ceux qui soutiennent les sanctions internationales. La presse est elle aussi visée, souligne El Periodiquito : si des médias contreviennent au nouveau texte, en plus de l'amende, ils peuvent se voir privés de circulation ou d'antenne. La loi, qualifiée de « progressiste » par le président Nicolas Maduro écrit Efecto Cocuyo, a été adoptée en une semaine et « sans consultation publique », souligne le quotidien. Il faut dire qu'elle répond à un projet de loi adopté, il y a à peine dix jours, par les États-Unis, qui interdit au gouvernement américain de signer des contrats avec des personnes faisant des affaires avec le gouvernement Maduro. Une loi a rendu furieux le président vénézuélien à double titre : déjà parce qu'elle a reçu pour nom l'acronyme BOLIVAR - « une offense historique contre la mémoire du libérateur », a estimé le président vénézuélien ; ensuite, rappelle Ultimas Noticias, journal proche du pouvoir, parce que l'opposition vénézuélienne l'a soutenue. En Haïti, l'école malgré les gangsL'éducation plutôt que la délinquance, l'école comme lieu de résistance : dans Port-au-Prince ravagée par les gangs, certains établissements scolaires privés des quartiers défavorisés restent ouverts malgré les défis et les balles qui résonnent parfois tout près. Comme dans la 3ème circonscription de Port-au-Prince, près du quartier de Gran Ravin, à l'École mixte Frère Vital, où s'est rendu le correspondant de RFI Peterson Luxama. « Beaucoup de gens considèrent les quartiers défavorisés comme des zones de non-droit », explique Frantz Mildort, professeur de chimie : « mais pour moi, c'est un honneur de jouer ma partition. Si nous ne faisons rien pour sauver ces jeunes, il sera difficile d'avoir le pays dont nous rêvons tous ».Entre les arriérés de salaires des enseignants et l'incapacité des parents à payer les frais de scolarité, les écoles fonctionnent avec les moyens du bord : « Souvent, les parents nous appellent pour nous dire qu'ils ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l'école, faute de ressources financières », raconteSaintil Nézak, directeur du Collège mixte Frère Saintil. Malgré ces difficultés économiques, les directeurs d'école entendent bien continuer, pour épargner les enfants du banditisme et de la délinquance juvénile qui fait rage dans la zone.À écouter aussiHaïti : une rentrée des classes toujours difficile Jair Bolsonaro compte sur Donald TrumpOn le sait, l'ancien président brésilien Jair Bolsonaro a interdiction de se présenter à la présidentielle jusqu'à 2030, pour avoir critiqué le système électoral brésilien avant l'élection de 2022, qu'il a perdue – il est aussi accusé d'avoir fomenté un coup d'État. Mais dans une interview accordée au Wall Street Journal, Jair Bolsonaro affirme qu'il va se présenter de toutes façons, et il espère que le président américain élu Donald Trump va l'y aider, peut-être en utilisant des sanctions économiques contre l'actuel président brésilien Lula : « Trump est de retour, et c'est le signe que nous allons revenir nous aussi », affirme l'ancien président d'extrême-droite. Le Wall Street Journal rappelle que Jair Bolsonaro a été un des plus proches alliés de Donald Trump, lorsque leurs deux présidences ont coïncidé entre 2019 et 2020.À lire aussiTentative d'insurrection au Brésil: le rôle et l'influence des trumpistes dans l'assaut bolsonariste Des « lois incendiaires » en BolivieLa Bolivie fait face à des incendies en série : cette année 2024, plus de 10 millions d'hectares de forêts et de terres agricoles sont partis en fumée - en septembre, les autorités avaient même déclaré le pays en état de «catastrophe nationale». Mais ces feux ne sont pas que le fruit du hasard : des lois controversées, appelées lois incendiaires, encouragent indirectement l'expansion agricole aux dépens de l'Amazonie. Promulguées depuis 2013, elles permettent le défrichement - sous prétexte de soutenir l'agriculture, mais sans réelle protection écologique : elles ont donc favorisé la propagation des feux, explique la correspondante de RFI Camille Bouju.Exemple avec la loi 337 qui, en supprimant certaines amendes, a entraîné une hausse des brûlis en Amazonie. Or, avec les sécheresses prolongées liées au changement climatique, ils deviennent souvent incontrôlables.Ces destructions ont des conséquences sur la santé, l'accès à la nourriture, l'accès à l'eau et l'accès au travail. Et à long terme, les gens, ne trouvant pas de nourriture ou les moyens de subsistance qu'ils avaient traditionnellement, seront forcés de se déplacer vers les grandes villes.À lire aussiBolivie: l'urgence nationale déclarée face aux incendies qui ravagent le pays Mort de l'actrice mexicaine Silvia Pinal, muse de Luis BunuelToutes les Unes de la presse mexicaine sont consacrées à la comédienne, morte à l'âge de 93 ans : « Silvia Pinal, muse et diva éternelle » - El Universal ; « Silvia Pinal, une histoire à l'intérieur de notre histoire » - La Jornada ; « Déesse en transit » - Milenio. Silvia Pinal « est considérée comme l'une des artistes les plus importantes du monde du spectacle mexicain », souligne le quotidien : « sa beauté incomparable a fait tomber plus d'un homme à ses pieds. Et son talent lui a permis de travailler avec des réalisateurs comme Luis Buñuel et jouer dans des films comme l'emblématique Viridiana. » Silvia Pinal, qui aura joué dans 84 films et 42 pièces de théâtre, « excellait non seulement dans la comédie, mais aussi dans la conduite automobile et s'est même aventurée en politique, elle a été députée et sénatrice », rappelle Excelsior. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a salué la mémoire de l'artiste, souligne La Razon : « De nombreuses générations de Mexicains et de Mexicaines ont grandi en l'admirant (…) son talent cinématographique et théâtral fait partie de la mémoire culturelle du Mexique ». Le Journal de La PremièreDirection la Martinique, pour parler de bienveillance en milieu hospitalier et de lutte contre le trafic de drogue.

Les matins
Les médias canadiens et mexicains réagissent à la menace de Donald Trump d'augmenter les droits de douanes

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 27, 2024 5:28


durée : 00:05:28 - La Revue de presse internationale - par : Mathilde Ansquer - Donald Trump a promis d'imposer des droits de douane de 25% à tous les produits en provenance du Mexique et du Canada, dès son arrivée au pouvoir, le 20 janvier prochain.

Les chroniques de Pierre-Yves McSween
Inflation au Canada: «Le problème demeure le logement avec une hausse de 7%»

Les chroniques de Pierre-Yves McSween

Play Episode Listen Later Nov 20, 2024 5:12


À l'occasion de sa chronique économique à l'émission de Patrick Lagacé, mercredi, Marie-Eve Fournier parle de la légère hausse de l'inflation. L’inflation annuelle au Canada est remontée à 2 % en octobre, ce qui pourrait influencer la décision de la Banque du Canada le mois prochain. Au Québec, notons que l’inflation a été de 1,6 % en octobre, après avoir été de 1,3 % en septembre. La chroniqueuse souligne aussi la baisse des profits d’Hydro-Québec. Ils ont diminué de 30 %, soit 860 millions de dollars. Ce n'est pas une bonne nouvelle pour le gouvernement du Québec. Autre sujet abordé Walmart séduit de plus en plus d’Américains qui gagnent au-dessus de 100 000 dollars américains (140 000 $ canadiens) par année, mais aussi les Chinois avec ses livraisons rapides et les Mexicains avec ses médecins.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Par Jupiter !
Trump déclenche l'immigration woke

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Nov 13, 2024 2:58


durée : 00:02:58 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Des électeurs de Kamala Harris envisagent de quitter les Etats-Unis. Le mur à la frontière mexicaine, on ne sait plus trop s'il sert à empêcher les Mexicains de venir aux USA où s'il est là pour retenir les Américains qui veulent partir

Le Billet de Charline
Trump déclenche l'immigration woke

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later Nov 13, 2024 2:58


durée : 00:02:58 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Des électeurs de Kamala Harris envisagent de quitter les Etats-Unis. Le mur à la frontière mexicaine, on ne sait plus trop s'il sert à empêcher les Mexicains de venir aux USA où s'il est là pour retenir les Américains qui veulent partir

Journal d'Haïti et des Amériques
Donald Trump réélu, la revanche de l'Américain moyen

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 7, 2024 30:00


La poudre de la présidentielle retombe et le constat s'impose : les républicains ont écrasé la course à la Maison Blanche grâce à leur discours sur le pouvoir d'achat. Analyse de la presse américaine et commentaires de nos invités sur l'avenir de la relation entre Washington, l'Amérique latine et Haïti. C'est la bête politique qui a gagné, et « c'est le plus stupéfiant retour en force de l'histoire américaine », nous dit le Wall Street Journal. Celui d'un Donald Trump « vu comme le seul politicien capable de prendre soin des Américains ». À tort ou à raison, malgré ses coups de menton, malgré sa nature agressive, observe le Boston Globe, « il vient d'être associé par une très solide majorité d'électeurs à la prospérité économique et à la stabilité mondiale ». Et c'est peut-être CNN, la chaîne anti-trumpiste par excellence, qui le résume le mieux : « cette élection, c'est la revanche du type normal, du mec qui bosse, de l'anonyme qui a été meurtri, insulté, méprisé. Non, ces gens ne sont pas des déchets, ce ne sont pas des nazis. Juste des gens qui travaillent, qui essaient de s'en sortir, et à qui on a dit de la fermer quand ils ont osé se plaindre des choses qui n'allaient pas dans leur vie ». Face au retour de Trump, l'attentisme sud-américainO Globo, le grand quotidien brésilien de Rio, n'en attend pas grand-chose, « parce que l'Amérique latine, y lit-on, n'est pas vraiment la priorité des États-Unis ». Ce que montre la résurrection de Donald Trump, « c'est que la gauche est désormais perçue, que ce soit au Brésil ou aux États-Unis, comme un instrument d'oppression sociale au service des élites. Et que le soutien affiché du président Lula à Kamala Harris était une erreur politique et diplomatique ». Pour La Nación, en Argentine, la victoire de Trump sonne comme une validation idéologique pour de nombreux dirigeants d'extrême-droite, et pour Javier Milei en premier lieu. « Le président argentin s'estime projeté de plusieurs places en avant », dans le même sac que l'Italienne Giorgia Meloni ou le Hongrois Viktor Orbán. Le dernier mot pour le journal La Razon au Mexique, pour qui ce scrutin signe l'échec des gouvernements populistes d'Amérique latine, « du chavisme dirigé par Nicolas Maduro, de la dictature de Daniel Ortega au Nicaragua ou de celle héritée de Díaz-Canel à Cuba, qui ont appauvri la région, expulsant des millions de personnes vers les pays voisins et vers les États-Unis. Et c'est précisément l'arrivée de personnes désespérées, dont beaucoup ont été victimes des gangs, du narcotrafic, de la traite d'êtres humains, ce sont ces arrivées qui ont fini par excéder l'électeur américain moyen qui a donné à Trump un second mandat. » Le Mexique inquiet de la future politique migratoire mise en place à WashingtonDonald Trump a martelé pendant sa campagne qu'une fois élu, il lancerait un plan d'expulsion massif pour organiser le départ d'un million de migrants. Gwendolina Duval, notre correspondante à Mexico, rappelle qu'environ 5 millions de Mexicains sans-papiers résident aux États-Unis et que le Mexique subit déjà les conséquences d'une politique migratoire américaine très restrictive depuis l'entrée en vigueur d'un décret pris par Joe Biden au mois de juin 2024.À lire aussiÉtats-Unis: Biden durcit la politique migratoire à la frontière mexicaine avant l'élection présidentielleL'autre sujet important, souligne Gwendolina Duval, c'est l'économie. Le Mexique et les États-Unis sont extrêmement dépendants l'un de l'autre en tant que premiers partenaires commerciaux réciproques. Et tout le monde, au Mexique, a en ligne de mire la révision de l'accord de libre-échange signé entre Mexico et Washington, qui doit intervenir en 2026. À cause de la politique protectionniste de Donald Trump, les autorités mexicaines craignent que ce processus de révision, censé n'être qu'une relecture, ne se transforme en renégociation. Le grand invité : Kevin Parthenay, professeur de Science politique à l'Université de Tours, spécialiste des Relations internationales latino-américainesQuelles relations à venir entre Washington et Mexico, alors que deux chefs d'État nouvellement élus, Claudia Sheinbaum au Mexique et Donald Trump aux États-Unis, vont devoir travailler ensemble ? Kevin Parthenay s'attend à une certaine stabilité compte tenu des intérêts économiques réciproques des deux pays. Mais souligne que l'aspect migratoire pourrait crisper les échanges, dans la mesure où, durant son premier mandat, Donald Trump avait tenté de déléguer la gestion des migrations à son voisin mexicain, le chargeant plus ou moins ouvertement de s'adresser à tous ses homologues latino-américains afin de protéger la frontière sud des États-Unis d'une pression migratoire trop importante.Cette sorte d'externalisation de la gestion de la question migratoire a sonné comme une charge très lourde pour le Mexique, avec l'emploi de ressources considérables aussi bien sur les plan politique, qu'économique ou humanitaire. Il faudra voir, note Kevin Parthenay, à quel point Claudia Sheinbaum acceptera de reproduire ce schéma et quelles seront ses marges de manœuvre, si Donald Trump tente de poursuivre dans cette voie. Trump 2.0, quelle voie diplomatique pour l'Amérique latine ?Sur le plan de la diplomatie continentale, Kevin Parthenay signale que les premiers dirigeants latino-américains à s'être empressés de féliciter Donald Trump, se classent dans le camp conservateur, voire populiste, et que leur positionnement répond à une logique de proximité avec le futur occupant de la Maison Blanche : un cadre économique très libéral et une orientation « pro-business », qui ne craint pas de soutenir certains régimes, sans trop en regarder la nature démocratique.C'est aussi, ajoute Kevin Parthenay, une manière pour eux de se libérer d'un stigmate associé au mandat Biden, dont l'administration a beaucoup jugé la qualité des démocraties latino-américaines, allant même jusqu'à organiser des « sommets de la démocratie » en se gardant d'inviter certains États et n'hésitant pas à les froisser. Les dirigeants de ces pays savent qu'en la personne de Donald Trump, ils retrouvent un allié de poids et que le stigmate lié à un système démocratique qui ne fonctionne pas si bien sera complètement levé.Il y a aura aussi beaucoup d'enjeux à contempler du côté des partenaires de Washington actuellement dirigés par des partis de gauche, comme le Brésil. Ces dernières années, expose Kevin Parthenay, le président brésilien Lula a essayé de repositionner le Brésil sur la scène internationale et de muscler le rôle qu'il entend jouer sur le continent, cultivant ses alliances en Amérique latine, et se présentant en outre comme une sorte de leader du « Sud global » en jouant de ses liens avec l'Afrique et l'Asie. La variation du pouvoir à Washington va obliger Lula à nuancer sa stratégie, car il s'était singularisé comme, schématiquement, un trait d'union entre l'Occident et les États du Sud. Or, cette approche va se complexifier avec le retour au pouvoir d'un Donald Trump qui ne répond qu'à ses propres intérêts et porte en étendard sa dynamique protectionniste et isolationniste, conclut Kevin Parthenay. Haïti dans l'expectative Comme chaque jeudi, Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste, le quotidien haïtien de référence, s'entretient avec Anne Cantener de l'actualité haïtienne, et en ce lendemain d'élection, la nette victoire de Donald Trump face à Kamala Harris occupe largement la classe politique à Port-au-Prince.À ce jour, rappelle Frantz Duval, des centaines de milliers d'Haïtiens sont présents sur le sol américain et risquent d'être déportés, si l'on se fie aux déclarations de campagne de Donald Trump. Et ces expulsions auraient des conséquences très concrètes, puisque les Haïtiens de la diaspora, qui vivent et travaillent aux États-Unis, sont aujourd'hui les premiers soutiens économiques d'Haïti : plus de 4 milliards de dollars par an de transfert sans contrepartie.Attention aussi, prévient Frantz Duval, à la bonne tenue de la MMAS, la force multinationale déployée en Haïti pour appuyer la lutte de la police haïtienne contre les gangs. À ce jour, seuls les États-Unis financent, soutiennent, portent et arment la MMAS, mais l'on sait que le président Trump n'est pas favorable aux missions à l'étranger. Même si les États-Unis n'ont pas de policiers ou de militaires sur le terrain en Haïti, c'est Washington qui a les clés du portefeuille et il y a de quoi s'inquiéter. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLE conflit à EDF-Guadeloupe va peut-être enfin trouver une issue ce jeudi (7 novembre 2024) à Paris !

Reportage International
Au Mexique, à Comachuen, la migration légale et les transferts d'argent font vivre la communauté

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 25, 2024 2:30


Plus de 11 millions de Mexicains vivent aux États-Unis, partis pour fuir l'insécurité, mais aussi pour poursuivre le rêve américain. L'aisance économique du pays voisin profite au Mexique grâce aux « remesas », les sommes d'argent envoyées par les Mexicains depuis l'étranger à leur famille. Il s'agit de sommes importantes : plus de 60 milliards de dollars en 2023. Après l'Inde, le Mexique est le second pays au monde à en recevoir autant, plus de 90% provient des États-Unis. Dans l'État du Michoacan, le village de Comachuen s'est développé et continue de le faire en grande partie grâce à cet argent. De notre envoyée spéciale à Comachuen, Les habitants du village de Comachuen ont mis en place un système bien rodé : une pratique annuelle de migration légale, grâce à un permis agricole nommé H2. 300 000 Mexicains en profitent chaque année en partant travailler dans les champs aux États-Unis pendant une saison. « Normalement, ici à Comachuen, il y a très peu d'emploi. Il n'y a pas de travail. La seule source de revenu que nous avons actuellement est là-bas [aux États-Unis] », explique Porfirio Reyes, qui coordonne les migrations agricoles dans le village.Comme lui, depuis 25 ans, plus de 300 hommes partent chaque saison dans une ferme de l'État de New York. Il s'agit d'une migration tout à fait légale, avec un visa d'employé, un travail intense de 5 à 9 mois payé 17 dollars de l'heure. « Il y a de plus en plus de gens. Chaque mois et chaque année, ils sont plus nombreux », témoigne Porfirio Reyes.« Moi, je voulais voir ma famille aller de l'avant, mais je ne savais pas comment faire. Donc, j'ai décidé d'aller de l'autre côté [de la frontière] pour leur offrir une vie meilleure, raconte celui qui coordonne les migrations agricoles dans le village. Et je crois que chaque jeune homme qui fait le choix d'aller là-bas y va avec cette intention :  d'aider sa famille, ses enfants, ses parents. »« On migre par nécessité, pas pour le plaisir »La migration à Comachuen a commencé dans les années 1990. Dans les rues, Roberto Gonzalez montre les réalisations financées avec les dollars américains. Le village espère bientôt ouvrir une école. « Ils soutiennent une communauté de plus de 10 000 habitants, se réjouit-il. Les preuves de leur investissement se ressentent partout dans les maisons, l'éducation, dans la santé. »Roberto Gonzalez a fait son doctorat sur ces travailleurs. Il est lui-même parti une fois. « Cela ne signifie pas pour autant que c'est simple. Eux payent le prix et ont des séquelles, regrette-t-il. À chaque saison, ils poussent et se forcent. Donc, les travailleurs qui font ça depuis 10 ans ont des douleurs et des maladies… Mais ils ont des besoins, alors ils continuent de migrer. Comme le disent eux-mêmes : on migre par nécessité, pas pour le plaisir. »Sur le pas de son petit commerce, José Gonzales présente l'accomplissement de son travail. Il est parti pour la première fois en 2010. « Ce n'était pas comme ça au début, se rappelle-t-il. On a commencé par mettre un revêtement au sol. On y va petit à petit, ça s'améliore. J'ai envie de faire ici une mini-épicerie, pour ça, il faudrait que j'aille aux États-Unis encore une saison ou deux. »Sa fille Leydi qui l'aide en boutique s'apprête à devenir professeure, elle se réjouit de finir ses études. Fier de sa fille, José Gonzales a aussi deux fils et rêve « qu'ils deviennent quelqu'un. »À écouter dans GéopolitiqueMexique, un État nord-américain ?

Choses à Savoir HISTOIRE
Qui est le vrai Zorro ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Sep 19, 2024 1:54


Zorro, en tant que personnage tel qu'il est dépeint dans les livres, films, et séries, n'a pas existé dans la réalité. Il s'agit d'un personnage de fiction créé par l'auteur américain Johnston McCulley en 1919. Zorro apparaît pour la première fois dans une nouvelle intitulée *The Curse of Capistrano*, publiée dans un magazine pulp. Le personnage devient rapidement populaire et est depuis lors apparu dans de nombreux livres, films, séries télévisées, et bandes dessinées.L'inspiration historiqueBien que Zorro soit un personnage fictif, il est largement inspiré par plusieurs figures historiques qui ont réellement existé, ainsi que par des légendes locales. Voici quelques-unes des principales sources d'inspiration possibles pour le personnage :1. Joaquín Murrieta : Ce bandit mexicain du XIXe siècle, souvent appelé le "Robin des Bois de l'Ouest", est considéré par certains historiens comme l'une des principales inspirations pour Zorro. Il est devenu une figure légendaire dans l'Ouest américain, notamment en Californie, pour avoir mené une rébellion contre les colons anglo-saxons et défendu les droits des Mexicains.2. Salvador Vallejo : Il s'agissait d'un Californien d'origine espagnole, qui a vécu sous la domination mexicaine et américaine. Vallejo était connu pour ses manières aristocratiques, son talent avec l'épée, et son opposition aux injustices, ce qui en fait un modèle possible pour Zorro.3. William Lamport : Ce noble irlandais du XVIIe siècle a mené une vie aventureuse au Mexique colonial sous le nom de *Guillén de Lampart*. Il a lutté contre l'injustice et a même comploté pour renverser les autorités espagnoles coloniales, ce qui lui a valu une exécution par l'Inquisition. Certains pensent que sa vie a pu servir d'inspiration pour le personnage de Zorro.Le mythe de ZorroLe personnage de Zorro est un justicier masqué, habillé de noir, qui défend les opprimés et combat les autorités corrompues dans la Californie espagnole du début du XIXe siècle. Il est souvent comparé à des figures légendaires comme Robin des Bois. Zorro, dont l'identité secrète est Don Diego de la Vega, est connu pour sa grande habileté à l'épée, son intelligence, et sa capacité à ridiculiser ses ennemis tout en leur infligeant des humiliations publiques.En résumé, Zorro en tant que personnage n'a jamais existé, mais il est probablement inspiré de plusieurs figures historiques et légendaires qui luttaient contre l'injustice, notamment en Californie et au Mexique au XIXe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Qui est le vrai Zorro ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 1:54


Zorro, en tant que personnage tel qu'il est dépeint dans les livres, films, et séries, n'a pas existé dans la réalité. Il s'agit d'un personnage de fiction créé par l'auteur américain Johnston McCulley en 1919. Zorro apparaît pour la première fois dans une nouvelle intitulée *The Curse of Capistrano*, publiée dans un magazine pulp. Le personnage devient rapidement populaire et est depuis lors apparu dans de nombreux livres, films, séries télévisées, et bandes dessinées.L'inspiration historiqueBien que Zorro soit un personnage fictif, il est largement inspiré par plusieurs figures historiques qui ont réellement existé, ainsi que par des légendes locales. Voici quelques-unes des principales sources d'inspiration possibles pour le personnage :1. Joaquín Murrieta : Ce bandit mexicain du XIXe siècle, souvent appelé le "Robin des Bois de l'Ouest", est considéré par certains historiens comme l'une des principales inspirations pour Zorro. Il est devenu une figure légendaire dans l'Ouest américain, notamment en Californie, pour avoir mené une rébellion contre les colons anglo-saxons et défendu les droits des Mexicains.2. Salvador Vallejo : Il s'agissait d'un Californien d'origine espagnole, qui a vécu sous la domination mexicaine et américaine. Vallejo était connu pour ses manières aristocratiques, son talent avec l'épée, et son opposition aux injustices, ce qui en fait un modèle possible pour Zorro.3. William Lamport : Ce noble irlandais du XVIIe siècle a mené une vie aventureuse au Mexique colonial sous le nom de *Guillén de Lampart*. Il a lutté contre l'injustice et a même comploté pour renverser les autorités espagnoles coloniales, ce qui lui a valu une exécution par l'Inquisition. Certains pensent que sa vie a pu servir d'inspiration pour le personnage de Zorro.En résumé, Zorro en tant que personnage n'a jamais existé, mais il est probablement inspiré de plusieurs figures historiques et légendaires qui luttaient contre l'injustice, notamment en Californie et au Mexique au XIXe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
États-Unis : les inquiétudes des ouvriers à deux mois de l'élection présidentielle

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 29:26


C'est « labor day » aux États-Unis, ce lundi, l'équivalent de la fête du travail avec des rassemblements organisés un peu partout dans le pays. C'est le cas à Détroit, dans le Michigan, le cœur de l'industrie automobile, où notre envoyée spéciale Anne Verdaguer a suivi une manifestation syndicale pour défendre le travail en cette année électorale. Les inquiétudes sur l'avenir de l'industrie automobile sont palpables : Andrea, 37 ans, est salariée chez Stellantis (qui a racheté Chrysler). Elle explique qu'elle pourrait bientôt perdre son travail, alors que l'inflation pèse sur son budget mensuel. « Moi, je dépense 200 dollars en courses et j'ai deux fois moins de choses dans mon panier qu'il y a un an et si je me retrouve sans travail, il faudra bien continuer à payer les factures. »Le travail des mineurs en augmentation aux États-UnisEn ce « labor day », la presse tire la sonnette d'alarme sur l'augmentation du travail des mineurs dans le pays. Les chiffres sont alarmants, selon USA Today. Le nombre de mineurs qui travaillent a presque quintuplé entre 2015 et 2023. Il s'agit notamment d'adolescents qui travaillent tard le soir, pendant trop d'heures et dans un environnement dangereux. La raison ? Avec des pénuries de main-d'œuvre, « certains employeurs se tournent vers les moins de 18 ans pour combler les manques », écrit USA Today. En fait, les législateurs, au lieu de protéger les enfants, s'efforcent de supprimer les garde-fous. « Au cours des trois dernières années, 28 États, majoritairement républicains, ont présenté des projets de loi visant à affaiblir les lois sur le travail des enfants, une douzaine d'États les ont déjà promulgués. »AMLO fait ses adieux alors que sa réforme de justice suscite de vives réactionsLe président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador s'est adressé à ses sympathisants rassemblés sur la place centrale de Mexico, le Zocalo, en défendant son mandat politique qui s'achève bientôt. Il quittera le pouvoir dans un mois, laissant la place à sa dauphine Claudia Sheinbaum. L'éditorialiste d'El Universal dénonce un discours en forme « d'autocongratulation et d'autosatisfaction. Au lieu de s'adresser à tous les Mexicains, poursuit Milenio, le caudillo s'est adressé encore une fois à ses partisans qui l'ont acclamé. Parce qu'en fin de compte, AMLO termine son mandat de six ans comme il l'a commencé : comme un président toujours en campagne, qui n'a jamais cessé de faire du prosélytisme politique depuis la tribune présidentielle, en faveur de son parti et contre ses opposants. »Manifestations contre la réforme de la justiceEt la toute dernière décision d'AMLO suscite aussi la polémique. Avant de quitter le pouvoir, le président souhaite faire passer une réforme de justice. Ce projet est très contesté, à commencer par les juristes eux-mêmes, car il prévoit une élection des magistrats et des juges par « un vote populaire ». Hier, dimanche, des milliers d'étudiants en droits, d'avocats et de magistrats ont manifesté à Mexico. Reportage de notre correspondante Gwendolina Duval.Les avocats haïtiens ont du mal à exercer leur métierNotre correspondante Marie André Belange a rencontré Marc Sony Charles qui détient un cabinet d'avocats à Port-au-Prince. Il explique que certain de ses confrères ont quitté la capitale à cause de l'insécurité et que le cabinet ne plus fonctionner au même rythme qu'avant. Il est impossible de suivre les dossiers dans les juridictions en dehors de la capitale car les avocats ne peuvent pas s'y rendre.Le journal de la 1èreEn Martinique, les forces de l'ordre sont intervenues très tôt ce lundi matin pour « déloger » les manifestants qui bloquaient l'accès au port de Fort-de-France et lever les barrages installés par ces mêmes manifestants.

Cultures monde
Les mafias à la conquête du monde 2/4 : Cartels mexicains : le boom du fentanyl

Cultures monde

Play Episode Listen Later Aug 19, 2024 58:20


durée : 00:58:20 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Après la marijuana et la cocaïne, c'est une autre drogue qui occupe les cartels mexicains : le fentanyl. Cinquante fois plus létal que l'héroïne, cet opioïde de synthèse est aussi plus facile à produire, et permet aux cartels d'engendrer des marges considérables. - invités : Bertrand Monnet Professeur, titulaire de la chaire management des risques criminels à l'Edhec Business School; Romain Le Cour Grandmaison Docteur en Science Politique de l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et Expert Senior chez Global Initiative.

7 milliards de voisins
Vivre dans une ville olympique : Mexico, 1968

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 29, 2024 48:30


Mexico, première ville de ce qu'on appelait alors le tiers-monde à accueillir les Jeux. On retient de cette édition des grandes premières, comme celle d'Enriqueta Basilio, première femme à allumer la vasque olympique ; des performances exceptionnelles, à l'image du saut en longueur de l'américain Bob Beamon ou encore les poings levés des Américains Smith et Carlos, dénonçant la situation des Noirs en Afrique du Sud et aux États-Unis. Mais comment ces jeux sont vécus par les Mexicains eux-mêmes et comment ont-ils transformé la ville ? Le président Gustavo Díaz Ordaz espère à l'époque offrir une vitrine à son pays et en finir avec les clichés sur les Mexicains pauvres. Si les habitants du pays sont globalement favorables à l'évènement, les mois qui précèdent l'ouverture des Jeux sont marqués par de fortes contestations étudiantes, dénonçant la répression et l'autorité du régime qui se termineront par le massacre de Tlatelolco qui fit des centaines de morts et de disparus. Aujourd'hui, quel héritage reste-t-il concrètement de ces Jeux et dans la mémoire collective ?  Avec Gwendoline Duval, journaliste, correspondante de RFI à Mexico au Mexique. À lire aussiJO de Mexico 1968: entre reconnaissance mondiale et appel à la démocratieEn fin d'émission :La chronique Le futur du sport de Juliette BraultOn passe dans le futur chez 8 milliards de voisins. Pendant ces deux semaines olympiques, on vous propose de réfléchir ensemble à ce que le sport pourrait devenir dans un futur plus ou moins proche. Dans ce premier épisode, on s'intéresse au rôle de la data, des données statistiques dans le sport de demain. Le monde des enfants  de Charlie Dupiot en version olympique :A l'occasion des Jeux olympiques, nous diffusons une série spéciale consacrée au sport. Aujourd'hui : « Les JO et nous ». Ils sont élèves en 4ème au collège international de l'Est parisien, à Noisy-le-Grand, dans le 93, un département où se tiennent un grand nombre d'épreuves dans 10 disciplines sportives différentes. Ils s'appellent Raphaël, Alice, Anna, Erika, Medina, Sienna, Ulrich et ils ont entre 13 et 14 ans, Charlie Dupiot les a rencontrés.  Programmation musicale :►Mariachi Vargas de Tecalitlán - El Son la negra► Banda Bostik - Tlatelolco 68►Natanael Cano - Mas Altas que Bajadas

7 milliards de voisins
Vivre dans une ville olympique : Mexico, 1968

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 29, 2024 48:30


Mexico, première ville de ce qu'on appelait alors le tiers-monde à accueillir les Jeux. On retient de cette édition des grandes premières, comme celle d'Enriqueta Basilio, première femme à allumer la vasque olympique ; des performances exceptionnelles, à l'image du saut en longueur de l'américain Bob Beamon ou encore les poings levés des Américains Smith et Carlos, dénonçant la situation des Noirs en Afrique du Sud et aux États-Unis. Mais comment ces jeux sont vécus par les Mexicains eux-mêmes et comment ont-ils transformé la ville ? Le président Gustavo Díaz Ordaz espère à l'époque offrir une vitrine à son pays et en finir avec les clichés sur les Mexicains pauvres. Si les habitants du pays sont globalement favorables à l'évènement, les mois qui précèdent l'ouverture des Jeux sont marqués par de fortes contestations étudiantes, dénonçant la répression et l'autorité du régime qui se termineront par le massacre de Tlatelolco qui fit des centaines de morts et de disparus. Aujourd'hui, quel héritage reste-t-il concrètement de ces Jeux et dans la mémoire collective ?  Avec Gwendoline Duval, journaliste, correspondante de RFI à Mexico au Mexique. À lire aussiJO de Mexico 1968: entre reconnaissance mondiale et appel à la démocratieEn fin d'émission :La chronique Le futur du sport de Juliette BraultOn passe dans le futur chez 8 milliards de voisins. Pendant ces deux semaines olympiques, on vous propose de réfléchir ensemble à ce que le sport pourrait devenir dans un futur plus ou moins proche. Dans ce premier épisode, on s'intéresse au rôle de la data, des données statistiques dans le sport de demain. Le monde des enfants  de Charlie Dupiot en version olympique :A l'occasion des Jeux olympiques, nous diffusons une série spéciale consacrée au sport. Aujourd'hui : « Les JO et nous ». Ils sont élèves en 4ème au collège international de l'Est parisien, à Noisy-le-Grand, dans le 93, un département où se tiennent un grand nombre d'épreuves dans 10 disciplines sportives différentes. Ils s'appellent Raphaël, Alice, Anna, Erika, Medina, Sienna, Ulrich et ils ont entre 13 et 14 ans, Charlie Dupiot les a rencontrés.  Programmation musicale :►Mariachi Vargas de Tecalitlán - El Son la negra► Banda Bostik - Tlatelolco 68►Natanael Cano - Mas Altas que Bajadas

Sur le fil
Au Nebraska, attirer les immigrés, à tout prix

Sur le fil

Play Episode Listen Later Jul 23, 2024 6:41


Ukrainiens, Afghans, Mexicains,.. les immigrés affluent au Nebraska, un État conservateur du centre des Etats-Unis, dans le fameux midwest.Et bien loin des débats enflammés qui agitent la présidentielle américaine, ces immigrés sont accueillis à bras ouverts dans cette région où les pénuries de main d'oeuvre sont criantes.Cours d'anglais, congés adaptés, logements… les entreprises locales sont prêtes à tout pour attirer ces travailleurs étrangers.Sur le Fil part donc dans les plaines du midwest avec Boubacar Diallo à la réalisation et sur le terrain Julie Chabanas et Cecilia Sanchez. Réalisation : Boubacar DialloPrésentation: Michaëla Cancela-KiefferSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com.Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

À la une
Une première femme à la tête du Mexique

À la une

Play Episode Listen Later Jun 3, 2024 22:58


Après celui de Donald Trump ces dernières semaines, le procès du fils de Joe Biden s'ouvre aujourd'hui. Et les Mexicains ont élu une première femme à la tête de leur pays. Il s'agit de Claudia Sheinbaum, l'ancienne mairesse de Mexico et candidate de la gauche au pouvoir.

Aujourd'hui l'économie
Mexique: pourquoi AMLO est un président adulé malgré un bilan économique en demi-teinte

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later May 30, 2024 3:06


Au Mexique, l'élection présidentielle prévue dimanche 2 juin devrait donner la victoire à Claudia Sheinbaum, la candidate adoubée par le président en exercice. Andres Manuel Lopez Obrador, surnommé AMLO, a un bilan mitigé sur le plan économique, il bénéficie pourtant d'une popularité record, nourrie par ses succès dans la lutte contre la pauvreté. Quelque 57 % des Mexicains estiment que l'économie va mieux, 73 % que le niveau de vie a augmenté. Cette photo de l'opinion publique prise par l'institut Gallup peut faire pâlir d'envie bien des chefs d'État. Elle reflète les progrès réels enregistrés depuis l'arrivée au pouvoir de Andres Manuel Lopez Obrador, dit AMLO. Sous l'impulsion de ce président de gauche, élu sur un programme de rupture, le salaire minimum a quasiment doublé en six ans. Les transferts sociaux, notamment en faveur des retraités, ont fortement augmenté. Cinq millions de Mexicains sont ainsi sortis de la pauvreté. Pour tenir cette promesse sans laisser dériver les dépenses publiques, le président mexicain a en revanche sacrifié l'éducation et à la santé. Leur poids relatif dans le budget a baissé, il est maintenant inférieur au niveau considéré par le FMI comme minimum pour assurer le développement.À lire aussiÉlections générales au Mexique: la campagne la plus meurtrière de l'histoire du paysUne croissance décevanteL'autre bémol pointé par le FMI : la faiblesse de la croissance. Elle est de 1 % en moyenne depuis six ans. C'est anémique pour la quatorzième économie mondiale. C'est nettement moins bon que sous les présidents précédents. Et médiocre comparé aux autres pays d'Amérique latine. Sur la même période, le Mexique fait à peine mieux que l'Argentine et l'Équateur, les lanternes rouges de la région. Le Mexique a pourtant un sérieux atout : son grand voisin américain, dont il est devenu l'an dernier le premier partenaire commercial.Le Mexique, premier partenaire commercial des États-UnisLe Mexique est le grand gagnant de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis. Grâce aux relocalisations de l'industrie. Cette aubaine n'a pas pour autant galvanisé la croissance. Les investisseurs étrangers sont rebutés par la piètre qualité des services. La distribution de l'eau et de l'électricité laisse à désirer, les routes sont dans un état piteux. Seules les sociétés déjà présentes ont agrandi leurs usines, mais pour le moment, il n'y a pas de ruée de nouveaux venus. Si le président du Mexique a réussi à limiter les inégalités, il n'a pas vraiment lancé les grands chantiers nécessaires pour accélérer le développement et résorber le fossé entre le nord, très prospère, tourné vers les États-Unis, et le sud du pays, encore déshérité. La raffinerie et le train des mayas destinés à doper le tourisme, deux infrastructures construites dans l'État du Tabasco, n'ont pas encore produit les effets escomptés.Une transition énergétique en panneLe Mexique accuse aussi un gros retard dans la transition énergétique. Seulement 10% du courant provient des énergies renouvelables. Le président a favorisé les services publics basés sur le pétrole, dont le pays était un exportateur net jusqu'en 2019. Mais la Pemex, la société nationale des hydrocarbures, est à bout de souffle. C'est aujourd'hui la société pétrolière la plus endettée au monde. L'État, qui l'a longtemps considéré comme sa vache à lait, la soutient aujourd'hui bout de bras, à contre-courant de ses objectifs officiels de décarbonation.À lire aussiMexique : Claudia Sheinbaum, probable successeur au président sortant Lopez Obrador

ActuElles
Émission spéciale : le Mexique, bientôt dirigé par une "señora presidenta"

ActuElles

Play Episode Listen Later May 24, 2024 12:33


Le 2 juin prochain, les Mexicains sont appelés aux urnes pour élire le ou la prochaine cheffe de l'État. Selon toute vraisemblance, la personne qui succèdera à l'actuel président "AMLO", Andrès Manuel Lopez Obrador, sera sa dauphine au sein du parti de gauche Morena, Claudia Sheinbaum. Elle deviendrait alors la première présidente d'un pays où plus de 3 000 féminicides sont commis chaque année. Une femme qui dirige le Mexique, serait-ce le signe que les temps ont changé ? Ou Claudia Sheinbaum et l'opposante de droite Xochitl Galvez, loin derrière, mais en deuxième position dans les sondages, sont-elles les exceptions qui confirment la règle ? Nous nous sommes rendus au Mexique pour cette émission spéciale.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: l'arrivée des troupes va «redonner confiance à la population»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 20, 2024 30:00


Achim Lippold a joint Leslie Voltaire, un des neuf membres du nouveau Conseil présidentiel de transition en Haïti. L'arrivée des premiers policiers kenyans se rapproche - Nairobi parle d'un premier contingent déployé dans les prochains jours. Et la capitale haïtienne se prépare pour les accueillir, notamment sur le plan logistique, avec l'aide des États-Unis. Beaucoup d'Haïtiens reprochent au Conseil présidentiel de transition d'être plus occupé par des luttes internes que par l'intérêt du pays. Leslie Voltaire estime qu'il n'y a pas vraiment de luttes internes au CPT, mais « dans les secteurs qui ont envoyé leurs représentants ». « Dès qu'on aura un Premier ministre, on va établir un Conseil national de la sécurité », promet-il, « parce qu'on a une feuille de route qui comprend la sécurité, et à la fin les élections ».Pour ce qui est des préparatifs pour accueillir la force multinationale, « il y a un séminaire qui se fait à Washington avec la police haïtienne et les représentants des Kényans ». « Et aussi les Américains », souligne Leslie Voltaire, « parce qu'ils « ont promis de soutenir la logistique et le financement de cette force » : ils ont déjà apporté en Haïti des équipements létaux et non létaux, et sont en train de construire des logements préfabriqués dans la zone de l'aéroport pour accueillir 200 troupes kényanes, qui vont commencer à travailler avec la police haïtienne pour l'entraîner. Elles doivent aussi reconnaître le terrain pour accueillir les autres troupes – 1 000 policiers et soldats kényans ont été promis. Le Bénin, le Bangladesh, l'Argentine ont aussi promis des hommes, « et dans les Caraïbes, on peut avoir des troupes des Bahamas, de la Jamaïque et de la Barbade ».Pour Leslie Voltaire, « ce ne sera pas suffisant » pour ramener l'ordre dans le pays « mais cela va redonner confiance à la population », et « on espère que d'autres pays viendront ». C'est une intervention pour appuyer la police, souligne-t-il, « et on espère qu'après ces vingt mois, on aura une police spécialisée qui pourra s'atteler aux tâches de démantèlement de gangs ».À lire aussiKenya: première visite d'État du président Ruto aux États-Unis sur fond de crise en HaïtiFête du drapeauCe dimanche, c'était la 221ème édition de la Fête du drapeau en Haïti – une célébration du drapeau haïtien. Lors de la cérémonie, écrit Alter Presse, le Conseil présidentiel de transition a appelé à un « grand ralliement » pour la reprise de toutes les activités sur le territoire national et un retour à la vie normale. « La fête du drapeau doit nous rappeler aussi qu'il n'y a pas de territoire perdu », a insisté un des conseillers. Mais, souligne Le Nouvelliste, la mairesse de Tabarre, Nice Simon, qui a elle aussi pris la parole, « croit au contraire que l'État ne contrôle plus l'intégralité du territoire ». Elle a souligné que « les mairies sont prêtes à aider à recoudre les morceaux du tissu du drapeau national en s'engageant aux côtés du gouvernement central ».Luis Abinader rééluEn République Dominicaine, réélection ce dimanche dès le premier tour du président Luis Abinader.El Dia note que le président promet déjà de ne pas se représenter, et annonce comme il l'a promis une réforme constitutionnelle « pour éviter que la continuité du pouvoir ne dépende des caprices personnels du président en exercice ». Il ne parlait pas de lui, mais El Caribe note que Luis Abinader est aujourd'hui le président qui rassemble, depuis trente ans, le plus de pouvoirs, si l'on en croit les résultats de ce dimanche (19 mai 2024), entre la présidentielle et l'élection des députés.Pour ce qui est des réactions venant du voisin haïtien, pas encore d'articles dans la presse haïtienne ce lundi 20 mai au matin, mais dimanche, alors que les votes étaient en cours, Le Nouvelliste rappelait qu'Haïti était un des principaux sujets de la présidentielle dominicaine - avec des candidats qui avaient intensifié leur discours anti-migratoire, et plus de 250 000 Haïtiens qui ont fait face à la déportation forcée en 2023. Car, écrit le quotidien, « les Dominicains craignent une contagion des problèmes haïtiens, tels que l'insécurité et la migration massive ». Un sondage indique que « 65% des électeurs ont pensé à la situation en Haïti au moment de décider de leur vote », sachant que le président Abinader a adopté lors de son premier mandat « une position ferme sur le contrôle des frontières et la migration ».À lire aussiHaïti et la présidentielle en République DominicaineCrise diplomatique entre l'Argentine et l'EspagneDe voyage en Espagne ce week-end, le président argentin Javier Milei a traité - sans la nommer explicitement - l'épouse du Premier ministre espagnol Javier Sanchez de « corrompue ». Ce qui a provoqué une crise diplomatique entre les deux pays…Pagina 12 publie en Une un photomontage de Javier Milei, l'affublant d'une gigantesque langue – sous-entendant qu'il parle trop. De fait, « il est inacceptable qu'un président en exercice et en visite en Espagne insulte l'Espagne et le président du gouvernement de l'Espagne », insiste le ministre des Affaires étrangères espagnol repris par Rio Negro. El Dia précise qu'après les propos du président argentin, l'Espagne rappelle pour consultation son ambassadeur à Buenos Aires. Et exige des excuses, mais selon le porte-parole du président cité par Clarin : « vous pouvez être sûr qu'il n'y aura pas d'excuses ». Le ministre de l'Intérieur argentin affirme de son côté que « les agressions viennent du gouvernement de Pedro Sanchez ».La presse argentine se désole de ce nouveau conflit diplomatique : « Milei a déployé une politique étrangère basée exclusivement sur son idéologie, ses préférences personnelles et ses pulsions passionnelles incontrôlables. Il s'agit également d'une vision biaisée et négationniste de la réalité mondiale actuelle », assène Clarin. « Antidiplomatie », titre Pagina 12, qui rappelle que le conflit diplomatique avec l'Espagne s'inscrit dans une « saga plus large » : la Colombie a elle aussi rappelé son ambassadeur à Buenos Aires, Javier Milei avait traité son président de « communiste assassin ». Clarin insiste sur le « coût de ses fautes », coût économique important pour un petit pays comme l'Argentine très dépendant du reste du monde. Avec entre autres des relations tendues avec ses deux premiers partenaires économiques, le Brésil et la Chine.À lire aussiL'Espagne rappelle son ambassadrice en Argentine après des propos polémiques du président MileiViolences au MexiqueDernière ligne droite électorale au Mexique. Le 2 juin 2024, environ cent millions de Mexicains seront appelés aux urnes pour des élections générales. Ce dimanche, c'était le dernier débat entre les trois candidats à la présidentielle, un des principaux thèmes abordés : la sécurité. Le pays souffre d'un taux de criminalité important, ce sera un défi pour la prochaine cheffe de l'État mexicain – sachant que le gouvernement actuel mené par Andrés Manuel Lopez Obrador mise sur la militarisation. Les effectifs policiers ne cessent de diminuer, et la garde nationale, institution civile, sorte de police fédérale est passée sous contrôle militaire, au moins jusqu'en 2028, explique Gwendolina Duval, la correspondante de RFI. Plusieurs organisations citoyennes alertent sur les dangers d'affaiblir ainsi les organes civils du pays. Mais la grande favorite Claudia Sheinbaum, se positionne en faveur de l'actuelle stratégie et promet de continuer le même mouvement. « Ça nous met nous, les citoyens, dans une position de citoyen de seconde zone face à tous ces privilèges qu'obtiennent les militaires », souligne Jonathan Vicente, directeur de programme pour l'ONG Mexico contre la délinquance. Il pointe du doigt l'échec de cette stratégie de réduction de la violence : les crimes sont plus nombreux, comme la consommation de drogue et l'emprise des groupes criminels sur le territoire mexicain. « C'est un thème qui dérange les candidats car en réalité », estime Jonathan Vicente, « ils n'ont pas une idée claire sur ce qu'il faut faire face à ce phénomène de violence et d'insécurité ».À lire aussiPrésidentielle au Mexique: dernier débat télévisé et rassemblement de l'opposition sur le ZocaloLe journal de la 1èreActivité « au ralenti » en ce début de semaine en Martinique. Et pas seulement en raison du lundi de Pentecôte…À lire aussiFrance: la Martinique placée en «crise sécheresse» pour la première fois de son histoire

Journal d'Haïti et des Amériques
Présidentielle au Mexique : « La continuité a de fortes chances de l'emporter »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 2, 2024 30:00


Le 2 juin 2024, se tiendront les plus grandes élections de l'histoire du pays : les Mexicains choisiront leurs députés, leurs sénateurs, leurs gouverneurs, leurs maires et leur président. Il y a trois candidats en lice pour succéder au chef de l'État, Andrés Manuel López Obrador, mais le match devrait se jouer entre deux femmes. La première s'appelle Claudia Sheinbaum, elle est la dauphine du président sortant et la seconde est l'opposante de centre-droit, Xótchil Galvez. Pour en parler, le Journal d'Haïti et des Amériques recevait David Recondo, chargé de recherche au CERI à Sciences Po.Pour l'instant, Claudia Sheinbaum domine la course, et « il y a de fortes chances que ce soit la continuité qui l'emporte », affirme David Recondo.La campagne a été particulièrement violente : un centre de réflexion mexicain a compté 45 assassinats liés aux élections en quelques mois seulement. « Les gens pourraient être amenés à moins aller voter, et quand les gens votent moins, ce sont les candidats du parti au pouvoir qui sont avantagés », analyse le chercheur.Mais le bilan du président sortant, Andrés Manuel López Obrador, qui a placé l'armée aux commandes de la stratégie de sécurité publique du pays, et provoqué des violations des droits humains, pourrait desservir sa dauphine.« Ce bilan peut lui nuire, tout comme les scandales de corruption sur lesquels insiste l'opposante Xotchil Galvez, rappelle David Recondo, qui nuance cependant : la perception de l'insécurité dans le pays est variable, la présence de l'armée peut être perçue comme une garantie de sécurité par les uns, et comme une atteinte aux libertés fondamentales pour les autres. Mais ces derniers temps, cette perception a été moindre, donc plus en faveur de la candidate Claudia Scheinbaum. » Des munitions volées en Colombie, arrivées en Haïti ?À la crise sécuritaire en Haïti, menace désormais de se rajouter une nouvelle crise politique. Les nominations du président du Conseil de transition et son Premier ministre ne font pas l'unanimité au sein des groupes qui constituent l'organe, alors que les gangs continuent eux de semer la terreur dans le pays, à l'aide d'armes qui proviendraient de Colombie. On parle avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, journal qui célèbre cette semaine ses 126 ans d'existence.Le président colombien, Gustavo Petro, a alerté (mercredi 1er mai 2024) sur la disparition de munitions au sein de l'armée de son pays. Elles ont « probablement fini dans des conflits à l'étranger, le plus proche étant Haïti, à sept heures en bateau à moteur de la base de La Guajira (au nord de la Colombie, ndlr) », a-t-il déclaré.L'implication de la Colombie dans la situation sécuritaire déplorable en Haïti n'est pas nouvelle. Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, rappelle que c'est un commando colombien qui a « selon toute vraisemblance participé à l'assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021 ». Accès rétabli au terminal pétrolier de VarreuxLes gangs, eux, continuent de terroriser la population, « particulièrement dans le centre de Port-au-Prince », souligne Frantz Duval. Hier (1er mai), ils se sont attaqués aux quartiers de Solino et Delmas 24. « Des enfants, des femmes, des vieillards… Tout le monde courait dans tous les sens pour se mettre à l'abri d'une nouvelle razzia et la police nationale haïtienne n'arrive pas à repousser ces gangs ». Seule victoire des forces de l'ordre : le rétablissement de l'accès au terminal pétrolier de Varreux, sous le joug des groupes armés depuis deux semaines.Le Conseil présidentiel de transition en mauvaise posturePendant ce temps, la menace d'une crise politique plane sur le Conseil présidentiel de transition. Plusieurs organisations qui le composent n'acceptent pas la désignation du président Edgard Leblanc Fils et de son Premier ministre Fritz Bélizaire. Pour le rédacteur en chef du Nouvelliste, « c'est un véritable coup d'État qui s'est produit au conseil. Il n'y a même pas eu d'élections, puisqu'ils sont quatre à l'avoir désigné, et sur un conseil de sept membres, ils ont la majorité. » La Colombie rompt ses liens diplomatiques avec IsraëlLors des manifestations de soutien à son gouvernement le 1er mai, le président colombien Gustavo Petro a annoncé la rupture des relations de son pays avec Israël. La presse colombienne n'en a pas été surprise, en revanche, le journal El Espectador désapprouve la forme du discours, prononcé sur la place principale de Bogota.«Cela montre comment le travail délicat de la diplomatie, autrefois astucieux et discret, a été remplacé par des discours provocateurs dans l'espace public et sur les réseaux sociaux», peut-on lire dans le quotidien. El Espectador estime que cette rupture des relations risque d'impacter le quotidien des Colombiens : Israël est l'un des principaux alliés du pays en matière de sécurité, et les relations avec les États-Unis, traditionnels soutiens de l'État Hébreu, risquent aussi de se refroidir, redoute le journal.Mais la question principale reste celle de la diaspora colombienne en Cisjordanie et en Israël. Une représentation diplomatique devait voir le jour à Ramallah, en Cisjordanie, mais elle n'a toujours pas ouvert. «Pour éviter que les Colombiens ne soient laissés à la dérive sans lien diplomatique, écrit le journal, il aurait d'abord fallu ouvrir le bureau de Ramallah, avant de rompre les relations avec Israël.» Dans le Journal de la 1èreLes « Petites Antilles » se retrouvent plus que jamais au cœur du trafic de stupéfiants dans la mer des Caraïbes.Morceau musical : «Suíte Norte, Sul, Leste, Oeste», du musicien brésilien Hermeto Pascoal.

Journal d'Haïti et des Amériques
En Haïti, le quotidien au rythme des pénuries

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 29, 2024 30:00


Ce mardi 30 avril 2024, le nouveau Conseil présidentiel chargé de mener la transition est censé élire un président, selon un communiqué officiel cité par l'agence haïtienne AlterPresse. Une de ses premières missions sera de tenter de rétablir la sécurité dans le pays. La pression des gangs pèsent lourdement sur la vie quotidienne des Haïtiens. Carburant et nourriture se font rares, et les prix s'envolent racontent les habitants au micro de notre correspondante à Port-au-Prince Marie-André Bélange. ► L'agence haïtienne AlterPresse.  USA-Mexique : l'IA au service de la surveillance frontalièreDans la campagne pour la présidentielle américaine, l'immigration et la frontière avec le Mexique sont deux thématiques plébiscitées par le parti Républicain pour attirer les électeurs en novembre prochain. L'usage croissant de l'intelligence artificielle pour surveiller les territoires frontaliers fait débat parmi la population. Un dossier signé de notre correspondant au Texas Thomas Harms.Samedi soir dernier (27 avril 2024), le président américain Joe Biden a enchaîné les plaisanteries devant les journalistes correspondants de la Maison Blanche, lors du traditionnel dîner annuel qui leur est consacré. « Je suis un adulte en lice face à un enfant de six ans », a-t-il ironisé en référence à son rival Donald Trump. Contrairement à ses habitudes, Joe Biden n'a pas non plus éludé le sujet des ennuis judiciaires de Donald Trump : « un tournant par rapport à la gentillesse de l'oncle Joe », estime l'éditorialiste du Washington Post Karen Tumulty. Moins drôle pour le président sortant, environ quatre cents manifestants étaient rassemblés à l'extérieur de l'Hôtel Washington Hilton pour protester contre la position de l'administration Biden sur la guerre d'Israël à Gaza et sa couverture médiatique, à l'appel de journalistes palestiniens. « La plupart des convives semblaient ignorer les manifestants », estime le média en ligne de gauche Mother Jones. L'un des journalistes a répondu à l'appel : Mehdi Hasan. Il a récemment quitté MSNBC après l'annulation de son émission et a créé son propre média, « Zeteo-heed », rappelle le magazine Time. Volée d'insultes entre les deux candidates à la présidentielle au MexiqueDimanche soir (28 avril 2024), les Mexicains ont pu suivre le deuxième débat télévisé opposant les candidats à la présidentielle du 2 juin prochain. Au menu, beaucoup d'insultes entre les deux favorites des sondages, Claudia Scheinbaum, la candidate du parti présidentiel « Morena » et Xóchitl Gálvez l'opposante. Cette dernière traitant sa rivale de « menteuse en série » et de « narco-candidate ». De son côté, l'ancienne maire de Mexico renvoyait des accusations de corruption et tentait de formuler des propositions, tout en défendant le bilan du président Andrés Manuel López Obrador, explique la Razón. Le débat a aussi alimenté la machine à mèmes sur les réseaux sociaux grâce aux mimiques des deux candidates. Le journal Milenio en a publié une compilation hilarante. Le journal de la Première fait sa Une sur le retour de la polémique sur la vaccination obligatoire des personnels soignants contre le Covid-19. Six agents du Centre hospitalier universitaire contestent leur récente radiation, avec le soutien du syndicat UGTM-Santé. Morceau musical : « Free » de la chanteuse américaine Cat Power.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haiti : les violences atteignent un niveau record

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 9, 2024 30:00


Selon Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, la vie à Port-au-Prince tournait au ralenti avec beaucoup de tirs entendus hier lundi à Tabarre. Gotson Pierre parle de l'angoisse et de la panique des habitants. D'ailleurs les violences dans le pays ont atteint des niveaux jamais vus : 5 000 personnes ont été tuées en 2023. Il n'y a jamais eu autant de meurtres depuis 30 ans. La population civile utilisée comme bouclier humainAlterpresse relaye l'appel du professeur de droit international, James Boyard qui met en garde contre une éventuelle utilisation de civils comme boucliers humains par les gangs armés en Haïti. Selon James Boyard, « l'appel lancé par les gangs à la population civile de regagner leur maison n'est qu'une stratégie leur permettant de sanctuariser leur territoire, grâce à la présence d'une masse critique de citoyens pouvant être utilisée comme boucliers humains en cas d'attaques des forces publiques », explique-t-il sur X.Le trafic d'armes vers Haïti, un fléau difficile à endiguerMalgré un embargo décrété par l'ONU, les armes continuent à affluer en Haïti. C'est un article à lire dans le Washington Post. Haïti ne produit ni armes ni munitions, tout est importé. Selon le journal, les fusils semi-automatiques « utilisés dans les fusillades de masse aux États-Unis servent aussi à terroriser la population haïtienne ». Aucune donnée officielle quant au trafic mais 85 pour cent des armes saisies par les autorités haïtiennes proviennent des États-Unis. Il faut dire qu'Haïti n'est pas le seul pays caribéen à être inondé par des fusils, mitraillettes et munitions fabriquées aux États-Unis. L'année dernière, plusieurs gouvernements de la région ont poussé un cri d'alarme, demandant aux États-Unis d'empêcher le trafic d'armes vers leurs pays, un trafic que les dirigeants considèrent comme une menace pour la démocratie. Côté américain, on fait savoir que c'est extrêmement difficile de contrôler les cargos qui partent de Miami à destination d'Haïti. Les armes sont cachées dans d'énormes containers qui contiennent toutes sortes de marchandises que des Haïtiens de Miami envoient à leurs familles. Selon le responsable de la sécurité intérieure de l'État de Miami, cela prendrait des semaines pour ses agents de fouiller les cargos.Crise entre l'Équateur et le Mexique : les responsabilités sont partagéesLe président équatorien Daniel Noboa, dans une lettre, s'est directement adressé aux Mexicains afin de leur expliquer sa décision de forcer l'entrée de l'ambassade mexicaine afin d'arrêter l'ancien vice-président Jorge Glas. Une décision « exceptionnelle » selon lui, motivée par la volonté de protéger « la sécurité nationale ». Daniel Noboa, dans la même lettre, dit que qu'il sera « toujours disposé à résoudre les différends, mais que la justice n'est pas négociable et que nous ne protégerons jamais les criminels qui ont fait du mal aux Mexicains ». C'est à lire dans le journal équatorien La Hora. Le même journal estime d'ailleurs que les responsabilités de cette crise sont partagées. Selon La Hora, le gouvernement mexicain d'Andrés Manuel López Obrador a violé le principe de « non-intervention » en octroyant l'asile politique à un Équatorien condamné pour corruption. Dans le même temps, poursuit le journal, « le gouvernement équatorien a violé de manière grotesque une tradition qui a contribué à la paix entre les États, en ne respectant pas le principe d'inviolabilité des sièges diplomatiques ».Le Brésil confronté à une épidémie de dengue inéditeLe gouvernement brésilien déjà compte plus de 2 millions de cas depuis janvier 2024 et ils seront deux fois plus nombreux d'ici à la fin de l'année. Le vaccin pourrait être une solution mais il n'en est qu'à ses débuts. La bactérie Wolbachia concentre beaucoup d'espoirs. Elle se transmet aux moustiques et les empêche de transmettre le virus. Cette bactérie est cultivée à l'institut Fiocruz à Rio, où s'est rendue notre correspondante Sarah Cozzolino.Le journal de la 1èreUne contamination à la rage a été détectée sur un site d'orpaillage illégal au cœur du parc amazonien.

Entrez dans l'Histoire
LA QUOTIDIENNE - Comment s'est déroulé Fort Alamo, la dernière bataille de Davy Crockett ?

Entrez dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Feb 23, 2024 3:17


Fort Alamo est un épisode mémorable de l'histoire des États-Unis d'Amérique, qui s'est déroulé en le 23 février 1836. Ce fut une bataille sanglante ou s'affronta pendant de longs jours des révolutionnaires texans contre des Mexicains. Ces derniers luttaient pour défendre quelques bouts de terres arides jusqu'à la mort, au nom de la liberté. En face, les colons américains avaient soif de grands espaces. Au-delà du mythe, comment s'est réellement passé ce siège ? Du lundi au vendredi, Lorànt Deutsch vous donne rendez-vous dans la matinale de RTL. Chaque jour, l'animateur de "Entrez dans l'histoire" revient sur ces grands moments qui ont façonné notre pays.

Journal d'Haïti et des Amériques
Fentanyl : plongée au sein d'un des principaux cartels mexicains

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 31, 2024 19:30


Le phénomène a pris tellement d'ampleur aux États-Unis qu'il est devenu l'une des priorité de Joe Biden : le Fentanyl tue une personne toutes les sept minutes dans le pays. Dans plusieurs grandes villes, on peut voir ces corps pliés en deux sous l'effet de cette drogue ultra-puissante, importée du Mexique voisin. Décryptage avec Bertrand Monnet, professeur à l'Edhec business school et spécialiste de l'économie du crime, il enquête depuis plus de dix ans sur le tristement célèbre cartel de Sinaloa, qui lui a ouvert les portes de ses « laboratoires » de fabrication de la drogue. De très nombreuses victimes ont d'abord connu la dépendance aux médicaments aux États-Unis, aux anti-douleurs opioïdes, comme Tom Wolf qui raconte être devenu addicte après une intervention chirurgicale : « J'ai commencé à aller dans la rue pour trouver des pilules, et en deux ans, mon addiction a pris tellement d'ampleur que je prenais 560 mg par jour juste pour fonctionner.Comme ces pilules coûtent très cher, j'ai fait faillite, j'ai ruiné ma famille et je suis passé à l'héroïne, parce que c'est beaucoup moins cher. J'en ai pris pendant environ un an et cette année-là j'ai perdu mon travail, j'ai été viré de ma maison, ma femme a déposé une main courante contre moi donc je ne pouvais pas retourner chez moi et j'ai terminé par vivre dans la rue, en prenant de l'héroïne tous les jours. Et au début de l'année 2018, le fentanyl a commencé à apparaître dans les rues de San Francisco et j'ai adoré. Je sentais… comment l'expliquer… comme un élan de chaleur, comme si quelqu'un m'avait recouvert d'une couverture, comme si tous mes problèmes s'étaient envolés, ce genre d'euphorie. Le problème, c'est que tu dois en prendre souvent, et tu ne sais pas à quel point la drogue est chargée, tu ne sais pas vraiment quelle dose tu prends, donc le risque d'overdose est très élevé. »Le Fentanyl est généralement 30 à 40 fois plus fort que l'héroïne, précise Bertrand Monnet. « L'addiction est immédiate, c'est sans doute la drogue la plus forte qui ait jamais été vendue dans la rue. Les témoignages que j'ai pu recueillir à New-York, ce sont des gens qui ne veulent même pas arrêter. » D'anti-douleur à drogue super-puissanteLe Fentanyl est initialement un anti-douleur, « parfaitement légal et administré dans les hôpitaux, seulement dans ces établissements et très souvent, il n'est pas administré par injection mais pas timbre cutané. C'est une sorte de super Tramadol, explique Bertrand Monnet, un médicament dont une petite partie des ventes sont détournées par les narcos, qui ne parlent d'ailleurs pas de Fentanyl considéré comme le produit de base mais de M30, et après les drogués eux-mêmes consomment très rarement du Fentanyl pur, ce qui est encore pire en termes d'addictologie. » Bertrand Monnet n'a pas observé l'import de Fentanyl mais les narcotrafiquants lui ont expliqué qu'il existait des intermédiaires chinois et indiens, « parfaitement fondés à acheter des médicaments pour le revendre après, et au sein de ces entreprises, ils corrompent certaines personnes à des fonctions clefs pour qu'elles détournent les quantités dont les cartels ont besoin. » L'importation est centralisée par l'état-major du cartel puis le produit est distribué à la centaine de clans du cartel pour la fabrication par des chimistes des pastilles de M30.Multiplication des sites de fabrication pour éviter la répression« Le cartel fonctionne comme une entreprise et donc s'adapte à ses contraintes », analyse Bertrand Monnet, en l'occurrence la répression. Pour éviter de se voir saisir trop de marchandises au même endroit, ils divisent cette production dans des dizaines de petits laboratoires. En cas de saisie, la police ou plutôt l'armée ne saisit donc qu'une petite quantité de marchandises. Les militaires sont en première ligne pour lutter contre les narcos, car de très nombreux policiers du Silanoa sont corrompus, souvent sous la menace. Les militaires sont moins soumis au phénomène car « ils ne vivent pas en ville mais dans les casernes et ils tournent souvent donc il est beaucoup plus dur pour les narcos de les approcher », précise le spécialiste ajoutant qu'il existe un autre échelon très accessible, en plus des policiers, « ce sont les élus notamment locaux ».  Le président mexicain mis en causeDes révélations de presse, une enquête de la Deutsche Welle, rapporte des informations de la DEA, l'agence américaine de lutte contre la drogue, selon lesquelles le cartel de Sinaloa aurait financé la campagne de 2006 d'Andres Manuel Lopes Obrador, à hauteur de deux à quatre millions de dollars en échange d'une protection et du droit à participer à la nomination du procureur général de la République. « Cela ne me surprend pas, commente Bertrand Monnet, si ce n'est le montant qui me semble assez peu élevé au regard des moyens dont dispose le cartel, mais il s'agit sans doute d'une estimation plancher de la DEA. » Le spécialiste de l'économie du crime ajoute que la corruption à très haut niveau fait partie de l'une des priorités de l'état-major du cartel mais précise « est-ce AMLO lui-même qui avait organisé ça ? S'agissait-il de financer une petite partie de sa campagne ? Était-il vraiment informé ? Ces questions sont très importantes car on parle de quelqu'un qui a la confiance de l'administration Biden. Si cette information continue d'être documentée, c'est potentiellement un séisme au Mexique. Nous sommes potentiellement au début d'une crise majeure. »

7 milliards de voisins
Pourquoi le crime fascine ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jan 19, 2024 48:30


Pourquoi sommes-nous si intrigués par les affaires criminelles ? Le meurtre du petit Gregory en France, les tueries de la secte de Paul Mackenzie au Kenya, les multiples évasions de « Boy Djinné » au Sénégal... Tant d'histoires à la fois affreuses et mystérieuses qui nous fascinent. Comment expliquer que ces affaires parviennent à tenir les médias et le public en haleine pendant des mois, voire des années ? D'où nous vient cette appétence pour les grands criminels ? Est-ce seulement le sentiment d'incompréhension qui nous pousse à suivre ces affaires d'aussi près ?  Avec :• Elise Costa, chroniqueuse judiciaire. Autrice de Les nuits que l'on choisit (Édition Marchialy, 2023). Créatrice du podcast Fenêtre sur cour (Arte radio) qui décrypte faits divers, crimes et procès• Bérénice Mariau, maîtresse de conférences en Sciences de l'information et de la communication à l'Institut catholique de Paris. Ses travaux de recherche portent sur le traitement médiatique des faits divers. Et un entretien avec Gwendolina Duval, correspondante de RFI à Mexico, au Mexique, où il existe toute une « narcoculture ». De manière assez morbide, les histoires de familles, d'association, de trahison à l'intérieur des cartels fascinent les Mexicains.  Programmation musicale :► PRC – Peso Pluma et Natanael Cano► Omerta - Passi, Orti. 

Journal d'Haïti et des Amériques
États-Unis : en campagne, les Républicains appuient sur le thème de l'immigration

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 4, 2024 19:30


Un début chargé, aux États-Unis, pour les Républicains qui préparent leur primaire avec, dans deux semaines environ, le premier scrutin qui se déroulera dans l'Iowa. La droite conservatrice pousse son thème de campagne favori : l'immigration. Le chef de la Chambre des représentants, Mike Johnson, s'est rendu mercredi 3 janvier à la frontière mexicaine, avec d'autres élus du Congrès. Ils voulaient notamment poser devant une file de migrants attendant d'être pris en charge par la police des frontières. Mais sous le pont d'Eagle Pass, qui surplombe le Rio Grande, à la frontière, il n'y avait plus personne. Selon Mike Johnson, l'administration Biden est derrière cela et aurait déplacé des milliers de personnes pour ne pas qu'elles soient visibles. Il a tout de même pris la parole et dénoncé la politique du Démocrate : « Sept millions de personnes sont entrées dans le pays depuis que Joe Biden est dans le Bureau ovale et c'est une estimation basse. L'administration Biden n'a pas l'air de s'en soucier. »Le groupe républicain, qui n'a qu'une majorité de deux sièges à la Chambre des représentants, menace de couper les vivres des services publics si le gouvernement ne ferme pas la frontière. Un nouveau budget pérenne ou temporaire doit être voté d'ici deux semaines.Mexique : le mouvement zapatiste fête ses 40 ansAu Mexique, l'armée zapatiste a célébré ses 40 ans en ce début d'année, ainsi que les 30 ans de son soulèvement. Le 1er janvier 1994, les populations isolées du Chiapas se rebellaient contre, notamment, la politique libérale du pays, après l'entrée en vigueur de l'Alena, l'accord de libre-échange nord-américain. Tout au long de ces décennies, les Zapatistes ont incarné l'avant-garde de la pensée anticapitaliste.Notre correspondante Gwendolina Duval a assisté aux festivités au cœur du territoire zapatiste, dans les montagnes du Chiapas, où elle a rencontré des Mexicains toujours intéressés par ce mouvement, comme Silvia Reséndiz, activiste féministe. Elle est venue de l'autre bout du pays « pour apprendre d'eux. Pour pouvoir porter leur parole jusque dans la communauté d'où je viens. Il y a ici beaucoup de gens des peuples originels qui m'expliquent comment ils ont pu améliorer leurs conditions de vie dans leurs communautés ; tout ça, ce sont des exemples pour nous qui vivons dans la ville et qui ne sommes pas habitués à lutter ».Le journal de La 1èreEn plus de la maladie du « jaunissement mortel », les palmiers des Antilles sont désormais également menacés par un petit coléoptère particulièrement vorace…

Les enjeux internationaux
Fentanyl : le nouveau produit phare des cartels mexicains

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Dec 11, 2023 11:06


durée : 00:11:06 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Exit la cocaïne et la marijuana, les cartels mexicains ne jurent désormais plus que par le fentanyl. Un opioïde hautement addictif, facile à fabriquer et surtout extrêmement rentable. De Culiacán à New York jusqu'à Dubaï, quel est le business model de ces narcotrafiquants, et comment les arrêter ? - invités : Bertrand Monnet Professeur, titulaire de la chaire management des risques criminels à l'Edhec Business School

Cultures monde
Les mafias à la conquête du monde 2/4 : Cartels mexicains : le boom du fentanyl

Cultures monde

Play Episode Listen Later Nov 21, 2023 58:15


durée : 00:58:15 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Après la marijuana et la cocaïne, c'est une autre drogue qui occupe les cartels mexicains : le fentanyl. 50 fois plus létal que l'héroïne, cet opioïde de synthèse est aussi plus facile à produire, et permet aux cartels d'engendrer des marges considérables. - invités : Bertrand Monnet Professeur, titulaire de la chaire management des risques criminels à l'Edhec Business School; Romain Le Cour Grandmaison Docteur en Science Politique de l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et Expert Senior chez Global Initiative.

French Expat Le Podcast
Julien Hatton : Capitaliser sur ses points forts plutôt que travailler ses points faibles

French Expat Le Podcast

Play Episode Listen Later May 22, 2023 60:24


Vous vous êtes déjà demandé pourquoi vos amis Français vous trouvent hilarant alors que vos amis Chinois ne comprennent pas vos blagues ? Ou encore pourquoi est-ce que vous réussissez à faire des affaires avec les Mexicains, mais absolument pas avec les Anglais ? La réponse réside sans doute dans les différences culturelles qui influencent notre manière de communiquer.Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Julien Hatton, un entrepreneur français basé à Londres. Et dans cet épisode, nous explorons son parcours en mettant l'accent sur les différences culturelles, que ce soit dans le monde des faire ou encore dans celui des relations amicales entre la culture anglo-saxonne et celle de France. Alors qu'il termine ses études de marketing à l'âge de 23 ans, Julien crée BuzzNative avec son ami d'école Maxime dans le cadre d'un concours étudiant de création d'entreprise. Après 8 ans d'existence, Julien Hatton a envie de tenter de développer son entreprise hors de France. Julien Hatton a fait choix de s'installer à Londres pour poursuivre le développement d'une entreprise qui tournait très bien en France.Dans la culture anglo-saxonne, les codes de communication diffèrent considérablement de ceux de la France : les attentes, Les normes, les valeurs qui régissent les interactions professionnelles et amicales sont très différents. Julien nous éclaire sur les contrastes qu'il a pu observer entre nos deux cultures et les apprentissages qu'il a tiré de ses expériences.Un épisode riche en enseignements !Le livre dont Julien Hatton parle dans l'épisode est Comment t'as fait, paru chez Vuibert en février 2023.French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.Offre spécialeProfitez de l'offre French Expat et 4 mois extra gratuits sur CyberGhost VPN : cyberghostvpn.com/frenchexpat Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.