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Augustin Trapenard vous partage sa passion pour la culture depuis des années, que ce soit dans le Grand Journal, Le Cercle, 21 CM, Boomerang ou encore La Grande Librairie. Normalien, il a d'abord été enseignant avant de devenir une figure emblématique du paysage médiatique français, et l'un des meilleurs interviewers. Aujourd'hui, les rôles s'inversent et c'est lui qui devra se prêter au jeu, le temps d'une pause, et se confier sur son parcours…
CECI N'EST PAS UN SELFIE avec Raphaël Gaillard, dialogue parfait entre savoir médical et culture littéraire. Hier, l'intelligence artificielle était un fantasme de science-fiction. La voilà sur le point de nous remplacer dans bien des fonctions. Dans son passionnant livre « L'Homme augmenté », Raphaël Gaillard montre que cette nouvelle intelligence, née en imitant notre cerveau, a toutes les raisons de s'hybrider avec notre propre intelligence ; mais met également en garde contre le prix à payer, faute de s'y préparer. Normalien et psychiatre, Docteur en neurosciences, Raphaël Gaillard dirige le pôle hospitalo-universitaire de psychiatrie de l'hôpital Sainte-Anne et de l'Université Paris Cité et fraichement être élu à l'Académie française, Raphaël Gaillard ne manque ni de passions, ni de réflexion. Où ce cerveau se nourrit-il ? Merci pour votre écoute Tendances Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 10h à 11h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Tendances Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11090 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
CECI N'EST PAS UN SELFIE avec Raphaël Gaillard, dialogue parfait entre savoir médical et culture littéraire. Hier, l'intelligence artificielle était un fantasme de science-fiction. La voilà sur le point de nous remplacer dans bien des fonctions. Dans son passionnant livre « L'Homme augmenté », Raphaël Gaillard montre que cette nouvelle intelligence, née en imitant notre cerveau, a toutes les raisons de s'hybrider avec notre propre intelligence ; mais met également en garde contre le prix à payer, faute de s'y préparer. Normalien et psychiatre, Docteur en neurosciences, Raphaël Gaillard dirige le pôle hospitalo-universitaire de psychiatrie de l'hôpital Sainte-Anne et de l'Université Paris Cité et fraichement être élu à l'Académie française, Raphaël Gaillard ne manque ni de passions, ni de réflexion. Où ce cerveau se nourrit-il ? Merci pour votre écoute Tendances Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 10h à 11h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Tendances Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11090 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Pierre-Édouard Deldique reçoit dans Idées, pour le thème « Philippe Muray l'intempestif », Alexandre de Vitry, normalien, agrégé de lettres modernes, maître de conférences à l'Université de Paris Sorbonne, spécialiste de Philippe Muray auquel il a consacré un essai : « L'invention de Philippe Muray », paru chez Carnets Nord en 2011. À l'occasion de la parution des deux derniers volumes du journal intime de l'essayiste et de son livre : « Le XIXè siècle à travers les âges ». Autant d'ouvrages publiés aux éditions Les Belles Lettres.
Pierre-Édouard Deldique reçoit dans Idées, pour le thème « Philippe Muray l'intempestif », Alexandre de Vitry, normalien, agrégé de lettres modernes, maître de conférences à l'Université de Paris Sorbonne, spécialiste de Philippe Muray auquel il a consacré un essai : « L'invention de Philippe Muray », paru chez Carnets Nord en 2011. À l'occasion de la parution des deux derniers volumes du journal intime de l'essayiste et de son livre : « Le XIXè siècle à travers les âges ». Autant d'ouvrages publiés aux éditions Les Belles Lettres.
Die neue Folge des Podcasts „Kunststoff DIALOG“ mit den Gastgebern Clemens Doriat und Susanne Schröder ist dem Gründungsjubiläum „100 Jahre Hasco“ gewidmet. Christoph Ehrlich, CEO des Normalien- und Heißkanallieferanten, und Andrè Brandt, Executive Vice President Mould Base Technology, erklären, wie Standardisierung den Formenbau revolutioniert hat – und warum die Normalie per se nachhaltig ist. Und sie beschreiben, was passieren kann, wenn Erfolgsverwöhntheit allmählich von einer gewissen Selbstgefälligkeit überlagert wird. Auf dem Weg zurück in die Erfolgsspur hat das Unternehmen sich besonnen, wofür es stehen will: Pioniergeist, Einfachheit, Geschwindigkeit, Verlässlichkeit – alles, was auch die Normalie besonders macht. Auch mit ihrer Meinung zur leidenden Standortattraktivität in Deutschland halten die Gesprächspartner nicht hinterm Berg. Zum Weiterlesen: Pionier für den Formenbau: Als Erfinder der Normalie hat die Hasco Hasenclever GmbH + Co KG die Branche des Werkzeug- und Formenbaus stark geprägt. Im Rahmen einer Pressekonferenz berichten Geschäftsführer Christoph Ehrlich und José Silva, Vizepräsident Sales Business und Development, über Historie und Meilensteine und geben einen Ausblick in die Zukunft. Die Kunststoffe war für Sie mit dabei. Weiterlesen
Aujourd'hui dans Graine de Métamorphose Claire-Marie Dikanska reçoit l'écrivain et philosophe Nathan Devers. "Pense par toi-même", cette injonction, nous l'avons tous et toutes entendue par le passé, parfois sans vraiment y prêter attention. Évidemment, je pense par moi-même puisque c'est moi qui pense. Mais cet appel à penser est en fait une invitation à douter, en rejetant d'abord les jugements qui nous déplaisent, ceux qui nous paraissent faux, ou inutiles, en s'opposant à la tradition, aux modes ou à nos familles, mais aussi en se rebellant contre nous-même, en questionnant nos préjugés, en repensant nos habitudes, en déconstruisant nos certitudes. Dans son récent ouvrage "Penser contre soi-même" publié aux éditions Albin Michel, Nathan Devers nous emmène sur le chemin de sa propre métamorphose, de la religion à la philosophie. À travers sa quête de sens, l'auteur nous invite à questionner ce que nous prenons pour notre identité, et à devenir réellement nous-mêmes. Épisode #80Quelques-unes des questions à Nathan Devers :Pourquoi la philosophie, après avoir pensé devenir rabbin ?La recherche de la vérité va-t-elle parfois à l'encontre du bonheur?Dans nos quêtes de sens, que peut nous apporter la pensée sceptique ?Penser contre soi-même, qu'est-ce que ça veut dire ?Comment inviter l'altérité en soi ? Et qu'a-t-on à y gagner ?Comment échapper à ses préjugés, bouleverser ses certitudes, aller au-delà de l'identité déterminée par sa naissance ?Qui est mon invité du jour Nathan Devers ?Nathan Devers est écrivain. Normalien et agrégé de philosophie, il a publié plusieurs ouvrages dont deux romans : Ciel et terre (Flammarion, 2020), Prix du Cercle interallié du premier roman, et Les liens artificiels (Albin Michel, 2022) qui a connu un grand succès. Avec Penser contre soi-même, publié chez Albin Michel, il signe son deuxième essai.Quelques citations de l'épisode avec Nathan Devers : "Quand on croit en Dieu et quand on croit dans le Dieu d'une religion, on habite dans un monde dont le sens est déjà donné.""Il n'y a rien de plus éprouvant que l'expérience de la libération.""La démarche de philosopher, qui transcende ce que chaque philosophe a pu construire, est potentiellement infinie et doit continuer à penser contreelle-même jusqu'au bout.""On reste toujours dans le tunnel du doute, de l'aveu d'ignorance et c'est justement ça qui est excitant.""Il y a une chance à estimer que des questions sont fondamentalement faites pour être sans réponse."Retrouvez Graine de Métamorphose Podcast sur InstaInscrivez-vous à la Newsletter ici : https://www.metamorphosepodcast.com/Découvrez gratuitement La Roue Métamorphose et les 9 piliers de votre vie !Soutenez la Tribu Métamorphose, devenez actifs !Retrouvez Graine de Métamorphose sur Apple Podcast / Spotify / Google Podcasts / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox/ TuneIn.Photo ©Laura Stevens Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans Graine de Métamorphose Claire-Marie Dikanska reçoit l'écrivain et philosophe Nathan Devers. "Pense par toi-même", cette injonction, nous l'avons tous et toutes entendue par le passé, parfois sans vraiment y prêter attention. Évidemment, je pense par moi-même puisque c'est moi qui pense. Mais cet appel à penser est en fait une invitation à douter, en rejetant d'abord les jugements qui nous déplaisent, ceux qui nous paraissent faux, ou inutiles, en s'opposant à la tradition, aux modes ou à nos familles, mais aussi en se rebellant contre nous-même, en questionnant nos préjugés, en repensant nos habitudes, en déconstruisant nos certitudes. Dans son récent ouvrage "Penser contre soi-même" publié aux éditions Albin Michel, Nathan Devers nous emmène sur le chemin de sa propre métamorphose, de la religion à la philosophie. À travers sa quête de sens, l'auteur nous invite à questionner ce que nous prenons pour notre identité, et à devenir réellement nous-mêmes. Épisode #80Quelques-unes des questions à Nathan Devers :Pourquoi la philosophie, après avoir pensé devenir rabbin ?La recherche de la vérité va-t-elle parfois à l'encontre du bonheur?Dans nos quêtes de sens, que peut nous apporter la pensée sceptique ?Penser contre soi-même, qu'est-ce que ça veut dire ?Comment inviter l'altérité en soi ? Et qu'a-t-on à y gagner ?Comment échapper à ses préjugés, bouleverser ses certitudes, aller au-delà de l'identité déterminée par sa naissance ?Qui est mon invité du jour Nathan Devers ?Nathan Devers est écrivain. Normalien et agrégé de philosophie, il a publié plusieurs ouvrages dont deux romans : Ciel et terre (Flammarion, 2020), Prix du Cercle interallié du premier roman, et Les liens artificiels (Albin Michel, 2022) qui a connu un grand succès. Avec Penser contre soi-même, publié chez Albin Michel, il signe son deuxième essai.Quelques citations de l'épisode avec Nathan Devers : "Quand on croit en Dieu et quand on croit dans le Dieu d'une religion, on habite dans un monde dont le sens est déjà donné.""Il n'y a rien de plus éprouvant que l'expérience de la libération.""La démarche de philosopher, qui transcende ce que chaque philosophe a pu construire, est potentiellement infinie et doit continuer à penser contreelle-même jusqu'au bout.""On reste toujours dans le tunnel du doute, de l'aveu d'ignorance et c'est justement ça qui est excitant.""Il y a une chance à estimer que des questions sont fondamentalement faites pour être sans réponse."Retrouvez Graine de Métamorphose Podcast sur InstaInscrivez-vous à la Newsletter ici : https://www.metamorphosepodcast.com/Découvrez gratuitement La Roue Métamorphose et les 9 piliers de votre vie !Soutenez la Tribu Métamorphose, devenez actifs !Retrouvez Graine de Métamorphose sur Apple Podcast / Spotify / Google Podcasts / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox/ TuneIn.Photo ©Laura Stevens Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'émission 28 Minutes du 24/01/2024 « Citoyens policiers » : en France, 300 ans de police parallèle « La question de la violence dépend moins des faits objectifs mesurables que d'un ressenti. Et tout le problème du ressenti, c'est qu'il fonctionne à un double niveau : c'est une construction sociale et historique évolutive ». La police, instrument de la « violence légitime » pour organiser la société ? Normalien, agrégé d'histoire, Arnaud-Dominique Houte s'est intéressé au métier de gendarme dans le cadre de sa thèse. Spécialiste des bandits et de ceux qui les arrêtent, il s'interroge aujourd'hui sur les pratiques policières, les obsessions sécuritaires et la participation citoyenne dans son enquête « Citoyens policiers, Une autre histoire de la sécurité publique en France ». Une exploration historique de deux siècles de participation de la société à sa propre sécurité, publiée aux éditions de La Découverte. + 10% sur la facture d'électricité : le retour de bâton du « quoi qu'il en coûte » ? » Les associations de consommateurs crient au scandale, et les oppositions dénoncent. Dimanche soir, sur TF1, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé une hausse du prix de l'électricité de près de 10 % dès le 1er février. Plus précisément, on assistera à une augmentation de 8,6 % pour le tarif de base — 10,6 millions de ménages — et 9,8 % pour les tarifs heures pleines-heures creuses — 9,3 millions de ménages. Soit au total, une hausse de 44% de la facture d'électricité en deux ans. Le gouvernement a décidé de rétablir une taxe sur l'électricité (TICFE) qui avait baissé de 32€ à 1€ le MWh : un douloureux revers du « bouclier tarifaire » mis en place en 2021 lors de la crise énergétique découlant de la guerre en Ukraine. Entre la baisse annoncée de l'inflation qui ne se perçoit pas encore réellement, les comptes publics en alerte rouge, la mobilisation des agriculteurs, et la promesse d'Emmanuel Macron d'aider les classes moyennes… Cette hausse des taxes et de la facture d'électricité est un choix risqué pour le gouvernement. Y avait-il une autre option ? Est-ce là le « juste prix » ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 24 janvier 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Lauréat du Prix Interallié 2023 et du Prix Jean Giono, finaliste des Prix Goncourt et Renaudot, le philosophe et essayiste Gaspard Koenig aura marqué cette rentrée littéraire. Son roman « Humus » évoque les destins croisés de deux jeunes agronomes que tout oppose. Deux parcours autour de l'importance des lombrics dans l'équilibre de la terre, une aventure agricole pour l'un et une aventure industrielle pour l'autre. Gaspard Koenig est l'un des rares vrais libéraux français. Ce grand admirateur de Montaigne a même un temps caressé l'espoir d'une candidature à l'élection présidentielle. Mais c'est dans les livres d'économie, de philosophie, mais aussi dans les romans que ce Normalien s'est fait un nom.Il fait partie cette année des romanciers multi-primés de la saison littéraire. Si le Goncourt et le Renaudot lui ont échappé -probablement de peu-, son dernier roman a reçu le prix Jean Giono et le Prix Interallié. Près de 400 pages passionnantes, imprégnées d'une ironie mordante et stimulante.Une épopée écologique qui nous emmène du plateau de Saclay à la Silicon Valley -en passant par le bocage normand-, avec ceux qui se salissent les mains de terre et ceux qui se contentent de phosphorer. L'écologie, l'entreprenariat, le marketing, le capitalisme, le sexe, les prestations sociales, l'ascenseur social, c'est toute une société occidentale que Gaspard Koenig passe à la moulinette. C'est parfois drôle, souvent féroce, souvent aussi édifiant, et donc humain.« Humus » est publié aux éditions de l'Observatoire. Gaspard Koenig est l'invité de VMDN.Reportage : Blick Bassy est l'un des artistes les plus prolixes de son pays. Musicien, chanteur, écrivain, il est aussi depuis le printemps le co-directeur de la commission mémoire sur le passé colonial de la France au Cameroun, mise en place par Emmanuel Macron. Blick Bassy est actuellement à Berlin où se joue au forum Humboldt son spectacle « Bikutsi » créé, au départ, à Paris et qui, depuis, essaime à travers le monde. Pascal Thibaut l'a rencontré pour VMDN.
Pourquoi un conservateur ne doit pas être… conservateur. Au cours de son histoire, l'œuvre d'art matérielle connaît une série de transformations, aussi bien en raison de facteurs externes (modifications de format, vandalisme, accidents, contexte historique …), qu'internes, liés à l'évolution des matériaux utilisés. Pour les peintures anciennes, ce processus est souvent abordé sous le seul angle d'une dégradation inévitable, nous éloignant d'une origine fantasmée qui serait le moment de l'achèvement et qu'il conviendrait - autant que possible - de préserver. Les termes de « conservateur » et de « restaurateur » renvoient à cette conception fondée sur une temporalité figée, regardant principalement vers un passé irrémédiablement perdu. Sébastien Allard propose d'adopter un autre point de vue en considérant positivement les évolutions matérielles des œuvres, non pas comme une dégradation plus ou moins lente, mais comme la marque de leur vitalisme, comme des métamorphoses successives qu'il s'agit, pour le conservateur, d'accompagner, voire d'anticiper. Il y a là un point essentiel qui implique un changement radical de positionnement, la conservation devant intégrer mieux la sédimentation des temporalités, celle de l'œuvre et la nôtre, et assumer la dialectique entre notre propre historicité et l'état de l'œuvre à un moment donné. Il ne s'agit plus d'essayer – un peu vainement - de fixer une origine, de rétablir une achronie, mais de donner à voir la relation qu'une société donnée, à une époque donnée, entretient avec les œuvres du passé, la façon dont elles peuvent encore s'adresser à nous aujourd'hui. Normalien, diplômé de l'Institut d'Etudes politiques de Paris et conservateur général du Patrimoine, Sébastien Allard est le Directeur du département des Peintures du musée du Louvre. Dix-neuviémiste, il s'est tout particulièrement consacré au romantisme et à l'œuvre de Delacroix, d'Ingres et de Corot. Il a été le commissaire de nombreuses expositions internationales, dont, en 2018, la grande rétrospective consacrée à Eugène Delacroix au musée du Louvre et au Metropolitan Museum de New York et l'exposition « Corot. Le peintre et ses modèles » au musée Marmottan Monet. Il est actuellement le commissaire de « Naples à Paris. Le Louvre invite le musée de Capodimonte » et prépare une exposition consacrée à Jacques-Louis David. Son ouvrage, coécrit avec M.-Cl. Chaudonneret, Le Suicide de Gros. Les Peintres de l'Empire et la génération romantique avait obtenu, en 2011, le prix de l'essai de l'Académie française. Il travaille à un ouvrage sur l'enjeu du biographique dans l'œuvre des artistes. Encourageant la présence de l'art contemporain et du spectacle vivant au musée du Louvre, il a été, en 2010, le commissaire de l'invitation au Louvre de Patrice Chéreau et a, en 2022, conseillé scientifiquement le spectacle Forêt d'Anne-Teresa De Keersmaeker et Némo Flouret. Conférence organisée dans le cadre du partenariat entre le Musée du Louvre et les Beaux-Arts de Paris. Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale. Amphithéâtre des Loges Jeudi 16 novembre 2023 Crédit photo : © c-2018musee-du-Louvre_AntoineMongodin
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Le 5 janvier 1477, à l'issue d'une bataille courte mais décisive près de Nancy, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire meurt sous les coups de l'ennemi suisse et lorrain. Immédiatement, la nouvelle sidère l'Europe. La défaite de Charles est celle d'une des plus grandes maisons de la Chrétienté : « L'événement faisait la France autant qu'il refaisait l'Europe » affirme Jean-Baptiste Santamaria dans son dernier ouvrage consacré à l'événement. Que s'est-il donc passé cet après-midi de janvier ? Quel était le réseau d'alliances des deux partis ? Pourquoi le roi de France n'a-t-il pas été partie prenante, tout en bénéficiant de la mort du duc ? Qui était Charles le Téméraire que l'on qualifiait aussi de Charles le Travaillant et que représentait son duché ? L'invité : Normalien et agrégé d'histoire, Jean-Baptiste Santamaria est maître de Conférences en histoire médiévale à l'Université Charles de Gaulle de Lille 3 depuis 2013. Il est spécialiste de la fin du Moyen âge auquel il a consacré plusieurs ouvrages. Il vient de publier La Mort de Charles le Téméraire (Gallimard, 361 p., 24€). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
durée : 00:27:48 - Une histoire particulière - A priori, rien ne prédisposait Jean Cavaillès au combat. Normalien, philosophe des mathématiques, lecteur de Spinoza, il a vite été distingué comme l'un des plus brillants intellectuels de sa génération. - invités : Alya Aglan Historienne de la Seconde Guerre mondiale. Elle a codirigé avec Jean-Pierre Azéma "Jean Cavaillès résistant ou la Pensée en actes" (Flammarion, 2002); Pierre Cassou-Noguès Philosophe et mathématicien. Auteur d'un essai sur la philosophie de Jean Cavaillès (Vrin, 2002); Frédéric Worms Professeur de philosophie contemporaine, directeur de l'Ecole Normale Supérieure, philosophe spécialiste de philosophie contemporaine, producteur à France Culture; Vladimir Trouplin Historien, conservateur au musée de l'Ordre de la Libération; Véronique de Rouvre Professeur d'histoire et titulaire d'un Master sur la correspondance échangée par Jean Cavaillès et sa sœur, Gabrielle Ferrières; Victor Popa Élève à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm et étudiant en philosophie; Luis Garry Élève à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm et étudiant en philosophie
durée : 00:27:48 - Une histoire particulière - A priori, rien ne prédisposait Jean Cavaillès au combat. Normalien, philosophe des mathématiques, lecteur de Spinoza, il a vite été distingué comme l'un des plus brillants intellectuels de sa génération. - invités : Alya Aglan Historienne de la Seconde Guerre mondiale. Elle a codirigé avec Jean-Pierre Azéma "Jean Cavaillès résistant ou la Pensée en actes" (Flammarion, 2002); Pierre Cassou-Noguès Philosophe et mathématicien. Auteur d'un essai sur la philosophie de Jean Cavaillès (Vrin, 2002); Frédéric Worms Professeur de philosophie contemporaine, directeur de l'Ecole Normale Supérieure, philosophe spécialiste de philosophie contemporaine, producteur à France Culture; Vladimir Trouplin Historien, conservateur au musée de l'Ordre de la Libération; Véronique de Rouvre Professeur d'histoire et titulaire d'un Master sur la correspondance échangée par Jean Cavaillès et sa sœur, Gabrielle Ferrières; Victor Popa Élève à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm et étudiant en philosophie; Luis Garry Élève à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm et étudiant en philosophie
L'émission 28 Minutes du 24/08/2023 Raphaël Doan est un fin connaisseur et défenseur de l'Antiquité. Il est également fasciné par l'intelligence artificielle. Il fusionne donc ses deux passions dans son nouveau livre "Si Rome n'avait pas chuté" rédigé en partie à l'aide d'une intelligence artificielle / La mort du patron de Wagner va-t-elle profiter à Vladimir Poutine ? Serait-ce un coup du Kremlin ? Nos invités en débattent. Raphaël Doan, un écrivain qui travaille main dans la main avec l'IA Normalien, énarque, agrégé de lettres classiques : Raphaël Doan est un fin connaisseur et défenseur de l'Antiquité. En 2019, il publie “Quand Rome inventait le populisme” aux éditions du Cerf, où il dresse un parallèle entre la fin de la République romaine et notre époque actuelle. Ce jeune érudit de 31 ans est également fasciné par l'intelligence artificielle, et particulièrement par les synthèses de textes. Il fusionne donc ses deux passions dans son nouveau livre “Si Rome n'avait pas chuté” aux éditions Passés composés, rédigé en partie à l'aide d'une intelligence artificielle. Si cette initiative n'est pas approuvée par les historiens et le monde de l'édition, il a ainsi imaginé une uchronie à partir de faits inventés par l'IA auxquels il a ajouté son regard historique. Il sera sur notre plateau. La mort du patron de Wagner va-t-elle profiter à Vladimir Poutine ?Un avion privé russe s'est écrasé mercredi 23 août dans la région du Tver, au nord de Moscou, ne laissant à priori aucun survivant sur ses dix passagers. Parmi eux : Evgueni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, présent dans de nombreux pays d'Afrique. Avec le soutien de son organisation, il avait orchestré un coup d'État en juin dernier, déjoué par le Kremlin. Le crash semble avoir été causé par un missile anti-aérien russe. Serait-ce un coup du Kremlin ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Marie Bonnisseau et Victor Dekyvère ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 24 août 2023 - Présentation : Jean-Mathieu Pernin - Production : KM, ARTE Radio
Extrait du numéro d'Azzzap consacré à la philosophie : https://podcast.ausha.co/azzzap/comment-developper-son-leadership-avec-la-philosophie-roger-pol-droit-philosophe-et-auteur Cette semaine, je reçois un philosophe. Roger-Pol Droit est philosophe, écrivain et journaliste. Normalien, agrégé de philosophie, docteur d'État, habilité à diriger des recherches, il a été professeur de philosophie, puis chercheur au C.N.R.S., où il a travaillé sur les représentations des autres chez les philosophes occidentaux. Parallèlement, il a publié des récits, romans et textes de fiction, à mi-chemin de la poésie et de la réflexion, qui ont connu un grand succès public, comme 101 expériences de philosophie quotidienne ou Dernières nouvelles des choses. Chroniqueur au journal Le Monde, au magazine Le Point et au journal Les Echos, il est également l'auteur de nombreux livres d'initiation comme Les religions expliquées à ma fille, La philosophie expliquée à ma fille ou Une brève histoire de la philosophie (https://amzn.eu/d/abOIwHy) Le site web de mon invité: https://rpdroit.com Son dernier livre : https://amzn.eu/d/88ynsPQ --------- Ma newsletter : Inspistorik.org vous propose de puiser votre inspiration et votre leadership dans la vie des personnages historiques pour mener vos projets à bien.
Cette semaine, je reçois un philosophe. Roger-Pol Droit est philosophe, écrivain et journaliste. Normalien, agrégé de philosophie, docteur d'État, habilité à diriger des recherches, il a été professeur de philosophie, puis chercheur au C.N.R.S., où il a travaillé sur les représentations des autres chez les philosophes occidentaux. Parallèlement, il a publié des récits, romans et textes de fiction, à mi-chemin de la poésie et de la réflexion, qui ont connu un grand succès public, comme 101 expériences de philosophie quotidienne ou Dernières nouvelles des choses. Chroniqueur au journal Le Monde, au magazine Le Point et au journal Les Echos, il est également l'auteur de nombreux livres d'initiation comme Les religions expliquées à ma fille, La philosophie expliquée à ma fille ou Une brève histoire de la philosophie (https://amzn.eu/d/abOIwHy) Le site web de mon invité: https://rpdroit.com Son dernier livre : https://amzn.eu/d/88ynsPQ --------- Ma newsletter : Inspistorik.org vous propose de puiser votre inspiration et votre leadership dans la vie des personnages historiques pour mener vos projets à bien.
Raphaël Doan vient de sortir un nouveau livre : “Si Rome n'avait pas chuté”. Normalien et agrégé de lettres classiques, historien de l'Antiquité, et auteur, il nous présente le 1er livre d'histoire écrit et illustré avec l'IA
durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - Qu'est-ce qu'un canon et que pouvons-nous apprendre du moment de son officialisation? William Marx analyse de quelle façon un texte canonique, Shakespeare dans le monde anglophone, La Fontaine ou Molière en France, peut être précisément celui qui va permettre une communication entre les générations. Normalien, agrégé de lettres classiques William Marx est titulaire de la chaire de "Littératures comparées". Nous voici au terme de son enquête autour des bibliothèques invisibles, où bibliothèques matérielles et mentales sont étroitement liées.Le cours précédent s'est achevé sur "L'exclusion d'Ovide des collections des bibliothèques publiques, qui, au moins sous la fin du règne d'Auguste et sous Tibère, définit un espace exemplaire, où même ce qui reste en dehors de la bibliothèque, l'ouvre d'Ovide, sert d'exemple frappant pour tout un chacun", avait souligné William Marx. "L'en-dehors de la bibliothèque, poursuit le philologue, c'est le territoire du malheur, dévolu à la voix malheureuse du poète, et cet en-dehors n'est pas moins signifiant que l'en-dedans. On pourrait nommer cet en-dehors de la bibliothèque la bibliothèque invisible des exclus, et l'existence de cette bibliothèque invisible est peut-être la vraie raison, fondamentale, de l'existence de bibliothèques matérielles : l'en-dedans sert à définir un en-dehors."Il analyse aujourd'hui comment la canonisation, le canon, peut être "justement ce qui permet de passer par-dessus l'épreuve de la mort et de l'oubli, qui l'accompagne irrémédiablement."En juin 2020, Lorraine Rossignol, s'est demandée pour le magazine Télérama, si La bibliothèque idéale existait. "Avec la question de la sélection, note-t-elle, se pose celle de la formation des esprits". "Quelles cohortes de livres ignorés, proscrits, jugés trop fantaisistes, trop transgressifs, ou trop 'mauvais_', au regard de certains critères d'appréciation circonstanciés, ont ainsi échappé aux radars de l'Histoire??_ » demande la journaliste. Elle note que William Marx "reste inconsolable de l'engloutissement de ces bibliothèques invisibles". Lorraine Rossignol explique que le philologue "se demande à quoi pouvaient bien ressembler les centaines de tragédies grecques qui, aux temps de l'Empire romain, furent ainsi écartées des canons officiels?: sur quatre-vingt-dix pièces d'Eschyle, sept seulement nous sont parvenues. Sur quatre-vingts d'Euripide, dix-huit. Sur cent vingt de Sophocle, sept?! Une hécatombe." Et William Marx de souligner :"Et cela en partie à cause de ce besoin d'établir un 'ordre idéal' des livres. Il s'agit sûrement d'un mal nécessaire?: il faut bien que des ouvres fassent patrimoine commun, pour la cohésion de nos sociétés. Mais mon travail de chercheur consiste à le détruire. Parce qu'il engage les générations futures. Comment savoir ce qui aurait pu leur être utile???"La contradiction de la canonisationQuelle est la faute originelle de la canonisation et la contradiction où elle se tord ? demande William Marx. Son analyse autour du canon et de l'oubli s'appuie, en ouverture de cours, sur "une lecture d'un passage du livre de Néhémie, au chapitre 8, rapportant la lecture du livre de la Loi de Moïse par Esdras à la porte des Eaux, à Jérusalem, en 458 ou 398 avant notre ère". "Nous pouvons nous intéresser de plus près, souligne William Marx, à un moment qui souvent est passé sous silence dans les traditions religieuses : le moment de la canonisation, le moment d'inauguration et d'officialisation d'un canon."Nous gagnons le Collège de France, le 13 avril 2021 pour le cours de William Marx, aujourd'hui "Le canon et l'oubli".Pour prolonger La leçon inaugurale de William Marx, initulée « Vivre dans la bibliothèque du monde » est publiée chez Fayard et sa première série de cours à fait l'objet en 2021 d'un bel essai, intitulé « Des Etoiles nouvelles. Quand la littérature découvre le monde », aux Editions de Minuit.Références du générique de fin : Reprise de Claude Debussy, "Prélude à l'après-midi d'un f
ESSENTIEL, les rendez-vous du jeudi – Un monde de livres présenté par Josyane Savigneau qui reçoit Perrine Simon Nahum, Directrice de recherches au CNRS, Professeure attachée au département de philosophie française contemporaine, philosophie de l’histoire et Marc Crépon, Directeur du département de Philosophie de l’ENS. Normalien, philosophe, Directeur de recherche au CNRS À propos du livre : "Les déraisons modernes" Paru aux éditions de l'Observatoire Contre les déraisons modernes — collapsologie, cancel culture, essentialisme, identitarisme… —, Perrine Simon-Nahum prône une « dé-sidération » urgente grâce à la philosophie. La philosophie a-t-elle encore quelque chose à nous apprendre pour nous préparer à affronter le monde qui vient ? Oui, affirme Perrine Simon-Nahum, si l’on rompt avec les pensées apocalyptiques et la guerre des identités qui nous ont exclus de l’histoire. Les premières en faisant de nous les spectateurs passifs d’un futur qui nous accable, les secondes en nous décrivant comme les victimes impuissantes d’un passé qui nous hante. Contre ces déterminismes, l’auteure nous appelle à la « dé-sidération », à reprendre pied dans le monde actuel, à « refaire histoire ». Comment ? En renouant avec un sujet acteur de sa propre vie. C’est à partir de la relation que la philosophie doit trouver à se redéfinir. Les liens qui nous unissent les uns aux autres, l’amour, l’amitié, mais aussi le deuil ou la perte : ces expériences intimes ne se comprennent que si elles sont vécues dans l’épaisseur d’un présent qu’elles permettent d’infléchir. Elles ne donnent sens à nos vies que si elles trouvent à se prolonger dans des institutions qui traduisent au niveau collectif l’importance que nous donnons à nos engagements individuels. Nous ne sommes pas condamnés à subir le sort que nous réservent les déraisons modernes. Les relations que nous tissons au monde, parce qu’elles sont nécessairement plurielles, parce qu’elles engagent, même au niveau le plus modeste, notre liberté, nous montrent le chemin à suivre. Docteure en histoire et spécialiste de philosophie française contemporaine, Perrine Simon-Nahum est directrice de recherches au CNRS et professeure attachée au département de philosophie de l’École normale supérieure. Elle est notamment l’auteure des Juifs et la modernité (Albin Michel). À propos du livre : "Ces temps-ci: La société à l'épreuve des affaires de moeurs" Paru aux éditions Payot & Rivages Les « affaires de mœurs », comme celles qui touchent au harcèlement et à la pédophilie, déplacent le seuil de tolérance pour ces mêmes souffrances et ces mêmes humiliations. Il était grand temps que la honte change de camp. Les responsables des violations ne se sentent plus protégés par le silence de la société, de sa complaisance ou de son indifférence. Mais jusqu’où doit s’étendre leur mise en accusation ? Quelle est la part de l’hypocrisie d’une société qui s’achète une vertu rétrospective ? Ces « affaires » constituent une épreuve pour la société, non seulement parce qu’elles la mettent en face de son silence passé, mais parce qu’elles l’exposent, en guise d’expiation, à un empiètement de la vertu sur les libertés fondamentales, à commencer par celles de l’expression et de la création. À propos du livre : "Inhumaines conditions: Combattre l'intolérable" Paru aux éditions Odiles Jacob Plus jamais ça ! Comment expliquer qu’à un moment nous ne supportons plus ce qui nous paraissait encore acceptable peu de temps auparavant ? Pourquoi ce qui était considéré comme normal devient-il soudainement intolérable au point que nous décidions de nous y opposer ? Cela tient au fait que ce qui nous était invisible, imperceptible, pris dans un ensemble d’habitudes et de lâches concessions, devient à nos yeux indigne de ce que nous nous représentons comme la condition humaine. Ce sont ces prises de conscience brutales qui expliquent les progrès accomplis par nos sociétés vers une condition plus douce et plus juste faite aux individus et notre engagement pour que les choses changent. Comment alors faire reculer la violence ? D’abord en l’exposant partout où elle se manifeste, en la rendant visible autour de nous, dit le philosophe Marc Crépon : dans le monde du travail, de la justice, dans notre relation à nos proches ou aux animaux… En montrant ensuite ce qu’elle a d’intolérable dans la manière dont elle détruit l’image que les individus ont d’eux-mêmes tout comme les relations qu’ils entretiennent entre eux. Tel est l’unique ressort d’une lutte contre la violence. Car il ne suffit pas d’en avoir conscience. Si la violence doit être combattue, c’est parce qu’elle détruit à chaque instant le monde dans lequel nous vivons en le rendant, au sens propre, du mot inhabitable, inhumain. Marc Crépon est philosophe, directeur du département de philosophie de l’École normale supérieure (Paris). Il est l’auteur de La Vocation de l’écriture (Odile Jacob, 2015) et de L’Épreuve de la haine (Odile Jacob, 2016). --Ce texte fait référence à l'édition paperback.
Étienne Bressoud est co-fondateur et directeur général délégué de la BVA Nudge Unit et co-fondateur et vice-président de l'association NudgeFrance. C'est l'un des pionniers de l'utilisation de l'économie comportementale et du Nudge en France. Normalien, agrégé d'Économie et gestion, docteur en Sciences de gestion, il a été maître de conférences à l'Université Paris 8 pendant dix ans avant de rejoindre le Groupe BVA en 2011. Il a également animé des formations auprès de professionnels pendant plusieurs années. Il tire de son passé d'enseignant-chercheur et de formateur, une réelle passion pour les sciences de l'éducation appliquées aux formations initiales et continues..Résumé de l'éditeurLe temps où la formation initiale reçue suffisait à traverser quarante ans de carrière est fini. Aujourd'hui, nous devons non seulement changer de métiers plusieurs fois dans notre vie professionnelle, mais en plus, les métiers que nous devrons faire demain n'existent pas encore..Il devient donc indispensable de se former, en continu, ce qui n'est pas si évident tant nous n'aimons pas faire des efforts. Comment arriver à transformer notre intention de se former en action ? Comment aider les participants à des formations continues à mieux apprendre ? Comment les inciter à appliquer leurs nouvelles connaissances ?.Le nudge peut vous aider. Littéralement « coup de pouce » pour aider à passer de l'intention à l'action, il est le bras armé des sciences comportementales qui nous apprennent que nous sommes des êtres irrationnels, émotionnels, emprunts d'habitudes, influencés par notre environnement physique et social..Vous découvrirez dans cet ouvrage comment, en s'appuyant sur les pédagogies alternatives et innovantes existantes ainsi que sur les avancées en neuro-pédagogie, l'approche de la formation par le nudge propose un changement du système éducatif par et pour les apprenants et les formateurs euxmêmes. Grâce au nudge, vous apprendrez à créer un environnement de choix qui vous encouragera à prendre les bonnes décisions pour passer à l'action et réussir à vous former pendant vos études et tout au long de votre carrière..Conçu comme un véritable nudge, grâce à des quiz, des sketchnotes, sur un ton ludique et à la fois sérieux, ce livre s'adresse à tous les professionnels désireux d'évoluer ainsi qu'à tous les formateurs soucieux de mettre en place des formations efficaces. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Jean-Pierre Guéno, normalien, énarque, historien, ancien directeur du développement culturel de la Bibliothèque nationale et des Editions de Radio France, écrivain. « Le souffle du Diable et le soupir de Dieu » (Kiwi) Il aime écrire, il aime encore plus lire les lettres que d’autres ont écrites pour nous. Jean-Pierre Guéno n’est pas seulement énarque, normalien et ancien […]
Philippe Ratte, normalien, agrégé d’histoire. Auteur de « Valéry Giscard d’Estaing, l’autre grand président » (Odile Jacob), et Benoît Pellistrandi, historien. VGE a donc été inhumé samedi à Authon, dans le Loir-et-Cher, à côté de sa fille Jacinte. Sur la stèle, on peut lire l’inscription latine, un psaume que l’on pourrait traduire par « En vous, Seigneur, j’ai mis mon […]
Les mensuelles, « Un monde de livres » émission présentée par Josyane Savigneau qui reçoit Nathan Devers, écrivain et Olivier Roy éditeur À propos du livre : « Ciel et Terre » paru chez Flammarion " Il y a quelques mois, j'étais encore un graphiste comme on en trouve des milliers à Paris. Et voici que j'ai tout abandonné, mon travail, mes tableaux numériques, mes amis - et ce pour quelle raison ? J'ai tout simplement habité en face d'un cimetière et j'ai passé un an à vivre sous sa fascination. Si je racontais cette histoire à quelqu'un, qui me prendrait au sérieux ? " Cette histoire, c'est celle de Léonard, qui, en emménageant dans cet appartement, arrêtera aussi de fumer, se mettra à la musculation et aux jeux de hasard, et tentera de retrouver Alma, son premier amour. Est-ce la présence de ces morts, tout proches, qui l'incite à bouleverser sa vie ? Dans ce singulier premier roman aux allures de quête existentielle, Nathan Devers rapproche les vivants et les morts pour tenter de faire émerger un sens à cette agitation que peut constituer la vie - entre ciel et terre. Nathan Devers a 22 ans. Normalien, il termine des études de philosophie et a notamment publié, en 2019, Généalogie de la religion aux Éditions du Cerf. Ciel et terre (Flammarion, 2020) est son premier roman.
Invité de la rédaction : Nathan Devers pour son roman « Ciel et Terre » paru aux éditions Flammarion À propos du livre : « Ciel et Terre » paru chez Flammarion " Il y a quelques mois, j'étais encore un graphiste comme on en trouve des milliers à Paris. Et voici que j'ai tout abandonné, mon travail, mes tableaux numériques, mes amis - et ce pour quelle raison ? J'ai tout simplement habité en face d'un cimetière et j'ai passé un an à vivre sous sa fascination. Si je racontais cette histoire à quelqu'un, qui me prendrait au sérieux ? " Cette histoire, c'est celle de Léonard, qui, en emménageant dans cet appartement, arrêtera aussi de fumer, se mettra à la musculation et aux jeux de hasard, et tentera de retrouver Alma, son premier amour. Est-ce la présence de ces morts, tout proches, qui l'incite à bouleverser sa vie ? Dans ce singulier premier roman aux allures de quête existentielle, Nathan Devers rapproche les vivants et les morts pour tenter de faire émerger un sens à cette agitation que peut constituer la vie - entre ciel et terre. Nathan Devers a 22 ans. Normalien, il termine des études de philosophie et a notamment publié, en 2019, Généalogie de la religion aux Éditions du Cerf. Ciel et terre (Flammarion, 2020) est son premier roman.
Chronique Lire la Politique : Luce Perrot reçoit David Djaïz pour son livre « Slow Démocratie » paru chez Allary Editions À propos du livre : « Slow Démocratie » paru aux éditions Allary Editions Peut-on reprendre le contrôle d'une mondialisation débridée dont les dégâts se font sentir chaque jour sur la démocratie, l'environnement et la justice sociale ? Oui. Grâce aux nations. Un tel propos peut paraître contre-intuitif à tous ceux qui voient la nation comme un totem d'extrême droite. Mais ce livre montre qu'elle reste le levier le plus efficace pour ne plus être les témoins impuissants des dérèglements en cours. Humanistes, progressistes, sociaux-démocrates, écologistes : n'ayons plus peur de nous en saisir ! Car il y a urgence. Les classes moyennes occidentales laminées ne veulent plus d'un système qui profite d'abord aux élites. Gilets jaunes en France, Brexit en Angleterre, Trump aux États-Unis, Orban en Hongrie, Salvini en Italie, mais aussi Bolsonaro au Brésil : les peuples crient leur colère et veulent reprendre le pouvoir, souvent sous les traits de l'homme fort. Une internationale d'extrême droite se met en place. La démocratie libérale que l'on croyait indéracinable est en danger de mort. Alors remettons la nation démocratique au cœur de l'agenda progressiste. Arrachons-la des mains des identitaires et des anti-européens qui la réduisent à des fantasmes nationalistes. Prenons conscience qu'elle est plus nécessaire que jamais pour équilibrer la mondialisation. Aimons-la. Elle seule nous permettra de concilier démocratie, mondialisation et environnement, d'aller vers une Slow Démocratie. David Djaïz est né en 1990 à Agen. Normalien, énarque, il est aujourd'hui haut fonctionnaire et enseigne à Sciences Po.
Dans une nouvelle série de nos [Cours d’Histoire], Arnaud Fossier présente la réalité du pouvoir des papes et de l’Eglise à l’époque médiévale, notamment dans ses rapports avec le pouvoir séculier et donc le pouvoir des rois. Ce troisième et dernier volet est consacré à la personnalité incontournable qu'était Innocent III. Arnaud Fossier, interrogé par Christophe Dickès, répond aux questions suivantes: - Pourquoi avoir choisi Innocent III, qui n’est sans doute pas le personnage le plus célèbre du Moyen Âge, ni même de l’histoire de l’Église, pour un large public ? - Que dire de son parcours? - Quelle conception se fait-il de son pouvoir et de sa mission, une fois élu pape ? - Mais de quel œil les États séculiers ont-ils perçu l’affirmation de ce pouvoir ? Et plus largement quels furent les rapports d’Innocent III avec les souverains de l’époque ? - On ne peut être que frappés par la « modernité » de son gouvernement. Dans quelle mesure est-il l’inventeur d’un État et d’une administration particulièrement sophistiqués ? - Innocent III est aussi le contemporain, et même le grand orchestrateur du plus grand concile du Moyen Âge, à savoir celui de Latran IV (qui a lieu en 1215, peu de temps avant sa mort). Dans quelle mesure ce concile a-t-il littéralement transformé la société médiévale ? Et pouvez-vous revenir sur l’œuvre plus proprement religieuse et pastorale d’Innocent III ? - Qu’a-t-il laissé, voire légué, à un pape comme Boniface VIII (1294-1303), lui aussi connu pour ses élans théocratiques ? Et au-delà, son modèle de pouvoir n’a-t-il pas été remis en cause à la fin du Moyen Âge? L’invité: Normalien et ancien membre de l’École française de Rome, Arnaud Fossier est actuellement Maître de conférences en histoire à l’université de Bourgogne. Ses recherches portent sur le gouvernement de l’Église et l’Italie médiévale. Il a publié à l’Ecole française de Rome: Le bureau des âmes, Écritures et pratiques administratives de la Pénitencerie apostolique (XIIIe-XIVe siècle). ____________________________________________________ - Retrouvez nous sur www.storiavoce.com/ - Notre compte Twitter: twitter.com/Storiavoce - Notre page Facebook: www.facebook.com/storiavoce/
Au mois de mai 1798, Napoléon Bonaparte s'engage dans une expédition qui participera de sa légende. En effet, la campagne d'Egypte porte avec elle un mythe qui fascine: les noms des Pyramides, du Mont Thabor ou d'Aboukir raisonnent dans l'imaginaire d'un public séduit autant par l'histoire -celle des Pharaons ou celle d'Alexandre- que par les charmes de l'Orient. Campagne militaire, mais aussi expédition scientifique, la présence française sur cette terre inconnue reste pourtant un échec. Pourquoi la France de la Révolution française s'est-elle engagée si loin de l'Europe? Comment la population arabo-musulmane va t'elle accueillir ces hommes et ces femmes. Quelles furent les grandes heures de cette campagne mais aussi ses heures sombres? Auteur de La Campagne d'Egypte, Jacques-Olivier Boudon répond à Christophe Dickès. L’invité: Jacques-Olivier Boudon, ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, est professeur à Sorbonne Université, président de l’Institut Napoléon et directeur scientifique de la Bibliothèque Marmottan. Il a publié une trentaine d’ouvrages essentiellement consacrés à l’histoire napoléonienne et à l’histoire du XIXe siècle dont chez Belin Les Naufragés de la Méduse (2016) et Le plancher de Joachim. L’histoire retrouvée d’un village français (2017). Dans une nouvelle série de nos [Cours d’Histoire], Arnaud Fossier présente la réalité du pouvoir des papes et de l’Eglise à l’époque médiévale, notamment dans ses rapports avec le pouvoir séculier et donc le pouvoir des rois. Ce deuxième volet est consacré à la réforme grégorienne. Arnaud Fossier, interrogé par Christophe Dickès, répond aux questions suivantes: - Qu’est-ce que la Réforme grégorienne, quand intervient-elle et pourquoi mettre une majuscule au mot « Réforme » ? - D’où vient cette Réforme ? Quelles en sont les raisons, contextuelles, mais aussi plus structurelles ? Et quels en sont les inspirateurs ? - Cette Réforme a-t-elle rencontré des oppositions, de la part de l’empereur notamment ? Et que nous dit-elle du rôle politique de l’Église à cette époque ? - Peut-on aller jusqu’à dire qu’elle est le moment de l’instauration d’une « théocratie » pontificale à l’échelle de la Chrétienté ? - Cette Réforme n’est-elle qu’une réforme de la tête de l’Église, in capite comme on le dit à l’époque ? Ses effets se sont-ils faits sentir à d’autres échelles ou d’autres niveaux ? - Comment ont évolué les rapports entre le clergé et les fidèles suite à cette réforme ? L’invité: Normalien et ancien membre de l’École française de Rome, Arnaud Fossier est actuellement Maître de conférences en histoire à l’université de Bourgogne. Ses recherches portent sur le gouvernement de l’Église et l’Italie médiévale. Il a publié à l’Ecole française de Rome: Le bureau des âmes, Écritures et pratiques administratives de la Pénitencerie apostolique (XIIIe-XIVe siècle). ____________________________________________________ - Retrouvez nous sur www.storiavoce.com/ - Notre compte Twitter: twitter.com/Storiavoce - Notre page Facebook: www.facebook.com/storiavoce/
Dans une nouvelle série de nos [Cours d’Histoire], Arnaud Fossier présente la réalité du pouvoir des papes et de l’Eglise à l’époque médiévale, notamment dans ses rapports avec le pouvoir séculier et donc le pouvoir des rois. Ce deuxième volet est consacré à la réforme grégorienne. Arnaud Fossier, interrogé par Christophe Dickès, répond aux questions suivantes: - Qu’est-ce que la Réforme grégorienne, quand intervient-elle et pourquoi mettre une majuscule au mot « Réforme » ? - D’où vient cette Réforme ? Quelles en sont les raisons, contextuelles, mais aussi plus structurelles ? Et quels en sont les inspirateurs ? - Cette Réforme a-t-elle rencontré des oppositions, de la part de l’empereur notamment ? Et que nous dit-elle du rôle politique de l’Église à cette époque ? - Peut-on aller jusqu’à dire qu’elle est le moment de l’instauration d’une « théocratie » pontificale à l’échelle de la Chrétienté ? - Cette Réforme n’est-elle qu’une réforme de la tête de l’Église, in capite comme on le dit à l’époque ? Ses effets se sont-ils faits sentir à d’autres échelles ou d’autres niveaux ? - Comment ont évolué les rapports entre le clergé et les fidèles suite à cette réforme ? L’invité: Normalien et ancien membre de l’École française de Rome, Arnaud Fossier est actuellement Maître de conférences en histoire à l’université de Bourgogne. Ses recherches portent sur le gouvernement de l’Église et l’Italie médiévale. Il a publié à l’Ecole française de Rome: Le bureau des âmes, Écritures et pratiques administratives de la Pénitencerie apostolique (XIIIe-XIVe siècle). ____________________________________________________ - Retrouvez nous sur www.storiavoce.com/ - Notre compte Twitter: twitter.com/Storiavoce - Notre page Facebook: www.facebook.com/storiavoce/
Fin de la série de nos [Cours d'Histoire] consacrée à la Chrétienté médiévale (Programmes de Cinquième et Seconde). Interrogé par Christophe Dickès, l'historien Arnaud Fossier présente dans ce troisième volet la place de l'Eglise dans la société médiévale. Il répond aux questions suivantes: - Quel était l'ancrage réel de l'Eglise dans la société médiévale? - Comment caractériser l'action de l'Eglise dans la société médiévale? Par quel moyen se manifeste-t'elle? - La prédication et le culte rassemblent de larges foules dans des lieux qui leur sont dédiés : les églises, les cathédrales, parfois les abbayes, autant d’édifices qui, pour nous, aujourd’hui, symbolisent et matérialisent l’importance de l’héritage chrétien dans toute l’Europe. Quand ont-ils été construits ? Et quelles étaient leurs fonctions ? Avaient-ils d’autres fonctions que strictement cultuelles et liturgiques ? - Le clergé est-il aussi le détenteur de toute la culture ? - Mais la religion chrétienne régnait-elle sans partage ? Pour le dire autrement, pouvait-on ne pas être chrétien dans l’Occident médiéval ? - Quel est donc le statut de ceux qui ne sont pas chrétiens, mais qui vivent en Chrétienté ? - Peut-on dire que la société chrétienne s’est construite sur l’exclusion, voire sur la persécution de ses ennemis ? La persécution était-elle un instrument politique? Notre professeur: Normalien et ancien membre de l’École française de Rome, Arnaud Fossier est actuellement Maître de conférences en histoire à l’université de Bourgogne. Ses recherches portent sur le gouvernement de l’Église et l’Italie médiévale. Il vient de publier à l’Ecole française de Rome: Le bureau des âmes, Écritures et pratiques administratives de la Pénitencerie apostolique (XIIIe-XIVe siècle). Arnaud Fossier présente pour Storiavoce une série consacrée à la Chrétienté médiévale en trois volets. ____________________________________________________ - Retrouvez nous sur www.storiavoce.com/ - Notre compte Twitter: twitter.com/Storiavoce - Notre page Facebook: www.facebook.com/storiavoce/
Suite de la série de nos [Cours d'Histoire] consacrée ici à la Chrétienté médiévale (Programmes de Cinquième et Seconde). Interrogé par Christophe Dickès, l'historien Arnaud Fossier présente dans ce second volet le rôle des moines à l'époque médiévale. Ce que Georges Duby a appelé le temps des moines avant le fameux temps des cathédrales. Il répond aux questions suivantes: - Qu'est-ce qu'un moine? - L’un des paradoxes est que ces hommes qui vivent en retrait du monde vont très vite acquérir, en Occident, un poids politique énorme. Pourquoi ? - Peut-on dire que ces hommes dirigeaient le monde? - Quels sont les rapports des moines avec le reste de la société ? Comment expliquer que les moines, en théorie hors du « siècle », aient contribué à la naissance du système féodal ? - Le meilleur exemple de cette insertion des moines dans le système féodal, n’est-il pas celui de Cluny, d’abord simple abbaye, devenue deux siècles après sa fondation en 912 la plus grande congrégation religieuse du monde chrétien ? - Par la suite, les moines clunisiens ont été « corrompus » par l’afflux de richesses et le goût du pouvoir… N’y-a-t-il eu aucune résistance à cette évolution du monachisme ? Une volonté de remettre la spiritualité au centre de la vie monastique ? - Au XIIIe siècle, le monachisme traditionnel semble donc en panne, comme désarmé face aux initiatives d’un laïcat plus éduqué, qui n’a plus de raisons de s’en remettre uniquement aux moines. C’est aussi le moment où des Ordres religieux d’un genre nouveau font leur apparition que l’on appelle les Mendiants. Qui sont-ils ? Que font-ils ? Et peut-on dire qu’ils ont supplanté les moines ? Notre professeur: Normalien et ancien membre de l’École française de Rome, Arnaud Fossier est actuellement Maître de conférences en histoire à l’université de Bourgogne. Ses recherches portent sur le gouvernement de l’Église et l’Italie médiévale. Il vient de publier à l’Ecole française de Rome: Le bureau des âmes, Écritures et pratiques administratives de la Pénitencerie apostolique (XIIIe-XIVe siècle). Arnaud Fossier présente pour Storiavoce une série consacrée à la Chrétienté médiévale en trois volets. ____________________________________________________ - Retrouvez nous sur www.storiavoce.com/ - Notre compte Twitter: twitter.com/Storiavoce - Notre page Facebook: www.facebook.com/storiavoce/
Nouvelle série de nos [Cours d'Histoire] consacrée ici à la Chrétienté médiévale (Programme de Cinquième et de Seconde). Interrogé par Christophe Dickès, l'historien Arnaud Fossier nous donne dans ce premier volet une définition de la Chrétienté médiévale. Un deuxième volet sera consacré au Temps de moines et un troisième à la société médiévale chrétienne. Au cours de ce premier volet, Arnaud Fossier répond aux questions suivantes: - Comment définir la Chrétienté médiévale? - Comment les frontières de la Chrétienté se sont-elles dessinées et comment l'Europe fut christianisée? - La Chrétienté se limite t'elle à l'Europe? - Quel était la relation entre Islam et Chrétienté? - Existe t'il un lien entre civilisation chrétienne et colonisation ou universalisme? - Qu'est-ce que la modernité doit à la Chrétienté médiévale? Notre professeur: Normalien et ancien membre de l’École française de Rome, Arnaud Fossier est actuellement Maître de conférences en histoire à l’université de Bourgogne. Ses recherches portent sur le gouvernement de l’Église et l’Italie médiévale. Il vient de publier à l’Ecole française de Rome: Le bureau des âmes, Écritures et pratiques administratives de la Pénitencerie apostolique (XIIIe-XIVe siècle). Arnaud Fossier présente pour Storiavoce une série consacrée à la Chrétienté médiévale en trois volets. ____________________________________________________ - Retrouvez nous sur www.storiavoce.com/ - Notre compte Twitter: twitter.com/Storiavoce - Notre page Facebook: www.facebook.com/storiavoce/
Une liste de lèche-potes J'suis pas raciste, j'ai un ami pédé Dis-moi qui sont tes amis, je te dirai qui tu hais. Une liste de lèche-potes par Corentin Roquebert, le seul Normalien agrégé dans le rap game. Enregistrements : février 14 - Réalisation sonore : Samuel Hirsch - Texte & voix : Corentin Roquebert
Benjamin Simmenauer livre son analyse d'une série télévisée emblématique, "Breaking Bad", aux étudiants IFM. Cette série écrite par Vince Gilligan, qui comporte 62 épisodes de 47 minutes, raconte l'histoire d'un professeur de chimie en collège qui se transforme en cuisinier de méthamphétamines après avoir appris qu'il était atteint d'un cancer. Exemple parfaitement addictif de la "série feuilletonnante", Breaking Bad permet d'expliquer pourquoi les séries télévisées sont devenues en quelques années un champ culturel à part entière, loin de la "pop culture" dans laquelle elles semblaient confinées. Les spectateurs ont besoin d'un grand récit pour vivre quelque chose de différent de leur propre vie, et les séries déploient un univers narratif complexe avec une grande profondeur de champ, elles redonnent vie aux grands mythes (ici le succès d'un homme seul contre le système). Une série comme "Breaking Bad" offre une "existence de substitution" à travers la représentation d'un quotidien déréglé, où le public ressent tout à la fois "la jouissance de la transgression" et "la jouissance de la destruction", à travers la mise à sac d'un monde écoeurant... Normalien, agrégé de philosophie, intervenant à l'IFM, Benjamin Simmenauer a une double formation en sciences humaines et en logique mathématique. Il a créé et dirige un cabinet d'études qui analyse la consommation à l'aide de méthodes innovantes (intelligence collective, opinion délibérative...).